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| L’UE a une responsabilité dans l’impasse du processus de décolonisation au Sahara occidental (Oubbi) | 24 oct 2025 |
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Castilla-La Mancha
(Espagne), 24 oct 2025 (SPS) L'Union européenne a une responsabilité directe concernant l'impasse du processus de règlement international pour le Sahara occidental, en raison de sa violation délibérée et répétée des arrêts de la Cour de justice européenne à travers la signature d'accords avec le Maroc qui incluent le Sahara occidental, a affirmé Oubbi Bachir Conseiller à la Présidence aux ressources naturelles et aux affaires juridiques connexes.
«Les violations répétées ont envoyé des signaux négatifs au Maroc, l'encourageant à procéder avec intransigeance et à entraver les efforts des Nations Unies et de leurs envoyés au Sahara occidental", a estimé le diplomate sahraoui, lors d’une conférence organisée le 21 octobre à l'Université de Tolède à Castilla-La Mancha.
"L'insistance des États membres de l'UE, sous la pression et l'encouragement clairs de la France, à continuer à piller les richesses du peuple sahraoui en coopération avec le Maroc a considérablement contribué à assurer le financement continu de l'occupation, tant dans ses dimensions économiques que dans ses dimensions coloniales", a-t-il expliqué.
"La violation flagrante et évidente, ainsi que la voie non transparente et non démocratique choisie par la Commission européenne pour imposer un fait accompli et signer un nouvel accord avec le Royaume du Maroc qui comprend le Sahara occidental occupé, constituent une preuve supplémentaire de la décision de l'Union européenne de continuer à violer ses propres lois pour servir l'agenda de l'occupation marocaine", a déploré le diplomate sahraoui.
Il a estimé que "le sort du nouvel accord ne sera pas meilleur que ses prédécesseurs, car il s'agit d'une violation claire et flagrante des arrêts de la Cour de justice européenne d'octobre 2024 qui affirment que le Sahara occidental et le royaume du Marc sont deux territoires distincts et séparés et dont le dernier n’a pas de souveraineté sur le Sahara occidental pour conclure de tels accords sans le consentement du peuple sahraoui par le biais de son représentant légitime, le Front Polisario.
Selon la Cour de justice de l’Union européenne le Front Polisario a la capacité juridique de plaider devant les tribunaux européens,a-t-il souligné, ajoutant que le Polisario «n’épargnera aucun effort pour défendre les droits du peuple sahraou et sa souveraineté sur ses ressources naturelles, sur la base de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance". (SPS)
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| Un groupe parlementaire européen d’amitié avec le peuple sahraoui voit le jour | 23 oct 2025 |
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Strasbourg
(Parlement européen), 23 oct 2025 (SPS) Un nouveau groupe d'amitié appelé «Paix pour le peuple sahraoui», soutenu par un grand nombre d'eurodéputés de divers groupes politiques représentés au Parlement, a vu le jour mardi au Parlement européen à Strasbourg.
L'initiative a été lancée par plusieurs eurodéputés connus pour leur solidarité avec le peuple sahraoui, qui ont demandé la convocation de la réunion inaugurale du groupe, à laquelle ont assisté la plupart des eurodéputés, coordinateurs de groupes politiques et membres des commissions parlementaires concernées.
La partie sahraouie était représentée par Mansur Omar, membre du Secrétariat national et représentant du Front POLISARIO pour l'Europe et l'Union européenne, et Basiri Lebsir, coordinateur de la représentation sahraouie en Europe.
Intervenant lors de l’annonce du groupe, Mansur Omar a exprimé sa "profonde gratitude pour les efforts des parlementaires européens pour la formation de ce groupe, qui intervient à un moment crucial dans la lutte du peuple sahraoui contre le colonialisme".
Selon les créateurs de cette initiative, le groupe «Paix pour le peuple sahraoui» «vise à promouvoir une politique européenne active et coordonnée pour la recherche d’une solution juste, urgente et durable au conflit du Sahara occidental».
Le groupe s'efforcera également d'exhorter les institutions européennes, en particulier le Parlement européen, à assurer l'exécution des arrêts des tribunaux européens relatifs au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental.
Il convient de mentionner que les membres du groupe «Paix pour le peuple sahraoui» ont élu l'eurodéputé socialiste autrichien, Andreas Schieder à la présidence du groupe au Parlement européen.
Le groupe de solidarité rassemble également des parlementaires de divers groupes politiques européens qui soutiennent le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination, dont membres des groupes politiques de gauche, des verts et libéral.
Andreas Schieder, connu pour sa longue expérience en matière de défense des droits de l'homme et de solidarité internationale, devrait jouer un rôle important dans les débats au sein du Parlement européen, afin de jeter la lumière sur la situation humanitaire et politique dans les territoires sahraouis occupés et les camps de réfugiés sahraouis. (SPS)
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| La SADC réitère son soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination | 23 oct 2025 |
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Gaborone
(Botsuana), 23 oct 2025 (SPS) Le secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), Elias Mbedi Magosi, a réitéré l'engagement indéfectible de son organisation à soutenir le peuple sahraoui dans la quête de son droit inaliénable à l'autodétermination, conformément aux principes de l'Union africaine et des Nations Unies.
Le SG de la SADC qui recevait l'ambassadeur de la RASD à Gaborone et représentant auprès de la SADC, Bah Elmad, enfin de sa mission, a souligné l'importance de la mise en œuvre du protocole d'accord entre la SADC et la République sahraouie avec Les efforts internationaux et africains pour parvenir à la paix, conformément aux décisions du 45eª Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la SADC, qui s'est tenu à Antananarivo (Madagascar), le 17 août 2025.
Pour sa part, l'ambassadeur Bah Elmad a salué "la position ferme de la SADC et son soutien continu à la lutte du peuple sahraoui pour mettre fin au colonialisme et permettre à ce peuple d’exercer son droit à l'autodétermination".(SPS)
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| Des peines lourdes allant jusqu’à 15 ans de prison contre des manifestants du mouvement de la jeunesse |
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Rabat
- Le tribunal d’Agadir a prononcé des peines lourdes allant jusqu’à 15 ans de prison ferme à l’encontre de 33 prévenus impliqués dans les manifestations du mouvement de la jeunesse qui ont lieu dans plusieurs villes marocaines depuis fin septembre dernier.
Selon des médias citant des sources judiciaires, le tribunal a rendu mardi des peines allant d’un an à quinze ans de prison ferme pour des accusations liées à des actes de sabotage, de vandalisme, d’incendie volontaire et d’agressions contre des biens publics et privés.
Les faits concernent les événements survenus à Houara, Taroudant, Biougra et Aït Amira, lors des manifestations organisées fin septembre pour réclamer les droits fondamentaux à la santé et à l’éducation, ainsi que la lutte contre la corruption.
Le même tribunal avait déjà condamné 17 jeunes à des peines allant de trois à quinze ans de prison dans le cadre du mouvement de protestation grandissant, tandis que d’autres procès se poursuivent dans plusieurs juridictions du pays contre des dizaines de jeunes détenus à la suite de la même vague de manifestations.
Des organisations de défense des droits humains estiment que "la force excessive ne peut constituer une réponse à des protestations à caractère social et pacifique".
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| La République sahraouie prend part à la 85e session de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples | 22 oct 2025 |
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Banjul
(Gambie), 22 oct 2025 (SPS) La République sahraouie, représentée par Laaroussi Abdallah, en charge des droits de l'homme auprès du ministère sahraoui des Affaires étrangères, a participe à la 85e session de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, ouverte mardi à dans Banjul.
La session d'ouverture a été marquée par l'annonce de la nouvelle direction de la Commission, avec la commissaire Idrissa Sow nommée nouvelle présidente et le commissaire Hatem Essaim comme adjoint.
La session a été assistée par des représentants du gouvernement gambien, de la Commission de l'Union africaine, du Parlement panafricain, des représentants des organismes des droits de l'homme de l'ONU et de l'Union européenne, de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples et de divers comités africains des droits de l'homme.
Plusieurs représentants d'États signataires de la Charte africaine des droits de l'homme et des droits des peuples, des commissions nationales des droits de l'homme, des organisations de la société civile et d'éminentes personnalités africaines des droits de l'homme, ont également pris part à cette session. (SPS)
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| Le doyen de l’université Simón Bolívar donne le coup d’envoi du Centre El-Ouali Mustapha Sayed pour les études libres | 22 oct 2025 |
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Caracas
(Venezuela), 22 oct 2025 (SPS) La présidente de l'Université Simón Bolívar au Venezuela a souligné dans son discours d'ouverture lors du lancement du Centre El-Ouali Mustapha Sayed pour les études libres l'importance de la cause sahraouie en tant que lutte pour la libération nationale.
Il a affirmé que «la solidarité et le soutien constituent deux piliers fondamentaux entre le Venezuela et la République sahraouie dans la quête de libération».
Le doyen de l'Université bolivarienne a souligné qu’ "à travers ses programmes académiques, l'université cherche à encourager les étudiants à apprécier les racines culturelles, géographiques et historiques profondes qui unissent les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes aux peuples d'Afrique".
Pour sa part l'ambassadeur sahraoui au Venezuela a passé en revue l'histoire de la République sahraouie, saluant les excellentes relations qui unissent les deux pays et peuples frères. (SPS)
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| Le Parlement britannique organise une exposition sur la question du Sahara occidental | 22 oct 2025 |
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Londres
(Royaume-Uni), 22 oct 2025 (SPS) Le Parlement britannique a organisé une exposition de photos et de publications sur la cause sahraouie sous le titre "Sables et visions : cinquante ans d'exil et d'occupation au Sahara occidental", en présence de personnalités politiques et universitaires, ainsi que des représentants de la société civile..
Des membres du Parti travailliste britannique, du représentant du Front Polisario au Royaume-Uni, du président de l'Association (branches d'olivier), de la campagne pour le Sahara occidental, des étudiants, des chercheurs et des membres de la communauté sahraouie résidant en Grande-Bretagne ont également participé à cet événement.
L'exposition, qui se tient dans l'une des salles du Parlement pendant une semaine, présente des photographies et des publications documentant la vie quotidienne dans les camps de réfugiés sahraouis.
Les photos ont été produites par des réfugiés sahraouis ayant bénéficié d’une formation en photographie de l'Olive Branch Arts Association, reflétant des scènes de résilience et de dignité au sein des camps, tandis que les publications mettent en exergue l'histoire du conflit au Sahara occidental depuis 1975, après l'occupation brutale par le Maroc de parties du territoire de la République sahraouie. (SPS)
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| Le Front Polisario présente au SG de l'ONU sa proposition élargie basée sur le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui | 21 oct 2025 |
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New York
(Nations unies), 21 oct 2025 (SPS)Le Front Polisario a présenté lundi au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sa proposition élargie pour une solution politique mutuellement acceptable prévoyant l'autodétermination du peuple sahraoui, a indiqué un communiqué du Front Polisario, soulignant qu'il s'agissait d'"un signe de bonne volonté" et une réponse aux résolutions du Conseil de sécurité concernant le conflit sahraoui.
"Le président de la République sahraouie (RASD), M. Brahim Ghali, a adressé aujourd'hui (lundi, ndlr) une lettre au Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, contenant la proposition élargie du Front Polisario intitulée ‘Proposition du Front Polisario pour une solution politique mutuellement acceptable prévoyant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et le rétablissement de la paix et de la stabilité régionales’", souligne le communiqué.
Alors que le Conseil de sécurité s'apprête à examiner le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), cette proposition a été envoyée "en signe de bonne volonté et en réponse aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2756 (2024) qui a, une fois de plus, souligné l'importance pour les deux parties de développer leurs positions afin de progresser vers une solution", précise la même source.
Dans sa lettre, le Président de la République et Secrétaire général du Front Polisario rappelle que "le Front a soumis sa proposition au Secrétaire général des Nations Unies le 10 avril 2007, proposition dont le Conseil de sécurité a pris note dans sa résolution 1754 (2007) et ses résolutions ultérieures".
"Cette proposition vise à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination par le biais d'un référendum supervisé par les Nations Unies et l'Union africaine (UA), et à exprimer la volonté de l'Etat sahraoui de négocier avec le Royaume du Maroc en vue de l'établissement de relations stratégiques et mutuellement bénéfiques entre les deux pays", ajoute le communiqué.
Brahim Ghali souligne qu'en présentant sa proposition élargie, "le Front Polisario demeure disposé à partager les ‘coûts de la paix’ avec l'autre partie, si celle-ci en a la volonté politique, en vue de parvenir à une solution juste, pacifique et durable qui garantisse l'autodétermination du peuple sahraoui et rétablisse la paix et la stabilité régionales, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et aux objectifs et principes de l'Acte constitutif de l'Union africaine".
Il souligne également que "le Front Polisario est fermement convaincu qu'une solution pacifique, juste et durable au conflit du Sahara occidental, conformément aux principes pertinents du droit international, est non seulement urgente, mais également possible, à condition de l'existence d'une réelle volonté politique de s'éloigner du statu quo et des solutions imposées unilatéralement, ainsi que le courage politique et la clairvoyance nécessaires pour œuvrer ensemble à une paix globale et durable, et à la construction d'un avenir commun fondé sur le respect mutuel, le bon voisinage et la coopération".
Dans cet esprit, le Président Ghali réitère "la volonté du Front Polisario d'engager des négociations directes et sérieuses avec le Royaume du Maroc, de bonne foi et sans conditions préalables, sous les auspices des Nations Unies, sur la base de l'esprit et du contenu de la proposition élargie, en vue de parvenir à une solution pacifique et durable, prévoyant l'autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions pertinentes de l'ONU et rétablissant la paix et la stabilité régionales". (SPS)
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| Des organisations marocaines dénoncent la vaste campagne d'arrestations ciblant des manifestants |
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Rabat
- Des organisations marocaines de défense des droits de l'Homme ont dénoncé la vaste campagne d'arrestations ayant ciblé les jeunes manifestants sortis exiger leurs droits légitimes, révélant un recul flagrant en matière de respect des droits humains.
L'Instance marocaine de soutien aux prisonniers politiques (Himam) a affirmé que la campagne d'arrestations lancée par les autorités marocaines n'a pas épargné les mineurs, précisant que cette campagne intervient dans un cadre plus général marqué par la priorisation de l'approche sécuritaire au détriment du droit. Elle note avec préoccupation "la réduction inquiétante des espaces d'expression" au Maroc.
L'instance indique, dans un communiqué, que le nombre de personnes interpellées ces derniers jours a dépassé les 600 dont une centaine d'enfants et de mineurs. Des chiffres qui n'incluent pas les personnes détenues par la police puis relâchées.
Himam qualifie ces chiffres de "terrifiants", estimant qu'ils "reflètent l'ampleur des atteintes portées à l'encontre du droit, de la liberté et l'intégrité physique et morale" des personnes.
Elle considère, par ailleurs, que la situation est particulièrement dangereuse en raison des arrestations ayant touché des enfants et des mineurs. Une "violation évidente des procédures pénales", soutient-elle.
De son côté, l'Association marocaine de défense des droits de l'Homme a dénoncé, dans un communiqué, "la poursuite de la répression" contre des jeunes qui manifestent pacifiquement et qui défendent des revendications légitimes. Elle a également relevé le nombre "excessif" d'arrestations ainsi que les "nombreux dépassements et les verdicts abusifs à l'encontre des prévenus dont des mineurs".
L'association a également dénoncé les inculpations sans preuves de nombreuses personnes "afin de justifier les actes de violences qu'elles ont subies" en plus du "climat de terreur" instauré par les autorités.
Le parti, la Voie démocratique s'est insurgé, de son côté, contre la répression des manifestants, les arrestations et les décisions de justice particulièrement sévères. Il a également dénoncé les tirs à balles réelles contre les manifestants. Des agissements qui reflètent une situation de blocage directement liée à "la corruption et à la tyrannie qui caractérisent le régime" marocain.
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| Le MNA réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 19 oct 2025 |
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Kampala
, 19 oct 2025 (SPS) Le Mouvement des non-alignés (MNA), a réaffirmé, lors de sa 19e réunion ministérielle tenue les 15 et 16 octobre à Kampala, sa position traditionnelle et constante en faveur du droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination.
Dans le document final sanctionnant les travaux de cette réunion, le MNA a réitéré son appui continu aux efforts du Secrétaire général (SG) des Nations unies (ONU), et de son envoyé personnel pour le Sahara occidental, visant à parvenir à une solution politique garantissant au peuple sahraoui l'exercice de son droit à l'autodétermination, conformément aux principes et objectifs de la Charte de l'ONU et à la résolution 1514 de l'Assemblée générale (AG), relative à la "Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés".
Le Mouvement a souligné que toutes les options permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination demeurent valables, dès lors qu'elles reflètent sa volonté librement exprimée et qu'elles s'inscrivent dans le respect des principes clairement énoncés dans les résolutions de l'AG.
Dans le même contexte, la responsabilité juridique qui incombe à l'ONU en matière de décolonisation du Sahara occidental a été évoquée, afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, notamment à travers la supervision du processus de négociation entre les deux parties au conflit.(SPS)
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| La 4e Commission des Nations Unies adopte une résolution réaffirmant le cadre juridique de la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation | 18 oct 2025 |
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New York
(Nations Unies), 18 oct 2025 (SPS) La Quatrième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a adopté, lors de sa 80e session, une résolution réaffirmant le cadre juridique de la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation ainsi que la responsabilité des Nations Unies envers le peuple sahraoui.
La Quatrième Commission a pris note du rapport du Secrétaire général des Nations Unies du 31 juillet 2025, soumis à l'Assemblée générale lors de sa session en cours, dans lequel il affirme que la Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) de l'Assemblée générale et le Comité spécial chargé de la situation concernant l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés (C24), traitent la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation.
Elle a également rappelé toutes les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, y compris la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité du 29 avril 1991, en vertu de laquelle le Conseil de sécurité a créé, sous son autorité, la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Par sa résolution, adoptée sans vote, la commission a réaffirmé le droit inaliénable de tous les peuples à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux principes consacrés par la Charte des Nations Unies et à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale du 14 décembre 1991, portant Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés.
La Commission, a par ailleurs, "réaffirmé la responsabilité de l'ONU envers le peuple sahraoui", et a demandé au C24 DE "poursuivre l'examen de la situation au Sahara occidental en tant que territoire à décoloniser et de soumettre un rapport à l'Assemblée générale lors de sa 81e session".
Elle a également appelé le SG des Nations unies à présenter à la prochaine session de l'Assemblée générale un rapport sur l'exécution de cette résolution.
Comme chaque année, la question sahraouie a été fortement présente dans les délibérations générales de haut niveau de l'AG, au cours desquelles plusieurs chefs d'Etat et de Gouvernement ont prononcé des déclarations dans lesquelles ils ont exprimé le soutien de leurs pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, appelant à l'organisation d'un référendum d'autodétermination et à la fin du colonialisme au Sahara occidental dans la dernière colonie d'Afrique.
De nombreux Etats et pétitionnaires ont exprimé les mêmes positions lors des séances de la Quatrième commission, dont les travaux ont débuté le 3 octobre courant. (SPS)
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| Plusieurs pays appellent au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination pour la décolonisation du Sahara occidental | 16 octobre 2025 |
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New York
(Nations Unies), 16 octobre 2025 (SPS) La cause sahraouie a une fois de plus reçu un fort soutien lors des débats de la Quatrième Commission spéciale sur les questions politiques et de décolonisation de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Plusieurs pays ont appelé à permettre à la MINURSO de s’acquitter de sa mission, afin que le peuple sahraoui puisse s’exprimer sur son avenir par le biais d'un référendum d’autodétermination devant mettre fin au colonialisme au Sahara occidental.
La représentante du Lesotho a affirmé que le Sahara occidental est sujet d’un processus de décolonisation inachevé, réitérant l'engagement inébranlable de son pays en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément à la Charte des Nations Unies et aux résolutions pertinentes de l'ONU.
Elle a également exprimé son soutien aux Nations Unies et à l'Envoyé personnel du Secrétaire général pour faciliter une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable conformément au droit international et aux principes de la Charte des Nations Unies.
Elle a exhorté les deux parties à s'engager de manière constructive dans un dialogue devant prendre en compte les aspirations du peuple sahraoui pour parvenir à une solution pacifique.
Pour sa part, le représentant du Belize a exprimé sa profonde inquiétude face au déni de longue date du droit au peuple sahraoui à l'autodétermination, regrettant le retard de la communauté internationale à tenir sa promesse d'organiser un référendum qui permet aux Sahraouis de déterminer leur avenir.
Il a réaffirmé le soutien indéfectible de son pays à la mise en œuvre complète de toutes les résolutions pertinentes de l'ONU sur le Sahara occidental, félicitant les efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général pour son appelaux deux parties à s'engager dans un dialogue direct et sincère sans conditions préalables pour parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui garantit le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément à la Charte et à la Déclaration.
Le représentant de l'Éthiopie a également appelé à intensifier les efforts pour trouver une solution durable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité, et pour assurer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.(SPS)
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| Le Kenya préoccupé par l’ajournement continue de la décolonisation du conflit au Sahara occidental | 17 oct 2025 |
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New York
(Nations Unies), 17 oct 2025 (SPS) Le représentant du Kenya aux Nations unies s'est dit préoccupé par le fait que la question du Sahara occidental reste non résolue plus de six décennies après qu'elle a été inscrite fois sur la liste des territoires à décoloniser.
Intervenant aux débats de la Quatrième Commission spéciale sur les questions politiques et de décolonisation de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Kenya a souligné que l'ONU ne traite pas la question du Sahara occidental simplement comme une question territoriale, mais comme une question de justice, d'autodétermination et de dignité humaine.
Il s'est également félicité de l'affirmation dans le rapport du Secrétaire général A/29 selon laquelle le Sahara occidental reste une question de décolonisation à la fois au sein du Quatrième Commission et du Comité spécial du 24.
Il a également noté le soutien continu reflété dans la résolution 2756 du Conseil de sécurité (2024) en faveur d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui garantit le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément aux principes de la Charte.
Il a salué les efforts inlassables de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Stefano de Mistura, pour soutenir le dialogue par le biais de consultations régionales et de visites aux parties. Il a reconnu le rôle crucial de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) dans le maintien du cessez-le-feu et la création de conditions de dialogue, louant le professionnalisme, la neutralité et le service dévoué de la mission dans des circonstances complexes, ce qui continue de contribuer à la stabilité régionale.
Il a exprimé l'encouragement de son pays à ce que MINURSO renforce la coopération avec l'envoyé personnel, les parties et les partenaires régionaux, tout en renforçant la transparence et les mesures de confiance, y compris les droits de l'homme et la participation humanitaire, à l'appui d'une solution durable et pacifique.
Il a appelé les deux parties à renouveler leur volonté politique de reprendre les négociations de bonne foi sous les auspices de l'ONU, guidés par le droit international et la Charte des Nations Unies. Il a également souligné l'importance de l'engagement de l'Union africaine, conformément à son principe de «solutions africaines aux défis africains», pour compléter les efforts de l'ONU et promouvoir un règlement équilibré, pacifique et durable.
«L'histoire nous enseigne que la liberté, la paix et la réconciliation ne sont pas atteintes par la force, mais par le dialogue et le respect de la dignité humaine», a estimé le représentant du Kenya, rappelant que le peuple sahraoui attend encore comme tous les peuples leurs droits inaliénables conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale.(SPS)
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| L’Angola réaffirme son soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination | 17 oct 2025 |
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Luanda
(Angola), 17 oct 2025 (SPS) Le président de la République d'Angola, João Lourenço, a réaffirmé le soutien de son pays au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la souveraineté sur le territoire de la République démocratique arabe sahraouie.
Intervenant à l’ouverture des travaux de l'année parlementaire 2025/2026, le président angolais a réitéré le soutien indéfectible de l'Angola au peuple sahraou et son droit légitime à la pleine souveraineté.
Le président Lourenço a en outre appelé à lever le blocus économique imposé à Cuba, à assurer la pleine souveraineté sur le Sahara occidental et à parvenir à une solution à deux États comme condition préalable à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.(SPS)
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| La République sahraouie prend part au séminaire des compétences africaines 2025 | 15 oct 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 15 oct 2025 (SPS) La République sahraouie au séminaire des compétences africaines 2025, qui se tient à Addis-Abeba, du 13 au 17 octobre, avec une délégation dirigée par M. Abdelkader Taleb Omar, ministre de l'éducation, de la formation et de la formation professionnelle.
La session d'ouverture, présidée par S.E. Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l'Union africaine, a marqué le lancement officiel de la stratégie africaine de formation professionnelle pour 2025-2034. Le commissaire à l'éducation, aux sciences et à la technologie, Gaspard Banyankimbona, ainsi que des ministres de l'éducation et de la formation des États membres, des partenaires internationaux, des institutions financières, des organisations de recherche et des jeunes engagés dans l'avancement de l'éducation et du développement des compétences à travers le continent ont participé à cet événement.
Cet événement a lieu à un moment où l'Afrique est confrontée à des défis croissants en raison de l'augmentation rapide de sa population juvénile, faisant du développement une main-d'œuvre qualifiée et une pierre angulaire pour parvenir à un développement durable et saisir les opportunités de la zone de libre-échange continentale africaine.
Le séminaire est une étape clé dans l'avancement de l'Agenda 2063 de l'Union africaine : «L'Afrique que nous voulons», qui vise à autonomiser les jeunes, à favoriser l'innovation et à promouvoir le développement basé sur les connaissances et les compétences.
Tout au long de la semaine, plusieurs ateliers et tables rondes thématiques se sont concentrés sur l'avancement de l'éducation technique, le renforcement des compétences des jeunes et la présentation d'expériences africaines réussies dans l'éducation et la formation professionnelle.
Le ministre Abdelkader Taleb Omar a eu l'honneur de siéger au comité de présidence de la session d'ouverture, étant donné que la République sahrawie occupe actuellement le poste de vice-président du Comité technique spécialisé de l'Union africaine sur l'éducation.
Au cours d'une autre session, le ministre sahraoui a participé à la première table ronde aux côtés de ministres d'Afrique du Sud et de Gambie, ainsi que du vice-ministre éthiopien du Travail et des Compétences. Dans ses remarques, il a souligné les défis structurels et matériels auxquels le système éducatif sahraoui est confronté, principalement l'occupation illégale de grandes parties du territoire national et le pillage des ressources naturelles.
Il a également présenté les mesures prises par le gouvernement sahraoui pour améliorer les programmes d'études, renforcer la formation continue et élargir les cadres de coopération africaine et internationale.
La délégation sahraouie a également tenu des réunions bilatérales avec plusieurs ministres et fonctionnaires africains, au cours desquelles ils ont échangé des expériences et exploré des moyens d'améliorer la coopération en matière d'éducation, de formation et de développement des compétences.
En outre, la ministre éthiopienne du Travail et des Compétences a accueilli des délégations participantes au siège de son ministère, présentant l'expérience de l'Éthiopie en matière d'emploi et de formation professionnelle. Elle a souligné l'importance d'adopter une approche qui encourage l'innovation, la créativité et l'avenir pour relever les différents défis du marché du travail africain.
La participation de la République sahraouie à cet important événement continental souligne son engagement à renforcer sa présence au sein des institutions de l'Union africaine et réaffirme son engagement à faire de l'éducation un pilier fondamental dans la construction de l'individu sahraoui capable de contribuer à la renaissance et au développement durable de l'Afrique.
Le ministre Abdelkader Taleb Omar était accompagné de l'ambassadeur Ma El Ainin Lakhal, représentant permanent adjoint de la République sahraouie auprès de l'Éthiopie et de l'Union africaine et de Hamdi Salek Did, conseiller auprès du ministère de l’éducation aux questions africaines. (SPS)
les affaires de l'Union africaine.(SPS)
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| Lavrov : La position de la Russie sur la question du Sahara occidental est ferme et s'appuie sur les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU | 14 oct 2025 |
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Mosco
, 14 oct 2025 (SPS) Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé la position de son pays sur la question du Sahara occidental, basée sur les résolutions de l'ONU et du Conseil de sécurité de l'ONU, appelant toutes à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l’indépendance.
Répondant à une question sur les événements liés à la question palestinienne et à la question du Sahara occidental, Lavrov a expliqué que Moscou adopte une position unifiée sur toutes les questions similaires, soulignant que cette question est à l'ordre du jour des Nations Unies depuis une cinquantaine d'années.
«Il existe des résolutions claires du Conseil de sécurité sur la manière de résoudre la question du Sahara occidental, par le biais du droit à l'autodétermination. Ce principe a toujours fait l'objet d'un consensus au sein du Conseil de sécurité...", a-t-il affirmé, soulignant que la Russie considère que «toute solution acceptable pour toutes les parties est une solution légitime».
S.agissant de la position du président Donald Trump, à la fin de son premier mandat, ayant reconnu le Sahara occidental comme faisant partie du Maroc, le chef de la diplomatie russe a affirmé que la Russie «ne considérera pas l'affaire comme close tant qu’un accord entre toutes les parties concernées, basé sur un juste équilibre des intérêts n’a été conclu».
Le chef de la diplomatie russe a déclaré que les résolutions du Conseil de sécurité internationale restent la seule référence valable à l'heure actuelle, ajoutant : «si une nouvelle résolution basée sur d'autres principes est élaborée pour la solution (du contentieux), nous serons prêts à en débattre, à condition qu'elle soit acceptable pour toutes les parties prenantes». (SPS)
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| Ouverture des travaux de la troisième session du Conseil consultatif sahraoui à Aousserd | 13 oct 2025 |
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Wilaya d’Aousserd
, 13 oct 2025 (SPS) Les travaux de la troisième session du Conseil consultatif sahraoui se sont ouverts dimanche à la wilaya d’Aousserd, en présence du président de la République, Brahim Ghali et des membres du Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario.
Cette session, qui coïncide avec la Journée nationale du Conseil consultatif, a été marquée par le discours du président de la République, dans lequel il a abordé le symbolisme de l'Unité nationale et les circonstances nationales et internationales qui ont accompagné sa fondation.
Il a également abordé l'évolution de la cause nationale et les étapes de la lutte du peuple sahraoui sur cinquante ans depuis la proclamation de son unité sous la bannière du Front populaire pour la libération de Saguia el-Hamra et du Río de Oro.
Il a également évoqué les positions régionales et internationales sur la trajectoire du peuple sahraoui vers la liberté et l'indépendance, appréciant la position ferme et constante de l'Algérie en soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui et les relations de fraternité entre les peuples sahraoui et mauritan.
Le président de la République a condamné le nouvel accord de la Commission européenne avec l'occupation marocaine, qui a ignoré le consentement du peuple sahraoui, et a dénoncé l'accord néfaste de Madrid et la position honteuse du gouvernement espagnol, qui soutient les thèses de l'occupation marocaine.
Et enfin, le président de la République a demandé que la cohésion de l'unité nationale soit renforcée, que les rangs soient resserrés autour du Front POLISARIO et que le peuple soit prêt à toute éventualité et à faire face aux conspirations de l'occupation marocaine.(SPS)
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| CODESA dénonce la tenue d'un forum économique franco-marocain à Dakhla occupée | 12 oct 2025 |
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Dakhla
(Territoires sahraouis occupés), 12 oct 2025 (SPS) Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a dénoncé la tenue d'un forum économique franco-marocain à Dakhla occupée, organisé conjointement par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Dans un communiqué, la section de Dakhla occupée du CODESA, a qualifié cette initiative de "provocation flagrante et de violation manifeste du droit international, marquant un mépris total des arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE)".
Le Collectif a souligné que "toute activité économique ou commerciale menée au Sahara occidental occupé sans le consentement de son représentant légitime et unique, le Front Polisario, constitue une violation grave du droit international et des décisions de la CJUE, qui a rappelé à plusieurs reprises que la puissance occupante marocaine ne détenait aucune souveraineté sur le territoire, et que tout investissement ou exploitation de ses ressources sans l'accord du peuple sahraoui est nul et non avenu".
Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une escalade franco-marocaine coordonnée visant à imposer un fait accompli colonial dans le territoire, en ignorant les droits inaliénables du peuple sahraoui à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance, ajoute le communiqué.
L'organisation sahraouie a tenu les gouvernements français et marocain pleinement responsables des répercussions politiques et juridiques de cette démarche, soulignant que tous les accords et contrats conclus sur le territoire du Sahara occidental occupé sont nuls au regard du droit international et des arrêts des juridictions européennes.
CODESA a appelé l'ensemble des forces vives, organisations des droits humains, syndicales et économiques à travers le monde à condamner fermement ce crime économique et politique, et à faire pression sur les entreprises françaises participant au forum afin qu'elles mettent immédiatement fin à leurs activités, dans le respect de la légalité internationale et des décisions de justice européennes.
Le Collectif a affirmé que le peuple sahraoui "poursuivra sa lutte légitime par tous les moyens pacifiques et juridiques jusqu'à ce qu'il recouvre la pleine souveraineté sur son territoire national, avertissant que toute tentative de normalisation avec la puissance occupante marocaine sera rejetée et combattue".(SPS)
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| Clôture du colloque international sur "Les perspectives de la question du Sahara occidental à la lumière des mutations de l’environnement international" | 12 oct 2025 |
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Oran
, 12 oct 2025 (SPS) Les travaux du colloque international sur "Les perspectives de la question du Sahara occidental à la lumière des mutations de l'environnement international" ont été clôturés, dimanche soir à Oran, avec un appel à l'engagement en faveur de la légalité internationale et à l'application de toutes les résolutions des Nations unies, en particulier celles qui considèrent le Sahara occidental comme un territoire non autonome en attente de décolonisation.
Les participants à ce colloque, organisé par l'université d'Oran 2 en coordination avec l'université de Tifariti de la République sahraouie, ont souligné que cet engagement implique également le respect des décisions des juridictions internationales, telles que la Cour de justice de l'Union européenne concernant les accords commerciaux incluant le Sahara occidental.
Ils ont insisté sur le fait que tout accord ou partenariat doit respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, avec un renforcement du rôle de supervision et de contrôle des institutions internationales à cet égard.
Les intervenants ont aussi affirmé que le peuple sahraoui est le seul propriétaire légitime des ressources de son territoire, et que toute exploitation de ces ressources doit être interdite sans son consentement.
Ils ont également plaidé pour la mobilisation du soutien international, notamment des organisations de défense des droits de l'Homme, en faveur des droits du peuple sahraoui.
Ils ont appelé à la relance du processus de négociation et à l'encouragement d'un dialogue sérieux entre les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario), dans un cadre temporel clairement défini.
Concernant les violations commises à l'encontre du peuple sahraoui par l'occupant marocain, les participants ont recommandé de les documenter de manière systématique afin de permettre à la communauté internationale d'en prendre connaissance, soulignant la nécessité de soutenir les médias sahraouis pour qu'ils puissent jouer un rôle central dans la diffusion de ces réalités, tout en organisant des campagnes internationales de sensibilisation à la cause sahraouie.
A noter que ce colloque a été marqué par de nombreuses communications scientifiques présentées par une élite de chercheurs et d'experts issus de divers établissements universitaires et centres de recherche, tant nationaux qu'étrangers.(SPS)
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| Des pétitionnaires appellent au respect du droit international et des résolutions onusiennes | 12 oct 2025 |
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New York
(Nations unies),12 oct 2025 (SPS) Plusieurs pétitionnaires ont réitéré, à New York, lors des travaux de la Quatrième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, dénonçant le non-respect par le Maroc du droit international et des résolutions de l'ONU.
Lors de son intervention, le membre du Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental (CODESA) et chef de la section Amérique du Nord, Mansour El Khatat, a renouvelé la ferme détermination du peuple sahraoui de poursuivre sa lutte pour l'obtention de ses droits inaliénables, à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance.
Il a souligné que le peuple sahraoui continuera sa lutte nationale légitime sans renoncer à ses droits, utilisant tous les moyens pacifiques et légaux pour atteindre les aspirations de liberté et d'indépendance.
Le militant a lancé, à l'occasion, un appel urgent afin d'assurer la protection des défenseurs des droits humains et des journalistes sahraouis qui ont été gravement violés par l'occupation marocaine, appelant à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques détenus dans les prisons marocaines, en particulier le groupe Gdeim Izik et les étudiants sahraouis.
De son côté, le membre du Parti démocratique et représentant de l'intergroupe parlementaire d'amitié avec le peuple sahraoui, Stefano Baccari, a indiqué dans son discours, que la crédibilité de l'ONU et de la communauté internationale est mise à l'épreuve, dans la résolution de ce conflit, qui date de 50 ans.
Réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'indépendance conformément à la résolution 1514, M. Baccari a précisé que "le Maroc n'a jamais exercé ni hier ni aujourd'hui, aucune souveraineté sur le Sahara occidental: sa présence reste une occupation illégale".
Malgré les résolutions claires de l'ONU, il a dénoncé le fait que le Maroc ne respecte pas ses engagements et entrave, depuis un demi-siècle, le processus onusien pour l'organisation du référendum d'autodétermination, sans oublier la violation en 2020 du cessez-le-feu.
"Cette agression persistante nie le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et représente une violation grave du droit international", a-t-il clamé, devant la Commission.
Et de conclure: le respect du droit international et du droit "inaliénable" du peuple sahraoui à l'autodétermination est "la seule voie vers une solution juste et pacifique".(SPS)
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| L’unité nationale, pierre angulaire de la révolution et de l’édification de l’Etat sahraoui | 12 oct 2025 |
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Aousserd
(Camps de réfugiés sahraouis), 12 oct 2025 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a indiqué, dimanche au camp d’Aousserd des réfugiés sahraouis, que l’unité nationale a constitué la pierre angulaire de la révolution et de l’édification de l’Etat sahraoui.
Le Président Ghali a souligné, dans une allocution prononcée lors des festivités du 50e anniversaire de l’unité nationale sahraouie, que celle-ci mérite le qualificatif de "mère des acquis", dès lors qu’elle a représenté, après la fondation du Front Polisario, le socle principal des réalisations et des victoires, ainsi que de l’ancrage de la lutte de libération nationale et de l’édification des institutions.
Et d’ajouter que "le génie et la sagesse de la décision prise à l'époque par le Front Polisario l’ont été dans son timing précis, à une phase sensible marquée par un acharnement des forces coloniales sur la région, à leur tête le régime expansionniste marocain".
"L’unité nationale n’a pas été une simple réaction à un fait colonial abjecte, mais une anticipation face, par la suite, aux velléités colonialistes de partage du Sahara occidental comme un héritage colonial entre parties opportunistes, voire même la liquidation pure et simple de la question sahraouie, son peuple, son histoire, sa culture et son identité", a poursuivi M. Ghali.
Le président sahraoui a ravivé, à cette occasion, le souvenir "des premiers acteurs du processus d’unité nationale, à une époque difficile de la lutte du peuple sahraoui, à leur tête le déclencheur de la révolution du 20 mai, le chahid El-Ouali Mustapha Sayed, aux côtés du président chahid Mohamed Abdelaziz, du chahid Mahfoud Ali Biba et d’autres chouhada du Front Polisario et de fidèles militants qui se sont sacrifiés pour la patrie".
"Le peuple sahraoui a le droit aujourd’hui d’être fier de ce qui a été concrétisé à l’ère de l’unité nationale comme acquis et réalisations à différents niveaux", a souligné M. Ghali, en précisant que la République arabe sahraouie démocratique "est aujourd’hui une réalité, membre fondateur de l’Union africaine, et gère ses affaires par ses institutions exécutives, législatives et judiciaires, en dépit des conditions d’exil et de la faiblesse des ressources".
"Tous ces acquis, réalisés en une période relativement courte par rapport à l’âge des nations, témoigne de la force de la cohésion populaire derrière son organisation nationale, et de la foi profonde en la justesse de sa cause, en plus d’une forte volonté lui ayant permis de réaliser des miracles malgré les défis", a-t-il soutenu.
Au terme de son intervention, le président Ghali a rendu un vibrant hommage à l’ensemble des composantes du peuple sahraoui, à leur tête les combattants de l’Armée de libération populaire sahraouie, "symbole de la résistance et de la dignité, qui poursuivent avec détermination leur lutte pour le parachèvement du processus de libération nationale".(SPS)
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| Le peuple sahraoui au cœur des débats de la 2ᵉ Conférence internationale pour la paix à Vitry-sur-Seine | 11 octobre 2025 |
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Vitry-sur-Seine, France, (SPS), 11 octobre 2025
La ville de Vitry-sur-Seine, dans la région parisienne, a accueilli les 10 et 11 octobre 2025 la deuxième édition de la Conférence internationale pour la paix, un rendez-vous majeur consacré à la réflexion collective sur la construction d’un avenir de paix, de justice et de solidarité entre les peuples.
Placée sous le patronage du Maire de Vitry-sur-Seine, M. Pierre Bell-Lloch, et de son adjoint à l’ouverture sur le monde, M. Albertino Ramaël, cette édition a réuni de nombreuses personnalités internationales, chercheurs, syndicalistes, militants et représentants d’ONG.
Parmi les invités figurait M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, qui a pris part aux tables rondes n°3 et n°4 consacrées respectivement aux
« conflits mondiaux et ressources »
et à la
« construction de territoires de paix »
.
Dans ses interventions, M. Zerouali a rappelé avec force que la paix véritable ne peut exister sans justice et que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, reconnu par les Nations Unies, demeure une condition essentielle à la stabilité et à la paix dans la région du Maghreb. Il a souligné que, depuis près de cinq décennies, le peuple sahraoui résiste avec dignité à l’occupation illégale du Sahara Occidental, partageant sa vie entre les territoires occupés et les camps de réfugiés dans le sud-ouest de l’Algérie.
Le représentant du Front Polisario a insisté sur le rôle crucial des collectivités locales et des villes solidaires, qui, à l’image de Vitry-sur-Seine, ont su transformer leur engagement humanitaire en soutien politique actif pour le respect du droit international.
« La paix se tisse, elle ne se décrète pas. Chaque jumelage, chaque action de solidarité, chaque voix levée pour la justice est un fil de ce grand tissu qu’est la paix », a-t-il déclaré.
Dans ses allocutions d’ouverture et de clôture, le Maire de Vitry-sur-Seine, M. Pierre Bell-Lloch, a réaffirmé le soutien indéfectible de sa municipalité et de son conseil municipal au peuple sahraoui et à sa lutte légitime pour l’indépendance. Il a salué la résistance pacifique et la résilience d’un peuple « qui continue de croire en la justice internationale et en la force du dialogue ».
Plusieurs intervenants — universitaires, experts, représentants d’ONG et élus locaux — ont également exprimé leur solidarité avec la cause sahraouie, rappelant que le Sahara Occidental reste la dernière colonie d’Afrique et que sa décolonisation inachevée demeure un défi majeur pour la paix mondiale et régionale.
La Conférence a été l’occasion, pour le diplomate Sahraoui, de lancer un appel à la création d’un réseau de collectivités solidaires pour le Sahara Occidental, afin de renforcer la coopération décentralisée, la sensibilisation citoyenne et le plaidoyer pour la mise en œuvre du référendum d’autodétermination.
« La liberté du Sahara Occidental est la condition de la paix dans notre région. Soutenir le peuple sahraoui, c’est défendre la paix, le droit et la dignité humaine », a conclu M. Zerouali.
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| L'Assemblée nationale du Nicaragua célèbre le 50 eme anniversaire de l’unité nationale du peuple sahraoui | 11 oct 2025 |
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Nicaragua
, 11 oct 2025 (SPS) L'Assemblée nationale du Nicaragua a organisé une cérémonie de célébration du 50e anniversaire de l'unité nationale du peuple sahraoui, en présence des membres du groupe d'amitié parlementaire entre la République sahraouie et le Nicaragua, des membres de l'Assemblée nationale et de l'ambassadeur sahrawi au Nicaragua, El-Ouali Ali Salem El-Mahfoud.
Au cours de l'événement, l'ambassadeur sahraoui a animé une conférence sur l'unité nationale, dans laquelle il a souligné l’importance de cet événement et sa signification pour le peuple sahraoui, à travers lequel, il a réalisé de nombreux acquis sur tous les domaines.
Le diplomate sahraoui a également informé les participants des derniers développements de la question du Sahara occidental, en particulier après la reprise de la guerre, suite à la violation par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu, le 13 novembre 2020.
L'ambassadeur a salué les excellentes relations entre le Nicaragua et la République sahraouie.
Pour leur part, l'Assemblée nationale et le groupe d'amitié parlementaire ont exprimé la solidarité du Parlement nicaraguayen avec le peuple sahraoui et sa juste cause.(SPS)
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| Les tentatives du Maroc de perturber la participation de la République sahraouie échouent une nouvelle fois | 11 oct 2025 |
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Kampala
, 11 oct 2025 (SPS) Le régime du makhzen n’a toujours pas tiré les leçons des expériences passées et continue d’ignorer la réalité de la place qu’occupe la République sahraouie sur les plans africain et international, en tentant, une nouvelle fois, de semer le trouble autour de la participation de la République sahraouie aux travaux de la Conférence de la jeunesse arabo-africaine, mais ses manœuvres se sont soldées par un échec cuisant.
Encore une fois, le régime d’occupation marocain s’est retrouvé confronté à la réalité du renforcement de la présence sahraouie dans les fora internationaux, une situation qui a suscité son irritation et l’a poussé à recourir de nouveau à ses méthodes habituelles de chantage financier et d’achat d’allégeances.
"La délégation du makhzen s’est vue contrainte de s’asseoir aux côtés de la délégation de la République arabe sahraouie démocratique, dans une scène illustrant l’isolement du régime marocain et le recul de son influence au sein des milieux arabes et africains", selon la même source.
"Comme à son accoutumée, le Maroc a eu recours à l’argent politique pour tenter de monter certains organisateurs contre la République sahraouie, exploitant ses relations et ses ressources financières dans une tentative de reproduire le scénario de l’an dernier, lequel s’était déjà soldé par un échec face à la fermeté de la position sahraouie et au soutien de plusieurs pays attachés au respect du droit des représentants de la République sahraouie à la participation".
"Bien que le ministère ougandais des Affaires étrangères ait exprimé clairement la nécessité de respecter la participation de tous les Etats membres sans exclusive, certaines parties au sein du comité d’organisation de la conférence se sont alignées sur la position marocaine, ignorant les orientations officielles, dans un manquement au principe de transparence et contraire aux valeurs de l'action commune de la jeunesse", souligne l'agence sahraouie.
Le comité d’organisation a, pour sa part, salué la participation de la délégation sahraouie en tant que représentante officielle d’un Etat fondateur et membre de l’Union africaine, une reconnaissance considérée comme une victoire diplomatique pour la République sahraouie et un signe de reconnaissance de la justesse de sa cause ainsi que de sa place sur la scène continentale et internationale.
"La délégation marocaine a tenté d’entraver physiquement la participation sahraouie dans une provocation directe à l’égard de tous les participants, mais s’est heurtée à la réaction de plusieurs délégations africaines", relève la même source, précisant que l’échec de cette tentative a permis à la délégation sahraouie de tenir des rencontres fructueuses avec plusieurs délégations de jeunesse et diplomatiques venues de divers pays participants.
Ces échanges ont réaffirmé le soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et dénoncé les pratiques coloniales de la délégation d’occupation marocaine et ses violations continues dans les territoires sahraouis occupés.
La délégation sahraouie a reçu un large accueil de la part des participants, sa présence constituant une confirmation de la légitimité internationale de la cause du Sahara occidental et un nouveau succès dans la bataille de la diplomatie populaire menée par les représentants sahraouis.
C’est donc une nouvelle défaite diplomatique qui s’ajoute à la liste des revers du Maroc, cette fois à Kampala. Un nouvel épisode embarrassant pour le régime marocain, tandis que la République sahraouie poursuit, à travers sa participation à la Conférence de la jeunesse arabo-africaine, mais aussi à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 9) tenue en août dernier et à d’autres fora africains et internationaux, le renforcement de sa présence sur la scène continentale et mondiale, alors que la reconnaissance internationale du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la liberté ne cesse de s’élargir. (SPS)
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| Le Front Polisario demeure attaché à ses droits inaliénables à la liberté et à l’indépendance | 9 octobre 2025 |
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New York
(États-Unis), 9 octobre 2025 (SPS) Le représentant du Front POLISARIO auprès des Nations Unies et coordinateur auprès du MINURSO, Dr Sidi Mohamed Omar, a affirmé que le peuple sahraoui, malgré les grands sacrifices pour parvenir à une paix juste et durable, n'abandonnera jamais ses droits inaliénables et continuera à défendre ses aspirations nationales à la liberté et à l'indépendance par tous les moyens légitimes.
«Cela fait cinquante ans d'occupation et d'oppression brutales, mais aussi cinquante ans de lutte, de résistance et, surtout, une forte détermination de notre peuple à défendre notre liberté et notre indépendance pour lesquelles nous avons si cher payé«, a indiqué le diplomate sahraoui dans une déclaration devant le Comité spécial de politique et de décolonisation (quatrième Comité) de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Le Maroc, l'État occupant, persiste dans sa conviction erronée qu'il peut imposer de force un fait accompli à notre peuple. Il essaie de promouvoir sa «proposition colonialiste», qui n'est qu'une «travestie» dont le but est de «légitimer» l'occupation illégale de notre pays, a estimé le diplomate sahraoui.
Il est temps d'appeler la conséquence humaine pour mettre fin à l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc,cela doit se terminer «immédiatement », a-t-il dit, appelant les Nations Unies à assumer leurs responsabilités envers le Sahara occidental, afin de permettre à notre peuple d'exercer librement et démocratiquement son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
«Notre peuple a fait d'énormes sacrifices pour parvenir à une paix juste et durable. Aujourd'hui, notre message est très clair : nous n'abandonnerons jamais nos droits inaliénables et continuerons à défendre nos aspirations nationales à liberté et à l'indépendance par tous les moyens légitimes», a conclu le diplomate sahraoui.(SPS)
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| Une délégation de l’UGTSARIO entame une visite de travail aux organisations syndicales françaises | 10 oct 2025 |
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Paris
, 10 oct 2025 (SPS) Une délégation de l’union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO) s’est réunie avec la Confédération nationale française du travail, dans le cadre d’une visite menée par l’UGTSARIO, en vue de rencontrer les organisations syndicales françaises.
Au cours de la réunion, le secrétaire général de l'UGTSARIO a présenté un aperçu détaillé de la détérioration de la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés, aggravée par le silence de la communauté internationale.
Les deux parties ont appelé à la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines, qui continuent de souffrir des graves violations des droits de l'homme de la part de l'occupation marocaine.
L’UGTSARIO a également présenté les conditions économiques et sociales difficiles auxquelles le peuple sahraoui est confronté, tandis que le Maroc, avec la complicité des puissances et des entreprises internationales, continue de piller les ressources naturelles sahraouies en violation du droit international et des conventions des droits de l'homme.
Depuis 50 ans le Sahraouis sont confrontés au chômage, à l'exclusion, à la marginalisation et au déplacement forcé d'individus qualifiés au Maroc. En revanche, le Maroc encourage l'installation de milliers de colons marocains dans les territoires occupés, leur accordant des privilèges dans le but de modifier la structure démographique de la région occupée. Cette politique vise à appauvrir le peuple sahraoui et à le déplacer de force de ses terres.(SPS)
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| La République sahraouie prend part à Tunis à la réunion d’évaluation du programme SLL concernant la santé | 10 oct 2025 |
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Tunis
, 10 oct 2025 (SPS) La République sahraouie a participé à la réunion d'évaluation du programme Saving Lives and Livelihoods (SLL) organisé par les Centres africains de contrôle et de prévention contre les maladies (Africa CDC)à Tunis.
La réunion s'est concentrée sur l'évaluation et l'analyse des principaux défis rencontrés au cours de la première phase du programme SLL, dans le but d'identifier des solutions appropriées pour la mise en œuvre de la deuxième phase du programme.
Lors de la réunion d'évaluation, la mise en œuvre du programme en République sahraouie au cours de sa première phase, lancée en 2023, a été saluée, en particulier dans les domaines de la vaccination, la sensibilisation à la santé et de la santé communautaire.
La République sahraouie a été représentée à la réunion par une délégation du ministère de la Santé publique, composée de: Sidi Omar Cheikh, directeur du Département de la prévention, et Mme Tekber Ahmed El Kaid Saleh, en charge de l'Union africaine auprès du ministère de la Santé publique. (SPS)
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| Le Parti communiste russe condamne le nouvel accord UE-Maroc qui inclut le Sahara occidental | 09 oct 2025 |
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Moscou
(Russie), 09 oct 2025 (SPS) Le Comité central du Parti communiste (Communistes de Russie) a condamné «fermement» le nouvel accord signé entre l'Union européenne et le Royaume du Maroc, le considérant comme une violation flagrante du droit international et des droits souverains du peuple sahraoui.
Le parti a affirmé que l'accord contredit les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne, ayant clairement établi que le Sahara occidental est un territoire distinct et distinct du Royaume du Maroc, et tout accord concernant ce territoire doit avoir le consentement du peuple sahraoui, a indiqué le parti dans une déclaration rendue publique.
La Cour de justice de l.Union européenne avait également reconnu le droit du Front Polisario, le seul représentant légitime du peuple sahraou , d’ester en justice devant les juridictions européennes pour défendre les droits souverains du peuple sahraoui sur ses terres et ses ressources naturelles, a rappelé la même source.
Le nouvel accord contribue à renforcer la présence illégale du Maroc dans les territoires occupés et lui permet de poursuivre sa répression systématique et ses violations des droits de l'homme,a déploré le parti, estimant cet action comme «une extension de la politique d'agression coloniale contre le peuple sahraoui».
Le parti a réaffirmé sa solidarité totale avec le peuple de la République sahraouie dans sa lutte juste pour la liberté et l'indépendance, soulignant que le nouvel accord sape les efforts internationaux pour parvenir à une paix juste et durable dans la région.(SPS)
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| Le Sénat bolivien réitère son soutien au peuple sahraoui et à sa juste cause | 09 oct 2025 |
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La Paz
(Bolivie), 09 oct 2025 (SPS) Le président du Sénat bolivien, Andrónico Rodríguez, a réitéré le soutien de son institution au peuple sahraoui et à sa juste cause, lors d'une réunion avec l'ambassadeur sahraoui accrédité à La Paz, Ahmetou Mohamed Ahmed.
A cette occasion, le président du Sénat a exprimé sa pleine solidarité avec la cause sahraouie, affirmant son soutien total à la lutte du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination et l'indépendance.
Pour sa part, l'ambassadeur sahraoui a exprimé la sincère gratitude de l'État sahraoui pour ce soutien, le qualifiant d’étape importante dans le renforcement des relations entre les institutions sahraouies et boliviennes.
Les deux parties ont souligné l'importance du soutien mutuel et du renforcement des liens d'amitié au profit des deux peuples et pays frères.(SPS)
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| Le président de la République reçoit un message de son homologue du Ghana | 09 oct 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 09 oct 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a reçu une lettre de son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, en réponse au message de condoléances envoyé à la suite de la mort des ministres ghanéens de la Défense et de l'Environnement, des Sciences et de la Technologie, ainsi que de six autres personnes dans un crash d'hélicoptère.
Le président Mahama a exprimé son appréciation pour le message du président Brahim Ghali, affirmant qu'il reflète les valeurs de fraternité et de solidarité mutuelle entre les deux peuples et pays.
«Votre message pendant cette période difficile que nous avons traversé, ont été un réconfort à notre peuple et réaffirmé les liens d'amitié qui unissent nos deux pays, a écrit le président du Ghana dans son message au président de la République.
«En ces moments de deuil, nous rappelons notre engagement commun envers la paix, la stabilité et le partenariat durable entre nos pays et nos peuples», a conclu le message du président ghanéen. (SPS)
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| 80e AG:Plusieurs pays appellent à l’autodétermination du peuple sahraoui | 08 oct 2025 |
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New York
(Nations Unies), 08 oct 2025 (SPS) Plusieurs pays ont appelé devant la quatrième commission de l’AG, à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale sur la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
Dans une déclaration rendue au nom du Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations Unies, le représentant du Venezuela a réaffirmé la responsabilité du groupe, en tant que membres responsables de la communauté internationale, envers les peuples du Sahara occidental, de Porto Rico et de la Palestine, entre autres, dans leur juste lutte pour exercer leurs droits inaliénables comme stipulé dans la Charte des Nations Unies et dans la résolution 1514 (XV).
Le représentant du Venezuela a réitéré le soutien ferme de son pays et sa solidarité inébranlable avec la juste cause du peuple sahraoui, qui dure depuis plus de 50 ans, appelant à une solution pacifique, juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, sur la base des résolutions pertinentes de l'Assemblée générale, du Conseil de sécurité et de l'Union africaine.
Il a également exprimé l'espoir que l'envoyé personnel du secrétaire général parviendrait à relancer le processus politique par le biais de négociations directes entre les deux parties et a appelé à la mise en œuvre complète du mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO). Il a rejeté les propositions unilatérales visant à saper le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et ses aspirations nationales légitimes.
Pour sa part, le représentant de l'Angola a souligné que les travaux de quatrième commission ne seront accomplis, tant que la décolonisation ne sera pas atteinte à l'échelle mondiale. Il a souligné la nécessité de la pleine mise en œuvre la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux sans conditions préalables, réaffirmant la position de principe de l'Angola contre toutes les formes de colonialisme et le soutien au droit des peuples des territoires non autonomes à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dans ce contexte, le représentant angolais a noté que le Sahara occidental reste le dernier territoire africain qui n'a pas encore atteint la pleine indépendance et l'autodétermination, soulignant la nécessite d’une mise en œuvre urgente et inconditionnelle de toutes les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale des Nations Unies, du Conseil de sécurité et de l'Union africaine pour la solution de la question du Sahara occidental.
Il a réaffirmé le soutien de l'Angola au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, à l'indépendance et à la souveraineté sur son territoire et ses ressources naturelles.
Quant au représentant du Mexique, il a réaffirmé le soutien de son pays aux efforts visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale.
Il a également souligné l’engagement du Mexique à l'égard du mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) dont le mandat doit être reconduit en fin d’octobre.
Pour le représentant de la Fédération de Russie, il a regretté que 17 territoires restent à l'ordre du jour de la Quatrième commission et n'ont pas encore pu exercer leur droit inaliénable à l'autodétermination, soulignant le rôle crucial de la quatrième commission et du comité spécial sur la décolonisation dans la protection des intérêts des peuples de ces territoires.
Le représentant de l’Uruguay a, pour sa part rappelé que la mission de décolonisation, mise en place depuis plus de 60 ans, reste incomplète, au moment où 17 territoires sont toujours sous domination coloniale étrangère - un vestige d'une époque coloniale dépassée qui persiste malheureusement jusqu'au XXIe siècle.(SPS)
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| La wilaya d’El Aaiun célèbre le 50eme anniversaire de l’unité nationale | 07 oct 2025 |
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Wilaya d'El Aaiun
, 07 oct 2025 (SPS) Les autorités et les masses de la Wilaya d'El Aaiun ont commémoré le 50e anniversaire de l'unité nationale lundi, en présence du responsable du Secrétariat de l'Organisation politique du Front Polisario, Mrabih Mami Dai, des membres du Secrétariat national, du gouvernement, du Conseil consultatif, des autorités et des citoyens de la Wilaya.
Le Wali (gouverneur) de la Wilaya, Ghouth Mamouni, a souhaité la bienvenue aux délégations présentes, rappelant l'importance de cet événement marquant l'unité nationale du peuple sahraoui et son attachement à son représentant légitime, le Front Polisario.
Cet événement est un acquis historique, à travers lequel, toutes les tentatives ennemies d'éliminer le peuple sahraoui ont été vouées à l’échec, a-t-il ajouté.
La célébration a été marquée par des défilés de groupes scolaires et d'autres troupes folkloriques, tableaux artistiques, créés par les acteurs de la société civile sahraouie, reflétant les conditions difficiles endurées par le peuple sahraou tout au long de sa lutte, ainsi que la continuité entre les générations sahraouies successives engagées dans cette lutte de libération sous la direction du Front Polisario.(SPS)
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| Les agriculteurs européens qualifient le nouvel accord UE-Maroc de «véritable agression» |
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Chahid El Hafedh
, 06 oct (SPS) Avec indignation et vives critiques du nouvel accord agricole signé avec le Maroc, les agriculteurs et éleveurs européens ont tous dénoncé les politiques agricoles de l'Union européenne et se sentent frustrés, estimant ce nouvel accord d'illégal, en violation des arrêts de la Cour de justice de l’UE pour avoir inclu les produits en provenance du Sahara occidental.
Les agriculteurs ont également regretté que même le Parlement n'a pas été consulté. Le nouvel accord étend les avantages commerciaux aux produits du Sahara occidental, bien que la Cour de justice de l'UE l'ait déclaré illégal il y a un an.
S'adressant à El Independiente, Andrés Góngora, responsable du COAG, a déclaré que son organisation préparait déjà des actions en justice devant la Cour de justice de l'UE. "C'est là que nous allons à nouveau recourir pour que cette agression ne se passe pas", prévient-il.
La CJUE avait déjà invalidé l'année dernière (04 octobre 2024) l'accord désormais modifié en considérant que le Sahara occidental, ancienne province espagnole occupée par le Maroc depuis 1975, est un territoire séparé et distinct de celui du Maroc, rappelle-t-on.
Le Front POLISARIO, après avoir rejeté le nouvel accord entre l'Union européenne et le Maroc, a promis de recourir à tous les moyens légitimes pour défendre les droits du peuple sahraoui devant la justice européenne.
Dans un communiqué publié ce vendredi, le Front POLISARIO a également annoncé qu'il ferait appel de cet accord, qui remplace celui de 2018, qui a été annulé par des arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). (SPS)
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| Le ministère de l'éducation et de la formation professionnelle célèbre la journée de l’enseignant | 06 oct 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 06 oct 2025 (SPS) Le ministère de l'éducation et de la formation professionnelle a affirmé dimanche la gratuité et l'obligation de l'éducation dans la République sahraouie, dans un communiqué à l'occasion de la Journée mondiale de l’enseignant.
Le gouvernement sahraoui avait mis en place une stratégie devant garantir la
gratuité et l'obligation de l'éducation pour assurer le développement et le progrès, basée sur l'investissement en ressources humaines, selon la même source.
Le taux d'alphabétisation des Sahraouis a atteint un taux de 96 %, ce qui place notre pays au-dessus d’autres pays d'Afrique du Nord, malgré les conditions difficiles d'exil et le manque de moyens.
Au fil du temps, l'État sahraoui a promu, construit et développé le système éducatif sahraoui en fonction de la préparation et de la formation des nouvelles générations.
Parmi les réalisations en matière d'infrastructures scolaires, l'État sahraoui dispose aujourd'hui d'un système éducatif capable de scolariser tous les enfants en âge de scolarisation, donnant ainsi à l'enseignement un caractère gratuit.
L'État sahraoui continuera la formation des générations futures pour la paix et pour la reconstruction de l’État souverain sahraoui, a conclu le communiqué.(SPS)
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| Le SG de l'ONU nomme une nouvelle représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés | 06 oct 2025 |
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New York
(Nations Unies), 06 oct 2025 (SPS) Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a nommé vendredi la Maltaise Vanessa Frazier au poste de représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés.
Elle succède à l'Argentine Virginia Gamba envers qui le secrétaire général s'est dit "reconnaissant pour son dévouement et son engagement envers les Nations Unies", selon un communiqué de presse.
Mme Frazier est titulaire d'un doctorat honoris causa en lettres humaines du Luther College, dans l'Etat américain de l'Iowa, et d'une maîtrise en études diplomatiques avec une spécialisation en droit international de l'Université de Malte. Elle parle couramment le maltais, l'anglais et l'italien.
Ce mandat a été créé par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1996 afin de renforcer la protection des enfants touchés par les conflits armés, de sensibiliser l'opinion publique, de promouvoir la collecte d'informations sur le sort des enfants touchés par la guerre et d'encourager la coopération internationale pour améliorer la protection des enfants. (SPS)
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| Le Bureau permanent du Secrétariat national discute des derniers développements de la cause nationale | 05 oct 2025 |
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Chaihd El-Hafedh
,05 oct 2025 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a présidé samedi une réunion du Bureau permanent du Secrétariat national, consacrée aux derniers développements de la cause sahraouie , au niveau national et international.
La réunion a abordé les célébrations marquant le 50e anniversaire de l'unité nationale et la solidarité et le soutien des délégations lors des sessions de l'Assemblée générale des Nations Unies.
La réunion a également abordé la bataille juridique concernant les ressources du Sahara occidental et les développements sur le terrain au milieu de la confrontation directe avec l'occupation marocaine.(SPS)
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| Le représentant du Front POLISARIO auprès de l’ONU s’entretient avec la SG adjointe des Nations Unies aux affaires politiques et de la consolidation de la paix | 04 oct 2025 |
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New York
(Nations Unies), 04 oct 2025 (SPS) Le représentant du Front POLISARIO auprès des Nations Unies et coordinateur de la MINURSO, Dr Sidi Mohamed Omar, a rencontré vendredi Mme Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques et de la consolidation de la paix.
La réunion, qui s'est tenue au siège du Secrétariat général des Nations Unies, a eu trait aux perspectives du processus de paix parrainé par les Nations Unies au Sahara occidental.
Le diplomate sahraoui a informé son interlocutrice de la position du Front POLISARIO sur l'ensemble des questions liées au processus de paix, à la veille de la session de consultation du Conseil de sécurité des Nations Unies prévue le 10 octobre sur la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Les efforts déployés par l'envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, ont également été soulignés, y compris sa récente visite dans la partie sahraouie, afin de relancer le processus de paix, qui reste bloqué en raison du rejet et d'obstination de l'État occupant marocain, qui cherche à maintenir le statu quo colonial au Sahara occidental occupé.
Le Front POLISARIO a réaffirmé que la seule voie pour parvenir à une solution pacifique, juste et durable réside en l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable, innégociable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance libres et démocratiques.
Il a également demandé aux Nations Unies, et en particulier au Conseil de sécurité, de prendre toutes les mesures nécessaires devant permettre à la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) de mener à bien sa mission d.organiser un référendum libre et équitable pour la décolonisation du Sahara occidental.(SPS)
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| Le Front POLISARIO rejette l’accord UE-Maroc et annonce recourir à toutes les voies légales pour défendre les droits sahraouis | 3 octobre 2025 |
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Bir Lehlou (République sahraouie), 3 octobre 2025 (SPS)
– Le Front POLISARIO a publié ce vendredi soir un communiqué officiel dans lequel il condamne avec la plus grande fermeté le nouvel accord conclu entre le Conseil de l’Union européenne et le Royaume du Maroc, accord prévoyant l’extension des préférences tarifaires aux produits issus du Sahara occidental occupé.
Le communiqué, dont l’Agence de presse a reçu copie, souligne que cet accord, censé remplacer celui de 2018 annulé par des arrêts explicites de la Cour de justice de l’Union européenne, constitue une violation flagrante du droit international et une transgression directe des décisions judiciaires relatives au territoire occupé.
Il rappelle que la Cour de justice européenne avait statué dès 2016 que le Sahara occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc, exigeant le consentement du peuple sahraoui pour tout accord le concernant, ce que les arrêts d’octobre 2024 ont réaffirmé en reconnaissant explicitement la capacité du Front POLISARIO à représenter le peuple sahraoui et à défendre ses droits souverains devant la justice européenne.
Sur la base de ces principes juridiques établis, le Front POLISARIO a réaffirmé que ce nouvel accord est illégal et qu’il engagera toutes les voies de droit nécessaires pour le contester et protéger les droits et ressources du peuple sahraoui.
Et voici le texte intégral du communiqué tel que reçu par l’Agence de presse sahraouie :
Communiqué
Le Front POLISARIO condamne avec la plus grande fermeté le nouvel accord UE-Maroc et annonce qu’il exercera toutes les voies appropriées pour faire respecter des droits souverains du peuple sahraoui
Bir Lehlou, 3 octobre 2025
– Selon une publication officielle parue aujourd’hui, le Conseil de l’UE a décidé de signer, avec application provisoire, un nouvel accord avec le Royaume du Maroc sur les préférences tarifaires relatifs aux produits originaires du Sahara occidental occupé. Cet accord entend remplacer celui de 2018, dont la conclusion a été annulée par la justice européenne. En sa qualité de seul et unique représentant du peuple sahraoui, le Front POLISARIO rejette avec la plus grande fermeté ce nouvel accord qui est contraire au droit international et viole directement des arrêts de la Cour.
Par son arrêt du 21 décembre 2016, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé que le Sahara occidental constitue un territoire séparé et distinct par rapport au Royaume du Maroc, et que tout accord lui étant applicable doit recevoir le consentement du peuple sahraoui, indépendamment des bénéfices allégués. Dans ses arrêts du 4 octobre 2024, réaffirmant la centralité du consentement sahraoui comme seule condition de validité de tout acte de l’Union européenne touchant au Sahara occidental, la Cour reconnaît cette fois explicitement la capacité du Front POLISARIO à agir en justice pour défendre les droits souverains du peuple sahraoui sur son territoire national et ses ressources naturelles, en se fondant directement sur le droit international.
Au vu de la force des principes dégagés par la Cour dans sa jurisprudence, l’illégalité du nouvel accord est flagrante. Négocié en 5 jours, à l’insu du peuple sahraoui, il a été adopté à marche forcée selon une procédure écrite pour contraindre les États membres, tandis que l’application provisoire vise à désarmer le Parlement européen pour le placer devant le fait accompli. Sur le fond, le choix fait est celui d’amender le droit de l’UE pour l’adapter à l’occupation illégale du Sahara occidental par le Royaume du Maroc. Est ainsi inventée une notion de « région d’origine », dérogation inédite à la notion universellement acceptée de « pays d’origine », tandis que la Commission s’engage à soutenir l’agro-industrie marocaine par le financement direct d’usines de désalinisation en territoire occupé. Ceci signifie à court terme la destruction des filières agricoles européennes, déjà placées en grande difficulté face au volume actuel d’exportations, et auquel le peuple sahraoui s’est toujours opposé. Avec ce nouvel accord, l’UE fournit à l’occupant marocain les moyens de se maintenir illégalement en territoire occupé, par la répression et les violations systématiques des droits fondamentaux, perpétuant ainsi sa guerre d’agression coloniale contre le peuple sahraoui.
Au lieu d’ouvrir des négociations directes avec le Front POLISARIO, ce qui était la seule manière d’assurer l’exécution des arrêts de la Cour, la Commission européenne persiste dans l’illégalité, condamnant l’UE à répéter les erreurs du passé. Mais cette manière brutale de procéder est en réalité l’aveu d’une grande faiblesse face à la fébrilité de l’occupant marocain qui cherche à gagner quelques mois de plus, alors que chacun sait que l’implication européenne constitue une voie sans issue, rejetée par les arrêts de la Cour.
Fort des arrêts de 2024 qui sanctuarisent l’accès du peuple sahraoui à la justice européenne, le Front POLISARIO annonce qu’il exercera toutes les voies de droit appropriées avec détermination et discernement. Mesurant les progrès accomplis depuis 2012, le peuple sahraoui aborde cette nouvelle phase avec la plus grande sérénité. Dans l’intervalle, alors que s’ouvre la procédure de ratification, le Front POLISARIO lance un appel solennel aux autorités européennes, au nom du peuple sahraoui, pour qu’elles rejettent la conclusion de ce nouvel accord, qui viole le droit à l’autodétermination et déstabilise le processus onusien en encourageant l’occupant marocain dans sa fuite en avant. Au Sahara occidental comme ailleurs, toute paix durable passe par le respect de la Charte de l’ONU et de la légalité internationale. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| La République sahraouie salue l'engagement historique du Venezuela envers la cause sahraouie | 03 oct 2025 |
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Caracas Venezuela
), 03 oct 2025 (SPS) L'ambassadeur Mohamed Zrug a exprimé sa gratitude pour la position ferme et l'engagement historique du Venezuela envers la cause sahraouie, dans son intervention intitulée "Le cas du Sahara occidental : colonialisme, décolonisation inachevée et résistance", au séminaire international sur le colonialisme, le néocolonialisme et autres dépouilles territoriales.
L’ambassadeur a salué l'engagement historique du Venezuela envers la cause sahraouie, soulignant que le soutien latino-américain et africain est essentiel pour maintenir en vie la lutte pour l'autodétermination et la justice.
À cet égard, il a appelé à renforcer la solidarité internationale et le respect du droit international.
La République arabe sahraouie démocratique a été reconnue par plus de 80 pays, représentant la volonté souveraine du peuple sahraoui, bien qu'elle n'ait pas encore de siège à l'ONU, a-t-il rappelé.
Le diplomate sahraoui a comparé la situation du Sahara occidental avec d'autres territoires encore colonisés en Amérique et dans les Caraïbes, à l’instar du Porto Rico ou les Malouines.
Il a attiré l'attention sur le rôle des médias, dont beaucoup reproduisent un récit biaisé sur le conflit, rendant invisible la cause sahraouie et les violations des droits dans les territoires occupés du Sahara occidental.
L'ambassadeur Mohamed Zrug a appelé à faire pression sur le Conseil de sécurité de l'ONU pour promouvoir la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, comme une étape essentielle vers une décolonisation réelle et durable.
Le séminaire se poursuivra pendant deux jours avec des panels, des débats et des présentations qui aborderont différentes expériences de colonisation et de résistance en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, dans le but de tisser des alliances, de partager des stratégies et de réaffirmer l'engagement envers les peuples encore soumis à la domination étrangère.(SPS)
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| Guterres déplore la violence lors des manifestations au Maroc | 03 oct 2025 |
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New York
(Nations Unies), 03 oct 2025 (SPS) Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déploré les violences qui se sont produites lors de manifestations au Maroc, qui ont fait trois morts et des centaines de blessés, appelant à une "enquête rapide et impartiale pour définir la responsabilité".
Le secrétaire général "déplore la violence qui s'est produite lors des manifestations au Maroc", qui a fait trois morts et des centaines de blessés, a déclaré son porte-parole, Farhan Haq, lors d'une conférence de presse jeudi.
Trois personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées à la suite de l'intervention violente des forces de sécurité du Makhzen contre les manifestants pacifiques, alors que les manifestations exigeaient la justice sociale et la lutte contre la corruption se multipliaient dans tout le pays.
Les manifestants qui ont participé aux manifestations ont été arrêtés, tandis que les autorités ont annoncé que certains pourraient faire face à des peines de prison pouvant aller jusqu'à 20 ans, voire la réclusion à perpétuité. Cela a suscité de vives critiques de la part des organisations locales et internationales de défense des droits de l'homme, qui considèrent ces sanctions comme un crime politique évident.
Cette escalade intervient alors que les citoyens appellent à des réformes économiques et sociales urgentes face à l'augmentation du taux de pauvreté, du chômage et à la détérioration des services les plus élémentaires.
Ces manifestations ont fait suite aux appels d'un mouvement de jeunesse, qui avait souligné dans une déclaration la nature pacifique de ses actions. (SPS)
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| Morts et blessées parmi des manifestants renversés par des véhicules de la Gendarmerie royale marocaine |
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Rabat
- Des morts et des blessés ont été enregistrés mardi dans plusieurs villes du Maroc parmi des manifestants qui réclamaient pacifiquement la fin de la corruption et de l'oppression, lorsque des véhicules de la Gendarmerie royale marocaine ont renversé plusieurs personnes ayant pris part au mouvement de contestation.
Les manifestants ont scandé des slogans "silmia...silmia" (pacifique) et ont appelé à lutter contre la corruption et mettre fin à l'oppression, en réclamant une vie digne et décente pour les citoyens marocains.
Des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant les forces de sécurité marocaines renverser des manifestants dans les villes de Oujda et d'Aït Amira, théâtre de manifestations nocturnes à l'appel de la jeunesse marocaine pour dénoncer la corruption qui gangrène le pays et réclamer une vie décente.
Malgré le climat de répression et d'arrestation qui a accompagné ces manifestations au cours des trois premiers jours, les appels aux sit-in sont toujours d'actualité et les jeunes continuent de sortir pour faire entendre leurs revendications sous la conduite du mouvement "Génération Z", scandant notamment des slogans sociaux tels que le droit à l'éducation, à la santé et à l'emploi.
Les manifestations pacifiques connaissent actuellement une forte augmentation dans plusieurs villes marocaines, notamment Aït Amira, Khénifra, Agadir, Al Hoceima, Oujda et Marrakech.
Les organisations non gouvernementales, telles que l'Association marocaine des droits humains, la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l'homme et la Ligue marocaine pour la défense des droits humains, ont condamné l'usage de la force contre des manifestations pacifiques.
Elles ont tenu le gouvernement pour responsable de la détérioration des conditions sociales et des violations des droits constitutionnels, exprimant leur "choc et colère" face au recours à une approche sécuritaire et à l'usage excessif de la force contre des manifestants pacifiques.
Elles ont demandé la libération immédiate de tous les détenus et l'ouverture d'une enquête complète sur les violations constatées.
Ces organisations ont rappelé que ces manifestations, organisées par des jeunes via les réseaux sociaux, étaient pacifiques et portaient des revendications sociales et économiques, principalement liées aux droits à la santé, à l'éducation, à l'emploi, à la vie digne, à la lutte contre la corruption et l'inflation.
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| Une délégation sahraouie participe à la 22e réunion entre les pays africains et nordiques | 02 oct 2025 |
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Victoria Falls, Zimbabwe
, 02 oct 2025 (SPS) La République sahraouie participe à la 22e réunion entre les pays africains et nordiques, qui s'est ouverte mercredi à Victoria Falls, au Zimbabwe, sous le thème "Améliorer la technologie et la coopération pour les sociétés prêtes pour l'avenir".
La réunion s'est tenue en présence des représentants de plus de 20 ministres, de vice-ministres, de secrétaires permanents et de hauts fonctionnaires.
Elle a eu trait aux questions d'intérêt mutuel pour les deux parties, telles que la coopération économique dans les domaines de la technologie et de l'innovation de pointe, les énergies renouvelables et les nouveaux modèles de financement pour le développement et le bien-être durable, visant à créer une humanité préparée aux défis futurs.
Il convient de noter que les pays nordiques sont cinq pays situés en Europe du Nord (Suède, Danemark, Finlande, Norvège et Islande) qui entretiennent des relations particulières avec l'Afrique, pour leur soutien aux mouvements de libération africains, sans aucun passé colonial et adoptant des politiques justes envers les questions africaines, la paix juste et la défense des droits de l'homme.
La République sahraouie participe avec une délégation dirigée par Mohamed Yesslem Bisset, ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, accompagnée de l'ambassadeur au Zimbabwe, Elwali Moussa.(SPS)
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| Le comité préparatoire du 11ème congrès de l’UJSARIO fixe la date de sa tenue pour le 25 novembre prochain | 02 oct 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 02 oct 2025 (SPS) Le comité préparatoire du 11e congrès de l'Union des jeunes de Saguia El Hamra et Rio de Oro a annoncé aujourd'hui, jeudi, la date, le lieu et le slogan du 11e congrès de l'organisation.
Dans une déclaration à l'Agence de presse sahraouie (SPS), le vice-président du Comité préparatoire du Congrès, Hayaye Ahmed Baba Hayaye, a précisé que le Congrès se tiendra du 25 au 27 novembre 2025, dans la wilaya d'Aousserd, sous le slogan "Jeunesse sahraouie : mobiliser les énergies pour faire face aux défis", et portera le nom du martyr El-Khalil Sid Ahmed Omar.
Le Congrès sera l'occasion pour les jeunes dirigeants d'examiner en profondeur les politiques qui contribuent à renforcer la construction institutionnelle, conformément au programme d'action publié par le 16e Congrès du Front Polisario, tout en tenant compte des conclusions et des résultats du 11e Congrès de la jeunesse.(SPS)
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| Le ministre de la Culture le directeur du Centre culturel de la wilaya de Tindouf | 02 oct 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 02 oct 2025 (SPS) Le ministre de la Culture, Moussa Selma, a reçu mercredi, M. Ardis Ben Haddid, le directeur du Centre culturel de la wilaya de Tindouf et le commissaire du Festival national des arts monodrames et théatraux.
La réunion a été l'occasion de discuter des moyens de coopération conjointe, en particulier dans les domaines de la formation, de la production théâtrale et de la gestion.
Les deux parties ont convenu de préparer un projet d'accord de coopération dans les domaines susmentionnés, qui contribuerait au développement du théâtre sahraoui et renforcerait la coopération culturelle conjointe entre diverses institutions culturelles sahraouies et algériennes.
Il convient de noter que la province de Tindouf accueillera le Festival national du monodrame et des arts théatraux entre le 8 et le 13 novembre 2025, sous la supervision du ministère algérien de la Culture et des Arts.
La République sahraouie participera en tant qu'invité d'honneur à travers la National Sahrawi Theatre Troupe, interprétant le monodrame "Entire Homeland or Martyrdom", et une tente culturelle qui comprend des écrivains, des poètes et une troupe artistique.(SPS)
La réunion a été assistée du côté algérien, en plus du directeur, par Mme Lina Bousaid, présidente de l'Association des cafés culturels, responsable de la programmation et de la logistique du festival. Du côté sahraou, par des membres du Théâtre national sahraoui et un membre du Commissariat politique de l'Armée de libération du peuple sahraouie.(SPS)
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| L'Association des travailleurs de l'État en Argentine (ATE) réaffirme son soutien au peuple sahraoui |
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Buenos Aires
(Argentine), 01 0ct 2025 (SPS) La secrétaire adjointe de l'Association des travailleurs de l'État en Argentine (ATE), Mercedes Cabeza, a reçu le représentant du Front POLISARIO auprès de l’Argentine, Mohamed Ali Ali Salem.
Au cours de la réunion, des questions de l'agenda conjoint du Front POLISARIO et de l'ATE concernant la solidarité du Syndicat des fonctionnaires de l'État avec le peuple de la République arabe sahraouie démocratique ont été abordées.
La secrétaire adjointe de l'ATE a réaffirmé que son organisation syndicale «continuera son soutien inconditionnel car l'ATE et la CTA- AUTONOME SONT le territoire sahraoui».
Pour sa part, le représentant sahraoui a informé son interlocuteur de la situation actuelle au Sahara occidental.(SPS)
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| Un observatoire sahraoui condamne les tentatives de Commission européenne de contourner les arrêts de la CJUE | 30 sept 2025 |
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Chaihd Hafedh
(République sahraouie) 30 sept 2025 (SPS) L'Observatoire sahraoui des ressources naturelles et de la protection de l'environnement (SONREP) a fermement condamné les tentatives de la Commission européenne de signer un nouvel accord avec le Royaume du Maroc qui inclut les territoires occupés du Sahara occidental, en violation flagrante du droit international et des arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne.
Dans un communiqué de presse publié lundi, l'Observatoire a expliqué que tout accord concernant le Sahara occidental sans le consentement explicite du peuple sahraoui, par le biais de son seul représentant internationalement reconnu, le Front Polisario, constitue un acte illégal qui sape le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles de ce peuple et viole directement la Charte des Nations Unies et entrave les efforts de paix dans ce territoire en processus de décolonisation inachevé.
Le SONREP condamne le projet d'accord commercial de la Commission européenne incluant le Sahara occidental occupé, lequel la Cour de justice de l’UE avait conclu que le Sahara occidental est un territoire séparé et distinct du Maroc, et qu'aucun accord ne peut être conclu sans le consentement du peuple sahraoui.
«Ignorer les arrêts de la Cour de justice de l’UE, non seulement encourager le Maroc dans son occupation, mais exposer également les institutions et les entreprises européennes à de graves risques juridiques et entacher la crédibilité de l’UE.
Le SONREP a appelé la Commission européenne et les États membres de l'UE à suspendre immédiatement toutes les négociations avec le Maroc concernant le Sahara occidental et à s'engager à se conformer pleinement aux arrêts de la CJUE et au droit international.
L’observatoire a appelé à s'assurer que tout accord futur est subordonné au consentement libre, préalable et éclairé du peuple sahraoui, par l'intermédiaire de son représentant légitime, le Front Polisario, conformément au droit à l'autodétermination.
Il a a également appelé à des garanties pour les droits de l'homme et la protection de l'environnement, sous réserve d'une surveillance indépendante. (SPS)
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| Le Timor oriental réaffirme son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui | 30 sept 2025 |
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New York
(Nations Unies), 30 sept 2025 (SPS) L'ambassadeur Dionisio Babo Soares, représentant permanent du Timor oriental auprès des Nations Unies, a réaffirmé le soutien inébranlable et la défense de son pays du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
S'exprimant au nom de M. Bendito Dos Santos Freitas, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le délégué timorais a rappelé que son pays a accueilli le séminaire régional du Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation dans la capitale, Dili, en mai dernier.
Dans ce contexte, il a souligné que son pays, la même semaine, a organisé le premier symposium de solidarité Asie-Pacifique pour le Sahara occidental, soulignant que «la voix du peuple sahraoui, étouffé depuis un demi-siècle sur la scène internationale, a besoin et mérite l'attention et l'action de tous».
Le lien du Timor oriental avec l'histoire du Sahara occidental est de nature morale, faisant référence à la déclaration du Premier ministre timorais, Xanana Gusmão, qui a déclaré que la souffrance du peuple sahraoui était une leçon pour le Timor oriental lorsqu'il a décidé d'organiser un référendum populaire, car le report du référendum promis au Sahara occidental en 1992 a affecté négativement tous ceux qui rêvaient d'indépendance à cette époque», a-t-il estimé.
Le Timor oriental sera toujours, au sein de l'Assemblée générale et dans chaque forum de dialogue, un défenseur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, à conclu le diplomate timorais, appelant à une résolution urgente du conflit.(SPS)
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| La solution au conflit au Sahara occidental doit permettre l’autodétermination du peuple sahraoui | 30 sept 2025 |
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New York
(ONU), 30 sept 2025 (SPS) Le ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a souligné que la résolution du conflit au Sahara occidental doit permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination.
Intervenant lors de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, Ahmed Attaf a précisé que «la solution de ce conflit passe inéluctablement par une solution juste et durable négociée par les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc) sous les auspices de l’ONU et non par une solution imposée par l’une des parties ou une partie tierce», afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, conformément à la doctrine de l’ONU en matière dé décolonisation et aux résolutions pertinentes de l’AG et du Conseil de sécurité.
La question du Sahara occidental demeure une question de décolonisation et «ne peut pas s’annuler avec le temps », a estimé le chef de la diplomatie algérienne, réaffirmant le droit le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination.
«Depuis 62 ans écoulés, l'Assemblée générale a inscrit le Sahara occidental sur la liste des territoires à décoloniser, 50 ans se sont écoulés depuis que le Conseil de sécurité a adopté sa première résolution sur le Sahara occidental et 34 ans depuis le déploiement de la mission des Nations Unies pour le référendum au le Sahara occidental », a-t-il déploré. (SPS)
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| Malainin Lakhal : « L’occupation marocaine ne pourra jamais effacer l’histoire ni la souveraineté sahraouie sur le Sahara Occidental » | 29 Septembre 2025 |
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Alger (Algeria) 29 Septembre 2025 (SPS)
- Le Vice- représentant permanent de la République arabe sahraoui démocratique (RASD) à l’Union Africaine et écrivain sahraoui, Malainin Lakhal, a déclaré au Magazine de la Fondation pour la promotion des droits, l’Humaniste, que l’occupation marocaine ne poura jamais effacer l’histoire, soulignant que « la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental par certains États n’a aucune valeur juridique tant que le peuple sahraoui n’a pas librement exprimé son choix ».
« L’Humaniste », qui sort dans sa première édition de Juin/Juillet 2025, a publiée cet interview qui a fait le tour de la question sahraouie, ses derniers développements et les perspectives du futur vu le changement global dans les relations internationales.
Voila le texte intégral de l’entretien :
Malainin Lakhal, représentant permanent adjoint de la RASD à l’UA : « Le droit international n’est pas un luxe ou un ornement »
Alors que le Sahara occidental demeure la dernière colonie officiellement reconnue en Afrique, la cause sahraouie continue d’être reléguée à la périphérie des priorités internationales. Pourtant, derrière le silence diplomatique et les intérêts stratégiques, un peuple lutte pour son droit inaliénable à l’autodétermination. Dans cet entretien sans détour, Malainin Lakhal, vice- représentant permanent de la République arabe sahraoui démocratique (RASD) à l’Union Africaine et écrivain sahraoui, dénonce l’occupation marocaine, le pillage économique, la complicité de certaines puissances occidentales, et le double langage du droit international. Pour lui, la résistance sahraouie est plus vivante que jamais, portée par la légitimité historique, juridique et morale de sa cause
L’Humaniste (L’H): Le Sahara occidental, aujourd’hui, dernière colonie d’Afrique. Pourtant, cette cause demeure largement absente des grandes tribunes internationales. Comment expliquez-vous ce silence persistant autour du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ?
Malainin Lakhal (M.L)
: Le silence relatif autour de la question sahraouie n’est ni anodin, ni innocent. Il résulte d’un équilibre géopolitique dominé par des intérêts économiques, stratégiques et diplomatiques puissantes, souvent aux dépens des principes fondamentaux du droit international. Pourtant, la cause du peuple sahraoui est claire : nous sommes un peuple colonisé, reconnu comme tel par l’ONU depuis 1963 et le Maroc est une puissance d’occupation illégale, reconnus comme tel par l’ONU depuis 1975. L’absence d’action concrète de certaines grandes puissances et la complaisance de certains médias internationaux traduisent une inquiétante hiérarchie des causes, où la justice est parfois reléguée derrière les intérêts à court terme.
D’autre part, il serait aussi inexact de dire que la question sahraouie est totalement absente des grandes tribunes internationales. Bien au contraire, elle est régulièrement inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies, où elle bénéficie d’un large soutien des États membres, notamment du Mouvement des non-alignés, de l’Union africaine et de plusieurs pays d’Amérique latine et d’Asie. Elle demeure également l’une des questions les plus sensibles et débattues au sein du Conseil de sécurité, bien que certains membres permanents y bloquent toute avancée substantielle. En Europe, malgré une posture parfois ambiguë, la cause sahraouie est défendue au sein du Parlement européen, dans les tribunaux de l’Union, et par de nombreuses organisations de la société civile. C’est donc une lutte qui, bien qu’entravée par des forces puissantes, reste vivante, légitime et portée avec conviction dans les enceintes internationales. Je dirais même qu’elle demeure, malgré tout, l’une des questions internationales les plus vif toujours inscrites à l’ordre du jour ; une cause que le Maroc et ses alliés n’ont pas réussi à étouffer, en dépit de toute leur influence, leur puissance et leurs intérêts. C’est d’ailleurs pour ca que nous voyons le Maroc courir les quatre coins de la planète cherchant du soutien à sa position colonial.
L’H : L’Union africaine a reconnu la RASD comme État membre à part entière. Ce soutien continental a-t-il un impact réel ou reste-t-il largement symbolique ?
M.L :
La reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique par l’Union africaine n’est pas symbolique. Elle est un acte politique et juridique fort, qui a été pris, il faut le rappeler par les pères fondateurs du Panafricanisme, affirmant que l’Afrique ne peut se construire durablement tant qu’un de ses peuples est privé de liberté. La RASD siège avec les mêmes droits que tous les autres États membres, y compris le Maroc. Ce fait remet en cause les prétentions expansionnistes marocaines sur notre territoire et renforce la légitimité de notre cause. Cela dit, pour que ce soutien ait un impact concret, il doit s’accompagner de mesures plus fermes bien sûr, tel des sanctions contre l’occupant, pressions diplomatiques, et soutien humanitaire renforcé. Ce n’est peut-être pas encore le cas, mais cela ne diminue en rien la portée politique et juridique de la reconnaissance africaine de la légitimité et de la souveraineté de la RASD sur son territoire. Cette reconnaissance dérange profondément le Maroc, car elle expose son isolement et le met en difficulté, y compris face à ses propres alliés africains et internationaux. Il suffit, à titre d’exemple, de rappeler la participation de la RASD, sur un pied d’égalité avec le Maroc et les autres États membres de l’Union africaine, aux sommets de partenariats entre l’Union africaine et des partenaires internationaux tels que l’Union européenne, la Ligue arabe ou encore le Japon. La seule présence officielle de la RASD dans ces forums internationaux suffit à remettre en question les thèses colonialistes marocaines et à réaffirmer la légitimité du combat sahraoui sur la scène mondiale.
L’H
:
Comment décririez-vous aujourd’hui la situation humanitaire dans les territoires occupés du Sahara occidental, en particulier en ce qui concerne l’accès aux soins, à l’eau, et à la liberté d’expression, l’enseignement … ?
M.L :
La situation humanitaire dans les territoires occupés est alarmante. Le peuple sahraoui y vit dans un climat de répression constante et systématique. L’accès aux soins est discriminatoire, l’eau potable est rare dans certaines régions, et les infrastructures sont inégalement réparties, favorisant les colons marocains. La liberté d’expression est inexistante : journalistes, militants et simples citoyens sont surveillés, emprisonnés, torturés voir assassinés parfois, simplement pour avoir exprimé leur attachement à leur identité nationale. Le système éducatif marocain y est un outil d’endoctrinement visant à effacer l’histoire et la culture sahraouies. C’est une forme de génocide culturelle et ethnique silencieux, mais systématique. Malheureusement, les mécanismes onusiens de protection des droits de l’homme restent largement insuffisants face aux violations graves et bien documentées commises par le Maroc au Sahara occidental. Ces abus ont pourtant été dénoncés à maintes reprises par des organisations internationales de défense des droits humains, ainsi que par plusieurs rapporteurs spéciaux des Nations Unies, qui ont exprimé leurs préoccupations à travers des communications officielles. Ces prises de position soulignent l’incapacité actuelle du système onusien à assurer un suivi efficace et à dénoncer publiquement les violations systématiques des droits fondamentaux du peuple sahraoui. Le Maroc bénéficie en effet du soutien politique et diplomatique de plusieurs États se réclamant de la démocratie. Ce soutien, qu’il soit actif ou tacite, contribue à l’impunité dont jouit le régime marocain, et perpétue des crimes graves, y compris des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ainsi que la violation persistante du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
L’H : L’Algérie réclame depuis des années l’élargissement du mandat de la MINURSO afin qu’elle recense les violations du droit international humanitaire et les violations des droits humains et atteintes à ceux-ci commises au Sahara occidental. Pourquoi ce mandat reste-t-il limité, et qui a intérêt à maintenir ce statu quo ?
M.L :
Il ne s’agit pas seulement de l’Algérie : toutes les organisations internationales de défense des droits de l’homme, ainsi que de nombreux États attachés au respect du droit international, soutiennent l’élargissement du mandat de la MINURSO pour y inclure la surveillance des droits humains. Il est profondément préoccupant que cette mission, initialement créée pour organiser un référendum d’autodétermination, soit aujourd’hui réduite à un rôle limité de surveillance du cessez-le-feu. Il s’agit là d’une anomalie historique : c’est la seule mission de maintien de la paix créée par l’ONU après la guerre froide qui ne dispose pas d’un mandat relatif aux droits de l’homme.
Ce blocage est largement dû à l’opposition de certains membres influents du Conseil de sécurité – notamment, mais non exclusivement, la France – qui privilégient leurs intérêts stratégiques et économiques dans la région au détriment des principes universels. Maintenir ce statu quo, c’est cautionner un ordre profondément injuste. Cela revient à offrir à la puissance occupante un chèque en blanc pour continuer ses violations en toute impunité, à l’abri de toute observation indépendante. C’est, en somme, un déni manifeste de la responsabilité internationale.
Il convient également de rappeler que le Front Polisario, reconnu par les Nations Unies comme la seconde partie au conflit en sa qualité de représentant légitime du peuple sahraoui, n’a cessé de revendiquer l’intégration d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO. Cette revendication est également soutenue avec force par la société civile sahraouie. Pourtant, cette demande légitime continue d’être ignorée, en grande partie en raison de la protection politique dont bénéficie le Maroc de la part de certaines puissances se réclamant de la démocratie. Ce soutien inconditionnel contribue à la perpétuation d’une occupation illégale, à des violations systématiques des droits humains, et à des actes qualifiables de crimes de guerre au Sahara Occidental. Ce double discours sape la crédibilité du droit international et révèle une hypocrisie profonde dans l’attitude de ces États.
L’H
:
Les défenseurs sahraouis des droits humains, comme Sultana Khaya, sont fréquemment harcelés, placés en résidence surveillée ou agressés. Quelle est la responsabilité de la communauté internationale face à ces violations graves ?
M.L :
La communauté internationale a la responsabilité morale et juridique de protéger les défenseurs des droits humains, partout dans le monde. Les cas comme celui de Sultana Khaya sont emblématiques de la brutalité du régime d’occupation marocain. Lorsqu’une militante pacifique est agressée dans sa propre maison, pendant des mois, sous silence international, cela envoie un message dangereux : que certains peuples peuvent être privés de leurs droits en toute impunité. Nous appelons les États, les ONG, et les mécanismes onusiens à agir concrètement, à documenter ces crimes, et à faire pression pour que justice soit rendue.
Ce qui est encore plus préoccupant, c’est le silence persistant, voire l’inaction, de certaines institutions africaines pourtant chargées de la protection des droits humains, comme la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, pour ne citer qu’elle. Lorsque des violations aussi graves et systématiques sont commises en toute impunité contre tout un peuple africain, sans réaction appropriée de ces instances, cela représente un échec moral et institutionnel majeur. L’histoire ne sera pas clémente envers celles et ceux qui auront détourné le regard, laissant le peuple sahraoui affronter seul le colonialisme, l’agression et les violations quotidiennes de ses droits fondamentaux, au nom d’intérêts politiques ou de calculs géostratégiques.
L’H
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Certains États, dont des membres permanents du Conseil de sécurité, ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en soutenant son plan d’autonomie. Est-ce que cela remet en cause la légalité internationale de la cause sahraouie ?
M.L :
Non. Le droit international n’est pas une opinion. Il ne dépend ni du poids économique, ni de la force militaire. La reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental par certains États n’a aucune valeur juridique tant que le peuple sahraoui n’a pas librement exprimé son choix. La France ou encore les Etats Unis non pas de souveraineté sur le Sahara Occidental pour la donner a une puissance occupante elle aussi sans souveraineté sur ce territoire. La Cour internationale de justice, l’Union africaine, et la Cour de justice de l’Union européenne sont claires : le Sahara occidental est un territoire non autonome, en attente de décolonisation. Le plan marocain d’autonomie, imposé unilatéralement, est simplement illégale et irréaliste, et ne peut en aucun cas remplacer un référendum libre et équitable. La seule solution fiable, crédible et juste reste l’exercice, par le seul détenteur de la souveraineté sur son territoire-soit le peuple sahraoui, de son droit à l’autodétermination. Toute autres tentatives de solutions hors ce cadre et totalement hors sujet.
L’H
:
Ces reconnaissances diplomatiques du plan marocain peuvent-elles affaiblir durablement la résistance du Front Polisario ou avoir un impact significatif sur l’avenir de la cause sahraoui ?
M.L :
La résistance sahraouie est fondée sur la légitimité historique, juridique et morale. Elle ne dépend pas des fluctuations diplomatiques ou de changement d’intérêts et de conjonctures politiques. Certes, ces reconnaissances peuvent compliquer le rapport de forces international, mais elles ne changent rien à la volonté du peuple sahraoui, qui reste inébranlable, ni a la nature du conflit qui reste un conflit de décolonisation. Le Front Polisario est l’expression politique et militaire de cette volonté. Chaque fois que le droit est bafoué, notre détermination se renforce. L’histoire nous enseigne que les peuples en lutte finissent toujours par vaincre lorsqu’ils sont du côté de la justice. Le Maroc ne saurait être plus puissant que ne l’étaient la France ou le Royaume-Uni à l’apogée de leurs empires coloniaux, et pourtant, ces puissances ont fini par renoncer à leurs colonies, malgré tous leurs efforts pour maintenir leur emprise. La colonisation est une anomalie historique et un crime contre l’humanité. Elle ne peut être justifiée par aucun argument politique, économique ou stratégique. Elle doit être rejetée et combattue par tous les peuples épris de justice, de liberté et de dignité.
L’H
:
Le Sahara occidental est riche en ressources naturelles (phosphates, pêche, énergie solaire…). Dans quelle mesure ce pillage économique contribue-t-il à la perpétuation du conflit ?
M.L :
Le pillage des ressources sahraouies est à la fois une conséquence et un moteur de l’occupation. Il finance l’enracinement de la présence marocaine et permet d’acheter des alliances diplomatiques. Il prive également notre peuple de ses droits économiques fondamentaux. En exploitant nos richesses sans notre consentement, le Maroc viole le droit international, notamment le principe de la souveraineté permanente des peuples sur leurs ressources naturelles. Tant que ce pillage se poursuit, le conflit sera alimenté, car il crée une situation d’injustice structurelle intolérable.
D’ailleurs, cet après-midi même, l’Observatoire sahraoui des ressources naturelles a publié un rapport particulièrement détaillé et rigoureux sur cette question. Je vous invite vivement, ainsi que vos lecteurs, à le consulter afin de mieux saisir l’ampleur du pillage économique auquel est soumis le peuple sahraoui.
L’H
:
L’Europe se montre souvent ambiguë dans sa position : d’un côté, elle parle de respect du droit international ; de l’autre, elle signe des accords économiques avec le Maroc incluant illégalement le Sahara occidental. Cette duplicité européenne est-elle une forme de complicité ?
M.L :
Cette duplicité, malheureusement, peut s’apparenter à une forme de complicité passive, voire active. Les institutions européennes sont parfaitement conscientes que les accords avec le Maroc ne doivent pas s’appliquer au Sahara occidental, comme l’ont confirmé plusieurs arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne. Pourtant, certains États membres poussent à contourner ces décisions, au nom de la « realpolitik ». Cette posture affaiblit la crédibilité de l’Europe en matière de droits humains et mine le respect du droit international. Il est temps que les principes prévalent sur les intérêts.
Mais cela n’a rien de surprenant, ni de nouveau. Sur de nombreuses questions internationales, plusieurs pays européens ont montré un profond mépris pour la légalité internationale, voire pour leurs propres engagements juridiques. Leurs positions, qu’elles soient collectives ou individuelles — à l’exception de quelques États —, face au génocide en cours en Palestine, illustrent tristement cette dérive. Il n’est même plus nécessaire de commenter tant leur silence, ou leur complicité, parle de lui-même. L’Europe, et l’Occident en général, ont échoué de manière retentissante à ce test fondamental d’humanité et de respect du droit.
Ce double standard alimente un profond sentiment d’injustice dans le Sud global et mine la crédibilité morale de l’Occident sur la scène internationale. Car ce que les peuples opprimés, qu’ils soient sahraouis ou palestiniens, demandent n’est pas un traitement de faveur, mais simplement l’application équitable du droit international — ce droit que certains invoquent à géométrie variable selon leurs intérêts stratégiques ou économiques.
L’H
:
À quoi sert le droit international quand des arrêts clairs et répétés de la Cour internationale de justice et de la Cour de justice de l’Union européenne en faveur du peuple sahraoui sont ignorés ou contournés ?
M.L :
Attention, Il ne faut pas tomber dans le piège de s’opposer au droit international, de le critiquer ou de le mépriser, c’est précisément ce que certains souhaitent. Le droit international n’est pas un luxe ou un ornement. Il est la colonne vertébrale de la paix mondiale, et le minimum possible de règles permettant une coexistence plus-au-moins juste. Lorsqu’il est ignoré, le monde bascule dans l’arbitraire et la loi du plus fort. C’est d’ailleurs ce que veulent quelques puissances internationales et quelques régimes peut soucieux de justice, comme le Makhzen ou l’entité sioniste. Oui, il est vrai que les décisions de la CIJ et de la CJUE en faveur du peuple sahraoui sont juridiquement contraignantes, mais leur mise en œuvre dépend de la volonté politique de chaque pays. C’est pourquoi nous, avec nos alliés et amis, devons intensifier nos efforts pour mobiliser l’opinion publique, la société civile et les institutions indépendantes dans ces pays, afin de les confronter à leurs propres contradictions. Le droit est de notre côté. L’histoire aussi. Il ne reste qu’à faire triompher la justice." (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| L’Union générale des travailleurs algériens soutient la lutte du peuple sahraoui et ses droits légitimes à la liberté et à l'indépendance | 29 sept 2025 |
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Alger
, 29 sept 2025 (SPS) Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, Omar Taghjout, a exprimé la position ferme de soutien à la lutte du peuple sahraoui et à ses droits légitimes à la liberté et à l'indépendance, durant sa réception du secrétaire général des travailleurs de Saguia El Hamra et Río de Oro (UGTSARIO), Nafee Ahmed Mohamed au siège du syndicat central des travailleurs algériens.
L’entretien a eu trait à l’examen des voies et moyens de renforcer la coopération et la consolidation des relations bilatérales entre les deux parties, à la veille des prochaines étapes, afin de renforcer la diplomatie syndicale.
La réunion intervient en début d'une tournée entamée par le secrétaire général des travailleurs sahraouis en préparation des événements à venir, en vue de renforcer les efforts de défense de la juste lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance, et sensibiliser l’opinion publique internationale autour des souffrances du peuple sahraoui.
Les deux parties ont abordé la question des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, en particulier les syndicalistes, qui purgent de lourdes peines allant de 20 ans à la perpétuité, pour avoir organisé le camp de protestation à Gdeim Izik.
Les deux syndicats partagent un accord de partenariat et de coopération, ainsi qu'une longue histoire de relations bilatérales à tous les niveaux, rappelle-t-on. (SPS)
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| Le ministre des AE et des affaires africaines s’entretient avec la plupart de ses homologues en marge des travaux de l’AG | 28 sept 2025 |
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New York
(Nations Unies), 28 sept 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a tenu des réunions bilatérales avec la plupart de ses homologues de pays frères et amis et les chefs des délégations d'autres pays participant au débat général de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations.
Ces réunions ont eu trait aux moyens de renforcer les relations bilatérales et la coopération conjointe entre la République sahraouie et les pays frères et amis (du Venezuela, de l'Algérie et du Zimbabwe), les dernières développements de la question nationale à la lumière des événements à venir au sein des Nations Unies et d'autres questions d'intérêt commun.
Les réunions bilatérales ont également été l'occasion pour les ministres des Affaires étrangères de réaffirmer les positions fermes de leurs pays sur la question du Sahara occidental en exprimant leur soutien inconditionnel à la République arabe sahraouie démocratique et au droit légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination et à la liberté, ainsi que leur engagement de continuer à défendre la cause sahraouie dans les forums internationaux.
Le chef de la diplomatie sahraouie est accompagné pendant la session actuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies par le Dr Sidi Mohamed Omar, représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, et Malainin Salama, conseiller de la représentation du Front POLISARIO aux Nations Unies. (SPS)
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| La Mauritanie réaffirme son soutien aux efforts de l'ONU sur le Sahara occidental | 28 sept 2025 |
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New York
(Nations Unies),28 sept 2025 (SPS) La Mauritanie a réitéré samedi, lors des travaux du segment de haut niveau de la 80ème session de l'Assemblée générale (AG) de Nations unies à New York, son soutien aux efforts onusiens concernant la question du Sahara occidental.
"Nous renouvelons notre soutien aux efforts des Nations unies concernant le Sahara occidental", a déclaré le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.
Des dirigeants de plusieurs pays ont continué d'exprimer leur soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à sa juste cause, notamment le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Eduardo Rodriguez, qui a réaffirmé la solidarité de son pays avec la cause sahraouie.
"Nous réaffirmons notre solidarité avec le peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination", a affirmé dans son discours M. Rodriguez.
Les dirigeants de la Namibie, d'Afrique du Sud et d'Espagne avaient également exprimé, lors de leurs interventions à l'Assemblée générale, leur soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, mettant l'accent sur la nécessité de résoudre le conflit au Sahara occidental dans le respect du droit international et des résolutions de l'ONU.
Ils ont fait part de leur volonté de continuer à soutenir les efforts déployés par l'ONU en vue de renforcer la paix et la sécurité internationales.
La présidente de la République de Namibie, Mme Netumbo Nandi-Ndayituah, avait critiqué dans son discours ce qu'elle a qualifié de "blocage et d'intransigeance" prévalant au Conseil de sécurité concernant la question du Sahara occidental, soulignant que "le moment est venu d'organiser un référendum au Sahara occidental, sous les auspices des Nations unies, pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination".
Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères du Venezuela et du Zimbabwe, ainsi que le Premier ministre du Belize, ont aussi affirmé le soutien de leurs pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. (SPS)
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| Un défenseur sahraoui des droits agressé a El Aaiun occupée | 27 septembre 2025 |
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El Aaiun occupé
, 27 septembre 2025 (SPS) Le défenseur sahraoui des droits de l'homme, Laroussi Faghir, secrétaire général de l'Association pour la surveillance de la richesse et la protection de l'environnement au Sahara occidental (AREN), a été violemment agressé vendredi dans le quartier de Layrac à El Aaiun occupée, par des agents de la police marocaine déguisés en civil.
L'agression a entraîné des ecchymoses et la rupture de ses lunettes de vue, a-t-on indiqué.
Cette attaque s'est produite en même temps que les forces d'occupation marocaines ont assiégé la maison du défenseur des droits de l'homme Sidi Mohammed Daddach, président du CODAPSO (Comité pour la défense du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental), aux côtés du défenseur des droits de l'homme Embarkat Abdelkrim, directeur de la plate-forme médiatique du 12 octobre, et d'un certain nombre d'autres militants sahraouis et membres du mécanisme de coordination de l'action militante à El Aaiun occupé. Le groupe avait l'intention d'organiser une réunion pacifique. (SPS)
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| Le Venezuela réitère son soutien indéfectible au peuple sahraoui et à sa juste lutte | 27 sept 2025 |
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New York
(ONU), 27 sept 2025 (SPS) Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Eduardo Gil Pinto Venezuela a renouvelé le soutien ferme de son pays au peuple sahraoui et à sa juste cause.
Intervenant devant la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a déclaré : "Nous réaffirmons notre fort soutien au peuple sahraoui, sa juste cause et son droit de construire son État indépendant".
Le Venezuela reconnaît la République sahraouie et entretient des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. (SPS)
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| Le ministre de la Culture reçoit une délégation italienne en visite dans les camps de réfugiés sahraouis | 27 sept 2025 |
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Chahíd
ElHafedh
, 27 sept 2025 (SPS) Le ministre de la Culture, Mousa Selma, a reçu vendredi une délégation du Mouvement de solidarité italien,en visite de travail et de solidarité dans les camps de réfugiés sahraouis.
La délégation est composée du groupe italien renommé "Gruppo de Marechiaro Films", qui a une réputation distinguées dans le domaine des documentaires. Le groupe a déjà produit un documentaire sur la lutte et la résilience du peuple sahraoui au cours des années précédentes, qui est le même objectif que sa visite actuelle dans les camps de réfugiés sahraouis, coordonnée avec la représentation du Front Polisario en Italie.
La délégation documentera une partie de la vie quotidienne de certains enfants sahraous qui ont passé leurs vacances en Italie dans le cadre du programme "Vacances en paix", l'expérience de l'État sahraoui dans la construction d'institutions nationales, et organisera des réunions avec certaines autorités nationales, en plus d'un atelier avec l'école nationale de cinéma.
Au cours de la réunion, le ministre a salué la position et la solidarité du mouvement de solidarité italien et son rôle dans le soutien à la lutte et à la résilience du peuple sahraoui, soulignant l'importance du cinéma et de la culture en général pour sensibiliser et défendre la cause sahraouie. (SPS)
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| Le CODESA appelle le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à protéger le peuple sahraoui | 27 sept 2025 |
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Geneve
, 27 sept 2025 (SPS) Le Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits Humains au Sahara occidental (CODESA) a appelé le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à adopter des mesures "urgentes" pour garantir la protection des droits humains du peuple sahraoui, violés systématiquement par l'occupant marocain.
"La situation des droits de l'homme au Sahara occidental constitue une lacune qui exige de votre Conseil une action urgente", a affirmé le secrétaire général du CODESA, Jamaa Baih lors d'une session du Conseil des droits de l'homme à Genève.
Rappelant que les forces d'occupation marocaines continuent, depuis plusieurs années, à entraver l'accès du Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) au Sahara occidental, le SG de cette ONG sahraouie de défense des droits humains a indiqué que cette situation "décrédibilise le Conseil" et "prive le peuple sahraoui de ses droits".
Il a exhorté, dans ce contexte, le Conseil à "promouvoir les droits de l'homme en renforçant le contrôle des violations à travers le monde, notamment au Sahara occidental".
"Des mesures doivent être prises pour que les organes de l'ONU respectent leurs engagements et rétablissent une situation normale au Sahara occidental", a-t-il plaidé.
Au cours de son intervention, le SG du CODESA a mis en lumière les violations des droits humains subies par le peuple sahraoui, affirmant que la commission d'enquête des Nations unies pour l'établissement des faits au Sahara occidental a permis de "répertorier un grand nombre de ces violations et une tendance à l'impunité".
Il a réitéré, à l'occasion, l'importance que son organisation attache aux organes des Nations unies notamment pour "la mise en œuvre des engagements internationaux des Etats en matière des droits de l'homme".
"Ces organes permettent de répondre aux violations des droits de l'homme et de protéger les peuples", a-t-il ajouté. (SPS)
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| Appel à mettre fin à l'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental | 27 sept 2025 |
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Geneve
, 27 sept 2025 (SPS) La Fédération internationale pour la protection des minorités ethniques, religieuses et linguistiques, ainsi que le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations unies ont appelé à mettre fin à l'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental, exhortant les Etats et les entreprises "à ne pas profiter de l'occupation".
"Il ne peut y avoir de justice climatique sans décolonisation, et pas d'avenir durable alors que les Sahraouis se voient refuser la souveraineté sur leurs terres et leurs ressources", soulignent les deux organisations dans une déclaration commune lors d'une session du Conseil des droits de l'homme à Genève.
Dans cette déclaration prononcée par l'activiste Najla Mohamed Lamine Selma, ces organisations regrettent que le Sahara occidental demeure la dernière colonie d'Afrique où le peuple sahraoui se voit refuser son droit inaliénable à l'autodétermination.
Elles affirment, dans ce contexte, que le peuple sahraoui continue de faire face à "une répression continue sous l'occupation marocaine", tandis que ses ressources naturelles sont "exploitées illégalement" et "sans son consentement", en violation flagrante du droit international et du principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles.
"La transition mondiale vers les énergies renouvelables ne devrait pas se faire au détriment des droits fondamentaux", plaident également ces deux organisations, rappelant que "des projets solaires et éoliens massifs dans les territoires occupés sont utilisés pour consolider l'occupation et intensifier l'exploitation des ressources naturelles".
Plaidant pour la justice climatique, la Fédération internationale pour la protection des minorités ethniques, religieuses et linguistiques, ainsi que le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations unies soutiennent que le peuple sahraoui est parmi les plus vulnérables au changement climatique, notamment les Sahraouis vivant dans les camps de réfugiés où ils sont "confrontés à des défis croissants tels que la pénurie d'eau, la désertification et les températures extrêmes".(SPS)
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| Des intervenants défendent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 27 sept 2025 |
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New York
(Nations unies), 27 sept 2025 (SPS) Au cours de la semaine de haut niveau de la 80e session de l'Assemblée générale de l'ONU, des voix se sont succédé du haut de la tribune de l'Organisation des Nations unies pour défendre les droits légitimes du peuple sahraoui dont principalement son droit à l'autodétermination.
Lors de son intervention devant l'Assemblée générale, le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Yvan Gil Pinto a réaffirmé le soutien de son pays aux revendications légitimes du peuple sahraoui, appelant au respect du droit international.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe, Amon Murwira a exprimé, une nouvelle fois, la position de son pays en faveur des droits des peuples palestinien et sahraoui, faisant part de la "solidarité constante" de son pays avec ces deux peuples dans leur quête légitime de liberté.
Pour sa part, le Premier ministre du Belize, Johny Briceno a mis l'accent sur "la nécessité de mettre un terme à la privation du peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination et à la liberté", affirmant que "tous les pays doivent jouir du droit de choisir leur propre voie".
Les dirigeants de la Namibie, d'Afrique du Sud et d'Espagne ont exprimé, lors de leurs interventions à l'Assemblée générale, leur soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, notant la nécessité de résoudre le conflit au Sahara occidental dans le respect du droit international et des résolutions de l'ONU.
Ils ont également fait part de leur volonté de continuer à soutenir les efforts déployés par l'ONU en vue de renforcer la paix et la sécurité internationales.(SPS)
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| Le Front Polisario participe à Mexico au 29e séminaire international des partis politiques | 26 sept 2025 |
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Mexico
, 26 sept 2025 (SPS) Une délégation du Front POLISARIO a participé au 29e séminaire international des partis politiques, qui s'est tenu dans la capitale mexicaine, en présence des représentants des forces politiques de gauche et progressistes d'Amérique latine, des Caraïbes, d'Afrique, d'Asie et d'Europe.
Lors de la cérémonie d'ouverture, la délégation sahraouie a prononcé un discours exprimant les salutations du peuple sahraoui et de son représentant légitime, le Front POLISARIO, passant en revue les derniers développements de la question du Sahara occidental.
Dans ses remarques, la délégation sahraouie a exprimé une profonde appréciation pour la solidarité historique et continue manifestée par les partis progressistes et de gauche d’Amérique latine envers la cause sahraouie, soulignant la nécessité urgente d'intensifier les efforts face à l'occupation et aux pratiques répressives du régime marocain.
La délégation a également condamné les mesures de blocage illégales imposées contre Cuba, ainsi que les menaces et les actes d'ingérence en cours qui sapent la souveraineté et le droit à l'autodétermination du peuple vénézuélien.
Dans un geste de solidarité internationaliste, la délégation du Front POLISARIO a exprimé son soutien à la résistance héroïque du peuple palestinien contre l'occupation israélienne et a appelé à une voix unifiée pour défendre la fin du colonialisme sous toutes ses formes et manifestations.
À cet égard, la délégation a également attiré l'attention sur la situation d'autres peuples encore soumis au colonialisme, tels que Porto Rico, la Guadeloupe, la Martinique et la Nouvelle-Calédonie.
La participation sahraouie à ce forum réaffirme l'engagement du Front POLISARIO dans la lutte des peuples pour la souveraineté, la justice sociale et la libération nationale. Elle renforce également les liens de coopération et de solidarité avec les forces politiques qui partagent ces mêmes principes.
La délégation sahraouie était composée des ambassadeurs Mohamed Zrug, chargé d’Amériques et les Caraïbes, Bulahi Mohamed Fadel directeur pour l'Europe auprès du ministère des Affaires étrangères, Mokhtar Leboihi, ambassadeur au Mexique et Brahim Abdelfatah, membre de la mission diplomatique à Mexico. (SPS)
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| Le Parlement portugais rejette une proposition visant à reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidenta | 26 sept 2025 |
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Lisbonne
(Portugal), 26 sept 2025 (SPS) Le Parlement portugais a rejeté vendredi une proposition visant à reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Au cours d'une session plénière, le Parlement portugais a rejeté une proposition présentée par le parti Chega, qui demandait au gouvernement de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
La proposition soutenue par le parti Chega, a été rejetée par les partis PSD, PS, CDS, IL, Livre, PCP, BE et PAN, avec l’abstention du parti JPP.
Avec cette décision, le Parlement portugais réaffirme son attachement au droit international et aux principes d'autodétermination.(SPS)
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| Un observatoire sahraoui dénonce la visite d’une délégation des entreprises irlandaises à la ville occupée de Dakhla | 27 sept 2025 |
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Chahid
Elhafedh
(République sahraouie) 27 sept 2025 (SPS) L'Observatoire sahraoui des ressources naturelles et de la protection de l'environnement (SONREP) a fermement dénoncé la réception récente d'une délégation de représentants des entreprises irlandaises par les autorités d'occupation marocaines dans la ville occupée de Dakhla, qualifiant cette décision de violation flagrante du droit international.
Dans un communiqué publié vendredi, le SONREP a averti que la promotion de l'investissement étranger au Sahara occidental sans le consentement de son peuple, contrevient directement le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles et risque de consolider le Maroc dans son occupation illégale du Sahara occidental.
De telles actions, selon l'Observatoire, permettent le pillage illégal des ressources sahrawies tout en causant des dommages environnementaux irréparables dans les territoires occupés du Sahara occidental.
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a, à plusieurs reprises, réaffirmé que le Sahara occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc. Les plus récents arrêts de la CJUE ont de nouveau précisé qu'aucun accord ne peut s'appliquer légalement au Sahara occidental ou à ses ressources sans le consentement explicite du peuple sahraoui par le biais de son représentant légitime, le Front Polsario.
SONREP a également rappelé la position officielle de longue date de l'Irlande, qui a toujours soutenu le processus de paix dirigé par l'ONU et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, appelant les entreprises irlandaises à se retirer immédiatement de toute transaction dans le Sahara occidental.
Il a en outre exhorté le gouvernement irlandais et l'Union européenne à veiller au respect de leur juridiction et de s’abstenir de conclure des accords qui servent à encourager l'occupation du Maroc.
L’observatoire a également appelé les institutions internationales à enquêter et à rendre compte de tous les acteurs complices de l'exploitation illégale des ressources sahraouies.
"Le peuple sahraoui est le seul ayant le droit souverain de décider de l'utilisation de sa terre et de sa richesse naturelle", a indiqué l’observatoire, estimant tout investissement effectué sans le consentement de ce peuple de ce territoire est illégal et contraire à l'éthique e" (SPS)
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| Plusieurs pays plaident devant l’AG pour l’autodétermination du peuple sahraoui | 26 sept 2025 |
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New York
(Nations Unies), 26 sept 2025 (SPS) Les dirigeants de plusieurs pays ont réaffirmé, devant la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, la position constante de leur pays en faveur du peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination, conformément aux résolutions des Nations Unies.
S'exprimant à l'ONU, la présidente namibienne, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a condamné ce qu'elle a qualifié de «blocage et d’impasse» concernant le traitement de la question du Sahara occidental par le Conseil de sécurité, ce qui a-t-elle dit, représente une injustice qui s'étend sur 34 ans, depuis l'adoption de la résolution 690 en 1991».
«Il est grand temps d'organiser un référendum au Sahara occidental, sous l'égide des Nations Unies, afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination », a estimé la présidente namibienne.
Pour sa part, l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a réaffirmé son soutien indéfectible au peuple sahraoui et à sa cause légitime, réitérant le soutien de son pays au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
«En tant que membre de l'Assemblée générale des Nations Unies, nous assumons notre responsabilité de réaffirmer notre soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination», a affirmé le président sud-africain.
Pour sa part, le roi d'Espagne, Felipe VI, a souligné la nécessité de résoudre le conflit du Sahara occidental conformément au droit international et aux résolutions pertinentes de l'ONU.(SPS)
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| L’Algérie réaffirme sa position de soutien aux efforts de l’ONU pour parvenir à une solution juste et durable au Sahara occidental | 26 sept 2025 |
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New York
(Nations Unies), 26 sept 2025 (SPS) Le ministre algérien d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a rencontré, jeudi à New York, l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, en marge de sa participation aux travaux de la 80eme session de l'Assemblée générale des Nations Unies, a déclaré un communiqué du ministère des AE algérien.
La réunion qui fait suite aux discussions tenues entre les deux parties le 16 septembre à Alger, a permis de «discuter de l'évolution de la cause sahraouie, en prévision de la réunion du Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental prévue en octobre prochain», selon la même source.
À cet égard, Attaf a réaffirmé «la position constante de l'Algérie en faveur des efforts de l'ONU visant à parvenir à un règlement juste, durable et définitif sur la question du Sahara occidental, capable de garantir au peuple sahraoui l'exercice de son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination», a conclu le communiqué. (SPS)
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| La Tanzanie réaffirme son soutien aux peuples du Sahara occidental et de la Palestine | 26 sept 2025 |
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New York
(États-Unis), 26 sept 2025 (SPS) La Tanzanie a réaffirmé sa solidarité absolue avec le peuple sahraoui et sa juste cause, ainsi que son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination.
Intervenant lors de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le vice-président de la République unie de Tanzanie, Philip Isdor Mpango, a déclaré : "Nous sommes solidaires avec les peuples de Palestine et du Sahara occidental, qui sont toujours privés de leurs droits fondamentaux à la liberté, à la souveraineté et à l'autodétermination". (SPS)
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| Une délégation algérienne entame une visite aux institutions de la République sahraouie | 26 sept 2025 |
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Wilaya de Boujdour
, 26 sept 2025 (SPS) Une délégation de l'Agence algérienne de coopération internationale a entamé jeudi une visite de travail dans les institutions de l'État sahraoui et les camps de réfugiés sahraouis.
La délégation a été reçue par le ministres: de la Culture, Moussa Selma, et de la Construction et du Développement des Territoires libérés, Salem Lebsir, la gouverneur de la wilaya de Boujdour, Mme Dih Chaddad entourée du conseil régional.
La visite a permis d'affirmer les relations distinguées entre les États et peuples frères, sahraoui et algérien et de remercier l'Agence pour son soutien aux institutions sahraouies, en particulier avec le ministère sahraoui de la Culture dans le développement et la restauration de l'École de musique et de l'École nationale des Beaux-Arts, ainsi que pour ses contributions à de futurs programmes avec d'autres institutions de la République sahraouie.
La délégation a visité les projets en cours prévus pour l'inauguration lors du Festival international des arts de solidarité, ARTifariti, que la wilaya de Boujdour accueillera à la fin octobre.(SPS)
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| L'Association des érudits musulmans algériens remet un don au profit du système éducatif sahraoui | 26 sept 2025 |
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Alger
, 26 sept 2025 (SPS) L'Association des chercheurs musulmans algériens a remis un don important à l'ambassade sahraouie à Alger, composée de plus de 1 500 sacs scolaire destinés au ministère sahraoui de l'éducation et de la formation professionnelle.
La cérémonie a eu lieu lors d'une réunion entre le vice-président de l'Association, le cheikh Yahia Sari, et l'ambassadeur sahraoui à Alger, Khatri Adouh. Les deux parties ont discuté des relations de coopération bilatérale et du rôle de l'Association dans le soutien du peuple sahraoui et de sa juste cause.
Le vice-président de l'Association a passé en revue les différentes contributions: religieuses, culturelles et scientifiques, soulignant son rôle historique dans la lutte et la défense de l'identité nationale algérienne contre les tentatives coloniales françaises à l'effacer.
Cheikh Sari a affirmé l’engagement de l'Association en faveur de la lutte du peuple sahraoui et dans plusieurs domaines.
Pour sa part, l'ambassadeur sahraoui a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance à l'Association et à ses dirigeants, louant son soutien continu aux causes de libération, notamment les causes sahraouies et palestiniennes. Il a rappelé la présence constante de l'Association lors des événements et rassemblements de solidarité avec le peuple sahraoui. (SPS)
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| Les organisations internationales mettent en garde contre le "pillage vert" des ressources du Sahara occidental | 25 septembre 2025 |
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Genève
(Suisse), 25 septembre 2025 (SPS) La Fédération internationale pour la protection des minorités ethniques, religieuses et linguistiques, ainsi que le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations Unies, ont regretté que le Sahara occidental reste le dernier problème de décolonisation non résolu de l'Afrique, près d'un demi-siècle plus plus tard, où le peuple sahraoui se voit refuser son droit inaliénable à l'autodétermination.
L'activiste Najla Mohamed Lamine Selma, qui a prononcé la déclaration conjointe au nom des deux organisations lors d'une session du Conseil des droits de l'homme, a souligné que le peuple sahraoui continue de faire face à une répression continue sous l'occupation marocaine, tandis que leurs ressources naturelles sont exploitées illégalement - des phosphates et des pêches aux projets d'énergie renouvelable et aux minéraux critiques - le tout sans le consentement du peuple sahraoui, en violation flagrante du droit international et du principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles.
La transition mondiale vers les énergies renouvelables ne devrait pas se faire au détriment des droits fondamentaux, a souligné la déclaration, soulignant que des projets solaires et éoliens massifs dans les territoires occupés sont utilisés pour étendre les colonies et intensifier l'épuisement des ressources, plutôt que de servir la justice climatique.
Le peuple sahraoui, en particulier ceux vivant dans les camps de réfugiés, est parmi les plus vulnérables au changement climatique, confronté à des défis croissants tels que la pénurie d'eau, la désertification et les températures extrêmes.
La déclaration a appelé à la fin de l'exploitation illégale des ressources dans le Sahara occidental, exhortant les pays et les entreprises à ne pas profiter de l'occupation. Elle a affirmé qu'"il ne peut y avoir de justice climatique sans décolonisation, et pas d'avenir durable alors que les Sahraouis se voient refuser la souveraineté sur leurs terres et leurs ressources". (SPS)
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| La Namibie réaffirme sa position "ferme et inaliénable" envers la question du Sahara occidental (Présidente) | 25 sept 2025 |
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New York
(ONU), 25 sept 2025 (SPS) La présidente namibienne, Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah a réaffirmé la position "ferme et inaliénable", de la Namibie sur la question du Sahara occidental, devant la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, réitérant le soutien continu de son pays à l'indépendance du peuple du Sahara occidental.
Netumbo Nandi-Ndaitwah a appelé à mettre fin à l'occupation marocaine de certaines parties du Sahara occidental et a demandé le respect de l'autodétermination du peuple sahraoui. "Le Conseil de sécurité et les bons offices du Secrétaire général doivent travailler à résoudre tous les conflits, y compris ceux en cours dans différentes régions d'Afrique.
L'impasse au Conseil sur la question du Sahara occidental est une injustice, plus de 34 ans après l'adoption de la résolution 690 (1991)", a-t-elle souligné.
La Namibie a exprimé son engagement devant l'Assemblée générale des Nations Unies à soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
«Il est temps d'organiser le référendum de l'ONU sur le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a-t-elle estimé.(SPS)
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| Le gouvernement sahraoui condamne les propos du chef du gouvernement marocain devant la 80eme session de l’AG | 25 sept 2025 |
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Bir Lehlu
(République sahraouie), 25 sept 2025 (SPS) Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a condamné “fermement” le contenu du discours prononcé par le chef du gouvernement de l'État d'occupation marocain devant la 80ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le qualifiant d'«acte de rébellion contre le droit international».
Dans son communiqué, publié mercredi par le gouvernement sahraoui a estimé que «la position intransigeante exprimée dans le discours du régime d'occupation marocain démontre une fois de plus que l'État occupant du Maroc manque de volonté politique de se conformer aux résolutions des Nations Unies et de l'Union africaine sur la nécessité de parvenir à une solution pacifique, juste et durable à la question de la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie de l'Afrique».
«Le gouvernement de la République sahraouie a réaffirmé que le seul moyen devant parvenir à une solution pacifique, juste et durable réside en l'exercice libre et démocratique par le peuple sahraoui de son droit inaliénable, innégociable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance, rejetant catégoriquement toute solution qui ne respecte pas le libre choix du peuple sahraoui», a souligne la même source.
«Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique a réaffirmé que le plan de règlement de l’ONU et l'Organisation de l'unité africaine (actuelle Union africaine), accepté par les deux parties, le Front POLISARIO et le Maroc, en 1988 et approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 690 (1991), demeure le seul cadre pratique, raisonnable et mutuellement acceptable pour une solution, à travers la mise en œuvre de la mission pour laquelle la Mission des Nations Unies pour le référendum du Sahara occidental (MINURSO) a été établie, a rappelé le communiqué.
«Il est temps que le régime marocain comprenne que, ni lui, ni les forces d'oppression et d'agression qui le soutiennent ne peuvent faire reculer le cours l'histoire. Le peuple sahraoui poursuivra avec détermination et force son combat légitime jusqu'à l’obtention de ses objectifs inébranlables à liberté, et au rétablissement de la souveraineté sur tout le territoire de la République arabe sahraouie démocratique", a conclu le communiqué. (SPS)
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| Un groupe parlementaire d’amitié Mexique-RASD vient de voir le jour | 25 sept 2025 |
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Mexico city
(Mexique), 25 sept 2025 (SPS) Un Groupe d'amitié parlementaire Mexique-RASD, dirigé par le député Pedro Vázques, président de la commission des affaires étrangères de l'honorable Chambre et la députée Margarita García y García, a vu le jour mercredi.
Composé d'un groupe pluriel avec le soutien de parlementaires du PT, le PRI, Morena et en présence des membres du corps diplomatique et des ambassadeurs de pays amis de l'Afrique et de l'Amérique latine.
Les députées, Margarita García et Pedro Vázquez, ont réaffirmé "la position historique du Mexique et de son parlement en défense au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".
Ensuite, l'ambassadeur de la République sahraouie au Mexique, Mokhtar Labeihi, a remercié les députées au nom du groupe parlementaire et a passé en revue les excellentes relations entre la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Mexique, en transmettant les remerciements et les félicitations du président du Conseil national sahraoui (Parlement), Hamma Salama, pour l'installation du groupe d'amitié parlementaire comme "reflet de l'excellent moment que traversent également nos relations parlementaires".
Les différents membres du groupe ont transmis également, les salutations de leurs partis et l'engagement du Mexique à continuer à défendre la RASD et son peuple à exister dans le concert des nations, ainsi qu'à dénoncer la répression vécue par le peuple sahraoui sous occupation et le pillage permanent de ses ressources naturelles. (SPS)
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| Projet d’hydrogène vert au Sahara occidental: représente une continuation du colonialisme dans les territoires occupés (activiste sahraouie) | 24 sept 2025 |
Allemagne
allemand
Berlin
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Berlin
(Allemagne), 24 sept 2025 (SPS) "L’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental par des projets de production d’hydrogène vert représente une continuation du colonialisme et du blanchiment de l’image verte par la machine répressive marocaine dans la dernière colonie d’Afrique", a estimé l’activiste et membre de l’Association de la Communauté sahraouie en Allemagne, Amma Lahbib.
Dans un entretien avec le journal allemand "Die Tageszeitung" (Taz), la militante sahraouie a expliqué que "le pillage et l’exploitation effrénés des ressources naturelles sahraouies par l’occupation marocaine et ses partenaires du Nord sont des activités illégales sur un territoire occupé par une puissance occupante irresponsable et sans le consentement du peuple sahraoui".
“Ces projets d’hydrogène vert, bien qu’ils soient commercialisés comme des solutions environnementales, sont mis en œuvre dans les territoires occupés, les transformant en hydrogène taché de sang au lieu d’hydrogène vert”, a-t-elle souligné.
"ces soi-disant projets verts sont mis en œuvre au détriment des droits de l’homme, sous une occupation militaire marocaine qui dure depuis plus de 50 ans, accompagnée de crimes de guerre et continue d’être caractérisée par de graves violations des droits de l’homme à ce jour"a ajouté l’activiste sahraouie.
"Les Sahraouis subissent une violence systématique et sont contraints d’abandonner leurs maisons et leurs terres, qui sont démolies pour faire place à des parcs éoliens, des usines de production d’hydrogène vert et des infrastructures touristiques. Ces activités se déroulent au milieu d’une répression sévère contre les activistes des droits de l’homme, qui sont confrontés à la censure, alors que des journalistes courageux font face à la violence et à la persécution, notamment de nombreux cas d’enlèvements et de viols. (SPS)
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| Une journaliste autrichienne publie un reportage sur les Sahraouis en exi | 24 sept 2025 |
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Vienne
(Autriche), 24 sept 2025 (SPS) La journaliste Olivia Wimmer a préparé un reportage documentaire sur le terrain, diffusé par la radio autrichienne, dans lequel elle a mis en lumière les luttes du peuple sahraoui et son parcours de libération depuis plus d’un demi-siècle.
Dans son reportage journalistique, Olivia Wimmer s’est concentrée sur les camps de réfugiés sahraouis, qu’elle a visités à plusieurs reprises pour préparer sa couverture. Elle a mis en évidence des aspects de la vie quotidienne dans les camps de réfugiés sahraouis, la résilience des femmes sahraouies et l’approche de la révolution pour les autonomiser politiquement, avec une attention particulière accordée aux jeunes générations—leurs luttes, souffrances, et aspirations pour la liberté et le retour dans leur patrie après avoir obtenu l’indépendance.
Le reportage journalistique, qui a duré environ une heure, s’est distingué par son approche professionnelle et équilibrée, reflétant une position soutenant
notre ju
ste cause et les luttes de notre peuple, qui méritent l’admiration et le respect de tout chercheur équitable de la vérité. (SPS)
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| Le ministère cubain des AE organise une cérémonie d’adieu à l’ambassadeur de la République sahraouie | 24 sept 2025 |
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La Havane
, 24 sept 2025 (SPS) Le ministère cubain des Affaires étrangères a organisé une cérémonie d’adieu pour l’ambassadeur Omar Bulsan, à l’occasion de la fin de sa mission en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie auprès de Cuba.
La cérémonie d’adieu, présidée par le premier vice-ministre des Affaires étrangères de Cuba, Gerardo Peñalver Portal, a été assistée par le corps diplomatique accrédité à La Havane.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le ministère cubain des Affaires étrangères a mis en évidence les relations bilatérales historiques entre Cuba et la République sahraouie, ainsi que le soutien continu apporté par Cuba dans les domaines de l’éducation et de la santé.
Au nom du président de la République de Cuba, Miguel Díaz-Canel, l’ambassadeur Omar Bulsan a reçu la médaille de l’amitié comme une expression du fort soutien au la République sahraouie et à son peuple en lutte, et comme symbole de solidarité et de soutien pour la liberté et l’indépendance.
Pour sa part, l’ambassadeur sahraoui a exprimé sa gratitude pour l’affection, l’estime et la solidarité manifestées par Cuba—à travers son parti, son gouvernement et son peuple — envers le peuple sahraoui en lutte pour sa pleine souveraineté, sa liberté et son indépendance.(SPS)
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| Toute solution ne respectant pas la volonté du peuple sahraoui est "totalement rejetée". (Président Ghali) |
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Chahid El Hafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), Le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a réaffirmé, dimanche, lors de sa rencontre avec l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, que toute solution ne respectant pas la volonté du peuple sahraoui est "totalement rejetée".
Lors de sa rencontre avec M. Staffan de Mistura au siège de la Présidence de la République sahraouie, M. Brahim Ghali a souligné la détermination du Front Polisario à poursuivre sa coopération avec les efforts des Nations unies et de l'Union africaine (UA) en vue de parvenir à une solution pacifique, juste et durable, permettant la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie sur le continent africain, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations unies, à ses résolutions, ainsi qu'aux objectifs et principes de l'Acte constitutif de l'UA et aux règles pertinentes du droit international.
Dans ce cadre, le Président Ghali a réitéré l'engagement du Front Polisario à s'impliquer de manière constructive et positive dans le processus de paix parrainé par les Nations Unies au Sahara occidental.
Il a, en outre, affirmé que l'unique voie pour la réalisation d'un règlement pacifique, juste et durable passe par l'exercice du peuple sahraoui de son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance, en toute liberté et démocratie, soulignant que toute solution qui ne respecte pas la volonté du peuple sahraoui est "totalement rejetée".
Il a mis en garde contre le grave danger que cela pourrait représenter pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région toute entière.
Le président de la République sahraouie a également demandé à l'ONU, notamment au Conseil de sécurité, de prendre toutes les mesures nécessaires, afin de permettre à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), d'exécuter son mandat et d'organiser un référendum libre et juste, sous la supervision des Nations unies, pour le parachèvement de la décolonisation au Sahara occidental.(SPS)
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| Arrivée de de Mistura dans les camps de réfugiés sahraouis | 21 sept 2025 |
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Chahid ElHafedh (Camps de réfugiés sahraouis),
21 sept 2025 (SPS) L'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, M. Staffan de Mistura est arrivé, dimanche, dans les camps des réfugiés sahraouis.
Il s'agit de la cinquième visite de M. de Mistura lors de laquelle il devrait rencontrer les autorités sahraouies et discuter de l'état et des perspectives du processus de paix au Sahara occidental mené sous l'égide de l'ONU, a-t-on indiqué.
Une rencontre avec un groupe de jeunes sahraouis et des membres de la direction nationale sahraouie est également au programme de la visite qui va être conclue par des consultations officielles entre le président de la République et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, et l'envoyé personnel du SG de l'ONU.
A noter que, le gouvernement sahraoui avait récemment indiqué, dans un communiqué, que la prochaine session du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental offre une occasion précieuse de réaffirmer le mandat principal de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), tel que défini par le Conseil de sécurité en 1991.
Il a également souligné que ce rendez-vous constituait une occasion pour réaffirmer le principe fondamental sur lequel doit se fonder une solution pacifique, juste et durable, à savoir l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations unies et de ses résolutions pertinentes.(SPS)
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| Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental en visite à la partie sahraouie à partir de demain | 19 sept 2025 |
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Chahíd El-Hafedh
, 19 sept 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, Dr. Sidi Mohamed Omar, a annoncé que Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, devrait entamer une visite a la partie sahraouie à partir de samedi.
La cinquième visite de de Mistura, s’inscrit dans le cadre des consultations et réunions avec les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Marc), à la veille des consultations du Conseil de sécurité des Nations unies en octobre.
Au cours de cette session du Conseil de sécurité, l’Envoyé personnel devrait informer les membres du Conseil de sécurité de la situation au Sahara occidental, a ajouté le diplomate sahraoui. (SPS)
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| Conditions de détention du défenseur sahraoui des droits humains El Hussein Amaadour: des rapporteurs de l'ONU expriment leur "préoccupation" | 19 sept 2025 |
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Geneve
, 19 sept 2025 (SPS)Des rapporteurs spéciaux de l'ONU ont exprimé leur "préoccupation" quant aux conditions de détention sévères du défenseur sahraoui des droits humains, El Hussein Amaadour et aux mauvais traitements et menaces dont a été victime sa sœur, Soukaina Amaadour.
"Nous exprimons notre préoccupation quant aux allégations de conditions de détention sévères de Al-Hussein Al-Bashir Ibrahim (El Hussein Amaadour), y'inclus son placement continuel dans une prison plus éloignée de son domicile familial", ont-ils écrit dans une communication conjointe adressée à l'occupant marocain.
Ces experts, Mary Lawlor, Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, Irene Khan, Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, Tlaleng Mofokeng, Rapporteuse spéciale sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, ainsi que Margaret Satterthwaite, Rapporteuse spéciale sur l'indépendance des juges et des avocats, se sont dit également "préoccupés par les menaces et les mauvais traitements dont la défenseuse des droits de l'homme, Mme. Amaadour, a été victime lors de sa visite à son frère".
Cette dernière a affirmé avoir été soumise à une fouille corporelle dégradante par deux employées de prison qui l'avaient menacé de refus de visite et l'avaient soumise à des insultes verbales à caractère raciste et diffamatoire.
Les experts onusiens ont averti, à ce titre, que "s'ils se confirmaient, les faits allégués contreviendraient, entre autres aux normes du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel le Maroc a adhéré le 3 mai 1979, notamment à l'article 7 qui garantit que nul ne sera soumis à des traitements inhumains ou dégradant, et article 12 qui garantit le droit qu'à toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu'elle soit capable d'atteindre".
Selon ces experts, les faits allégués "contreviendraient aussi à l'ensemble des règles minimales des Nations unies pour le traitement des détenus (règles Nelson Mandela)".
Ils ont exigé, dans ce contexte, du Maroc des explications sur le refus des demandes de El Hussein Amaadour d'être transféré dans des prisons plus proches de son domicile, sur les mauvaises conditions de détention, et sur son manque de soins médicaux appropriés, ainsi que sur le traitement humiliant infligé à Mme. Amaadour.
Les rapporteurs spéciaux de l'ONU demeurent, d'ailleurs, "inquiets" face à ce qui constitue "un cas de criminalisation des défenseurs des droits humains, en raison de ses activités pacifiques en faveur des droits des étudiants sahraouis et du droit à l'autodétermination".
En effet, El Hussein Amaadour est un défenseur des droits humains et ancien leader d'un mouvement d'étudiants sahraouis à l'Université d'Agadir. Dans ce cadre il a défendu les droits des étudiants et le droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental.
Son cas a été inclus dans un rapport sur la détention de longue durée des défenseurs des droits de l'homme, présentée à l'Assemblée générale en 2021 par la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme.
En outre, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a jugé sa détention arbitraire et contraire au droit international des droits de l'homme dans un avis adopté en novembre 2024, demandant sa libération immédiate et son indemnisation.(SPS)
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| Une ONG dénonce l'utilisation par le Maroc de l'énergie volée au Sahara occidental occupé pour alimenter en eau sa population | 19 sept 2025 |
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Londres
, 19 sept 2025 (SPS) L'Observatoire internationale de surveillance des ressources naturelles au Sahara occidental, "Western Sahara Resource Watch" (WSRW), a dénoncé, vendredi, l'utilisation par l'occupant marocain de l'énergie volée aux territoires sahraouis occupés pour alimenter en eau sa population.
Selon (WSRW), ces derniers mois, deux usines de dessalement d'eau de mer au Maroc ont été directement reliées à des parcs éoliens situés dans le territoire occupé du Sahara occidental.
Il s'agit de la station de dessalement de Casablanca et celle d'Agadir.
La première sera alimentée par le parc éolien d'Anzarane, d'une capacité de 360 ??MW, situé au Sahara occidental occupé.
"Près de la moitié (47 %) de la production du parc éolien sera consacrée à l'alimentation en eau de Casablanca. Un dispositif qui permet d'exporter l'énergie des terres occupées vers la capitale économique du Maroc", précise l'ONG dans un communiqué.
La station de dessalement d'Agadir sera alimentée, quant à elle, par un nouveau parc éolien de 150 MW, situé à Laâyoune au Sahara occidental occupé.
La crise de l'eau au Maroc s'est aggravée ces dernières années, alimentée par six années consécutives de sécheresse. Les sources d'eau traditionnelles s'assèchent, tandis que les projections climatiques annoncent une augmentation du stress hydrique et une baisse des précipitations.
Pour faire face à cette situation, le Maroc s'est tourné vers le dessalement de l'eau de mer.
"Tout comme pour ses efforts en faveur des énergies renouvelables, le Maroc puise de plus en plus dans les ressources du Sahara occidental occupé, pour alimenter ces projets", déplore (WSRW), jugeant la situation "extrêmement problématique".
Rappelant que l'occupation du Sahara occidental par le Maroc est "illégale" au regard du droit international, l'Observatoire estime qu'"avec son programme de dessalement, basé sur des projets de production d'énergie situés dans le territoire occupé, le Maroc accroît sa dépendance à l'annexion" du Sahara occidental.
L'ONG qualifie, d'ailleurs, ces projets de "colonialisme vert", dénonçant l'exploitation des terres et des ressources sahraouies pour répondre aux besoins du Maroc.
"Alimenter l'infrastructure phare du Maroc en matière de sécurité hydrique avec de l'énergie produite sur des terres occupées, sans le consentement des Sahraouis, soulève des questions juridiques et éthiques", affirme Sara Eyckmans de Western Sahara Resource Watch.
Pour elle, "cela consolide l'exploitation du territoire occupé sous couvert d'infrastructures vertes, légitimant de fait la présence intenable du Maroc au Sahara occidental, tout en renforçant sa dépendance à l'occupation".(SPS)
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| La Russie souligne la nécessité de résoudre le conflit du Sahara occidental conformément aux objectifs et à la charte des Nations Unies | 19 sept 2025 |
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Moscou
(Russie), 19 sept 2025 (SPS) La Russie a souligné jeudi, la nécessité de trouver une solution définitive à la question du Sahara Occidental, conformément aux objectifs pertinents et à la charte des Nations Unies, à l’issue des pourparlers entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine et l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura.
La solution définitive à la question du Sahara occidental doit être alignée sur les objectifs et principes de la Charte des Nations Unies et fondée sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, a estimé le diplomate russe.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, les discussions ont porté sur l’état et les perspectives de règlement de la question du Sahara occidental, ainsi que sur le rôle des Nations unies dans les efforts pour relancer le processus politique visant à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable.
La déclaration a noté que résoudre ce conflit de près d’un demi-siècle, qui est un héritage colonial, contribuerait à stabiliser la situation en Afrique du Nord et dans la région du Sahel et du Sahara.
L’importance de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a également été soulignée, ainsi que la nécessité de maintenir son personnel et ses ressources afin de continuer à exercer une influence stabilisatrice dans la région.
L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, effectue une tournée dans la région et s’engage avec les principales parties internationales en vue de préparer son rapport au Conseil de sécurité des Nations unies en octobre prochain, rappelle-t-on. SPS)
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| L'UE et le PAM saluent le rôle de l'Algérie dans la prise en charge des réfugiés sahraouis | 18 sept 2025 |
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Alger
, 18 sept 2025 (SPS) La Délégation de l'Union européenne en Algérie et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont salué mardi à Alger, le rôle de l'Algérie dans la prise en charge des besoins des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf.
"Depuis plus de 50 ans, l'Algérie fait preuve d'une générosité exemplaire en accueillant des réfugiés sahraouis, et depuis près de 40 ans le PAM et à ses côtés, fournissant une assistance alimentaire et nutritionnelle vitales", a indiqué la représentante et Directrice pays du PAM en Algérie, Aline Rumonge lors d'un évènement destiné à réaffirmer l'engagement de la Délégation de l'UE en Algérie envers les réfugiés sahraouis en poursuivant son financement à l'agence onusienne.
Soulignant que 80% des réfugiés sahraouis dépendent entièrement de l'aide humanitaire, elle a en outre salué le soutien indéfectible de l'UE et son engagement envers cette population, relevant que leur partenariat "solide et fiable fournit les financements durables nécessaires pour apporter une assistance vitale tout en améliorant l'efficacité des opérations du PAM dans les camps".
De son côté, l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en Algérie, Diego Mellado Pascua a également mis l'accent sur la générosité de l'Algérie en faveur des réfugiés sahraouis depuis plusieurs années, tout en faisant savoir qu'il y a quelques semaines l'UE a transmis la contribution européenne de l'ordre de 5 millions d'euros - au titre de la deuxième année du partenariat pluriannuel- pour rappeler l'engagement des Européens envers le peuple sahraoui.
Le président du Croissant-Rouge de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Yahia Bouhbini a, pour sa part, indiqué dans une déclaration à l'APS que l'évènement du jour constituait une occasion pour lancer un appel à tous les bailleurs de fonds pour faire des contributions en faveur des réfugiés sahraouis.(SPS)
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| Une avocate norvégienne appelle à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis | 17 sept 2025 |
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Genève
(Conseil des droits de l'homme de l'ONU), 17 sept 2025 (SPS) L'avocate norvégienne des droits de l'homme, Mme Tone Sørfonn Moe, a appelé à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis, conformément au rapport du Groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, qui mentionne les prisonniers politiques sahraouis.
«Le Maroc continue d'ignorer les décisions de l'ONU et de punir ceux qui osent demander justice», a déclaré Mme Moe, dans une déclaration à SPS, soulignant que le rapport mettait en lumière des cas emblématiques tels que ceux d'El-Hussein Bachir Brahim et du groupe Gdeim Izik.
Ces violations des droits de l'homme par le Maroc, a-t-elle noté, «illustrent une tendance constante au Sahara occidental, où la résistance pacifique est soumise à la torture, à des procès inéquitables et à de longues peines de prison».
Mme Moe a exhorté le Conseil des droits de l'homme et ses États membres à réagir résolument aux conclusions, considérant que «la communauté internationale doit exiger la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis, condamner le recours à la détention arbitraire comme outil de répression».
Ses remarques font suite aux appels renouvelés des organisations internationales de défense des droits de l'homme et des observateurs demandant au Maroc de respecter ses obligations en vertu du droit international et de mettre fin à la répression des militants sahraouis des droits de l'homme.
Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a présenté son rapport au Conseil des droits de l'homme à Genève aujourd'hui, appelant à la libération des détenus et soulignant une tendance inquiétante : certains États, dont le Maroc, refusent de respecter ou d'appliquer les décisions du groupe, tandis que ceux qui recherchent justice – prisonniers, leurs familles et les victimes de violations – sont souvent victimes de représailles pour avoir coopéré avec les mécanismes des Nations Unies, a-t-elle estimé.
S’agissant du Sahara occidental, le rapport a cité deux cas, notamment celui du jeune étudiant sahraoui et défenseur des droits humains, El-Hussein Bachir Brahim, condamné à douze ans de prison à l’issue d’un procès inéquitable, et le cas récurrent du groupe Gdeim Izik, qui continue de subir des représailles pour sa coopération avec l’ONU.
Ces cas font écho à une tendance plus large de criminalisation de la dissidence au Sahara occidental, où la détention arbitraire est devenue une politique systématique et où les droits politiques, civils, culturels et économiques sont systématiquement violés par la puissance occupante, le Maroc. (SPS)
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| El-Ghalia Djimi : La disparition forcée est un crime imprescriptible | 17 sept 2025 |
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Genève
, 17 sept 2025 (SPS) – En marge de la 60e session du Conseil des droits de l’homme, la présidente du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires, Mme Gabriella Ströms, a présenté son rapport annuel au siège du Conseil des droits de l’homme à Genève.
Le rapport, référencé A/HRC/0/35, couvrant la période de mai 2024 à mai 2025.
a porté sur les disparitions forcées dans le contexte de la protection des terres, des ressources naturelles et de l’environnement, indiquant qu’au cours de l’année sous revue, l’équipe des Nations Unies a examiné 1 278 cas concernant 38 pays.
Depuis sa création en 1980, le Groupe de travail a traité 62 904 cas, alors que plusieurs États s’abstiennent toujours de divulguer le sort de milliers de personnes disparues.
Pour la présidente, ce crime, qualifié à la fois de crime contre l'humanité et de crime d'extermination, exige des États concernés de respecter leurs obligations internationales et coopèrent avec les mécanismes compétents des Nations Unies pour mettre fin à ces souffrances et révéler la vérité aux familles.
Pour sa part, la militante des droits humains El-Ghalia Abdallah Djimi, contactée par l'Agence de presse sahraouie (SPS), a que la question des disparitions forcées ne saurait être limitée, ni close avant la révélation de la vérité et la traduction en justice des responsables.
Elle a en outre souligné que cette question est liée à l'occupation marocaine et qu'ignorer le sort des disparus constitue une grave violation du droit international et des droits humains fondamentaux. (SPS)
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| Une ONG sahraouie affirme le mépris du Maroc des décisions du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire | 17 sept 2025 |
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Genève
, 17 sept 2025 (SPS) Le secrétaire général de l'Association sahraouie pour la protection des détenus dans les prisons marocaines, Hassana Abba Moulai Dah, a a affirmé le mépris persistant de l'État occupant marocain des décisions du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, concernant le groupe «Gdeim Izik».
Dans une déclaration à SPS, le SG de l’association a indiqué que la réalité de la détention arbitraire, révèle l'absence de fondement juridique ou humain aux souffrances persistantes des prisonniers politiques sahraouis.
Cette déclaration intervient en marge de la session actuelle du Conseil des droits de l'homme, où le rapport de l'ONU sur la détention arbitraire et les actes de représailles dans plusieurs pays a été examiné, notamment le cas des prisonniers politiques sahraouis du groupe « Gdeim Izik ».
Le rapport a confirmé qu'ils ont été soumis à une détention arbitraire et a appelé le Maroc à les libérer immédiatement et à les indemniser pour le préjudice subi. Le rapport fait état de l’engagement du Groupe de travail des Nations Unies à suivre la mise en œuvre de ses décisions, notant le refus de quelques États à se conformer aux décisions, en violation flagrante des obligations internationales et des traités relatifs aux droits humains.
Il condamne également les actes de représailles visant les détenus et leurs familles, ainsi que les militants coopérant avec les mécanismes des Nations Unies. Dans ce contexte, le défenseur des droits humains, Hassana Abba Moulai Dah a affirmé que l'absence de réponse du Maroc au rapport du Groupe de travail des Nations Unies, découle du manque de toute justification empêchant la mise en œuvre de ces décisions, soulignant que les violations documentées constituent des preuves tangibles condamnant l'État marocain.
L’Association a enfin réitéré son appel à la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques sahraouis et à la fin de toutes les formes de représailles contre eux et leurs familles, conformément aux normes internationales des droits humains.(SPS)
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| Le Premier ministre félicite le nouveau chef du gouvernement algérien | 15 sept 2025 |
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Chahid ElHafedh
. 15 sept 2025 (SPS) Le Premier ministre, Bachraya Hamudi Beyoun, a adressé un message de félicitations à son homologue, Sifi Ghrieb Sefi, à l'occasion de sa nomination au poste de Premier ministre du gouvernement algérien, lui souhaitant plein succès dans sa mission.
«Votre nomination à cette noble et prestigieuse mission nationale, témoigne du prestige de votre poste, de votre grande compétence et de l’expérience que vous avez accumulée tout au long de votre carrière professionnelle, riche en réalisations et en sacrifices au service de votre pays, l'Algérie», a écrit le Premier ministre dans son message à son homologue d’Algérie.
Il a également exprimé son désir sincère et sa ferme détermination à renforcer et à consolider les relations de fraternité et d'alliance existantes entre les gouvernements et les peuples, algérien et sahraoui.(SPS)
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| La République sahraouie participe à la création d’un réseau de surveillance épidémiologique et de laboratoires pour l'Afrique du Nord | 15 sept 2025 |
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Le Caire
(Égypte), 15 sept 2025 (SPS) La République sahraouie a participé à la réunion pour la mise en place d’un réseau de surveillance épidémiologique et de laboratoires dédié à l'Afrique du Nord, qui s'est tenue au Caire, la capitale égyptienne.
Cette réunion, qui s'est tenue du 7 au 10 septembre, s'inscrit dans le cadre du partenariat étroit entre le ministère de la Santé publique et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
La République sahraouie était représentée à cette réunion par une délégation du ministère de la Santé publique, composée de Sidi Omar, directeur central de la prévention, Maya Ali Baduh, cheffe de la division centrale des maladies chroniques, et Warda Saeed, coordinatrice du programme global de santé infantile. (SPS)
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| Le ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle supervise la rentrée scolaire 2025/2026 |
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Wilaya de Smara
, 15 sept2025 (SPS) Le ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Abdelkader Taleb Omar a officiellement donné le lancement dimanche, de l'année scolaire 2025/2026 au collège Martyr Mohamed Mohamed Salem Mohammed Najem de la Daira de Mheiriz.
Le ministre, accompagné d'une délégation, a assisté à la levée du drapeau national à l'établissement scolaire, où il a pu constaté l'état de préparation complet et les conditions propices à la scolarisation des étudiants.
Le ministre a passé en revue les conditions de rentrée scolaire à l'école primaire Martyr Brahim Mohammed Ahmed et à l'école maternelle Martyr Ghouth Soueilem de la Daira de Jdiriya, où la délégation a examiné les deux établissements éducatifs, y compris les salles de classe, les fournitures scolaires et le personnel.
Le ministre a inauguré une nouvelle école maternelle portant le nom du martyr Mohammed Salama Mohammed dans la Daira de Farsiya. Ce dispositif permettra de désengorger les établissements et de rapprocher l'établissement des lieux de résidence des jeunes enfants, offrant ainsi des services répondant aux besoins éducatifs des générations futures.
Il est à noter qu'aujourd'hui, sous la supervision de comités nationaux et régionaux, tous les établissements d'enseignement, y compris les maternelles, les écoles primaires, les collèges et les instituts de formation pédagogique, ont réouvert leurs portes dans toutes les wilayas dans de bonnes conditions.(SPS)
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| Exposition culturelle sahraouie à Vitoria | 14 septembre 2025 |
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Vitoria
(Basque), 14 septembre 2025 (SPS) La ville de Vitoria, capitale du Pays basque, a accueilli samedi au parc Lariaga un festival culturel prestigieux organisé par l'association «Desierta», qui rassemble des jeunes sahraouis.
Trois tentes sahraouies ont été installées, abritant une exposition de photos et un atelier présentant les dernières publications littéraires et poétiques. Des écrivains et poètes sahraouis de renom de la diaspora y ont participé, ainsi qu'une séance de dédicaces par plusieurs auteurs sahraouis.
L'événement comprenait également une authentique cérémonie du thé sahraoui, la projection d'un film reflétant des aspects de l'histoire et des luttes du peuple sahraoui, ainsi que des concerts qui ont attiré le public.
Le représentant du Front Polisario au Pays basque, un nombre important de militants solidaires et d'associations sahraouies actives en Espagne, ainsi que des sympathisants internationaux et des membres de la communauté sahraouie résidant dans la région, ont assisté au festival.(SPS)
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| La République sahraouie participe au Caire à la réunion de la ZLECAF | 14 sept 2025 |
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Le Caire
(Égypte), 14 sept 2025 (SPS) La République sahraouie a participé aux travaux de la 21e réunion des hauts fonctionnaires de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), qui s'est tenue au Caire, capitale égyptienne, du 11 au 14 septembre 2025.
La délégation était représentée par le conseiller de la Mission permanente de la République sahraouie auprès de l'Union africaine, Man Sidi Abdullah. Cette réunion s'inscrivait dans le cadre des préparatifs de la prochaine réunion des ministres du Commerce prévue les 15 et 16 septembre.
Lors de cette réunion continentale, le Comité des hauts fonctionnaires du Commerce a examiné une série de rapports des sous-comités, portant sur les biens, les services, la propriété intellectuelle, la politique de concurrence et le commerce numérique, ainsi que les comités de règlement des différends et les règles d'origine, en particulier les clauses en suspens relatives aux textiles et à l'industrie automobile. Les discussions ont porté sur le suivi des travaux des comités nationaux chargés de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale, ainsi que sur l'examen de certaines propositions relatives aux services soumises par trois États membres.
Il convient de noter que quatre experts sahraouis avaient participé à des réunions parallèles de sous-comités début septembre à Accra, la capitale ghanéenne, consacrées à la préparation de la réunion des hauts fonctionnaires. Ils y ont collaboré avec leurs homologues des États membres pour discuter des rapports des comités spécialisés et coordonner les positions avant de les présenter au Caire.(SPS)
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| Le président de la République nomme un nouveau directeur de la TVRASD | 14 sept 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 14 sept 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a nommé un nouveau directeur de Télévision nationale de la République sahraouie, au nom de Sidahmed Ahmed Mahmoud (connu sous le nom de Dahha).
Le nouveau directeur succède à Mohamed Salem Ould Laabid, qui a été appelé à d'autres fonctions, selon un communiqué de la Présidence, citant un décret du président de la République. (SPS)
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| Le président de la République reçoit le nouvel ambassadeur auprès de Cuba | 14 sept 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 14 sept 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a reçu l'ambassadeur Brahim Ahmed Mahmoud.
L'entretien, qui s'est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, fait suite à l'accréditation de l'ambassadeur Brahim Ahmed Mahmoud auprès de la République de Cuba et vise à lui donner des directives pour renforcer les relations diplomatiques et fraternelles entre la République sahraouie et la République amie de Cuba.(SPS)
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| La Diaspora sahraouie en France à la 80ème Fête de l’Humanité | 13 sept 2025 |
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Brétigny-sur-Orge
, 13 sept 2025 (SPS)Pour le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination: le Collectif des Associations de la Communauté Sahraouie en France et la Plateforme pour la Solidarité avec le Peuple du Sahara Occidental prennent part à la 80ème édition de la Fête de l’Humanité, qui se tient ce week-end en région parisienne.
Tout au long des trois jours, plusieurs tables rondes et rencontres-débats seront organisées pour informer l’opinion publique sur la situation du Sahara Occidental, dernier territoire non autonome d’Afrique, et rappeler la juste lutte du peuple sahraoui pour son droit à l’autodétermination, reconnu par les Nations Unies.
Un combat de décolonisation entravé
Le Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole, est occupé en grande partie par le Maroc depuis 1975, en violation du droit international. Malgré les résolutions onusiennes, le référendum d’autodétermination prévu par les accords de paix de 1991 n’a jamais été organisé, en raison du blocage persistant de Rabat et du soutien politique de certaines puissances, notamment la France.
Les richesses naturelles du territoire – phosphate, ressources halieutiques, potentiel énergétique – continuent d’être exploitées illégalement, au mépris des arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne qui rappellent le statut distinct du Sahara Occidental et la souveraineté du peuple sahraoui sur ses ressources.
Appels et exigences
À travers leur présence à la Fête de l’Humanité, les organisations sahraouies et leurs soutiens :
• Réaffirment l’attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable à l’autodétermination, seul cadre légitime pour une paix durable.
• Exigent l’application immédiate des décisions de la CJUE interdisant toute exploitation des ressources du Sahara Occidental sans le consentement du peuple sahraoui.
• Appellent la France et l’ensemble des États à cesser de soutenir, directement ou indirectement, l’occupation illégale marocaine.
• Expriment leur solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis détenus au Maroc et réclament leur libération immédiate.
• Réaffirment leur fraternité avec les autres peuples en lutte contre l’occupation et la colonisation, en particulier le peuple palestinien.
Un espace de solidarité internationale
La participation de la Diaspora sahraouie à la Fête de l’Humanité 2025 s’inscrit dans une dynamique de solidarité internationale, de résistance culturelle et politique et de mobilisation citoyenne pour que la voix du peuple sahraoui continue d’être entendue en France et en Europe. (SPS)
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| Le Conseil constitutionnel sahraoui rejoint la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle | 12 sept 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 12 sept 2025 (SPS) Le Conseil constitutionnel sahraoui a officiellement rejoint la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle (WCCJ). Cette adhésion témoigne de la position avancée du Conseil constitutionnel sahraoui dans l’appareil judiciaire international et réaffirme son engagement à soutenir les principes de bonne gouvernance et les droits constitutionnels.
Il convient de noter que le Conseil constitutionnel sahraoui est membre fondateur de la Conférence des juridictions constitutionnelles d'Afrique (CJCA) et membre fondateur du Forum des présidents de la Cour africaine pour le règlement extrajudiciaire des conflits (ACJADRF), renforçant ainsi sa présence active aux niveaux continental et international.
Le WCCJ est un réseau international composé de cours et de conseils constitutionnels de divers pays du monde, visant à promouvoir la coopération et l'échange d'expertise dans les domaines du contrôle de constitutionnalité et de la protection de la suprématie constitutionnelle.(SPS)
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| L'armée sahraouie cible des bases de l'armée d'occupation marocaine dans les secteurs de Haouza et Guelta | 11 sept 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 11 sept 2025 (SPS)Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des bases des soldats de l'armée d'occupation marocaine dans les secteurs de Haouza et Guelta, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué, jeudi, un communiqué militaire du ministère de la Défense.
"Des unités avancées de l'Armée sahraouie ont ciblé, mercredi soir, par d'intenses bombardements, des positions d'artillerie de l'armée d'occupation marocaine dans le nord de la région de Dirt dans le secteur de Haouza", a précisé le communiqué parvenu à SPS.
L'armée sahraouie a également bombardé des positions et retranchements de l'armée d'occupation marocaine dans la région de Rous Tamlouza dans le secteur de Guelta.
Les attaques de l’Armée se poursuivent, infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles dans les rangs de l'armée d'occupation marocaine, conclut le communiqué. (SPS)
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| L’ambassadrice et coordinatrice résidente des Nations Unies en Algérie, en visite de travail aux institutions sahraouies | 11 sept 2025 |
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Wilaya d'El Aaiun
, 11 sept 2025 (SPS) Le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle, Abdelkader Taleb Omar, a reçu jeudi, Mme Savina Claudia Ammassari, ambassadrice et coordinatrice résidente des Nations Unies en Algérie, en visite de travail aux institutions de la République sahraouie.
Lors de sa visite, l'ambassadrice a observé un modèle de distribution de l'aide humanitaire fournie aux réfugiés sahraouis, ainsi qu'un échantillon de distribution de fournitures scolaires à l'occasion de l'ouverture de l'année scolaire 2025/2026.
Lors de sa rencontre avec la délégation onusienne, le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle a fait une intervention dans laquelle il a abordé la situation du secteur de l'éducation dans l'État sahraoui, passant en revue l'expérience nationale en matière de formation et de préparation des générations.
Le ministre a souligné l'importance accordée par les autorités sahraouies à l'éducation, malgré les défis et les difficultés auxquels le système éducatif est confronté en raison de la situation de réfugiés, appelant à assurer un soutien adéquat au processus éducatif.
Abdelkader Taleb a relevé les graves répercussions que pourrait entraîner la réduction de l'aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis en général et au secteur de l'éducation en particulier.
Le ministre a évoqué la nécessité de garantir des motivations et de respecter les délais de versement au profit des travailleurs du système éducatif, en raison de son impact positif sur le processus éducatif et ses résultats.
Le ministre a apprécié cette visite, notant qu'elle intervient dans un contexte international, régional et national sensible où l'occupation marocaine, après près de 50 ans, poursuit sa politique de violation des droits humains, de pillage des ressources naturelles sahraouies et de mépris des décisions de la légitimité internationale qui appellent toutes au respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
L'Ambassadrice et Coordonnatrice Résidente des Nations Unies en Algérie a exprimé sa conviction quant aux besoins enregistrés et sa détermination à œuvrer à la recherche de solutions à ces difficultés, notamment celles liées aux motivations en faveur des salariés du secteur de l'éducation et de la formation professionnelle. (SPS)
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| Une militante sahraouie des droits humains met en lumière les violations marocaines des droits de l’homme au Sahara occidental | 11 sept 2025 |
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Genève
,11 sept 2025 (SPS) La défenseure des droits humains sahraouie, Mme Elghalia Djimi, a présenté mercredi, une intervention devant la session plénière du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, au titre du point 2 de l'ordre du jour concernant le rapport du Haut-Commissaire aux droits de l'homme, dans lequel elle a fait la lumière sur les graves violations contre le peuple sahraoui sous l'occupation illégale marocaine depuis plus d'un demi-siècle.
La militante sahraouie a exprimé «sa profonde préoccupation face à la poursuite de l'occupation marocaine du Sahara occidental et à son refus persistant de se conformer aux résolutions des Nations Unies et au droit international», ajoutant que le peuple sahraoui continue de souffrir de diverses formes de violations graves, et appelant à « la fin de l'impunité dont bénéficient encore aujourd'hui les responsables marocains, dont elle est l'une des survivantes de disparitions forcées», a-t-elle rappelé.
La défenseure sahraouie a attiré l'attention sur le refus persistant du Maroc d'accéder à la demande du Haut-Commissaire de se rendre sur le territoire du Sahara occidental, estimant que cette position «reflète le refus du Maroc de permettre un suivi indépendant de la situation des droits de l'homme sur le territoire et accroît les inquiétudes concernant la situation des droits de l'homme du peuple sahraoui».
Elghalia Djimi a souligné «l'importance de mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies concernant le Sahara occidental, y compris la tenue d'un référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui et le soutien à la lutte pacifique de ce peuple».
Elle a enfin souligné «l'importance du rôle du Haut-Commissaire dans le suivi des violations des droits de l'homme au Sahara occidental, appelant les autorités marocaines à respecter leurs obligations internationales afin d'assurer la stabilité dans la région. (SPS)
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| La détention arbitraire contre les prisonniers politiques sahraouis dénoncée à Genève |
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Genève
(Conseil des droits de l'homme de l'ONU), 10 2025 (SPS) La Représentante permanente adjointe de l'Afrique du Sud auprès de l'ONU à Genève, Mme Tsholofelo Tsheole, a dénoncé le recours du Maroc à la détention arbitraire comme outil de répression contre les prisonniers politiques sahraouis.
Intervenant à la conférence intitulée «Aucune défense autorisée : le crime d'être sahraoui“, s'est tenu au Palais des Nations à l.initiative de Front Line Defenders, le Service international pour les droits de l'homme et la Fondation Rafto, avec le soutien de la Mission permanente de l'Afrique du Sud, Mme Tsheole a établi un lien direct entre le traitement réservé aux prisonniers sahraouis par le Maroc et l'histoire de l'apartheid en Afrique du Sud.
Elle a décrit la détention arbitraire comme «non seulement une violation des droits humains, mais aussi un instrument visant à démanteler toute forme de résistance pacifique et à instaurer un climat de peur».
Citant des témoignages et des rapports de l'ONU, Tsheole a condamné le recours généralisé aux arrestations sans mandat, à la détention au secret, à la torture et aux procès sans accès à un avocat indépendant.
Elle a noté que les conclusions des mécanismes des droits de l'homme de l'ONU, notamment le Groupe de travail sur la détention arbitraire et le Comité contre la torture, continuent d'être «délibérément ignorées » par les autorités marocaines.
La diplomate sud-africaine a souligné que les abus persistants sont indissociables du déni du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, un principe consacré par le droit international.
Elle a rappelé que le Haut-Commissariat aux droits de l'homme n'a pas été autorisé à se rendre au Sahara occidental pendant neuf années consécutives, malgré des appels répétés à cet effet.
«Cette tragédie humaine se poursuivra, tant que nous ne mettrons pas un terme définitif à l'occupation illégale du Sahara occidental», a déclaré Tsheole, exhortant le Conseil des droits de l'homme à résister à la «sélectivité et au deux poids, deux mesures» dans sa réponse à la crise.
À l'occasion du 50e anniversaire de l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975 affirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, Mme Tsheole a appelé la communauté internationale à ne pas «laisser tomber les Sahraouis».
Parmi les participants figuraient le professeur Mads Andenas, ancien président du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, ainsi que les défenseurs des droits humains sahraouis Ibrahim Moussayih, Hassana Abba et Mahfoud Bechri.
La session était modérée par Tone Sørfonn Moe, avec une allocution d'ouverture de Priyal Sepaha. Elle s'est conclue par les remarques de Mme Tsheole et de la défenseure des droits humains sahraouie, El Ghalia Djimi. (SPS)
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| Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario poursuit sa dernière réunion | 10 sept 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 10 sept 2025 (SPS) Le Secrétaire général du Front Polisario et Président de la République, Brahim Ghali, a présidé mercredi une réunion du Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario.
Cette réunion, qui s'inscrivait dans la continuité de celle du 5 septembre, a notamment porté sur la participation de l'État sahraoui au sommet de l’Afrique-CARICOM et au sommet de l'Union africaine sur le climat, organisés à Addis-Abeba, du 7 au 10 septembre.
Ces deux sommets ont été marqués par une participation remarquable de l'État sahraoui, ce qui a permis de renforcer les relations d'amitié, de coopération et de concertation avec de nombreux pays des Caraïbes et d'Afrique, et de consolider la position de notre pays au sein de l'organisation continentale.
La réunion a également porté sur la commémoration du 50e anniversaire de la Proclamation de l'unité nationale, la considérant comme un événement historique majeur.
Cette occasion devrait servir de moment renouvellement et de message fort, d'unité et de fidélité aux martyrs. Elle a souligné l'engagement à poursuivre la lutte de libération sous la direction du Front Polisario jusqu'à l'instauration de la pleine souveraineté de l'État sahraoui sur l'ensemble du territoire national.
Le Bureau permanent a également souligné la nécessité de réunir tous les éléments pour une rentrée scolaire 2025/2026 réussie, saluant le succès de la conférence nationale et des conférences régionales sur l'éducation. (SPS)
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| Le président de la République félicite son homologue du Brésil à l’anniversaire de l’indépendance de son pays | 10 sept 2025 |
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Brasilia
(Brésil), 10 sept 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, à l'occasion du 203e anniversaire de l'indépendance de son pays.
Le Président Brahim Ghali a adressé ses sincères félicitations au Président Lula da Silva à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance de la République fédérale du Brésil, souhaitant au peuple brésilien frère, davantage de succès, de prospérité et de paix.
Le Président de la République a exprimé la ferme volonté du gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique d'ouvrir une nouvelle page dans les relations d'amitié, de coopération et de solidarité, fondées sur la justice, à la paix et la souveraineté pour les peuples sahraoui et brésilien et pour tous les pays du monde.(SPS)
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| 60e session du Conseil des droits de l'homme: violations marocaines contre les prisonniers politiques sahraouis d’énoncées | 10 sept 2025 |
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Genève
, 10 sept 2025 (SPS) Le siège des Nations Unies à Genève a accueilli mercredi un événement international sur les droits de l'homme en marge de la 60e session du Conseil des droits de l'homme, intitulé : «Aucune défense autorisée : le crime d'être sahraoui».
Organisé par des organisations internationales, dont Front Line Defenders et le Service international pour les droits de l'homme (RAFTO), avec le soutien de la Mission permanente de l'Afrique du Sud, l'événement a été animé par la juriste norvégienne Mme Tone Sørfonn Moe, qui a ouvert la séance en soulignant la gravité des conditions de vie des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
Elle a dénoncé le siège et le black-out imposés par les autorités d'occupation marocaines à ces prisonniers et, plus largement, la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés, la qualifiant de “dangereuse et inacceptable”.
Le représentant de Front Line Defenders a relevé le cas du militant sahraoui des droits humains Mohamed Hali, lauréat du prix 2025 de cette organisation, ainsi que celui de Hussein Amaadour, un prisonnier politique sahraoui extradé vers le Maroc par les autorités espagnoles après avoir demandé l'asile politique en Espagne.
Pour sa part, le professeur Mads Andenas, ancien président du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, a mis l'accent sur les conditions précaires des prisonniers politiques sahraouis et la nécessité de permettre aux experts et observateurs internationaux d'enquêter et d'évaluer la situation.
L'ancien prisonnier politique sahraoui Brahim Moussayih a détaillé les violations quotidiennes subies par les détenus et appelé la communauté internationale à accorder une attention particulière à cette question.
Le défenseur sahraoui des droits humains, Hassana Abba Moulay Dahi Badi a présenté un témoignage sur les méthodes de harcèlement et de torture subies par les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, ainsi que sur les difficultés pour leurs familles, privées de visites.
Il a également insisté sur le fait que la protection internationale et la surveillance des droits humains au Sahara occidental sont essentielles pour atténuer la gravité de la situation. Mahfoud Bechri, représentant de NOVACT (Nonviolence International), a dénoncé le siège imposé aux territoires occupés du Sahara occidental, qui cible à la fois les défenseurs des droits humains sahraouis et internationaux ainsi que les médias.
Il a appelé à l'élargissement du mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance et la communication de l'information sur les droits humains dans les territoires occupés.
L'événement s'est conclu par une allocution de Tsholofelo Tsheole, Représentante permanente adjointe de l'Afrique du Sud auprès des Nations Unies à Genève, qui a souligné que la détention arbitraire au Sahara occidental est devenue un outil systématique pour réprimer la résistance pacifique.
Elle a affirmé que nier au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination est «inacceptable», rappelant la lutte historique de son pays contre l'apartheid.
Pour sa part, la militante sahraouie El Ghalia Djimi a exhorté les participants à défendre les droits humains au Sahara occidental, soulignant que la répression et le black-out imposés par les autorités marocaines au peuple sahraoui ne peuvent pas continuer en toute impunité.
Les participants ont également discuté des résolutions de l'ONU concernant les prisonniers politiques sahraouis, en particulier le groupe de Gdeim Izik, et ont appelé à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis.
Des représentants des missions diplomatiques accréditées à Genève, d'organisations de défense des droits humains et de militants sahraouis ont assisté à l'événement. (SPS)
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| Le président de la République achève sa visite en Éthiopie | 09 sept 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 09 sept 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a achevé sa visite en Éthiopie après avoir participé respectivement aux sommets de l'Union africaine (UA) avec la CARICOM et au Sommet africain sur le climat.
Le président de la République a été salué à l'aéroport international de Bole par le ministre du Commerce et de l'Intégration régionale, Kassahun Gofe, et le vice-ministre d'État aux Affaires étrangères, l'ambassadeur Berhanu Tsagay, ainsi que par la cheffe du protocole du ministère des Affaires étrangères, Dr Aziza Jilta.
Lors de sa participation aux deux sommets, le président de la République a passé en revue les défis communs auxquels sont confrontés les peuples du Sud, notamment les questions de libération et de droit à l'autodétermination, ainsi que le changement climatique, qui menace l'avenir de l'humanité tout entière.
Il a souligné que «le peuple sahraoui, dans sa lutte pour la liberté et l'indépendance, lie son combat national à la défense de la justice climatique et du droit des peuples à la souveraineté sur leurs ressources naturelles».
La participation sahraouie aux sommets susmentionnés a été marquée par d’intense activités diplomatiques, dont des réunions bilatérales et multilatérales en marge des deux événements, au cours desquelles les participants ont discuté des moyens de renforcer la coopération Sud-Sud et de la nécessité de coordonner les positions face aux défis politiques, économiques et environnementaux.
Par sa présence active sur la scène africaine et internationale, la République sahraouie réaffirme son engagement ferme à œuvrer aux côtés des nations sœurs d'Afrique et des Caraïbes pour construire un monde plus juste, où les peuples jouissent de l'égalité des droits et des devoirs et où les défis mondiaux, notamment la libération et le changement climatique, sont pris au sérieux.
Le président de la République était accompagné lors de sa visite d'une importante composée des ministres: des AE, Mohamed Yeslem Beissat , de l'Hydraulique et de l'Environnement, Adda Brahim Hmeim et des Conseillers à la Présidence de la République, Abdati Breika et Mme Nana Lebbat Rachid. (SPS)
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| Le succès du Sommet Afrique-Caraïbes (CARICOM) et du deuxième Sommet africain sur le climat salué | 09 sept 2025 |
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Addis-Abeba
, 09 sept 2025 (SPS) Le Représentant permanent de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Éthiopie et auprès de l'Union africaine, Lamine Baali, a salué le succès du Sommet Afrique-Caraïbes (CARICOM) et du deuxième Sommet africain sur le climat, organisés à Addis-Abeba, avec une large participation de dirigeants et de chefs d'État du continent africain et de la région des Caraïbes du 6 au 9 septembre.
Dans une déclaration à la presse, l'Ambassadeur a souligné que la participation de la République sahraouie, conduite par une délégation de haut niveau dirigée par le Président de la République, Brahim Ghali, avait des implications politiques importantes.
Plus particulièrement, cette participation a réaffirmé la présence active de l'État sahraoui dans les forums continentaux et internationaux et a souligné son engagement indéfectible à défendre les questions de libération et les droits des peuples, a-t-il estimé.
Le diplomate sahraoui a indiqué que la présence de la République sahraouie constituait une source fondamentale de soutien aux causes justes en Afrique et dans le monde, notamment celles liées au droit des peuples à l'autodétermination et à l'indépendance.
Cela comprend la demande de comptes aux forces d'occupation et au colonialisme, ancien et nouveau, pour les crimes liés à l'ère coloniale, ainsi que les appels à des réparations et à des indemnisations pour les peuples victimes de l'oppression et de la colonisation.
Concernant le Sommet sur le climat, l'ambassadeur Lamine Baali a souligné que la participation de la République sahraouie avait contribué à mettre en lumière les préoccupations communes du continent africain et des pays du Sud concernant le changement et le réchauffement climatiques.
Il a insisté sur la nécessité de renforcer l'action collective et la coopération internationale pour protéger l'environnement et garantir la justice climatique, permettant aux peuples colonisés et défavorisés de bénéficier de leurs ressources naturelles et de préserver leur environnement.
Il a également souligné que la participation de la République sahraouie à ces deux événements internationaux importants réaffirmait son statut de membre fondateur de l'Union africaine et de partenaire actif dans les efforts régionaux et internationaux visant à parvenir à un développement durable et à relever les défis mondiaux.(SPS)
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| Un expert des ressources sahraouies appelle à mettre fin aux pratiques illégales et protéger les ressources naturelles du Sahara occidental | 09 sept 2025 |
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Genève
, 09 sept 2025 (SPS) Erik Hagen, de Western Sahara Resource Watch, a souligné que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination doit être le principe directeur respecté par tous, y compris les entreprises, regrettant que de nombreuses entreprises ne respectent pas ce principe.
Plus de 50 entreprises, pour la plupart européennes, sont actives au Sahara occidental occupé dans divers secteurs, avec un nombre croissant d'entreprises originaires d'Amérique du Nord, d'Extrême-Orient et des États du Golfe, a-t-il précisé , ajoutant que ces entreprises ignorent souvent le cadre juridique international et justifient leurs activités par l'intérêt public, ignorant la question fondamentale du droit des Sahraouis à l'autodétermination et à la reconnaissance en tant que peuple indépendant.
M. Hagen a critiqué ce qu'il a appelé le «greenwashing de l'occupation», soulignant que les certifications internationales (environnementales, de développement durable, etc.) et les normes ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) décrivent souvent à tort les territoires sahraouis comme faisant partie du Maroc.
Il a également condamné l'effondrement de la surveillance des investissements éthiques, affirmant que le secteur de l'investissement éthique a été mis à mal ces trois dernières années par la consolidation des principaux acteurs financiers.
Cela a conduit à un manque de surveillance et à un examen critique des entreprises présentes dans des régions comme le Sahara occidental et la Palestine.
Hagen a souligné que le dit «développement économique marocain» dans la région est en réalité un pillage des ressources naturelles sahraouies avec le soutien d'entreprises occidentales, appelant à mettre fin aux pratiques illégales concernant les ressources naturelles du peuple sahraoui. (SPS)
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| Le retard dans la décolonisation du Sahara occidental a imposé de lourds coûts humains et politiques aux peuples de la région (Oubbi Bachir) | 09 sept 2025 |
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Genève
(Suisse), 09 sept 2025 (SPS) L'Ambassadeur Oubbi Bouchraya Bachir, Représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, a condamné l'inaction de la communauté internationale 50 ans après l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur le Sahara occidental.
Les coûts de cette inaction et du retard dans la mise en œuvre du droit international ont été lourds, tant sur le plan humain que politique, a fait savoir le diplomate sahraoui, précisant que le fardeau principal incombe au peuple sahraoui, qui a enduré des décennies d'exil, de privations, de répression politique et de pauvreté, en plus du grand nombre de prisonniers politiques détenus dans les prisons marocaines.
Le deuxième fardeau, a-t-il déclaré, incombe au peuple marocain lui-même, qui supporte les conséquences économiques et politiques de l'exploitation par le régime de la question du Sahara occidental pour restreindre les libertés et entraver la démocratie.
Cette situation s’est aggravée par la dégradation des indicateurs socio-économiques, tels que le classement du Maroc au 120e rang de l'indice de développement humain, des taux élevés de chômage et d'analphabétisme, et un déficit budgétaire important.
Le diplomate sahraoui a souligné le coût politique pour la stabilité de la région, soulignant que le conflit a retardé l’intégration de l'Union du Maghreb arabe et perpétué l'instabilité régionale.
Il a également souligné les dimensions multilatérales de l'échec international, notant que les blocs politiques et économiques du Maroc ont entravé le travail de l'Union africaine et des Nations Unies, empêchant la tenue d'un référendum d'autodétermination depuis les années 1990.
Concernant le symbolisme international, l'ambassadeur sahraoui a noté que l'Union européenne, en continuant de soutenir les accords avec le Maroc concernant le Sahara occidental, porte atteinte à sa réputation d'organisation fondée sur des règles et est perçue comme un financier de l'occupation marocaine prolongée.
Pour les Nations Unies, le coût pourrait être encore plus élevé, ayant manqué des occasions cruciales de résoudre le conflit et n'ayant pas réussi à imposer une surveillance internationale des droits de l'homme ni à protéger les ressources naturelles dans un territoire en processus de décolonisation.
La seule solution à même d'assurer la stabilité réside à permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément à son droit inaliénable à l'autodétermination.(SPS)
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| Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est une norme juridique impérative | 09 sept 2025 |
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Genève
(Suisse), 09 sept 2025 (SPS) Le professeur Mads Andenes, expert en droit international et ancien président du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, a affirmé que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination est une obligation juridique établie depuis 1975.
Il a souligné que ce droit a été ultérieurement renforcé par la jurisprudence de la Cour internationale de Justice (CIJ), notamment dans son avis consultatif de 2004 sur le Mur en Palestine et dans son arrêt plus récent de 2024 sur les Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d'Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.
Dans son intervention lors d'une conférence organisée à Genève sur la question du Sahara occidental, le professeur Andenes a souligné que l'arrêt de 2024 de la CIJ devait également être lu sous l'angle du Sahara occidental, notamment en ce qui concerne les questions d'annexion, d'occupation prolongée, de transfert de colons et de construction de colonies sur le territoire occupé.
Cinquante ans depuis l'avis consultatif de la CIJ sur le Sahara occidental ne change rien au fait, à-t-il dit , ajoutant que, si elle était à nouveau sollicitée, la Cour réaffirmerait le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Il a également noté les implications découlant du déni de longue date de ce droit et de l'expansion de l'occupation.
Andenes a également passé en revue le travail juridique mené par les avocats du Front Polisario devant la Cour européenne de justice, rappelant que ces décisions, ainsi que la jurisprudence de la CIJ, établissent des obligations juridiques claires pour les États et les tiers.
En effet, le droit à l'autodétermination est une norme impérative du droit international général (jus cogens) et une obligation envers la communauté internationale dans son ensemble (erga omnes).
Le déni continu du droit international au Sahara occidental est directement lié aux violations des droits du peuple sahraoui par le Maroc, appelant à plus d’efforts en matière de documentation et de pression internationale pour mettre fin à cette situation illégale. (SPS)
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| Cinquante ans de mépris du droit international au Sahara occidental ont coûté un prix élevé | 09 sept 2025 |
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Genève
, 09 sept 2025 (SPS) L’Ambassadeur Abdallah S. Possi, Représentant permanent de la Tanzanie auprès des Nations Unies à Genève, a souhaité la bienvenue aux ambassadeurs, diplomates et participants à un événement marquant commémorant le 50e anniversaire de deux moments clés de l’histoire de la question du Sahara occidental.
Dans son discours, l’Ambassadeur a rappelé l’avis consultatif historique rendu par la Cour internationale de Justice le 16 octobre 1975. Cet avis stipulait sans équivoque que le Sahara occidental n’était pas une terra nullius (terre n’appartenant à personne) et que le peuple sahraoui avait un droit inaliénable à l’autodétermination, y compris l’option de l’indépendance.
Il a également passé en revue les conclusions de la mission d’enquête de l’ONU qui a précédé de quelques jours cet avis, et qui a conclu que la grande majorité des Sahraouis soutenaient l’indépendance et que le Front Polisario était leur représentant légitime.
Il a ajouté que ces deux conclusions – l’une juridique, l’autre politique – établissaient un cadre clair et durable pour le règlement de la question du Sahara occidental, regrettant l'absence de mise en œuvre de ces principes depuis plus d'un demi-siècle et ayant entraîné un coût inacceptable.
L'Ambassadeur a souligné que le non-respect du droit international porte non seulement préjudice au peuple sahraoui, mais menace également la crédibilité des institutions internationales qui reconnaissent ces principes théoriquement sans pouvoir les mettre en œuvre.
En conclusion, il a exprimé la solidarité indéfectible de son groupe avec le peuple sahraoui et son engagement ferme à soutenir sa lutte pour l'exercice de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.(SPS)
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| “50 ans de mépris du droit international au Sahara occidental : coûts et perspectives“: thème d’une conférence à Genève | 09 sept 2025 |
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Genève
, 09 sept 2025 (SPS) Le siège du Conseil des droits de l'homme à Genève a accueilli une importante conférence internationale intitulée «Cinquante ans de mépris du droit international au Sahara occidental : coûts et perspectives». L'événement s'est déroulé en marge de la 60e session du Conseil des droits de l'homme, organisé par le Groupe de Genève pour le soutien au Sahara occidental, en partenariat avec la représentation du Front Polisario à Genève et en présence d'éminentes personnalités du monde diplomatique, universitaire et des droits de l'homme.
La conférence a débuté par un discours de Abdallah Saleh Possi, Représentant permanent de la Tanzanie auprès des Nations Unies à Genève et chef du Groupe de Genève pour le soutien au Sahara occidental, qui a souligné l'importance de soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime pour l'autodétermination.
Le professeur Mads Andenas, professeur de droit international à l'Université d'Oslo et ancien chef du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, a présenté une analyse du droit à l'autodétermination et des graves violations des droits humains qui résultent du déni de ce droit.
Manuel Devers, avocat chargé de la défense du Front Polisario devant les tribunaux de l'Union européenne, a passé en revue les succès juridiques répétés du Front Polisario dans la défense des droits souverains du peuple sahraoui et de ses ressources naturelles.
De son côté, l'activiste Erik Hagen, fondateur de Western Sahara Ressource Watch, a souligné les graves violations liées à l'exploitation des ressources sahraouies par des multinationales en l'absence de tout cadre juridique légitime.
La conférence s'est conclue par une intervention d'Oubi Bouchraya Bachir, représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies à Genève et conseiller spécial pour les questions juridiques.
Il a souligné qu'un demi siècle après l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur le Sahara occidental, la communauté internationale doit redoubler d'efforts pour mettre fin au colonialisme et permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
Tout au long de ses interventions, la conférence a affirmé que le mépris persistant du droit international et des résolutions de l'ONU sur le Sahara occidental constitue une menace pour la paix et la stabilité régionales et aggrave les souffrances du peuple sahraoui dans la partie occupée du Sahara occidental.(SPS)
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| Le ministre des AE salue les résultats du sommet UA-CARICOM et le soutien au droit des peuples à l'autodétermination | 08 sept 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 08 sept 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a salué les résultats du sommet entre l'Union africaine et la Communauté des Caraïbes (CARICOM), tenu dimanche à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.
Il a souligné que les décisions issues du sommet réaffirmaient un engagement ferme en faveur du droit des peuples à l'autodétermination et du parachèvement du processus de libération, ainsi que de l'éradication de toutes les formes de colonialisme.
Dans une déclaration à SPS, le diplomate sahraoui a exprimé sa profonde gratitude, au nom de la délégation sahraouie participante, à l'Union africaine et à la République fédérale démocratique d'Éthiopie pour l'excellente organisation du sommet et son hospitalité.
Il a souligné que la République sahraouie poursuivrait ses efforts pour soutenir les causes du continent et aider ses peuples à réaliser leurs aspirations légitimes, renforçant ainsi la position internationale de l'Afrique.
Le ministre des Affaires étrangères a souligné les rencontres bilatérales tenues par la délégation sahraouie avec les chefs d'État et les ministres d'Afrique et des Caraïbes. Ces rencontres ont permis d'examiner les perspectives de renforcement de la coopération et de coordination des positions sur les questions d'intérêt commun.(SPS)
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| Le président de la République tient l'occupation marocaine responsable des dommages environnementaux au Sahara occidental | 08 sept 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 08 sept 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, dans son discours aux dirigeants africains lors du deuxième Sommet africain sur le climat qui s’est tenu lundi,à Addis-Abeba, a tenu l'occupation marocaine de responsable de la dégradation environnementale au Sahara occidental.
«Notre pays est confronté à de graves défis environnementaux, à la désertification accélérée auxquels s'ajoute la guerre imposée par une occupation illégale qui exploite nos ressources en dehors des cadres et des lois qui protègent l'environnement et le climat, notamment en implantant des millions de mines terrestres sur une vaste étendue du Sahara occidental, menaçant ainsi la vie humaine et la biodiversité au mode de vie du citoyen sahraoui, a déclaré le président de la République.
Par ailleurs, le président de la République a souligné que ces pratiques d'occupation sont aggravées par les dures conditions de refuge, qui fragilisent les écosystèmes dans les territoires sahraouis, en particulier dans les zones occupées, et la carence de capacité de l'État sahraoui à faire face aux défis climatiques. (SPS)
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| La communauté africaine et internationale appelée à soutenir les projets climatiques au Sahara occidental ( Président Ghali) | 08 sept 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 08 sept 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a appelé, lors de son discours au deuxième Sommet africain sur le climat, tenu à Addis-Abeba, les communautés africaine et internationale à soutenir les projets climatiques en République sahraouie.
Le président Brahim Ghali a appelé les communautés africaine et internationale à soutenir les efforts de la République sahraouie dans les domaines de la protection de l'environnement, de la lutte contre la désertification et du renforcement de la résilience des communautés locales par le financement de projets climatiques, la fourniture de technologies et le renforcement des capacités.
Il a également réaffirmé l'engagement total de la République sahraouie pour la mise en œuvre des résultats de ce sommet et son soutien à toutes les initiatives visant à construire une Afrique verte, juste et prospère.( SPS)
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| L’Envoyé personnel du president de la République reçu par le président de la Chambre des représentants d’Uruguay | 08 sept 2024 |
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Montevideo
(Uruguay), 08 sept 2024 (SPS) Le ministre d'État, conseiller diplomatique de la présidence de la République, Mohamed Salem Ould Salek, Envoyé personnel du président de la République, Brahim Ghali, a été reçu par, Sebastián Valdomir, président de la Chambre des représentants, d’Uruguay.
Au cours de leurs entretiens, les deux parties ont discuté de l'évolution de la question sahraouie, des relations bilatérales entre les deux pays et des défis multiformes qui secouent le monde aujourd'hui.
La réunion s'est tenue au siège du Palais législatif dans la capitale Montevideo, en présence de parlementaires, notamment ceux de la commission des affaires étrangères, ainsi que de l'ambassadeur sahraoui en République d'Uruguay, Chibani Abbas.(SPS)
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| Le président de la République appelle à la justice climatique et à un financement équitable pour le continent africain | 08 sept 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 08 sept 2025 (SPS) Le Président de la République. Brahim Ghali, dans son discours devant le deuxième Sommet africain sur le climat qui s'est tenu lundi, à Addis-Abeba, a appelé à parvenir à une justice climatique qui garantisse une répartition juste et équitable des ressources destinées à la lutte contre le changement climatique.
Le Président Brahim Ghali a déclaré que «la convocation de ce sommet représente une étape importante dans la voie de l'Afrique vers la justice climatique et le développement durable», notant que le continent africain «malgré sa contribution minimale aux émissions mondiales, reste le plus touché par les impacts du changement climatique, ce qui nécessite d’unir tous nos efforts pour garantir un profit équitable des ressources destinées pour relever ces défis, à travers des mécanismes de financement équitables et transparents».
D'autre part, le Président Ghali a affirmé l'engagement de la République sahraouie à soutenir les résultats du sommet et à contribuer efficacement à la construction d'une Afrique verte et prospère.
Le président de la République est arrivé samedi à Addis-Abeba, à la tête d'une délégation de haut niveau composée des ministres: des AE et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, de l’hydraulique et de l'Environnement, Adda Brahim Hmeim, du représentant permanent auprès de l'Union africaine, Lamine Baali ; l'ambassadeur pour les Caraïbes, Mohamed Zroug, des Conseillers à la Présidence de la République, Abdati Breika, et Mme Nanna Labat Rachid, en charge de l’information et du monde arabe. (SPS)
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| L’Algérie et le Mozambique réaffirment leur soutien constant au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 08 sept 2025 |
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Alger
, 08 sept 2025 (SPS) L’Algérie et le Mozambique ont réaffirmé leur soutien constant au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, dans le communiqué conjoint sanctionnant la visite de travail effectuée par le président de la République du Mozambique, Daniel Chapo, en Algérie, les 5 et 6 septembre, à l'invitation de son homologue, Abdelmadjid Tebboune.
Concernant la question du Sahara occidental, les deux parties ont "réaffirmé leur soutien constant au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, aux décisions de l'Union africaine et au droit international", soulignant "l'importance primordiale de parvenir à une solution politique juste et durable, en accord avec la légalité internationale".(SPS)
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| Le président de la République s’entretient avec la plupart des délégations participantes au 2e sommet Afrique-CARICOM | 07 sept 2025 |
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Addis-Abeba
, 07 sept 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, s’est entretenu avec les chefs des délégations d'Afrique et des Caraïbes en marge du deuxième sommet Afrique-CARICOM qui se tient au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba.
Il s’agit des chefs de délégation d'Algérie, d'Angola, du Kenya, d'Éthiopie, de Somalie, du Venezuela et d'un groupe de pays des Caraïbes, en plus de la présidence de la Commission de l'Union africaine.
Le président Brahim Ghali a discuté avec ces délégations des voies et moyens de renforcer la coordination politique et diplomatique et promouvoir les domaines de coopération commune, afin de renforce la présence de la cause sahraouie dans les forums internationaux.
Le président Brahim Ghali participe aux travaux du deuxième sommet Afrique-CARICOM, qui se tient dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, rappelle-ton.
Il est accompagné d'une importante délégation composée des ministres: des AE et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beiset, de l’hydraulique et de l'Environnement, Adda Brahim Hmeim, du représentant permanent auprès de l'Union africaine, Lamine Baali ; l'ambassadeur pour les Caraïbes, Mohamed Zroug, des Conseillers à la Présidence de la République, Abdati Breika, et Mme Nanna Labat Rachid, en charge de l’information et du monde arabe. (SPS)
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| “L’Afrique ne pourra être libre et prospère tant que le peuple sahraoui est sous occupation coloniale” (Président Ghali) | 07 sept 2025 |
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Addis-Abeba
, 07 sept 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a affirmé dimanche, que l’Afrique ne pourra être libre et prospère tant qu'il existe un peuple privé de liberté et empêché de choisir son avenir.
Le président de la République qui s’exprimait devant les participants au deuxième sommet Afrique-CARICOM, a affirmé qu’”on ne peut pas parler d'une Afrique libre et prospère tant qu'il existe un peuple privé de liberté et empêché de choisir son avenir”.
Il a également appelé à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et de rétablir sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire national, en tant que partie intégrante du processus de décolonisation sur le continent africain.
“Nous tendons la main à nos frères des Caraïbes, à ce merveilleux rassemblement qui constitue et doit rester un espace de paix et de stabilité, et à tous les peuples libres, pour forger ensemble une alliance solide qui restaure la dignité de notre histoire et crée un avenir plus juste pour nos enfants”, a souligné le président de la République.
Lors de son 37e Sommet, l'Union africaine a désigné 2025 comme l'Année de la «Justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine par le biais des réparations», a rappelé le Président Ghali, appelant à la mise en place d'un cadre de partenariat transcontinental incluant l'Union africaine, la CARICOM et la diaspora africaine des Amériques et d'Europe, conformément au protocole d'accord signé en septembre 2024 entre l'Union africaine et la CARICOM.(SPS)
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| Le président de la République prend part à Addis-Abeba au deuxième sommet Afrique-CARICOM | 07 sept 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 07 sept 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a participé dimanche, à l’ouverture des travaux du deuxième sommet Afrique-CARICOM, qui se tient à Addis-Abeba, en présence dirigeants de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et de représentants régionaux et internationaux. .
Les participants débattront les moyens de renforcer le partenariat stratégique entre les deux parties (Afrique-CARICOM) et faire progresser la coopération dans les domaines politique, économique et du développement commun.
Les dirigeants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de la Banque africaine de développement, de la Banque de développement des Caraïbes et d'Afreximbank, ainsi que de hauts représentants de l'Union africaine, des Nations unies et de plusieurs organisations internationales, participent également au sommet.
Le Président de la République, Brahim Ghali, est arrivé samedi à Addis-Abeba pour participer au Sommet sur le climat et au Sommet Afrique-Caraïbes (CARICOM).
Le Président de la République a été accueilli à l'aéroport international de Bole par le Ministre d'État éthiopien des Affaires étrangères, l'Ambassadeur Berhanu Tsegaye, et l'Ambassadeur et Directeur général du Protocole.
Il est accompagné d'une importante délégation composée du Ministre des AE et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, du Ministre de l’hydraulique et de l'Environnement, Adda Brahim Hmeim, du Représentant permanent auprès de l'Union africaine, Lamine Baali, de l'Ambassadeur pour les Caraïbes, Mohamed Zroug, du Conseiller à la Présidence de la République, Abdati Breika et de la Conseillère à la Présidence de la République chargée de l’information et du Monde arabe, Nanna Labat Rachid.(SPS)
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| Un parti algérien affirme sa position envers les causes sahraouie et palestinienne | 06 sept 2025 |
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Oran
(Algérie), 06 sept 2025 (SPS) Le président du Front El Moustakbal algérien, Fateh Boutbiq, a affirmé la position ferme de son parti envers les questions sahraouie et palestinienne.
Dans son discours prononcé lors des sessions de l'Université d'été du parti au village olympique d'Oran, sous le slogan «La patrie nous unit, l'histoire nous inspire, une génération responsable et une voix activée», Fateh Boutbiq a évoqué l'importance de la tenue de cette université d'été, en mettant l'accent sur ses objectifs.
M. Boutbiq a exprimé avec force la position officielle de son parti, qui s'aligne sur la position de l'État algérien en matière de soutien et d'assistance aux causes de libération, notamment au Sahara occidental et en Palestine.
Pour sa part, l'attaché culturel à l'ambassade sahraouie en Algérie, Khatari Hmoudi, a remercié le président du parti, sa direction et ses militants pour les positions honorables du parti du Front El Moustakbal depuis sa création, qui a toujours soutenu la juste lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.(SPS)
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| Le gouvernement sahraoui réaffirme que le plan de règlement ONU-OUA demeure l’unique voie vers la solution du conflit au Sahara occidental | 06 sept 2025 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 06 sept 2025 (SPS) Le gouvernement sahraoui a réaffirmé que le plan de règlement conjoint ONU-OUA est le seul accord pratique et raisonnable pour parvenir à une solution pacifique, juste et durable.
Le gouvernement sahraoui, dans un communiqué publié samedi par le ministère de l'Information, a réitéré la volonté du Front POLISARIO de s'engager de manière constructive et positive dans le processus de paix parrainé par l'ONU au Sahara occidental.
À cet égard, il a en outre réitéré que le plan de règlement ONU-OUA, qui a été mutuellement accepté par les deux parties, le Front POLISARIO et le Maroc, en 1988 et approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 690 (1991), est le seul accord de compromis mutuellement accepté, pratique et raisonnable pour parvenir à une solution pacifique, juste et durable.
Toute solution unilatérale visant à “légitimer” l'occupation illégale marocaine du Sahara occidental et à saper la volonté souveraine du peuple sahraoui et son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance est non seulement inacceptable dans son intégralité, mais elle représente également un danger pour la paix, la sécurité et la stabilité dans toute la région, a averti le communiqué.
Le ministère de l'Information de la RASD tient à rappeler à tous ceux qui sont sincèrement préoccupés par la stabilité et la sécurité en Afrique du Nord-Ouest qu'une paix durable dans notre région ne pourra jamais se réaliser sans le plein respect des principes fondamentaux du droit international, notamment le droit sacré et intangible des peuples à l'autodétermination et à la liberté.
Le gouvernement sahraoui a exhorté toutes les parties prenantes internationales, y compris les membres permanents du Conseil de sécurité, notamment à la veille de la réunion du Conseil en octobre prochain concernant le Sahara occidental, à user de leur influence pour la relance du processus de paix au Sahara occidental parrainé par l'ONU, en donnant les moyens et le soutien nécessaire à la MINURSO pour qu'elle s'acquitte pleinement de son mandat dans la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique.(SPS)
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| La République sahraouie participe à la réunion des ministres de la santé africains et Caraïbes | 06 sept 2025 |
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Addis-Abeba
, 06 sept 2025 (SPS) La République sahraouie a participé samedi à la réunion conjointe des ministres africains de la Santé et de leurs homologues des pays des Caraïbes, qui s’est tenue au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba.
La République sahraouie était représentée à cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre des activités du Sommet de la CARICOM visant à renforcer la coopération Sud-Sud dans le domaine de la santé et à coordonner les positions communes dans les forums internationaux sur les questions de santé mondiale, par le représentant permanent auprès de l’Union africaine, Lamine Baali, représentant le ministre de la Santé publique, et l’ambassadeur en charge des Caraïbes, Mohamed Zroug.
La participation de la République sahraouie à cet événement reflète son engagement ferme en faveur de l’action africaine commune et sa volonté de contribuer activement à l’élaboration des politiques de santé aux niveaux continental et international.
Elle souligne également son rôle dans le soutien aux questions de santé mondiale en renforçant les capacités des systèmes de santé de base et en mettant en place des mécanismes de soins communautaires durables.
En marge de la réunion, la délégation sahraouie a tenu plusieurs réunions avec des délégations de pays des Caraïbes, afin de discuter des moyens de renforcer la coopération sanitaire, d'échanger les expériences en matière de soins de santé communautaires et de coordonner les positions au sein des forums internationaux. Ces échanges contribuent à renforcer la solidarité Sud-Sud et à renforcer la présence de la République sahraouie dans les politiques de santé régionales et internationales.(SPS)
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| Le président de la République visite le pavillon de la République à la IVeme foire commerciale intra-africaine d'Alger | 06 sept 2025 |
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Alger
, 06 sept 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a effectué une visite au Pavillon de la République sahraouie à la 4e Foire commerciale intra-africaine d'Alger, qui se tient à à Alger sous le slogan «Porte vers de nouvelles opportunités”,en présence de plus de 140 pays.
Le Président Brahim Ghali et la délégation qui l'accompagne ont visité le pavillon d’exposition des produits présentés par l'État sahraoui à cet événement économique africain.
Le Président Brahim Ghali avait été officiellement accueilli par son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de la cérémonie d'ouverture de la Foire commerciale intra-africaine au Palais des expositions d'Alger, aux côtés des chefs d'État africains.
Dans son discours aux participants de cet important rendez-vous économique africain, le président algérien a souligné la nécessité de redoubler d'efforts pour transformer la Zone de libre-échange continentale africaine en un outil efficace de développement et d'intégration économique entre les nations et les peuples africains.(SPS)
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| Le Front Polisario disponible à coopérer avec l’ONU pour une solution juste et durable au Sahara occidental | 05 sept 2025 |
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Chahid El-Hafed
, 05 sept 2025 (SPS) Le Front Polisario a exprimé sa pleine disponibilité à coopérer dans le cadre du strict respect des principes fondamentaux énoncés dans la Charte des Nations Unies pour parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental.
Dans une déclaration sanctionnant les travaux de la réunion du Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario, présidée par le SG du Front Polisario, le Président de la République, Brahim Ghali, et lors du point de presse sur la réunion entre la partie sahraouie et Hamish Falcons, Ministre d'État britannique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, la partie sahraouie a réitéré son engagement à œuvrer dans le cadre du plein respect des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies.
Le Bureau permanent du Secrétariat national a exprimé son appréciation pour cette initiative du Royaume-Uni, affirmant sa volonté d'œuvrer dans le cadre d'un strict respect des principes fondamentaux énoncés dans la Charte des Nations Unies et d'autres instruments internationaux, ainsi que des normes fondamentales du droit international, y compris la promotion et le respect des droits de l'homme et des peuples, afin de parvenir à une solution politique juste, pacifique et mutuellement acceptable qui garantisse le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies, comme seule voie pouvant conduire à une paix durable dans la région. (SPS)
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| Une association sahraouie condamne la discrimination contre les prisonniers politiques | 5 septembre 2025 |
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El Aaiun occupée
, 5 septembre 2025 (SPS) L'Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l'homme commises par l'État marocain (ASVDH) a exprimé sa condamnation de la discrimination dont sont victimes les prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines.
Dans un communiqué, l'Association a appelé l'État marocain à cesser les politiques de représailles pratiquées contre les prisonniers sahraouis et leurs familles, qui reflètent une intention claire de les humilier et d'aggraver leurs souffrances.
Les droits de l'homme ne sont pas des privilèges à accorder de manière sélective, mais des droits inhérents qui doivent être respectés pour tous les prisonniers et détenus sans discrimination fondée sur la race, l'appartenance politique ou la géographie, a estimé l’association.
L'Association a renouvelé son appel à la libération de tous les prisonniers sahraouis, conformément aux engagements internationaux du Maroc dans le domaine des droits de l'homme.
La déclaration a exhorté les Nations Unies et le Conseil de sécurité de l'ONU à assumer leurs responsabilités envers le peuple sahraoui et à œuvrer pour garantir son droit inaliénable à la liberté et à l'indépendance.(SPS)
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| Le représentant du Front Polisario en Russie rencontre d'éminentes personnalités russes | 05 sept 2025 |
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Moscou
, 05 sept 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Russie, Dr Ali Salem Mohamed Fadel, a rencontré d’éminentes personnalités russes et des délégations étrangères, en marge du 80e anniversaire de la victoire et la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Lors de cette rencontre, le représentant du Front Polisario à Moscou a informé les personnalités russes et étrangères des derniers développements de la question sahraouie, en insistant notamment sur la politique de l’occupation marocaine, son mépris flagrant de la légitimité internationale et ses violations flagrantes des droits humains du peuple sahraoui.
Il a également mis en lumière les manœuvres et complots du Maroc pour redorer son blason, notamment la corruption de fonctionnaires et l’espionnage, même contre son allié colonial, la France.
Les participants à la réunion ont exprimé leur solidarité avec le peuple sahraoui dans sa juste lutte pour son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, garanti et protégé par le droit international. Certains ont également exprimé leur étonnement face à la soumission et à la faiblesse de la communauté internationale face à la rébellion de l’État d’occupation marocain contre la légitimité internationale.(SPS)
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| L'Unité politique et administrative de Chahid El-Hafed préoccupée par la détérioration de la santé de Mohamed Bourial | 05 sept 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 05 sept 2025 (SPS) L'Unité politique et administrative de Chahid El-Hafedh a exprimé sa préoccupation face à la détérioration de l'état de santé du prisonnier civil sahraoui, Mohamed Hassana Bourial.
Dans un communiqué, l’unité a souligné que la grève de la faim de 48 heures menée par le prisonnier Bourial, depuis mercredi dernier, constitue un cri d’alerte contre les dures et inhumaines conditions dont il souffre à l’intérieur de la prison.
Il est soumis à un isolement depuis mai 2018, des traitements dégradants et privé de ses droits les plus fondamentaux, tels que les visites familiales, ce qui constitue une violation flagrante du droit international et des conventions humanitaires qui garantissent les droits des prisonniers, a estimé le communiqué.
Il a également condamné fermement ces pratiques répressives, les considérant comme faisant partie d'une politique systématique visant à réprimer les voix sahraouies libres qui défendent le droit de notre peuple à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le communiqué a affirmé que la détermination du prisonnier Bourial et de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons de l'occupation marocaine est pour nous une source de fierté et d'inspiration. (SPS)
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| La question du Sahara occidental: thème d’une Conférence à l’Université Makerere d’Ouganda | 04 sept 2025 |
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Kampala
(Ouganda), 04 sept 2025 (SPS) L'Université Makerere d'Ouganda, a organisé une conférence sur la question du Sahara occidental, en présence d’ambassadeurs accrédités à Kampala, notamment d'Algérie, de Cuba et du Venezuela, des membres du Comité ougandais de solidarité avec le peuple sahraoui, des représentants de partis politiques africains et plus de 300 participants.
La conférence a été animée par le chargé d'affaires de l'ambassade sahraouie à Kampala, Mohamed Ali Mohamed Daf, qui a présenté une analyse complète de l'histoire du Sahara occidental, depuis la colonisation espagnole puis l'occupation marocaine en passant par l'invasion brutale du territoire.
Le diplomate sahraoui a passé en revue les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale des Nations Unies de 1960 et 1963, ainsi que les conclusions du comité adhoc durant sa visite au territoire en 1975, l'avis consultatif juridique rendu par la Cour de la Haye la même année. Il a également évoqué le Plan de règlement de 1991 et les résolutions et décisions pertinentes des Nations Unies et du Conseil de sécurité.
Le diplomate sahraoui a également insisté sur les arrêts de la Cour européenne de justice (CJUE), qui, a-t-il souligné, ont clairement conclu que le Royaume du Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires séparés et distincts. (SPS)
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| Le président de la République prend part à la quatrième Foire commerciale intra-africaine | 04 sept 2025 |
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Alger
, 04 sept 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a participé, jeudi, à l'ouverture de la quatrième Foire commerciale intra-africaine à Alger, dont le coup d’envoi a été par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, au Centre international de conférences (CIC) «Abdelatif Rahal».
La cérémonie officielle d'ouverture s'est déroulée en présence des chefs d'État et des chefs de délégations participants, de hauts responsables gouvernementaux et des membres du gouvernement.
Le programme de la première journée au CIC comprend la «Journée de l'Algérie», organisée par l'Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI). Cette journée comprendra des sessions présentant les réformes et les opportunités d'investissement de l'Algérie, tout en soulignant le rôle du pays dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.
Alger accueille, du 4 au 10 septembre, la 4e édition de l'IATF, placée sous le slogan «Passerelle vers de nouvelles opportunités», qui réunit des délégations de 140 pays et plus de 2 000 entreprises d'Afrique et d'ailleurs, dont près de 200 entreprises algériennes.
Environ 35 000 visiteurs professionnels sont attendus à cette édition, qui devrait déboucher sur la conclusion d'accords commerciaux et d'investissement d'une valeur de 44 milliards de dollars.
Le programme de l'événement, organisé par l'Algérie, la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), initiatrice de ce salon, la Commission de l'Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), propose de multiples thèmes et activités.(SPS)
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| Une délégation britannique entame une visite de travail à la République sahraouie | 04 sept 2025 |
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Chahid
, 04 sept 2025 (SPS) Une délégation du ministère britannique des Affaires étrangères s'est rendue depuis deux jours à la République sahraouie pour s'informer des derniers développements de la question sahraouie.
La délégation comptait tenir des réunions avec des responsables sahraouis et rencontrer des représentants de la société civile, notamment les femmes, la jeunesse et les organisations de défense des droits humains et effectuer des visites aux infrastructures sociales et économiques.
Durant sa visite, la délégation britannique a rencontré des responsables sahraouis. Les deux parties ont discuté de la situation actuelle et des perspectives du processus de paix mené par l'ONU.
La partie sahraouie a réaffirmé sa coopération pleine et constructive avec les efforts des Nations Unies pour accélérer la décolonisation du Sahara occidental en permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable, non négociable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies et de l'Union africaine.
Auparavant une délégation sahraouie conduite par le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, s'était rendu à Londres, où elle a rencontré divers responsables britanniques et ont discuté des derniers développements de la question sahraouie et des perspectives d'une solution garantissant le droit légitime du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination, rappelle-t-on.(SPS)
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| Arrivée du président de la République à Alger pour prendre part à la 4ème édition de l’IATF | 03 sept 2025 |
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Alger
03 sept 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, est arrivé ce matin à Alger pour participer à la 4ème édition de la Foire Commerciale Intra africaine (IATF 2025), qui s’ouvrira jeudi à Alger.
Le président Ghali a été reçu à son arrivée à l’Aéroport Houari Boumedienne par le ministre algérien du Commerce international et du Développement des exportations, Kamal Rezzig, en compagnie de ses collaborateurs.
Au salon d’honneur, les deux parties ont passé en revue les relations historiques entre la République sahraouie et l'Algérie, ainsi que l'importance de cet événement pour renforcer les réseaux de communication et promouvoir la consultation entre les deux pays frères, dans le cadre d’une approche africaine partagée, orientée vers la construction d'un espace économique intégré.
L'organisation de l'Algérie de cet événement économique important, qui sera célébré à Alger, du 4 au 10 septembre, reflète sa position en tant que pont de communication et de convergence entre les pays du continent.
Le président Brahim Ghali est accompagné dans cette visite d'une délégation comprenant le ministre des Affaires étrangères et des affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, le Ministre du Commerce, Ahmed Bachri Ammi Omar et l’ambassadeur de la République en Algérie, Khatri Addouh. (SPS
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| Un prisonnier civil sahraoui entame une grève de la faim en protestation aux mauvais traitements | 03 sept 2025 |
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Ait Melloul
, 03 sept 2025 (SPS) Le prisonnier civil sahraoui Mohamed Hassane Ahmed Salem Bourial, du groupe Gdeim Izik, actuellement détenu à la prison locale d'Ait Melloul 2, près d'Agadir, (Maroc) a décidé d’entamer une grève de la faim préventive de 48 heures à partir de mercredi, pour protester contre les mauvais traitements à l’intérieur de la prison.
Selon l'Association de protection des prisonniers sahraouis, le prisonnier politique entame cette grève de la faim pour protester contre les pratiques illégales qu'il subit, notamment la privation de visites.
Il proteste également contre le non-respect de toutes ses revendications concernant l'amélioration de ses conditions de détention, la fin de toute forme de discrimination raciale et la fin de son isolement depuis mai 2018, alors qu'il était déporté de la prison locale de Tiflet 2, vers la prison locale d'Ait Melloul 2.(SPS)
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| Un parti allemand affirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance | 03 sept 2025 |
Allemagne
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Brême
(Allemagne), 03 sept 2025 (SPS) Le Parti social-démocrate (SPD) du Land allemand de Brême a adopté une résolution affirmant le droit du Sahara occidental à l'indépendance par le biais d'un référendum libre et équitable sous la supervision des Nations Unies.
La résolution réitère la solidarité du parti avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté, la dignité et l'autodétermination. Ratifiée lors de la conférence extraordinaire du parti, la résolution souligne que le peuple sahraoui est privé de son droit légitime à l'autodétermination depuis l'occupation du territoire en 1975.
Le peuple sahraoui continue de souffrir de marginalisation et de violations continues des droits humains, malgré les décisions et arrêts internationaux soutenant ses droits, a ajouté la résolution.
Le parti a appelé le gouvernement allemand à s'engager à mettre en œuvre les arrêts de la Cour européenne de justice rendus le 4 octobre 2024 et à en faire une pierre angulaire de la politique européenne sur cette question.(SPS)
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| L’envoyé personnel du président de la République reçu par le président de l’Uruguay | 2 sept 2025 |
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Montevideo
(Uruguay), 2 sept 2025 (SPS) L'envoyé personnel du président de la République, Brahim Ghali, Mohamed Salem Ould Salek, Ministre d'État chargé des Affaires diplomatiques, a été reçu par le président de la République d'Uruguay, Yamandú Orsi, auquel il a transmis un message écrit de son homologue sahraoui.
La réunion a porté sur la situation régionale et internationale, ainsi que sur des questions d'intérêt commun.
La réunion, qui s'est tenue au Palais présidentiel de la capitale, Montevideo, a été assistée par le Ministre des Affaires étrangères, S.E. Mario Lubetkin, et l'Ambassadeur sahraoui, Chibani Abbas.
Il convient de noter que la République sahraouie et la République d'Uruguay entretiennent des relations diplomatiques depuis 20 ans. (SPS)
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| Le Premier ministre préside une réunion du gouvernement pour l’examen du commerce africain | 02 sept 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 02 sept 2025 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hammoudi Bayoun, a présidé mardi, une réunion gouvernementale consacrée à l’exam du commerce africain.
Dans une déclaration à la presse, le ministre du Commerce, Ahmed Becher Ami Omar, a indiqué que la réunion , présidée par le Premier ministre, avait pour objectif d'étudier la question du commerce africain.
Il s'agit d'examiner certains dossiers en cours d'étude et d'analyse, et d'en finaliser le contenu, afin d’apporter les recommandations nécessaires avant de soumettre les dossiers au Secrétariat général de l'Organisation africaine du commerce.
Le ministre du Commerce a souligné que l'équipe chargée du suivi du dossier du commerce africain est une équipe complète, reflétant la contribution constructive à cet important dossier continental. (SPS)
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| Symposium sur les perspectives d'une paix juste au Sahara occidental à Cologne, en Allemagne | 02 sept 2025 |
Allemagne
Cologne
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Cologne
(Allemagne), 02 sept 2025 (SPS) Le groupe «Smara», solidaire de la lutte du peuple sahraoui, a organisé samedi un symposium à Cologne, en Allemagne, sur les perspectives d'une paix juste au Sahara occidental occupé.
Les participants ont affirmé qu'une paix juste et durable ne sera possible qu'avec le plein respect des droits inaliénables du peuple sahraoui, au premier rang desquels son droit à l'autodétermination. Ils ont dénoncé les tentatives marocaines d'imposer un fait accompli, entraînant le déplacement de la population, le pillage des ressources naturelles et une tentative d'effacer l'identité sahraouie et nier ses droits humains, politiques et sociaux.
Les intervenants ont précisé que la guerre en cours ne peut se réduire à sa seule dimension militaire ; elle s'étend au-delà à un réseau d'intérêts économiques liés à l'exploitation des ressources naturelles et à des équilibres géopolitiques qui encouragent l'occupation marocaine avec le soutien des puissances internationales.
À l'issue du symposium, les organisateurs ont souligné qu'une paix juste et durable au Sahara occidental ne sera possible sans tenir en compte des dimensions du conflit.
Cela implique notamment de demander des comptes à l'État marocain occupant et de mettre fin à son impunité, de mettre un terme au pillage et à l'épuisement des ressources naturelles sahraouies, de lever le blocus politique et médiatique imposé au territoire occupé et de renforcer la solidarité internationale avec la lutte du peuple sahraoui.(SPS)
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| Signature d’accord de coopération entre les juristes sahraouis et cubains | No date |
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La Havane
(Cuba), 02 sept2025 (SPS) L’Union des juristes sahraouis a signé un accord de coopération et de partenariat avec l’Union des juristes cubains afin de renforcer l’expertise, les études et les meilleures pratiques dans le domaine juridique. L’accord a été signé au nom de la partie sahraouie par l’ambassadeur sahraoui à Cuba, Omar Boulsan, représentant le secrétaire général de l’Union des juristes sahraouis, Moulay Ahmed Labheida, et au nom de la partie cubaine par José Alexis Ginarte Gato, président de l’Union nationale des juristes cubains.
L’accord promeut la coopération et le soutien mutuel dans le respect du droit, de la souveraineté et de l’indépendance. Il affirme également le soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément au droit international, et condamne l’exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies.
L’accord appelle à la libération des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et à la levée du blocus économique, commercial et financier imposé au peuple cubain, dans le respect de sa souveraineté et de son indépendance.(SPS)
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| Le Royaume du Maroc, modèle d'État terroriste : un nouveau livre documente les crimes du « Makhzen » au Sahara occidental et dans le monde | 02 sept 2025 |
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Alger
, 02 sept 2025 (SPS) Un nouveau livre intitulé «Le Royaume du Maroc, modèle d'État terroriste... Une longue histoire de terrorisme global au Sahara occidental et dans le monde», de l'écrivain sahraoui Sayed Hamdi Yahdhih, vient de paraître. L'ouvrage documente les crimes du Maroc au Sahara occidental, soulignant sa longue histoire de parrainage du terrorisme organisé et son exportation à l'étranger. Le livre a été présenté lundi à Alger lors d'un colloque supervisé par l'ambassadeur de la République sahraouie, Khatri Adouh. Il aborde le thème du parrainage du terrorisme par l'État marocain et son adoption comme doctrine pour la survie de son régime.
L'ouvrage contient un arsenal de lois et de recommandations internationales, démontrant les pratiques du Royaume d’un véritable terrorisme d'État contre le peuple sahraoui. L'auteur a établi des similitudes entre les crimes terroristes atroces commis par l'occupation marocaine contre le peuple sahraoui et ceux de l'entité sioniste en Palestine occupée.
Il a également souligné que le terrorisme marocain contre le peuple sahraoui s'est étendu à l'étranger, notant que «les plus grandes opérations terroristes démonstratives survenues en Europe, notamment en Espagne et en France, ont été menées par des Marocains et ont été exécutées pour imposer des agendas politiques».
Outre ses opérations terroristes menées en Europe spécifiquement, ajoute Sayed Hamdi Yahdhih, «le Maroc a établi des groupes terroristes qui lui sont affiliés au (Al-Sham) et au Sahel et les a utilisés comme force armée pour protéger le trafic de drogue, semer le chaos et exécuter des agendas politiques».
Selon l'auteur, le Maroc ne s'est pas limité au terrorisme traditionnel pour cibler des pays, mais a eu recours à d'autres types de terrorisme, comme le cyberterrorisme ou le terrorisme technologique. Par ce biais, il a espionné de nombreux pays et personnalités en Europe et en Afrique, en s'assurant l'aide d'États et d'entités voyous et hors-la-loi comme l'entité sioniste.
De son côté, l'ambassadeur de la République sahraouie en Algérie, Khatri Adouh, a souligné l'importance de cet ouvrage, qui met en lumière les graves violations des droits humains au Sahara occidental occupé, notamment sous le blocus imposé par l'occupation sur le territoire.
Il a cité l'interdiction faite à de nombreux observateurs internationaux, dont des parlementaires, de se rendre dans les villes occupées du Sahara occidental, critiquant les positions honteuses de certains organismes concernant la situation des droits humains au Sahara occidental, notamment l’absence délibérée du Comité international de la Croix-Rouge et de certains pays qui ont abandonné leurs responsabilités à cet égard.(SPS)
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| La CONASADH dénonce les crimes continus de l'occupation marocaine contre le peuple sahraoui | 31 août 2025 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés), 31 août 2025 (SPS) La Commission nationale sahraouie des droits de l'homme (CONASADH) a dénoncé les crimes persistants de l'occupation marocaine contre le peuple sahraoui, appelant à poursuivre et à traduire en justice les auteurs de graves violations des droits humains commises par l'État marocain contre des civils sahraouis sans défense. Dans une déclaration publiée dimanche à l'occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, célébrée le 30 août de chaque année, la Commission a appelé les organisations internationales de défense des droits humains, tous les comités et mécanismes spécialisés, ainsi que les groupes de travail des Nations Unies compétents dans le domaine des droits humains, à «œuvrer pour amener le Maroc à fournir des informations sur les Sahraouis disparus et victimes de disparition forcée”.
Elle a également exigé une enquête sur les crimes de torture, d'assassinat, d'enlèvement et autres crimes commis par l'État marocain contre des civils sahraouis sans défense dans les territoires occupés de la République sahraouie.
À cette occasion, le communiqué a dénoncé les crimes persistants de l'occupation marocaine contre le peuple sahraoui et exigé la révélation du sort de plus de 400 Sahraouis disparus dont le sort demeure inconnu jusqu’à ce jour.
La CONASDH a appelé les organisations et associations internationales de défense des droits de l'homme et humanitaires à faire pression sur l'État marocain pour qu'il respecte les droits de l'homme et ouvre les territoires occupés de la République sahraouie aux médias, aux observateurs internationaux, aux personnalités et délégations parlementaires internationales.
Elle a condamné l'inaction du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la protection des citoyens sahraouis, de leurs terres et de leurs biens dans le cadre de son mandat fondé sur les dispositions de la quatrième Convention de Genève relative à la protection des civils dans les zones de guerre.
À cette occasion, le Comité a enfin rappelé à l'État espagnol, en tant que puissance administrante du territoire, ses responsabilités juridiques envers la décolonisation du Sahara occidental, qui restent en vigueur et n’expirent pas par prescription. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible les bases des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Guelta | 31 août 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 31 août 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé, dimanche, les bases et les retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Guelta, "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", indique un communiqué du ministère de la Défense.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé, dimanche matin, par des bombardements intenses, les bases et les retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région d'Achrek El Sedra dans le secteur de Guelta, selon le communiqué.
L'Armée sahraouie poursuit ses opérations militaires contre les bases et retranchements des forces d'occupation marocaine le long du mur de la honte, conclut le communiqué.(SPS)
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| Ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle : La révolution sahraouie a réussi à préparer des générations éduquées et conscientes | 30 août 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 30 août 2025 (SPS) Le ministre de l’Éducation et de la Formation professionnelle, Abdelkader Taleb Omar, a affirmé que la révolution avait réussi à former des générations instruites et conscientes, saluant le rôle pionnier des étudiants dans la formation, la construction et la diffusion de la conscience.
Dans son discours prononcé lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du baccalauréat et aux meilleurs élèves des cycles moyen et primaire, le ministre a souligné que l’histoire de la révolution sahraouie témoigne du rôle pionnier des élèves dans la formation, la construction et la diffusion de la conscience.
Par conséquent, l’une des plus grandes réussites de notre révolution demeure la formation de générations instruites et conscientes.
À l'approche du 50e anniversaire de l'unité nationale, le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle a appelé chacun à déployer tous les efforts possibles pour préserver ces acquis, repousser les attaques de l'ennemi et de ses alliés, et poursuivre le chemin de la construction et de la libération.
Il a souligné que cet objectif doit être atteint grâce aux fils et filles du peuple sahraoui et à leur détermination à achever le chemin, armés de connaissances et adhérant aux principes de la révolution, jusqu'à l'expulsion de l'occupation marocaine et la décolonisation de l'ensemble du territoire de l'État sahraoui.
Dans le même contexte, le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle a exprimé ses remerciements et sa gratitude au président de la République, secrétaire général du Front Polisario, pour sa supervision et son parrainage personnels de cette cérémonie honorifique.
Il a également salué les efforts et l'importance particulière que l'État sahraoui accorde à ce domaine et à tous les niveaux d'enseignement, mettant en avant les résultats obtenus, précisant le taux de réussite au baccalauréat ayant atteint 48,66 %. (SPS)
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| Une Association espagnole réaffirme son soutien au peuple sahraoui et à son droit à l'autodétermination | 30 août 2025 |
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Madrid
(Espagne), 30 août 2025 (SPS) L'Association d’Asturie pour la solidarité avec le peuple sahraoui a réitéré vendredi sa position ferme en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, selon le journal «Diario de Asturias».
Dans ce contexte, l'Association, a annoncé l'organisation d'une manifestation populaire dimanche sous le slogan : «Paix et justice pour le peuple sahraoui», en guise de soutien des citoyens des Asturies (nord de l'Espagne) à la cause sahraouie et exprimant leur solidarité continue avec le peuple sahraoui et sa juste cause.
Cet événement s'inscrit dans le cadre des efforts continus devant parvenir à une solution juste et définitive à la question du Sahara occidental.(SPS)
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| Le Président de la République supervise une cérémonie de remise des prix aux du bacheliers | 30 août 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 30 août 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a présidé, samedi à la Présidence, une cérémonie de remise des prix aux bacheliers et aux lauréats aux examens de fins d’études primaires et brevets pour l’année scolaire 2024/2025, en présence des membres du Secrétariat national et du gouvernement et des parents des lauréats.
Le Président de la République a félicité tous les étudiants qui ont pu obtenir le baccalauréat, qui ont démontré, par leur excellence à leurs capacités scientifiques, les incitant à progresser dans leur domaine de spécialisation et à approfondir leurs connaissances.
Pour sa part, le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle, Abdelkader Taleb Omar, a salué le système éducatif pour avoir mis en place des bases solides pour l'acquisition du savoir et des sciences, notant dans ce contexte le rôle historique des étudiants sahraouis dans la lutte nationale et la préparation des générations, dénonçant l'oppression et la torture dont souffrent leurs camarades dans les territoires occupés du Sahara occidental. (SPS)
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| Armée sahraouie : nouvelles attaques contre des positions de l'occupant marocain dans les secteurs de Mahbès et Haouza | 29 août 2025 |
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BIr Lahlou
(République sahraouie), 29 août 2025 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des bases de l'armée de l'occupation marocaine dans les secteurs de Mahbès et Haouza, infligeant d'importantes pertes humaines et matérielles, indique, vendredi, un communiqué militaire du ministère de la Défense sahraoui.
"Des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, ce matin, par des bombardements intenses, le poste de commandement d'un bataillon relevant de l'armée d'occupation dans la région de Grarat El Attassa dans le secteur de Mahbès".
"Jeudi, des unités de l'ALPS ont bombardé des bases de l'occupant marocain dans la région d'Ahrichyat Dirit dans le secteur de Haouza", ajoute le même communiqué.
Les attaques de l'APLS se poursuivent, infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles dans les rangs de l'armée d'occupation marocaine le long du mur de la honte (mur du sable), ainsi que dans les bases de soutien et les postes de commandement, a conclu le communiqué.(SPS)
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| L'ambassade sahraouie au Kenya présente ses condoléances à la suite du décès de l'ambassadeur sud-africain Mninwa Mahlangu | 29 août 2025 |
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Nairobi
(Kenya), 29 août 2025 (SPS) Le Chargé d'Affaires de l'Ambassade de la République sahraouie au Kenya a présenté jeudi ses condoléances à la suite du décès de Son Excellence l'Ambassadeur Mninwa Johannes Mahlangu, l'une des personnalités diplomatiques les plus éminentes d'Afrique du Sud.
La cérémonie de condoléances a eu lieu à l'Ambassade d'Afrique du Sud à Nairobi. Le Chargé d'Affaires sahraoui a exprimé ses plus sincères condoléances à l'Ambassade de la République d'Afrique du Sud au Kenya, au gouvernement et au peuple frères d'Afrique du Sud, ainsi qu'à la famille du défunt.
Il a souligné que le défunt ambassadeur était non seulement un diplomate exceptionnel, mais aussi un symbole de la défense des droits de l'homme et de la promotion des valeurs d'égalité et de démocratie, ce qui lui a valu le respect et l'appréciation de tous.(SPS)
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| La Namibie réitère son soutien et sa solidarité avec le peuple sahraoui pour l'autodétermination et l'indépendance | 29 août 2025 |
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Windhoek
, 29 août 2025 (SPS) La ministre namibienne des Relations internationales et du Commerce, l'ambassadrice Selma Ashipala-Musavyi, a réitéré vendredi le soutien et la solidarité de son pays avec le peuple sahraoui pour l'autodétermination et l'indépendance, à l'occasion d'une réunion d'information diplomatique à l'ancienne salle du Cabinet à Windhoek.
«Je tiens à déclarer que la Namibie continuera de soutenir fermement les nations en quête d'autodétermination et d'indépendance. Nous continuons de soutenir et d'exprimer notre solidarité avec les peuples héroïques de Palestine et du Sahara occidental», a déclaré la ministre.
«Nous appelons à la levée des mesures coercitives unilatérales contre Cuba, le Venezuela et le Zimbabwe afin de les aider à mettre en œuvre l'Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable. Aucune preuve ne soutient la présence de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme, elle devrait donc être retirée», a ajouté la ministre namibienne.(SPS)
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| Nigeria: une nouvelle victoire pour la République sahraouie à Abuja | 29 août 2025 |
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Abuja
, 29 août 2025 (SPS) Appuyée par la légalité internationale, la cause sahraouie ne cesse d'enchainer des victoires majeures au sein des fora internationaux, mettant ainsi en échec toutes les manœuvres de l'occupant marocain d'instaurer une réalité coloniale, notamment après la participation remarquable de l'armée sahraouie au Sommet des chefs d'état major africains tenu récemment à Abuja (Nigéria).
Le ministère sahraoui de la Défense a participé à ce sommet tenu du 25 au 27 aout courant, à l'invitation du chef d'Etat-major nigérian, le Général Christopher Musa.
La délégation sahraouie a été conduite par le membre de l'Etat-major, le directeur central de l'inspection, El Fadel Mohamed Breica, qui a saisi cette occasion pour tenir des réunions fructueuses avec quelques délégations des armées africaines pour échanger les expertises.
Lors de ce sommet, le représentant de l'armée d'occupation marocaine s'est retrouvé côte à côte avec le représentant sahraoui, qui a pris une photo souvenir avec les participants, déjouant ainsi et devant le monde entier, les tentatives marocaines désespérées visant à enterrer la cause sahraouie et à priver son peuple de son droit à la liberté et à l'indépendance.
Dans une déclaration à l'APS, le membre de la délégation militaire participant au sommet et conseiller au ministère sahraoui de la Défense, le colonel Sid Ibrahim Moulay Ezzine, a mis l'accent sur la présence remarquable de la République sahraouie à Abuja, avec la participation d'experts et de spécialistes, pour enrichir les débats et formuler des propositions pour relever les défis sécuritaires sur le continent africain.
"La participation de l'armée sahraouie a été positive et a enrichi les débats et les interventions vu le rôle important de l'armée sahraouie dans la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et le crime organisé transfrontalier", a-t-il assuré.
Les victoires militaires remportées par la République sahraouie ne s'arrêtent pas à sa participation aux fora continentaux, d'autant que l'armée sahraouie mène une guerre d'usure contre l'armée d'occupation, ce qui entraine une agonie de l'économie marocaine.
Et d'ajouter que la participation de la République sahraouie aux différents événements continentaux et internationaux a également mis à nu les tentatives de l'occupant marocain d'hypnotiser son peuple à travers sa prétendue "souveraineté" sur le Sahara occidental, qui est, en réalité, une question de décolonisation, selon les Nations unies.
A ce propos, le blogueur marocain Hicham Charm a indiqué, dans une publication, que le Maroc "ne s'est pas retiré de ce sommet, mais (son représentant) a pris une photo souvenir de groupe avec le chef de la délégation sahraouie à la clôture des travaux, devant une carte des pays africains affichant le Maroc séparé du Sahara occidental".
Dans ce contexte, le représentant adjoint de la République sahraouie auprès de l'Ethiopie et de l'Union africaine, Malainin Lakhal a salué, dans une déclaration à l'APS, la présence active et continue de son pays sur la scène continentale et internationale à travers une série de victoires diplomatiques successives, reflétant la place inébranlable de la cause sahraouie légitime ainsi que la volonté de son peuple de défendre son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le diplomate sahraoui a évoqué les victoires majeures remportées à travers la participation de son pays à de nombreux sommets continentaux et internationaux, soulignant que la République sahraouie prendra également part, en septembre prochain, à deux (2) sommets importants à Addis-Abeba, à savoir le Sommet du partenariat entre l'UA et les pays des Caraïbes, ainsi que le Sommet africain sur le climat.
Il a en outre affirmé que la participation de son pays "aux côtés de tous les Etats membres, y compris le Royaume du Maroc, constitue une preuve claire de la reconnaissance réelle de la République arabe sahraouie démocratique comme une réalité continentale et internationale indéniable".(SPS)
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| Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines reçu par son homologue d’Algérie | 27 août 2025 |
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Alger
, 27 août 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a été reçu, mercredi par le ministre algérien d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, au siège de son département ministériel, a indiqué un communiqué du ministère algérien des AE.
Les deux ministres ont abordé, "de manière concertée et coordonnée, les développements de la question du Sahara occidental sur le plan diplomatique, à la lumière du rapport récemment publié par le Secrétaire général des Nations unies et actuellement soumis à l'Assemblée générale".
L'accent a été mis, dans ce cadre, sur "l'appui des efforts du SG de l'ONU et de son Envoyé personnel, des efforts visant à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination, conformément aux résolutions de la légalité internationale", lit-on dans le communiqué. (SPS)
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| Une délégation du ministère de la Défense nationale participe au sommet des chefs d'état-major africains | 27 août 2025 |
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Abuja
(Nigéria), 27 août 2025 (SPS) Une délégation du ministère de la Défense nationale participe au Sommet des chefs d'état-major africains de la défense, organisé à Abuja, du 25 au 27 août 2025, à l'invitation du chef d'état-major de la défense nigériane, le général Christopher Musa.
Le sommet, placé sous le thème «Combattre les menaces contemporaines à la paix et à la sécurité régionale en Afrique : le rôle du partenariat stratégique en matière de défense», a été inauguré par le vice-président du Nigéria, le sénateur Kashim Shettima, au nom du président Bola Ahmed Tinubu.
La délégation sahraouie est conduite par un membre de l'état-major général de l'Armée nationale populaire et directeur central de l'Inspection, Mohamed Fadel Breika, accompagné des conseillers du ministère de la Défense nationale, Yahdih El-Qaid Saleh et Sidi Brahim Moulay Zein.
La participation de la délégation sahraouie lui a permis de tenir des réunions fructueuses avec certaines délégations militaires africaines afin d'échanger des expertises.(SPS)
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| Larges condamnations de l’expulsion d'observateurs internationaux des territoires sahraouis occupés par le Maroc | 26 août 2025 |
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El Aaiún occupée
, 26 août 2025 (SPS) Les condamnations se poursuivent après l'expulsion par l'occupation marocaine d'observateurs internationaux des territoires sahraouis occupés. Le dernier incident en date du 24 août courant concerne l'expulsion de deux militants des droits humains de l'Organisation internationale de la non-violence de la ville occupée d'El Aaiun.
Cet incident a suscité de nouveaux appels sahraouis en faveur d'une intervention urgente pour mettre fin à ces pratiques répressives et permettre aux délégations internationales de mener leurs missions en toute liberté et transparence.
Dans ce contexte, le Mécanisme de coordination - Comité d'action de la ville occupée de Dakhla a publié une déclaration condamnant l'expulsion, dimanche, par les autorités d'occupation marocaines, de deux militants des droits humains, l'Américain Elaf Hassan Qasim et la Portugaise Bianca Afonso Perraci, d'El Aaiun occupée.
Le communiqué souligne que «cet acte lâche intervient dans le contexte de l'offensive féroce et croissante lancée par l'occupation marocaine contre le peuple sahraoui, soumis à une répression quotidienne, des restrictions aux libertés et le pillage systématique de ses richesses naturelles.
Cela reflète la mentalité de l'occupation consistant à empêcher toute voix libre de connaître la réalité des territoires occupés.»
Il précise également que les deux militants, affiliés à l'organisation Nonviolence International basée à Washington D.C., aux États-Unis, ont été expulsés immédiatement après leur arrivée à El Aaiún occupée en provenance de la ville occupée de Dakhla.
Ils effectuaient une mission humanitaire et de défense des droits humains visant à évaluer la situation des droits humains au Sahara occidental, selon Le communiqué, ajoutant que les militants devaient rencontrer la militante sahraouie et ancienne prisonnière politique Mahfouda Bamba Lefkir à son domicile.
Cependant, les autorités d'occupation marocaines ont empêché cette rencontre en perquisitionnant leur résidence et en les forçant à quitter l’hôtel.
Ils ont ensuite été transportés de force en taxi vers la ville marocaine d'Agadir, «dans un acte qui révèle la politique de dissimulation systématique de l'occupation visant à dissimuler les crimes et violations commis contre les civils sahraouis ».
L'organisation sahraouie a souligné que «ce que les deux militants ont vécu est tout à fait cohérent avec les souffrances des prisonniers politiques sahraouis, en particulier du « Groupe Gdeim Izik » et du « Groupe des étudiants », condamnés à des peines injustes, y compris la prison à vie, en plus du sort des autres prisonniers civils sahraouis ».
Le Mécanisme de coordination a également affirmé que ces événements « reflètent l'ampleur de la confusion et de la peur ressenties par le régime marocain face à la force de la cause sahraouie et à la résilience du peuple sahraoui ».
Il a également exigé la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis, au premier rang desquels le « Groupe Gdeim Izik », réitérant son engagement à continuer de lutter contre l'occupation par tous les moyens pacifiques et de lutte jusqu'à l'obtention de la liberté et de l'indépendance.
Auparavant, le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains (CODESA) avait également dénoncé l'expulsion par l'occupation marocaine des militants des droits humains Elaf Hassan Qasim et Bianca Afonso Perraci de la ville occupée d'El Aaiún.
Il a appelé toutes les organisations internationales de défense des droits humains à intensifier leurs visites sur le terrain dans les territoires occupés du Sahara occidental, afin de dénoncer les crimes commis par les forces d'occupation marocaines.(SPS)
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| Le président du Conseil national arrive à Kampala pour participer au congrès du MRN | 26 août 2025 |
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Kampala
(Ouganda), 26 août 2025 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama, est arrivé mardi à Kampala, la capitale ougandaise, représentant le président de la République, Brahim Ghali, au congrès du Mouvement de résistance nationale ougandais (MRN).
À son arrivée à l'aéroport, M. Hamma Salama a été reçu par le responsable des relations extérieures du parti MRN, accompagné de plusieurs responsables du ministère ougandais des Affaires étrangères.
Il convient de noter que le parti tiendra son congrès les 27 et 28 août. La République d'Ouganda reconnaît la République sahraouie depuis septembre 1979 et les deux pays entretiennent de solides relations diplomatiques.(SPS)
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| Les forces d'occupation marocaines expulsent deux militants internationaux des droits de l'homme de la ville occupée d'El Aaiun | 24 août 2025 |
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El Aaiun occupée
, 24 août 2025 (SPS) Les autorités d'occupation marocaines ont expulsé, dimanche, deux militants des droits humains en provenance des États-Unis et du Portugal à leur arrivée dans la ville d'El Aaiun, au Sahara occidental occupé, selon des sources sahraouies concordantes.
Les deux militants, membres de l'«International Nonviolence Organization», basée à Washington, s'apprêtaient à rencontrer l’ancienne prisonnière politique sahraouie, Mahfouda Bamba Lefkir et d'autres militants.
Vendredi et samedi, lors d'une visite dans la ville occupée de Dakhla, les deux militants avaient pu rencontrer des militants, des défenseurs des droits humains et des journalistes, auprès desquels ils ont recueilli des témoignages sur le calvaire quotidien du peuple sahraoui.
Ils avaient momentanément échappé à la vigilance des autorités d'occupation marocaines, qui les avaient pris pour des touristes.
Ces rencontres leur ont permis d'apporter un éclairage supplémentaire sur la question des prisonniers civils sahraouis détenus dans les geôles marocaines, les exactions dont ils sont victimes et les violations dont ils sont victimes.
L'expulsion des deux activistes met en lumière la politique de black-out médiatique imposé par le Maroc pour empêcher le monde d'être informé de la situation dans les territoires sahraouis occupés.(SPS)
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| Guterres "vivement préoccupé" face à la détérioration continue de la situation au Sahara occidental occupé | 24 août 2025 |
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New York
(Nations unies), 24 août 2025 (SPS) Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé sa "vive préoccupation" face à la poursuite de la détérioration de la situation dans les territoires sahraouis occupés, du fait des violations continues des droits de l'Homme commises par le Maroc, tout en se disant "convaincu" qu'il est possible de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination du peuple sahraoui.
Dans un rapport sur la question du Sahara occidental qui couvre la période du 1er juillet 2024 au 30 juin 2025 dans le cadre du point 58 de l'ordre du jour : "Application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés", rendu public samedi, Guterres a déclaré: "Je reste vivement préoccupé par l'évolution de la dynamique au Sahara occidental. La détérioration continue de la situation est alarmante et intenable, et il est urgent de renverser la tendance pour éviter toute nouvelle escalade".
Evoquant les violations marocaines commises dans les territoires occupés, le patron de l'ONU a souligné, dans son rapport, que l'occupant marocain "continue d'interdire au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) l'accès au territoire depuis 2015, malgré de multiples requêtes en ce sens et en dépit des résolutions du Conseil de sécurité sur la question, la dernière en date étant la résolution 2756 (2024)".
Et de préciser dans ce contexte que "l'absence de surveillance indépendante, impartiale, globale et régulière de la situation des droits humains reste un obstacle majeur à une évaluation exhaustive de la situation", avant d'ajouter que"selon certaines informations, les observateurs internationaux, notamment des parlementaires, des chercheurs, des journalistes et des avocats continuent de se heurter à des restrictions d'accès, des dizaines d'entre eux s'étant vu refuser l'entrée ou ayant été expulsés au cours de la période considérée".
M. Guterres a aussi évoqué, dans son rapport, les violations marocaines subies par 79 militants sahraouis, ainsi que celles liées au soi-disant "projets d'aménagement côtier" impliquant l'acquisition de terres à grande échelle, la destruction de propriétés privées et des déplacements de populations.
Au sujet des prisonniers sahraouis du groupe "Gdeim Izik" qui restent dispersés dans des prisons en dehors du Sahara occidental, où ils purgent de longues peines d'emprisonnement, le Secrétaire général onusien a fait savoir que le Groupe de travail sur la détention arbitraire a constaté, dans son rapport en novembre 2024, que le gouvernement d'occupation marocain "n'avait pris aucune mesure pour donner suite à son avis 2023/23 et a mis l'accent sur la dégradation des conditions de détention, notamment l'isolement, l'absence de contact avec les familles et l'accès restreint aux soins médicaux".
Le HCDH a également reçu, selon M. Guterres, des informations sur des violations similaires, notamment "des traitements discriminatoires visant d'autres détenus sahraouis et au moins un décès survenu en détention".
Selon les informations reçues également par le HCDH, a-t-il poursuivi, "l'espace civique se réduit de plus en plus et des restrictions sont imposées à l'exercice par les Sahraouis de leurs droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique".
D'après la même source, les forces d'occupation marocaines ont "réprimé des manifestations et des événements en faveur de l'autodétermination, ce qui aurait eu des répercussions particulièrement importantes sur les défenseuses sahraouies des droits humains".
Face à cette situation, M. Guterres a demandé "un changement de cap sans délai, avec l'aide de l'ONU et l'appui de l'ensemble de la communauté internationale afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable"par les parties au conflit, à savoir le Maroc et le Front Polisario.
Le chef de l'ONU a conclu son rapport, qui devra être présenté en septembre prochain devant la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies, en affirmant qu'"à l'approche du 50e anniversaire du conflit et dans ce contexte difficile, il reste plus urgent que jamais de trouver une solution politique à la question du Sahara occidental".
Il a exprimé sa conviction quant à la possibilité de "parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination du peuple sahraoui", conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. (SPS)
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| Une délégation de la Daira de Jreifiya effectue une visite à la ville française de Gonfreville-l’Orcher | 21 août 2025 |
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Gonfreville-l’Orcher (France) – 21 août 2025 (SPS) – Une délégation de la Daira de Jreifiya, des campements de réfugiés sahraouis, effectue une visite de travail et d’amitié à la ville française de Gonfreville-l’Orcher, marquant une nouvelle étape dans le jumelage exemplaire qui unit les deux communes depuis plus de 31 ans.
La délégation sahraouie, conduite par le maire de la Daira de Jreifiya, M. Salamou Malou, est composée de Mme Maainafiha, membre du conseil municipal et présidente du comité de coopération avec Gonfreville, ainsi que de Mme Salka Zeide, membre du conseil municipal et du comité de coopération.
À l’occasion de cette visite, deux réceptions officielles ont été organisées. La première, au siège de la mairie de Gonfreville, a été marquée par la levée du drapeau national sahraoui en l’honneur de la délégation, en présence de plusieurs élus, des membres du comité de jumelage et de la presse locale.
Dans son allocution, le maire de Gonfreville-l’Orcher, M. Alban Brenu, a salué la délégation sahraouie et rappelé l’histoire du jumelage avec Jreifiya, réaffirmant le soutien indéfectible de sa ville à la juste lutte du peuple sahraoui. Il a évoqué la visite qu’il a conduite l’année dernière dans les camps de réfugiés pour célébrer le 30e anniversaire du jumelage, ainsi que l’accueil régulier d’enfants sahraouis par des familles de Gonfreville.
Pour sa part, le maire de Jreifiya, M. Salamou Malou, a exprimé la gratitude de ses concitoyens pour cette amitié et cette solidarité constantes, soulignant que ce soutien s’adresse à l’ensemble du peuple sahraoui en lutte pour sa liberté et son indépendance. Il a réaffirmé l’espoir de se retrouver un jour dans une Jreifiya libre, au sein d’un Sahara occidental indépendant.
Un message du représentant du Front Polisario en France, M. Mohamed Ali Zerouali, a également été transmis aux participants. Dans son intervention écrite, il a salué l’engagement fidèle de la ville de Gonfreville en faveur de la cause sahraouie, rappelant notamment l’accueil d’enfants sahraouis, les projets humanitaires et le rôle constant de l’ancien maire et actuel député, Jean-Paul Lecoq, dans la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
La cérémonie s’est conclue par un échange de cadeaux symboliques. La deuxième réception, avec la participation des enfants sahraouis et de leurs familles d’accueil, a mis en lumière la dimension humaine et fraternelle de ce partenariat.
Outre les rencontres officielles, la délégation sahraouie a visité plusieurs équipements municipaux de Gonfreville-l’Orcher et doit poursuivre son programme par une visite à la ville voisine du Havre.
(SPS)
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| Le plan de règlement ONU-UA est le seul cadre pour la décolonisation du Sahara occidental (Président de la République) | 21 août 2025 |
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Bir Lahou
(République sahraouie), 21 août 2025 (SPS) Le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a réaffirmé que le plan de règlement ONU-Union africaine (UA) "est le seul cadre convenu pour la décolonisation du Sahara occidental".
Dans un message adressé au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, l'informant des derniers développements de la question sahraouie, le président Ghali a rappelé le caractère international de la question sahraouie, qui constitue une question de décolonisation inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée générale de l'ONU et de ses organes subsidiaires.
M. Ghali a souligné que "cette année marque le cinquantième anniversaire de l'invasion du Sahara occidental par l'Etat occupant du Maroc, le 31 octobre 1975, en violation flagrante de la Charte des Nations unies et du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".
Concernant les droits de l'Homme, il a souligné que "l'occupation militaire illégale et continue du Sahara occidental par le Maroc constitue toujours la violation la plus grave du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, qui a conduit à des violations systématiques et flagrantes des droits politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple sahraoui".
Ces violations, a-t-il poursuivi, "ont été documentées et condamnées par de nombreuses organisations internationales et africaines, ainsi que par divers organismes des Nations unies".
En outre, le Président Ghali a alerté sur le fait que les prisonniers politiques sahraouis, au premier rang desquels le groupe de Gdeim Izik, "continuent de vivre dans des conditions tragiques dans les prisons de l'occupant marocain, où ils sont quotidiennement soumis à des pratiques dégradantes et punitives, notamment la privation de soins et de traitements médicaux, l'isolement et l'interdiction de correspondance".
A cet effet, il a appelé le Secrétaire général de l'ONU à "prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis afin qu'ils puissent retourner dans leur pays et retrouver leurs familles".
Il a ajouté que les autorités d'occupation marocaines "continuent de mener une politique de la terre brûlée avec l'objectif déclaré de déraciner les Sahraouis de leurs foyers et de leurs terres dans le cadre d'une politique systématique de colonialisme, en plus d'une politique d'appauvrissement, de privation, d'exclusion et de discrimination raciale contre les Sahraouis, et le pillage des richesses sahraouies en collusion avec des parties étrangères, en violation flagrante du droit du peuple sahraoui à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles".
A cet égard, le Président Ghali a rappelé les deux arrêts rendus le 4 octobre 2024 par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui ont affirmé le "statut séparé et distinct" du Sahara occidental conformément à la résolution 2625 (XXV) de l'Assemblée générale, et l'illégalité des accords entre l'Union européenne (UE) et le Maroc qui incluent le Sahara occidental parce qu'ils ont été conclus en violation et au mépris du consentement du peuple sahraoui et de son droit à l'autodétermination et à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles.
Il a également souligné que "les forces d'occupation marocaines, depuis leur violation du cessez-le-feu le 13 novembre 2020, continuent d'utiliser tous types d'armes, y compris des drones, pour tuer des civils sahraouis", soulignant que "le ciblage délibéré de civils et d'objets civils constitue un crime de guerre selon le Statut de la Cour pénale internationale (CPI) et une violation des règles du droit international humanitaire".
Et d'ajouter que l'occupation marocaine "continue d'imposer un siège militaire et un black-out médiatique complet sur le territoire, empêchant les organes des Nations unies et leurs rapporteurs, les organisations non gouvernementales, les médias internationaux et les observateurs d'y entrer, dans le but de dissimuler ses crimes odieux contre les civils sahraouis".
A cet égard, M. Ghali a exigé que les Nations unies "assument leurs responsabilités morale et juridique envers le peuple sahraoui, ce qui nécessite la mise en place d'un mécanisme indépendant et permanent pour protéger les droits fondamentaux du peuple sahraoui et fournir des rapports de terrain réguliers sur la situation dans le territoire aux organes compétents des Nations unies, et l'élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour y inclure les droits de l'Homme".
Il a réaffirmé que le plan de règlement conjoint ONU-UA, accepté par les deux parties, le Front Polisario et le Maroc, en 1988 et approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité onusien est "le seul accord mutuellement convenu, qui soit pratique et raisonnable pour parvenir à une solution pacifique, juste et durable mettant fin à la colonisation au Sahara occidental".
Dans ce contexte, le président de la République a réitéré la pleine disponibilité du Front Polisario à entamer "des négociations directes, sérieuses, crédibles et de bonne foi sans conditions préalables avec le Maroc, dans le but de parvenir à une solution pacifique, juste et durable pour mettre fin à la colonisation du Sahara occidental, conformément aux décisions des Nations unies et de l'Union africaine et aux principes pertinents du droit international". (SPS)
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| Le drapeau sahraoui flotte aux pieds de la Tour Eiffel | 20 août 2025 |
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Paris, 20 août 2025 (SPS) – Le drapeau de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a flotté, aujourd’hui, au pied de la Tour Eiffel, lors de la « Journée des oubliés des vacances de OUF » organisée par le Secours populaire français (SPF), à l’occasion de son 80ème anniversaire.
Plus de 40 000 enfants venus de toutes les régions de France, ainsi que des délégations représentant 39 pays, ont participé à cette grande fête de la solidarité. Les enfants sahraouis, qui ont pris part à la 20ème édition du Village des Enfants « Copain du Monde », ont défilé sur la grande scène, vêtus de leurs habits traditionnels et portant le drapeau national, aux côtés des représentants des autres pays.
Au-delà de leur participation à cet événement symbolique de fraternité et de partage, les enfants sahraouis ont également eu l’occasion de visiter les monuments historiques et culturels de la capitale française, marquant ainsi leur séjour d’expériences riches et inoubliables.
Le Secours populaire français, fondé en 1945, est une organisation de solidarité reconnue d’utilité publique. Œuvrant depuis 80 ans dans la lutte contre l’exclusion, la pauvreté et les injustices sociales, le SPF développe des actions de proximité en France et dans le monde, au profit des enfants, des familles et des populations en difficulté. Son initiative « Copain du Monde » permet aux enfants de différents horizons de se rencontrer, d’échanger et de promouvoir ensemble les valeurs universelles de paix, d’amitié et de solidarité.
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| La République sahraouie prend part à la TICAD 9 | 20 août 2025 |
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Yokohama
(Japon), 20 août 2025 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) participe, en sa qualité de membre fondateur de l'Union africaine (UA), à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 9), dont les travaux ont débuté mercredi à Yokohama (Japon).
La délégation sahraouie de haut niveau participant à la rencontre est conduite par le Premier ministre, Bouchraya Hammoudi Bayoun, représentant le président de la République, Brahim Ghali, accompagné du ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, et de l'ambassadeur, Lamine Baali, représentant permanent de la RASD auprès de l'UA.
La République sahraouie a également participé aux deux réunions préparatoires de cet événement important, tenues mardi au niveau des hauts responsables et des ministres des pays de l'UA et du Japon, malgré les tentatives de la délégation marocaine ayant cherché, par tous les moyens, à entraver la participation de la délégation sahraouie à la Conférence.
La TICAD 9 a été ouverte mercredi en présence du Premier ministre japonais, des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UA, du Secrétaire général des Nations unies et de plusieurs hauts responsables d'organisations internationales et régionales.
Les autorités japonaises, en coordination avec la Commission de l'Union africaine (CUA), ont pris des mesures de sécurité renforcées pour assurer une participation sûre et sans heurts à la délégation sahraouie et la protéger de tout éventuel obstacle qui pourrait entraver sa participation aux travaux de la Conférence.
Pour rappel, le Maroc avait tenté, il y a près d'un an, par tous les moyens possibles, d'entraver la participation de la République sahraouie au 8e sommet de la TICAD au Japon, c'est pourquoi, les autorités japonaises ont veillé à assurer une protection rapprochée et renforcée au Premier ministre et au ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, pour que l'incident d'agression barbare dont avait été victime la délégation sahraouie ne se reproduise plus.(SPS)
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| La SADC réaffirme sa solidarité avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour son droit à l'autodétermination | 18 août 2025 |
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Antananarivo
, 18 août 2025 (SPS) Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont réaffirmé, lors de leur 45e sommet ordinaire, dimanche à Antananarivo, leur solidarité avec le peuple du Sahara occidental dans sa juste lutte pour son droit à l'autodétermination.
"La SADC a réaffirmé sa solidarité avec le peuple du Sahara occidental dans sa quête d’autodétermination", indique le communiqué final rendu public à l'issue du 45e sommet ordinaire de l'organisation sous-régionale qui s'est tenu dans la capitale malgache.
A cet égard, poursuit le document, le sommet a salué la signature d'un mémorandum d'entente entre la SADC et la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Il a réaffirmé aussi "le caractère complémentaire du processus conduit par les Nations unies relatif à l’autodétermination du Sahara occidental", et souligné l’"importance d’une harmonisation entre la mise en œuvre du mémorandum d'entente SADC-RASD, le processus onusien, ainsi que l’ensemble des initiatives entreprises par l’Union africaine (UA)" dans ce sens, selon le communiqué.
La SADC avait réitéré, à plusieurs reprises, son soutien indéfectible au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à inclure dans le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), un mécanisme de protection des droits humains dans les territoires occupés.(SPS)
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| Gravelines célèbre les 20 ans du Village « Copains du Monde » et les 80 ans du Secours Populaire Français : un hommage à la solidarité internationale | 17 août 2025 |
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Gravelines
(France), 17 août 2025 (SPS) La ville de Gravelines, dans le nord de la France, a célébré ce dimanche le 20ᵉ anniversaire du «Village international des enfants copains du monde” en même temps que les 80 ans du Secours Populaire Français (SPF). Un événement marqué par une forte présence diplomatique, associative et citoyenne, ainsi que par la participation d’une délégation sahraouie d’enfants, véritables «petits ambassadeurs de paix ».
Organisé conjointement par le Secours Populaire Français, la municipalité de Gravelines et les Éclaireuses et Éclaireurs de France, le «Village Copains du Monde » rassemble chaque été des enfants venus des cinq continents pour partager des expériences de fraternité, de solidarité et de vivre-ensemble.
Plus de 39 nationalités ont pris part à cette édition anniversaire. Le défilé des délégations, en habits traditionnels et portant leurs drapeaux nationaux, a ouvert la journée officielle, donnant le ton d’une rencontre haute en couleurs et riche en symboles.
Dans son discours d’ouverture, M. Christian Hogar, directeur des Villages internationaux des enfants « Copains du Monde » de Gravelines, a rappelé l’histoire et les principes fondateurs de cette initiative, avant de souhaiter la bienvenue à l’ensemble des participants.
De son côté, M. Fabrice Belin, secrétaire général de la fédération du Nord du Secours Populaire, a réaffirmé l’engagement de son organisation à poursuivre cette action de solidarité. Il a notamment annoncé la participation des enfants présents au grand rassemblement populaire de la « Journée des oubliés des vacances » qui aura lieu le 20 août au Champ-de-Mars à Paris, suivi de visites des principaux monuments de la capitale.
Mme Marylène Beaussart, maire-adjointe de Gravelines, a donné lecture d’un message du maire de la ville, M. Bertrand Ringot, qui a salué les délégations présentes et remercié les bénévoles et associations engagés dans la réussite du projet.
Mme Marie-Claude Lermytte, sénatrice du Nord, a quant à elle annoncé que les enfants des délégations internationales seront reçus au Sénat le 21 août. M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, a exprimé «la profonde gratitude du peuple sahraoui» envers la ville de Gravelines, le Secours Populaire et les bénévoles pour leur fidélité et leur solidarité.
« Les enfants sahraouis que vous accueillez sont bien plus que des invités : ce sont des petits ambassadeurs de la paix », a-t-il déclaré, soulignant que cette expérience constitue un message fort d’amitié et d’espérance pour un peuple en lutte pour sa liberté et sa dignité.
Il a rendu hommage au travail du Secours Populaire à l’occasion de son 80ᵉ anniversaire et salué l’engagement des bénévoles : « Vous êtes les artisans silencieux d’un monde plus juste et plus fraternel. » M. Zerouali a conclu en affirmant que « la solidarité est aussi un acte de résistance face aux injustices » et en appelant à poursuivre l’amitié entre les peuples sur le chemin de la paix.
Outre les discours officiels, la journée a été rythmée par des activités sportives, des animations ludiques pour les enfants et plusieurs prestations musicales.
Le Village Copains du Monde, qui se déroule chaque été à la ferme Daullet à Gravelines, s’impose depuis vingt ans comme un espace unique de rencontres, d’apprentissage et de fraternité entre les jeunes générations du monde entier.(SPS)
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| Abdel Kader Taleb Omar visite le parc Kwame Nkrumah au Ghana | 16 août 2025 |
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Accra
(Ghana), 16 août 2025 (SPS) Le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle, Abdelkader Taleb Omar, a visité le parc commémoratif Kwame Nkrumah, dans le centre d'Accra. Ce parc abrite le musée et le mausolée de l'ancien dirigeant Kwame Nkrumah (1909-1972).
Il était accompagné de la délégation de haut niveau participant au Sommet des partis politiques africains, organisé sous le thème «De la politique à la prospérité : renforcer la coopération entre partis pour le développement et la transformation économique en Afrique », à Accra, au Ghana.
Ce sommet a réuni, pendant quatre jours (du 11 au 15 août), des dirigeants de plusieurs partis politiques africains, de délégations et d'organisations continentales et internationales.
Lors de sa visite, M. Taleb Omar a également signé le Livre d'or du parc. Représentant le Secrétaire général du Front Polisario, Président de la République,
Brahim Ghali, Abdelkader Taleb Omar a pris part au Sommet des partis politiques africains aux côtés des chefs de délégations et des dirigeants des partis politiques africains et caribéens.(SPS)
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| L'Afrique du Sud réaffirme sa position ferme sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 15 août 2025 |
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Cap Town
(Afrique du Sud), 15 août 2025 (SPS) L'Afrique du Sud a réaffirmé sa position ferme en faveur du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à son engagement historique à s'opposer au colonialisme et à soutenir les causes de libération en Afrique et dans le monde.
Cette déclaration a été faite jeudi lors d'une réunion entre la délégation sahraouie participant au Sommet africain de l'eau et Mme Bebe Magudulela, ministre sud-africaine de l'Eau et de l'Assainissement, en marge du sommet organisé à Cap Town.
La ministre a exprimé la volonté de son pays de soutenir et de développer des partenariats concrets avec l'État sahraoui dans le domaine de l'eau, ainsi que de renforcer la coopération dans divers domaines d'intérêt commun.
Lors de la réunion, Adda Brahim Ahmim, ministre de l'Eau et de l'Environnement, a souligné l'importance de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays dans les domaines liés à l'eau et d'élargir cette collaboration à d'autres secteurs d'intérêt commun.
Le ministre sahraoui a souligné que cet événement important intervient dans un contexte difficile pour le peuple sahraoui, en raison de l'occupation et de la réduction de l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis.
Il a précisé que le gouvernement sahraoui met en œuvre une stratégie globale visant à accroître la production, à améliorer le stockage et à garantir l'accès à l'eau pour tous les citoyens.
Le ministre a insisté sur la nécessité d'apporter un soutien direct aux pays et aux populations qui manquent de capacités suffisantes, en contribuant au financement de projets et à la mise en œuvre de stratégies visant à permettre au continent africain de garantir des ressources en eau sûres et durables.(SPS)
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| La paix et la justice: conditions indispensables pour le développement et à la stabilité | 14 août 2025 |
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Accra
(Ghana), 14 août 2025 (SPS) Le ministre de l’éducation et de la formation professionnelle, Abdelkader Taleb Omar a souligné que la paix et la justice sont des conditions indispensables au développement et à la stabilité.
S’exprimant lors du Sommet africain des partis politiques, représentant le Secrétaire général du Front Polisario et du Président de la République, Brahim Ghali,Abdelkader Taleb Omar a souligné que l’Afrique possède un fondement juridique solide, notamment l’Acte constitutif de l’Union africaine et ses différentes institutions, qui obligent les nations africaines à respecter les frontières héritées à l’indépendance, à rejeter toute occupation et à défendre le droit de tous les peuples africains à l’autodétermination.
La priorité aujourd’hui doit être la mise en œuvre de cette charte pour assurer le bon voisinage entre les États et construire une Afrique unie pour ses peuples, a-t-il dit, estimant que le seul garant demeure le respect du droit international et la défense des principes de libération du continent du colonialisme, du racisme et des injustices imposées par les puissants.
M. Abdelkader Taleb Omar a réitéré l'engagement du Front Polisario pour le respect du droit international et pour une Afrique forte, prospère et unie, capable de résoudre ses problèmes internes de manière indépendante.
Il a appelé les participants à faire de ce sommet un nouveau point de départ collectif vers des horizons plus larges, où les partis politiques africains servent les peuples, l'unité continentale et l'avenir qu'ils aspirent à construire.
Des partis qui mettent en place des institutions liant l'action politique à l'éthique, à l'efficacité et à la coopération – des outils capables d'atteindre les objectifs de l'Agenda 2063 – en bref, une nouvelle et sérieuse renaissance africaine.(SPS)
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| Le ministre des AE représentant le président de la République au Sommet africain sur les questions de l’eau | 13 août 2025 |
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Cap Town
(Afrique du Sud), 13 août 2025 (SPS) Représentant le président Brahim Ghali, le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat a assisté à la séance plénière du Sommet africain sur l'investissement dans le secteur de l'eau, qui s'est tenu au Cap, en Afrique du Sud. Dans son discours, le ministre a souligné l'importance cruciale de l'eau comme question vitale pour la sécurité nationale, la stabilité politique et sociale et le développement économique en Afrique.
Il a exprimé sa profonde gratitude à l'Afrique du Sud pour avoir accueilli et organisé ce sommet. Il a en outre souligné que l'inclusion des questions de développement de l'eau à l'ordre du jour du G20 reflète l'engagement de l'Afrique du Sud, en tant que nation fraternelle, à promouvoir le développement et l'investissement en Afrique.(SPS)
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| Le Maroc emploie la carte économique pour légitimer son occupation illégale des territoires sahraouis | 13 août 2025 |
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Londres
, 13 août 2025 (SPS) Le Maroc emploie la carte économique pour légitimer son occupation illégale des territoires sahraouis, ont indiqué deux universitaires spécialistes en droit en Grande-Bretagne.
"Rabat semble utiliser le développement comme un moyen de domination", assurent Andrea Maria Pelliconi, Maître de conférences en droits de l'homme à l'Université de Southampton et Victor Kattan, Professeur adjoint de droit international public à l'Université de Nottingham.
Dans un article publié sur le site "The conversation", les deux universitaires pointent une stratégie marocaine visant à contourner le droit international en miroitant des avantages économiques aux entreprises internationales et, à travers elles, les gouvernements d'un certain nombre de pays.
Le Maroc entend faire pencher ces pays de son côté avec pour objectif final de rendre "le soutien aux principes juridiques politiquement inopportun", assurent-ils, rappelant "l'avis consultatif historique de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975 affirmant que le peuple sahraoui autochtone a le droit de décider de rejoindre le Maroc ou de former son propre Etat lors d'un référendum soutenu par l'ONU (...). Cinq décennies après l'avis consultatif de la CIJ, aucun référendum de ce type n'a eu lieu".
"Le Sahara occidental est riche en phosphate, en ressources halieutiques et en réserves potentielles de pétrole et de gaz offshore. D'importants projets d'infrastructures, notamment dans le domaine de la gestion de l'eau, des ports et des énergies renouvelables, attirent les investisseurs internationaux", constatent les deux universitaires qui relèvent également que les autorités marocaines ont décidé d'élargir les possibilités d'investissement international aux secteurs du tourisme et des transports dans les territoires occupés.
Ils attirent aussi l'attention sur la "vive polémique" soulevée récemment par le tournage par un réalisateur américano-britannique d'une partie d'un film au Sahara occidental occupé, alors que le Maroc n'a aucun droit sur ce territoire du point de vue du droit international.
"Les principes juridiques sont importants et soutiennent systématiquement la position sahraouie", soulignent les signataires de l'article. "En 2022, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples a réaffirmé que l'occupation continue du Maroc viole le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Ce droit est une norme de "jus cogens" en droit international, ce qui signifie qu'il est contraignant pour tous les Etats et qu'il ne peut y être dérogé", rappellent-ils.(SPS)
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| Conflit au Sahara occidental: Bolton appelle à un référendum d'autodétermination pour préserver la sécurité régionale | 13 août 2025 |
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Madrid
, 13 août 2025 (SPS) L'ancien diplomate et ex-conseiller à la sécurité nationale américaine, John Bolton a appelé à l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental pour préserver la sécurité de la région, relevant que l'absence de règlement de ce conflit aura des répercussions sur la sécurité et la stabilité de l'Afrique et par ricochet, sur celles de l'Europe.
Lors d'un entretien accordé, mardi, au journaliste espagnol Hector Santorum pour la Radio "Sahara Occidental Radio Revolucion", Bolton a déclaré: "Ce qui a été entrepris en 1991 était clair: accorder au peuple sahraoui le droit de décider de son propre destin. Ce référendum n'avait pas vocation à diviser un pays en deux, puisque le Maroc et le Sahara occidental ont toujours été deux pays distincts".
Pour l'ancien diplomate, priver ce territoire de l'organisation d'un référendum constitue "une injustice patente". Il estime qu'une "solution juste et durable s'impose", soulignant que "maintenir les Sahraouis dans les camps de réfugiés ne saurait être considéré comme une option acceptable".
Il a dit que "le Maroc, bien qu'ayant donné son accord en 1991, refuse la tenue d'un référendum d'autodétermination". Or, les résolutions du Conseil de sécurité sont claires depuis le départ: organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. Cependant, le Maroc s'appuie sur la politique du fait accompli et entrave ce processus depuis plus de trois décennies.
Au-delà du Sahara occidental, Bolton a averti que la question est étroitement liée à la stabilité de la région du Sahel et aux visées expansionnistes du Maroc, "comme le montrent certaines cartes marocaines".
"Tant que ce désordre perdure dans une région vitale d'Afrique, le danger de voir l'instabilité se propager sur le continent ou atteindre l'Europe reste bien réel", a-t-il prévenu, ajoutant que "l'Europe, en raison de sa proximité géographique, devrait accorder beaucoup plus d'attention à cette question (...)".
Répondant à une question sur l'alignement de la France sur la position de l'occupation marocaine, Bolton a indiqué qu'"un pays qui prétend être une démocratie ne devait pas s'opposer au droit du peuple sahraoui à voter".
Concernant l'absence, au sein de la MINURSO, d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme, M. Bolton a déclaré: "Lorsque la Mission a été créée, nous pensions qu'il s'agirait d'un mandat de courte durée, à savoir vérifier le recensement espagnol de 1975, organiser le référendum et garantir un environnement sûr (...). Son rôle consistait donc à préserver la paix et la sécurité, à assurer un environnement sûr pour le référendum, et à veiller à ce que le processus soit libre et transparent, ce qui relève des droits de l'homme".
Evoquant les tentatives marocaines visant à discréditer le Front Polisario, l'ancien diplomate américain a relevé que toutes ont échoué face à un examen international rigoureux mené par les observateurs onusiens, ajoutant que les accusations marocaines étaient dénuées de tout fondement.
Bolton a, par ailleurs, salué l'action du Front Polisario, qui "a su maintenir les gouvernements occidentaux et l'Union africaine (UA) informés de sa position et préserver l'unanimité quasi totale de l'Afrique quant au fait que le référendum constitue la seule issue", ajoutant que le Front Polisario ne réclame pas de concessions substantielles au Maroc mais seulement l'application de ce qui a été convenu.(SPS)
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| Une délégation du Front Polisario prend part au sommet des partis africains à Accra | 12 août 2025 |
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Accra
(Ghana), 12 août 2025 (SPS) Le Front Polisario participe au Sommet des partis politiques africains, qui se tiendra à Accra, la capitale du Ghana, du 12 au 14 août 2025, au Centre international de conférences.
La délégation du Front Polisario est conduite par Abdelkader Taleb Omar, membre du Bureau permanent du Secrétariat national et chef du Comité social du Secrétariat national.
Le sommet se déroule sous le thème : «De la politique à la prospérité : renforcer la collaboration interpartis pour le développement et la transformation économique de l’Afrique».
Cet événement s’inscrit dans la lignée de l’engagement des partis politiques à favoriser le dialogue, à consolider les partenariats stratégiques au niveau continental et à promouvoir l’Agenda 2063 de l’Union africaine, contribuant ainsi au développement durable et à la construction d’une Afrique prospère et sûre, transcendant les divisions idéologiques et partisanes.
Ce sommet réunit des dirigeants politiques, des représentants de la société civile, des universitaires de toute l'Afrique et des organisations régionales et internationales pour échanger leurs points de vue sur les besoins de développement, la consolidation de la paix et la bonne gouvernance sur le continent.
Lors de sa participation, Abdelkader Taleb Omar a rencontré plusieurs chefs de délégation, les informant des derniers développements de la cause sahraouie et d'autres questions d'intérêt commun.(SPS)
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| La République sahraouie participe à la réunion préparatoire des experts pour le Sommet africain sur l'eau en Afrique du Sud | 12 août 2025 |
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Cap Town
(Afrique du Sud), 12 août 2025 (SPS) La République sahraouie, représentée par le ministère de l'Eau et de l'Environnement, a participé à la réunion d'experts préparatoire au Sommet africain sur l'investissement dans le secteur de l'eau, qui s'est tenu au Cap, en Afrique du Sud.
La République sahraouie était représentée par Saleh Brahim, délégué du ministère de l'Eau et de l'Environnement, aux côtés de délégations des États membres de l'Union africaine, de partenaires au développement, d'organisations régionales et internationales, d'institutions financières et d'experts techniques spécialisés.
La réunion visait à finaliser l'ordre du jour du prochain sommet, prévu du 13 au 15 août 2025, en tant que plateforme pour renforcer la coopération continentale sur les questions liées à l'eau et les investissements dans les infrastructures hydrauliques.(SPS)
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| Un journal britannique met en avant la visite du ministre sahraoui des Affaires étrangères au Royaume-Uni | 12 août 2025 |
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Londres
, 12 août 2025 (SPS) Le journal britannique Middle East Eye a fait la lumière sur la visite du ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Yeslem Beissat, au Royaume-Uni et ses entretiens avec Hamish Falconer, ministre d'État britannique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement.
Le journal a noté que cette rencontre entre les deux parties ayant porté sur les derniers développements concernant le processus de paix mené par l'ONU au Sahara occidental occupé, s'inscrit «dans le cadre des efforts internationaux pour résoudre le conflit du Sahara occidental».
Le journal a présenté un exposé sur le conflit du Sahara occidental, territoire non autonome, selon l’ONU, rappelant l'accord du cessez-le-feu de 1991 entre les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario), qui devait conduire à un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, sans pouvoir encore voir le le jour.
Le journal a souligné que l'ONU ne reconnaît pas la «souveraineté» revendiquée par le Maroc sur le Sahara occidental.
Dans une déclaration à Middle East Eye, le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Yeslem Beisset, a critiqué les tentatives du Maroc d’imposer son fait accompli colonial au Sahara occidental par le biais de son prétendu «plan d'autonomie», affirmant la disponibilité de la partie sahraouie à collaborer avec le Royaume-Uni pour trouver un règlement basé sur la légalité internationale.
Pour sa part, le ministre britannique aurait affirmé que «l'autodétermination est un principe très important pour le Royaume-Uni, a indiqué le journal britannique.
Le rapport a en outre cité les déclarations de Riccardo Fabiani, directeur de projet pour l'Afrique du Nord à l'International Crisis Group (ONG dédiée à la prévention des conflits), selon les quelles, «les conditions sont favorables pour que le Royaume-Uni joue un rôle constructif” dans la question sahraouie, car il «pourrait agir comme médiateur et facilitateur pour ouvrir la voie à l'envoyé de l'ONU pour reprendre les négociations » entre le Maroc et le Front Polisario.(SPS)
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| L’édification de l’Etat sahraoui est "la concrétisation des aspirations de notre peuple" | 11 août 2025 |
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Boumerdès
, 11 août 2025 (SPS) L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique en Algérie, Khatri Addouh, a affirmé, lundi depuis Boumerdes, que l’édification de l’Etat sahraoui représentait "la concrétisation des aspirations de notre peuple à l’indépendance et à l’exercice de la pleine souveraineté sur son territoire national".
Dans une déclaration à la presse, en marge de l’université d’été des cadres du Front Polisario, l’ambassadeur a souligné que "l’Etat sahraoui est le fruit de la lutte, du combat et des immenses sacrifices du peuple sahraoui depuis plus de 50 ans".
Il a ajouté qu’il s’agissait "d’une réalité enracinée à travers ses institutions qui gèrent et organisent la vie publique sous souveraineté sahraouie, concrétisant ainsi les ambitions et aspirations du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance".
"L’Etat sahraoui existe et est présent sur la scène internationale à travers ses relations réciproques et en tant que membre fondateur de l’Union africaine (UA). Il s’impose non seulement comme une réalité existante, mais aussi comme un avenir pour cette région, et comme un élément contribuant à la consolidation de la sécurité, de la paix et de la stabilité", a encore souligné l’ambassadeur.
Il a, aussi, mis en avant les relations soutenues que l’Etat sahraoui entretient avec de nombreux pays à travers le monde, affirmant qu’il s’agit de relations "privilégiées, fraternelles et caractérisées par le bon voisinage et la coopération".
Par ailleurs, M. Khatri a évoqué la guerre médiatique visant son pays depuis le début de l’occupation, soulignant que cette guerre est "dangereuse pour le sort des peuples, dont le peuple sahraoui, ciblé par les mensonges et les campagnes de diffamation visant à saper ses acquis, ses réalisations et ses sacrifices dans divers domaines".
Il a appelé le peuple sahraoui à "redoubler d’efforts et à veiller à organiser et activer les outils de riposte à cette guerre, en axant sur la mobilisation et la sensibilisation à l’importance, à la légitimité et à la justesse de sa cause ".
La 9e journée de l’université d’été des cadres du Front Polisario a été l'occasion d'évoquer plusieurs questions, dont "L’expérience de l’Etat national dans la République arabe sahraouie et l’Union africaine" et la "La justice réparatrice et criminalisation du colonialisme".
Les travaux de cette université d’été, organisée sous le slogan "Lutte et sacrifice pour imposer l’indépendance et la liberté", se poursuivront jusqu’au 13 août courant avec la participation de plus de 400 cadres sahraouis.(SPS)
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| L’union des travailleurs du Brésil exprime son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance | 10 août 2025 |
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Brésil
, 10 août 2025 (SPS) La Centrale des Travailleurs du Brésil, a exprimé son soutien à la juste lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance, lors de son sixième Congrès tenu à Salvador, au Brésil, du 6 au 9 août 2025.
Partant des arguments juridiques et politiques qui affirment clairement la nécessité de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comme facteur de la stabilité, de la paix et de la justice en Afrique du Nord, la Centrale des Travailleurs du Brésil a exprime son ferme soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance nationale, sous la direction de son représentant légitime, le Front Polisario, selon une recommandation sanctionnant les travaux du 6eme congrès de la centrale.
La Centrale des Travailleurs du Brésil a également exigé la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis et la fin de l'occupation du Sahara occidental par le Maroc, tout en condamnant les graves violations des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental.
L'Union a exhorté les Nations Unies à redoubler les efforts pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance par le biais d'un référendum juste et impartial.
Elle a en outre appelé à l'élargissement du mandat de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) afin d'y inclure la surveillance et la protection des droits humains.
L'Union a appelé le Brésil à reconnaître la République sahraouie (RASD) en soutien au droit international, à la légitimité et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
La sixième conférence de l'Union des travailleurs brésiliens avait reçu un message du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs sahraouis, rappelant les relations bilatérales de longue date entre les deux organisations syndicales.(SPS)
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| Alerte sur la dégradation des conditions carcérales d'un journaliste sahraoui dans les geôles marocaines | 10 août 2025 |
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Genève
, 10 août 2025 (SPS) L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains et "Equipe Media" ont exprimé leur "profonde inquiétude" face à la dégradation des conditions carcérales des détenus sahraouis dans les geôles marocaines, alertant sur le cas du journaliste sahraoui El Bachir Khadda, arbitrairement détenu depuis 2010.
L'Observatoire et "Equipe Media" affirment, dans un communiqué conjoint, qu'ils ont été informés du "refus d'accès aux soins et du harcèlement dont est victime le journaliste sahraoui El Bachir Khadda, ainsi que de l'impunité dont bénéficient les auteurs des actes de torture à son encontre".
Figure historique du média indépendant "Equipe Média" et membre de l'Observatoire sahraoui des droits de l'Homme, M. Khadda "a été enlevé à Laâyoune occupée en 2010 avant d'être soumis à des actes de torture en représailles à sa couverture médiatique critique des autorités d'occupation marocaines", rappellent les deux organisations.
Il a été condamné à 20 ans de prison en 2017 par la Cour d'appel de Salé, près de Rabat. Sa détention a été reconnue comme arbitraire par le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire.
Constatant avec "inquiétude" l'impunité dont bénéficient les auteurs des actes de torture et de mauvais traitements infligés à M. Khadda lors de son arrestation et de sa détention, l'Observatoire et "Equipe Media" ont exigé des sanctions.
"Bien que le Maroc ait ratifié la Convention contre la Torture et consacré la prohibition de la torture et des mauvais traitements à l'article 12 de sa Constitution, aucune suite n'a été donnée aux 42 plaintes déposées par le journaliste depuis 2011. La dernière en date, déposée le 30 juin 2025 et concernant des « représailles et refus de soins », est restée à ce jour lettre morte", déplorent les deux parties.
Elles appellent les autorités d'occupation et l'administration de la prison de la ville de Tiflet à "prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité, l'intégrité physique et le bien-être psychologique d'El Bachir Khadda".
Les autorités d'occupation et l'administration pénitentiaire "doivent immédiatement rétablir des conditions de détention conformes aux standards nationaux et internationaux en matière de droits humains pour tous les détenus sahraouis et mettre fin à l'usage de la détention prolongée comme instrument pour faire taire les voix des journalistes et défenseurs des droits humains sahraouis", ont-elles exigé.
L'Observatoire avait récemment déploré le refus de soins du journaliste sahraoui Mohamed Lamin Haddi, également détenu arbitrairement depuis quinze ans à la prison de Tiflet 2, dans un état d'isolement prolongé et avec des communications avec ses proches très limités.
Pour rappel, l'accès rapide à des soins médicaux appropriés et indépendants est garanti par les Règles Nelson-Mandela (Ensemble des règles minima des Nations unies pour le traitement des détenus), ainsi que par les lignes directrices de Robben Island (Ensemble de directives régionales africaines visant à interdire et à prévenir la torture).
En 2022, le Comité des Nations unies contre la torture avait déjà condamné le Maroc pour restrictions d'accès aux soins d'un détenu sahraoui et avait appelé les autorités d'occupation à prendre des mesures concrètes à cet égard.(SPS)
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| Marseille : Soirée de solidarité en l’honneur des enfants sahraouis | 10 août 2025 |
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Marseille, 10 août 2025 (SPS) – Une soirée de solidarité en l’honneur des enfants sahraouis a réuni hier à Marseille un large public, de nombreux élus locaux ainsi que M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France.
Organisée par l’Ensemble Artistique Tour Sainte et le Collectif Franco-Algérien La Passerelle, cette rencontre chaleureuse a permis de mettre à l’honneur les « petits ambassadeurs » de la cause sahraouie, actuellement en séjour à Marseille.
Prenant la parole, l’élue marseillaise Mme Zoubida Meguenni a remercié les organisateurs et bénévoles pour leur engagement constant. Elle a souhaité aux enfants Sahraouisun agréable séjour et a réaffirmé la détermination des élus solidaires à poursuivre leur travail de sensibilisation auprès du public français.
Elle a ensuite cédé la parole à M. Mohamed Ali Zerouali, qui a exprimé la gratitude du peuple sahraoui envers toutes celles et ceux ayant contribué à la réussite de cet événement. Dans son intervention, il a rappelé l’histoire du conflit du Sahara Occidental, de la décolonisation espagnole en 1975 à la reprise du conflit armé en 2020, en passant par le cessez-le-feu de 1991. Il a dénoncé les violations des droits humains dans les territoires occupés, les conditions de vie dans les camps de réfugiés Sahraouis et le blocage du processus onusien, tout en évoquant le récent verdict de la Cour de Justice de l’Union Européenne.
M. Zerouali a également pointé la responsabilité de la France et de l’Union européenne, appelant à une mobilisation accrue de la société civile, à travers des actions culturelles, politiques et médiatiques, pour soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Le débat qui a suivi a vu l’intervention de plusieurs élus de divers partis politiques, qui ont exprimé leur solidarité avec la lutte légitime du peuple sahraoui, condamné la position de leur gouvernement et exhorté ce dernier à respecter le droit international ainsi que le verdict de la Cour de Justice européenne.
La soirée s’est clôturée dans une ambiance conviviale, rythmée par la musique et la danse, scellant ainsi un nouveau geste d’amitié et de fraternité entre Marseille et le peuple sahraoui.
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| Un parti politique espagnol appelle la Commission européenne à revoir l'accord commercial avec le Maroc | 9 août 2025 |
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Madrid
(Espagne), 9 août 2025 (SPS) Le Parti populaire espagnol (PP), par l'intermédiaire de sa députée européenne et porte-parole pour l'agriculture, Carmen Crespo, a de nouveau appelé la Commission européenne à réexaminer l'accord commercial entre l'Union européenne et le Maroc, en excluant explicitement le Sahara occidental occupé, conformément aux arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne.
Dans des déclarations à la presse, Carmen Crespo a révélé que le parti présenterait une série d'initiatives au Parlement européen exigeant que la Commission – qui doit renouveler cet accord bilatéral en octobre – «exclue explicitement tout produit originaire du Sahara occidental de l'accord, en plus de mettre en œuvre des mécanismes de réciprocité efficaces, des quotas contraignants et des contrôles stricts ».
La députée a condamné la pression commerciale croissante du Maroc et son potentiel d'évasion fiscale, estimé à environ 70 millions d'euros, affirmant qu'«au lieu d'actualiser les prix d'entrée, les quotas tarifaires et les droits de douane sur ces produits ont été réduits, créant une double concurrence déloyale pour les producteurs européens ».
À cet égard, elle a exigé que, si la fraude fiscale est prouvée, «le Maroc soit tenu de verser une compensation financière proportionnelle aux dommages causés». Elle a également appelé à «l'activation des mécanismes de sauvegarde pour protéger le secteur agricole européen».
Fin janvier, des organisations espagnoles avaient appelé au respect des arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne concernant les produits du Sahara occidental occupé, suite aux révélations d'un étiquetage trompeur de «tomates cerises» originaires du territoire occupé.
Ces tomates étaient vendues dans de grandes chaînes de distribution espagnoles comme des produits marocains. L'Union des consommateurs et des usagers et la Coordination des organisations d'agriculteurs et d'éleveurs d'Espagne ont déposé une plainte conjointe auprès de la Direction générale de la consommation du ministère espagnol des Droits sociaux et de la Consommation, dénonçant l'étiquetage illégal de “tomates cerises“ du Sahara occidental occupé.(SPS)
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| Setting de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis à Boumerdès | 9 août 2025 |
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Boumerdès
, 9 août 2025 (SPS) Les participants à l'Université d'été des cadres de l'État sahraoui et du Front Polisario ont organisé samedi un setting de solidarité à l'Université Mohamed Bougara de Boumerdès, en soutien aux prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines et aux masses du soulèvement de l’Intifada. Des drapeaux nationaux et des photos de prisonniers civils sahraouis dans les prisons de l'occupation marocaine ont été hissés, ainsi que des slogans nationaux scandés exigeant leur libération inconditionnelle, la liberté du peuple sahraoui et la condamnation des crimes et des graves violations des droits humains commis par l'occupation marocaine dans les territoires occupés.
Les travaux de l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de l'État sahraoui se poursuivent à Boumerdès, en Algérie, sous le thème: «Lutte et sacrifice pour l'indépendance et la liberté», avec la participation de plus de 400 participants représentant diverses institutions de l'État sahraoui.(SPS)
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| WSRW appelle à des mesures «strictes» pour protéger les ressources naturelles du peuple sahraoui | 8 août 2025 |
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Bruxelles
(Belgique), 8 août 2025 (SPS) L'Observatoire international de surveillance des ressources du Sahara occidental (WSRW) a appelé les parties concernées, dont l'Union européenne, à prendre des mesures «strictes» pour garantir le respect du droit international et des droits humains dans les territoires sahraouis occupés, ainsi que la protection des ressources naturelles du peuple sahraoui.
Dans un rapport publié sur son site, l'Observatoire a indiqué que plusieurs entreprises commercialisant des produits de la pêche originaires du Sahara occidental occupé continuent d'introduire ces produits sur le marché européen, malgré les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne rendus le 4 octobre 2024, qui interdisent de telles actions.
Il a ajouté que ces entreprises «commercialisent leurs produits avec le logo IFS Food (International Featured Standard for Food), censé garantir l'intégrité et la sécurité des produits, indiquant ainsi une potentielle tromperie du consommateur». L'Observatoire a indiqué avoir obtenu une copie d'un certificat IFS Food délivré par une entreprise marocaine «contenant des informations falsifiées sur le pays d'origine, clairement inscrites sur le document lui-même».
Il explique que cet acte «soulève de sérieuses inquiétudes quant à la possibilité d'une fraude systématique dans les certifications de qualité de ces produits».
Le rapport souligne également que l'IFS Food n'a pas répondu aux demandes de renseignements de l'Observatoire, «aggravant la crise».
«L’absence d'enquête de l'IFS Food sur le consentement du peuple sahraoui à l'octroi de ces certificats à des entreprises marocaines opérant au Sahara occidental occupé ou à des entreprises étrangères important des produits de la région témoigne d'un grave manquement aux responsabilités éthiques et juridiques attendues des organismes de certification», a estimé WSRW.
Dans ce rapport, l'Observatoire souligne que la violation continue des droits du peuple sahraoui par l'exploitation de ses ressources naturelles sans son consentement, ainsi que l'indifférence des organismes de certification internationaux, constituent un « soutien implicite à l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc ».
Il appelle les parties concernées, notamment l'Union européenne, à prendre des mesures « strictes » pour garantir le respect du droit international et des droits humains et pour protéger les droits du peuple sahraoui à ses ressources.(SPS)
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| Le Comité des Nations Unies contre la torture exhorte le Maroc à mettre en œuvre la décision concernant le prisonnier politique sahraoui Naama AsfarI | 8 août 2025 |
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Genève
(Suisse), 8 août 2025 (SPS) Le Comité des Nations Unies contre la torture (CAT) a appelé le gouvernement marocain à fournir une indemnisation adéquate et équitable au prisonnier politique sahraoui, Naama Asfari, y compris les moyens de sa réadaptation complète, et à ouvrir une enquête approfondie et impartiale sur les raisons de son arrestation et les mauvais traitements à l’intérieur de la prison.
Le comité a souligné la nécessité d'un respect total des lignes directrices du Protocole d'Istanbul, qui définit des procédures efficaces pour enquêter sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, afin de garantir la poursuite des responsables des mauvais traitements infligés à la victime.
Dans son dernier rapport (sur le suivi des décisions concernant les plaintes déposées en vertu de l'article 22 de la Convention), le comité a également exhorté le Maroc à s'abstenir de toute forme de pression, d'intimidation ou de représailles susceptible de porter atteinte à l'intégrité physique et psychologique de Naama Asfari et de sa famille.
Tout manquement à cette obligation, a averti le comité, constituerait une violation de l'obligation du Maroc, en vertu de la Convention, de coopérer de bonne foi avec le comité, y compris en permettant au plaignant de recevoir des visites familiales en prison.
Le Maroc a eu 180 jours à compter de la date de transmission de la décision pour rendre compte des mesures prises. En outre, le comité a noté qu'après avoir examiné diverses correspondances et observations dans le cadre du processus de suivi, il a constaté que le Maroc n'avait toujours pas mis en œuvre la décision.
En conséquence, le comité a décidé de poursuivre le dialogue de suivi et d'envisager de prendre des mesures supplémentaires à l'encontre du gouvernement marocain. Le cas de Naama Asfari, eminent militant sahraoui, a attiré l'attention internationale en raison d'allégations de torture et d'emprisonnement injuste. Les appels répétés de l'ONU à la justice mettent en évidence les préoccupations persistantes concernant les violations des droits humains au Sahara occidental sous occupation marocaine.(SPS)
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| La région bordelaise fait ses adieux aux messagers de la paix sahraouis | 8 août 2025 |
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Ares
(France), 8 août 2025 (SPS) Une soirée de solidarité avec les enfants sahraouis a été organisée jeudi soir au centre de vacances de la CMCAS de la Gironde, à Arès, en présence de plusieurs personnalités, de représentants associatifs et d’un large public, dans le cadre du programme annuel d’accueil estival d’enfants venus des camps de réfugiés sahraouis.
Cet été, un groupe d’enfants sahraouis accompagnés de leur éducatrice, séjournent depuis le 11 juillet dans la région bordelaise, accueillis par des structures de la CMCAS et des familles bénévoles, avec le soutien de la plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui.
La soirée, organisée le 7 août, a réuni notamment Mme Selinne Rivaud, secrétaire-adjointe de la CMCAS et responsable des relations internationales, M. Ifri Ben Zarga, représentant du Comité algérien de solidarité avec le peuplesahraoui (COSAPS) en France, M. Saïd Boudjema président du Comité franco-algérien de la Gironde, M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, ainsi que des représentants de la diaspora sahraouie de la région.
Dans son intervention de bienvenue, Mme Rivaud a rappelé l'engagement de longue date de la CMCAS Gironde en faveurde ce projet, soulignant qu’il s’agit d’un acte de solidarité politique fondé sur la justice et le respect du droit international. Elle a réaffirmé la volonté de poursuivre ceprogramme, qualifiant les enfants accueillis de «petits ambassadeurs de la cause sahraouie».
M. Saïd Boujema a salué l’accueil estival comme un gesteconcret de paix et de fraternité envers un peuple dont le droit à l’autodétermination reste bafoué malgré sa reconnaissance par l’ONU. Il a rendu hommage aux bénévoles, ainsi qu'aux médecins et dentistes qui assurent bénévolement les soins aux enfants, inscrivant cette action dans une démarche de solidarité internationale et de défense des droits humains.
Pour sa part, M. Ifri Ben Zarga a dénoncé l'occupation marocaine et le silence de la communauté internationale face au drame du peuple sahraoui, établissant un parallèle avec la situation des enfants palestiniens. Il a affirmé que l’accueil des enfants est un acte de résistance et un refus de l’oubli, porteurd’espoir et de dignité.
De son côté, M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, a exprimé, au nom du peuple sahraoui, sa profonde gratitude envers la CMCAS de la Gironde, ses partenaires et les familles d’accueil. Il a souligné que ce programme, reconduit chaque été depuis plus de vingt ans, est un geste d’humanité et de fraternité, saluant le rôle essentiel de l’Algérie dans le soutien à la cause sahraouie.
La soirée s’est conclue par des chants et danses traditionnels sahraouis présentés par les enfants et des membres de la diaspora. Le représentant en France du COSAPS, M. Ifri Ben Zarga, a remis aux enfants des cartables et fournitures scolaires, symboles d’un soutien matériel et moral à leur parcours éducatif.(SPS)
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| Le République sahraouie et le Mexique célèbrent 20 ans de relations diplomatiques | 8 août 2025 |
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Mexique
, 8 août 2025 (SPS) L'Association mexicaine de solidarité avec le peuple sahraoui a célébré le 20e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays, réitérant l'engagement indéfectible en faveur du droit légitime du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination.
Pour commémorer cet événement, l'Association, en collaboration avec l'ambassade de la République sahraouie au Mexique, a organisé une série d'événements mettant en lumière les liens historiques entre le Mexique et la République sahraouie et la solidarité qui unissent les deux peuples et nations.
Lors de ces célébrations, la militante sahraouie des droits humains Aminatou Haidar a été honorée pour avoir consacré sa vie à la lutte pour la liberté et l'indépendance de son peuple.
L'ambassadeur sahraoui au Mexique, MuKhtar Lahbib, a exprimé sa gratitude à l'Association et aux femmes mexicaines qui ont consacré une partie importante de leur vie à sensibiliser le public à la situation critique du peuple sahraoui et à défendre ses droits au Mexique.
Le diplomate sahraoui a également rendu hommage aux luttes des femmes sahraouies sous l’occupation, en hommage à leurs sacrifices face à l’arrogance et à la brutalité de l’occupant marocain. (SPS)
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| Une campagne internationale contre les tournages à Dakhla occupée recueille plus de 800 signatures | 8 août 2025 |
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Madrid
(Espagne), 8 août 2025 (SPS) María Carrión, directrice exécutive du Festival international du film du Sahara occidental (FiSahara), a confirmé que la campagne internationale lancée par l'administration du festival contre le tournage d'un film dans les territoires sahraouis occupés a recueilli plus de 800 signatures, dont deux prix oscar.
Dans une déclaration à l'APS, María Carrión a déclaré que la campagne de signatures en cours a connu une forte participation de diverses organisations sahraouies de défense des droits humains, de personnalités culturelles et de défenseurs des droits humains, dont l'acteur Javier Bardem et le réalisateur Pedro Almodóvar, tous deux oscarisés.
Elle a précisé que la campagne consistait à partager des photos et des vidéos de Sahraouis des territoires occupés, des camps de réfugiés et de la diaspora sur les pages des réseaux sociaux de FiSahara.
Ces personnes brandissaient des pancartes et ont envoyé des messages directs au réalisateur du film, Christopher Nolan, l'exhortant à ne pas utiliser les images tournées dans la ville occupée de Dakhla.
María Carrión a souligné qu'«on ne peut pas tourner un film sur des terres volées», ajoutant que la campagne «continuera d'exiger des réponses du réalisateur, notamment concernant le tournage sur un territoire occupé appartenant au peuple sahraoui».
La porte-parole s'est dite convaincue que le peuple sahraoui, qui attend depuis 50 ans justice et la récupération de ses terres depuis le départ du colonisateur espagnol, ne permettra pas que cette situation perdure.(SPS)
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| Le CASO décide de porter plainte devant la juridiction française contre les entreprises opérant illégalement au Sahara occidental | 7 août 2025 |
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Paris
(France), 7 août 2025 (SPS) Le Centre d'analyse du Sahara occidental (CASO) a annoncé mardi son intention de porter plainte en France contre les entreprises opérant illégalement au Sahara occidental occupé.
A compter du 1er janvier 2026,le centre décide de mener une action en justice devant les tribunaux français, dans le cadre de sa mission d'intérêt général, contre toute entreprise ou entité économique ayant contribué directement ou indirectement à l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental – territoire non autonome classé par l'ONU – sans le consentement libre et direct du peuple sahraoui, selon un communiqué du centre.
Cette décision s'inscrit en application de la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), notamment de son arrêt du 4 octobre 2024, qui stipule officiellement que les accords entre l'Union européenne et le Royaume du Maroc ne peuvent être appliqués au Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui.
En effet, le 4 octobre 2024, la CJUE a annulé deux accords commerciaux signés entre le Maroc et l'UE en 2019 concernant la pêche et l'agriculture, qui avaient été illégalement étendus au Sahara occidental occupé. Dans son arrêt, la CJUE a conclu que «les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 sur la pêche et les produits agricoles, qui n'ont pas reçu l'approbation du peuple sahraoui, ont été conclus en violation flagrante des principes d'autodétermination et de l'effet relatif des traités». En outre, la CJUE a réaffirmé que « le Front Polisario remplit les conditions nécessaires pour contester les décisions devant les tribunaux de l'UE en défense des intérêts du peuple sahraoui».
En conséquence, le CASO entend dénoncer devant les tribunaux français toute activité économique d'entreprises ou d'entités françaises opérant sur le sol français complice dans l'exploitation illégale des ressources du Sahara occidental (produits agricoles, énergie, tourisme, pêche et logistique).
Le centre prévoit également de poursuivre ces entreprises pour «pratiques commerciales trompeuses, violations des droits des peuples et complicité de pillage», conformément au droit français, au droit européen et des principes généraux du droit international.
Par ailleurs, le CASO interviendra auprès des autorités de régulation, notamment en matière de contrôle douanier.
À cette fin, le centre a annoncé la création d'une «cellule de veille juridique et citoyenne» travaillant avec des avocats, des élus et des organisations de défense des droits humains afin de documenter les cas et d'identifier les responsabilités des acteurs économiques concernés.
«Le temps est venu pour réaffirmer, comme le droit et la conscience l’exigent, qu'aucun avantage économique ne peut justifier la violation du droit à l'autodétermination d'un peuple colonisé», a conclu le communiqué.(SPS)
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| Discutions à Londres entre le ministre sahraoui des Affaires étrangères et le ministre d'Etat britannique pour la région MENA | 07 août 2025 |
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Londres
, 07 août 2025 (SPS)Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a discuté à Londres avec le ministre d'Etat britannique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA), Hamish Falconer, des derniers développements concernant le processus de paix mené par l'ONU au Sahara occidental occupé par le Maroc.
Une délégation sahraouie conduite par Mohamed Yeslem Beisat, a rencontré au siège du ministère britannique des Affaires étrangères, Hamish Falconer, à l'invitation de ce dernier. Les deux parties ont discuté des récents développements concernant le processus de paix mené par l'ONU au Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.
Les discutions ont aussi porté sur "le rôle constructif que le Royaume-Uni pourrait jouer pour soutenir les efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, afin de faire avancer le processus de paix".
Dans ce contexte, les deux parties ont souligné l'"importance de respecter les principes fondamentaux consacrés par la Charte des Nations unies et d’autres instruments internationaux, ainsi que les normes fondamentales du droit international, notamment la promotion et le respect des droits de l’homme et des peuples".
Elles ont souligné également "la nécessité de parvenir à une solution politique juste, pacifique et mutuellement acceptable qui garantisse le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies, comme seule voie viable vers une paix durable dans la région".
La partie sahraouie a exprimé l'"espoir que le Royaume-Uni utiliserait son influence de manière constructive pour faire avancer le processus de paix mené par l’ONU vers une solution et participerait activement au soutien de la paix, de la reconstruction et du développement durable au Sahara occidental post-conflit".
Par ailleurs, les deux parties ont exprimé leur satisfaction à l’égard de la réunion de haut niveau et sont convenus de maintenir le dialogue pour approfondir la compréhension des questions d’intérêt commun.
La délégation sahraouie comprenait, aux côtés du ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Sidi Mohamed Omar, représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordonnateur auprès de la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), Mohamed Sidati, représentant du Front Polisario au Royaume-Uni et en Irlande du Nord et Sidi Breika, représentant sortant du Front Polisario au Royaume-Uni.
Du côté britannique, la rencontre a vu la participation des conseillers du ministre et des directeurs des divisions concernées du ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement.(SPS)
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| L'armée sahraouie cible deux bases de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Farsia | 07 août 2025 |
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Bir Lahlou (République sahraouie)
, 07 août 2025 ( SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé deux bases de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Farsia, a indiqué un communiqué militaire du Commissariat politique.
Des unités de l'Armée sahraouie ont ciblé mercredi par des bombardements intenses deux bases militaires relevant de l'armée d'occupation dans la région d'El Faayine dans le secteur de Farsia, "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", précise le communiqué.
Les attaques de l'Armee sahraouie se poursuivent contre les positions et retranchements des forces d'occupation marocaines, conclut le communiqué.(SPS)
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| Le président de la République supervise une réunion pour les questions de l’eau et l’environnement | 6 août 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 6 août 2025 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a présidé mercredi une réunion élargie consacrée à la question de l'eau.
Ont pris part à cette réunion, le Premier ministre, Bouchraya Hammoudi Bayoun, le ministre de l'Eau et de l'Environnement, Adda Brahim, ainsi que les ministres de l'Intérieur, des Transports et de l'Énergie, et les gouverneurs des wilayas.
Au début de la réunion, le président Brahim Ghali a souligné que l'eau est une question vitale et doit être traitée comme une priorité absolue, nécessitant une coopération entre toutes les parties nationales et les partenaires.
Il a insisté sur «la nécessité de sensibiliser le public à la rationalisation de la consommation d'eau».
La réunion a porté sur le projet de campagne qui sera lancé le samedi 8 août prochain, ainsi que sur d'autres points liés à la gestion de l'eau et de l'environnement.
Les moyens de lutter contre les dommages liés à l’eau, la garantie d’un environnement constamment propre et équilibré pour le bien-être et la sécurité des citoyens et la préparation pour la rentrée scolaire 2025/2026, ont été au menu des discutions. (SPS)
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| Une délégation sahraouie en visite en Grande Bretagne | 6 août 2025 |
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Londres
, 6 août 2025 (SPS) Une délégation sahraouie conduite par Mohamed Yeslem Beissat, ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, a rencontré mardi au siège du ministère britannique des Affaires étrangères, Hamish Falconer, ministre d’État britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, à l’invitation de ce dernier.
Les deux parties ont discuté des récents développements liés au processus de paix mené par l’ONU au Sahara occidental. Les discussions ont également porté sur le rôle constructif que le Royaume-Uni pourrait jouer pour soutenir les efforts de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, M. Staffan de Mistura, pour faire avancer le processus de paix.
À cet égard, les deux parties ont souligné l’importance d’adhérer aux principes fondamentaux consacrés par la Charte des Nations Unies et d’autres instruments internationaux, ainsi qu’aux principes fondamentaux du droit international, notamment la promotion et le respect des droits de l’homme et des peuples.
Les deux parties ont souligné la nécessité de parvenir à une solution politique juste, pacifique et mutuellement acceptable qui garantisse le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Elles ont affirmé que c'est la seule voie vers une paix durable dans la région.
La partie sahraouie a exprimé l'espoir que le Royaume-Uni use de son influence de manière constructive pour faire avancer le processus de paix mené par l'ONU vers une résolution et s'engage activement à soutenir la paix, la reconstruction et le développement durable au Sahara occidental dans la phase post-conflit.
Les deux parties se sont déclarées satisfaites de la réunion de haut niveau et ont convenu de poursuivre le dialogue afin d'approfondir la compréhension sur les questions d'intérêt commun.
La délégation sahraouie comprenait, aux côtés du ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Dr Sidi Mohamed Omar, membre du Secrétariat national, représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la MINURSO ; Mohamed Sidati, représentant du Front Polisario au Royaume-Uni et en Irlande du Nord et Sidi Breika, ancien représentant au Royaume-Uni.
Du côté britannique, la réunion a réuni les conseillers du ministre et les directeurs concernés du ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement.(SPS)
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| Création d’un groupe de suivi des ressources naturelles et des questions juridiques connexes | 5 août 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 5 août 2025 (SPS) Un groupe chargé de suivi des ressources naturelles et les questions juridiques connexes, vient de voir le jour, selon un décret de la présidence de la République.
Cette décision intervient au moment où cette question, constitue l'un des fronts de la lutte de libération du peuple sahraoui, et dont plusieurs arrêts juridiques ont été rendues par les Nations Unies, l'Union africaine, l'Union européenne et d'autres organismes, reconnaissant le droit du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles.
Le groupe poursuivra toutes les questions liées aux ressources naturelles pillées et aux questions juridiques connexes, et soumettra des comptes aux instances juridiques compétentes,selon le décret. (SPS)
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| Le peuple sahraoui ne renoncera jamais à son droit inaliénable à l'autodétermination | 05 août 2025 |
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Alger
, 05 août 2025 (SPS) L'ambassadeur de la République sahraouie en Algérie, Khatri Addouh, a affirmé, mardi, que le peuple sahraoui ne renoncera jamais à son droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination, qualifiant de "vaines" les tentatives de l'occupation marocaine d'occulter ce droit légitime.
L'ambassadeur sahraoui intervenait lors d'une conférence au Forum du journal Echaâb sur les derniers développements de la question sahraouie, notamment les violations des droits de l'homme et le pillage des ressources du peuple sahraoui, et ce, à l'occasion de la tenue en Algérie de la 13e édition de l'Université d'été des cadres du Front Polisario.
Dans son intervention, M. Addouh a souligné que le peuple sahraoui, sous la direction du Front Polisario, adressait, à travers cette Université d'été, un message fort et clair pour rappeler que "toute tentative d'occulter le droit légitime et inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination est vaine", assurant que le peuple sahraoui "ne renoncera jamais à ce droit et poursuivra sa lutte jusqu'à l'indépendance".
"Le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, doit être décolonisé sans plus tarder", a-t-il insisté.
Et d'ajouter que ce message fort "doit être entendu dans ce moment charnière de l'histoire de la question sahraouie" pour que chacun comprenne que "la seule solution à cette question est de permettre au peuple sahraoui
d'exercer son droit à l'autodétermination", prévenant que les velléités expansionnistes du makhzen "constituent une menace pour la sécurité et la stabilité de la région".
Lors de la conférence, le coordinateur de la Commission nationale sahraouie des droits de l'homme en Europe, membre du Bureau de l'Union des juristes sahraouis, Hassan Milid Ali, est revenu sur la situation "désastreuse" des droits de l'homme dans la partie occupée du Sahara occidental et le pillage des richesses du peuple sahraoui par l'occupation, en violation flagrante de toutes les décisions de justice et résolutions internationales.
"Toute exploitation de ces ressources sans l'approbation expresse du peuple sahraoui est considérée comme une violation flagrante du droit international", a-t-il soutenu, fustigeant "la complicité des sociétés qui investissant au Sahara occidental et participent ainsi au financement des crimes de l'occupation". Ces sociétés "doivent rendre des comptes", a-t-il insisté.
Le chargé du dossier des villes occupées au sein de l'Union générale des travailleurs sahraouis, M'barek Sid Ahmed Mamin, a, lui aussi, évoqué la situation "dramatique" des droits de l'homme dans les territoires occupés, où le Maroc, a-t-il dit, poursuit impunément ses graves violations contre le peuple sahraoui, le soumettant à un blocus étouffant et à une brutale répression.
"Franchissant toutes les lignes rouges", l'occupation commet des crimes contre l'humanité, notamment au moyen de drones, a-t-il dit, rappelant les rapports de plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'homme qui condamnent le Maroc pour ses violations des droits humains.
La militante des droits de l'homme El Malouma Abdallah a, quant à elle, livré un témoignage vivant sur les violations qu'elle a subies et que subissent les jeunes sahraouis dans les geôles de l'occupation.
Dénonçant le blocus économique et la fermeture du territoire aux observateurs internationaux, la militante des droits de l'homme a assuré que "rien n'entamera la détermination du peuple sahraoui à arracher son indépendance".(SPS)
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| La République sahraouie participe à Abuja à une réunion sur la santé | 5 août 2025 |
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Abuja
(Nigéria), 5 août 2025 (SPS) La République sahraouie participe à Abuja, à une réunion sur les soins de santé primaires et la santé communautaire. Cette réunion vise à définir les axes et les étapes clés de la santé communautaire en Afrique, en relevant les principaux défis auxquels sont confrontés les États membres dans l'élaboration de programmes de santé.
Elle examinera également la situation des agents de santé communautaire et les stratégies adoptées par les autorités sanitaires des pays africains, ainsi que les moyens d'améliorer la coordination et l'harmonisation entre les parties prenantes afin d'établir un système de santé communautaire efficace, inclusif et durable en Afrique.
La République sahraouie est représentée à cette réunion par une délégation du ministère de la Santé publique, composée de Dumaha Mohamed M'Barek, directrice centrale des soins médicaux, et de Hayaye Ahmed Baba Hayaye, chargé de l’information et de la sensibilisation.(SPS)
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| Le ministre d'État chargé des Affaires diplomatiques représente le président de la République à la Journée nationale de la Bolivie | 4 août 2025 |
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La Paz
(Bolivie), 4 août 2025 (SPS) ministre d'État chargé des Affaires diplomatiques, Mohamed Salem Ould Salek, a été reçu par Mme Celinda Sosa, ministre des Affaires étrangères de la République de Bolivie, venu représenter le président de la République, Brahim Ghali, aux célébrations du bicentenaire de l'indépendance de la Bolivie.
Le représentant du président de la République a été reçu à l’aéroport par la ministre des AE de la Bolivie en présence du vice-ministre bolivien des Affaires étrangères, de plusieurs hauts fonctionnaires et du chargé d'affaires de l'ambassade de la République Sahraouie à La Paz.
La Bolivie et la République sahraouie entretiennent des relations diplomatiques depuis 1982.(SPS)
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| La reprise de la lutte armée au Sahara occidental représente le seul langage que comprend le colonialisme (universitaire algérien) | 4 août 2025 |
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Boumerdès
, 4 août 2025 (SPS) L'universitaire algérien Dr Souileh Boujemaa, membre du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, a déclaré lors de son intervention à l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de l'État sahraoui à l'Université Mohamed Bougara de Boumerdès que la cause sahraouie repose sur des fondements juridiques clairs en tant que question de décolonisation. En droit international – un droit qui nécessite une protection face à la domination du Conseil de sécurité par des puissances au passé colonial,a-t-il ajouté.
Le conférencier a souligné que la légitimité internationale consacrée par la résolution 14/15 de l'Assemblée générale des Nations Unies, à l'instar d'autres résolutions de l'ONU, a besoin de défenseurs dans un monde marqué par deux poids, deux mesures, les retards et les tractations en coulisses lorsqu'il s'agit de traiter des causes justes.
« Aujourd'hui, la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) est présente, mais elle reste silencieuse malgré une reconnaissance internationale claire, appuyée par des décisions de tribunaux internationaux, africains et européens, tandis que le pillage systématique des ressources naturelles sahraouies se poursuit », a-t-il noté.
Soulignant l'inutilité des négociations pour faire respecter le droit international, le Dr Boujemaa a affirmé : «La reprise de la lutte armée est devenue une réalité indéniable que le colonialisme comprend”. (SPS)
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| La révolution sahraouie demeure attachée à la libération du territoire et la restauration de la souveraineté de l'État sahraoui (universitaire algérien) | 4 août 2025 |
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Boumerdès
, 4 août 2025 (SPS) L'universitaire et professeur algérien Dr Ismail Debache a relevé les méthodes employées par le colonialisme pour maintenir sa domination sur les peuples et réprimer les révolutions de libération.
Dans une conférence intitulée «Révolutions de libération et la décolonisation en droit international – le cas du Sahara occidental», prononcée lors de la deuxième journée de l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de l'État sahraoui, l'universitaire algérien a passé en revue les tactiques coloniales dans plusieurs pays d'Afrique, d'Amérique latine et des Indes orientales, ainsi que les campagnes de peuplement et de colonialisme raciste.
Le conférencier a mis en avant les objectifs coloniaux de l'occupation marocaine au Sahara occidental en raison de son importance économique, de sa situation stratégique et de ses ressources naturelles, qui ont historiquement fait de l'État sahraoui une cible des ambitions des puissances coloniales.
Le conférencier a conclu que la volonté des peuples, tout au long de l'histoire, s'est avérée plus forte que la domination des puissances coloniales, déjouant tous leurs plans tandis que leur influence s'affaiblissait face à la vague de libération.
Il a affirmé qu'il est juridiquement illogique pour le colonialisme d'exiger une solution consensuelle ou d'invoquer le slogan «ni vainqueur, ni vaincu », car la défaite du colonialisme est inévitable, quelle que soit sa durée ou la diversité de ses composantes et méthodes.
Le conférencier a souligné que «la révolution sahraouie s'est distinguée par son absence d'affiliation à un parti, son objectif demeurant la libération du territoire et la restauration de la souveraineté de l'État sahraoui conformément à la légitimité internationale, ainsi que l'éradication du colonialisme dans la dernière colonie d'Afrique». (SPS)
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| Le référendum d'autodétermination est la seule solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à déterminer son propre avenir | 4 août 2025 |
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Boumerdès
, 4 août 2025 (SPS) L'ambassadeur du Nicaragua en Algérie, M. Carlos Eduardo Diaz Moreira, a affirmé que la seule solution garantissant le droit du peuple sahraoui à déterminer son avenir conformément aux principes et à la charte des Nations Unies est l'autodétermination.
Lors de son discours d'ouverture de l'Université d'été des dirigeants du Front Polisario et de l'État sahraoui, l'ambassadeur du Nicaragua a transmis les salutations spéciales des plus hautes autorités de son pays, le président Daniel Ortega et la vice-présidente Rosario Murillo, au peuple sahraoui et aux participants de l'Université d'été des dirigeants du Front Polisario et de l'État sahraoui.
«Nous adressons les chaleureuses félicitations du peuple et du gouvernement du Nicaragua à l'occasion de l'ouverture de cette édition 2025 de l'Université d'été, reconnaissant l'importance de cette plateforme de discussion, d'analyse et de développement des capacités cognitives pour renforcer les dirigeants du Front Polisario», a-t-il déclaré.
«Nous réaffirmons notre soutien et notre reconnaissance au Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui, qui lutte sans relâche pour la libération des territoires occupés, la décolonisation et la mise en œuvre d'un référendum d'autodétermination, seule solution garantissant le droit de ce peuple à décider de son avenir conformément aux principes et à la charte des Nations Unies. «Nous vous transmettons également la solidarité de notre peuple héroïque et révolutionnaire, qui comprend le sens de la lutte, a conclu l’ambassadeur du Nicaragua. (SPS)
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| La seule solution au conflit du Sahara occidental demeure la solution démocratique | 3 août 2025 |
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Boumerdès
, 3 août 2025 (SPS) Le Premier ministre, membre du Secrétariat national, Bouchraya Hammoudi Bayoun, a affirmé que la seule solution demeure la solution démocratique conforme à la légitimité internationale, qui reconnaît le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Intervenant lors de l'ouverture de la 13e Université d'été des cadres sahraouis, le Premier ministre a précisé que la seule solution préservant la dignité de chacun - où il n'y a ni vainqueurs ni vaincus - est la solution démocratique conforme à la légitimité internationale qui reconnaît le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, rejetant les revendications de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Le membre du Secrétariat national a réitéré la disposition de la partie sahraouie à entamer des négociations directes avec le Maroc sous l'égide de l'ONU – des négociations sérieuses et crédibles, sans conditions préalables – pour parvenir à une solution juste, respectueuse des exigences de la légitimité internationale et de la nature juridique de la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation.
Une telle solution ouvrirait des perspectives de paix, d'intégration et de prospérité pour tous les peuples de la région sans exception, dans un cadre de justice, de droit, d'intégration maghrébine et de solidarité, a estimé le Premier ministre. (SPS)
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| L'Université d'été témoigne d'une véritable alliance fraternelle algéro-sahraouie (Premier ministre) | 3 août 2025 |
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Boumerdès
, 3 août 2025 (SPS) Le Premier ministre, membre du Secrétariat national, Bouchraya Hammoudi Bayoun, a affirmé que l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de la République sahraouie, organisée à Boumerdès, en Algérie, constitue une preuve vivante de la véritable alliance fraternelle entre l'Algérie et le peuple sahraoui.
Dans son discours d'ouverture de la 13e édition de l'Université d'été, tenue à l'amphithéâtre de l'Université Mohamed Bougara, le Premier ministre a souligné que l'accueil de cet événement sur le sol algérien a toujours offert une large plateforme intellectuelle pour enrichir les connaissances des cadres dans divers domaines scientifiques et académiques.
Il a souligné que l'université demeure une manifestation tangible de l'alliance fraternelle durable entre les deux peuples et États. Le Premier ministre a noté que ce rendez-vous annuel constitue une opportunité pour développer et renforcer cet édifice de solidarité, reflétant concrètement l'accompagnement constant de l'Algérie dans la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Ce soutien incarne l'attachement de l'État algérien aux valeurs et principes de l'éternelle Révolution de Novembre, qui défend les opprimés et soutient les causes justes dans le monde entier.
L’organisation de cet événement par l'Algérie, année après année, témoigne de sa position inébranlable aux côtés du peuple sahraoui jusqu'à ce qu'il obtienne ses droits légitimes à l'autodétermination et à l'indépendance, a-t-il conclu. (SPS)
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| Le gouverneur de Boumerdès réaffirme la position constate l’Algérie envers la juste lutte du peuple sahraoui | 3 août 2025 |
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Boumerdès
, 3 août 2025 (SPS) La gouverneure de Boumerdès, Mme Fawzia Naama, a réaffirmé la position constante de l’Algérie en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux chartes des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la 13e Université d’été des cadres sahraouis, baptisée en hommage au martyr Dah Bendir, la gouverneure Naama a souhaité chaleureusement la bienvenue aux cadres du Front Polisario et de l’État sahraoui.
Elle a affirmé que grâce à sa lutte légitime et à ses aspirations, le peuple sahraoui parviendra à la liberté et à l’indépendance.(SPS)
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| Ouverture à Boumerdès de l’université des cadres du Polisario et de la RASD | 3 août 2025 |
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Boumerdès
, 3 août 2025 (SPS) La 13e édition de l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de l'État sahraoui a débuté dimanche matin à Boumerdès, en Algérie, sous le thème: «Lutte et sacrifice pour l'indépendance et la liberté» au nom du martyr Dah Bendir Burhah.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont MM: Bouchraya Hammoudi Bayoun, membre du Secrétariat national, Premier ministre ; Mrabih Mami, membre du Secrétariat national, chef du Secrétariat de l'organisation politique, qui préside l'événement et Khatri Adouh, membre du Secrétariat national, ambassadeur du Sahara occidental en Algérie.
L’événement qui se tient jusqu’au 13 août a été assisté par des représentants des deux chambres du Parlement algérien, des partis politiques, du corps diplomatique, des médias et de la société civile algérienne.
Dans son discours d'ouverture, Mrabih Mami, président de l'Université d'été, a exprimé sa gratitude aux autorités de Boumerdès, à l'Université Mohamed Bougara et au Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui pour leur accueil chaleureux et les préparatifs pour la tende cet événement..
Il a souligné que cette Université d'été marque le soutien indéfectible de l'Algérie à la lutte du peuple sahraoui, reflétant la position inébranlable de l'Algérie quelles que soient les circonstances.
Pour sa part, Dr. Said Ayachi, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, a réitéré la position ferme de l'Algérie en faveur des peuples sahraoui et palestinien. Il a souligné que la solidarité de l'Algérie découle d'une histoire révolutionnaire commune contre le colonialisme et l'expansionnisme. Tous les responsables et représentants participants ont réaffirmé leur soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui pour l'autodétermination et l'indépendance.
Boumerdès accueille cette Université d’été annuelle comme un symbole de solidarité, où l’Algérie – gouvernement et peuple – réitère son engagement à soutenir le peuple sahraoui contre l’occupation et dans sa quête de la liberté et de l’indépendance.(SPS)
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| Boumerdès accueillera la 13eme édition de l’université des cadres sahraouis | 3 août 2025 |
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Boumerdès
(Algérie), 3 août 2025 (SPS) La wilaya de Boumerdès, en Algérie, accueillera, dimanche, la 13e édition de l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de l'État sahraoui, du nom du martyr Dah Bendir sous le thème: «Lutte et sacrifice pour l'indépendance et la liberté totales».
L'Université d'été, organisé à Boumerdès chaque année sous la supervision du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui et en coordination avec l'ambassade de la République Sahraouie en Algérie, servira de forum ouvert pour discuter de l'évolution de la cause sahraouie sur tous les fronts.
Au fil des ans, l'Université d'été est devenue un événement annuel et un moment clé de solidarité, offrant aux responsables sahraouis et aux cadres du Front Polisario l'occasion d'approfondir leurs connaissances, d'affiner leurs expériences et de renforcer leurs capacités.
L'objectif est de renforcer le développement institutionnel de l'État sahraoui, aujourd'hui et demain, tout en faisant face aux rapides mutations mondiales et régionales.
Cet événement intervient à un moment crucial, marqué par une confrontation directe avec l'occupation marocaine sur tous les fronts, dans un monde en pleine mutation. Le programme comprendra une série de conférences abordant la question sahraouie sous les angles politique, juridique et des droits humains.
Ces discussions contribueront à construire et à affiner le cadre de leadership des institutions sahraouies, en tenant compte du contexte régional et international actuel.
Des responsables sahraouis et des dirigeants du Front Polisario sont arrivés à Boumerdès, où toutes les conditions nécessaires ont été réunies pour assurer le succès de cette édition.(SPS)
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| Les petits ambassadeurs sahraouis accueillis à Acireale en Italie | 2 août 2025 |
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Acireale
, Catane (Sicile), 2 août 2025 (SPS) La ville italienne d'Acireale a consacré une journée à la célébration de la culture sahraouie, témoignant de la solidarité et de l'engagement qui unissent la ville à la lutte du peuple sahraoui.
Des enfants sahraouis, qui passaient l'été dans la ville dans le cadre du programme « Vacances en paix », ont participé à l'événement.
Cette journée culturelle visait à faire découvrir au public italien les traditions et l'identité unique du peuple sahraoui, tout en mettant en lumière sa lutte légitime pour la liberté et l'autodétermination.
Les festivités ont mis en valeur une authentique tente sahraouie, décorée aux couleurs traditionnelles, et une exposition d'artisanat, de vêtements et d'objets du quotidien reflétant le patrimoine sahraoui.
Les participants ont pu apprécier la musique traditionnelle, les danses folkloriques, la poésie et le rituel symbolique de la préparation du thé sahraoui, un moment sacré incarnant l'hospitalité, la résilience et le lien humain.
L'événement s'est clôturé par un message clair : la culture sahraouie est vivante et demeure un levier de résistance, de préservation de la mémoire et de construction de ponts entre les peuples. (SPS)
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| Le Front Polisario prend part aux travaux du 17ème congrès du parti des travailleurs au Brésil | 2 août 2025 |
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Brasilia
, 2 août 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario au Brésil, Ahmed Moulay Ali, a participé au 17e Congrès du Parti des travailleurs (PT) du Brésil, à l’invitation de ce parti.
La présence du diplomate sahraoui a été l’occasion de rencontrer plusieurs délégations étrangères et des dirigeants du Parti des travailleurs.
Les discussions ont porté sur les derniers développements de la cause sahraouie et la juste lutte menée par le peuple sahraoui sous la conduite de son unique représentant légitime, le Front Polisario.
Le Congrès, qui a débuté le 1er août, devrait se conclure dimanche par l’élection d’une nouvelle direction du parti et de ses bureaux régionaux. (SPS)
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| L'ambassade sahraouie participe à différentes activités au Kenya | No date |
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Nairobi
(Kenya), 1er août 2025 (SPS) L'ambassade de la République sahraouie au Kenya a participé à plusieurs activités et événements organisés dans la capitale kenyane, Nairobi.
Le chargé d'affaires de l'ambassade de la République sahraouie à Nairobi, Ala Omar, ainsi que le corps diplomatique accrédité au Kenya, ont assisté au déjeuner officiel offert par le président William Ruto en l'honneur du président ougandais Yoweri Museveni, en visite d'État de deux jours au Kenya.
Le Kenya est connu pour cette tradition, où le président invite les ambassadeurs à un déjeuner spécial à l'occasion des visites de chefs d'État dans le pays. Lors de la réception au palais présidentiel du Kenya, Ruto et Museveni ont discuté des relations bilatérales entre les deux nations, en se concentrant principalement sur la sécurité régionale, la coopération transfrontalière et le renforcement des liens bilatéraux entre les pays voisins.
Cette visite souligne les efforts croissants visant à renforcer les relations au sein de la Communauté de l'Afrique de l'Est, où le Kenya et l'Ouganda demeurent des membres influents de ce bloc régional.
Les observateurs considèrent la visite de Museveni comme faisant partie d'une stratégie régionale plus large visant à renforcer l'intégration et la coopération en Afrique de l'Est.
Par ailleurs, Ala Omar, chargé d'affaires de l'ambassade de la République sahraouie, a présenté ses condoléances pour le décès de Mme Phoebe Asiyo au ministère kenyan des Affaires étrangères.
Mme Asiyo était une dirigeante respectée et a été ambassadrice de bonne volonté du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (aujourd'hui ONU Femmes) de 1988 à 1992. Elle était mondialement reconnue pour son plaidoyer en faveur des droits des femmes et de l'égalité des sexes.
Le chargé d'affaires de l'ambassade sahraouie a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement et au peuple kenyans, ainsi qu'à la famille endeuillée, rendant hommage à son héritage et à ses contributions à sa nation et à son peuple.
Il a souligné son rôle remarquable dans la promotion des droits des femmes et de l'égalité des sexes, qui lui a valu une reconnaissance internationale et a transformé la vie d'innombrables femmes à travers le monde.(SPS)
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| Une plateforme de réservation en ligne supprime les références au "Maroc" sur ses offres d'hébergement au Sahara occidental occupé | No date |
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Londres
, 31 jul 2025 (SPS) La plateforme Airbnb a été contrainte, sous la pression de l'Observatoire international de surveillance des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara Resource Watch), de supprimer les références au Maroc sur ses offres d'hébergement situées au Sahara occidental occupé.
"La société de partage de logements a supprimé les références au ’’Maroc’’ des annonces pour des hébergements situés au Sahara occidental occupé", a annoncé l'ONG sur son site internet.
Selon cette organisation de solidarité avec le peuple sahraoui, "des villes du Sahara occidental, telles que la capitale Laâyoune, Dakhla et Boujdour, ne sont plus répertoriées par Airbnb comme faisant partie du Maroc".
"La mise à jour semble avoir eu lieu ces dernières semaines et a été rapportée pour la première fois aujourd'hui par le média Africa Intelligence", a-t-elle ajouté.
L'ONG affirme avoir écrit à l'entreprise le 13 juin 2025 pour l'alerter sur des erreurs géographiques dans sa base de données.
Le site "contient de graves erreurs géographiques qui ne correspondent pas aux cartes de l'ONU et aux décisions des tribunaux internationaux sur la question du Sahara occidental", expliquait la lettre.
La lettre exhortait également la plateforme à cesser de proposer des logements, des activités et des attractions dans les territoires sahraouis occupés.
La location des biens touristiques dans les territoires sahraouis occupés n'est pas un phénomène nouveau, mais il a pris de l'ampleur ces dernières années.
Des centaines d'offres, proposées par les géants de réservation en ligne, se situent dans les villes sahraouies occupées. Un essor touristique que déplore WSRW.
"Les tribunaux internationaux ont clairement établi que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, et le site web d'Airbnb est désormais plus conforme à ces décisions. Nous saluons cette première étape de la part d'Airbnb et espérons que Hotels.com et Expedia suivront son exemple", a déclaré Erik Hagen, membre de WSRW.
Des demandes pour retirer de leurs listes les offres d'hébergement dans les villes sahraouies occupées ont été également adressées par cette ONG aux sociétés américaines Expedia Group Inc et Booking Holdings Inc.
"Expedia Group, qui se présente comme ’’l'une des plus grandes agences de voyages au monde’’ et Booking Holdings, qui se présente comme ’’le leader mondial du voyage en ligne’’, commercialisent des voyages et des hébergements au Sahara occidental, en présentant les destinations comme étant situées au ’’Maroc’’", dénonce WSRW.
Pour les associations de solidarité avec le peuple sahraoui, ces pratiques sont "une façon de légitimer l'occupation" du Sahara occidental.
"En faisant la promotion de ces locations, ces entreprises normalisent et favorisent l'occupation marocaine" de ce territoire, pourtant inscrit sur la liste des territoires non autonomes des Nations unies depuis 1963 et déclaré "séparé" et "distinct" de celui du Maroc par la haute juridiction européenne.(SPS)
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| La Ville de Lanester honore les enfants sahraouis lors d’une cérémonie de solidarité | 30 juillet 2025 |
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Lanester, le 30 juillet 2025 (SPS) – La Ville de Lanester, fidèle à son engagement de longue date en faveur de la cause sahraouie, a organisé une cérémonie officielle en l’honneur des enfants sahraouis accueillis cet été dans le cadre de son programme solidaire. L’événement, tenu au siège de la Mairie, a rassemblé M. Gilles Carréric, Maire de la ville, plusieurs élus locaux, des représentants de l’association ALCCJS56, des bénévoles, ainsi qu’un large public venu exprimer son soutien.
Chaque été, depuis plusieurs décennies, Lanester ouvre ses portes à des enfants sahraouis issus des camps de réfugiés situés près de Tindouf, dans le sud-ouest algérien. Cette année, sept enfants âgés d’environ dix ans, accompagnés de leur encadrant, M. Alien, ont été accueillis dans des familles lanestériennes.
Dans son allocution de bienvenue, M. le Maire a rappelé que cet engagement s’inscrit dans une tradition de solidarité internationale chère à la municipalité :
« Cet accueil ne relève pas d’un effet de manche, c’est une évidence. Une évidence au même titre que la coopération et la solidarité internationales font partie intégrante de notre fonctionnement », a-t-il affirmé, avant de saluer le travail des associations, des animateurs et des agents municipaux.
Il a insisté sur l’importance de cette immersion qui permet à ces jeunes de découvrir une autre culture et d’échapper, l’espace de quelques semaines, à la rudesse de la vie dans les camps de réfugiés :
« Accueillir, c’est apprendre à découvrir l’autre, c’est apprendre à partager. »
M. Mohamed Ali Zerouali, représentant en France, a salué la constance et la générosité de la ville de Lanester :
« Ce geste va bien au-delà d’un simple accueil estival : c’est un acte de fraternité, un symbole d’espoir et un message fort envoyé à ces enfants et à tout un peuple en lutte pour sa liberté et sa dignité. »
Il a remercié chaleureusement la municipalité, les bénévoles, l’association ALCCJS56, ainsi que les familles d’accueil, qu’il a qualifiées de « véritables piliers de ce projet ».
La cérémonie s’est conclue dans une ambiance conviviale et émouvante, illustrant une fois de plus la force des liens tissés entre Lanester et le peuple sahraoui. À travers cet acte de solidarité, la ville bretonne réaffirme son soutien indéfectible à la juste cause du peuple du Sahara occidental.
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| Sahara Occidental: WSRW met en garde l'UE contre toute tentative de contourner les arrêts de sa Cour de justice | No date |
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Londres
, 30 jul 2025 (SPS)L'Observatoire international de surveillance des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara Resource Watch) a mis en garde l'Union européenne (UE) contre toute tentative de contourner les arrêts de sa Cour de justice, invalidant, définitivement, deux accords de libre-échange sur la pêche et l'agriculture, conclus avec le Maroc en 2019.
"Les institutions européennes sont désormais confrontées au choix de défendre l'Etat de droit ou de faciliter des pratiques qui le défient ouvertement. Leurs actions pourraient non seulement révéler la position de l'UE sur les droits du peuple du Sahara Occidental, mais aussi sur l'intégrité de son propre système judiciaire", a déclaré Sara Eyckmans, membre de cet observatoire.
Le 4 octobre 2024, la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) a décidé d'invalider définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE en 2019 sur la pêche et l'agriculture, étendus illégalement au Sahara occidental occupé.
Dans son arrêt, elle a conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités".
Pour ce qui est de l'accord relatif aux mesures de libéralisation en matière de produits agricoles, la Cour a décidé le maintien, pour un délai de 12 mois, des effets de la décision du Conseil européen.
A trois mois de l'annulation effective de cet accord, des "discussions secrètes" seraient engagées entre les représentants commerciaux de l'UE et du Maroc en vue d'identifier les voies de contournement du droit international concernant le Sahara Occidental.
"(...) des négociations en coulisses se déroulent discrètement à Bruxelles. Leur objectif ? Trouver une solution politique aux arrêts de la CJUE qui ont déclaré ces accords invalides sans le consentement du peuple du Sahara Occidental", a indiqué WSRW sur son site internet.
Citant un média international, l'ONG révèle que les responsables européens et marocains "testent les zones d'ombre juridiques afin de maintenir les flux commerciaux en provenance du territoire occupé, malgré les décisions de la Cour".
Les deux parties seraient en train d'examiner les "mécanismes financiers" à mettre en place pour obtenir, au moins, "le consentement présumé" exigé par la CJUE pour la légalité de ces accords.
Toutefois, la haute juridiction européenne a posé également d'autres conditions qui semblent "peu susceptibles d'être respectées", note WSRW.
"Les arrêts de la CJUE ne concernent pas la redistribution des avantages.
Ils visent avant tout le respect du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Cela signifie, par exemple, que l'application du consentement présumé exigerait que le Maroc accepte le territoire du Sahara occidental comme séparé et distinct et qu'il ne puisse y agir souverainement", explique-t-elle, faisant remarquer, qu'"il est inconcevable que le Maroc accepte cela en échange de droits de douane réduits sur les produits de Dakhla" occupée.
En outre, "la capacité de ces mesures à résister à un examen juridique est incertaine, d'autant plus que le Front Polisario, reconnu par les tribunaux de l'UE comme l'interlocuteur légitime du peuple du Sahara Occidental, pourrait encore contester ces cadres", avertit-elle.(SPS)
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| Paris accueillera en novembre la 49e conférence de l'Eucoco en soutien aux droits du peuple sahraoui | No date |
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Madrid
, 30 jul 2025 (SPS) La 49e Conférence européenne de soutien et solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) se tiendra les 28 et 29 novembre prochain à Paris, a annoncé l'ONG espagnole de solidarité avec le peuple sahraoui, CEAS Sahara.
"Des ONG, des institutions et des groupes de solidarité avec le peuple sahraoui se réuniront pour faire avancer la lutte de ce peuple pour la fin de l'occupation du Sahara occidental par le régime marocain", a écrit cette organisation sur les réseaux sociaux.
L'événement débutera le 28 novembre par une réunion au siège du Sénat français.
"Des députés, des sénateurs et des représentants d'assemblées législatives de plusieurs pays européens se retrouveront pour promouvoir des actions législatives et diplomatiques", ont indiqué les organisateurs.
L'objectif est de "faire pression sur les gouvernements européens afin qu'ils assument leur responsabilité historique et politique dans la décolonisation du Sahara occidental", ont-ils ajouté.
Les participants, parmi lesquels figurent également des académiciens, journalistes, experts et représentants de la société civile, débattront des mécanismes visant à renforcer le soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui contre l'occupation marocaine pour lui permettre d'exercer son droit à l'autodétermination.
Les participants devraient, en outre, examiner les moyens permettant une meilleure coordination des efforts et la mise en place d'un nouveau plan d'action pour l'année 2026 pour défendre l'application des résolutions onusiennes sur le Sahara occidental, notamment celle relative à l'organisation du référendum d'autodétermination.
Plusieurs autres questions seront à l'ordre du jour de cette conférence, en particulier la question des violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés et la poursuite du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental par l'occupant marocain.
Il s'agira, aussi, de renforcer le réseau de solidarité internationale avec la cause sahraouie, y compris dans le cadre parlementaire (aux niveaux régional, national, européen et continental), et à travers les accords de jumelage entre villes.
Un intérêt particulier sera accordé à la problématique du blackout médiatique imposé au territoire par l'occupant marocain pour empêcher les médias étrangers et les observateurs internationaux de documenter les violations des droits humains contre le peuple sahraoui.
Pour rappel, un "réseau international des parlementaires pour l'autodétermination du Sahara occidental" a été créé en juin 2018 à l'Assemblée nationale française.
Les associations de solidarité avec le peuple sahraoui ont intensifié, ces derniers mois, leurs actions en France. En témoigne la "Marche pour la liberté" lancée fin mars depuis Paris pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines.(SPS)
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| Une délégation du Front Polisario prend part au 6eme Congrès du du parti espagnol (Nuevo Canarias) | 28 juillet 2025 |
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Las Palmas
(Îles Canaries), 28 juillet 2025 (SPS) Une délégation conduite par le représentant du Front Polisario aux Îles Canaries, Ali Salem Sid Zein, a participé aux travaux du sixième congrès du Nouveau Parti des Canaries (Nueva Canarias), dont les travaux se sont achevés dimanche, à Las Palmas.
Ce congrès, qui s'est déroulé sur deux jours, les 26 et 27 juillet, sous le slogan «Racines, valeurs et avenir», a vu l'élection d'une nouvelle direction du parti et l'adoption de plusieurs résolutions politiques et organisationnelles, dont une recommandation spéciale sur la cause sahraouie.
Le parti a exprimé son plein soutien à la lutte du peuple sahraoui, réaffirmant son droit à l'autodétermination et à l'indépendance par le biais d'un référendum libre et équitable sous la supervision de l'ONU, comme seule solution juste et pacifique conforme à la légitimité internationale.
La recommandation a réitéré la nécessité de mettre en œuvre les résolutions de l'ONU et d'organiser un référendum d'autodétermination dans les meilleurs délais, exigeant la fin de l'occupation du Sahara occidental par le Maroc et appelant le gouvernement espagnol à remplir ses obligations historiques en tant qu'ancienne puissance coloniale, tout en condamnant son soutien illégal au Maroc.
Elle a également appelé à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et condamné les graves violations des droits humains commises contre le peuple sahraoui.
La recommandation a rejeté le pillage et l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, conformément aux arrêts de la Cour européenne rendus en octobre 2024. En outre, la recommandation a souligné l'importance de poursuivre l'aide humanitaire aux réfugiés sahraouis et de renforcer les institutions de la République sahraouie.
Le Nouveau Parti des Îles Canaries a réaffirmé son soutien indéfectible au Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui.(SPS)
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| Le bureau permanent SN du Front Polisario se réunit pour discuter des différentes questions nationales | 28 juillet 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 28 juillet 2025 (SPS) Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a tenu une réunion lundi, pour discuter des questions liées aux affaires nationales.
La réunion, présidée par le Secrétaire général du Front Polisario, Président de la République, Brahim Ghali, a porté sur plusieurs points, notamment la 7e session ordinaire du Secrétariat national du Front Polisario, ainsi que les étapes importantes à venir.
Il s'agit notamment du 50e anniversaire de la Journée de l'unité nationale, du 50e anniversaire de la fondation du Conseil national, du programme d'été et de l'Université d'été pour les cadres de l'État sahraoui, du Forum international de la jeunesse en solidarité avec le peuple sahraoui, et des préparatifs de la rentrée scolaire 2025/2026.
La réunion a pris acte des discussions approfondies qui ont eu lieu dans un climat de réactivité et de disponibilité au sein de notre peuple pour assurer le succès des programmes et rendez-vous prévus.
La réunion a également souligné l'importance de la commémoration du 50e anniversaire de la Journée de l'unité nationale, compte tenu de son rôle central dans la lutte existentielle de notre peuple pour la liberté et l'indépendance.
Elle a appelé les masses de notre peuple, partout dans le monde, à se souvenir du moment historique de sa proclamation, une époque où les forces coloniales et réactionnaires conspiraient pour écraser le projet de libération nationale sahraouie. Cet événement historique a porté un coup décisif aux complots ennemis visant à diviser notre peuple, à piller ses ressources et à nier son droit à l'existence. (SPS)
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| Le président sud-africain réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 27 juillet 2025 |
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Johannesburg
(Afrique du Sud), 27 juillet 2025 (SPS) Le président sud-africain et leader du Congrès national africain (ANC), Cyril Ramaphosa, a réitéré son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et la solidarité de l’Afrique du Sud avec ce peuple, à l’issue de son discours au Sommet des mouvements de libération.
La déclaration finale du sommet signée par les six mouvements représentant les partis au pouvoir et les mouvements de libération en Afrique équatoriale ont souligné le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Les présidents du Zimbabwe, de la Namibie, du Mozambique et de la Tanzanie ont également souligné dans leurs discours le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.(SPS)
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| La Namibie réaffirme son soutien inconditionnel à la juste lutte du peuple sahraoui pour son indépendance | 27 juillet 2025 |
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Johannesburg
(Afrique du Sud), 27 juillet 2025 (SPS) La présidente de la République de Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a réaffirmé le soutien ferme et inconditionnel de son pays à la juste lutte du peuple sahraoui lors de son discours au Sommet des mouvements de libération, qui se tient à Johannesburg du 26 au 28 juillet.
La présidente Nandi-Ndaitwah a souligné que la lutte des mouvements de libération africains reste inachevée tant que le colonialisme et l’injustice persistent, encore au Sahara occidental et en Palestine.
«Nous sommes ici aujourd’hui», a-t-elle déclaré, «inspirés par notre histoire commune et notre engagement envers les idéaux de liberté et de justice qui nous ont unis par le passé et qui continuent de guider notre chemin collectif vers une Afrique libérée de l’oppression, des inégalités et de la discorde – l’Afrique que nous voulons».
«Alors que nous avons obtenu notre liberté politique et notre indépendance », a-t-elle déclaré, «nous nous souvenons de la situation critique des peuples du Sahara occidental et de Palestine qui aspirent à leur droit à l'autodétermination, à la souveraineté et à la liberté. »
Dans ce contexte, la présidente namibienne a réitéré la ferme solidarité de son parti, la SWAPO avec le peuple sahraoui et a appelé à une intervention internationale immédiate. « Je réitère la forte solidarité du parti SWAPO avec leurs causes respectives et j'exige une action internationale urgente pour répondre positivement et mettre fin aux souffrances et à l'injustice infligées aux peuples du Sahara occidental et de Palestine », a-t-elle déclaré. Ses remarques ont été largement soutenues et appréciées par les délégations participantes, qui ont salué son discours comme une expression sincère de la solidarité africaine et de l'unité des luttes pour la justice à travers le continent.
Le Sommet des mouvements de libération se poursuit jusqu'au 28 juillet, avec des discussions axées sur les stratégies de résistance au néocolonialisme, de renforcement de la coopération Sud-Sud et de promotion des droits de tous les peuples opprimés.
La République sahraouie et le Front Polisario étaient représentés à ce sommet par le ministre des Affaires étrangères et des affaires africaines,Mohamed Yeslem Beissat qui a réaffirmé la volonté du peuple sahraoui de poursuivre sa lutte de libération jusqu'à l'indépendance.
En marge du sommet, le chef de la diplomatie sahraouie sahraoui a tenu plusieurs réunions avec les chefs de délégation, les informant des derniers développements de la cause sahraouie. Le chef de la délégation sahraouie a également assisté à un dîner offert par le président sud-africain, M. Cyril Ramaphosa, en l’honneur des chefs des délégations des mouvements de libération participants. (SPS)
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| Gonfreville l’Orcher organise une réception officielle en l’honneur des enfants sahraouis | No date |
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Gonfreville l’Orcher
, 27 jul 2025(SPS) La municipalité de Gonfreville l’Orcher a organisé, une réception officielle au siège de la Mairie pour accueillir les enfants sahraouis séjournant cet été dans les familles gonfrevillaises.
À cette occasion, le drapeau sahraoui a été hissé sur le fronton de la Mairie, marquant le soutien indéfectible de la ville à la cause du peuple sahraoui.
Cet événement, qui a rassemblé un large public ainsi que de nombreuses personnalités politiques, s’est déroulé en présence de M. Alban Bruneau, Maire de Gonfreville l’Orcher, du député Jean-Paul Lecoq, de M. Serge Le Bret, président du Comité de jumelage, de M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, des familles d’accueil, des enfants sahraouis et des représentants de la presse locale.
Depuis 32 ans, une opération de jumelage unit la ville de Gonfreville l’Orcher à la daïra de Jreifiya, au Sahara Occidental. Chaque été, des enfants réfugiés sahraouis sont accueillis dans des familles gonfrevillaises, tissant des liens empreints de partage, de dignité, de respect et de tolérance.
Dans son allocution de bienvenue, M. Alban Bruneau, Maire de Gonfreville l’Orcher, a rappelé les liens historiques qui unissent la ville à la daïra de Jreifiya. Il a réaffirmé le soutien inconditionnel de la municipalité à la lutte légitime du peuple sahraoui, tout en adressant ses vifs remerciements aux familles d’accueil : « Sans votre générosité et votre engagement, cet acte de solidarité ne serait pas possible », a-t-il souligné.
Le député Jean-Paul Lecoq, défenseur de longue date du peuple sahraoui, a quant à lui dénoncé le ralliement du président français aux positions expansionnistes du Maroc, appelant la France et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités vis-à-vis du Sahara Occidental : « La France, membre permanent du Conseil de sécurité, se doit de respecter la légalité et le droit international », a-t-il
De son côté, M. Mohamed Ali Zerouali a exprimé sa gratitude envers la ville, ses habitants et les familles d’accueil, tout en saluant particulièrement le soutien indéfectible de M. le Maire et du député Jean-Paul Lecoq. Il a rappelé que ces enfants sont de véritables ambassadeurs de la cause sahraouie, porteurs d’un message de résistance et de paix : « L’hospitalité des familles d’accueil offre bien plus que des vacances : elle apporte un souffle d’espoir et une expérience humaine précieuse. »
M. Serge Le Bret, président du Comité de jumelage, a remercié chaleureusement les familles d’accueil et les bénévoles pour leur dévouement, soulignant la nécessité de poursuivre cet engagement solidaire malgré les difficultés : « Cette action, qui dure depuis plus de trois décennies, est un exemple de fraternité et d’humanité que nous avons le devoir de faire vivre».(SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des retranchements de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Guelta | No date |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 27 jul 2025 (SPS) Des unités de l'Armée sahraouie ont mené de nouvelles attaques contre des positions et retranchements de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Guelta, indique un communiqué militaire du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé, samedi, par un bombardement intense, des bases et des retranchements de l'armée d'occupation marocaine dans la région d'Achrak Laghrab dans le secteur de Guelta, précise le communiqué, soulignant que "cette attaque a provoqué de lourdes pertes humaines et matérielles".
Les attaques de l'Armée de libération populaire sahraouie se poursuivent contre les positions et retranchements des forces d'occupation marocaines", ajoute le communiqué.(SPS)
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| Le Nicaragua réaffirme son soutien à la République sahraouie | No date |
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Alger
, 26 jul 2025 (SPS) L’ambassadeur sahraoui en Algérie, Khatri Adouh, a reçu son homologue de la République du Nicaragua, Carlos Eduardo Díaz Mouriera.
L’entretien a porté sur les relations de coopération bilatérale entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans divers domaines.
Les perspectives de collaboration dans le cadre de plusieurs programmes et activités futures, notamment la participation de délégations nicaraguayennes, ont également été au menu des entretiens.
Les deux parties ont abordé la situation internationale actuelle, dans un contexte de transformations régionales et mondiales en cours.
L’ambassadeur sahraoui a informé son homologue nicaraguayen des derniers développements de la question sahraouie et du soutien et de la solidarité internationaux dont elle bénéficie.
Il a mis l’accent sur la situation dans les territoires occupés, où le peuple sahraoui continue d’être confronté à la répression, aux violations des droits humains, aux persécutions et au blocus étouffant imposé par les autorités d’occupation marocaines.
Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale dans la protection des civils sahraouis et l’autorisation d’accès aux observateurs parlementaires, aux organisations de défense des droits humains et aux journalistes pour se rendre dans les territoires occupés.
Pour sa part, l'ambassadeur du Nicaragua a réitéré le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. Il a souligné le large soutien à la cause sahraouie en Amérique latine, la considérant comme une question de décolonisation, dont tous les peuples du monde épris de liberté et de justice doivent soutenir le peuple sahraoui, jusqu'à la libération et l'indépendance totales de la République sahraouie.(SPS)
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| Sommet des mouvements de libération en Afrique du Sud : le peuple sahraoui triomphera car la justice est de son côté | No date |
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Johannesburg
(Afrique du sud), 26 jul 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a affirmé samedi, à Johannesburg, que le peuple sahraoui en lutte pour la liberté et l'indépendance nationale, triomphera car la justice est de son côté.
Le chef de la diplomatie sahraouie, qui représente le Front Polisario au Sommet des mouvements de libération, organisé à Johannesburg, en Afrique du Sud, pendant trois jours, à l'invitation du Congrès national africain (ANC), qui assure le secrétariat général des mouvements de libération.
Le diplomate sahraoui a exprimé la fierté et l'honneur des militants et des responsables du Front Polisario d'«appartenir à cet espace glorieux de forces nationales et de démocratie qui ont lutté contre le colonialisme, l'apartheid et le néocolonialisme – des forces qui ont défendu la dignité du peuple africain, l'indépendance et la souveraineté de nos pays sur leurs terres et leurs ressources». Le ministre sahraoui a informé les participants au sommet des derniers développements de la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance nationale.
Il a condamné les forces coloniales, les accusant de «manœuvrer contre les droits nationaux du peuple sahraoui», soulignant que le peuple sahraoui «vaincra parce qu'il se bat, parce qu'il est uni et parce que la justice est de son côté».
En marge du sommet, M. Beissat a tenu plusieurs réunions bilatérales avec des représentants de mouvements de libération d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine afin de les informer de la situation actuelle et d'explorer les moyens de renforcer les relations bilatérales avec le Front Polisario.
Les travaux du sommet se poursuivent avec plusieurs sessions consacrées aux questions politiques concernant les mouvements de libération à travers le monde et aux stratégies pour relever les défis mondiaux et bâtir un monde meilleur et plus juste.(SPS)
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| Un observatoire sahraoui condamne les mauvais traitements des enfants dans les territoires occupés | No date |
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El Aaiun occupée
, 25 jul 2025 (SPS) L'Observatoire sahraoui pour les enfants et les femmes à 'El Aaiun occupée a fermement condamné les tentatives de l'occupation marocaine d'effacer l'identité nationale et culturelle des enfants sahraouis dans les zones occupées du Sahara occidental, dans le but de légitimer son occupation illégale.
Dans un communiqué, l'Observatoire sahraoui a dénoncé le traitement des enfants sahraouis participant à des «camps d'été» dans les territoires occupés, «où ces espaces ont été transformés en outils de reproduction de l'exclusion et d'effacement de l'identité culturelle sahraouie».
Ces pratiques, ajoute le communiqué, «s'inscrivent dans une série de violations contre les enfants sahraouis, en violation flagrante des conventions internationales pertinentes, dont la Convention relative aux droits de l'enfant et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels».
Le communiqué souligne que «l'expérience de ces enfants sahraouis dans ces camps s'est transformée en une épreuve douloureuse marquée par l'exclusion, la négligence et les mauvais traitements».
Tout en condamnant fermement ces violations, qui constituent une violation flagrante de la Convention relative aux droits de l'enfant et d'autres traités internationaux garantissant le droit des enfants à la protection et aux soins sans discrimination, l'Observatoire a noté que ces pratiques dépassent le cadre éducatif et atteignent des niveaux dangereux d'endoctrinement politique.
Cela comprend l'imposition de «contenus idéologiques» et la diffusion de messages ciblés visant à effacer l'identité nationale et culturelle des enfants sahraouis, dans le but d’imposer le fait accompli.
Selon des témoignages concordants documentés par l'Observatoire, les enfants ont été soumis à des traitements dégradants, notamment «l'exclusion délibérée, la négligence physique et psychologique, le mépris total de leurs besoins, ainsi qu'un comportement raciste évident dans leur traitement et leur communication, reflétant une mentalité coloniale profondément enracinée dans les relations avec le peuple sahraoui ».
L'Observatoire a réaffirmé son engagement total à continuer de surveiller et de documenter toutes les formes de violations contre les enfants et les femmes sahraouis, et à les dénoncer devant les organismes et mécanismes internationaux des droits humains.(SPS)
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| Le Parlement panafricain réaffirme sa position constante de soutien au peuple sahraoui | No date |
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Midrand
(Afrique du Sud), 24 jul 2025 (SPS) Le président du Parlement panafricain (PAP), Chief Fortune Charumbira, a réaffirmé la position ferme et constante de l'institution continentale en faveur de la lutte légitime du peuple sahraoui pour la liberté et l'autodétermination.
M. Charumbira a exprimé mercredi, lors de sa rencontre avec le président du Conseil national sahraoui, Hamma Salama, en marge de la cinquième session ordinaire du PAP qui se tient à Midrand en Afrique du Sud, le "soutien ferme et constant du Parlement panafricain au peuple sahraoui dans sa lutte légitime pour la liberté et l’autodétermination, conformément aux résolutions des Nations unies et de l'Union africaine".
Il a souligné que "l'invitation adressée au président du Parlement sahraoui pour se rendre au PAP en est la preuve concrète".
La rencontre a également porté sur les derniers développements de la cause sahraouie, les relations bilatérales et les questions d'intérêt commun.
Pour rappel, la 5e session ordinaire de la 6e législature du PAP s'est ouverte lundi à Midrand, sous le thème de l'Union africaine pour l'année 2025 "La justice pour les personnes d'ascendance africaine à travers des réparations". (SPS)
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| L'Algérie et l'Italie réaffirment leur soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui | No date |
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Rome
, 23 jul 2025 (SPS) L'Algérie et l'Italie ont réaffirmé leur soutien à une solution politique juste permettant au peuple sahraoui de déterminer son propre avenir conformément aux résolutions de la légitimité internationale, lors des entretiens entre le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue italien, Sergio Mattarella, tenus mercredi à Rome.
Concernant la question du Sahara occidental, le Président Abdelmadjid Tebbounea déclaré : "Nous avons réaffirmé notre soutien commun à l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies en vue de parvenir à une solution politique juste, conforme à la légalité internationale, permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination". (SPS)
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| Le gouvernement sahraoui appelle le Portugal à se conformer à la légalité internationale vis-a-vis du Sahara occidental | No date |
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Bir Lehlou
(Territoires libérés), 22 jul 2025 (SPS) Le Gouvernement sahraoui a appelé le Portugal à se conformer à la légalité internationale vis-a-vis du Sahara occidental, prenant de la déclaration conjointe entre le Portugal et le Gouvernement du Maroc, rendu public mardi, dans laquelle le Maroc poursuit ses efforts pour impliquer certains pays dans son aventure coloniale et son défi au droit international et aux résolutions des Nations Unies pour une solution au conflit du Sahara occidental.
Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères et africaines, le gouvernement sahraoui a souligné qu'il attend du Portugal un soutien à la légalité internationale et à la défense des droits de l'homme, y compris le droit des peuples à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le Gouvernement sahraoui a voulu rappeler au Portugal sa position de principe et historique en faveur du droit du peuple est-timorais à l'autodétermination et son rejet catégorique de l'occupation et de l'annexion de son territoire par la force, ainsi que son insistance à maintenir son statut de puissance administrante du territoire et ses responsabilités internationales, a souligné le communiqué.
“Cette position a largement contribué aux efforts des Nations Unies qui ont abouti à la tenue de la consultation populaire sous supervision internationale, au cours de laquelle le peuple est-timorais a affirmé son profond attachement à son droit à l'autodétermination, à l'indépendance et à la création de son propre État indépendant”.
Le Gouvernement sahraoui attend du gouvernement portugais et de toutes les forces politiques et sociales du Portugal qu'ils se conforment à la légalité et défendent les droits de l'homme, y compris le droit des peuples à l'autodétermination et à l'indépendance, clairement consacré par la Constitution de la République portugaise et par toutes les conventions et instruments internationaux pertinents, a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le Maroc refuse de respecter ses engagements pour une solution réaliste au conflit du Sahara occidental | No date |
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Alger
, 22 jul 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a affirmé, mardi à Alger, que le Maroc refusait de respecter ses engagements pour la mise en œuvre d'une solution réaliste et véritable au conflit du Sahara occidental.
Lors d'une conférence de presse animée au siège de l'ambassade de la République sahraouie à Alger, M. Beissat a rappelé que la République sahraouie "célébrera au début de l'année prochaine le 50e anniversaire de sa création, concrétisant ainsi les aspirations du peuple sahraoui à la liberté, à l'indépendance et à l'autodétermination".
Il a affirmé que cet anniversaire "constitue une preuve tangible de la résilience, de la patience et de la détermination de notre peuple à défendre son droit légitime à se libérer de l'occupation et un indicateur supplémentaire que la seule solution pratique et acceptable réside dans le respect de la volonté du peuple sahraoui et de la souveraineté de la République sahraouie".
Revenant sur les souffrances du peuple sahraoui, endurées depuis 50 ans face à l'agression continue du Maroc, le ministre sahraoui a souligné que le Makhzen "manque de volonté politique sincère pour appliquer une solution réaliste et véritable au conflit du Sahara occidental, en raison de son refus de tenir les engagements qu'il a signés".
"Le comportement du gouvernement marocain contredit de manière flagrante ses déclarations. D'un côté, il prétend rechercher une solution, mais de l'autre, il intensifie la guerre, multiplie la répression, accélère le pillage des ressources et persiste à diaboliser le peuple sahraoui ainsi que son unique et légitime représentant, le Front Polisario", a-t-il ajouté.
Pour M. Beissat, "le Makhzen ne porte aucun projet concret, se contentant de manœuvres calculées pour gagner du temps et retarder l'organisation du référendum d'autodétermination, retardant par là même l'instauration de la paix, l'intégration et le développement dans la région maghrébine et en Afrique".
"Si le Maroc veut réellement une solution, le chemin le plus court consiste à respecter ses engagements signés et documentés, tels que stipulés dans les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, de la Cour internationale de justice (CIJ), de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples et de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui ont toutes confirmé la nature juridique du conflit et la nécessité de respecter la volonté du peuple sahraoui", a-t-il dit.
Il a également plaidé pour la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles de l'occupant, ainsi que pour l'arrêt des politiques d'achat de consciences et de désinformation médiatique, mises à nu par plusieurs révélations et scandales, comme l'affaire "Maroc Gate" au Parlement européen.
Le ministre sahraoui a affirmé que son pays "reste ouvert aux efforts des Nations unies et à toutes les initiatives de bonne foi respectant la nature juridique du conflit et fondées sur les principes du droit international".
Il a toutefois souligné que la République sahraouie "poursuivra sa lutte légitime par tous les moyens pour défendre sa souveraineté nationale et les droits internationalement reconnus du peuple sahraoui".
Par ailleurs, M. Beissat a salué la position constante de l'Algérie en faveur de la cause sahraouie et du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, comme l'a souligné à plusieurs reprises le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, exprimant la profonde gratitude de la République sahraouie pour ce soutien.(SPS)
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| L’Afrique ne sera totalement libérée du colonialisme que lorsque tous les territoires de la République sahraouie seront libérés | No date |
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Midrand
(Afrique du Sud), 21 jul 2025 (SPS) Le président du Conseil national (Parlement), a affirmé que si l'Afrique s'est libérée du vieux colonialisme, certaines parties de la République sahraouie demeurent sous occupation illégale, ce qui constitue une violation flagrante des objectifs et des principes de l'Acte constitutif de l'Union africaine.
Cela inclut le respect des frontières héritées à l'indépendance, ainsi que la souveraineté et l'intégrité territoriale des États membres, à-t-il ajoute.
Dans son discours d'ouverture de la session ordinaire du Parlement panafricain à Midrand, en Afrique du Sud, le président du Conseil a souligné que, comme l'ont déclaré à maintes reprises de nombreux dirigeants africains, l'Afrique ne sera pas totalement décolonisée tant que tous les territoires de la République sahraouie ne seront pas libérés.
La République sahraouie représente un facteur d'équilibre et de stabilité dans la région. Il a donc appelé tous les participants à unir leurs efforts pour continuer à soutenir la lutte légitime du peuple sahraoui – une lutte partagée par toutes les nations africaines attachées à la justice et à la paix, et qui ont subi les ravages du colonialisme, de l'occupation étrangère et de la discrimination raciale.
Le Président du Conseil a exprimé sa profonde gratitude pour les positions de principe adoptées par de nombreuses forces démocratiques au sein du Parlement africain en faveur de la juste cause du peuple sahraoui.
Ces positions sont conformes aux objectifs et principes de l'Acte constitutif de l'Union africaine et défendent les valeurs de liberté, de justice, de démocratie et de droits de l'homme et des peuples.(SPS)
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| Le référendum, seul garant du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui | No date |
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Alger
, 21 jul 2025 (SPS) Les participants au Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui ont affirmé, lundi à Alger, que le référendum constitue la seule solution à même de garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Dans une déclaration rendu public à l'issue de leur réunion tenue au siège de l'ambassade d'Afrique du Sud, les ambassadeurs des 21 pays participants ont salué la lutte du peuple sahraoui, réaffirmant que "le référendum est la seule solution qui garantit son droit à l'autodétermination, conformément aux principes et à la Charte des Nations unies".
Soulignant que la 6e édition de ce Forum "intervient dans une année charnière qui marque le 50e anniversaire de l'invasion et l'occupation militaire du Sahara occidental par le Maroc", ils ont notamment appelé la communauté internationale, à sa tête l'ONU, à "assumer pleinement la responsabilité qui est la sienne à cet égard".
A ce titre, les participants au Forum ont lancé un appel "urgent" et "pressant" au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et à son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, afin de "relancer, dès que possible, le processus de paix en faveur du droit imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Ils ont, en outre, demandé, avec insistance, à l'Union africaine (UA) d'"assumer ses responsabilités en tant que partenaire des Nations unies dans les efforts visant à faciliter une solution définitive du dernier vestige colonial en Afrique et à instaurer une paix durable et juste, fondée sur l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance".
Rappelant, par ailleurs, à l'Espagne qu'elle ne peut, indéfiniment, se dérober à ses obligations internationales au regard de son statut de puissance administrante du territoire, ils l'ont exhortée à "assumer pleinement ses responsabilités historiques, juridiques, politiques et morales envers la décolonisation du Sahara occidental".
Les participants ont, en outre, condamné avec la plus grande fermeté "les pratiques répressives et les violations systématiques des droits de l'homme contre les civils sahraouis sans défense dans les territoires occupés".
Aussi, ils ont appelé la communauté internationale à "agir pour accélérer la libération de tous les prisonniers civils sahraouis, détenus dans les prisons marocaines, tout en mettant l'accent sur (...) la nécessité de lever le blocus et le siège imposé par le Maroc, ainsi que l'arrêt immédiat du pillage systématique et effréné des ressources naturelles du Sahara occidental".
Ils ont notamment salué les décisions de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), ainsi que la décision historique de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples qui affirment, sans ambages, la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles.
Sur un autre registre, les ambassadeurs des pays solidaires avec le Sahara occidental ont mis l'accent sur "le rôle prépondérant de l'information pour médiatiser davantage la question sahraouie afin de mobiliser la communauté internationale à aider le peuple sahraoui dans sa juste lutte pour son indépendance".
Ils ont, par ailleurs, exprimé leurs remerciements et gratitude à l'Algérie pour sa "position immuable" en faveur des causes justes et souligné leur détermination à "consolider davantage toutes les formes de coopération et de coordination pour renforcer la paix, la sécurité, la stabilité et la prospérité dans la région".
Dans une déclaration à la presse, l'ambassadeur d'Afrique du Sud en Algérie, Ndumiso Ntshinga, a fait savoir qu'un comité de coordination se réunira "très bientôt" pour examiner toutes les questions abordées lors du Forum afin de les traduire en actions concrètes.
De son côté, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Khatri Addouh, a insisté sur le fait que le référendum d'autodétermination demeure la seule solution pour mettre un terme au conflit au Sahara occidental, soulignant que "toute proposition qui ne respecterait pas les résolutions onusiennes en la matière est inacceptable". (SPS)
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| La ville d’Ecrainville accueille les enfants sahraouis dans un esprit de solidarité et de fraternité | No date |
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Ecrainville
, 21 jul 2025 (SPS) Comme chaque été depuis plusieurs années, la ville d’Ecrainville (Normandie) a accueilli un groupe d’enfants sahraouis dans le cadre d’un programme solidaire organisé par l’Association « Camion Citerne pour les réfugiés Sahraouis ».
Une cérémonie d’accueil s’est tenue dimanche en leur honneur, marquant un moment fort de solidarité, de partage et de fraternité.
Parmi les participants à cette réception figuraient M. René Paumelle, premier adjoint au maire, représentant Madame Claire Gueroult, Maire d’Ecrainville, plusieurs membres de l’association organisatrice, dont sa présidente Madame Nadine Lefrançois, les familles d’accueil, ainsi que M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France.
Dans son allocution de bienvenue, M. Pierre Toutain a tenu à remercier chaleureusement les familles d’accueil et les bénévoles pour leur dévouement et leur engagement. Il a salué la continuité de cette action de solidarité, malgré les difficultés rencontrées, et réaffirmé la détermination de tous les acteurs à maintenir vivante l’espérance du peuple sahraoui.
M. René Paumelle, au nom de la municipalité, a renouvelé le soutien d’Ecrainville à la cause sahraouie, soulignant l’importance de cette initiative humaine et engagée. Il a également salué le travail remarquable des bénévoles et des familles, piliers de cette chaîne de solidarité.
Lors de son intervention, M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, a exprimé au nom du peuple sahraoui une profonde gratitude envers l’Association Camion Citerne, ses bénévoles et les familles d’accueil. Il a souligné que l’accueil de ces enfants représente bien plus qu’un simple séjour estival : c’est un acte de paix, de résistance et un message d’espoir pour un peuple en exil depuis près de 50 ans. Il a insisté sur l’importance de ces gestes de solidarité qui, bien que modestes en apparence, ont un impact immense dans la lutte pacifique pour le droit à l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui.
Il a également appelé à maintenir vivants les liens d’amitié et de fraternité entre les peuples, rappelant que ces enfants sont les « petits ambassadeurs » de leur peuple et porteurs d’un message de paix et de dignité.
À noter que dès leur arrivée, les enfants sahraouis ont été accueillis par une délégation composée de Madame Christine Morel, maire de la ville d’Harfleur, Madame Evelyne Robillard, maire adjointe de Gainneville, et Madame Sophie Hervé, conseillère départementale. La semaine prochaine, ils seront reçus à la mairie de Saint-Jouin. (SPS)
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| Vitry-sur-Seine : Une réception en l’honneur des enfants sahraouis et palestiniens, symboles de paix et de solidarité | 20 juillet 2025 |
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Vitry-sur-Seine, le 20 juillet 2025 (SPS)
Fidèle à ses valeurs de solidarité et d’humanisme, la Ville de Vitry-sur-Seine a organisé, comme chaque été, une réception officielle en l’honneur des enfants sahraouis et palestiniens accueillis dans la commune.
Un événement fort en émotion et en engagement, qui s’est déroulé en présence du maire, Monsieur Pierre Bell-Lloch, de plusieurs élus municipaux, ainsi que de nombreux représentants institutionnels et associatifs.
Depuis de nombreuses années, Vitry-sur-Seine affirme son soutien indéfectible aux causes sahraouie et palestinienne. Chaque été, deux groupes d’enfants venus des camps de réfugiés sahraouis et des territoires palestiniens sont accueillis dans des familles vitriotes, en partenariat avec les associations Ensemble pour l’avenir et Vitry94Palestine.
La cérémonie s’est tenue en présence de M. Abdelssamed Nouri, consul adjoint d’Algérie à Créteil, de M. Adel Abdellaoui, président de l’association Ensemble pour l’avenir, de M. Yasser Ayoub, chargé des relations internationales à l’ambassade de Palestine en France, de Mme Sonia Gueninela, présidente de Vitry94Palestine, des familles d’accueil, des bénévoles, ainsi que de M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France.
Dans son discours de bienvenue, M. Pierre Bell-Lloch a réaffirmé l’engagement fort de la Ville de Vitry et de ses élus en faveur des luttes de libération du peuple sahraoui et palestinien, saluant l’extraordinaire mobilisation des familles d’accueil et des bénévoles :
« Sans leur générosité, ces projets de solidarité internationale ne seraient pas possibles. Cette chaîne humaine est le cœur battant de notre engagement. »
M. Abdelssamed Nouri a souligné pour sa part le soutien constant et inconditionnel de l’Algérie aux peuples sahraoui et palestinien dans leur combat légitime pour l’autodétermination et l’indépendance: « La solidarité portée par la Ville de Vitry est remarquable. Elle incarne les valeurs universelles de justice et de dignité. »
M. Mohamed Ali Zerouali a tenu à remercier chaleureusement la municipalité, les associations et les familles d’accueil pour leur fidélité indéfectible à la cause sahraouie. Il a salué l’accueil réservé aux enfants, qualifiés de « petits ambassadeurs de la paix », et a souligné la portée symbolique, humaine et politique de cette initiative : « Un enfant heureux est déjà un espoir vivant d’un avenir pacifique. »
M. Yasser Ayoub, représentant de l’ambassade de Palestine, a également salué l’action de la ville et dénoncé avec force le génocide en cours à Gaza, rappelant que la solidarité internationale est aujourd’hui plus cruciale que jamais.
Enfin, les représentants des deux associations partenaires, Ensemble pour l’avenir et Vitry94Palestine, ont réaffirmé leur détermination à poursuivre ces actions de solidarité concrètes, malgré les difficultés, en maintenant vivante la mémoire et l’espoir des peuples sahraoui et palestinien.
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| L'Algérie et le Zimbabwe: convergence totale des positions sur les questions régionales et internationales | No date |
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Alger
, 20 jul 2025 (SPS) Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant, samedi soir, la convergence totale des positions entre l’Algérie et le Zimbabwe à l’égard des questions internationales et régionales, notamment sur la promotion des solutions pacifiques aux conflits en Afrique, le respect de la souveraineté des Etats et le rejet des ingérences étrangères.
Dans une déclaration conjointe à la presse avec son homologue zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, à l’issue de leurs entretiens au siège de la Présidence de la République, le Président Abdelmadjid Tebboune a dit: "Nous partageons une même fierté et un même héritage, liés à la lutte de libération africaine, qui nous incitent à renforcer nos relations historiques".
Des échanges lors desquels "nous avons relevé une convergence totale des positions, notamment sur la promotion des solutions pacifiques aux conflits en Afrique, le nécessaire respect de la souveraineté des Etats, le rejet des ingérences étrangères et l’impératif de privilégier les solutions africaines aux problèmes africains", a-t-il précisé.
Et d’ajouter que la rencontre a aussi été l’occasion d’"échanger les vues et les analyses sur la situation actuelle dans plusieurs régions, notamment l’agression israélienne contre la bande de Gaza". "Nous avons réitéré notre condamnation des crimes commis contre le peuple palestinien frère, et réaffirmé notre soutien à son droit légitime à l’établissement de son Etat indépendant", a fait savoir le président de la République.
L’accent a également été mis sur le soutien à la juste cause du peuple sahraoui, en tant que question de décolonisation de la dernière colonie en Afrique. Nous avons "renouvelé notre soutien aux efforts des Nations Unies visant à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination", a dit le président algérien.(SPS)
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| Le ministère de la Culture condamne “fermement” le tournage du film The Odyssey à la ville de Dakhla occupé | No date |
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Chahid ElHafedh
, 19 jul 2025 (SPS) Le ministère de la Culture a exprimé
sa condamnation la plus ferme et son rejet catégorique du choix d’un territoire occupé comme lieu de tournage pour une production cinématographique internationale de cette envergure, sans aucune consultation ni coordination avec le représentant légitime du peuple sahraoui, reconnu internationalement, à savoir le Front Polisario.
Le Ministère de la Culture de la République Arabe Sahraouie Démocratique suit avec une profonde préoccupation et une vive indignation les informations selon lesquelles le tournage du film The Odyssey, réalisé par Christopher Nolan, aurait commencé dans la ville occupée de Dakhla, située dans la partie sud du territoire du Sahara Occidental, encore soumis à une occupation militaire illégale par le Royaume du Maroc, en violation flagrante de la légalité internationale et dans un mépris total du statut juridique de ce territoire non autonome, a indiqué une déclaration du ministère de la Culture dont une copie est parvenue à SPS.
“Déclaration de Condamnation et de Réprobation
Le Ministère de la Culture de la République Arabe Sahraouie Démocratique suit avec une profonde préoccupation et une vive indignation les informations selon lesquelles le tournage du film The Odyssey, réalisé par Christopher Nolan, aurait commencé dans la ville occupée de Dakhla, située dans la partie sud du territoire du Sahara Occidental, encore soumis à une occupation militaire illégale par le Royaume du Maroc, en violation flagrante de la légalité internationale et dans un mépris total du statut juridique de ce territoire non autonome.
Le Ministère exprime sa condamnation la plus ferme et son rejet catégorique du choix d’un territoire occupé comme lieu de tournage pour une production cinématographique internationale de cette envergure, sans aucune consultation ni coordination avec le représentant légitime du peuple sahraoui, reconnu internationalement, à savoir le Front Polisario. Ce geste constitue une forme dangereuse de normalisation culturelle avec l’occupation, et une exploitation immorale de l’art et du cinéma visant à blanchir l’image d’un colonialisme toujours imposé par la force, face auquel le peuple sahraoui continue de résister avec détermination pour sa liberté et sa dignité.
Transformer Dakhla en "décor cinématographique" au service d’objectifs promotionnels et touristiques — comme l’ont rapporté certains médias — relève d’une tentative délibérée de falsification de la réalité et de manipulation des faits, en occultant les violations graves et systématiques des droits humains dont est victime le peuple sahraoui, ainsi que les atteintes continues à sa culture, son identité et ses droits fondamentaux.
Dans ce contexte, le Ministère de la Culture sahraoui tient à souligner ce qui suit :
1. Le tournage de toute œuvre cinématographique ou artistique sur le territoire occupé du Sahara Occidental, sans l’accord du représentant légitime du peuple sahraoui, constitue une violation manifeste du droit international et des principes éthiques qui régissent le travail culturel et artistique.
2. Toute participation à de tels projets — quelles que soient les intentions artistiques — contribue, consciemment ou non, à blanchir l’occupation et à la normaliser au niveau international.
3. Le Ministère appelle tous les artistes, cinéastes, producteurs et institutions culturelles à travers le monde à faire preuve de responsabilité éthique et à s’informer rigoureusement sur la situation juridique et politique du Sahara Occidental avant de s’engager dans toute activité culturelle ou artistique susceptible d’être exploitée à des fins politiques contraires à la volonté de son peuple.
4. Le Ministère exhorte également les organisations culturelles et les institutions de défense des droits humains à assumer leurs responsabilités morales et juridiques, en surveillant et dénonçant toute tentative d’instrumentalisation politique de l’art et de la culture dans les territoires occupés.
Tout en réaffirmant notre rejet absolu de cette dérive dangereuse, nous réitérons que la culture sahraouie demeurera toujours une voix de liberté, un levier de résistance et un miroir fidèle de la vérité, que nul ne pourra faire taire, déformer ou effacer, quels que soient les moyens ou les intentions mobilisés.
Fait à Chahid El Hafed
Le 18 juillet 2025
Ministre de la Culture sahraoui / Moussa Selma”. (SPS)
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| Réunion conjointe entre le Secrétariat de l'Organisation Politique et la Commission Politique du SN du front POLISARIO | No date |
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Wilaya de Smara
, 18 jul 2025 (SPS) Une réunion conjointe s'est tenue vendredi, à la wilaya de Smara, regroupant le Secrétariat de l'Organisation Politique et la Commission Politique du SN du front POLISARIO.
Présidée par le responsable du Secrétariat de l'Organisation Politique, Mrabih Mami Dai, la réunion visait à définir les mécanismes de mise en œuvre des conclusions de la dernière session du Secrétariat National et à préparer les prochaines étapes organisationnelles.
Il s'agit notamment du 50e anniversaire de l'unité nationale, de la proclamation de l'État sahraoui, de la constitution du Conseil National et d'autres événements organisationnels qui ont marqué la lutte du peuple sahraoui.
Enfin, la réunion a dressé un bilan des réalisations au niveau national et régional, ainsi que des acquis réalisés sur les différents fronts de l'action nationale.(SPS)
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| Le ministre des AE reçu par son homologue algérien | No date |
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Alger
, 17 jul 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beïssat, a été reçu, jeudi au siège du ministère des AE algérien, par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, indique un communiqué du ministère.
La rencontre a permis "d'examiner les derniers développements de la question du Sahara Occidental à la lumière des efforts onusiens visant à permettre au peuple
sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de la légalité internationale issues de l'Assemblée générale ou du Conseil de sécurité" des nations unies, ajoute le communiqué.
Les deux ministres se sont concertés sur les principales questions posées au niveau de l'Union africaine (UA), précise le document. (SPS)
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| Le Congrès des députés espagnols reçoit les petits ambassadeurs sahraouis | No date |
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Madrid
(Espagne), 17 jul 2025 (SPS) Le Congrès des députés espagnol a accueilli des enfants sahraouis dans le cadre du programme «Vacances en paix», accompagnés de leurs familles d'accueil.
Cet événement, organisé par l'intergroupe «Paix et liberté pour le Sahara occidental», a réuni des représentants institutionnels, politiques et de la société civile dans une atmosphère de solidarité, d'engagement et de soutien à la cause sahraouie.
La séance inaugurale s'est tenue dans la salle du Congrès, où les enfants et leurs familles ont été accueillis par la deuxième vice-présidente du gouvernement, Yolanda Díaz, et par des membres des partis Sumar, Más Madrid et Partido Popular. Leurs interventions ont souligné l'importance de ce programme, qui permet chaque été aux enfants des camps de réfugiés sahraouis de venir en Espagne pour profiter de vacances saines et d'échanges culturels enrichissants.
Les intervenants ont également souligné qu'il s'agit d'un programme de fraternité et d'amitié qui renforce nos liens avec le peuple sahraoui.
Par ailleurs, ces partis politiques ont exprimé leur soutien unanime au programme et ont appelé à un engagement continu en faveur d'une solution juste et durable pour le Sahara occidental.
Abdulah Arabi, représentant du Front Polisario, a souligné l'engagement et la solidarité inconditionnelle des familles d'accueil et l'importance de ce type d'événements, tant sur le plan humanitaire que politique.
Il était accompagné de Salamu Hamudi, responsable des affaires politiques du Front Polisario ; Jadiyetu El Mohtar, déléguée sahraouie à Madrid ; et Mohamed Lagdaf, en charge de la communauté sahraouie en Europe.
Maite Isla, présidente du CEAS, représentait le mouvement associatif et a souligné le rôle essentiel des ONG et des groupes de solidarité dans la réussite de ces séjours estivaux.
Pour que les enfants passent une journée inoubliable, des spectacles de magie ont été proposés pour encourager le divertissement et l'interaction interculturelle. La journée s'est conclue par la remise de cadeaux à chacun des enfants, scellant ainsi un engagement renouvelé envers la cause sahraouie et les valeurs d'accueil et d'hospitalité.
A travers cet événement, le Congrès des députés espagnols réaffirme son soutien renouvelé au programme «Vacances en paix» et au droit des enfants sahraouis à profiter d'un été rempli de santé, de sécurité et de joie. (SPS)
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| Le président de la République présente ses condoléances à son homologue du Nigeria suite au décès de Mohammad Buhari | No date |
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Bir Lehlu
(République sahraouie), 17 jul 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de condoléances à son homologue nigérian, Bola Ahmed Tinubu, suite au décès de l’ex président nigérian, Mohammadu Buhari. L'ancien président nigérian Buhari est décédé mardi dernier, 13 juillet, dans une clinique du Royaume-Uni, à l'âge de 82 ans.
Dans sa lettre, le président Ghali a exprimé à son homologue nigérian ses sincères condoléances au président, au gouvernement et au peuple nigérians, soulignant que «le défunt président était un patriote qui défendait la dignité de l'Afrique et le respect de ses lois, et que son décès constitue une grande perte pour le Nigeria et l'ensemble du continent africain». (SPS)
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| L’UESARIO organise une conférence sur la question sahraouie | No date |
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Chahid El-Hafedh
, 15 jul 2025 (SPS) L'Union des étudiants de Saguia el-Hamra et Río de Oro (UESARIO) a organisé, lundi, une conférence intitulée «La cause sahraouie dans l'équilibre de la diplomatie internationale : entre pression des grandes puissances et perspectives de règlement».
L'événement s'est déroulé au siège de l'Union des journalistes, écrivains et artistes sahraouis (UPES), animé par Sidi Mohamed Omar, membre du Secrétariat national, représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, et a connu une large participation de divers acteurs nationaux.
Un débat approfondi sur le processus de règlement onusien, mettant en lumière les derniers développements.
La conférence comprenait des contributions de jeunes élites autour de la nécessité de défendre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, de créer les bases de la résilience et du défi, et de sensibiliser à la question à travers diverses plateformes politiques, médiatiques, diplomatiques et de droits de l'homme. (SPS)
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| WSRW dénonce le choix de Dakhla occupée pour l'implantation d'un centre marocain de données | No date |
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Londres
, 15 jul 2025 (SPS) L'Observatoire international de surveillance des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara Resource Watch -WSRW) a dénoncé le choix de la ville sahraouie occupée de Dakhla comme site d'implantation du nouveau centre marocain de données, en violation du droit international et du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"Etablir un centre de données de cette envergure en territoire occupé, sans consentement (du peuple sahraoui), équivaut à une usurpation du territoire sahraoui, déguisée en avancée technologique", a affirmé Sara Eyckmans, membre de l'Observatoire, citée dans un communiqué.
Alors que le Maroc parle de "souveraineté numérique", il continue de "violer le principe même de souveraineté lorsqu'il s'agit du peuple sahraoui", déplore Sara Eyckmans.
"Aucun panneau solaire, ni aucune image de marque écologique ne peuvent masquer la réalité : ce projet est développé sur un territoire sous occupation militaire", ajoute-t-elle.
Selon WSRW, ce projet s'inscrit dans la stratégie globale du Maroc visant à "attirer les entreprises technologiques internationales grâce à des mesures incitatives, telles que des réductions d'impôts et des exonérations".
"Mais derrière la façade élégante de l'énergie verte et des «avancées technologiques» se cache une réalité troublante : le centre de données est prévu sur un territoire occupé, sans le consentement du peuple sahraoui dont le droit à l'autodétermination est inscrit dans le droit international", explique cette ONG.
Elle rappelle, dans ce contexte, que les Nations unies classent le Sahara occidental comme territoire non autonome et que la prétendue "souveraineté" du Maroc sur ce territoire a été rejetée par les tribunaux internationaux et n'est reconnue ni par l'ONU, ni par la grande majorité de la communauté internationale.
"L'ampleur du projet Dakhla accroît les inquiétudes. Les centres de données nécessitent de vastes étendues de terrain et des infrastructures importantes : routes, lignes électriques, fibre optique qui pourraient modifier irréversiblement le paysage et renforcer l'occupation marocaine", avertit l'Observatoire.
C'est pourquoi, WSRW exhorte tous les investisseurs et les entreprises impliqués dans les infrastructures de données au Maroc à "faire preuve de prudence et à éviter toute complicité dans des projets situés en territoire occupé".
"La jurisprudence internationale a établi que le Sahara occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc et que les activités économiques qui y sont menées nécessitent le consentement du peuple sahraoui", souligne cette ONG, citant notamment les dix arrêts ultérieurs de la Cour de justice de l'UE.
Alors que le monde évolue vers un avenir de plus en plus numérique, WSRW appelle les gouvernements, investisseurs et entreprises à "veiller à ce que l’innovation ne devienne pas un vecteur d'aggravation de l'injustice au Sahara occidental".(SPS)
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| Le Secrétariat national condamne les positions de marchandage avec l'occupation marocaine | No date |
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Chahid El Hafedh
, 14 jul 2025 (SPS) Le Secrétariat national du Front Polisario a exprimé sa condamnation des positions de certains pays fondées le marchandage avec l'occupation marocaine.
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de sa septième session ordinaire, présidée par le Secrétaire général du Front Polisario, Président de la République,Brahim Ghali, le Secrétariat national a fermement dénoncé les positions fondées sur une logique de marchandage avec l'occupant marocain prises par certains gouvernements.
Ces positions soutiennent ses thèses agressives et expansionnistes, en totale contradiction avec la Charte des Nations Unies et les principes du droit international. Dans ce contexte, le Secrétariat national a réitéré son appel à la France de revoir sa position honteuse, qui parraine les politiques expansionnistes marocaines et qui conduisent à l'instabilité et à la tension entre les pays de la région.
Il a également appelé une fois de plus l'État espagnol, en sa qualité de puissance administrante du territoire, à assumer sa responsabilité historique, juridique et morale envers le peuple sahraoui et envers la décolonisation du Sahara occidental. Le Secrétariat national a exigé du gouvernement des États-Unis d'Amérique de revenir à une position de neutralité afin qu'il puisse contribuer de manière constructive à l'achèvement de la décolonisation du Sahara occidental et soutenir la sécurité et la stabilité dans la région, conformément à ses principes fondateurs et à ses engagements internationaux.(SPS)
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| Aznar révèle les secrets de la pression exercée par Paris pour résoudre la question du Sahara occidental en faveur du Maroc | No date |
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Madrid
, 14 jul 2025 (SPS) L'ancien Premier ministre espagnol José María Aznar a révélé que la France avait exercé des “pressions directes” sur lui pour l'inciter à faire des concessions territoriales au Maroc, notamment à Ceuta, Melilla et l'île de Tura (Perejil), et à modifier sa position sur la question du Sahara occidental.
Ces déclarations apparaissent dans le nouveau documentaire de la plateforme espagnole «Movistar Plus», intitulé «Perejil», qui revient sur la crise de juillet 2002, lorsque le Maroc a occupé l'île de Tura (Perejil), à laquelle l'Espagne a répondu par une opération militaire limitée appelée «Romeo Sierra» pour reconquérir l'île.
Aznar a déclaré, selon le journal «El País», que «la France a tenté d'imposer une solution qui serve Rabat», ajoutant : « On m'a demandé de changer de position sur la question du Sahara occidental et de céder Ceuta et Melilla».
L'ancien Premier ministre espagnol a souligné qu'il «rejetait catégoriquement cette position», soulignant que «la France a fait obstacle au soutien de l'UE à l'Espagne pendant la crise».
Il a également ajouté que cet incident confirme «la complicité historique de la France avec les ambitions expansionnistes du Maroc». (SPS)
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| Le Plan de règlement ONU-OUA demeure la solution réaliste et pratique pour résoudre le conflit au Sahara occidental (POLISARIO) | No date |
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Chahid El-Hafedh
, 14 jul 2025 (SPS) Le Secrétariat national du Front Polisario a réaffirmé que le Plan de règlement onusien-africain constitue la solution réaliste et pratique pour résoudre le conflit au Sahara occidental.
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de sa septième session ordinaire, présidée par le Secrétaire général du Front Polisario, Président de la République, Brahim Ghali, le Secrétariat national a réitéré que le Plan de règlement onusien-africain de 1991, accepté par les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU, demeure la seule solution pratique et consensuelle pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance par le biais d'un référendum libre et équitable sous la supervision de l'ONU et de l’UA.
Le Secrétariat national a souligné la responsabilité des Nations Unies et de ses organes compétents dans la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique, réaffirmant la coopération de la partie sahraouie avec les efforts de l'ONU et de l'Union africaine pour parvenir à une résolution juste et durable du conflit entre la République sahraouie et le Royaume du Maroc, conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes et objectifs de l'Union africaine.
Le Secrétariat national a réitéré l'engagement de la partie sahraouie en faveur d'une paix juste et durable, tout en soulignant le droit inébranlable et inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, à l'indépendance et à la résistance par tous les moyens légitimes pour défendre ses droits et restaurer sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire national. (SPS)
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| Le programme météorologique européen "Copernicus" sépare sur sa cartographie le Sahara occidental du Maroc | No date |
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Madrid
, 13 jul 2025 (SPS) Le programme météorologique de l'Union européenne (UE) "Copernicus" a corrigé sa cartographie et séparé le Sahara occidental du Maroc qui apparaissaient, jusque-là, comme un seul et même territoire, et ce après une dénonciation faite par le journal espagnol "El Independiente".
C'est ce qu'a confirmé le Service de surveillance de l'atmosphère de Copernicus (CAMS) au quotidien espagnol, soulignant que "la question avait déjà été abordée dans des visualisations de données spécifiques et qu'une ligne pointillée marque désormais le territoire du Sahara occidental".
Ce service avait indiqué être conscient du problème technique, lequel affectait également l'Agence météorologique nationale espagnole (AEMET), qui utilise son système cartographique comme l'une de ses références.
"Nous sommes conscients de ce problème et travaillons à sa résolution. Les bibliothèques graphiques du logiciel que nous utilisons pour produire les visualisations de données ne prévoient pas la séparation nécessaire pour le Sahara occidental", avait-il reconnu auparavant.
Néanmoins, le CAMS s'est attelé à résoudre le problème avec le fournisseur du logiciel. Aujourd'hui, c'est chose faite avec l'introduction d'une ligne pointillée pour séparer le territoire du Sahara occidental de celui du Maroc.
En octobre 2024, la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) a confirmé, une nouvelle fois, le statut "séparé" et "distinct" dont dispose ce territoire par rapport à celui du Maroc.
La Cour a tenu à rappeler, dans ce contexte, qu'"au regard du droit international, le Sahara occidental dispose d'un statut propre et distinct". Un statut souligné, à chaque fois, par le Tribunal et la Cour de l'UE dans leurs différentes décisions rendues depuis 2015.
En avril dernier, "El Independiente" a dénoncé le fait que l'Agence météorologique espagnole utilisait sur ses comptes de réseaux sociaux des cartes dans lesquelles le Maroc incluait le territoire du Sahara occidental.(SPS)
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| Le Président Ghali appelle l'ONU à honorer ses engagements en faveur de la décolonisation au Sahara occidental | No date |
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Chahid ElHafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 12 jul 2025 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a appelé, samedi, l'Organisation des Nations Unies à assumer ses responsabilités et à honorer ses engagements en faveur de la décolonisation au Sahara occidental en permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
"L'ONU doit assumer sa responsabilité dans la protection des citoyens sahraouis sans défense dans une région placée sous son mandat direct", a affirmé le président de la République, dans une allocution à l'ouverture des travaux de la 7e session ordinaire du Secrétariat national du Front Polisario, appelant l'organisation onusienne à "honorer ses engagements en faveur de la décolonisation de la dernière colonie en Afrique".
Il a, en outre, appelé à "mettre un terme aux politiques de l'occupant marocain, qui se livre à la répression et impose un blocus et des restrictions à toutes les franges du peuple sahraoui, s'accapare leurs terres et leurs biens, pille leurs ressources naturelles et expulse les journalistes et les observateurs internationaux".
L'occupation marocaine cible l'unité nationale sahraouie en tentant de semer la discorde et de salir le Front Polisario, seul représentent du peuple sahraoui en lutte pour sa libération, a-t-il dit, expliquant que pour arriver à ses fins, l'Etat d'occupation marocain "emploie les moyens les plus vils, dont l'inondation du Sahara occidental par les stupéfiants, le soutien aux bandes criminelles organisées transfrontalières et aux groupes terroristes et l'exécution dans la région des agendas subversifs des puissances coloniales et sionistes".
A cette occasion, le président de la République a tenu à saluer la lutte des enfants du peuple sahraoui, qui font face avec détermination et résilience à une occupation barbare.(SPS)
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| Le Danemark refuse de soutenir un projet d'énergie renouvelable au Sahara occidental occupé | No date |
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Copenhague
, 12 jul 2025 (SPS) Le gouvernement danois a refusé de soutenir un projet au Sahara occidental occupé de la société "GreenGo Energy", spécialisée dans la production d'énergie renouvelable, révèle le journal d'investigation danois "Danwatch".
Sollicité par le P-DG de la société Anders Heine Jensen, pour des conseils sur ses activités dans le territoire occupé, l'ambassadeur du Danemark au Maroc de l'époque, Jesper Kammersgaard avait "expliqué la position danoise (et celle de l'Union européenne) sur le conflit et transmis la résolution parlementaire" sur le Sahara occidental, indique ce journal.
"Avec la résolution parlementaire, l'ambassadeur rappelle que le Parlement danois a convenu en 2016 que les entreprises danoises devaient "faire preuve d'une prudence particulière" lorsqu'elles s'engagent au Sahara occidental et veiller à ce que leurs activités commerciales soient conformes aux intérêts de la population locale", souligne le "Danwatch".
L'année dernière, GreenGO a tenté sans succès de conclure un contrat controversé avec le gouvernement marocain pour un projet au Sahara occidental occupé.
Selon ce journal, le ministère danois des Affaires étrangères a confirmé dans un courriel qu'il n'aide pas les entreprises danoises souhaitant exercer des activités au Sahara occidental.
"Le ministère danois des Affaires étrangères ne fournit pas de conseils sur les activités commerciales au Sahara occidental, mais peut, sur demande, informer les entreprises sur le cadre général d'engagement au Sahara occidental. Ces informations s'appuieront sur la résolution du Parlement danois sur le Sahara occidental de 2016 (V79), dans laquelle le Parlement, à l'unanimité, appelle les entreprises danoises à faire preuve d'une prudence particulière lorsqu'elles s'engagent dans les territoires non autonomes comme le Sahara occidental, et à veiller à ce que leurs activités commerciales ne portent pas préjudice à la population", a écrit le ministère.
Erik Hagen, membre du conseil d'administration de Western Sahara Resource Watch (WSRW) et directeur de l'initiative norvégienne, le Comité de soutien au Sahara occidental, a salué, à ce titre, la décision du ministère des Affaires étrangères de ne pas fournir de conseils sur les activités commerciales au Sahara occidental.
"A l'heure où certains Etats européens affichent leur soutien à l'occupation du Sahara occidental par le Maroc, il est encourageant de constater que l'ambassade du Danemark refuse clairement d'aider les milieux d'affaires du territoire. Il est dans la nature du droit international que les Etats doivent s'abstenir de toute action qui favorise les violations du droit international, et dans ce cas précis, il apparaît que l'ambassade du Danemark a agi avec habileté", a-t-il déclaré.
Dans une lettre adressée, récemment à GreenGo Energy, WSRW appelle cette dernière à "respecter les normes éthiques", "d'adhérer aux principes fondamentaux de transparence" et de "prendre en compte les arrêts" de la Cour de justice de l'UE du 4 octobre 2024 concernant le Sahara occidental.
L'ONG souligne que ces arrêts réaffirment les principes fondamentaux du droit international applicables au territoire. Ces arrêts, poursuit-elle, confirment que "le Sahara occidental constitue un territoire distinct de celui du Royaume du Maroc" et que ce dernier "n'exerce aucune souveraineté ni aucun mandat administratif sur le Sahara occidental".
Par conséquent, "les eaux adjacentes au Sahara occidental ne peuvent être considérées comme faisant partie de la zone de pêche marocaine, des eaux territoriales, de la zone économique exclusive, ni de toute autre notion utilisée pour décrire le rôle du Maroc vis-à-vis des eaux au large du Sahara occidental", a-t-elle ajouté.
WSRW rappelle également que ces arrêts soulignent que "le peuple du Sahara occidental doit être considéré comme une tierce partie aux accords conclus par l'UE avec le Maroc et, à ce titre, aucun accord ne peut affecter son territoire sans son consentement, corollaire du droit à l'autodétermination".
"La Cour affirme clairement que le droit au consentement appartient au peuple du Sahara occidental, et non à la population du territoire", a-t-elle insisté, relevant que cette Cour "a fermement établi la position du Front Polisario, représentant du peuple du Sahara occidental reconnu par l'ONU, quant à sa capacité de saisir les tribunaux de l'UE au nom du peuple sahraoui, et à son droit d'accès à la Cour pour défendre son droit à l'autodétermination".(SPS)
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| L’AARASD présente ses condoléances au peuple sahraoui à la suite du décès tragique de la défunte Khadija Hamdi | No date |
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Paris
, 12 jul 2025 (SPS) La présidente de l’Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD) en France, Mme Régine Villemont a adressé un message de condoléances au peuple sahraoui à la suite du décès tragique de l’ex première dame, ministre de la Culture, feue, Madame Khadija Hamdi qui souffrait d’une longue maladie.
Nous diffusons le communiqué parvenu à SPS, dans son intégralité:
“Communiqué de presse
Un au revoir personnel à Khadija Hamdi, une amie si chère
Ce 11 juillet 2025, j’ai appris d’un jeune sahraoui proche de nous tous, la mort de Khadija Hamdi survenue en Espagne, alors que depuis plusieurs années, elle se sentait si mal.
Que dire sinon une grande tristesse tant Khadija avait été importante pour nous tous, militants solidaires avec la lutte de libération sahraouie et pour moi une amie si proche, si bienveillante.
Elle a participé en France à tant de nos initiatives, en toute simplicité et disponibilité aux modestes et aux grandes occasions. Comme Ministre de la Culture, elle a beaucoup travaillé pour gagner des soutiens en France. Je me souviens de sa présence certains étés pour suivre l’accueil des enfants et bien sûr de sa place si importante et saluée à la commémoration des 20 ans du jumelage Le Mans -Haouza en 2002.
Elle était là pour représenter son peuple, avec ses responsabilités mais on savait aussi qu’elle était l’épouse du Président Mohamed Abdelaziz, alors que jamais elle n’en disait un mot.
Ce communiqué est à la fois un message personnel de tristesse, mais il est surtout un salut respectueux à cette grande dame sahraouie, porteuse des messages de liberté et de dignité communs à notre humanité. Elle était aussi le symbole de la place prise par les femmes dans la lutte de libération et dans la gestion de la République sahraouie en exil. Pour toutes, elle était un modèle et savait même discrètement accompagner le Président Mohamed Abdelaziz dans la conduite éclairée du peuple sahraoui.
C’est aussi un communiqué pour dire à ses enfants et petits-enfants, toute notre admiration à l’égard de leur maman et leur dire combien nous partageons leur peine et la peine de tout le peuple sahraoui.
Au revoir Chère Khadija, ton exemple restera vivant pour nous tous et bien sûr dans le cœur de chaque sahraoui et dans leur volonté de gagner leur indépendance.
Régine Villemont le 11 juillet 2025.(SPS)
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| Décès de Khadija Hamdi : hommage d'une amie française et militante de la solidarité | 11 juillet 2025 |
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Le Mans, 11 juillet 2025 (SPS) – La militante française Régine Villemont, présidente de l’Association des Amis de la RASD (AARASD), a exprimé sa profonde tristesse à l’annonce du décès de Khadija Hamdi, survenu en Espagne. Ancienne ministre de la Culture de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Khadija Hamdi était une figure éminente de la cause sahraouie et une amie proche de nombreux militants de la solidarité internationale, en particulier en France.
Dans un communiqué émouvant, Régine Villemont salue la mémoire d’« une grande dame sahraouie, porteuse des messages de liberté et de dignité communs à notre humanité », soulignant son engagement sans faille pour la culture et la reconnaissance internationale du peuple sahraoui.
Elle rappelle la participation active de Mme Hamdi à de nombreuses initiatives en France, notamment lors de la commémoration du 20e anniversaire du jumelage entre Le Mans et la commune sahraouie de Haouza en 2002, ainsi que son implication dans les programmes d’accueil des enfants sahraouis pendant l’été.
Ministre engagée mais toujours humble, Khadija Hamdi était aussi connue pour être l'épouse du défunt président sahraoui Mohamed Abdelaziz, « sans jamais en faire mention elle-même », note Mme Villemont, saluant sa discrétion et son rôle aux côtés du dirigeant historique de la RASD.
Le communiqué exprime également le soutien de l’AARASD à la famille de la défunte, en particulier à ses enfants et petits-enfants, et au peuple sahraoui tout entier. « Ton exemple restera vivant pour nous tous et bien sûr dans le cœur de chaque Sahraoui », conclut Régine Villemont.
Khadija Hamdi restera un symbole fort du rôle des femmes dans la lutte de libération nationale et dans la construction de la République sahraouie en exil.
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| L'Armée sahraouie cible des bases arrière des forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Oum Dreiga | No date |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 10 jul 2025 (SPS)Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des bases arrière des forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Oum Dreiga, causant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué, jeudi, un communiqué militaire du Commissariat politique de l'ALPS.
"Des unités avancées de l'Armee sahraouie ont mené, mardi, un bombardement intensif contre des bases arrière de l'armée d'occupation marocaine, ciblant en particulier le siège du commandement de ce qui est appelé "sous-secteur d'Oum Dreiga", causant ainsi de lourdes pertes dans les rangs de l'armée d'occupation, précise le communiqué.
Les attaques de l'ALPS se poursuivent "causant de lourdes pertes humaines et matérielles parmi les rangs de l'armée d'occupation marocaine le long du mur la honte (mur de sable), ainsi que dans les bases de soutien, d'appui et les postes de commandement", ajoute la même source. (SPS)
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| 47e session du Conseil exécutif de l'UA: le Maroc sème le chaos en volant le drapeau sahraoui | No date |
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Malabo
, 10 jul 2025 (SPS)La salle de conférences abritant, jeudi et vendredi, les travaux de la 47e session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) à Malabo (Guinée équatoriale), a été le théâtre d'un incident sans précédent, car des individus décrits comme appartenant à la délégation marocaine, ont procédé au vol du drapeau de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de son emplacement désigné.
Cet acte a suscité "une vague d'indignation parmi les délégations participantes, d'autant plus qu'il s'est produit dans un cadre diplomatique où les délégations, représentant les Etats membres, sont censées respecter les règles, et tenues de se conformer aux règles de conduite et à l'éthique universellement reconnues lors de telles conférences multilatérales".
Ainsi, plusieurs délégations ont refusé de poursuivre les travaux de la réunion avant que le drapeau sahraoui ne soit remis à sa place, réaffirmant ainsi le respect de la souveraineté de la RASD, membre fondateur de l'UA, et la nécessité de se conformer aux règles éthiques et protocolaires garantissant le respect mutuel entre les Etats membres.
Les délégations ont estimé que ce geste constituait "une violation flagrante des usages diplomatiques", et ont exigé de remettre immédiatement le drapeau sahraoui à son emplacement pour que la réunion puisse se poursuivre, ce qui a effectivement été fait par le protocole de l'UA.
En persistant dans sa politique marquée par "des comportements de voyou" depuis son adhésion à l'UA en 2017, le Maroc "cherche à susciter des troubles au sein de l'organisation continentale et à ternir son image et sa cohésion "aux yeux des peuples africains, tout en portant gravement atteinte à sa crédibilité vis-à-vis de ses partenaires".
"Il est désormais évident que la récidive de tel comportement de voyou, qui va à l'encontre de toutes les règles, procédures et usages diplomatiques, incarne un agenda étranger visant à affaiblir l'UA et à entraver ses efforts pour jouer son rôle naturel sur la scène internationale en tant que bloc politique et économique s'exprimant d'une seule voix".
L’UA est appelée à empêcher le Maroc de poursuivre "cette attitude sauvage" et à mettre un terme à ces dépassements en prenant les décisions nécessaires et les sanctions appropriées conformément aux lois et règlements en vigueur. (SPS)
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| Hamlaoui: la femme sahraouie est la mémoire d’une résistance et l’identité d’un peuple qui n’oublie pas sa juste cause | No date |
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Mostaganem
, 10 jul 2025 (SPS) La présidente de l’Observatoire national de la société civile algérienne (ONSC), Mme. Ibtissem Hamlaoui a souligné, mercredi à Mostaganem, que la femme sahraouie constitue la mémoire de la résistance et l’identité d’un peuple qui n’oublie pas sa juste cause et ne renonce pas à son droit à l’autodétermination et à la fondation de son Etat indépendant.
Dans son discours de clôture des activités du Festival de la femme sahraouie, en présence du ministre de la Culture de la République arabe Sahraouie démocratique (RASD), Moussa Salma Labid, Mme Hamlaoui a déclaré: ''cette manifestation a véhiculé un message clair: la femme sahraouie n’est pas seulement un symbole de lutte, elle est la mémoire de la résistance et l’identité d’un peuple qui ne renonce ni à sa juste cause, ni à son droit à l’autodétermination et à la construction de son Etat indépendant''.
Dans le cadre de cet engagement constant – a-t-elle ajouté – ''nous avons organisé (dans le cadre de ce festival) des ateliers de formation intensifs destinés à nos étudiants et aux acteurs de la société civile sahraouie, en mettant l’accent sur la lutte contre les campagnes de désinformation malveillantes et la falsification systématique qui ciblent la lutte du peuple sahraoui, en particulier ses femmes, qui ont toujours été en première ligne dans la résistance et la fermeté''.
Mme Hamlaoui a également souligné que ''le monde médiatique est devenu un véritable champ de bataille. Et grâce à ces ateliers, nous œuvrons à former une génération capable de porter le flambeau, de transmettre au monde la vérité et de défendre les causes justes dans une langue compréhensible et avec une volonté inébranlable''.
De son côté, le ministre de la Culture de la République arabe sahraouie démocratique, Moussa Salma Labid, a déclaré que ''chaque sahraoui dans les territoires occupés sahraouis est reconnaissant pour l'Algérie, pour sa position noble et ses efforts considérables visant à faire entendre notre voix auprès de tous les libres du monde''.
Après avoir salué cette initiative et rappelé ses objectifs et ses finalités, M. Salma Labid a ajouté que ''le peuple sahraoui poursuivra sa lutte par tous les moyens légitimes jusqu’à la victoire et le flottement de l'emblème de la République arabe sahraouie démocratique sur l’ensemble de notre territoire national''.
Il a conclu en affirmant que ''cet espace de solidarité restera un repère lumineux dans notre lutte commune pour la dignité humaine et la liberté des peuples''.
La cérémonie de clôture de cette manifestation, organisée par l’Observatoire national de la société civile en coordination avec l’Union générale des étudiants libres, du 5 au 9 juillet courant, a connu une forte participation des acteurs des sociétés civiles algérienne et sahraouie, notamment des étudiants, des femmes, des journalistes et des intellectuels.(SPS)
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| Le Maroc empêche des journalistes et un militant des droits humains espagnols d'accéder à Laâyoune occupée | No date |
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Laayoune occupée
, 09 jul 2025 (SPS) Les autorités d'occupation marocaines ont expulsé mardi deux journalistes et un militant des droits humains espagnols qui étaient en mission pour enquêter sur la situation au Sahara occidental.
Il s'agit de la journaliste Leonor Suarez, du directeur du site web "El Faradio", Oscar Allende et du membre de l'ONG "Cantabrie pour le Sahara occidental", Raul Conde. Ils ont été arrêtés après avoir été interpellés à un barrage de police à Laâyoune occupée, précisent des sources sahraouies et espagnoles.
Les autorités d'occupation marocaines les ont expulsés sans fournir de justification officielle, puis les ont contraints à quitter la zone à bord de leur voiture, accompagnés de quatre véhicules de la police secrète marocaine, pour rejoindre la ville d'Agadir au Maroc, ajoutent les mêmes sources.
De son côté, "El Independiente Equipe Media", une plateforme de journalistes sahraouis qui tente de briser le black-out médiatique au Sahara occidental occupé, a souligné que "les trois Espagnols ont été interceptés et détenus à un poste de contrôle dans la ville occupée de Laâyoune où ils s'étaient rendus depuis Agadir, pour s'enquérir de la situation du peuple sahraoui", précisant qu'ils travaillaient en coordination avec des journalistes du site sahraoui "Equipe Media".
Les deux journalistes expulsés et le militant des droits humains ont dénoncé un acte "illégal qui démontre la répression continue du Maroc contre la liberté de la presse et les défenseurs des droits humains dans les territoires occupés".
A noter que pas moins de 330 journalistes, observateurs et militants ont été expulsés du Sahara occidental par les autorités d'occupation marocaines durant les dernières années.(SPS)
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| L’ambassadeur Oubbi Bouchraya nommé Conseiller à la Présidence aux ressources naturelles et questions juridiques | No date |
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Chahid El Hafedh
, 8 jul 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a nommé l'ambassadeur Oubbi Buchraya Bachir au poste de Conseiller à la présidence, chargé des ressources naturelles et des questions juridiques y afférentes, à indiqué un décret de la Présidence de la République.
Dans un décret présidentiel, le président de la République a nommé l'ambassadeur Oubbi Bouchraya Bachir au poste de conseiller à la présidence, chargé des ressources naturelles et des questions juridiques y afférentes. (SPS)
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| Rezé accueille pour la 40ᵉ fois les enfants sahraouis en séjour solidaire | No date |
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Rezé, 07 jul 2025 (SPS) La Ville de Rezé a organisé lundi, une réception en l'honneur des enfants sahraouis accueillis cet été, marquant la 40ᵉ édition de ce programme de solidarité. La cérémonie s’est tenue en présence de Madame Agnès Bourgeais la Maire de Rezé, de plusieurs élus, de la présidente de l'association Enfant Réfugiés du Monde (ERM) Madame Françoise Bulteau, du directeur général de l’ARPJ Rezé M. Fabrice Moreau, Du Représentant du Front Polisario en France M. Mohamed Ali Zerouali, des représentants de la diaspora sahraouie de la région nantaise, des familles d’accueil et des enfants venus des camps de réfugiés, accompagnés de leur référent, Alian.
Une solidarité vivante, portée par des femmes et des hommes engagés
La présidente de l’association Enfants Réfugiés du Monde, partenaire historique du programme, a salué l’accueil chaleureux des familles rezéennes et l’engagement des professionnels et bénévoles. Elle a rappelé les difficultés croissantes auxquelles font face les réfugiés sahraouis, notamment en raison de la baisse drastique des aides humanitaires. Elle a souligné la persistance des violations des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental, et réaffirmé la détermination de son association à poursuivre ses actions de terrain, notamment dans le domaine de la santé et de la formation.
Un engagement constant en faveur du peuple sahraoui
Dans son allocution, Madame la Maire a souhaité la bienvenue aux enfants et salué la ténacité des partenaires engagés dans ce projet depuis plus de 40 ans. Elle a rappelé l’attachement indéfectible de Rezé à la cause sahraouie, en soulignant que la solidarité internationale est une responsabilité collective. Elle a également exhorté la communauté internationale à prendre ses responsabilités pour garantir l’application du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
L’élue en charge des relations internationales de RezéMadame Fabienne Delétang a, quant à elle, rappelé que « la solidarité n’est pas un mot mais une action ». Elle a défendu le rôle crucial des collectivités locales dans le soutien aux peuples opprimés, notamment à travers des actions concrètes de coopération et de soutien à la société civile. Elle a conclu son intervention en appelant à ne jamais baisser les bras face aux injustices, en citant un extrait du poème Pense aux autresdu poète palestinien Mahmoud Darwich.
Le directeur de l’ARPEJ Rezé a, de son côté, réaffirmé l’implication de son organisation dans ce projet de vacances solidaires, soulignant le rôle crucial de ces séjours dans le maintien d’un lien humain et fraternel entre les peuples. Il a appelé la communauté internationale à œuvrer pour que les enfants sahraouis puissent grandir dans la paix et la dignité.
Un message d’amitié, d’espoir et de paix
Prenant la parole au nom du Front Polisario, M. Mohamed Ali Zerouali a exprimé une profonde gratitude envers la ville de Rezé et l’ensemble des partenaires du programme. Il a qualifié cet accueil d’« acte d’amitié et de résistance humaine » dans un contexte de lutte pacifique pour le respect du droit international. Il a salué les familles d’accueil, les bénévoles, et les enfants sahraouis, qualifiés de « petits ambassadeurs d’un peuple en quête de liberté ».
Enfin, il a rappelé l’engagement du peuple sahraoui à poursuivre, par tous les moyens légitimes, son combat pour la création d’un État libre et souverain sur son territoire, en paix avec ses voisins.(SPS)
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| L'armée sahraouie cible un siège de commandement de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur d'Amgala | No date |
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Bir Lahou
(République sahraouie), 07 jul 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération sahraouie (ALPS) ont ciblé un siège de commandement de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur d'Amgala, indique un communiqué militaire de la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
"Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont mené, dimanche, "des bombardements intenses ayant ciblé un siège du commandement de l'Armée d'occupation marocaine dans la région d'Amegli Dechra dans le secteur d'Amgala, lui infligeant de lourdes pertes", selon le communiqué.
"L'Armée sahraouie poursuit ses opérations militaires le long du mur de la honte et dans plusieurs secteurs, ciblant les retranchements et les bases des forces d'occupation marocaines", a conclu le communiqué.(SPS)
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| Ouverture du Festival de la femme sahraouie à Moustsghanem en Algérie | No date |
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Mostaganem
(Algérie), 05 jul 2025 (SPS) Le lancement officiel du Festival des femmes sahraouies a eu lieu samedi soir dans la wilaya de Mostaganem, en présence de 400 participantes issues de diverses institutions de l'État sahraoui et du Front Polisario.
L'événement, qui durera quatre jours à l’initiative de l'Union des étudiants libres algériens et accueilli par l'Université Abdelhamid Ibn Badis, sous la supervision de l'Observatoire national algérien, a vu la participation des autorités de la wilaya de Mostaganem, présidées par le secrétaire général de la wilaya, ainsi que des associations estudiantines et des organisations de la société civile algériennes.
Le secrétaire général de l'Union des étudiants libres, Belmakfi Farouka réitéré la position de son organisation en faveur de la juste cause sahraouie, soulignant qu'elle découle des positions fermes de l'Algérie envers les causes justes, au premier rang desquelles la question sahraouie.
Au menu du festival, des ateliers, des séminaires et des cours de formation encadrés par des professeurs et spécialistes algériens, en plus d'ateliers et de séminaires axés sur les droits humains et les aspects humanitaires des femmes sahraouies,a-t-il ajouté.
S'exprimant au nom du gouverneur de la wilaya de Moustaghanem, Ahmed Boudouh, secrétaire général a réaffirmé le soutien indéfectible de l'Algérie au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, notant que le peuple sahraoui, par sa lutte et ses aspirations légitimes, obtiendra la liberté et l'indépendance.
Pour sa part, le doyen de l'université de Mostaganem a adressé ses salutations au peuple sahraoui, saluant sa lutte légitime pour la liberté et l'autodétermination.
Mme Nguiya Salem, membre du Secrétariat national du Front Polisario chargée des organisations de masse et de la société civile auprès du Secrétariat de l'organisation politique, qui conduit la délégation sahraouie, a félicité l'Algérie, gouvernement et peuple à l'occasion du 63e anniversaire de l'indépendance et de la jeunesse.
Le choix d'organiser cet événement estudiantin féminin parallèlement à l'anniversaire des Journées de l'Indépendance et de la Jeunesse confirme explicitement la victoire inéluctable de la juste cause sahraouie et du droit de son peuple à la liberté et à l'indépendance, a-t-elle ajouté.
Le choix aussi du slogan du festival, «Mémoire, Identité et Lutte», permet de rappeler et de valoriser les contributions des femmes sahraouies et leur rôle central dans l'élaboration des politiques, ainsi que leur capacité à assumer des responsabilités dans des domaines vitaux où elles ont prouvé leur capacité à devenir des partenaires efficaces dans la gestion, tels que la santé, l'éducation et l'administration.
Elle a également souligné l'importance de tirer des leçons et de bénéficier de la riche expérience des femmes algériennes. L'événement comprendra des conférences animées par des intervenants algériens et sahraouis, autour des sujets liés aux droits humains et à la situation humanitaire des femmes sahraouies, ainsi qu'aux activités de la société civile.
Parmi ces conférences figurent le rôle des femmes sahraouies dans le renforcement des institutions, un atelier sur les droits humains accompagné de témoignages de la délégation des villes occupées du Sahara occidental, un atelier conjoint sur le rôle des médias, un atelier sur l'identité et la culture sahraouies, et un atelier conjoint sur la société civile. (SPS)
ترجمة
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| Le président de la République félicite son homologue d’Algerie à l’occasion du 63eme anniversaire de l’indépendance et de la Jeunesse | No date |
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Bir Lehlou
(République Sahraouie), 04 jul 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion du 63e anniversaire de la Fête de l'Indépendance et de la Jeunesse.
«En cette joyeuse occasion du 63e anniversaire de la Fête de l'Indépendance et de la Jeunesse, je tiens à adresser à Votre Excellence, en mon nom personnel et au nom du peuple et du gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique, mes plus chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux, et à travers vous, au gouvernement et au peuple de l'Algérie sœur”; a écrit le président de la République dans son message à son homologue de la République algérienne démocratique et populaire.
«Notre peuple puise dans la grande expérience de l'Algérie – de la résistance et de la révolution à l'indépendance – toutes les raisons de faire preuve de fermeté, de résilience et d'une confiance absolue en la victoire inéluctable sur les forces de l'injustice et de la tyrannie. Cela nous incite à poursuivre notre chemin avec une détermination inébranlable jusqu'à ce que nous obtenions nos droits justes et légitimes à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance», lit-on dans le message.
«Le peuple sahraoui, qui félicite chaleureusement ses frères et sœurs algériens en cette occasion immortelle, est extrêmement fier des positions de principe inébranlables de l'Algérie en faveur des causes justes, au premier rang desquelles les causes palestinienne et sahraouie. Cette position est conforme aux principes de la glorieuse révolution du 1er novembre et aux exigences de la légitimité internationale», a conclu le président Brahim Ghali. (SPS)
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| Les médias sahraouis parviennent à briser le blocus marocain au Sahara occidental occupé | No date |
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Alger
, 03 Jul 2025 (SPS) Les médias sahraouis ont réussi à briser le blocus imposé par l'occupation marocaine sur la partie occupée du Sahara occidental malgré toutes les manœuvres du régime du Makhzen, vu le soutien international croissant au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, grâce aux efforts des journalistes sahraouis et des organisations de défense des droits humains actives sur le territoire.
Dans une déclaration à l'APS, le président de l'agence Equipe Media, Ahmed al-Tanji, a souligné que "la question sahraouie est présente sur la scène médiatique internationale, malgré le blocus imposé par l'occupation marocaine et l'interdiction faite aux délégations étrangères d'entrer dans le territoire afin de dissimuler ses crimes".
Et d'ajouter: "Ces dernières années, on constate un intérêt croissant de la part de certains médias internationaux, notamment européens, car des journaux et agences de presse européens, notamment espagnols, publient des articles basés sur les reportages de notre agence (Equipe Media)".
"On constate également la solidarité de certains journalistes indépendants européens qui utilisent nos reportages comme sources d'information", a-t-il poursuivi.
Ahmed al-Tanji a, en outre, souligné "la répression sévère à laquelle sont soumis les journalistes sahraouis dans les territoires occupés, les empêchant de documenter les violations des droits humains et de transmettre les revendications du peuple sahraoui concernant son droit à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance", notant que "sept journalistes sont détenus dans les prisons de l'occupation, avec des peines allant de dix ans à la réclusion à perpétuité".
Pour sa part, le secrétaire général du réseau "Mizrat", actif dans la partie occupée du Sahara occidental, Sahel Ould Ahl Amilid, a souligné que "les médias au Sahara occidental occupé ont réussi à briser l'isolement du territoire et à transmettre les souffrances du peuple sahraoui, notamment en ce qui concerne les violations flagrantes des droits humains et le pillage des ressources naturelles".
A cet égard, il a déclaré que les médias sahraouis, "malgré leurs moyens limités, voire inexistants, ont réussi à affronter l'arsenal médiatique marocain féroce", évoquant "les sommes importantes" dépensées par l'occupation marocaine pour diffuser sa propagande et les fake news sur la toile.
Le même responsable a souligné dans ce contexte que "de nombreux médias internationaux s'appuient sur les journalistes sahraouis comme sources d'information, d'autant plus que la communauté internationale atteste de l'intégrité des informations qu'ils publient".
De son côté, Ali Salem al-Tamek, président du Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a indiqué que "le blocus militaire, policier et médiatique imposé (par le Maroc) à la partie occupée du Sahara occidental s'inscrit dans le cadre des mécanismes de l'occupation visant à imposer une réalité coloniale" citant, entre autres, l'interdiction faite aux observateurs internationaux de se rendre sur le territoire occupé.
Cependant, a-t-il ajouté, "ce blocus et d'autres outils de répression ont été contrecarrés par le peuple sahraoui, notamment à travers des protestations".
Et de conclure que "le peuple sahraoui a réussi à faire entendre sa voix au monde entier notamment par le biais de rapports d'organisations de défense des droits humains actives sur le territoire, qui documentent les crimes de l'occupation marocaine afin d'informer la communauté internationale sur la justesse de la cause sahraouie et de réfuter le discours du Makhzen".(SPS)
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| La résistance de la femme sahraouie face à l’occupation marocaine saluée | No date |
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Genève
(Suisse), 3 jul 2025 (SPS) Le Représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des Nations Unies à Genève, S.E. M. Mxolisi Nkosi, a exprimé sa solidarité avec les femmes sahraouies soumises à l’oppression et au siège dans les villes occupées du Sahara occidental.
Lors de son intervention lundi au Symposium international de Genève sur «La Résistance des femmes sahraouies», organisé en marge de la 59e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le représentant sud-africain a déclaré que les voix des femmes sahraouies ne seront pas réduites au silence.
Il a considéré leur résilience comme une dénonciation du discours officiel qui tente de blanchir la réalité de l’occupation marocaine.
Le représentant sud-africain a également souligné que la communauté internationale doit œuvrer collectivement pour mettre fin à toute sélectivité ou à toute politique de deux poids, deux mesures et garantir la décolonisation du Sahara occidental.(SPS)
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| Le Global Monitoring Center rejette les manœuvres du lobby marocain visant à déformer la lutte légitime du peuple sahraoui | No date |
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Washington
, 2 jul 2025 (SPS) Le Global Monitoring Center a réaffirmé son opposition et son rejet des efforts du lobby marocain aux États-Unis visant à déformer la lutte légitime du peuple sahraoui.
Dans une lettre adressée au sénateur américain Charles E. Schumer, le Global Monitoring Center a exposé les «préoccupations suscitées par les informations et allégations inexactes propagées par le lobby marocain aux États-Unis, ainsi que les tentatives de les exploiter» pour ternir l'image du Front Polisario en l'associant au terrorisme et aux groupes extrémistes.
Le Centre a mis en garde contre le «danger de désinformation et de mensonges qui déforment la juste lutte du peuple sahraoui, ce qui compromet les perspectives de paix, de justice, de démocratie et d'autodétermination». Il a souligné que toute tentative d'associer la lutte du Front Polisario au terrorisme constitue un «discours suspect dans le contexte plus large du conflit du Sahara occidental».
La lettre faisait référence aux récentes déclarations de l'ancien conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, qui a qualifié ces allégations de «stratagème de propagande visant à détourner l'attention de l'obstruction persistante du Maroc à un référendum (d'autodétermination) au Sahara occidental».
Le Centre a souligné que le Front Polisario est un mouvement de libération nationale reconnu par les Nations Unies et l'Union africaine, et non un groupe extrémiste. Fondé en 1973, il avait pour mission de mettre fin à la domination coloniale au Sahara occidental et de mener le peuple sahraoui à l'indépendance.
Il a rappelé que l'Assemblée générale des Nations Unies et l'Union africaine reconnaissent le Front Polisario comme le représentant légitime du peuple sahraoui, membre à part entière de l'Union africaine sous le nom de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comme État fondateur de l’UA.
À cet égard, le Centre a déclaré qu'une telle reconnaissance internationale «n'existerait pas si le Polisario était un groupe terroriste. Au contraire, cette reconnaissance affirme son rôle de mouvement de libération autochtone ancré dans le droit à l'autodétermination».
Enfin, le Centre a souligné que le Front Polisario a «démontré un engagement fort envers les normes et le droit internationaux, en adhérant formellement aux Conventions de Genève et à leurs protocoles, ainsi qu'à la Convention de l'Union africaine sur la lutte contre le terrorisme, et adhère au droit international humanitaire dans sa conduite». (SPS)
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| Appel "urgent" pour protéger les défenseurs des droits humains au Sahara occidental occupé | No date |
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Laayoune occupée
, 01 jul 2025 (SPS) Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains (CODESA) a lancé à nouveau, mardi, un appel "urgent" à la communauté internationale pour garantir la protection "effective" des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental.
Cet appel intervient après que la force d'occupation marocaine a imposé un siège au domicile de l'ancien prisonnier politique sahraoui, Ali Salem Tamek, également président du collectif.
Le CODESA "renouvelle son appel urgent aux instances internationales compétentes pour qu'elles interviennent afin de mettre un terme au cycle de répression et de persécution systématique et de garantir la protection effective des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Condamnant fermement ce siège "répressif", le collectif tient l'Etat marocain, en tant que force d'occupation, "pleinement responsable de l'intégrité physique et morale du défenseur des droits humains Ali Salem Tamek, de sa famille ainsi que de l'ensemble des membres de l'organisation".
Lundi, la force d'occupation marocaine a assiégé le domicile de l'ancien prisonnier politique sahraoui Ali Salem Tamek, lequel sert de siège temporaire à l'organisation, dans le but d'empêcher la tenue de l'assemblée générale constitutive de la section du CODESA à Laâyoune occupée et d'une action de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans les geôles marocaines, notamment les détenus du groupe de Gdeim Izik.
Cette escalade s'inscrit dans la continuité de l'interdiction imposée à la tenue du premier congrès national de l'organisation en octobre 2023, en violation flagrante du droit à la liberté d'association et de réunion pacifique, pourtant garanti par le droit international humanitaire et les instruments internationaux des droits humains.
Selon cette organisation de défense des droits humains, ce siège "s'inscrit dans le cadre d'une vaste campagne de répression et d'intimidation ciblant les membres du CODESA".
Cette campagne, a-t-elle poursuivi, vise à "entraver leur travail légitime en matière de droits humains, dans le cadre d'une politique systématique de harcèlement menée à l'encontre des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental".
Elle se poursuit, en dépit des condamnations de 11 rapporteurs spéciaux des Nations unies de telles pratiques répressives, ainsi que des dénonciations émises par l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et d'autres ONG de défense des droits humains.
En effet, les autorités d'occupation marocaines poursuivent leur politique de harcèlement, de répression et d'interdiction à l'égard du CODESA et de ses membres, méprisant ouvertement les appels et engagements internationaux relatifs à la protection des défenseurs des droits humains. (SPS)
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| Des étudiants sahraouis dénoncent des mesures "répressives" dans une université marocaine | 30 juin 2025 |
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Agadir
(Maroc), 30 juin 2025 (SPS) Des étudiants sahraouis de l'université d'Agadir (sud du Maroc) ont dénoncé les procédures disciplinaires engagées par l'administration universitaire à l'encontre de leurs camarades, désormais menacés d'exclusion pour avoir réclamé l'indépendance du Sahara occidental lors d'un sit-in dans le campus, les qualifiant de mesures "répressives" et d'"atteinte directe à la liberté d'expression".
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le comité des étudiants sahraouis de l'Université d'Agadir a rejeté ces mesures "répressives" et "vindicatives", affirmant que la convocation des étudiants sahraouis devant le Conseil de discipline de l'université est une "atteinte directe au droit à la liberté d'expression et à l'engagement envers (la) cause nationale".
Le comité a tenu l'administration universitaire pour "responsable de toutes les représailles que pourraient subir les étudiants", avertissant que "ces tactiques d'intimidation ne feront pas taire nos voix et n'affaibliront pas notre détermination".
Des étudiants sahraouis de l'université d'Agadir risquent d'être exclus pour avoir réclamé l'indépendance du Sahara occidental et la libération des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, lors d'un sit-in symbolique organisé il y a quelques jours dans le campus, rapportent plusieurs médias sahraouis.
La protestation a été réprimée par les forces de sécurité marocaines et l'administration universitaire a, ensuite, justifié l'ouverture de procédures disciplinaires en invoquant des "violations du règlement du campus", ajoute la même source.
En effet, le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l'Université d'Agadir a convoqué devant le conseil de discipline le groupe d'étudiants sahraouis ayant participé à ce rassemblement organisé le 19 juin en solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis, notamment ceux du groupe "Gdeim Izik" qui purgent de lourdes peines arbitraires dans les geôles de l'occupant marocain et pour avoir revendiqué l'indépendance du Sahara occidental. L'administration universitaire a menacé d'imposer des mesures disciplinaires sévères.
De son côté, l'association de la jeunesse sahraouie de France a condamné "fermement", lundi, la décision "arbitraire" de la présidence de l'université d'Agadir de renvoyer un groupe d'étudiants sahraouis devant le conseil de discipline.
Elle a fait part, dans ce contexte, de sa "profonde inquiétude" et de sa "vive condamnation" de la décision de la présidence de l'université d'Agadir, qualifiant cette mesure de "tentative flagrante de museler les voix libres et de restreindre les libertés étudiantes et l'engagement politique légitime au sein de l'université".
Cette décision s'inscrit dans "la continuité d'une politique d'intimidation et de répression systématique menée par l'Etat marocain à l'encontre des militants sahraouis, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des établissements universitaires", a ajouté l'association.
Cet épisode n'est pas un fait isolé. Il s'inscrit dans un modèle soutenu de persécution universitaire et politique contre les étudiants sahraouis.
En avril dernier, le même comité avait déjà dénoncé l'ouverture de procédures disciplinaires contre trois autres étudiants sahraouis pour avoir arboré le drapeau de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) lors de la commémoration du 49e anniversaire de sa proclamation.(SPS)
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| Forte présence de la cause sahraouie à la fête annuelle du journal "Le Travailleur Catalan" en périphérie de Perpignan | 30 juin 2025 |
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Perpignan
(France), 30 juin 2025 (SPS) Aux côtés de plusieurs délégations nationales et internationales, le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali, a pris part à la fête annuelle politique, médiatique et culturelle organisée par le journal "Le Travailleur Catalan", durant le week-end du vendredi 28 au dimanche 29 juin, en périphérie de la ville de Perpignan, située à la frontière franco-espagnole.
L’événement, qui attire chaque année un large public, a connu la participation active d’un groupe de sympathisants de la cause sahraouie, composé de représentants de partis politiques locaux et d’organisations non gouvernementales. Ce groupe s’est constitué à la suite du passage, en avril dernier, de la marche réclamant la libération des prisonniers politiques sahraouis dans la même ville.
Les militants ont animé un stand dédié à la sensibilisation sur la cause sahraouie, présentant une exposition de photos et de documents retraçant la lutte du peuple sahraoui, avec un accent particulier sur la situation dramatique des prisonniers politiques Sahraouis détenus dans les geôles de l’occupation marocaine.
Ce stand a également proposé plusieurs activités, dont une campagne d’écriture de lettres de solidarité adressées aux prisonniers politiquessahraouis,dont des copies ont été envoyées à diverses organisations de défense des droits de l’homme ainsi qu’au Comité international de la Croix-Rouge à Genève.
Le stand a aussi abrité une conférence générale sur l’évolution de la question sahraouie, animée par le diplomate sahraoui Mohamed Ali Zerouali. Dans son intervention, il a retracé les dimensions historiques et politiques du conflit, évoqué les défis actuels et analysé la position du gouvernement français.
M. Zerouali a ouvert sa conférence en remerciant chaleureusement les partis politiques et les ONG présents,saluant leur rôle essentiel dans la réussite de la mobilisation d’avril à Perpignan, tout en soulignant la nécessité de poursuivre les efforts de sensibilisation et de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance.
En marge de la manifestation, le représentant sahraoui a également tenu une série de rencontres avec des élus locaux et des maires des communes voisines de Perpignan, dans le cadre du renforcement du soutien local et régional à la cause sahraouie. (SPS)
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| Des étudiants sahraouis menacés d’expulsion en raison de leur solidarité avec les prisonniers politiques | 29 juin 2025 |
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Agadir
(Maroc), 29 juin 2025 (SPS) Des étudiants sahraouis à l’université d’Ibn Zohr d’Agadir ont été menacés d’expulsion de la faculté en guise de sanction pour leur solidarité avec les prisonniers politiques qui purgent de lourdes peines arbitraires allant de 20 ans à la perpétuité dans les prisons marocaines.
Le doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales d'Agadir, au Maroc, a convoqué devant son conseil disciplinaire un groupe d'étudiants sahraouis ayant participé à l'acte symbolique connu sous le nom de «Serment de Gdeim Izik», organisé le 19 juin 2025 en solidarité avec les prisonniers sahraouis incarcérés dans les prisons marocaines.
L'administration universitaire a menacé d'imposer des mesures sévères disciplinaires, pouvant aller jusqu'à l'expulsion définitive de la faculté.
Selon, les étudiants, cette mesure reflète une politique répressive claire visant les voix sahraouies au sein des universités marocaines et viole de manière flagrante le droit légitime à la liberté d'expression et à l'engagement pacifique en faveur de causes justes et légales.
Les étudiants sahraouis considèrent cette décision comme une prise pour cible directe en raison de leurs positions politiques et de leur participation à des activités pacifiques, tenant les autorités marocaines pleinement responsables des conséquences de cette mesure arbitraire.
Ils affirment que ces tentatives répétées d'intimidation et de répression ne les dissuaderont pas de poursuivre leur lutte, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'université.(SPS)
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| Le peuple sahraoui poursuivra la lutte jusqu'à la liberté et l'indépendance | 29 juin 2025 |
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Alger
, 29 juin 2025 (SPS) L’ambassadeur auprès de l’Algérie, Khatri Adouh a réaffirmé la fermeté et la détermination du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte jusqu’à la réalisation de ses aspirations à la liberté et à l’indépendance, dans un entretien au quotidien algérien El Moudjahid à l’occasion de son 60e anniversaire.
Le diplomate sahraoui a souligné dans son entretien au journal francophone El Moudjahid, que la question sahraouie demeure fermement ancrée dans l’agenda international en tant que question de décolonisation, établie par le droit international et reconnue par les instances et organisations internationales.
S’agissant du rôle des Nations Unies, l'ambassadeur a déploré que le Front Polisario ait constaté l'incapacité de l'ONU à appliquer les résolutions de la légitimité internationale, malgré les cadres juridiques clairs définis dans le Plan de règlement signé par le Front Polisario et le Maroc en 1991.
Ce plan prévoyait un référendum sous la supervision de l'ONU, conduisant à la création de la mission MINURSO.
Concernant les relations algéro-sahraouies, l'ambassadeur a souligné qu'elles sont profondément ancrées dans l'histoire et fondées sur une lutte commune contre le colonialisme.
Il a déclaré que l'Algérie a toujours défendu – et continue de défendre – le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément à ses positions constantes en faveur des causes des peuples opprimés.(SPS)
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| Le Conseil national conclut sa session de printemps | No date |
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Conseil national
, 29 juin (SPS) Le Conseil national a clôturé sa session de printemps samedi, lors d'une séance plénière présidée par Hamma Salama, président du Conseil national, en présence du Premier ministre, Bouchraya Hammoudi Beyoun, ainsi que de membres du Conseil national et du gouvernement. Le président du Conseil national, a affirmé que la clôture de la session intervient après deux mois de travaux législatifs et de contrôle, notamment la présentation de plusieurs projets de loi importants soumis par le gouvernement, en plus d'une proposition d'amendement du règlement intérieur du Conseil.
La session de printemps a été marquée par l'examen et l'approbation d'un certain nombre de projets de loi. Lors des travaux de clôture, le président du Conseil national a souligné l'importance de la ratification de ces lois, considérant cela comme un renforcement du rôle législatif joué par le Conseil dans la réglementation de l’action du Gouvernement.
Il est à noter que les lois abordées au cours de cette session ont un impact direct sur les opérations quotidiennes et les droits des individus et des employés, telles que les lois concernant la fonction publique.(SPS)
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| Une ONG alerte sur l'implication d'un cabinet international dans un projet illégal de parc éolien au Sahara occidental occupé | 29 juin 2025 |
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Londres
, 29 juin 2025 (SPS) L'observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a alerté sur l'implication du cabinet international "Veritas" dans un projet illégal de parc éolien au Sahara occidental occupé par le Maroc, soulignant que les services que doit fournir cette entreprise dont le siège se trouve en France, soulèvent de graves préoccupations au regard du droit international et des droits de l'homme.
"Le Bureau Veritas, spécialisé dans les services de contrôle, d'inspection, de certification et d'essais en laboratoire, a annoncé son implication dans le projet controversé du parc éolien de Bir Anzarane, au Sahara occidental occupé", a écrit WSRW sur son site internet.
L'Observatoire chargé du suivi de l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental occupé a indiqué que cette nouvelle, relayée récemment sur les réseaux sociaux, "met en lumière le mépris persistant de l'entreprise pour les implications juridiques et éthiques de l'occupation marocaine du territoire".
L'ONG a notamment fait savoir que, selon la publication, le Bureau Veritas fournira des «services techniques» au parc éolien, qui devrait être construit près de la ville côtière de Dakhla occupée.
"Alors que l'entreprise présente le projet comme soutenant la transition du Maroc vers les énergies renouvelables, elle omet de mentionner que le site est situé en dehors des frontières internationalement reconnues du Maroc", s'est-elle fait observer.
Selon Sahara Resource Watch, le parc éolien de Bir Anzarane est un projet de Green of Africa, une société énergétique contrôlée en partie par le Premier ministre marocain Aziz Akhannouch via son groupe Akwa.
"Le projet est développé par Green of Africa Dakhla, qui serait détenue à 70% par Green of Africa (une coentreprise entre le groupe Akwa et O Capital Group, propriété de la famille Benjelloun) et à 30 % par la multinationale française Vinci", explique l'ONG.
Comme l'a récemment rapporté WSRW, "les premiers composants d'éoliennes pour le projet ont commencé à arriver dans le territoire occupé à la mi-juin 2025, marquant une escalade significative dans les efforts du Maroc" visant à imposer le fait accompli au Sahara occidental.
Soulignant que le rôle du Bureau Veritas dans ce projet s'inscrit dans un cadre plus large d'opérations controversées menées par l'entreprise au Sahara occidental occupé, l'ONG a cité un rapport récent dans lequel elle a mentionné le fait que l'entreprise a "renforcé sa présence dans ce territoire non autonome en certifiant les entreprises marocaines et étrangères qui y opèrent et en participant ou en sponsorisant des événements sectoriels qui s'y déroulent".
Dénonçant également le fait que l'entreprise qualifie le Sahara occidental comme partie intégrante du Maroc et ne respecte pas les décisions des tribunaux internationaux, WSRW a rappelé le statut juridique de ce territoire.
"Le Sahara occidental est classé par les Nations Unies comme territoire non autonome. L'ONU n'a jamais reconnu la (prétendue) souveraineté marocaine sur ce territoire, et le peuple sahraoui s'oppose depuis longtemps à l'exploitation de ses terres et de ses ressources par le Maroc sans son consentement", souligne l'ONG.
Elle a ajouté que "la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) ont toutes deux réaffirmé que le Maroc n'a aucun droit légal à la souveraineté sur le Sahara occidental ni à un mandat administratif sur ce territoire".
"La présence continue de Bureau Veritas au Sahara occidental occupé, avec désormais un projet lié à la plus haute fonction politique du Maroc, renforce sa complicité dans la dissimulation de l'occupation", a déclaré Sara Eyckmans de Western Sahara Resource Watch.
"En contribuant au développement d'infrastructures qui consolident l'occupation, l'entreprise s'oppose au droit international et aux droits du peuple sahraoui", a-t-elle dénoncé.
Dans ce contexte, WSRW appelle le Bureau Veritas à "mettre immédiatement un terme à toutes ses opérations au Sahara occidental occupé, à déclarer publiquement sa reconnaissance du statut juridique du Sahara occidental et à rectifier tous les messages sur son site Web qui soutiennent politiquement l'occupation marocaine".(SPS)
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| Manifestations à Dakhla occupée pour réclamer la fin de l'occupation marocaine et la libération des prisonniers sahraouis | 29 juin 2025 |
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Dakhla occupée
, 29 juin 2025 (SPS) La ville occupée de Dakhla a connu samedi des manifestations revendiquant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, et réclamant la fin de l'occupation marocaine, ainsi que la libération des prisonniers civils sahraouis détenus dans les geôles marocaines.
Les participants à ces manifestations, organisées par les militants pour l’indépendance du Sahara occidental, ont scandé des slogans réclamant le retrait de l'occupation marocaine des territoires sahraouis, la libération de tous les prisonniers sahraouis détenus dans les geôles marocaines et revendiquant aussi le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
De plus, les manifestants ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la lutte et la résistance pacifique jusqu'à l'obtention de l'indépendance du Sahara occidental.
Par ailleurs, les manifestations ont été réprimées par les forces de sécurité marocaines dans le cadre de la politique de l'occupant marocain visant à priver les Sahraouis de leur droit de manifester pacifiquement.(SPS)
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| Une délégation sahraouie prend part en Italie à la 6ème reunion UA-UE des ministres de l’agriculture | 27 juin 2025 |
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Rome
(Italie), 27 juin 2025 (SPS) Une délégation de la République sahraouie a participé vendredi, à la sixième réunion des ministres de l'Agriculture de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE) organisée à Rome, en Italie, afin de renforcer la coopération afro-européenne dans le secteur agricole et garantir la sécurité alimentaire durable.
La délégation sahraouie était conduite par Baba Fdeid, ministre du Développement économique, accompagné de Lamine Baali, ambassadeur sahraoui en Éthiopie et représentant permanent auprès de l'Union africaine, ainsi que Mme Fatima Mahfoud, représentante du Front Polisario en Italie.
Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération conjointe dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, la formulation de politiques agricoles durables et le soutien aux efforts visant à assurer la sécurité alimentaire des deux continents.
Dans son intervention, le ministre sahraoui a souligné l'importance capitale de cet événement et son rôle essentiel dans la réalisation du développement durable et de l'intégration économique.
Il a également souligné la nécessité d'intensifier les efforts conjoints pour mettre en œuvre l'Agenda 2063 de l'Union africaine et l'Agenda 2030 des Nations Unies, qui ouvriront de nouveaux horizons de croissance et de coopération entre l'Afrique et l'Europe.
Cette participation souligne l'engagement indéfectible de la République sahraouie à renforcer les partenariats internationaux entre l'Union africaine et ses partenaires de développement dans le domaine agricole, selon des sources proches de la délégation.
Elle souligne également l'engagement de la République à soutenir les initiatives visant à développer le secteur agricole, à assurer la sécurité alimentaire et à relever les défis économiques et environnementaux qui pèsent sur le développement durable du continent africain, a-t-on indiqué de même source. (SPS)
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| Une association sahraouie appelle la communauté internationale à protéger les défenseurs sahraouis des droits humains | 27 juin 2025 |
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Paris
, 27 juin 2025 (SPS) L'Association de la Jeunesse Sahraouie de France appelle la communauté internationale, notamment l'ONU à redoubler d'efforts pour protéger les défenseurs sahraouis des droits humains, saluant "la position courageuse" de la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits humains, Mary Lawlor qui a exigé du Maroc de "mettre fin à la répression" de ces défenseurs.
"Nous appelons les Nations unies et les instances internationales à intensifier leurs efforts pour protéger les défenseurs sahraouis et faire pression sur les autorités marocaines afin qu'elles respectent leurs engagements internationaux en matière de droits humains", indique, vendredi, l'association dans un communiqué.
L'association a exprimé sa "profonde satisfaction" et sa "gratitude" à l'expert onusien pour sa "position courageuse et claire" exprimée dans sa récente publication.
"Elle y a fermement condamné les violences subies par les défenseurs sahraouis des droits de l'homme Sidi Mohamed Daddach et Mustapha Dah, perpétrées par la police marocaine à la suite de leur participation à une manifestation pacifique le 19 juin", rappelle cette organisation sahraouie.
Dans un message sur les réseaux sociaux, Mary Lawlor, a exprimé ses inquiétudes face aux violences de la police marocaine à l'encontre des défenseurs des droits humains sahraouis Sidi Mohammed Daddach et Mustapha Dah, soulignant l'impératif pour les autorités marocaines de mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains au Sahara occidental.
"Nous considérons, au sein de l'association, que cette prise de position onusienne représente une étape importante vers la rupture du silence international entourant les violations systématiques dont sont victimes les militants et défenseurs des droits de l'homme au Sahara occidental", souligne la jeunesse sahraouie de France.
Selon cette association, "de telles déclarations, contribuent à mettre en lumière la souffrance quotidienne de notre peuple sous occupation marocaine".
L'intensification de la campagne de répression, ces derniers mois, contre des défenseurs des droits de l'homme, des journalistes et des porte-parole de la contestation au Sahara occidental occupé a déjà fait réagir la rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des défenseurs des droits humains et d'autres experts des Nations unies qui ont exprimé leur "grave préoccupation" dans une communication adressée aux autorités marocaines.
Dans leur communication, les experts onusiens ont précisé que "plusieurs journalistes, défenseurs des droits de l'homme, leaders de la contestation et opposants politiques de premier plan ont fait l'objet d'une répression (marocaine) accumulée ces derniers mois, évidemment en représailles de leur travail en faveur des droits de l'homme, et notamment de leur soutien à l'autodétermination du peuple sahraoui".
Ils ont fait état, en outre, d'une surveillance accumulée et du recours à des tactiques d'intimidation, telles que les menaces et le harcèlement, "pour faire taire" les Sahraouis. (SPS)
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| Une rapporteuse de l'ONU exige du Maroc de mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains au Sahara occidental | 27 juin 2025 |
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Genève
, 27 juin 2025 (SPS) La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits humains, Mary Lawlor a exprimé, vendredi, ses inquiétudes face aux violences de la police marocaine à l'encontre des défenseurs des droits humains sahraouis Sidi Mohammed Daddach et Mustapha Dah, soulignant l'impératif pour les autorités marocaines de mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains au Sahara occidental.
"J'ai reçu des informations inquiétantes sur des violences de la police marocaine à l'encontre des défenseurs des droits humains sahraouis Sidi Mohammed Daddach et Mustapha Dah, à la suite d'un événement commémoratif annuel le 19 juin", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.
En effet, des médias sahraouis ont rapporté des informations faisant état de l'agression de militants sahraouis par les forces d'occupation marocaines après un rassemblement commémorant le 55e anniversaire de l'Intifada de Zemla, le soulèvement historique mené par feu Mohamed Sidi Brahim Bassiri, le 17 juin 1970, contre l'Espagne coloniale.
Selon ces médias, les forces marocaines, en uniforme et en civil, ont violemment battu les participants à ce rassemblement, dont le président du comité sahraoui pour le droit à l'autodétermination, Sidi Mohamed Daddach et le membre de l'Initiative sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM), Mustapha Dah, ainsi qu'un défenseur des droits humains bien connu au Sahara occidental occupé, en l'occurrence Brahim Farrik.
"Les autorités marocaines doivent mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains (DDH) au Sahara occidental", a également exigé Mme Lawlor.
En avril dernier, la rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des défenseurs des droits humains et d'autres experts onusiens ont exprimé leur "grave préoccupation" face à la campagne de répression menée ces derniers mois par les autorités marocaines contre des défenseurs des droits de l'homme, des journalistes et des portes -parole de la contestation au Sahara occidental occupé, "en représailles de leur soutien à l'autodétermination du peuple sahraoui".
Dans une communication transmise au gouvernement du Maroc en février dernier, Mme Lawlor et d'autres experts de l'ONU ont fait part de leurs "vives préoccupations concernant les actes d'intimidation et de diffamation contre M. Tamek, la surveillance et la présence continue d'agents de sécurité devant son domicile".
Les experts onusiens ont exprimé également leur "préoccupation" concernant "les restrictions à la liberté de mouvement et de réunion de M. Tamek, des membres du CODESA et d'autres défenseurs des droits humains du Sahara occidental". (SPS)
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| Le CODESA exige un mécanisme international pour enquêter sur les violations de l'occupation marocaine | 26 juin 2025 |
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El Aaiun occupée
, 26 juin 2025 (SPS) L'Organisation sahraouie des défenseurs des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a condamné l'impunité persistante des personnes impliquées et responsables de la torture contre les civils sahraouis. L'organisation a appelé à la création d'un mécanisme international chargé d'enquêter sur les méthodes de torture utilisées dans les centres de la police d'occupation marocaine, qui ont entraîné des décès et des handicaps permanents. Dans une déclaration marquant la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture, célébrée chaque année le 26 juin, la CODESA a affirmé que “les forces d'occupation marocaines persistent à commettre de nouveaux crimes contre l'humanité et de graves violations contre les défenseurs des droits humains, ciblant en particulier ceux qui participent aux manifestations et aux protestations exigeant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination”.
L'organisation sahraouie, récemment devenue membre permanent de l'Organisation internationale contre la torture, a indiqué avoir reçu de nombreuses plaintes et témoignages de défenseurs des droits humains et de civils sahraouis depuis sa fondation en 2002. Ces témoignages confirment qu'ils ont été soumis à la torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par les forces d'occupation marocaines, dans des centres de détention et de torture secrets et publics.
La plupart de ces plaintes, a ajouté l'organisation, révèlent que les victimes ont subi de multiples violations, entraînant une grave détérioration de leur santé parmi les personnes enlevées et les détenus.
Le CODESA a tenu l'occupation marocaine pleinement responsable des tortures et des mauvais traitements subis par les défenseurs des droits humains, les prisonniers et les civils sahraouis. Elle a insisté sur la nécessité de rendre des comptes et de poursuivre les personnes impliquées dans la torture, ainsi que celles qui incitent à la pratique ou en donnent l'ordre.
L'organisation a également exhorté les Nations Unies, les institutions internationales et l'Organisation internationale contre la torture à prendre des mesures immédiates et sérieuses pour mettre en œuvre des mesures concrètes interdisant la torture, y mettant fin à la détention politique, et à obtenir la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans diverses prisons marocaines.(SPS)
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| Le ministère de la Santé publique met en garde contre la hausse des températures et appelle à des mesures de prévention | 26 juin 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 26 juin 2025 (SPS) Le ministère de la Santé publique a mis en garde contre la hausse extrême des températures et son impact direct sur la santé, en particulier chez les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et les nourrissons.
Dans un communiqué, le ministère a décrit les mesures essentielles à prendre pour éviter d'éventuelles complications de santé.(SPS)
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| Le Parti des travailleurs mexicains réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance | 26 juin 2025 |
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Mexico
(Mexique), 26 juin 2025 (SPS) Les députés du Parti des travailleurs du Mexique ont réitéré le soutien total de leur parti au peuple sahraoui et à son droit légitime à la liberté et à l'indépendance, à l’issue d'une séance de travail avec l'ambassadeur sahraoui au Mexique, Mukhtar Labehi.
Cette rencontre a permis au parti mexicain de réaffirmer son soutien au peuple sahraoui et à sa juste cause.
L'entretien a également permis au diplomate sahraoui d'informer les députés des derniers développements concernant la question sahraouie à tous les niveaux.
Les députés ont renouvelé leur engagement à défendre les droits du peuple sahraoui et ont condamné les violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc dans les territoires occupés de la République sahraouie. (SPS)
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| Le président de la République reçu à Maputo par son homologue du Mozambique | 26 juin 2025 |
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Maputo
(Mozambique), 26 juin 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a été reçu jeudi par son homologue mozambicain, Daniel Francisco Chapo, au palais présidentiel de la capitale, Maputo.
L'entretien a porté sur les relations bilatérales entre la République sahraouie et la République sœur du Mozambique, ainsi que sur les voies et moyens de les renforcer pour répondre aux aspirations des deux peuples.
Les deux parties se sont déclarées satisfaites des relations entre les deux pays et ont discuté des questions africaines, notamment la question sahraouie en tant que dernier cas de décolonisation du continent.
À l'issue de l'entretien, le président de la République a offert à son homologue mozambicain des cadeaux symboliques. (SPS)
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| Le président mozambicain réitère le soutien indéfectible de son pays à la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance | 25 juin 2025 |
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Maputo
, 25 juin 2025 (SPS) Le président du Mozambique, Daniel Francisco Chapo à réitéré le soutien indéfectible de son pays à la juste lutte du peuple sahraoui pour son indépendance.
Durant son discours à l’occasion du 50eme anniversaire de l’indépendance du Mozambique, le président Chapo a déclaré “comme nous avons soutenu hier, les luttes de libération au Zimbabwe, Namibie et en Afrique du Sud, nous continuons de soutenir fermement aujourd’hui, la lutte du peuple du Sahara occidental pour son indépendance nationale”.
Le président de la République, Brahim Ghali a assisté aux célébrations du 50eme anniversaire de l’’indépendance du Mozambique, à l’invitation de son homologue du Mozambique, Daniel Francisco Chapo.
Le président de la République est accompagné dans cette visite par une délégation composée du ministre des AE et des questions africaines, Mohamed Yeslem Beissat, de la chargée des recherches et d’études auprès du Secrétariat de l’organisation du Front Polisario, Maalouma Larabass, du directeur du protocole, l’ambassadeur Salah Elabd et du chargé d’Affaires auprès de l’ambassade en Mozambique, Sidi Mohamed Aghay. (SPS)
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| Arrivée du président de la République à Maputo pour prendre part aux célébrations de l’anniversaire de l’indépendance du Mozambique | 25 juin 2025 |
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Maputo
(Mozambique), 25 juin 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali est arrivé à Maputo pour prendre part aux célébrations du 50eme anniversaire de l’indépendance du Mozambique, à l’invitation de son homologue mozambicain, Daniel Chapo.
Le président de la République a été reçu à l’aéroport international de Maputo par la ministre des Affaires étrangères et le ministre de la santé de la République du Mozambique.
Le président de la République est accompagné dans cette visite par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Yeslem Beissat.(SPS)
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| La République Sahraouie participe à la réunion ministérielle des commissions de la santé en Afrique | No date |
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Le Caire
(Égypte), 23 juin (SPS) La République sahraouie a participé à la première réunion ministérielle (ministres de la Santé) du Comité directeur régional (ReSCO) et à la deuxième réunion du Comité consultatif technique régional (ReTAC), organisées sous la supervision des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) au Caire.
Ont assisté à la première journée de la réunion : de hauts fonctionnaires des ministères de la Santé, des représentants des pays d’Afrique du Nord siégeant au Comité consultatif technique régional, des membres du Bureau régional Afrique du Nord des CDC Afrique, des délégués des CDC Afrique, ainsi que des représentants d’organisations et d’organismes partenaires dans divers domaines de la santé.
Les discussions ont porté sur les questions relatives au Comité consultatif technique, le bilan de ses travaux au cours de l’année écoulée et les activités du Bureau régional Afrique du Nord des CDC Afrique.
Après la réunion du Comité consultatif technique régional, les ministres de la Santé d'Afrique du Nord se sont réunis le deuxième jour, notamment des représentants de la République sahraouie, d'Égypte, de Libye, de Tunisie et de Mauritanie, ainsi qu'un délégué du ministre algérien de la Santé et un représentant du ministre marocain de la Santé.
Concernant le comité ministériel, il a été convenu que la Tunisie présiderait le Comité technique ReSCO, l'Algérie assurant la vice-présidence, ce poste étant assuré par rotation tous les deux ans entre les sept États membres de la région d'Afrique du Nord.
La République sahraouie était représentée à la réunion par le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana,qui a souligné l'importance cruciale de la coopération et de la coordination entre les pays de la région, insistant sur le rôle essentiel du CDC Afrique dans la prévention et le contrôle des maladies.
Il a réitéré la volonté de la République sahraouie de partager toutes les informations pertinentes et les initiatives réussies, tout en intensifiant les efforts visant à renforcer et à améliorer les services de santé afin d'en garantir la qualité des services.
Le ministre de la Santé publique était accompagné de Sidi Omar, directeur de la prévention, de Bashir Saleh, directeur de la formation et des études, et de Mohamed Ould Abdel Aziz, directeur général de la santé, ainsi que Aiza Hussein Zreibii, chargée des statistiques auprès du ministère de la santé publique.(SPS)
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| Le C-24 adopte une nouvelle résolution sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance | 22 juin 2025 |
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New York
(Nations Unies), 22 juin 2025 (SPS) Le comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (comité des Vingt Quatre - C-24), a adopté, à l'issue de ses travaux, une batterie de résolutions importantes qui seront soumises à la prochaine session de l'Assemblée générale.
Selon la même source, le Comité a adopté à l'unanimité une résolution concernant "l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux", dans laquelle elle a réitéré le soutien de l'Assemblée générale aux aspirations des peuples colonisés à exercer leur droit à l'autodétermination, y compris l'indépendance, conformément aux résolutions des Nations Unies relatives à la décolonisation.
Le comité a également réaffirmé son soutien à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale et à toutes les autres résolutions et décisions relatives à la décolonisation, y compris la résolution 75/123 de l'Assemblée générale ayant proclamé la période 2021-2030 quatrième Décennie internationale de l'élimination du colonialisme.
Le C-24 a rappelé que l'existence du colonialisme, sous n'importe quelle forme, s'oppose, comme affirmé par l'Assemblée générale, à la Charte des Nations Unies, à la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux et à la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Le Comité de la décolonisation a également adopté à l'unanimité une résolution sur les "activités économiques et autres activités impactant les intérêts des populations des territoires non autonomes", réaffirmant le droit des peuples des territoires concernés par la décolonisation à l'autodétermination conformément à la Charte des Nations Unies, à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale et aux autres résolutions pertinentes des Nations Unies, outre le droit des peuples de ces territoires à profiter de leurs ressources naturelles et d'en disposer de la manière la plus propice à leurs intérêts.
Le même comité a réexprimé la préoccupation de l'Assemblée générale quant à toute activité d'exploiter les ressources naturelles et humaines des territoires concernés par la décolonisation, réaffirmant la nécessité d'éviter toute activité économique ou autre qui nuirait aux intérêts des peuples de ces territoires.
Ce soutien de l'Assemblée générale aux aspirations des peuples sous domination coloniale à exercer leur droit à l'autodétermination, y compris l'indépendance, se veut un appui explicite aux aspirations légitimes de tous les peuples des territoires souffrant encore sous le joug colonial, à l'image du peuple du Sahara Occidental, inscrit sur la liste du Comité spécial depuis 1963 en tant que question de décolonisation.
De même, la préoccupation exprimée par l'Assemblée générale par rapport à toute activité visant à exploiter les ressources naturelles et humaines des territoires soumis à la décolonisation est un message clair à l'occupant marocain et aux parties étrangères complices du pillage et de l'exploitation des richesses du peuple sahraoui, seul souverain de ses ressources naturelles conformément aux principes et résolutions pertinentes de l'ONU.
Pour rappel, de nombreux pays de différents continents du monde ont exprimé, lors de leurs interventions devant la session de fond du comité spécial de la décolonisation, leur soutien ferme et indéfectible au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale, y compris la résolution 1514 (XV), appelant à mettre fin à l'occupation dans la dernière colonie d'Afrique.
Ils ont également exprimé leur rejet absolu des propositions expansionnistes avancées par l'occupant marocain et ses alliés, les considérant comme nulles et non avenues légalement et contraires à la lettre et à l'esprit de la Charte des Nations Unies et au principe de décolonisation pour lequel le comité spécial a été créé. (SPS)
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| Le 13eme Congrès des commissions ouvrières espagnoles adopte une résolution en faveur de la juste lutte du peuple sahraoui | 21 juin 2025 |
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Madrid
(Espagne), 21 juin 2025 (SPS) Le 13e Congrès des Commissions ouvrières espagnoles (CCOO) à Madrid vient d’adopter une résolution soutenant la juste lutte du peuple sahraoui et sa cause légitime.
Cette résolution appelle à une intensification des efforts syndicaux pour faire pression sur la communauté internationale afin qu'elle fasse respecter le droit international et permette au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
La résolution exige le respect des droits humains dans les territoires sahraouis occupés, la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines, ainsi que la fin du pillage des ressources naturelles et de l'exploitation de l'espace aérien et des eaux territoriales du Sahara occidental.
Les participants ont souligné la nécessité de rompre le black-out médiatique imposé aux territoires occupés du Sahara occidental et ont condamné le silence des médias internationaux concernant les graves violations des droits humains commises par les forces d'occupation marocaines contre le peuple sahraoui.
La résolution syndicale, approuvée par un vote des délégués du congrès, dénonce les positions officielles de la France et de l'Espagne, notamment celle du gouvernement espagnol depuis 2022, qui contredisent le droit international et les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies affirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Le congrès a exhorté le gouvernement espagnol à respecter le droit international et les résolutions pertinentes de l'ONU appelant au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Une délégation de l'Union générale des travailleurs de Saguia el-Hamra et du Río de Oro (UGTSARIO), conduite par son secrétaire général, Nafei Ahmed Mohamed, et du responsable des relations internationales et de la coopération, Mohamed Salem Hamma, a participé au congrès.
La délégation a rencontré les syndicats participants et les représentants des fédérations et sections régionales espagnoles.(SPS)
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| Le ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle préside une réunion d'évaluation de l'année scolaire 2024/2025 | 20 juin 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 20 juin 2025 (SPS) Le ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle, membre du Secrétariat national, Abdelkader Taleb Omar, a présidé, jeudi, une réunion d'évaluation de l'année scolaire 2024/2025, en présence secrétaire d’Etat à la Formation professionnelle, Madi Hayaye, et le personnel éducatif.
Le ministre a salué les résultats obtenus aux examens du certificat d'études primaires ainsi qu'aux bilans de fin d'année, appréciant l'engagement et la persévérance des équipes éducatives dans leurs domaines respectifs pour atteindre les objectifs escomptés.
Abdelkader Taleb Omar a souligné la nécessité d'élaborer des stratégies efficaces pour faire progresser le secteur de l'éducation tout en garantissant la bonne mise en œuvre des programmes afin de répondre aux normes requises.
Le ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle a également insisté sur l'importance de préparer minutieusement la prochaine année scolaire, en garantissant toutes les ressources nécessaires, afin de surmonter les obstacles qui pourraient entraver la mise en œuvre des programmes.(SPS)
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| Un journaliste sahraoui souffre d’une dégradation de son état de santé | 19 juin 2025 |
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Paris
, 19 juin 2025 (SPS) L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains a exprimé, mercredi, sa profonde inquiétude face à la dégradation de l'état de santé du journaliste et militant des droits de l'homme sahraoui, Mohamed Lamin Haddi, arbitrairement détenu depuis 15 ans par l'occupation marocaine.
L'Etat de santé de Mohamed Lamin Haddi qui n'a pas bénéficié de soins médicaux appropriés depuis une hospitalisation en 2016, s'est dégradé de "façon alarmante", a alerté l'observatoire dans un communiqué, citant sa famille.
Le journaliste sahraoui souffre de "septicémie, d'asthme, d'infections chroniques (notamment aux oreilles), de douleurs dorsales, d'insomnies sévères, ainsi que d'une quasi-cécité", a précisé la même source, relevant que "ces affections résulteraient directement d'une négligence médicale et des conditions de détention inhumaines auxquelles il serait soumis".
Depuis son transfert à la prison de "Tiflet 2" le 19 juillet 2017, M. Haddi est maintenu dans un isolement prolongé, enfermé dans une cellule souterraine sans fenêtre, privé d'air et de lumière naturelle. Il reçoit une nourriture de qualité médiocre, en quantité insuffisante, poursuit le communiqué.
Le 13 janvier 2021, le détenu sahraoui a entamé une grève de la faim de 63 jours pour protester contre ses conditions de détention, grève qui s'est achevée par "une alimentation forcée imposée par l'administration pénitentiaire".
L'Observatoire a indiqué que "cette situation est d'autant plus inquiétante que M. Haddi s'est également vu coupé de presque tout contact avec l'extérieur".
"Depuis son transfert à la prison de Tiflet 2, il a été placé dans une cellule d'isolement, sans aucun contact humain, excepté avec sa mère, par téléphone", souligne le communiqué.
Dans ce contexte, l'Observatoire a condamné la détention continue de Lamin Haddi, appelant les autorités marocaines à prendre immédiatement les mesures nécessaires pour garantir sa sécurité, son intégrité physique et son bien-être psychologique ainsi que pour garantir sans délai son droit à recevoir des visites familiales et ses consultants légaux.
Il a appelé, en outre, à l'ouverture d'"une enquête indépendante, exhaustive et impartiale sur les actes de torture et mauvais traitements qu'il a subis en détention et à poursuivre les responsables de ces actes conformément à la loi".
L'Observatoire a demandé, dans le même sillage, "la libération immédiate et sans condition de M. Haddi et de tous les défenseurs des droits humains arbitrairement détenus au Maroc, ainsi que la fin de toutes les formes de harcèlement, y compris judiciaire, à leur encontre".
Mohamed Lamin Haddi avait été arrêté arbitrairement le 20 novembre 2010 par les services secrets marocains. Le 17 février 2013, le tribunal de Rabat l'a condamné à 25 ans de prison où il subit des traitements inhumains.
L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains est un partenariat entre l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).
En 2023, le Comité des droits de l'Homme des Nations unies avait déjà exprimé sa préoccupation concernant l'accès insuffisant aux soins médicaux dans les prisons marocaines et appelé les autorités à prendre des mesures concrètes à cet égard.(SPS)
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| La SG de l’union nationale des femmes sahraouies reçue par la présidente de l'Observatoire national de la société civile algérienne | 18 juin 2025 |
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Alger
, 18 juin 2025 (SPS) La secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), Mme Chaba Seiny, a été reçue par la présidente de l'Observatoire national de la société civile algérienne, Mme Ibtissam Hamlaoui.
L'entretien, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des liens entre les sociétés civiles sahraouie et algérienne, a porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de la société civile, notamment l'autonomisation des femmes sahraouies dans les sphères sociale, politique et économique.
Au cours des discussions, les deux parties ont souligné l'importance de l'échange d'expertise et d'expériences entre les deux institutions afin de renforcer le rôle des femmes dans la prise de décision et de promouvoir une culture de participation active à la vie publique.
Les discussions ont également porté sur l'importance du soutien mutuel dans la mise en œuvre de programmes et d'initiatives visant à sensibiliser les femmes et à renforcer leurs capacités, compte tenu notamment des difficultés rencontrées par les femmes réfugiées.
La réunion a réaffirmé la solidarité entre les organisations de la société civile algérienne et sahraouie et leur engagement commun à faire progresser les droits des femmes et le développement social.(SPS)
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| Le ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle salue les résultats de l'année scolaire 2024/20 | 17 juin 2025 |
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Wilaya de Boujdour
, 17 juin 2025 (SPS) Le ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Abdelkader Taleb Omar, a salué les résultats obtenus au cours de l'année scolaire 2024/2025.
Dans son discours lors de la cérémonie de clôture de l'année scolaire, tenue dans la wilaya de Boujdour, le ministre a souligné les taux de réussite de 78,90 % dans l'enseignement primaire et de 65,40 % pour l'enseignement secondaire.
Ces réalisations, a-t-il dit, étaient le fruit des efforts dévoués et collectifs des enseignants, des éducateurs et des administrateurs, saluant leur travail acharné et leur engagement à surmonter les difficultés.
Le ministre a exprimé sa gratitude particulière aux pays amis qui ont soutenu les étudiants sahraouis, en particulier l'Algérie, qui accueille le peuple sahraoui et ses étudiants à différents niveaux d'enseignement depuis de nombreuses années.
Il a également remercié le Cuba pour ses contributions aux étudiants sahraouis, notamment la création de l'école Simón Bolívar, et a salué les efforts de partenaires dans le domaine éducatif, tels que l'UNICEF, le HCR et diverses ONG.
Le ministre a réaffirmé l'engagement du ministère à améliorer la qualité de l'éducation et à garantir l'égalité des chances pour tous les étudiants sahraouis, malgré les circonstances difficiles.(SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des bases de l'occupant marocain dans le secteur de Farsia | 18 juin 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 18 juin 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé, par d'intenses bombardements, des bases de l'Armée d'occupation marocaine dans le secteur de Farsia, a indiqué, mardi, un communiqué militaire de la direction centrale du Commissariat politique de l'armée sahraouie.
Selon le communiqué, les unités de l'armée sahraouie ont ciblé, mardi matin, par d'intenses bombardements les bases de l'occupant marocain dans la région d'Al Fayine, dans le secteur de Farsia.
Les attaques de l’Armée sahraouie se poursuivent contre l'armée d'occupation marocaine, "lui infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", ajoute le communiqué. (SPS)
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| Le président de la République supervise les festivités du 55 émet anniversaire de Zemla et la clôture de l’année scolaire 2024/2025 | 17 juin 2025 |
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Wilaya de Boujdour
, 17 juin 2025 (SPS) La wilaya de Boujdour a accueilli, mardi, les célébrations du 55e anniversaire du soulèvement historique de Zemla et la cérémonie de clôture de l'année scolaire 2024/2025.
L'événement était présidé par le président de la République et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, en présence de membres du Secrétariat national, du gouvernement, de l'état-major de l'armée, ainsi que de nombreux habitants
de la wilaya de Boujdour.
Le discours d’ouverture a été prononcé par la gouverneure de la wilaya de Boujdour, Dih Mohamed Chaddad, qui a souhaité la bienvenue au président de la République et à la délégation qui l'accompagnait, et a remercié le Comité national qui choisi la wilaya de Boujdour pour accueillir et événement.
Dih Mohamed Chaddad a considéré la commémoration de cet événement comme une occasion de rendre hommage à Sidi Brahim Bassiri, en évoquant les nombreux objectifs et victoires obtenus grâce à la persévérance du peuple sahraoui.
Les célébrations ont connu plusieurs expositions artistiques et folkloriques présentées par des groupes scolaires et des maternelles, mettant en valeur les coutumes et traditions culturelles qui distinguent le peuple sahraoui des autres nations.
Cet événement offre l'occasion de s'inspirer des leçons et des valeurs morales et d'apporter le soutien nécessaire pour continuer sur la voie de la liberté et de l'indépendance, et de commémorer les acquis des martyrs qui ont laissé derrière eux un parcours plein de sacrifices. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des bases de l'occupant marocain dans le secteur de Farsia | 17 juin 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 17 juin 2025(SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé par d'intenses bombardements des bases de l'Armée d'occupation marocaine dans le secteur de Farsia, lui infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué lundi un communiqué militaire de la direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Selon le communiqué, les unités de l'Armée sahraouie ont ciblé, lundi à l'aube, par d'intenses bombardements les bases et retranchements de l'occupant marocain dans la région de Grarat Echdida dans le secteur de Farsia.
Les attaques de l’Armée sahraouie se poursuivent contre l'Armée d'occupation marocaine, lui infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, ajoute le communiqué. (SPS)
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| Conseil des droits de l'homme: le Groupe de Genève organise une conférence internationale sur la décolonisation au Sahara occidental | 16 juin 2025 |
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Genève
, 16 juin 2025 (SPS) Le groupe de Genève de soutien au Sahara occidental organisera, mardi, une conférence sur "L'avenir de la décolonisation et la nécessité de renforcer la diplomatie multilatérale", avec la participation de diplomates, de militants des droits humains et de professeurs d'université.
La conférence de solidarité qui se tiendra en marge de la 59e session du Conseil des
droits de l'homme des Nations unies, dont les travaux ont commencé ce lundi à Genève, mettra en lumière les défis sans précédent auxquels sont confrontés les organismes internationaux multilatéraux - créés il y a des décennies pour prévenir les conflits à grande échelle et promouvoir la coopération internationale - sur fond de positions unilatérales de certains pays qui contournent la légitimité internationale.
Elle abordera également les travaux du Comité spécial des Nations unies sur la décolonisation et sa lutte pour préserver son mandat face à l'unilatéralisme croissant.
Les participants devraient notamment évoquer le conflit au Sahara occidental, la nécessité de respecter le droit international dans la résolution de ce conflit et souligner le danger des positions prises par certaines parties en dehors du cadre multilatéral. Ils devraient également expliquer comment les mesures bilatérales sont susceptibles d'entraver la résolution des conflits de manière pacifique et dans le respect du droit international, comme l'illustrent les récentes positions de certains pays soutenant la thèse coloniale du Maroc.
La conférence sera modérée par l'avocate norvégienne, Toni Severon, et verra la participation du représentant permanent de la Tanzanie aux Nations unies, Abdallah Saleh Possi, de l'avocat français, Manuel Devers, et du professeur en relations internationales à l'Université Complutense de Madrid, Isaias Barrenada.
La militante française des droits de l'homme, Claude Mangin, et le représentant du Front Polisario en Suisse, auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, prendront également part à cet évènement.
La conférence intervient dans le contexte des campagnes trompeuses de l'occupant marocain et de ses tentatives d'influencer le statut juridique du Sahara occidental ainsi que la nature de la lutte légitime du peuple sahraoui, a indiqué Oubi Bouchraya Bachir dans une déclaration à l'APS.
Il a fait savoir que les experts s'attarderont sur l'importance du respect du droit international, étant donné que ce dernier régit les relations internationales et demeure le seul garant de la paix et de la sécurité internationales.
Dans ce contexte, le diplomate sahraoui a indiqué que la conférence mettra l'accent sur le statut juridique du Sahara occidental en tant que territoire non autonome en attente de décolonisation, d'une part, et sur la lutte du peuple sahraoui pour son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, d'autre part.
"Les positions unilatérales exprimées en dehors de ce cadre - par certains pays -, outre le fait qu'elles ne contribuent pas réellement à l'instauration d'une paix juste et définitive au Sahara occidental, constituent une violation flagrante du droit et de la légitimité internationaux, créant un précédent dangereux qui aura un impact significatif sur la crédibilité des Nations unies", a-t-il assuré.
"Le Maroc a jusqu'à présent échoué lamentablement à influencer le statut juridique et à porter atteinte à la légitimité de la lutte du peuple sahraoui dans le cadre multilatéral, et s'emploie désormais à impliquer certains pays dans une logique unilatérale pour soutenir sa thèse expansionniste", a-t-il soutenu, relevant que ce pari était "mort-né".(SPS)
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| Sensibilisation autour de la cause sahraouie en Pologne | 15 juin 2025 |
Allemagne
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Varsovie
(Pologne), 15 juin 2025 (SPS) Varsovie, la capitale polonaise, a récemment accueilli des activités de sensibilisation à la cause sahraouie, dans le cadre d'une campagne menée par la représentation du Front Polisario en Allemagne.
Au programme, une conférence sur la question sahraouie a été animée par la représentante du Front Polisario en Allemagne, Mme Najat Handi.
Elle a abordé la situation actuelle de la cause sahraouie dans le contexte international actuel, mettant en lumière la lutte légitime du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Un documentaire a été projeté, dénonçant les violences brutales et les violations des droits humains perpétrées par le Maroc contre les femmes sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental.
L'événement a réuni de jeunes, étudiants, chercheurs et personnes souhaitant en savoir la réalité sur la question sahraouie et la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance. (SPS)
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| La femme sahraouie participe au Forum international de la Marche des femmes | 15 juin 2025 |
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Marseille
(France), 15 juin 2025 (SPS) La secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), Mme Chaba Seini, a participé à la sixième édition du Forum international de la Marche des femmes qui se tient à Marseille.
Intervenant à cette édition, Mme Chaba Seini, a mis en lumière la lutte des femmes sahraouies sur tous les fronts pour leurs droits à la liberté et à l'indépendance.
Elle a également souligné les difficultés à laquelle sont confrontées les femmes sahraouies sous occupation marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental, où elles risquent d'être arrêtées arbitrairement simplement pour avoir brandi le drapeau sahraoui ou réclamé la liberté.
En marge de l'événement, Mme Seni a rencontré plusieurs participantes et les a informées des derniers développements de la cause sahraouie, marquée par une confrontation directe avec l'occupation marocaine. (SPS)
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| Le président de la République supervise une réunion d’evaluation de la campagne pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 14 juin 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 14 juin 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a supervisé samedi une réunion d’evaluation de la campagne nationale et internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis qui purgent de lourdes peines allant de 20 ans à la perpétuité dans les prisons marocaines.
Le Président Brahim Ghali a salué la solidarité nationale sans précédent avec les prisonniers politiques sahraouis, à laquelle ont participé toutes les composantes de tous âges et de tous horizons confondus. Cette solidarité, a-t-il souligné, marque un soutien remarquable non seulement en faveur des prisonniers sahraouis, mais aussi de la question sahraouie dans son ensemble.
Le Président de la République, a également apprécié les efforts du mouvement de solidarité avec la cause sahraouie et le travail considérable réalisé aux côtés des représentations du Front Polisario dans la sensibilisation autour de la juste cause du peuple sahraoui, notamment en Europe, où la campagne a parcouru plusieurs villes en France et en Espagne.
Le Président Brahim Ghali a souligné la nécessité de poursuivre la campagne nationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis. (SPS)
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| L'ONSC salue la position de l'ANC en faveur de la cause sahraouie | 14 juin 2025 |
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Alger
, 14 juin 2025 (SPS) L'Observatoire national de la société civile algérienne (ONSC) a salué, samedi dans un communiqué, la position "constante, honorable et de principe" du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, en faveur de la cause du peuple sahraoui, une position en accord avec celle de l'Algérie, mais aussi avec les décisions de la légalité internationale et de l'Union africaine (UA).
"Les membres de l'Observatoire national de la société civile (ONSC), réunis dans le cadre de la 7e session ordinaire de son Conseil, représentant leurs associations et organisations respectives et au nom des acteurs de la société civile algérienne, après avoir pris connaissance du communiqué du Congrès national africain (ANC), dans lequel il soutient la cause du peuple du Sahara occidental et le Front Polisario et s'indigne des mensonges et allégations tendancieuses relayés par l'occupant marocain et ses tentatives désespérées de blanchir l'occupation de la dernière colonie en Afrique, saluent et soutiennent cette position constante, honorable et de principe du parti au pouvoir en Afrique du Sud, qui est en accord avec la position de l'Algérie, mais aussi avec les décisions de la légalité internationale et de l'Union africaine", lit-on dans le communiqué de l'ONSC.
L'observatoire a également salué la référence faite dans le communiqué de l'ANC à "la lutte de l'Algérie pendant sa Révolution de libération et son accompagnement du parcours militant du leader Nelson Mandela pour la liberté".
"Comme l'a dit Nelson Mandela en 1997: "Le combat du peuple sahraoui est notre combat. La dernière colonie d'Afrique doit être libre"", a ajouté l'ONSC citant le communiqué de l'ANC.(SPS)
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| L’ANC réaffirme son soutien indéfectible à la cause sahraouie et dénonce les mensonges du Maroc | 14 juin 2025 |
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Pretoria
, 14 juin 2025 (SPS) Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a réitéré son soutien indéfectible au peuple du Sahara occidental et à sa lutte pour l'autodétermination, dénonçant avec force les "mensonges" relayés par le régime du Makhzen marocain.
Dans un communiqué publié vendredi, l'ANC s'est dit "profondément indigné" par ce qu'il qualifie de campagne de désinformation orchestrée par Rabat et les fausses informations diffusées par le journal "Moroccan News International", visant à faire croire à un prétendu changement de position de l'Afrique du Sud sur la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
"Il ne s'agit là que d'une invention pathétique d'une monarchie déterminée à blanchir son occupation illégale de la dernière colonie d'Afrique", a estimé le parti avant de souligner : "Notre soutien révolutionnaire à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et au Front Polisario est un engagement historique et moral, enraciné dans notre propre lutte de libération".
De plus, l'ANC "rejette catégoriquement l'affirmation insultante et mensongère" selon laquelle le Maroc aurait formé le défunt leader sud-africain Nelson Mandela, qualifiant cette allégation de "falsification de l'Histoire", et rappelle que "Mandela a été formé par le Front de libération nationale (FLN) algérien...".
"Personne n'a le droit de s'approprier rétrospectivement notre combat pour la liberté", affirme le texte, mettant en garde contre les tentatives de réécriture historique à des fins de propagande.
Et d'insister : "Notre soutien n'est pas une émotion passagère. C'est un devoir éthique et politique", avant d'appeler les pays africains à ne pas céder face à "la diplomatie opportuniste", et rappelant que "le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui est inscrit dans le droit international, la Charte des Nations Unies et les principes fondateurs de l'Union africaine".
"Comme l'a dit Nelson Mandela en 1997 : Le combat du peuple sahraoui est notre combat. La dernière colonie d'Afrique doit être libre", conclut le parti dans son communiqué. (SPS)
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| Le ministre des AE s'entretient avec des responsables du ministère nigérian des Affaires étrangères | 13 juin 2025 |
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Abuja
(Nigéria), 13 juin 2025 (SPS) – Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a été reçu au ministère nigérian des Affaires étrangères dans la capitale, Abuja.
Le ministre sahraoui a été accueilli par le secrétaire permanent du ministère nigérian des Affaires étrangères, l'ambassadeur Dunoma Umar Ahmed, accompagné de plusieurs responsables du ministère.
L'entretien a porté sur les relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans l'intérêt des deux nations et de leurs peuples, ainsi que sur des questions d'intérêt commun.
L’audience s’est déroulée en présence de l'ambassadeur accrédité au Nigéria, Brahim Salem Bousseif. (SPS)
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| C24/AG: Plusieurs pays d’Afrique et d’Asie appellent à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodetermination | 12 juin 2025 |
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New York
(Nations Unies), 12 juin 2025 (SPS) Plusieurs pays africains et asiatiques ont appelé au respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance durât leurs interventions aux travaux du Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation (C-24).
À cet égard, le représentant de la Namibie a souligné que les travaux du Comité spécial resteraient incomplets sans une prise en compte de la situation au Sahara occidental. Il a indiqué que son pays demeurait «profondément préoccupé» par l'absence de progrès, notamment en ce qui concerne le plan de règlement des Nations Unies visant à organiser un référendum libre et équitable.
Il a réitéré la solidarité de son pays avec le peuple sahraoui dans sa quête de liberté, d'indépendance et de dignité, exhortant tous les États à respecter leurs obligations en vertu du droit international et des principes des droits de l'homme afin de reconnaître le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Pour sa part, le représentant de l'Afrique du Sud a exprimé sa préoccupation particulière face au sort du peuple du Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique, malgré la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale des Nations Unies, l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975 et les décisions pertinentes de l'Union africaine.
Il a souligné que la question du Sahara occidental doit rester à l'ordre du jour du Comité spécial jusqu'à ce que le peuple sahraoui puisse exercer son droit à l'autodétermination.
Le délégué du Zimbabwe a appelé le Comité spécial à maintenir sa position ferme selon laquelle le Sahara occidental demeure une question de décolonisation et que son peuple a le droit de déterminer son avenir par un référendum démocratique, conformément aux directives établies par le Plan de règlement des Nations Unies et les résolutions pertinentes de l'ONU et de l'Union africaine.
Par ailleurs, le représentant du Timor-Leste a réaffirmé le soutien indéfectible et de principe de son pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, un droit consacré par la Charte des Nations Unies et réaffirmé dans de nombreuses résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité. J'ai noté que le Sahara occidental demeure l'une des questions non résolues les plus anciennes à l'ordre du jour de la décolonisation de l'ONU.
Il a ajouté que le peuple sahraoui continue d'être privé d'exercer son droit à l'autodétermination en raison de l'occupation continue du Maroc, qui entrave la tenue d'un référendum d'autodétermination.
De son côté, le représentant de l'Iran a souligné la responsabilité de l'ONU envers le peuple sahraoui et ses droits inaliénables, tels que définis dans les résolutions pertinentes. Il a appelé toutes les parties à adhérer aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations Unies et à œuvrer à une solution politique juste, durable et globale garantissant le droit à l'autodétermination.(SPS)
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| Les pays d'Amérique latine appellent au respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination | 12 juin 2025 |
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New York
(Nations Unies), 12 juin 2025 (SPS) Durant les travaux du Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation (C-24), plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes ont appelé à accélérer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à mettre fin à l'occupation de la dernière colonie d'Afrique.
Le représentant du Venezuela a réaffirmé le soutien de son pays à la décolonisation du Sahara occidental, réitérant sa position inébranlable sur la question sahraouie et sa forte solidarité avec le peuple sahraoui dans sa juste lutte pour exercer son droit inaliénable à l'autodétermination, conformément au droit international et à la Charte des Nations Unies.
Il a également regretté que le peuple sahraoui n'ait toujours pas exercé son droit à l'autodétermination «en raison du non-respect total du mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) depuis plus de trente ans». Il a souligné le soutien constant du Venezuela à la cause sahraouie et ses efforts pour rapprocher les deux parties – le Front Polisario et le Maroc.
Pour sa part, la représentante du Nicaragua a déploré l’endurance du peuple sahraoui près d'un demi-siècle d'exil, d'occupation et de déni de son droit inaliénable à l'autodétermination. Elle a réaffirmé l'engagement historique et indéfectible de son pays à défendre les droits inaliénables à la liberté, à l'autodétermination et à la souveraineté nationale du peuple sahraoui.
Elle a souligné que la question du Sahara occidental n’est pas un cas isolé, mais s'inscrit dans la lutte mondiale contre le colonialisme, que de nombreuses personnes continuent de combattre. Elle a salué la résistance et le courage du peuple sahraoui face à l'occupation et sa lutte sacrée pour reconquérir son territoire.
La diplomate nicaraguayenne a insisté sur l'urgence d'une résolution politique de la question du Sahara occidental, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale des Nations Unies, et d'un référendum d'autodétermination supervisé par l'ONU, le qualifiant d'«étape décisive vers la résolution de cette situation coloniale en Afrique».
Par ailleurs, la représentante de la Bolivie a souligné que «la situation au Sahara occidental demeure l'une des questions les plus cruciales en suspens à l'ordre du jour du Comité spécial». Elle a souligné que le droit international, notamment l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, établissait clairement le Sahara occidental comme un territoire non autonome sous occupation, soulignant qu'une décolonisation complète était «inévitable».
Elle a également déclaré qu'un référendum libre, équitable et contraignant constituait sans aucun doute le moyen légitime pour le peuple sahraoui de déterminer son avenir.
La représentante de Cuba a rappelé les nombreuses résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies, du Conseil de sécurité et de l'Union africaine affirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. J'ai exhorté la communauté internationale à adhérer aux résolutions de l'ONU sur le Sahara occidental et rejeté les décisions unilatérales qui méconnaissent les droits du peuple sahraoui, notamment la prétendue «proposition d'autonomie», qui viole le droit international, la Charte des Nations Unies et les résolutions 1514 (XV) et 2625 (XXV) de l'Assemblée générale des Nations Unies.
La représentante du Belize s'est également adressée au comité, soulignant que de nombreuses résolutions de l'ONU et la Cour internationale de Justice ont reconnu le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination comme «une norme impérative du droit international». Elle a déploré que la décolonisation reste incomplète, privant le peuple sahraoui de ses droits, ce qui «rend la communauté internationale complice de cette injustice». (SPS)
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| ONU: l'Algérie bat en brèche les tentatives marocaines de falsifier des faits sur le Sahara occidental | 11 juin 2025 |
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New York
(Nations Unies), 11 juin 2025 (SPS) Le Représentant permanent adjoint de l'Algérie auprès des Nations Unies, Toufik Laïd Koudri, a qualifié l'intervention de la délégation marocaine devant le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU (C-24) concernant la question sahraouie, de "tentatives de falsification, de réécriture de l'histoire et d'imposition de la politique du fait accompli".
"Je ne m'attarderai pas trop sur l'intervention de la délégation marocaine, tant son contenu s'inspire, pour l'essentiel, d'un ouvrage de fiction intitulé « Comment devenir un bon colonisateur en moins de cinquante ans », et pour le reste, d'un imaginaire nourri par la lecture de sources qui n'ont même pas leur place dans la rubrique des mots croisés", a affirmé mardi M. Koudri qui exerçait son droit de réponse devant le Comité spécial de la décolonisation.
"L'intervention de la délégation marocaine confirme, une fois de plus, ce que nous avons toujours dit : il ne s'agit là que de vaines tentatives de falsification et de réécriture de l'histoire et d'une volonté d'imposer la politique du fait accompli par le biais d'une diplomatie transactionnelle", a-t-il poursuivi
"Sans avoir à énumérer les bases juridiques qui soutiennent l'obligation de règlement de la question sahraouie en tant que question de décolonisation, il suffit de poser quelques questions, notamment : si le Maroc revendique la "souveraineté" sur les territoires occupés du Sahara occidental, pourquoi a-t-il négocié et signé, en 1975, un accord de partage de ce territoire avec la Mauritanie avant que celle-ci ne se retire de l'accord et que le Maroc n'annexe la partie restante ?", a-t-il ajouté.
Et de s'interroger devant les participants : "Si la présence du Maroc au Sahara occidental est "légitime", pourquoi cherche-t-il à obtenir des reconnaissances unilatérales aussi vaines qu'illégales ?".
Le diplomate algérien a conclu son propos en soulignant que ladite "marche verte" qui, selon le Maroc, lui aurait permis de "récupérer" les territoires du Sahara occidental, est en réalité "une invasion" pure et simple, car, a-t-il dit, "il n'y a jamais eu, au fil de l'histoire, de lien de souveraineté entre ce territoire et le Maroc".(SPS)
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| ONU/C-24: des défenseurs sahraouis des droits de l'homme documentent les "graves exactions" de l'occupation marocaine au Sahara occidental | 11 juin 2025 |
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New York
(Nations unies), 11 juin 2025 (SPS) Des défenseurs sahraouis des droits de l'homme ont livré des témoignages vivants devant le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU (C-24), documentant les "graves exactions" auxquelles se livrent les forces d'occupation marocaines contre les militants et civils sahraouis dans la partie occupée du Sahara occidental, lesquelles s'apparentent à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
Dans son intervention, le militant des droits de l'homme et premier vice-président du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme au Sahara occidental (CODESA), Hibatou Taleb Omar, a présenté un exposé détaillé sur la réalité de l'occupation marocaine du Sahara occidental et les exactions "systémiques" contre les civils sahraouis, en l'absence d'un mécanisme onusien à même de les protéger et face à l'entrave au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
L'intervenant a évoqué la répression systémique, le harcèlement, la marginalisation et la diffamation que subissent les membres du CODESA, en raison de leur engagement dans la documentation et la mise à nu des graves exactions commises dans la partie occupée du Sahara occidental.
Le même orateur a affirmé que "cette grave situation a été récemment pointée du doigt par plusieurs mécanismes onusiens des droits humains, ainsi que par des organisations internationales telles que Amnesty International, l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et Front Line Defenders".
Le militant sahraoui des droits de l'homme a également souligné que l'occupant marocain démolissait des maisons et des propriétés agricoles appartenant à des civils sahraouis, notamment dans les zones rurales et le long de la côte, en recourant à la force et la violence excessives, pour ensuite les livrer à des entreprises étrangères dans le cadre de projets économiques illégaux participant de la stratégie de "légitimation" de l'occupation afin d'imposer le fait accompli colonial.
Il a, par ailleurs, déploré le maintien de plusieurs prisonniers politiques sahraouis dans les geôles de l'occupation depuis plus de 15 ans, notamment le groupe de Gdeim Izik, des étudiants, dont certains condamnés à la réclusion à perpétuité, et des défenseurs des droits de l'homme, et ce, alors même que les mécanismes onusiens et des organisations internationales de défense des droits humains exigent leur libération.
Aussi, l'intervenant a-t-il appelé à agir en urgence pour faire appliquer le droit international humanitaire, à accélérer la création de la mission du Comité international de la Croix-Rouge au Sahara occidental, à mettre en place un mécanisme onusien international de surveillance et de protection des droits humains au Sahara occidental et à garantir le respect du droit imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination.
De son côté, la militante sahraouie Elfayda Khaya, de la ville occupée de Boujdour, a évoqué, dans son témoignage, les graves violations des droits humains commises dans la dernière colonie en Afrique, rappelant que le peuple sahraoui endurait des souffrances depuis plus de 52 ans sous le joug de l'occupation marocaine.
La militante sahraouie a relaté, dans un témoignage émouvant, la répression subie par sa famille dans la ville occupée de Boujdour depuis le 19 novembre 2020, en particulier sa tante, la militante Sultana Khaya, qui a été confrontée aux pires sévices.
La militante des droits de l'homme a achevé son témoignage en appelant la communauté internationale à "agir immédiatement pour mettre un terme à ces violations et permettre au peuple sahraoui de jouir de ses droits légitimes, en tête desquels son droit à l'autodétermination".(SPS)
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| ONU/C-24: plaidoyers en série en faveur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui | 11 juin 2025 |
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New York
(Nations unies), 11 juin 2025 (SPS) Plusieurs pétitionnaires ont plaidé, à New York à l'occasion d'une session du Comité spécial de la décolonisation de l'ONU (C-24), pour le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, réitérant leur attachement à la résolution de ce conflit dans le cadre des chartes onusiennes et à travers la Mission de l'ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
L'Afrique du Sud a, ainsi, souligné que la résolution du conflit au Sahara occidental doit se faire conformément à la légalité internationale, dénonçant les initiatives opportunistes de certaines parties pour venir à bout de ce conflit.
Elle a affirmé que "ce n’est pas l’opportunisme politique qui doit fonder une solution au Sahara occidental, mais plutôt la légalité internationale".
De son côté, la représentante de l'ONG, Global Directives LLC, Kathleen Thomas, a indiqué que l'organisation d'un référendum d'autodétermination est la seule solution à ce conflit, affirmant que "le plan marocain n'offre aucune autonomie réelle et perpétue le statu quo".
Pour sa part, le représentant de l'ONG SKC, Chris Sassi, a rappelé que l’Assemblée générale de l'ONU a adopté en décembre une résolution réitérant le statut de territoire non autonome du Sahara occidental, soulignant dans le même contexte, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne qui a jugé que "les accords de commerce et de pêche entre l’Union européenne et le Maroc ne peuvent être appliqués au Sahara occidental et à ses ressources naturelles parce qu’ils violent les principes d’autodétermination".
Lui emboîtant le pas, l'activiste sahraouie Najat Aduh Jatri a insisté sur le fait que selon l’ONU, "le Sahara occidental reste un territoire non autonome avec un processus de décolonisation inachevé et un peuple sahraoui sous occupation".
"C’est la dernière colonie d’Afrique, malgré la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale, l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975 et des décisions pertinentes de l’Union africaine. La question du Sahara occidental doit rester à l’ordre du jour de ce Comité jusqu’à ce que son peuple puisse exercer son droit à l’autodétermination", a plaidé l’intervenante.
Allant dans le même sens, le représentant de l'ONG FreedomSun Organization for the Protection of Sahrawi Human Rights Defenders, Mohammed Abbadi, a dénoncé les manœuvres du régime du Makhzen, notant que "depuis janvier 2025, quelque 25 observateurs internationaux ont été interdits d’entrée dans le territoire occupé pour évaluer la situation des droits humains et la situation socioéconomique".(SPS)
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| Le Front Polisario n'acceptera jamais la politique du fait accompli, affirme le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies | 11 juin 2025 |
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New York
(Nations Unies), 11 juin 2025 (SPS) Le représentant du Front POLISARIO auprès des Nations Unies et Coordonnateur de la MINURSO, Dr Sidi Mohamed Omar a affirmé que le peuple sahraoui n'acceptera jamais la politique du fait accompli, en hommage à la mémoire de ses martyrs et à ses sacrifices, durant la session du C-24 de l’Assemblée générale qui s'est ouverte ce lundi au siège des Nations Unies à New York.
Le diplomate sahraoui qui s’exprimait devant la session en cours du Comité spécial chargé d'examiner la situation concernant la mise en œuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (C-24), a souligné que le peuple sahraoui poursuivra sa lutte et sa résistance par tous les moyens légitimes pour satisfaire ses aspirations nationales non négociables à la liberté et à l'indépendance.
L'Assemblée générale devrait adopter des mesures permettant au peuple du territoire non autonome du Sahara occidental de décider de son avenir en toute liberté, conformément à la résolution 1514 (XV) et aux autres résolutions pertinentes de l'Assemblée générale, a-t-il estimé.
«Le peuple sahraoui souffre de l'occupation illégale et de la répression brutale du Maroc depuis près de cinquante ans. Cependant, notre peuple, sous la direction de son seul et légitime représentant, le Front Polisario, n'a jamais cessé sa lutte légitime pour la liberté et l'indépendance. Par conséquent, il n'existe aucune autre alternative que l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, par le biais d'un référendum libre, équitable et supervisé par l'ONU », a conclu le représentant du Front Polisario. (SPS)
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| ONU : la cause sahraouie au menu mardi de la session du Comité spécial de la décolonisation | 10 juin 2025 |
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New York
(Nations unies), 10 juin 2025 (SPS) Le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU, chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés (Comité des 24), a entamé lundi sa session de fond 2025 et débattra mardi de la cause du Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.
Le premier jour des travaux du Comité spécial a été largement consacré à l'examen de la situation dans 14 des 17 territoires non autonomes sur fond d'appels à réaliser des progrès tangibles dans le processus de décolonisation dans les territoires non autonomes toujours inscrits à son ordre du jour.
Au préalable, le Comité spécial a adopté, sans vote, trois projets de résolution annuels sur la décolonisation. Il a d'abord adopté un projet de résolution sur la diffusion d'informations sur la décolonisation, par lequel l'Assemblée générale approuverait les activités menées par le Département de la communication globale et le Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix en matière de diffusion d'informations sur la décolonisation.
En entérinant le texte portant sur les renseignements relatifs aux territoires non autonomes communiqués en application de l'alinéa "e" de l'Article 73 de la Charte des Nations unies, l'Assemblée générale prierait les puissances administrantes concernées de respecter leurs obligations au titre dudit alinéa pour ce qui est de chaque territoire figurant à l'ordre du jour du Comité spécial.
Enfin, le Comité spécial a approuvé un projet de résolution portant sur l'envoi de missions de visite et de missions spéciales dans les territoires. Il engage également les puissances administrantes à collaborer avec l'ONU afin de faciliter l'organisation de telles missions dans les territoires placés sous leur tutelle.
Le Comité spécial de la décolonisation poursuivra ses travaux ce mardi avec l'examen de la question du Sahara occidental.(SPS)
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| «Toute tentative de violation des droits du peuple sahraoui est vouée à l'échec», affirme le Front Polisario | 10 juin 2025 |
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Chahid El-Hafedh
(camps des réfugiés sahraouis), 10 juin 2025 (SPS) Le Front Polisario a, de nouveau, affirmé que toute tentative de violation des droits du peuple sahraoui est vouée à l'échec, soulignant que la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation, ne peut être résolue en dehors de l'exercice du droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dans un communiqué ayant sanctionné les travaux d'une réunion du Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario, tenue lundi, sous la présidence du président de la République et secrétaire général du Front, Brahim Ghali, le Front Polisario a mis en garde contre "les conséquences des manœuvres de l'occupant marocain et ceux qui le soutiennent, visant à entraver l'instauration de la paix au Sahara occidental sur la base du respect total des décisions de la légalité internationale et des principes du droit international", lit-on dans le communiqué.
Ces manœuvres "auront des conséquences désastreuses pour la sécurité et la stabilité internationales et ne dissuaderont pas, le peuple sahraoui de poursuivre sa lutte nationale par tous les moyens et méthodes légitimes, quel que soit le prix à payer", ajoute la même source.
Le Bureau permanent du Front Polisario a réitéré son appel au Conseil de sécurité pour s'acquitter de ses obligations et assumer ses responsabilités en obligeant l'occupant marocain à lever immédiatement les obstacles empêchant la Mission des Nations Unies pour l'organisation du référendum au Sahara Occidental (MINURSO) de mener à bien sa mission.
Le communiqué salue, à cette occasion, la résistance des prisonniers civils sahraouis face aux conditions inhumaines qui leur sont imposées ainsi qu'à leurs familles, mettant l'accent sur la solidarité massive avec leurs luttes à travers la marche internationale exigeant leur libération immédiate et inconditionnelle.
Il appelle aussi le peuple sahraoui à "l'unification des rangs et à la vigilance pour faire échec aux visées et desseins de la guerre psychologique menée par l'ennemi". (SPS)
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| L’ambassade sahraouie à Cuba célèbre la journée nationale des martyrs | 9 juin 2025 |
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La Havane
(Cuba), 9 juin 2025 (SPS) L'ambassade sahraouie à Cuba a organisé plusieurs activités de solidarité et de sensibilisation à l'occasion de la Journée nationale des martyrs, en coordination avec l'école Martyr El-Ouali.
Des projections de documentaires mettant en lumière le rôle des institutions sahraouies, ainsi que des chants révolutionnaires et traditionnels, une exposition de photos et d'artisanat sahraouie, sont au menu du programme.
L'événement s'est conclu par un déjeuner offert par l'ambassade aux élèves, aux administrateurs et au personnel de l'école. (SPS)
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| Colloque sur la pensée et la philosophie du martyr El-Ouali Mustapha Sayed | 9 juin 2025 |
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Wilaya de Boujdour
, 9 juin 2025 (SPS) La commémoration du 49e anniversaire de la Journée des Martyrs, qui s'est tenue, lundi, dans la wilaya de Boujdour, a donné lieu à un colloque intellectuel consacré à la pensée et à la philosophie du martyr El-Ouali Mustapha Sayed, mettant l'accent sur son leadership, sa capacité à mobiliser les masses et ses méthodes distinctives de persuasion et d'analyse.
Ce colloque, animé par le secrétaire général de l'Union des travailleurs (UGTSARIO), Nafei Ahmed Mohamed, a été enrichi de témoignages de personnes ayant accompagné le martyr entre 1970 et 1976 à l’instar de Saeed Filali, Mustapha Mohamed Lemine (dit Al-Kattab), Mohamed Fadel Mohamed Ismail, Mmes Mbaraka Ibrahim Boumakhrouta et Senia Ahmed Marhba et le poète Bachir Ould Ali.
L'événement a débuté par un extrait du discours du martyr El-Ouali Mustapha Sayed sur l'unité nationale. Les participants ont ensuite évoqué ses qualités et ses vertus qui l’ont permis de conquérir les cœurs du peuple sahraoui. Ceux qui ont vécu cette époque ou ont eu l'occasion de le rencontrer, notamment des dirigeants et des responsables, ont partagé leurs souvenirs, soulignant l'impact profond de son leadership et de sa vision. (SPS)
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| Le Front Polisario célèbre la journée du martyr à la wilaya de Boujdour | 09 juin 2025 |
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Wilaya de Boujdour
, 09 juin 2025 (SPS) Le Secrétariat de l'Organisation politique du Front Polisario a commémoré lundi, le 49e anniversaire de la Journée des martyrs, en présence du Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, ainsi que de membres du Secrétariat national, du gouvernement et de responsables de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS).
Intervenant à cet événement, le Commissaire politique de l'ALPS a retracé le parcours de la révolution sahraouie depuis la fondation du Front Polisario jusqu'au martyre du pionnier de la Révolution du 20 mai, le martyr El-Ouali Mustapha Sayed. Ce discours a mis en lumière son œuvre et son idéologie, qui ont incarné de multiples qualités de leader exemplaire et un modèle pour des générations, fidèle aux principes et aux valeurs, jusqu'à la libération totale du territoire de l'occupation coloniale.
Le Secrétariat de l'Organisation politique a, quant à lui, présenté les idées du martyr El-Ouali Mustapha Sayed sur la mise en œuvre de l'unité nationale dans la pratique quotidienne, ainsi que les circonstances de la conférence historique d'Aïn Bentili, qui a réuni le peuple sahraoui en un seul bloc sous l'égide du Front Polisario pour défendre les aspirations de ce peuple.
Des extraits des discours du martyr de la liberté et de la dignité, El-Ouali Mustapha Sayed, ont été projetés durant cet événement, durant lequel hommage a été rendu à plusieurs secrétaires et commissaires de la période 1970-1980. (SPS)
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| Les unités de l'Armée sahraouie ciblent des bases de l'occupant marocain à Aousserd | 08 juin 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 08 juin 2025 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé, par d'intenses bombardements, des bases de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur d'Aousserd, lui infligeant des "pertes humaines et matérielles considérables", indique dimanche un communiqué militaire de la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Selon le communiqué, «des unités de l'Armée sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, des bases et des retranchements de l'armée d'occupation marocaine dans la région de Tadherourt dans le secteur d'Aousserd".
Les attaques de l’Armée sahraouie se poursuivent contre l'armée d'occupation marocaine, lui infligeant des "pertes humaines et matérielles considérables" le long du mur de sable, conclut le communiqué.(SPS)
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| La communauté internationale appelée à respecter ses obligations juridiques à l'égard du Sahara occidental | 07 juin 2025 |
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Sidney
, 07 juin 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande, Kamal Fadel, a appelé la communauté internationale à respecter ses obligations juridiques à l'égard de la question du Sahara occidental, soulignant que la seule solution légitime consiste à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l’autodétermination en toute liberté et intégrité.
Dans un article publié vendredi sur le site "Independent Australia", Kamal Fadel a précisé que "le droit à l'autodétermination constitue un principe fondamental du droit international, consacré par la Charte des Nations Unies et les deux Pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme".
Le diplomate sahraoui a rappelé que l'Assemblée générale des Nations Unies a réaffirmé explicitement ce principe dans sa résolution 2105 de 1965 reconnaissant la légitimité des luttes des peuples colonisés pour leur indépendance et appelant les Etats à soutenir les mouvements de libération nationale sur les plans matériel et moral.
Il a également souligné que le Sahara occidental figure toujours sur la liste des territoires non autonomes des Nations Unies, en tant que dernière colonie en Afrique en attente de décolonisation, ajoutant que l'avis consultatif rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) en 1975 n'établit "aucun lien de souveraineté territoriale entre le Maroc et le Sahara occidental", ce qui signifie, selon lui, que le Maroc "n'a aucune légitimité juridique sur ce territoire".
Le diplomate sahraoui a, en outre, cité la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies 34/37 de 1979 qui "déplore vivement" la persistance de l'occupation du Sahara occidental par le Maroc.
A cet égard, il a affirmé que l'imposition du prétendu "plan d'autonomie" unilatéral constituait "une violation flagrante du droit international".
Le peuple sahraoui, à travers le Front Polisario, son représentant légitime et unique, rejette catégoriquement toute proposition qui écarte l'option de l'indépendance, a-t-il soutenu, déclarant: "la question sahraouie n'est pas une affaire intérieure du Maroc, mais il s'agit d'une question de décolonisation qui doit être résolue sur la base de l'exercice, par le peuple du Sahara occidental, de son droit inaliénable à
l'autodétermination".(SPS)
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| Le président de la République félicite son homologue de Mauritanie à l'occasion de l'Aïd al-Adha | 5 juin 2025 |
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Bir Lehlou
, 5 juin 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à l'occasion de l'Aïd al-Adha.
A cette occasion, le président de la République a rappelé la profondeur des liens de fraternité, de bon voisinage, d'amitié et de destin commun qui unissent les deux peuples frères. (SPS)
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| Le presse la République félicite son homologue d’Algérie à l’occasion de l'Aïd al-Adha | 05 juin 2025 |
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Bir Lehlou
, 05 juin 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion de l'Aïd al-Adha.
«En cette noble occasion, permettez-moi de vous exprimer au nom du peuple sahraoui et en mon nom personnel,nos chaleureuses félicitations et nos sincères salutations, pleines de gratitude et de reconnaissance, au gouvernement et au peuple algérien frère», a écrit le Président de la République dans son message à son homologue d’Algérie.
«Le peuple sahraoui n'oubliera jamais la noblesse, les principes, le soutien et la solidarité de l'Algérie à sa juste cause et à son noble combat pour la liberté et l'indépendance», a-t-il ajouté. (SPS)
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| Le Parlement espagnol reçoit les membres de la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 04 juin 2025 |
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Madrid
(Espagne), 04 juin 2025 (SPS) Le Parlement espagnol a reçu à son siège à Madrid les membres de la Marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis pour mettre en lumière la situation des prisonniers politiques sahraouis et les actes de torture qu'ils ont subis lors de leurs interrogatoires et dans les prisons marocaines.
Ces allégations ont été confirmées par les décisions du Comité contre la torture (CAT) lors de l'examen de la plainte déposée par la défense en collaboration avec des organisations de défense des droits humains.
Les membres du Groupe parlementaire sur le Sahara occidental du Parlement espagnol ont affirmé leur détermination à demander des comptes au gouvernement espagnol concernant le sort des prisonniers politiques sahraouis et le harcèlement subi par les membres de la Marche pour la Liberté et la délégation qui les accompagne, de la part d'individus identifiés comme des policiers marocains sur le territoire espagnol, à Algésiras.(SPS)
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| Le Zimbabwe réaffirme son soutien "inconditionnel" au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui | 04 juin 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 04 juin 2025 (SPS) Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa a réaffirmé le soutien "inconditionnel" de son pays au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, soulignant son engagement à renforcer et élargir les liens solides d'amitié et de solidarité liant le Zimbabwe à la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
M. Mnangagwa s'exprimait dans une lettre envoyée à son homologue sahraoui, Brahim Ghali en réponse à une missive que ce dernier lui a adressée à l'occasion du 45e anniversaire de l'indépendance du Zimbabwe.
"Je saisis cette occasion pour réaffirmer mon engagement ferme à continuer de collaborer étroitement avec Votre Excellence afin de renforcer et d'élargir les liens solides d'amitié et de solidarité qui ont caractérisé les relations historiques entre le Zimbabwe et la République arabe sahraouie démocratique", a-t-il écrit, tout en réaffirmant "le soutien inconditionnel du Zimbabwe au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui".
Le président du Zimbabwe a réaffirmé à plusieurs reprises son soutien indéfectible aux efforts de la RASD visant à libérer l'ensemble de son territoire national, soulignant que "la libération de l'Afrique demeure incomplète tant que le Sahara occidental est toujours sous occupation illégale marocaine".
Dans un discours prononcé en mars dernier en sa qualité de président de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), il a assuré que "l'Afrique ne peut prétendre à une libération totale tant que le Sahara occidental n'est pas libre et indépendant", réaffirmant ainsi la solidarité de longue date des pays de la SADC avec le peuple sahraoui.(SPS)
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| L’Algérie et le Rwanda réaffirment leur soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 03 juin 2025 |
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Alger
, 03 juin 2025 (SPS) Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune et son homologue rwandais, Paul Kagame, ont réaffirmé leur soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination par le biais d'un référendum libre, équitable et impartial.
A l’issue d'une conférence de presse conjointe dans le cadre de la visite d'État du président rwandais Paul Kagame en Algérie, les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue sur les zones de tension et de conflit en Afrique. Ils ont réaffirmé leur soutien au peuple sahraoui et à son droit à l'autodétermination par le biais d'un référendum libre, équitable et transparent, conformément à la légitimité internationale.
Concernant la question palestinienne, les deux présidents ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation dans la bande de Gaza, soulignant l'urgence de mettre fin à l'agression contre le peuple palestinien, d'assurer l'acheminement rapide de l'aide humanitaire et la défense du droit du peuple palestinien à établir son État indépendant le long des frontières de 1967 avec Al-Qods pour capitale.
Les deux dirigeants ont également discuté de la situation dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), déclarant : «Nous avons réitéré notre plein soutien aux efforts en cours pour parvenir à une solution politique globale». (SPS)
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| Le Royaume-Uni dit respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui | 03 juin 2025 |
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Londres
, 03 juin 2025 (SPS) Le gouvernement du Royaume-Uni a dit respecter le principe d’autodétermination pour le peuple sahraoui, exprimant sa volonté de soutenir une solution mutuellement acceptable concernant le conflit au Sahara occidental.
"En tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU et ami des pays de la région, la nouvelle position du Royaume-Uni vise à soutenir une solution mutuellement convenue au conflit, qui s’inscrive dans le processus mené par l’ONU et respecte le principe d’autodétermination", indique le gouvernement britannique dans une déclaration publiée sur son site.
"A l’approche du 50e anniversaire du conflit, il est crucial de saisir cette fenêtre d’opportunité pour parvenir à une résolution durable du différend, une solution qui offre un avenir meilleur au peuple du Sahara occidental", poursuit le gouvernement du Royaume-Uni.
Dans un communiqué rendu public dimanche par le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, l’Algérie a formé le vœu "qu’en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité, le Royaume-Uni continuera de tenir le Maroc comptable de ses responsabilités internationales et qu’il continuera aussi de veiller au respect de la légalité internationale et en particulier la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation".(SPS)
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| La jeunesse sahraouie de France condamne l'interdiction d'entrée "arbitraire et illégale" faite par le Makhzen aux participants à la "Marche de la Liberté" | 02 juin 2025 |
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Paris
, 02 juin 2025(SPS) L'Association de la jeunesse sahraouie de France a condamné, lundi, avec "la plus grande fermeté" l'interdiction d'entrée "arbitraire et illégale" faite par le Makhzen aux participants à la "Marche de la Liberté", dénonçant une "violation flagrante des principes fondamentaux des droits de l'homme".
"L'Association de la jeunesse sahraouie de France condamne avec la plus grande fermeté l'expulsion arbitraire et illégale de Madame Claude Mangin, épouse du prisonnier civil Naama Asfari et militante des droits humains, connue pour son engagement ferme et de principe en faveur de la cause sahraouie, ainsi que celle des membres de la Marche pour la Liberté en soutien à la libération des prisonniers politiques sahraouis, par les autorités de l'occupation marocaine", a indiqué l'association dans un communiqué.
Lancée le 30 mars dernier, la "Marche de la Liberté" a traversé la France puis l'Espagne et devait arriver à Kenitra, au Maroc, pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles de l'occupant marocain.
Cependant, les participants à cette marche ont été empêchés samedi de débarquer du ferry qu'ils avaient pris de Tarifa (Espagne) à destination de Tanger. "Cet acte répressif constitue une violation flagrante des principes fondamentaux des droits de l'homme, de la liberté de circulation et d'expression", a affirmé la jeunesse sahraouie de France.
Pour cette communauté, cet acte "reflète une politique d'intimidation et de répression systématique exercée par l'Etat occupant à l'encontre de toute voix libre défendant la justice et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Exprimant sa "solidarité totale et inconditionnelle" avec Claude Mangin et l'ensemble des participants à "la Marche pour la Liberté", l'association tient le Maroc pour "pleinement responsable de cette violation grave" et appelle la communauté internationale en particulier l'Union européenne et les organisations internationales de défense des droits humains à "assumer ses responsabilités face à ces pratiques arbitraires".
"Nous saluons par ailleurs le courage et l'engagement des militants internationaux qui n'hésitent pas à se tenir aux côtés de la juste cause de notre peuple. De telles actions répressives ne feront que renforcer notre détermination à poursuivre la lutte jusqu'à l'obtention de la liberté et de l'indépendance", a-t-elle ajouté.(SPS)
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| L'AARASD condamne l'expulsion par le Maroc de militants européens venus soutenir les détenus politiques sahraouis | 02 juin 2025 |
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Paris
,02 juin 2025 (SPS) L’Association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD) a dénoncé lundi l'expulsion, par les autorités marocaines, d'au moins 14 militants et hommes politiques européens venus au Maroc dans le cadre de la "Marche de la Liberté" en solidarité avec les détenus politiques sahraouis.
"Le Maroc prétend défendre le respect des droits humains, et pourtant il vient à nouveau d’expulser 14 personnes dont quatre élus français et espagnols", indique l'association qui fait état d'actes de violence de la part de la police marocaine à l'arrivée du ferry transportant les militants à Tanger depuis l'Espagne.
"Pouvions-nous espérer avec toutes celles et tous ceux qui ont marché, manifesté, écrit aux prisonniers politiques sahraouis depuis le 30 mars à Ivry, que les 14 délégués de la marche, pourraient pacifiquement entrer au Maroc, rencontrer à Rabat les familles des prisonniers et avoir la possibilité d’approcher la prison de Kénitra pour avoir de leurs nouvelles et leur remettre les très nombreux courriers écrits depuis deux mois ?", s'est interrogée l'AARASD dans un communiqué.
"Non ! La délégation fortement malmenée par une police marocaine nombreuse qui avait investi le ferry Tarifa -Tanger, ne les a pas laissés quitter le ferry, les empêchant sans notification d’expulsion et sans aucune explication d’entrer au Maroc", ajoute le même texte.
"Quelle conduite scandaleuse ! Claude Mangin-Asfari (militante française dont l'époux est détenu au Maroc), qui conduisait la délégation, n’a pas vu son mari depuis plus de 5 ans. Elle nous a dit dès sa sortie du ferry combien cette nouvelle expulsion lui était douloureuse mais combien aussi elle était fière et rassurée d’être autant entourée", ajoute l'association.
"Comment ne pas condamner cette nouvelle expulsion qui témoigne d’une opposition radicale des autorités marocaines pour toute expression contraire à leur exaltation nationaliste, qui depuis 50 ans occupe un territoire qui n’est pas le leur ?", s'insurge l'association. Elle estime que le Maroc est un Etat "qui s’affiche résolument en opposition aux résolutions de l’ONU et bafoue le droit international et le droit de la décolonisation".
"L’Association des Amis de la RASD a soutenu depuis sa préparation et son départ à Ivry le 30 mars, cette marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis et a fait partie de la délégation qui vient d’être expulsée. Cette marche pour la libération des détenus sahraouis, elle va la poursuivre sous d’autres formes, c’est un combat qui s’inscrit dans la nécessaire application du droit international et pour le respect des droits humains, partout où ils sont bafoués", promet-elle.
La "Marche de la Liberté", entamée il y a deux mois, devait s'achever le 31 mai à la prison de Kénitra, au Maroc où sont détenus arbitrairement des prisonniers politiques sahraouis. Elle aura couvert, en tout, une distance de 3.000 km (à pied, en vélo, en voiture, en transports en commun).
Elle a fait plusieurs escales dans des villes françaises et espagnoles, au cours desquelles des tables rondes, des conférences, des rencontres avec des élus, des expositions et autres activités ont été organisées afin de faire connaître la cause sahraouie.(SPS)
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| La communauté sahraouie à Nouakchott reçoit la délégation de la RASD en visite en Mauritanie | 02 juin 2025 |
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Nouakchott
, 02 juin 2025 (SPS) La communauté sahraouie en Mauritanie a reçu dimanche la délégation sahraouie conduite par Hamma Salama, président du Conseil national, porteur d’un message du président de la République, Brahim Ghali à son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.
Cette rencontre a été l'occasion d'informer la communauté sahraouie de Mauritanie des derniers développements de la cause sahraouie.
Le président du Conseil national a affirmé que le peuple sahraoui tire la légitimité de sa lutte de la justesse de sa cause, de la reconnaissance internationale de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, et de la présence d'une mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental.
Il a souligné le rôle de la communauté dans le maintien d'une communication continue avec les partis politiques et la société civile mauritanienne, afin de mobiliser leur soutien et de manifester leur solidarité envers la juste cause pour laquelle le peuple sahraoui se bat.
Il convient de rappeler que le président du Conseil national, Hamma Salama, effectue une visite officielle en Mauritanie en qualité d'envoyé spécial du président de la République, Brahim Ghali. Il a été reçu officiellement par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, au palais présidentiel de Nouakchott.(SPS)
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| Un mouvement allemand condamne l’interdiction des autorités marocaines d’entrée aux participants de la marche pour la liberté | 2 juin 2025 |
Allemagne
allemand
Berlin
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Berlin
(Allemagne), 2 juin 2025 (SPS) Le Mouvement des organisations communistes d'Allemagne a condamné l'interdiction par les autorités marocaines aux membres de la Marche de la Liberté de rendre visite aux prisonniers politiques sahraouis incarcérés à la prison marocaine de Kénitra.
Le Mouvement a également exprimé sa pleine solidarité avec la campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis et la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Dans un communiqué, le Mouvement a expliqué que la Marche de la Liberté, une initiative de protestation visant à dénoncer les souffrances des prisonniers politiques sahraouis et à exiger leur libération immédiate.
Les membres de la Marche devaient arriver au Maroc il y a deux jours, mais le régime marocain a refusé leur entrée.
Le communiqué conclut que malgré l'obstruction des autorités d'occupation marocaines à la Marche de la Liberté, le peuple sahraoui poursuivra sa lutte pour la liberté du Sahara occidental et la libération des prisonniers politiques sahraouis.(SPS)
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| Poursuite des condamnations de l'expulsion par le Makhzen de participants à la "Marche de la Liberté | 02 juin 2025 |
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Algésiras
(Espagne), 02 juin 2025 (SPS) Des voix continuent à s'élever contre l'expulsion par le Makhzen marocain et l'interdiction d'entrer à Tanger d'une délégation participant à la "Marche de la Liberté", qui a pour objectif de réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, sur fond d'appels à faire davantage de pression sur Rabat pour obtenir la libération immédiate de tous les détenus sahraouis.
Dans un communiqué, la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) a exprimé dimanche sa "ferme" condamnation et son rejet "catégorique" de l'expulsion forcée de la délégation de la "Marche de la Liberté", après son arrivée au port de Tanger, y voyant une nouvelle tentative du régime marocain d'"étouffer toute voix visant à exprimer sa solidarité avec le peuple sahraoui".
La Ligue a aussi considéré cette action comme une "attaque directe contre les droits de l'homme et la solidarité internationale", et a tenu l'Etat d'occupation marocain pleinement responsable de cette grave violation.
Et de poursuivre: "Avec cette interdiction, les autorités marocaines continuent, pour la septième année consécutive, d'empêcher l'activiste Claude Mangin de rendre visite à son mari détenu, ce qui constitue une grave violation de tous les pactes et accords humanitaires et juridiques".
Il est à noter que cette marche, conduite par Claude Mangin, épouse du prisonnier civil sahraoui Naâma Asfari, membre du groupe "Gdeim Izik", est partie il y a deux mois de la ville française d'Ivry-sur-Seine et a parcouru plus de 20 villes françaises et espagnoles, dans le cadre d'une campagne internationale de sensibilisation sur le sort des prisonniers politiques sahraouis, qui croupissent dans les prisons marocaines depuis plus de 15 ans, et qui souffrent de négligence médicale, de mauvais traitements et de graves violations de leurs droits fondamentaux.
A cet effet, la LPPS a renouvelé son appel aux organisations internationales, en particulier au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et aux organisations compétentes des Nations unies, "pour qu'elles interviennent d'urgence et fassent pression sur l'Etat d'occupation marocain afin qu'il libère tous les prisonniers politiques sahraouis et qu'il mette fin aux mesures de représailles contre eux et ceux qui sont solidaires d'eux".
De leur côté, les organisateurs de la "Marche pour la Liberté" ont dénoncé dans un communiqué la détention par les autorités marocaines des participants alors qu'ils tentaient d'entrer au Maroc par le port de Tanger, et ont exhorté toutes les organisations de défense des droits de l'homme en Espagne et dans le monde à exiger de Rabat la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis.
Dans le communiqué, le comité d'organisation a souligné, par ailleurs, le soutien que la marche a reçu de la part de militants sahraouis et étrangers de plusieurs pays de l'Union européenne, en plus de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme, syndicales et politiques, qui ont travaillé avec cette équipe pour attirer l'attention de l'opinion publique sur les conditions inhumaines subies par les prisonniers politiques sahraouis qui sont "injustement emprisonnés dans les geôles marocaines, comme le reconnaissent diverses organisations internationales et mécanismes des Nations unies".
A cette fin, a ajouté le communiqué, et pour exiger leur libération, la marche devait atteindre les portes de la prison de Kénitra, notant que "l'expulsion du territoire marocain des quatorze citoyens français et espagnols qui composaient la délégation ne nous a pas surpris, mais elle a une fois de plus mis en évidence les violations continuent des droits de l'homme au Sahara occidental" par l'occupant marocain.
A la lumière de ce qui s'est passé, la "Marche de la Liberté" a exhorté toutes les organisations de défense des droits de l'homme en Espagne et à l'étranger à exiger que le Maroc libère immédiatement tous les prisonniers politiques sahraouis, détenus illégalement "parce que leur seul crime est de défendre pacifiquement le droit légitime du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination".
Lancée le 30 mars dernier, la "Marche de la Liberté" a traversé la France puis l'Espagne et devait arriver à Kénitra, au Maroc, pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles de l'occupant marocain.
Au cours de deux mois de mobilisation, la marche a été l'occasion d'exiger du Maroc de "se conformer aux décisions de l'ONU" sur la libération des prisonniers sahraouis, détenus arbitrairement, et sur le droit de visite de Claude Mangin à son mari, Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison en 2013.(SPS)
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| Des experts de l'ONU exhortent le Maroc à mettre fin à la répression et à la violence à l'encontre des Sahraouis | 02 juin 2025 |
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Genève
, 02 juin 2025 (SPS) Des rapporteurs spéciaux des Nations unies ont exhorté le Maroc à mettre fin "immédiatement" à la campagne de répression et de violence menée à l'encontre des Sahraouis dans les territoires occupés.
Dans une communication conjointe, huit rapporteurs spéciaux des Nations unies dénoncent une "campagne de répression, de discrimination raciale et de violence menée par le Maroc contre les défenseurs sahraouis des droits humains, les journalistes et les partisans de l'autodétermination" au Sahara occidental et qui a fait 79 victimes.
Les experts de l'ONU exhortent, à ce titre, le Maroc à "mettre immédiatement fin à ces violations, à respecter ses obligations internationales en matière de droits humains et à garantir que le peuple du Sahara occidental puisse pleinement exercer son droit à l'autodétermination, conformément au droit international".
Ils plaident également pour le respect des libertés d'expression, de réunion et d'association et appellent à enquêter sur toutes les allégations d'abus et à rendre justice aux victimes.
Cet appel fait suite à une série de communications de l'ONU soulevant des préoccupations similaires au cours des cinq dernières années et à une plainte déposée par le Groupe de travail sur les droits de l'homme au Sahara occidental occupé, l'Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l'homme commises par l'Etat marocain (ASVDH) et le Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis (CODESA). Depuis le dépôt de la plainte, deux des victimes, Fatimatou Dahouar et Hijji Mbarek, sont décédées.
Malgré les réponses du Maroc à nombre de ces lettres, les experts de l'ONU constatent avec "inquiétude" que les pratiques de répression, de harcèlement et de discrimination à l'encontre des individus et des organisations sahraouis se sont non seulement poursuivies, mais se sont aggravées.
La communication révèle, d'ailleurs, le ciblage systématique et généralisé des militants et défenseurs sahraouis. En effet, les autorités d'occupation marocaines ont systématiquement réprimé les appels des Sahraouis à l'autodétermination.
La communication des rapporteurs spéciaux fournit des comptes rendus détaillés d'intimidations, de détentions arbitraires, de violences policières, de surveillance, de restrictions de mouvement et de représailles contre les Sahraouis qui participent à des manifestations pacifiques ou s'engagent dans des actions de plaidoyer internationales.
Les personnes mentionnées dans la communication ont subi des violences physiques, des perquisitions à leur domicile, une surveillance illégale et l'isolement social. Nombre d'entre elles ont été prises pour cible pour avoir participé à des commémorations pacifiques, à des conférences internationales ou pour avoir exprimé leur soutien à l'identité et à l'indépendance sahraouies.
Les organisations de défense des droits humains continuent également d'être prises pour cible, leurs bureaux étant bloqués et leurs déplacements restreints.
Les rapporteurs de l'ONU expriment, dans ce contexte, leur "profonde préoccupation" face aux informations selon lesquelles "les activistes sahraouis, les défenseurs des droits de l'homme, les journalistes et les avocats qui défendent le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et l'identité sahraouie sont cibles de surveillance, d'intimidation, d'harcèlement, de restriction de mouvement et d'agressions physiques".
Ils se disent également "préoccupés" par les informations faisant état de la répression des rassemblements en faveur du droit à l'autodétermination, par les restrictions à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, ainsi que par la répression et les mesures punitives adoptées en réponse à des communiqués ou discours réclamant l'autodétermination du peuple sahraoui.
Selon la communication, les Sahraouis sont victimes de profilage racial, d'expropriation de terres, de privation de logement adéquat, de surveillance et de brutalités policières.
"Cependant, les terres sont mises à la disposition des colons marocains qui reçoivent un soutien financier pour la construction", est-il écrit dans le document.
Pour les organisations qui ont soumis la plainte, ces violations ont toutes une cause unique : "l'entrave par le Maroc à l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination".
Les experts de l'ONU soulignent, à ce propos, que les Nations unies considèrent le Sahara occidental comme un territoire non autonome, une désignation qu'il a depuis 1963 lorsqu'il a été inscrit comme territoire en attente de décolonisation. "C'est le seul territoire non autonome restant dans la région africaine", relèvent-ils.(SPS)
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| La seule solution au conflit au Sahara occidental est celle prévue par le plan de règlement ONU-OUA (ministère des AE) | 02 juin 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 02 juin 2025 (SPS) Le ministère des Affaires étrangères et des questions africaines a rappelé, lundi, que l'unique solution au conflit au Sahara occidental est celle basée sur le plan de règlement adopté conjointement par l'ONU et l'Organisation de l'unité africaine (OUA-actuellement Union africaine), déplorant la nouvelle position du Royaume-Uni en faveur du prétendu plan d'autonomie proposé par le Maroc.
Le ministère a indiqué avoir "pris connaissance du communiqué conjoint entre le Royaume-Uni et le Maroc, notamment la partie relative au Sahara occidental", notant, néanmoins, que Londres "explique qu'elle ne reconnaît aucune souveraineté à l'occupant marocain sur le Sahara occidental".
Il a également précisé que le Royaume-Uni a insisté de nouveau sur "l'importance d'un ordre mondiale basé sur les principes fondamentaux de la Charte des Nations unies, tout en soutenant le principe de l'autodétermination" des peuples.
"La seule solution possible est celle basée sur un consensus pratique et raisonnable, à savoir le plan de règlement conjoint mis au point par l'Organisation des Nations unies et l'Organisation de l'unité africaine, accepté par les deux parties, le Front Polisario et le Maroc en 1988 et approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité en 1990 et 1991", souligne la même source.
Toutefois, le ministère des Affaires étrangères fait part de son "profond regret" et de sa "déception", car "le Royaume-Uni, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, a choisi ce qui a été baptisé «proposition» marocaine en employant des termes à l'opposé de sa posture habituelle vis-à-vis de la question sahraouie, qui n'est autre qu'une question de décolonisation à l'ordre du jour de l'ONU depuis 1963".
Le ministère a dit espérer, par ailleurs, voir le Royaume-Uni "user de son influence pour encourager la mise en place d'un processus de paix sérieux concernant le Sahara occidental, mené sous l'égide des Nations unies et donnant la possibilité au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable de disposer librement de son avenir sans entraves militaires ou administratives".
Le ministère a souligné, une nouvelle fois, que la "proposition" marocaine "n'est rien d'autre qu'une farce et une manœuvre à caractère colonial visant uniquement à légitimer l'occupation illégale du Sahara occidental et à priver son peuple de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance".
Il notera, en outre, que "les organisations comme les juridictions internationales et régionales ne reconnaissant aucune autorité marocaine sur le Sahara occidental".
Il réaffirme, d'autre part, la volonté du Front Polisario de participer au processus de paix mené par l'ONU et de contribuer de façon constructive à la concrétisation d'une solution pacifique et durable pour mettre fin à l'occupation du Sahara occidental.
Il a fait part, enfin, de la détermination du peuple sahraoui à obtenir ses droits légitimes à la liberté et à l'indépendance.(SPS)
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| Sahara occidental: l’Algérie regrette le soutien du Royaume-Uni au prétendu plan d’autonomie marocain | 01 juin 2025 |
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Alger
, 01 juin 2025 (SPS) L'Algérie a pris connaissance de la nouvelle position adoptée par le Royaume-Uni sur la question du Sahara occidental et regrette le choix fait par Londres d’apporter son soutien au prétendu plan d’autonomie marocain, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines.
"L'Algérie a pris connaissance de la nouvelle position adoptée par le Royaume-Uni sur la question du Sahara occidental.
L’Algérie regrette le choix fait par le Royaume-Uni d'apporter son soutien au plan d’autonomie marocain. En dix-huit ans d’existence, ce plan n’a jamais été soumis aux Sahraouis comme base de négociation, de même qu’il n’a jamais été pris au sérieux par les Envoyés onusiens qui se sont succédé à ce poste. Ces derniers avaient tous relevé la vacuité de l’initiative marocaine d’autonomie et son inaptitude à offrir une solution sérieuse et crédible au conflit du Sahara occidental", indique le communiqué du ministère.
Le ministère rappelle qu'"en effet, le plan d’autonomie marocain n’a jamais eu pour vocation de servir de base de règlement politique à ce conflit", précisant que "ses visées ont toujours été d’occuper l’espace pour empêcher toute recherche d’un règlement sérieux, de permettre au Maroc de gagner du temps et d’accoutumer progressivement et graduellement la communauté internationale au fait accompli de l’occupation illégale du Sahara occidental".
"L’Algérie relève, néanmoins, que le Royaume-Uni n’a ni évoqué, ni apporté son soutien à la prétendue souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara occidental et ne cautionne donc pas l’occupation illégale de ce territoire non-autonome au sens de la légalité internationale. Elle relève, également, qu’à l’occasion de la Conférence de presse, le Secrétaire d’Etat britannique a publiquement et solennellement réaffirmé l’attachement du Royaume-Uni au principe du droit à l’autodétermination", poursuit la même source.
"Au vu de cette double particularité de la nouvelle position britannique sur la question du Sahara occidental, l’Algérie forme le vœu, qu’en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité, le Royaume-Uni continuera de tenir le Maroc comptable de ses responsabilités internationales et qu’il continuera aussi de veiller au respect de la légalité internationale et en particulier la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation", conclut le texte du ministère algérien des AE. (SPS)
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| Empêchés de fouler le sol marocain, les participants à la "Marche de la Liberté" dénoncent le harcèlement du Makhzen | 01 juin 2025 |
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Madrid
, 01 juin 2025 (SPS) Les participants à la "Marche de la Liberté", empêchés samedi de débarquer du ferry à destination de Tanger, ont dénoncé le harcèlement des autorités marocaines qui ont eu recours à "la surveillance" et à "l'intimidation", exprimant leur indignation face au traitement qui leur a été réservé alors qu'ils se trouvaient sur un bateau espagnol.
"Nous avons été photographiés par les agents des services marocains dès notre montée sur le bateau. Nous avons été surveillés de près et soumis à un contrôle renforcé, notamment nos documents de voyage, et à toute une série d'intimidation", a indiqué la militante des droits de l'homme Claude Mangin qui conduit la délégation.
Selon cette activiste, les membres de la délégation ne pouvaient pas circuler librement sur le bateau et ont été empêchés de prendre des photos.
"Une de nos photographes a été agressée, et on lui a même arraché son téléphone", a-t-elle déploré, regrettant que tout cela se soit produit sur "un bateau espagnol" et "dans les eaux territoriales espagnoles".
"Nous avons gagné la bataille parce que le Maroc avait l'occasion de soigner son image, mais il ne l'a pas saisie. Au contraire, il montre qu'il est toujours un pays dictatorial, qu'il est soutenu et qu'il peut faire ce qu'il veut, même sur un bateau espagnol et dans les eaux territoriales espagnoles".
Lancée le 30 mars dernier, la "Marche de la Liberté" a traversé la France puis l'Espagne et devait arriver à Kenitra, au Maroc, pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles de l'occupant marocain.
Au cours de deux mois de mobilisation, la marche a été l'occasion d'exiger du Maroc de "se conformer aux décisions de l'ONU" sur la libération des prisonniers sahraouis, détenus arbitrairement, et sur le droit de visite de Claude Mangin à son mari, Naâma Asfari, prisonnier politique sahraoui du groupe "Gdeim Izik", condamné à 30 ans de prison en 2013.
Les participants savaient que franchir la frontière marocaine sera le plus grand défi de la marche, mais peu imaginaient le niveau de harcèlement auquel ils seraient confrontés avant même d'atteindre le territoire marocain.
Alain Buch, élu de la commune française d'Ivry-sur-Seine et membre de la délégation participant à cette marche pour les prisonniers politiques sahraouis, s'est dit "choqué" de la réaction des autorités marocaines qui ont "mobilisé des forces de police en nombre considérable" pour empêcher "une poignée" d'activistes de défendre le respect des droits de l'homme. "C'était démesuré. On voit bien qu'ils veulent bâillonner tout le monde", a-t-il ajouté.
Leila Bounebache, membre de l'Association des amis de la République arabe sahraouie et démocratique (AARASD), participant à la marche, a exprimé son "fort étonnement" du nombre de policiers marocains, en civil, déployés sur un bateau espagnol.
"Alors que nous sommes encore sur le territoire espagnol, nous avons été filmés par des policiers marocains. C'est surprenant de voir autant de monde, de policiers marocains en service sur un bateau espagnol", a-t-elle affirmé, soulignant que la délégation a été retenue sur le bateau "sans explications".
Le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi, a condamné fermement l'interdiction d'entrer au Maroc imposée aux membres de la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis.
Il a dénoncé, à ce titre, "la violence grave avec laquelle cette entrée a été empêchée", affirmant que cette expulsion "ne surprend ni le Front Polisario ni les organisateurs de la marche".
La Commission sahraouie des droits de l'homme a condamné, pour sa part, la décision du Makhzen d'interdire l'accès à la "Marche de la Liberté" et la violence dont ont fait preuve ses services lors de l'expulsion des participants.
Exprimant sa solidarité avec les membres de la délégation, la Commission sahraouie des droits de l'homme a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à imposer le respect des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés. (SPS)
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| Les autorités marocaines retiennent les membres de "la marche de la liberté" avant leur rapatriement vers l'Espagne | 31 mai 2025 |
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Tanger
(Maroc), 31 mai 2025 (SPS) Les autorités marocaines ont retenu, samedi, les membres participant à "la marche de la liberté", conduite par la militante des droits de l'homme, Claude Mangin et la délégation l'accompagnant, dans le ferry qui se dirigeait vers la prison de Kénitra, avant leur rapatriement vers Algésiras en Andalousie (Sud de l'Espagne).
Dans une déclaration à la presse, la militante des droits de l'homme, Claude Mangin a indiqué que les membres de la délégation qu'elle conduit devront arriver le soir à Algésiras, après le refus des autorités marocaines de leur permettre de poursuivre la marche vers Kénitra afin d'exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles marocaines.
Mme Mangin a précisé que les autorités marocaines ne leur ont pas délivré les documents relatifs au rapatriement afin d'expliquer les raisons de cette décision, comme il est d'usage, soulignant que la délégation n'a pas été autorisée à quitter le ferry jusqu'à son retour à Algésiras.
La rétention de la délégation par les éléments en civil de la police marocaine s'est déroulée en présence d'élus français et espagnols, lesquels ont été témoins de ces faits et pris des photos des dizaines de policiers marocains qui étaient à bord du navire, a-t-elle poursuivi.
La délégation a non seulement été empêchée de descendre du ferry au port de Tanger, mais a été aussi la cible de traitements abusifs de la part de la Police marocaine, selon des médias sahraouis.
A noter que la "Marche de la liberté" qui a débuté le 30 mars dernier à partir d'Ivry (France), a fait jusqu'ici plusieurs escales dans des villes françaises et espagnoles, pour se rendre à la prison de Kénitra, afin d'exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus injustement dans les prisons de l'occupation marocaine.
Mme Claude Mangin avait lancé cette Marche, à travers laquelle elle aspire rendre visite à son mari, Naama Asfari, détenu depuis 2010 à Kénitra et à sensibiliser l'opinion publique sur la situation des droits de l'homme au Sahara occidental occupé.(SPS)
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| Signature d’un d’accord de coopération entre les archives nationales sahraouies et algériennes | 31 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 31 mai 2025 (SPS) Les Archives nationales sahraouies et algériennes ont signé vendredi un accord de coopération, comprenant un protocole d'accord et un programme exécutif couvrant les domaines de collaboration en matière d'échange d'informations et d'expertise.
La signature a eu lieu à la Présidence de la République, en présence du Président de la République, Brahim Ghali. L'accord a été signé par les directeurs des deux archives, Aarbi Bachir, côté sahraoui, et Mohamed Bounama, côté algérien.
Dans une déclaration, le directeur des Archives nationales sahraouies, Aarbi Bachir, a affirmé que cette visite ouvrirait de nouvelles perspectives de coopération entre les deux institutions.
Pour sa part, le directeur général des Archives nationales algériennes, Mohamed Bounama, a souligné l'importance de la coopération archivistique, qui englobera divers aspects, notamment l'échange d'expertise, les conférences et la documentation de l'histoire et des phases de la République sahraouie.
Mohamed Bounama a réitéré la disponibilité de l'institution archivistique algérienne à apporter un soutien et une assistance continus à son homologue sahraouie.(SPS)
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| Le président de la République reçoit une délégation des archives nationales algériennes | 31 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 31 mai 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a reçu vendredi Mohamed Bounama, Directeur général des Archives nationales algériennes, et la délégation qui l'accompagnait, en présence de son homologue sahraoui, Aarbi Bachir.
Le Président de la République a exprimé sa satisfaction d'avoir reçu la délégation algérienne, saluant les efforts déployés par les Archives nationales algériennes pour renforcer les Archives nationales sahraouies dans le cadre de la coopération entre les deux institutions.
À cette occasion, le Président a salué la position constante de l'Algérie et son soutien indéfectible et sa solidarité continue avec le peuple sahraoui depuis plus de 50 ans.
À l'issue de l'entretien, le Président de la République a remis des cadeaux symboliques à la délégation algérienne. (SPS)
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| Prix Nelson-Mandela 2025: une Canadienne et un Kenyan lauréats, la candidate marocaine exclue | 31 mai 2025 |
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New York
(Nations unies), 31 mai 2025 (SPS) Une travailleuse sociale autochtone du Canada, Brenda Reynolds, et un entrepreneur social du Kenya, Kennedy Odede, sont les lauréats du prix Nelson-Mandela 2025, ont annoncé les Nations unies, excluant ainsi la marocaine Amina Bouayach dont la nomination avait provoqué une vague d'indignation.
La candidature de Bouayach a suscité une vague de protestations internationales. Des lettres, des pétitions et des déclarations condamnant cette nomination ont été envoyées au jury de ce prix par des organisations sahraouies et des défenseurs marocains des droits humains, mais aussi par de nombreuses ONG internationales de défense des droits de l'homme qui ont, toutes, qualifié la candidature marocaine de "trahison" des valeurs du grand militant sud-africain et d'"insulte directe" aux sacrifices des peuples qui vivent encore sous le joug colonial.
En effet, la campagne d'opposition à l'attribution de ce prix à la candidate marocaine a été menée par des victimes de violations des droits humains, sahraouies et rifaines, des journalistes et d'anciens prisonniers politiques qui ont exprimé leur "profonde indignation" à l'idée qu'une personnalité associée à la dissimulation des violations persistantes au Maroc puisse être candidate à un prix prestigieux destiné à honorer les défenseurs de la dignité humaine et de la liberté.
Le Conseil national sahraoui et la Commission nationale sahraouie des droits de l'homme avaient qualifié la nomination de Bouayach d'"insulte" à Mandela et de "légitimation" de la répression au Sahara occidental et au Maroc.
Des militants marocains ont également critiqué cette candidature, la qualifiant de "distorsion de la crédibilité" des Nations unies et des idéaux de Mandela.
En Espagne, l'Union progressiste espagnole des procureurs (UPF) a dénoncé l'utilisation par le Maroc des Nations unies et de l'héritage de Mandela dans une campagne publicitaire pour "blanchir l'image de l'occupation marocaine", affirmant que la conduite du Makhzen "est un scandale majeur qui ne peut être toléré".
Le parti espagnol de gauche Sumar a exprimé également sa "forte opposition" à la candidature marocaine, la qualifiant d'"infâme déshonneur" à l'héritage de ce grand militant des droits de l'homme.
Créé en 2014, ce prix est décerné tous les cinq ans à deux personnes dont l'œuvre reflète l'héritage de leadership, d'humilité, de sens du service et d'unité transfrontalière de l'ancien président sud-africain.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, remettra ce prestigieux prix aux deux lauréats le 18 juillet, à l'occasion de la Journée internationale Nelson-Mandela.
"Les lauréats du prix Mandela de cette année incarnent l'esprit d'unité et de possibilité, nous rappelant que nous avons tous le pouvoir de bâtir des communautés plus fortes et un monde meilleur", a déclaré M. Guterres.(SPS)
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| La "Marche de la liberté" se dirige vers le Maroc pour exiger la libération des détenus politiques sahraouis | 31 mai 2025 |
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Algésiras
(Espagne), 31 mai 2025 (SPS) Quelque 300 personnes participant à la "Marche de la liberté" ont pris samedi le ferry depuis Algésiras, dans l'extrême sud de l'Espagne, pour se rendre au Maroc, plus précisément à la prison de Kénitra, afin d'exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis, détenus arbitrairement et dans des conditions inhumaines depuis des années dans les geôles marocaines.
Il s'agit de l'ultime étape de la "Marche de la Liberté" entamée en mars dernier et qui a pour objectif de réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis.
"L'objectif principal est d'exiger la libération immédiate des détenus politiques sahraouis et de faire pression sur les autorités marocaines pour organiser le référendum d'autodétermination" au profit du peuple sahraoui, a indiqué samedi à des médias espagnols, la militante française des droits de l'homme, Claude Mangin, épouse du détenu politique sahraoui Naâma Asfari.
Pour les personnes ayant pris le ferry pour le Maroc, l'objectif est "d'accéder" à la prison de Kénitra, a fait remarquer Mme Mangin.
"Nous allons voir ce qui va se passer et quelle sera la réaction des autorités marocaines face à des centaines de personnes détenant des passeports européens", a-t-elle ajouté.
Elle a rappelé, à ce propos, que l'ONU considère que les prisonniers politiques sahraouis sont détenus de manière arbitraire, déplorant le fait que les hommes politiques n'appliquent pas toujours les directives de l'ONU et ne font malheureusement pas pression sur le Maroc pour libérer ces prisonniers qui subissent torture et privations au quotidien.
La "Marche de la liberté" a débuté le 30 mars dernier à partir d'Ivry (France) et doit se terminer à Kénitra. Elle aura couvert, en tout, une distance de 3.000 km (à pied, en vélo, en voiture, en transports en commun).
Elle a fait jusqu'ici plusieurs escales dans des villes françaises et espagnoles, au cours desquelles des tables rondes, des conférences, des rencontres avec des élus, des expositions et autres activités ont été organisées afin de faire connaître la cause sahraouie.(SPS)
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| Le CS définit les paramètres de résolution de la question du Sahara occidental garantissant le droit à l’autodétermination | 31 mai 2025 |
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New York
(Nations unies), 31 mai 2025 (SPS) Le Conseil de sécurité des Nations unies a défini dans son Rapport annuel, adopté solennellement vendredi, les paramètres de résolution de la question du Sahara occidental garantissant le droit à l’autodétermination.
Lors d’une séance publique, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité son Rapport annuel au titre des activités de 2024, lequel retrace les conclusions des délibérations et des décisions du Conseil sur les questions inscrites à son ordre du jour, dont celle relative au Sahara occidental.
Dans le chapitre consacré au Sahara occidental, le Conseil de sécurité a posé, sans ambages, les paramètres fondamentaux du règlement du conflit du Sahara occidental.
Ainsi, le Rapport rappelle que: "le Conseil a continué de tenir des consultations semestrielles sur la situation au Sahara occidental, à l’occasion desquelles il a entendu des exposés du Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Alexander Ivanko, et de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura".
A noter particulièrement le passage suivant qui ne laisse aucun doute sur la voie à suivre pour parvenir à une solution à la question du Sahara occidental.
"Les membres du Conseil ont réaffirmé l’objectif d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour le Maroc et le Frente Popular para la Liberación de Saguía el-Hamra y de Río de Oro, qui permette de créer les conditions de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental", précise le Rapport.
Et de conclure que c’est "dans cette perspective que le Conseil a adopté, le 31 octobre, la résolution 2756 (2024), par 12 voix pour et zéro voix contre, avec 2 abstentions. Un membre n’a pas participé au vote.
Par cette résolution, le Conseil a prorogé le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2025".
Pour le Conseil de sécurité, la voie est tracée. Une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour le Maroc et le Front POLISARIO, qui garantit l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.(SPS)
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| Lancement d’un réseau latino-américain de journalistes solidaires de la cause sahraouie | 30 mai 2025 |
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Buenos Aires
, 30 mai 2025 (SPS) La deuxième Conférence internationale des journalistes et professionnels des médias solidaires de la cause sahraouie s'est conclue par l'annonce de la création d'un nouveau Réseau latino-américain de journalistes et de médias solidaires de la cause sahraouie.
La conférence, co-organisée par l'Union sahraouie des journalistes, écrivains et artistes et la branche argentine de la Fédération, en collaboration avec des syndicats et des organisations de solidarité, s'est tenue du 28 au 30 mai sous le thème «Journalisme et action pour la décolonisation du Sahara occidental».
Dans sa déclaration finale de Buenos Aires, la conférence a décidé de créer le Réseau latino-américain afin de renforcer les efforts existants et de coordonner le travail journalistique dans la région concernant le conflit du Sahara occidental comme dernière colonie d'Afrique en attente de décolonisation.
Par ailleurs, la conférence a décidé de créer le Prix international de journalisme Bassiri, en coordination avec l'Union des journalistes. Cette première édition honorera les journalistes-prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.
Dans sa déclaration finale, la conférence a condamné la criminalisation du journalisme par l'occupation marocaine au Sahara occidental occupé. Elle a réaffirmé la nécessité d'unifier les efforts des médias pour informer l'opinion publique internationale de l'évolution de la cause sahraouie, contribuer à la levée du blocus imposé au Sahara occidental et contrer la propagande marocaine.(SPS)
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| L’Armée sahraouie attaque des bases de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Guelta | 30 mai 2025 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 30 mai 2025 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des bases ennemies de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Guelta, indique, vendredi, un communiqué de la Direction centrale du commissariat politique de l'’ALPS.
Des unités de l'armée sahraouie ont mené, jeudi, un bombardement intensif ayant ciblé des bases et des retranchements de l'occupant marocain dans la région de Djebilat Khodr dans le secteur de Guelta, a précisé le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les bases et les retranchements de l'armée d'occupation marocaine, le long du mur de la honte, lit-on dans le communiqué.(SPS)
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| L’Envoyé spécial du président de la République reçu à Nouakchott par le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani | 30 mai 2025 |
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Nouakchott
, 30 mai 2025 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama, a été reçu vendredi, au Palais présidentiel, à Nouakchott, par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à qui il a remis un message écrit du président de la République, Brahim Ghali.
A l’issue de l’entretien, le président du Conseil national sahraoui a fait une déclaration à l’agence mauritanienne d’information, indiquant que lui-même et la délégation qui l’accompagne ont eu l’honneur de rencontrer S.E. le président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à qui il a remis un message écrit de S.E. le président de la RASD, Brahim Ghali.
Il a ajouté qu’il a examiné avec S.E. le Président de la République les questions d’intérêt commun, les moyens de renforcer les liens solides entre les deux peuples frères et d’intensifier la coopération, la concertation et la coordination entre la République Islamique de Mauritanie et la République sahraouie.
Il a indiqué que S.E. le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani l’a chargé de transmettre un message d’amitié et de fraternité à S.E. le Président Brahim Ghali, ajoutant que la rencontre a été l’occasion de féliciter le Président et le peuple mauritanien pour le succès du candidat mauritanien, Sidi Ould Tah, à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).
L’entretien s’est déroulé en présence de Nani Ould Chrougha, Ministre chargé du Cabinet du Président de la République, de Mohamed Ould Abdallahi Ould Ethman, Ministre Conseiller à la Présidence de la République, et du Général de brigade Saidou Samba Dia, Directeur Général de la Sécurité Extérieure et de la Documentation.
Outre le président du Conseil national sahraoui, la délégation sahraouie comprenait Saleck Bobbih, ministre conseiller à la présidence de la République, Taleb Ami Deh, chef d’état-major adjoint de l’armée sahraouie, Hamma Malou, directeur de la sécurité et de la documentation, et Mohamed Mouloud Dafa Ali, membre de l’état-major de l’armée sahraouie.(SPS)
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| Une fondation américaine exhorte Donald Trump à mettre fin à l’occupation marocaine du Sahara occidental | 29 mai 2025 |
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Chahid ElHafed
(République sahraouie), 29 mai 2025 (SPS) Une délégation de haut niveau de la Defense Forum Foundation (DFF), basée aux États-Unis, s'est récemment rendue dans les camps de réfugiés sahraouis et a renouvelé son appel au président américain Donald Trump pour qu'il contribue à la résolution du conflit de longue date au Sahara occidental.
La délégation, composée de militants des droits humains et d'experts politiques, a rencontré le président de la République, Brahim Ghali et d'autres responsables de la République arabe sahraouie démocratique, exprimant leur solidarité avec le dernier peuple colonisé d'Afrique.
Dans un article publié sur AllAfrica.com, Suzanne Scholte, présidente de la DFF et lauréate du Prix de la paix de Séoul, a appelé Trump “à saisir cette occasion historique pour revoir la politique américaine et de mettre fin à l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc”.
Elle a souligné la similitude entre les valeurs de la RASD, notamment la démocratie, l'égalité des sexes et la tolérance religieuse, et les idéaux américains. “Malgré la reconnaissance par Trump des revendications marocaines en 2020, Mme Scholte estime qu'il peut encore agir en artisan de la paix et redonner espoir au peuple sahraoui”, a estimé Mme Suzanne Scholte.
“Au cours de mes trente années de travail sur les questions internationales de paix et de droits de l'homme, je n'ai jamais rencontré de personnes plus admirables que les Sahraouis. À mon avis, ceux qui soutiennent l'annexion du Maroc ignorent largement les faits historiques ou les risques d'un conflit persistant, ou sont payés pour s'opposer aux aspirations sahraouies. Des lobbyistes basés aux États-Unis reçoivent des millions de dollars pour convaincre les membres du Congrès de soutenir la cause marocaine”, a-t-elle précisé.(SPS)
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| Rejet de la candidature d’Amina Bouayach pour le Prix Nelson Mandela 2025 | 30 mai 2025 |
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New York
(ONU), 30 mai 2025 (SPS) Les Nations Unies ont officiellement décerné le Prix Nelson Mandela 2025 à Brenda Reynolds (Canada) et Kennedy Odede (Kenya), rejetant ainsi la candidature de la marocaine Amina Bouayach.
La candidature de Bouayach a suscité une vague de protestations internationales : des lettres, des pétitions et des déclarations de condamnation ont été envoyées au comité de jury par des organisations sahraouies et des défenseurs marocains des droits humains, qui ont dénoncé cette nomination, la qualifiant de trahison de l'héritage de Mandela.
L'opposition était menée par des victimes de violations des droits humains – Sahraouis, Rifains, journalistes et anciens prisonniers politiques – qui ont exprimé leur profonde indignation à l'idée qu'une personnalité associée à la dissimulation des violations persistantes au Maroc puisse être candidate à un prix prestigieux destiné à honorer les défenseurs de la dignité et de la liberté.
Le Conseil national sahraoui et la Commission nationale sahraouie des droits de l'homme avaient qualifié la nomination de Bouayach d'«insulte» à Mandela et une légitimation de la répression au Sahara occidental et au Maroc.
Des militants marocains ont également critiqué cette candidature, la qualifiant de distorsion de la crédibilité des Nations Unies et des idéaux de Mandela.
Le prix 2025 est revenu à Brenda Reynolds, du Canada et Kennedy Odede, du Kenya pour leur travail illustrant les principes de justice, d'autonomisation des communautés et de résistance à l'oppression de Nelson Mandela. (SPS)
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| Les Etats-Unis doivent soutenir le référendum sur l'autodétermination au Sahara occidental | 30 mai 2025 |
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Washington
, 30 mai 2025 (SPS) Les Etats-Unis doivent soutenir la tenue d'un référendum sur l'autodétermination au Sahara occidental pour permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir, a indiqué John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale américaine et ex-ambassadeur auprès des Nations unies.
"La politique américaine concernant le Sahara occidental devrait revenir à ses origines de 1991, en soutenant un référendum permettant aux Sahraouis de déterminer leur propre avenir", a assuré M. Bolton dans une tribune signée mercredi dans le Washington Times.
"De nombreux membres du Congrès ont visité les camps (de réfugiés sahraouis) au fil des ans et rencontré des dirigeants du (Front) Polisario (...) Davantage de personnes devraient le faire pour obtenir des informations sur le peuple sahraoui", a-t-il dit. Il a soutenu, dans le même contexte, que l'organisation d'un référendum d'autodétermination au profit du peuple sahraoui serait même bénéfique pour les Etats-Unis sur le plan stratégique.
"Le différend persiste aujourd'hui. La solution évidente à la question de la souveraineté est de demander" aux Sahraouis s'ils acceptent l'indépendance, a signalé John Bolton.
"En 1991 (...) Washington a fait adopter la résolution 690 du Conseil de sécurité, créant une opération de maintien de la paix des Nations unies chargée de superviser un référendum sur l'avenir du Sahara occidental.
Cette résolution s'inscrivait dans le prolongement d'un accord de 1988 entre le Polisario et le Maroc, et tous deux soutenaient l'approche du Conseil de sécurité", a-t-il rappelé.
Toutefois, "le Maroc a commencé à entraver les efforts de l'ONU pour la mise en œuvre de la résolution presque dès son adoption, craignant qu'à l'issue d'un référendum véritablement libre et équitable, les Sahraouis choisissent l'indépendance", a souligné l'ancien diplomate.
"L'ancien secrétaire d'Etat James Baker a réussi à ramener les parties à la table des négociations pour convenir de la tenue d'un référendum lors des accords de Houston 1997, mais le Maroc est revenu sur ses engagements, refusant même d'envisager le référendum qu'il avait accepté à plusieurs reprises", a-t-il déploré.(SPS)
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| Le Premier ministre reçoit une délégation parlementaire de la région de La Rioja | 29 mai 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 29 mai 2025 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hammoudi Beyoun, a reçu jeudi, une délégation espagnole de la région autonome de La Rioja, en visite dans les camps de réfugiés sahraouis et aux institutions de la République Sahraouie.
Lors de la réunion, tenue à la Présidence de la République, le Premier ministre a souhaité la bienvenue à la délégation et l'a informée des derniers développements de la cause sahraouie, la remerciant pour son soutien constant au peuple sahraoui dans sa juste lutte.
Le Premier ministre a exprimé sa profonde gratitude pour les positions de soutien affichées par le mouvement de solidarité en Espagne, saluant les efforts de La Rioja pour soutenir le droit inaliénable du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance.
La délégation parlementaire espagnole a, pour sa part, réaffirmé son engagement à défendre les droits du peuple sahraoui dans les instances espagnoles, exhortant le gouvernement Sánchez à revenir sur sa position partiale et à se conformer au droit international.
La visite de la délégation, composée de divers partis politiques et associations de solidarité avec le peuple sahraoui, vise à réaffirmer son engagement envers ce peuple et sa juste cause, en renforçant les liens de solidarité et de fraternité entre La Rioja et le peuple sahraoui.
La région a toujours soutenu la lutte des Sahraouis par le biais de projets humanitaires dans divers domaines, notamment celui de la santé.
La délégation était accompagnée du représentant du Front Polisario à La Rioja, Mohamed Lebbat Sayed.(SPS)
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| Le Front Polisario invité d’honneur au 42e Congrès du Parti social-démocrate suédois | 29 mai 2025 |
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Göteborg
(Suède), 29 mai 2025 (SPS) Une délégation du Front Polisario a participé au 42e Congrès du Parti social-démocrate suédois, en sa qualité d’invité d’honneur aux travaux de ce Congrès qui se tiennent à Göteborg du 28 mai au 1er juin.
La délégation sahraouie, conduite par Mme Fatma Mehdi, membre du Secrétariat national du Front Polisario et ministre de la Coopération au sein du gouvernement sahraoui, accompagnée de Mme Senia El Bachir, représentante du Front Polisario en Suède et en Norvège, a tenu une série d'importantes réunions bilatérales en marge du congrès.
Dans la matinée, la délégation a rencontré des représentants du Centre international Olof Palme issus de divers horizons, ainsi que des députés suédois représentant le Parti social-démocrate. Dans l'après-midi, elles se sont entretenues avec les dirigeants du parti et plusieurs délégations amies participantes à cet événement.
Ces rencontres ont permis à la délégation sahraouie de présenter les derniers développements concernant la cause sahraouie aux niveaux national, régional et international, et d'échanger sur les voies et moyens de renforcer les liens entre le peuple sahraoui et les acteurs politiques suédois.
Élue à la tête du parti social-démocrate suédois, Mme Magdalena Andersson a réaffirmé son engagement à défendre les principes du parti et à renforcer son rôle dans la société suédoise.
Mme Andersson avait souligné lors de l’ouverture du congrès, l'importance de la coopération internationale pour relever les défis mondiaux actuels et promouvoir la démocratie.
Les dirigeants du parti ont également des questions géopolitiques majeures, telles que la guerre en Ukraine et les conflits au Moyen-Orient. L'ancien Premier ministre Stefan Löfven et d'autres personnalités du parti ont exprimé leur gratitude pour la présence des délégations internationales et ont salué l'esprit de solidarité qui caractérise le congrès. (SPS)
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| Le Front Polisario n'est pas une organisation terroriste, comme le prétendent le Maroc et ses alliés (John Bolton) | 29 mai 2025 |
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Washington
(États-Unis), 29 mai 2025 (SPS) Le Washington Times vient de publier un article de John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump et ancien ambassadeur des États-Unis auprès de l'ONU, dans lequel il réfute les mensonges propagés par le régime marocain, démystifiant la propagande diffusée par les lobbyistes marocains à Washington contre le Front Polisario et la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
John Bolton, considéré comme l'un des plus grands experts américains de la question du Sahara occidental, aux côtés de l'ancien secrétaire d'État américain James Baker, a affirmé quel “le Front Polisario n'a jamais cédé aux idéologies extrémistes, même dans les périodes difficiles. J'ai souligné que de nombreux sénateurs et responsables américains ont rendu visite au Polisario, rencontré ses dirigeants et, à l'instar du Département d'État américain, peuvent attester des fausses affirmations du Maroc”.
Dans son article, Bolton a mis en lumière plusieurs étapes historiques du conflit, soulignant que l'obstruction marocaine constitue le principal obstacle à la résolution du problème. Il a soutenu que les États-Unis devraient revenir à leur approche initiale de soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, comme ils l'ont fait dès 1991, année où le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté le Plan de règlement OUA-ONU.
Les États-Unis sont considérés comme l'un des principaux garants de la mise en œuvre de ce plan, ce qui explique l'intérêt constant de Washington pour la question du Sahara occidental depuis 1991 et la nomination de diplomates américains de haut rang comme médiateurs, tels que James Baker, Frank Ruddy, Christopher Ross et d'autres.
Dans cet article, l'une des figures marquantes du Parti républicain américain – diplomate chevronné et expert en sécurité nationale, “a réfuté catégoriquement les affirmations de Rabat et de ses réseaux de lobbying à Washington. Il porte un coup dur à leurs efforts visant à persuader les décideurs américains de classer le Front Polisario comme organisation terroriste, comme l'affirment les autorités d'occupation marocaines”, a-t-il estimé. (SPS)
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| Réunion entre l’Université de Tifariti et le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique | 29 mai 2025 |
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Alger
, 29 mai 2025 (SPS) Une réunion conjointe de coopération a eu lieu mercredi, au siège du ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, entre une délégation de l'Université de Tifariti, conduite par le directeur de l'enseignement supérieur et doyen de l'Université de Tifariti, Moulay Emhamed Brahim, et une délégation du ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, conduite par le directeur de la Coopération internationale et des Échanges universitaires, Hamdi Rachid.
Cette réunion a permis de coordonner la coopération entre la République sahraouie et l'Algérie dans les domaines de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que l'organisation de conférences scientifiques et universitaires sur des questions liées à la cause sahraouie.
Les discussions ont porté sur les moyens pour l'Université de Tifariti de bénéficier de l'expérience algérienne en matière d'enseignement à distance et de numérisation, ainsi que sur les mécanismes de soutien aux instituts et écoles affiliés à l'université en matière de formation et de promotion professionnelle.(SPS)
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| Le président de la République félicite son homologue du Venezuela pour la victoire de son parti aux élections législatives | 28 mai 2025 |
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Bir Lehlu
(République sahraouie), 28 mai 2025 (SPS) Le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue du Venezuela, Nicolás Maduro, pour la victoire de son parti et de la coalition aux récentes élections législatives et régionales.
“À l'occasion de la victoire éclatante du Parti socialiste uni du Venezuela et du Grand Pôle patriotique aux élections législatives et régionales du 25 mai, j'ai l'immense honneur de vous exprimer, au nom du Front Polisario, du peuple sahraoui et en mon nom personnel, mes plus sincères félicitations pour cette victoire historique, qui renouvelle la confiance que le peuple vénézuélien frère a toujours placée en vous et en votre projet de construction et de développement”, lit-on dans le message du président de la République, Brahim Ghali à son homologue du Venezuela, Nicolás Maduro.
Le peuple vénézuélien continue de donner l'exemple de la civilité et de la démocratie, exerçant son droit de vote dans le cadre d'un processus juste et pacifique, se projetant vers un avenir de prospérité et de développement, main dans la main avec votre leadership révolutionnaire et votre vision de guide et de préservateur des idéaux de l'héroïque Révolution bolivarienne, a-t-il ajouté.
Le président de la République exprimé également sa sincère gratitude pour le soutien indéfectible et la ferme position en faveur de la souveraineté, de l'autodétermination et de l'indépendance, des valeurs partagées par le peuple sahraoui dans sa juste lutte pour la liberté, ainsi que sa volonté de continuer à renforcer encore davantage les excellentes relations qui unissent le PSUV et le Front POLISARIO, au bénéfice de nos peuples et de nos pays frères.(SPS)
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| La République sahraouie participe à la 3e Conférence PANAFCON-3 en Zambie | 28 mai 2025 |
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Lusaka
(Zambie), 28 mai 2025 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique a participé à la 3e Conférence panafricaine de mise en œuvre et de partenariat sur l'eau (PANAFCON-3), qui se tient à Lusaka, du 27 au 30 mai, au Centre international de conférences Kenneth Kaunda.
La délégation sahraouie à la Conférence comprend le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Yeslem Beisat, et le représentant permanent auprès de l'Union africaine, Lamine Baali.
Le président zambien, Hakainde Hichilema, a présidé l'ouverture officielle du symposium, organisé en collaboration avec le gouvernement zambien, l'Union africaine, le Conseil des ministres africains chargés de l'eau (AMCOW), la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
Dans son discours d'ouverture, le président Hichilema a souligné l'importance cruciale de donner la priorité à l'eau en tant qu'enjeu stratégique ayant un impact direct sur la sécurité, la stabilité et le développement du continent.
L'événement a rassemblé plus de 1 500 participants, dont des ministres, des experts, des diplomates, des représentants d'organisations internationales et régionales, des acteurs de la société civile, des acteurs du secteur privé, des chercheurs et des représentants d'institutions spécialisées dans la gestion de l'eau et l'investissement dans ce secteur vital.
La conférence comprend plusieurs ateliers techniques et tables rondes de haut niveau animés par de hauts fonctionnaires et des chercheurs, abordant des questions cruciales telles que la gestion de l'eau, le financement, la sécurité alimentaire et l'intégration continentale dans un contexte de changement climatique accru.
En marge de l'événement, la délégation sahraouie a tenu une série de réunions bilatérales avec ses homologues africains et internationaux afin de renforcer la coopération en matière de gestion de l'eau et de développement durable, ainsi que de mobiliser le soutien à la cause sahraouie lors des forums continentaux.
Par sa participation à ce symposium, la République sahraouie réaffirme son engagement indéfectible en faveur de la coopération africaine et de l'intégration régionale, afin de réaliser les objectifs du continent en matière de souveraineté sur ses ressources naturelles. (SPS)
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| La Marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis arrive à Séville dans sa route vers Kenitra | 27 mai 2025 |
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Séville
(Espagne), 27 mai 2025 (SPS) La Marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines est arrivée à Séville, après avoir traversé plusieurs villes espagnoles, en direction de Kénitra, au Maroc, pour exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis.
À son arrivée à Séville, la marche a été chaleureusement accueillie par les associations de solidarité et d'amitié avec le peuple sahraoui, la communauté sahraouie et la représentation du Front Polisario en Andalousie. Un rassemblement a été organisé pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les tristement célèbres prisons de l'occupation marocaine, en particulier ceux de Gdeim Izik.
Mohamed Salem Daha, représentant du Front Polisario en Andalousie, a salué la marche et réaffirmé le soutien de la représentation et de la communauté sahraouie à la militante française, Claude Mangin-Asfari.
Il a appelé à la mobilisation de tous les efforts pour assurer le succès de la campagne nationale et internationale en faveur de la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, en particulier ceux de Gdeim Izik dans les prisons marocaines.
Au milieu de slogans nationaux, de drapeaux et de banderoles, la communauté sahraouie a, dans ses discours, exhorté le gouvernement espagnol à revoir sa position et à assumer ses responsabilités morales et juridiques envers le peuple sahraoui, par le biais de pression sur l'occupation marocaine pour qu'elle libère tous les prisonniers politiques sahraouis.
L'événement a également été marqué par des spectacles folkloriques, reflétant l'engagement de la communauté sahraouie à préserver son patrimoine culturel, que l'occupation marocaine tente d’effacer. (SPS)
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| Le ministre des Affaires économiques et financières participe à un symposium sur l'IA à Nairobi | 27 mai 2025 |
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Nairobi
(Kenya), 27 mai 2025 (SPS) Le ministre des Affaires économiques et financières, aux côtés de l'ambassadeur de la République sahraouie à Nairobi, Mohamed Limam Mohamed Ali Sid El-Bachir, a participé à un symposium ministériel organisé dans le cadre du Sommet de l'Afrique connectée, tenu dans la zone côtière de Diani, près de Mombasa, deuxième capitale économique du Kenya.
Le symposium, intitulé «L'intelligence artificielle en Afrique : priorités et défis», a permis d'analyser l'état actuel de l'IA sur le continent et d'explorer les conditions de son adoption effective, notamment les infrastructures, l'éducation, le renforcement des capacités, la coopération internationale, l'investissement, ainsi que les cadres juridiques, la réglementation nationale et la cybersécurité.
Dans son discours, le ministre sahraoui a souligné les défis auxquels l'État sahraoui est confronté en matière de numérisation et de déploiement des technologies de l'information et de la communication (TIC). Il a insisté sur l'importance du soutien international pour permettre au peuple sahraoui de bénéficier de la transformation numérique. Il a également appelé à des partenariats constructifs pour localiser les technologies numériques et les intégrer à divers aspects de la vie.
Le ministre a salué le leadership et l'expérience pionnière du gouvernement kenyan en matière d'IA et de transformation numérique. Il a exprimé le soutien de l'État sahraoui aux conclusions et recommandations du symposium, proposant que la transformation numérique soit inscrite à l'ordre du jour d'un prochain sommet de l'Union africaine, reflétant ainsi son importance dans la mise en œuvre de l'Agenda 2063 de l'Afrique.(SPS)
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| Le nouvel ambassadeur en Algérie salue le soutien indéfectible de l’Algérie à la juste cause du peuple sahraoui | 27 mai 2025 |
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Alger
, 27 mai 2025 (SPS) L'ambassadeur sahraoui en Algérie, Khatri Adouh, a salué le soutien indéfectible de l'Algérie, tant au niveau gouvernemental que populaire, aux causes justes et aux peuples en lutte, notamment le peuple sahraoui et sa juste cause.
Dans une déclaration à l'issue de sa réception par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, au cours de laquelle il a présenté ses lettres de créance en tant qu'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie en Algérie, M. Adouh a salué la position constante de l'Algérie en faveur des causes justes et des nations opprimées, en particulier le peuple sahraoui et sa lutte légitime.
“J'ai été reçu aujourd'hui par le président algérien, à qui j'ai présenté mes lettres de créance en tant qu'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie en Algérie. Je lui ai transmis les salutations et la gratitude de son frère, le président Brahim Ghali, ainsi que l'appréciation et les remerciements du peuple sahraoui pour le soutien ferme, constant et durable de l'Algérie à la lutte du peuple sahraoui et à sa juste cause”,a-t-il déclaré.
M. Adouh a affirmé son engagement à renforcer les liens historiques entre les deux nations et leurs peuples, ancrés dans une histoire commune, une identité islamo-arabe et africaine, et une solidarité mutuelle. Il a souligné que «ces relations reposent fondamentalement sur la lutte commune contre le colonialisme, la domination, l'injustice et l'exploitation».
Le diplomate sahraoui a également salué la stature régionale et internationale croissante de l'Algérie, qui reflète son leadership, sa force et ses réalisations dans divers domaines du développement, de l'économie et du multilatéralisme.(SPS)
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| Le nouvel ambassadeur sahraoui présente ses lettres de créances au président algérien, Abdelmadjid Tebboune | 27 mai 2025 |
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Alger
, 27 mai 2025 (SPS) Le membre du Secrétariat national du Front Polisario, Khatri Adouh a présenté mardi, ses lettres de créance au président algérien, Abdelmadjid Tebboune, l’accréditation d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie en Algérie.
M. Adouh a été reçu par le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, qui a accepté ses lettres de créance lors d'une cérémonie officielle.
Lors de cet entretien, M. Adouh a souligné les liens historiques qui unissent les deux peuples, sahraoui et algérien.
Le nouvel ambassadeur a réaffirmé son engagement à renforcer et à développer davantage les relations bilatérales entre les deux pays, au service des objectifs communs et des causes justes qui les unissent. (SPS)
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| La République sahraouie participe à l'exercice North Africa Peace 3 | 26 mai 2025 |
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Alger
, 26 mai 2025 (SPS) La République sahraouie a participé à l'exercice «North Africa Peace 3», organisé sous la supervision de la Capacité régionale nord-africaine (NARC), accueilli par l'Algérie.
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Saïd Chanegriha, en présence de responsables militaires du ministère algérien de la Défense, de délégations des États membres et de l'organe exécutif de la NARC.
L'exercice a impliqué des composantes policières et civiles des États membres, dont l'Algérie, l'Égypte, la République sahraouie, la Libye et la Mauritanie.
La délégation sahraouie était dirigée par le chef d'état-major général et chef des opérations, Taleb Ami Deih, représentant le chef d'état-major de l'Armée populaire de libération populaire sahraouie (ALPS), Mohamed El Wali Akeik. La délégation comprenait des membres des composantes policière, civile et militaire.
L'Algérie a fourni toutes les ressources humaines et le soutien logistique nécessaires au succès de cet exercice sur le terrain, qui marque la déclaration officielle de disponibilité opérationnelle de la Capacité régionale de l'Afrique du Nord (NARC) à participer à diverses opérations de soutien à la paix autorisées par l'Union africaine (UA) pour résoudre les conflits et promouvoir la paix et la sécurité sur le continent africain.
L'exercice North Africa Peace 3 vise à renforcer la coopération régionale en matière de maintien de la paix et de réponse aux crises, dans le cadre des efforts conjoints sous l'égide de l'Union africaine. (SPS)
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| Le nouvel ambassadeur en Algérie reçu par le ministre algérien des AE | 26 mai 2025 |
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Alger
, 26 mai 2025 (SPS) Le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a reçu lundi, M. Khatri Adouh, qui lui a présenté une cope figurée de ses lettres de créance en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de la République algérienne démocratique et populaire.
L’audience s'est déroulée en présence de responsables du ministère algérien des Affaires étrangères. (SPS)
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| La République Sahraouie prend part à Nairobi au deuxième Sommet de l'Afrique connectée | 25 mai 2025 |
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Nairobi
(Kenya), 25 mai 2025 (SPS) Le ministre des Affaires économiques et financières, Mohamed Mouloud Mohamed Fadel, est arrivé dimanche, à Nairobi, la capitale kenyane, pour participer à la deuxième édition du Sommet de l'Afrique connectée, à l'invitation de son homologue kenyan.
Le Sommet de l'Afrique connectée est l'un des événements annuels consacrés à l'intégration de l'économie au monde des technologies de l'information.
Il convient de noter que la République sahraouie a participé l'année dernière à la première édition du Sommet de l'Afrique connectée.(SPS)
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| L’union de jeunesse sahraouie élue membre du Conseil mondial de la jeunesse communiste | 25 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 25 mai 2025 (SPS) La Conférence mondiale de la jeunesse communiste a élu l'Union de la jeunesse sahraouie de Saguia el-Hamra et Rio de Oro (UJSARIO) comme membre du Conseil mondial de la jeunesse communiste.
Cette victoire fait suite aux efforts diplomatiques et à la sensibilisation menés par l'UJSARIO, pour porter la voix du peuple sahraoui dans les forums internationaux, mettre en lumière les souffrances de la jeunesse sahraouie sous occupation et renforcer la solidarité avec les mouvements de soutien.
L'UJSARIO a salué son élection au Conseil de la FMJD, réaffirmant son engagement à collaborer avec ses partenaires internationaux pour mettre fin aux derniers vestiges du colonialisme en Afrique. (SPS)
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| Le Nicaragua réitère son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui | 25 mai 2025 |
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Managua
(Nicaragua), 25 mai 2025 (SPS) Le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Valdrack Jaentschke, a réitéré le soutien indéfectible de son pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance lors d'une cérémonie organisée au ministère nicaraguayen des Affaires étrangères, selon un communiqué de presse de l'ambassade de la République sahraouie au Nicaragua.
Le ministre nicaraguayen a également transmis les salutations du président Daniel Ortega et de la vice-présidente Rosario Murillo au président de la République et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, à l'occasion du 52e anniversaire de la fondation du Front Polisario et du déclenchement de la lutte armée.
Ont assisté à l'événement le président de l'Assemblée nationale nicaraguayenne, Dr Gustavo Porras, l'ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Ouali Aali Salem Mahfoud, des membres du corps diplomatique accrédité au Nicaragua, des représentants du Groupe d'amitié parlementaire sahraoui-nicaraguayen et des médias.
Pour sa part, l'ambassadeur sahraoui a souligné l'importance de cet événement pour le peuple sahraoui dans sa lutte continue pour l'exercice de ses droits légitimes à l'autodétermination et à l'indépendance.
Abordant la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, le diplomate sahraoui a condamné les graves crimes commis par les autorités d'occupation marocaines contre les prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans les prisons marocaines. Il a appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour obtenir leur libération immédiate de ces prisonniers. (SPS)
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| Le secrétaire général de la santé publique reçoit le coordinateur de l’OMS | 25 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 25 mai 2025 (SPS) Le Secrétaire général du ministère de la Santé publique, Salek Omar, a rencontré le Coordonnateur de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour discuter de l'amélioration des services de santé.
La réunion a porté sur l'examen de la situation de la santé maternelle et infantile dans les camps de réfugiés et les moyens de renforcer ces services au sein des établissements de santé.
Les deux parties ont également discuté de la manière d'équiper et de renforcer dix établissements de santé au niveau des cliniques locales afin de surveiller la situation épidémiologique, d'améliorer les soins de santé maternelle et infantile et de sensibiliser le public.
Le Secrétaire général a salué ce projet, qui renforcera le ministère de la Santé publique, et a souligné l'importance d'une coordination continue avec les autorités sanitaires compétentes pour garantir la bonne mise en œuvre de ces programmes et leur impact positif sur les services de santé. (SPS)
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| La République Sahraouie participe à Addis Abeba à la célébration de la Journée de l’Afrique | 24 mai 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 24 mai 2025 (SPS) L'ambassade sahraouie à Addis-Abeba et la Mission permanente de la RASD auprès de l'Union africaine ont participé samedi à la célébration officielle de la Journée de l'Afrique 2025, qui s'est tenue au siège de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Cette année, la célébration marque le 62e anniversaire de la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), prédécesseur de l'UA, sous le thème : «Revisiter notre histoire, façonner notre avenir».
La mission diplomatique sahraouie a pris part à cette cérémonie aux côtés des représentants des États membres de l'UA, du Comité des représentants permanents (COREP), des organes de l'UA, des communautés économiques régionales (CER), de la société civile et de la diaspora.
Cette participation a réaffirmé l'engagement indéfectible de la RASD envers les idéaux du panafricanisme, de l'unité et du droit des peuples africains à l'autodétermination et à la justice, selon la mission diplomatique sahraouie.
Des expositions, des spectacles culturels, des séances de photographie de groupe et des interventions médiatiques ont permis de mettre en valeur la diversité de l'Afrique, sa résilience collective et son potentiel créatif.
La délégation sahraouie a saisi cette occasion pour discuter avec ses homologues africains et réaffirmer la lutte continue du peuple sahraoui pour la décolonisation et la pleine souveraineté, conformément aux principes de la Charte de l'UA.
Le stand sahraoui présentait de brèves informations sur la République sahraouie, son statut juridique, ses ressources naturelles, sa culture et son peuple.
L'événement a également été retransmis en direct via Zoom et Vimeo, permettant une large participation continentale et internationale, a-t-on indiqué. (SPS)
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| L’UPES elit un nouveau SG et une nouvelle direction | 24 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 24 mai 2025 (SPS) L’Union des journalistes, écrivains et artistes sahraouis (UPES) a tenu samedi sa sixième Assemblée générale, au ministère de la culture, afin d’élire un Secrétaire général et une nouvelle direction.
Le poste de Secrétaire général a été remporté par Mohamed Talhi Mohamed connu sous le nom de (Talhi) après un deuxième tour avec son rival Bachir Brahim Salem Deif.
Un bureau exécutif composé de six membres a été également élu, il s’agit de : Fatimatu Mohamed Abdallahi, Mustafa Mohamed Mahmoud Gah, Khadijetu Mahmoud Manno, Fadel Salama Hamadi, Mohamed Ahmed Badi et Hasna Abdelaziz Abeidi.
Après les élections , les participants ont organisé une marche de solidarité en signe de soutien à la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.
Pour rappel, Mohamed Talhi succède à Nafee Mohamed élu récemment au poste de Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO).(SPS)
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| Le Timor oriental réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance | 24 mai 2025 |
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Dili
(Timor oriental), 24 mai 2025 (SPS) Le gouvernement du Timor oriental a réaffirmé sa ferme solidarité et son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, dans des déclarations du Premier ministre, Xanana Gusmão et du ministre des Affaires étrangères, Bendito dos Santos Freitas, à l’occasion séminaire régional du Pacifique organisé par le Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation (C-24) dans la capitale Dili du 21 au 23 mai 2025.
Dans une déclaration à l'Agence de presse sahraouie (SPS), Abba Malainin, ambassadeur de la République sahraouie au Timor oriental, a affirmé que ce séminaire représentait une victoire majeure pour la lutte du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
“Plusieurs événements qui l'ont accompagné constituaient également un coup dur pour l'État occupant marocain et une ferme condamnation de son occupation illégale du Sahara occidental”, en présence de plus de 40 pays et de nombreux diplomates accrédités auprès des Nations Unies.
De nombreux pays participants ont également défendu avec force le droit à l'autodétermination et à l'indépendance, a affirmé le diplomate sahraoui.
Par ailleurs, une Conférence de solidarité Asie-Pacifique avec le Sahara occidental, tenue deux jours avant le séminaire, avait jeté les bases d'une plateforme régionale solide soutenant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Elle a également permis d'élargir le mouvement de solidarité à la région Asie-Pacifique, grâce à la participation active du Forum de la société civile du Timor oriental (FONGTIL), qui représente 280 ONG, ainsi que des comités japonais et australiens de solidarité avec le Sahara occidental, à-t-il fait savoir.
La conférence a reçu de nombreux messages de solidarité d'organisations de la région et du monde entier. Elle a été honorée par la participation du dirigeant national et Premier ministre du Timor oriental, S.E. M. Xanana Gusmão, qui a réitéré son soutien ferme et indéfectible au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Une réunion au Palais du Gouvernement entre le Premier ministre timorais et une délégation sahraouie a réaffirmé le soutien de principe du Timor oriental à la lutte légitime du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance, soulignant le lien historique fort entre les peuples sahraoui et timorais, forgé au fil de décennies de lutte commune contre le colonialisme et l'occupation étrangère.
Par ailleurs, une délégation de la République sahraouie a participé aux célébrations du 23e anniversaire de l'indépendance du Timor oriental, qui se sont tenues au Palais présidentiel de Dili le 20 mai.(SPS)
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| Une délégation de l’ UGTSARIO prend part au 9e Congrès de la Confédération syndicale de Galice | 23 mai 2025 |
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Galice
(Espagne), 23 mai 2025 (SPS) L'Union des travailleurs de Saguia el-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO) participe au 9e Congrès de la Confédération syndicale galicienne (Confederación Sindical Galega), à l'invitation de cette dernière.
Ce congrès a réitéré la solidarité avec le peuple sahraoui et sa juste cause, tout en réaffirmant l'engagement à renforcer la coopération avec l'Union des travailleurs sahraouis.
Maaouina Salma, secrétaire régionale de l'Union des travailleurs de la wilaya d'Aousserd, qui représentait le secrétaire général de l’UGTSARIO), Nafei Ahmed Mohamed à ce Congrès, a salué la Confédération syndicale galicienne pour son invitation, dénonçant les souffrances du peuple sahraoui sous l'occupation et la situation des réfugiés, et a fourni des informations détaillées sur la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental.
La déléguée sahraouie a informé les participants du rôle et des responsabilités du Syndicat des travailleurs dans la défense des droits des travailleurs sahraouis sous sa nouvelle direction, élue lors du 10e Congrès du Syndicat sahraoui tenue avril dernier.
Maaouina Salma a salué les efforts continus des syndicats alliés, notamment ceux de Galice, pour soutenir la cause sahraouie et faire entendre la voix du peuple sahraoui en lutte, rappelant les liens étroits de coopération entre le Syndicat galicien et l'UGTSARIO.
La délégation sahraouie comprend Bachir Lehdad, membre de l'UGTSARIO, qui accompagne Maaouina Salma lors des travaux du Congrès.(SPS)
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| La République sahraouie participe à la réunion des tribunaux africains de commerce et d'arbitrage | 23 mai 2025 |
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Kampala
(Ouganda), 23 mai 2025 (SPS) La République sahraouie participe à la Réunion africaine des tribunaux de commerce et d'arbitrage pour l’année 2025, organisée à Kampala, la capitale ougandaise.
La délégation sahraouie est conduite par le président du Conseil constitutionnel, Mohamed Bouzeid, accompagné de El-Hassan Saad Bouh, membre du Conseil constitutionnel, et de Brahim Mohamed Limam, directeur des affaires africaines auprès du Conseil constitutionnel.
La séance d'ouverture a été marquée par la présence du ministre ougandais de la Justice et des Affaires constitutionnelles, représentant le président de la République d'Ouganda, ainsi que par une large participation internationale et africaine.
La première journée a été marquée par d'importantes interventions des présidents des tribunaux et des conseils constitutionnels africains, les discussions portant sur les mécanismes d'exécution des décisions par le biais de modes alternatifs de règlement des litiges.(SPS)
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| Le Front Polisario réfute les allégations infondées de l'État d'occupation marocain devant le Comité de décolonisation | 23 mai 2025 |
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Dili
(Timor oriental), 23 mai 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, Dr Sidi Mohamed Omar, a dénoncé les affirmations infondées du représentant de l'État occupant marocain à l'ONU, soulignant que “la tentative de ce dernier de reprendre les mêmes allégations discréditées – déjà rejetées par de nombreux participants – ne fait que révéler sa faillite et son désespoir”.
Ces propos ont été tenus lors des discussions et des réponses aux déclarations faites lors du séminaire régional du Pacifique organisé par le Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation (C-24) à Dili, capitale du Timor oriental.
Lors de son intervention, le représentant de l'État occupant marocain a répété une série d'affirmations mensongères, notamment l'affirmation selon laquelle la question du Sahara occidental avait été «réglée» par l'Accord de Madrid de 1975, suivie de discussions sur de prétendus «projets de développement” dans les territoires sahraouis occupés.
Dans sa réfutation, le diplomate sahraoui a posé une série de questions, se demandant, si les affirmations du représentant marocain étaient vraies, pourquoi l’Assemblée générale des Nations Unies a-t-elle fermement condamné l’occupation continue du Sahara occidental par le Maroc dans ses résolutions 34/37 (1979) et 35/19 (1980) ?
Pourquoi l’Assemblée générale et ses organes subsidiaires, ainsi que le Conseil de sécurité, continuent-ils de traiter le Sahara occidental comme une question de décolonisation (par l’Assemblée générale) et comme une question de paix et de sécurité (par le Conseil de sécurité)?
Pourquoi le Conseil de sécurité a-t-il créé la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) en 1991, afin d’organiser un référendum permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et de choisir entre l’indépendance et l’intégration à l’État occupant ?, s’est interrogé le diplomate sahraoui.
Le diplomate sahraoui a particulièrement souligné que les citoyens sahraouis dans les territoires occupés subissent non seulement les violations les plus flagrantes des droits de l’homme, mais sont également confrontés à la suppression de leur identité culturelle et de leur patrimoine, ainsi qu’à des politiques systématiques d’appauvrissement forcé, d’asservissement économique et d’effacement historique et culturel. (SPS)
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| Mohamed Hali décerné du prix annuel de Front Line des droits de l’homme | 22 mai 2025 |
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Dublin
(Irlande), 22 mai 2025 (SPS) L'organisation Front Line Defenders a décerné son prix annuel des droits humains au défenseur sahraoui des droits humains, Mohamed Hali, défenseur sahraoui des droits humains au Sahara occidental occupé.
La cérémonie de remise du prix de l'organisation de défense des droits humains a eu lieu jeudi, à Dublin, la capitale irlandaise, en présence de personnalités et d'organisations irlandaises et internationales de défense des droits humains.
«Ce prix s'inscrit dans la continuité de ma lutte pour mon droit d'exercer le droit», a déclaré Mohamed Hali, empêché par les autorités d'occupation marocaines d'exercer dans les territoires occupés du Sahara occidental.
«Depuis de nombreuses années, mon rêve est de travailler comme avocat spécialisé dans les droits humains et de défendre les droits de mon peuple et ceux des défenseurs des droits humains au Sahara occidental qui souffrent actuellement derrière les barreaux marocains”, a-t- il ajouté.
«Je dédie ce prix à tous les défenseurs des droits humains sahraouis pour leurs efforts considérables en faveur des droits humains, malgré les risques personnels importants qu'ils encourent», a conclu Mohamed Hali.
L’avocet international Toni Surz Moï, qui représente Emhamed Hali a déclaré : «Le cas de Mohamed Hali illustre les représailles auxquelles sont confrontés les défenseurs des droits humains au Sahara occidental, et ce prix récompense leur important travail de documentation d'une réalité que le Maroc tente de dissimuler au monde».
Il convient de noter que ce prix est décerné chaque année par Front Line Defenders à des défenseurs des droits humains du monde entier, issus de diverses régions géographiques. Cette année, des défenseurs du Bénin, de la République dominicaine, d'Haïti, de Thaïlande, d'Ouzbékistan et du Sahara occidental ont également été récompensés.(SPS)
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| Le Timor de Leste réitère son soutien à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui | 22 mai 2025 |
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Dili
(Timor oriental), 22 mai 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération extérieure du Timor oriental, Bendito dos Santos Freitas, a réitéré jeudi que le soutien de son pays aux aspirations légitimes du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Il a exhorté la communauté internationale à renouveler son engagement en faveur d'une résolution pacifique et juste de la question du Sahara occidental.
Ces propos ont été prononcés lors du discours du ministre, au nom de son pays, au Séminaire régional pour la région Pacifique, organisé par le Comité spécial chargé d'examiner la situation concernant la mise en œuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (Comité des 24) sous l'égide de l'Assemblée générale des Nations Unies.(SPS)
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| Une délégation des femmes sahraouies à une réunion sur les droits des femmes en Turquie | 22 mai 2025 |
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Istanbul
(Turquie), 22 mai 2025 (SPS) Une délégation de l’union nationale de femmes sahraouies (UNFS) a participe à Istanbul, à une réunion sur les droits des femmes, à l'invitation des Femmes socialistes.
Cette réunion de deux jours, qui s'est tenue les 21 et 22 mai, a vu la participation de Chaba Seini, secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies, et d'Abeida Mohamed Bouzid, représentante du Front Polisario au Danemark.
La séance d'ouverture a été marquée par les interventions de plusieurs dirigeants socialistes, mettant en avant les droits des femmes, la justice sociale et les moyens de parvenir à la paix dans un monde confronté à des changements politiques et économiques rapides.
La réunion a abordé le rôle des gouvernements locaux et internationaux dans la promotion des droits humains et de l'égalité des chances pour toutes les femmes dans le monde, ainsi que les mécanismes visant à renforcer la coopération internationale sur les questions relatives aux femmes.(SPS)
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| La 3ème réunion ministérielle UE-UA appelle aux solutions pacifiques des conflits | 22 mai 2025 |
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Bruxelles
, 22 mai 2025 (SPS) La troisième réunion ministérielle entre l'Union européenne (UE) et l'Union africaine (UA) s'est conclue samedi par un communiqué conjoint réaffirmant les principes fondamentaux qui correspondent aux aspirations des peuples encore privés de leur droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, au premier rang desquels le peuple sahraoui.
Dans un contexte mondial marqué par des bouleversements géopolitiques, les ministres des Affaires étrangères des deux Unions ont salué la profondeur de leur partenariat stratégique, fondé sur «des valeurs partagées, un respect mutuel et des intérêts communs». Le communiqué a souligné l'importance d'une coopération respectueuse et juste, en harmonie avec l'Agenda 2063 de l'Union africaine, qui appelle à la fin du colonialisme sur le continent africain.
La déclaration a souligné l'engagement renouvelé en faveur d'une «Vision commune pour 2030», adoptée lors du Sommet de Bruxelles en 2022, qui reste centrée sur les principes de justice, de paix, de durabilité et de développement inclusif.
Les ministres ont convenu de renforcer les mécanismes de suivi de cette vision, notamment en procédant à un examen systématique des engagements lors du prochain sommet UE-UA, prévu en Afrique plus tard cette année, marquant ainsi les 25 ans de partenariat depuis le sommet du Caire en 2000.
La référence claire à l'Agenda 2063 et à la Déclaration de Bruxelles de 2022, qui comprend des engagements en faveur de la paix, d'une gouvernance équitable et du respect des principes de la Charte des Nations Unies, offre un fondement légitime aux revendications des peuples qui attendent toujours l'achèvement des processus de décolonisation, notamment le peuple sahraoui.
Pour les défenseurs de la cause sahraouie, ce langage diplomatique résonne comme un appel implicite à une résolution juste et pacifique du conflit du Sahara occidental, fondée sur le droit international et respectant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
En consolidant un partenariat qui place les droits des peuples au cœur de ses préoccupations, le communiqué marque une nouvelle étape dans le soutien international à un règlement équitable des conflits en Afrique.
Le message est clair : le partenariat UE-UA ne peut être durable que s’il est fondé sur la paix, la justice et le respect des droits fondamentaux des peuples. (SPS)
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| Le ministre de la Culture reçoit la délégation belge en visite dans les camps de réfugiés sahraouis | 21 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 21 mai 2025 (SPS) Le ministre de la Culture, Moussa Selma, a reçu mercredi une délégation du Comité belge de solidarité avec le peuple sahraoui.
Cette rencontre a permis de souligner le rôle des mouvements de solidarité dans la sensibilisation à la cause sahraouie et la défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Les discussions ont également mis l'accent sur l'importance de lever le blocus sécuritaire et médiatique imposé aux villes occupées du Sahara occidental.
Par ailleurs, la réunion a abordé les moyens de soutenir diverses institutions sahraouies et explorer les perspectives de renforcement de la coopération culturelle entre les deux parties. (SPS)
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| Le Parti communiste de Russie réaffirme son soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui pour l'autodétermination et l'indépendance | 21 mai 2025 |
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Moscou
, 21 mai 2025 (SPS) – Le président du Comité central du Parti des communistes de Russie, Sergueï Malinkovich, a adressé un message de félicitations au président de la République et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, à l'occasion du 52e anniversaire de la fondation du Front Polisario.
Dans son message, Malinkovich a souligné que le Comité central du Parti des communistes de Russie réaffirme avec force la légitimité du Front Polisario en tant que représentant unique et légitime du peuple sahraoui dans sa juste lutte pour l'autodétermination.
Le parti appelle les autres organisations politiques à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique, continue de condamner l'occupation marocaine illégale et exige le respect des résolutions internationales. Il réaffirme également son soutien à la lutte légitime et juste du peuple du Sahara occidental pour exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
M. Malinkovich a également exprimé la ferme détermination et l’engagement indéfectible du Parti communiste de Russie à continuer de renforcer les liens de fraternité, de solidarité, de coopération et d’objectifs communs avec le Front Polisario.(SPS)
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| Le Bureau permanent du Secrétariat national se réunit pour examiner divers aspects de la lutte nationale | 21 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 21 mai 2025 (SPS) Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a tenu mercredi, une réunion sous la présidence du Secrétaire général du Front Polisario et Président de la République, Brahim Ghali.
Au cours de la réunion, le Bureau a passé en revue tous les aspects de la lutte sur différents fronts, exprimant sa haute appréciation pour les efforts nationaux en cours ainsi que pour la participation efficace aux récentes visites de terrain effectuées par les membres du Secrétariat national.
Le Bureau a également rappelé la lutte des prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines et a souligné les progrès réalisés par la campagne nationale et internationale exigeant leur libération, qui a bénéficié d'un soutien national et international important. (SPS)
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| Réunion ministérielle UA-UE: la participation de la République sahraouie, la meilleure réponse à la propagande marocaine | 21 mai 2025 |
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Bruxelles
, 21 mai 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a affirmé, mercredi, que la participation de la République sahraouie à la 3e réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE) est la preuve qu'elle est une réalité politique et diplomatique irréversible, estimant que sa présence à Bruxelles "est la meilleure réponse à la propagande marocaine prétendant le contraire".
Dans une déclaration à l'APS, M. Beissat a indiqué que la participation de son pays à cette réunion, aux côtés des pays frères africains et de 27 Etats européens, "intervient en sa qualité de membre fondateur de l'UA et membre actif de ce partenariat renouvelé entre les deux unions".
Pour le chef de la diplomatie sahraouie, cette participation est "la meilleure réponse à la propagande marocaine qui annonçait, depuis plusieurs semaines, l'exclusion de la République sahraouie de cette réunion".
Evoquant les mensonges de l'Etat d'occupation marocain visant à porter atteinte à la République sahraouie, le ministre a affirmé que celui-ci "se trouve aujourd'hui face à une vérité éclatante et certitude indéniable : la République sahraouie est une réalité politique et diplomatique irréversible".
Pour le responsable sahraoui, "la réalité que l'Etat d'occupation ne peut nier c'est que la République sahraouie constitue un facteur de stabilité et d'équilibre dans la région du Maghreb, et qu'elle jouit du respect et de la reconnaissance de ses pays frères africains, ainsi que des partenaires de la communauté internationale".
De son côté, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a affirmé que "la participation de la République sahraouie à cette réunion, bien qu'étant normale en tant que membre fondateur de l'UA, revêt une importance particulière, car elle renforce sa position en tant que membre actif du bloc continental".
Cette participation confirme également "l'échec de toutes les manœuvres entreprises par le Royaume du Maroc, notamment depuis son retour à l'UA en janvier 2017, visant par tous les moyens à porter atteinte au statut de la République sahraouie au sein de cette union, à travers l'intimidation, la corruption et les pressions exercées sur les partenaires internationaux".
Le diplomate sahraoui a souligné que cette 3e réunion ministérielle dans la capitale européenne vient, après les sommets d'Abidjan en 2017 et de Bruxelles en 2022, "enterrer définitivement les rêves de Rabat sur cette question".
Il a également insisté sur le fait que la participation de la RASD à cette réunion ministérielle constitue "la plus forte réponse, non seulement au Maroc, mais également aux parties internationales, officielles ou non officielles, qui font la promotion de thèses qui ignorent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".
A cet égard, il a estimé que "la présence de la RASD, avec le soutien de son espace historique naturel qu'est l'Afrique, se veut un message clair quant à l'attachement aux principes de décolonisation, conformément à la Charte et aux principes des Nations unies, en tant que seule option de règlement du conflit entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc".
A son tour, le vice-représentant permanent de la RASD auprès de l'UA, M. Ma El Aïnin Lekhal, a estimé que la participation de son pays aux travaux de cette réunion ministérielle est "une nouvelle affirmation de la constance de la position africaine concernant la question des partenariats, desquels le régime d'occupation marocain a toujours tenté d'exclure la RASD au moyen d'arguments fallacieux, balayés par les décisions de l'UA et l'attachement de ses Etats membres à s'y conformer".(SPS)
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| Réunion ministérielle UA-UE: la participation de la République sahraouie, la meilleure réponse à la propagande marocain | 21 mai 2025 |
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Bruxelles
,21 mai 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Yeslem Beissat, a affirmé, mercredi, que la participation de la République sahraouie à la 3e réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE) est la preuve qu'elle est une réalité politique et diplomatique irréversible, estimant que sa présence à Bruxelles "est la meilleure réponse à la propagande marocaine prétendant le contraire".
Dans une déclaration à l'APS, M. Beissat a indiqué que la participation de son pays à cette réunion, aux côtés des pays frères africains et de 27 Etats européens, "intervient en sa qualité de membre fondateur de l'UA et membre actif de ce partenariat renouvelé entre les deux unions".
Pour le chef de la diplomatie sahraouie, cette participation est "la meilleure réponse à la propagande marocaine qui annonçait, depuis plusieurs semaines, l'exclusion de la République sahraouie de cette réunion".
Evoquant les mensonges de l'Etat d'occupation marocain visant à porter atteinte à la République sahraouie, le ministre a affirmé que celui-ci "se trouve aujourd'hui face à une vérité éclatante et certitude indéniable : la République sahraouie est une réalité politique et diplomatique irréversible".
Pour le responsable sahraoui, "la réalité que l'Etat d'occupation ne peut nier c'est que la République sahraouie constitue un facteur de stabilité et d'équilibre dans la région du Maghreb, et qu'elle jouit du respect et de la reconnaissance de ses pays frères africains, ainsi que des partenaires de la communauté internationale".
De son côté, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a affirmé que "la participation de la République sahraouie à cette réunion, bien qu'étant normale en tant que membre fondateur de l'UA, revêt une importance particulière, car elle renforce sa position en tant que membre actif du bloc continental".
Cette participation confirme également "l'échec de toutes les manœuvres entreprises par le Royaume du Maroc, notamment depuis son retour à l'UA en janvier 2017, visant par tous les moyens à porter atteinte au statut de la République sahraouie au sein de cette union, à travers l'intimidation, la corruption et les pressions exercées sur les partenaires internationaux".
Le diplomate sahraoui a souligné que cette 3e réunion ministérielle dans la capitale européenne vient, après les sommets d'Abidjan en 2017 et de Bruxelles en 2022, "enterrer définitivement les rêves de Rabat sur cette question".
Il a également insisté sur le fait que la participation de la RASD à cette réunion ministérielle constitue "la plus forte réponse, non seulement au Maroc, mais également aux parties internationales, officielles ou non officielles, qui font la promotion de thèses qui ignorent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".
A cet égard, il a estimé que "la présence de la RASD, avec le soutien de son espace historique naturel qu'est l'Afrique, se veut un message clair quant à l'attachement aux principes de décolonisation, conformément à la Charte et aux principes des Nations unies, en tant que seule option de règlement du conflit entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc".
A son tour, le vice-représentant permanent de la RASD auprès de l'UA, M. Ma El Aïnin Lekhal, a estimé que la participation de son pays aux travaux de cette réunion ministérielle est "une nouvelle affirmation de la constance de la position africaine concernant la question des partenariats, desquels le régime d'occupation marocain a toujours tenté d'exclure la RASD au moyen d'arguments fallacieux, balayés par les décisions de l'UA et l'attachement de ses Etats membres à s'y conformer".(SPS)
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| Une délégation sahraouie prend à Bruxelles à une réunion préparatoire du 3ème sommet UE-UA | 20 mai 2025 |
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Bruxelles
, 20 mai 2025 (SPS) Une délégation de la République sahraouie a participé mardi aux réunions préparatoires des travaux de la 3e réunion des ministres des Affaires étrangères de Union africaine et de l’Union européenne (UA-UE), qui doit se tenir mercredi à Bruxelles.
La délégation sahraouie comprend, Omar Mansour, ambassadeur chargé des relations avec les institutions européennes, l'ambassadeur Lamin Baali, représentant permanent de la République sahraouie auprès de l'UA, et l'ambassadeur Malainin Muftah, représentant du Front Polisario en Belgique.
Auparavant, la délégation sahraouie a participé à une réunion conjointe entre les ambassadeurs des États membres de l'UA et les ambassadeurs africains accrédités en Belgique, qui s'est tenue à la Mission de l'UA à Bruxelles.
Cette réunion a été consacrée à la "coordination des positions et à l'unification des points de vue entre les pays africains concernant les différents axes de partenariats entre l'UA et l'UE, afin de présenter aux partenaires européens des propositions concrètes et précises, en phase avec les objectifs de développement du continent africain et qui répondent aux aspirations de ses pays et peuples". (SPS)
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| Le ministre des Affaires étrangères s’entretient à Bruxelles avec son homologue Algérien | 20 mai 2025 |
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Bruxelles
, 20 mai 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a eu des entretiens ce mardi à Bruxelles, avec le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf.
Cet entretien s'est déroulé en marge des réunions préparatoires de la 3e réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union africaine et de l'Union européenne, prévue, mercredi.
Les discussions ont permis aux deux parties d'échanger leurs points de vue sur les derniers développements concernant la question du Sahara occidental, notamment aux niveaux régional et international.
Les deux ministres ont également passé en revue les efforts en cours pour la relance du processus de règlement politique visant à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination, conformément à la légalité internationale.
Ils ont également abordé les principaux points à l'ordre du jour de la réunion ministérielle conjointe, qui marque cette année le 25e anniversaire du partenariat UA-UE. Les principaux enjeux, la paix et la sécurité, la gouvernance, le multilatéralisme, le développement et la prospérité, ainsi que les migrations et la mobilité des populations.
Auparavant, une délégation sahraouie composée de Omar Mansour, représentant du Front Polisario en Europe chargé des relations avec les institutions européennes, et l'ambassadeur Lamine Baali, représentant avait participé à la réunion des hauts fonctionnaires des États membres de l'UA et de l'UE, qui s'est tenue à Bruxelles.
La session ministérielle principale se tiendra demain, mercredi, sous la présidence de la Haute Représentante de l'Union européenne aux affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Kaja Kallas, et le ministre angolais des Affaires étrangères, Téte António, en qualité de président du Conseil exécutif de l'UA, a-t-on indiqué.
Le partenariat UA-UE acquiert une importance stratégique croissante dans le contexte des défis mondiaux actuels, l'Europe cherchant à renforcer sa présence sur le continent africain face à la concurrence croissante d'autres puissances mondiales et régionales, soulignant la dimension multiforme de cette coopération, rappelle-t-on. (SPS)
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| Attaques marocaines de drones au Sahara occidental: une ONG condamne fermement des crimes de guerre et contre l'humanité | 20 mai 2025 |
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Laayoune occupée
, 20 mai 2025 (SPS) Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a exprimé sa "condamnation ferme" de la poursuite, par la puissance occupante marocaine, des "crimes de guerre et de crimes contre l'humanité" contre des civils sahraouis et d'autres civils de nationalités diverses à travers des attaques de drones.
Le Comité pour la protection des civils sahraouis relevant du CODESA a indiqué, dans un communiqué, que le 16 mai, la puissance occupante marocaine a visé, à l'aide d'un drone, un véhicule transportant deux civils mauritaniens dans la zone de Kuerziz, située à l'est du mur de la honte au Sahara occidental occupé.
Selon la même source, "ce bombardement a conduit à la destruction et à l'incendie complet du véhicule immatriculé en République islamique de Mauritanie" et à "la mort des deux civils mauritaniens", dont les dépouilles ont été transportées vers la ville de Zouerate, distante d'environ 200 kilomètres du lieu de l'attaque.
Déplorant "une recrudescence de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans la zone occupée et à l'est du mur militaire de la honte au Sahara occidental", depuis la rupture du cessez-le-feu par la puissance occupante marocaine en novembre 2020, le comité a exprimé son "entière solidarité avec les familles des victimes civiles, de toutes nationalités, dont les proches ont été ciblés par des frappes de drones et des armes létales à l'est du mur militaire érigé par l'occupation marocaine".
Il a adressé, dans ce contexte, un "appel urgent" à l'Organisation des Nations unies, à l'Union africaine et au Comité international de la Croix-Rouge pour une intervention "immédiate" afin de "mettre un terme à ces crimes perpétrés par la puissance occupante marocaine, assurer la protection des civils, et engager un véritable processus de décolonisation du Sahara occidental conformément à la Charte des Nations unies et à toutes les résolutions et recommandations pertinentes de l'Assemblée générale des Nations unies".
La presse mauritanienne avait fait état, cette semaine, de l'assassinat de deux ressortissants mauritaniens, deux orpailleurs qui avaient l'habitude de prospecter dans la région. Elle avait indiqué que ces deux ressortissants mauritaniens ont été la cible d'une frappe de drone alors qu'ils observaient une halte non loin de leur véhicule.
L'activiste mauritanien Ismaïl Yakoub Cheïkh Sidia a indiqué que les "deux victimes ne constituaient aucune menace", dénonçant la multiplication par l'armée d'occupation marocaine de ses agressions contre les citoyens mauritaniens.
Le parti mauritanien, Union des forces de progrès (UFP), a condamné, de son côté, "énergiquement" ces "assassinats à répétition" de civils mauritaniens par les drones de l'armée marocaine. L'UFP a exigé, dans un communiqué, que "des dispositions nécessaires soient prises pour mettre fin à ces drames à répétition". (SPS)
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| Début des défilés militaires marquant le 52eme anniversaire du déclenchement de la lutte armée | 20 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 20 mai 2025 (SPS) L'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) a organisé, mardi, des défilés militaires en commémoration de la Journée nationale de l'Armée sahraouie et du 52e anniversaire du déclenchement de la lutte armée à la base arrière de la 7e région militaire.
Ont assisté à cette cérémonie le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario et Commandant suprême des forces armées, Brahim Ghali, ainsi que des membres du Secrétariat national, du gouvernement, de l'État-major général de l'armée et des responsables militaires de différentes régions et unités spécialisées.
Le Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, Mohamed Lamine Mohamed Ahmed, a prononcé un discours dans lequel, il a souligné l'importance de cet événement pour le peuple sahraoui (Journée nationale de l'Armée et 52e anniversaire de la lutte armée).
“52 années de lutte armée témoignent du courage de la résistance sahraouie dans sa lutte pour le rétablissement total de la souveraineté nationale sur l'ensemble du territoire de la République sahraouie”, a-t-il dit, citant les réalisations remarquables accomplies par l'État sahraoui tout au long de la lutte nationale, ce qui réaffirme la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu'à la victoire.
Auparavant, le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario et Commandant suprême des forces armées, Brahim Ghali, a inspecté les unités participantes avant de donner le coup d’envoi du lancement des défilés.
Les défilés ont réuni des unités des sept régions militaires, des formations spécialisées et des unités d'élite, ainsi que des expositions de matériel militaire.
Organisés à l'occasion de l'anniversaire du déclenchement de la lutte armée, le 20 mai 1973, ces défilés visaient à mettre en valeur l'état de préparation au combat malgré les nouvelles technologies, en particulier dans un contexte de guerre en cours et d'escalade du conflit avec l'ennemi.(SPS)
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| L’armée sahraouie déterminée à mener à bien sa mission dans la libération des terres de la République sahraouie (President de la République) | 19 mai 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 19 mai 2025 (SPS) Le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario et Commandant suprême des forces armées, Brahim Ghali, a souligné que l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) demeure déterminée à mener à bien sa mission de libération, étant son objectif primordial.
Dans un message adressé à la veille de la Journée nationale de l'armée et du 52e anniversaire du déclenchement de la lutte armée, le Président Ghali a déclaré que l'Armée sahraouie porte la responsabilité de la libération comme mission première et sacrée, soulignant sa vigilance et sa disponibilité continues pour faire face à la nouvelle vague de complots et de conspirations de l'ennemi, aux multiples visées malveillantes.
Le Commandant suprême des forces armées a ajouté que depuis la reprise de la lutte armée le 13 novembre 2020, l'occupation marocaine a cherché à dissimuler ses pertes humaines et matérielles, ainsi que le coût psychologique infligé par les opérations militaires menées par les unités de l'armée sahraouie à ses forces, qui restent retranchées derrière le mur de honte.
Le Président Ghali a souligné que l'État d'occupation marocain a eu recours à des pratiques abjectes, notamment la politique de colonisation, de graves violations des droits humains et le ciblage de civils non armés – tant sahraouis que populations voisines – par des frappes de drones, la répression, les blocus, l'asphyxie économique, la confiscation de terres, des biens des familles sahraouies et le pillage des ressources naturelles. (SPS)
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| Le président de la République souligne la nécessité d’unir les efforts pour contrer les menaces croissantes de l'État marocain occupant | 19 mai 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 19 mai 2025 (SPS) Le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a souligné que l'escalade des menaces imposées par l'État marocain occupant dans la région “exige désormais des efforts concertés pour y faire face”.
Dans un message publié à la veille de la Journée nationale de l'armée et du 52e anniversaire du déclenchement de la lutte armée, le Président Ghali a déclaré que la République sahraouie, représentée par l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), se considère comme partie d'un cadre sécuritaire nécessaire, urgent et intégré, aux côtés de ses frères, alliés, amis et voisins, et à l'échelle continentale.
“Cette unité est essentielle pour contrer les menaces croissantes imposées par l'État marocain occupant, à travers ses politiques expansionnistes et agressives, son rôle d'entité fonctionnelle au service d'intérêts étrangers, ses alliances ouvertes avec les forces coloniales et sionistes et ses projets destructeurs”.
Le Président de la République a également précisé que l'État occupant cherche à ternir la réputation du peuple sahraoui et de sa lutte légitime de libération, ainsi que la crédibilité de son unique représentant légitime, le Front Polisario.
Cela se fait par la diffusion de fausses informations et d'une propagande malveillante, tout en intensifiant son soutien aux réseaux criminels organisés et aux groupes terroristes de la région, les exploitant à des fins déstabilisatrices. (SPS)
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| L'ambassadeur de la RASD salue la position de l'Algérie en faveur de la cause sahraoui | 19 mai 2025 |
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Alger
, 19 mai 2025 (SPS) L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Abdelkader Taleb Omar, a salué lundi, la position indéfectible de l'Algérie en soutien de la cause sahraouie, ainsi que sa fidélité aux liens de fraternité unissant les deux peuples frères.
Dans une déclaration au sortir de l'audience que lui a accordée le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, en fin de sa mission en Algérie, l'ambassadeur sahraoui a mis en avant "le large soutien et la forte solidarité dont le peuple sahraoui a bénéficié de la part de son frère le peuple algérien et de l'Etat algérien en général, tout au long des décennies passées sur la terre de l'Algérie, terre du million et demi de martyrs, qui s'est tenue aux côtés de la cause sahraouie juste et l'a défendue au cours des décennies écoulées".
A l'occasion du 52e anniversaire de la création du Front Polisario et du déclenchement de la lutte armée, Taleb Omar a rappelé que l'Algérie "est restée fidèle à ces principes et aux liens de fraternité et d'amitié en dépit des complots et des pressions".
Il a souligné que la résistance du peuple sahraoui, il y a 52 ans, "a démontré que les propositions avancées par le régime marocain sont vaines, inefficaces et injustes", relevant que cette résistance "a battu en brèche les tentatives du Maroc de légitimer son occupation du Sahara occidental et de l'écarter de son cadre juridique en tant que question de décolonisation".
Le diplomate sahraoui a ajouté que ces années de résistance ont également prouvé "la volonté du peuple sahraoui et sa détermination à poursuivre la lutte", et inscrit durablement "dans la mémoire des générations successives l'attachement à l'Algérie et le renforcement des liens de fraternité entre les peuples algérien et sahraoui, pour qu'ils soient traduits par la victoire contre l'occupant et le colonialisme". (SPS)
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| L’Envoyé spécial du président de la République reçu par le président timorais | 19 mai 2025 |
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Dili
(Timor oriental), 19 mai 2025 (SPS) l’Envoyé spécial du président de la République, Brahim Ghali, Dr Sidi Mohamed Omar, représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur de la MINURSO, a été reçu par S.E. Kay Rala Xanana Gusmão, Premier ministre de la République démocratique du Timor-Leste.
L’émissaire sahraoui a transmis les salutations chaleureuses du président Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario, au nom du peuple et du gouvernement sahraouis, au Premier ministre du Timor-Leste, ainsi qu’au gouvernement et au peuple timorais frère.
Les deux parties ont discuté plusieurs questions d'intérêt commun. L'envoyé sahraoui a informé le Premier ministre timorais des derniers développements de la cause sahraouie aux niveaux continental et international, en insistant particulièrement sur la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés et la répression et l'intimidation exercées par l'État marocain occupant contre les civils sahraouis.
Pour sa part, M. Xanana Gusmão a réitéré le soutien de principe de son pays à la lutte légitime du peuple sahraoui pour l'indépendance et la libération du territoire sahraoui de l'occupation marocaine. Il a souligné les liens historiques forts et privilégiés qui unissent les peuples sahraoui et timorais, forgés au fil de décennies de lutte commune contre le colonialisme et l'occupation étrangère.
La réunion a également permis à la délégation sahraouie d'exprimer la profonde gratitude du peuple sahraoui et du gouvernement de la République sahraouie envers le Timor-Leste – tant son gouvernement que son peuple – pour leur soutien indéfectible et constant à la lutte des Sahraouis pour la liberté et l'indépendance, ainsi que pour leur plaidoyer en faveur de la cause sahraouie dans les forums continentaux et internationaux.
La réunion s'est déroulée en présence, du côté sahraoui, de l’ambassadeur de la République sahraouie au Timor-Leste, Abba Malainin et, du côté timorais, du conseiller du Premier ministre. (SPS)
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| 52e anniversaire de la lutte armée: le peuple sahraoui déterminé à poursuivre son combat jusqu'à l'indépendance | 19 mai 2025 |
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Alger
, 19 mai 2025 (SPS) Le peuple sahraoui commémore mardi, le 52e anniversaire du déclenchement de sa lutte armée pour récupérer ses territoires spoliés par le colonisateur espagnol, puis par l'occupation expansionniste marocaine, réaffirmant son soutien à son unique et légitime représentant, le Front Polisario, et sa détermination à poursuivre son combat jusqu'à l'obtention de son droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination et à l'indépendance.
Cette commémoration intervient dans un contexte qui voit la République arabe sahraouie démocratique (RASD) consolider sa présence aux niveaux régional et international, avec notamment une série de victoires diplomatiques, juridiques et politiques obtenues sous la bannière du Front Polisario.
Elle intervient également sur fond de reprise de la lutte armée, décidée après la violation par l'occupant marocain de l'accord de cessez-le-feu, suite à son agression militaire du 13 novembre 2020 contre des civils sahraouis désarmés dans la zone tampon d'El-Guerguerat.
Dans ce contexte, le chef d'état-major des opérations au ministère sahraoui de la Défense nationale, Taleb Ami Dih, a indiqué dans une déclaration à l'APS que le peuple sahraoui commémore "une date mémorable dans l'histoire de sa lutte contre l'occupant marocain, poursuivant ses sacrifices et son abnégation pour parvenir à l'indépendance nationale totale sous la direction du Front Polisario".
"Depuis cinq ans, nous menons une guerre acharnée, et le peuple reste uni autour du Front Polisario, déterminé à arracher son indépendance, avec un moral gonflé à bloc et une volonté inébranlable, ce qui constitue en soi une grande victoire", a-t-il affirmé, soulignant que le Maroc est soutenu par "une alliance d'intérêts économiques convoitant les richesses du Sahara occidental, sur fond de visées expansionnistes" du régime du Makhzen.
Le responsable militaire sahraoui a, en outre, affirmé que la reprise de la lutte armée a conduit à de nombreuses victoires politiques et diplomatiques, rappelant que "le monde entier reconnaît, malgré la propagande marocaine, que le Makhzen occupe illégalement le Sahara occidental sans aucune souveraineté légitime", tandis que la RASD jouit toujours de son statut de membre à part entière de l'Union africaine (UA) et que le Conseil de sécurité de l'ONU ne cesse de réaffirmer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Concernant les défis auxquels est confronté le peuple sahraoui, il a déclaré : "Nous menons une guerre existentielle en étant attachés à notre terre, à la légitimité de notre combat et à notre objectif légitime qu'est l'indépendance (...) Nous allons relever tous les défis grâce au soutien du peuple à son avant-garde combattante qu'est le Front Polisario (...), avec qui l'ONU négocie comme étant le seul représentant légitime du peuple sahraoui".
De son côté, le directeur central du commissariat politique de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), Mohamed Oulida, a indiqué à l'APS que l'ALPS "a accompli de nombreuses réalisations depuis la reprise de la lutte armée", en forçant notamment l'occupant marocain à s'allier à l'entité sioniste pour garantir sa survie, confirmant ainsi le soutien des puissances impérialistes à sa guerre injuste contre le peuple sahraoui.
Il a également cité le maintien des territoires libérés sous contrôle sahraoui, l'échec marocain à étendre son occupation et les lourdes pertes infligées à l'armée marocaine avec "environ 3.800 opérations militaires ciblant tous les secteurs sans exception, y compris derrière le mur de sable marocain (2.700 km) et dans les zones occupées", comme autant de réalisations dont peut se targuer le peuple sahraoui.
"Ceci s'ajoute à l'impact dévastateur sur le moral des soldats et officiers marocains, dont certains ont fui vers l'Europe par des embarcations de fortune", a-t-il poursuivi, mettant l'accent sur "la capacité de l'ALPS à s'adapter aux évolutions technologiques comme les drones fournis par l'entité sioniste".
Mohamed Oulida a rappelé que tout au long des plus de 50 ans de lutte armée menés par les soldats de l'ALPS, les opérations militaires ont été "le pont" vers les victoires politiques, diplomatiques et les évolutions dans la cause sahraouie, permettant, durant la première phase, l'adhésion de la RASD à l'UA et la présence de délégations sahraouies lors des différents fora internationaux.
La deuxième phase de la lutte armée a, quant à elle, fait échouer "des accords illégaux entre le Maroc et des pays occidentaux", a-t-il ajouté, insistant sur le fait que la lutte continue du peuple sahraoui découle de sa ferme conviction dans la légitimité de sa cause et de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.(SPS)
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| Le doyen de l'Université de Tifariri reçu par son homologue de l'Université de La Laguna | 18 mai 2025 |
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Îles Canaries
, 18 mai 2025 (SPS) Le doyen de l'Université de Tifariti, Moulay Emhamed Brahim, a été reçu au siège de l'Université de La Laguna, aux Îles Canaries, par son doyen, Francisco García, ainsi que par le responsable des relations internationales et le directeur de la coopération de l'université.
Le doyen de l'Université de Tifariti a présenté aux participants, les objectifs et les projets de l'Université de Tifariti, qui s'efforce de jouer son rôle dans l'enseignement supérieur dans un contexte exceptionnel marqué par l'exil et des conditions difficiles, en raison de l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc.
Cette réunion a été l'occasion de discuter des perspectives de coopération universitaire entre les deux institutions. En outre, les parties ont convenu d'une feuille de route pour des programmes conjoints de recherche scientifique, d'échanges universitaires et d'organisation de conférences et de colloques du domaine.
La réunion a été assistée par Alisalem Sidzin, représentant du Front Polisario aux îles Canaries et Mohamed Saeed Ahnini, du bureau des relations internationales de l'Université de Tifariti, et Nabila Embarek, professeur de langue espagnole. (SPS)
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| L’IUSY adopte deux résolutions en faveur du peuple sahraoui | 18 mai 2025 |
allemand
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Pristina
(Kosovo), 18 mai 2025 (SPS) L'Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY) a adopté deux résolutions sur la question du Sahara occidental et la lutte légitime du peuple sahraoui lors de sa conférence organisée par Pristina, la capitale du Kosovo.
Les recommandations ont été soumises par des organisations de jeunesse et d'étudiants sahraouis. La participation de la délégation sahraouie a conduit à l'adoption de deux recommandations : la première, proposée conjointement avec l'organisation allemande Die Falken, a souligné la longue histoire de résistance du peuple sahraoui contre le colonialisme et l'occupation.
La seconde recommandation, présentée conjointement avec la Jeunesse socialiste du Chili, a exhorté l'IUSY à adopter des positions plus fermes en faveur de tous les peuples opprimés, en particulier le peuple sahraoui.
Les deux recommandations ont reçu un large soutien lors de la conférence et ont été officiellement adoptées à l'unanimité. (SPS)
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| Espagne: un manifeste exige du gouvernement le respect du droit inaliénable des Sahraouis à l'autodétermination | 18 mai 2025 |
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Madrid
, 18 mai 2025 (SPS) Un manifeste signé par un millier d'organisations de la société civile espagnole, de partis et personnalités politiques et d'intellectuels, appelle Madrid à revenir sur le soutien apporté au présumé "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental et à respecter le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Ce manifeste promu par l'ONG "Mundubat" exhorte le gouvernement espagnol à la reconnaissance "ferme et sans équivoque" du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à travers l'organisation d'un référendum libre sous les auspices des Nations unies.
Critiquant la réaffirmation, récemment, par un membre du gouvernement du revirement espagnol en faveur de la proposition marocaine, en rupture avec la position traditionnelle de neutralité de l'Espagne, le document soutient que cette position est non seulement "en contradiction avec le droit international", mais elle est aussi "une atteinte directe à la mémoire historique, aux principes démocratiques et à la dignité d'un peuple qui résiste en exil et sous occupation depuis 50 ans".
Pour les signataires de ce manifeste, soutenir la funeste proposition marocaine "équivaut à légitimer une occupation qui dure depuis des décennies avec répression, exil forcé, pillage des ressources naturelles et violations systématiques des droits de l'homme" et à "fermer les yeux pendant que des tentatives sont faites pour effacer le peuple sahraoui de la carte diplomatique internationale".
Ils exigent, à ce titre, de l'Espagne de "retirer le soutien politique à la proposition d'autonomie du Maroc, qui viole le droit international et prive le peuple sahraoui de son droit de décider de son propre avenir", appelant à l'adoption d'une politique étrangère "conforme au droit international" et qui ne "subordonne pas ses principes à des intérêts économiques, migratoires ou stratégiques".
Ce document, signé par des formations comme Podemos, Comuns, EH Bildu, Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), Izquierda Unida (IU) et le Parti communiste espagnol (PCE), plaide activement pour le renforcement du mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), par l'introduction d'un mécanisme de protection des droits de l'homme dans les territoires occupés.
Il préconise également l'application "stricte" des arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui excluent le Sahara occidental des accords commerciaux entre l'UE et le Maroc sans le consentement du peuple sahraoui.
Ce manifeste auquel ont adhéré les députés européens Irene Montero et Isabel Serra Sanchez, ainsi que les députés espagnols Tesh Sidi (Sumar), Alberto Ibanez Mezquita (Compromis), Enrique Santiago (PCE) et Jon Inarritu (EH Bildu), préconise le renforcement des politiques publiques de coopération et de solidarité avec la population réfugiée sahraouie, en garantissant des ressources stables et en reconnaissant le Front Polisario comme seul représentant légitime du peuple sahraoui.
Rappelant que "le peuple sahraoui attend justice depuis près d'un demi-siècle", le manifeste souligne qu'"une solution démocratique pour le Sahara occidental sera une contribution décisive à la paix internationale".(SPS)
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| Le ministère algérien des AE organise une cérémonie d’adieu à l’ambassadeur sahraoui | 18 mai 2025 |
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Alger
, 18 mai 2025 (SPS) Le ministère algérien des Affaires étrangères a organisé dimanche, une cérémonie d'adieu à l'ambassadeur Abdelkader Taleb Omar, en fin de sa mission en Algérie.
L'événement s'est déroulé en présence de plusieurs ambassadeurs d'Afrique et d'Asie accrédités en Algérie, ainsi que de hauts fonctionnaires et directeurs des départements auprès du ministère algérien des Affaires étrangères.
Dans son discours, le secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, Lounès Magramane, a salué les relations de coopération solides et durables entre l'Algérie et la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Pour sa part, l'ambassadeur Abdelkader Taleb Omar a salué la position inébranlable et fondée sur des principes de l'Algérie, en soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Il a également souligné la solidarité des peuples épris de liberté du monde entier avec cette juste cause, qui demeure une question de décolonisation conforme au droit international.
En marge de l'événement, le Secrétaire général Lounès Magramane a offert un déjeuner en l'honneur des ambassadeurs, au cours duquel des cadeaux symboliques ont été échangés et des photos commémoratives.
L’ambassadeur Abdelkader Taleb Omar a été nommé récemment chef de la Commission des affaires sociales auprès du Secrétariat national du Front Polisario et ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle au sein du gouvernement sahraoui, rappelle-t-on. (SPS)
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| La politique de “d’eux poids, deux mesures” adoptée par Paris dénoncée | 18 mai 2025 |
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Paris
, 18 mai 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali a dénoncé la politique de “deux poids, deux mesures” adoptée par Paris, lorsqu’il s’agit de la question du Sahara occidental, accusant la France de soutenir l’occupation marocaine, en contradiction flagrante avec les résolutions onusiennes qui reconnaissent au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.
Dans une interview accordée à la chaîne radio Algérie, le diplomate sahraoui a estimé que la France a une responsabilité politique et morale dans la prolongation du conflit au Sahara occidental, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU qui pourrait jouer un rôle historique en faveur de la paix, de la justice et de la stabilité dans toute la région.
“La responsabilité de la France dans la tragédie que vit le peuple sahraoui est d'abord politique et historique. Depuis le retrait de l’Espagne en 1975 et l’occupation illégale du Sahara Occidental par le Maroc, la France a systématiquement soutenu cette occupation, en contradiction avec le droit international et les résolutions des Nations Unies”, a-t-il souligné.
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité, elle a souvent utilisé son influence, notamment par le recours au veto ou des pressions diplomatiques, pour bloquer toute avancée significative vers l'organisation d’un référendum d’autodétermination, pourtant promis par l’ONU au peuple sahraoui depuis des décennies.
“Cette position contribue directement au statu quo, à l’impunité des violations des droits humains dans les territoires occupés, et au prolongement d’un conflit qui pourrait trouver une solution juste et durable si la légalité internationale était respectée”, a affirmé Zerouali.
De plus, la France entretient des relations stratégiques, économiques et militaires étroites avec le Royaume du Maroc, ce qui renforce encore son parti pris au détriment des aspirations légitimes du peuple sahraoui.
“Nous n’attendons pas de la France qu’elle choisisse entre deux peuples, mais qu’elle choisisse entre le droit et l’occupation. En soutenant une solution fondée sur le droit à l’autodétermination, la France pourrait jouer un rôle historique en faveur de la paix, de la justice et de la stabilité dans la région du Maghreb”, a-t-il conclu.(SPS)
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| L’ALPS attaque les forces de l'occupation marocaine dans le secteur d'Oum Dreiga | 18 mai 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 18 mai 2025 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé les forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Oum Dreiga, indique un communiqué de la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Des unités avancées de combattants de l'armée sahraouie ont mené, à l'aube de samedi, un "bombardement ciblé" contre le quartier général d'une brigade arrière de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur d'Oum Dreiga, a précisé samedi le communiqué.
Les attaques de l'armée sahraouie "se poursuivent, causant de lourdes pertes humaines et matérielles dans les rangs de l'armée d'occupation marocaine", ajoute le communiqué.(SPS)
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| Le ministre de l’éducation reçoit la délégation autrichienne en visite aux institutions de la RASD | 17 mai 2025 |
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Chahid ElHafedh
, 17 mai 2025 (SPS) Le ministre de l’éducation et de la Formation professionnelle, Khatri Addouh a reçu samedi une délégation du Réseau autrichien du sport pour l’inclusion (SPIN) et de l’Association italienne du sport pour tous (UISP) .
La réunion a permis de passer en revue les résultats de leur visite aux institutions de la République sahraouie. Le ministre de l’Éducation et de la Formation professionnelle a exprimé la profonde gratitude du ministère pour l’initiative du réseau autrichien, saluant les efforts de la délégation pour soutenir le secteur de l’éducation par le biais d’ateliers de formation pour les animateurs sportifs et les coordinateurs d’activités scolaires.
Le ministre a souligné l’importance de tels partenariats internationaux pour le développement des capacités éducatives et l’amélioration de l’environnement d’apprentissage, réaffirmant l’ouverture et la volonté du ministère d’élargir sa coopération future.
De leur côté, les membres de la délégation ont exprimé leur grande satisfaction quant à leur expérience sur le terrain, soulignant que l'engagement positif constaté, notamment de la part des participants à la formation, témoigne de la volonté de la communauté locale de participer à des efforts de développement conjoints.
Ils ont également salué le travail du ministère et son engagement à assurer le succès de l'initiative.
Enfin, les deux parties ont souligné l'importance de cette visite pour développer des programmes durables d'activités scolaires, de sports éducatifs et d'inclusion sociale, au bénéfice des élèves et des jeunes des camps de réfugiés sahraouis.(SPS)
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| Une délégation sahraouie participe à Pristina à une Conférence de l’internationale de la jeunesse socialiste | 17 mai 2025 |
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Pristina
(Kosovo), 17 mai 2025 (SPS) Une délégation sahraouie représentant les syndicats de la jeunesse et des étudiants participe à la Conférence mondiale de l'Organisation internationale de la jeunesse socialiste, organisée à Pristina, la capitale du Kosovo.
La délégation comprend le responsable des relations extérieures du syndicat des étudiants et le coordinateur des affaires extérieures du syndicat de la jeunesse.
La Conférence a été assistée par quelques 160 jeunes hommes et femmes venus de 43 pays du monde entier.
La conférence a également vu la participation de dirigeants et de responsables du Kosovo et de l'Union européenne, dont le Premier ministre du Kosovo et le Premier ministre grec représentant l'UE, ainsi que de parlementaires et d'anciens ministres de gouvernements d'Europe de l'Est.
Le deuxième jour de la conférence, la délégation sahraouie a présenté deux recommandations, dont le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, et la résilience et la résistance du peuple sahraoui. (SPS)
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| Signature d’un accord de coopération entre l’université de Tifariti et l’université de L’as Palmas | 16 mai 2025 |
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Las Palmas
(Îles Canaries), 16 mai 2025 (SPS) Un accord de coopération a été signé jeudi entre l'Université de Las Palmas et l'Université de Tifariti, représentée par son doyen et directeur de l'enseignement supérieur, Moulay Mohamed Ibrahim, et le professeur Lluís Serra, doyen de l'Université de Las Palmas de Gran Canaria.
Cet accord prévoit l'échange d'expériences en matière de gestion universitaire, la facilitation des échanges d'enseignants et d'étudiants entre les deux institutions universitaires, ainsi que la coopération en matière de recherche scientifique, d'études et d'organisation de séminaires et de conférences universitaires.
Lors de cette visite, la délégation de l'Université de Tifariti a tenu des réunions avec le responsable des relations internationales, le directeur de la coopération et le directeur de l'enseignement et de la formation virtuels de l'Université de Las Palmas afin de traduire le contenu de l'accord de coopération en programmes et activités pratiques.
Il est à noter que le doyen de l'Université de Tifariti est accompagné par Ali Salem Sid El-Zein, représentant du Front Polisario aux îles Canaries, Mohamed Saeed, chargé des relations extérieures à l'Université de Tifariti, Nabila Embarek, professeur d'Espagnol. (SPS)
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| Le gouvernement britannique réaffirme son soutien aux efforts de l'ONU pour garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 16 mai 2025 |
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Londres
(Royaume-Uni), 16 mai 2025 (SPS) Le gouvernement britannique a rejeté la propagande du Maroc et les affirmations trompeuses de ses groupes de pression, réfutant ainsi les allégations d'une campagne visant à lier faussement la lutte du peuple sahraoui et le Front Polisario au terrorisme.
Cette réponse fait suite à une question du député conservateur Charlie Dewhirst au ministre britannique des Affaires étrangères concernant les allégations de liens entre le Front Polisario, les Gardiens de la révolution iraniens et le Hezbollah, notamment les allégations selon lesquelles ces groupes auraient formé le Polisario et lui auraient fourni des drones, ainsi que les atteintes potentielles pour les intérêts britanniques en Afrique du Nord et de l'Ouest.
Le ministre britannique des Affaires étrangères a déclaré que le Royaume-Uni ne disposait d'aucune preuve pour étayer ces allégations et a réaffirmé son soutien aux efforts menés par l'ONU pour parvenir à une solution pacifique et mutuellement acceptable qui garantisse au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination. (SPS)
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| Les taupes du Makhzen" s'acharnent à saper la coopération croissante entre l'Algérie et la Mauritanie (médias) | 16 mai 2025 |
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Nouakchott
, 16 mai 2025 (SPS) L'écrivain mauritanien, chercheur stratégique spécialisé dans les questions du Sahel et du Sahara et militant de la société civile, Mohamed Salem Ould Mohamed El Yacoub a vertement fustigé les manœuvres des "taupes du Makhzen", visant à porter atteinte à la dynamique de coopération grandissante entre l'Algérie et la Mauritanie, affirmant qu'au regard des circonstances actuelles, son pays n'a d'autre choix stratégique que de se tourner vers l'Algérie.
Dans un article intitulé "L'Algérie est le choix, ou pas de choix du tout", publié sur le site d'information mauritanien "El-Mourageb", le chercheur Mohamed Salem Ould Mohamed El Yacoub a ravivé la mémoire de ses lecteurs sur un précédent article qu'il a publié en 2012 sous le même titre, soulignant que ce dernier fut une cinglante réplique aux propagandistes marocains et à leur 5e colonne, au vu de l'écho retentissant qu'il a eu dans les sphères politique et médiatique, aux niveaux local et maghrébin. Incapables de réfuter les arguments pertinents de l'article à l'époque, ces milieux reviennent aujourd'hui, plus d'une décennie après, pour remettre le sujet sur la table, dans une tentative renouvelée des "taupes du Makhzen" de compromettre la coopération croissante entre l'Algérie et la Mauritanie, a-t-il mis en garde.
"Au vu de la conjoncture actuelle, marquée par des turbulences et des incertitudes tant au niveau régional qu'international, la Mauritanie n'a, sur le plan stratégique, d'autre alternative que de s'orienter vers l'Algérie et de lui témoigner sa solidarité, face aux défis du développement, aux impératifs de la stabilité et à la lutte contre le terrorisme transfrontalier", a soutenu l'écrivain, qui a précisé que "l'échange des récentes visites au plus haut niveau a consacré un tournant décisif dans la vision diplomatique de la Mauritanie".
Il a, en outre, rappelé "les positions historiques mémorables de l'Algérie, souvent méconnues, en faveur de la Mauritanie au fil des étapes de son édification nationale, au moment où les tentatives de brouiller les choix souverains de la Mauritanie et les attaques ciblant ses relations avec l'Algérie se multiplient, à travers une presse de l'ombre et ses mécanismes de désinformation", indiquant que la réouverture et la mise à jour de cet article "sont motivées non seulement par les récentes évolutions géopolitiques, mais aussi par le besoin de réaffirmer que le cap demeure le même: l'Algérie est et restera un choix stratégique incontournable pour la Mauritanie, quelles que soient les vociférations des stipendiés".
A ce titre, Mohamed El Yakoub a affirmé que les visites échangées entre les dirigeants algérien et mauritanien au plus haut niveau "ont réveillé la rancœur et la rancune de plusieurs âmes malades et esprits malintentionnés".
Sur fond des campagnes de désinformation ciblant l'Algérie, l’auteur est revenu sur des campagnes similaires menées en 2006, "à l'instigation de parties mécontentes du rapprochement entre les deux pays", soulignant que l'Algérie et la Mauritanie forment, sur les plans anthropologique, géographique et historique, un seul espace uni.
Il a également rappelé "le recours de la Mauritanie à l’Algérie pour la mise en place de ses systèmes administratif, éducatif, judiciaire et de gestion économique dans les premières années de son indépendance, à une époque où le Maroc refusait de reconnaître la Mauritanie et la considérait comme partie intégrante de son territoire, une malencontreuse erreur qui est malheureusement commise aujourd’hui dans le dossier du Sahara Occidental".
Dans ce contexte, Mohamed El Yakoubi a salué le rôle essentiel de l’Algérie dans l’adhésion de la Mauritanie à la Ligue arabe et son accession à l’indépendance économique et financière, sans oublier les conseils prodigués par le défunt président, Houari Boumediène, à son homologue mauritanien, feu Moktar Ould Daddah, concernant la nationalisation des mines de fer de la MIFERMA (Société des Mines de Fer de Mauritanie), une décision souveraine majeure prise par la Mauritanie après son indépendance.
Pour le chercheur stratégique spécialisé dans les questions du Sahel et du Sahara, les relations algéro-mauritaniennes ont la particularité d’être "exemptes de pressions et de velléités expansionnistes".
Quant au dossier du Sahara occidental, l'écrivain a rappelé que l'Algérie refuse l'expansion marocaine, appelle à la décolonisation du territoire et à l'accès du peuple sahraoui à son droit à l'autodétermination, tout en rejetant "l'accord funeste de Madrid" qui a partagé le Sahara occidental entre la Mauritanie et le Maroc.
Selon l'écrivain, l'une des principales raisons pour lesquelles l'Algérie est la cible du "nouvel axe d'infiltration régional", est son attachement à l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé en 2015 sous ses auspices, lequel constitue le seul cadre international reconnu pour la résolution du conflit au Nord Mali, indiquant que sa position de principe se réfère à la légalité internationale et aux engagements onusiens.
Cette position a dû "agacer certaines parties, à leur tête le Maroc, qui, tirant profit de la vulnérabilité et de la faiblesse des systèmes fragiles formant la prétendue Alliance des Etats du Sahel (AES), tentent de compromettre cet accord et d'ouvrir la voie à des agendas militaires étrangers, dont l'objectif est non seulement la déstabilisation de la région mais aussi la reconfiguration des cartes des zones d'influences dans la région sahélo-saharienne au détriment de ses peuples et de ses Etats", a-t-il relevé. (SPS)
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| Arrivée à Alicante de la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 16 mai 2025 |
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Alicante
(Espagne), 16 mai 2025 (SPS) La place «Montañeta», devant le siège du gouvernement local d'Alicante, a été le théâtre d'une cérémonie d'accueil marquant l'arrivée de la Marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis, conduite par Claude Mangin.
Cet événement a servi de tribune pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les tristement célèbres prisons de l'occupation marocaine, en particulier ceux de Gdeim Izik.
La marche a été accueil chaleureusement par M. Juan Antonio Nieves, chef adjoint du gouvernement local d'Alicante, qui s'est réjoui du passage de la Marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis à Alicante.
Il a par ailleurs réaffirmé son soutien à la juste lutte du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination.
Branlant des slogans nationaux, de drapeaux et de banderoles, la communauté sahraouie a appelé le gouvernement espagnol à assumer ses responsabilités morales et juridiques envers le peuple sahraoui.
Elle a également exhorté l'Espagne à faire pression sur l'occupation marocaine pour qu'elle libère tous les prisonniers politiques sahraouis.
Pour sa part, Mme a déclaré à l'antenne de Radio Cadena Ser Alicante que la Marche pour la liberté, qui a débuté le 30 mars à Ivry-sur-Seine, près de Paris, et traverser l’Espagne pour arriver à la prison de Kénitra, au Maroc, où son mari est incarcéré, afin de réclamer justice pour les prisonniers politiques sahraouis.(SPS)
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| L'Armée sahraouie cible une base des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbes | 16 mai 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 16 mai 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une base ennemie relevant de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbes, a indiqué, vendredi, la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans son communiqué militaire.
Des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, jeudi, par d'intenses bombardements, une base ennemie relevant de l'armée d'occupation marocaine dans la région de Gouiret Ould Blal dans le secteur de Mahbes, "infligeant de lourdes pertes aux soldats ennemis", précise le communiqué militaire.
Les attaques de l’armée sahraouie se poursuivent contre les positions des forces d'occupation marocaine, "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte (mur du sable)", a conclu le communiqué. (SPS)
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| Colloque à l’Université de la Sorbonne sur le colonialisme au Sahara occidental et la position de la France | 16 mai 2025 |
Berlin
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Paris
, 16 mai 2025 (SPS) Un important colloque intellectuel s’est tenu à la prestigieuse Université de la Sorbonne, dans la capitale française, sous le thème : «Le colonialisme au Sahara occidental et la position de la France».
L’événement, organisé par cette institution académique de renommée mondiale, a connu une large affluence d’étudiants et de professeurs, et a été diffusé en direct sur plusieurs plateformes de réseaux sociaux.
Ont participé à ce colloque le professeur et chercheur Michel Crussel ainsi que M. Mohamed Ali Zerouali, représentant de notre pays en France, qui a présenté une conférence approfondie articulée autour de cinq axes principaux, retraçant les dimensions historiques, politiques et militantes de la question sahraouie.
En introduction, le diplomate Sahraoui a exprimé ses vifs remerciements aux organisateurs du colloque, notamment le Cercle Universitaire d’ Etudes marxistes, ainsi qu’au public présent.
Il a ensuite entamé le premier axe de son intervention en évoquant le début de la colonisation espagnole du Sahara occidental après la Conférence de Berlin en 1884, conférence qui a divisé l’Afrique entre les puissances coloniales européennes comme s’il s’agissait d’une «un bien sans maître». Il a également exprimé la déception du peuple sahraoui, qui espérait à l’époque le soutien du Maroc dans sa lutte contre l’occupation espagnole, avant d’être confronté à une nouvelle invasion et occupation par le Maroc.
Dans le deuxième axe, Zerouali s’est penché sur la lutte du Front Polisario, soulignant que ce mouvement a mené un combat sur trois fronts simultanés : la lutte armée, la construction des institutions de l’État sahraoui, et la mobilisation du soutien international.
Le troisième axe était consacré à la situation actuelle. Le conférencier a salué la résilience de l’État sahraoui, malgré les dures conditions de l’exil, sa capacité à édifier des institutions législatives et exécutives, sa pleine adhésion à l’Union africaine, ainsi que le développement de ses relations diplomatiques à travers les continents.
Il a également souligné les services gratuits d’éducation et de santé, dénonçant le «mur de la honte»marocain et les conditions misérables dans les territoires occupés, évoquant à ce propos la marche de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis qui a récemment atteint l’Espagne, après avoir traversé plusieurs villes françaises. Il a par ailleurs vivement critiqué l’incapacité de la communauté internationale, en particulier du Conseil de sécurité, à imposer l’application du plan de paix des Nations unies, ce qui a conduit à la reprise de la guerre après la violation du cessez-le-feu par le Maroc.
Dans le quatrième axe, le diplomate sahraoui a mis l’accent sur la bataille juridique menée par le Front Polisario devant les tribunaux européens pour défendre sa souveraineté et les droits de son peuple, notamment en ce qui concerne le pillage des ressources naturelles.
Quant au cinquième et dernier axe, il l’a consacré à la position de la France, qu’il a qualifiée de partiale et injuste envers le peuple sahraoui. Il a attribué à Paris la responsabilité politique et morale dans la perpétuation des souffrances du peuple sahraoui depuis plus d’un demi-siècle. Il a pointé du doigt le soutien continu des gouvernements français successifs au Maroc, aussi bien sur le plan politique que militaire, y compris leur opposition à l’élargissement du mandat de la MINURSO pour y inclure la surveillance des droits humains. Il a dénoncé le double discours de la France, qui contredit les valeurs de liberté, de justice et d’égalité dont elle se réclame.
En conclusion, Zerouali a souligné que la question sahraouie reste une affaire de décolonisation qui ne peut être résolue que par l’application du principe d’autodétermination. Il a mis en garde contre les dangers du maintien de l’ignorance face à la souffrance d’un peuple pacifique qui n’a eu recours à la guerre qu’en légitime défense.
Il a enfin appelé à redoubler d’efforts sur les plans académique et médiatique pour faire connaître la cause sahraouie et briser l’isolement qui l’entoure.
Il convient de noter que le colloque n’a pas échappé à des tentatives de provocation menées par certaines parties liées au Makhzen marocain, qui ont exercé des pressions sur l’administration de l’université et les organisateurs, allant jusqu’à proférer des menaces à l’encontre des intervenants, dans le but d’entraver la tenue de l’événement. Ces tentatives ont échoué, et ont même contribué à accroître l’interaction avec la conférence, qui a dépassé toutes les attentes en termes de participation. (SPS)
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| La délégation autrichienne poursuit sa visite aux institutions de la République Sahraouie | 15 mai 2025 |
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Chahid ElHafedh
, 15 mai 2025 (SPS) Une délégation du réseau autrichien du Sport (SPIN) a tenu une série de réunions avec les responsables des institutions nationales sahraouies lors de sa visite aux institutions de l'État sahraoui.
Il s’agit d’une réunion avec le Secrétaire général du Croissant-Rouge sahraoui, Mohamed Sidahmed, qui a fourni un aperçu complet des programmes humanitaires et des services sociaux mis en œuvre par l'organisation dans les conditions difficiles du déplacement, ainsi que les difficultés auxquelles elle est confrontée pour répondre aux besoins croissants.
La délégation a également rencontré la ministre des Affaires sociales et de la Promotion de la femme, Suilema Beirouk, qui a présenté des explications détaillées sur les politiques adoptées par la République sahraouie pour intégrer les personnes handicapées, ainsi que sur les efforts visant à promouvoir l'autonomisation des femmes et à renforcer leur participation dans diverses sphères de la vie publique.
Dans un contexte similaire, la délégation a rencontré des représentants de l'Organisation des Scouts et de l'Enfance, qui ont présenté ses programmes d'été, ses plans récréatifs et de loisirs pour les enfants pendant le temps libre.
Ces initiatives visent à soutenir le développement de l’enfance dans les camps et à favoriser un sentiment d’appartenance et de citoyenneté chez les jeunes, ont-ils ajouté. (SPS)
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| Une délégation du Front Polisario participe au 16e Congrès de l'UGT Asturies | 14 mai 2025 |
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Asturies
(Espagne), 14 mai 2025 (SPS) Le responsable des affaires politiques auprès de la représentation du Front Polisario en Espagne, Salamu Hamudi a participé au 16e Congrès de l'UGT Asturies, qui s'est tenu les 13 et 14 mai à Avilés.
L’événement a connu la réélection de Javier Fernández en tant que Secrétaire général de l'UGT dans la région autonome d’Asturies.
En marge de cet évènement le responsable sahraoui a eu des réunions avec des personnalités du mouvement syndical espagnol, dont Javier Fernández Lanero et Pepe Álvarez, Secrétaire général national de l'UGT.
Lors de ces rencontres, l'UGT a réitéré son soutien indéfectible et son engagement envers la juste cause du peuple sahraoui, ainsi que son soutien politique et humanitaire au Front Polisario, seul et légitime représentant de ce peuple.
La participation du Front Polisario à ce Congrès témoigne des liens historiques de solidarité entre le mouvement ouvrier asturien et la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination, la liberté et la justice. (SPS)
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| Le ministre de la santé reçoit une délégation de l’organisation Mundobat | 14 mai 2025 |
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Chahid ElHafedh
, 14 mai 2025 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana a reçu mercredi, un représentant de l'organisation Mundobat activant dans les camps de réfugiés sahraouis.
La réunion a porté sur la coopération entre le ministère de la Santé publique et l'organisation au cours des dernières années, ainsi que sur les moyens de renforcer cette collaboration à l'avenir pour améliorer les services de santé au profit des réfugiés sahraouis.
La discussion a également permis d'examiner les principaux résultats de la 21e Table ronde de consultation et de coordination sur la santé (2025), notamment la recherche d'un soutien et d'un financement supplémentaires pour les programmes de santé. (SPS)
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| Conférence pour le soutien à la lutte du peuple sahraoui à Naples | 14 mai 2025 |
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Naples
(Italie), 14 mai 2025 (SPS) L'association «TIRIS ODV» a organisé mardi une conférence de soutien à la juste cause du peuple sahraoui à la salle Caratteri de la Fondation Foqus, dans le quartier historique de Montecalvario à Naples, sous le thème : «Le peuple sahraoui et les colonialismes».
La conférence a connu une contribution remarquable de l'historien Francesco Correale, chercheur au CNRS de Tours (France) et l'un des plus grands experts européens de l'histoire coloniale de l'Afrique du Nord et du Sahara occidental, qui a présenté une analyse approfondie et bien documentée des racines historiques du colonialisme dans la région, s’interrogeant «comment ces structures de pouvoir continuent de façonner les dynamiques politiques contemporaines, perpétuant les injustices contre le peuple sahraoui».
La discussion a porté sur le processus long et complexe de décolonisation au Sahara occidental et sur le déni persistant du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Pour sa part, Fátima Mahfud, représentante du Front Polisario en Italie, qui a témoigné de la résistance du peuple sahraoui contre l'occupation marocaine et de son attente depuis plusieurs décennies d’un référendum d'autodétermination promis par l’ONU et qui n’a pas pu voir le jour en raison des obstacles du Maroc. (SPS)
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| Le Nicaragua réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance | 13 mai 2025 |
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Managua
(Nicaragua), 13 mai 2025 (SPS) La République du Nicaragua a réaffirmé sa position ferme en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodetermination et à l’indépendance.
Dans une lettre à son homologue sahraoui, Mohamed Yeslem Beissat, le ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Valdrack Jaentschke, a exprimé les félicitations du peuple et du gouvernement de réconciliation et d'unité nationale, sous la direction du président Daniel Ortega et de la vice-présidente Rosario Murillo Zambrana, à l’occasion de la nomination de Beissat au poste de ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique.
Le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères a réitéré la volonté de son pays à renforcer davantage les liens historiques de fraternité, de solidarité et de coopération qui unissent les deux peuples, exprimant la reconnaissance du gouvernement et des partis politiques du Nicaragua du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'indépendance, à l'autodétermination. (SPS)
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| L’Algerie et la Slovénie: “Convergence totale” sur plusieurs questions dont la Palestine et du Sahara occidental | 13 mai 2025 |
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Ljubljana
, (Slovénie), 13 mai 2025 (SPS) Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a souligné la convergence totale de son pays et celle de la Slovénie concernant plusieurs questions dont celles de la Palestine et du Sahara occidental.
Dans ce contexte, le président algérien qui effectuait une visite en Slovénie, a tenu à cette occasion à saluer "les positions courageuses et honorables de la République de Slovénie à l'égard de la question palestinienne", ajoutant que la Slovénie "est le premier Etat européen à reconnaitre l'Etat de Palestine". "C'est un grand honneur et nous espérons qu'elle sera un exemple pour d'autres pays", a-t-il dit, saluant également ses positions concernant la question du Sahara occidental.
Le President Abdelmadjid Tebboune a réitéré, à ce propos, son souhait de voir "les deux parties (le Front Polisario et le Maroc) parvenir une solution mutuellement acceptable sous la supervision des Nations unies, et qui consacre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum sur l'autodétermination". (SPS)
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| Une organisation sahraouie exhorte le comité du Prix Nelson-Mandela à reconsidérer la candidature marocaine | 13 mai 2025 |
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Chahid ElHafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 13 mai 2025 (SPS) L'Association des familles de prisonniers et de disparus sahraouis (AFAPREDESA) a affiché son opposition à la candidature marocaine au Prix Nelson-Mandela des Nations unies, exhortant le comité de ce prix à "reconsidérer cette nomination".
"Au nom de la société civile sahraouie et des défenseurs des droits humains engagés pour le respect des droits fondamentaux, la justice et l'autodétermination, nous exprimons notre profonde préoccupation quant à l'éventuelle attribution du Prix Nelson-Mandela 2025 à Mme Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) du Maroc", a écrit l'AFAPREDESA dans une lettre adressée aux membres du comité du prix Nelson-Mandela.
Pour cette association sahraouie, "une telle décision trahirait les valeurs universelles défendues par Nelson Mandela et enverrait un message désastreux aux peuples en lutte pour leurs droits légitimes".
Rappelant que le grand militant Nelson Mandela a consacré sa vie à la libération des peuples opprimés, l'AFAPREDESA a affirmé que "décerner ce prix à une personnalité dont les actions contredisent ses idéaux équivaudrait à bafouer sa mémoire".
"Mandela n'aurait jamais pardonné le déni des droits d'un peuple sous occupation", a-t-elle soutenu. L'association a exhorté, à ce titre, les membres du comité à "reconsidérer cette nomination".
"Le Prix Nelson-Mandela doit récompenser des personnalités dont l'engagement coïncide avec les principes de justice, de dignité et de liberté, et non celles qui les compromettent", a-t-elle plaidé, exprimant son souhait de voir le comité "privilégier l'éthique aux considérations politiques".
Elle a tenu, dans ce contexte, à rappeler aux membres du comité les positions "contraires aux principes d'autodétermination et de justice internationale" de cette candidate qui "a publiquement soutenu l'annexion par le Maroc du Sahara occidental (...), niant ainsi le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, consacré par la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale des Nations unies du 14 décembre 1960 sur la décolonisation".
"Ses déclarations, alignées sur la position officielle du Maroc, contreviennent à l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) du 16 octobre 1975, qui a rejeté toute souveraineté territoriale marocaine sur le Sahara occidental. De plus, elles ignorent de multiples résolutions de l'ONU et de l'Union africaine, ainsi que les récents arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui réaffirment l'illégalité de l'exploitation des ressources naturelles sahraouies sans le consentement du peuple sahraoui", a-t-elle ajouté.
L'AFAPREDESA a souligné, en outre, qu'en 2019, Mme Bouayach a nié l'existence de prisonniers politiques au Maroc, notamment les militants sahraouis du groupe Gdeim Izik, "pourtant reconnus comme tels par le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, Amnesty International et Human Rights Watch".
"Ces prisonniers, victimes de procès inéquitables et de torture, symbolisent la répression systématique des voix sahraouies", a-t-elle affirmé, se demandant "Comment un prix honorant Mandela, symbole de la résistance à l'oppression, pourrait-il récompenser un tel déni de la souffrance politique ?".
L'association a fait savoir que le Conseil qu'elle préside "maintient des bureaux à Laâyoune et à Dakhla occupées sans consulter le peuple sahraoui ni son représentant légitime, le Front Polisario, violant ainsi le principe du consentement libre et éclairé".
Elle a qualifié, à ce propos, ces structures d'"outils de légitimation de l'occupation, tandis que les rapports des ONG continuent de documenter des arrestations arbitraires, des actes de torture et des restrictions des libertés fondamentales".
"Bien que le CNDH affirme « surveiller les manifestations et visiter les prisons », ses rapports omettent systématiquement de condamner les violations graves, comme l'a souligné le Département d'Etat américain (en 2015)", a-t-elle déploré, soulignant qu'"une telle complaisance est incompatible avec l'esprit du Prix Mandela, qui récompense les luttes concrètes pour l'émancipation".(SPS)
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| Une délégation du front Polisario participe au 13ème Congrès de l'Union espagnole des commissions ouvrières | 12 mai 2025 |
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Madrid
, 12 mai 2025 (SPS) La représentante du Front Polisario dans la région autonome de Madrid, Mme Khadijto Mokhtar, a participé au 13e Congrès de l'Union espagnole des commissions ouvrières, aux côtés d'ambassadeurs et de représentants de divers pays et partis politiques, ainsi que de syndicats d'Europe et d'Amérique du Sud.
Les participants ont appelé au renforcement du rôle des syndicats dans la protection des droits humains fondamentaux et la sauvegarde de la souveraineté des peuples. Ils ont souligné que la situation internationale actuelle exige des efforts collectifs pour soutenir les causes justes et les luttes des peuples opprimés, tels que les peuples palestinien et sahraoui.
La secrétaire générale du syndicat espagnol, Mme Paloma López, a exprimé sa solidarité avec les travailleurs palestiniens et sahraouis, soulignant la lutte et la résilience des femmes sahraouies dans les conditions difficiles de leur libération.
A cette occasion, la délégation sahraouie a tenu plusieurs réunions avec des représentants de partis politiques et de syndicats qui entretiennent des relations amicales et de soutien avec le peuple sahraoui, notamment les ambassadeurs de Cuba et de Palestine, ainsi que des députés du Parti socialiste, du Parti communiste espagnol et un représentant du Syndicat des travailleurs argentins. (SPS)
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| Une délégation autrichienne entame une visite de travail aux institutions de la République sahraouie | 12 mai 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 12 mai 2025 (SPS) Une délégation représentant SPIN (Sport Inclusion Network), une organisation autrichienne dont le siège est à Vienne, est arrivée hier dans les camps de réfugiés sahraouis pour une visite de solidarité auprès des institutions de l'État sahraoui.
La visite, coordonnée avec le ministère de l'Éducation et de la Formation professionnelle, a débuté lundi par une réunion avec le secrétaire général du ministère, Mustapha Mohamed Fadel, en preésence du directeur central de l'Éducation nationale, Cheikh Aya.
Les deux parties ont discuté des voies et de renforcer la coopération future, notamment dans le domaine des activités scolaires et de l'engagement des jeunes.
La délégation s'est également entretenue avec le ministre de la Jeunesse et des Sports Hassanito Mohamed Ashballal, qui a présenté un aperçu de la situation et les défis du sport sahraoui dans les camps de réfugiés.
De leur côté, les membres de la délégation ont exprimé leur engagement à tirer profit des résultats de cette visite pour mettre en œuvre des programmes de soutien au peuple sahraoui dans le sport, notamment les activités parascolaires, les initiatives d'engagement scolaire et l'inclusion des personnes ayant des besoins spéciaux. (SPS)
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| Le MOUDAF dénonce la décision de l’ADF d’investir au Sahara occidental occupé | 12 mai 2025 |
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Paris
, 12 mai 2025 (SPS) Le Mouvement Dynamique des Algériens en France (MOUDAF) a exprimé sa plus vive indignation face à l’annonce faite par Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD), concernant un investissement de 150 millions d’euros dans le Sahara occidental, citant un rapport du Figaro dans son édition du 11 mai 2025.
“Le MOUDAF dénonce une décision gravement attentatoire aux droits du peuple sahraoui. Toute opération économique ou financière dans ce territoire sans le consentement explicite du peuple sahraoui constitue une violation du droit international, notamment des résolutions des Nations Unies et de l’avis juridique de 2002 rendu par le conseiller juridique de l’ONU”, a indiqué un communiqué du mouvement dont une copie est parvenue à SPS.
Cette position a été fermement consolidée par la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Dans ses arrêts du 4 octobre 2024, la CJUE a confirmé l’annulation des accords commerciaux et de pêche entre l’Union européenne et le Maroc, en raison de leur application au Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui. La Cour a souligné que le Sahara occidental possède un statut distinct et séparé du Royaume du Maroc, et que l’inclusion de ce territoire dans les accords sans le consentement du peuple sahraoui viole le droit international, a souligné la même source.
Le MOUDAF a également condamné les accords signés entre plusieurs entreprises françaises – dont Engie et MGH Energy – et le Royaume du Maroc pour exploiter les ressources naturelles du Sahara occidental sous occupation. “Cela revient à cautionner l’appropriation illégale de richesses qui ne reviennent qu’au peuple sahraoui, en violation du principe de souveraineté permanente sur les ressources”, a estimé le mouvement.
Lors de sa visite à Laâyoune, ville du Sahara occidental occupée illégalement par le Maroc, le responsable de l’AFD a déclaré que son institution allait désormais investir dans les soi-disant « régions du Sud ». Cette terminologie ne saurait masquer la réalité juridique et politique : le Sahara occidental est un territoire non autonome inscrit sur la liste des Nations Unies, en attente d’un processus de décolonisation conforme au droit international, a fait savoir le MOUDAF dans son communiqué.
“Ce choix politique, qui fait suite au ralliement de la France au plan d’autonomie marocain, renforce l’image d’une diplomatie française alignée sur la logique d’occupation et de prédation, au détriment des principes de justice et d’autodétermination que la République prétend pourtant défendre”, a affirmé le mouvement.
Le MOUDAF a appelé à la suspension immédiate de tout investissement français dans le Sahara occidental tant qu’un règlement juste, pacifique et conforme au droit international n’aura pas été obtenu, rappelant que “cette orientation de la diplomatie française aggrave les tensions dans la région, notamment avec l’Algérie, acteur clé de l’équilibre maghrébin et défenseur historique du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination”.(SPS)
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| Le président de la République supervise la sortie d’une promotion militaire de la base Chahid Haddad | 12 mai 2025 |
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Base Chahid Haddad
, 12 mai 2025 (SPS) Le Président de la République, et Commandant suprême des forces armées, Brahim Ghali, a supervisé la remise des diplômes à une promotion de combattants de la deuxième région militaire en fin de leur formation à la base militaire de Chahid Haddad.
La cérémonie de remise des diplômes, à laquelle ont assisté des membres du Secrétariat national, du gouvernement et de l'état-major général de l'armée, a débuté par une inspection des unités diplômées de la promotion portant le nom du martyr Ali Salem Muhammad Othman.
Le commandant de la base militaire de Chahid Haddad, Samu Ami Deh, a prononcé un discours de bienvenue, saluant la discipline et le moral élevé ayant caractérisé les unités diplômées tout au long de la formation.
La famille du martyr a été honorée et des certificats de reconnaissance ont été remis aux meilleurs éléments de la promotion, a-t-on indiqué. (SPS)
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| La Communauté Sahraouie en France exprime son attachement au Front Polisario, seul représentant du peuple sahraoui | 12 mai 2025 |
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Paris
, 12 mai 2025 (SPS) La communauté sahraouie en France a exprimé son attachement au Front Polisario, l’unique et légitime représentant du peuple sahraoui, affirmant sa forte adhésion au droit international qui fonde la légitimité et le droit inaliénable de ce peuple à l’autodétermination
Elle a également affirmé sa détermination à défendre les acquis nationaux et à faire face aux manœuvres et complots de l’ennemi visant le peuple sahraoui, a indiqué un communiqué de la Communauté sahraouie établie en France, à l’occasion de la célébration du 10 mai, dont une copie est parvenue à SPS.
"À cette occasion, nous adressons également un salut d’estime à tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, ainsi qu’aux populations sahraouies des territoires occupés et du Sud du Maroc, pour leurs efforts dans la Résistance à l’occupation illégale marocaine", lit-on dans le communiqué.
La célébration de cet événement "nous conduit à rendre hommage à nos glorieux martyrs et à saluer les sacrifices des héros de la guerre de libération qui défendent les nobles objectifs de liberté et d’indépendance de notre peuple", a ajouté la même source.
Le Front Polisario a célébré samedi le 52
ème
anniversaire de la création du Front Polisario pour mener la lutte armée contre le colonialisme espagnol, un tournant majeur dans l’histoire moderne du peuple sahraoui ayant contribué à la renaissance de l’esprit de la Révolution, à la promotion des valeurs de patriotisme et de sacrifice pour la libération de la patrie, rappelle-ton. (SPS)
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| Mme Aminetou Haidar salue le rôle de la femme dans lutte contre l’occupation marocaine | 11 mai 2025 |
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Vitoria
(Espagne), 11 mai 2025 (SPS) La présidente de l’instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM), Aminetou Haidar a salué le rôle pionnier des femmes sahraouies dans la lutte contre l'occupation marocaine et la défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Mme Haidar s’exprimait lors d’un atelier international organisé par le gouvernement basque les 6 et 7 mai, axé sur les expériences africaines en matière de protection des défenseurs des droits de l'homme, auquel ont participé d'éminentes personnalités internationales des droits de l'homme, dont l'ancien rapporteur spécial de l'Union africaine pour les défenseurs des droits de l'homme et le vice-président de la Cour internationale de justice de La Haye.
Sur la page officielle de l’ ISACOM, Haidar a passé en revue l'expérience des droits de l'homme sahraouis, soulignant le leadership des femmes sahraouies dans la promotion d'une culture des droits de l'homme et la défense du droit de leur peuple à l'autodétermination face à l'occupation marocaine et les violations continues.
Haidar a adhéré récemment à la campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, dénonçant l’état de siège militaire et médiatique imposé au territoire du Sahara occidental.
La communauté internationale est appelée à intervenir pour le parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique, a insisté la militante des droits de l’homme, Mme Aminetou Haidar.(SPS)
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| Le FJE adopte une recommandation soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination | 11 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 11 mai 2025 (SPS) Le Forum de la jeunesse européenne (FJE) a appelé à une solution juste et durable à la question sahraouie, affirmant son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à sa souveraineté sur ses ressources naturelles.
Dans une recommandation, le forum a condamné les violations des droits de l'homme perpétrées par le royaume marocain dans les territoires occupés du Sahara occidental, réitérant la solidarité avec la lutte pacifique du peuple sahraoui face à la complicité internationale et au silence des Nations Unies et de la mission MINURSO, qui demeure la seule mission onusienne de paix sans mandat de surveillance des droits de l'homme.
Elle a également appelé à l’organisation d’un référendum libre et équitable pour l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions des Nations Unies, en particulier la résolution 1415 de l’Assemblée générale.
Le Forum a appelé à faire pression sur les gouvernements européens, en particulier l’Espagne, pour qu’elle assume ses responsabilités juridiques et historiques à l’égard du Sahara occidental, en rejetant l’occupation marocaine.
La recommandation a souligné l’importance de renforcer les relations avec les organisations de jeunesse sahraouies et de soutenir la création d’un groupe de travail dirigé par le Conseil national pour la justice transitionnelle et les organisations sahraouies partenaires.
En outre, il a appelé à permettre à la MINURSO de surveiller la situation des droits de l’homme et à accroître l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis dans les camps de réfugiés, en coordination avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
L'Union de la jeunesse sahraouie (UJTSARIO) s’est félicitée de l'adoption de cette recommandation, exprimant son engagement à travailler avec ses partenaires internationaux pour mettre fin aux derniers vestiges du colonialisme en Afrique. (SPS)
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| L’AARASD félicite le peuple sahraoui à l’occasion du 10 mai | 11 mai 2025 |
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Paris
, 11 mai 2025 (SPS) L’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique en France (AARASD) a félicité le peuple sahraoui à l’occasion du 52eme anniversaire de la création le 10 mai 1973, du Front Polisario, a indiqué un communiqué de l’Association.
“Au lendemain du 10 mai, l’Association des Amis de la RASD/France se souvient de date si importante pour les Sahraouis, la création le 10 mai 1973, du Front Polisario”, lit-on dans le communiqué.
Voilà plus de cinquante ans que cette lutte de libération se poursuit dans l’unité et la vision d’avenir, une lutte de libération sur tous les terrains possibles et la construction d’un Etat et d’une société malgré l’exil et la dispersion de la population, exilée ou occupée, a-t-elle rappelé.
“Ce 10 mai 2025, a été d’autant plus important pour notre Association, qu’il coïncide avec un projet inédit : parcourir la France et l’Espagne pour exalter cette lutte de libération en demandant la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis”, a souligné la même source.
Aussi en ce mai 2025, l’Association des Amis de la RASD, se réjouit du succès de cette marche, partie d’Ivry, et devenue internationale ! Elle est partagée ce 10 mai dans les camps de réfugiés en Algérie, à l’occasion d’une grande conférence très suivie et présidée par le Président de la RASD, Brahim Ghali, au Sahara occupé avec des réunions clandestines et des déclarations de soutien des principales associations locales et en Europe, au sein des diaspora sahraouies, souvent associées tout au long de la marche aux militants et sympathisants français et espagnols, a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le Front Polisario rend un vibrant hommage à la militante Elizabeth Peltier | 10 mai 2025 |
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Paris
, 10 mai 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali a rendu un vibrant hommage à la militante française, fidèle amie du peuple sahraoui, Madame Elizabeth Peltier.
Voici le texte intégral écrit par le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali
“Hommage à Madame Elizabeth Peltier
C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Madame d’Elizabeth Peltier, fidèle amie du peuple sahraoui, militante infatigable de la justice et voix précieuse des sans-voix.
Pendant plus de vingt ans, Elizabeth s’est tenue aux côtés des réfugiés sahraouis leur apportant une aide humanitaire essentielle, un soutien moral constant et une solidarité sans faille. Grâce à son engagement, de nombreuses familles sahraouies ont reçu bien plus que des ressources : elles ont trouvé en elle une présence réconfortante, la preuve vivante qu’elles n’étaient pas oubliées.
Elle a su mobiliser la société civile française pour faire entendre la cause sahraouie, éveiller les consciences et encourager un engagement international en faveur de ce peuple privé de ses droits fondamentaux. À travers ses écrits — notamment son livre “Malgré tout, Dakhla existe”, mais aussi de nombreux articles — elle a témoigné avec lucidité, humanité et force des réalités du Sahara Occidental.
Elizabeth n’était pas sahraouie de naissance, mais elle l’était profondément de cœur. Elle incarnait la dignité, la résistance et l’amour d’un peuple qu’elle n’a cessé de défendre. Aujourd’hui, nous lui rendons hommage avec respect, reconnaissance et émotion.
Sa mémoire vivra à travers ses combats, ses écrits, et surtout dans le cœur de celles et ceux qu’elle a inspirés par sa bonté et sa détermination.
Repose en paix, chère Elizabeth. Le peuple sahraoui ne t’oubliera jamais.
Mohamed Ali Zerouali
Représentant du Front Polisario en France”. (SPS)
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| 52e anniversaire de la création du Front Polisario: un parcours jalonné de victoires et d'acquis | 10 mai 2025 |
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Chahid ElHafedh
, 10 mai 2025 (SPS) Le peuple sahraoui célèbre samedi le 52e anniversaire de la création du Front Polisario, son représentant unique et légitime reconnu par les Nations unies, dans un contexte marqué par la poursuite de la lutte armée contre l'occupant marocain et des acquis politiques et diplomatiques en faveur de la cause sahraouie juste.
Le 10 mai 1973 naissait le Front Polisario (acronyme abrégé de l'espagnol Front populaire de libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro). Dans la foulée de sa création, le Polisario entama la lutte armée dès le 20 mai de la même année, pour affirmer l'attachement du peuple sahraoui à sa juste cause et annoncer la rupture avec une période de domination coloniale, s'érigeant ainsi en modèle de lutte parmi les mouvements de libération de par le monde aspirant à s'affranchir du joug colonial.
Le Front Polisario a été créé pour défendre les droits du peuple sahraoui et lutter pour l’indépendance du Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique. Samedi, il célèbre son 52e anniversaire sur fond de poursuite de la lutte armée, reprise après la violation du cessez-le-feu de 1991, par l'occupant marocain, le 13 novembre 2020.
Le peuple sahraoui saisira une nouvelle fois cette occasion pour sensibiliser l'opinion publique internationale à la justesse de la cause sahraouie et éveiller les consciences qui ignorent que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation.
Le 52e anniversaire de la création du Front Polisario sera également l'occasion pour ce dernier de réaffirmer une nouvelle fois sa détermination à la libération de sa patrie et son adhésion à l'ensemble des institutions de son pays pour la liberté, et rappeler aussi que la seule solution réaliste à la question sahraouie demeure l'organisation d'un référendum libre et transparent pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination.
Le Polisario saisira aussi la célébration de cet évènement pour rappeler les acquis réalisés depuis 52 ans d'existence qui se veulent une réaffirmation de la reconnaissance du Front en tant que représentant unique et légitime du peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté et l'indépendance.
Plus d'un demi-siècle de lutte, de sacrifices et de réalisations
Le succès du Front Polisario a atteint son paroxysme après l'annonce de la création de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en 1976 (aujourd'hui devenue membre à part entière et fondateur de l'Union africaine), suite au retrait de l'occupant espagnol, alors que l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 34/37 du 21 novembre 1979 reconnaissant entre autres, le Front Polisario comme représentant légitime du peuple sahraoui. Depuis, la question sahraouie est devenue célèbre au sein des instances continentales et internationales et ne cesse d'enregistrer des victoires diplomatiques et juridiques.
Et en décembre 2024, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté, lors de sa 79e session, une résolution dans laquelle elle a réaffirmé le cadre juridique de la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation, un acquis important pour le peuple sahraoui.
Sur le plan militaire, le Front Polisario poursuit sa lutte, en ciblant les positions et les retranchements des soldats de l'occupant marocain, depuis la décision de la reprise de la lutte armée, en réponse à la violation flagrante du Maroc de l'accord de cessez-le-feu, jusqu'au recouvrement de la souveraineté nationale sur l'ensemble du territoire du Sahara occidental.
En parallèle, la bataille juridique menée par le Front Polisario, notamment au niveau de l’Union européenne (UE), se poursuit afin de mettre un terme aux épisodes de pillage des ressources naturelles du Sahara occidental par l'occupant marocain avec l'implication de certains pays européens.
Ainsi, la décision de la Cour de justice de l'UE (CJUE) de février 2018 qui considère que l’inclusion du territoire du Sahara occidental dans le champ d’application de l’accord de pêche UE-Maroc est "une violation" de plusieurs règles du droit international, notamment le principe d’autodétermination, a constitué un tournant décisif pour la question sahraouie.
Cette décision est venue s'ajouter à une autre décision de la CJUE, rendue en décembre 2016, stipulant que le Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires distincts, et par conséquent tout accord conclu entre l’UE et le Maroc "ne peut inclure les territoires sahraouis, et toute exploitation des ressources naturelles sahraouies exige le consentement du peuple sahraoui, à travers son seul et unique représentant légitime, le Front Polisario".
Aussi, le statut du Polisario a été renforcé à travers la résolution de la CJUE de septembre 2021, qui a confirmé la personnalité juridique internationale du Front et son éligibilité à plaidoyer devant les instances juridiques européennes afin de défendre les droits légitimes du peuple sahraoui.
L'autre victoire juridique retentissante est celle enregistrée le 4 octobre 2024 lorsque la CJUE a rejeté le recours déposé par le Conseil et la Commission européens contre la décision du Tribunal européen portant annulation de deux accords Maroc-UE incluant de manière illégale les territoires du Sahara occidental, et a décidé d'annuler définitivement ces accords.
La CJUE a également rejeté une demande de la Commission européenne visant à déformer la démographie du Sahara occidental et a annulé aussi l'application de l'accord aérien UE-Maroc au Sahara occidental, des décisions qui confirment, une nouvelle fois, que Rabat n'a ni souveraineté ni mandat d'administration sur le territoire sahraoui.
Ces arrêts "ont accordé au peuple sahraoui ce que certains tentaient de nier concernant ses richesses et sa souveraineté", selon les propos du président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali. (SPS)
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| Le COSATU réaffirme son soutien indéfectible à la juste lutte du peuple sahraoui pour son droit à l’autodétermination et à l’indépendance | 9 mai 2025 |
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Pretoria
(Afrique du Sud), 9 mai 2025 (SPS) Le Congrès des syndicats sud-africains (COSATU) a réaffirmé son soutien indéfectible à la juste lutte du peuple sahraoui et à l'Union générale des travailleurs de Saguia el-Hamra et du Rio de Oro (UGTSARIO).
La plus grande fédération syndicale d'Afrique du Sud qui faisait ses adieux à l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Afrique du Sud, Mohamed Yeslem Beissat, le félicitant pour sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères et des Affaires africaines.
Le COSATU a réitéré son engagement indéfectible en faveur de la solidarité internationale et de la lutte mondiale contre le colonialisme et l'occupation, réaffirmant son soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. (SPS)
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| Un parti marocain condamne la décision d’attribution à Mme Amina Bouayach le Prix Nelson Mandela 2025 | 9 mai 2025 |
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Paris
(France), 9 mai 2025 (SPS) Le Parti national du Rif au Maroc a déclaré dans un communiqué de presse que la nomination de la marocaine Amina Bouayach au Prix Nelson Mandela 2025 constituait “une grave insulte à la mémoire et à l'héritage de ce symbole mondial de la résistance contre l'injustice et la tyrannie”.
Réagissant à cette nomination, le parti a condamné cette décision, la qualifiant “de trahison de l'héritage de Mandela, modèle de lutte contre l'oppression”, alors que le Maroc est largement accusé de violations systématiques des droits humains.
Le parti a cité des rapports d'organisations internationales telles que Human Rights Watch et Chatham House, qui documentent les graves exactions commises par le Maroc, notamment la torture des militants sahraouis au Sahara occidental occupé, qui subissent une répression quotidienne, des tortures psychologiques et un harcèlement judiciaire.
Bouayach, loin d'être une défenseure des droits humains, a activement blanchi les crimes du régime en légitimant les procès politiques, en niant les cas de torture bien documentés, en ignorant la criminalisation des mouvements sociaux et en gardant le silence face à la répression brutale des manifestations du Rif, a souligné le parti.
“Sa collaboration avec les autorités pour réprimer la dissidence, a ajouté le parti, la disqualifie moralement et politiquement de toute récompense honorant la justice et la dignité humaine”, a-t-il estimé.
L'attribution du prix Nelson Mandela à un représentant d'un régime répressif, conclut le communiqué, “violerait les principes fondateurs des Nations Unies et réduirait un prix mondial à un simple outil de propagande”.(SPS)
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| Le président de la République félicite le nouveau Pape | 09 mai 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 09 mai 2025 (SPS) Le Président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a félicité le Pape Léon XIV pour son élection au poste de Souverain Pontife et Pape de l'Église catholique, succédant au Pape François est décédé le 21 avril dernier à l'âge de 88 ans.
“Il m’est un grand plaisir de vous adresser, en mon nom personnel, au nom du peuple et du gouvernement de la République sahraouie, mes chaleureuses félicitations et mes sincères bénédictions à l’occasion de votre élection au poste de Souverain Pontife et Pape de l’Église catholique, ce qui témoigne de la profonde confiance que vous accorde vos frères cardinaux”, a écrit le président Ghali dans son message au nouveau Pape.
Le président Ghali a réaffirmé la volonté de la République sahraouie, de renforcer la communication, la coordination et les relations fraternelles avec le Vatican, saluant les nobles positions et les messages de solidarité et de soutien humanitaire constamment défendus par le Saint-Siège en faveur de la cause sahraouie, des droits de l'homme, la justice et la paix.
Il a également rappelé l’attention particulière accordée par le pape aux enfants réfugiés sahraouis qui passent chaque année leurs vacances d'été en Italie.(SPS)
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| Arrivée à Valence de la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 09 mai 2025 |
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Valence
(Espagne), 09 mai 2025 (SPS) La Marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis incarcérés au Maroc est arrivée à Valence, en Espagne, où elle a reçu un accueil à la fois populaire et officiel.
Jeudi, une conférence de presse animée par la militante française Claude Mangin, épouse de la prisonnière politique sahraouie Naama Asfari, a eu lieu au siège du syndicat local des travailleurs. Elle a livré un témoignage poignant sur les conditions de détention des prisonniers dans les prisons marocaines, mettant en lumière les graves violations qu'ils subissent et les souffrances quotidiennes de leurs familles en raison des politiques systématiques de représailles par le Maroc.
L'événement a également donné lieu à un débat ouvert avec le public, au cours duquel les participants ont unanimement exprimé leur solidarité avec la marche et ses revendications pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis incarcérés au Maroc.
Il est à noter que la marche, qui a débuté en France le 30 mars, poursuivra ses activités à Valence, avec des conférences dans des universités, des rencontres avec des parlementaires et des échanges avec la presse locale.
Elle effectuera ensuite d'autres étapes avant d'atteindre Algésiras, dernière étape avant d’arriver au Maroc, plus précisément vers la prison de Kénitra, où sont incarcérés de nombreux prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik.(SPS)
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| Une rapporteuse de l'ONU exprime ses "vives préoccupations" concernant le harcèlement d'un militant sahraoui par le Maroc | 08 mai 2025 |
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New York
(Nations unies), 08 mai 2025 (SPS) La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits humains, Mary Lawlor a exprimé, jeudi, ses "vives préoccupations" concernant les actes d'intimidation, de diffamation et les restrictions à la liberté de mouvement et de réunion imposés par le Maroc au président du Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA), Ali Salem Tamek.
"J'ai écrit au gouvernement du Maroc à propos du harcèlement, des attaques physiques, des menaces de nature politique et de la surveillance contre le défenseur des droits humains sahraoui, Ali Salem Tamek", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.
Dans une communication transmise au gouvernement du Maroc en février dernier, Mary Lawlor et d'autres experts des Nations unies ont exprimé leurs "vives préoccupations concernant les actes d'intimidation et de diffamation contre M. Tamek, et la surveillance et la présence continue d'agents de sécurité devant son domicile".
Les experts onusiens ont exprimé également leur "préoccupation" concernant "les restrictions à la liberté de mouvement et de réunion de M. Tamek, des membres du CODESA et d'autres défenseurs des droits humains du Sahara occidental".
"Nous craignons que ces mesures aient été prises en représailles à son travail en faveur des droits humains ainsi qu'en représailles à son exercice de la liberté d'expression, notamment pour dénoncer des violations présumées des droits de l'homme et des conditions de détention inappropriées", ont-ils expliqué.
Selon ces experts, ces actes ont "un effet paralysant et inhibiteur" sur la société civile et "dissuadent" d'autres personnes de travailler dans le domaine des droits de l'homme.
Ils ont souligné, à ce titre, que ces faits contreviennent, entre autres aux normes du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel le Maroc a adhéré le 3 mai 1979, notamment à l'article 19, qui garantit le droit à la liberté d'expression, à l'article 21, qui garantit le droit de réunion pacifique, et à l'article 12, qui garantit le droit à la liberté de mouvement.
En effet, les experts onusiens ont documenté dans cette communication transmise à Rabat, une série d'actes de harcèlement et d'attaques physiques, de menaces de nature politique, et d'actes de surveillance contre Ali Salem Tamek. Ce défenseur sahraoui des droits humains a fait l'objet aussi de restrictions de voyage à trois reprises en trois mois.
Même après cette communication, Ali Salem Tamek "a continué de faire l'objet de harcèlement de la part de la police marocaine en février et en mars, ainsi que de tentatives d'expulsion du logement qu'il louait", ont regretté les experts de l'ONU.(SPS)
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| Des ONGs s’opposent à l'attribution du Prix Nelson Mandela 2025 à Mme Amina Bouayach | 08 mai 2025 |
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Chahid ElHafedh
(camps de réfugiés sahraouis), 08 mai 2025 (SPS) Des ONGs activant dans le domaine des droits de l’homme ont exprimé “leur profonde préoccupation quant à l'éventuelle attribution du Prix Nelson Mandela 2025 à Mme Amina Bouayach, présidente du “Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) du Maroc”.
“Au nom de la société civile sahraouie et des défenseurs des droits humains engagés pour le respect des droits fondamentaux, la justice et l'autodétermination, nous exprimons notre profonde préoccupation quant à l'éventuelle attribution du Prix Nelson Mandela 2025 à Mme Amina Bouayach, présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) du Maroc”, lit-on dans une lettre ouverte aux Membres du Comité de Sélection du Prix Nelson Mandela.
“Une telle décision trahirait les valeurs universelles portées par Nelson Mandela et enverrait un message désastreux aux peuples en lutte pour leurs droits légitimes”, ont-elles souligné, estimant ce “positionnement contraire aux principes d’autodétermination et de justice internationale”.
“Mme Bouayach a publiquement soutenu l’annexion marocaine du Sahara occidental, un territoire non autonome selon l’ONU, niant ainsi le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, pourtant consacré par la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies du 14 décembre 1960 sur la décolonisation, dont nous célébrons cette année le 65e anniversaire. Ses déclarations, alignées sur la position officielle du Maroc, méprisent l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) du 16 octobre 1975, qui rejette toute souveraineté territoriale marocaine sur le Sahara occidental”, selon la même source.
“Nelson Mandela a consacré sa vie à la libération des peuples opprimés. Attribuer ce prix à une personnalité dont les actions contredisent ces idéaux reviendrait à bafouer sa mémoire. Mandela, médiateur international, n’aurait jamais cautionné le déni des droits d’un peuple sous occupation”, a fait valoir les signataires.
“Nous vous exhortons à reconsidérer cette candidature pour le Prix Nelson Mandela qui doit honorer des figures dont l’engagement coïncide avec les principes de justice, dignité et liberté – non celles qui les compromettent”, ont ils estimé. (SPS)
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| Le Conseil Sahraoui dénonce la candidature d’une Marocaine au Prix Mandela comme une trahison de son héritage | 7 mai 2025 |
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Bir Lehlou (République sahraouie) 7 mai 2025 (SPS)- Le Conseil National Sahraoui (CNS- Parlement) a exprimé son indignation face à la nomination d’une diplomate marocaine au Prix de Nelson Mandela, considérant cette candidature comme un « déshonneur historique, une trahison des valeurs de justice, de dignité et de liberté incarnées par Nelson Mandela », selon un communiqué publié aujourd’hui.
L’accusant d’être la vitrine d’un régime du Makhzen oppressif plutôt qu’une véritable militante des droits de l’homme, le CNS, a assuré que loin de défendre la justice, la candidate marocaine Amina Bouayach aurait cautionné et maquillé les violations systématiques des droits humains, notamment au Sahara Occidental, contre les Sahraouis, les Rifains, les journalistes et les activistes.
Le Conseil National Sahraoui a appelé solennellement les membres du comité de candidature à ne pas entacher l’héritage de Nelson Mandela en accordant cette distinction à une représentante d’un régime répressif et colonial tel que le Makhzen. Ce serait non seulement une erreur grave, mais aussi une trahison des idéaux de justice, de liberté et de dignité portés par Mandela.
Voici le texte intégral du communique, dont la SPS, a reçus une copie :
République Arabe Sahraouie Démocratique
Conseil National sahraoui
Bir Lehlou, le 07 mai 2025
L'indécente candidature d’Amina Bouayach au Prix des Nations Unie-Nelson Mandela: une insulte aux peuples opprimés et à l'héritage de Nelson Mandela.
Le Conseil National sahraoui exprime son indignation et son opposition à l'égard de la candidature d'Amina Bouayach pour le Prix des Nations Unies-Nelson Mandela. Une candidature scandaleuse, car la personne en question est une défenseure acharnée d'un régime oppresseur déguisée en défenseure des droits humains. Elle est l'incarnation parfaite de cette façade hypocrite qu'un régime brutal, dictatorial et colonialiste cherche désespérément à s'attribuer afin de camoufler ses crimes abjects, maintes fois dénoncés.
Amina Bouayach a constamment appuyé l'occupation brutale et illégale du Sahara Occidental par le régime de son pays. Un régime qui n'a pas oublié de la récompenser pour ses loyaux services en la nommant ambassadrice et plus tard présidente de la CNDH, qui est un instrument du régime à partir duquel Amina Bouayach n'a cessé de camoufler les exactions et les graves violations des droits humains perpétrées systématiquement contre les civils sahraouis, mais aussi contre les rifains, contre les journalistes et contre les défenseurs des droits de l'homme. En témoigne sa négation arrogante et répétée de l'existence de prisonniers politiques au Maroc.
Amina Bouayach n'est pas une militante des droits humains, loin s'en faut. Elle est une représentante officielle d'un régime monarchique absolu, un paravent cosmétique pour blanchir les crimes d'un régime qui règne par la terreur, l'emprisonnement arbitraire, la torture, les disparitions, les assassinats et la spoliation des richesses d'un peuple encore sous domination coloniale.
Alors que Nelson Mandela défendait le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, Amina Bouayach défendait l'occupation du Sahara occidental. Deux visions diamétralement opposées.
Le parcours scandaleux de cette personne ne la qualifie nullement pour ce Prix Nelson Mandela. C'est même une insulte à l'héritage de cet illustre combattant contre l'oppression. Ce serait également un déshonneur pour ceux qui auraient commis la grave erreur de l'attribuer à cette personne qui ne cesse de faire l'apologie du crime colonial marocain au Sahara Occidental.
Amina Bouayach, à l'image du régime oppresseur et colonialiste qu'elle défend, se trouve indéniablement du mauvais côté de l'Histoire, mais ce n'est pas une raison pour que les responsables de ce Prix le soient aussi. En la récompensant, ils auraient contribué à blanchir une entreprise criminelle ayant pour mission de blanchir les crimes non moins criminels du régime marocain.
Le Conseil National Sahraoui exhorte les responsables du Prix des Nations Unies-Nelson Mandela à rejeter avec fermeté cette candidature indécente. L'accorder à Amina Bouayach serait un déshonneur historique, une trahison des valeurs de justice, de dignité et de liberté incarnées par Nelson Mandela.
Les victimes du régime marocain méritent que leurs bourreaux soient dénoncés et non récompensés.” (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| Le Parti communiste sud-africain exprime son soutien à la lutte du peuple sahraoui son droit à l’autodétermination et à l’indépendance | 7 mai 2025 |
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Pretoria
(Afrique du Sud), 7 mai 2025 (SPS) – Le Parti communiste sud-africain, membre de l'alliance historique contre le régime d'apartheid en Afrique du Sud a exprimé sa solidarité pleine et entière avec la juste lutte du peuple sahraoui pour la libération et l'indépendance.
Le parti sud-africain qui recevait l’ambassadeur Mohamed Yeslem Beissat e fin de sa mission, à réaffirmé sa solidarité pleine et entière avec la juste lutte du peuple sahraoui pour la libération et l'indépendance.
Le parti a remis un prix d'appréciation à l’ambassadeur sahraoui, nommé récemment ministre des Affaires étrangères, à l'occasion de ses adieux et de la fin de sa mission dans le pays.
Le Parti communiste sud-africain a salué les efforts du diplomate sahraoui, soulignant qu'il s'était acquitté de ses responsabilités avec discipline, clarté et un engagement révolutionnaires. (SPS)
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| Le bureau permanent condamne les tentatives marocaines visant à diaboliser la juste lutte du peuple sahraoui | 7 mai 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 7 mai 2025 (SPS) Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a condamné les tentatives de l'occupant marocain et de certaines parties derrière sa campagne effrénée visant à diaboliser la noble lutte de libération menée par le peuple sahraoui en légitime défense, conformément aux principes de la légitimité internationale, aux décisions des organisations et tribunaux internationaux et régionaux, qui ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Dans un communiqué publié mercredi à l'issue de sa réunion, le Bureau permanent a salué le courage de l'Armée de libération populaire sahraouie, qui continue de mener ses opérations militaires contre les forces d'invasion marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles.
Le Bureau permanent a également souligné la ténacité et la résilience des prisonniers civils dans les prisons marocaines, saluant la marche internationale exigeant leur libération et la fin de la répression systématique contre les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Le Bureau Permanent a exprimé sa profonde gratitude pour la solidarité de principe constamment manifestée par les peuples et les forces éprises de paix et de liberté de part le monde envers le peuple de la République sahraouie, notamment la grande Algérie sous la conduite du Président Abdelmadjid Tebboune. (SPS)
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| Le Parlement espagnol adopte une proposition contre toute tentative de transfert du contrôle de l’espace aérien du Sahara occidental | 07 mai 2025 |
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Madrid
, 07 mai 2025 (SPS) Une proposition visant à contrer toute tentative de la part du gouvernement espagnol de transférer le contrôle de l'espace aérien du Sahara occidental au Maroc, a été adoptée mardi par la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés (parlement espagnol), rapporte l'agence espagnole EFE.
Cette proposition adoptée avec 20 voix pour, 12 contre et 5 abstentions, met fin aux espoirs du Maroc qui nourrissait l'ambition de voir l'Espagne lui céder la gestion de l'espace aérien du Sahara occidental.
Présentée par le Parti populaire (PP), opposé à la cession de l'espace aérien du Sahara occidental, cette proposition appelle le gouvernement espagnol à maintenir la gestion de l'espace aérien du Sahara occidental, assurée par l'organisme public ENAIRE depuis 1976, sous mandat de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Le PP souligne dans sa proposition, que "ce contrôle a assuré la sécurité, la stabilité et l'efficacité du trafic aérien dans la région, conformément aux normes internationales", critiquant le "manque de transparence et l'absence de clarifications" concernant des négociations avec le Maroc.
En effet, le ministère espagnol des Affaires étrangères avait reconnu l'existence de discussions avec Rabat concernant le transfert de la gestion de l'espace aérien du Sahara occidental sans fournir plus de détails sur ce sujet.
Le Parti populaire a insisté, à ce titre, pour que toute négociation avec le Maroc sur ce sujet soit communiquée au Congrès et soumise à débat parlementaire. Il a exprimé, dans ce contexte, ses "inquiétudes" quant à la possibilité de céder cette zone stratégique, mettant en garde contre les conséquences d'une telle décision.
"Toute concession de la gestion de l'espace aérien sans l'approbation de l'OACI constituerait une violation flagrante du droit international et une reconnaissance implicite de la (prétendue) souveraineté marocaine sur le Sahara" occidental, a-t-il averti, soulignant les "graves conséquences diplomatiques et juridiques pour l'Espagne et l'Union européenne" d'un possible transfert de compétences.
Le parti a rappelé également que la Commission européenne avait confirmé que les accords aéronautiques entre l'UE et le Maroc n'incluent pas le Sahara occidental, ce qui signifie que "tout transfert de gestion de l'espace aérien sans cadre juridique clair pourrait entraîner des différends avec Bruxelles et les organisations internationales de l'aviation civile".
Le 3 décembre 2024, lors d'une réunion du Forum consultatif sur la politique extérieure de l'UE en matière d'aviation, la Commission a informé les transporteurs de l'UE que, conformément à la jurisprudence de la Cour de justice de l'UE, l'accord aérien euro-méditerranéen entre l'Union et le Maroc ne s'applique pas aux liaisons aériennes au départ du territoire d'un Etat membre de l'UE vers le territoire du Sahara occidental.
La Cour de justice de l'UE (CJUE) avait annulé l'application de l'accord aérien UE-Maroc au Sahara occidental.
La haute juridiction européenne avait précisé en 2018, que le territoire marocain doit être compris comme "faisant référence à la zone sur laquelle le Royaume du Maroc exerce la gamme complète des pouvoirs reconnus aux entités souveraines par le droit international, à l'exclusion de tout autre territoire tel que celui du Sahara occidental".
La Cour a ajouté que l'inclusion du Sahara occidental enfreignait les règles du droit international, "notamment le principe d'autodétermination, rappelé à l'article 1er de la charte des Nations unies, et le principe de l'effet relatif des traités", soulignant que "l'Union ne saurait valablement partager une intention du Royaume du Maroc d'inclure le territoire en question dans le champ d'application dudit accord ".
Autrement dit, le Sahara occidental n'est couvert par aucun accord aérien de l'UE. Il n'y a aucun cadre juridique en place pour régir les services aéroportuaires commerciaux entre l'UE et la dernière colonie d'Afrique.(SPS)
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| Le COSATU réaffirme sa solidarité indéfectible avec le peuple du Sahara occidental | 7 mai 2025 |
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Pretoria
(Afrique du Sud), 7 mai 2025 (SPS) Le Congrès des syndicats sud-africains (COSATU) a réitéré la solidarité et le soutien indéfectibles du syndicat à la juste lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance.
Le COSATU qui recevait l’ambassadeur sahraoui en Afrique du Sud, Mohamed Yeslem Beissat, en fin de sa mission, a réaffirmé son “engagement continu en faveur de la solidarité internationale et de la lutte mondiale contre le colonialisme et l'occupation”.
L’organisation syndicale sud-africaine a salué l’ambassadeur, lui souhaitant plein succès dans sa nouvelle mission à la tête de la diplomatie sahraouie, selon un communiqué du COSATU, dont une copie est parvenue à SPS.
Elle a également exprimé sa solidarité avec le peuple du Sahara occidental et son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, appelant à la justice et à la dignité pour le peuple sahraoui, a souligné la même source.
Le COSATU a exprimé sa solidarité avec les travailleurs, sous la direction de l'UGTSARIO, et son appel à une solidarité renforcée contre l'exploitation, pour la justice et la dignité.
Le COSATU a enfin appelé tous les syndicats progressistes, les organisations de la société civile et les gouvernements africains à agir pour défendre le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance. (SPS)
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| Espagne: des députés et sénateurs appellent leur gouvernement à respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 06 mai 2025 |
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Madrid
, 06 mai 2025 (SPS) Des députés et sénateurs espagnols ont appelé le gouvernement de leur pays à respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, soulignant que l'Espagne, en tant qu'ancienne puissance occupante, a une responsabilité historique envers le Sahara occidental.
Ils s'exprimaient lundi à l'occasion de la comparution du ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, devant le Sénat et la Commission des affaires étrangères du Congrès des députés.
Le sénateur du Parti nationaliste basque (EAJ), Luke Uribe-Etxebarria Apalategi, a rappelé au chef de la diplomatie espagnole le désaccord de sa formation politique avec le revirement du gouvernement sur la question du Sahara occidental.
Il a notamment déploré le fait que ce "changement radical" de la position du gouvernement espagnol s'aligne sur "la position inacceptable du Maroc et s'éloigne d'une solution basée sur la Charte des Nations Unies pour la dernière colonie (en Afrique), qui devrait respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Le sénateur basque a également rappelé à José Manuel Albares la responsabilité historique de l'Etat espagnol à l'égard du peuple sahraoui et "l'abandon absolu auquel il a soumis ce peuple, qui a le droit d'exister en liberté et de vivre en paix et en harmonie avec ses voisins".
Il a assuré que "le maintien de bonnes relations avec le Maroc ne doit pas signifier se soumettre à ses pressions, et ne doit pas se faire au détriment des droits du peuple sahraoui", tout en plaidant en faveur d'une "approche européenne et pas seulement espagnole" pour la résolution de ce conflit.
De son côté, le porte-parole du Parti populaire (PP), Carlos Floriano, a dénoncé la "stratégie d'action extérieure" présentée par Albares, relevant qu'elle n'est "rien d'autre qu'une stratégie de soumission envers le Maroc".
A cet égard, il a souligné que le fait d'avoir abandonné le peuple sahraoui à son sort en s'écartant de la position traditionnelle espagnole était "une terrible décision".
Le porte-parole du PP a notamment rappelé au ministre Albares ses récentes déclarations après avoir récemment rencontré son homologue marocain, l'accusant d'agir "contre le droit international" en reconnaissant d'une façon inacceptable la prétendue "souveraineté de l'envahisseur sur le territoire occupé".
Il a mis l'accent sur les contradictions qui caractérisent la politique étrangère du gouvernement espagnol et affirmé que l'Espagne devait défendre des relations internationales fondées sur des règles, "pas seulement pour certaines causes, mais pour toutes".
"Dans un pays démocratique, la politique étrangère n'est pas le domaine d'un individu disposant d'un pouvoir absolu, arbitraire et individuel. Sous prétexte que cela arrange le Premier ministre, il n'est pas acceptable de rejeter le droit international, les résolutions de l'ONU et les décisions de justice en la matière, et de se livrer à l'unilatéralisme", a-t-il dénoncé.
Le porte-parole du parti Euskal Herria Bildu, Jon Inarritu Garcia a, pour sa part, indiqué que le prix à payer pour les relations qu'entretient l'Espagne avec le Maroc "ne peut pas être l'abandon du Sahara occidental".
"Je pense que vous avez fait une erreur il y a trois ans, vous aviez tort, et je pense que le gouvernement devrait tenir compte des mandats que cette Chambre lui a donnés, pour rectifier" ce revirement, a-t-il déclaré.(SPS)
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| L’AARASD appelle à venir nombreux à l’étape Algésiras le 31 mai | 06 mai 2025 |
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Paris
, 06 mai 2025 (SPS) L’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD) appelé mardi les sympathisants de la cause sahraouie à venir nombreux pour soutenir la marche internationale à Algésiras, le 31 mai dernière étape en Espagne avant d’arriver au Maroc.
“Soyons nombreux à Algésiras le 31 mai et forçons pacifiquement l’interdit marocain d’entrer dans le royaume pour soutenir les Sahraouis et le Front Polisario dans leur lutte de libération”, a écrit l’association dans un communiqué dont une copie est parvenue à SPS.
“L’objectif fixé au départ est toujours Algésiras puis un passage en ferry vers Tanger et enfin un sit-in devant la prison de Kénitra où nous serons accueillis, nous l’espérons, par les Marocains et leurs associations, attentifs au respect des droits humains”, a estimé la source.
Cette Marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis est devenue une campagne internationale. Soutenue dès avant son départ par les autorités de la RASD et par le Président Brahim Ghali. Soutenue désormais au Sahara occupé, Aminatou Haidar vient de l’exprimer et l’association de défense des prisonniers politiques sahraouis (LPPS) vient de tenir une réunion clandestinement à El Aïoun, en soutien à la Marche espérant enfin la libération de tous!, a-t-on indiqué.
L’association des Amis de la RASD se réjouit des mobilisations organisées dans les campements de réfugiés sahraouis en Algérie, qui suivent avec espoir ce qui se passe en France et en Espagne. Avec leurs associations de défense des droits humains ils demandent que se constitueen urgenceun mécanisme permanent de surveillance des droits humains au Sahara occidental occupé par le Maroc. Comme il est indispensable qu’une mission d’enquête y soit organisée par le Haut-Commissariat aux Droits de l’homme. Et enfin, ils posent une question au CICR (Croix Rouge internationale) : pourquoi le CICR ne visite-il pas nos prisonniers dans les geôles marocaines où nous les savons si maltraités ?
L’association des Amis de la RASD, porteuse de cette initiative vraiment inédite, souhaite d’abord remercier l’une de ses membres, Claude Mangin-Asfari, mariée à un prisonnier politique, Naama Asfari, condamné arbitrairement à 30 ans de prison ferme. Claude est interdite d’entrer au Maroc depuis 2016 et de voir son mari à la prison de Kénitra.
Chaque semaine, Naâma peut appeler Claude deux fois. Il lui dit combien tous les Sahraouis détenus dans les prisons marocaines suivent cette Marche, et en sont si heureux !, selon la même source.
L’association a enfin salué les Sahraouis exilés en France et en Espagne pour lesquels “cette Marche est devenue l’occasion de dire, de crier publiquement ce qu’ils veulent : la libération des leurs en prison, détenus de manière arbitraire - ainsi que l’a déclaré le groupe de travail de Genève sur les détentions arbitraires - et leur volonté d’indépendance”. (SPS)
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| Le président sud-africain reçoit l’ambassadeur sahraoui en fin de sa mission | 5 mai 2025 |
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Pretoria
(Afrique du Sud), 5 mai 2025 (SPS) Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a reçu lundi, Mohamed Yeslem Beissat, en fin ses fonctions en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie auprès de l’Afrique du Sud.
Les deux parties ont abordé l'état actuel et les perspectives d'avenir des relations bilatérales entre les deux nations amies.
Le président Ramaphosa a souhaité à Mohamed Yeslem Beissat plein succès dans ses nouvelles fonctions de ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, réitérant la solidarité son pays avec la lutte du peuple sahraoui.
Pour sa part, le chef de la diplomatie sahraouie a exprimé sa profonde gratitude au président sud-africain pour le soutien et la solidarité indéfectibles qu'il a reçus de sa part, de son gouvernement et des institutions sud-africaines durant son mandat d’ambassadeur en Afrique du Sud.
Il a également réaffirmé la reconnaissance du peuple sahraoui pour les positions de principe et inébranlables du président, du gouvernement et du peuple sud-africains, qui soutiennent sans relâche la juste lutte du peuple sahraoui pour la pleine souveraineté et l'indépendance nationale.(SPS)
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| Le président de la République reçoit la nouvelle direction de l’UGTSARIO | 5 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 5 mai 2025 (SPS) –Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a reçu lundi à la Présidence de la République , la nouvelle direction de l'Union générale des travailleurs de Saguia El-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), ainsi que secrétaire général sortant de l'organisation.
Ont assisté à cette cérémonie, le responsable du secrétariat de l'organisation politique du Front Polisario, Mrabih Mami Dai, le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun, les secrétaires des organisations de masse, la présidence du Congrès et du Comité préparatoire.
Au cours de la rencontre, le président de la République a salué les résultats du 10e Congrès de l'UGTSARIO, qui s'est tenu du 18 au 20 avril. Il a abordé les développements régionaux, nationaux et internationaux caractérisant la situation actuelle, soulignant la nécessité de se préparer et de faire preuve de vigilance face aux complots ennemis, ainsi que l'importance de la lutte des travailleurs pour orienter l'opinion publique vers les objectifs de liberté et d'indépendance de notre peuple.
Le Président de la République a souligné le rôle essentiel des organisations de masse dans la formation et la préparation des cadres, afin de profiter des transformations du monde actuel, insistant sur la nécessité de maintenir l'unité des rangs, du discours et de la lutte continue jusqu'à la fin de l'occupation et l'accession à la souveraineté.
L'événement a connu également la remise des résolutions du Congrès au Président de la République et au Secrétariat de l'Organisation politique par la présidence du Congrès et le Secrétariat de l'UGTSARIO.
Dans ce cadre un documentaire a été projeté, relatant le processus préparatoire du Congrès, ses conditions de tenue et ses résultats. (SPS)
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| Le président de la République reçoit la nouvelle direction de l’UGTSARIO | 5 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 5 mai 2025 (SPS) –Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a reçu lundi à la Présidence de la République , la nouvelle direction de l'Union générale des travailleurs de Saguia El-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), ainsi que secrétaire général sortant de l'organisation.
Ont assisté à cette cérémonie, le responsable du secrétariat de l'organisation politique du Front Polisario, Mrabih Mami Dai, le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun, les secrétaires des organisations de masse, la présidence du Congrès et du Comité préparatoire.
Au cours de la rencontre, le président de la République a salué les résultats du 10e Congrès de l'UGTSARIO, qui s'est tenu du 18 au 20 avril. Il a abordé les développements régionaux, nationaux et internationaux caractérisant la situation actuelle, soulignant la nécessité de se préparer et de faire preuve de vigilance face aux complots ennemis, ainsi que l'importance de la lutte des travailleurs pour orienter l'opinion publique vers les objectifs de liberté et d'indépendance de notre peuple.
Le Président de la République a souligné le rôle essentiel des organisations de masse dans la formation et la préparation des cadres, afin de profiter des transformations du monde actuel, insistant sur la nécessité de maintenir l'unité des rangs, du discours et de la lutte continue jusqu'à la fin de l'occupation et l'accession à la souveraineté.
L'événement a connu également la remise des résolutions du Congrès au Président de la République et au Secrétariat de l'Organisation politique par la présidence du Congrès et le Secrétariat de l'UGTSARIO.
Dans ce cadre un documentaire a été projeté, relatant le processus préparatoire du Congrès, ses conditions de tenue et ses résultats. (SPS)
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| Le président de la République félicite le Premier ministre australien pour sa réélection pour un nouveau mandat | 4 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 4 mai 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations au Premier ministre australien, Anthony Albanese, à l'occasion de sa réélection pour un nouveau mandat.
Le Président Ghali, a exprimé au nom du peuple sahraoui, du Front Polisario et en son nom personnel, ses plus chaleureuses félicitations à Anthony Albanese pour sa victoire aux élections tenues en Australie, estimant que cette réussite témoigne de la confiance que le peuple australien accorde à son leadership.
Le Président Ghali a également formulé son souhait de continuer à renforcer les liens d'amitié et de coopération entre les peuples sahraoui et australien, au service de la paix, du respect mutuel et d'une prospérité partagée. (SPS)
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| Le président de la République félicite le Premier ministre australien pour sa réélection pour un nouveau mandat | 4 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 4 mai 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations au Premier ministre australien, Anthony Albanese, à l'occasion de sa réélection pour un nouveau mandat.
Le Président Ghali, a exprimé au nom du peuple sahraoui, du Front Polisario et en son nom personnel, ses plus chaleureuses félicitations à Anthony Albanese pour sa victoire aux élections tenues en Australie, estimant que cette réussite témoigne de la confiance que le peuple australien accorde à son leadership.
Le Président Ghali a également formulé son souhait de continuer à renforcer les liens d'amitié et de coopération entre les peuples sahraoui et australien, au service de la paix, du respect mutuel et d'une prospérité partagée. (SPS)
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| Une avocate sudafricaine appelle à l’envoi d’une mission de la CADHP au Sahara occidental occupé | 04 mai 2025 |
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Banjul
(Gambie), 04 mai 2025 (SPS) La représentante du Centre pour les droits de l'homme à l'Université de Pretoria, l'avocate spécialisée dans les droits de l'homme, Chanelle Van Der Linde, a appelé dimanche à l'ouverture d'une enquête sur les violations des droits de l'homme commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental.
La défenseure sud-africaine des droits de l'homme a exprimé son plein soutien à l'appel lancé par la République sahraouie, lors de la 83eme session, pour que la Commission africaine intervienne afin de mettre un terme à la détérioration croissante de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental occupé.
Le Centre sudafricain a appelé la CADHP à intervenir face à cette situation croissante, notamment en reprenant la mission d'enquête, entravée par les forces d'occupation marocaines depuis 2013 de visiter les territoires occupés du Sahara occidental.
Fonctionnant à la fois comme département universitaire et organisation non gouvernementale, le Centre joue un rôle majeur dans la promotion de l'éducation aux droits humains sur le continent. Sa mission comprend la sensibilisation aux droits humains, la diffusion à grande échelle de publications scientifiques et pratiques axées sur les droits humains en Afrique, la promotion des droits et du bien-être des femmes, des migrants, des communautés autochtones, des minorités sexuelles et des autres personnes et groupes marginalisés ou défavorisés en Afrique.
La République sahraouie participe à la 83e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, représentée par l'ambassadeur Malainin Lakhal, représentant permanent adjoint de la République sahraouie auprès de l'Éthiopie et de l'Union africaine, rappelle-t-on. (SPS)
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| Le président de la République reçoit la délégation des Scouts algériens | 3 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 3 mai 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a reçu samedi le Guide général des Scouts islamiques algériens, Abderrahmane Hamzaoui, qui conduit une délégation en visite dans les camps de réfugiés sahraouis.
Le Président Brahim Ghali a exprimé, au nom du peuple sahraoui, sa profonde gratitude à l'Algérie pour son soutien indéfectible à la cause sahraouie.
À son tour, M. Hamzaoui a transmis les salutations de l'Algérie, de son gouvernement et de son peuple au Président Brahim Ghali et, à travers lui, au peuple sahraoui, saluant sa résilience et sa détermination à défendre sa juste cause.
Il a réaffirmé son engagement à poursuivre la coopération et les échanges avec le mouvement scout et de jeunesse sahraoui dans divers domaines afin de promouvoir les objectifs communs en matière de service et d’autonomie des jeunes, au service de la société.
Le Guide Général des Scouts Islamiques Algériens a remis une médaille d'honneur au Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique. (SPS)
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| Une délégation des Scouts algériens effectue une visite aux camps de réfugiés sahraouis | 3 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 3 mai 2025 (SPS) une délégation des Scouts islamiques algériens, conduite par son guide général, Abderrahmane Hamzaoui, a effectué une visite dans les camps de réfugiés sahraouis, en signe de solidarité et de coopération avec le peuple sahraoui.
La délégation a été reçue au siège de l'Organisation des Scouts et des jeunes Sahraouis, par le chef général, Jamal Brahim qui a souhaité la bienvenue à la délégation et exprimé sa gratitude pour la position ferme de l'Algérie en faveur de la cause sahraouie. Les deux parties ont discuté des moyens de renforcer la coopération entre les deux organisations.
La délégation algérienne a été également reçue par le ministre des Territoires occupés et des Affaires de la Diaspora, en présence de la gouverneure de la wilaya de Boujdour, Mme Dih Mohamed Chaddad, du secrétaire général de l'Union de la jeunesse sahraouie (UJTSARIO), Ali Mohamed Salem et de membres du Conseil national sahraoui.
Durant cette réception au camp de Boujdour, des discours de bienvenue à la délégation ont été lus, suivies discours d'une allocution du Guide général des Scouts musulmans algériens, dans laquelle il a exprimé la solidarité indéfectible de l'Algérie avec le peuple sahraoui et réaffirmé son soutien inconditionnel à son droit à l'autodétermination. (SPS)
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| La ligue des Journalistes et écrivains sahraouis dénonce la répression des journalistes dans les territoires occupés | 03 mai 2025 |
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Bilbao
(Espagne), 03 mai 2025 (SPS) La Ligue des journalistes et écrivains sahraouis en Europe a dénoncé la répression brutale que subissent les journalistes sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, dans un communiqué rendu public à l’occasion de Journée internationale de la presse.
A cette occasion Ligue des journalistes et Écrivains Sahraouis en Europe a réaffirmé son engagement à défendre les droits des journalistes, afin qu’ils puissent exercer leur travail en toute liberté, loin de toute censure et sans persécution pour mener à bien leur mission d’informer de la réalité de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Les journalistes sahraouis dans les territoires occupés sont soumis à la torture et leurs caméras sont confisquées par la police marocaine, a regretté la Ligue, citant le cas du journaliste Mohamed Lamin Haddi, qui est resté en prison dans des conditions inhumaines, privé d’accès aux soins et de visites familiales.
D’autres journalistes sahraouis à l’instar de Mohamed Mayara, Ahmed Ettanji de Equipe Média ont également connu le même sort, selon la même source, estimant que cette censure vise à dissimuler les violations marocaines des droits humains commises quotidiennement contre la population civile sahraouie.
La Ligue a enfin condamné les expulsions successives des parlementaires, journalistes et observateurs des territoires occupés du Sahara occidental par les autorités marocaines. (SPS)
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| L’Algérie et le Ghana soulignent l’importance d'une solution politique reposant sur la légalité internationale au Sahara Occidental | 02 mai 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 02 mai 2025 (SPS) L'Algérie et le Ghana ont souligné l’importance d’une solution politique au conflit du Sahara occidental reposant sur la légalité internationale, les principes de la Charte des Nations Unies et de l’acte constitutif de l’UA, devant garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Ces propos interviennent dans un communiqué commun sanctionnant la visite officielle du ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana,Samuel Okudzeto Ablakwa, effectuée en Algérie, à l'invitation du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines M. Ahmed Attaf, du 29 au 30 avril 2025.
Concernant la question du Sahara Occidental, les deux parties ont souligné "la nécessité de parvenir à une solution politique reposant sur les décisions du Conseil de sécurité y afférentes et les principes de la Charte des Nations Unies ainsi que l'acte constitutif de l'Union africaine (UA) afin de garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Les deux parties ont passé en revue "les efforts conjoints de lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier" et sont convenus de "renforcer la coopération face à l'extrémisme violent et au trafic de drogues et d'armes". Elles ont également affirmé leur "engagement pour l'action multilatérale et les principes de la Charte des Nations Unies et de l'Acte constitutif de l'Union africaine", soulignant "la nécessité de coordonner les réponses africaines aux défis régionaux et internationaux". (SPS)
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| La République sahraouie prend part à la 83eme session de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples | 2 mai 2025 |
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Banjul
(Gambie), 2 mai 2025 (SPS) La République sahraouie a participé ce vendredi à la séance d'ouverture de la 83e session de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP), tenue à Banjul, la capitale gambienne.
La République sahraouie a été représentée par l'ambassadeur Malainin Lakhal, représentant permanent adjoint auprès de l'Éthiopie et de l'Union africaine.
La séance d'ouverture a été présidée par le président de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, en présence d'un représentant du gouvernement gambien, de plusieurs personnalités africaines des droits de l'homme et de responsables d'institutions africaines, telles que le Comité africain des droits de l'enfant.
Les participants ont écouté les allocutions vidéo du président de la Commission africaine, du président du Parlement panafricain, du président de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, du représentant de l'Union européenne pour les droits de l'homme et de représentants d'autres organisations et organismes activant dans le domaine.
Dans son discours prononcé à cette occasion, le Président de la CADHP a souligné que l'Afrique est un continent malade, victime de tragédies dues au non-respect des droits de l'homme et des peuples, insistant sur l'importance du thème de l'année adopté par le dernier Sommet de l'Union africaine.
Le représentant de la République sahraouie a, pour sa part, prononcé une déclaration générale sur l'ampleur des violations flagrantes des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, dont l'obstruction marocaine à l'exercice du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, ainsi que les violations systématiques des droits civils, politiques, économiques et sociaux des Sahraouis se trouvant sous le joug de l'occupation marocaine.
A cet égard, le diplomate sahraoui a appelé la Commission, ainsi que les autres organes compétents de l'Union africaine, à dépêcher une mission aux territoires occupés, afin de mettre fin au mépris honteux de la situation dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Il a également dénoncé l'escalade contre les civils sahraouis depuis la violation de l'accord de cessez-le-feu par l'armée marocaine, ayant fait des dizaines de victimes de civils par l'armée marocaine à l'aide des drones.
Plusieurs sujets relatifs aux droits humains devraient être abordés lors de sessions spéciales, de séminaires et de discussions, a-t-on indiqué. (SPS)
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| L’UGTSARIO condamne les violations des droits des travailleurs sahraouis par le Maroc | No date |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés), 1er mai 2025 (SPS) L'Union générale des travailleurs de Saguia El Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO) a fermement condamné, jeudi, les graves violations des droits humains commises par l'occupation marocaine, qui persiste dans son oppression quotidienne contre le peuple sahraoui et de ses droits légitimes.
Dans une déclaration à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs, l'UGTSARIO a dénoncé la situation complexe des travailleurs Sahraouis dans les territoires occupés, où «l'occupation continue de violer les droits civils fondamentaux, y compris les droits économiques et sociaux, qui découlent tous du droit fondamental à l'autodétermination».
L'État marocain «se livre à une course contre la montre pour piller les richesses et les ressources naturelles du Sahara occidental, en collusion avec des pays étrangers et des multinationales, au détriment d'un peuple sans défense soumis à des politiques d'exclusion, de marginalisation, d'appauvrissement et de privation délibérée», a souligné l’UGTSARIO.
L’occupation marocaine «intensifie sa politique de colonisation et de déplacements
forcés des professionnels sahraouis des territoires occupés, visant à vider le Sahara occidental de ses ressources humaines», a déploré la même source.
Au moment où le monde célèbre la journée internationale du travail, le peuple continue de lutter pour la libération de sa patrie, le Sahara occidental dernière colonie d’Afrique, a conclu l’UGTSARIO.(SPS)
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| L’UNFS salue le rôle de la femme sahraouie à l’occasion de la journée mondiale du travail | No date |
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Chahid El Hafedh
, 1er mai 2025 (SPS) L'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) a félicité les femmes sahraouies dans les différents domaines d'action et de lutte à l'occasion de la Journée mondiale des travailleurs, célébrée le 1er mai.
Dans un communiqué rendu public à cette occasion, l'Union a souligné que les femmes sahraouies ont été un symbole de résistance et de résilience, étant constamment à l'avant-garde de l’édification et de la libération nationale.
Elle a salué leur rôle héroïque de la femme sahraouie dans les secteurs, de l'éducation, la santé, l’action sociale ou en première ligne de la lutte et de la résistance contre l’occupation marocaine, incarnant ainsi les nobles idéaux de sacrifice et de détermination pour la liberté et l'indépendance nationale.
L'Union a un rendu un vibrant hommage aux femmes sahraouies pour leur persévérance et leur dévouement continus dans la lutte pour la construction et la libération.(SPS)
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| Des ONGs britanniques expriment leur soutien et leur solidarité à la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | No date |
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Londres
, 1er mai 2025 (SPS) Les organisations britanniques de solidarité avec le peuple sahraoui, Western Sahara Campaign UK, Sandblast UK, Olive Branch Arts, Adala UK et Western Sahara Support Group, ont exprimant leur soutien et leur solidarité à la Marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines.
Ces organisations ont appelé à rendre justice aux prisonniers politiques sahraouis, exhortant la communauté internationale à agir pour la libération de tous les prisonniers sahraouis injustement détenus dans les prisons marocaines et le respect de leurs droits humains, ont elles écrit dans une déclaration dont une copie est parvenue à SPS.
“Nous, les organisations susmentionnées, appelons la communauté internationale à exiger la libération de tous les prisonniers sahraouis injustement détenus dans les prisons marocaines. Leurs droits humains doivent être respectés. Il ne s'agit pas d'un privilège, mais d'un droit qui leur est refusé”, selon le texte.
Ces condamnations n'ont été forgées que sur la base d'« aveux », résultant de tortures barbares infligées aux prisonniers sahraouis par l'État et la police marocains. “Cela doit cesser”, ont estimé ces organisations.
Ces prisonniers sont privés de leurs droits les plus fondamentaux, ont un accès limité, voire inexistant, aux soins médicaux, au système judiciaire et aux visites, et sont souvent soumis à des formes atroces de torture, a dénoncé la même source.
Ces affirmations sont maintes fois confirmées par les organisations de défense des droits humains du monde entier. Le Maroc nie ces affirmations, mais refuse toujours aux observateurs des droits humains de se rendre au Sahara occidental occupé ni de rendre visite aux prisonniers. S'ils n'ont rien à cacher, pourquoi en serait-il ainsi ?, se sont-elles interrogées. (SPS)
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| Le président de la République reçu par son homologue algérien | 30 avr 2025 |
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Alger
, 30 avr 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a été reçu, mercredi, par son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République algérienne démocratique et populaire.
Lors de cette rencontre, les deux présidents ont examiné les relations entre les deux pays, précise la même source. (SPS)
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| Le Maroc échoue à dissocier la cause sahraouie de son statut en tant que question de décolonisation | 30 avr 2025 |
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Alger
,30 avr 2025 (SPS)L'ambassadeur de la République sahraouie auprès de l'Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a affirmé, mercredi à Alger, que le régime marocain du makhzen avait échoué à dissocier la cause sahraouie de son statut en tant que question de décolonisation.
S'exprimant lors du Forum de la mémoire, organisé par le quotidien El Moudjahid et l'association Mechâal Echahid, sur les derniers développements de la question sahraouie, M. Taleb Omar a pointé l'échec du makhzen à dissocier la cause sahraouie de son statut en tant que question de décolonisation, soulignant que "s'il n'était pas en perte de légitimité, ce régime aurait réglé la question en un jour par les urnes".
Le Maroc a aussi échoué à obtenir une reconnaissance officielle et définitive de sa prétendue souveraineté sur les territoires sahraouis occupés, a-t-il ajouté, assurant que la position des Etats-Unis d'Amérique en faveur du plan expansionniste marocain ne changeait en rien le statut juridique de la question sahraouie, car exigeant une solution acceptée par les deux parties, ce qui invalide et exclut, ipso facto, la proposition d'autonomie.
Fustigeant la normalisation entre le makhzen et l'entité sioniste criminelle, qui poursuit son occupation et son génocide contre le peuple palestinien, le diplomate sahraoui a relevé le rejet populaire opposé à cette alliance dans la rue marocaine où des marches et des manifestations sont organisées quotidiennement pour dénoncer la normalisation.
M. Taleb Omar a, par ailleurs, salué "la position constante et le soutien inconditionnel" de l'Algérie à la cause sahraouie et à la lutte du peuple sahraoui pour arracher son droit à l'autodétermination.
A cette occasion, le représentant du président du Conseil algérien de la nation, Bettahar Lazreg, a affirmé, aux côtés des représentants de plusieurs partis politiques, leur position constante en faveur du peuple sahraoui et de sa cause légitime.
De leur côté, les représentants de la société civile algérienne ont fait part de leur soutien aux détenus sahraouis, notamment le groupe de Gdeim Izik et les étudiants, qui font l'objet de procès iniques et dont les conditions de détention dans les geôles marocaines son inhumaines, en violation des chartes et conventions internationales, dont la Convention de Genève et la Convention contre la torture.(SPS)
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| La militante Aminetou Haidar adhère à la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 30 avr 2025 |
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El Aaiun occupée
, 30 avr 2025 (SPS) La présidente de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine, Mme Aminatou Haidar, a annoncé son adhésion à la campagne nationale et internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines, lancée le 30 mars dernier depuis la France.
Dans une déclaration exclusive à la TVRAD, Aminatou Haidar a indiqué que cette marche intervient à un moment où les territoires sahraouis occupés connaissent une dangereuse escalade de la violence de la part de l'État d'occupation marocain à tous les niveaux, notamment la répression des libertés publiques. Le Maroc continue d'empêcher l'entrée des observateurs internationaux sur le territoire et qui sont expulsés systématiquement, “une réalité, selon Mme Haidar, reflète une situation désastreuse que l'État occupant cherche à dissimuler, de peur d'être révélée”.
Cette marche a des nobles objectifs dont la libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis incarcérés au Maroc, tout en dénonçant la politique de l’État d’occupation visant à exterminer le peuple sahraoui, a-t-elle souligné.
Concernant la réalité du terrain dans les territoires occupés, la militante sahraouie a expliqué que les autorités d’occupation marocaines continuent de commettre des crimes contre les Sahraouis sur tous les fronts, le dernier en date étant la démolition de maisons sahraouies dans un silence international choquant.
A cet égard, Mme Aminetou Haidar a souligné l’urgence d’une intervention sérieuse de la communauté internationale, appelant “l’ONU à assumer pleinement ses responsabilités envers le Sahara occidental qui demeure une question de décolonisation, au lieu de soutenir directement ou indirectement l’État occupant”.
Mme Haidar a salué la résilience du peuple sahraoui, qui n’abandonnera jamais ses revendications de liberté et d’indépendance sous la conduite de son seul représentant légitime, le Front Polisario. (SPS)
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| Le Parlement catalan reçoit la militante des droits de l’homme, Claude Mangin | 30 avr 2025 |
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Barcelone
(Espagne), 30 avr 2025 (SPS) Le groupe Amitié et liberté pour le Sahara occidental auprès du Parlement catalan a reçu mardi la militante des droits de l’homme, Mme Claude Mangin qui conduit la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis.
Cette rencontre a permis d'informer les membres du groupe parlementaire espagnol des objectifs et des revendications de la marche, ainsi que de la situation au Sahara occidental et de la persistance du conflit, due aux positions de certains pays européens, notamment l'Espagne.
Mme Claude Mangin a exhorté les les députés à venir à l’étape d’Algesiras, une demande qui a reçu l’ engagement du président.
Dans une déclaration à SPS, Brahim Mohamed, coordinateur auprès de la marche, a expliqué que des discussions ont lieu avec certaines personnalités politiques représentées au Parlement afin de convaincre la classe politique espagnole en Catalogne de jouer un rôle dans la sensibilisation sur la situation des droits humains au Sahara occidental et à la question des prisonniers politiques sahraouis.
Auparavant, Mme Claude Mangin et les participants à la marche internationale ont organisé une conférence à l’université autonome de Barcelone, où la militante Claude Mangin a insisté sur “la dimension politique de cette marche, estimant que l’humanitaire demeure insuffisant”. Une autre rencontre a eu lieu au siège de l’ACAPS de Girone, au deuxième jour de l’ arrivée de la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis en Espagne. (SPS)
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| Les élu-e-s de l’Occitanie appellent à suspendre immédiatement tout projet d’accord avec la région de Dakhla occupée | 30 avr 2025 |
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Chahid ElHafedh
, 30 avr 2025 (SPS) Les élu-e-s de la Région de l’Occitanie ont appelé à “suspendre immédiatement” tout projet d’accord avec la région de Dakhla, ville occupée du Sahara occidental, territoire non autonome sujet d’un processus de décolonisation inachevée.
Ce projet d’accord constitue une atteinte grave au droit international, ont estimé les élus, rappelant que le Sahara occidental est reconnu par l’ONU comme un territoire non autonome, dont le statut final doit être déterminé par un référendum d’autodétermination, prévu depuis la résolution 690 du Conseil de sécurité de l’ONU.
“Tant que le référendum n’a pas eu lieu, toute coopération officielle avec les autorités marocaines à Dakhla revient à violer les droits du peuple sahraoui et à cautionner l’occupation. La Cour de justice de l'Union européenne stipule que tout accord impliquant le Sahara occidental doit recevoir le consentement explicite du peuple sahraoui”, ont-ils réaffirmé dans un communiqué dont une copie est parvenue à SPS.
Ils ont également réaffirmé l’engagement de la Région à ne coopérer qu’avec des entités reconnues par le droit international, dans le respect des droits des peuples, soulignant que “l’alignement de la diplomatie française sur les intérêts marocains, y compris sur la souveraineté illégitime du Maroc sur le Sahara occidental, n’oblige pas les collectivités territoriales à suivre. Au contraire, les territoires doivent faire entendre une autre voix, celle du respect du droit et de la justice”.
Les élus ont appelé à faire de l’Occitanie une région exemplaire en matière de solidarité internationale, fidèle aux valeurs de justice, de paix et de respect du droit. Ils ont exprimé leur engagement aux côtés du peuple sahraoui et de ses représentants légitimes, à exiger l’application du droit à l’autodétermination.
Les élu·e·s communistes de la Région Occitanie ont exprimé le rejet “que nos collectivités cautionnent, par des actes ou des mots, une politique d’occupation, de répression et de spoliation des ressources”, selon la même source.
Par ailleurs, les élus de l’Occitanie ont condamné “fermement” la prise de position du maire de Montpellier, qui a récemment affirmé le soutien « indéfectible » de sa municipalité à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. “Cette déclaration décrédibilise notre engagement collectif pour la paix. Nous saluons la réaction de la section locale du Parti communiste français à Montpellier, qui a rappelé que cette position bafoue les droits du peuple sahraoui et soutient une politique coloniale”, ont-ils indiqué. (SPS)
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| Le Représentant du Front Polisario rencontre l’adjointe du SG de l’ONU auxaffaires politiques et à la consolidation de la paix | 29 avr 2025 |
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New York
(Nations Unies), 29 avr 2025 (SPS) Le Représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et Coordonnateur avec la MINURSO, Dr Sidi Mohamed Omar a rencontré, mardi, Mme Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques et à la consolidation de la paix.
L'entretien a porté sur le processus de paix mené par l'ONU au Sahara occidental, à la lumière des récentes consultations du Conseil de sécurité sur la MINURSO. Le diplomate sahraoui a informé la Vice-Secrétaire générale de la position du Front Polisario sur toutes les questions liées au processus de paix et à ses perspectives.
Les deux parties ont également passé en revue les efforts déployés par l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, devant relancer le processus de paix, actuellement au point mort, en raison des politiques d'obstruction du Maroc et sa fuite en avant pour consolider son occupation illégale des territoires sahraouis. (SPS)
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| Le Conseil national appelle à redoubler les efforts pour consacrer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination | 29 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés), 29 avr 2025 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama, a souligné mardi la nécessité de conjuguer les efforts nationaux et internationaux pour faire face au déni persistant de l'occupation marocaine du droit légitime et inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Intervenant à l'ouverture de la session de printemps du Conseil national, le président du Conseil a affirmé que la phase actuelle «exige de resserrer les rangs et d'intensifier la lutte sur tous les fronts – politique, diplomatique et sur le terrain – pour dénoncer les politiques de l'occupation et appeler à la libération des prisonniers civils sahraouis qui se trouvent dans les prisons marocaines.
Hamma Salama a salué l'élan national et international en faveur de la Marche pour la libération des prisonniers, saluant l'implication des membres, des comités et des bureaux du Conseil national dans cette campagne, qui reflète l'esprit de solidarité et d'unité nationale.
Le président du Conseil national a appelé à la nécessité de vigilance et de cohésion pour déjouer tous les plans orchestrés par l'occupation marocaine et ses alliés pour faire dissimuler ses échecs et les manifestations populaires dans diverses régions du Royaume du Maroc contre la crise économique du pays et la normalisation avec l’entité sioniste.(SPS)
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| Le Conseil consultatif appelle la communauté internationale à faire pression sur le Maroc pour se conformer à la légalité internationale | 29 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés), 29 avr 2025 (SPS) Le Conseil consultatif a appelé mardi la communauté internationale à faire pression sur l'État d'occupation marocain pour qu'il se conforme à la légitimité internationale et au droit international humanitaire, et respecte le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de son bureau à son siège à Chahid El-Hafedh, le Conseil a affirmé son «engagement total et permanent en faveur du plan national de soutien à la campagne internationale pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines».
Le Conseil a estimé que la libération des prisonniers fait partie intégrante de la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Dans ce contexte, le Conseil a exhorté ses représentants dans les bureaux régionaux à participer aux activités de solidarité prévues en soutien aux prisonniers politiques sahraouis.
Le Conseil a également insisté sur la nécessité d'activer les canaux de communication avec ses homologues des pays amis et frères, «afin de sensibiliser le public sur les conditions des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons de l'occupation marocaine, notamment les graves violations, la torture, la négligence médicale et l'isolement cellulaire, en violation flagrante de toutes les conventions et accords internationaux». (SPS)
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| Les réfugiés sahraouis ont besoin d'une solution durable garantissant leur droit à l'autodétermination | 28 avr 2025 |
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New York
(ONU), 28 avr 2025 (SPS) Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies (ONU), Amar Bendjama a affirmé, lundi à New York, que les réfugiés sahraouis qui avaient subi le déplacement forcé de leur terre par l'occupant marocain, ont besoin d'une solution durable leur permettant d'exercer leur droit inaliénable à l'autodétermination.
Dans son allocution lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la migration et les réfugiés, M. Bendjama a rappelé que l'Algérie accueille, depuis plus d'un demi-siècle, les réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf, après avoir subi le déplacement forcé en raison de l'occupation de leur terre par le Maroc.
A ce propos, il a indiqué qu'au cours de cette période et en dépit des défis énormes, "l'Algérie, en collaboration avec les agences de l'ONU et les partenaires humanitaires, a assuré de manière régulière l'accès des réfugiés sahraouis aux services de base", soulignant qu'ils ont aujourd'hui besoin d'"une solution durable qui leur permet d'exercer leur droit inaliénable à l'autodétermination, à travers un référendum libre et intègre, conformément au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité".
M. Bendjama a affirmé que "la décision relative à l'avenir des réfugiés sahraouis doit toujours leur appartenir, car leur droit est inaliénable et ne saurait faire l'objet d'aucune forme de marchandage, qu'elles que soient les circonstances".
De manière générale, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU a mis en garde contre "la crise du déplacement qui s'accentue d'année en année", notant que "le nombre de migrants ne cesse d'augmenter en raison des crises multiples notamment les conflits armés", dans un contexte marqué par "le recul du financement international, qui laisse des millions de personnes vulnérables sans accès aux aides vitales". (SPS)
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| La résistance du peuple sahraoui confirme la légitimité de sa cause et démasque la supercherie du Makhzen | 29 avr 2025 |
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Alger
, 29 avr 2025 (SPS) L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar a affirmé, lundi à Alger, que la résistance du peuple sahraoui avait mis à nu la supercherie de l'occupation marocaine qui s'est alignée sur l'entité sioniste pour parvenir à ses objectifs d'occupation des territoires du Sahara occidental.
Dans une allocution à l'occasion de la conférence de solidarité avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour son droit à l'autodétermination, organisée par l'Organisation nationale algérienne des enfants de Chouhada (ONEC), M. Taleb Omar a dit que "la lutte du peuple sahraoui depuis un demi-siècle a déjoué toutes les conspirations et a mis à nu la tromperie du régime du Makhzen qui s'est aligné ouvertement sur l'entité sioniste, malgré les massacres perpétrés par cette dernière contre le peuple palestinien".
Le diplomate a également souligné "la désillusion du Makhzen" après l'échec de toutes ses tentatives visant à obtenir "une reconnaissance officielle et définitive de sa prétendue souveraineté" sur les territoires occupés du Sahara occidental, et ce grâce à la résistance du peuple sahraoui pour défendre la justesse de sa cause et arracher son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Par ailleurs, l'ambassadeur sahraoui a évoqué la tension qui règne au Maroc, où les rues sont le théâtre de manifestations populaires quotidiennes dénonçant la normalisation avec l'entité sioniste criminelle et exigeant sa rupture.
Taleb Omar est également revenu sur le briefing présenté par l'Envoyé personnel du Secrétaire général (SG) des Nations unies, Staffan de Mistura, devant le Conseil de sécurité le 14 avril dernier, rappelant que le Sahara occidental demeure une question de décolonisation.
Il a salué les liens de solidarité unissant les peuples algérien et sahraoui, affirmant qu'ils s'inscrivent dans le "prolongement de la Révolution algérienne et de ses principes".
Au terme de cette conférence de solidarité, l'ambassadeur sahraoui a été honoré par l'Organisation nationale des enfants de Chouhada.(SPS)
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| Le Parti communiste français condamne l’alignement du maire de Montpellier à la position de la France sur le Sahara occidental | 28 avr 2025 |
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Montpellier
(France), 28 avr 2025 (SPS) La section du Parti communiste français (PCF) de Montpellier après avoir appris l’alignement “indéfectible” de la mairie de Montpellier sur le soutien de la France à la prétendue souveraineté du Maroc sur le occidental, a condamné cette prise de position, qui va à l’encontre de la position de l’ONU qui ne reconnaît la légitimité du Maroc sur ce territoire non autonome, sujet d’un processus de décolonisation inachevée.
La section de Montpellier a estimé que la déclaration du Maire de Montpellier va à l’encontre de du droit international tant que le référendum de la résolution 690 du Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas été appliqué, a indiqué un communiqué de la section dont une copie est parvenue à SPS.
Elle a également réaffirmé son soutien au combat du peuple sahraoui pour voir enfin s’appliquer son droit à l’autodétermination, a ajouté la même source.
La section du PCF a rappelé que depuis le cessez-le-feu de 1991 entre le Maroc et le Front Polisario et la résolution 690 du Conseil de sécurité, la mission des Nations Unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) veille au maintien et doit organiser un referendum sur le statut final du Sahara occidental.
Ce référendum est constamment repoussé par les autorités marocaines qui souhaitent garder le contrôle de ce territoire et entretiennent régulièrement des efforts diplomatiques pour légitimer son occupation, a déploré la section dans son communiqué. (SPS)
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| Le président de la République félicite son homologue d’Afrique du sud pour la Journée nationale de son pays | 27 avr 2025 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 27 avr 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue d’Afrique du sud, Cyril Ramaphosa, à l'occasion de la Journée nationale de son pays qui coïncide avec le 27 avril de chaque année.
Dans ce message, le Président de la République a exprimé ses vœux de progrès, de prospérité et de paix pour l'Afrique du Sud et son peuple.
Il a souligné que la commémoration de cette journée marque un moment historique, non seulement pour l'Afrique du Sud, mais pour toute l'Afrique et le monde, car elle symbolise la fin du système raciste d'apartheid.
Le Président de la République a également salué la position ferme et courageuse de l'Afrique du Sud en faveur de la juste cause du peuple sahraoui.
En outre, il a réaffirmé l'engagement ferme de la République sahraouie à renforcer les liens profonds de coopération, d'amitié et de solidarité entre les deux nations et les deux peuples. (SPS)
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| Marche de soutien aux prisonniers politiques sahraouis | 27 avril 2025 |
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Chahid E-Hafedh
, 27 avril 2025 (SPS) La société civile sahraouie a organisé dimanche une marche de solidarité et de soutien aux prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.
Des représentants d'organisations de masses populaires, d'associations de défense des droits humains et d'organisations humanitaires ont exprimé leur soutien à la marche internationale de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis.
Cette marche vise à dénoncer les graves violations subies par le peuple sahraoui dans les prisons marocaines et à exiger la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis, ainsi que justice soit rendue aux victimes de torture et de détention arbitraire.
Dans une déclaration lue durant cette marche de solidarité, les membres de la société civile sahraouie ont exprimé leur soutien indéfectible aux prisonniers et à leurs familles, en particulier au groupe de Gdeim Izik et aux étudiants détenus, qui se trouvent dans des conditions difficiles et inhumaines.
Les participants ont fermement condamné la torture, les procès inéquitables et les conditions de détention déplorables dans les prisons marocaines, en violation des normes fondamentales de détention et les conventions internationales, notamment la Quatrième Convention de Genève et la Convention contre la torture.
Le communiqué lance un appel humanitaire aux personnes éprises de liberté du monde entier pour qu'elles adhèrent à la campagne internationale en faveur de la libération des prisonniers politiques sahraouis, intensifient leurs efforts pour briser le mur du silence qui entoure leurs souffrances, fassent entendre leur voix dans les forums internationaux et exercent des pressions sur leurs gouvernements pour qu'ils cessent leur soutien financier et militaire à l'occupation marocaine.
Les membres de la société civile sahraouie ont réaffirmé la poursuite de leur lutte jusqu'à la libération de tous les prisonniers, la fin de l'occupation et l'indépendance totale de la République sahraouie. (SPS)
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| Ouverture des travaux de la 21eme session de la table de concertation du ministère de la santé | 27 avr 2025 |
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Chahid Al-Hafedh
, 27 avr 2025 (SPS) La 21e session de la Table ronde de coordination et de consultation sanitaire s'est tenue dimanche au siège du ministère de la Santé publique, sous la supervision du ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana.
Ont participé à cette table ronde : Bouhoubeini Yahya, président du Croissant-Rouge sahraoui ; Abida Hadiya, présidente de la Commission sociale auprès du Conseil national, ainsi que des représentants d'organisations activant dans le domaine sanitaire et des responsables du ministère de la Santé publique.
La 21e session de la Table ronde de coordination et de consultation doit débattre plusieurs questions, notamment : le plan stratégique du ministère de la Santé publique, les soins médicaux, les programmes de santé préventive, les médicaments et les équipements médicaux, la santé vétérinaire et animale, et les ressources humaines.
Cette session de deux jours ,permettra également aux participants des discussions approfondies sur les programmes relatifs à la santé reproductive, à la santé globale pour les enfants sahraouis, à la vaccination, à la formation, aux missions médicales et à la sensibilisation dans le domaine.
Des perspectives de coopération dans le secteur de la santé pour la période à venir sont aussi au menu des programmes de cette session. (SPS)
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| Arrivée en Espagne de la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 27 avr 2025 |
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Catalogne
(Espagne), 27 avr 2025 (SPS) La Marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis est arrivée en Catalogne, en Espagne. Sa première étape a été la ville de Gérone, avant de se rendre dans plusieurs régions autonomes d’Espagne dans son chemin pour Kénitra, au Maroc où se trouvent les prisonniers sahraouis.
À son arrivée à Gérone, la marche a été accueillie par des membres de la communauté sahraouie établie en Espagne et plusieurs organisations espagnoles de soutien au peuple sahraoui.
Un rassemblement de solidarité a eu lieu, au cours duquel des discours ont réaffirmé leur soutien et leur solidarité à la Marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis initiée par la militante des droits de l’homme, Claude Mangin épouse du prisonnier sahraoui, Naâma Asfari condamné à 30 ans de prison ferme. (SPS)
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| Le président de la République félicite le Parti des travailleurs du Mexique à l’occasion de son 12ème Congrès | 26 avr 2025 |
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Mexico
, 26 avr 2025 (SPS) L'ambassadeur sahraoui au Mexique, Mokhtar Labehi, a participé aux travaux du 12e Congrès national du Parti des travailleurs du Mexique, dont les travaux se sont ouverts samedi, dans la capitale, Mexico, en présence de plusieurs délégués nationaux et d'éminents partis politiques mexicains et internationaux.
Lors de son allocution, l'ambassadeur sahraoui a lu un message de félicitations du président Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario, dans lequel , il a exprimé en son nom personnel, au nom du peuple, du gouvernement de la République sahraouie et du Front Polisario sa gratitude au Parti des travailleurs du Mexique pour la position de principe en faveur de la juste lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Le président Ghali a salué les efforts de solidarité du parti, non seulement au Mexique, mais aussi en Amérique latine et dans les forums internationaux. Il a également salué les solides relations bilatérales entre le Front Polisario et le PT, ainsi qu'entre les peuples et les gouvernements du Mexique et de la République sahraouie, souhaitant au parti plein succès de son congrès.(SPS)
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| Une délégation sahraouie participe en Inde à des réunions de l’Alliance progressiste | 26 avril 2025 |
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Hyderabad
(Inde), 26 avril 2025 (SPS) Une délégation sahraouie, conduite par l'ambassadeur Brahim Mokhtar, chargé d'affaires de l’Asie auprès du ministère des Affaires étrangères, a participé à différentes réunions à Hyderabad, en Inde, du 24 au 26 avril 2025.
La délégation sahraouie a participé à une première réunion, organisée par le Congrès national indien et qui porte le nom de « Sommet Bharat », s'est tenue sous le slogan «Parvenir à la justice mondiale» en présence des partis politiques de l'Alliance progressiste, dont le Front Polisario.
Ce sommet visait à renforcer et coordonner les efforts des forces progressistes du monde pour instaurer un monde de liberté, d'égalité, de fraternité et de justice, dans un contexte de dangerosités et d'incertitudes auquel la communauté internationale est confrontée aujourd'hui.
Elles également assisté à une autre réunion, celle de la session annuelle du Groupe de l'Alliance progressiste, au cours de laquelle plusieurs questions ont été largement débattues, dont la situation internationale actuelle, la montée des mouvements d'extrême droite dans de nombreux pays et leurs répercussions négatives sur les conditions économiques, politiques et sociales.
Une la déclaration finale des deux réunions, dans laquelle les participants ont réaffirmé le droit des peuples à l'autodétermination, condamné l'agression contre les nations et les peuples, et dénoncé toute forme d'expansionnisme et d'occupation.(SPS)
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| Rassemblement à la wilaya de Smara en soutien aux prisonniers politiques sahraouis | 26 avr 2025 |
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Smara
(camps de réfugiés sahraouis), 26 avr 2025 (SPS) Un grand rassemblement a eu lieu samedi devant le siège de la wilaya de Smara en signe de soutien indéfectible aux prisonniers politiques sahraouis appelant à leur libération immédiate et inconditionnelle.
Les participants ont brandi des drapeaux et des banderoles exigeant la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus par le Maroc. Venus des sept Darías de la wilaya, ils ont marché dans les rues du camp, scandant des slogans en faveur de la liberté et de l'indépendance.
Les participants ont exprimé leur solidarité avec les familles des prisonniers politiques et dénoncé les conditions de détention arbitraires et inhumaines. Ils ont également exigé des autorités marocaines le respect des droits de l'homme et des Conventions internationales.
Ils ont également affirmé leur détermination à poursuivre la lutte pour la libération des prisonniers politiques et pour l'indépendance du Sahara occidental." (SPS)
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| Le président du Parlement accueilli au Parlement de la région autonome de La Rioja | 24 avril 2025 |
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La Rioja
(Logroño), 24 avril 2025 (SPS) Le président du Parlement (Conseil national), Hamma Salama, a été accueilli mercredi au Parlement de La Rioja, lors d’une réunion dans le cadre de la session « Paix et liberté pour le Sahara occidental”.
Reflétant l'engagement historique de La Rioja en faveur de la cause sahraouie, cette réunion a regroupé des représentants des principaux partis politiques de la région, dont le Parti populaire (PP), le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et la Gauche unie (IU), ainsi que le délégué du Front Polisario à La Rioja, Mohamed Labat, et le responsable des affaires politiques de la délégation sahraouie, Salamu Hamudi Bachri.
L'événement a souligné la collaboration continue de La Rioja dans la défense des droits du peuple sahraoui, ainsi que la nécessité d'unir les efforts de tous les partis politiques pour garantir la réalisation du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dans le cadre de cette visite, Hamma Salama a également rencontré des représentants du mouvement de solidarité de La Rioja afin d'aborder la coopération dans divers domaines, en particulier le plaidoyer politique.
Lors de cette rencontre, les représentants de la société civile de La Rioja ont souligné l'importance de continuer à œuvrer pour le respect du droit international et à défendre le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, tel qu'établi par les résolutions des Nations Unies. Ils ont également réaffirmé l'engagement indéfectible du peuple espagnol envers la cause sahraouie.
Pour sa part, Hamma Salama, président du Conseil national, a saisi l'occasion pour exprimer la gratitude du peuple sahraoui pour la solidarité historique de La Rioja. Il a souligné l'importance du soutien de La Rioja, pilier fondamental du maintien de la cause sahraouie, au moment où le processus de décolonisation du Sahara occidental est entravé par l'occupation militaire marocaine et les positions illégales de certains pays contre toute solution définitive au conflit du Sahara occidental. (SPS)
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| Le ministre des Affaires étrangères reçu par son homologue d’Afrique du sud | 24 avr 2025 |
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Afrique du Sud
, 24 avr 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a été reçu par le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération,Ronald Lamola, en fin de sa mission en tant qu’ambassadeur de la République sahraouie auprès de l’Afrique du sud.
Cette réunion a été l'occasion pour les deux ministres d'examiner l'état actuel et futur des relations bilatérales entre les deux pays amis, ainsi que la situation sur le continent africain et les prochains événements inscrits à l'ordre du jour de l'Union africaine.
M. Ronald Lamola a exprimé sa gratitude à M. Mohamed Yeslem Beissat pour son engagement en faveur du renforcement des relations fraternelles et diplomatiques durant son mandat en Afrique du Sud. Il l'a félicité pour sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, réaffirmant le soutien indéfectible de l'Afrique du Sud au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
L'Afrique du Sud maintient son appel à la fin de l'occupation illégale du Sahara occidental et exhorte l'UA et la communauté internationale à agir en solidarité avec la cause sahraouie.
La réunion a réuni les principaux collaborateurs et conseillers du ministre sud-africain, ainsi que des membres du personnel de l'ambassade sahraouie en Afrique du Sud. (SPS)
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| Deux prisonniers politiques sahraouis entament une grève préventive de 24 heures en raison de la détérioration de leur santé | 24 avr 2025 |
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Bouzakarn
(Maroc), 24 avr 2025 (SPS) Les prisonniers politiques sahraouis Abdallah Hafed (Toubali) et Mohamed Khouna Babbeit ont annoncé leur intention d'entamer une grève de la faim préventive de 24 heures à partir de jeudi, selon des sources des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Les deux prisonniers ont décidé d'entreprendre cette action de protestation pacifique en réaction au silence persistant des autorités pénitentiaires face à leurs revendications, notamment concernant la détérioration de leur état de santé et la nécessité urgente de les transférer vers des centres hospitaliers pour des examens et des traitements spécialisés.
Dans un communiqué, les deux détenus sahraouis ont appelé «toutes les personnes éprises de conscience à faire pression sur l'État d'occupation marocain jusqu'à ce qu'il réponde à leurs revendications légitimes, conformément à la résolution du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire appelant à leur libération, ainsi qu'à celle de tous les autres membres du groupe de Gdeim Izik et des prisonniers politiques sahraouis encore incarcérés dans les prisons marocaines».
Par ailleurs, Abdallah Hafed (Toubali) et Mohamed Khouna Babbeit ont revendiqué leur droit à des soins médicaux appropriés, car ils se voient refuser tout traitement médical en dehors de la prison depuis cinq ans, malgré leurs maladies chroniques. Ils ont également demandé l’ouverture d’une enquête indépendante sur les tortures qu'ils ont subies sur ordre des autorités pénitentiaires marocaines.(SPS)
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| Une avocate française dénonce la détention arbitraire des militants sahraouis du groupe Gdeim Izik | 23 avril 2025 |
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Paris
, le 23 avril 2025 (SPS) L'avocate française spécialisée en droit international, Ingrid Metton, a une nouvelle fois dénoncé la détention arbitraire des militants sahraouis du groupe Gdeim Izik par le régime du Makhzen, appelant les juridictions internationales compétentes à intensifier leur pression sur Rabat afin qu'il les libère sans délai.
«En tant qu'avocate, je peux affirmer qu'ils ont tous été condamnés sans aucune preuve», a déclaré Me Metton aux médias en marge de sa participation à la marche internationale pour la libération des détenus sahraouis dans les prisons marocaines, arrivée mardi à Béziers (France).
L'avocate a souligné qu'«en droit pénal, que ce soit en France, au Maroc ou ailleurs, pour condamner des individus, notamment pour des crimes, il faut des preuves justifiant l'intention de ces individus de commettre de tels actes», soulignant que «lors du procès des détenus sahraouis de Gdeim Izik devant la Cour d'appel de Rabat, qui a duré six mois, sans la moindre preuve».
«J'ai pu constater dès le premier jour qu'il n'y avait aucune preuve. Il n'y avait pas d'armes, pas de nombre exact de prétendues victimes», a-t-elle ajouté, affirmant que «les prétendus aveux avancés par la défense marocaine ont été obtenus sous la torture».
Elle a rappelé que « le Comité des Nations Unies contre la torture a reconnu dans son rapport le recours à la torture par les autorités marocaines sur les détenus sahraouis», affirmant que durant les six mois du procès, «le Maroc n'a cherché qu'à construire un récit pour légitimer le démantèlement violent du camp de Gdeim Izik, étouffer et dissimuler les morts et les blessés du côté sahraoui et trouver des boucs émissaires.»
L’avocate a soutenu son témoignage par le comportement du président du tribunal de Rabat, qui a ordonné son expulsion de la salle d'audience parce qu'elle souhaitait présenter une contre-expertise.
«J'ai moi-même été expulsée de la salle le jour où j'ai voulu présenter une contre-expertise démontrant que les militants sahraouis avaient été torturés. Cette vérité était tellement insupportable pour la justice marocaine que le président a préféré suspendre l'audience et m'expulser», a-t-elle rappelé.
Soulignant que ce comportement est condamné par le droit international et toutes les lois reconnues en la matière, Mme Metton a appelé les juridictions internationales compétentes à faire pression sur le Maroc pour qu'il revienne sur ses décisions.
S’agissant du statut juridique du Sahara occidental, l'avocate a souligné que ce territoire est un territoire non autonome , et par conséquent, les règles du droit international humanitaire doivent y être appliquées, selon le droit international.
«Le Maroc n'a aucune autorité sur ce territoire. Les Nations Unies en tiennent actuellement compte, notamment par le biais de sa Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation», a-t-elle déclaré, exhortant l'ONU à exercer des pressions sur le Maroc pour qu'il se conforme à la légalité internationale.
À cet égard, l'avocate a noté que la marche internationale pour la libération des détenus sahraouis, initiée par la militante des droits de l'homme, Claude Mangin et un groupe de militants solidaires de la cause sahraouie, est de mettre en lumière la lutte pour l'indépendance du peuple sahraoui et le recouvrement de tous ses droits légitimes. (SPS)
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| La ligue des journalistes et écrivains sahraouis en Europe condamne fermement l’agression des journalistes sahraouis à Béziers | 23 avril 2025 |
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Madrid
(Espagne), 23 avril 2025 (SPS) La ligue des journalistes et écrivains sahraouis en Europe a fermement condamné la campagne de diffamation et d’incitation visant les journalistes qui accompagnaient la militante des droits de l’homme, Claude Mangin lors de la Marche pour la liberté à Béziers.
Dans un communiqué, la ligue a dénoncé les attaques contre les journalistes Mohamed Limam Bah et Brahim Laajiel, de l’équipe Média, qui couvraient la Marche pour la liberté exigeant la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons de l’occupation marocaine.
“Ce ciblage systématique suscite de vives inquiétudes en ce qui concerne la liberté d’expression et des droits humains, notamment en France, un pays qui se présente depuis longtemps comme une nation démocratique respectueuse des principes et des valeurs humaines, notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme”, a estimé la ligue dans un communiqué dont une copie est parvenue à SPS.
“De tels agissements en France contre des journalistes sahraouis, qui ont choisi de défendre la justice, la liberté et les droits de l’homme, ternissent la réputation de la France, pays des libertés”, a affirmé la même source.
La ligue a également exprimé sa pleine solidarité avec les journalistes sahraouis, Mme Claude Mangin et tous les participants à la marche. Elle a appelé les autorités françaises à prendre leurs responsabilités pour protéger les journalistes contre les campagnes de diffamation et d'incitation à la haine et à traduire en justice les responsables de ces agissements.
Elle a enfin réaffirmé son soutien à la Marche pour la liberté et à toutes les voix qui s’élèvent pour la justice, la dignité et la liberté pour les prisonniers sahraouis. (SPS)
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| L’unité administrative et politique Chahid ElHafedh adhère à la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 23 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 23 avr 2025 (SPS) L’unité administrative et politique Chahid ElHafedh a organisé mercredi une marche en signe de solidarité et de soutien à la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis lancée depuis le 30 mars dernier depuis la ville d’Ivry sur Seine.
Les participants ont appelé à la libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis accroupis dans les geôles marocaines suite à des jugements théâtraux, leur seul motif " nous voulons s'autodeternimer".
Ont pris part à cette marche les fonctionnaires de différents ministères, d'ONG, des parlementaires, des membres du Conseil consultatif, de juristes, d'artistes et de poètes.
Ils ont également lancé un vif appel à toutes les organisations internationales des droits humains, telles Amnesty International, human Rights Watch... à intervenir auprès du pays occupant pour libérer ces prisonniers sans aucune condition.
Rappelons que ces prisonniers politiques sahraouis sont enfermés dans des conditions inhumaines: les interrogatoires musclés, tortures psychologiques, et surtout dans prisons séparés loins de leur famille.
Cette marche intervient dans le cadre de la marche nationale lancée par le président de la République, Brahim Ghali, afin d’accompagner la marche internationale ayant pris son départ depuis fin mars et qui traverser la France et l’Espagne avant d’arriver à Kenitra où se trouve les prisonniers politiques sahraouis. (SPS)
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| Des journalistes sahraouis victimes d’agressions et de diffamation lors d’une manifestation pour les prisonniers sahraouis à Béziers | 22 avr 2025 |
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Béziers
, 22 avr 2025 (SPS) une manifestation pacifique en soutien aux prisonniers politiques sahraouis a été le théâtre d'actes inacceptables perpétrés par des individus hostiles, vraisemblablement d'origine marocaine à l’encontre des reporters de l’Équipe Media, Mohamed Limam Bah et Brahim Laajiel, qui accompagnaient Mme Claude Mangin.
"Vers 17h00, place Jean Jaurès, nos confrères ont subi un véritable harcèlement : insultes, menaces et une tentative flagrante de diffamation en ligne. L'un des agresseurs a même filmé en direct sur TikTok Mohamed Limam Bah, dans le but manifeste de nuire à sa réputation et d'inciter à la haine", a déploré Equipe média dans un communiqué dont une copie est parvenue à SPS.
"L’Équipe Media a dénoncé avec la plus grande vigueur ces agissements abjects. Ils constituent une violation flagrante de la liberté de la presse, ainsi qu'une atteinte intolérable à la dignité et à la sécurité de nos journalistes. La diffusion malveillante d'images dans le seul but de diffamer est une pratique abjecte, contraire à toute éthique journalistique et aux droits fondamentaux" a souligné la même source.
L’Equipe média appelle les autorités françaises à l'ouverture immédiate d'une enquête, afin d'identifier et de traduire en justice les auteurs de ces actes répréhensibles et le retrait sans délai des vidéos diffamatoires circulant sur TikTok et autres plateformes numériques.
Elle exige également des garanties concrètes pour la protection de l'ensemble des journalistes et des manifestants pacifiques, alertant les réseaux sociaux à assumer leur responsabilité cruciale dans la modération des contenus haineux et diffamatoires. Elle a estimé "la liberté d'informer, pilier essentiel de toute démocratie, ne saurait être étouffée par l'intimidation et la désinformation".
L’Équipe Media a réaffirmé sa détermination inébranlable à informer en toute indépendance, malgré les risques croissants encourus par les reporters engagés sur le sol de la justice et des droits humains. (SPS)
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| Un prisonnier politique sahraoui en grève de la faim pour dénoncer des années de violences dans les geôles marocaines | No date |
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Kenitra
(MAROC), 22 avr2025 (SPS) Le prisonnier politique sahraoui Hassan Dah, membre du groupe Gdeim Izik, a entamé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements, les violences verbales et les tortures qu'il subit dans la prison marocaine de Kénitra, ont affirmé des membres de sa famille à des défenseurs sahraouis des droits de l'homme.
Selon la même source, la décision d'observer une grève de la faim a été prise par ce prisonnier sahraoui suite à l'harcèlement systématique des responsables de la prison, qui comprend des injures répétées et un harcèlement psychologique.
La famille du détenu a confirmé, en effet, que Hassan Dah, victime de tortures physiques et psychologiques, a été placé, à plusieurs reprises, à l'isolement. L'épisode le plus grave étant celui de décembre 2024, lorsqu'il est resté ligoté, enchaîné, sans vêtements et suspendu pendant les froides nuits d'hiver pendant neuf jours.
En plus des violences physiques et verbales, la direction de la prison entrave délibérément les études universitaires de Hassan Dah, alors qu'il travaille actuellement sur une thèse de doctorat en droit international et relations internationales, ajoute sa famille.
Une pratique devenue monnaie courante dans les geôles marocaines où les prisonniers sahraouis n'ont pas accès aux livres et sont constamment harcelés pour entraver leur parcours académique. Une violation flagrante des conventions internationales sur les droits des prisonniers, qui garantissent, pourtant, le droit à la formation et à l'éducation continue.
Le prisonnier politique Hassan Dah n'est pas un cas isolé. Il fait partie d'une longue liste de prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik, emprisonnés après le démantèlement violent du camp de protestation pacifique en 2010, et condamnés par la justice marocaine lors de procès inéquitables, dénoncés par les organisations internationales pour leur manque de garanties et leur utilisation d'aveux extorqués sous la torture.
La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé à plusieurs reprises la situation inhumaine dans laquelle sont détenus les prisonniers sahraouis, notamment dans des prisons comme celle de Kénitra, où les droits fondamentaux, politiques et humains sont systématiquement violés. (SPS)
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| Message de condoléances du président de la République au Cardinal Kevin Farrell, suite au décès du Pape François | 21 avr 2025 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 21 avr 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de condoléances à Son Éminence le Cardinal Kevin Farrell, chargé de la gestion des affaires du Vatican et de tous les chrétiens du monde, suite au décès du Pape François.
"C’est avec une profonde affliction et une vive émotion que nous avons appris la triste nouvelle du décès du souverain pontife, le pape François, des suites d'une longue maladie.
"A cette douloureuse occasion, je tiens à adresser au Vatican, à toutes ses institutions et à tous les chrétiens du monde, au nom du peuple et du Gouvernement de la République sahraouie et en mon nom personnel, mes sincères condoléances et l'expression de ma profonde compassion pour la perte de cette éminente personnalité", a écrit le Président Brahim Ghali dans son message. (SPS)
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| Des associations espagnoles dénoncent la réaffirmation par Madrid de son soutien au plan expansionniste du Maroc au Sahara occidental | 21 avr 2025 |
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Madrid
, 21 avr 2025 (SPS) Des associations espagnoles ont fait part de leur ferme rejet des récentes déclarations du ministre espagnol des Affaires étrangères dans lesquelles il a réaffirmé le soutien de Madrid au plan expansionniste du Maroc au Sahara occidental, affirmant que cette position est "illégale" et "contraire au droit international".
Dans un communiqué conjoint, les associations "Alaouda Cantabrie", l'Observatoire des droits de l'homme pour le Sahara occidental de la région autonome de Cantabrie et "Cantabrie pour le Sahara occidental" ont affirmé que "la position du gouvernement espagnol est illégale et éthiquement répréhensible, car elle viole le droit international et transgresse les résolutions onusiennes qui reconnaissent le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui".
Les organisations rappellent, dans ce sens, que le soutien du gouvernement espagnol au sinistre "plan d'autonomie" marocain "ne respecte pas le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui qui devrait être l'objectif ultime de tout processus concernant ce peuple, et qui est aussi le sort général des pays qui ont été colonisés", regrettant que cette position éloigne de nouveau Madrid des principes moraux et réponde à des intérêts qui ignorent la volonté de la majorité des citoyens espagnols.
"Nous nous demandons, une fois de plus, quels sont les intérêts qui poussent le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, au pouvoir) à se plier aux propositions alaouites ?", s'indignent-elles, appelant les militants de ce parti, en majorité des amis du peuple sahraoui, à dénoncer la position du gouvernement.
"Les militants du PSOE, qui accueillent dans leurs maisons les militants sahraouis et les reçoivent au Parlement, doivent faire entendre leur voix jusqu'aux plus hauts niveaux du parti", ont-elles insisté.
Dans le même contexte, les trois associations ont appelé également les partis qui composent ou soutiennent l'actuelle alliance gouvernementale à sortir de leur silence et à faire pression sur le PSOE pour qu'il corrige la situation. "S'ils ne le font pas, ils deviendront complices", avertissent-elles.
Rappelant que le peuple sahraoui résiste depuis un demi-siècle après son expulsion de ses terres occupées illégalement par le Maroc, les associations espagnoles ont affirmé qu'elles ne resteront pas indifférentes et sans réactions face au gouvernement espagnol qui "soutient une occupation militaire illégale".
A cet égard, elles ont réaffirmé leur soutien au Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui, tel que le reconnaissent les Nations unies et les juridictions européennes, mettant en garde contre le pillage par le Maroc des ressources naturelles sahraouies. (SPS)
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| 10e congrès de l'UGTSARIO: Poursuite de la lutte pour atteindre les objectifs légitimes du peuple sahraoui | 21 avr 2025 |
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Dakhla
(Camps de réfugiés sahraouis), 21 avr 2025 (SPS) Les participants au 10ème congrès de l'Union générale des travailleurs de Sakia El-Hamra et Oued-Eddaheb (UGTSARIO), clôturé dimanche au camp de Dakhla des réfugiés sahraouis, ont appelé à la poursuite de la lutte pour atteindre les objectifs légitimes du peuple sahraoui.
Dans le communiqué final ayant sanctionné les travaux, le rôle avant-gardiste des travailleurs sahraouis dans la lutte pour la libération et l'édification, et la nécessité de poursuivre la lutte et le sacrifice pour le peuple sahraoui pour qu'il atteigne ses objectifs légitimes d'indépendance totale et de retour sur son territoire, ont été mis en avant.
Les participants ont, après avoir rappelé les efforts mobilisés pour la cause juste sahraouie, invité les organisations syndicales de par le monde à se solidariser avec le peuple sahraoui et le soutenir dans sa lutte légitime pour la liberté, la justice et l'autodétermination.
Dans ce sillage, des messages ont été adressés aux syndicats des travailleurs d'Algérie, de Mauritanie, d'Espagne et d'Afrique du Sud, ainsi qu'à la Confédération syndicale arabe, à la Centrale syndicale des travailleurs de Cuba, d'Amérique du Sud et des Caraïbes, à la Confédération internationale du travail et autres organisations travaillistes dans le monde, en vue d'intensifier les efforts de solidarité avec la cause du peuple sahraoui.
Les congressistes ont transmis, en outre, un message au président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, et à travers lui, aux hautes instances politiques sahraouies, pour réaffirmer leur engagement continu à soutenir la direction politique sahraouie en vue de concrétiser les aspirations du peuple sahraoui à la liberté et l'indépendance.
Des messages de solidarité et de soutien ont également été adressés par les participants aux combattants de l'Armée de libération du peuple sahraouie (ALPS), à l'ensemble des Sahraouis dans les territoires occupés et à la communauté sahraouie établie à l'étranger.
Par ailleurs, Nafai Ahmed Mohamed a été élu à l'issue des travaux du congrès au poste de secrétaire général de l'UGTSARIO pour un mandat de quatre (4) ans, a annoncé la commission des élections du congrès.
Rendant hommage au Chahid Brahim El-Mahdjoub, ce congrès, placé cette année sous le signe ''Travailleurs sahraouis,.. engagement et fidélité aux Chouhada'', s'est déroulé en présence de 400 délégués sahraouis et quelque 80 participants étrangers venus d'Afrique, d'Amérique du Sud, d'Europe et d'Asie. (SPS)
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| La communauté internationale est dans l'obligation de protéger le peuple sahraoui | 20 avr 2025 |
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Pretoria
, 20 avr 2025 (SPS) L'occupation marocaine représente une préoccupation de dimension mondiale qui implique l'intervention de la communauté internationale en vue de protéger le peuple sahraoui, a affirmé Veronica Mente, membre du Parlement sud-africain.
Dans une tribune publiée dans la presse, Mme Mente, députée du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) a assuré que "l'occupation du Sahara occidental n'est pas seulement un problème régional, c'est une préoccupation mondiale. La communauté internationale a la responsabilité de faire respecter le droit international et de protéger les droits du peuple sahraoui", a-t-elle soutenu.
"L'occupation continue du Sahara occidental par le Maroc constitue une violation flagrante et durable du droit international, un mépris flagrant des droits humains et une profonde trahison des principes fondateurs de l'Union africaine". Cette injustice, dira-t-elle, "exige une réponse décisive de la communauté internationale".
"Dans les territoires occupés, la population sahraouie est confrontée à des violations systématiques des droits humains. Les rapports des organisations internationales font état de restrictions à la liberté d'expression et de réunion, d'arrestations et de détentions arbitraires, et de tortures", a-t-elle signalé.
Mme Mente a rappelé, par ailleurs, que les autorités marocaines contrôlaient "étroitement l'information, ce qui complique la tâche des observateurs indépendants pour documenter l'ampleur de la répression", précisant que ce climat de peur et d'intimidation visait à museler le peuple sahraoui et à perpétuer l'occupation.
Elle a estimé, en outre, que "la dimension économique du conflit complique encore plus la situation" au Sahara occidental. La députée a rappelé, à ce propos, que le Maroc a "investi massivement dans l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, notamment le phosphate et les ressources halieutiques", notant que "ces ressources, qui appartiennent au peuple sahraoui, sont utilisées pour soutenir l'économie marocaine et consolider l'occupation. Cette exploitation économique ajoute une nouvelle injustice au conflit et souligne la nécessité d'une pression internationale pour que le Maroc rende des comptes". (SPS)
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| Escale toulousaine de la "Marche de la Liberté": expositions, diffusion de films et conférences au programme | 20 avr 2025 |
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Toulouse
(France), 20 avr 2025 (SPS) La "Marche de la Liberté", lancée le 30 mars dernier pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis, poursuit, dimanche, son escale toulousaine avec l'organisation d'expositions, diffusion de films et conférences, avant de reprendre la route pour le Maroc, a-t-on appris auprès des organisateurs.
L'enjeu reste le même : exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles de l'occupation marocaine et faire connaître la lutte du peuple sahraoui.
Samedi, une manifestation pour la libération de ces prisonniers sahraouis était organisée à Toulouse, à l'appel de plusieurs organisations syndicales et associations de lutte pour les droits du peuple autochtone du Sahara occidental.
Ils s'appellent Abdallah Toubali, Mohamed Lakfir, Naâma Asfari ou encore Abdallahi Abahah et ont tous deux points communs : ils sont Sahraouis et emprisonnés arbitrairement au Maroc. C'est en soutien à ces détenus, originaires du Sahara occidental, que la marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis a été organisée à Toulouse.
En fait, la Ville rose n'est qu'un point de passage de cette manifestation, partie d'Ivry-sur-Seine en région parisienne, il y a quelques jours.
L'objectif pour la marche est de "traverser la France puis l'Espagne, pour arriver au Maroc à Kénitra et ainsi demander la libération des prisonniers politiques sahraouis", a rappelé une porte-parole à la foule participant à l'évènement.
Elle a aussi pour objectif de mobiliser les réseaux associatifs, politiques et culturels sur le trajet, consolider les liens associatifs franco-hispano-sahraouis et appeler au respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Au-delà d'exiger la libération des Sahraouis, les militants luttent également pour que "la France cesse de conduire et cautionner des politiques colonialistes et impérialistes qui méprisent les droits des peuples autochtones".
Au cours de deux mois de mobilisation, la marche sera l'occasion d'exiger du Maroc à "se conformer aux décisions de l'ONU" sur la libération des prisonniers sahraouis, détenus arbitrairement, et sur le droit de visite de Claude Mangin à son mari, Naâma Asfari, prisonnier politique sahraoui du groupe « Gdeim Izik », condamné à 30 ans de prison en 2013.
Le cortège a emprunté plusieurs boulevards avant d'organiser un rassemblement et un immense drapeau de la République arabe sahraouie démocratique, long d'une dizaine de mètres, a été brandi par les participants.(SPS)
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| Début des élections de la nouvelle direction de l’UGTSARIO | 19 avril 2025 |
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Wilaya de Dakhla
, 19 avril 2025 (SPS) L’opération des élections de la nouvelle direction de l’union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO) a débuté samedi après midi, afin d’élire le Secrétaire général de l'Union, un Bureau exécutif et des bureaux régionaux.
Une Commission a été mise en place pour mener le processus électoral dont les résultats préliminaires des élections devraient être annoncés dimanche, selon les organisateurs.
La deuxième journée du Congrès a également été marquée par la lecture des rapports du comité préparatoire, l'organisation de la 8e conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui et le lancement du processus électoral. ( SPS)
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| La 8e Conférence internationale du travail : appel à une action syndicale mondiale pour décoloniser le Sahara occidental | 19 avril 2025 |
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Wilaya de Dakhla
, 19 avril 2025 (SPS) La 8e Conférence internationale du travail en solidarité avec le peuple sahraoui est devenue une plateforme de soutien à la juste lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Les participants à la conférence, qui s'est tenue samedi en marge du 10e Congrès de l'Union générale des travailleurs de Saguia el-Hamra et Rio Oro (UGTSARIO) à Dakhla, ont souligné l'urgence pour les syndicats de par le monde de faire pression sur l'occupation marocaine pour qu'elle respecte le droit international.
Ils ont lancé un appel aux Nations Unies à assumer leurs responsabilités en mettant fin à la colonisation de la dernière colonie d'Afrique.
Les syndicats ont réaffirmé leur soutien inconditionnel à la cause sahraouie et aux travailleurs sahraouis dans leur lutte pour la liberté et l'indépendance.
Les intervenants ont souligné la nécessité de former un front uni pour défendre la lutte du peuple sahraoui, sensibiliser la communauté internationale autour des violations du Maroc au Sahara occidental occupé et organiser davantage de rassemblements internationaux pour mettre fin à l'injustice subie par le peuple sahraoui depuis 50 ans d'occupation et de déplacement. (SPS)
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| Début des travaux de la huitième conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui | 19 avr 2025 |
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Dakhla
(camps de réfugiés sahraouis), 19 avr 2025 (SPS) La huitième conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui a débuté samedi matin, au camp de Dakhla des réfugiés sahraouis, en marge des travaux du 10ème congrès de l’Union générale des travailleurs de Sakia el-Hamra et Oued Dahab (UGTSARIO).
Lors de sa première séance, les intervenants ont souligné la nécessité pour les syndicats internationaux de travailleurs d’appeler à la défense des droits des travailleurs aux quatre coins du monde, et plus particulièrement dans les pays encore sous occupation.
La coordinatrice du mouvement syndical Canarien avec le peuple sahraoui, Mme Lotheer Rodriguez, a indiqué, à cette occasion, que "le peuple sahraoui est le seul et unique détenteur de propriété sur le Sahara Occidental", exprimant son "grand optimisme quant au retour du peuple sahraoui sur son territoire libre et prospère".
La secrétaire nationale chargée de l’information et du numérique au sein de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Chahira Mostefaoui, a réitéré la solidarité de l’UGTA avec les travailleurs sahraouis jusqu’à la concrétisation de la victoire et l’indépendance de leur pays.
Pour sa part, le secrétaire général de l’organisation de l’Unité syndicale africaine (OUSA), Arezki Mezhoud, a mis en avant l’importance de cette conférence internationale en tant qu’espace de rencontre de syndicalistes et militants de différentes régions du monde (Afrique, Amérique latine, Europe et Asie), et de solidarité internationale susceptible de contribuer à donner de l'écho à la cause sahraouie.
Cette conférence, a-t-il ajouté, permettra de mobiliser l’opinion syndicale à travers le monde, et la communauté internationale de façon générale, autour de la défense de la cause sahraouie, notamment en cette conjoncture d’ambigüité et de désinformation que connait le monde.
Les travaux du 10ème Congrès de l’UGTSARIO, qui porte le nom du Chahid Brahim El Mahjoub, se poursuivent avec la participation de plus de 400 délégués sahraouis et plus de 80 participants étrangers. (SPS)
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| Condamnation des propos du ministre espagnol des AE à propos du Sahara occidental | 19 avr 2025 |
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Madrid
(Espagne), 19 avr 2025 (SPS) Le Comité espagnol de coordination des associations de solidarité avec le peuple sahraoui a fermement condamné, dans un communiqué publié vendredi, les propos tenus par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, lors de sa rencontre avec son homologue marocain.
Le communiqué souligne que «toute proposition qui méconnaît le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance constitue une violation flagrante du droit international».
«Cette position est en contradiction avec les sentiments des citoyens espagnols et de toutes les forces politiques, à l'exception du parti politique auquel appartient le ministre», a ajouté la même source.
Malgré la complexité du contexte géopolitique actuel, le comité réaffirme son soutien constant au Front Polisario et à l'application du droit international concernant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
La déclaration rappelle la position maintes fois exprimée par le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, selon laquelle «personne ne peut contraindre le peuple sahraoui à renoncer à ses droits légitimes».
Le comité conclut sa déclaration en exhortant « la société civile et ses organisations politiques et sociales à exiger le respect du droit international et de tous les droits humains pour tous les peuples et tous les individus, et à mettre fin à toute forme d'occupation». (SPS)
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| Les délégations au Xeme Congrès de l’UGTSARIO réaffirment leur soutien et solidarité au peuple sahraoui | 18 avr 2025 |
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Wilaya de Dakhla
, 18 avr 2025 (SPS) Les délégations participantes à la 10e Conférence de l'Union générale des travailleurs de Saguia el-Hamra et du Rio de Oro (UGTSARIO) ont exprimé leur solidarité avec la juste lutte du peuple sahraoui et leur soutien aux travailleurs sahraouis, tant dans les camps de réfugiés que dans les territoires occupés.
Dans ce contexte, des délégations algériennes (dont le secrétaire général de l'Unité syndicale africaine, l'Union des travailleurs algériens, le Forum des juristes algériens et le Conseil national indépendant des imams et des employés du secteur des affaires religieuses et des Waqfs), le secrétaire général du Syndicat des travailleurs mauritaniens, la Confédération générale des travailleurs portugais, la Centrale des travailleurs cubains, la Fédération syndicale des travailleurs du Burkina Faso et du Niger, les travailleurs des îles Canaries et d'autres ont réaffirmé leur solidarité avec les travailleurs sahraouis et salué leurs efforts incessants pour la libération de leur peuple.
Les intervenants ont souligné que la lutte des travailleurs sahraouis découle de la lutte légitime du peuple sahraoui contre les forces coloniales, qui doit aboutir à l'indépendance du peuple sahraoui.
Ces interventions ont eu lieu lors de la première journée de la 10e conférence de l'UGTSARIO, qui a débuté vendredi à la wilaya de Dakhla, dans les camps de réfugiés sahraouis.(SPS)
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| Le peuple sahraoui est déterminé à poursuivre la lutte de libération nationale (President de la République) | 18 avr 2025 |
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Wilaya de Dakhla
, 18 avr 2025 (SPS) Le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé que « le peuple sahraoui est déterminé à poursuivre sa lutte et à respecter résolument la voie des martyrs ».
«Notre peuple est résolu et inébranlable dans son engagement à honorer la promesse que nous avons tous faite à nos martyrs», a affirmé le Président Ghali dans son discours d'ouverture du 10e Congrès de l'UGTSARIO.
Le Président Ghali a également souligné que « le peuple sahraoui, dans toute sa force, tous secteurs et positions confondus, est appelé aujourd'hui plus que jamais à relever le défi, à renforcer l'unité nationale et à serrer les rangs face aux complots et aux intrigues croissants de l'ennemi».
Il a condamné le recours de l'ennemi à des «tactiques méprisables, exposées et flagrantes » visant à ternir l'histoire du peuple sahraoui, la justesse de sa lutte, ainsi que la réputation et la légitimité de son unique représentant, le Front populaire de libération de la Saguia el-Hamra et du Rio de Oro ( le Front Polisario). (SPS)
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| “Toute solution visant à contourner les droits légitimes du peuple sahraoui est vouée à l'échec” (Président de la République) | 18 avr 2025 |
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Wilaya de Dakhla
, 18 avr 2025 (SPS) Le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé que «toute solution visant à contourner les droits légitimes du peuple sahraoui est vouée à l'échec».
Dans son discours d'ouverture du 10e Congrès de l'Union des travailleurs sahraouis, le Président Ghali a réitéré la disposition du Front Polisario à coopérer avec les efforts des Nations Unies visant à décoloniser le Sahara occidental.
Il a souligné la responsabilité du Conseil de sécurité de l'ONU et des Nations Unies de garantir un règlement juste et durable au conflit qui oppose le Front Polisario au royaume du Maroc, conformément à la Charte et aux résolutions pertinentes
des Nations Unies.
Le Président Ghali a réaffirmé que «toute solution visant à porter atteinte aux droits inaliénables et imprescriptibles du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance est vouée à l'échec, quels que soient les complots et les distorsions qui l'accompagnent”. (SPS)
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| Les travaux du Xeme Congrès de l’UGTSARIO débuteront vendredi à Dakhla | 17 avr 2025 |
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Wilaya de Dakhla
, 17 avr 2025 (SPS) Les travaux du 10e Congrès de l'Union générale des travailleurs de Saguia el-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), débuteront vendredi sous le nom du martyr Mahjoub Brahim à la wilaya de Dakhla.
Ce congrès de trois jours, placé sous le slogan «Travailleurs sahraouis : un pacte de fidélité sur la voie des martyrs», permettra de passer en revue les activités de l'Union au cours du mandat écoulé et de définir les perspectives d'avenir.
Il permettra également d'élire une nouvelle direction chargée de mettre en œuvre les recommandations et le plan d'action issus du congrès.
En marge de cet événement, la 8e Conférence internationale du travail est prévue au deuxième jour du Congrès, selon les organisateurs.
Le congrès réunira des délégués de tous les secteurs du travail, des invités et des délégations étrangères. (SPS)
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| Le président de la République reçoit une délégation espagnole de Catalogne | 16 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 16 avr 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a reçu une délégation du mouvement de solidarité de la région autonome espagnole de Catalogne.
La délégation est accompagnée du représentant du Front Polisario dans la région, Abidin Bushraya.
Le Président Brahim Ghali a souhaité la bienvenue à la délégation espagnole, exprimant sa gratitude à ses membres et à leur peuple pour leur solidarité et leur soutien de longue date au peuple sahraoui et à sa cause.
Dans une déclaration à SPS, un membre de la délégation espagnole a souligné que cette délégation est composée de représentants de divers partis politiques, venus réaffirmer leur engagement envers le peuple sahraoui et sa juste cause, ainsi qu’à renforcer la coopération entre les deux parties. (SPS)
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| Le ministre des Affaires étrangères s’entretient avec la vice-présidente de la Commission de l’UA | 16 avr 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 16 avr 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a rendu une visite de courtoisie à la vice-présidente de la Commission de l'Union africaine (CUA), l'ambassadrice Salma Malika Haddadi, à son bureau au siège de l'UA à Addis-Abeba.
Cette rencontre a reflété l'engagement de la République sahraouie à soutenir tous les efforts de la Commission de l'UA visant à atteindre les objectifs et les aspirations de l'Union. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les questions africaines d'actualité d'intérêt commun.
Les deux parties ont souligné l'importance de renforcer la coopération bilatérale conformément aux principes fondateurs de l'Union africaine, notamment en promouvant les valeurs de solidarité, d'État de droit et de la bonne gouvernance, en tant que piliers fondamentaux de la construction d'une Afrique unie et prospère.
L’audience a été assistée du côté sahraoui par l'ambassadeur Lamine Baali, représentant permanent de la République sahraouie auprès de l'UA et son adjoint Malainin Lakhal, alors que du côté de la CUA, ont assisté dès collaborateurs de la vice-présidente. (SPS)
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| Le ministre des AE et des questions africaines s’entretient avec le président de la commission de l’UA | 16 avr 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 16 avr 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a effectué mercredi une visite de courtoisie au président de la Commission de l'Union africaine (UA), Mahmoud Ali Youssouf.
Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur plusieurs questions d'intérêt commun et discuté des moyens de renforcer la coopération entre la République sahraouie et la CUA, conformément aux principes fondateurs de l'Union, à savoir, la solidarité, l'unité et le respect mutuel.
Ont été présent à cette rencontre du côté sahraoui, Lamine Baali, ambassadeur de la République sahraouie en Éthiopie et représentant permanent auprès de l'UA, et son adjoint Malainin Lakhal. Du côté de la Commission, le chef de cabinet du président et d'autres hauts responsables.
Pour rappel, le chef de la diplomatie sahraouie a participé à la session extraordinaire du Conseil exécutif de l'UA, en présence des ministres des Affaires étrangères et des délégués des 55 États membres.
Cette session a été marquée par l'élection de l'Algérie au Conseil de paix et de sécurité pour un mandat de trois ans, témoignant du large soutien dont bénéficie l'Algérie pour ses efforts visant à promouvoir la paix et la stabilité sur le continent.
La session extraordinaire a également abordé plusieurs questions institutionnelles, notamment l'achèvement des élections aux postes clés de direction de divers organes de l'UA, la nomination des membres de la Commission du droit international de l'Union africaine et du Conseil spatial africain, ainsi que l'examen des rapports du Groupe des Sages et du Bureau du Conseil exécutif sur la nomination de deux commissaires au Comité exécutif de l'UA. (SPS)
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| Le ministère de la Défense dément les propos rapportés par le Washington Post | 15 avr 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 15 avr 2025 (SPS) Le ministère de la Défense nationale a démenti les allégations de propagande rapportées par le Washington Post dans un de ses articles – alléguant la présence de prisonniers sahraouis en Syrie, d’une part, et l’entraînement de combattants sahraouis en Iran, d’autre part – sont totalement infondées.
Dans un communiqué, le ministère de la Défense nationale a souligné que ces allégations visent à ternir la lutte légitime du peuple sahraoui, réaffirmant que l’Armée populaire de libération sahraouie possède l’expertise, les capacités et l’expérience nécessaires pour former et qualifier son personnel sans recourir à une quelconque aide étrangère. (SPS)
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| La solution du conflit au Sahara occidental passe par l’autodétermination du peuple sahraoui | 15 avr 2025 |
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New York
(Nations Unies), 15 avr 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, Dr Sidi Mohamed Omar a affirmé que les consultations à huis clos du Conseil de sécurité, tenues lundi, concernant le Sahara occidental, témoignent de la présence continue de la question sahraouie à l'ordre du jour des Nations Unies.
Dans une déclaration à la télévision algérienne, le diplomate sahraoui a dénoncé la propagande de l'État occupant marocain, qui tente de tromper son public national en lui faisant croire que la question sahraouie est « close » au niveau des Nations Unies, notamment après que l'administration américaine a réitéré son soutien à la politique expansionniste du Maroc, contraire à la Charte des Nations Unies.
Le diplomate sahraoui a déclaré que la convocation de consultations par le Conseil de sécurité, avec la participation des États-Unis, ainsi que les positions exprimées de nombreux membres du Conseil soulignant la nécessité d'une solution pacifique, juste et durable garantissant au peuple du Sahara occidental son droit à l'autodétermination, constituent une réponse claire et ferme aux récentes positions exprimées par les gouvernements français et américain, ainsi qu'à la propagande de l'État occupant marocain.
La question du Sahara occidental n'est pas et ne sera jamais «close » tant que le peuple sahraoui n’aura pas exercé son droit inaliénable, non négociable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance, à-t-il conclu. (SPS)
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| L'Algérie obtient avec brio un siège au Conseil de paix et de sécurité de l'UA | 15 avr 2025 |
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Addis Abeba
, 15 avr 2025 (SPS) L'Algérie a obtenu mardi, avec brio, un siège au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) pour un mandat de trois ans, lors des élections tenues dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, dans le cadre de la 24e session extraordinaire du Conseil exécutif de l'Organisation panafricaine. (SPS)
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| Le Venezuela fait don de fournitures scolaires aux enfants sahraouis | 15 avr 2025 |
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Caracas
(Venezuela), 15 avr 2025 (SPS) Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela, par l'intermédiaire de son ministère de l'Éducation, a fait lundi un don symbolique aux enfants sahraouis, composé d'équipements sportifs, de fournitures scolaires et d'autres matériels éducatifs.
La remise de ce matériel s'est déroulé à l'ambassade de la République sahraouie à Caracas par Michael González, directeur des affaires internationales auprès du ministère vénézuélien de l'Éducation, à l'ambassadeur sahraoui Mohamed Salem Ali.
Ces fournitures seront prochainement acheminées vers les camps de réfugiés sahraouis et distribuées aux bénéficiaires, réaffirmant ainsi la solidarité indéfectible de la République bolivarienne du Venezuela.
Le gouvernement vénézuélien avait déjà fait des dons similaires, notamment de médicaments, de denrées alimentaires et d'autres, rappelle-t-on. (SPS)
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| Le ministre des AE et des questions africaines participe à la 24e session extraordinaire du Conseil exécutif de l'UA | 15 avr 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 15 avr 2025 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) participe, avec une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, Mohamed Yeslem Beisat, à la 24e session extraordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), qui s’est ouverte mardi au siège de l'UA à Addis-Abeba, en Éthiopie.
La délégation sahraouie comprend l'ambassadeur et représentant permanent du Sahara occidental auprès de l'Union africaine, Lamine Baali et son adjoint l'ambassadeur Malainin Lakhal.
La session extraordinaire tenue dans la salle Mandela du siège de l'UA, avec la participation des ministres des Affaires étrangères des 55 États membres, est axée sur des questions cruciales liées au renforcement de la structure institutionnelle de l'Union africaine, notamment par les élections de plusieurs instances au sein de la direction de l’UA.
La première étape de la réunion a été consacrée à l'élection du représentant de la région Afrique du Nord au Conseil de paix et de sécurité de l'UA, un siège disputé par les deux pays frères, l'Algérie et la Libye. L'Algérie a remporté ce siège avec 34 voix contre 15 pour la Libye, ce qui renforce le rôle de l'Algérie dans les questions de paix et de stabilité sur le continent.
Dans le même contexte, le Conseil exécutif examine également plusieurs points clés à huis clos, notamment la nomination d'un membre à la Commission du droit international de l'Union africaine et la nomination d'un membre au Conseil de l'espace africain.
Par ailleurs, le Conseil examinera les rapports concernant l'élection de deux commissaires au Comité exécutif de l'UA, sur la base des recommandations du Groupe des Sages et du Bureau du Conseil exécutif.
La participation de la délégation sahraouie, sous la conduite du nouveau ministre des Affaires étrangères, réaffirme l'attachement de la République sahraouie aux principes de l'Union africaine et sa contribution en qualité de partenaire dans la construction d'une Afrique unie, stable et juste. (SPS)
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| Déclaration du Bureau permanent du SN du Front Polisario sur les propos de Washington Post | 15 avr 2025 |
allemand
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 15 avr 2025 (SPS) Le Bureau du Secrétaire général du Front Polisario a rendu publique une déclaration au sujet des propos de Washington Post, dont voici le texte intégral :
«Front POLISARIO
Bureau permanent du Secrétaire général
Déclaration
Ayant pris connaissance de l'article publié par le Washington Post le 12 avril 2025, dans lequel un journaliste allemand d'origine marocaine cherche, sans la moindre preuve et sous des prétextes fallacieux, à fabriquer des allégations devant qualifier le Front POLISARIO de terroriste.
Conscient de la campagne effrénée de mensonges et de distorsions menée par le Maroc, notamment ces derniers mois, pour atteindre les objectifs de son agression contre le peuple sahraoui pacifique et propager sa propagande mensongère par l'intermédiaire de groupes de pression à sa solde et de certains cercles proches.
Au nom du Front POLISARIO et du gouvernement sahraoui. République, nous affirmons ce qui suit :
1. Le Front POLISARIO et le Gouvernement de la République sahraouie condamnent les tentatives vicieuses et les distorsions flagrantes visant à imputer l’accusation de terrorisme à la lutte légitime du peuple sahraoui pour l’exercice de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, reconnu par la communauté internationale (organisations régionales et internationales et tribunaux).
2. Le Front POLISARIO et le Gouvernement de la République sahraouie rappellent leur plein attachement à la Convention de l’OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, adoptée à Alger lors de la trente-cinquième session de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine, tenue en juillet 1999, et ratifiée par l’État sahraoui le 16 juillet 2005, qui a ensuite déposé son instrument de ratification auprès de la Commission africaine.
3. Le Front POLISARIO et le Gouvernement de la République sahraouie rappellent également l'adhésion du Front POLISARIO, le 23 juin 2015, aux Conventions de Genève de 1949 et à leur Protocole additionnel I, en tant que mouvement de libération nationale et partie engagée au respect du droit international et du droit humanitaire. Tout cela indique que le Maroc, quoi qu'il fasse ou revendique, demeurera une puissance occupante illégale, dépourvue de toute souveraineté sur le Sahara occidental, conformément aux résolutions de la légitimité internationale.
4. Le Front POLISARIO et le Gouvernement de la République sahraouie mettent au défi le Royaume du Maroc et ses nombreux groupes de pression d'accepter une enquête conjointe, supervisée par les Nations Unies et l'Union africaine et menée par des experts indépendants, sur les acteurs de la région ayant des liens directs ou indirects avec le terrorisme, notamment les réseaux de contrebande et la criminalité transnationale dans lesquels des agents marocains sont impliqués.
5. Le Front POLISARIO et le Gouvernement de la République sahraouie annoncent leur décision d'engager des poursuites judiciaires contre toute entité ou personne qui propage, délibérément ou par inadvertance, des mensonges, des accusations ou des informations erronées visant à ternir la lutte sans faille du peuple sahraoui, en l'accusant, directement ou indirectement, de terrorisme. Ils utiliseront tous les mécanismes juridiques internationaux à cet égard.
6. Le Front POLISARIO et le Gouvernement de la République sahraouie condamnent la campagne orchestrée par le Maroc, puissance occupante, et tous ceux qui la soutiennent, ouvertement ou secrètement, dans le but de lancer des allégations infondées et de créer des conditions propices au maintien de l'occupation illégale de vastes parties du territoire national sahraoui, et d'entraver l'exercice par notre peuple de sa souveraineté et de ses droits inaliénables à l'autodétermination et à l'indépendance.
7. Cinq décennies de conflit sahraoui-marocain démontrent sans équivoque que toutes les solutions visant à porter atteinte aux droits inaliénables et imprescriptibles du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance sont vouées à l'échec, quels que soient les nombreux complots qui les entourent et les allégations infondées qui les sous-tendent. Seule une solution juste et durable, fondée sur le respect de la volonté du peuple sahraoui, permettra d'instaurer la paix et la stabilité dans la région.
Fait à Bir Lehlou, le 14 avril 2025 ».(SPS)
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| L’Algérie et l’Ethiopie réaffirment leur engagement en faveur de la décolonisation du Sahara occidental | 14 avr 2025 |
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Addis Abeba
, 14 avr 2025 (SPS) L’Algérie et l’Ethiopie ont "réaffirmé leur engagement en faveur des diverses résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies visant à parachever le processus de décolonisation", et "réitéré leur soutien et leur engagement en faveur de la mise en œuvre de toutes les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies sur l'autodétermination du peuple sahraoui et le statut du Sahara occidental".
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de la commission coprésidée par le ministre d'Etat algérien ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, et son homologue éthiopien, Gedion Timothewos, ont été une opportunité pour mettre en évidence les "liens historiques forts" entre les deux pays et explorer les possibilités de leur renforcement.
Les deux parties ont évoqué, en outre, l'importance de "renforcer la coopération au sein des plateformes multilatérales" et à "redynamiser le panafricanisme, compte tenu des défis continentaux actuels", tout en enforçant la visibilité de l'Afrique dans les forums internationaux "afin de garantir la place qui lui revient sur la scène internationale", ajoute le communiqué.
Elles ont également mis en avant le rôle des Etats africains membres non permanents u Conseil de sécurité de l'ONU (A3+) dans la promotion de l'agenda africain et la protection des intérêts africains au sein de cet organe.
L'Algérie et l'Ethiopie ont réaffirmé leur soutien et leur engagement envers les efforts déployés par l'Union africaine pour atteindre les objectifs de l'Agenda 2063, comme elles ont insisté sur la nécessité 'œuvrer conjointement au renforcement de l'architecture de paix et de sécurité de l'Union africaine. (SPS)
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| Réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU sur la question Sahara occidental | 14 avr 2025 |
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New
York
(Nations unies), 14 avr 2025 (SPS) Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu lundi une réunion à huis clos sur les développements de la situation au Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.
Le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental et chef de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Alexander Ivanko, et l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, ont présenté leur exposé lors de cette session d'information.
La réunion a eu lieu en vertu de la résolution 2756 adoptée par le Conseil de sécurité, le 31 octobre 2024, laquelle a prorogé le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire.
Pour rappel, l'émissaire onusien Staffan de Mistura avait effectué, la semaine passée, une tournée dans la région où il a pris contact avec les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario et discuté sur la réalité et les perspectives du processus de paix parrainé par les Nations unies dans la dernière colonie d'Afrique.
Dans le cadre de son périple, Staffan de Mistura s'était rendu aussi en Mauritanie et en Algérie, deux pays observateurs dans le processus mené par les Nations unies. (SPS)
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| L’ambassadeur sahraoui en Angola effectue une visite à l’agence de presse angolaise | 14 avr 2025 |
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Luanda
(Angola), 14 avr 2025 (SPS) L'ambassadeur en Angola, Hamdi Khalil Meyara, a effectué lundi une visite au siège de l'Agence angolaise de presse, où il a rencontré le directeur général et le conseil d'administration.
Cette visite a permis à l'ambassadeur sahraoui de voir le fonctionnement de l'Agence angolaise de presse et de visiter ses différents services. Au cours de cette rencontre, il a informé ses interlocuteurs des derniers développements de la question sahraouie, caractérisée par une escalade continue du conflit avec l'occupation marocaine depuis la reprise de la lutte armée le 13 novembre 2020, en raison de la violation du cessez-le-feu par le Maroc.
Le diplomate sahraoui a également accordé une interview à l'Agence, évoquant les récents développements de la cause sahraouie en prévision de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il a dénoncé les conditions difficiles auxquelles sont confrontés les journalistes sahraouis, notamment dans les territoires occupés, en raison des violations continues de l'occupation.
L'ambassadeur Hamdi Meyara a discuté avec des responsables de l'Agence angolaise de l'importance de renforcer la coopération entre les médias sahraouis et l'Agence de presse angolaise, en particulier avec l'Agence de presse sahraouie (SPS). Cette collaboration vise à renforcer le soutien et le développement professionnels dans tous les domaines médiatiques, à faciliter l'accès à l'information et aux mises à jour sur les événements dans les deux pays frères, et à promouvoir l'échange d'expertise et d'expériences dans un contexte d'évolution et de diversification rapides des nouvelles technologies. (SPS)
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| Une délégation du PAP effectue une visite de courtoisie à l’ambassade sahraouie en Éthiopie | 13 avr 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie) 13 avr 2025 (SPS) Le président du Parlement panafricain (PAP), Zephania Charumbira, accompagné d’une délégation de membres supérieurs de l'institution, a effectué dimanche, une visite de courtoisie à l'ambassade de la République sahraouie à Addis-Abeba, en Éthiopie.
La délégation panafricaine a été reçue par l’ambassadeur et représentant permanent auprès de l’union africaine, Lamine Baali. La réunion a permis aux deux parties de passer en revue plusieurs questions, notamment les activités en cours du Parlement panafricain, l'ordre du jour actuel de la Commission de l'Union africaine (AUC) et le renforcement des relations institutionnelles entre le PAP et le Conseil national sahraoui (Parlement).
Les deux parties ont réaffirmé leur engagement mutuel à renforcer la coopération entre les deux organes législatifs, afin de promouvoir la bonne gouvernance, la participation démocratique et l'intégration continentale.
L’ambassadeur de Sahrawi a apprécié cette visite et réitéré le soutien ferme de la République sahraouie au Parlement panafricain en tant qu’organe vital de l’Union africaine, saluant également l’approche inclusive du PAP et son rôle dans l’amplification des voix des peuples africains.
Pour sa part, le président du PAP a souligné l'engagement de longue date de la République sahraouie dans le cadre de l'UA et a félicité sa participation active aux affaires continentales. Il a informé son homologue sahraoui de la situation actuelle au Parlement panafricain et les perspectives d'avenir.
A pris part à cette réunion, L’ambassadeur Malainin Mohamed, représentant permanent adjoint de la République sahraouie en Éthiopie. (SPS)
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| Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra lundi une réunion sur la question du Sahara occidental | 13 avr 2025 |
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New York
(Nations unies), 13 avr 2025 (SPS) Le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra lundi une réunion à huis clos sur les développements de la situation au Sahara occidental, et les perspectives du processus de paix parrainé par l'ONU dans la dernière colonie d'Afrique.
Le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental et chef de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Alexander Ivanko, et l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, présenteront leur exposé lors de cette réunion.
La réunion de lundi aura lieu en vertu de la résolution 2756 adoptée par le Conseil de sécurité, le 31 octobre 2024, laquelle a prorogé le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire.
Lors de cette session d'information, Staffan de Mistura présentera un rapport sur "La situation et les perspectives du processus de paix" au Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975, tandis qu'Alexander Ivanko présentera un rapport sur "Le développement de la situation dans la zone couverte par le mandat de la mission de l'ONU", a-t-on précisé.
En prévision de cette réunion du Conseil onusien, l'émissaire onusien Staffan de Mistura avait effectué la semaine passée une visite dans les Camps de réfugiés sahraouis, portant sur la réalité et les perspectives du processus de paix parrainé par les Nations unies dans la dernière colonie d'Afrique, et au cours de laquelle l'attachement du peuple sahraoui à ses droits légitimes à l'autodétermination et à l'indépendance a été réaffirmé.
Pendant cette visite de deux jours, Staffan de Mistura a rencontré les responsables sahraouis, à leur tête le président de la République, Brahim Ghali, et les représentants du peuple sahraoui. Il s'est aussi réuni avec les composantes de la société civile sahraouie, qui ont unanimement réitéré l'attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable à l'autodétermination et au recouvrement de la liberté et de l'indépendance.
Dans une déclaration aux médias à l'issue de la rencontre entre MM. Ghali et De Mistura, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la MINURSO, Mohamed Sidi Omar, avait souligné que la visite du diplomate italo-suédois "s'inscrit dans le cadre d'une tournée qui l'a conduite dans la région pour rencontrer les deux parties au conflit, le Front Polisario et l'Etat d'occupation marocain, afin de discuter de la situation actuelle et la présenter dans le cadre du briefing qu'il fera devant le Conseil de sécurité le 14 avril".
La visite de De Mistura a été, en outre, l'occasion de "mettre l'accent sur le cadre juridique de la question sahraouie et l'adhésion du peuple sahraoui à son droit à la liberté, à l'indépendance et à la résistance légitime, tout en espérant que les Nations unies prendront des mesures concrètes pour achever la décolonisation de la dernière colonie en Afrique", selon Sidi Omar.
Staffan de Mistura avait ensuite achevé sa tournée dans la région qui l'a conduite aussi en Mauritanie, en se rendant à Alger où il a été reçu par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf.
Lors de cette rencontre, M. Attaf a réitéré "le soutien absolu de l’Algérie aux efforts du secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Guterres et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à relancer le processus de règlement politique du conflit au Sahara occidental sur la base de la charte des Nations unies et des principes de la légalité internationale relatifs à la décolonisation".
Le ministre d'Etat algérien a exprimé aussi "la conviction profonde qui anime l’Algérie, à savoir que la seule et unique voie pour parachever le processus de décolonisation au Sahara occidental, est la reprise des négociations directes entre les parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, sans conditions préalables et de bonne foi, afin de parvenir à une solution politique garantissant au peuple sahraoui l'exercice de son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination, conformément à l'ensemble des résolutions onusiennes y afférentes, notamment celles du Conseil de sécurité ou de l’Assemblée générale". (SPS)
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| Sit-in de soutien à la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 13 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 13 avr 2025 (SPS) Le comité préparatoire du 10e Congrès de l'Union générale des travailleurs de la Saguia el Hamra et du Rio de oro (Ugtsario) a organisé dimanche un sit-in de solidarité au siège de l’union en signe de soutien aux prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
Les participants ont soulevé les couleurs nationales sahraouies et appelé à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis qui purgent des peines allant de vingt ans à la perpétuité simplement pour leur rejet de l’occupation illégale du Sahara occidental et leur réclamation de l’autodétermination et l’indépendance de leur peuple.
Cet événement s’inscrit dans le cadre du soutien à la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis conduite par la militante des droits de l’Homme, Claude Mangin qui doit traverser plusieurs villes françaises et espagnoles, afin de sensibiliser l’opinion publique sur la situation de ces prisonniers, avant d’arriver à Kenitra, où ils sont incarcérés. (SPS)
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| Le nouveau ministre des AE et des questions africaines prend ses fonctions | 13 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
,13 avr 2025 (SPS) Le nouveau ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, Mohamed Yeslem Beissat a pris officiellement ses fonctions samedi, succédant à Mohamed Sidati, nommé récemment représentant du Front du Polisario au Royaume-Uni et en Irlande du Nord.
La cérémonie de passation a été supervisée par le Premier ministre, Bouchraya Hammoudi Beyoun, en présence du ministre d'État Conseiller à la Présidence aux Affaires diplomatiques, Mohamed Salem Ould Salek et du personnel du ministère des Affaires étrangères.
Dans une déclaration aux médias, Mohamed Yeslem Beissat a réaffirmé son engagement à déployer tous les efforts pour la mise en œuvre du programme d’action ministère des Affaires étrangères, tel qu'approuvé par le Conseil national. (SPS)
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| Réunion du Conseil des ministres sous la présidence du chef de l’Etat | 12 avr 2025 |
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Chahid
El
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Hafedh
, 12 avr 2025 (SPS) Le Conseil des ministres a tenu samedi une réunion sous la présidence du Chef de l’Etat, Brahim Ghali.
La réunion a porté sur les projets de lois soumis au Conseil national.
Le président de la République, Brahim Ghali a souligné le contexte dans lequel se déroulait la réunion, marqué par une solidarité et un soutien croissants au peuple sahraoui et par des plaidoyers en faveur de ce peuple en lutte pour son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Il a insisté sur l'échec de l'occupation et de ses politiques coloniales à nier le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance. (SPS)
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| APN: la solution à la question sahraouie réside dans le respect du plan de règlement consacrant le droit à l'autodétermination | 11 avr 2025 |
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Alger
, 11 avr 2025 (SPS) L'Assemblée populaire nationale algérienne (APN) a réaffirmé, dans un communiqué que la solution à la question sahraouie réside dans le respect du plan de règlement convenu entre le front Polisario et le Royaume du Maroc en 1991 et en vertu duquel a été créée la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
"La solution réside dans le respect du plan de règlement convenu entre les deux parties en 1991, sous l'égide de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) (Union africaine actuellement) et les Nations unies, adopté à l'unanimité par le Conseil de sécurité et en vertu duquel a créé la Minurso sur la base du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Il a ajouté que l'APN a suivi avec "un profond regret" le contenu du communiqué de presse du secrétariat d'Etat américain "confortant la thèse expansionniste de l'occupation marocaine contre la République arabe sahraouie et sans cohésion aucune avec les précédentes positions américaines fondées sur les valeurs de paix, de liberté, de justice et de droit des peuples à l'autodétermination".
Cette position "va à l'encontre de la légalité internationale consacrée par les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies, du Conseil de sécurité, et les décisions et dispositions des instances juridiques internationales, africaines et européennes".
Les décisions et dispositions confirment "le caractère juridique de cette question en tant que question de décolonisation, conformément à la résolution 1514 de l'AG (15e session) sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés, laquelle confirme dans son contenu que la soumission des peuples à l'oppression de l'étranger, à son autorité et de son exploitation constitue un déni des droits de l'homme fondamentaux et va à l'encontre de la charte des Nations unies, et entrave les questions de paix et de coopération mondiales". (SPS)
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| Les tentatives de Marocains de perturber la marche pour la libération des détenus sahraouis dénoncées | 11 avr 2025 |
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Alger
, 11 avr 2025 (SPS) La militante française des droits de l'homme, Claude Mangin, et épouse du détenu politique sahraoui Naâma Asfari, a dénoncé la violence et les comportements hostiles de certains Marocains établis en France à l'encontre des Sahraouis prenant part à la marche internationale pour la libération des détenus politiques sahraouis dans les geôles de l'occupation marocaine, dont le départ a eu lieu le 30 mars dernier.
Dans une déclaration à l'APS, Mme Mangin a indiqué que des Marocains et des Franco-marocains ont essayé d'empêcher les participants à cette manifestation de parler de la cause sahraouie et de réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis.
"A chaque endroit des Marocains et des Franco-marocains ont bloqué le passage d'entrée dans les locaux d'activités des associations qui nous accueillaient, dans une tentative d'empêcher les gens qui venaient voir l'exposition, regarder des films et autres activités", consacrés au combat du peuple sahraoui pour son indépendance, a précisé la militante. Elle affirmé que ces personnes "étaient très hostiles et insultantes, en particulier contre le peuple sahraoui, en utilisant des mots comme terroristes et en distribuant des tracts diffamatoires et mensongers sur le peuple sahraoui et sur sa lutte".
Le but recherché à travers ces comportements est de "provoquer les Sahraouis pour une éventuelle riposte et d'amener par conséquent les autorités françaises à empêcher cette marche", a souligné la militante française des droits de l'homme, notant que "les Marocains ont échoué dans leur manœuvre, puisque les Sahraouis ne se sont pas laissés faire et ils n'ont pas répondu à leurs provocations".
Dénonçant ces comportements violents, Mme Mangin a indiqué qu'"il est scandaleux que ces mêmes Marocains victimes de la répression dans leur pays de la part du Makhzen puissent empêcher la communauté sahraouie d'user de la liberté qu'ils ont en France", qualifiant cela d'"inadmissible".
Abordant la situation des détenus politiques sahraouis, dont le groupe Gdeim Izik auquel appartient son époux Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison, Mme Mangin a regretté la passivité et l'inaction de la communauté internationale et du Conseil de sécurité de l'ONU qui ne font pas, selon elle, "leur travail".
Elle a fait savoir, à ce sujet, qu'elle n'a pu aller voir son mari dans sa prison à Kenitra depuis 2018, déplorant l'attitude du Conseil de sécurité de l'ONU qui n'a rien fait pour obliger le Maroc à appliquer le droit international.
La militante a expliqué que "c'est cette situation qui l'a amenée, elle et un groupe de militants solidaires de la cause sahraouie, à décider d'organiser cette longue marche, pour faire connaitre la situation que vivent les Sahraouis depuis 50 ans et de sensibiliser les élus français à transmettre les revendications des citoyens français et des Franco-sahraouis au gouvernement".
La marche qui s'étalera sur un parcours de 3000 km (à pied, en vélo, en voiture, en transports en commun), parcourira la France et l'Espagne, et sera marquée par l'organisation de plusieurs évènements organisés, dont des marches, tables rondes, conférences, rencontres avec les élus, cinéma, expositions, ateliers créatifs ou encore des matchs de foot des équipes de la diaspora sahraouie.
Au cours de deux mois de mobilisation, la marche sera l'occasion de réitérer les appels au Maroc de "se conformer aux décisions de l'ONU sur le droit de visite de Claude et sur la libération des prisonniers sahraouis détenus arbitrairement". (SPS)
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| Le ministre des AE reçoit un message de félicitations de son homologue algérien | 11 avr 2025 |
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Chahid ElHafedh
,11 avr 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a reçu un message de félicitations de son homologue algérien, Ahmed Attaf, ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger.
«A l’occasion de votre nomination au poste de ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique et des questions africaines, j’ai le plaisir de vous adresser mes plus chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux, tout en vous souhaitant plein succès dans l'accomplissement de vos nobles fonctions, au service du projet national sahraoui légitime, authentique et profondément ancré», a écrit le chef de la diplomatie algérienne dans son message à son homologue sahraoui.
Il a également exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration pour renforcer les liens de fraternité et de coopération qui unissent nos deux pays et nos deux peuples frères.
Le chef de la diplomatie algérienne a réitéré la solidarité indéfectible de l’Algérie et son soutien inébranlable au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux décisions établies par la légitimité internationale, qu’elles émanent des Nations Unies ou de notre organisation continentale, l’Union africaine, conclu le message. (SPS)
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| Le ministre des AE reçoit un message de félicitations de son homologue algérien | 11 avr 2025 |
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Chahid ElHafedh
,11 avr 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et des questions africaines, Mohamed Yeslem Beissat, a reçu un message de félicitations de son homologue algérien, Ahmed Attaf, ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger.
«A l’occasion de votre nomination au poste de ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique et des questions africaines, j’ai le plaisir de vous adresser mes plus chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux, tout en vous souhaitant plein succès dans l'accomplissement de vos nobles fonctions, au service du projet national sahraoui légitime, authentique et profondément ancré», a écrit le chef de la diplomatie algérienne dans son message à son homologue sahraoui.
Il a également exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration pour renforcer les liens de fraternité et de coopération qui unissent nos deux pays et nos deux peuples frères.
Le chef de la diplomatie algérienne a réitéré la solidarité indéfectible de l’Algérie et son soutien inébranlable au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux décisions établies par la légitimité internationale, qu’elles émanent des Nations Unies ou de notre organisation continentale, l’Union africaine, conclu le message. (SPS)
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| Sahara Occidental: la solution passe par un référendum équitable et transparent | 10 avr 2025 |
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Alger
, 10 avr 2025 (SPS) Le Conseil algérien de la nation, sous la présidence de M. Salah Goudjil, a affirmé, jeudi, que la solution de la question du Sahara Occidental passe par un référendum équitable et transparent, sous la supervision et la responsabilité des Nations Unies.
"Le Conseil de la Nation renouvelle son attachement ferme à la conviction selon laquelle la question du Sahara Occidental ne saurait trouver de solution durable et juste que par l'exercice, par le vaillant peuple sahraoui, de son droit à l’autodétermination, à travers un référendum équitable et transparent, sous la supervision et la responsabilité des Nations Unies", indique un communiqué du Conseil.
Il considère que "la confirmation par le Département d'Etat américain de la position des Etats-Unis d'Amérique concernant la juste cause sahraouie constitue un écart par rapport à la légalité internationale, laquelle devrait être respectée, de surcroit, par un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU".
"Cette position ne fera qu'alimenter les ambitions colonialistes du régime marocain, en lui offrant des victoires illusoires qui ne sauraient altérer les vérités historiques, ni détourner le cours inévitable de l’Histoire, laquelle rejette et méprise le colonialisme, aussi longtemps qu'il perdure", a-t-on souligné.
Le Conseil de la nation estime, en outre, que cette même position "compromettra également les efforts internationaux visant à promouvoir des solutions onusiennes et à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément au cadre légal convenu, à savoir le plan de règlement onusien de 1991".
S'appuyant sur la position de l'Etat algérien exprimée dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, rendu public le mercredi 9 avril 2025, le Conseil insiste sur le fait que la question sahraouie est de "nature juridique, unique et incontestable".
"Il s’agit d'un cas de décolonisation, comme l’affirment toutes les résolutions internationales et régionales pertinentes", note la même source, précisant que cette question "est inscrite en tant que telle à l’agenda de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que dans ses résolutions consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination". (SPS)
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| Sahara occidental : l'occupation marocaine continue de cibler les civils à l'aide de drones | 10 avr 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 10 avr 2025 (SPS) Un nouveau rapport sur les droits de l'homme a documenté l'escalade des crimes de l'occupation marocaine au Sahara occidental à travers l'utilisation de drones contre des civils sahraouis, faisant des dizaines de victimes et entraînant des pertes matérielles considérables.
Dans son quatrième rapport, le Bureau sahraoui de coordination de l'action contre les mines (SMACO) a indiqué que l'occupation marocaine a ciblé près de 300 personnes, d'une manière directe ou indirecte, faisant plus de 160 victimes, entre morts et blessés, soulignant la mort de 63% des personnes ciblées.
Ces frappes, selon le document, n'étaient pas simplement des opérations ciblées, mais plutôt "des exécutions de masse avec des missiles impitoyables".
Le rapport a recensé 123 attaques de drones au cours des quatre dernières années, ce qui confirme une escalade continue et sanglante dans la région, soulignant que les drones sont devenus "un outil clé pour mener des attaques dévastatrices dans ce territoire occupé".
Le même rapport a tenu à préciser que 49% du total des victimes étaient des voyageurs, "ce qui confirme que les attaques n'étaient pas aléatoires, mais visaient plutôt principalement la circulation des personnes et des biens, en particulier les civils".
Il s'agit, selon la même source, d'une "tentative systématique de paralyser la circulation des individus et de créer un climat de peur et d'instabilité à même d'entraver l'activité économique".
Le rapport souligne également que 60% des attaques contre des civils ont eu lieu dans la partie sud du Sahara occidental, en particulier dans les zones situées à l'est du mur de sable, ce qui confirme "une escalade militaire systématique".
Dans ce contexte, le document précise que les attaques de drones menées par l'occupation marocaine ciblent les enfants et les femmes, comme cela est arrivé à huit enfants et à leurs familles, ce qui confirme une fois de plus le ciblage direct des civils.
La même source a évoqué, par ailleurs, les effets psychologiques des attaques de drones sur les civils, notamment "le stress post-traumatique et l'anxiété, en plus de la dépression, du désespoir, des phobies, de la peur des espaces ouverts, des troubles du sommeil et de l'insomnie...".
Outre l'impact psychologique, ajoute le document, "les attaques de drones provoquent de graves intoxications, compte tenu des munitions et des matériaux utilisés lors de ces attaques".
Le rapport évoque également le ciblage par l'occupation marocaine des infrastructures et des propriétés privées, qui sont délibérément démolies et détruites, aggravant les crises humanitaires et perturbant la vie quotidienne dans les zones reculées, en particulier dans le sud des Territoires sahraouis libérés.
Et de préciser encore que les attaques ont entraîné des pertes matérielles importantes, notamment la destruction de dizaines de véhicules et la mort de centaines de têtes de bétail. En outre, de nombreuses familles bédouines et rurales ont perdu leurs principales sources de revenus, les forçant à fuir par crainte de nouvelles attaques.
A cet effet, le rapport du SMACO souligne que "si la protection des victimes de conflits armés est un droit garanti par le Premier Protocole additionnel aux Conventions de Genève de 1949, il est illogique que des institutions internationales majeures comme la Croix-Rouge internationale soient passives devant cette situation".
De plus, "le mépris des principales organisations de défense des droits de l'homme constitue une négligence délibérée, car ces organismes sont censés surveiller et documenter ces crimes afin de garantir que les responsables n'échappent pas à la sanction".
"Ce silence suspect ne fait qu'encourager le Maroc à poursuivre ces violations, profitant de l'absence de toute véritable dissuasion internationale", conclut le SMACO dans son rapport.(SPS)
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| La marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis, un rappel du droit international, estime l’AARASD | 10 avr 2025 |
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Paris
, 10 avr 2025 (SPS) La marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis ayant pris son départ depuis Ivry sur Seine conduite par la militante des droits de l’Homme, Mme Claude Mangin, est un rappel du droit international mal compris par nombre de Marocains installés en France, a estimé l’Association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), dans un communiqué à la suite de la tentative de certains marocains ou franco-marocains de perturber la marche.
Nous diffusons le communiqué de l’Association dans son intégralité :
"Communiqué de presse
La marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis, un rappel du droit international mal compris par nombre de Marocains installés en France
C’est d’Ivry, ville amie des réfugiés sahraouis, que la Marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis, a démarré. Conduite par Claude Mangin-Asfari, ivryenne et épouse de Naäma Asfari, militant en prison depuis 2010, elle parcourt la France et l’Espagne avec les Sahraouis, jeunes et anciens, réfugiés ou nés en Europe, avec les citoyens européens attentifs au respect du droit international et au respect des droits humains.
Certains avaient oublié ce conflit trop ancien, trop peu important aux yeux des journalistes et de bien des hommes politiques, avec cette marche et les rencontres provoquées tous se passionnent, posent des questions, échangent avec les Sahraouis présents. Mais nombreux sont présents parce qu’ils n’ont jamais oublié, qu’ils espèrent en l’indépendance d’un peuple si courageux, qu’ils écrivent aux prisonniers et pour certains sont adhérents depuis des décennies de l’Association des Amis de la RASD.
D’autres sont là car ils ont accueilli des enfants sahraouis plusieurs jours d’été, parce qu’ils sont adhérents à l’ACAT, à la LDH, à Amnesty, à Femmes Solidaires, au PCF, chez les Verts et au Parti socialiste.
Tous ces citoyens plus ou moins engagés, présents à Ivry, Vitry, Tours, Bressuire, Poitiers et bientôt Angoulême, Bordeaux ont pu constater la présence agressive de groupes proclamant leur opposition à cette marche et aux revendications portées par nous tous : l’autodétermination obligatoire pour les peuples des territoires non -autonomes. Ce que demandent chaque année les résolutions de l’ONU, sans être capable de les faire appliquer, car le Maroc qui occupe le Sahara occidental, refuse cette autodétermination.
Ces groupes, sans doute composés de citoyens marocains, franco-marocains attachés au pays de leur enfance, à leurs origines. Pourquoi une telle agressivité, pourquoi depuis 50 ans répètent-ils toujours la même chose, le Sahara occidental appartient au Maroc, les Sahraouis réfugiés sont en prison dans les camps de Tindouf, obligés d’y rester par les autorités algériennes. Agressivité obligée liée à la peur de ne pas respecter ce qui est tabou au Maroc, l’obligation de croire en la marocanité du Sahara ? Agressivité de conviction tant ils ont appris à l’école, dans les médias que le Sahara est marocain ?
Comment transformer cette peur ou cette conviction en regard attentif pour l’autre, pour ce Sahraoui en exil, en prison qui depuis 50 ans se bat pour rentrer chez lui dans son pays ? Comment résister à la peur et aux consignes officielles et gagner un peu de liberté pour chercher à comprendre ce que disent les Sahraouis depuis 50 ans ? En s’éloignant des autorités marocaines qui avec l’aide des Consuls et de l’Ambassade du Maroc en France, favorisent de telles initiatives et incitent à la haine des Sahraouis et de tous ceux qui les soutiennent. C’est peut-être cette marche sincère et généreuse engagée pour la libération des prisonniers sahraouis, qui favorisera des questions, qui permettra à certaines et à certains d’interroger leur peur et leurs convictions, n’hésitez pas à vous exprimer en français pour permettre un dialogue. N’est-ce pas la destinée historique des peuples sahraoui et marocain de se réconcilier pour construire ensemble un Maghreb espéré, plus juste, plus libre
Paris le 9 avril 2025 Régine Villemont AARASD". (SPS)
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| Un organe onusien appelle le Maroc à la libération "immédiate" d'un étudiant sahraoui détenu arbitrairement | 09 avr 2025 |
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Genève
, 09 avr 2025 (SPS) Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a émis un avis dans lequel il appelle à la libération "immédiate" et "inconditionnelle" de l'étudiant et militant sahraoui des droits humains, Al-Houcine Al-Bachir Ibrahim, affirmant qu'il est soumis à une "détention arbitraire" dans une prison marocaine.
Le groupe de travail, qui assure qu'Al-Houcine Al-Bachir Ibrahim a été emprisonné de façon "arbitraire" par les autorités marocaines, n'a pas manqué d'exprimer sa préoccupation quant aux conditions de détention de cet étudiant incarcéré depuis plus de six ans.
Al-Houcine a été arrêté en janvier 2019 suite à son expulsion forcée d'Espagne, où il avait demandé l'asile. A son arrivée au Maroc, il a été placé en détention, soumis à de mauvais traitements, privé d'accès à un avocat et finalement condamné à 12 ans de prison à l'issue d'une procédure entachée de violations au cours de laquelle il a été privé d'un procès équitable.
Lors de l'évaluation de la détention d'Al-Houcine au Maroc, le groupe de travail des Nations unies a constaté de graves violations quant "aux procédures réglementaires, notamment l'utilisation d'aveux entachés et des violations de l'interdiction de la torture", déclarant également que "l'arrestation initiale d'Al-Houcine par le Maroc était arbitraire".
Dans un communiqué conjoint, le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, le Groupe de travail sur les droits de l'homme au Sahara occidental occupé et le Comité des familles des étudiants sahraouis détenus ont soutenu que "l'avis de l'organe des Nations unies renforce l'inquiétude internationale croissante face au ciblage systématique des défenseurs des droits humains sahraouis par le Maroc".
"Avec cette décision, le groupe de travail des Nations unies a développé, renforcé et clarifié sa condamnation du Maroc pour les violations nombreuses et répétées du droit international et des droits humains, telles que rapportées par les procédures spéciales des Nations unies", poursuit le communiqué.
Se référant aux Groupes de travail des Nations unies chargés de la question des étudiants sahraouis emprisonnés, l'avocate d'Al-Houcine, Tone Sorfonn Moe, a réaffirmé que "la dernière décision de l'organe des Nations unies révèle le caractère systématique des représailles visant les jeunes et les défenseurs des droits humains sahraouis", soulignant "la nécessité d'une intervention urgente pour protéger la prochaine génération de défenseurs des droits humains au Sahara occidental".
Dans une déclaration, la famille d'Al-Houcine Al-Bachir Ibrahim a fait part du supplice que subit ce dernier, dénonçant les conditions de détention inhumaines et son isolement dans une prison marocaine, loin de ses proches.
Enfin, le groupe de travail onusien s'est joint à l'appel de la famille exhortant le Maroc à libérer "immédiatement" Al-Houcine de prison, tout en appelant l'Espagne à reconnaître son rôle dans l'enchaînement des événements ayant conduit à sa détention illégale. Il a également invité Madrid à prendre toutes les mesures diplomatiques possibles pour soutenir la libération du détenu sahraoui.(SPS)
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| Le Gouvernement sahraoui exprime son "profond regret" concernant la position de l'administration américaine | 09 avr 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 09 avr 2025 (SPS) Le Gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a exprimé, mercredi, son "profond regret" envers le parti pris de l'administration américaine en faveur des thèses expansionnistes marocaines, réaffirmant son rejet de toute association ou de marchandage de la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation, avec des positions ou alliances liées à d'autres questions.
Le Gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont suivi la teneur des récentes déclarations de presse du Département d'Etat américain et les circonstances dans lesquelles elles ont été faites, exprimant "leur profond regret envers le parti pris manifeste de l'administration américaine en faveur des thèses expansionnistes marocaines contre la République sahraouie", selon un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères et des Affaires africaines.
"Cette position constitue une contradiction flagrante avec la légalité internationale, notamment les résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité, ainsi que des décisions rendues par diverses juridictions internationales, africaines et européennes, qui ne reconnaissent aucune souveraineté marocaine sur le Sahara occidental", a martelé le ministère.
Le ministère des Affaires étrangères sahraoui rappelle que "toutes ces instances confirment le statut juridique de la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation inachevée en raison des tentatives du Royaume marocain de se soustraire à ses obligations dans le cadre du Plan de règlement accepté par le Front Polisario en 1991 sous l'égide de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et de l'ONU, et adopté, à l'unanimité, par le Conseil de sécurité qui a créé la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour en assurer l'application".
Le ministère a ajouté que "la partie sahraouie rejette toute tentative d'association ou de marchandage de la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation, avec des positions ou alliances liées à d'autres questions".
"La question sahraouie ne peut être résolue en dehors du cadre de la légalité internationale fondée sur l'inviolabilité du principe du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à l'indépendance et à la souveraineté, ainsi que sur le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques qui constituent la base de toute solution juste et durable", conclut la même source.(SPS)
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| ONU: présentation à Alger du Plan de réponse humanitaire aux besoins des réfugiés sahraouis pour 2024-2025 | 09 avr 2025 |
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Alger
, 09 avr 2025 (SPS) Les agences des Nations unies et les acteurs humanitaires ont présenté mardi à Alger, le premier rapport annuel du Plan de réponse aux réfugiés sahraouis (SRRP) pour 2024-2025, appelant à un soutien international accru pour maintenir et intensifier les efforts.
Le rapport, lancé fin 2023, fait le point sur les progrès réalisés dans le soutien des réfugiés sahraouis vivant dans cinq camps de réfugiés à Tindouf, dans un contexte d'amplification des crises humanitaires dans le monde et de réduction des budgets d'aide humanitaire.
Ainsi, les différents intervenants ont présenté le bilan d’une année de ce plan de réponse pour les réfugiés sahraouis qui s’étale sur deux ans -dont le montant total s’élève à 214 millions de dollars- et défini les objectifs pour l’année 2025.
Sous la direction de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), du Programme alimentaire mondial (PAM), du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les efforts de réponse ont été intensifiés en 2024 au sein de l'alliance de 28 acteurs humanitaires travaillant sur le terrain pour répondre à l'assistance nécessaire et aux besoins croissants des réfugiés sahraouis, selon les organisateurs.
"Grâce au leadership local des Sahraouis, à l'engagement sans faille du gouvernement algérien et au soutien continu des donateurs, des efforts importants ont été déployés dans les différents secteurs du SRRP pour répondre aux besoins critiques des réfugiés sahraouis", ont-ils indiqué.
Ils ont noté des progrès dans divers domaines comme la sécurité alimentaire et la nutrition, l’eau, l'assainissement et l'énergie, l’éducation, la santé et la protection ainsi que dans les moyens de subsistance.
A ce titre, la Coordinatrice résidente par intérim des Nations unies en Algérie, Natasha van Rijn, a salué dans une déclaration à la presse, la collaboration "très positive" et "extrêmement importante" entre le Système des Nations unies et ses partenaires, d'une part, et le gouvernement algérien d'autre part.
"Chaque fois qu’il semble y avoir un vide surtout sur le plan financier et opérationnel, l’Algérie n’a jamais hésité à le combler", a-t-elle déclaré, relevant que cette collaboration permet à la fois de répondre aux besoins et de maintenir la lumière sur cette opération qui est tellement importante.
Soulignant, par ailleurs, qu’environ 60% des besoins en termes de financement ont pu être mobilisés pour l’année 2024, elle a mis l’accent sur la nécessité d'un soutien international accru pour maintenir et intensifier les efforts.
"Malgré des progrès tangibles, la réduction de l'aide humanitaire mondiale crée des défis sans précédent pour les réfugiés sahraouis. Notre engagement reste inébranlable, mais nous avons un besoin urgent d'un soutien international accru pour couvrir l'appel de 103,9 millions de dollars américains pour 2025. Aujourd'hui plus que jamais, il est temps de faire preuve de solidarité", a-t-elle insisté.
Le Dr Kouadio Jules Alla, responsable des activités sur le terrain au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, a également tenu à exprimer sa "gratitude" à l'Algérie pour son soutien "important" à l’élaboration du SRRP.
"Tout au long de l’élaboration et de la mise en œuvre de ce plan, le gouvernement algérien s’est tenu aux côtés de toutes les agences des Nations unies afin de s’assurer que les besoins des réfugiés sahraouis soient pris en compte assez efficacement et de façon effective", a-t-il indiqué. (SPS)
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| L'Algérie regrette la confirmation de la position américaine sur le conflit au Sahara occidental | 09 avr 2025 |
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Alger
, 09 avr 2025 (SPS) L'Algérie regrette la confirmation par les Etats-Unis de leur position considérant le plan d'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine comme "la seule solution au conflit du Sahara occidental", a indiqué mercredi un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines.
"L'Algérie a pris connaissance de la réaffirmation par le Département d'Etat de la position des Etats-Unis d'Amérique considérant le plan d'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine comme la seule solution au conflit du Sahara occidental", a souligné le communiqué.
Le document a ajouté que l'Algérie "regrette la confirmation de cette position de la part d'un membre permanent du Conseil de sécurité dont il est normalement attendu qu'il témoigne d'un respect de la légalité internationale de manière générale et des résolutions du Conseil de sécurité de manière particulière".
L'Algérie réaffirme, dans ce cadre, que la question du Sahara occidental "relève fondamentalement d'un processus de décolonisation inachevé et d'un droit à l'autodétermination inaccompli. En effet, le Sahara occidental demeure un territoire non-autonome au sens de la Charte des Nations unies et le peuple de ce territoire demeure titulaire du droit de disposer de lui-même tel que consacré par la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux", selon le communiqué.
"S'inscrire en dehors de ce cadre ne sert pas la cause du règlement de ce conflit, tout comme il n'altère en rien ses données fondamentales telles que reconnues par l'Organisation des Nations unies et ses principaux organes, dont l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité et la Cour internationale de justice", conclut le texte.(SPS)
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| Meetings d’accompagnement et de solidarité à la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 08 avr 2025 |
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Chahid ElHafedh
, 08 avr 2025 (SPS) Des meetings et sit-ins se sont organisés dans les différentes wilayas sahraouies en signe d’accompagnement et de solidarité à la marche internationale pour la libération des prisonniers sahraouis qui traverse actuellement des villes françaises.
Ces activités devront se poursuivre jusqu’à juin, date d’arriver de la marche à Kenitra où croupissent les prisonniers politiques sahraouis condamnés à de lourdes peines allant de vingt ans à la perpétuité.
Chaque daira a choisi un des détenus et en a fait son symbole, portant sa photo lors des sit-ins, tissant des contacts avec sa famille et publiant sa biographie de lutte. (SPS)
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| Manifestation médiatique et culturelle à Bordeaux pour faire connaître le patrimoine et la lutte légitime du peuple sahraoui | 8 avr 2025 |
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Bordeaux
, 8 avr 2025 (SPS) La ville de Bordeaux et ses environs ont accueilli dimanche une manifestation médiatique et culturelle remarquable, organisée par l’Association de la communauté sahraouie pour faire connaître la richesse du patrimoine sahraoui et mettre en lumière la lutte légitime du peuple sahraoui pour son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Cette manifestation culturelle a connu une large participation des membres de la communauté sahraouie résidant à Bordeaux et dans ses alentours, ainsi qu’une présence notable du public français, de représentants d’ONG, d’élus locaux et de diverses personnalités politiques. Deux tentes traditionnelles symboliques, représentant le mode de vie sahraoui, ont été installées.
Une riche exposition photographique retraçant les grandes étapes de l’histoire et de la lutte du peuple sahraoui a également été organisée, en plus d’une présentation de produits artisanaux sahraouis qui ont fasciné les visiteurs.
Les nombreux participants à cette manifestation ont pu profiter de spectacles musicaux et artistiques comprenant chants et danses populaires sahraouies, reflétant la profondeur et l’authenticité de la culture sahraouie.
Des discours de soutien à la cause sahraouie ont été prononcés par plusieurs représentants de la société civile française et de différentes communautés, notamment Mme Myriam Eckert au nom du Conseil municipal, Mme Trannoy Danielle de la section locale du Parti communiste français, et Boudjema Saïd, président de la Fédération Franco-Algérienne Aquitaine Plus, qui ont réaffirmé leur solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance.
Dans son allocution, le président de l’Association de la communauté sahraouie, Cheikh El-Mouthena Ahmed, organisateur de l’événement, a remercié toutes les parties ayant contribué au succès de cette initiative. Il a souligné l’importance de telles manifestations pour créer des ponts culturels et faire connaître au public français la justesse de la cause sahraouie.
Pour sa part, Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, a salué les efforts déployés par la communauté sahraouie pour défendre sa cause, exprimant sa gratitude aux invités français et internationaux venus manifester leur solidarité. Il a également informé l’assistance des derniers développements concernant la question sahraouie, notamment les récentes démarches de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU dans le cadre des préparatifs de la prochaine réunion du Conseil de sécurité.
Le diplomate sahraoui a vivement critiqué la position partiale du gouvernement français, qu’il a jugée contraire à la légalité internationale et aux principes européens, appelant à mettre fin à la politique de deux poids, deux mesures.
Enfin, M. Zerouali a lancé un appel à tous les membres de la communauté sahraouie de la région Aquitaine pour se mobiliser et bien se préparer à accueillir dignement les participants à la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis.(SPS)
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| Une association espagnole décerne son prix à l’union des femmes sahraouies | 07 avr 2025 |
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Asturies
(Espagne), 07 avr 2025 (SPS) L'Association espagnole pour la paix et la solidarité des Asturies a décerné son Prix de la paix et de la solidarité à la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), Shaba Seini, en reconnaissance aux efforts de l'organisation pour promouvoir la solidarité avec les femmes du monde entier et promouvoir la paix.
Le prix a été remis lors du 14e Congrès du Syndicat des travailleurs des Asturies, lors d'une cérémonie en présence du président des membres du gouvernement asturien, du maire et de membres de plusieurs syndicats internationaux.
Mme Chaba a exprimé sa gratitude d’être honorée par ce prix en reconnaissance aux efforts de l’UNFS, afin de soutenir l’autonomie des femmes sahraouies et renforcer la solidarité entre l'UNFS et les femmes du monde pour défendre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Pour sa part, Mme Shaba a dédié le prix aux prisonniers civils sahraouis dans les prisons de l’occupation marocaine, en signe de solidarité avec les campagnes nationales et internationales exigeant leur libération immédiate. (SPS)
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| Attaf reçoit l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental | 06 avr 2025 |
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Alger
, 06 avr 2025 (SPS) Le ministre d'Etat algérien, ministre des Affaires étrangers, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf a reçu, dimanche, l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, M. Staffan de Mistura, en visite de travail en Algérie, indique un communiqué du ministère.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tournée de M. De Mistura dans la région, en préparation du briefing qu’il présentera au Conseil de sécurité onusien lors de la session qui sera consacrée à la question du Sahara occidental prévue le 14 avril, précise le communiqué.
L’envoyé onusien avait effectué dernièrement des visites similaires au cours desquelles il a pris contact avec les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, outre la République islamique de Mauritanie, considérée tout comme l’Algérie, deux pays observateurs dans le processus mené par les Nations uniesr.
Lors de cette rencontre, Attaf a réitéré "le soutien absolu de l’Algérie aux efforts du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à relancer le processus de règlement politique du conflit au Sahara occidental sur la base de la charte des Nation unies et des principes de la légalité internationale relatifs à la décolonisation".
Le ministre d'Etat a exprimé "la conviction profonde qui anime l’Algérie, à savoir que la seule et unique voie pour parachever le processus de décolonisation au Sahara occidental, est la reprise des négociations directes entre les parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, sans conditions préalables et de bonne foi, afin de parvenir à une solution politique garantissant au peuple sahraoui l'exercice de son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination, conformément à l'ensemble des résolutions onusiennes y afférentes, notamment celles du Conseil de sécurité ou de l’Assemblée générale", conclut le communiqué du ministère algérien des AE. (SPS)
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| De Mistura aux Camps de réfugiés: le droit des Sahraouis à l'auto-détermination réaffirmé | 06 avr 2025 |
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Alger
, 06 avr 2025 (SPS) L'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a achevé samedi sa visite dans les Camps de réfugiés sahraouis portant sur la réalité et les perspectives du processus de paix parrainé par les Nations unies dans la dernière colonie d'Afrique, et au cours de laquelle l'attachement du peuple sahraoui à ses droits légitimes à l'autodétermination et à l'indépendance a été réaffirmé.
Au cours de sa visite de deux jours, qui s'inscrit dans le cadre de la préparation de son briefing qu'il tiendra devant le Conseil de sécurité onusien à la mi-avril courant, De Mistura a rencontré les responsables sahraouis, à leur tête le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, et les représentants du peuple sahraoui ainsi qu'avec les composantes de la société civile sahraouie, qui ont unanimement réitéré l'attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable à l'autodétermination et au recouvrement de la liberté et de l'indépendance.
Lors de la réception officielle donnée à Staffan de Mistura, au siège de la Présidence de la République, Brahim Ghali, a réitéré l'"attachement du Front Polisario aux revendications légitimes du peuple sahraoui et la poursuite de son combat jusqu'à obtenir gain de cause et arracher son indépendance".
Dans une déclaration aux médias à l'issue de la rencontre entre le Président Ghali et De Mistura, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Mohamed Sidi Omar, a souligné que "la discussion lors de cette réunion a porté sur la réalité et les perspectives du processus de paix parrainé par les Nations unies au Sahara occidental", occupé par le Maroc depuis 1975.
Et de préciser : "Au cours de cette réunion, le président Ghali a exprimé l'attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination et à l'indépendance, et son engagement à travailler et à coopérer avec les Nations unies et l'Union africaine (UA) pour parvenir à une solution juste et durable à la question du Sahara occidental, qui reste à l'ordre du jour des Nations unies en tant que question de décolonisation".
Sidi Omar a souligné, par ailleurs, que la visite de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU "s'inscrit dans le cadre d'une tournée qui l'a conduit dans la région pour rencontrer les deux parties au conflit, le Front populaire de libération de Saguia el-Hamra et Rio de Oro et l'Etat d'occupation marocain, pour discuter de la situation actuelle et la présenter dans le cadre du briefing qu'il fera devant le Conseil de sécurité le 14 avril".
La visite de De Mistura a été, en outre, l'occasion de "mettre l'accent sur le cadre juridique de la question sahraouie et l'adhésion du peuple sahraoui à son droit à la liberté et à l'indépendance et à son droit à la résistance légitime, tout en espérant que les Nations unies prendront des mesures concrètes pour achever la décolonisation de la dernière colonie en Afrique", a tenu à préciser également Sidi Omar.
Hâter l'organisation d'un référendum d'autodétermination
L'émissaire onusien pour le Sahara occidental a, par ailleurs, rencontré samedi à la maison d'hôtes au camp Chahid El-Hafed des réfugiés sahraouis et une délégation sahraouie conduite par le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Bayoune, accompagné de membres du gouvernement, du ministre d'Etat chargé des Affaires diplomatiques à la présidence de la République, Mohamed Salem Ould-Salek et Sidi Omar.
Il avait aussi rencontré des représentants de jeunes et de femmes sahraouis, des représentants du Conseil national sahraoui (CNS) et du Conseil consultatif sahraoui, avant de clôturer sa visite par des entretiens officiels, au siège de la Présidence sahraouie.
Au cours des discussions, les membres du Conseil national sahraoui ont réitéré, eux aussi, leur attachement à la revendication de liberté, d'indépendance et de parachèvement de la souveraineté sur l'ensemble du territoire de la République sahraouie. Ils ont plaidé également pour que la MINURSO "couvre aussi la protection des droits de l'homme dans les territoires occupés, au regard des souffrances endurées par le peuple sahraoui du fait de la répression subie sous l'occupation".
Pour Mohamed Smail, membre du CNS, la rencontre a été mise à profit par les membres de cette instance pour faire parvenir une série de messages à De Mistura, "dont la décision du peuple sahraoui désignant le Front Polisario comme son seul et légitime représentant, jusqu'au recouvrement de sa souveraineté".
De son côté, le président du Conseil consultatif, Mohamed L’ami Ahmed, a appelé l'ONU à hâter l'organisation d'un référendum permettant aux Sahraouis de décider de leur destin.
L'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental avait amorcé sa tournée aux Camps de réfugiés sahraouis par la visite du complexe Chahid Hocine-Tamek de production de viande rouge et de production avicole, où des explications lui ont été fournies par les responsables du complexe.
Il s'est également enquis des bassins d'élevage aquacole, d'un entrepôt de produits avicoles, viandes et œufs, d'un laboratoire de production de Moringa ainsi que d'un projet d'élevage ovin.
Et au premier jour de sa visite entamée vendredi dernier, Staffan de Mistura avait rencontré le membre du Secrétariat national du Front Polisario, ministre des Territoires occupés et de la Diaspora, Mustafa Mohamed Ali Sidi El-Bachir, avant de visiter plusieurs institutions de la République sahraouie.(SPS)
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| Le président de la République réitère l’attachement du peuple sahraoui à ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance | 06 avr 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 06 avr 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, Dr. Sidi Mohamed Omar a déclaré que l’entretien officiel entre le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario et l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies ont porté sur la situation actuelle et les perspectives du processus de paix au Sahara occidental, parrainé par l'ONU.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de la réception offerte par le Président Brahim Ghali à Staffan de Mistura, le diplomate sahraoui a ajouté que cette rencontre était l'occasion de réaffirmer une nouvelle fois la position sahraouie, maintes fois exprimée, à savoir l'attachement indéfectible du peuple sahraoui à son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dr Sidi Mohamed Omar a noté que le Président Brahim Ghali avait exprimé son soutien aux efforts des Nations Unies et de l'Union africaine pour parachever la décolonisation du Sahara occidental, réitérant que le peuple sahraoui demeurait inébranlable dans son droit à la résistance légitime.
Il a également déclaré que le Président Ghali avait réitéré son appel aux Nations Unies pour qu'elles prennent des mesures concrètes afin de permettre à la MINURSO de s'acquitter pleinement de son mandat à travers la mise en œuvre du Plan de règlement ONU-OUA, fondé sur l’organisation d’un référendum d'autodétermination, devant permettre au peuple sahraoui de choisir librement son avenir.(SPS)
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| Le président de la République reçoit l’émissaire onusien | 05 avr 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 05 avr 2025 (SPS) Le Président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a reçu samedi l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura.
Le Président Brahim Ghali a réaffirmé l'engagement indéfectible du Front Polisario à ses positions de principe pour la défense des droits légitimes du peuple sahraoui et la poursuite de la lutte jusqu'à l'indépendance.
L’audience s’est déroulée en présence du Représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et chargé de la coordination avec la MINURSO, Dr Sidi Mohamed Omar.
Lors de sa visite, M. de Mistura a rencontré les dirigeants et les représentants du peuple sahraoui, ainsi que des organisations de la société civile, qui lui ont réitéré le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l'indépendance.(SPS)
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| Staffan de Mistura poursuit sa visite dans les camps de réfugiés sahraouis | 05 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés sahraouis),05 avr 2025 (SPS) L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, poursuit, samedi, sa visite dans les camps de réfugiés sahraouis, où il sera reçu par le président sahraoui, Brahim Ghali et aura des entretiens avec des responsables sahraouis.
La visite de Staffan de Mistura se poursuit, samedi, avec au programme "des entretiens politiques avec des membres du Secrétariat national du Front Polisario, la visite de certaines institutions, ainsi que des rencontres avec des femmes sahraouies", selon le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et coordonnateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar.
La visite de l'Envoyé personnel du Secrétaire général "s'achèvera dans la soirée par des entretiens officiels avec le président de la République sahraouie, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali", a ajouté M. Sidi Mohamed Omar.
Staffan de Mistura avait rencontré, vendredi, le membre du Secrétariat national du Front Polisario, ministre des Territoires occupés et de la Diaspora, Mustafa Mohamed Ali Sidi El-Bachir, en présence de Sidi Mohamed Omar, avant de visiter plusieurs institutions de la République sahraouie.
Lors de cette rencontre, il a été question des principales préoccupations du peuple sahraoui, notamment son droit à l'autodétermination, qui constitue le principal défi pour les Nations unies aujourd'hui, ainsi que de la situation des détenus sahraouis dans les geôles de l'occupant marocain et la campagne internationale pour leur libération. (SPS)
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| Le Premier Ministre reçoit l'envoyé personnelle SG de l’ONU pour le Sahara Occidental | 05 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
(camp de réfugiés), 05 avr 2025 (SPS) L'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a rencontré samedi des responsables sahraouis dans le cadre de sa visite dans les camps de réfugiés sahraouis.
Il s’est entretenu avec des membres du SN à leur tête le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun, dont le Conseiller à la Présidence aux affaires diplomatiques, Mohamed Salem Ould-Salek, et le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur de la MINURSO, Mohamed Sidi Omar.
De Mistura doit également rencontrer des représentants de la jeunesse et des femmes sahraouies, ainsi que des membres du Conseil national sahraoui et du Conseil consultatif sahraoui, avant d’être reçu par le président de la République, Brahim Ghali.
Durant sa visite aux camps de réfugiés sahraoui, l’émissaire onusien a visité le complexe Hocine Tamek , où il a eu des explications sur le fonctionnement de ce complexe pour la production de viandes de volailles.
De Mistura a également visité des bassins d'élevage aquacole, un entrepôt de produits avicoles, de viande et d'œufs, un laboratoire de production de moringa et un projet d'élevage ovin.(SPS)
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| Arrivée de l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental aux camps de réfugiés sahraouis | 04 avr 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 04 avr 2025 (SPS) L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, est arrivé vendredi dans les camps de réfugiés sahraouis dans le cadre d’une tournée dans la région à la veille de la préparation de son rapport qui sera présenté au Conseil de sécurité la mi avril.
De Mistura a été accueilli par le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la MINURSO, membre du Secrétariat national, Sidi Mohamed Omar accompagné du Directeur du protocole, Bellahi Essid.
La visite de l'envoyé de l'ONU dans les camps de réfugiés sahraouis intervient avant une réunion d'information à huis clos qu'il doit présenter au Conseil de sécurité de l'ONU à la mi-avril sur les derniers développements dans le territoire occupé.
Parmi les intervenants attendus à cette session figure le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Alexander Ivanko.(SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des positions des forces d'occupation marocaines dans le secteur d'El Guelta | 04 avr 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouis), 04 avr 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des positions militaires des forces d'occupation marocaines dans le secteur d'El Guelta, a indiqué la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans un communiqué militaire.
Des unités avancées de l'Armée sahraouie ont ciblé, vendredi, par d'intenses bombardements un poste de commandement dans le secteur d'El Guelta et des positions des forces royales ennemies dans la région de Taourta dans le même secteur, selon le communiqué.
L'Armée de libération populaire sahraouie poursuit ses opérations militaires contre les positions des forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a conclu le communiqué.(SPS)
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| L’ASPECF appelle à une large solidarité avec la marche internationale pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis | 04 avr 2025 |
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Aousserd
(camps de réfugiés sahraouis), 04 avr 2025 (SPS) L’Association sahraouie pour la promotion et l’échange culturel dans l’espace francophone (ASPECF) a appelé les Sahraouis et les sympathisant de la cause sahraouie à intégrer activement la marche internationale pour la liberté des prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons marocaines.
L’Association a insisté sur l’attachement du peuple sahraoui à ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance et à faire face à la propagande marocaine, lit-on dans un communiqué de l’Association rendu public vendredi.
Pour rappel, l’ASPECF avait participé à l'annonce du coup d’envoi de la marche depuis le collège Oualda Mohamed Ali à Aousserd en février dernier, sous le slogan "Liberté pour les prisonniers pour les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines".
Elle a salué les efforts de la militante des droits de l’Homme, Claude Mangin épouse du prisonnier politique, Naama Asfari, dans la préparation de cette marche qui doit sillonner quelques villes françaises, puis l’Espagne avant d’arriver à Kenitra (Maroc) où sont incarcérés les prisonniers politiques sahraouis purgeant des peines allant de 20 ans à la perpétuité.
Sur ce parcours, les participants auront à sensibiliser l’opinion publique sur la situation des prisonniers politiques emprisonnés illégalement pour avoir simplement réclamer le droit de leur peuple à l’autodétermination et à l’indépendance. (SPS)
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| Le Front Polisario condamné les propos du ministre espagnol des Affaires ignorant la légalité internationale | 03 avr 2025 |
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Madrid
(Espagne), 03 avr 2025 (SPS) Le Front Polisario a condamné les récentes déclarations du ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, selon lesquelles, “son pays privilégie ses relations avec le Maroc au détriment de la légalité internationale”.
Réagissant à ces propos, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdullah Al-Arabi, a déclaré que les propos du ministre espagnol, affirmant que son pays privilégie ses relations avec le Maroc au détriment du droit et de la légitimité internationaux, “constituent une tentative de mépris des décisions internationales”.
Le diplomate sahraoui a souligné que l'Espagne, par cette position, a choisi d'ignorer les résolutions internationales au profit du chantage marocain, soulignant que le respect du droit international est essentiel à la stabilité mondiale.
Abdullah Al-Arabi a rappelé le statut du Sahara occidental étant une question de décolonisation inachevée, sujet d’un processus dont la résolution passe inévitablement par l'exercice du peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, à travers un référendum juste et transparent sous les auspices de l’ONU. (SPS)
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| Le POLISARIO réitère son attachement au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance | 3 avr 2025 |
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Chahid El Hafedh
(Camps de réfugiés), 3 avr 2025 (SPS) Le Front Polisario a réitéré jeudi l’attachement de la partie sahraouie au droit inaliénable et non négociable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, dans une déclaration à la presse à la veille de la visite de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura.
Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar, a rappelé la position maintes fois réaffirmée de la partie sahraouie selon laquelle le Plan de règlement ONU-OUA (actuellement UA) et accepté par les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc, État occupant), demeure la solution optimale et réaliste pour le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental.
Le diplomate sahraoui a souligné que la visite de de Mistura intervient en application de la dernière résolution 2756 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée le 31 octobre dernier, qui demandait au Secrétaire général de tenir des réunions d'information périodiques, notamment dans les six mois du renouvellement du mandat de la MINURSO.
De Mistura devra présenter aux membres du Conseil de sécurité le 14 avril, un rapport couvrant les six mois depuis la date de dernière résolution d’octobre dernier.
Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a réaffirmé, lors de sa dernière réunion, l'attachement de la partie sahraouie au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. Il a souligné que le Plan de règlement ONU-OUA de 1991 demeure « la solution juste, réaliste et convenue », approuvée par les deux parties et unanimement par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'Organisation de l'unité africaine (actuellement l'Union africaine).(SPS)
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| La position de la France sur le Sahara occidental s’inscrit dans le respect du droit international (ministre des AE) | 03 avr 2025 |
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Paris
, 03 avr 2025 (SPS) La position de la France sur le Sahara occidental s’inscrit dans le respect du droit international, appelant à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
“Notre position sur le Sahara occidental s’est toujours inscrite dans le respect du droit international. Comme le président de la République l’a rappelé dans son courrier à sa Majesté Mohamed VI, la question du Sahara occidental doit être résolue et la France appelle à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies”, a affirmé le ministre français de Affaires étrangères, Jean Noël Barrot, en réponse aux questions des députés.
Il a également exprimé le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel, Monsieur Staffan de Mistura, pour trouver une issue à ce différent qui permette de poser les bases d’un processus d’intégration régionale renouvelé, favorisant la coopération, la stabilité et la prospérité au Maghreb, au bénéfice de toutes les parties.
Le chef de la diplomatie française a salué le rôle clé de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour la stabilité de la région et sa contribution “à créer les conditions nécessaires à la reprise du processus politique que nous appelons de nos vœux”, a-t-il souligné.
Le ministre français a réitéré régulièrement l’action de la France sur le terrain.
Il a par ailleurs exprimé le soutien de la France aux populations affectées par le différent du Sahara occidental, en finançant l’action du programme alimentaire mondial (PAM) au bénéfice des populations des camp de réfugiés.
S’agissant du respect des droits de l’Homme, il indiqué que cela “constitue une priorité de l’action diplomatique française. La France assure à ce titre un suivi de cette question, partout dans le monde et dans le respect de souveraineté de chacun des États concernés. Dans ce cadre, la France entretient un dialogue étroit et régulier avec les autorités marocaines”.
Enfin, il a assuré que “la France continuera de suivre attentivement la situation au Sahara occidental et celles des populations concernées”. (SPS)
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| De Mistura reçu à Nouakchott par le président mauritanien | 2 avr 2025 |
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Nouakchott
(Mauritanie), 2 avr 2025 (SPS) L’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a été reçu mercredi par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a indiqué l'agence mauritanienne d’informations (AMI).
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la tournée régionale de de Mistura dans la région à la veille Conseil des débats du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Sahara occidental prévus la mi avril.
L’audience a été assistée par le ministre chargé de la Présidence, Nani Ould Chrougha, ainsi que les Conseillers auprès de la Présidence, Sidi Mohamed Ould Gaber et Mahfoud Ould Ibrahim. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible les forces d'occupation marocaines dans le secteur de Guelta | 02 avr 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 02 avr 2025 (SPS) L'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) poursuit ses attaques contre les positions et retranchements des forces d'occupation marocaines déployés dans les différentes bases hostiles (avancées et arrières), a indiqué, mercredi, un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Des détachements avancés de l'Armee sahraouie ont mené un bombardement intense ayant ciblé des bases militaires de l'occupant marocain ainsi que des retranchements de ses soldats dans les régions de Cherg Leghrab et Cherg Essadra (secteur de Guelta), selon le communiqué.
Les attaques de l'ALPS se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines contre lesquelles "de lourdes pertes humaines et matérielles ont été infligées le long du mur de la honte (mur du sable)", conclut le communiqué. (SPS)
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| CS de l'ONU: tenue le 14 avril d'une réunion d'information sur le Sahara occidental | 02 avr 2025 |
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New York
(Nations unies), 02 avr 2025 (SPS) Le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra le 14 avril une réunion d'information et des consultations à huis clos, sur les derniers développements au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975.
Le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental et chef de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Alexander Ivanko, et l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, sont les intervenants attendus lors de cette réunion.
Pour rappel, le 31 octobre 2024, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2756, prorogeant le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire.
La question fondamentale pour le Conseil onusien est de parvenir à une solution juste durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. La situation des droits humains au Sahara occidental demeure notamment un sujet de préoccupation pour les membres du Conseil de sécurité de l'ONU.
Dans son dernier rapport sur la MINURSO, publié le 1er octobre 2024 et couvrant les développements de l'année précédente, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'était dit, "préoccupé" par le manque d'accès "persistant" du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) au Sahara occidental.
"Le HCDH n'a pas pu se rendre au Sahara occidental pour la neuvième année consécutive malgré de multiples requêtes officielles et en dépit de la résolution 2703 (2023) dans laquelle le Conseil de sécurité encourage un renforcement de la coopération, notamment par la facilitation de ces visites", avait-il alors déploré.(SPS)
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| Arrivée à Tours de la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 2 avr 2025 |
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Tours
(France), 2 avr 2025 (SPS) La marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis incarcérés au Maroc, menée par Claude Mangin, épouse de Namaa Asfari, (membre du groupe Gdeim Izik), est arrivée à Tours, à 240 km au sud de Paris.
Tours marque la première étape d'un itinéraire qui traversera plusieurs villes françaises et espagnoles pour sensibiliser le public au sort des prisonniers politiques sahraouis condamnés à de lourdes peines allant de 20 ans à la perpétuité. La marche se dirigera ensuite vers Kénitra, où le mari de Claude Mangin, Namaa Asfari et d'autres prisonniers politiques sahraouis croupissent encore à la prison centrale.
Dans une déclaration à la TVRASD, Claude Mangin s'est dit satisfaite du déroulement de la marche, soulignant l'engagement positif des médias et de la presse, d'autant plus que la couverture de la question sahraouie commence à refléter une perspective plus équilibrée et indépendante, contrairement à la position officielle et honteuse de la France, qui soutient l'occupation marocaine.
Elle a souligné la nécessité de dénoncer les doubles standards et les politiques hypocrites employées par les puissances mondiales, en particulier la France, dans le traitement de la question sahraouie.
La marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis a pris son départ dimanche depuis la ville d’Ivry sur Seine et devra traverser des villes françaises et espagnoles avant d’arriver début juin à Kénitra au Maroc où se trouvent les prisonniers politiques sahraouis, rappelle-t-on. (SPS)
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| Le Bureau permanent du SN se réunit pour l’examen des derniers développements de la question sahraouie | 01 avr 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 01 avr 2025 (SPS) Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario s’est réuni mardi pour examiner les derniers développements de la question sahraouie et les relations avec les Nations Unies, à la veille de la visite de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan de Mistura.
Dans un communiqué sanctionnant sa réunion, présidée par le Secrétaire général du Front Polisario et Président de la République, Brahim Ghali, le Bureau permanent a examiné les progrès réalisés dans la mise en œuvre des décisions de la dernière session du Secrétariat national du Front Polisario, ainsi que les relations avec les Nations Unies, en prévision de la visite prévue de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan de Mistura.
Le Bureau permanent a exprimé sa pleine satisfaction quant à l'atmosphère de recueillement et de compassion dans laquelle notre peuple a célébré l'Aïd el-Fitr, une fête marquée par un esprit de dévouement, de résilience et de sacrifice, suivant la voie des martyrs qui se sont sacrifiés pour leur patrie.(SPS)
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| France: début d'une marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 30 mars 2025 |
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Paris
, 30 mars 2025 (SPS) Plusieurs militants des droits de l'homme ont entamé dimanche, une "Marche pour la liberté" à partir de la mairie d'Ivry (France) pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines.
Il s'agit de la première étape d'un long périple de 3.000 km devant les mener jusqu'au Maroc, pour exiger le droit de visite de la militante française des droits de l'homme, Claude Mangin à son époux Naama Asfari, condamné à 30 ans de prison en 2013 et pour la libération de tous les Sahraouis en détention arbitraire.
Les participants se sont rassemblés dans la matinée sur l'esplanade de la mairie d'Ivry pour assister à des chants et danses sahraouis ainsi qu'à des prises de paroles et discussions au sujet de la question sahraouie et des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines.
Ils se sont ensuite dirigés de la mairie d'Ivry en direction de la mairie de Vitry, la première étape d'une longue marche à travers différentes villes de France et d'Espagne jusqu'à la prison de Kénitra au Maroc, où est emprisonné Naama Asfari.
En effet, selon l'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), les participants vont marcher du 30 mars jusqu'au mois de juin afin de "rencontrer un maximum de femmes et d'hommes de bonne volonté pour parler des Sahraouis et raconter toute leur histoire si mal connue".
"Nous allons marcher pour obtenir la libération de tous ces militants sahraouis détenus pour avoir simplement demandé l'application de leur droit à l'autodétermination reconnu par l'ONU. Et surtout, ne jamais oublier qu'en 2023 l'ONU les a déclarés en détention arbitraire, ce qui signifie obligation de libération", précise l'AARASD.(SPS)
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| Lancement du départ de la marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis | 30 mars 2025 |
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Ivry sur Seine
, 30 mars 2025 (SPS) La ville française d'Ivry-sur-Seine a été le théâtre du lancement des activités de la "Marche pour la liberté", menée par Claude Mangin, épouse du prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari, membre du groupe Gdeim Izik.
Depuis des années, les autorités d'occupation marocaines lui interdisent de rendre visite à son mari, dans le cadre de leurs politiques discriminatoires visant les Sahraouis et les militants étrangers.
La place devant la mairie d’Ivry-sur-Seine a ainsi accueilli une tribune de solidarité avec l’ensemble des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.
Cet événement a marqué le lancement officiel du programme de la "Marche pour la liberté", en présence de Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario, du maire d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou, du député Jean-Paul Lecoq, de Régine Villemont, présidente de l'Association des Amis de la République Sahraouie, ainsi que de nombreux militants et membres de la coordination des associations sahraouies en France, venus exprimer leur soutien aux prisonniers politiques sahraouis.
Plusieurs interventions ont mis en lumière la situation des prisonniers politiques sahraouis, appelant la communauté internationale à exercer des pressions sur le Maroc afin d’obtenir leur libération immédiate et inconditionnelle. Les intervenants français ont également condamné la position récente du gouvernement français, jugeant qu’elle va à l’encontre du droit international et ne reflète en rien l’opinion du peuple français.
La marche a ensuite été officiellement lancée, traversant plusieurs rues de la ville avec des drapeaux sahraouis et des portraits des prisonniers politiques, au son de slogans en soutien à leur lutte contre l’occupation marocaine. Elle a abouti à la mairie de Vitry-sur-Seine, où le maire, Pierre Bell-Lloch, a accueilli les participants et réaffirmé son soutien inconditionnel à la cause sahraouie. Il a exprimé sa satisfaction de voir sa ville accueillir un tel événement, symbole de solidarité et de dénonciation des conditions difficiles dans lesquelles vivent les prisonniers politiques sahraouis.
La "Marche pour la liberté" se poursuivra à travers plusieurs villes françaises et espagnoles, menée par Claude Mangin, afin de sensibiliser à la situation des prisonniers politiques sahraouis et de mobiliser un soutien international en leur faveur. Son périple prendra fin à Kénitra, où Naâma Asfari et d’autres prisonniers politiques sahraouis sont détenus dans la prison centrale. Cette marche constitue une première initiative de solidarité internationale de cette envergure en faveur des prisonniers politiques sahraouis, et pourrait marquer un tournant dans la dénonciation des crimes et des graves violations des droits humains perpétrés par l’occupation marocaine à l’encontre des civils sahraouis.(SPS)
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| La SPS célèbre le 26eme anniversaire de sa création | 29 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 29 mars 2025 (SPS) L'Agence de presse sahraouie (SPS) a célébré samedi, son 26e anniversaire de création, à un moment où le peuple sahraoui et le monde entier sont confrontés à des défis majeurs, notamment l'intensification du conflit avec la puissance occupante et les crises mondiales résultant des guerres.
Parallèlement à la couverture des événements, l'Agence de presse sahraouie demeure la source crédible et officielle du Front Polisario et de la République sahraouie, afin de fournir au monde extérieur les informations concernant les derniers développements de la question sahraouie en temps opportun, et mettre à nu les violations des droits humains commises par le régime marocain au Sahara occidental contre les militants de l'Intifada pour l'indépendance.
La SPS maintient des liens de coopération avec plusieurs agences de presse, notamment en Russie et en Amérique latine.
Créée le 29 mars 1999, elle se dote aujourd’hui de cinq services en ligne, dont le français, l’Espagnol, l’arabe, anglais et la langue russe publiant quotidiennement des informations via son site web,
www.spsrasd.info
.(SPS)
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| Les délégations étrangères demeurent privées de visite au Sahara occidental occupée | 29 mars 2025 |
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Madrid
, 29 mars 2025 (SPS) Une délégation espagnole en mission d'observation et de suivi de la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental a été expulsée vendredi par les autorités d'occupation marocaines, selon des déclarations des membres de la délégation.
La délégation, qui comprenait Jesús Maestro (ancien député des Cortes d'Aragon) et Rosa Fernández, tous deux défenseurs des droits humains engagés depuis plus de 30 ans au côté du peuple sahraoui au sein de l'association « Um Draiga », ainsi que la journaliste Gara Santana Suárez, a été empêchée de débarquer à son arrivée à El Aaiun occupée.
Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre des hommes en civil, apparemment des agents des autorités d'occupation, embarquant dans l'avion et ordonnant à la délégation espagnole de rester à bord sans fournir aucune explication.
La délégation devrait évaluer la situation des droits humains dans les territoires sahraouis occupés et de dénoncer le pillage des ressources naturelles sahraouies par des entreprises européennes opérant dans la région avec la complicité du Maroc.
La Coordination des associations de solidarité avec le Sahara occidental (CEAS), dont Um Draiga est membre, a fermement condamné l'expulsion de la délégation espagnole des territoires sahraouis occupés.
“Cette agression est un nouvel exemple des pratiques illégales et autoritaires du régime marocain, visant à réduire au silence ceux qui cherchent à dénoncer les graves violations des droits humains commises quotidiennement dans les territoires occupés », a déclaré la CEAS dans un communiqué de presse.
Cette expulsion n'est « pas un incident isolé », a rappelé la CEAS, estimant que “des cas similaires se sont produits ces derniers mois, afin d’ empêcher les enquêtes et le suivi de la situation au Sahara occidental”. (SPS)
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| Lancement de la campagne pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 29 mars 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 29 mars 2025 (SPS) Le ministre des Territoires occupés et de la Diaspora, Mustafa Mohamed Ali Sid El-Bachir , a annoncé samedi, le lancement de la campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, sous le slogan «Liberté pour les prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines».
Lors d’une conférence de presse, tenue au siège de l’archive de l’information, le ministre a souligné cette compagne dont le coups d’envoi sera donné depuis la France, à travers la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis initiée par la militante des droits humains, Claude Mangin, épouse de Naama Asfari condamné à 30 ans de prison ferme à la prison de Kenitra.
Cette marche qui partira dimanche depuis la Mairie d’Ivry sur Seine vise à sensibiliser le monde aux souffrances des prisonniers politiques sahraouis condamnés à des lourdes peines allant de 20 ans à la perpétuité, afin de permettre à Claude Mangin de pouvoir visiter son mari et la libération de tous les prisonniers politiques qui croupissent encore dans les prisons marocaines.
La marche traversera plusieurs villes de la France avant d’arriver en Espagne pour sensibiliser le monde aux souffrances des prisonniers politiques sahraouis et aux persécutions, répressions et intimidations qu'ils subissent dans les prisons de l'occupation marocaine.
Elle arrivera en juin à la ville marocaine de Kenitra où se trouvent les prisonniers politiques sahraouis, qui représentent une préoccupation majeure et une priorité à l’ordre du jour des réunions du Secrétariat national du Front Polisario avec un suivi constant de la part du gouvernement sahraoui, a fait savoir le ministre des territoires occupés et de la diaspora.
La campagne internationale, a-t-il dit appelle également à briser le blocus médiatique et militaire imposé aux territoires occupés, l'expulsion de délégations étrangères, le pillage continu des ressources, le déplacement forcé des populations autochtones et les investissements étrangers dans les territoires sahraouis occupés. (SPS)
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| Le Front Polisario condamne l'expulsion continue des observateurs internationaux par l'occupation marocaine | 27 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 27 mars 2025 (SPS) Le Front Polisario a condamné les expulsions continues des observateurs internationaux par les autorités marocaines, les empêchant d'évaluer la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Dans un communiqué publié, jeudi, à l'issue d'une réunion du Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario présidée par le Président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, le Bureau permanent a dénoncé l'expulsion continue d'observateurs internationaux par l'occupation marocaine et l'obstruction qu'elle fait aux organisations de défense des droits humains pour documenter la situation réelle sous occupation.
Le communiqué souligne que le Maroc persiste à commettre de graves violations en l'absence de surveillance internationale indépendante. (SPS)
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| Le Plan de règlement ONU-OUA de 1991 demeure la solution juste et réaliste au conflit du Sahara occidental (Polisario) | 28 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
(Territoires libérés), 28 mars 2025 (SPS) Le Front Polisario a réaffirmé que le Plan de règlement ONU-OUA de 1991 demeure la solution juste et réaliste au conflit du Sahara occidental.
Dans un communiqué publié jeudi, à l'issue de la réunion du Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario, présidée par le Secrétaire général du Front Polisario et Président de la République, M. Brahim Ghali, le Front Polisario a passé en revue les derniers développements de la question sahraouie au niveau international. Le Bureau permanent a réitéré l’attachement de la partie sahraouie au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, soulignant que le Plan de règlement ONU-OUA de 1991, visant à organiser un référendum, représente la solution juste, réaliste et mutuellement convenue.
Ce plan a été approuvé à l'unanimité par l'Assemblée générale des Nations Unies, le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'Organisation de l'unité africaine (OUA), actuellement Union africaine (UA).
En prévision de la prochaine visite de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan de Mistura, du côté sahraoui, le Bureau permanent a réaffirmé sa volonté de coopérer de manière constructive avec les Nations Unies pour faire avancer le processus politique devant permettre la décolonisation du Sahara occidental à travers l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance. (SPS)
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| Une ONG condamne "fermement" le mépris flagrant d'une société française pour le droit international au Sahara occidental occupé | 27 mars 2025 |
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Londres
, 27 mars 2025 (SPS) L'observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a condamné "fermement", dans un communiqué rendu public mercredi, le mépris flagrant de la multinationale française Engie pour le droit international au Sahara occidental occupé, où elle continue de produire illégalement de l'électricité.y
L'électricité produite par cette société est destinée au secteur de l'agriculture dans la région de Dakhla, une ville située dans la partie du Sahara occidental sous occupation militaire marocaine, précise l'ONG.
A ce titre, Western Sahara Resource Watch rappelle que "les produits agricoles de cette région, notamment les tomates et les melons, qui sont principalement exportés vers l'Union européenne (UE), font l'objet d'arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE)".
Cette dernière a statué à plusieurs reprises - et plus récemment le 4 octobre 2024 - que "l'accord commercial UE-Maroc, prévoyant des préférences tarifaires pour les produits agricoles, ne pouvait s'appliquer au Sahara occidental, faute de consentement du peuple du territoire".
De ce fait, "l'accord commercial, qui couvre les importations agricoles en provenance de Dakhla, a été considéré comme violant les principes du droit international, notamment le droit à l'autodétermination", souligne l'ONG.
A noter que c'est la deuxième fois en dix jours que l'observatoire international Western Sahara Resource Watch épingle la société française pour son implication dans des projets controversés au Sahara occidental occupé par le Maroc.
Le 17 mars, l'ONG avait alerté sur un autre projet visant à produire illégalement de l'hydrogène vert dans ce territoire non autonome en attente de décolonisation et dans lequel Engie est présent dans plusieurs secteurs.
"Nous condamnons fermement le soutien affiché d'Engie à l'occupation marocaine du Sahara occidental, tant par ses actions que par ses déclarations", a dit Sara Eyckmans, coordinatrice de Western Sahara Resource Watch.
"A l'heure où le droit international est soumis à d'intenses pressions, le comportement d'Engie ne doit pas rester incontesté", insiste WSRW. (SPS)
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| Une rapporteuse de l'ONU appelle à mettre fin à la répression contre les défenseurs des droits humains sahraouis | 27 mars 2025 |
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New York
(Nations unies), 27 mars 2025 (SPS)La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les défenseurs des droits humains, Mary Lawlor, a appelé à mettre fin à la répression contre les défenseurs des droits humains sahraouis, après l'agression physique dont a fait l'objet la militante Mahfouda Bamba Lafkir de la part des agents de police marocains.
"J'ai appris des nouvelles inquiétantes selon lesquelles des agents de police marocains ont physiquement agressé et blessé Mahfouda Bamba Lafkir, défenseure des droits humains du Sahara occidental, le 16 mars 2025", a écrit Mary Lawlor dans un message sur les réseaux sociaux.
Et d'exhorter à "mettre fin à la répression en cours contre les défenseurs des droits humains du Sahara occidental" occupé par le Maroc.
La semaine dernière, le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) avait dénoncé une attaque perpétrée par les forces d'occupation marocaines contre Mahfouda Bamba Lafkir et la journaliste Salha Boutanguiza, soulignant qu'il s'agissait d'un "acte de représailles" contre les deux militantes sahraouies pour leur plaidoyer en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"Cela constitue une véritable menace pour la vie, l'intégrité physique et la sécurité personnelle de tous ceux qui luttent et défendent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, en particulier ceux qui surveillent, documentent et signalent diverses violations du droit international et du droit international humanitaire" au Sahara occidental, avait-il prévenu.(SPS)
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| Espagne: l'Université de Saragosse accueillera en avril un évènement de sensibilisation à la cause sahraouie | 27 mars 2025 |
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Madrid
, 27 mars 2025 (SPS) Un évènement de sensibilisation à la cause sahraouie sera organisé le 3 avril prochain au campus universitaire de Saragosse (nord-est de l'Espagne), a annoncé le site espagnol "AraInfo".
Organisé à l'initiative du Collectif sahraoui "Lefrig" en collaboration avec le réseau "Recreando Estudio" dans le cadre du projet "Origo", l'événement vise à "rapprocher les jeunes de la réalité du peuple sahraoui, de son histoire et, par extension, du rôle des réfugiés et des apatrides", a expliqué le site.
Lancé en février 2024, le projet "Origo" prendra fin en mai 2025. Au cours de ces mois, diverses activités et réunions ont été déjà organisées pour encourager la réflexion et la création d'une pensée collective autour de la cause sahraouie.
La nouvelle initiative de l'Université de Saragosse vise donc à "sensibiliser à ces questions à travers une expérience directe et participative", a ajouté la même source.
Au programme de l'évènement, diverses activités prévues dans l'espace extérieur du campus, notamment une exposition d'objets culturels sahraouis et une autre retraçant l'histoire et la situation du peuple sahraoui.
D'autre part, la bibliothèque de l'université accueillera des rencontres interactives où les participants pourront recueillir les témoignages des Sahraouis sur leur expérience loin de leur terre occupée par le Maroc.
"Lefrig" et "Recreando Estudio" invitent, à l'occasion, la communauté universitaire à participer à cet événement de "réflexion et de dialogue", contribuant à sensibiliser à la réalité du peuple sahraoui.(SPS)
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| Le président de la République appelle à la mobilisation pour dénoncer les politiques répressives marocaines visant les prisonniers politiques | 27 mars 2025 |
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Chahid ElHafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 27 mars 2025 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a appelé à la mobilisation pour dénoncer les politiques répressives de l'occupation marocaine à l'égard des prisonniers politiques sahraouis, et briser le siège imposé aux Territoires sahraouis occupés.
Brahim Ghali, qui a présidé mercredi une réunion du comité chargé de surveiller et de soutenir les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, a appelé "tous les Sahraouis, où qu'ils se trouvent, à se mobiliser et à organiser des manifestations et des marches de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis, afin de dénoncer les politiques répressives et terroristes de l'Etat d'occupation marocain et de briser le siège imposé aux territoires occupés de la République sahraouie".
Saluant les sacrifices consentis par les militants sahraouis dans les territoires occupés, malgré la répression marocaine, le président de la République a souligné l'"importance de la participation à cette campagne (de mobilisation) en signe de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis et pour mettre en évidence leurs souffrances, en l'absence d'un mécanisme de surveillance international".
Lors de la réunion tenue au siège de la Commission nationale sahraouie des droits de l'Homme (CONASaDH), il a été question d'évaluer le travail accompli aux niveaux national et international pour libérer tous les prisonniers politiques sahraouis et de souligner aussi la nécessité d'élaborer un plan d'action commun pour atteindre cet objectif. (SPS)
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| Le président de la République supervise une réunion du comité de suivi et de soutien à la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis | 26 mars 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 26 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a présidé jeudi une réunion du comité chargé du suivi et du soutien à la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans les prisons marocaines.
La réunion, qui s'est tenue au siège de la Commission nationale des droits de l'homme (CONASADH), a permis d'évaluer le travail accompli aux niveaux national et international pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, soulignant la nécessité d'élaborer un plan d'action commun pour atteindre cet objectif.
Dans son discours, le Président Ghali a souligné le rôle de la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis qui prendra son départ depuis la municipalité d’Ivry sur Seine le 30 mars vers Kenitra au Maroc et l'importance de s'y engager, notamment pour la sensibilisation autour de leurs souffrances en l'absence de mécanismes internationaux.
Le président de la République a salué les sacrifices des militants sahraouis dans les territoires occupés, malgré la répression marocaine, appelant tous les Sahraouis à se mobiliser et à organiser des manifestations et des rassemblements de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis, pour dénoncer les politiques répressives de l’État occupant marocain et briser le blocus imposé aux territoires occupés de la République sahraouie.
Des représentants de diverses institutions et organisations activant dans le domaine des droits de l'homme ont participé à cette réunion. (SPS)
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| Le ministre de la santé reçoit une délégation de l’organisation africaine Africa 70 | 26 mars 2025 |
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Chahid
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Hafedh
, 26 mars 2025 (SPS) – Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassanna, a reçu mercredi une délégation de l'organisation Africa 70.
La réunion a porté sur l'examen des programmes et projets convenus entre le ministère et l'organisation, l'évaluation des progrès et la définition de futurs cadres de collaboration pour leur mise en œuvre.
La délégation a saisi l'occasion pour évaluer la situation sanitaire dans les camps de réfugiés sahraouis et voir l'évolution des programmes dans plusieurs secteurs de la santé.
Les discussions ont également porté sur les moyens de renforcer la coopération entre le ministère de la Santé publique et l'organisation afin d'améliorer les services de santé.(SPS)
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| Plus de 300 participants étrangers attendus au Xème Congrès de l’UGTSARIO (SG) | 26 mars 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 26 mars 2025 (SPS) Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Saguia El-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), Salama Bachir a affirmé mercredi, que plus de 300 personnes sont attendus pour prendre part au 10e congrès l’union, qui doit se tenir du 18 au 20 avril, dans la wilaya de Dakhla, sous le slogan : "Travailleurs sahraouis : un engagement de fidélité sur la voie des martyrs".
Salama qui animait une conférence au siège de l’archive de l’information à la veille du Congrès, a relevé le nombre de participants étrangers dépassant les 300, dont des représentants de syndicats de divers pays
comme: l'Algérie, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso et l'Afrique du Sud.
Il a également souligné la participation sahraouie devant atteindre les 405 participants issus des institutions nationales et de toutes les communautés sahraouies confondues.
Les conférences préparatoires du congrès débuteront les 5 et 6 avril, a-t-il ajouté, appelant à une large participation des travailleurs aux débats, afin d’échanger les points de vue sur les différents sujets devant être présenter au Congrès.(SPS)
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| L'Algérie dénonce le fait que la MINURSO ne soit pas dotée d'un mandat relatif aux droits de l'homme | 24 mars 2025 |
Berlin
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New York
(Nations unies), 24 mars 2025 (SPS) L'Algérie a dénoncé, lundi, le fait que la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ne soit toujours pas dotée d'un mandat relatif aux droits de l'homme, contrairement à d'autres missions du même genre.
"Nous avons été sermonnés à maintes reprises par certains partenaires sur l'importance de la surveillance et de la communication des informations sur le respect des droits de l'homme, ainsi que sur la nécessité de respecter le droit international, incluant le droit humanitaire international. Mais curieusement, concernant la MINURSO, nous avons été stupéfaits par leur silence, voire leur opposition", a affirmé, à New York, le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama.
Bendjama, qui s'exprimait lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à l'amélioration de l'adaptabilité des opérations de maintien de la paix de l'ONU aux nouvelles réalités, a attiré l'attention des présents sur cette anomalie qui touche spécifiquement la MINURSO.
"Cette attitude envoie le signal que la MINURSO, en tant qu'exception parmi toutes les opérations de paix des Nations unies déployées en Afrique, devrait tout simplement fermer les yeux sur les violations des droits de l'homme", a-t-il dit.
"Doter toutes les opérations de paix des Nations unies, sans exception, d'une forte composante liée aux droits de l'homme est une nécessité pour améliorer le travail des missions des Nations unies sur le terrain, en surveillant et en signalant les violations", a souligné le diplomate algérien.
Plus généralement, M. Bendjama a fait remarquer que l'Algérie considérait "le débat sur l'avenir des opérations de paix des Nations unies et leur adaptabilité comme une question importante pour (le) Conseil et pour la communauté internationale, en particulier dans un contexte où les opérations de paix des Nations unies sont confrontées à d'énormes défis".
"Alors que nous préparons la Conférence ministérielle de Berlin sur le maintien de la paix en mai prochain, nous soulignons l'importance de saisir toutes les occasions possibles pour élaborer une vision unifiée de ce que sera l'avenir du maintien de la paix, notamment en termes d'adaptabilité", a-t-il ajouté.
Toutefois, l'Algérie estime que les opérations de paix de l'ONU "ont montré leurs limites et nécessitent d'importants ajustements pour répondre efficacement aux nouveaux défis", note le diplomate.
A cet égard, l'Algérie préconise, en plus du volet lié aux droits humains, que le mandat conféré aux opérations de paix soit "centré sur les enjeux fondamentaux, tout en gardant à l'esprit la raison d'être de la mission et en définissant au plus tôt son objectif final".
Bendjama a dit, par ailleurs, que "nous assistons à ce que l'on pourrait qualifier de mandats +en sapin de Noël+, en vertu desquels les missions des Nations unies se voient confier un nombre écrasant de responsabilités, entravant ainsi leur capacité à mener des missions ciblées".
D'autre part, "les partenariats sont essentiels pour améliorer l’adaptabilité des opérations de paix de l’ONU", a-t-il soutenu. "Nous insistons sur le renforcement de la coopération entre l’ONU et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, qui est un partenaire fiable à cet égard".
D'un autre côté, "l’adaptabilité passe par la promotion de solutions politiques et l’intégration d’une dimension de consolidation de la paix dans le mandat des opérations de paix de l’ONU", a-t-il insisté.
"Il est essentiel que les opérations de paix de l’ONU défendent la primauté du dialogue, le respect du droit international et le droit à l’autodétermination des peuples sous occupation étrangère, dans le cadre des efforts politiques sur le terrain", a-t-il poursuivi.
Enfin, M. Bendjama a réaffirmé "l'engagement de l'Algérie à soutenir le travail des opérations de paix des Nations unies en mettant à la disposition de l'ONU et de la communauté internationale son expertise en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales". (SPS)
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| Le ministre de l’information reçoit la présidente de l'Association pour la promotion du français | 24 mars 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 24 mars 2024 (SPS) Le ministre de l'Information, Hammada Salma a reçu lundi, la présidente de l'Association pour la promotion du français (APF), Mme Jacqueline Fontaine, au siège de l’Archive de l’information.
La réunion a eu trait à la formation des journalistes en langue française et les voies et moyens d’élargir cette formation, ainsi que la formation des professeurs des collèges à travers des sessions à distance ou en ouvrant un centre de formation.
Dans ce contexte, le ministre de l'Information a affirmé que la réunion a été fructueuse et visait à renforcer les liens d'amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui, afin de sensibiliser l’opinion publique française sur la juste lutte de ce peuple pour son droit inaliénable à l'autodétermination et l'indépendance.
Il a également évoqué la marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, qui partira le 30 mars de la ville d’Ivry sur Seine vers la ville marocaine de Kenitra en passant par l’Espagne.
De son côté, Mme Jacqueline Fontaine a souligné l'importance de l’enseignement du français dans les camps, afin de permettre aux étudiants qui iront en Algérie de poursuivre leurs études secondaires d’avoir une base du français et également aux journalistes de communiquer avec l’espace francophone autour de la question sahraouie.
La marche internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, a été également au centre de notre discutions, a-t-elle dit, afin de jeter la lumière sur les souffrances de ce prisonniers condamnés à de lourdes peines allant de 20 ans à la perpétuité et à appeler à leur libération.
Les deux parties ont discuté des moyens de coordonner le travail sur les aspects techniques et éducatifs, pour une action commune devant améliorer les performances linguistiques des journalistes sahraouis.
Les deux parties ont passé en revue l'état d'avancement de l'enseignement du français pour la formation et la préparation des journalistes.(SPS)
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| Le président de la République achève sa visite en Namibie | 23 mars 2025 |
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Windhoek
(Namibie), 23 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a achevé sa visite à la République de la Namibie, où il participant à la cérémonie d'investiture de la nouvelle Présidente Nitumbo Nandi Ndaitwah et aux célébrations du 35e anniversaire de l'Indépendance de la Namibie.
Le Président de la République a été salué à l'Aéroport International par le Ministre de l'Urbanisme et du Développement Urbain, Arrastus Westonie.
Durant son séjour dans la capitale namibie, le président Brahim Ghali s'est entretenu avec le ministre des Affaires extérieures du Venezuela et a pu visiter le mausolée des dirigeants et leaders de la Namibie.
Le Président Ghali est accompagné dans cette visite d'une délégation comprenant Fatma El Mahdi, membre du Secrétariat national et ministre de la Coopération, Musa Blal, responsable du Département d'Afrique du Ministère des affaires extérieures, Hamdi Jalil Mayara, ambassadeur en Namibie et en Angola, Luali Musa, ambassadeur au Zimbabwe, et le directeur du protocole, l’Ambassadeur Salha El-Abd. (SPS)
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| La SADC réaffirme son soutien indéfectible à la République sahraouie dans sa quête de l’indépendance | 23 mars 2025 |
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Harare
(Zimbabwe), 23 mars 2025 (SPS) Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, en sa qualité de président de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), a réaffirmé le soutien indéfectible du bloc régional à la quête de liberté totale de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), soulignant que la libération de l'Afrique demeure incomplète tant que le Sahara occidental demeure sous occupation illégale marocaine.
L'Afrique ne peut prétendre à une libération totale tant que le Sahara occidental n'est pas libre et indépendant», a déclaré M. Mnangagwa dans son discours prononcé dimanche, à l'occasion de la commémoration de la fête de l'indépendance de la région d'Afrique australe, réaffirmant ainsi la solidarité de longue date des pays de la SADC avec le peuple sahraoui. (SPS)
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| Le président de la République visite la Place des héros en Namibie | 22 mars 2025 |
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Windhoek
(Namibie), 22 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a visité samedi, la Place des Héros, à Windhoek, qui abrite les tombes de nombreux dirigeants namibiens, dont le père spirituel et premier président de la Namibie après l'indépendance, Sam Nujoma, ainsi que Hage Geingob, le troisième président du pays.
Le Président de la République a déposé des gerbes sur les tombes des deux dirigeants, avant d’écouter des explications sur la lutte commune des dirigeants namibiens aux côtés de leurs pairs africains pour libérer le continent du colonialisme. Cet objectif a été atteint grâce à leurs efforts héroïques, malgré que la dernière colonie du continent, le Sahara occidental, continue de lutter pour sa liberté et son indépendance.
Le Président de la République a souligné que Sam Nujoma était l'un des dirigeants qui croyaient fermement à la cause sahraouie et l'ont soutenue depuis la lutte pour la libération de la Namibie jusqu'à son accession au pouvoir en 1990. Il est resté un fervent partisan du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination jusqu'à son décès. (SPS)
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| Le ministre de la Culture reçoit la présidente de l'Association pour la promotion du français | 22 mars 2025 |
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Chahid ElHafedh
, 22 mars 2025 (SPS) Le ministre de la Culture, Moussa Salma, a reçu samedi la présidente de l'Association pour la promotion du français (APF), Mme Jacqueline Fontaine, qui effectue une visite de travail et de solidarité dans les camps de réfugiés sahraouis et aux institutions de l'Etat sahraoui.
Moussa Salma a informé la présidente de l'APF des derniers développements concernant la question sahraouie et ont évoqué l'importance des échanges culturels et le rôle de la culture dans la promotion et la défense du peuple sahraoui et de sa juste cause.
Les deux parties parties ont également discuté des préparatifs de la troisième édition des journées de la langue française qui aura lieu en fin d’année dans les camps de réfugiés sahraouis, afin de coordonner leurs actions pour la réussite de cette édition.
Auparavant Mme Jacqueline, s’est réuni avec le ministre de l'Education et de la Formation professionnelle, Khatri Addouh. La réunion a eu trait à l’enseignement du français dans les collèges et les voies et moyens de le promouvoir au profit des professeurs et des étudiants.
Durant son séjour, Mme Jacqueline se réunira avec les formateurs de l’ASPECF et les professeurs de français, avant d’être reçue par plusieurs autorités sahraouies.
Elle est accompagné dans cette visite par des membres de l’Association sahraouie pou l’échange culturel dans l’espace francophone (ASPECF), dont son président, Mohamed Mahmoud Abdelhay.(SPS)
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| Le président de la République reçoit le ministre algérien des Moudjahidines et des Ayants droit | 21 mars 2025 |
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Windhoek
(Namibie), 21 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a reçu à sa résidence à Windhoek, le ministre algérien des Moudjahidines et des Ayants droit, Laïd Rebiga.
Les deux parties ont passé en revue les derniers développements de la question sahraouie, ainsi que les questions régionales et internationales.
Le Président de la République a salué la position constante de l'Algérie concernant la cause sahraouie et sa défense indéfectible du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. (SPS)
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| Le président de la République reçoit le ministre des Affaires étrangères du Venezuela | 21 mars 2025 |
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Windhoek
(Namibie), 21 mars 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a reçu vendredi, à sa résidence de Windhoek, le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Yván Gil.
Les deux parties ont discuté des voies et moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.
Dans ce contexte, le président de la République a salué la position constante du Venezuela en matière de soutien et de solidarité avec la cause sahraouie.(SPS)
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| Le président de la République reçu par la présidente de la Namibie | 21 mars 2025 |
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Windhoek
(Namibie), 21 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a été reçu vendredi, par la nouvelle Présidente namibienne, Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah, en marge de sa cérémonie d'investiture et des célébrations du 35e anniversaire de l'indépendance de son pays.
Après avoir félicité son hôte pour sa victoire à l'élection présidentielle namibienne, le Président de la République a passé en revue les derniers développements de la question sahraouie et les relations bilatérales entre la République sahraouie et la République de Namibie, ainsi que sa volonté de les développer avec la nouvelle direction de la Namibie.
Les deux parties ont également discuté de questions régionales et internationales d'intérêt commun.
À l'issue de la rencontre, le Président de la République a remis des cadeaux symboliques à la Présidente namibienne. (SPS)
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| Le président de la République participe à l’investiture de la présidente de la Namibie | 21 mars 2025 |
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Windhoek
(Namibie), 21 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a participé vendredi à la cérémonie d'investiture de la Présidente namibienne, Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah, et aux célébrations du 35e anniversaire de l'indépendance de la Namibie.
Dans son discours prononcé à cette occasion, Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah a réaffirmé la solidarité de la Namibie avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour l'autodétermination, exprimant son engagement à poursuivre le chemin tracé par ses prédécesseurs dans le développement et le progrès de la Namibie.
La nouvelle Présidente namibienne, Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah, a prêté serment vendredi, succédant officiellement à son prédécesseur à la présidence et inaugurant une nouvelle ère dans la direction de la Namibie. (SPS)
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| La municipalité d’Ivry sur Seine affiche le slogan de la marche de la liberté Ivry-Kenitra | 21 mars 2025 |
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Ivry sur Seine
, 21 mars 2025 (SPS) La municipalité d’Ivry sur Seine à installé jeudi sur le fronton de l’hôtel de ville , l’affiche créée à l’occasion de « la marche pour la liberté Ivry-Kénitra ».
Cette marche partira le dimanche 30 mars à 10h devant la Mairie pour arriver début juin 2025 à la prison de Kenitra où est incarcéré pour 30 ans Naâma Asfari, mari de Claude Mangin et citoyen d’honneur de la ville, et pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis en détention arbitraire depuis 15 ans au Maroc pour des peines allant de 20 ans à perpétuité .
L’ONU demande leur libération immédiate. (SPS)
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| Deux ONG expriment leur "profonde préoccupation" face à la "crise persistante" des droits humains au Sahara occidental occupé | 21 mars 2025 |
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Genève
, 21 mars 2025 (SPS) Deux ONG internationales ont exprimé leur "profonde préoccupation" face à la "crise persistante" des droits humains au Sahara occidental occupé par le Maroc, appelant le Conseil de sécurité à inclure la surveillance des droits de l'homme dans le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental (MINURSO).
"Nous prenons la parole pour exprimer notre profonde préoccupation face à la crise persistante des droits humains dans le territoire occupé du Sahara occidental, où le peuple sahraoui vit sous un système d'occupation qui le prive systématiquement de ses droits", soulignent la Fédération internationale pour la protection des droits des minorités ethniques, religieuses et linguistiques, ainsi que le Mouvement international des jeunes et des étudiants pour les Nations unies, dans une déclaration conjointe lue par l'activiste sahraouie, Amma Lahbib, lors du débat général sur les situations relatives aux droits de l'homme à l'occasion de la 58e session du Conseil des droits de l'homme.
Selon ces deux ONG, "les défenseurs des droits humains, les journalistes et les étudiants sahraouis sont régulièrement pris pour cible pour avoir dénoncé ou documenté des abus".
Les manifestants pacifiques, poursuivent-elles, "sont confrontés à la violence et à l'intimidation. Nombre d'entre eux sont arrêtés arbitrairement".
"Ces actions ne sont pas isolées, mais reflètent une politique visant à museler la dissidence et les appels légitimes à l'autodétermination", soutiennent ces ONG.
Elles appellent, à ce titre, le Conseil des droits de l'homme à "jouer désormais pleinement son rôle pour aider le peuple du Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique, et protéger ses droits humains".
"Les violations commises dans le territoire occupé du Sahara occidental, territoire non autonome qui attend d'exercer ses droits conformément aux résolutions de l'ONU, ne devraient pas être passées sous silence", insistent ces organisations de défense des droits de l'homme.
Elles exhortent, dans ce contexte, le Haut-Commissaire et le Conseil des droits de l'homme à "saisir cette occasion pour appeler le Conseil de sécurité à inclure la surveillance des droits humains dans le mandat de la MINURSO, qui reste la seule mission moderne de l'ONU sans mandat relatif aux droits humains".
Dans un rapport sur la situation concernant le Sahara occidental publié en octobre, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'était dit "préoccupé" par le manque d'accès "persistant" du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) au Sahara occidental.
Il a soutenu, à ce titre, que "le manque d'accès à des informations de première main et l'absence de surveillance indépendante, impartiale, globale et régulière de la situation des droits humains ont continué d'être préjudiciables à une évaluation globale de la situation des droits humains dans la région".
Guterres avait assuré, d'ailleurs, que le HCDH a continué de recevoir des rapports faisant état de "restrictions, d'intimidation et de harcèlement visant les militants sahraouis qui défendent le droit à l'autodétermination", preuve, selon lui, que "l'espace civique se réduit de plus en plus".(SPS)
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| Le président de la République à Windhoek pour assister à l’investiture de la présidente de la Namibie | 20 mars 2025 |
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Windhoek
(Namibie), 20 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, est arrivé jeudi soir à Windhoek, pour assister à la cérémonie d'investiture de la nouvelle Présidente de la Namibie, Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah, qui aura lieu vendredi.
À son arrivée à l'aéroport international Hosea Kutako, le Président de la République a été reçu par le Ministre du Développement Urbain et Rural, Erastus Uutoni.
La nouvelle présidente de la Namibie avait remporté les élections générales de novembre 2024 dont les résultats officiels ont été annoncée le 3 décembre 2024, avec 58,7 % des voix, devenant ainsi la première femme à remporter les élections présidentielles en Namibie et cinquième président de la Namibie depuis son indépendance, le 21 mars 1990. (SPS)
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| L'armée sahraouie cible les forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 20 mars 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 20 mars 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des positions de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, leur infligeant "de lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie dans un communiqué.
"Dans le cadre de la poursuite de la guerre de libération, l'armée sahraouie a mené mercredi matin un bombardement ciblé contre les bases de l'armée marocaine dans la zone d'Oudi Afnidou dans le secteur de Mahbes", précise le communiqué parvenu à SPS.
Les attaques de l’Armée sahraouie se poursuivent contre les positions et les retranchements des forces d'occupation marocaine le long du mur de sable (mur de la honte), "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué.(SPS)
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| Le parti conservateur espagnol "Alternatiba" réaffirme son soutien à la cause sahraouie | 20 mars 2025 |
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Madrid
, 20 mars 2025 (SPS) Le parti conservateur espagnol "Alternatiba" a réaffirmé son soutien à la cause sahraouie et exigé de l'Etat espagnol de rectifier sa position vis-à-vis du conflit au Sahara occidental pour s'aligner sur le droit international qui considère ce territoire "séparé et distinct" de celui du Maroc.
"Nous réitérons notre ferme soutien à la cause sahraouie et exigeons que l'Etat espagnol rectifie sa position et s'aligne sur le droit international", a indiqué ce parti dans un communiqué publié mardi, trois ans après le revirement de l'Espagne qui a décidé de sortir de sa neutralité pour soutenir le pseudo "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental.
"Cela fait trois ans que le gouvernement espagnol a changé sa position concernant le Sahara occidental, un changement qui a trahi non seulement le peuple sahraoui mais aussi les principes de justice, de légalité internationale et de décolonisation", a-t-il déploré.
Selon ce parti, en décidant de soutenir ce pseudo "plan d'autonomie", Madrid "a ignoré les résolutions de l'ONU et le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination".
"Avec cette décision, l'Etat espagnol a non seulement abandonné ses responsabilités de puissance administrante, mais s'est également rendu complice de l'occupation illégale du territoire par le Maroc", a-t-il affirmé.
Rappelant que le Sahara occidental reste "la dernière colonie d'Afrique, soumise à la répression, au pillage de ses ressources et au déni de ses droits fondamentaux", ce parti souligne que son engagement en faveur de la cause sahraouie "est un engagement en faveur de la justice".
"En tant que peuple doté d'une profonde conscience anticoloniale, nous n'acceptons pas la perpétuation de l'injustice et de l'occupation", a-t-il ajouté, exigeant "le respect du droit du peuple sahraoui à décider librement de son avenir par le biais d'un référendum d'autodétermination, tel qu'établi par les résolutions de l'ONU".
"Aujourd'hui, nous élevons nos voix pour dénoncer cette trahison et réaffirmer notre solidarité avec le peuple sahraoui. Son combat est notre combat. La décolonisation du Sahara occidental est un devoir moral et politique auquel l'Etat espagnol ne peut plus se soustraire", a-t-il conclu.(SPS)
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| Signature d’un protocole de coopération entre l’Université de Tifariti et l'Université de Coimbra, au Portuga | 20 mars 2025 |
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Coimbra
(Portugal), 20 mars 2025 (SPS) L’Université de Tifariti et l'Université de Coimbra, au Portugal ont signé protocole de coopération entre les deux instances devant permettre l'échange d'expertise en recherche scientifique et l'organisation de conférences et de séminaires universitaires sur la lutte du peuple sahraoui.
Le protocole a été signé par le directeur de l'enseignement supérieur et doyen de l'Université Tifariti, Moulay Emhamed Brahim et le directeur de l'Institut des sciences sociales et humaines, le professeur Tiago Santos Pereira.
La cérémonie a eu lieu durant une réception du directeur de l'enseignement supérieur et doyen de l'Université Tifariti, Moulay Emhamed Brahimpar le directeur de l'Institut des sciences sociales et humaines, le professeur Tiago Santos Pereira.
A cette occasion le doyen de l'Université Tifariti a présenté un aperçu de la lutte du peuple sahraoui, mettant l'accent sur l'expérience sahraouie dans le domaine de l'éducation . Il a également souligné le rôle de l'Université Tifariti dans la formation et le développement universitaires, ainsi que sa défense du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination dans les espaces universitaires.
Il convient de rappeler que l'Université de Coimbra est la deuxième plus ancienne université d'Europe, célébrant cette année le 735e anniversaire de sa fondation. Elle figure parmi les meilleures universités au monde.
Le doyen de l'Université de Tifariti est accompagné du Dr Abdelrahman Abdelkader, directeur du Centre de recherche scientifique auprès de l'Université de Tifariti. (SPS)
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| Journée de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis à Berne | 19 mars 2025 |
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Berne
(Suisse), 19 mars 2025 (SPS) Une journée de solidarité pour la libération des prisonniers politiques sahraouis a été organisée à Berne par le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui.
Organisée sur la place principale du centre-ville, l’événement comptait une exposition pour sensibiliser le public à la cause sahraouie, dont des photos des prisonniers et une campagne pour la signature des pétitions à soumettre aux parlementaires à Berne pour exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis.
Des membres de la communauté sahraouie de Suisse ont participé à cette journée de solidarité, aux côtés de Madame Ghalia Abdallah Djimi, éminente militante sahraouie et défenseuse des droits humains, venue des territoires occupés pour témoigner de vive voix des souffrances des prisonniers et de leurs familles, ainsi que des violations persistantes à leur encontre.
Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités de sensibilisation organisées par le Comité dans différentes villes suisses, visant à défendre les droits du peuple sahraoui et dénoncer les violations auxquelles il est confronté.(SPS)
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| Le président de la République salue le rôle historique de la femme sahraouie dans la lutte de libération nationale | 19 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
(Camps de réfugiés), 19 mars 2025 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a salué le rôle historique des femmes sahraouies dans la lutte pour la liberté et l'indépendance.
Lors d'une rencontre avec des dirigeantes sahraouies, le Président Ghali a déclaré que «la femme sahraouie mérite d'être saluée pour sa résilience et sa continuité, elle est une source d'inspiration pour le martyre au nom de la patrie».
Il a souligné «la nécessité de rester fermes, de renforcer l'unité nationale et de combattre toute manifestation de discorde visant à saper l'importance de nos réalisations ».
«Notre force réside dans la résilience et la persévérance jusqu'à ce que nous atteignions nos objectifs et déjouons les tentatives de l'ennemi», a affirmé le président de la République. (SPS)
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| La marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis partira le 30 mars depuis Ivry | 19 mars 2025 |
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Paris, 19 mars 2025 (SPS) Dans quelques jours, le chemin pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis, à indiqué un communiqué de l’AARASD.
Ce dimanche 30 mars à 10h, nous partirons de la mairie d’Ivry/Seine puis à 15h de Vitry/Seine pour parcourir une partie de la France et de l’Espagne où nous serons accueillis par des collectifs solidaires à chacune de ces étapes. Notre destination : Algésiras puis le Maroc, devant la prison de Kénitra.
Ivry et Kénitra, deux villes l’une en Val de Marne, l’autre au Maroc qui sont celles de Claude Mangin-Asfari et de son mari Naâma Asfari. Naâma est citoyen d’honneur d’Ivry depuis 2017 mais il est en prison au Maroc depuis 2010.
C’est pourquoi nous allons marcher d’avril à juin, rencontrer un maximum de femmes et d’hommes de bonne volonté, pour parler des Sahraouis et dire toute leur histoire si mal connue.
Nous allons marcher pour obtenir la libération de tous ces militants sahraouis détenus pour avoir simplement demandé l’application de leur droit à l’autodétermination, reconnu par l’ONU dès 1966. Et surtout, ne jamais oublier qu’en 2023 l’ONU les a déclarés en détention arbitraire, ce qui signifie obligation de libération.
C’est ainsi, au Maroc, ce qui est considéré comme un délit d’opinion peut conduire en prison.
Tout visiteur soupçonné de solidarité peut être décrété hors la loi et expulsé. Ainsi ces derniers jours, le Maroc vient d’expulser journalistes et juristes soupçonnés de proximité avec les Sahraouis et avec les militants du Front Polisario.
Depuis 2014, c’est plus de 300 personnes qui ont été ainsi expulsées. Une occupation a toujours besoin de se protéger des regards extérieurs. Malgré les intimidations, les risques d’arrestation, les Sahraouis résistent et disent toujours leur volonté d’indépendance. Des missions d’observation doivent être très vite organisées pour documenter les situations contraires au respect des droits humains et imposer au Maroc l’application de ces droits.
Notre marche pacifique en faveur de l’application du droit international arrivera devant la prison de Kénitra, avec des juristes, avec des journalistes ! Que pourront faire contre nous les autorités marocaines ? Que pourra faire cette justice qui condamne à charge ? Quelle que soit leur réaction, l’image du Maroc si vantée aujourd’hui, sera enfin montrée dans sa vérité. Un Etat qui occupe un territoire et son peuple depuis 50 ans, qui a trahi tous ses engagements et n’a jamais respecté les résolutions des Nations Unies et celles de l’Union africaine.
Nous en sommes sûrs, ce chemin en France et en Espagne, avec vous, pour la libération des prisonniers sahraouis et pour l’autodétermination, sera l’une des étapes pour que se réalise l’indépendance du Sahara occidental ! (SPS)
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| Une délégation du Front Polisario prend part au 16eme congrès des commissions ouvrières de Gran Canaria | 18 mars 2025 |
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Las Palmas
, 18 mars 2025 (SPS) La délégation du Front POLISARIO aux îles Canaries, représentée par Alisalem Sidi Zein, a eu l'honneur de prendre la parole et de participer au 16e Congrès de l'Union des commissions ouvrières (CCOO) de Gran Canaria.
Le délégué sahraoui, a salué, au nom de l'Union générale des travailleurs de Saguia El Hamra et Río de Oro (UGTSARIO), cette édition du congrès syndical et ses organisateurs pour l'aimable invitation à cet événement, soulignant les relations historiques et profondes d'amitié, de solidarité et de coopération qui ont toujours uni les deux organisations syndicales et les relations de fraternité entre les peuples, sahraoui et canarien.
Les intervenants ont exprimé leur solidarité et leur soutien aux travailleurs et au peuple sahraouis dans leur lutte pour l’autodétermination et l’indépendance, et le respect de leurs droits humains, dans les territoires sous occupation illégale du Maroc depuis 1975.
Le congrès a réuni de nombreux groupes syndicaux des îles Canaries, ainsi que des autorités et des représentants consulaires de la Communauté.
Le Congrès a adopté une résolution importante en soutien au peuple sahraoui et à sa juste cause.(SPS)
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| La République sahraouie prend part à la première réunion entre le COREP et la nouvelle direction de la CUA | 17 mars 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 17 mars 2025 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a participé lundi, au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, à la première réunion entre le Comité des représentants permanents (COREP) et la nouvelle direction de la Commission de l'Union africaine (CUA).
La réunion était présidée par Mahmoud Ali Youssouf, nouveau président de la Commission de l'Union africaine, et l'ambassadeur Miguel Cesar Domingos Bembe, professeur d'Angola, qui assure la présidence tournante du COREP.
Étaient également présents, la vice-présidente de la CUA, l'ambassadrice d'Algérie Salma Haddadi, ainsi que les commissaires de la CUA élus lors du dernier sommet de l'UA.
La réunion visait à établir un cadre pour renforcer la coopération et améliorer l'efficacité au sein de l'Union africaine, jetant ainsi les bases de la mise en œuvre des priorités fixées par les chefs d'État et de gouvernement de l'UA.
Lors de la réunion, plusieurs États membres ont exprimé leur volonté de coopérer avec la nouvelle direction de la CUA, afin de garantir la mise en œuvre réussie des priorités de l'Union.
La session a également été l'occasion pour les représentants permanents d'exprimer leurs préoccupations et d'aligner leurs stratégies de travail sur l'agenda de la Commission, en mettant l'accent sur la gouvernance, l'intégration économique et la résolution des conflits.
Intervenant à cette réunion, l'ambassadeur Malainin Lakhal, représentant permanent adjoint auprès de l'Éthiopie et de l'Union africaine a défendu les principes fondateurs de l'Union, mettant l'accent sur la promotion de la paix et de la sécurité, ainsi que l'importance de l'intégration continentale.
Il a également souligné la nécessité de renforcer les mécanismes de l'UA pour relever les défis actuels et mettre en œuvre les réformes administratives et financières nécessaires au développement de l'organisation.
Le COREP et les dirigeants de la CUA devraient poursuivre leurs échanges dans les mois à venir afin de garantir le fonctionnement efficace de l'Union africaine pour réaliser les aspirations du continent, telles que définies dans l'Agenda 2063.(SPS)
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| Deux jeunes militantes sahraouies agressées brutalement par les autorités d’occupation marocaines | 17 mars 2025 |
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El Aaiun occupée
, 17 mars 2025 (SPS) Les autorités d'occupation marocaines ont agressé brutalement deux militantes sahraouies à El Aaiun occupée, en raison de leur position en faveur de l'autodétermination et la fin de l'occupation, a-t-on indiqué de source judiciaire sur place.
Les deux militantes sahraouies des droits humains, Mahfouda Lefkir et la journaliste Salha Boutenguiza, ont été victimes de graves violences dans la rue Smara à El Aaiun, de la part de membres de la police d'occupation marocaine, a précisé la même source.
Les deux victimes ont été tabassées avec des coups de pieds, laissant de profondes blessures visibles sur leur corps, a ajouté la même source.
Ce crime a été commis en représailles contre les deux militantes sahraouies pour leur plaidoyer en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et du respect des droits humains au Sahara occidental occupé, a relevé la même source.(SPS)
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| L’AFAPREDESA condamne fermement l’expulsion des juristes espagnols du Sahara occidental par le Maroc | 17 mars 2025 |
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El Aaiun occupée
, 17 mars 2025 (SPS) L'Association des familles de prisonniers et de disparus sahraouis (AFAPREDESA) a «fermement » condamné l'expulsion, samedi, d'une délégation de juristes espagnols du Sahara occidental par les autorités d'occupation marocaines, critiquant « la passivité de la communauté internationale », qui a « abandonné » le peuple sahraoui.
«L'Association condamne fermement l'expulsion de la délégation technique et juridique, mandatée par le Conseil général du barreau espagnol, qui a été empêchée d'entrer à El Aaiun, capitale du Sahara occidental occupé, par les autorités marocaines », a déclaré l'Association dans un communiqué.
Les membres de la délégation, composée des avocates Dolores Travieso Darias et Flora Moreno Ramos, ainsi que de l'expert Silvestre Suarez Fernandez, devaient effectuer une mission d'observation entre le 15 et le 18 mars 2025, avant d’être empêché de débarquer de l'avion à leur arrivée à El Aaiun.
«Nous exprimons notre entière solidarité avec l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJUS) et les membres de la délégation – les juristes Dolores Travieso Darias et Flora Marrero Ramos, ainsi que le technicien Silvestre Suarez Fernandez – qui ont été empêchés de documenter les graves violations des droits humains du peuple sahraoui, de rencontrer les familles des disparus et des prisonniers politiques, et d'analyser le pillage des ressources naturelles sous l'occupation illégale du Maroc », a ajouté l'Association.
Pour l'AFAPREDESA, cet acte constitue «une nouvelle agression qui reflète la politique systématique du Royaume du Maroc visant à taire la vérité et à perpétuer l'impunité dans les territoires occupés».
L'Association sahraouie regrette «profondément» que l'Espagne, puissance administrante de jure du Sahara occidental, ainsi que l'Union européenne (UE) et les Nations unies, préalablement informées de cette mission, «n'aient pas pris de mesures efficaces pour s’assurer de sa mise en œuvre ».
«Cette inaction (...) constitue une trahison de ses obligations en vertu du droit international et un abandon du peuple sahraoui, qui souffre de détentions arbitraires, de disparitions forcées et de répression sous le régime marocain », a souligné l'Association.
Selon l'Association, «la passivité de la communauté internationale a permis au Maroc de faire du Sahara occidental le territoire le plus militarisé de la planète, avec plus de 200 000 soldats des Forces armées royales (FAR) et au moins 100 000 agents des forces répressives (gendarmerie royale, forces auxiliaires, police et services de renseignement).»
L'AFAPREDESA a également tiré la sonnette d'alarme face à la multiplication des crimes de guerre commis par l'occupant marocain, soulignant que 127 civils sahraouis ont été tués par des frappes de drones dans les territoires sahraouis libérés depuis la rupture du cessez-le-feu en novembre 2020.
Par ailleurs, l'Association a dénoncé le mépris répété du Maroc pour les décisions des Nations Unies, citant l'avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire, qui exige la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques sahraouis, et les résolutions du Comité contre la torture, qui condamnent le recours systématique à la torture contre les détenus sahraouis.(SPS)
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| Une eurodéputée condamnel'expulsion par le Maroc d'une délégation de juristes espagnols du Sahara occidental occupé | 17 mars 2025 |
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Madrid
, 17 mars 2025 (SPS) L’eurodéputée espagnole, Ana Miranda, du Bloc nationaliste galicien (BNG), a condamné lundi l'expulsion par le Maroc d'une délégation de juristes espagnols du Sahara occidental occupé, alors qu'ils s'apprêtaient à enquêter sur la situation des droits humains dans ce territoire sous occupation marocaine.
«Nous condamnons totalement cette expulsion par le Maroc des membres de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental», a-t-elle écrit dans un message publié sur les réseaux sociaux, dénonçant «l'impunité» de Rabat et le «silence» maintenu par l'Espagne, puissance administrante de ce territoire en vertu du droit international.
«Le Maroc ne peut continuer dans cette impunité, et l'État espagnol ne peut rester silencieux», a-t-elle martelé.
Cette expulsion est la dernière d'une série d'interdictions imposées aux observateurs et journalistes étrangers qui tentaient d'entrer le territoire sahraoui, soumis à un blocus militaire et médiatique depuis son invasion par le Maroc en 1975, a affirmé l’eurodéputée.
Le 2 mars, le Maroc a expulsé un responsable de la Confédération générale du travail espagnole (CGT) de Dakhla, une autre ville du Sahara occidental occupé.
Quelques jours plus tôt, trois députés européens s'étaient vu refuser l'accès à la ville occupée d'El Aaiun. Parmi eux, l'eurodéputée espagnole Isabel Serra Sanchez, du parti Podemos, le député finlandais Teusi Saramo, du parti Vasemmistoliitto, et la députée portugaise Catarina Martins, du parti Bloco de Esquerda, invités par le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA).
À leur arrivée des îles Canaries, ils ont été empêchés de débarquer de l'avion pour effectuer leur visite d'inspection prévue dans la partie occupée du Sahara occidental.
En janvier, des parlementaires basques se sont également vu interdire de se rendre au Sahara occidental, où ils souhaitaient recueillir des informations sur la situation des droits humains dans les territoires occupés.
En février, le journaliste Francisco Carrion d'« El Independiente » a subi le même sort de la part de l'occupant marocain.
Selon les chiffres des associations de défense des droits humains et de solidarité avec les Sahraouis, depuis 2014, le Maroc a refusé l'accès au territoire ou expulsé au moins 320 journalistes, juristes et militants des droits humains du Sahara occidental occupé pour avoir tenté d'enquêter sur des violations du droit international humanitaire.
De plus, un groupe de travail créé en réponse aux mesures répressives observées au Sahara occidental occupé suite à la violation du cessez-le-feu par le Maroc en novembre 2020 a qualifié le territoire de «trou noir de l'information». (SPS)
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| PLACSO condamne «énergiquement» l’expulsion des juristes de la capitale occupée du Sahara occidental | 16 mars 2025 |
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Quito
(Ecuador), 16 mars 2025 (SPS) La Plateforme latino-américaine et caribéenne de solidarité avec le peuple sahraoui (PLACSO), en collaboration avec d'autres organisations sociales et de défense des droits humains de la région, a condamné «fermement» l'expulsion par des agents marocains de l'aéroport de la ville sahraouie occupée d'El Aaiún, de la Délégation technique de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (IAJUWS).
La délégation technique juridique est mandatée par le Conseil général du Barreau espagnol, afin d'analyser et de vérifier la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, a indiqué un communiqué de la Plateforme, dont une copie est parvenue à SPS.
La délégation technique juridique , composée des avocates canariennes Inés Miranda Navarro, Dolores Travieso Darías et Flora Marrero Ramos, et du technicien Silvestre Suárez Fernández, a été empêchée de descendre de l'avion qui les transportait de Las Palmas à El Aaiún par des agents marocains en civil qui n'ont émis aucune déclaration et ont intimidé les avocates pour les empêcher de descendre sur le sol sahraoui, a déploré la Plateforme.
La délégation prévoyait également de rencontrer les proches des prisonniers politiques, d'engager un dialogue avec les organisations de femmes, d'écouter les groupes sociaux et de recueillir des informations auprès des organisations sahraouies de défense des droits de l'homme, notamment l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM) et l'Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l'homme commises par l'État marocain (ASVDH).
Ce n’est pas la première fois que des membres des services de renseignement et de sécurité marocains empêchent une mission internationale de cette nature de mener à bien sa mission, conformément aux normes et standards internationaux en matière de droits de l’homme, a rappelé la même source.
La PLACSO exprime son soutien indéfectible à l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJUSO), en particulier aux membres de la délégation technique juridique expulsés ce samedi 15 de ce mois. Elle exhorte également les plus hautes autorités du ministère espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération à publier une déclaration concernant cette pratique étatique opaque et contraire aux droits humains de la part des autorités marocaines.
La Plateforme appelle à nouveau le Conseil des droits de l’homme et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à se rendre dans les territoires occupés par le Royaume du Maroc, conformément à son mandat et à ses obligations internationales, conclut le communiqué. (SPS)
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| Annonce de la nouvelle formation du Bureau permanent et des commissions spécialisées | 15 mars 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 15 mars 2025 (SPS) Le Secrétaire général du Front Polisario, Président de la République, Brahim Ghali, a annoncé la nouvelle formation du Bureau permanent et des commissions spécialisées.
Lors de sa présidence de la réunion complémentaire de la sixième session du Secrétariat national, consacrée à la restructuration du bureau permanent et des commissions spécialisées, le SG du Front Polisario a annoncé la nouvelle formation du Bureau permanent et des commissions spécialisées. comme suit :
Commissions spécialisées:
Commission de défense et de sécurité : Mohamed Al-Wali Aakeik
Commission politique : Mrabih Al-Mami
Commission administrative et économique : Bouchraya Hamoudi Beyoun
Commission des affaires étrangères, de l’information et du protocole : Mohammed Salem Ould Salek
Commission sociale: Abdelkader Taleb Omar
Bureau permanent du SN du Front Polisario :
Brahim Ghali
Mrabih Elmamy
Bouchraya Hamoudi Beyoun
Mohamed al-Wali Aakeik
Abdelkader Taleb Omar
Mohammed Salem Ould Salek
Hamma Salama
Mohamed Lamin Ahmed
Bachir Mustafa Al-Sayed
Mustafa Mohamed Ali Sidi Elbechir
Mohamed Lamine El Bouhali
Maryam Salek Hmada. (SPS)
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| Le SN du Front Polisario tient une réunion complémentaire des travaux de sa 6eme session | 16 mars 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 16 mars 2025 (SPS) Le Secrétariat national du Front Polisario a tenu une réunion dimanche soir, présidée par le Secrétaire général du Front Polisario et Président de la République, Brahim Ghali.
La réunion a porté sur l'examen, la discussion et la finalisation de certaines questions relatives à la sixième session du Secrétariat national, tenue les 24 et 25 février dernier.
Cette session a permis de discuter, d'analyser et d'enrichir tous les aspects de l'action nationale depuis la cinquième session, à la lumière du rapport du Bureau permanent du Secrétariat national et des amendements complémentaires. (SPS)
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| Condamnation de l’expulsion des experts juridiques espagnols depuis les territoires occupés du Sahara occidental | 16 mars 2025 |
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El Aaiún occupée
, 16 mars 2025 (SPS) L’association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l’homme commises par l'État marocain (ASVDH) a exprimé sa condamnation face à l'expulsion samedi, par les autorités marocaines d’une délégation espagnole d'experts juridiques qui tentait vérifier la situation des droits de l'homme dans les territoires occupées du Sahara occidental.
«Ce n'est pas la première fois que le Maroc empêche des délégations étrangères d'entrer au Sahara occidental, car il le fait depuis de nombreuses années, a affirmé l’association », dans un communiqué.
Le Maroc ne veut pas de témoins oculaires dans les villes sahraouies occupées et continue d’interdire l’accès du territoire aux étrangers et d’empêcher les rencontres avec les Sahraouis et défenseurs des droits de l’homme qui réclament la liberté et l’indépendance, par crainte d’apprendre la terrible situation des droits de l’homme et les crimes commis quotidiennement contre eux en raison de leurs convictions politiques, a fait savoir l’association.
L'Association a exprimé sa pleine solidarité avec les membres de la délégation, à tous les observateurs, journalistes et chercheurs internationaux expulsés par les autorités d'occupation marocaines de la partie occupée du Sahara Occidental,a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le président de la République félicite le Premier ministre du Bélize pour sa relééction | 15 mars 2025 |
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Bir Lehlou
(Territoires libérés), 15 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations au Premier ministre du Belize, John Briceñole, après la victoire de son parti aux récentes élections générales organisées dans le pays.
Le Président de la République a adressé ses plus sincères félicitations au Premier ministre du Belize pour sa réélection, lui souhaitant plein succès dans son nouveau mandat. Il a souligné que cette victoire témoigne de la confiance que le peuple frère du Belize place en son leadership pour continuer à conduire le pays vers plus de développement, de progrès et de prospérité.
Le Président Ghali a également exprimé la gratitude du gouvernement et du peuple sahraouis, pour la position de principe, de solidarité et de soutien constants que le Belize a apportés au peuple sahraoui au cours des dernières décennies.
Il a rappelé que le Belize a toujours été un fervent défenseur de la juste cause du peuple sahraoui et de sa lutte légitime pour la liberté et l'indépendance dans les forums régionaux et internationaux.
Le Président Ghali a réaffirmé la ferme détermination de la République sahraouie à continuer de renforcer les liens d'amitié et de solidarité entre les deux pays et à les hisser au plus haut niveau possible au bénéfice des deux peuples frères. (SPS)
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| Le Polisario condamne l’expulsion des juristes internationaux du Sahara occidental occupé | 15 mars 2025 |
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Madrid,
15 mars 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdullah Al-Arabi, a déclaré que l'interdiction des autorités d'occupation marocaines à une délégation internationale de défense des droits humains d'entrer dans la ville occupée d'El Aaiún constitue une violation flagrante du droit international.
Ces agissements des autorités d'occupation marocaines constituent une violation flagrante des droits humains et une grave transgression qui confirme les crimes de l'occupation marocaine, non seulement contre le peuple sahraoui, mais aussi contre les observateurs étrangers, a estimé un communiqué rendu public par la représentation du Front Polisario en Espagne après l’expulsion de la délégation .
Le communiqué condamne l’interdiction de la délégation de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental, chargée d'évaluer la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, d'entrer dans la ville occupée d'El Aaiún.
Le Maroc empêche systématiquement les défenseurs des droits humains, les journalistes, les militants et les représentants politiques d'entrer au Sahara occidental, afin de dissimuler les violations des droits humains subies par les civils sahraouis, a relevé le communiqué.
Cette expulsion illustre clairement le sentiment d'impunité omniprésent au Maroc et exhorte toutes les institutions espagnoles et européennes à déposer officiellement plainte auprès du Maroc concernant ce type de comportement, a conclu la même source. (SPS)
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| Le Maroc empêche une délégation de juristes internationaux d’entrer à la ville occupée d’El Aaiun | 15 mars 2025 |
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El Aaiun occupée
, 15 mars 2025 (SPS) Les autorités d'occupation marocaines ont empêché samedi, une délégation de juristes internationaux d'entrer dans la ville d'El Aaiun, au Sahara occidental occupé, les obligeant à reprendre le même vol vers l'aéroport de Las Palmas, aux îles Canaries espagnoles, selon l'Association pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines.
La délégation est composée de membres de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental et du Conseil général des avocats espagnols, dont Inés Miranda Navarro, Dolores Travieso Darías et Flora Marrero Ramos, ainsi que du technicien Silvestre Suárez Fernández.
La délégation avait pour objectif de se rendre dans la région afin d'évaluer la situation des civils sahraouis sous occupation, en particulier celle des prisonniers politiques dans les prisons marocaines, et d'exprimer sa solidarité avec eux et leurs familles.
Cette interdiction s'inscrit dans le cadre de la politique d'isolement de la région et de la poursuite du blocus militaire et médiatique imposé depuis 2014, qui a précédemment empêché les rapporteurs des Nations Unies et les organisations internationales de défense des droits humains, dont le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, d'accéder au territoire occupé.
L'Association a condamné l'interdiction à la délégation internationale d'entrer sur le territoire sahraoui, soulignant que ces mesures «démontrent le non respect des autorités d'occupation de leurs obligations au regard du droit international des droits humains et entravent l'évaluation directe de la situation des droits humains au Sahara occidental ».(SPS)
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| Le TAS interdit aux clubs et équipes marocains de porter des maillots comportant des cartes incluant le Sahara occidental occupé | 15 mars 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 15 mars 2025 (SPS) Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu sa décision définitive dans l'affaire opposant l'USM Alger (Algérie) et la RS Berkane (Maroc).
Le TAS a publié un communiqué officiel de 38 pages détaillant l'affaire, remportée par l'équipe algérienne sur le plan juridique.
Ce communiqué annonce la clôture définitive de l'affaire, confirmant l'interdiction pour les clubs et équipes nationales marocains de porter des maillots affichant des cartes fictives ou des slogans politiques.
La décision du tribunal intervient après avoir conclu que le maillot utilisé par la RS Berkane contrevenait aux règlements de la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale de football association (FIFA). (SPS)
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| La République sahraouie participe à la réunion des ministres africains de la Santé sur la stratégie de financement des soins de santé en Afrique | 14 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 14 mars 2025 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana, a participé vendredi à la réunion africaine de haut niveau organisée par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) à l'intention des ministres africains de la Santé concernant la stratégie africaine de financement des projets de santé dans divers pays africains.
La réunion qui s’est tenue par visioconférence, a permis d'aborder les différents défis liés au financement des projets de santé et d'explorer les moyens d'accroître les financements locaux et les mécanismes de financement innovants avec les partenaires et les collaborateurs.
La réunion a également abordé les évolutions et les défis récents du secteur de la santé, notamment dans le contexte d'une baisse de plus de 70 % de l'aide étrangère et des efforts des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique). (SPS)
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| La chambre législative de Brasilia organise une séance solennelle pour le 49eme anniversaire de la RASD | 14 mars 2025 |
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Brasilia
, 14 mars 2025 (SPS) Une séance solennelle commémorant le 49e anniversaire de la République arabe sahraouie démocratique s'est tenue à la Chambre législative de Brasilia, en présence des députés, des diplomates, des intellectuels, des médias, de l'Association de solidarité et des représentants de la société civile.
Après les hymnes nationaux sahraoui et brésilien, des discours ont été prononcés par le député Max Maciel, représentant sahraoui, le président de l'Association, l'ambassadeur d'Algérie et la représentante fédérale Erika Cokay, présidente du groupe d'amitié au Parlement.
Il convient de rappeler que la Représentation du Front Polisario a célébré le 49ème anniversaire de la Proclamation de la RASD au siège de la Confédération syndicale CUT avec la présence de plus de 70 personnalités, dont des ambassadeurs accrédités, des parlementaires, des représentants de partis politiques et de la société civile, des professeurs, des étudiants et des représentants des médias, ainsi que des membres de l'Association brésilienne de solidarité. (SPS)
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| Un syndicaliste espagnol avertit contre les atteintes aux droits humains au Sahara occidental | 14 mars 2025 |
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Alger
, 14 mars 2025 (SPS) Le secrétaire chargé des relations internationales à la Confédération générale des travailleurs espagnols (CGT), David Blanco, expulsé par l'occupant marocain après une brève visite à Dakhla dans les territoires occupés, a averti contre la dangereuse escalade des atteintes commises par le Makhzen au Sahara occidental.
Dans une déclaration à l'APS, M. Blanco, expulsé par les autorités marocaines au début du mois de mars courant, a assuré que le Maroc "redoute que soit dévoilée devant le monde entier sa politique de répression quotidienne à l'égard des civils dans les territoires sahraouis occupés".
Il a attiré l'attention sur le fait que le Makhzen ne souhaite pas que ses "graves atteintes" aux droits humains soient révélées et "c'est précisément pour cette raison qu'il interdit aux observateurs, aux défenseurs des droits humains, aux syndicalistes et aux professionnels des médias d'accéder aux territoires occupés".
"Lorsque je suis arrivé à Dakhla occupée, j'ai tout de suite compris que la situation était anormale, particulièrement lorsqu'on m'a ordonné de remettre mon passeport avant d'arriver au point de contrôle. Tous les voyageurs devaient remettre leur passeport à ce que l'on supposait être trois agents de police (en civil) avant même d'accéder au terminal de l'aéroport ", raconte le syndicaliste.
"Lorsque je suis arrivé à l'hôtel, j'ai remarqué la présence d'un policier en civil à l'entrée, puis un autre dans un autre angle du bâtiment", a-t-il expliqué avant de préciser que l'opération d'expulsion "a été effectuée après une filature étroite et indiscrète par des véhicules de police et une moto banalisée dans les rues de la ville et ce, durant plus de deux heures".
David Blanco a averti contre la grave escalade des atteintes dans ce territoire occupé en l'absence d'un mécanisme onusien de surveillance des droits humains. Il a également dénoncé, dans le même contexte, l'utilisation de la répression de la part des autorités du Makhzen contre tous ceux qui osent critiquer, protester ou exprimer leurs opinions sur les réseaux sociaux.
Pour ce qui est des étrangers, les autorités considèrent tous ceux qui communiquent avec "les militants et les défenseurs des droits humains sahraouis comme des personnes indésirables et sont systématiquement expulsés des villes du Sahara occidental".
M. Blanco a dénoncé, par ailleurs, "les représailles, la torture, les arrestations arbitraires et les disparitions forcées qui font partie du quotidien" dans les territoires occupés.
"Cette dure réalité est parfois difficile à comprendre ou même à croire dans nos pays européens. Il est donc de notre devoir, en tant qu'étrangers, de révéler au grand jour ce qui se passe dans ces villes occupées".
Le syndicaliste a réaffirmé, enfin, le rejet par l'organisation qu'il représente, de l'oppression des peuples qui luttent pour leur droit à l'autodétermination, assurant qu'il continuera à défendre la cause sahraouie.(SPS)
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| La diplomate algérienne Haddadi prend ses fonctions de vice-présidente de la Commission de l'UA | 13 mars 2025 |
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Addis-Abeba
, 13 mars 2025 (SPS) L'ex-ambassadrice d'Algérie à Addis-Abeba et son ancienne représentante permanente auprès de l'Union africaine (UA), Selma Malika Haddadi, a pris ses fonctions, jeudi, en tant que vice-présidente de la Commission de l'UA.
Mme Haddadi, qui a pris ses fonctions lors d'une cérémonie au siège de l'organisation à Addis-Abeba, succède à ce poste à la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa dont le mandat est arrivé à terme. La diplomate algérienne avait remporté une victoire écrasante contre sa concurrente marocaine pour ce poste avec un total de 33 voix, lors de l'élection organisée à l'occasion du 38e sommet de l'UA en février.
Agée de 47 ans, Mme Haddadi est présentée par ses pairs comme une diplomate aguerrie, qui cumule plus de deux décennies d'expérience en faveur de la paix et de l'unité du continent. "Nous vous avons connue digne représentante de votre grand pays l'Algérie. Nous connaissons la force de votre engagement et de votre professionnalisme. Nous n'avons pas de doute que vous accomplirez votre mission avec efficacité pour de bons résultats", a déclaré l'ex-président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, à l'adresse de la nouvelle vice-présidente de la Commission, Selma Malika Haddadi, lors de la cérémonie.(SPS)
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| Le gouvernement allemand soutient la légalité internationale au Sahara occidental | 12 mars 2025 |
allemand
Berlin
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Berlin
, 12 mars 2025 (SPS) Le gouvernement allemand a réitéré sa position ferme à la légitimité internationale concernant le Sahara occidental, fondée sur son soutien aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
En réponse à une lettre envoyée par l'Association pour la libération du Sahara occidental, le gouvernement allemand a réaffirmé son attachement à la légitimité internationale et à la coopération avec les Nations Unies pour parvenir à une solution juste et durable, exprimant son soutien à l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara occidental, Staffan de Mistura.
Le communiqué précise également que le gouvernement allemand est conscient des arrêts rendu par la Cour de justice de l'Union européenne le 4 octobre dernier concernant l’annulation des accords de pêche entre l'Union européenne et le Maroc et de la nécessité de les respecter.
Le gouvernement allemand suit de près la situation au Sahara occidental, affirmant sa contribution aux programmes destinés aux réfugiés sahraouis et effectue des visites sur le terrain pour évaluer la situation humanitaire dans les camps, a indiqué le communiqué. (SPS)
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| Le président de la République reçoit les félicitations de son homologue du Nigeria à l’occasion du 49eme anniversaire de la RASD | 12 mars 2025 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 12 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a reçu une lettre de félicitations de son homologue de la République fédérale du Nigéria, Bola Ahmed Tinubu, à l'occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
«Au nom du Gouvernement et du peuple nigérians, il m’est un grand plaisir de vous adresser mes sincères félicitations, à Votre Excellence et au peuple de la République arabe sahraouie démocratique, à l'occasion de la célébration du 49e anniversaire de la proclamation de la République sahraouie», lit-on dans la lettre du président de la République fédérale du Nigéria, Bola Ahmed Tinubu, à son homologue, Brahim Ghali, president de la République sahraouie.
Le président du Nigeria a formulé ses veux de voir les relations cordiales entre le Nigéria et la République arabe sahraouie démocratique se renforcées et s’approfondir, au bénéfice des deux peuples, exprimant l’engagement de son pays à collaborer avec le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique, afin d'explorer de nouvelles opportunités de partenariat et de coopération pour atteindre nos buts et objectifs communs, a-t-il ajouté. (SPS)
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| Une militante sahraouie dénonce l’utilisation du Maroc des logiciels Pegasus pour surveiller et intimider les militants et journalistes sahraouis | 12 mars 2025 |
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Genève
, 12 mars 2025 (SPS) La militante sahraouie des droits humains, Ghalia Abdallah Djimi a condamné l'utilisation systématique par le Maroc du logiciel espion Pegasus pour surveiller et intimider les journalistes et les militants au Sahara occidental occupé.
Intervenant devant la 58e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, Mme Djimi a relevé «l’utilisation des autorités marocaines de cette technologie avancée pour restreindre les libertés fondamentales, ciblant particulièrement les femmes, victimes de campagnes systématiques de diffamation et d'intimidation».
Ce ciblage, a-t-elle dit, «n'est pas isolé, mais s'inscrit dans une stratégie plus large visant à faire taire les voix libres».
La militante sahraouie a appelé le Rapporteur spécial sur le droit à la vie privée à ouvrir une enquête approfondie sur l'utilisation de Pegasus au Sahara occidental occupé et dans d'autres régions, estimant l'utilisation de logiciels espions pour surveiller les opposants, de «grave violation du droit international».
Enfin, Mme Djimi a exhorté la communauté internationale, les organisations de la société civile en Europe et en Amérique et l'Union africaine, à prendre des mesures «urgentes» pour protéger la vie privée et la liberté d'expression et mettre fin aux «pratiques répressives» qui menacent les défenseurs des droits de l'homme au Sahara occidental occupé. (SPS)
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| Des eurodéputés mettent sur liste noire un cabinet d'affaires danois recruté par le Makhzen | 12 mars 2025 |
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Bruxelles
, 12 mars 2025 (SPS) Des eurodéputés représentant les pays nordiques ont dénoncé le recrutement, par le Maroc, d'un cabinet d'affaires danois chargé de faire la promotion, en Europe, des produits halieutiques et agricoles sahraouis exploités illégalement par le Makhzen, annonçant mettre ce cabinet sur liste noire.
"Nous vous exhortons à rompre tout lien, direct ou indirect, avec l'occupation illégale et immorale du Sahara occidental et son peuple. Tant que vous ne le ferez pas, vous resterez sur notre liste noire", ont affirmé les eurodéputés dans une déclaration adressée au cabinet danois Rud Pedersen (RP).
"Travailler pour une puissance occupante, directement ou indirectement, n'est pas seulement moralement répréhensible, cela contribue à un monde plus instable", assurent les eurodéputés de gauche Per Clausen (Danemark), Hanna Gedin (Suède), Jonas Sjostedt (Suède) et Jussi Saramo (Finlande).
"En tant que députés européens nordiques, nous connaissons bien le cabinet danois d'affaires publiques Rud Pedersen. Naïvement peut-être, nous espérions qu'il respecterait certaines normes (...) Il semble que nous nous soyons trompés", déplorent-ils.
Les élus se sont dit "à la fois surpris et dégoûtés lorsque des ONG (les) ont alertés sur le fait que le Maroc avait engagé RP pour l'aider dans ses efforts de lobbying concernant les accords commerciaux et de pêche controversés avec l'Union européenne (UE)".
"Cette affaire a été dévoilée par Africa Intelligence, qui a révélé en décembre dernier comment la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a mandaté RP pour faire du lobbying à Bruxelles, ainsi que l'existence de nombreux liens entre la CGEM et le gouvernement marocain. Ces liens incluent notamment la façon dont RP, via son bureau londonien, a recruté la fille du ministre marocain des Affaires étrangères", détaillent les élus européens.
Ces derniers ont rappelé que le cabinet RP avait lui-même déclaré faire du "lobbying sur les questions de commerce et de l'agriculture" au profit du Maroc, assurant que le Makhzen "tente constamment de conclure divers accords avec l'UE, incluant des ressources provenant du Sahara occidental illégalement occupé et ce, même si ni l'UE, ni l'ONU ne reconnaissent la légalité de cette pratique".
"Il convient également de mettre cela en relation avec la décision historique de la Cour de justice de l'Union européenne du 4 octobre 2024,
confirmant la décision de 2021 qui annule l'accord de pêche controversé et les accords commerciaux UE-Maroc de 2019" incluant illégalement le Sahara occidental occupé, rappellent les députés.
"On ne devrait pas avoir à le répéter mais les marchandises provenant de territoires occupés illégalement ne peuvent pas, et ne doivent pas faire l'objet d'un accord commercial avec l'UE", martèlent les parlementaires.
Ils ont également rappelé que "la longue occupation, la répression et l'exploitation du Sahara occidental par le Maroc sont tout simplement illégales, ce qui est également confirmé par le fait que l'ONU ait classé (le Sahara occidental) comme territoire non autonome. C'est le genre de comportement et d'exploitation auquel en tant que politiciens de gauche, nous nous opposerons toujours".
Les eurodéputés ont par ailleurs adressé un message direct au cabinet danois : "Ce que vous faites, représenter indirectement une puissance occupante par le biais de ses intérêts commerciaux, est immoral et contraire à la réputation et aux normes nordiques et nous ne pouvons, ni ne voulons le soutenir.
Par conséquent, nous vous informons que tant que vous continuerez à défendre les intérêts d'une puissance occupante comme le Maroc, directement ou indirectement, nous refuserons de vous rencontrer. Non seulement sur les questions relatives au Maroc ou au Sahara occidental, mais sur tout".
Les députés nordiques disent avoir commencé à "encourager activement nos collègues du Parlement européen à adopter une approche similaire.
L'occupation et ses défenseurs ne devraient pas être les bienvenus". (SPS)
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| Les prisonniers de "Gdeim Izik" condamnent les campagnes de "répression" et d'"intimidation" de l'occupant marocain contre les militants sahraouis | 12 mars 2025 |
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Laayoune occupée
, 12 mars 2025 (SPS) Les prisonniers politiques sahraouis du groupe "Gdeim Izik" ont condamné, mercredi, les campagnes de "répression" et d'"intimidation" menées par l'occupant marocain contre les défenseurs des droits humains et militants de la cause sahraouie, exhortant la communauté internationale à élargir le mandat de la Minurso pour y inclure la surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés.
"Nous, prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, condamnons toutes les formes de répression et d'intimidation exercées par l'occupant marocain contre notre vaillant peuple", ont-ils écrit dans une déclaration, dénonçant "les violences physiques" et "le siège imposé" aux domiciles des militants sahraouis.
Ces pratiques visent à "faire taire ces voix", à "imposer le statu quo", à "contourner le droit de notre peuple à la liberté et à la dignité" et à "perpétuer l'occupation", ont-ils souligné.
Affirmant leur solidarité avec les militants des droits de l'homme et résistants sahraouis qui luttent pour l'exercice du droit à l'autodétermination, les prisonniers sahraouis du groupe "Gdeim Izik" ont réitéré, dans cette déclaration, leur appel à la communauté internationale pour "la protection du peuple sahraoui de l'oppression exercée sur lui par l'occupant marocain" à travers "l'élargissement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) pour y inclure la surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés".
Ils ont rendu hommage, à l'occasion, à leurs compagnons de combat qui, malgré toutes les souffrances, les restrictions, les intimidations et les violences, ont continué à croire que la poursuite de la lutte est "la seule voie pour atteindre l'objectif pour lequel le peuple sahraoui a consenti tous ces énormes sacrifices pendant un demi-siècle".
"Nous saluons cette résistance et cette persévérance dont nous tirons la force pour faire face à toutes les politiques répressives que nous subissons dans les prisons marocaines", ont-ils ajouté.
Les prisonniers politiques sahraouis du groupe "Gdeim Izik" ont exhorté, dans ce contexte, la communauté internationale, notamment l'ONU, à "faire pression sur le Maroc pour qu'il mette fin à l'occupation du Sahara occidental, qu'il se conforme au droit international et respecte le droit du peuple sahraoui à la liberté, à l'indépendance et à l'autodétermination".
Il y a quelques jours, l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains a condamné "fermement" la poursuite du harcèlement, de la surveillance et des restrictions à l'encontre des défenseurs des droits humains au Sahara occidental, exhortant les autorités marocaines d'occupation à "mettre fin à la répression".(SPS)
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| Le représentant du Front Polisario en Russie s’entretient avec des acteurs russes | 12 mars 2025 |
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Moscou
,12 mars 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Russie, Dr. Ali Salem Mohamed Fadel, a informé des acteurs russes des derniers développements de la question du Sahara occidental, à l’issue d’une réception du diplomate sahraoui au Conseil de la Fédération de Russie par le directeur de la fondation «arbre généalogique arabe », Ivan Kulnev en présence de ses collaborateurs.
La réunion a été élargie par la suite pour comprendre Ilya Kleimenov, membre du Comité central du Parti communiste russe et responsable des relations extérieures, puis Elena Galushko, directrice de la Maison de commerce au sein du BRICS à Saint-Pétersbourg, et Alexeï Savouline, conseiller et directeur de la Fondation.
Les participants ont exprimé leur solidarité et leur soutien à la juste lutte des Sahraouis pour l'autodétermination et l'indépendance.
La réunion a également abordé la coopération future entre les participants, avec l'élaboration de plans d'action commune, notamment l'organisation de visites dans les camps de la dignité et de la fierté et la participation aux forums internationaux en solidarité avec la juste lutte du peuple sahraoui.
La réunion visait également à sensibiliser la Russie à la cause sahraouie, où le représentant du Front Polisario a été invité à participer au prochain forum international, qui se tiendra à Moscou le 19 mars 2025, sur le thème : « Russie, Inde et Afrique : leçons du passé et perspectives d'avenir ».
Pour rappel, la Fondation « l’Arbre Généalogique arabe» est dirigée par le député russe et champion du monde d'échecs Anatoly Karpov. Elle mène plusieurs activités importantes en Russie et à l'international, notamment la lutte contre le néocolonialisme et le racisme. (SPS)
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| Une commission parlementaire de soutien au peuple sahraoui voit le jour au Timor Est | 11 mars 2025 |
Allemagne
Berlin
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Dili
(Timor Leste), 11 mars 2025 (SPS) Le Parlement national du Timor Leste (Timor oriental) a approuvé ce lundi 10 mars 2025, une résolution visant à créer une Commission parlementaire pour accompagner la question du Sahara occidental, en signe de solidarité avec la cause légitime du peuple sahraoui.
La Commission du Parlement national du Timor oriental pour le Sahara occidental est composée des partis politiques représentés au Parlement du Timor oriental, dont le Parti du Congrès national pour la reconstruction du Timor (CNRT), le Front révolutionnaire pour un Timor oriental indépendant (FRETILIN), le Parti démocratique (PD), le Parti de libération du peuple (PLP) et le Parti KUNTO.
A cet égard, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique auprès de la République démocratique du Timor oriental, Malainin Abba, a déclaré que cette importante initiative de l'approbation par le Parlement national du Timor d'une résolution visant à créer une Commission parlementaire pour accompagner la question du Sahara occidental, "est l’expression de solidarité et un engagement du Parlement, des partis politiques représentés dans l'institution législative et du peuple timorais dans son ensemble envers la lutte du peuple sahraoui pour exercer son droit à l'autodétermination libre, à l'indépendance et à la pleine souveraineté sur le sol de la République sahraouie".
Il est à noter que l’ancienne Commission du Sahara occidental du Parlement du Timor oriental, qui était également composée de tous les partis politiques représentés au Parlement timorais, a participé en décembre 2022 à la 46e Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) qui s’est tenue à Berlin, en Allemagne. (SPS)
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| Luis Portillo présente à Madrid son livre sur la lutte des Sahraouis pour l'autodétermination et l'indépendance | 11 mars 2025 |
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Madrid
, 11 mars 2025 (SPS) La Bibliothèque publique municipale « Iván de Vargas » de Madrid a vu la présentation du livre «défense de la cause sahraouie», écrit par Luis Portillo Pasqual del Riquelme.
L'événement a vu la participation de l'auteur, du représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi, et du professeur de l'Université Complutense de Madrid (UCM), Isaías Barreñada.
Lors de la présentation, les intervenants ont souligné l’importance de l’ouvrage en tant que contribution essentielle à la compréhension de la lutte du peuple sahraoui et de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Dans son intervention, Abdullah Arabi a réaffirmé la position ferme du Front Polisario dans la défense des revendications légitimes du peuple sahraoui et son attachement en tant que représentant unique et légitime de ce peuple, jusqu’au recouvrement de l'indépendance totale de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Arabi a également souligné que ce livre, vient s’ajouter à une longue liste d'ouvrages dans le but de documenter et renforcer la lutte du peuple sahraoui, estimant que ces types de publications servent non seulement à informer et à sensibiliser, mais agissent également comme des outils fondamentaux dans la lutte contre la propagande du régime marocain et de son lobby.
Le professeur Isaías Barreñada a abordé les aspects historiques et juridiques qui soutiennent la justice de la cause sahraouie. Il a expliqué la relation historique entre l’Espagne et le Sahara occidental, soulignant son rôle en tant que puissance administrante et sa responsabilité dans le processus de décolonisation.(SPS)
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| Le président de la République reçoit le comité préparatoire du Xeme congrès de l’UGTSARIO | 11 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 11 mars 2025 (SPS) Le Président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a reçu mardi, au siège de la Présidence de la République, les membres du Comité préparatoire du 10e Congrès de l'Union des travailleurs.
L’audience a été assistée par le responsable du Secrétariat de l'Organisation politique du Front Polisario, du Premier ministre, ainsi que des membres du Secrétariat national et du gouvernement.
Le Président de la République a souligné que la convocation du Congrès des travailleurs intervient à un moment crucial, marqué par la poursuite de la guerre de libération dans un contexte international instable et de nombreux défis. Il a affirmé que le peuple sahraoui continuera sa lutte jusqu’au recouvrement de la liberté et de la souveraineté sur l’ensemble du territoire.
De son côté, Mrabih Mami Dai, membre du Secrétariat national et responsable du Secrétariat de l'organisation politique, a souligné que l'objectif de cette réunion est de passer en revue les préparatifs du comité et d'échanger les voies sur les moyens devant garantir le succès des travaux du prochain 10e Congrès du Syndicat des travailleurs.
Par ailleurs, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs, Salama Bashir, a présenté un exposé des dernières étapes et la participation syndicale internationale à l'événement, qui se tiendra à la wilaya de Dakhla en avril prochain. (SPS)
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| Soutien depuis le Brésil à la femme sahraouie à l’occasion de la Journée internationale de la femme | 10 mars 2025 |
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Brasilia
, 10 mars 2025 (SPS) A l'occasion des célébrations de la Journée internationale de la femme, des ONGs au Brésil ont organisé des activités politiques et culturelles en soutien aux femmes sahraouies dans leur lutte pour la liberté et l'indépendance de leur patrie.
Lors des manifestations et marches marquant la Journée internationale de la femme, les participantes ont exprimé leur solidarité avec les femmes brésiliennes et toutes les femmes du monde, en particulier les femmes sahraouies et palestiniennes qui souffrent de l'occupation et de l'oppression.
Le représentant du Front POLISARIO au Bresil, Ahmed Moulay Ali, présent à cette occasion, a adressé ses félicitations à l'occasion de la Journée internationale de la femme à toutes les femmes du monde et en particulier la femme sahraouie, exemple de courage, de sacrifice et icône de la lutte contre l'occupation. (SPS)
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| Le ministre de la Santé publique reçoit une délégation italienne | 10 mars 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 10 mars 2025 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana, a reçu une délégation italienne de la région de Toscane, en visite de travail et de solidarité dans les camps de réfugiés et aux institutions de l'État sahraoui.
Le ministre a informé la délégation italienne de la situation sanitaire dans le secteur de la santé, ainsi que des principaux défis auxquels est confronté ce secteur. Il a également salué le rôle des missions médicales solidaires venant d'Espagne et d'Italie, aux côtés de la mission médicale cubaine en service au Complexe national de santé.
Au cours de la réunion, le ministre de la Santé publique a approuvé le projet présenté par l'association italienne visant à fournir des médicaments contre le diabète, à soigner les patients diabétiques et à sensibiliser contre cette maladie. (SPS)
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| De Mistura entame des consultations en prévision d'une session à huis clos au Conseil de sécurité | 10 mars 2025 |
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New York
(Nations unies) , 10 mars 2025(SPS) L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a engagé des consultations en prévision d'une réunion, à huis clos au Conseil de sécurité, relative à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO),la mi-avril prochain.
Le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordinateur avec la MINURSO, Sidi Mohamed Omar a indiqué, dans une déclaration à l'APS, que le Conseil de sécurité "tiendra une session de consultations à huis clos concernant la MINURSO à la mi-avril prochain, en vertu de la résolution 2756 adoptée par le Conseil de sécurité, le 31 octobre 2024, et qui a demandé au Secrétaire général de présenter des rapports au Conseil de sécurité de façon régulière, ou aux moments qu'il considère comme opportuns durant le mandat de la MINURSO ou au cours des six mois suivant la reconduction de son mandat".
Lors de cette session, Staffan de Mistura présentera un rapport sur "la situation et les perspectives du processus de paix" au Sahara occidental, au moment où le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, présentera un rapport sur "le développement de la situation dans la zone couverte par le mandat de la mission de l'ONU".
Le diplomate sahraoui précise, par ailleurs, que M. De Mistura a rencontré la Secrétaire d'Etat au niveau du ministère des Affaires étrangères de Slovénie, membre non permanent du Conseil de sécurité. Il est également attendu qu'il approfondisse ses contacts avec les parties au conflit (le Front Polisario et l'occupant marocain) avant de présenter son rapport au Conseil de sécurité.
D'un autre côté, "la prochaine session de consultations au Conseil de sécurité sera une première opportunité pour la nouvelle administration américaine de faire part de sa position par rapport à tous les aspects liés au travail de la mission onusienne au Sahara occidental, les Etats-Unis étant le porte-plume du mandat de la MINURSO et également membre du groupe des « amis du Sahara occidental » au niveau du Conseil de sécurité".
Sidi Omar a insisté, dans ce contexte, sur le fait que le plan de paix adopté conjointement par l'ONU et l'Union africaine (UA) en 1991, accepté par les deux parties au conflit et qui a été adopté unanimement par le Conseil de sécurité, reste "la solution la plus pratique et la plus réaliste ayant fait l'objet d'un consensus".
Le Front Polisario, dans son communiqué rendu public le 25 février dernier, a réaffirmé la pleine coopération de la partie sahraouie avec l'ONU et l'UA afin de parvenir à une solution équitable et durable, en vertu de la Charte des Nations unies et des principes de l'UA.
Le représentant du Front Polisario aux Nations unies a rappelé, enfin, "l'engagement de la partie sahraouie en faveur d'une paix équitable et durable", insistant sur "l'attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination, mais aussi à son droit à la résistance par tous les moyens légaux, incluant la lutte armée, pour obtenir son indépendance".(SPS)
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| Un prisonnier politique sahraoui souffre de négligence médicale à la prison marocaine de Kénitra | 09 mars 2025 |
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El Aaiun occupée
, 09 mars 2025 (SPS) L'administration de la prison centrale de Kénitra a privé le prisonnier civil sahraoui Mohamed Bashir Alali Boutenguiza, membre du groupe Gdeim Izik, de recevoir des soins et traitements médicaux, négligeant ainsi l'état de santé dont il souffre, notamment des douleurs articulaires, selon l'Association pour la protection des prisonniers sahraouis.
L'Association pour la protection des prisonniers sahraouis a obtenu des informations indiquant que l'administration de la prison centrale de Kénitra a ignoré l'état de santé du prisonnier civil sahraoui Mohamed Bashir Alali Boutenguiza. L'administration pénitentiaire a délibérément omis de lui fournir des analgésiques pendant près de trois semaines, en plus de l'absence de suivi médical précis pour ses oreilles et ses yeux, invoquant l'indisponibilité du matériel médical’ a précisé la même source.
Le prisonnier civil sahraoui, Mohamed Bashir Alali Boutenguiza, a appelé l'infirmerie de la prison de Kénitra à respecter les rendez-vous médicaux programmés, à fournir les soins et médicaments nécessaires et à mettre fin à toute forme d'indifférence et de négligence médicale.(SPS)
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| Un parti politique algérien réaffirme son soutien au peuple sahraoui et à sa juste cause | 09 mars 2025 |
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Alger
, 09 mars 2025 (SPS) Mme Fatima Zahra Zarouati, présidente du parti Tajamou Amal El Djazair (TAJ), a réaffirmé le soutien et la solidarité de son parti avec le peuple sahraoui et sa juste cause.
La présidente du parti TAJ qui assistait à un rassemblement public organisé à Skikda à l'occasion de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars, a renouvelé la solidarité de son parti avec la lutte du peuple sahraoui, saluant, à cette occasion, le rôle que jouent les femmes sahraouies dans la lutte pour la libération et l'indépendance.
Fatima Zahra Zarouati a déclaré que les femmes sahraouies ont laissé des traces significatives dans l'histoire du peuple sahraoui à travers leur participation et leur présence dans tous les domaines, tant au niveau national qu’international. Elles auront un grand avenir dans la construction d'un État sahraoui indépendant, a-t-elle ajouté .
De son côté, Abdelkader Taleb Omar, membre du Secrétariat national du Front Polisario, ambassadeur en Algérie, a salué les positions constantes et solidaires de l'État algérien à l'égard de la lutte du peuple sahraoui.
Il a félicité les femmes algériennes à cette occasion, tout en rappelant les combats menés par les femmes algériennes contre les souffrances et l'oppression du colonialisme français.
L'ambassadeur sahraoui a également évoqué les violations des droits de l'homme perpétrées par le régime marocain dans les territoires occupés du Sahara occidental, mettant en avant l'oppression, l'emprisonnement et la torture subies par les femmes sahraouies.(SPS)
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| Le Botswana réaffirme son soutien indéfectible à la République sahraouie | 9 mars 2025 |
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Gaborone
(Botswana), 9 mars 2025 (SPS) Le président du Botswana, Gideon Boko, a réaffirmé le soutien indéfectible de son pays à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et à sa quête d’autodétermination et d’indépendance.
Dans une lettre adressée au président de la République, Brahim Ghali, à l’occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la RASD, le président du Botswana a exprimé l’engagement du Botswana à renforcer les liens bilatéraux avec la RASD.
«Le Botswana soutient et continuera à être solidaire du peuple sahraoui dans sa quête d’autodétermination et d’indépendance», a-t-il souligné.
Le Botswana a toujours soutenu la cause sahraouie au sein de l’Union africaine et d’autres plateformes internationales, s’alignant sur les pays qui militent pour la décolonisation du Sahara occidental.(SPS)
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| Sahara occidental occupé: 10 millions de mines encore disséminées dans le sable du désert | 09 mars 2025 |
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Paris
, 09 mars 2025 (SPS) Quelque dix millions de mines, antipersonnel ou antichar, sont encore disséminées dans le sable du désert sahraoui, tout le long du fameux mur de la honte ("mur des sables"), construit par le Maroc dans les années 1980 pour "diviser le peuple sahraoui et empêcher tout retour de celui-ci sur sa terre, le Sahara occidental", a affirmé le quotidien français l'Humanité, parti à la rencontre d'une jeune Sahraouie qui s'est portée volontaire pour des missions de déminage.
"Ce dont parle Zuenuha avec un calme olympien a pourtant de quoi effrayer. Ce sont des mines. Antipersonnel ou antichar, dix millions de mines disséminées dans le sable du désert saharien, tout le long du fameux « mur des sables », qui s'étend sur 2 700 km, construit par le Maroc dans les années 1980 pour diviser le peuple sahraoui et empêcher tout retour de celui-ci sur sa terre, le Sahara occidental", a-t-il écrit dans un article-portrait de la jeune Zuenuha Cheikh Ali.
Selon l'Humanité qui cite le directeur du Bureau sahraoui de coordination et d'action contre les mines, Taleb Haider, "il y en a 72 (types de mine), venues de 14 pays différents. La troisième quantité au monde, après le Laos et l'Afghanistan".
Le quotidien français a rappelé, dans ce contexte, que ce bureau est chargé de la formation des volontaires, en lien avec l'ONU et des ONG, et de l'envoi d'équipes pour des missions, "très dangereuses" depuis la reprise, en 2020, du conflit armé entre le Front Polisario et le Maroc, lequel dispose désormais de drones meurtriers.
"Au moins 127 civils sahraouis, qui habitent dans les territoires libérés (...) ont été tués depuis cette date par les engins volants" fournis notamment par l'entité sioniste, a précisé ce journal. C'est la raison pour laquelle, pour l'heure, "Zuenuha n'est pas retournée en mission de déminage", a-t-il poursuivi.
Le journal a affirmé, à ce titre, que celles-ci se font plus rares. "Plusieurs ONG, face au danger, ont stoppé les actions, pour protéger la sécurité du personnel", a-t-il expliqué.
"Aujourd'hui, avec la guerre, c'est très dangereux. Mais, dès qu'il y aura une campagne, je serai prête. En 2018, quand je suis partie, j'avais un bébé de quelques mois. Quand je partais, je ne savais pas si j'allais revenir", a affirmé Zuenuha Cheikh Ali.
Comme des centaines de ses compatriotes, la jeune femme, qui vit dans les Camps de réfugiés sahraouis, s'est portée volontaire pour des missions de déminage. Par "devoir national", mais aussi en raison de son histoire familiale.
En effet, pour Zuenuha, cet engagement va de soi. "C'est d'abord par devoir national que je l'ai fait, pour participer à nettoyer notre terre", a-t-elle déclaré. Mais surtout en raison de son histoire familiale. Comme près de 6 000 Sahraouis, son père a été victime de ces mines.
"C'est pour cela que j'ai choisi cette tâche. Il a été blessé en 1985, lors de la première guerre, et amputé", a-t-elle confié.(SPS)
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| Le président de la République reçoit les lettres de créances du nouvel ambassadeur d’Afrique du sud | 08 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 08 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a reçu samedi les lettres de créance de M. Ndumiso Ndlama Ntshinga en tant qu'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Afrique du sud auprès de la République sahraouie.
Dans une déclaration aux médias, l'Ambassadeur Ndumiso Ndlama a souligné les relations fortes entre la République sahraouie et l'Afrique du Sud, exprimant l’engagement de son pays à continuer à œuvrer pour les renforcer dans divers domaines.
«Je suis venu présenter mes lettres de créance au président sahraoui en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de mon pays auprès de la République sahraouie. J’ai transmis au président Ghali les salutations de son frère, Cyril Ramaphosa. La réunion a également été l’occasion de discuter d’un certain nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun», a ajouté le nouvel ambassadeur d’Afrique du sud auprès de la République sahraouie.
Auparavant le nouvel ambassadeur d’Afrique du su avait présenté une copie figurée de se lettres de créances au ministère des Affaires étrangères. (SPS)
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| Le nouvel ambassadeur d’Afrique du sud présente une copie figurée de ses lettres de créances au ministère des AE | 08 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 08 mars 2025 (SPS) La ministre de la Coopération, Mme Fatma Al-Mahdi, a reçu une copie figurée des lettres de créance de M. Ndumiso Ndima Ntshinga, nouvel ambassadeur d'Afrique du Sud auprès de la République sahraouie.
Fatma Al-Mahdi a exprimé ses vœux de succès à l'ambassadeur dans l'exercice de ses fonctions, soulignant l'engagement de l'État sahraoui à renforcer ses relations avec l'Afrique du Sud dans divers domaines.
Elle a également salué les positions constantes de l'Afrique du Sud en faveur de la juste cause sahraouie.(SPS)
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| Les femmes sahraouies, récit d'une lutte et d'une résistance face à l'occupant marocain | 08 mars 2025 |
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Alger
, 08 mars 2025 (SPS) La femme sahraouie célèbre, cette année, la Journée internationale des droits des femmes, dans des conditions particulières marquées par une intensification de sa lutte contre l'occupant marocain, avec cette même volonté d'arracher la liberté et l'indépendance.
En dépit des tentatives de l'occupant marocain pour faire taire la femme sahraouie et casser sa détermination, en optant pour la terreur, les crimes sous toutes leurs formes, les enlèvements ou encore la torture, on constate, cette année, un dynamisme sans précédent chez les Sahraouies dont l'énergie est restée intacte.
Au-delà de leur contribution à la bataille de libération du pays, elles participent aussi à la construction des institutions de l'Etat, souvent, en occupant des postes de leadership, dans la perspective de pouvoir, un jour, étendre la souveraineté du peuple sahraoui sur l'ensemble de son territoire.
La femme sahraouie ne s'est pas contentée de soutenir l'effort de guerre, après la reprise de la lutte armée par le peuple sahraoui le 13 novembre 2020, mais elle s'est également imposée dans différents secteurs tels que l'administration, la politique, la diplomatie ou encore la santé et l'éducation.
Dans une déclaration à l'APS, la deuxième vice-président du Collectif des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental (CODESA), la militante Khadidjatou Al-Dawiya, a indiqué que la femme sahraouie "est fondamentalement affectée par l'occupation marocaine qui tente de s'imposer à travers la tyrannie dans ses dimensions politique, économique, sociale, culturelle et psychologique".
Elle a ajouté que "la femme sahraouie est victime de l'oppression, des enlèvements, de la détention politique, de la torture, d'abus et de toutes les formes de représailles imaginables. De plus, elle ne jouit pas de ses droits humains fondamentaux uniquement parce qu'elle rejette l'occupation et revendique son droit à l'autodétermination".
"La femme sahraouie ne peut célébrer la Journée internationale de la femme dans ces conditions difficiles et sous haute surveillance de la part des services de sécurité marocains et dans le cadre d'un black-out médiatique total" imposé aux territoires sahraouis occupés, poursuit-elle.
A cette occasion, la militante a appelé à une plus grande solidarité avec la femme sahraouie, à l'échelle internationale.
De son côté, la présidente de la Commission sahraouie des fonctionnaires et employés licenciés de façon abusive par l'Etat marocain, la militante et ancienne détenue politique, Mahfouda Bamba Lefkir, a mis en exergue la situation "très difficile" dans laquelle se trouve la femme sahraouie.
Malgré tout, "la femme sahraouie ne se soumettra pas et poursuivra sa lutte et ses actions pour la construction" de l'Etat sahraoui, a assuré la militante à l'APS.
Elle a également mis en avant la lutte de la femme sahraouie pour la libération des détenus politiques, réaffirmant l'attachement du peuple sahraoui à mettre fin à l'occupation marocaine et à "arracher ses droits, quoi qu'il en coûte". (SPS)
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| La femme sahraouie fête le 8 mars avec détermination à poursuivre sa lutte pour l’indépendance du Sahara occidental | 08 mars 2025 |
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Wilaya de Boujdour
, 08 mars 2025 (SPS) L'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) a commémoré samedi le double anniversaire, la Journée internationale de la femme et la tombée au champ d’honneur du premier martyr, coïncidant avec le 8 mars.
La cérémonie s’est déroulée en presence du président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, des membres du Secrétariat national, du gouvernement, du Conseil national et des femmes leaders de diverses institutions nationales, ainsi que des délégations féminines étrangères solidaires avec les femmes sahraouies.
L'événement a débuté par une visite d'une tente traditionnelle qui incarne les coutumes et les traditions du peuple sahraoui, dont la fondation et la préservation sont attribuées aux femmes sahraouies. Ces femmes ont équilibré la double tâche, celle de la lutte de libération et la construction nationale.
L'événement comprenait également une exposition présentant la résistance du peuple sahraoui et la lutte des femmes sahraouies.
Le responsable du Secrétariat de l'Organisation Politique, membre du Secrétariat National, Mrabih Mami Dai, a souligné l'appréciation du Front Polisario pour le rôle pionnier des femmes sahraouies dans le cheminement de la construction nationale et de la lutte.
Il a également salué la résilience des femmes sahraouies dans les territoires occupés malgré la répression et la brutalité auxquelles elles sont confrontées de la part des autorités d'occupation marocaines.
L'événement s'est conclu par une déclaration finale dans laquelle l'Union nationale des fermes sahraouie a dénoncé la violence à laquelle sont confrontées leurs sœurs dans les villes occupées, y compris la répression et les abus des forces marocaines.
L'Union a également salué la participation de la Marche Mondiale des Femmes et sa solidarité avec le peuple sahraoui, réaffirmant la détermination des femmes sahraouies à poursuivre leur lutte jusqu’au recouvrement de la liberté et de l'indépendance.(SPS)
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| NOVACT appelle à rompre le silence sur les graves violations au Sahara occidental et à demander des comptes aux auteurs | 07 mars 2025 |
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Genève
(Suisse), 07 mars 2025 (SPS) La représentante de l’Institut international pour l’action non violente (NOVACT), L. Maibon, a souligné la nécessité de briser le silence sur les violations au Sahara occidental et de demander des comptes aux auteurs.
Intervenant lors de la conférence de présentation du rapport annuel sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental pour 2024, Maibon a expliqué que le nouveau rapport révèle de graves violations des droits de l’homme. Elle a souligné que la lutte pour les droits du peuple sahraoui n’est pas isolée des luttes anticoloniales mondiales, faisant les similitudes entre ce qui se passe au Sahara occidental et ce que vivent d’autres peuples, comme la Palestine.
Maibon a critiqué la pression exercée par les autorités marocaines au niveau international, qui comprend la restriction des événements lors des débats de la question sahraouie, l’expulsion de journalistes et d’activistes internationaux et les tentatives de faire taire les voix dissidentes.
NOVACT travaille depuis près d’une décennie pour soutenir les défenseurs des droits humains sahraouis, renforcer leur capacité à documenter les violations et dénoncer l’implication des entreprises multinationales dans le soutien à l’occupation marocaine. (SPS)
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| Une avocate norvégienne affirme la nécessité d'envoyer des missions internationales de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental | 7 mars 2025 |
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Genève
(Suisse), 7 mars 2025 (SPS) L’avocate norvégienne Toni Severon a souligné que la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental reste catastrophique dans un contexte de répression systématique et d’un silence international alarmant, ce qui nécessite l’envoi de missions de surveillance des droits de l’homme sur place.
Lors de son intervention devant la conférence de présentation du rapport annuel sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental pour 2024, organisée par les organisations espagnoles NOVACT et ACAPS en collaboration avec le Groupe de travail sur les territoires occupés, elle a souligné que le Sahara occidental continue d’être décrit comme un « trou noir de l’information » par Reporters sans frontières.
Cela est dû au fait que les autorités marocaines empêchent les journalistes et les observateurs internationaux de couvrir la situation sur le terrain, ce qui isole davantage le peuple sahraoui et ouvre la voie à davantage de violations sans responsabilité,a-t-elle estimé.
L’avocate norvégienne a appelé la communauté internationale à prendre des mesures pour faire pression afin de mettre fin à l’occupation marocaine et de garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Le nouveau rapport fait état de graves violations, notamment de répression politique, d’arrestations arbitraires, de torture et de harcèlement continu des militants sahraouis, dans le contexte du blocus continu imposé au territoire et du refus d’accès à tout mécanisme de surveillance international indépendant, notamment au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
La politique de colonisation et le contrôle total des colons marocains sur tous les aspects de la vie dans les territoires occupés, associés aux déportations forcées, aux déplacements et au pillage des ressources naturelles, aggravent encore la situation. (SPS)
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| Le ministre de la santé publique reçoit une délégation suisse | 07 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 07 mars 2025 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana, a reçu une délégation suisse composée de personnalités de la société civile suisse et de personnes solidaires du peuple sahraoui.
La réunion a porté sur les moyens de renforcer et de développer les relations avec le ministère de la Santé publique, ainsi que sur l’exploration d’initiatives et de projets de soutien dans le secteur de la santé visant à améliorer les services de santé dans les établissements de santé sahraouis, notamment au niveau des unités de santé locales.
La réunion a également porté sur la préparation d’un mémorandum d’entente et un plan d’action pour la coopération entre la délégation suisse et le ministère de la Santé publique.(SPS)
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| Le nouvel ambassadeur d’Afrique du sud est attendu dans une visite à la République Sahraouie | 07 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 07 mars 2025 (SPS) Le nouvel ambassadeur d’Afrique du Sud, Ndumiso Ndima Ntshinga, effectuera une visite officielle en République sahraouie, selon la Direction centrale du protocole.
Selon l’agenda de la visite, l’ambassadeur visitera un certain nombre d’institutions nationales pour s’informer des progrès des institutions sahraouies et effectuera également une visite au Musée national de la résistance.
Au cours de sa visite, l’ambassadeur d’Afrique du Sud rencontrera la secrétaire générale de l’Union nationale des femmes sahraouies.
En outre, l’ambassadeur présentera une copie figurée de ses lettres de créance au ministère des Affaires étrangères, avant d,être reçu par le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali pour présenter ses lettres de créance en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Afrique du sud auprès de la République sahraouie. (SPS)
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| Le ministre de la Santé publique reçoit une délégation de Médecins du Monde | 06 mars 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 06 mars 2025 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana, a reçu des représentants de l’organisation Médecins du Monde au siège du ministère de la santé.
La réunion a porté sur l’examen et l’évaluation de divers programmes de santé conjoints, ainsi que sur les principales préoccupations et les voies et moyens de promouvoir les programmes de santé.
La réunion a également porté sur les préparatifs de la prochaine table ronde de coordination et de consultation dans le secteur de la santé, qui devrait se tenir prochainement. (SPS)
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| Rapport annuel sur les violations des droits de l'homme au Sahara occidental 2024 présenté au CDH de l'ONU à Genève | 6 mars 2025 |
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Genève
(Suisse), 6 mars 2025 (SPS) Une conférence a été organisée, jeudi, sous les auspices de l’ambassade d’Afrique du Sud à Genève pour présenter le rapport annuel sur les violations des droits de l’homme au Sahara occidental en 2024.
Le rapport, préparé pour la deuxième année consécutive par les organisations NOVACT et ACAPS, en partenariat avec un groupe de travail des territoires occupés, est intitulé « Voix de la résistance ». Il expose de manière scientifique et minutieuse les graves violations commises par les autorités d’occupation marocaines dans les territoires sahraouis occupés.
La conférence, tenue en marge de la 58e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, a vu la participation de plusieurs ambassadeurs, représentants de missions diplomatiques et organisations internationales des droits de l’homme.
Les intervenants ont souligné les efforts déployés pour préparer le rapport et les défis rencontrés lors de la documentation des violations systématiques commises par l’occupation marocaine. Ces violations comprennent le siège des maisons, le ciblage délibéré des militants, la répression violente des manifestations, les souffrances continues des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, ainsi que la déportation des citoyens sahraouis et la confiscation de leurs terres. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible un poste de commandement de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès | 05 mars 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 05 mars 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené un bombardement intense ayant ciblé un poste de commandement relevant de l'Armée d'occupation marocaine, dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué, mercredi, un communiqué militaire de la Direction centrale du Commissariat politique de l'armée sahraouie.
Des détachements avancés de l'ALPS ont mené, mercredi après-midi, "un bombardement intense" qui a ciblé un poste de commandement d’un bataillon hostile relevant de l'Armée de l'occupant marocain dans la région occupée de Mahbès, selon le communiqué parvenu à SPS.
Les attaques de l’Armée sahraouie se poursuivent contre les retranchements des forces d'occupation marocaine "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte (mur du sable)", conclut le communiqué.(SPS)
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| La marche internationale des femmes en suisse réitèrent leur solidarité avec les femmes sahraouies | 8 mars 2025 |
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Genève
(Suisse), 8 mars 2025 (SPS) La section suisse de la Marche internationale des femmes a organisé samedi une journée de solidarité avec les femmes sahraouies, afin de jeter la lumière sur les souffrances de ces femmes dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine et leur lutte pour la liberté et la dignité.
L'événement, qui coïncide avec la célébration de la Journée internationale de la femme, comprenait la projection de deux documentaires ; Le premier relate la lutte et la résilience des femmes sahraouies, et le second et à nu les violations systématiques des droits de l’homme auxquelles est exposée la population sahraouie sans défense et surtout les femmes dans les territoires occupés.
Une exposition culturelle a été également organisée, reflétant l'identité et le patrimoine sahraouis, pour offrir au public un aperçu de l'histoire et de la culture de ce peuple résistant.
La militante des droits de l'homme, Ghalia Djimi, a présenté au nom des femmes sahraouies dans les villes occupées du Sahara occidental, une intervention dans laquelle elle a évoqué la réalité des femmes sahraouies, mettant en avant les violations des droits de l'homme et l'exploitation illégale des ressources naturelles de ce territoire.
Par ailleurs, une séance débat a été ouverte durant laquelle, Mme Djimi a répondu aux questions du public, ce qui a donné un caractère interactif à l'événement.
A son tour, Omaima Abdessalam, présidente de l'Association sahraouie en Suisse, a exprimé ses remerciements pour cette initiative de solidarité, soulignant le rôle décisif du soutien international dans la défense des causes justes, notamment la cause sahraouie.
Dans un geste symbolique, une tente a été dressée devant le siège de l’association, ainsi qu’une exposition de photos racontant les étapes de l’histoire de la lutte sahraouie, rendant l’événement plus pertinent par rapport à la réalité sahraouie.
L'événement a connu une large participation de la communauté sahraouie de Suisse, ainsi que des personnalités de la solidarité internationale, dont des membres du Comité suisse de solidarité avec le peuple sahraoui, confirmant l'intérêt international croissant pour les droits du peuple sahraoui et sa juste cause.
Cette année, la Marche internationale des femmes a choisi comme point de départ «les camps de la dignité», pour exprimer son engagement à soutenir les luttes des femmes de par le monde, à leur tête les femmes sahraouies qui défient l'occupation marocaine avec fermeté et volonté inébranlable. (SPS)
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| Le directeur du CDC Afrique apprécie la participation de la République sahraouie au Forum ministériel d'Addis-Abeba | 05 mars 2025 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 05 mars 2025 (SPS) Le ministre sahraoui de la Santé, Salek Baba Hassanna, a reçu mercredi, une lettre de félicitations du directeur général des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), reconnaissant la précieuse participation de la République sahraouie au 3e Forum ministériel annuel de haut niveau du Programme de leadership exécutif ministériel des CDC africains (MELP), qui s’est tenu le 13 février 2025 à Addis-Abeba.
Dans sa lettre, le directeur général des CDC africains a exprimé sa sincère gratitude au ministre sahraoui de la Santé pour sa présence et ses contributions significatives aux discussions. Le thème du forum pour cette année était « Exploiter l’engagement politique pour un système de santé adaptatif et résilient : un impératif de leadership en matière de santé en Afrique ».
Le responsable africain de la santé a souligné le rôle central joué par le ministre Salek Baba Hasanna dans la promotion des objectifs du forum. Il a salué ses contributions pour souligner l’importance du leadership collectif dans la définition de l’avenir des systèmes de santé en Afrique.
En outre, la lettre a souligné que les discussions du forum ont jeté les bases d’actions concrètes pour renforcer la résilience des systèmes de santé africains face à divers défis.
En conclusion de son message, le directeur général du CDC Afrique a réaffirmé son engagement à poursuivre la collaboration avec la République sahraouie, exprimant sa confiance que l’esprit de partenariat évident tout au long du forum façonnerait les futures initiatives et les cadres de politique de santé à travers l’Afrique.
Le Forum du Programme de leadership exécutif ministériel (MELP) est une plateforme africaine de haut niveau qui rassemble les ministres de la santé et les dirigeants du secteur pour discuter des défis communs en matière de santé et renforcer la coopération régionale.
La participation de la République arabe sahraouie démocratique au forum reflète ses efforts continus pour renforcer la collaboration avec les institutions de santé régionales et internationales, contribuant au développement et à l’amélioration de son système de santé national malgré les défis actuels.(SPS)
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| Le président du Conseil constitutionnel reçu par celui de la Cour constitutionnelle algérienne | 4 mars 2025 |
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Alger
, 4 mars 2025 (SPS) Le président du Conseil constitutionnel, Mohamed Bouzeid, a rencontré mardi le président de la Cour constitutionnelle algérienne, Omar Belhadj, au siège de cette dernière à Alger.
La réunion a permis de faire le point sur certains aspects techniques du Mémorandum d’entente et de partenariat signé entre les deux parties, dans le but de promouvoir l’action constitutionnelle dans les deux pays.
Le président du Conseil constitutionnel avait auparavant été reçu par l’ambassadeur à Alger, Abdelkader Taleb Omar, pour passer en revue l’action du Conseil et sa participation extérieure, soulignant le rôle et les efforts de l’ambassade sahraouie dans le soutien et le suivi de ces activités.(SPS)
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| Le Groupe de soutien de Genève condamne le siège imposé au peuple sahraoui et appelle l'ONU à surveiller les droits de l'homme | 4 mars 2025 |
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Genève
(Suisse), 4 mars 2025 (SPS) Le Groupe de soutien de Genève au Sahara occidental, une coalition de pays formée au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour soutenir le peuple sahraoui, a exprimé sa « profonde préoccupation face à l’occupation marocaine continue du Sahara occidental et a souligné que priver le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination constitue une violation flagrante du droit international et des droits de l’homme».
Dans son intervention devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, «le Groupe a noté que «le Sahara occidental est resté sous occupation marocaine depuis 1975, malgré les appels répétés de l’Assemblée générale des Nations Unies depuis 1965 pour mettre fin au colonialisme dans la région», soulignant que «le droit à l’autodétermination est la pierre angulaire sur laquelle repose tous les autres droits, et le nier constitue une grave violation du droit international humanitaire».
A cet égard, le Groupe de Genève a souligné que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) continue de se voir refuser l’accès aux territoires occupés du Sahara occidental pour la neuvième année consécutive, malgré les multiples demandes officielles et celle du Conseil de sécurité dans sa résolution 2703 (2023), appelant à «faciliter ces visites et d’améliorer la coopération avec les mécanismes internationaux des droits de l’homme».(SPS)
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| L'Algérie exprime son inquiétude face à l'aggravation de la situation humanitaire en Palestine et aux violations systématiques au Sahara occidental | 04 mars 2025 |
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Genève
, 04 mars 2025 (SPS) L'Algérie a exprimé son inquiétude face à l'aggravation de la situation humanitaire dans les territoires palestiniens occupés malgré les efforts de médiation internationale qui ont abouti à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, et aux violations systématiques des droits de l'homme et du droit international humanitaire dans le territoire du Sahara occidental occupé.
Dans son intervention lors du débat général dans le cadre du 2e point de l'ordre du jour portant sur le rapport du Haut-Commissaire aux droits de l'homme, dans le cadre de la 58eme session du Conseil des droits de l'homme (CDH), l'ambassadeur et représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies à Genève et des organisations internationales en Suisse, Rachid Bladehane a souligné que la session en cours "se tient à un moment où le monde est confronté à de multiples défis, accompagnés de drames humanitaires résultant notamment de la prolifération des conflits armés et de l'occupation de longue durée, comme c'est le cas dans les territoires palestiniens et du Sahara occidental occupés".
L'Algérie "exprime son inquiétude face à l'aggravation persistante de la situation humanitaire dans les territoires palestiniens occupés, suite au génocide" perpétré par l'occupation sioniste depuis octobre 2023, "et dont les répercussions se font encore ressentir malgré les efforts de médiation internationale qui ont abouti à un accord de cessez-le-feu", a déclaré M. Bladehane.
Réaffirmant la profonde préoccupation de la délégation algérienne face aux "violations systématiques des droits de l'homme et du droit international humanitaire dans le territoire du Sahara occidental occupé", il a appelé à documenter ces violations, exhortant le Haut-Commissaire à dépêcher une mission d'enquête dans la région et à soumettre un rapport détaillé au Conseil à ce sujet.
Et de poursuivre que l'Algérie "croit en l'action multilatérale qu'elle soutient au niveau de toutes les instances internationales et régionales, y compris celles activant dans le domaine des droits de l'homme". (SPS)
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| Le CODESA lance son nouveau site web conçu pour documenter les violations du Maroc au Sahara Occidental | 04 mars 2025 |
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Laayoune occupée
, 04 mars 2025 (SPS) Le Collectif des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental (CODESA) a annoncé le lancement de son nouveau site web conçu pour documenter et diffuser les crimes et violations perpétrés par l'occupant marocain à l'encontre du peuple sahraoui.
Elaboré en quatre langues (arabe, anglais, espagnol et français) le site permet aux utilisateurs d'accéder aux informations avec "précision et fiabilité, en se basant sur les publications de l'organisation, référencées selon le droit international humanitaire, tenant compte du statut juridique international du Sahara Occidental, inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires à décoloniser", a précisé le CODESA dans un communiqué lundi.
Le site se décline en plusieurs rubriques dont la rubrique déclarations et communiqués qui traite des violations signalées par l'organisation, ciblant les civils, défenseurs des droits humains, blogueurs et prisonniers politiques sahraouis et la rubrique médias qui diffuse des images et vidéos documentant les crimes et violations perpétrés au Sahara Occidental.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de "l'application de la recommandation de son premier congrès national interdit, visant à contribuer à briser le blocus militaire et médiatique imposé sur le territoire du Sahara Occidental, tout en documentant et dénonçant les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et violations graves des droits humains perpétrés par la force d'occupation marocaine à l'encontre des civils sahraouis", ajoute la même source.
Le nouveau site web du CODESA s'inscrit également dans le cadre de "sa stratégie de soutien aux droits des peuples à l'autodétermination, en poursuivant ses efforts pour influencer la communauté internationale afin d'assurer une protection effective des civils sahraouis, la promotion et la diffusion des valeurs et principes des droits humains, à travers l'éducation et la sensibilisation".
Il s'agit, en outre, de "la préservation et la transmission de la mémoire collective sahraouie, en tant que partie intégrante du patrimoine culturel et historique du peuple sahraoui".
Le site représente une "avancée majeure" dans la diffusion et la sensibilisation à la question du Sahara Occidental, et constitue un "outil clé pour améliorer l'accès à l'information, approfondir la connaissance de la situation des droits humains dans le territoire occupé, et renforcer les liens avec les organisations œuvrant pour la défense des droits humains, en accord avec l'engagement de CODESA pour la promotion des droits humains dans leur dimension universelle et globale", conclut le communiqué.(SPS)
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| L’Algérie réaffirme son soutien indéfectible au droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance | 4 mars 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 4 mars 2025 (SPS) Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé la solidarité de son pays avec la juste cause sahraouie et son soutien indéfectible au droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
Dans un message de félicitations adressé au président de la République, Brahim Ghali, à l’occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, le président Tebboune a exprimé ses félicitations en son nom, au nom du gouvernement et du peuple algériens au peuple sahraoui.
Le président algérien a réitéré à son homologue sahraoui la solidarité permanente de l’Algérie avec la juste cause du peuple sahraoui et son soutien indéfectible à son droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux chartes des Nations Unies et de l’Union africaine.
Le président Tebboune a conclu son message au président sahraoui en déclarant : «Je réaffirme également l'engagement de l'Algérie, en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, à poursuivre sa démarche de défense de la vérité et de renforcement des principes du droit international et de la légitimité internationale». (SPS)
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| Le président de la République reçoit les félicitations de son homologue du Zimbabwé à l’occasion du 49ème anniversaire de la RASD | 26 fév 2025 |
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Chahid Elhafed
(République sahraouie) 26 fév 2025 (SPS) Le Président de la République sahraouie, Brahim Ghali, a reçu un message de félicitations de son homologue zimbabwéen, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, à l’occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Dans son message, le Président Mnangagwa a adressé ses plus chaleureuses félicitations au Président Ghali, au Gouvernement et au peuple de la République sahraouie au nom du Gouvernement et du peuple du Zimbabwe.
Le président du Zimbabwé a réaffirmé son engagement à renforcer et à élargir davantage les liens solides d’amitié et de solidarité qui ont historiquement caractérisé les relations entre le Zimbabwe et la RASD.
Le dirigeant zimbabwéen a également réitéré le soutien indéfectible de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. (SPS)
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| Le président de la République achève sa visite en Uruguay | 03 fév 2025 |
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Montevideo
(Uruguay), 03 fév 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a achevé sa visite en Uruguay, après avoir participé à la cérémonie d'investiture du Président Yamande Orsi, qui a eu lieu samedi au siège du Parlement dans la capitale, Montevideo.
Le Président Ghali a assisté à un dîner offert par le Président élu en l'honneur des chefs d'État et de gouvernement et des délégations présents à la cérémonie d'investiture. Il a également tenu des réunions avec la plupart des chefs d'État et de gouvernement et de délégations participantes, notamment avec le Président élu et son adjoint.
Il s’agit des présidents de la Colombie, de la Bolivie, du Panama, de l’Arménie, du Honduras, du Guatemala et avec le secrétaire général de l’Organisation des États d’Amérique (OEA).
Les rencontres ont porté sur les développements de la question du Sahara occidental et sur les voies et moyens de développer les relations bilatérales. (SPS)
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| La décision du TAS, nouvelle victoire pour la cause sahraouie contre les complots de l'occupant marocain | 03 mars 2025 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 03 mars 2025 (SPS) Le Secrétaire général du ministère sahraoui de la Jeunesse et des Sports, Salama Mohamed Youcef, a estimé dimanche que le verdict du Tribunal arbitral du sport (TAS) portant annulation de la décision de la Confédération africaine de football (CAF), liée au match de l’USM Alger contre la RS Berkane, représentait une nouvelle victoire pour la cause sahraouie contre l'occupant marocain.
Le TAS a rendu, mercredi dernier, un verdict définitif concernant l'affaire des maillots de la RS Berkane sur lesquels figure une carte imaginaire du Maroc intégrant les territoires sahraouis occupés. Le TAS a ainsi validé le recours soumis par la Fédération algérienne de football (FAF) et la direction de l’USM Alger, administrant une sévère mise en garde aux instances sportives du Makhzen pour avoir mélangé l'esprit sportif à une propagande néocoloniale.
Salama Mohamed Youcef a indiqué, dans une déclaration à l'APS, que le verdict de ce tribunal "revêt une grande importance pour la lutte du peuple sahraoui en faveur de son droit à la liberté et à l'indépendance".
Selon lui, cette décision "met à nu les méthodes de l'occupation marocaine qui utilise tous les moyens militaires, politiques, culturels ou sportifs pour imposer le fait accompli et légitimer son occupation du Sahara occidental qui attend sa décolonisation, selon ce que prévoit le droit international".
"En dépit de tous ses complots, l'occupant marocain a échoué lamentablement, et des décisions de justice le prouvent à chaque fois, donnant raison au peuple sahraoui qui tient à son droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination et à étendre sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire", a-t-il poursuivi.
Le responsable a souligné que le verdict du TAS adresse aussi "un avertissement à l'occupant marocain pour ne pas employer le sport à des fins colonialistes, et de ne pas mettre le sport au service de ses ambitions expansionnistes".
Le plus important, ajoute-t-il, est que "ce verdict barre la route à l'occupant marocain qui pourrait être tenté de reproduire des manœuvres du même genre lors de compétitions sportives similaires". Le verdict est également un rappel signifiant au Makhzen que "le sport ne peut être utilisé pour transgresser les lois et les résolutions internationales".
Salama Mohamed Youcef a conclu ses propos en assurant que la décision du TAS est "une victoire pour la cause sahraouie et pour tous ceux qui sont épris de liberté à travers le monde", signalant que "tout ce qui n'est pas construit sur la base de la justice, des droits humains et de l'honnêteté est voué à un échec cuisant".(SPS)
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| Le président de la République reçoit les membres du mouvement de solidarité en Amérique latine | 02 mars 2025 |
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Montevideo
(Uruguay), 02 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali a rencontré plusieurs membres du Mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui en Amérique latine.
En marge de sa visite en Uruguay pour participer à la cérémonie d'investiture du président élu du pays, le Président Ghali a rencontré la plupart des membres du Forum international de Sao Paulo, représenté par sa branche régionale pour l'Amérique latine et les Caraïbes, qui avait renouvelé sa solidarité avec le peuple sahraoui jusqu'à l'indépendance, à l’occasion du 49eme anniversaire de la proclamation de la République sahraouie.
Le Président a également reçu Mme Florencia Salguero, Présidente de l’Association uruguayenne de solidarité avec la République sahraouie, qui lui a présenté les activités du Comité durant la période écoulée et les perspectives de l’action future.
Pour sa part, le Président de la République a exprimé à ses interlocuteurs, au nom du peuple sahraoui, ses vifs remerciements et son appréciation pour la solidarité qui se poursuivra et se renforcera jusqu'à ce que la lutte du peuple sahraoui soit couronnée par le parachèvement de la souveraineté de la République sahraouie sur l'ensemble de son territoire national.
Pour rappel, le Président de la République a participé à la cérémonie d'investiture du Président élu de la République de l'Uruguay, sur invitation officielle de son homologue sortant,Luis Lacalle Pou.
Le président de la République est accompagné d'une importante délégation comprenant Cheibani Abbas, ambassadeur de la République sahraouie en Uruguay, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence et Mohamed Salem Abdel Fattah, premier secrétaire à l'ambassade sahraouie en Uruguay. (SPS)
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| Le président de la République assiste à l’investiture du nouveau président de l’Uruguay | 02 mars 2025 |
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Montevideo
(Uruguay) 02 mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali a participé samedi, à la cérémonie d'investiture du nouveau Président de la République de l'Uruguay, Yamandu Orsi.
Le président élu, son vice-président et les membres de son gouvernement ont prêté serment, à travers une cérémonie d'engagement, d'honneur et de déclaration de loyauté à la constitution, comme procédures constitutionnelles lors de la cérémonie d'investiture en Uruguay.
Dans son discours inaugural, le président Orsi s'est engagé à travailler pour promouvoir l'égalité et le développement de tous les citoyens uruguayens, appelant à un monde basé sur la liberté, loin de l'imposition de politiques et d'orientations de l'extérieur, et dans un cadre de respect, de coopération et de compréhension entre les peuples, et d'intégration et de complémentarité pour un monde meilleur.
L'étape suivante fut la cérémonie de passation de pouvoir entre le président sortant, M. Luis Lakayi Pou, et le président élu, Yamandu Orsi, suivie d'un défilé militaire au son de la musique de la fanfare militaire, marquant la passation officielle du pouvoir dans le pays.
A l'issue de la cérémonie d'investiture, et à l'instar de ses homologues, chefs d'Etat, de gouvernement et de délégations, le Président Ghali a reçu un accueil spécial de la part du Président élu et de son Vice-président, qui lui a permis de renouveler ses félicitations au nouveau président ainsi qu'au peuple uruguayen, au nom du gouvernement et du peuple de la République sahraouie, pour sa victoire aux élections présidentielles, ayant coïncidé avec le quarantième anniversaire de l'instauration de la démocratie dans le pays.
Le Président de la République a assisté à cet événement prestigieux en Uruguay à l'invitation officielle de son homologue sortant, Luis Lacalle Pou, en présence du plus grand nombre d'invités étrangers dans l’histoire de ce pays.
Selon des sources officielles cette participation a atteint 185 délégations étrangères provenant de plus de 65 pays et de 21 organisations internationales.
Le président de la République est accompagné d'une importante délégation comprenant Cheibani Abbas, ambassadeur de la République sahraouie en Uruguay, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence et Mohamed Salem Abdel Fattah, premier secrétaire à l'ambassade sahraouie en Uruguay.
L'Uruguay, avec une population d'environ 3,5 millions d'habitants, est considéré comme un modèle de démocratie en Amérique latine, où des gouvernements de droite et de gauche se sont succédé depuis le retour de la démocratie il y a 40 ans. (SPS)
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| Chargé par le président de la République, Hamma Salama prend part aux funérailles de l’ancien président namibien | 01 mars 2025 |
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Windhoek (
Namibie), 01 mars 2025 (SPS) chargé par le président de la République, Brahim Ghali, le président du Conseil national, Hamma Salama, a participé samedi, aux funérailles de l'ancien président namibien, Sam Chavishona Nujoma, qui s'est tenue au Monument des héros dans la capitale namibienne, Windhoek, en présence de plusieurs chefs d'État et délégations amies de la Namibie.
La Présidente élue, Mme Nandi Ntambo, a prononcé un discours dans lequel elle a passé en revue les vertus du défunt Président et son histoire de lutte en tant que leader et fondateur du mouvement de la SWAPO, qui a mené la lutte armée contre le régime d’apartheid jusqu’à l’indépendance totale de la Namibie.
En marge de l'événement, le président du Conseil national sahraoui a tenu des réunions avec le président de transition de la Namibie, le ministre des Affaires étrangères et les dirigeants de ce pays ami, en plus d'un certain nombre de délégations participant aux funérailles de ce leader africain qui a marqué l'histoire de la lutte pour la liberté et l'indépendance en Afrique et dans le monde.
Le président du Conseil national était accompagné par l'ambassadeur de la République sahraouie en République de la Namibie et en Angola,Hamdi Khalil Mayara, rappelle-t-on. (SPS)
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| Arrivée du président de la République à Montevideo pour assister à l'investiture du nouveau président de l’Uruguay | No date |
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Montevideo
(Uruguay), 1er mars 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, est arrivé à Montevideo, à l'invitation de son homologue uruguayen, M. Luis Lacalle Pou, pour assister à la cérémonie d'investiture du président élu, Yamandú Orsi.
Le Président Brahim Ghali a été accueilli à l'aéroport international de Carrasco par un représentant du gouvernement uruguayen et plusieurs fonctionnaires chargés de recevoir les invités présents à cet événement prestigieux.
La cérémonie d'investiture du nouveau président est prévue ce samedi 1er mars, avec la participation d'une centaine de délégations représentant des chefs d'État, de gouvernements et de délégations officielles, dont 15 chefs d'État, selon des sources uruguayennes.(SPS)
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| Le président colombien reçoit l’ambassadeur de la République Sahraouie | 28 fév 2025 |
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Bogotá
(Colombie), 28 fév 2025 (SPS) Le président de la République de Colombie, Gustavo Petro, a reçu l'ambassadeur auprès du ministère des Affaires étrangères, M. Mohamed Zroug, au Centre national des arts de la capitale, Bogotá.
Au cours de la réunion, le diplomate sahraoui a transmis au président Gustavo les salutations du président de la République, secrétaire général du Front Polisario, M. Brahim Ghali, réaffirmant sa détermination à renforcer et à approfondir les relations fortes et solides avec la République de Colombie.
L'ambassadeur Mohamed Zroug a salué le rôle pionnier et central que la Colombie a acquis sur la scène internationale, soulignant la vision sage et perspicace du président Gustavo Petro à l'égard du continent africain, qui repose sur le dialogue avec tous les États membres de l'Union africaine. Cette vision constitue la pierre angulaire de la stratégie africaine 2022-2026 de la Colombie, visant à s'opposer au colonialisme et au racisme et à soutenir le droit des peuples à l'autodétermination.
L'ambassadeur sahraoui a également salué la présidence tournante de la Colombie au sein du Groupe latino-américain et caraïbe et ses aspirations légitimes à rejoindre le Conseil de sécurité en tant que voix de soutien au Sud global.(SPS)
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| Le président de la République reçoit les félicitations de son homologue nicaraguayen à l’occasion du 49eme anniversaire de la RASD | 28 fév 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 28 fév 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a reçu un message de félicitations de son homologue nicaraguayen, José Daniel Ortega, à l'occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
«C'est avec une grande fierté pour moi de vous adresser, en mon nom personnel, au nom du peuple et du Gouvernement de réconciliation et d'unité nationale de la République du Nicaragua, nos sincères félicitations alors que vous célébrez le 49e anniversaire de la proclamation de la République sahraouie», lit-y-on dans la lettre du président du Nicaragua, José Daniel Ortega.
Le président José Daniel Ortega a réaffirmé l'engagement indéfectible du peuple et du gouvernement du Nicaragua à défendre le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique, a conclu la lettre. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible une base de soutien de l'armée d'occupation marocaine à El Guelta | 28 fév 2025 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 28 fév 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené une attaque intensive ayant ciblé une base de soutien de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur d'El Guelta, leur infligeant de "lourdes pertes matérielles et humaines", a indiqué un communiqué militaire rendu public par la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
"A l'occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), des unités avancées de l'ALPS ont ciblé, jeudi, par d'intenses bombardements la base d'un régiment relevant de l'Armée royale marocaine dans la région d'Arthrithyat dans le secteur d'El Guelta", selon le communiqué parvenu à SPS.
Les attaques de l’Armée sahraouie se poursuivent contre les positions des forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué. (SPS)
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| Espagne: le Parlement basque adopte une déclaration en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui | 27 fév 2025 |
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Alava
(Espagne), 27 fév 2025 (SPS)Des partis politiques et des groupes parlementaires mixtes siégeant au parlement basque espagnol ont adopté jeudi une déclaration en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination tout en fustigeant "l'occupation illégale" des territoires sahraouis par le Maroc.
Selon la presse espagnole, l'intergroupe "Paix et liberté pour le peuple sahraoui" du Parlement basque a approuvé, avec le soutien des partis PNV, EH Bildu, PP, Grupo Mixto-Sumar, une déclaration dans laquelle il souligne que l'occupation du Sahara occidental "est illégale" et revendique "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
"Le texte, qui a été lu devant les médias par les représentants du PNV, EH Bildu, PP et Grupo Mixto-Sumar, a été approuvé à l'occasion du 49ème anniversaire de la République arabe sahraouie démocratique", indique l'agence espagnole Europa Press.
A travers cette déclaration, les parlementaires basques soutiennent que le Sahara occidental "est un territoire non autonome, soumis au droit international" et que son occupation "est illégale". Ils insistent sur le fait que "l'exercice du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination doit être autorisé".
La déclaration souligne, par ailleurs, que le Front Polisario "est le représentant légitime et unique du peuple sahraoui, tel que reconnu par l'ONU et la communauté internationale".
Abordant un autre volet, le Parlement basque exige "le respect scrupuleux des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et la cessation des violations des droits humains à l'encontre des Sahraouis".
Le texte dénonce aussi "le pillage" des ressources naturelles du peuple sahraoui et exige que les parties concernées dans le conflit "respectent pleinement" l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne du 4 octobre 2024, qui annule les accords relatifs à l'agriculture et à la pêche entre l'Union européenne et le Maroc.
Il exhorte, en outre, les Nations unies à "promouvoir sans plus tarder une solution juste et définitive au conflit au Sahara occidental", une solution qui "implique la mise en pratique du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui par la tenue d'un référendum".
Les parlementaires basques exhortent les institutions basques à "poursuivre et à renforcer la solidarité et le soutien humanitaire" au profit des civils sahraouis.
Ils expriment, enfin, leur gratitude aux associations et groupes de solidarité locaux qui œuvrent "en faveur de l'amitié avec le peuple sahraoui, et dont le seul objectif est de réaliser un avenir libre".(SPS)
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| 49ème anniversaire de la proclamation de la RASD : le peuple sahraoui déterminé à poursuivre la lutte | 27 fév 2025 |
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Smara
(camp de réfugiés sahraouis), 27 fév 2025 (SPS)Le membre du Secrétariat national du Front Polisario, ministre de l’Education et de l’Enseignement professionnel, Khatri Addouh, a affirmé, jeudi au camp de Smara des réfugiés sahraouis, que "le peuple sahraoui commémore le 49ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) avec une détermination à poursuivre sa lutte, usant de tous les moyens pour asseoir sa souverainetésur l’ensemble de son territoire".
S’exprimant à l’APS en marge des festivités commémoratives du 49ème anniversaire de la proclamation de la RASD, placées sous le signe "Fidélité à la souveraineté nationale", M. Khatri a indiqué que "le peuple sahraoui a fait preuve, à travers ces festivités, de cette détermination qui exprime un fort attachement à ses droits légitimes, son autodétermination et sa liberté, son indépendance et l’extension de la souveraineté de la RASD sur l’ensemble de son territoire national".
Et d’ajouter : le peuple sahraoui a arraché d’innombrables acquis, notamment la reconnaissance consensuelle internationale de son droit à l’autodétermination et à l'indépendance, que l’occupant marocain, et ses alliés, tentent de brouiller par des déclarations et des positions hostiles, en violation même du droit international, en soutenant l’occupant et ses politiques par l’organisation de visites aux territoires occupés de la RASD.
Le membre du Secrétariat national du Front Polisario a souligné que "ces actes condamnables visent à secourir l’occupant dans ses derniers moments, de donner un nouveau souffle à sa politique expansionniste dans la région, et que le peuple sahraoui est déterminé, appuyés par d’autres peuples militants et des forces pour la paix et la justice, à continuer la lutte pour endiguer l’idéologie et la politique d’agression et d’expansion au détriment des peuples".
Les festivités commémoratives du 49ème anniversaire de la proclamation de la RASD ont été lancées au camp de Smara des réfugiés sahraouis, en présence de délégations étrangères solidaires avec la cause sahraouie, avec plus de 400 participants issus de 32 pays.(SPS)
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| La visite du président du Sénat français dans les territoires occupés du Sahara occidental condamnée | 27 fév 2025 |
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Alger
, 27 fév 2025 (SPS) L'Assemblée populaire nationale algérienne (APN) a exprimé sa ferme condamnation et sa profonde indignation suite à la visite du président du Sénat français dans les territoires occupés du Sahara occidental, la qualifiant de "grave dérive de l'extrême droite" et de "violation flagrante du droit international et des résolutions des Nations Unies".
L'APN a estimé, dans un communiqué publié mercredi, que la visite du président du Sénat français au Sahara occidental occupé constituait "une grave dérive de l'extrême droite qui désormais domine la scène politique française et une violation flagrante du droit international et des résolutions onusiennes pertinentes".
Cette visite intervient dans "le contexte des tentatives manifestes de la vieille école colonialiste", qui s'est emparée des institutions françaises, visant à conférer "une légitimité factice à l'occupation marocaine", ajoute le communiqué.
Cette visite est une violation du droit international et de la légalité internationale et va à l'encontre de la volonté du peuple sahraoui et de son droit à l'autodétermination, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies, soutient l'APN.
Et d'ajouter que "cette attitude révèle la poursuite des politiques coloniales révolues qui bafouent les principes de la légalité internationale et le statut juridique du Sahara occidental en tant que territoire non autonome en attente de décolonisation sous l'égide des Nations Unies". (SPS)
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| Plus de 400 participants aux festivités du 49e anniversaire de la proclamation de la RASD | 27 fév 2025 |
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Smara
(camp de réfugiés sahraouis), 27 fév 2025 (SPS) Plus de 400 participants représentant 32 pays prennent part aux festivités commémoratives du 49ème anniversaire de la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), qui ont débuté jeudi au camp de Smara des réfugiés sahraouis.
Ont assisté aux festivités, placées sous le signe "Serment et fidélité à la souveraineté nationale", le Premier ministre Sahraoui, Bouchraya Hammoudi Bayoun, ainsi que des membres du gouvernement de la RASD et des cadres du front Polisario.
Les festivités ont donné lieu à une imposante parade exécutée par diverses composantes de la société sahraouie, mettant en valeur, à travers des tableaux animés par différents secteurs et des établissements éducatifs, les facettes du parcours de 49 ans de l’Etat sahraoui dans l’édification des institutions et de la société sahraouies.
Ayant drainé un public nombreux issus de différents lieux d’établissement des sahraouis, que ce soit dans les camps de réfugiés ou dans les régions sous occupation marocaine, cet anniversaire de la proclamation de la RASD a été marqué par des allocutions officielles prononcées par des représentants de délégations étrangères solidaires avec le peuple sahraoui et présents à cette manifestation précédée, deux jours auparavant, de l’organisation de la 25ème édition du Sahara-Marathon.
Les festivités se poursuivront par l’inauguration d’une exposition d’activités reflétant le savoir-faire du citoyen sahraoui. (SPS)
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| Le Président Ghali condamne les tentatives de la France de porter atteinte à la légalité internationale et aux valeurs des droits de l’homme | 26 fév 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 26 fév 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a exprimé sa condamnation des tentatives de la France de piétiner la légalité internationale et les valeurs de liberté et de droits de l'homme.
Dans son discours à l'occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, le président Brahim Ghali a déclaré : «La France coloniale n'a pas hésité à mépriser de manière flagrante toutes les valeurs et principes de liberté, de démocratie, de justice, de droits de l'homme et de légitimité internationale qu'elle prétend défendre depuis longtemps. »
«Il est désormais évident que les actions agressives du Maroc, ainsi que ses efforts antérieurs pour légitimer l’occupation par la colonisation, le pillage des ressources et l’implication de parties extérieures dans des activités illégales sur les territoires occupés – politiquement, économiquement, culturellement et autrement – ont été orchestrées avec l’encouragement et le soutien des mêmes puissances coloniales qui ont conspiré avec le Maroc dans l’invasion du Sahara occidental depuis le 31 octobre 1975, souligné le président de la République. »
Le président Brahim Ghali a réitéré l’attachement du peuple sahraoui à ses droits, à sa terre et à son droit à l’autodéfense, ainsi que sa détermination historique depuis plus d’un demi-siècle, a-t-il dit, ont contraint ces puissances, qui parrainent et protègent le Maroc, à révéler leur véritable et hideux visage colonial, en collusion avec le programme expansionniste du Maroc. (SPS)
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| La reprise de la lutte armée a marqué un tournant pour la cause nationale (Président Brahim Ghali) | 26 fév 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 26 fév 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a affirmé que la reprise de la lutte armée le 13 novembre 2020 a marqué un tournant dans la trajectoire de la cause nationale.
Dans son discours au peuple sahraoui, diffusé en direct à l’occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, le Président Brahim Ghali a souligné que la violation de l’accord de cessez-le-feu par l’armée d’occupation marocaine le 13 novembre 2020, et la reprise ultérieure de la lutte armée sahraouie en réponse légitime à cette violation flagrante, constituaient un nouveau tournant pour la cause nationale.
Le Président de la République a souligné que les actions agressives du Maroc, ainsi que ses tentatives antérieures de légitimer l’occupation par la colonisation, le pillage des ressources et l’implication de parties extérieures dans des activités illégales sur les territoires occupés – politiquement, économiquement et culturellement – ont été orchestrées avec le soutien et l’encouragement des mêmes puissances coloniales qui ont conspiré avec le Maroc dans l’invasion du Sahara occidental depuis le 31 octobre 1975.
Le Président Brahim Ghali a souligné que la détermination du peuple sahraoui à préserver ses droits, sa terre et son droit à l’autodéfense, couplée à sa résilience légendaire depuis plus d’un demi-siècle, a forcé ces puissances – les sponsors et protecteurs du Maroc – à révéler leur vrai visage colonial et complice de l’agenda expansionniste marocain.(SPS)
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| La République sahraouie a tracé son chemin avec détermination et constance vers sa place méritée (Président de la République) | 26 février 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 26 février 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a affirmé que la République sahraouie a tracé son chemin avec détermination et constance vers le statut qu'elle mérite, malgré la guerre acharnée menée par l'État occupant marocain.
Dans son discours au peuple sahraoui, diffusé en direct à l'occasion du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, le Président Brahim Ghali a déclaré : «Quarante-neuf ans depuis la proclamation de l'État sahraoui reflètent une réalité éclatante et indéniable qui s'approfondit et se consolide chaque jour. Cette réalité est que la déclaration historique du 27 février 1976 a incarné de manière tangible et permanente la volonté du peuple sahraoui - hommes et femmes - de parvenir à la libération, à l'émancipation et au droit de vivre dans la liberté, la dignité et la souveraineté sur l'ensemble de son territoire national.»
"Ces quarante-neuf années représentent la vie d'un jeune Etat qui a tracé son chemin avec détermination et constance au milieu d'une situation difficile et amère, défiant l'impossible et combinant habilement les missions de libération et de construction, malgré les circonstances de la guerre injuste et féroce menée par l'Etat occupant marocain", a ajouté le Président de la République. "Quarante-neuf années", a déclaré le Président de la République, "sont également un riche héritage de sacrifice et de don - à travers le sang, la sueur, les larmes et la souffrance - d'un peuple héroïque et noble qui, avec conscience, conviction et foi, a choisi la voie de la lutte, de la résistance, de la persévérance et de la constance pour revendiquer ses droits légitimes".
Le Président Brahim Ghali a souligné que la République sahraouie, membre fondateur de l'Union africaine, jouit aujourd'hui de relations étendues avec tous les continents. Elle construit son expérience distinctive à travers ses institutions législatives, exécutives et judiciaires et gère ses affaires publiques avec une administration nationale expérimentée dans divers secteurs et domaines. Elle assure la fourniture des services de base et des besoins essentiels, malgré la situation de guerre, de déplacement et d'exil.
Le Président de la République a souligné que cette occasion ne doit pas passer sans rendre hommage et respect aux martyrs de la cause nationale, qui ont jeté les bases de la construction de ce grand édifice, au premier rang desquels le leader fondateur, le martyr de la liberté et de la dignité, El-Wali Mustafa Sayed, et le président martyr, Mohamed Abdelaziz.(SPS)
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| Le Polisario réaffirme l’attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance | 26 fév 2025 |
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Chahid El Hafedh
(camps de réfugiés), 26 fév 2025 (SPS) Le Front Polisario a réaffirmé l’attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance et sa détermination à résister par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée.
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de la sixième session ordinaire de son Secrétariat national, le Front Polisario a réitéré "l'attachement de la partie sahraouie à l'option d'une paix juste et durable" et a souligné le droit inébranlable et non négociable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, ainsi que son droit de résister par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée.
Le Secrétariat national du Front Polisario a réaffirmé la disponibilité de la partie sahraouie à coopérer avec les efforts des Nations Unies et de l'Union africaine pour parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes et objectifs de l'Union africaine.
Le communiqué appelle «les Nations Unies et ses organes compétents à assumer pleinement leur responsabilité et de remplir leur engagement envers la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique ».
Le plan de règlement ONU-OUA de 1991, accepté par les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc) et approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU, « demeure la seule solution consensuelle pratique et réaliste », a conclu le communiqué du Secrétariat national du Front Polisario. (SPS)
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| 49e anniversaire de la proclamation de la RASD: un parcours riche en réalisations à tous les niveaux | 26 fév 2025 |
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Alger
, 26 fév 2025 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) célèbrera jeudi le 49e anniversaire de sa proclamation, une occasion pour mettre en avant les victoires et les réalisations continues de la juste cause sahraouie, et souligner l'impératif d'appliquer les décisions de la légalité internationale reconnaissant le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance.
La pose du jalon constitutif de la République sahraouie remonte au 27 février 1976, date de la proclamation de la RASD à Bir Lahlou (territoires libérés), au lendemain du départ du dernier soldat espagnol du territoire sahraoui, a indiqué l’APS.
Depuis, la RASD avance à pas sûrs vers l'indépendance avec à son actif un parcours riche en réalisations à tous les niveaux. En parallèle, le peuple sahraoui continue de réclamer son droit à l'autodétermination, tout en dénonçant la poursuite des crimes odieux commis par l'occupant marocain dans la dernière colonie d'Afrique.
Ainsi, la célébration du 49e anniversaire de la proclamation de la RASD sera une nouvelle occasion pour attirer davantage l'attention de la communauté internationale, les Nations unies en particulier, sur l'escalade de la guerre d'extermination menée par le régime du Makhzen marocain dans les territoires occupés depuis son occupation militaire illégale le 31 octobre 1975, qui s'est intensifiée depuis que l'occupant a violé le cessez-le-feu de 1991, le 13 novembre 2020.
Le peuple sahraoui saisira aussi cette occasion pour rappeler au monde entier que les Nations unies considèrent toujours la cause du Sahara occidental en tant que "question de décolonisation" et soutiennent son droit à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum par la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso).
Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et coordonnateur avec la Minurso, Sidi Mohammed Omar, a affirmé récemment, à ce propos, que la reconnaissance de la cause du Sahara occidental comme une question de décolonisation, "constitue un acquis important pour le peuple sahraoui".
En dépit des entraves imposées par l'occupation et la poursuite de la guerre qui est entrée dans sa cinquième année consécutive, la République sahraouie a su accomplir, en près d'un demi-siècle, de grandes réalisations aux niveaux interne et externe, et continue d'enregistrer des victoires notamment sur les plans diplomatique et juridique.
Sur le plan diplomatique, la République sahraouie a obtenu des acquis importants qui ont brouillé les cartes de l'occupant, notamment l'obtention de la qualité de membre à l'Union africaine (UA). De plus, plus de 80 Etats reconnaissent la RASD et entretiennent des relations diplomatiques avec elle.
Et en décembre 2024, l'Assemblée générale (AG) des Nations unies a adopté, lors de sa 79e session, une résolution sans vote concernant la question du Sahara occidental, inscrite à l'ordre du jour sous le point relatif à la mise en œuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés, dans laquelle elle a réaffirmé le cadre juridique de la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation, infligeant ainsi un nouveau revers au régime marocain.
Selon le représentant du Front Polisario à Genève et auprès des organisations de l’ONU, Oubi Bouchraya Bachir, ce bilan est le fruit d'une bataille juridique que mène le Front Polisario en Europe depuis plusieurs années, où son statut a été renforcé à travers la résolution de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) de septembre 2021, qui a confirmé la personnalité juridique internationale du Front et son éligibilité à plaidoyer devant les instances juridiques européennes afin de défendre les droits légitimes du peuple sahraoui.
Les victoires juridiques se succèdent
Le 49e anniversaire de la proclamation de la RASD interviendra par ailleurs au moment où la bataille juridique relative au dossier sahraoui se poursuit sans relâche afin de mettre un terme aux épisodes de pillage des ressources naturelles du Sahara occidental par l'occupant marocain avec l'implication de certains pays européens.
Parmi les succès réalisés sur ce plan, les arrêts de la CJUE, portant annulation des accords commerciaux Maroc-UE incluant de manière illégale les territoires du Sahara occidental.
La CJUE avait rejeté, le 4 octobre 2024, le recours déposé par le Conseil et la Commission de l'Union européenne contre la décision du Tribunal européen portant annulation de deux accords Maroc-UE incluant de manière illégale les territoires du Sahara occidental, et a décidé d'annuler ces accords.
Dans un autre arrêt, la Cour a souligné la nécessité que l'indication du pays d'origine qui doit figurer sur les melons et les tomates importés dans l'UE, "ne peut désigner que le seul Sahara occidental, puisque ces produits sont récoltés sur ce territoire", rappelant, une nouvelle fois, qu'"au regard du droit international, le Sahara occidental dispose d'un statut propre et distinct".
Pour le président sahraoui, Brahim Ghali, ces arrêts "ont accordé au peuple sahraoui ce que certains tentaient de nier concernant ses richesses et sa souveraineté".
En plus de ces arrêts, la CJUE a récemment rejeté une demande de la Commission européenne visant à déformer la démographie du Sahara occidental, selon l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW).
Plus récemment encore, le nouveau commissaire européen aux Transports et au Tourisme durable, Apostolos Tzitzikostas, a réaffirmé que l'accord aérien entre l'UE et le royaume du Maroc ne s'applique pas au Sahara occidental.
En effet, la CJUE a annulé l'application de l'accord aérien UE-Maroc au Sahara occidental.
Ces victoires sont qualifiées de "séisme juridique en Europe", par Me Manuel Devers, fils de l'avocat français Gilles Devers, figure du combat sahraoui devant la justice européenne, décédé récemment. (SPS)
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| Le tchèque Michel Pozdnocov remporte le prix de la 25e édition du Sahara Marathon | 25 fév 2025 |
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Wilaya de Smara
, 25 fév 2025 (SPS) L’athlete tchèque Michel Pozdnocov a remporté aujourd’hui le prix de la vingt-cinquième (XXV) édition du Sahara Marathon, en arrivant en tête aux quarante-deux (42) kilomètres de la course qui a pris départ depuis la wilaya d’El Aaiún vers la wilaya de Smara.
S'adressant aux médias après avoir franchi la ligne d'arrivée, l'athlète tchèque s'est dit «impressionné par le niveau d'organisation de cet événement sportif international dans des camps de réfugiés, auquel il participe pour la première fois», exprimant sa «gratitude aux familles sahraouies pour l'accueil et l'hospitalité qu'elles m'ont réservés».
Pozdnocov a également déclaré qu’il se sentait «très heureux de ce résultat et du travail réalisé pour promouvoir la cause du peuple sahraoui et recueillir un plus grand soutien dans son pays, la République tchèque», soulignant que «cet événement sportif a un profond message humain et de solidarité avec le peuple sahraoui et sa cause légitime». (SPS)
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| Les athlètes sahraouis remportent les 10 et 5 kilomètres du 25 éme Sahara Marathon | 25 fév 2025 |
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Wilaya de Smara
, 25 fév 2025 (SPS) Les Sahraouis ont été les principaux lauréats des courses de dix et cinq kilomètres de la Vingt-cinquième (XXV) Édition du Sahara Marathon, à laquelle ont participé plus de 400 athlètes venus d’une trentaine de pays.
Le coureur Lehsan Mohamed Sidahmed a remporté la course de dix kilomètres (10km), qui s'est lancée de l'Ecole d’infirmerie et de sages femmes jusqu'à la wilaya de Smara, tandis que son compatriote, Bucharaya Nai Bachir, a gagné le titre sur la distance de cinq kilomètres (5km).
S’adressant aux médias à l’issue de la course, Lehsan Mohamed Sidahmed s’est dit «heureux d’avoir remporté cette course», estimant que «cette victoire démontre le niveau du sport sahraoui et sa competence de participer à des événements internationaux et de les gagner». (SPS)
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| Signature d’un accord de coopération entre l’Université de Tifariti et l’Université d’Oran 2 | 24 fév 2025 |
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Oran
(Algérie), 24 fév 2025 (SPS) L’Université de Tifariti l’Université d’Oran 2 ont signé un accord de coopération entre les deux universités visant à échanger des expertises et des connaissances, ainsi qu'à organiser des activités académiques et scientifiques conjointes.
La cérémonie a eu lieu durant la réception du directeur de l’université d’Oran 2,Ahmed Shaalal, accompagné de ses collaborateurs et des directeurs des facultés et instituts au doyen de l’Université de Tifariti et directeur de l’enseignement supérieur, Moulay Emhamed.
De son côté, le directeur de l’Université d’Oran 2 a exprimé la disposition de l’université à continuer de soutenir et d’accompagner l’Université de Tifariti dans divers domaines de formation, d’échange d’expertise, de recherche scientifique et d’organisation de conférences académiques pour sensibiliser à la cause sahraouie.
En marge de la visite, une rencontre a été organisée avec les étudiants sahraouis inscrits à l'Université d'Oran 2. Les discussions ont porté sur le rôle pionnier des étudiants sahraouis en tant que chercheurs et ambassadeurs d'une cause juste, ainsi que sur leur incitation à préparer des travaux de recherche et des thèses abordant divers aspects de la lutte du peuple sahraoui.(SPS)
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| Le peuple sahraoui poursuivra sa lutte sur tous les fronts jusqu’à l’indépendance totale (Président de la République | 24 fév 2025 |
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Chahid El Hafedh
(camps de réfugiés), 24 fév 2025 (SPS) Le président de la République sahraouie, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a réaffirmé que le peuple sahraoui poursuivra sa lutte sur tous les fronts jusqu’au recouvrement de la pleine souveraineté de la République sahraouie sur l'ensemble de son territoire national.
Le Président Ghali, qui supervisait lundi l'ouverture de la sixième session ordinaire du Secrétariat national du Front Polisario, a noté que "cette session se réunit au moment où le peuple sahraoui commémore le 49e anniversaire de la proclamation de son État, la République sahraouie, qui représente une matérialisation décisive et tangible de sa volonté inébranlable de liberté, d'autodétermination et d'indépendance".
«L'Etat marocain occupant a ouvert la porte aux agendas coloniaux et sionistes dans notre région, a-t-il dit, sans parler de ses politiques agressives continues basées sur l'expansion, le trafic intensif de drogue et le soutien et l'encouragement des bandes criminelles transnationales organisées et des groupes terroristes, qui menacent toute la région. »
Le président sahraoui a souligné que « ce sont des défis urgents qui exigent des peuples et les pays de la région d’unir leurs efforts et coordination pour faire face aux dangers imminents. »
«La période écoulée a vu le renforcement de la position de notre pays sur la scène internationale, notamment au niveau de l'organisation continentale, où il contribue régulièrement et à égalité avec ses pays frères africains aux différents programmes et activités de l'Union à tous les niveaux. Il a également déjoué toutes les tentatives désespérées et continues de l'Etat marocain occupant pour saper sa position», a ajouté le président de la République. (SPS)
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| Colloque international mardi à Genève sur l'éco-blanchiment marocain au Sahara occidental et ses implications | 24 fév 2025 |
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Genève
, 24 fév 2025 (SPS) Un colloque international sur l'environnement et les énergies alternatives dans le contexte de l'occupation marocaine du Sahara occidental sera organisé, mardi à Genève, en marge de la 58ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, a annoncé le représentant du Front Polisario auprès de la Suisse, des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir.
Organisé par le Groupe de Genève en soutien au Sahara Occidental, le colloque est placé sous le thème "Eco-blanchiment du désert: l'impact des projets durables au Sahara occidental occupé" et sera animé par d'anciens rapporteurs de l'ONU, des diplomates, des professeurs, des avocats et des militants écologistes de différentes nationalités.
Dans une déclaration à l'APS, M. Oubi Bouchraya cite, à ce titre, le représentant permanent de la Tanzanie auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, l'ambassadeur Abdallah S. Possi, l'avocat du Front Polisario, Manuel Devers, le professeur Mads Andenas de l'université d'Oslo (Norvège), la présidente de l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), Sylvia Valentin et Monica Alonso de l'ONG "Mundubat".
Le symposium abordera les efforts du Maroc pour blanchir l'occupation "odieuse" du Sahara occidental à travers l'utilisation de la carte de l'énergie alternative et l'implication des entreprises étrangères dans une tentative d'imposer le fait accompli colonial, a-t-il expliqué.
Selon les organisateurs, l'objectif de cet événement est de jeter la lumière sur la situation au Sahara occidental, notamment sur le pillage des ressources naturelles et sur la poursuite de la politique de l'éco-blanchiment et ses implications en matière de droits de l'homme et les défis juridiques qui en découlent.
Plusieurs ONG dénoncent depuis des années la stratégie du fait accompli que le Maroc veut imposer au Sahara occidental occupé à travers la réalisation de "gigantesques" projets de production d'énergie renouvelable dans ce territoire.
Pour ces organisations, cette stratégie "représente un défi supplémentaire et majeur pour le processus de paix de l'ONU" d'autant que "le Maroc montre déjà peu ou pas d'intérêt à résoudre le conflit conformément au droit international".
En effet, les projets éoliens et solaires marocains seront implantés majoritairement (à 81%) au Sahara occidental occupé, violant ainsi le droit international, dans la mesure où ce territoire figure sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes et que la Cour de justice de l'UE a déjà invalidé deux accords commerciaux UE-Maroc en raison de l'inclusion de ce territoire, considéré comme séparé et distinct du Maroc.
Ces projets ouvrent un nouveau chapitre dans la stratégie du Maroc visant à capitaliser financièrement et politiquement sur le potentiel d'énergie renouvelable du Sahara Occidental occupé, plus important que celui du Maroc lui-même.(SPS)
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| Sahara Marathon: un rendez-vous de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté | 24 fév 2025 |
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Chahid ElHafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 24 fév 2025 (SPS) La 25e édition du Sahara Marathon, un événement international alliant compétition sportive et solidarité humaine, débutera mardi dans les Camps de réfugiés sahraouis, avec l'objectif de renouveler le soutien à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté.
Créée il y a plus de vingt ans par des militants solidaires de la cause sahraouie, cette manifestation connaît une participation internationale croissante, rassemblant des coureurs de tous les continents.
Elle s'inscrit dans une démarche plus large de soutien, aux côtés d'autres formes d'expression comme l'art et le cinéma.
Le ministre sahraoui de la Culture, Moussa Salma, a souligné dans une déclaration à l'APS que cette édition va réitérer la solidarité des sportifs du monde entier avec le peuple sahraoui et sa juste cause.
Il a également insisté sur le fait que "le sport est une forme de résistance et de résilience, ainsi qu’un vecteur de messages humanitaires".
L'événement offre ainsi une occasion unique de rencontre entre athlètes et militants venus de nombreux pays, au cœur des Camps de réfugiés sahraouis.
Cette année, la participation atteint un chiffre important avec environ 300 coureurs issus de 32 pays. Les demandes de participation continuent d’affluer, ce qui témoigne de l'intérêt grandissant pour cette initiative, selon la même source.
Le ministre a assuré que toutes les conditions ont été réunies pour garantir le succès de cette édition, qui comprendra également des activités annexes telles que des expositions artistiques, des soirées culturelles, des formations et des débats.
Organisé par le ministère sahraoui de la Jeunesse et des Sports depuis plus de deux décennies, le "Sahara Marathon" porte un message fort : il est à la fois un appel à la paix et une nouvelle forme de lutte pour la liberté et l’indépendance du peuple sahraoui. Plus qu’une simple compétition, il renforce la dimension solidaire de cette cause à travers le sport, tout en offrant une vitrine aux athlètes sahraouis pour démontrer leur talent sur la scène internationale.(SPS)
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| L’AARASD dénonce la visite de Rachida Dati aux villes sahraouies occupées | 24 fév 2025 |
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Paris
, 24 fév 2025 (SPS) L’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARSD) a dénoncé la visite de la Ministre française delà culture, Mme Rachida Dati dans les ville occupées du Sahara occidental, critiquant la position de la France en faveur du Maroc sur la question du sahraouie, a indiqué un communiqué de l’association.
Voici le texte intégral du communiqué.
« Traditionnellement en tant qu’ancienne puissance coloniale au Maghreb, la diplomatie française, qu’elle que soit la sensibilité politique au pouvoir, s’est donnée comme boussole d’équilibrer au mieux ses relations avec les principaux États du Maghreb, Algérie et Maroc en priorité. Concernant le Sahara occidental, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, c’était pour la France, une forme de position d’équilibre qui, dans sa formulation favorable au Maroc,tenait compte des termes résolutions du Conseil de sécurité et permettait à l’Algérie qui accueille depuis 1976, la République Sahraouie en exil et soutient le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, de « tolérer » cette position.
En 2024, la donne change radicalement avec la lettre en juillet du Président Macron à Mohamed VI, qui reconnaît sans aucune ambiguïté la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Cette position contredit celle du Conseil de sécurité qui maintient sa position respectueuse du droit de la décolonisation, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et celle plus récente de la Cour de Justice de l’Union européenne, qui par un arrêt d’octobre 2024,indique clairement que le Sahara occidental est distinct du Maroc et que les ressources du Sahara occidental doivent être commercialisées avec le consentement du peuple sahraoui.
Ce rappel solennel du droit international ne semble pas troubler la Présidence et notre diplomatie qui affichent désormais une carte du Grand Maroc dans toutes nos publications officielles.
Cette reconnaissance contraire au droit, permet au contraire les expressions les plus outrancières.En direction de l’Algérie de la part du Ministre de l’intérieur, d’une grande partie de la presse nationale qui semblent regretter que l’Algérie a gagné sa guerre d’indépendance et négligent totalement son geste de solidarité si humaniste en faveur du peuple sahraoui et du Front POLISARIO.
Le royaume du Maroc, au contraire rattrape le retard pris dans les relations France-Maroc, depuis l’espionnage Pegasus, ce qui convient d’abord aux grandes entreprises françaises qui y sont si bien implantées.
Visite d’Etat pharaonique au Maroc en novembre 2024, visite ce mois de février de Rachida Dati porteuse en tant que Ministre de la culture de riches projets culturels jusqu’au Sahara occidental, visite des présidents de l,Assemblée et du Sénat, etc.
Plus préoccupant, cette amitié renouvelée s’introduit dans nos fonctionnements hexagonaux.
Ainsi la création du groupe d’étude Sahara occidental à l’Assemblée nationale a été surveillée étroitement par l’Ambassade du Maroc à Paris.On observe aussi la prudence de nombreuses villes, qui à la veille des prochaines municipales, prennent de grandes précautions avec l’électorat franco-marocain.
Mais des positions, qui invitent notre pays au respect international, sont à saluer. Celle de Benjamin Stora, celle de Dominique de Villepin, comme celles d Parti Communiste français ou des Écologistes qui ont dénoncé la position de la présidence française et rappelé leur soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Pour l’AARASD, c’est une évidence ! L’association organise dans un mois la Marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis.Depart le 30 mars à Ivry sur Seine.
Régine Villemont, présidente de l’AARASD. » (SPS)
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| Plus de 300 athlètes participeront à la 25eme édition du Sahara Marathon | 24 fév 2025 |
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Chahid El Hafedh
(Camps de réfugiés), 24 fév 2025 (SPS) Plus de 300 coureurs représentant 31 pays participeront à la 25e édition de l’événement international Sahara Marathon, a indiqué le Ministre de la jeunesse et du Sport, Hassanitou Chbellal.
L’événement connaît la participation d’un grand nombre de militants de la solidarité internationale venus se joindre au peuple sahraoui pour commémorer le 49e anniversaire de la proclamation de sa jeune république, le 27 février de chaque année.
Selon le ministre de la Jeunesse et des Sports, l’organisation du Sahara Marathon est « un renforcement de la dimension solidaire dont jouit la cause sahraouie à travers le sport »,a-t-il estimé, ajoutant que l’événement est « une opportunité de renforcer le sport sahraoui en évaluer la préparation des coureurs sahraouis et leur capacité à participer dans les compétitions internationales, ainsi qu’à acquérir de l’expérience dans la gestion d’événements sportifs internationaux en coopération avec des partenaires étrangers ».
L’événement sportif Sahara Marathon permet également de découvrir les talents sahraouis à l'intérieur et à l'extérieur des camps pour participer à des compétitions continentales et internationales.
A travers cette édition, qui a pour slogan "Un quart de siècle de solidarité à travers la voix du sport depuis la porte du Sahara Marathon", les participants choisiront entre quatre distances : 42 km entre El Aaiun et Smara, 21 km entre Auserd et Smara, 10 km à Smara et 5 km également à Smara, en plus d'une course spéciale pour les enfants.
Depuis 2001, le Sahara Marathon est organisé chaque année dans les camps de réfugiés sahraouis, dans le but de sensibiliser la communauté internationale sur la situation humanitaire, sociale et politique du peuple sahraoui, qui souffre d'injustice, d'oppression et de déplacement forcé de sa patrie, que ce soit dans les camps, dans les territoires sahraouis ou en exil en raison de l'invasion et de l'occupation marocaines de son territoire et du déni de son droit à la liberté et à l'autodétermination.(SPS)
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| Les unités de l'Armée sahraouie ciblent un poste de commandement de l'Armée d'occupation marocaine dans le secteur de Guelta | 23 fév 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 23 fév 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené un bombardement "intense" ayant ciblé un poste de commandement relevant de l'Armée d'occupation marocaine, dans le secteur de Guelta, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué un communiqué militaire émanant de la Direction centrale du commissariat politique de l'armée sahraouie.
Selon le communiqué, des détachements avancés de l’armée sahraouie ont mené, dimanche matin, un bombardement "intense" qui a ciblé un poste de commandement relevant de l'Armée de l'occupant dans le secteur de Guelta.
Les attaques de l’Armée se poursuivent contre les forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué. (SPS)
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| Le sénat mexicain réaffirme sa solidarité et son soutien à la République Sahraouie | No date |
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San Pedro Sula
(Honduras), 22 fév2025 (SPS) Le président du Sénat mexicain, Gerardo Fernández Noroña, a réaffirmé jeudi sa solidarité et son soutien à la République arabe sahraouie démocratique.
Dans son discours à la 43e réunion ordinaire du Forum des autorités législatives d'Amérique centrale, des Caraïbes et du Mexique, qui s'est tenue à San Pedro Sula, au Honduras, le président du Sénat mexicain a déclaré : «Je voudrais exprimer clairement et franchement ma solidarité et mon soutien à la République arabe sahraouie démocratique ».p
«Il me semble que des efforts doivent être faits pour obtenir le respect de la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le président du Sénat mexicain, Gerardo Fernández Noroña, lors de sa réception de l'ambassadeur de la République sahraouie au Mexique, Mokhtar Lebihi, a réitéré la position historique du Mexique en faveur du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, affirmant que la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique est un principe fondamental de la politique étrangère mexicaine.
Le Mexique a toujours été un défenseur des principes d'autodétermination et de respect de la souveraineté et de l'indépendance des peuples, rappelle-t-on. (SPS)
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| Appel à faire de la culture un véritable front de défense de la cause sahraouie | 22 février 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 22 février 2025 (SPS) Le ministre de la Culture, Moussa Selma, a appelé les artistes et les poètes à faire de la culture un véritable front de défense de la cause sahraouie.
Dans un message adressé aux artistes et poètes sahraouis de la diaspora à l'occasion de leur troisième assemblée générale, Moussa Selma a déclaré que «la situation actuelle exige, plus que jamais, de faire de la culture un véritable front de défense de notre cause nationale, une arme pour faire face aux tentatives de falsification et un pont pour atteindre la conscience du monde».
Le ministre de la Culture a décrit le message des artistes et des poètes comme «un cri de vérité qui dérange l'occupation marocaine, expose son faux récit et affirme au monde que notre peuple reste inébranlable dans son identité, sa culture et son droit légitime à l'autodétermination ».
Il a souligné que le défi aujourd'hui, face aux tentatives d'effacement de l'identité sahraouie, réside dans toutes les formes d'art - théâtre, musique, poésie, arts visuels et cinéma - pour «hisser l'étendard de la lutte avec une voix distinctive et une performance créative, en utilisant les outils de l'art et de la créativité nécessaires».
Le ministre a réaffirmé l'engagement du ministère de la Culture à soutenir les artistes et les poètes de la diaspora, appelant à une plus grande solidarité et coordination, et à la construction d'un front culturel unifié qui «proclame haut et fort que la culture sahraouie restera indomptable, et que l'art sahraoui continuera à se tenir debout, rebelle et résistant, jusqu'à ce que la victoire et la libération soient obtenues». (SPS)
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| Sahara occidental: une répression marocaine croissante face aux observateurs internationaux | No date |
Allemagne
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Washington
, 21 fev 2025 (SPS) Depuis début 2025, les autorités marocaines ont intensifié la répression au Sahara occidental, empêchant l’accès des observateurs étrangers et des organisations indépendantes, et les violations des droits de l’Homme y sont systématiquement documentées par des ONG internationales, malgré les tentatives du Maroc d'étouffer toute voix discordante.
Dans ce climat de restrictions accrues, les autorités marocaines ont une nouvelle fois illustré leur volonté de verrouiller l’accès au territoire en interdisant jeudi l’entrée à Laâyoune occupée à trois eurodéputés. Expulsés dès leur arrivée des îles Canaries sous prétexte d’absence de permis, ces parlementaires européens ont été empêchés d’enquêter sur les violations des droits de l’homme et l’exploitation illégale des ressources sahraouies.
Face à cette escalade, des organisations politiques et de défense des droits de l'Homme ont réagi avec fermeté.
Le Front Polisario a dénoncé cette interdiction, critiquant une politique de verrouillage visant à empêcher toute enquête indépendante sur les exactions commises contre les Sahraouis. Il a appelé l'Union européenne à déposer une plainte officielle contre le Maroc et à prendre des mesures pour garantir la liberté de mouvement de ses représentants.
De son côté, le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a énergiquement condamné cette expulsion, soulignant que le Maroc cherche à maintenir un blocus informationnel.
L'organisation a également dénoncé l'expulsion récenteSPS du journaliste espagnol Asier Aldia Esnaola et du blogueur hispano-suisse Ramila de Aventura. Arrêtés à l’aéroport Mohammed V de Casablanca après une visite à Dakhla occupée, ils ont été contraints de retourner à Madrid. Selon CODESA, ces journalistes avaient prévu de rencontrer la famille du militant sahraoui disparu Lahbib Agrichi, que les forces d’occupation sont accusées d’avoir enlevé et assassiné.
Dans son communiqué, la Commission sahraouie des droits de l'homme a dénoncé la politique systématique du Maroc visant à empêcher l'accès des observateurs internationaux aux territoires occupés du Sahara occidental, dans le but de dissimuler la réalité de l'occupation et de sa répression contre le peuple sahraoui. Elle a également fustigé l'impunité dont bénéficie le Maroc, tout en dénonçant la poursuite de sa politique répressive contre toute voix sahraouie revendiquant la liberté, la dignité et l'indépendance.
De son côté, l'Association de la jeunesse sahraouie en France a exigé, dans un communiqué, la levée du blocus imposé aux territoires occupés du Sahara occidental, soumis à un strict quadrillage militaire et sécuritaire.
Elle a dénoncé les tentatives de l’occupation marocaine de dissimuler la réalité de la situation dans la région, ainsi que l’interdiction d’entrée des parlementaires européens par les autorités d’occupation.
Face à cette situation, plusieurs organisations de défense des droits humains, telles que Human Rights Watch et Amnesty International, ont dénoncé ces entraves à la surveillance indépendante. Selon leurs rapports, depuis 2014, plus de 300 personnes venues de 21 pays ont été expulsées du territoire. Parmi les pays les plus concernés, la Norvège, avec 133 expulsions, et l’Espagne, avec 105 expulsions, figurent en tête de liste.
Ces chiffres illustrent l’ampleur de la politique répressive marocaine visant à isoler le territoire du regard international.
A cet égard, la Fondation Carter a signalé une intensification des persécutions contre les défenseurs des droits humains, tandis que Free Press Unlimited a mis en évidence les graves entraves à la liberté de la presse, empêchant les journalistes d’exercer leur mission d’information sur le terrain.
En parallèle, cette politique répressive ne se limite pas aux expulsions d’observateurs et de journalistes, mais s’étend également à l’interdiction d’activités pour plusieurs ONG internationales. Selon Free Press Unlimited, sept organisations, dont Avocats sans Frontières (Belgique) et Friedrich Naumann Stiftung (Allemagne), se sont vu interdire toute action concernant la défense des droits humains au Sahara occidental.
Face à cette situation alarmante, les organisations sahraouies appellent la communauté internationale à intensifier son soutien en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Elles insistent sur l’importance de multiplier les visites et les enquêtes internationales afin de documenter les réalités sur le terrain et de contrer la stratégie marocaine d’étouffement de l’information.
L’interdiction des visites au Sahara occidental témoigne ainsi de la volonté marocaine d’étouffer toute voix discordante et de maintenir un blocus informationnel strict. Pourtant, loin d’atteindre son objectif, cette stratégie contribue paradoxalement à renforcer la mobilisation en faveur du peuple sahraoui. (SPS)
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| Le chef de l’Etat préside une réunion sur l'évolution de la résistance dans les territoires occupés | 20 fév 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 20 fév 2025 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, M. Brahim Ghali, a présidé jeudi une réunion consacrée aux développements de la résistance dans les territoires occupés et au sud du Maroc.
La réunion, à laquelle ont participé le Secrétariat de l’organisation politique, le ministère des territoires occupés et le ministère des Affaires étrangères, a abordé la situation résultant de la répression, du blocus et des diverses pratiques imposées par l’État d’occupation marocain contre les citoyens sahraouis sans défense.
La réunion a particulièrement porté sur la situation des prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines et les pratiques inhumaines qu’ils subissent de la part des autorités d’occupation marocaines, dans un contexte de restrictions et de déni de leurs droits fondamentaux.
La réunion a réitéré l’appel aux Nations Unies et aux organisations internationales compétentes pour qu’elles assument leurs responsabilités envers ces prisonniers et leurs familles.
Elle a également souligné la nécessité de poursuivre et d'intensifier la campagne nationale et internationale pour leur libération, ainsi que de soutenir la marche de solidarité avec tous les prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines. (SPS)
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| L'occupation marocaine empêche trois euro-députés d'entrer dans la ville sahraouie occupée de Laayoune | 20 fév 2025 |
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Laayoune occupée
, 20 fév 2025 (SPS) Les autorités d'occupation marocaines ont empêché jeudi trois euro-députés d'entrer dans la ville occupée de Laayoune, en provenance des îles Canaries espagnoles, dans le cadre du siège imposé au territoire occupé pour empêcher la documentation de ses crimes et ses violations des droits de l'homme dans les parties occupées du Sahara occidental.
La force d'occupation marocaine a expulsé les trois euro-députés de l'aéroport de Laayoune au Sahara occidental, sitôt arrivés des îles Canaries, où ils ont été empêchés d'effectuer une visite d'inspection dans la partie occupée du Sahara occidental.
Il s'agit de la parlementaire espagnole Isabel Serra Sanchez du parti Podemos, du parlementaire finlandais Teusi Saramo du parti Vasimisto et de la parlementaire portugaise Catarina Martins du parti Bloco de Esquerda, venus visiter Laayoune occupée, à l'invitation officielle du Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l'homme (CODESA).
Selon les témoignages des trois membres de la délégation européenne, les autorités marocaines les ont empêchés de descendre de l'avion sous prétexte qu'ils n'avaient pas de permis pour entrer dans la ville.
"Notre détention illégale nous empêche d'accomplir notre travail en tant qu'euro-députés", ont-ils déploré, ajoutant que "nous sommes venus en mission pour suivre l'application de l'arrêt européen annulant les accords d'agriculture et de pêche entre l'Union européenne et le Maroc, car ce dernier exploite les ressources du peuple sahraoui".
Le 28 janvier 2025, l'occupation marocaine a empêché des parlementaires basques de se rendre dans les territoires du Sahara occidental, auxquels ils souhaitaient accéder pour s'informer sur la situation des droits de l'homme dans les zones occupées.
Le parti espagnol SUMAR a appelé son gouvernement à demander au Maroc de fournir des explications pour avoir empêché une délégation de parlementaires basques d'entrer dans la ville de Laayoune au Sahara occidental occupé, où ils comptaient s'informer sur la situation des Sahraouis, qualifiant l'action marocaine d'"extrêmement dangereuse", d'autant plus qu'il s'agit d'une visite officielle de parlementaires basques, dont le ministère a été informé à l'avance.
Selon un communiqué conjoint de l'Association pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines et de l'Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples africains, depuis 2014, les autorités marocaines ont expulsé et empêché plus de 311 étrangers de 28 pays d'entrer dans les territoires sahraouis occupés, les interdisant d'y documenter ses violations des droits de l'homme.
Depuis le début de cette année, l'occupation marocaine a empêché 10 étrangers, dont 3 parlementaires du Pays basque, d'entrer au Sahara occidental.(SPS)
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| 49ème anniversaire de la RASD: colloque à Paris sur le rôle de la diaspora et son soutien aux institutions nationales | No date |
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Paris
, 20 fev 2025 (SPS)Un colloque sur "le rôle de la révolution et de l'Etat sahraoui dans l'encadrement de la diaspora et son soutien aux institutions nationales" se tiendra samedi à Paris, a annoncé l'association de "La jeunesse sahraouie de France".
Organisé à l'occasion de la célébration du 49ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le colloque vise à "jeter la lumière sur le parcours de l'Etat sahraoui depuis sa proclamation, ainsi que les efforts déployés pour encadrer la communauté sahraouie et son rôle dans le soutien aux institutions nationales", a expliqué l'Association.
Il a également pour but d'"encourager les membres de la diaspora, en particulier les jeunes, à s'organiser et à renforcer leur engagement militant en phase avec les aspirations nationales".
Durant cet évènement, les participants devraient "retracer l'évolution de l'Etat sahraoui depuis sa proclamation", "mettre en avant le rôle de la diaspora sahraouie dans le soutien à la cause nationale" et "discuter des défis actuels et des perspectives d'avenir".
Le colloque sera, en outre, l'occasion d'"encourager une meilleure organisation et implication de la communauté" sahraouie dans la lutte pour l'indépendance du Sahara occidental et de "souligner l'importance de la jeunesse dans la pérennisation et le soutien aux institutions de l'Etat".
De nombreux représentants et responsables de la diaspora sahraouie en France devraient prendre part à l'évènement. Il s'agit notamment d'El Hafedh Nasseri, Sidi Mohamed, Moubarak Ranna, Mohamed Salem Jamaa et Mohamed Lamine Mohamed Bachri.
La proclamation de la RASD le 27 février 1976 constitue le couronnement des réalisations et des acquis pour lesquels a milité le Front Polisario, le représentant unique et légitime du peuple sahraoui, pour arracher l'indépendance et recouvrer sa souveraineté. (SPS)
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| L'Institut cubain d'amitié avec les peuples reçoit le secrétaire général de l'Union des journalistes et écrivains sahraouis | 18 fév 2025 |
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La Havane
(Cuba), 18 fév 2025 (SPS) L’Institut cubain d’amitié avec les peuples (ICAP) a reçu le secrétaire général de l’Union des journalistes et écrivains sahraouis (UPES), Nafei Ahmed, dans le cadre d’une visite de travail à Cuba de plusieurs jours.
Le SG des journalistes sahraouis a salué la position constante de Cuba dans le soutien aux luttes des peuples pour la liberté et l’indépendance, malgré les circonstances difficiles que Cuba continue de subir en raison du blocus et des politiques hostiles.
Il a souligné que Cuba est un modèle de résistance et de résilience pour tous les peuples libres du monde.
Les deux parties ont souligné l’importance de renforcer et de promouvoir la coopération entre les deux organisations, notamment dans les domaines de la formation des journalistes, des efforts conjoints de plaidoyer et de l’échange de stratégies médiatiques à la lumière des transformations mondiales actuelles.(SPS)
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| La visite de la ministre française de la Culture dans les territoires sahraouis occupées constitue une violation flagrante du droit international (diplomate sahraoui) | 18 fév 2025 |
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Alger
, 18 fév 2025 (SPS)La visite de la ministre de la Culture française,‘Mme Rachida Dati,dans les zones occupées du Sahara occidental constitue une violation flagrante du droit international.
Selon l’ONU et la Cour européenne, le Sahara Occidental et le Maroc sont deux territoires distincts, et toute tentative de légitimation de l’occupation marocaine contrevient aux principes fondamentaux du droit international, affirmé le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali, dans une déclaration à la radio algérienne internationale.
En se rendant dans cette région sans consultation ni reconnaissance des représentants légitimes du peuple sahraoui, Mme Dati encourage la politique d’intransigeance de l’occupant marocaine, a-t-il averti, estimant que cette visite s’inscrit dans une logique de fait accompli, renforçant la répression exercée par le Maroc à l’encontre de la population sahraouie dans les zones occupées.
Ce comportement contraste profondément avec les déclarations du ministre des Affaires étrangères, qui, ce matin sur France Info, en parlent du Conflit Ukrainien, réaffirmait l’attachement de la France aux principes du droit international, notamment le respect de l’intégrité territoriale des États et le droit des peuples à l’autodétermination, a regretté le diplomate sahraoui.
Il est frappant de constater que ces mêmes principes sont bafoués par la France lorsqu’il s’agit du Sahara occidental, illustrant une politique de de deux poids deux mesures qui nuit à la crédibilité de la diplomatie française, a-t-il déploré.
Il est également important de rappeler que Mme Dati est, depuis de nombreuses années, une figure de proue du lobby marocain en France et en Europe.
Son passage au Parlement européen a été marqué par un soutien constant aux positions marocaines, et sa présence régulière aux festivités de la famille royale marocaine démontre un alignement manifeste avec les intérêts de Rabat.
En tant que membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, la France à la responsabilité de défendre le droit partout où il est bafoué. Or, en adoptant une politique à géométrie variable sur la question sahraouie, elle compromet son rôle de garant des principes fondamentaux du droit international et met en péril la crédibilité de sa diplomatie, a-t-il estimé.
Le peuple sahraoui, à travers son représentant légitime, le Front Polisario, condamne fermement cette visite et appelle la France à adopter une position conforme au droit international en soutenant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, a conclu le diplomate sahraoui. (SPS)
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| Une délégation du groupe d'amitié parlementaire Algérie-Sahara occidental visite les institutions de l'État sahraoui | 18 fév 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 18 fév 2025 (SPS) Une délégation parlementaire algérienne du Groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara occidental a entamé une visite officielle aux institutions de l’État sahraoui.
La délégation, dirigée par le président du groupe, Miloud Tsouh, vise à renforcer les relations parlementaires entre les instances législatives des deux pays (l’Algérie et la République sahraouie), à échanger des points de vue sur des questions d’intérêt commun et à discuter des voies et moyens de coopération dans divers domaines.
La délégation devrait effectuer une visite de terrain dans plusieurs installations de la wilaya de Dakhla, ainsi que le Conseil national sahraoui et tenir des réunions officielles.
La délégation est composée de six parlementaires représentant divers partis et forces politiques au sein de l’Assemblée nationale populaire algérienne. (SPS)
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| La visite d'un membre du gouvernement français au Sahara occidental traduit un "mépris insigne de la légalité internationale" | 18 fév 2025 |
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Alger
, 18 fév 2025 (SPS) La visite d'un membre du gouvernement français au Sahara occidental est d'une gravité particulière et traduit un "mépris insigne de la légalité internationale" de la part d'un membre permanent du Conseil de Sécurité, indique mardi un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines.
"La visite d’un membre du Gouvernement français au Sahara Occidental est d’une gravité particulière. Elle est condamnable à plus d’un titre. Elle traduit un mépris insigne de la légalité internationale de la part d’un membre permanent du Conseil de Sécurité", lit-on dans le communiqué.
"Elle aide à la consolidation du fait accompli marocain au Sahara Occidental, territoire où un processus de décolonisation reste inachevé et où l’exercice d’un droit à l’autodétermination demeure inaccompli", ajoute la même source.
Enfin, "la visite malvenue du membre du Gouvernement français renvoie l’image détestable d’une ancienne puissance coloniale solidaire d’une nouvelle. Ce faisant, le Gouvernement français se disqualifie davantage et s’isole par rapport à l’action des Nations Unies visant à hâter un règlement du conflit du Sahara Occidental sur la base d’un strict respect de la légalité internationale", conclut le communiqué.(SPS)
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| Le gouvernement sahraoui condamne la visite de la ministre française de la Culture dans les territoires occupés et la qualifie d’»acte hostile et provocateur» | 18 fév 2025 |
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Bir Lehlu
(Territoires libérés), 18 fév 2025 (SPS) Le gouvernement sahraoui a fermement condamné la visite de la ministre française de la Culture, Mme Rachida Dati dans les villes occupées de Dakhla et El Aaiun, la qualifiant d'"acte hostile et provocateur" qui ne peut être interprété que comme "une tentative manifeste de légitimer l'occupation".
Le gouvernement sahraoui, dans un communiqué publié par le ministère de la Culture, a estimé que "cette visite révèle le vrai visage de la position française, complice des politiques d'occupation et d'expansion, au mépris flagrant du droit international et au mépris total des droits internationalement reconnus du peuple sahraoui, au premier rang desquels le droit à l'autodétermination et à l'indépendance".
Il s'agit également d'une «violation flagrante de la souveraineté du peuple sahraoui et d'une complicité flagrante avec l'occupation marocaine dans ses tentatives désespérées de légitimer son occupation illégale du Sahara occidental», selon le même communiqué, qui tient le gouvernement français pleinement responsable de cette complicité flagrante et l'appelle à cesser toute forme de soutien à l'occupation marocaine.
En outre, il réaffirme que «tous les projets ou initiatives culturelles se déroulant dans les villes occupées sous les auspices de l'occupation marocaine sont invalides et illégaux, et ne changeront pas le fait que le Sahara occidental est un territoire occupé selon les résolutions des Nations Unies ».
Le gouvernement sahraoui a également appelé les Nations Unies, l'Union européenne, l'UNESCO et tous les organismes internationaux concernés à intervenir d'urgence pour empêcher l'exploitation de la culture comme outil colonial par l'occupation marocaine et pour mettre fin à toute complicité internationale avec ses crimes, à l'instar de la décision courageuse et historique et contraignante récemment rendue par la Cour européenne de justice concernant les ressources naturelles du Sahara occidental.(SPS)
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| La 28e Conférence des groupes parlementaires «Paix et liberté pour le peuple sahraoui» exprime son soutien au peuple sahraoui | 17 février 2025 |
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Oviedo
(Asturies), 17 février 2025 (SPS) La 28e Conférence des groupes parlementaires « Paix et liberté pour le peuple sahraoui » a conclu ses travaux lundi, dans la province d’Asturies, réaffirmant son engagement à soutenir le peuple sahraoui jusqu'à la liberté et l'autodétermination.
La conférence a exprimé son rejet de la position du Premier ministre espagnol concernant le Sahara occidental, réitérant que le Front Polisario est le représentant légitime et unique du peuple sahraoui.
A l'issue de la conférence, les parlementaires ont souligné la nécessité de respecter les droits légitimes du peuple sahraoui, y compris son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
La conférence a axé ses délibérations sur les questions clés liées à la lutte du peuple sahraoui, en particulier les graves violations des droits de l'homme auxquelles sont confrontés les Sahraouis dans les territoires occupés. Les groupes parlementaires ont appelé la communauté internationale à surveiller la situation des droits de l'homme et exigé la libération immédiate de tous les prisonniers sahraouis, en particulier ceux de Gdeim Izik.
La conférence a exhorté les Nations Unies à élargir le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour inclure la surveillance et la protection des droits de l'homme dans les territoires occupés.
Dans le même contexte, elle a appelé l'Union européenne à garantir le respect des droits de l'homme dans ses accords avec le Maroc.
La conférence a également souligné que les récents arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne, ayant annulé les accords d'association et de pêche UE-Maroc, en raison du non respect des droits du peuple sahraoui.
La conférence a appelé la Commission européenne à engager des négociations directes avec le Front Polisario, le représentant légitime et unique du peuple sahraoui, pour garantir la justice économique dans la région.
En ce qui concerne la situation humanitaire, la conférence a réaffirmé son engagement à fournir une assistance humanitaire au peuple sahraoui dans les camps de réfugiés et les territoires occupés, dans le but de renforcer leurs institutions.
Les groupes parlementaires ont également renouvelé leur soutien aux programmes «Vacances en paix » et « Projet scolaire », qui symbolisent la solidarité entre la société civile espagnole et le peuple sahraoui.
La conférence a appelé les médias et la société civile à continuer de mettre en lumière le peuple sahraoui et sa juste cause.(SPS)
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| L'ALPS cible le centre de soutien logistique de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 17 fév 2025 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 17 fév 2025 (SPS) Les unités de l'armé de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené un bombardement intensif ciblant le centre de soutien logistique de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, a indiqué un communiqué militaire de la direction centrale du Commissariat politique de l'ALPS.
Des détachements avancés de l'armée sahraouie ont mené, dans la nuit de samedi, un bombardement intensif ciblant le centre de soutien logistique de l'armée d'occupation marocaine dans la localité occupée de Mahbès, a indiqué lundi le communiqué, dont une copie est parvenue à SPS.
Les attaques de l’Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué. (SPS)
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| Les dirigeants africains appelés à agir pour empêcher la détérioration de la situation en Afrique du Nord(Président de la République) | 16 fév 2025 |
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Addis-Abeba
(Ethiopie), 16 fév 2025 (SPS) Le Président de la République,Brahim Ghali, a mis en garde contre la gravité de la situation sécuritaire et politique dans la région de l'Afrique du Nord, exhortant les dirigeants africains à agir pour éviter de nouvelles tensions.
Dans son discours au 38e sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine, le Président Brahim Ghali a souligné que la violation flagrante par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu et ses conséquences sont de nature à plonger la région dans de nouvelles tensions.
Dans ce contexte, il a précisé que la République sahraouie et le Front Polisario ne resteront pas longtemps inactifs face à cette situation que l'État occupant et ses alliés tentent d'enraciner par des pratiques qui font fi de toutes les résolutions africaines et internationales appelant au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Le président Brahim Ghali a rappelé aux dirigeants africains «la nécessité de contribuer à la défense du principe de paix et de sécurité fondé sur le respect des frontières de l’époque coloniale», avertissant que la situation est propice à une nouvelle escalade si l’occupation marocaine ne se conforme pas aux décisions appelant au droit inaliénable du peuple sahraoui à la liberté et à l’autodétermination.
Le président Brahim Ghali a également rappelé aux dirigeants réunis toutes les décisions rendues par la Cour africaine et la Cour européenne de justice, qui réaffirment que la République sahraouie et le Royaume du Maroc sont deux pays séparés et distincts, estimant les actions de l’occupation marocaine et de certains de ses partenaires dans le pillage des ressources de notre terre d’illégales et injustifiables, et que le peuple sahraoui est le seul à avoir le droit de bénéficier de ces ressources.
«Le Maroc, tant qu’il occupe un pays voisin et un État membre de l’Union africaine et exploite illégalement ses richesses, ne peut pas être une voix pour la paix ou la sécurité sur le continent ».(SPS)
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| L'ambassadrice Selma Malika Haddadi élue vice-présidente de la Commission de l'UA | 15 fév 2025 |
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Addis-Abeba
, 15 fév 2025 (SPS) L'ambassadrice d'Algérie à Addis-Abeba et sa représentante permanente auprès de l'Union africaine (UA), Mme Selma Malika Haddadi a été élue samedi à Addis-Abeba, vice-présidente de la Commission de l'UA.
Mme Haddadi remplace à ce poste la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa dont le mandat est arrivé à terme.(SPS)
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| Mahmoud Ali Youssouf élu président de la Commission de l'Union africaine | 15 fév 2025 |
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Addis Abeba
, 15 fév 2025 (SPS) Le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf a été élu samedi à Addis-Abeba président de la Commission de l'Union africaine (UA).
Mahmoud Ali Youssouf a obtenu 33 voix, obtenant la majorité des deux tiers requise lors du 38eme sommet de l’union africaine.
Il succède au Tchadien Moussa Faki Mahamat, dont le mandat est arrivé à terme.(SPS)
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| Ouverture du 38ème Sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'UA en présence du Président de la République | 15 fév 2025 |
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Addis-Abeba
(Ethiopie), 15 fév 2025 (SPS) Les travaux du 38ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine se sont ouverts samedi, au Palais des Conférences à Addis Abeba, en présence du Président de la République, Brahim Ghali.
Le sommet abordera plusieurs questions auxquelles le continent est confronté, notamment la paix et la sécurité, les réformes institutionnelles et l'intégration économique, a-t-on indiqué.
A noter que le 38e sommet de l'UA s'est concentré sur la promotion de la cause de la justice et le paiement des réparations aux Africains, étape concrète vers la réparation des torts historiques et la promotion de l'apaisement chez les peuples du continent et les personnes d'ascendance africaine.
Le sommet devrait également se conclure par l'annonce de décisions et de recommandations qui renforcent la coopération et la solidarité entre les États membres et définissent les priorités d'une action commune au cours de l'année à venir, dans le cadre des efforts visant à parvenir à la stabilité et au développement durable sur le continent.
La cérémonie d'ouverture du sommet a été marquée par le passage de la présidence tournante de l'UA au président angolais, M. Joao Lourenço, succédant, ainsi, à l'ex-président de l'organisation continentale, le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani.(SPS)
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| L'expulsion par le Maroc de journalistes espagnols atteint la Commission européenne | 09 fév 2025 |
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Madrid
, 09 fév 2025 (SPS) La députée européenne du Bloc nationaliste galicien (BNG), l'Espagnole Ana Miranda, a saisi la Commission européenne suite à l'expulsion par le Maroc de journalistes espagnols du Sahara occidental, et dénoncé cette ultime tentative de réduire au silence les médias internationaux soucieux d'informer sur les violations des droits de l'homme dans les territoires occupés.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Ana Miranda a exprimé son soutien au journaliste d'El Independiente, Francisco Carrión, qui s'est vu refuser l'accès à Dakhla, ville du Sahara occidental occupée par le Maroc.
"Face à cette expulsion injuste décidée par le Maroc à l'encontre de Carrión pour avoir dit la vérité sur le Sahara occidental, je poserai une question à la Commission européenne sur la protection des journalistes", a-t-elle annoncé.
"Face à ces cas d'expulsion et compte tenu de la résolution (...) sur la protection des journalistes dans le monde et la politique de l’Union européenne en la matière : que fera la Commission pour assurer la protection des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions ? Que fera la Commission en réponse à ces violations de la liberté d’expression commises par le Maroc ?", s’interroge Miranda, dont la teneur du texte a été publiée par El Independiente.
En effet, des médias espagnols ont fait état, ces derniers jours, d'une série d'expulsions du Sahara occidental, un territoire que l'ONG Reporters sans frontières (RSF) considère comme "un trou noir de l'information" en raison du strict contrôle policier et militaire imposé par l'Etat occupant, le Maroc.
Ainsi, depuis début 2025, sept Espagnols ont été expulsés du Sahara occidental, l'ancienne colonie espagnole occupée depuis 1976 par le Maroc et considérée par l'ONU comme le dernier territoire à décoloniser en Afrique.
Les premiers à être expulsés ont été José Carmona, journaliste de Publico, et les militants d'une association de solidarité avec le peuple sahraoui, Antonio Martinez et Sergio Garcia, qui ont réussi à accéder à Dakhla occupée par la ligne de la compagnie aérienne "Ryanair", récemment inaugurée en violation du droit international. Un jour après leur arrivée, ils ont été arrêtés et expulsés via la ville marocaine d'Agadir.
La semaine dernière, les autorités marocaines ont empêché des parlementaires basques d'entrer à Laâyoune occupée.
Mercredi dernier, c'est le journaliste d'El Independiente Francisco Carrión qui subira le même traitement de la part de l'occupant marocain.
Des organisations de journalistes telles que la Fédération des associations de journalistes d'Espagne (FAPE) et Reporters Sans Frontières, ont condamné l'expulsion des reporters espagnols et exigé que Rabat autorise un "accès libre et sans restriction à la presse internationale".
La FAPE a demandé jeudi au ministre des Affaires étrangères espagnol d'"exiger des explications appropriées à son homologue marocain" suite à l'expulsion de Carrión.
Selon un rapport publié conjointement par la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis (LPPS) et l'Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique (AFASPA), depuis 2014, le Maroc a refusé l’accès ou expulsé du Sahara occidental occupé pas moins de 307 journalistes, professionnels du droit ou militants des droits de l’homme pour avoir tenté d’enquêter sur des violations du droit international humanitaire.
Selon ce rapport, au 31 janvier 2025, ces personnes venaient de 21 pays différents sur 4 continents.
Notant que le Maroc ne tolère aucun observateur étranger au Sahara occidental depuis 2014, l'AFASPA et le LPPS précisent que Rabat a procédé à 85 expulsions en 2016, 68 en 2017 (dont 5 députés européens), 53 en 2014 et 34 en 2019.(SPS)
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| Une délégation d’Ivry sur Seine effectue une visite aux camps de réfugiés sahraouis | 09 févr 2025 |
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Aousserd
, 09 févr 2025 (SPS) une délégation de la municipalité d’Ivry sur Seine est arrivée dimanche à la wilaya d’Aousserd où elle a été reçue pa la wali (gouverneur) de la wilaya, Mme Khira Boulahi, en présence du conseil régional et des membres de la délégation française conduite par Mme Leila Bounebache, militante associative et membre de l’association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD).
La délégation est venue réaffirmer Ia solidarité qui lie la municipalité d’Ivry à la daira de Mijek depuis plusieurs années et son engagement à poursuivre cette solidarité, notamment en faveur du droit à la santé et de I'accès aux soins pcur toutes et tous, ainsi que l’accueil des enfants sahraouis pendant les vacances d’été.
La municipalité a également exprimé son soutien à toute initiative porteuse de paix, telle que la marche ds Claude Mangin depuis lvry-sur Seine jusqu'à la ville de Kenitra pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, qui débutera Ie 30 mars proehain.
Par ailleurs, les élus (e) d’Ivry sur Seine ont condamné fermement la prise de position unilatérale (n’ay fait l’objet d’aucun débat parlementaire) exprimée par le président de la République française en juillet, puis réaftirmée en octobre dernier à Rabat «affinant la souveraineté marocaine sur Ie Sahara occidental».
Les Élu.es d’Ivry-sur-Seine, ont réitéré leur engagement politique et humanitaire contre toute forme de rêhabilitation coloniale et leur intransigeance devant le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui, dans Ie strict respect du droit international et de la Mission des Nations Unies pour I'organisation d'urt référendum d'autodétermination au Sahara occidental.
La délégation est composée de militants associatifs et de jourrralistes français, dans le but de renforcer l’information et la sensibilisatisn sur la situation du Sahara occidental, rappelle-t-on.
Elle aura des visites de plusieurs établissements sahraouis et rencontrera des responsables du gouvernement de la République Sahraouie et du Front Polisario. (SPS)
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| L’UPES condamne « fermement » l’expulsion du journaliste espagnol, Francisco Carrión, de la ville occupée de Dakhla | 07 fév 2025 |
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Chahid ElHafedh
, 07 fév 2025 (SPS) L'Union des journalistes et écrivains sahraouis (UPES-sigle en espagnol) a condamné dans les termes les plus forts l'expulsion du journaliste du journal El Independiente, Francisco Carrión, de la ville occupée de Dakhla par les forces d'occupation marocaines et a qualifié cette attaque contre la presse de nouvelle étape dans l'escalade marocaine qui confirme la persistance du blocus médiatique, policier et militaire imposé aux parties occupées de la République sahraouie.
L’union des journalistes sahraouis a déclaré que le Maroc n'autorise que des visites au service de la propagande coloniale au Sahara occidental occupé, tandis que les villes sahraouies occupées sont fermées aux journalistes, militants et observateurs qui traitent la question sahraouie de manière impartiale ou en solidarité avec la juste lutte du peuple sahraoui.
Le journaliste espagnol s'est rendu dans la ville occupée de Dakhla pour mener une enquête journalistique sur la répression quotidienne contre le peuple sahraoui.
Le journaliste espagnol est considéré comme l'un des journalistes spécialisés dans la question du Sahara Occidental, et a écrit plusieurs articles et travaux journalistiques sur le dossier et ses développements.
Au cours des semaines précédentes, des membres de la Coordination des associations d'amitié avec le peuple sahraoui (CEAS) et le journaliste José Carmona ont également été expulsés de la ville occupée de Dakhla.
Le Maroc a expulsé 307 personnes, dont des professionnels des médias, des avocats et des militants des droits de l'homme, pour avoir tenté d'enquêter ou de vérifier la situation des droits de l'homme dans le territoire occupé du Sahara occidental.(SPS)
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| Un réseau argentin dénonce l’expulsion du journaliste espagnol Francisco Carrión de la ville occupée de Dakhla | 07 fév 2025 |
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Buenos Aires
, 07 fév 2025 (SPS) Le Réseau argentin de communicateurs pour la décolonisation du Sahara Occidental a dénoncé l'expulsion du journaliste Francisco Carrión par le Maroc, qui s'est rendu dans la ville occupée de Dakhla pour mener une enquête sur la répression quotidienne contre le peuple sahraoui.
Dans un communiqué publié jeudi, le Réseau argentin de communicateurs pour la décolonisation du Sahara occidental a qualifié l’expulsion du journaliste Francisco Carrión, rédacteur en chef d’El Independiente, du territoire du Sahara occidental par les forces d’occupation marocaines de « mesure arbitraire qui constitue une violation de la liberté de la presse et du droit à l’information ».
«Nous voulons exprimer notre admiration pour Francisco, qui avec beaucoup de courage donne une visibilité à la cause sahraouie et au droit de ce peuple à vivre comme une nation libre, comme le dicte le droit international, et non sous l'occupation illégale du Maroc », lit-on dans le communiqué de ce réseau sympathique à la cause sahraouie.
« Carrión, lors de son voyage au Sahara occidental, a été directement affecté par la politique répressive du Maroc, car il n’a pas été admis dans les territoires occupés sous prétexte de « raisons de sécurité ». La lettre, signée par la préfecture de police de la ville occupée de Dakhla, précise que la décision a été prise en réponse à des publications faites, notamment en relation avec la monarchie marocaine.
Comme le note François dans son récit vibrant de l’expulsion : « Le Maroc m’expulse du Sahara occupé à cause de ce que j’ai écrit sur son roi », ajoutant : « Je ne peux m’empêcher de penser aux Sahraouis de Dakhla ; dans les réunions que j'ai laissées en suspens et dans les journalistes sahraouis comme ceux qui composent Equipe Media, qui subissent quotidiennement des mauvais traitements extrêmes et une surveillance dans un territoire qui - comme le déclare Reporters sans frontières - est "un trou noir de l'information".
À une époque où ceux qui détiennent le pouvoir conçoivent des exodes et rêvent de l’exil de ceux qui n’ont qu’un bout de terre, « la porte du paradis » dont se vante la propagande marocaine n’est pas celle-là : elle mène à l’enfer des vrais habitants de Dakhla, de ceux qui ont emporté la clé de leur maison dans leur voyage inachevé à travers le désert et de ceux qui résistent au milieu du silence complice du monde et de la responsabilité historique de l’Espagne et de ses politiciens ». (
https://www.elindependiente.com/internacional/2025/02/06/marruecos-me-e…
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Le Réseau argentin de communicateurs pour la décolonisation du Sahara Occidental réitère son engagement en faveur de la liberté de la presse et du droit des peuples à l’autodétermination, et appelle la communauté internationale à continuer de dénoncer les violations commises par le régime marocain au Sahara Occidental.(SPS)
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| Le maire de San Giorgio Bigarello réaffirme son soutien à la lutte du peuple sahraoui pour la paix et la liberté | 06 fév 2025 |
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San Giorgio Bigarello
(Italie), 06 fév 2025 (SPS) Le maire de San Giorgio Bigarello, Davide Dal Bosco a réaffirmé son soutien à la lutte du peuple sahraoui pour la paix et la liberté, ainsi que son engagement envers cette cause.
Le maire qui recevait le représentant du Front Polisario dans la région de Lombardie, Omar Hassena Ahreyem en présence de l’adjointe au maire, Mme Federica Nota, a exprimé son soutien à l'association de solidarité avec le peuple sahraoui et s'est engagé à continuer d'accueillir les enfants sahraouis dans le cadre du programme "Accueil des Petits Ambassadeurs Sahraouis de la Paix", en signe de solidarité avec les réfugiés sahraouis.
Les deux parties ont décidé d’établir des accords de coopération et de jumelage entre les municipalités sahraouies et italiennes dans un avenir proche.
De son côté, le représentant du Front Polisario en Lombardie, Omar Hassena Ahreyem, a remercié le maire et son adjointe au nom du peuple et du gouvernement sahraouis. Il les a également invités à visiter les camps de réfugiés sahraouis dans un avenir proche.
Finalement, les deux parties ont convenu de continuer à œuvrer pour le renforcement des relations entre les deux peuples.(SPS)
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| Cause sahraouie: Benjamin Stora appelle les autorités françaises à revenir à la légalité internationale | 06 fév 2025 |
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Alger
, 06 fév 2025 (SPS) L'historien français Benjamin Stora a appelé les autorités françaises à revenir à la légalité internationale dans leur position en faveur du "plan d'autonomie" dans le cadre de la prétendue "souveraineté marocaine" sur le Sahara occidental, assurant que c'est "la seule voie" pour un retour à la normale des relations algéro-françaises.
Dans un entretien accordé au quotidien public algérien "El-Massa" publié jeudi, M. Stora a précisé que "le point de départ du blocage entre Paris et Alger a été la question au sujet du Sahara occidental" et la reconnaissance par la France du prétendu "plan d'autonomie", estimant qu'"il appartient aux autorités françaises simplement de revenir à la légalité internationale qui reconnaît le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et de respecter les principes énoncés dans les chartes onusiennes concernant ce conflit". "C'est la seule voie qui permettra un retour à la normale des relations algéro-françaises", a-t-il dit, soulignant la nécessité de "rétablir la relation de confiance, extrêmement fragilisée, entre ces deux grands pays".
Concernant le déclin constant de l'influence française sur le continent africain, il a estimé que "la France officielle a mis du temps pour comprendre que la nouvelle Afrique n'est pas celle d'hier", soulignant que "Paris a beaucoup de mal à accepter les changements en cours en Afrique".(SPS)
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| La CJUE rejette la demande de la Commission européenne visant à déformer la démographie du Sahara occidental | 6 fév 2025 |
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Londres
, 6 fév 2025 (SPS) La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a rejeté une demande de la Commission européenne visant à déformer la démographie du Sahara occidental, a révélé l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), soulignant que cette décision réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"La CJUE a rejeté la demande de la Commission européenne de rectifier des paragraphes spécifiques de ses arrêts de 2024", précise WSRW sur son site internet, relevant que cette dernière se demandait si la majorité de la population du Sahara Occidental vit en dehors du territoire occupé par le Maroc.
Le 4 octobre 2024, la CJUE a rendu deux arrêts concluant que l'accord commercial préférentiel UE-Maroc et l'accord de pêche UE-Maroc sont inapplicables au Sahara Occidental, car le peuple du territoire n'y a pas consenti, a rappelé l'ONG.
Dans les arrêts, la Cour a ajouté des paragraphes clarifiants qu'il existe une différence entre la "population" du Sahara Occidental et le "peuple" du Sahara Occidental - ceux qui détiennent le droit à l'autodétermination.
"Ce dernier, en grande partie déplacé, est seul titulaire du droit à l'autodétermination par rapport au territoire du Sahara occidental. En effet, le droit à l'autodétermination appartient au peuple concerné, et non pas à la population de ce territoire en général, dont, selon les estimations fournies lors de l'audience devant la Cour par la Commission, seuls 25 % seraient d'origine sahraouie" a statué la CJUE.
"Le 24 octobre 2024, la Commission européenne a soumis à la Cour des demandes de rectification des paragraphes de chaque arrêt -les paragraphes mêmes qui précisent que le peuple du Sahara Occidental, celui qui a le droit de consentir en vertu de son droit à l'autodétermination, a été pour la plupart déplacé", a fait savoir WSRW.
"La Commission a affirmé que ces paragraphes contenaient des inexactitudes et a déclaré qu'il n'était pas clair qu'une majorité du peuple sahraoui vit en fait en dehors du territoire", ajoute l'ONG, notant que la demande qui a été soutenue par les gouvernements français et espagnol, n'a jusqu'à présent pas été connue du public.
A la fin de la semaine dernière, la Cour a publié ses conclusions sur son site Internet.
Le 15 janvier 2025, la CJUE a rendu des ordonnances rejetant la demande de la Commission de rectification des décisions sur la pêche et le commerce en déterminant qu'il n'y avait aucune inexactitude évidente dans les paragraphes spécifiés qui justifiait une correction.
L'ordonnance a notamment souligné que "les jugements initiaux sont maintenus tels que rendus, sans aucune modification des sections contestées".
Pour la Cour, il est acquis que la majorité du peuple sahraoui ne vit pas aujourd'hui sur le territoire, ayant été déplacé, alors qu'une grande majorité des habitants actuels du territoire ne sont pas Sahraouis.
"Cette nouvelle ordonnance de la Cour semble définitivement avoir bloqué la possibilité pour la Commission de contourner la demande de consentement en remplaçant le peuple sahraoui par d'autres parties prenantes", souligne l'Observatoire chargé du suivi de l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental occupé.
"La tentative de la Commission européenne de déformer la démographie du Sahara Occidental est un acte flagrant de manipulation, destiné à saper les décisions claires de la Cour. Elle tente de créer un doute là où il n'y en a pas, tout cela pour justifier sa complicité continue avec l'exploitation illégale du territoire par le Maroc", a dénoncé Sara Eyckmans de Western Sahara Resource Watch.
"Ce n'est pas seulement une insulte au droit international, c'est une insulte au peuple sahraoui déplacé qui lutte depuis des décennies pour le respect de son droit légitime à l'autodétermination", a-t-elle ajouté, soulignant qu'"en rejetant les demandes de rectification, la CJUE réaffirme son interprétation du droit international dans ce contexte, notamment en ce qui concerne le principe d'autodétermination et les droits du peuple du Sahara Occidental".(SPS)
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| L'occupation marocaine expulse le journaliste espagnol Francisco Carrion du Sahara Occidental occupé | 06 fév 2025 |
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Dakhla
(Territoires sahraouis occupés), 06 fév 2025 (SPS) L'occupation marocaine a expulsé, mercredi, le journaliste espagnol Francisco Carrion de la ville de Dakhla, dans la partie occupée du Sahara Occidental, et ce dans le cadre du blocus étouffant imposé au territoire occupé, en empêchant les observateurs internationaux, les défenseurs des droits humains et les journalistes étrangers d'y accéder, pour que ses violations croissantes des droits humains ne soient pas dévoilées.
Le membre du Collectif des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental (CODESA), Hassan Zerouali, a déclaré, dans une publication sur sa page officielle sur les réseaux sociaux, que les forces d'occupation marocaines ont empêché le journaliste espagnol du quotidien "El Independiente", d'entrer dans la ville de Dakhla et l'ont renvoyé à Madrid depuis l'aéroport de la ville, à bord du même avion, en l'informant qu'il était "persona non grata", en raison de ses écrits hostiles aux politiques du régime marocain.
Dans un commentaire sur son expulsion de la ville de Dakhla, le journaliste espagnol a relevé la contradiction dans cette ville, entre ce que dit le Maroc qui prétend qu'elle est "la porte du paradis", et "l'enfer" que vit le peuple sahraoui qui aspire à voir sa patrie libre et indépendante.
Pour sa part, l'instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM), a exprimé sa profonde préoccupation face à l'interdiction par les autorités d'occupation marocaines de l'entrée des observateurs internationaux dans les villes du Sahara Occidental occupé, car elle intervient dans un contexte de déni du droit international dans cette région et au mépris des Nations unies et des mécanismes onusiens. (SPS)
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| L'université américaine d'Harvard consacre une conférence à la question sahraouie | 04 fév 2025 |
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Massachusetts
(Etats-Unis), 04 fév 2025 (SPS) La Faculté de droit de la prestigieuse université américaine, Harvard a organisé lundi une conférence sur la question de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance.
La conférence a été animée par Mouloud Said, représentant du Front Polisario aux Etats-Unis et Bill Fletcher Jr., coprésident de la Campagne américaine pour le Sahara occidental, une organisation qui milite pour le droit des Sahraouis à l'autodétermination.
Lors de son intervention, le diplomate sahraoui a affirmé que le Maroc n'avait aucune preuve de sa prétendue souveraineté sur les territoires sahraouis.
"Il n'y a pas un seul document que le Maroc peut montrer prouvant une quelconque légitimité" de ses revendications sur les territoires du Sahara occidental, a-t-il déclaré.
"Il s'agit d'une occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc", a soutenu le conférencier, précisant que le Makhzen violait clairement le droit international.
Le Sahara occidental est désigné par les Nations unies comme "territoire non autonome", a-t-il signalé, rappelant que l'ONU soutenait le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. La question du Sahara occidental est "à l'ordre du jour de l'ONU depuis les années 60", a-t-il fait savoir.
Les Nations unies "insistent toujours sur le fait que toute solution doit être basée sur le respect du droit du peuple à l'autodétermination, ce que le Maroc, bien sûr, ignore", a enchaîné le diplomate.
Le diplomate sahraoui a critiqué, par ailleurs, le soutien assuré par les Etats-Unis et la France à l'occupant marocain. Il a pointé du doigt la France tout particulièrement. "Le vrai problème que nous avons dans la région, le problème numéro un que nous avons, ce sont les Français", a-t-il assuré.
Prenant la parole à son tour, Bill Fletcher Jr. a rappelé que des décisions annoncées par des institutions internationales, à l'image de la Cour de justice de l'Union européenne, confortent les Sahraouis dans leur lutte pour l'indépendance.
"Ces décisions internationales sont importantes sur le plan idéologique et démontrent que nous sommes du bon côté de l'histoire", s'est réjoui Fletcher.
Il a appelé à davantage d'actions sur le terrain pour faire connaître la justesse de la cause sahraouie.
"Nous avons besoin de mouvements populaires en France et aux Etats-Unis" en faveur de la cause sahraouie, a-t-il dit. (SPS)
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| Annulation des accords commerciaux entre l'UE et le Maroc: le Conseil de l'UE souligne la nécessité de se conformer aux décisions de la CJUE | 04 fév 2025 |
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Londres
, 04 fév 2025 (SPS) Le Conseil de l'Union européenne (UE) reconnaît sa défaite devant la Cour de Justice de l'Union (CJUE) qui a invalidé, en octobre 2024, deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE sur la pêche et l'agriculture, soulignant la nécessité de se conformer aux décisions de la Cour, révèle une note de son service juridique dévoilée par l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW).
"Dans une note juridique, le Conseil de l'UE admet que la plus haute juridiction de l'UE a définitivement annulé les accords de commerce et de pêche UE-Maroc tels qu'ils s'appliquaient au Sahara Occidental, marquant une victoire claire pour la lutte du peuple sahraoui pour l'autodétermination", s'est félicité l'Observatoire sur son site internet.
Le 4 octobre 2024, la Grande Chambre de la CJUE s'est prononcée sur quatre recours introduits par le Conseil et la Commission de l'UE, soutenus par plusieurs Etats membres et entités marocaines, contre des arrêts antérieurs du Tribunal qui avaient annulé les accords.
En effet, la CJUE a confirmé, dans ses arrêts, que les accords de commerce et de pêche UE-Maroc ont été illégalement étendus au Sahara Occidental sans le consentement de son peuple, contrairement à ce qu'exige le droit international.
Pendant des années, l'UE a ignoré les décisions de ses propres tribunaux qui ont conclu que ses accords avec le Maroc couvrant le Sahara occidental étaient illégaux.
Dans une note d'information datée du 11 novembre 2024, le service juridique du Conseil lui-même reconnait, pour la première fois, que le peuple sahraoui a gagné devant les tribunaux.
"Il s'agit d'un moment politique et juridique important dans la longue lutte du peuple sahraoui contre l'occupation marocaine et la complicité de l'UE ", a déclaré Sara Eyckmans de Western Sahara Resource Watch.
Elle a exprimé, à ce titre, son souhait de voir l'UE "agir désormais strictement en conformité avec le droit international et cesser enfin de chercher de nouveaux moyens de contourner les décisions".
"Nous espérons que cette analyse réalisée par le service juridique du Conseil marquera un tournant dans l'approche de l'UE à l'égard du Sahara occidental", a-t-elle ajouté.
Le service juridique du Conseil confirme, dans sa note, que les institutions de l'UE doivent désormais prendre des mesures pour se conformer aux arrêts de la CJUE.
Selon l'article 266 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE), l'UE est légalement tenue de rectifier ses accords illicites et d'adopter des mesures de sauvegarde contre les importations de produits agricoles mal étiquetés originaires du Sahara occidental.
Le service juridique du Conseil de l'UE admet que la Cour a réaffirmé des principes clés du droit international.
Alors que la Commission européenne tente de contourner le Front Polisario et de négocier avec le Maroc, qui n'a ni souveraineté ni pouvoir administratif sur le Sahara occidental, le service juridique du Conseil de l'UE reconnaît un précédent juridique crucial : le Front Polisario, le représentant reconnu par l'ONU du peuple sahraoui, a le droit de contester les accords de l'UE qui affectent le Sahara occidental.(SPS)
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| Le président de la République appelle à la mobilisation pour faire face aux défis dans divers domaines | 3 fév 2025 |
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Wilaya d'Aousserd
, 3 fév 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a souligné l'importance de la mobilisation pour relever les défis auxquels sont confrontés les différents domaines de travail.
Dans son discours de clôture de la journée d'étude organisée par le ministère de l'Intérieur dans la wilaya d'Aousserd, le Président Brahim Ghali a réitéré la nécessité de la mobilisation pour relever ces défis et a mis l'accent sur l'importance de l'unité nationale et des choix du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance, conformément aux décisions du 16ème Congrès du Front Polisario.
Le Président de la République a mis l'accent sur la nécessité d'écouter les citoyens et de comprendre toutes les préoccupations et les problèmes de gestion quotidienne dans tous les domaines de travail, en les abordant directement et franchement concernant les obstacles qui entravent la mise en œuvre des programmes dans tous les domaines.(SPS)
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| Une délégation sahraouie reçue par le ministre algérien de la Jeunesse | 3 fév 2025 |
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Alger
, 3 fév 2025 (SPS) Une délégation sahraouie a été reçue lundi par le ministre de la Jeunesse chargé du Haut Conseil de la Jeunesse algérien, Mustafa Haidawi, au siège du Conseil à Alger.
Cette rencontre intervient en prévision de la quatrième édition du Forum mondial de la jeunesse en solidarité avec le peuple sahraoui, qui aura lieu en Algérie en octobre 2025, sous le patronage du président algérien, Abdelmadjid Tebboune.
Au cours de la rencontre, le président du Haut Conseil de la Jeunesse algérien a mis l'accent sur les relations historiques profondes entre l'Algérie et le peuple sahraoui, soulignant la disposition de l'Algérie à apporter tout le soutien nécessaire pour que cette édition soit exceptionnelle dans son contenu et son organisation, d'autant plus qu'elle soutient l'une des causes vitales auxquelles croient le gouvernement et le peuple algériens, à savoir la cause sahraouie.
De son côté, le Chargé d'Affaires de l'Ambassade sahraouie en Algérie a salué le rôle efficace que joue l'Algérie dans la défense des droits du peuple sahraoui, exprimant son appréciation pour les efforts du Haut Conseil de la Jeunesse dans la promotion de la solidarité de la jeunesse africaine et internationale avec la cause sahraouie.(SPS)
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| La région de Séville abrite un forum de solidarité à l’initiative des étudiants sahraouis | 3 février 2025 |
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Séville
(Espagne), 3 février 2025 (SPS) Le Centre culturel du Parti de la gauche unie (izquierda unida) a accueilli un Forum de solidarité à l’initiative des étudiants sahraouis.
Le forum a vu la participation de plusieurs partis politiques, organisations estudiantines et groupes de jeunes espagnols, avec des discours des représentants officiels présents à ce événement.
Le Forum des étudiants sahraouis a vu l’organisation d’une conférence sur le rôle des institutions espagnoles en solidarité avec le peuple sahraoui, ainsi qu'une autre intitulée "Passé, présent et avenir de la solidarité de la société espagnole avec la lutte du peuple sahraoui".
La première journée du forum visant à élargir la solidarité avec la cause sahraouie à l'intérieur et à l'extérieur des institutions espagnoles s'est conclue par une session interactive sur la situation et les défis auxquels sont confrontés les jeunes et les étudiants sahraouis dans les territoires occupés, les camps de réfugiés et la diaspora. (SPS)
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| Le ministère de l’intérieur organise une journée d’étude à la wilaya d’Aousserd | 3 fév 2025 |
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Wilaya d’Aousserd
, 3 fév 2025 (SPS) Le ministère de l'Intérieur a organisé une journée d'étude en présence du président de la République, Brahim Ghali, des membres du Secrétariat national du Front Polisario, du gouvernement, du Conseil national et des membres de l’appareil administratif.
Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun, a fourni une explication détaillée sur les relations entre les pouvoirs exécutif et législatif, ainsi qu'une présentation du programme annuel du gouvernement pour l’année 2025.
L'ordre du jour de la journée d'étude comprenait des briefings concernant les préoccupations exprimées par les membres du Conseil national. (SPS)
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| Expulsion musclée" d'une délégation basque par le Makhzen: "Si on nous traite ainsi, que font-ils aux Sahraouis ?" | 02 fév 2025 |
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Madrid
, 02 fév 2025 (SPS) La députée basque, Amancay Villalba, empêchée récemment en compagnie d'une délégation officielle du Parlement de son pays par la police marocaine de se rendre au Sahara occidental occupé pour évaluer la situation des droits de l'homme dans ce territoire à décoloniser, a fustigé leur "expulsion musclée" par les agents du Makhzen, réitérant sa ferme volonté de poursuivre son engagement et sa solidarité à l'égard du peuple sahraoui.
Dans un entretien accordé au site d'information espagnol El Publico, la députée et militante des droits de l'homme est revenue, avec force détails, sur ce déplacement avorté qui s'est arrêté finalement au tarmac de l'aéroport de la ville d'El Ayoun occupée. "Si une délégation officielle est bloquée, imaginez le sort des Sahraouis. Si on nous traite ainsi, que font-ils aux Sahraouis ?", s'est-elle indignée, soulignant que l'objectif de la délégation était "d'évaluer la situation du territoire occupé, recueillir des témoignages sur les violations systématiques des droits humains et l’exploitation des ressources naturelles, ainsi que de briser le blocus médiatique".
Selon la députée, les autorités marocaines ont préparé bien avant leur coup, compte tenu, rapporte Mme Villalba, du déploiement massif de policiers sur le tarmac de l'aéroport de la ville d'El Ayoun et du mode de débarquement des passagers qui "était, le moins que l'on puisse dire, à son sujet étrange".
Avant de poursuivre : "L’avion faisait un aller-retour. Nous sommes restés à bord et sommes retournés à Las Palmas, avec de nouveaux billets".
Dénonçant ce traitement "dégradant" de la police marocaine, la députée s'est demandée tout simplement que "si le régime marocain traite une délégation officielle de la sorte que serait son traitement pour les Sahraouis".
Interrogée sur son sentiment après ce déplacement avorté, la parlementaire a indiqué que ce traitement dégradant ne fera que renforcer à l'avenir son engagement et sa solidarité à l'égard de la lutte du peuple sahraoui.
"Un engagement et une solidarité accrus envers le peuple sahraoui. Plus on découvre leur résistance, leur lutte pour la dignité et l’autodétermination, plus on s’y attache", promet-elle, rappelant qu'elle avait déjà subi par le passé un tel traitement de la part de la police marocaine.
Pour rappel, la délégation des parlementaires basques comptait des membres de la Commission pour l'égalité et la coopération au développement du Parlement basque. Le voyage de cette représentation du Parlement basque, avec des membres de l'association Euskal Fondoa, a pour objectifs, selon le Parlement basque, de soutenir le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, dénoncer les violations continues des droits de l'homme et de célébrer le récent arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) qui a annulé définitivement deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc.(SPS)
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| Soutien de la France au pseudo plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental: "une grave erreur" | 02 fév 2025 |
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Alger
, 02 fév 2025 (SPS) Le soutien apporté par la France au pseudo "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental est "une grave erreur", a affirmé le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, rappelant au président français Emmanuel Macron les obligations de son pays, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, supposé garant de la légalité internationale.
"Nous avons parlé avec le président Macron plus de 2 heures 30 en marge du sommet du G7 à Bari, le 13 juin dernier. (...) Il m'a alors annoncé qu'il allait faire un geste pour reconnaître la "marocanité" du Sahara occidental, ce que nous savions déjà. Je l'ai alors prévenu?: "Vous faites une grave erreur?! Vous n'allez rien gagner et vous allez nous perdre"", a déclaré le président algérien au journal français "l'Opinion".
"Et vous oubliez que vous êtes un membre permanent du Conseil de sécurité, donc protecteur de la légalité internationale", a-t-il ajouté dans un entretien à ce quotidien.
Affirmant que le conflit au Sahara occidental est "une question de décolonisation pour l'ONU qui n'a toujours pas été réglée", le président Tebboune a rappelé que "l'indépendance de l'Algérie a été obtenue après cent trente ans de combat".
Le président algérien a relevé, dans ce contexte, que "la Cour internationale de Justice a dit (dans un avis consultatif rendu en 1975) qu'il n'y avait aucun lien de tutelle entre le Sahara occidental et le Maroc, si ce n'est des relations économiques", et que la justice européenne, à son tour, "reconnaît progressivement les droits des Sahraouis".
Le président Tebboune, qui s'est longuement confié à l'Opinion, a assuré, par ailleurs, que l'Algérie est "dans la réaction" avec le Maroc.
"C'est presque un jeu d'échecs où nous sommes contraints de répondre à des actes que nous jugeons hostiles", a-t-il soutenu, relevant que "le Maroc a été le premier à vouloir porter atteinte à l'intégrité de l'Algérie avec son agression en 1963, neuf mois après l'indépendance, une agression qui a fait 850 martyrs".
Le président algérien a déploré, à ce propos, les "visées expansionnistes" qu'a toujours eues le Maroc, citant pour preuve, la reconnaissance tardive de la Mauritanie.
"Il n'a reconnu la Mauritanie qu'en 1972, soit douze ans après son indépendance", a-t-il regretté.
Il a rappelé, en outre, que "c'est encore les autorités marocaines qui ont imposé le visa aux ressortissants algériens en 1994 après les attentats de Marrakech".
"Nous leur avons récemment interdit le survol de notre espace aérien parce qu'ils réalisent des exercices militaires conjoints avec l'armée israélienne à notre frontière, ce qui est contraire à la politique de bon voisinage que nous avons toujours essayé de maintenir", a-t-il expliqué.
Néanmoins, le président algerien a reconnu que les deux pays "devront mettre un terme à cette situation un jour".
"Le peuple marocain est un peuple frère pour lequel nous ne souhaitons que le meilleur", a-t-il conclu.(SPS)
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| Sahara occidental occupé: le Maroc a expulsé 307 observateurs étrangers depuis 2014 | 02 fév 2025 |
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Laayoune occupée
, 02 fév 2025 (SPS) Pas moins de 307 professionnels de l'information, juristes ou militants des droits de l'homme se sont vu refuser l'accès ou ont été expulsés par le Maroc du Sahara occidental occupé, depuis 2014, pour avoir voulu enquêter sur des violations du Droit international humanitaire, révèle un décompte publié conjointement par la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis (LPPS) et l'Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique (AFASPA).
Selon ce bilan arrêté au 31 janvier 2025, ces personnes sont arrivées depuis 21 pays différents, répartis sur 4 continents.
Relevant que le Maroc ne tolère plus aucun observateur étranger au Sahara occidental depuis 2014, l'AFASPA et la LPPS précisent que l'occupant marocain a procédé à 85 expulsions en 2016, 68 dont 5 députés européens en 2017, 53 en 2014 et 34 en 2019.
Parmi ces cas, au moins 19 personnes ont été expulsées du Maroc, ajoute le bilan, soulignant qu'il s'agit de personnes en transit pour se rendre au Sahara occidental occupé, ou au cours d'enquêtes militantes, d'activités professionnelles sur la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés et au Maroc.
Pas plus tard que jeudi, les autorités marocaines ont empêché des parlementaires basques de se rendre dans les territoires du Sahara occidental, auxquels ils souhaitaient accéder pour "évaluer la situation du territoire occupé, recueillir des témoignages sur les violations systématiques des droits humains et l'exploitation des ressources naturelles, ainsi que de briser le blocus médiatique".
Le bilan fait état également de l'expulsion ou de l'interdiction au Maroc de 7 ONG internationales. Il s'agit de "Human Rights Watch", "Novact", "Avocats sans frontières", "Friedrich Naumann Stiftung", "Amnesty international", "Fondation Carter" et "Free Press Unlimited".
La LPPS et l'AFASPA rappellent, en outre, que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) attend depuis 9 ans l'autorisation du Maroc d'accéder aux territoires occupés du Sahara occidental.
Dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'est dit, d'ailleurs, "préoccupé" par le manque d'accès "persistant" du HCDH au Sahara occidental.
"Le HCDH n'a pas pu se rendre au Sahara occidental pour la neuvième année consécutive malgré de multiples requêtes officielles et en dépit de la résolution 2703 (2023) dans laquelle le Conseil de sécurité encourage un renforcement de la coopération, notamment par la facilitation de ces visites", a-t-il déploré dans son rapport.
Il a soutenu, à ce titre, que "le manque d'accès à des informations de première main et l'absence de surveillance indépendante, impartiale, globale et régulière de la situation des droits humains ont continué d'être préjudiciables à une évaluation globale de la situation des droits humains dans la région".
Le HCDH, a-t-il poursuivi, a continué de recevoir des rapports faisant état de "restrictions, d'intimidation et de harcèlement visant les militants sahraouis qui défendent le droit à l'autodétermination, preuve que l'espace civique se réduit de plus en plus".
Il faut dire que la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) est la seule mission de maintien de la paix dépourvue d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme d'où l'aggravation des violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
Par ailleurs, malgré le blocus militaire et médiatique imposé au Sahara occidental par l'occupant marocain, la résistance sahraouie intéresse le monde.
Selon la LPPS et l'AFASPA, "depuis 2002, des femmes et des hommes sont arrivés au Sahara occidental de 28 pays et de tous les continents". Il s'agit de défenseurs des droits de l'homme, juristes, journalistes, reporters photos, élus, réalisateurs, écrivains, syndicalistes et des amis du peuple sahraoui.
Ces derniers se sont rendus dans les territoires occupés pour "découvrir les conditions de vie et la résistance pacifique des Sahraouis à la répression coloniale", ont-elles affirmé. (SPS)
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| Köhler était un médiateur international engagé pour la justice et la paix: Front Polisario | 02 fév 2025 |
allemand
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New York
, 02 fév 2025 (SPS) Le Front POLISARIO a salué le rôle de l’ancien président allemand Horst Köhler en tant que médiateur international engagé pour les valeurs de justice et de paix.
Dans un communiqué publié dimanche, la représentation du Front Polisario auprès des Nations Unies a regretté le décès de l'ancien président allemand Horst Köhler, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental entre 2017 et 2019, saluant les hautes fonctions qu’il a occupées dans son pays et à l’étranger.
Le Front POLISARIO gardera en la mémoire collective du peuple sahraoui, le sens élevé des responsabilités et l'engagement indéfectible du défunt Horst Köhler en tant qu'Envoyé personnel du Secrétaire général pour parvenir à une solution juste et durable devant permettre l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à l'Accord de paix de 1999 et aux résolutions des Nations Unies.
L’ancien envoyé de l’ONU a travaillé avec sincérité et rigueur et n’a ménagé aucun effort pour tenter de faire avancer le processus de paix au Sahara occidental malgré les nombreux obstacles du Maroc.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a annoncé le 16 août 2017 la nomination de l'ancien président Horst Köhler comme son envoyé personnel pour le Sahara occidental, un poste qu'il a occupé jusqu'à sa démission le 22 mai 2019 pour « des raisons de santé ». (SPS)
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| Des partis politiques espagnols sollicitent des explications pour l’empêchement de trois parlementaires basques d'entrer au Sahara occidental | 02 fév 2025 |
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Madrid
, 02 fév 2025 (SPS) Les partis politiques espagnols, Sumar et Izquierda Unida (IU) ont demandé au gouvernement d'exiger des explications du Maroc après avoir empêché trois députés du Parlement basque d'entrer au Sahara occidental, selon la presse espagnole.
Pour SUMAR, les députés considèrent que les actions du Maroc sont graves, étant donné qu'il s'agissait d'un voyage officiel de membres du Parlement basque qui a été dûment communiqué au ministère des Affaires étrangères.
L'IU demande également au ministère des Affaires étrangères de fournir des « explications » de la part des autorités marocaines après avoir empêché l'entrée d'une délégation du Parlement basque.
"L'arbitraire marocain dans le refus d'entrée au Parlement basque est une raison plus que suffisante, surtout compte tenu de la succession d'incidents récents, pour que le ministère des Affaires étrangères demande des explications et dépose des plaintes auprès du gouvernement marocain", a déclaré le parti espagnol IU. , selon les journaux espagnols.
Le Maroc a déjà expulsé plus de 300 personnes de 21 pays, dont des parlementaires, des militants des droits de l'homme et de la presse, du Sahara occidental. (SPS)
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| La République sahraouie participe à la réunion annuelle des ministres africains de La Défense | No date |
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Le Caire
(Egypte), 1er fév 2025 (SPS) La République sahraouie a participé à la deuxième réunion annuelle des ministres de la Défense, qui se tient dans la capitale égyptienne, le Caire.
Au cours de la réunion, le chef des opérations auprès du ministère de la Défense nationale, Taleb Ammi Deih, qui conduit la délégation sahraouie, a prononcé un discours de bienvenue aux délégations participantes des pays membres et a exprimé sa gratitude à la République arabe d'Egypte pour son accueil chaleureux et sa généreuse hospitalité.
Il a transmis les salutations et l'appréciation de M. Brahim Ghali, président de la République, secrétaire général du Front Polisario et commandant suprême des forces armées, à Son Excellence le président Abdel Fattah El-Sisi, et à travers lui au peuple égyptien et à sa vaillante armée, félicitant la République arabe d'Egypte pour avoir assumé la présidence tournante de la capacité nord-africaine.
Il a salué le rôle de premier plan joué par la République algérienne démocratique et populaire lors de sa précédente présidence de la capacité nord-africaine et les directives émises par son président, M. Abdelmadjid Tebboune, lors du sixième sommet biannuel de coordination de l'Union africaine, tenu le 21 juillet 2024, au Ghana, concernant la révision du concept stratégique de la Force africaine en attente.
Taleb Ammi Deih a également salué le travail considérable effectué par le Secrétariat exécutif et l'équipe de planification, et a remercié les experts des États membres pour leurs efforts et leur travail visant à assurer le succès des réunions, ainsi que pour les importantes propositions et recommandations qui renforceraient la capacité nord-africaine au sein de la Force africaine en attente.
La République sahraouie a également participé à la 13e réunion des chefs d'état-major et à la 16e réunion des experts de la capacité nord-africaine.(SPS)
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| Le président de la République supervise la sortie d’une promotion militaire de la base Chahid Haddad | No date |
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Base Chahid Haddad
, 1er février 2025 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, commandant suprême des forces armées, Brahim Ghali, a supervisé la sortie et la remise des diplômes d’une promotion de combattants de la première région militaire de la base militaire de Chahid Haddad.
La cérémonie de remise des diplômes, à laquelle ont participé des membres du Secrétariat national, du gouvernement et de l’état-major général de l’armée, a commencé par une inspection des unités de la promotion sortante qui porte le nom du martyr Brahim Salem Bashir Hassan.
Le commandant de l’école, Samou Ami Deih, a prononcé un discours de bienvenue dans lequel il a salué la performance et la discipline des unités de la promotion pendant leur période de formation.
Après avoir honoré la famille du martyr dont la promotion porte son nom, des certificats ont été décernés aux meilleurs élèves dans diverses spécialités militaires. (SPS)
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| Un séminaire en Italie pour la sensibilisation autour du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | No date |
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Agrópoli
(Italie) 1er février 2025 (SPS) La ville d’Agrópoli a accueilli samedi un important séminaire, visant à sensibiliser la jeunesse italienne autour de la juste lutte du peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Le séminaire a connu une participation de quelques 500 participants de divers établissements scolaires et organisations de la société civile italienne, ce qui reflète l’intérêt croissant pour la question sahraouie.
L’événement a réuni d’importantes personnalités, dont le maire de la ville et ses adjoints, le consul général d’Algérie à Naples et ses collaborateurs, ainsi que la représentante du Front Polisario en Italie, Mme Fatma Mahfoud, et le militant sahraoui Mohamed Dihani.
Trois associations italiennes qui accueillent des enfants sahraouis pendant les vacances d’été y ont participé également, réaffirmant leur engagement à soutenir la cause sahraouie.
Le maire de la ville a souligné le rôle de la jeunesse dans le soutien des causes justes, notamment la lutte du peuple sahraoui. Les représentants de la société civile ont également souligné l’importance de sensibiliser le public à cette question et de soutenir les Sahraouis à travers des initiatives telles que l’accueil des enfants sahraouis, qui favorise les échanges culturels et la compréhension mutuelle.
De son côté, la représentante du Front Polisario, Mme Fatma Mahfoud, a évoqué les défis politiques auxquels est confrontée la cause sahraouie, condamnant le silence de la communauté internationale sur le conflit prolongé et soulignant le non-respect par le Maroc des résolutions onusiennes.
La diplomate sahraouie a également souligné les dures conditions humanitaires dans les camps de réfugiés sahraouis, appelant à une augmentation de l’aide humanitaire pour alléger leurs souffrances.
Pour sa part, le militant sahraoui Mohamed Dihani s’est concentré sur la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés, mettant en lumière les violations systématiques visant les Sahraouis, en particulier les militants et les journalistes. Il a également fait référence à la récente agression physique des militants sahraouis Mohamed Mayara et Ahmed Ettanji par la police marocaine.
Dihani a également évoqué le sort des prisonniers politiques sahraouis, tels que le groupe Gdeim Izik et le groupe El-Wali, qui sont détenus depuis des années sous de lourdes peines.
L’événement a également comporté des performances culturelles et artistiques, notamment des morceaux de musique classique et des lectures de poésie révolutionnaire hassanya, accompagnées d’une musique douce, ajoutant une profondeur émotionnelle au séminaire.
De plus, des témoignages en direct ont été présentés par des Sahraouis racontant leurs expériences de fuite de l’occupation marocaine vers le sud de l’Algérie, soulignant la souffrance des réfugiés sahraouis.
A l’issue du séminaire, les participants ont unanimement souligné la nécessité d’efforts conjoints pour soutenir la cause sahraouie et renforcer la solidarité internationale pour obtenir justice, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
Les discussions ont souligné l'importance de poursuivre les efforts de sensibilisation à cette cause et de veiller à ce que la voix du peuple sahraoui soit entendue sur la scène internationale. (SPS)
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| Décès de l'ancien président allemand Horst Koehler | No date |
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Berlin
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Berlin
, 1er fév 2025 (SPS) - L'ancien président allemand Horst Koehler, qui a exercé ses fonctions de 2004 à 2010, est décédé samedi matin à l'âge de 81 ans "des suites d'une brève et grave maladie", a annoncé la présidence allemande.
Horst Koehler "est décédé tôt ce matin à Berlin", "des suites d'une brève et grave maladie", "entouré de sa famille", a précisé la même source.
Horst Koehler avait été nommé envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental en 2017, succédant à Christopher Ross, dans le cadre des efforts de l'ONU pour relancer les négociations entre le Front Polisario et le Maroc, après un gel de cinq ans, mais en raison des obstacles du Maroc, il décide de présenter sa démission en 2019.(SPS)
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| Sahara occidental: La Belgique réaffirme son plein soutien au processus politique de l'ONU | 31 jan 2025 |
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Bruxelles
, 31 jan 2025 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Bernard Quintin, a réaffirmé le plein soutien de son pays au processus politique mené par les Nations unies pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au Sahara occidental occupé par le Maroc.
"La position du gouvernement belge actuel envers le Sahara occidental est connue et a déjà été exprimée par ma prédécesseur en 2022 ainsi que par le premier ministre Alexander De Croo (...) La Belgique apporte son plein soutien au processus mené par les Nations unies pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable par toutes les parties", a déclaré jeudi devant la presse le chef de la diplomatie belge.
Par ailleurs, M. Qunitin a rappelé l'exclusivité de l'ONU dans le processus politique, réitérant le soutien de Bruxelles "à la résolution 2703 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d'une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis".
Le Sahara occidental est considéré par l'ONU comme un territoire non-autonome dont le statut final sera déterminé par référendum devant être organisé par la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO). (SPS)
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| Le Secrétaire Général de l'UGTSARIO reçoit une délégation syndicale italienne | 31 jan 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 31 jan 2025 (SPS) Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Saguia Al-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), Salama Bachir, a reçu une délégation syndicale italienne.
La délégation des travailleurs, représentant le syndicat Confédération générale italienne du travail (CGIL), effectue une visite de travail de plusieurs jours dans un certain nombre de projets humanitaires financés par la centrale syndicale italienne dans les camps de réfugiés sahraouis, couvrant plusieurs secteurs.
Lors de la réunion, le secrétaire général de l'UGTSARIO a souhaité la bienvenue aux membres de la délégation italienne, saluant le rôle qu'ils jouent dans la défense du peuple sahraoui et de sa cause légitime.
La CGIL étant le plus grand syndicat en Italie, est liée par une relation historique d'amitié avec l’union générale de Saguia Al-Hamra et Rio de Oro. (SPS)
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| Le Maroc empêche la visite de parlementaires basques au Sahara-Occidental | 30 jan 2025 |
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Madrid,
30 jan 2025(SPS)
Les autorités marocaines ont empêché des parlementaires basques de se rendre dans les territoires du Sahara occidental, auxquels ils souhaitaient accéder pour s'informer sur la situation des droits de l'homme dans les zones occupées, rapportent des médias espagnols.
Selon les médias, les parlementaires parmi lesquels des membres de la Commission pour l'égalité et la coopération au développement du Parlement basque, ont pris l'avion mardi avec l'intention de visiter le Sahara occidental, mais n'ont pas pu descendre de l’avion à Laayoune occupée.
Ce n'est pas la première fois que les autorités marocaines empêchent des hommes politiques, des journalistes ou des militants d'entrer dans les territoires occupés du Sahara occidental. Les membres de la délégation parlementaire qui dénoncent "l'attitude honteuse et inacceptable du Maroc", affirment avoir été renvoyés "sans aucune explication".
Le voyage de cette représentation du Parlement basque, avec des membres de l'association Euskal Fondoa, a pour objectifs, selon le Parlement basque, de soutenir le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, dénoncer les violations continues des droits de l'homme et de célébrer le récent arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) qui a annulé définitivement deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc.
Une vingtaine de personnes, dont des membres d'associations et plusieurs parlementaires se sont rassemblés au terminal de l'aéroport avec des drapeaux sahraouis pour recevoir la délégation parlementaire basque et dénoncer le blocus de l'information imposé par le Maroc, d'après les médias espagnols.
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| Le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle préside la session du Comité technique spécialisé de l'UA | 30 jan 2025 |
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Chahid El Hafedh
, 30 jan 2025 (SPS) Le ministre de l'Education et de la Formation professionnelle, Khatri Adouh, a présidé jeudi, une session du cinquième bureau du Comité technique spécialisé de l'Union africaine sur l'éducation, la science, la technologie et l'innovation.
La session, tenue par communication à distance, s'est déroulée conformément à l'article 9 (2) du statut de l'Université panafricaine, qui stipule que «le Conseil exécutif élit le président et le vice-président de l'Université panafricaine sur une liste de cinq candidats présentés par le Bureau du Comité technique spécialisé qui doivent être citoyens des États membres de l'Union africaine».
Le Bureau a examiné les candidatures de quatre candidats dont l’Algérie, la Libye, l’Egypte et la Côte d'Ivoire, pour proposer ceux qui ont les qualifications, l'expérience et l'expertise nécessaires. Trois candidatures ont été jugées éligibles pour que le Conseil exécutif puisse choisir ultérieurement un vice-président pour l’Université panafricaine.
Dans son discours de clôture, Khatri Adouh a exprimé sa gratitude aux membres du cinquième Bureau du Comité technique spécialisé sur l’éducation, la science, la technologie et l’innovation, à son secrétariat et au conseiller juridique pour leurs contributions au succès de la réunion.
Il a également salué les efforts du professeur Mohamed Belhocine pendant son mandat à la tête de la Commission de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation de l’Union africaine.
Enfin, il a souligné le rôle de l’Université panafricaine dans le développement des compétences africaines dans divers domaines, ce qui est crucial pour que notre continent puisse exploiter tout son potentiel et investir dans le développement et le progrès.(SPS)
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| Le ministre de la Santé publique visite la mission médicale multispécialités à l'hôpital régional de Boujdour | 29 jan 2025 |
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Boujdour
, 29 jan 2025 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana, a rendu mercredi une visite à la mission médicale multispécialités de la région de Catalogne en Espagne, qui effectue des examens à Boujdour.
Le ministre a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance aux membres de la mission médicale pour avoir effectué divers examens médicaux aux patients de l'hôpital dans les domaines de la gynécologie et de l'obstétrique, de la pédiatrie et autres.(SPS)
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| Une délégation parlementaire basque expulsée du Sahara occidental | 28 jan 2025 |
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Une délégation parlementaire basque expulsée du Sahara occidental
Las Palmas de Gran Canaria ,
28 jan 2025. (SPS) Les autorités ont expulsé de nouveau, mardi une délégation parlementaire basque, accompagnée de membres de l'Association (Euskal Fondoa), qui s'était rendue à Sahara occidental occupé.
Selon des sources du mouvement de solidarité espagnol, les autorités marocaines ont empêché les membres de la délégation de descendre de l'avion à El Aaiún, les obligeant à revenir par le même vol vers Las Palmas.
La délégation basque est composée de Mikel Arruabarrena (PNV), Amancay Villalba (EH Bildu) et Jon Hernández (Mixto-Sumar), membres de la Commission pour l'égalité et la coopération au développement du Parlement basque, et Itsaso Andueza, chef de l'unité de Coordination avec le Sahara d'Euskal.
Le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui a dénoncé cette action comme un nouvel exemple du manque de transparence du régime d'occupation et une tentative de faire taire les voix de solidarité qui soutiennent la cause sahraouie.(SPS)
, 28 jan 2025. (SPS) Les autorités ont expulsé de nouveau, mardi une délégation parlementaire basque, accompagnée de membres de l'Association (Euskal Fondoa), qui s'était rendue à Sahara occidental occupé.
Selon des sources du mouvement de solidarité espagnol, les autorités marocaines ont empêché les membres de la délégation de descendre de l'avion à El Aaiún, les obligeant à revenir par le même vol vers Las Palmas.
La délégation basque est composée de Mikel Arruabarrena (PNV), Amancay Villalba (EH Bildu) et Jon Hernández (Mixto-Sumar), membres de la Commission pour l'égalité et la coopération au développement du Parlement basque, et Itsaso Andueza, chef de l'unité de Coordination avec le Sahara d'Euskal.
Le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui a dénoncé cette action comme un nouvel exemple du manque de transparence du régime d'occupation et une tentative de faire taire les voix de solidarité qui soutiennent la cause sahraouie.(SPS)
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| Une délégation du Front Polisario participe au 16 éme Congrès de l’union générale des travailleurs espagnols | 28 jan 2025 |
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Madrid (
Espagne), 28 jan 2025 (SPS) La représentante du Front Polisario à Madrid, Khadijatu Mokhtar, a participé aux travaux de la 16e Congrès syndical à Madrid, à l'invitation du Secrétaire général de l'Union générale des travailleurs espagnols.
Le Congrès comprenait des représentants de partis politiques, d'employeurs et de syndicats internationaux de divers pays.
Sur le plan international, les intervenants ont appelé au rôle des syndicats dans la protection des droits et le respect du principe de souveraineté sur les frontières, soulignant que la situation internationale actuelle exige des efforts concertés pour soutenir les causes justes et les luttes des peuples.
La participation a été l'occasion pour la délégation sahraouie de rencontrer plusieurs responsables et représentants de partis et syndicats qui entretiennent des relations amicales et solidaires avec la lutte du peuple conduite par le Front Polisario. (SPS)
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| La commission du commerce extérieur du PE se réunit avec une délégation du Front Polisario pour discuter des récents arrêts de la CJUE | 28 janvier 2025 |
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Bruxelles
(Belgique), 28 janvier 2025 (SPS) Une séance à huis clos s'est tenue aujourd'hui, mardi, au siège du Parlement à Bruxelles avec une délégation représentant le Front Polisario en tant que représentant légitime et unique du peuple sahraoui.
La séance a porté sur les récents arrêts de la Cour européenne de justice rendues le 4 octobre 2024, qui ont rejeté les recours de la Commission et du Conseil de l'Union européenne et réaffirmé les arrêts du Tribunal de septembre 2021. Cette réunion a été convoquée par le groupe de travail sur le Maghreb au sein de la commission du commerce international du Parlement européen.
Le Front Polisario apprécie les décisions historiques de la Cour européenne de justice, qui ont confirmé le statut juridique du territoire comme "séparé et distinct du Royaume du Maroc" et la souveraineté du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles sur la base de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance. Il salue également cette démarche et espèrent qu'elle marquera le début d'un processus commun avec l'Union européenne pour assurer le respect des décisions de la Cour.
Dans une déclaration à la SPS, Mohamed Salem Ould Salek a affirmé que "le Front Polisario est prêt à s'asseoir à la table des négociations avec l'Union européenne pour parvenir à un accord qui respecte les décisions de la Cour et garantit les intérêts du peuple sahraoui, qui a une souveraineté permanente sur les ressources naturelles du Sahara occidental".
Il a exprimé l'espoir du Front que cette démarche soit le début d'un chemin sérieux menant à un accord avec la partie européenne, ce qui ouvrirait sans aucun doute la voie à l'Union européenne pour jouer un rôle positif dans la promotion d'un règlement juste et pacifique au Sahara occidental basé sur l'application du droit international.
Dans ce contexte, le chef de la délégation du Front Polisario a noté que "le Secrétaire général du Front Polisario, Président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message au Président en exercice de l'Union européenne, le Premier ministre polonais, confirmant l'ouverture et la disponibilité du Front Polisario à négocier avec l'Union européenne conformément aux décisions de la Cour européenne de justice".(SPS)
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| La SG de l’UNFS reçue par son homologue des des femmes sud africaines | 28 jan 2025 |
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Johannesburg
(Afrique du Sud), 28 jan 2025 (SPS) La Secrétaire nationale de l'Union des femmes sahraouies (UNFS), Mme Chaba Seini, a été reçue, mardi, par la Secrétaire générale du Congrès national des femmes sud africaines, au siège du Congrès.
La réunion, qui s'est déroulée en marge du troisième Forum de dialogue des femmes africaines, a permis de discuter des voies et moyens de développer et renforcer les relations bilatérales entre les deux organisations.
Mme Shaba Seini a jeté la lumière la lutte des femmes sahraouies depuis plus de 50 ans et leurs participations à la construction des institutions et des structures de l'État sahraoui, dénonçant les graves violations auxquelles sont confrontées les femmes sahraouies sous l'occupation marocaine. (SPS)
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| Le documentaire de la chanteuse sahraouie "Mariem Hassan" témoigne de la résilience des Sahraouis par la culture | 28 jan 2025 |
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Biarritz
(France), 28 jan 2025 (SPS)Projeté au grand festival international du film documentaire, Fipadoc 2025, le documentaire "Mariem Hassan, pour un Sahara libre" témoigne de la résilience des Sahraouis par la culture, affirme à un média français Mohamed Salem Werad, l'un des quatre réalisateurs du collectif qui a consacré dix années à réaliser ce film.
Le but principal de ce documentaire est de "raconter l'histoire de Mariem Hassan et, à travers elle, l'histoire du peuple Sahraoui et sa lutte pour un Sahara occidental libre et indépendant", a-t-il déclaré.
Chanteuse sahraouie légendaire, Mariem Hassan a vécu les tragédies de l'occupation du Sahara occidental dans sa propre famille. Et jusqu'à sa mort dans les camps de réfugiés sahraouis en 2015, elle a chanté contre la colonisation, l'occupation, la guerre, le déplacement des populations ou le mur de la honte de 2.700 kilomètres, érigé par le Maroc.
"Nous avons un slogan : « La culture et la musique au service de la libération », parce que, pendant la période coloniale espagnole (...) il n'y avait qu'une poignée de personnes qui savaient lire ou écrire. C'était donc une nation avec beaucoup d'analphabètes et une culture orale. Le seul moyen de faire passer le message était la poésie, les chansons, l'enseignement oral. C'est la musique qui communiquait avec les gens, touchait leur cœur et renforçait leurs convictions quant à la nécessité de se défendre et de lutter pour la liberté de leur pays", a-t-il expliqué.
Selon Mohamed Salem Werad, les Sahraouis doivent "beaucoup à la musique et aux artistes, en particulier à Mariem Hassan et beaucoup d'autres grands artistes qui ont consacré leur vie, élevé le moral, éduqué et motivé le peuple à poursuivre la lutte pour un Sahara occidental libre et indépendant".
Evoquant l'héritage de Mariem Hassan, le réalisateur du documentaire souligne la nécessité d'en prendre le soin et de le perpétuer.
"Nous devons poursuivre la lutte pour elle, pour la génération précédente et pour la génération à venir, afin de ne pas vivre les mêmes souffrances que Mariem Hassan et les générations précédentes de Sahraouis : l'occupation, l'exil, les mauvais traitements, les meurtres, les emprisonnements, mais de construire un Etat qui mérite leurs sacrifices", a-t-il soutenu, relevant que "Mariem Hassan et beaucoup d'autres sont morts avec la conviction que, un jour, le Sahara occidental sera libre".
Le réalisateur du documentaire déplore, dans ce contexte, les "barrières qui empêchent les chanteurs sahraouis d'être reconnus ou connus à l'extérieur".
"Nous avons passé quarante ans sans électricité et sans aucun autre moyen de développement. Nous étions limités et il était donc impossible que nos voix et nos musiciens soient entendus à l'extérieur. Bien sûr, ce n'est pas l'intérêt de l'Espagne, de la France ou d'autres pays d'avoir des artistes sahraouis et de parler de ces artistes à l'intérieur de leur pays. Car cela conduirait à une discussion sur leur implication et leur soutien inconditionnel à l'occupation marocaine", a-t-il regretté.
Il a rappelé, à ce titre, que le Sahara occidental demeure la dernière colonie en Afrique, parce que des superpuissances "ont décidé de fournir au Maroc le soutien dont il a besoin pour maintenir l'occupation militaire du Sahara occidental et pour continuer à exploiter ses riches ressources naturelles et ses réserves et bien sûr pour fournir des services à ces puissances".
"Le Maroc est un Etat qui est prêt à faire le sale boulot pour les pays occidentaux. Par conséquent, ils sont également prêts à fermer les yeux sur ses violations et l'occupation du Sahara...", a-t-il conclu.(SPS)
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| Claude Mangin entamera fin mars une marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis | 27 jan 2025 |
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Paris
, 27 jan 2025 (SPS)Accompagnée de participants solidaires, la militante française des droits de l'homme, Claude Mangin, entamera le 30 mars une marche d'Ivry (France) jusqu'à Kenitra (Maroc) pour réclamer la liberté des prisonniers politiques sahraouis, a-t-on appris lundi auprès de l'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD).
Lors de ce périple baptisé "Marche pour la liberté", Claude Mangin va traverser la France et l'Espagne pour faire connaître la situation des prisonniers politiques sahraouis, dont son mari Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison en 2013.
Cette marche, soutenue par l'AARASD, vise à demander la libération des prisonniers politiques sahraouis, exiger le respect du droit de visite de Claude Mangin à son mari Naâma Asfari, emprisonné à Kenitra, et renouveler l'intérêt pour la cause sahraouie, a expliqué la même source.
Elle a aussi pour objectif de mobiliser les réseaux associatifs, politiques et culturels sur le trajet, consolider les liens associatifs franco-hispano-sahraoui, développer un plaidoyer politique auprès des gouvernements français, espagnol et marocain, et appeler au respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
La Marche pour la liberté qui s'étalera sur un parcours de 3.000 km (à pied, en vélo, en voiture, en transports en commun), sera ponctuée d'étapes en France et en Espagne, pendant lesquelles des évènements seront organisés : Marches, tables rondes, conférences, rencontres avec les élus, cinéma, expositions, ateliers créatifs ou encore des matchs de foot des équipes de la diaspora sahraouie.
Au cours de deux mois de mobilisation, la marche sera l'occasion de réitérer les appels au Maroc de "se conformer aux décisions de l'ONU sur le droit de visite de Claude et sur la libération des prisonniers sahraouis détenus arbitrairement", a-t-on ajouté.
En novembre 2016, le Comité contre la torture des Nations unies a condamné le Maroc pour fait de tortures sur Naâma Asfari. En représailles, Claude Mangin est interdite de rendre visite à son époux.
Après 5 expulsions, elle entame en 2018 une grève de la faim pendant 30 jours. Une seule visite aura lieu avant d'être à nouveau refoulée.
En mai 2023, l'ONU dénonce dans une lettre au Maroc l'interdiction de visite de Claude Mangin à son mari. Quelques mois après, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire juge illégale l'incarcération des activistes sahraouis du groupe Gdeim Izik. Dans son avis, l'ONU exhorte le Maroc à libérer immédiatement ces prisonniers.
Aujourd'hui, le campement de protestation pacifique de Gdeim Izik reste le symbole de la résistance à l'occupation marocaine. (SPS)
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| Une délégation des femmes sahraouies participe à Johannesburg au Forum de dialogue des femmes africaines | 27 jan 2025 |
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Johannesburg
(Afrique du Sud), 27 jan 2025 (SPS) Une délégation de l’union nationale des femmes sahraouies participe à la troisième édition du Forum de dialogue des femmes africaines, qui se tient à Johannesburg.
Le forum, qui se tient jusqu'au 31 janvier, offre à la délégation des femmes sahraouies l'occasion de mettre en valeur la présence et le statut de l'État sahraoui au niveau continental et de renforcer son rôle pionnier en tant que membre fondateur de l'Union africaine.
La délégation sahraouie comprend des femmes dirigeantes de diverses institutions nationales. (SPS)
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| La presse chilienne dément un prétendu soutien du Sénat chilien au plan marocain d'autonomie | 27 jan 2025 |
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Santiago
, 27 jan 2025 (SPS) Les allégations du régime du Makhzen marocain et de ses relais médiatiques faisant part d'un prétendu soutien unanime du Sénat chilien à son plan d'autonomie pour le Sahara occidental, ont été totalement déconstruits par la presse chilienne qui a tenu à rétablir la vérité, non sans exprimer son étonnement face à une telle "campagne d'intox".
Sous le titre "Le Maroc déforme et ment sur la résolution du Sénat chilien en faveur d'une initiative marocaine sur les territoires sahraouis occupés", le site d'information chilien piensachilie.com a tenu à démentir les allégations du régime du Makhzen affirmant que les sénateurs chiliens ont voté à l'unanimité en faveur de son prétendu plan d'autonomie pour le Sahara occidental.
"La résolution présentée par Yasna Provoste, ancienne présidente du Sénat et actuelle présidente du groupe d’amitié parlementaire Chili-Maroc n'a recueilli, en effet, que 18 voix sur 50 que compte le Senat chilien", a rapporté pinesachilie.com, affirmant que ce score ne représente qu'un tiers des voix.
Poursuivant dans le même ordre d'idées, l'auteur de l'article a précisé que ce résultat ne constitue en aucun cas "une avancée majeure" tel qu'annoncé en grande pompe par le régime makheznien et ses médias.
Le média chilien, tout en dénonçant cette précipitation et manque de professionnalisme auprès du régime marocain et de ses relais médiatiques, a noté que la résolution présentée au Sénat est "contraire aux résolutions onusiennes".
"Cette résolution ignore la réalité juridique du Sahara Occidental, territoire reconnu par l'ONU comme devant achever son processus de décolonisation", a-t-il rappelé.(SPS)
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| L’AARASD réitère son engagement en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui | 27 jan 2025 |
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Ivry
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Seine
, 27 jan 2025 (SPS) L’Association des amis de la RASD a réitéré son engagement au coté du peuple sahraoui et du Front Polisario pour mener à bien leur lutte pour l’autodétermination et l’indépendance, a indiqué un communiqué rendu public ce lundi ; dont une copie est parvenue à SPS.
Voici le texte intégral du communiqué que nous diffusons dans son intégralite :
«Paris, le 27 janvier 2025
Communiqué de presse
Ce 25 janvier 2025, à Ivry/Seine, l’Association des Amis de la RASD, a tenu sa traditionnelle assemblée générale, avec près de 80 personnes, venant de toute la France, membres de comités locaux AARASD et d’associations amies souvent partenaires.
Pour tous les présents ce jour-là, il s’agissait de redire toute leur confiance au peuple sahraoui et au Front Polisario pour mener à bien leur lutte pour l’autodétermination et l’indépendance, aux côtés de nombreux Sahraouis, jeunes pour la plupart, venant souvent du Sahara occupé.
Ils ont témoigné avec force de cette volonté d’indépendance avec les moyens d’aujourd’hui, réseaux sociaux et internet et toujours avec des moyens pacifiques.
Plusieurs responsables se sont exprimés, Mohamed ali Zerouali, actuel représentant du Polisario en France, Martial OTT, élu de Gonfreville l’Orcher, chargé des questions internationales, Claude Mangin Asfari qui a présenté avec fougue le projet central de l’AARASD en 2025 : « Marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis » qui partira d’Ivry ce 30 mars. Plusieurs élus du Val de Marne et d’Ivry comme le Sénateur Salvodelli et Nathalie Leruch, adjointe à Ivry. Sans oublier plusieurs élus qui se sont excusés comme Jean-Paul Lecoq député et Stéphane Le Foll, maire du Mans, ancien Ministre. Régine Villemont a de son côté présenté le rapport d’activité et commenté le rapport financier, tous deux adoptés à l’unanimité.
Une assemblée générale vivante qui nous a permis aussi de revenir sur le passé et d’honorer ceux qui nous ont quitté. Maître Devers avocat du Front Polisario, Jacky Liégeois, artiste plasticien engagé. Plusieurs de ses dessins ont été exposés, ce qui a permis aux présents de se souvenir de cette longue solidarité : la première affiche annonçant l’accueil en France en 1980 de 120 enfants sahraouis et les grandes bâches avec le portrait des disparus utilisées dans les rassemblements des années 90 sur la place du Trocadéro.
Accueil des enfants depuis 1980, soit plus de 5000 enfants accueillis en France pendant 44 ans, parrainage et soutien aux prisonniers politiques sahraouis en lien avec leurs associations, engagement continu auprès du Conseil des droits de l’homme de Genève et des juristes des mécanismes spéciaux pour le dépôt des plaintes contre la répression marocaine. Mais le grand intérêt de cette Assemblée fut la rencontre fructueuse entre les manières de faire anciennes, journal papier, courriers postaux etc et celles d’aujourd’hui, internet réseaux sociaux où les jeunes sahraouis, comme les jeunes de la planète, sont passés maîtres. Nous sommes sûrs que cette forte coopération comme la Marche donneront enfin au peuple sahraoui en France et en Europe, la nécessaire visibilité et connaissance pour une lutte de 50 ans qui mérite un infini respect.
Régine Villemont Présidente AARASD 27 janvier 2025». (SPS)
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| Le POLISARIO condamne le part-pris de la France en faveur de la politique expansionniste du Maroc au Sahara occidental | 26 jan 2025 |
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Chahid ElHafedh
(camps de réfugiés sahraouis), 26 jan 2025 (SPS) Le Front Polisario a appelé, dimanche, l'Organisation des Nations Unies (ONU) à assumer ses responsabilités quant à la décolonisation du Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique, condamnant le parti-pris de la France en faveur de la politique expansionniste du Maroc contraire à la légalité internationale.
Dans un communiqué sanctionnant la réunion de son bureau permanent, présidée par le secrétaire général du Front, le président de la République, Brahim Ghali, le Front Polisario "après avoir évoqué la question des richesses naturelles et de la bataille juridique, a condamné le parti-pris de la France en faveur de la politique expansionniste marocaine, contraire à la légalité internationale".
Le Front Polisario a renouvelé son appel à l'Union européenne (UE) à se conformer pleinement aux arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), au Droit international et au Droit international humanitaire concernant le Sahara Occidental.
Il a également exhorté l'ONU à assumer sa responsabilité quant à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique et à faire pression sur le Maroc pour libérer les prisonniers du groupe "Gdeim Izik" et tous les prisonniers civils détenus dans les geôles marocaines.
Dans une allocution prononcée lors de la réunion, Brahim Ghali a souligné "la nécessité de faire montre de prudence et de vigilance face aux défis et aux risques découlant des mutations accélérées marquant les scènes régionales et internationales, notamment au vu des politiques persistantes du Maroc ciblant le front intérieur".
Il a également appelé à "davantage de mobilisation et de préparation, alors que nous entamons l'année du 50e anniversaire de l'unité nationale, c'est pourquoi nous devons aller de l'avant sur la voie des Chouhada, jusqu'à la réalisation des objectifs de notre peuple, à savoir la liberté et l'indépendance".(SPS)
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| Le Parlement panafricain condamne fermement l'ingérence du PE dans les affaires intérieures de l'Algérie | 27 jan 2025 |
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Midrand
, 27 jan 2025 (SPS) Le Parlement panafricain a condamné fermement l'ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de l'Algérie, la qualifiant de "violation" des chartes internationales consacrant le respect de la souveraineté des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires.
Dans un communiqué, le Parlement panafricain a "condamné fermement la résolution du Parlement européen", la qualifiant d'"ingérence injustifiée dans les affaires intérieures de l'Etat algérien souverain" et de "violation des chartes internationales consacrant le respect de la souveraineté des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires".
"L'Etat algérien, à l'instar des autres Etats africains, est un pays indépendant jouissant de sa pleine souveraineté et doté de ses propres institutions, lois et système judiciaire, qui doivent être respectés par tous, tout comme l'Algérie respecte la souveraineté et les lois des autres Etats, qu'ils soient en Europe ou ailleurs", souligne le communiqué.
A cet égard, le Parlement panafricain a exprimé "sa pleine solidarité avec le Gouvernement et le peuple algériens", appelant le Parlement européen à "s'abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats africains" et à "respecter le fonctionnement de leurs institutions, particulièrement judiciaires".
Le Parlement panafricain a, par ailleurs, "profondément regretté que le Parlement européen s'empresse d'émettre des résolutions sans consulter son homologue africain, en contradiction avec l'accord conclu entre les deux institutions, en décembre 2022, prévoyant la nécessité de se concerter et d'échanger des informations avant d'émettre une résolution concernant un pays des deux continents". (SPS)
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| L'Association française des amis de la République sahraouie tient son assemblée générale à Ivry, en banlieue parisienne | 26 jan 2025 |
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Ivry
, 26 jan 2025 (SPS) L'Association française des amis de la République sahraouie (AARASD) a tenu samedi 25 janvier 2025 son assemblée générale dans la ville d'Ivry, située en banlieue parisienne, en présence d'un grand nombre de ses membres et de plusieurs élus nationaux et locaux, ainsi que du représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali.
Les travaux ont commencé par un discours de bienvenue prononcé par Madame Leïla Bounebache, coordinatrice de la section régionale de l’association, qui a salué les participants et les a remerciés pour leur engagement en faveur de la cause sahraouie.
Ensuite, Madame Nathalie Leruche, adjointe au maire d'Ivry chargée des relations internationales, a pris la parole au nom de Monsieur Philippe Bouyssou, maire de la ville. Elle a exprimé la bienvenue de la municipalité et réaffirmé son soutien constant à la lutte du peuple sahraoui.
Elle a également évoqué le jumelage entre la municipalité d'Ivry et la Daïra de Mijek dans les camps de réfugiés sahraouis, ainsi que le soutien municipal aux programmes d'accueil des enfants sahraouis pendant les vacances d'été et au financement de projets dans les domaines de la santé et de l'éducation.
Madame Régine Villemont, présidente de l’Association des amis de la RASD, a pour sa part remercié la municipalité d'Ivry et la section locale du comité pour leur accueil chaleureux. Elle a ensuite présenté le rapport moral et financier pour l'année 2024, ainsi que les grandes lignes du programme de travail pour 2025.
L'événement a également été marqué par l'intervention du sénateur Pascal Savoldelli, qui a réaffirmé le soutien du Parti communiste français et de ses élus au Parlement français à la lutte du peuple sahraoui pour son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
Madame Claude Mangin, épouse du prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari, a présenté un exposé poignant sur la situation dramatique des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Elle a également donné des détails sur une marche prévue à mi-année, reliant la ville d’Ivry à la ville de Kénitra, au Maroc. Cette marche vise à attirer l'attention sur les souffrances des prisonniers politiques sahraouis et à réclamer leur libération, tout en sensibilisant l'opinion publique internationale, et en particulier française, à cette cause. De son côté, Madame Camille Szkorz a abordé la question de l'exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies par l'occupation marocaine.
Monsieur Jean Noël Dugast, président de la plateforme « Accueil des enfants », a présenté un bilan détaillé de l’accueil des enfants sahraouis dans plusieurs villes françaises lors de l’été dernier. Il a également évoqué les préparatifs en cours pour garantir le succès du programme de l’été 2025.
Le représentant sahraoui en France, Mohamed Ali Zerouali, a exprimé, dans son allocution, la gratitude du peuple sahraoui pour le soutien indéfectible des militants et amis de la cause sahraouie en France. Il a également rendu hommage à plusieurs figures emblématiques ayant soutenu la cause sahraouie et qui ont disparu, telles que l'avocat Gilles Devers, Jacky Liégeois et Michelle Joli.
Dans le même contexte, le diplomate sahraoui a dénoncé la complicité de la France avec l'occupation illégale du Sahara occidental, accusant Paris de soutenir le Maroc en violation flagrante du droit international. Il a réitéré que la question sahraouie est une question de décolonisation et insisté sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le représentant sahraoui a également salué la victoire juridique historique remportée par la cause sahraouie en octobre 2024, lorsque la Cour de justice de l'Union européenne a annulé les accords entre l'Union européenne et le Maroc incluant le Sahara occidental. Il a qualifié ces décisions de tournant majeur dans la lutte pour la souveraineté sahraouie, condamnant l'exploitation des ressources sahraouies par le Maroc sans le consentement du Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui.
Enfin, après avoir remercié tous les solidaires du peuple sahraoui, Zerouali a appelé à intensifier les efforts de sensibilisation au sein de la société française afin de dénoncer la position officielle du gouvernement français, qui, selon lui, viole non seulement la légalité internationale, mais contredit également les valeurs fondamentales de la France : la défense des droits de l'homme, de la liberté et de l'égalité.
(SPS)
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| L’occupant marocain «pratique le terrorisme d’Etat» au Sahara occidental | 25 jan 2025 |
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New York
(Nations unies), 25 jan 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, Sidi Mohamed Omar, a affirmé que le Maroc, "foyer du terrorisme", pratique "le terrorisme d'Etat" au Sahara occidental occupé depuis 1975, soulignant que des terroristes marocains "ont rejoint en grand nombre des groupes terroristes transnationaux".
"Il est établi que le Maroc, Etat occupant, pratique le terrorisme d'Etat dans les territoires occupés du Sahara occidental depuis 1975", a écrit l'ambassadeur Sidi Omar, coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Et de poursuivre: "Les terroristes nés au Maroc, foyer du terrorisme, ont perpétré des attentats terroristes dans plusieurs pays européens et ont rejoint en grand nombre des groupes terroristes transnationaux".
Le Maroc a été accusé à plusieurs reprises, notamment par des organismes internationaux, d'user de chantage et d'utiliser les cartes du "terrorisme, l'immigration et la drogue" pour "obtenir des compensations" pour l'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental occupé.
Le Makhzen a aussi été accablé à maintes reprises par les rapports d'Organisations internationales de défense des droits de l'Homme et autres associations de solidarité avec le peuple sahraoui, confirmant le soutien de Rabat au terrorisme et aux groupes terroristes transnationaux, qui dépendent du cannabis marocain et d'autres drogues, comme principale source de financement de leurs opérations terroristes à travers le monde.(SPS)
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| Des prisonniers civils sahraouis soumis à des fouilles dégradantes et à des harcèlements | 24 jan 2025 |
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Ait Melloul
(Maroc), 24 jan 2025 (SPS) L'administration marocaine de la prison d'Ait Melloul a procédé, vendredi, à des fouilles dégradantes et provocatrices dans les cellules des prisonniers civils sahraouis du groupe de Gdeim Izik, dont Mohammed Bani, Sid Ahmed Lamjeyid et Brahim Ismaili, selon des sources proches de l'Association de protection des prisonniers sahraouis.
L'administration marocaine de la prison d'Ait Melloul a procédé, vendredi, à des fouilles dégradantes et provocatrices dans les cellules des prisonniers civils sahraouis du groupe de Gdeim Izik, dont Mohammed Bani, Sid Ahmed Lamjeyid et Brahim Ismaili, selon des sources proches de l'Association de protection des prisonniers sahraouis.
Vendredi vers huit heures du matin, un groupe de membres du personnel pénitentiaire et de gardiens ont fait irruption dans les cellules des prisonniers civils sahraouis, procédant à des insultes, des propos grossiers et à des menaces d’actions illégales, en plus de la falsification de leurs effets personnels.
Ces prisonniers civils sahraouis ont été victimes de cette fouille provocatrice et humiliante après avoir refusé de garder le silence sur les mesures prises par l'administration de la prison d'Ait Melloul 2, qui consistait à placer un groupe de détenus souffrant de maladies chroniques et contagieuses dans la même zone où sont détenus les prisonniers civils sahraouis.
Les familles des prisonniers civils sahraouis ont tenu l'autorité occupante pleinement responsable du ciblage systématique et du mépris de leur droit à la sécurité psychologique et physique.(SPS)
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| Chaque étape du processus judiciaire devant les tribunaux européens est une victoire pour la cause sahraouie (Oubbi | 23 jan 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 23 jan 2025 (SPS) L'Ambassadeur et Représentant du Front Polisario en Suisse, aux Nations Unies et aux Organisations internationales à Genève, Oubbi Bouchraya Bachir, a affirmé que le processus judiciaire devant les tribunaux européens a traversé différentes étapes et chaque étape a été fondamentale pour le droit du peuple sahraoui et de sa souveraineté sur ses terres et ses richesses, et une victoire pour la cause.
Le diplomate sahraoui animait une conférence à l’UPES, a passé en revue toutes les décisions rendues par la Cour européenne de justice, qui constituent une référence juridique et confirment que le Sahara occidental et le Maroc sont des pays séparés et distincts, que le peuple sahraoui est souverain et a le droit à l'autodétermination, et que le Front Polisario est le représentant légitime du peuple sahraoui, lequel tout accord qui inclut les terres du Sahara occidental nécessite son consentement.
Les derniers arrêts de la Cour de justice de l’UE constituaient une réponse aux positions politiques exprimées par certains pays européens, notamment la France, qui continue de soutenir la thèse coloniale de l'occupant marocain. Ces arrêts confirment que le Maroc n’a pas de souveraineté sur le Sahara Occidental, ce qui signifie les entreprises complices du Maroc dans le pillage des richesses du peuple sahraoui ont perdu le cadre juridique et doivent revoir leurs activités illégales au Sahara Occidental occupé, a-t-il précisé.
Malgré les résultats importants obtenus dans la bataille juridique, cela nécessite un accompagnement politique des militants et syndicats solidaires du peuple sahraoui, a-t-il dit, estimant que « le peuple sahraoui n'est pas contre les intérêts de l'Europe, à condition que les intérêts et les droits de ce peuple soient respectés ».(SPS)
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| Le processus judiciaire devant les tribunaux européens : thème d’une conférence à l’UPES | 23 jan 2025 |
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Chahid El-Hafedh
, 23 jan 2025 (SPS) Le siège de l'Union des journalistes et écrivains sahraouis a abrité ce jeudi, une conférence sous le thème: "Le processus judiciaire devant les tribunaux européens : objectifs, réalisations et perspectives", en plus des « Concepts dans les relations diplomatiques : reconnaissance, gel et retrait de reconnaissance».
La conférence, modérée par l'Ambassadeur et Représentant du Front Polisario en Suisse, aux Nations Unies et auprès des organisations internationales à Genève, Oubbi Bouchraya, a été assistée par des cadres et de médias nationaux, s'est ouverte une allocution du secrétaire général de l'Union des écrivains, journalistes et auteurs sahraouis, Nafi'i. Ahmed Mohamed dans laquelle il a salué les participants, soulignant l'importance de telles réunions, afin de doter les cadres et médias sahraouis des détails sur le dossier de la bataille juridique.
Pour sa part le représentant de l'Union des étudiants de Saguia el Hamra et Wadi al-Dhahab a salué le choix du thème pour son importance, considérant que les récents arrêts de la Cour européenne de justice constituent un grand acquis pour le peuple sahraoui qui doit redoubler les efforts pou en profiter de ces arrêts.
Pour rappel, la conférence a été organisée par l'Union des étudiants de Saguia el Hamra et Wadi al-Dhahab en collaboration avec l’UPES. (SPS)
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| Inauguration d’un département de la santé maternelle à Aousserd | 23 jan 2025 |
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Wilaya d'Aousserd
, 23 jan 2025 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hasana, a procédé mercredi, à l’inauguration d’un département pour la santé maternelle à l'hôpital régional, Martyr Najem Hamia, en présence de la wali (gouverneur) d’Aousserd, Mme Keira Boulahi.
Le nouveau département sanitaire est doté d'équipements et d'appareils de pointe au profit des femmes enceintes, devant permettre le suivi de leur état de santé jusqu’à l'accouchement.
Il convient de noter que les travaux de construction de la deuxième partie de l'hôpital sont en cours pour compléter les services restants, afin de les livrer dans les délais convenus. (SPS)
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| Le CODAPSO salue les déclarations du commissaire européen chargé du transport durable et du tourisme concernant le Sahara occidental | 23 jan 2025 |
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El Aaiún occupée
, 23 jan 2025 (SPS) Le Comité de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination (CODAPSO) a salué, dans un communiqué publié mercredi, la position exprimée par le commissaire européen chargé du transport durable et du tourisme, le 20 janvier, au nom de la Commission européenne, dans laquelle il a affirmé que l’accord euro-méditerranéen sur l’aviation civile entre l’UE et le Maroc ne s’applique pas à l’espace aérien du Sahara occidental.
Dans une réponse écrite à une question d’une parlementaire, le responsable européen a déclaré que la Commission européenne avait informé les compagnies aériennes de l’UE le 3 décembre 2024, lors d’une réunion consultative sur la politique extérieure de l’aviation de l’UE, de la nécessité de respecter les arrêts de la Cour européenne de justice (CJUE) relatifs au Sahara occidental.
Sidi Mohamed Dadach, président du CODAPSO et éminent défenseur des droits de l’homme au Sahara occidental, a exprimé son appréciation pour cette démarche, la qualifiant d’indication positive de l’engagement de l’UE envers le droit international.
La déclaration de la CODAPSO souligne toutefois que cette reconnaissance européenne reste insuffisante si elle n’est pas accompagnée de mesures pratiques pour contraindre les États et les entreprises de l’UE à se conformer pleinement aux décisions de la CJUE.
Les décisions des tribunaux européens ont affirmé à plusieurs reprises que les accords entre l’UE et le Maroc ne peuvent pas inclure le territoire, les eaux ou l’espace aérien du Sahara occidental, car le Maroc n’a pas de souveraineté sur ce pays d’Afrique du Nord partiellement occupé.
La déclaration de la commissaire européenne fait suite à une question écrite posée par l’eurodéputée irlandaise Lynn Boylan, du groupe de gauche, concernant la violation des décisions de la CJUE par la compagnie aérienne européenne « Ryanair », qui opère des vols reliant les pays de l’UE au Sahara occidental.
La CODAPSO, ainsi que de nombreuses autres organisations sahraouies, appelle la Commission européenne à aller au-delà des déclarations verbales et à prendre des mesures pratiques pour prévenir ces violations et assurer le respect des décisions des tribunaux européens. (SPS)
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| Le Conseil national (Parlement)reçoit la délégation suisse en visite aux camps de réfugiés sahraouis | 22 jan 2025 |
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Conseil
national
sahraoui
, 22 jan 2025 (SPS) Le Conseil national sahraoui (Parlement) a reçu la délégation du Groupe parlementaire suisse de solidarité avec le peuple sahraoui, en visite les institutions de l’État sahraoui.
La délégation suisse, composée des parlementaires fédéraux et du chef du Comité suisse de solidarité avec le peuple sahraoui, a été reçue par le président du Conseil national sahraoui, Hamma Salama, ainsi que des membres du bureau du Parlement.
Au cours de la réunion, la délégation suisse a été informée de l'expérience parlementaire pionnière sahraouie au milieu de la guerre de libération et des avancées les plus importantes réalisées dans la structure législative et institutionnelle de la République sahraouie.
Le Conseil national a organisé une séance spéciale pour accueillir la délégation parlementaire suisse au cours de laquelle le président du Conseil national a souhaité la bienvenue aux membres de la délégation parlementaire suisse, appréciant cette visite qui «reflète l'ampleur de la solidarité du groupe parlementaire avec la cause sahraouie », a-t-il déclaré.
Le président du Parlement, Hamma Salama, a souligné « le rôle que doivent jouer les parlementaires européens dans la défense des décisions de la Cour européenne et la matérialisation des principes humanitaires communs de liberté, d’égalité, de démocratie et d’autodétermination du peuple sahraoui».
Le président du Conseil national a également souligné que « la réunion représente une opportunité pour échanger des points de vue sur diverses questions d’intérêt commun et pour s’informer sur les différents défis qui empêchent le peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance ». (SPS)
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| La délégation parlementaire suisse rencontre des représentants de la société civile sahraouie | 22 jan 2025 |
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Boujdour
, 22 jan 2025 (SPS) La délégation parlementaire suisse, qui effectue une tournée dans les camps de réfugiés sahraouis et auprès des institutions de l'Etat sahraoui, a rencontré mardi, des représentants de la société civile sahraouie.
Au cours de la réunion, à laquelle a participé Fatma Balla, responsable en charge des organisations de masse et de la société civile au sein du Secrétariat de l'organisation politique d Front Polisario, une présentation complète a été faite sur les organisations de masse sahraouies, notamment les organisations de femmes, de jeunes et d'étudiants.
Pour sa part, la délégation suisse s’est engagée de porter la voix du peuple sahraoui et de défendre son droit à la liberté et à l'indépendance au sein des instances étatiques et internationales suisses. (SPS)
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| Le gouvernement britannique réitère son soutien à une solution équitable qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 22 jan 2025 |
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Royaume-Uni
, 22 jan 2025 (SPS) Le Royaume-Uni a réitéré sa position sur la question du Sahara occidental, affirmant son soutien continu aux efforts menés par les Nations Unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, fondée sur un règlement, qui garantisse le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
M. Andrew Rosindell, ministre d'État aux Affaires étrangères et du Commonwealth qui répondait à une question du député conservateur, a affirmé que le Royaume-Uni continue de soutenir les efforts menés par les Nations Unies et le travail de Stefan de Mistura en sa qualité d'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental.
Le Royaume-Uni continue également d'encourager une participation constructive au processus politique de l'ONU, a-t-il dit, estimant que ce processus est le meilleur moyen de résoudre le conflit de longue date en parvenant à une solution acceptable pour toutes les parties, afin de contribuer de manière significative à la sécurité et à la prospérité régionales. (SPS)
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| Une délégation parlementaire suisse en visite aux camps de réfugiés sahraouis | 20 jan 2025 |
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Chahid
El-Hafedh
, 20 jan 2025 (SPS) Une délégation du Groupe parlementaire suisse de solidarité avec le peuple sahraoui entame une visite dans les camps de réfugiés sahraouis et aux institutions de l'État sahraoui.
La délégation, qui comprend des parlementaires représentant différents partis politiques, visitera l'institution législative sahraouie, où elle découvrira et examinera de près l'expérience pionnière sahraouie dans la gestion des camps de réfugiés sahraouis et les acquis réalisés en termes d'éducation, de santé, de participation de la femme et de promotion de la pratique démocratique.
Selon l'ordre du jour de la visite, la délégation rencontrera des dirigeants et responsables sahraouis, en plus des organisations de la société civile sahraouie.
Dans une déclaration à la SPS, le représentant du Front Polisario en Suisse, auprès des Nations Unies et des organisations internationales, Oubbi Bouchraya Bachir, a indiqué que cette visite « vient renforcer la solidarité parlementaire suisse avec la cause sahraouie, afin de permettre aux législateurs solidaires de s'informer sur les différents aspects de la lutte du peuple sahraoui".
Cette visite « servira de ponts de communication entre les parlementaires suisses et sahraouis, afin de renforcer les initiatives de solidarité et la diplomatie parlementaire avec le peuple sahraoui et de développer la coopération entre les deux parties vers des espaces plus larges », a-t-il ajouté.
La délégation comprend cinq parlementaires fédéraux en plus de la présidente du Comité suisse de solidarité avec le peuple sahraoui, Mme Lucia Trammer. (SPS)
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| Le Premier ministre présente le programme de son gouvernement pour l’année 2025 devant le Parlement | 20 jan 2025 |
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Conseil
national
, 20 jan 2025 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun a présenté lundi, le programme d’action du gouvernement pour l’année 2025 devant le Parlement pour son approbation, en présence du président du Conseil national et des membres des deux organes législatif et exécutif.
Cette session s’inscrit dans le cadre des travaux de la session d'automne du Conseil national.
Le Premier ministre,a présenté les principaux axes et objectifs du programme de son gouvernement, soulignant que l'élaboration du programme gouvernemental pour 2025 a été guidée par le programme d’action national issu du 16e Congrès du Front Polisario et les décisions des sessions du Secrétariat national.
Ce programme a également pris en compte les circonstances environnantes de la cause nationale, caractérisées par de multiples défis, et la nécessité de mobilisation et de rassemblement des efforts, des ressources et des capacités sur tous les fronts d’action national.
Le Premier ministre a évoqué les principaux axes du programme gouvernemental 2025, soulignant que la priorité absolue sera de renforcer la préparation de l'Armée de libération populaire sahraouie et ses capacités de combat pendant la lutte de libération, en vue de parachever la souveraineté conformément aux recommandations du 16eme congrès du Front Polisario, en plus de l’examen des voies et moyens de soutien à la résistance dans les territoires occupés et au sud du Maroc.(SPS)
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| L'accord aérien UE/Maroc ne s'applique pas au Sahara occidental | 20 jan 2025 |
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Bruxelles
, 20 jan 2025 (SPS)L'accord aérien entre l'Union européenne (UE) et le royaume du Maroc ne s'applique pas au Sahara occidental, a réaffirmé le nouveau commissaire européen aux Transports et au Tourisme durable, le grec, Apostolos Tzitzikostas.
"Le 3 décembre 2024, lors de la réunion du Forum consultatif sur la politique extérieure de l'UE en matière d'aviation, la Commission a informé les transporteurs de l'UE que, conformément à la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne, l'accord aérien euro-méditerranéen entre l'UE et le Maroc ne s'applique pas aux liaisons aériennes au départ du territoire d'un Etat membre de l'UE vers le territoire du Sahara occidental", a-t-il écrit dans sa réponse à une question parlementaire.
En effet, la Cour de justice de l'UE (CJUE) a annulé l'application de l'accord aérien UE-Maroc au Sahara occidental. Dans un arrêt rendu le 30 novembre 2018, la haute juridiction européenne a précisé que le territoire marocain doit être compris comme "faisant référence à la zone sur laquelle le Royaume du Maroc exerce la gamme complète des pouvoirs reconnus aux entités souveraines par le droit international, à l'exclusion de tout autre territoire tel que celui du Sahara Occidental".
La Cour a ajouté que l'inclusion du Sahara Occidental enfreignait les règles du droit international, "notamment le principe d'autodétermination, rappelé à l'article 1er de la charte des Nations unies, et le principe de l'effet relatif des traités", soulignant que "l'Union ne saurait valablement partager une intention du Royaume du Maroc d'inclure le territoire en question dans le champ d'application dudit accord".
Autrement dit, le Sahara Occidental n'est couvert par aucun accord aérien de l'UE. Il n'y a aucun cadre juridique en place pour régir les services aéroportuaires commerciaux entre l'UE et la dernière colonie d'Afrique.
Dans une lettre envoyée, en 2020, par la direction générale de la mobilité et des transports de la Commission européenne au député irlandais Ciaran Cuffe, la Commission européenne a précisé que le Sahara Occidental n'est couvert par aucun accord aérien de l'UE et qu'"aucune négociation n'est envisagée pour inclure le Sahara Occidental dans un accord aérien".
Pourtant, certaines compagnies aériennes de l'UE proposent toujours des vols vers le Sahara occidental, inscrit sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes. Selon l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), ces compagnies opèrent "en dehors de tout cadre juridique".
La réponse du commissaire européen risque de soulever l'ire du Makhzen qui exerce, ces derniers mois, de pressions énormes sur le gouvernement espagnol pour obtenir la cession de l'espace aérien du Sahara occidental au profit du Maroc, une question d'une importance stratégique et économique majeure pour l'occupant marocain.
Les avions qui survolent le Sahara occidental, l'une des routes les plus fréquentées par les compagnies aériennes reliant l'Europe à l'Amérique du Sud, sont sous le contrôle des autorités espagnoles et mauritaniennes du trafic aérien. Cela inclut également les avions militaires marocains opérant dans cette zone. "Et c'est là, une des clés de la demande marocaine", expliquent des sources politiques au site d'actualité espagnol "OKDIARIO".
L'Espagne contrôle le trafic aérien au Sahara occidental depuis le centre situé aux îles Canaries et perçoit des frais pour chaque vol surveillé. Chaque aéronef transitant par cette zone doit informer le Centre de Contrôle de Trafic Aérien de l'aéroport de Gando, où opère également l'armée de l'air espagnole. Cela inclut aussi les avions militaires marocains qui, "comme le reconnaissent les contrôleurs aériens, ne communiquent pas toujours leurs activités", ajoute le site espagnol. (SPS)
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| La CEAS-Sahara réitère son engagement à défendre les droits légitimes du peuple sahraoui | 20 jan 2025 |
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Madrid
, 20 jan 2025 (SPS)La Coordination d’Etat des associations solidaires avec le Sahara occidental (CEAS-Sahara) a exprimé son engagement à défendre les droits légitimes du peuple du Sahara occidental, après l'expulsion dimanche de deux militants et d’un journaliste espagnol de la ville occupée de Dakhla par le Maroc.
Dans un communiqué publié dimanche et signé par sa présidente, Maite Isla, CEAS-Sahara a rapporté que les trois hommes "participaient à une mission d'observation de la situation alarmante des droits de l'homme vécue par la population civile sahraouie dans les zones occupées du Sahara occidental".
Selon la coordination, les deux militants et le journaliste sont arrivés à Dakhla occupée en provenance de Madrid pour dénoncer aussi l'illégalité du lancement par la compagnie aérienne Ryanair de vols directs vers la ville sahraouie. Elle a considéré le lancement de cette liaison comme un "autre exemple de la complicité de la compagnie dans l'occupation illégale du Sahara occidental".
La CEAS-Sahara a réaffirmé qu'elle "continuera à œuvrer pour défendre les droits légitimes du peuple du Sahara occidental, quelle que soit la complexité du contexte". Elle a fait savoir également que le Coordonnateur de la CEAS-Sahara avait signalé les incidents au ministère espagnol des Affaires étrangères.
La CEAS-Sahara a réitéré "son soutien au travail de promotion et de défense des droits de l'homme mené par toutes les personnes et entités, notamment sur le territoire du Sahara occidental occupé" et exprimé en outre sa solidarité avec les personnes expulsées de manière "injustifiée".(SPS)
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| La CEAS dénonce l’expulsion de deux militants et un journaliste espagnols de la ville de Dakhla occupée | 20 jan 2024 |
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Dakhla
occupée
, 20 jan 2024 (SPS) La Coordination des associations de solidarité avec le Sahara (CEAS-Sahara) a dénoncé l'expulsion de deux militants espagnols et un journaliste espagnols de la ville sahraouie de Dakhla occupée par les forces d'occupation marocaines.
Les trois hommes se trouvaient à Dakhla dans le cadre d'une mission d'observation visant à évaluer la situation critique des droits de l'homme à laquelle est confrontée la population civile sahraouie dans les territoires occupées du Sahara occidental. En plus de leur arrivée dans la ville sur un vol opéré par Ryanair, ils avaient également pour but de dénoncer l'illégalité de cette compagnie aérienne, que CEAS-Sahara estime comme complice de l'occupation.
Le régime d’occupation marocain a transformé le Sahara Occidental occupé en la plus grande prison à ciel ouvert du monde, expulsant systématiquement les journalistes et les observateurs internationaux qui osent dénoncer la grave situation des droits humains sur le territoire. Cette dernière expulsion s’ajoute à une longue liste de pratiques répressives qui visent à faire taire toute tentative de rendre visible la réalité de la population sahraouie.
À la lumière de ces événements, la CEAS-Sahara a déposé une plainte formelle auprès du ministère espagnol des Affaires étrangères, exigeant de ce dernier de déposer une plainte officielle auprès des autorités marocaines.
L'organisation a exprimé sa solidarité avec les personnes expulsées et réaffirmé son engagement à défendre les droits de l'homme au Sahara occidental, notamment au moment où la MINURSO n'a pas de composante pour la surveillance des droits de l’homme à l’instar des autres missions de l’ONU dans le monde.
Enfin, le CEAS-Sahara réitère son soutien au peuple sahraoui et à ceux qui œuvrent pour ses droits, exprimant son engagement de continuer sa lutte pour les droits légitimes de ce peuple à l’autodétermination, malgré toutes les difficultés. (SPS)
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| Des agriculteurs espagnols et français s’expriment contre le pillage des ressources du peuple sahraoui par le Maroc | 19 jan 2025 |
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Chahid
ElHafedh
, 19 jan 2025 (SPS) Le Maroc est un pays qui continue de se faire des ennemis pour ses pratiques, sa politique impérialiste, colonialiste et son occupation illégale du Sahara occidental, dont il profite depuis plus de quatre décennies pour exploiter et piller de manière irrationnelle les ressources naturelles d'un territoire en attente de décolonisation inscrit, parmi 17 autres territoires non autonomes, au sein du Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation.
La Coordination des organisations d'agriculteurs et de producteurs (COAG) et le syndicat français Confédération paysanne n'ont pas caché leur rejet des pratiques marocaines et de l'inaction des institutions européennes pour empêcher l'effondrement des prix de leurs produits.
L'organisation professionnelle agricole s'est jointe au syndicat français Confédération Paysanne, au Front Polisario et à l'ONG Mundubat dans son opposition à la libre volonté du Maroc au Sahara Occidental et à ses répercussions sur le marché européen, selon les informations publiées par le journal numérique EL DEBATE.
Les producteurs d'Espagne et de France ont atteint leurs limites en raison des importations "massives" de fruits et légumes en provenance de leur voisin du sud, a ajouté la source.
Le Front POLISARIO, qui a porté plainte et engagé ces dernières années une bataille juridique contre le Maroc et les pays complices du pillage des ressources sahraouies, se réjouit que finalement le dernier jugement lui ait été favorable.
A ce propos, Manuel Devers, avocat du Front Polisario, déclare : «Les produits récoltés au Sahara occidental ne sont pas marocains. « Le Maroc enfreint la loi et la Commission européenne ne fait rien. »
En ce qui concerne les tarifs et les produits, les experts et avocats espagnols affirment que la décision souligne que les produits agricoles ou commerciaux doivent être étiquetés comme provenant du Sahara Occidental et non comme des produits d'origine marocaine.
En outre, ont-ils ajouté, « la décision établit une séparation et une distinction entre la population du Sahara occidental et le peuple sahraoui ».
Les Européens dénoncent le fait de favoriser les importations de fruits et légumes en provenance du Maroc, ce qu'ils qualifient de concurrence déloyale car les standards du pays africain sont "très éloignés" de ceux exigés dans l'UE. La question des aspects phytosanitaires, des conditions de travail des ouvriers et de la durabilité des méthodes sont les principales plaintes des agriculteurs européens, précise le quotidien.
Dans ce contexte, la Coordination des Organisations Paysannes et Agricoles (COAG) et le syndicat français Confédération Paysanne demandent le respect de l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) qui annule les accords agricoles et de pêche signés en 2019.
Jean Thévenot, agriculteur et membre de la Confédération Paysanne, souligne le rejet de son syndicat de tout accord commercial avec les pays tiers : « Nous défendons la souveraineté alimentaire pour que chaque peuple puisse gérer son alimentation dans le respect de ses droits. Au Maroc, nous travaillons sur des terres occupées et dans des conditions impensables en Europe, ce qui nous permet de produire à des prix très bas.
Le Coordonnateur des organisations d’agriculteurs et d’éleveurs (COAG) se joint au rejet des accords commerciaux avec des pays tiers ; « Ils ne profiteront jamais aux petits producteurs du pays, ni au consommateur, ni à la destination. »
Le Front POLISARIO et le peuple sahraoui remportent l’arrêt de la CJUE déclarant la nullité des accords de partenariat de commerce et de pêche Union européenne-Maroc dans ses arrêts du 4 octobre 2024.(SPS)
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| Maroc: Des milliers de personnes manifestent à Rabat contre le projet de loi sur la grève | 19 jan 2025 |
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Rabat
, 19 jan 2025 (SPS) Des milliers de manifestants ont défilé dimanche à Rabat pour protester contre le projet de loi sur la grève, dénonçant le mépris du gouvernement marocain pour le dialogue social et ses tentatives de restreindre ce droit fondamental.
Les manifestants, répondant à l'appel du Front de défense du droit de grève, ont exprimé leur ferme opposition au projet qu'ils considèrent comme "une violation des droits des travailleurs et un mépris pour le dialogue social".
Selon ce qui a été rapporté par les réseaux sociaux et des sources médiatiques locales, cette marche a pour objectif d’envoyer un message clair au gouvernement marocain, qui persiste à faire passer le projet de loi sur la grève malgré l’opposition généralisée et sans ouvrir un véritable dialogue social.
Les manifestants ont brandi des slogans dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative du gouvernement de restreindre le droit de grève, qualifiant cette action de "violation flagrante de la Constitution et des conventions internationales". Ils ont affirmé que toute atteinte à ce droit représente une "ligne rouge" qu’ils ne permettraient pas de franchir.
Les protestataires ont également scandé des mots d'ordre virulents contre ce qu’ils appellent "l’entêtement du gouvernement" et son exploitation de la majorité parlementaire pour faire passer une loi qui touche aux droits fondamentaux des travailleurs. Ils ont souligné que le gouvernement ignore les accords et engagements sociaux et tente de restreindre un droit constitutionnel garanti internationalement.
Lors de la marche, les syndicats et les représentants des associations ont insisté sur le fait que le droit de grève n’est pas un privilège accordé par l’Etat, mais un droit fondamental garanti par la Constitution et les conventions internationales des droits humains.
Ils ont estimé que le projet de loi constitue "un recul et piétine les acquis pour lesquels les mouvements syndicaux se sont battus pendant des décennies".
Des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place Bab Al Ahad, à Rabat, et la marche a sillonné les rues de la capitale, incarnant l’unité de la rue marocaine face aux politiques gouvernementales qualifiées d'"irresponsables" par les manifestants.
Les participants, syndicats professionnels, partis politiques d’opposition et associations civiles, ont dénoncé ce projet de loi comme une "entrave" qui affaiblit le travail syndical et rend la grève pratiquement impossible comme moyen de défense des droits des travailleurs.
Les manifestants ont adressé des avertissements fermes au gouvernement, le mettant en garde contre les conséquences de son insistance à faire passer une loi qui provoque la colère des travailleurs et attise les tensions sociales.
Il convient de rappeler que cette manifestation n’est pas la première à Rabat, mais s’inscrit dans une série de protestations croissantes depuis l’annonce du projet de loi sur la grève.
Les rues de la capitale marocaine ont vu des rassemblements populaires en colère venus de divers secteurs, où citoyens et syndicalistes se sont mobilisés pour dénoncer la tentative du gouvernement de restreindre leur droit constitutionnel de faire grève, une démarche perçue comme un affront aux revendications des travailleurs et un mépris pour leurs acquis.(SPS)
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| Entre diffamation et répression : un militant sahraoui dénonce le silence systématique du Maroc sur la dissidence | 19 jan 2025 |
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Rome
(Italie), 19 jan 2025 (SPS) Le journal italien El Manifesto a publié aujourd’hui un article du défenseur sahraoui des droits de l’homme, Mohamed Dihani, qui met en lumière l’intersection entre la diffamation et la répression au Maroc et au Sahara occidental.
Dihani, un ex prisonnier politique et victime d’années de torture et de persécution dans les prisons secrètes marocaines, révèle comment les autorités marocaines ont utilisé la diffamation et l’espionnage numérique comme arme pour réprimer la dissidence et faire taire les voix critiques à l’égard du régime colonialiste et corrompu marocain.
L’article se concentre sur le cas d’Aziz Ghali, président de l’Association marocaine des droits de l’homme, qui est devenu la cible d’une intense campagne de diffamation pour s’être exprimé sur le Sahara occidental, un territoire considéré comme « occupé » par les Nations Unies.
Selon Dihani, le gouvernement marocain a mobilisé les médias alignés sur l’État et les « trolls » en ligne pour accuser Ghali de trahison, menaçant directement sa sécurité physique et discréditant son plaidoyer en faveur des droits humains.
Dihani soutient que la diffamation est devenue un outil clé dans l’arsenal répressif de l’État marocain, visant les militants, les journalistes et les personnalités publiques qui remettent en cause la position du régime sur des questions sensibles, notamment la corruption, la monarchie et l’occupation continue du Sahara occidental.
Il détaille comment des milliers de sites Internet et de comptes de médias sociaux, dont beaucoup sont liés à l’appareil sécuritaire marocain, attaquent les militants et les journalistes sahraouis et marocains, conduisant souvent à leur emprisonnement.
Un exemple de ce type est l’affaire Gdeim Izik, où 19 militants et journalistes sahraouis ont été condamnés à de lourdes peines, dont la réclusion à perpétuité, après avoir participé à une manifestation pacifique en 2010.
Ces actions, soutient Dihani, représentent une extension de la répression systématique du Maroc, qui est désormais renforcée par des technologies de surveillance avancées telles que le logiciel espion Pegasus de fabrication israélienne.
Les rapports d’Amnesty International et de Human Rights Watch confirment que Pegasus a été utilisé pour surveiller non seulement des journalistes et des militants marocains, mais aussi des personnalités internationales de premier plan, dont le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, a indiqué Dihani.
L’article met également en lumière le sort du journaliste Soulaiman Raissouni, emprisonné pendant cinq ans après avoir fait l’objet d’une avalanche d’attaques diffamatoires pour ses reportages sur la lutte contre la corruption. Bien qu’il ait récemment été libéré grâce à une grâce royale, Raissouni continue de faire l’objet de menaces et de harcèlement, ce qui souligne la précarité de la liberté de la presse au Maroc.
Les journalistes Omar Radi et Taoufik Bouachrine ont connu des sorts similaires, ce qui démontre une fois de plus comment la presse indépendante est devenue une cible privilégiée de la répression étatique.
Selon Dihani, les campagnes de diffamation au Maroc ne sont pas des actes aléatoires de médias voyous, mais une stratégie approuvée par l’État conçue pour intimider les critiques, diffuser de fausses informations et éroder la confiance du public dans le journalisme.
Ces mesures rappellent les « années de plomb », l’ère brutale de répression sous le roi Hassan II. Malgré les espoirs initiaux des Marocains de réformes sous le roi Mohammed VI, Dihani affirme que le régime actuel a intensifié son contrôle, recourant à la surveillance numérique et à la propagande pour étouffer plus efficacement la dissidence.
Dihani conclut en déplorant la situation désastreuse à laquelle sont confrontés les militants et les journalistes au Maroc et au Sahara occidental, dont beaucoup ont fui vers l’Europe pour demander l’asile.
En tant qu’exilé sahraoui lui-même, il reste dans l’incertitude, en attente d’une protection internationale tout en continuant d’attirer l’attention sur les abus subis par son peuple.
Le récit de Dihani est un rappel édifiant des défis auxquels sont confrontés ceux qui osent dénoncer l’oppression et souligne le besoin urgent d’une action mondiale pour soutenir les défenseurs des droits humains au Maroc et au Sahara occidental. (SPS)
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| Une délégation du Panama reçue au ministère des Affaires étrangères | 19 jan 2025 |
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Chahid
El
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Hafedh
, 19 jan 2025 (SPS) Une délégation de l'Association panaméenne des amis du peuple sahraoui a été reçue au ministère des Affaires étrangères, par le directeur du Département de l'Amérique latine et plusieurs membres du corps diplomatique.
La délégation a eu des explications détaillées sur l'évolution de la question sahraouie aux niveaux régional et international.
La présidente de l'Association panaméenne des amis du peuple sahraoui, Mme Gloria Castillo, a réitéré la position inébranlable de l'Association avec le peuple sahraoui jusqu'au recouvrement de son indépendance, soulignant la nécessité d'intensifier les efforts de l'Association au sein de la société civile panaméenne, ainsi qu'avec les associations, partis et organisations au Panama.
La délégation panamienne est composée du président de l'Association des amis du peuple sahraoui, de représentants de syndicats, d'institutions, de professeurs d'université et de journalistes de divers médias du Panama.
Durant sa visite, la délégation tiendra des réunions et visitera les institutions de l'État sahraoui. (SPS)
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| L'attaque "lâche" contre le siège de "Global Aktion" vise à empêcher toute forme de solidarité et de soutien au peuple sahraoui | 18 jan 2025 |
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Paris
, 18 jan 2025 (SPS) L'association des Amis de la RASD (AARASD) a qualifié l'attaque contre les bureaux de l'ONG danoise, Global Aktion, de "lâche", affirmant que ce geste d'une "rare violence" vise à "empêcher toute forme de solidarité et de soutien au peuple sahraoui et au Front Polisario" qui "luttent pour libérer leur pays, le Sahara occidental, de l'occupation marocaine".
"C'est un geste très grave d'une rare violence, une première en Europe", a déploré l'association dans un communiqué.
Selon l'AARASD, les graffitis retrouvés sur les murs, confirment clairement les objectifs de leurs auteurs. "Il s'agit bien d'empêcher toute forme de solidarité et de soutien au peuple sahraoui et au Front Polisario qui, depuis 50 ans, luttent pour libérer leur pays, le Sahara occidental, de l'occupation marocaine", a-t-elle soutenu.
L'association demande, dans ce contexte, si cet "attentat" ne marque pas "le début d'une campagne visant les défenseurs du peuple sahraoui à travers l'Europe et le monde?".
"Faut-il le craindre ?", s'est-elle interrogée, relevant, à ce titre, que les associations, les ONG qui défendent les valeurs de justice et de liberté dont le peuple sahraoui est le porte-drapeau depuis tant d'années "sont nombreuses".
Rappelant que le 13 janvier 2025, à Copenhague, une bombe incendiaire a ravagé les bureaux de Global Aktion, mettant en danger les membres de l'ONG présents devant leurs locaux en feu, l'association des Amis de la RASD, solidaire de la lutte sahraouie depuis 1975, "s'en émeut" et "dit toute sa solidarité avec l'ONG Global Aktion qui vient d'être si lâchement attaquée".
Plusieurs centaines de Danois se sont mobilisés le lendemain de l'attaque pour dénoncer cet attentat et dire tout leur soutien à Global Aktion et au peuple sahraoui.
"Comme l'Association des Amis de la RASD, ils ont rappelé l'importance de l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, prononcé en octobre 2024 qui rappelle que le Sahara occidental est distinct et séparé du Maroc et que le peuple sahraoui doit pouvoir s'autodéterminer. Décider ainsi de son avenir et retrouver son pays, le Sahara occidental", a souligné cette association.(SPS)
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| Armée sahraouie: nouvelles attaques contre les forces d'occupation marocaines | 18 jan 2025 |
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Armée sahraouie: nouvelles attaques contre les forces d'occupation marocaines
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Lahlou
, (République sahraouie), 18 jan 2025 (SPS) Les unités de l'Armée sahraouie ont ciblé, durant les deux derniers jours, plusieurs sites des forces d'occupation marocaines dans les secteurs de Haouza et Farsia, a annoncé, samedi, un communiqué militaire de la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS).
"Des unités avancées de l'Armée sahraouie ont ciblé, vendredi et samedi, par d'intenses bombardements, les retranchements ainsi que les bases avancées et arrières des forces d'occupation marocaines dans les secteurs de Haouza et Farsia", a précisé le communiqué.
Des éléments de l’Armée sahraouie ont ciblé, vendredi, une base ennemie des forces d'occupation marocaines dans la région de Raous Assoual (secteur Haouza), ainsi que des bases dans les régions de Grayer Ch'dida et Grarat Lahdid (secteur Farsia), ajoute la même source.
L'armée sahraouie a ciblé, samedi, un régiment relevant de l'armée de l'occupation marocaine dans la région de Lemkiteb (secteur Haouza).
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", a conclu le communiqué.(SPS)
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| L’envoyé spécial du président de la République reçu par le nouveau président du Mozambique | 17 jan 2025 |
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Maputo
(Mozambique), 17 jan 2025 (SPS) Le Ministre des Affaires Etrangères, Mohamed Sidati, a été reçu vendredi, au palais présidentiel à Maputo, par le Président du Mozambique, Daniel Francisco Chapo, en sa qualité d'envoyé spécial du Président de la République, Brahim Ghali.
Au cours de l'entretien, Mohamed Sidati a transmis les sincères félicitations et salutations du Président Brahim Ghali, au Président nouvellement élu du Mozambique suite à sa victoire à la présidence de l'Etat frère du Mozambique, lui souhaitant plein succès et prospérité pour lui, son gouvernement et son peuple.
Le ministre des Affaires étrangères a exprimé la volonté de la République sahraouie de renforcer et d'améliorer les liens de solidarité et de coopération avec le Mozambique sous la direction du président Daniel Chapo, déclarant : «Votre dévouement à la réalisation de la justice, de la paix et du développement s'aligne profondément sur nos aspirations communes à une Afrique unie et prospère.», a affirmé le chef de la diplomatie sahraouie.
Pour sa part, le président du Mozambique a réaffirmé sa solidarité inconditionnelle avec la lutte du peuple sahraoui et sa juste cause, rappelant les souffrances endurées par son pays à cause des ravages du colonialisme. (SPS)
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| La jeunesse africaine s’exprime en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique (déclaration de Kampala | 17 jan 2025 |
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Kampala
(Ouganda), 17 jan 2025 (SPS) Plus de 1 000 délégués de tout le continent se sont réunis au Congrès de la jeunesse africaine 2025 (AYC) à Kampala pour réaffirmer leur engagement en faveur du panafricanisme, de la solidarité, et le soutien à la libération totale du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique.
Organisé sous le thème « L’africanisme : moderniser avec la culture », le communiqué final du Congrès, la Déclaration de Kampala, a rendu public un message clair de solidarité avec le peuple de la République sahraouie.
Les délégués ont affirmé sans équivoque leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et ont appelé à la décolonisation totale de ce territoire. Cette résolution a été saluée comme une réaffirmation de l’engagement de l’Afrique en faveur de la justice et de la libération, soulignant que la lutte contre le colonialisme n’est pas encore terminée.
Le Congrès a adopté une vision audacieuse de l’unité africaine, soulignant la nécessité d’une approche du «centre de gravité » pour favoriser la solidarité et le progrès collectif. Les délégués se sont engagés à étendre le Congrès de la jeunesse africaine à l’ensemble des 55 États africains, en veillant à ce qu’il devienne une puissante plateforme d’autonomisation des jeunes et un catalyseur de l’unité panafricaine.
L’engagement de l’AYC en faveur de la libération de la République sahraouie et sa vision d’une Afrique moderne, culturellement ancrée et unie ont capturé l’esprit du Congrès. Les délégués se sont engagés à défendre les principes de l’unité africaine et à construire un continent plus fort et plus unifié pour les générations futures.
Le Congrès a été marqué par des débats animés, des manifestations culturelles et des engagements affirmés envers l’avenir du continent. Les délégués ont salué le rôle déterminant de l’Ouganda dans la création et le succès de l’AYC, avec une reconnaissance particulière accordée au président Yoweri Kaguta Museveni pour sa vision panafricaniste inébranlable et son patronage.
«Le panafricanisme n’est pas une relique du passé, c’est la voie vers notre avenir collectif», a déclaré un délégué. Le Congrès s’engage à renforcer la préservation culturelle tout en adoptant la modernisation, les valeurs africaines servant de fondement au développement durable.
La Déclaration de Kampala a exhorté les gouvernements africains, les dirigeants panafricanistes et les alliés mondiaux à renforcer les capacités de l’AYC par le biais d’une formation idéologique, d’initiatives de développement communautaire et d’une facilitation des comités. Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa et le président Museveni ont été spécifiquement appelés à poursuivre leur soutien inestimable alors que l'AYC se prépare pour son prochain congrès à Harare, au Zimbabwe, en janvier 2026.
Le Congrès a également célébré l’élection réussie d’un nouveau Comité permanent, qui conduira l’organisation vers sa prochaine phase. L’Ouganda conservant le Secrétariat de l’AYC, Kampala restera le centre des fonctions administratives et opérationnelles, assurant la continuité de sa mission.
Comme le concluait la Déclaration de Kampala, il était clair que le Congrès de la jeunesse africaine 2025 avait non seulement tracé une voie pour l’avenir, mais avait également ravivé les flammes du panafricanisme, de la solidarité et de la libération.
Il convient de rappeler que la République sahraouie était représentée au Congrès par le Chargé d’Affaires à l’Ambassade sahraouie en Ouganda, Mohamed Ali Daf, qui a fortement plaidé en faveur des droits du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance lors de la cérémonie d'ouverture du Congrès de la jeunesse africaine 2025, à Kampala, en Ouganda. (SPS)
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| L’Espagne organise prochainement une conférence sur «la décolonisation inachevée du Sahara-Occidental» | 17 jan 2025 |
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Madrid
, 17 jan 2025 (SPS) Une conférence sur "la décolonisation inachevée du Sahara occidental" sera prochainement organisée en Espagne, a rapporté le quotidien ibérique El Independiente.
Selon ce média, cette conférence, prévue à la mi-octobre, sera organisée dans le cadre d'une série d'évènements officiels qui se dérouleront toute l'année en Espagne.
"Nous voulons aborder la sortie de l'Espagne du Sahara (Occidental), qui est un véritable prologue", a expliqué au journal espagnol le professeur d'histoire contemporaine à l'université de Huelva, Encarnacion Lemus, qui est, avec le professeur Inmaculada Cordero, architecte de cette conférence, laquelle est l'un des événements inscrits au programme, baptisé "L'Espagne en Liberté" et parrainé par le ministère de la Politique territoriale et de la Mémoire démocratique.
Elle a affirmé, à ce titre, qu'elle a proposé d'organiser cette conférence parce qu'elle a "toujours trouvé étrange que lorsque l'on parle de la transition (démocratique en Espagne), on ne tienne pas compte de ce qui s'est passé au Sahara (occidental)".
En effet, la conférence vise à combler un vide dans la mémoire historique espagnole autour de la transition démocratique. Jusqu'à présent, le retrait du Sahara occidental était marginalisé dans les récits officiels, bien qu'il ait joué un rôle clé dans les décisions stratégiques de la transition.
Cette conférence, qui figure au programme des commémorations du 50ème anniversaire de la mort du dictateur Francisco Franco, marquant le début de la transition démocratique en Espagne, "réunira des juristes et des historiens qui expliqueront comment cela s'est passé, dans quel contexte et quelles ont été les raisons d'une sortie prématurée sans achever le processus de décolonisation sur lequel l'Espagne s'était engagée à l'ONU", a indiqué le professeur Lemus.
La rencontre devrait également "aborder la dimension de cette question à l'ONU" et "examiner comment l'aspiration à l'autodétermination est maintenue aujourd'hui", a-t-elle ajouté.
Les thèmes abordés incluront, ainsi, "une analyse juridique et historique de la décolonisation inachevée", "une réflexion sur le rôle de l'ONU et des diplomates espagnols dans le blocage du processus" et "l'exploration de la mémoire collective, notamment dans les camps de réfugiés sahraouis".
La conférence entend replacer la question sahraouie dans le contexte des bouleversements politiques internes de l'Espagne à la mort de Franco en 1975. A cette époque, le royaume marocain, sous Hassan II, a profité de l'instabilité espagnole pour enclencher l'occupation du Sahara occidental, alors province espagnole.
Pour ce professeur d'histoire contemporaine, "le retrait (du Sahara occidental) était un choix visant à faciliter le changement politique en Espagne avec moins de risques et, bien sûr, en suivant l'exemple du Portugal avec son ancienne colonie". Sauf que, des années plus tard, "le Portugal a accompagné le Timor oriental dans son processus de décolonisation et d'indépendance, ce que l'Espagne n'a pas fait" avec le Sahara Occidental, a-t-elle déploré.
En effet, la décision de l'Espagne de se retirer précipitamment du Sahara occidental, sans mener à bien le processus d'autodétermination prévu par les Nations unies, avait deux objectifs principaux : à savoir "faciliter la transition démocratique en évitant un conflit colonial prolongé" et "répondre à des pressions internationales, en particulier celles de puissances comme les Etats-Unis et la France, qui n'étaient pas favorables à la poursuite d'une politique coloniale dans un contexte de Guerre froide".
Cependant, cette sortie précipitée a laissé un conflit non résolu qui persiste aujourd'hui. Le Sahara occidental reste un des derniers territoires à décoloniser selon l'ONU, et la quête d'autodétermination des Sahraouis reste bloquée par les résistances marocaines à organiser un référendum.(SPS)
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| Le mouvement de solidarité allemand avec le peuple sahraoui condamne l'incendie du siège de l'ONG danoise "Global Aktion | 17 jan 2025 |
allemand
Berlin
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Berlin
, 17 jan 2025 (SPS) Le Mouvement de solidarité allemand avec le peuple sahraoui a condamné l'attaque "criminelle" contre le siège de l'ONG danoise "Global Aktion", solidaire de la lutte du peuple sahraoui pour l'exercice de son droit à l'autodétermination, et appelé à protéger l'organisation et à assurer la sécurité de ses membres.
A travers un communiqué publié mercredi, le Mouvement a exprimé sa "consternation" face à l'attaque qui a visé l'organisation connue pour son soutien à la lutte du peuple sahraoui et ses aspirations légitimes à la liberté et à l’indépendance.
Le communiqué du réseau allemand indique que "cette lâche attaque n'est pas seulement un acte criminel, mais représente également une réaction explicite au travail de solidarité politique que "Global Aktion" mène depuis des années envers le peuple du Sahara occidental".
Pour le mouvement, cette attaque vise à "intimider les personnes qui défendent les droits du peuple sahraoui (...) Mais ces tentatives de faire taire les voix solidaires sont vouées à l’échec".
Le Mouvement solidaire allemand a conclu son communiqué en soulignant qu'"en tant que défenseurs des droits du peuple sahraoui et d'un monde où prévalent la liberté et la justice, nous condamnons fermement ces tentatives d'intimidation et appelons à protéger l'organisations et assurer la sécurité de ses membres".
Les bureaux de l'ONG danoise Global Aktion, qui se consacre à la promotion des efforts de solidarité internationale avec le peuple sahraoui, ont été la cible d'une attaque aux cocktails Molotov aux premières heures du 13 janvier, causant d'énormes dégâts matériels sur les lieux.
A travers un communiqué publié mercredi, le Mouvement a exprimé sa "consternation" face à l'attaque qui a visé l'organisation connue pour son soutien à la lutte du peuple sahraoui et ses aspirations légitimes à la liberté et à l’indépendance.
Le communiqué du réseau allemand indique que "cette lâche attaque n'est pas seulement un acte criminel, mais représente également une réaction explicite au travail de solidarité politique que "Global Aktion" mène depuis des années envers le peuple du Sahara occidental".
Pour le mouvement, cette attaque vise à "intimider les personnes qui défendent les droits du peuple sahraoui (...) Mais ces tentatives de faire taire les voix solidaires sont vouées à l’échec".
Le Mouvement solidaire allemand a conclu son communiqué en soulignant qu'"en tant que défenseurs des droits du peuple sahraoui et d'un monde où prévalent la liberté et la justice, nous condamnons fermement ces tentatives d'intimidation et appelons à protéger l'organisations et assurer la sécurité de ses membres".
Les bureaux de l'ONG danoise Global Aktion, qui se consacre à la promotion des efforts de solidarité internationale avec le peuple sahraoui, ont été la cible d'une attaque aux cocktails Molotov aux premières heures du 13 janvier, causant d'énormes dégâts matériels sur les lieux.(SPS)
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| L'armée sahraouie cible une base de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 17 jan 2025 |
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(République Sahraouie), 17 jan 2025 (SPS)Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), ont ciblé, vendredi, une base de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, lui infligeant "de lourdes pertes humaines et matérielles", indique la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans un communiqué militaire.
"L’armée populaire de libération sahraouie poursuit ses opérations militaires, ciblant des positions des forces d'occupation marocaines, le long du mur de sable", selon le communiqué, qui précise que "des détachements avancés de l'ALPS ont bombardé, vendredi, une base militaire de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur occupé de Mahbès ".
Les attaques de l’armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, le long du mur de sable (mur de la honte), conclut le communiqué.(SPS)
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| Le ministre de AE à Maputo, représentant le président de la République à l’investiture du nouveau président mozambicain | 16 jan 2025 |
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Maputo
(Mozambique), 16 jan 2025 (SPS) La République sahraouie a participé avec une importante délégation conduite par Mohamed Sidati, membre du Secrétariat national et ministre des Affaires étrangères, représentant le président de la République, Brahim Ghali , lors de la cérémonie d'investiture du nouveau président du Mozambique, Daniel Chapo.
De nombreuses délégations étrangères, venues d’Afrique et du reste du monde, parmi lesquelles des représentants de pays et de gouvernements, d’organisations non gouvernementales, d’institutions, d’entreprises et des membres du corps diplomatique accrédité, ont également participé à cette cérémonie d’inauguration.
Lors de la cérémonie d'inauguration, la République Arabe Sahraouie Démocratique a été mentionnée comme l'une des premières délégations à participer à cet événement, ce qui confirme la force des relations de solidarité et de coopération entre les peuples mozambicain et sahraoui, qui se sont traduites au milieu de la lutte commune contre le colonialisme, l’occupation et l’expansion.
La cérémonie d’inauguration comprenait également des activités culturelles et un déjeuner en l’honneur des invités. Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, accompagné de l'ambassadeur Wedadi Cheikh Ahmed Al-Haiba, a eu l'occasion de tenir plusieurs réunions avec un certain nombre de délégations et de personnalités présentes lors de la cérémonie d'investiture.
Le Président élu, M. Daniel Francisco Chapo, a confirmé à l'envoyé du Président de la République sahraouie, le soutien de son pays à la juste lutte du peuple sahraoui.
Pour rappel, le président Daniel Francisco Chapo a prononcé un discours adressé au peuple mozambicain, dans lequel il a inclus une feuille de route pour son mandat, visant à renforcer l'unité nationale, à améliorer les conditions de sécurité et à assurer le développement et la prospérité du pays. (SPS)
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| Deux jeunes sahraouis enlevés à El Dakhla occupée | 16 jan 2025 |
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ElAaiun
occupée
, 16 jan 2025 (SPS) Les autorités d'occupation marocaines ont procédé à l'enlèvement des défenseurs des droits humains sahraouis Hassan Zarouali et Saleh Dlimi tôt mercredi matin.
Après avoir été dépouillés de leurs téléphones portables, les militants ont été soumis à des violences, des coups et des insultes avant d'être différés au siège de la sécurité, où ils ont été accueillis par des hordes de voyous et de criminels qui les ont agressés à coups de poing, de pied, de torture et de menaces.
Ils ont été arrêtés et libérés à cinq heures du matin le même jour après avoir été menacés et intimidés.
Hassan Zarouali, qui travaille comme correspondant pour la télévision nationale, a déclaré que le ciblage des journalistes, en particulier des correspondants de la télévision nationale, est un acte délibéré. Il a ajouté que l'institution condamne fermement ce ciblage et appelle les organisations qui protègent les journalistes et les professionnels des médias, notamment Reporters sans frontières et les réseaux de médias internationaux, à intervenir pour protéger les journalistes sahraouis et leur permettre d'exercer leur droit de couvrir les événements et de dénoncer les politiques terroristes de l'occupation contre les Sahraouis. (SPS)
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| Président Brahim Ghali : 2025 marquera le 50e anniversaire de l'unité nationale, une étape importante pour le peuple sahraoui | No date |
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Chahid
ElHafedh
, 15 jan2025 (SPS) Le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé que l'année 2025 marquera le 50e anniversaire de l'unité nationale, ce qui devrait être une occasion de réflexion aux valeurs et à l'importance de cet événement historique et significatif pour le peuple sahraoui.
Dans son discours lors de la première réunion du Bureau permanent du Secrétariat national pour la nouvelle année 2025, le Président Brahim Ghali a rappelé aux participants que cette année, le peuple sahraoui commémorera le 50e anniversaire de la proclamation de l'unité nationale, et qu'elle devrait servir d'occasion pour se rappeler des valeurs, de l'importance et des buts de cet événement historique.
Il a également abordé la situation internationale et régionale, passant en revue des évolutions profondes et rapides en cours, ainsi que du rôle dangereux de l'État occupant marocain dans la menace à la paix et à la stabilité dans la région par des politiques expansionnistes et agressives, le soutien aux gangs du crime organisé transnational, aux groupes terroristes, au trafic intensif de drogue et aux alliances avec les puissances coloniales et sionistes pour faire avancer leurs programmes destructeurs. (SPS)
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| L’ambassadeur sahraoui participe en Angola à une conférence sur la gouvernance | 16 jan 2025 |
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Luanda
(Angola), 16 jan 2025 (SPS) L'ambassadeur de la République Sahraouie en Angola et en Namibie, Hamdi Khalil Mayara, a participé à une conférence sur la gouvernance a Luanda, en présence des membres du parti au pouvoir, du gouvernement et de l'Assemblée nationale.
Cette occasion a permis au diplomate sahraoui de rencontrer les dirigeants angolais, notamment, des ministres et des élus, qui les a informés des derniers développements concernant la question sahraouie et de la situation actuelle caractérisée par une confrontation directe avec l'occupation marocaine suite à la violation par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu.
De leur côté, les membres de la direction angolaise ont réitéré leur soutien au peuple sahraoui et à sa juste cause, exhortant le Maroc à se conformer à la légitimité internationale.(SPS)
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| Le président de la République reçoit la délégation espagnole d’Asturie en visite dans les camps de réfugiés sahraouis | 15 jan 2025 |
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wilaya
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Smara
, 15 jan 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a reçu une délégation espagnole de la région autonome d’Asturies, à l'issue de sa visite dans les camps de réfugiés et les institutions de l’État sahraoui.
Lors de la réunion tenue au siège de la wilaya, le président de la République a souhaité la bienvenue à la délégation et l'a informée des derniers développements de la question du Sahara , remerciant la région d’Asturie pour son soutien constant au peuple sahraoui dans sa juste lutte.
Le Président de la République a hautement salué les positions de soutien et d'aide manifestées par le mouvement de solidarité en Espagne, saluant les efforts de la région d’Asturies pour soutenir le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance.
De leur côté, les membres de la délégation espagnole ont affirmé leur engagement à poursuivre la solidarité et le travail de lutte aux côtés du peuple sahraoui, soulignant l'importance de renforcer la coopération conjointe et de développer des projets de soutien humanitaire.
Cette visite s'inscrit dans le cadre de la célébration de trois décennies de solidarité et de fraternité entre la région d’Asturies et le peuple sahraoui, car la région a accompagné la lutte du peuple sahraoui tout au long de cette période à travers des projets humanitaires dans les domaines de l'éducation, de la santé, de la sécurité alimentaire et du développement communautaire.
Les programmes de solidarité comprenaient également des initiatives telles que Vacances en paix et Convois humanitaires.
Ont pris part à la réunion, la Wali de Smara, Mme Azza Bobbih, le directeur du protocole présidentiel, l’ambassadeur Salha Al-Abd et le chargé des affaires politiques auprès de la représentation du Front Polisario en Espagne, Salamou Hamoudi.(SPS)
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| La République sahraouie participe à une réunion virtuelle des ministres africains de l'énergie sur la transition énergétique Afrique du Sud-G20 | 15 jan 2025 |
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(République sahraouie) 15 jan 2025 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a participé mercredi à une réunion virtuelle de haut niveau des ministres africains de l'énergie, pour la préparation du groupe de travail du G20 sur la transition énergétique sous la présidence sud-africaine.
Hébergée via une plateforme virtuelle et présidée par l'Afrique du Sud, la réunion d'une journée s'est concentrée sur l'alignement des stratégies énergétiques de l'Afrique sur les priorités mondiales et l'Agenda 2063, le cadre de développement à long terme du continent. La République sahraouie était représentée par le ministre sahraoui des Transports et de l'Énergie, Salek Mohamed Mbarek.
L'ordre du jour comprenait une présentation complète du Dr Kgosientsho Ramokgopa, décrivant le programme énergétique de l'Afrique du Sud pour le G20. Le Dr Ramokgopa a souligné la nécessité d'une approche africaine unifiée de la transition énergétique, garantissant que la voix du continent soit fortement représentée pendant la présidence sud-africaine du G20.
Les ministres du continent ont apporté leur contribution, soulignant les principaux défis et opportunités pour parvenir à un avenir énergétique durable pour l’Afrique. Les discussions ont souligné l’importance des efforts collaboratifs pour faire progresser les énergies renouvelables, améliorer les infrastructures et garantir l’accès à l’énergie pour tous, conformément à l’Agenda 2063 et aux objectifs mondiaux de transition énergétique.
La réunion s’est terminée par une allocution du Dr. Amani Abou Zeid, Commissaire de l’Union africaine pour les infrastructures et l’énergie, qui a résumé les principales décisions et décrit les prochaines étapes du groupe de travail.
Le ministre Salek Mohamed Mbarek a réitéré l’engagement de la République sahraouie envers les ambitions énergétiques collectives du continent et a souligné l’importance de la solidarité entre les nations africaines pour relever les défis énergétiques mondiaux.
Cette réunion a marqué une étape importante pour garantir que les priorités énergétiques de l’Afrique soient intégrées à l’agenda mondial, alors que l’Afrique du Sud dirige le groupe de travail du G20 sur la transition énergétique en 2025. (SPS)
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| Reunion du Bureau permanent du SN pour l’examen des développements de la question sahraouie | 15 janvier 2025 |
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Hafedh
, 15 janvier 2025 (SPS) Le bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario, s’est réuni mercredi, sous la présidence du Secrétaire général du Front, Président de la République, Brahim Ghali, pour l’examen des développements de la question du Sahara occidental.
La réunion doit aborder l’évolution de la question sahraouie sur la scène nationale et internationale et passer en revue les rapports sur la situation générale de la question sahraouie.
La participation de la République sahraouie au Sommet extraordinaire de l'Union africaine sur l'agriculture à Kampala, ainsi que sa participation aux cérémonies d'investiture du président vénézuélien Nicolas Maduro, sont également au menu de la réunion. (SPS)
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| Le président du Conseil constitutionnel reçu par son homologue algérien | 15 jan 2025 |
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Alger
, 15 jan 2025 (SPS) Le président du Conseil constitutionnel, Mohamed Bouzeid, a été reçu mardi par son homologue algérien, Omar Belhaj, au siège du Conseil constitutionnel à constitutionnel de la République algérienne démocratique et populaire.
Au cours de leurs entretiens, les deux responsables ont salué les relations profondes qui unissent les deux pays frères, tant au niveau gouvernemental qu'au niveau populaire, et le haut niveau de coopération bilatérale. Ils ont discuté des voies et moyens de renforcement de cette coopération dans divers domaines.
A l'issue de la réunion, les deux parties ont signé un mémorandum d'entente entre les deux instances judiciaires, visant à renforcer les relations de consultation, de partage d'expériences, de visites et de connaissances entre les deux pays dans les domaines du droit constitutionnel et de la justice constitutionnelle.
Pour rappel, le Conseil constitutionnel sahraoui est membre fondateur de la Conférence des instances judiciaires constitutionnelles africaines, créée à l'initiative de l'Algérie, qui a abrité la conférence fondatrice tenue les 7 et 8 mai 2011, avec la participation de 25 pays africains.(SPS)
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| Manifestations pro sahraouis à Copenhague condamnant l’acte terroriste ayant visé le siège de l’ONG Global Aktion | 15 jan 2025 |
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Copenhague (
Danemark), 15 jan 2025 (SPS) La capitale danoise, Copenhague, a été le théâtre mardi, d'une grande manifestation condamnant l'acte terroriste qui a visé le siège de l'organisation « Global Aktion » et soutenant le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination.
Les manifestants ont traversé les rues de Copenhague, scandant des slogans de solidarité avec le peuple sahraoui et sa juste cause.
Les bureaux de l'organisation danoise « Global Aktion », qui consacre ses efforts pour la solidarité internationale, ont été attaqués avec des cocktails Molotov aux premières heures du 13 janvier 2025, causant d'importants dégâts matériels.
La police danoise enquête sur l'incident comme un acte de vandalisme aux motivations potentiellement politiques.(SPS)
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| Toute solution au Sahara occidental doit être fondée sur le principe de l'autodétermination et la volonté du peuple sahraoui (Sergei Lavrov) | 15 jan 2025 |
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Moscou
(Russie), 15 jan 2025 (SPS) La solution de la question du Sahara occidental devrait être fondée sur le principe de l'autodétermination et la volonté du peuple sahraoui, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le chef de la diplomatie russe qui s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue pour passer en revue les activités de la diplomatie russe pour l'année 2024, Lavrov a affirmé «que nous devrions nous guider sur les décisions du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui stipulent une solution fondée sur le principe de l'autodétermination et la volonté du peuple sahraoui ».
Les déclarations du ministre russe s'alignent sur les résolutions des Nations Unies concernant le Sahara occidental, classé depuis 1963 comme territoire non autonome par l'ONU. (SPS)
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| Le Parlement reçoit la délégation espagnole d’Asturie en visite aux camps de réfugiés sahraouis | 14 jan 2025 |
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Ecole
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juin
, 14 jan 2025 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama a reçu la délégation espagnole de la région autonome d’Asturies, en visite de travail et de solidarité aux camps de réfugiés sahraouis,en présence des membres du Bureau du Conseil national (Parlement).
La délégation espagnole a tenu une réunion avec le président du Conseil national, qui a présenté un exposé détaillé sur le travail et les structures du parlement sahraoui, la représentation des jeunes et des femmes, et ses tâches de contrôle et de législation.
Le président du Conseil national a également évoqué le rôle des comités d'amitié parlementaires dans la promotion de la diplomatie parlementaire et la transmission de la voix du peuple sahraoui dans divers forums.
La visite de la délégation espagnole au Conseil national sahraoui s'inscrit dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de la solidarité entre le peuple d’Asturies et le peuple sahraoui.
La délégation espagnole comprend des parlementaires, le directeur général de l'Agence asturienne de coopération au développement, le président de l'Union des municipalités d’Asturies, des syndicalistes, des maires, des conseillers municipaux et le président de l'Association asturienne de solidarité avec le peuple sahraoui.(SPS)
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| La République sahraouie prend part à la 49eme session du COREP de l’UA à Addis Abeba | 14 jan 2025 |
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Addis
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Abeba
, 14 jan 2025 (SPS) La 49e session ordinaire du Comité des représentants permanents (COREP) de l'Union africaine (UA) a débuté ses travaux ce mardi au siège de l'UA à Addis-Abeba, pour l'examen de plusieurs de questions, notamment les activités de ses sous-comités, les rapports des comités techniques spécialisés et les rapports de divers organes et institutions de l'UA.
Ces réunions se tiennent également en préparation de la 46e session du Conseil exécutif de l'UA, qui se tiendra à la mi-février et sera suivie du 38e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'UA.
La République islamique de Mauritanie a présidé la session du COREP, en sa qualité de président en exercice de l'Union africaine.
Le prochain sommet devrait permettre d'élire une nouvelle direction pour l'Union africaine. Des élections auront lieu pour sélectionner un nouveau président de la Commission de l'UA pour australe, un vice-président pour l'Afrique du Nord, tandis que les trois autres régions se disputeront six postes de commissaire.
L'ordre du jour du COREP comprend des discussions sur des questions clés telles que les réfugiés, les droits de l'homme, la santé, l'éducation, la gouvernance, le commerce, le développement et d'autres questions cruciales pour le continent.
La République sahraouie est représentée à cette session du COREP, par son ambassadeur en Éthiopie et représentant permanent auprès de l'Union africaine, Lamine Baali. (SPS)
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| L'incendie du siège d'une ONG danoise solidaire du peuple sahraoui a des "motivations | 14 Jan 2025 |
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Londres
,14 Jan 2025 (SPS) L'attaque "violente" contre le siège de l'ONG danoise "Global Aktion", solidaire de la lutte du peuple sahraoui pour l'exercice de son droit à l'autodétermination, est d'origine "criminelle" et semble avoir des "motivations politiques", a affirmé mardi l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW).
"L'incendie criminel semble avoir des motivations politiques au vu des graffitis anti-Sahara Occidental et pro-Maroc peints à la bombe devant le bureau de l'ONG Global Aktion à Copenhague", a écrit l'Observatoire sur son site internet.
Selon WSRW, "ce n'est pas la première fois que l'organisation est dans le collimateur des forces anti-Sahara Occidental".
"Des manifestations marocaines ont eu lieu devant leurs locaux dans le passé, et l'organisation a déjà reçu des menaces par écrit. Mais personne ne s'attendait à une attaque de cette violence", a ajouté l'Observatoire.
Le coordinateur de la politique et de la campagne de Global Aktion, Morten Nielsen, cité par WSRW, estime que c'est l'engagement de Global Action au Sahara Occidental qui "a mis certaines personnes en colère".
"Mais nous ne nous tairons pas", a-t-il prévenu même s'il reconnait que "tout le monde au sein de l'ONG est profondément choqué que leur campagne en faveur du respect des droits du peuple du Sahara Occidental et contre l'occupation marocaine, ait fait de l'organisation la cible d'une telle attaque".
"Nos pensées principales aujourd'hui vont toujours au peuple sahraoui, qui souffre de l'occupation, du harcèlement et de l'intimidation marocains depuis cinq décennies", a-t-il ajouté.
Aux premières heures du 13 janvier 2025, des cocktails Molotov ont été lancés sur les bureaux de Copenhague de Global Aktion, l'organisation danoise partenaire de Western Sahara Resource Watch. Sur le trottoir devant le bâtiment, des slogans peints à la bombe hostiles à la lutte du peuple sahraoui sont encore visibles.
Les résidents des appartements situés au-dessus des bureaux de Global Aktion ont dû être évacués pendant la nuit.
Lundi, le Front Polisario a fermement condamné une "attaque odieuse" qui "doit être comprise dans le contexte plus large de la politique du Maroc visant à réprimer les voix dissidentes et à éliminer toute forme de résistance à ses ambitions colonialistes".(SPS)
Londres,14 Jan 2025 (SPS) L'attaque "violente" contre le siège de l'ONG danoise "Global Aktion", solidaire de la lutte du peuple sahraoui pour l'exercice de son droit à l'autodétermination, est d'origine "criminelle" et semble avoir des "motivations politiques", a affirmé mardi l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW).
"L'incendie criminel semble avoir des motivations politiques au vu des graffitis anti-Sahara Occidental et pro-Maroc peints à la bombe devant le bureau de l'ONG Global Aktion à Copenhague", a écrit l'Observatoire sur son site internet.
Selon WSRW, "ce n'est pas la première fois que l'organisation est dans le collimateur des forces anti-Sahara Occidental".
"Des manifestations marocaines ont eu lieu devant leurs locaux dans le passé, et l'organisation a déjà reçu des menaces par écrit. Mais personne ne s'attendait à une attaque de cette violence", a ajouté l'Observatoire.
Le coordinateur de la politique et de la campagne de Global Aktion, Morten Nielsen, cité par WSRW, estime que c'est l'engagement de Global Action au Sahara Occidental qui "a mis certaines personnes en colère".
"Mais nous ne nous tairons pas", a-t-il prévenu même s'il reconnait que "tout le monde au sein de l'ONG est profondément choqué que leur campagne en faveur du respect des droits du peuple du Sahara Occidental et contre l'occupation marocaine, ait fait de l'organisation la cible d'une telle attaque".
"Nos pensées principales aujourd'hui vont toujours au peuple sahraoui, qui souffre de l'occupation, du harcèlement et de l'intimidation marocains depuis cinq décennies", a-t-il ajouté.
Aux premières heures du 13 janvier 2025, des cocktails Molotov ont été lancés sur les bureaux de Copenhague de Global Aktion, l'organisation danoise partenaire de Western Sahara Resource Watch. Sur le trottoir devant le bâtiment, des slogans peints à la bombe hostiles à la lutte du peuple sahraoui sont encore visibles.
Les résidents des appartements situés au-dessus des bureaux de Global Aktion ont dû être évacués pendant la nuit.
Lundi, le Front Polisario a fermement condamné une "attaque odieuse" qui "doit être comprise dans le contexte plus large de la politique du Maroc visant à réprimer les voix dissidentes et à éliminer toute forme de résistance à ses ambitions colonialistes".(SPS)
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| Le président Ghali qualifie Museveni, de figure emblématique du leadership africain | 14 jan 2025 |
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Chahid
ElHafedh
, 14 jan 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a qualifié son homologue d’Ouganda, Yoweri Museven, de figure emblématique du leadership africain, à l’issue d’un entretien entre les deux parties en marge des travaux du Sommet extraordinaire de l'Union africaine sur le PDDAA.
La discussion des dirigeants a porté sur l'unité africaine, les défis auxquels est confronté le peuple sahraoui et la nécessité de renforcer la solidarité continentale.
Le président Ghali a exprimé sa gratitude pour le soutien indéfectible de l'Ouganda à la cause sahraouie.
«Nous tenons à exprimer notre plus profonde gratitude pour cette opportunité. L'année dernière, vous nous avez accueillis avec beaucoup de chaleur et maintenant vous nous honorez à nouveau de cette rencontre. L'engagement de l'Ouganda dans la lutte pour la liberté et la solidarité africaines est profondément inspirant», a-t-il fait remarquer.
Il a également expliqué comment la RASD avait mis en œuvre les recommandations passées de l’Ouganda visant à améliorer les conditions de vie des réfugiés sahraouis.
«Il n’existe aucun moyen de rendre un réfugié heureux, car un réfugié reste un réfugié. Cependant, grâce à vos conseils et à votre solidarité, Excellence, nous avons pris des mesures pour améliorer les conditions de vie de notre peuple alors que nous poursuivons ce combat pour la liberté», a déclaré le président Ghali.
Le président Ghali a également salué le leadership du président Museveni, le décrivant comme un défenseur clé des intérêts africains.
« Après le regretté Robert Mugabe, vous restez l’une des rares figures marquantes du leadership africain. Votre rôle dans la défense de la souveraineté et des intérêts de l’Afrique a été essentiel. »
De son côté, le président Museveni a réaffirmé le soutien indéfectible de l’Ouganda au peuple sahraoui et a profité de l’occasion pour réfléchir aux défis africains plus vastes.
« Malheureusement, l’Afrique continue de faire face à des problèmes non résolus comme les crises en Libye et au Soudan », a-t-il déclaré.
« Comment de telles situations peuvent-elles perdurer après que nous ayons lutté si durement pour la libération ? «J’ai récemment discuté avec le président Sisi de la Libye et je lui ai demandé : « Pourquoi n’y a-t-il pas d’élections ? Pourquoi les gens là-bas ne peuvent-ils pas décider de leur avenir ? » En tant qu’Africains, nous avons besoin de réponses à ces questions. »
Le président Museveni a également condamné les actes des pays africains qui se disputent les frontières et provoquent des conflits inutiles qui finissent par avoir des conséquences désastreuses.
« Si les pays africains commencent à redessiner leurs frontières, ce sera la fin de notre continent. La sagesse de nos pères fondateurs a été de maintenir les frontières de l’époque coloniale et d’œuvrer à des unions volontaires, comme Zanzibar et le Tanganyika s’unissant pour former la Tanzanie. C’est ainsi que l’Afrique devrait fonctionner », a-t-il déclaré. (SPS)
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| La militante suédoise pour le climat, Greta Thunberg appelle à une solidarité internationale avec les Sahraouis | 14 jan 2025 |
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Stockholm
(Suède), 14 jan 2025 (SPS) La jeune militante de renom pour le climat, Greta Thunberg a utilisé sa plateforme pour mettre en lumière le sort du peuple sahraoui dans un post Instagram, suite à sa récente visite aux camp de réfugiés sahraouis, partageant avec ses millions d’abonnés, l’intersection de la lutte sahraouie pour l’autodétermination et la lutte mondiale pour la justice sociale et climatique.
Décrivant les camps de réfugiés comme le foyer d’une communauté qui a enduré 50 ans de déplacement forcé en raison de l’occupation militaire marocaine du Sahara occidental, Thunberg a estimé «la lutte pour un Sahara occidental libéré est la lutte de tous», soulignant la patience et la résilience du peuple sahraoui en attente d’un référendum équitable et de la reconnaissance de la communauté internationale.
Critiquant le silence mondial et la trahison qui ont aggravé les défis auxquels le peuple sahraoui est confronté, la militante suédoise a exhorté son public à « s’informer sur ce sujet, à sensibiliser et à se joindre aux voix sahraouies pour exiger justice et responsabilité ».
Thunberg a qualifié les tentatives du Maroc de « verdir » et de « blanchir » ses actions au Sahara occidental, notamment la construction de projets « écologiquement durables » sur des terres occupées et l’exploitation des ressources naturelles sans le consentement des Sahraouis, de violations du droit international et des droits de l’homme.
« La décolonisation n’est pas une métaphore », a déclaré Thunberg, appelant à la fin des colonies illégales, de l’accaparement des terres et du « colonialisme vert ». Elle a souligné la nécessité d’une libération qui garantisse les droits à l’autodétermination, à la liberté et à la dignité pour tous, y compris le peuple sahraoui.(SPS)
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| Le Polisario condamne fermement l’acte odieux perpétré contre l’ONG danoise Global Aktion | 14 jan 2025 |
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Bruxelles
. (Belgique), 14 jan 2025 (SPS) Le Front POLISARIO a fermement condamné l’incendie criminel qui a récemment visé les bureaux de l’ONG danoise Global Aktion, le qualifiant d’« acte odieux » qui réaffirme les tentatives du Maroc de réprimer la solidarité internationale avec la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance.
Dans un communiqué publié par la représentation en Europe et auprès de l’UE, le Front POLISARIO a dénoncé l’attaque comme une atteinte directe aux valeurs de justice, de liberté et de solidarité internationale. L’incident, dans lequel ont été utilisé des cocktails Molotov et des graffitis haineux visant le peuple sahraoui, a été qualifié d’escalade de la campagne du Maroc visant à faire taire les voix dissidentes à l’étranger.
Le Front POLISARIO a souligné le rôle central de Global Aktion dans la défense des droits des peuples opprimés, notamment son soutien indéfectible à la cause sahraouie. «Cet acte d’incendie criminel lâche n’est pas seulement une attaque contre leur organisation, mais une tentative délibérée de faire taire ceux qui osent contester l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc et dénoncer ses graves violations des droits de l’homme», lit-on dans le communiqué.
L’organisation a souligné que cette attaque doit être considérée dans le contexte plus large de la répression marocaine, notant que le régime marocain a longtemps employé des tactiques brutales dans les territoires occupés du Sahara occidental. Il s’agit notamment d’exécutions extrajudiciaires, de détentions arbitraires, de disparitions forcées et de torture de défenseurs des droits de l’homme. L’attaque contre Global Aktion, ajoute le Front POLISARIO, est la preuve de la volonté du Maroc d’étendre sa campagne d’intimidation pour cibler les mouvements de solidarité internationale.
Le Front POLISARIO a qualifié l’attentat à la bombe incendiaire de rappel brutal de la détermination du Maroc à maintenir son occupation illégale en étouffant le soutien mondial croissant à la cause sahraouie. L’attaque, selon le communiqué, illustre un régime enhardi par la complicité et le silence de certaines puissances mondiales qui n’ont pas réussi à tenir le Maroc responsable de ses actes.
Réaffirmant sa solidarité avec Global Aktion, le Front POLISARIO a exprimé sa profonde gratitude pour l’engagement indéfectible de l’ONG en faveur de la justice et des droits de l’homme. «Cette attaque odieuse ne dissuadera pas le peuple sahraoui, ni ne diminuera la détermination de nos alliés dans le monde», affirme le communiqué.
Le Front POLISARIO s’est engagé à poursuivre ses efforts pour dénoncer les violations des droits de l’homme commises par le Maroc et pour obtenir la liberté et l’indépendance du Sahara occidental.
Il a exhorté la communauté internationale à condamner l’attaque dans les termes les plus forts et à tenir le Maroc responsable de sa campagne de répression et de violence en cours. «L’attaque contre Global Aktion est une attaque contre les principes mêmes de justice et de solidarité qui sous-tendent la lutte mondiale pour les droits de l’homme et la dignité», affirme le communiqué.
Le peuple sahraoui, conclut le communiqué, ne sera pas réduit au silence. «Nous poursuivrons notre juste lutte jusqu’à ce que le Sahara occidental soit libre, et nous sommes unis à tous ceux qui défendent la cause de la justice et de la liberté, sans nous laisser décourager par les actes lâches de ceux qui cherchent à nous opprimer. «
L'attaque contre Global Aktion a suscité une condamnation générale et a souligné la nécessité d'une attention internationale renouvelée sur la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination. Les défenseurs espèrent que l'incident galvanisera davantage le soutien international à la justice au Sahara occidental. (SPS)
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| La reconnaissance internationale du droit à l'autodétermination des Sahraouis est le fruit de la lutte et des sacrifices (Sidi Mohamed Omar) | 14 jan 2025 |
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Chahid
El
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Hafedh
(camps de réfugiés sahraouis), 14 jan 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario aux Nations Unies, coordinateur auprès de la mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar, a affirmé que la reconnaissance internationale du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance est le fruit de la lutte et des sacrifices des Sahraouis.
Dans une interview accordée lundi à la télévision sahraouie, Sidi Mohamed Omar a affirmé que la reconnaissance internationale du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance "n'est pas un cadeau de qui que ce soit, mais plutôt le fruit de la lutte, des sacrifices et de la résistance du peuple sahraoui contre le colonialisme et l'occupation marocaine".
Concernant les réalisations du peuple sahraoui au cours de l'année écoulée, le représentant du Front Polisario à l'ONU a cité "la poursuite de l'instauration de l'Etat sahraoui en tant que réalité nationale, régionale et internationale irréversible, et l'affirmation du caractère international de la question sahraouie en tant que question de décolonisation aux Nations Unies, ainsi que la décision de la Cour européenne de justice qui renforce et fortifie le cadre juridique sur lequel repose la question sahraouie dans ses dimensions juridiques et internationales".
Sidi Mohamed Omar a réaffirmé que "peu importe les défis au niveau international, l'élément constant dans l'équation complexe du conflit, au milieu des fluctuations régionales et internationales, est le peuple sahraoui qui demeure attaché à son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, déterminé à poursuivre et à intensifier sa lutte sur le terrain, diplomatiquement, juridiquement et en termes de droits de l'homme, en utilisant tous les moyens légitimes pour affirmer sa souveraineté sur l'ensemble du territoire de la République sahraouie". (SPS)
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| Le Front Polisario prend part aux travaux du Congrès extraordinaire du PSD allemand | 13 jan 2025 |
Allemagne
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Berlin
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Berlin
. (Allemagne), 13 jan 2025 (SPS) La représentante du Front Polisario en Allemagne, Mme Najat Handi, a participé samedi aux travaux du congrès extraordinaire du Parti social-démocrate allemand, à l'invitation de ce dernier.
Au cours du congrès, le parti a désigné l'actuel chancelier Olaf Scholz comme candidat à la chancellerie aux élections législatives anticipées prévues en février.
La participation a été l'occasion pour le diplomate sahraouie de rencontrer plusieurs responsables du parti qui entretiennent des relations amicales et solidaires avec la lutte du Front Polisario contre le colonialisme. (SPS)
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| L'UA approuve la Déclaration de Kampala pour promouvoir la transformation des systèmes agroalimentaires d'ici 2026-2035 | No date |
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Kampala
(Ouganda), 12 jan (SPS) Le Sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA) sur l'agenda post-Malabo du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine (PDDAA) s'est conclu samedi dans la capitale ougandaise, Kampala, avec l'adoption de la Déclaration de Kampala sur la promotion de la transformation globale de l'agriculture africaine.
Le sommet a approuvé le Plan d’action du PDDAA pour une croissance économique durable pour la période2026-2035.
Avant le sommet, des sessions techniques ont été organisées au niveau des experts et des ministres de l’agriculture des pays de l’UA les 9 et 10 janvier, offrant l’occasion d’échanger des connaissances et des expériences entre les pays participants.
Le Président de la République est accompagné d'une délégation composée de Mohamed Sidati, ministre des Affaires étrangères, Fatma El Mahdi, ministre de la Coopération, Baba Afdeid, ministre du Développement économique, Mohamed Yeslem Beissat, ambassadeur en Afrique du Sud chargé de l'Afrique, Lamen Baali, Ambassadeur en Ethiopie et auprès de l'Union Africaine, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence de la République, Salha El Abd ambassadeur , Directeur des Cérémonies et du Protocole, Musa Blal, Directeur de l'Afrique au Ministère des Affaires étrangères, Taleb Brahim El Khalil, directeur de l'Agriculture au ministère du Développement économique, et Mohamed Ali El Daf, chargé d'affaires à l'ambassade sahraouie en Ouganda. (SPS)
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| Le Venezuela réitère son soutien indéfectible au peuple sahraoui | 12 jan 2025 |
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Caracas
(Venezuela), 12 jan 2025 (SPS) Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro, a réitéré la position de principe de son pays et sa volonté de poursuivre son soutien ferme et indéfectible à la cause du peuple sahraoui.
Lors de sa réception avec le Premier ministre de la RASD, Bouchraya Beyoun, le président vénézuélien a souligné que « les deux peuples sont étroitement unis et que les victoires et les réalisations de l’un sont aussi celles de l’autre».
Bouchraya Beyoun a transmis au président vénézuélien les salutations et les félicitations du président Brahim Gali à l'occasion de son investiture, ainsi que la gratitude du peuple sahraoui pour le soutien et la solidarité vénézuéliens envers sa juste cause.
Ont assisté à cette audience, du côté vénézuélien, la vice-présidente exécutive, Delcy Rodríguez, le ministre des Affaires étrangères Yvan Gil Pinto, le ministre de la Communication Alfred Ñañez et le vice-ministre de l'Afrique Yuri Pimentel.
Le Premier ministre devrait tenir d'autres réunions de haut niveau dans le cadre de sa visite au Venezuela. (SPS)
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| Une délégation espagnole entame une visite aux installations et institutions sahraouies | 12 jan 2025 |
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Chahid
El
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Hafedh
, 12 jan 2025 (SPS) Une délégation espagnole de la région d’Asturies effectue une visite dans plusieurs installations régionales et institutions centrales pour s’informer du fonctionnement et recevoir des explications détaillées sur les principaux services fournis aux citoyens.
La délégation, qui visite actuellement les camps de réfugiés sahraouis, a visité la wilaya de Smara et a tenu une réunion avec la gouverneur de la wilaya,,Azza Bobbih, qui les a informés des principaux services offerts par les autorités régionales dans divers secteurs.
Au cours de la visite, la délégation a visité certains projets liant la région d’Asturies au ministère de la Coopération, notamment une visite à la Maison de l'amitié à la Direction centrale du protocole.
La délégation a également visité les bureaux chargés de la délivrance des documents personnels relevant du ministère de l'Intérieur, où elle a rencontré le personnel et reçu des explications complètes sur le fonctionnement et les services fournis par les bureaux pour faciliter la préparation et la délivrance des documents aux citoyens. (SPS)
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| Le président Brahim Ghali affirme l'engagement de la République sahraouie à réaliser l'Agenda 2063 de l'UA | 12 jan 2025 |
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Kampala
(Ouganda), 12 jan 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a affirmé l'engagement de la République Arabe Sahraouie Démocratique à atteindre les objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine.
Intervenant lors du Sommet Extraordinaire de l'Union Africaine sur l'Agriculture dans la capitale ougandaise, Kampala, le Président Brahim Ghali a déclaré que la République Sahraouie se tient fermement aux côtés de ses frères africains dans la réalisation des objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine. Il a souligné l'engagement envers les principes de solidarité, de coopération et de respect des droits des peuples et des droits de l'homme, en particulier pour ceux qui luttent encore pour l'autodétermination, la liberté et le progrès.
Le continent africain mérite que tous les États membres déploient tous les efforts possibles pour surmonter les crises et les défis qui entravent son intégration, son unité et sa solidarité en tant que bloc efficace, créatif et innovant, capable non seulement de prendre soin de tous ses peuples, mais aussi de sauver l'humanité des spectres de la faim et du sous-développement, a ajouté le Président Ghali.
"Oui, notre continent mérite que nous mettions en place non seulement des systèmes politiques et économiques justes et cohérents, alignés sur les principes et les objectifs de notre loi fondamentale, mais aussi un système agricole qui offre des voies de prospérité à tous nos peuples. Travaillons donc ensemble pour réaliser ce rêve, guidés par une vision claire de l'avenir basée sur la durabilité, l'inclusion, l'innovation et l'engagement envers nos objectifs communs", a martelé le Président Brahim Ghali.
Il a réitéré le soutien de la République sahraouie à la mise en œuvre des résultats du sommet.(SPS)
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| Arrivée du président de la République à Kampala pour participer au Sommet extraordinaire de l’UA sur les PDDAA | 11 jan 2025 |
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Kampala
(Ouganda), 11 jan 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, est arrivé , samedi matin dans la capitale ougandaise, Kampala, pour participer à la réunion extraordinaire sommet de l'Union africaine sur l'avenir de l'agriculture sur le continent.
Le Président delà République a été reçu à l'aéroport international d'Entebbe par des responsables ougandais, dirigés par Frank Tumwebaze, Ministre de l'Agriculture, des Ressources Animales et de la Pêche de la République d'Ouganda, où il a passé en revue les unités de la Garde Républicaine ougandaise, qui l'ont rendu les honneurs.
Le sommet se concentre sur les stratégies dans le domaine agricole afin de parvenir à l’autosuffisance des populations du continent africain, de réduire la pauvreté et de créer des opportunités d’emploi.
Le Sommet devrait approuver la Déclaration de Kampala ainsi que la stratégie et le plan d’action décennal du
CAADP
(2026-2035), traçant une nouvelle voie pour une croissance et une résilience tirées par l’agriculture en Afrique.
Le Président de la République est accompagné d'une délégation comprenant Mohamed Sidati Sidati, Ministre des Affaires Etrangères, Fatma Al Mahdi, Ministre de la Coopération, Baba Afedid, Ministre du Développement Economique, Mohamed Yeslam Beissat, Ambassadeur en Afrique du Sud et chargé de l'Afrique, Lamen Baali, Ambassadeur en Éthiopie et auprès de l'Union africaine, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence de la République, Salha Al-Abd, Ambassadeur et Directeur du Protocole présidentiel, Moussa Blal, Directeur du département Afrique auprès du ministère des Affaires étrangères, Taleb Brahim Al-Khalil, directeur de l'agriculture au ministère du Développement économique, et Mohamed Ali Al-Daf, chargé d'affaires à l'ambassade sahraouie en Ouganda. (SPS)
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| Le Président de la République félicite le nouveau président libanais | 10 jan 2025 |
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Bir
Lehlu
(République sahraouie), 10 jan 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations au commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, élu jeudi président de la République libanaise.
"A l'occasion de votre élection à la présidence de la République libanaise, il m’est un plaisir de vous adresser mes plus chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux, à vous personnellement et au grand peuple du Liban, en souhaitant à Votre Excellence davantage de succès", a écrit le président de la République dans un message au nouveau président libanais.
Il a également exprimé son espoir de voir le peuple libanais frère "puisse surmonter toutes les crises et avancer vers la croissance, la prospérité et le bien-être", a conclu le message du président de la République. (SPS)
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| Une délégation sahraouie participe au Sommet extraordinaire de l’UA sur les PDDAA à Kampala, en Ouganda | 10 jan 2025 |
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Kampala
, 10 jan 2025 (SPS) Une délégation sahraouie, conduite par le ministre du Développement économique et de l’Agriculture, Baba Fdeid, participe au Sommet extraordinaire de l’
Union africaine
(UA) sur les Programmes détaillés de développement de l’agriculture africaine (PDDAA), dont les travaux ont commencé jeudi.
La délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comprend également le Représentant permanent auprès de l’UA, Lamine Baali, le chargé d’affaires de l’ambassade sahraouie en Ouganda, Mohamed Ali Daf, et l’ingénieur agricole, Taleb Brahim Khalil, ce qui traduit l’engagement de la République sahraouie à faire progresser le développement agricole sur le continent.
Le sommet, qui se concentre sur l’adoption d’une stratégie de transformation sur 10 ans pour le PDDAA global, a réuni, au premier jour des travaux, les ministres de l’Agriculture des 55 États membres de l’UA. L’événement marque un moment charnière dans la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo, dont les objectifs sont de faire progresser la transformation agricole et d’améliorer les systèmes alimentaires à travers l’Afrique.
La deuxième journée du Sommet doit voir la participation des ministres africains des Affaires étrangères dont le chef de la diplomatie sahraouie, Mohamed Sidati, accompagné du directeur sahraoui du Département des affaires africaines, Moussa Blal.
Le Sommet extraordinaire doit prendre fin, samedi, avec la participation des chefs d’État et de gouvernement africains. Le président de la République, Brahim Ghali, sera accompagné d’une importante délégation.
Le Sommet devrait approuver la Déclaration de Kampala ainsi que la stratégie et le plan d’action décennal du
CAADP
(2026-2035), traçant une nouvelle voie pour une croissance et une résilience tirées par l’agriculture en Afrique.(SPS)
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| Le président de la République effectue une visite de courtoisie aux militants suédois | 10 jan 2025 |
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El
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Hafedh
, 10 jan 2025 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a rendu une visite de courtoisie aux militants suédois à leur résidence, dans les camps de réfugiés sahraouis.
Lors de la visite, le président Ibrahim Ghali a salué le rôle important joué par les deux cyclistes suédois dans la sensibilisation autour de la cause sahraouie, à travers la tournée qui les a conduits dans la plupart des pays à vélo pour sensibiliser à la justice du peuple sahraoui, qui s'est conclue par une conférence internationale de solidarité dans la wilaya de Boujdour.
Le Président de la République a souligné l'importance de rompre le black-out médiatique et de faire face aux propagandes du Makhzen et à son discours expansionniste à travers le plaidoyer et la sensibilisation à la justesse de la cause du peuple sahraoui au sein des institutions, de la société civile, des médias, du milieu universitaire et politique.
Pour sa part, la militante environnementale mondiale Greta Thunberg a souligné l'injustice à laquelle le peuple sahraoui est soumis, exprimant sa disposition à défendre les droits du peuple sahraoui dans tous les foras internationaux. (SPS)
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| Arrivée du Premier ministre à Caracas pour prendre part à l’investiture du président vénézuélien | 10 jan 2025 |
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Caracas
. (Venezuela), 10 jan 2025 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun, est arrivé vendredi matin dans la capitale vénézuélienne, Caracas, pour participer à la cérémonie d'investiture du président Nicolas Maduro prévue pour aujourd'hui, vendredi.
Le Premier ministre a été reçu à l'aéroport international Simon Bolivar par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Mme Crissia Colmenares, accompagnée du vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires africaines, Yuri Pimentel.
Le Premier ministre a passé en revue un bataillon de la Garde républicaine vénézuélienne, qui l'a rendu les honneurs.
La cérémonie de prestation de serment aura lieu au siège de l'Assemblée nationale vénézuélienne, en présence de nombreux chefs d'État et de gouvernement et de leurs représentants de divers pays du monde.
Le Premier ministre sera accompagné à la cérémonie d'investiture par l'ambassadeur sahraoui au Venezuela, Mohamed Salem Rguibi, et le premier secrétaire de l'ambassade, Jamal Sidi. (SPS)
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| Une militante suédoise condamne le non-respect des engagements de la communauté internationale | No date |
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Une militante suédoise condamne le non-respect des engagements de la communauté
Une militante suédoise condamne le non-respect des engagements de la communauté
Une militante suédoise condamne le non-respect des engagements de la communauté
Une militante suédoise condamne le non-respect des engagements de la communauté internationale
Chahid El-Hafedh, 9 janvier 2025 (SPS) La militante suédoise pour le climat et l'environnement, Mme Greta Thunberg, a salué la résilience du peuple sahraoui et son engagement en faveur de son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination.
La militante qui participait à la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui tenue dans la wilaya de Boujdour, où Greta Thunberg a été témoin de la fermeté du peuple sahraoui et de son attachement à son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination, après des rencontres qu’ elle a eu avec diverses parties de la population sahraouie.
La militante suédoise a condamné le non-respect par la communauté internationale de ses engagements envers le peuple sahraoui et sa juste cause, l'appelant à prendre la responsabilité de trouver une solution qui permette aux Sahraouis de déterminer leur propre destin.(SPS)
Chahid El-Hafedh, 9 janvier 2025 (SPS) La militante suédoise pour le climat et l'environnement, Mme Greta Thunberg, a salué la résilience du peuple sahraoui et son engagement en faveur de son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination.
La militante qui participait à la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui tenue dans la wilaya de Boujdour, où Greta Thunberg a été témoin de la fermeté du peuple sahraoui et de son attachement à son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination, après des rencontres qu’ elle a eu avec diverses parties de la population sahraouie.
La militante suédoise a condamné le non-respect par la communauté internationale de ses engagements envers le peuple sahraoui et sa juste cause, l'appelant à prendre la responsabilité de trouver une solution qui permette aux Sahraouis de déterminer leur propre destin.(SPS)
Chahid El-Hafedh, 9 janvier 2025 (SPS) La militante suédoise pour le climat et l'environnement, Mme Greta Thunberg, a salué la résilience du peuple sahraoui et son engagement en faveur de son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination.
La militante qui participait à la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui tenue dans la wilaya de Boujdour, où Greta Thunberg a été témoin de la fermeté du peuple sahraoui et de son attachement à son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination, après des rencontres qu’ elle a eu avec diverses parties de la population sahraouie.
La militante suédoise a condamné le non-respect par la communauté internationale de ses engagements envers le peuple sahraoui et sa juste cause, l'appelant à prendre la responsabilité de trouver une solution qui permette aux Sahraouis de déterminer leur propre destin.(SPS)
Chahid
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Hafedh
, 9 janvier 2025 (SPS) La militante suédoise pour le climat et l'environnement, Mme Greta Thunberg, a salué la résilience du peuple sahraoui et son engagement en faveur de son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination.
La militante qui participait à la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui tenue dans la wilaya de Boujdour, où Greta Thunberg a été témoin de la fermeté du peuple sahraoui et de son attachement à son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination, après des rencontres qu’ elle a eu avec diverses parties de la population sahraouie.
La militante suédoise a condamné le non-respect par la communauté internationale de ses engagements envers le peuple sahraoui et sa juste cause, l'appelant à prendre la responsabilité de trouver une solution qui permette aux Sahraouis de déterminer leur propre destin.(SPS)
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| Le président de la République reçoit un message de son homologue de Tanzanie | 9 jan 2025 |
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(Camps de réfugiés), 9 jan 2025 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a reçu une lettre de félicitations de son homologue de la Tanzanie, Mme Samia Suluhu Hassan, dans laquelle, elle réaffirme la volonté de son pays de renforcer les relations bilatérales entre ce dernier et la République arabe sahraouie démocratique et à tous les niveaux.
Dans un message adressé au président de la République, Brahim Ghali, en réponse au message de félicitations qu'il lui a adressé à l'occasion du 63e anniversaire de l'indépendance de la Tanzanie, la présidente tanzanienne a salué le niveau d'amitié et de solidarité entre les deux pays et les deux peuples.
Mme Suluhu Hassan a réitéré dans son message son engagement à « continuer à œuvrer pour renforcer les excellentes relations entre la Tanzanie et la République arabe sahraouie démocratique et à élargir le champ de coopération pour inclure des domaines d'intérêt mutuel ». (SPS)
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| Une délégation institutionnelle de la région d’Asturie effectuera une visite aux camps de réfugiés sahraouis | 9 jan 2025 |
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, 9 jan 2025 (SPS) Dans le cadre du 30e anniversaire de la coopération et de la solidarité entre les Asturies et le peuple sahraoui, une importante délégation institutionnelle d’Asturies visitera les camps de réfugiés sahraouis.
La délégation, qui comprend le directeur de l’Agence asturienne de coopération au développement, le président de la Fédération asturienne des municipalités, des syndicalistes, des maires, des conseillers municipaux et le président de l’Association asturienne de solidarité avec le peuple sahraoui, séjournera dans les camps du 10 au 15 janvier en compagnie de Salamu Hamudi de la Représentation sahraouie en Espagne.
Au cours de sa visite, la délégation visitera des projets financés par a région autonome d’Asturies au cours des trois dernières décennies, qui ont considérablement amélioré les conditions de vie dans les camps sahraouis. Ces projets comprennent des initiatives dans les domaines de l'éducation, la santé, la sécurité alimentaire et le développement communautaire, ainsi que le programme Vacances en paix et la caravane humanitaire.
En outre, la visite comprendra une série de réunions officielles avec les autorités sahraouies pour aborder les défis actuels et renforcer les liens de coopération. L'un des points forts sera la célébration de l'anniversaire du jumelage entre les municipalités asturiennes et les wilayas et dairas sahraouies, qui sont au nombre de 29, un geste symbolisant l'unité et les efforts conjoints des deux peuples.
Cette visite réaffirme l'engagement historique des Asturies envers le peuple sahraoui, soulignant l'importance de la solidarité et de la coopération internationale comme outils fondamentaux pour construire un avenir meilleur. (SPS)
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| Le Botswana réaffirme sa solidarité avec le peuple sahraoui | 8 janvier 2025 |
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Gaborone
(Botswana), 8 janvier 2025 (SPS) Le nouveau président élu de l’Assemblée nationale du Botswana, Dithapelo L. Keorapetse, a réitéré le soutien indéfectible du Botswana à la lutte de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) pour l’autodétermination et l’indépendance.
Dans une lettre en réponse à un message de félicitations du Conseil national sahraoui suite à la nomination de Keorapetse au poste de président Parlement du Botswana. Keorapetse a exprimé sa gratitude pour ce message et a souligné la relation durable entre les deux nations.
«En effet, nos deux nations partagent des relations amicales, et notre pays a toujours été solidaire et a soutenu le peuple sahraoui dans sa quête d’autodétermination et d’indépendance», a écrit Keorapetse. Il a également souligné l'importance de renforcer les liens entre les deux instances législatures au profit des deux peuples.
La lettre rappelle la position inébranlable du Botswana en tant que fervent partisan de l'indépendance sahraouie sur la scène internationale, reflétant l'engagement de l’Afrique australe en faveur de la décolonisation et des droits de l'homme. (SPS
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| RSF condamne l’expulsion par les forces marocaines des journalistes du Sahara occidental | 8 fév 2025 |
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Madrid
, 8 fév 2025 (SPS) L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a condamné l’expulsion par les forces d’occupation marocaines de deux journalistes espagnols de la ville occupée de Dakhla, au Sahara occidental, qui tentaient s’informer sur la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés.
Dans un communiqué, RSF a rapporté que ces dernières semaines, deux journalistes espagnols, Francisco Carrion du journal El Independiente et José Carmona du journal Publico, ont été expulsés de la ville occupée de Dakhla par les autorités marocaines alors qu’ils étaient en déplacement professionnel pour documenter la situation de la population sahraouie dans la ville côtière occupée. RSF dénonce l’expulsion des deux reporters du territoire « pour avoir exercé leur profession de journaliste ».
Depuis le 8 janvier dernier, la compagnie aérienne Ryanair a lancé de nouveaux vols directs vers Dakhla dans les territoires sahraouis occupés, en violation du droit international. Selon RSF, cette évolution « a incité Carrion et Carmona à se rendre sur les côtes sahraouies pour enquêter sur la situation».
La première tentative a été faite par José Carmona, qui a réussi à pénétrer sur le territoire samedi 18 janvier, accompagné de deux membres de la Coordination nationale des associations solidaires avec le Sahara (CEAS-Sahara).
« Dès notre arrivée, nous avons compris que nous étions sous surveillance complète de la police marocaine. C'était assez inconfortable, il y avait une camionnette qui nous suivait à chaque pas », a raconté le journaliste à Publico.
Il a ajouté que la police marocaine avait fait une descente dans une maison où ils réalisaient une interview. « Ils ont ensuite été contraints de monter dans un taxi, emmenés dans un hôtel et informés qu'ils étaient officiellement expulsés de la ville sur ordre du gouvernement marocain », a rapporté l'ONG.
Ils ont quitté la ville occupée de Dakhla mais sont restés dans la ville marocaine d'Agadir jusqu'à lundi, date à laquelle ils ont pu embarquer sur un vol de retour à Madrid.
Malgré l'expulsion du journaliste de Publico, Carrion s'est envolé pour Dakhla mercredi 5 février. "Mais le journaliste n'a même pas pu quitter l'aéroport", a déclaré la source, ajoutant que les autorités d'occupation "l'ont interrogé, confisqué son passeport - qui ne lui a été rendu qu'à son arrivée à Madrid - et l'ont forcé à signer le document d'expulsion".(SPS)
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| Clôture des travaux de la Conférence annuelle des relations extérieures | 6 jan 2025 |
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Hafedh
, 6 jan 2025 (SPS) La Conférence annuelle des relations extérieures a clôturé ses travaux lundi soir après trois jours de discussions sur l’action diplomatique et les moyens de renforcer ses mécanismes, en présence du Premier ministre, Bouchraya Beyoun, des membres du Secrétariat national, du gouvernement et du corps diplomatique.
La Conférence a abordé durant les trois jours tous les aspects de l’action diplomatique et ses perspectives. La dernière journée a été consacrée à des discussions générales sur les rapports des réunions spécialisées.
Une présentation de la récente décision de la Cour européenne par l'ambassadeur et représentant du Front Polisario en Suisse et aux Nations Unies et aux organisations internationales à Genève, Oubbi Bouchraya, selon laquelle, il a souligné l'importance de cette décision d'un point de vue juridique en tant qu'acquis historique pour le peuple sahraoui.
Pour sa part, le ministre conseiller à la Présidence aux affaires diplomatiques, Mohamed Salem Ould Salek a présenté un résumé des travaux de cette conférence. (SPS)
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| Selon l'ONU, la question du Sahara occidental demeure une question de décolonisation | 06 jan 2025 |
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Wilaya
Boujdour
(camps de réfugiés), 06 jan 2025 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar, a affirmé dimanche dans la wilaya de Boujdour que les Nations Unies " continuent de considérer la question du Sahara occidental comme une question de décolonisation.
“Cette reconnaissance est un acquis important pour le peuple sahraoui. C’est un droit qui n'a jamais été un don ou une concession de qui que ce soit; sinon le fruit des sacrifices, de la résistance et de la lutte du peuple sahraoui", a déclaré le diplomate sahraoui à la presse en marge de la conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui.
“Le processus de paix mené par les Nations Unies au Sahara occidental est complètement paralysé en raison de l'obstruction du Maroc, qui mise toujours sur la pérennisation du fait accompli colonial dans les territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique“, a-t-il estimé.
Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies a réitéré l'attachement du peuple sahraoui à la paix, mais en même temps, il “reste fermement attaché à son droit légitime et reconnu, à travers l’usage de tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, pour atteindre ses objectifs sacrés, sur lesquels il ne transigera ni maintenant ni à l'avenir en ce qui concerne la liberté, l'indépendance et l'établissement de la souveraineté de la République sahraouie sur l'ensemble de son territoire national”. (SPS)
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| Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui: la communauté internationale doit assumer ses responsabilités envers la cause sahraouie | 06 Jan 2025 |
Allemagne
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Boujdour
(camps de réfugiés sahraouis), 06 Jan 2025 (SPS)Plusieurs militants et sympathisants étrangers participants à la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui organisée à Boujdour dans les camps des réfugiés sahraouis, ont appelé, dimanche, la communauté internationale à assumer ses responsabilités envers la cause sahraouie.
Dans une déclaration à l'APS, en marge des travaux de cette Conférence, la membre du Parlement suédois, Cizia Wadby, a affirmé que cette deuxième visite dans les camps de réfugiés sahraouis lui avait permis de renouveler sa solidarité et son soutien à une cause qui lui est "très chère".
La parlementaire suédoise a précisé qu'elle avait beaucoup entendu parler de la cause sahraouie dans les années 1990, mais qu'elle "n'en avait réellement pris la mesure qu'après sa première visite dans les camps de réfugiés".
Elle considère désormais cette opportunité comme un moyen de "porter les souffrances du peuple sahraoui et de les faire connaître dans les différents fora internationaux".
La militante suédoise a en outre indiqué qu'en tant que femme politique, "elle se sent aujourd'hui investie d'une responsabilité pour plaider en faveur de la cause sahraouie et de se tenir aux côtés du peuple sahraoui jusqu'à ce qu'il recouvre sa liberté".
De son côté, le militant et sympathisant italien de la cause sahraouie, Tommaso Marconi, a déclaré à l'APS, que sa participation à cette conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui, au camps des réfugiés sahraouis, renforcerait sa détermination à poursuivre son engagement et à faire entendre la voix du peuple sahraoui auprès de la communauté internationale pour que cette dernière assume sa responsabilité historique face à la souffrance et à la privation de ce peuple de son droit à la liberté et à l'indépendance.
Dans une déclaration à l'APS, un autre militant japonais s'est dit très fier de sa participation à cette conférence, soulignant que "c'est une opportunité pour transmettre au peuple japonais l'image réelle des souffrances endurées par le peuple sahraoui depuis des décennies et pour mobiliser davantage de solidarité et exercer une pression pour réaliser la justice internationale en faveur de la cause sahraouie".
Pour sa part, le militant politique palestinien solidaire de la cause sahraouie, Mohamed Khalil, a indiqué qu'il "se trouvait dans les camps des réfugiés sahraouis pour réaffirmer sa solidarité avec cette cause humanitaire".
Il a exprimé son rejet de l'occupation marocaine des territoires sahraouis et déploré les conditions difficiles dans lesquelles vit actuellement le peuple sahraoui à cause de cette occupation.
Le militant palestinien a en outre souligné que cette situation rappelle celle du peuple palestinien, les deux peuples partageant des souffrances similaires face à l'incapacité de la communauté internationale à trouver une solution urgente qui assure aux deux peuples leurs droits à la liberté et à l'indépendance.
Il est à noter que la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui réunit des défenseurs des droits humains solidaires de la cause sahraouie provenant de 13 Etats représentant notamment l'Algérie, la Palestine, la Suède, l'Allemagne, l'Espagne, le Japon, l'Italie, la Colombie, la Croatie, le Chili, les Etats-Unis d'Amérique, le Portugal, ainsi que la Lituanie.
Les participants auront l'occasion de tenir des rencontres avec des responsables sahraouis du Front Polisario et d'organiser des visites à nombre de structures et d'administrations sahraouies, afin de voir de près les souffrances du peuple sahraoui.(SPS)
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| Conférence relations extérieures: Les commissions spécialisées poursuivent leurs travaux | 05 jan 2025 |
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Chahid
ElHafedh
, 05 jan 2025 (SPS) Les commissions spécialisées issues de la conférence annuelle des relations extérieures ont poursuivi leurs travaux samedi soir, en se concentrant sur l'examen de l’actuelle situation de l’action diplomatique au niveau continental.
Dans ce contexte, quatre commissions ont été constituées à savoir: la Commission Europe, Commission Afrique, Commission Asie et Australie et Commission des deux Amériques.
Les présidents des commissions ont examiné la situation de l’action diplomatique, ses perspectives et ses défis aux niveau des ambassades de la République sahraouie et des représentations du Front Polisario. Les participants ont échangé des idées et des visions sur les voies et moyens d'améliorer les performances.
Ces commissions devraient présenter dimanche leurs conclusions sous forme de rapports.
Pour rappel, la conférence annuelle des relations extérieures a débuté samedi matin sous la supervision du président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, avec la participation de plusieurs membres du Secrétariat national, du gouvernement, des ambassadeurs et des représentants, en plus des organisations et organismes partenaires.
La séance du matin a été marquée par une allocution du président, Brahim Ghali et un discours du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, qui a présenté un rapport sur l’action et les activités diplomatiques au niveau extérieur, ainsi qu'un document analytique sur l'état actuel de l’action extérieure. (SPS)
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| La question sahraouie maintient sa présence et son statut juridique international en tant que question de décolonisation | 04 Jan 2025 |
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Chahid
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(Camps des réfugiés sahraouis),04 Jan 2025 (SPS) Le président de l République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé, samedi, que la question sahraouie maintenait sa présence et son statut juridique international au niveau de l'ONU en tant que question de décolonisation, en dépit des tentatives de l'Etat d'occupation marocain de la remettre en cause.
Dans une allocution prononcée lors de la conférence annuelle des relations extérieures, le Président Ghali a indiqué que "les tentatives frénétiques de l'occupation marocaine et de ses soutiens, visant à saper le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, ou à remettre en cause la position du Front populaire de libération de Saguia El-Hamra et Oued Ed-Dahab (Front Polisario), en tant que représentant légitime et unique du peuple sahraoui, n'ont pas réussi à ébranler la cause sahraouie en tant que question de décolonisation".
"L'année 2024 a été marquée par des développements dangereux sur les scènes internationale et régionale, atteignant des niveaux très inquiétants, avec des violations flagrantes de la légalité internationale, menaçant ainsi les fondements de l'ordre international établi", a-t-il dit.
Il a ajouté que l'année 2025 "marquera le cinquantième anniversaire de l'invasion et de l'occupation militaire marocaine du Sahara occidental, sans oublier les crimes contre l'humanité, les meurtres, les déplacements, les souffrances et les tentatives de génocide et d'utilisation d'armes prohibées au niveau international, visant à anéantir le peuple sahraoui en tant qu'identité et entité", a soutenu le Président de la République.
Par ailleurs, le Président Ghali s'est félicité du niveau des relations "privilégiées" liant la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à l'Algérie, adressant, par là même, ses félicitations pour sa présidence du Conseil de sécurité des Nations unies durant le mois de janvier, ainsi que pour le rôle honorable qu'elle y joue.
Il a, à ce propos, rappelé l'engagement indéfectible de l'Algérie en faveur des causes justes, notamment les causes palestinienne et sahraouie, ainsi que ses positions de principe "au service de la justice, la paix, la stabilité, les causes de l'Afrique, et la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies".
Dans ce cadre, le Président Ghali a réaffirmé "sa satisfaction" quant au niveau des relations fraternelles et amicales liant les peuples sahraoui et mauritanien, soulignant sa détermination à "consolider toute forme de coopération et de coordination avec les pays voisins pour renforcer la paix, la sécurité, la stabilité et la prospérité dans la région".
Par ailleurs, la conférence annuelle des relations extérieures, prévue pendant trois jours, devrait évaluer l'action diplomatique sahraouie et ses défis à l'horizon de 2025, à la lumière des rapports des missions et représentations sahraouies à l'étranger, ainsi que de la dynamique politique et diplomatique dont bénéficie aujourd'hui la cause sahraouie.
Plusieurs axes seront abordés durant cette conférence, notamment les développements de la cause sahraouie aux niveaux régional et international, les positions enregistrées en soutien à la lutte juste du peuple sahraoui, ainsi que les tentatives de l'occupant marocain visant à saper la lutte et la légitimité du peuple sahraoui.(SPS)
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| La question sahraouie est une question de décolonisation prioritaire aussi bien pour l'Algérie que pour l'Afrique et l'ONU: Amar Bendjama | 03 Jan 2025 |
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, 03 Jan 2025 (SPS) Le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a déclaré, jeudi à New York, que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblee générale et du Conseil de sécurité de l’ONU.
Lors de la conférence de presse relative au programme de travail du Conseil de sécurité onusien que l'Algérie préside durant le mois de janvier, Bendjama a précisé “qu'il s'agissait d'une question de décolonisation prioritaire aussi bien pour l'Algérie que pour l'Afrique et l'ONU”. (SPS)
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| Sidati: La conférence des relations extérieures constitue une station importante pour l’action diplomatique sahraouie | 03 Jan 2024 |
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, 03 Jan 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a affirmé que la conférence annuelle des relations étrangères constitue une station d'évaluation et une opportunité de hausser le niveau de l’action diplomatique sahraouie, afin d’atteindre les objectifs souhaités.
Mohamed Sidati, qui s’exprimait dans une déclaration à Radio Algérie internationale,a précisé que la conférence aura à évaluer l’action diplomatique sahraouie pour l’année écoulée et les défis de la nouvelle année, à la lumière des rapports des missions et représentations diplomatiques.
Elle présentera également les acquis réalisés au niveau de la question du Sahara occidental,malgré les transformations et les tensions qui secouent le monde d’aujourd’hui, a souligné le chef de la diplomatie sahraouie.
Les développements dans la question sahraouie aux niveaux régional et international, les positions de soutien à la lutte du peuple sahraoui, la bataille juridique et ses répercussions et la question des droits de l'homme, seront au menu des débats, ainsi que les tentatives marocaines visant à saper la légitimité de la lutte du peuple sahraoui avec le soutien des forces qui tentent de porter atteinte au droit et à la légalité internationale, a-t-il ajouté.
Les travaux de la conférence annuelle des relations extérieures se poursuivront pour trois jours du 4 au 6 janvier courant, afin de présenter le bilan de l’action diplomatique sahraouie pour l’année 2024 et élaborer un plan d’action pou la nouvelle année, a-t-on indiqué. (SPS)
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| La mission médicale cubaine dans les camps de réfugiés sahraouis célèbre la journée nationale de son pays | 01 Jan 2025 |
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Hafedh
, 01 Jan 2025 (SPS) La mission médicale cubaine opérant dans les camps de réfugiés sahraouis a organisé mercredi une célébration pour la Journée de l'Indépendance de Cuba au siège de la mission au Complexe national de santé, Bachir Saleh
L'événement a été assisté par le secrétaire général du ministère de la Santé publique, Salek Mohamed Omar, du directeur du Complexe national de santé, Ahmed Bazeid Baba Hamou, les membres du corps enseignant de l'école Simón Bolívar, ainsi que des médecins sahraouis et des responsables du ministère de la Santé publique.
La célébration a été marquée par des discours saluant le soutien de Cuba au peuple sahraoui, non seulement dans sa lutte et sa juste cause, mais aussi pour ses contributions significatives à la formation et à l'éducation de la jeunesse sahraouie dans divers domaines, notamment dans les spécialités en médecine.(SPS)
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| Les mères des 15 sahraouis enlevées depuis 2005 tiennent les autorités marocaines de responsables de la disparition de leurs fils | No date |
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Aaiun
occupée
, 1er janvier 2025 (SPS) Le Comité des mères des 15 Sahraouis enlevés a tenu l'État marocain pour responsable de l'enlèvement de leurs fils, 19 ans après leur enlèvement en décembre 2005 dans une opération criminelle odieuse et préméditée, en raison de l'implication de certains d'entre eux dans les activités du soulèvement de l’indépendance durant son déclenchement.
Dans un communiqué, les mères des Sahraouis enlevés ont appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité morale en raison de son silence persistant face aux violations continues perpétrées par l'État marocain contre les droits de l'homme dans la partie occupée du Sahara occidental.
Elles considèrent que le régime marocain est le principal responsable de l'enlèvement de leurs fils, exigeant que leur sort soit révélé et leur libération immédiate.
Elles ont également réaffirmé leur engagement dans la lutte pour la liberté et la justice du peuple sahraoui, rejetant la poursuite des politiques de répression et de discrimination pratiquées par l’occupant marocain dans la partie occupée du Sahara occidental.(SPS)
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| Armée sahraouie: nouvelles attaques contre les retranchements des forces d'occupation marocaines | 01 Jan 2025 |
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Bir
Lahlou
(République sahraouie), 01 Jan 2025 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire (ALPS) continuent de cibler les retranchements des forces d'occupation marocaines dans les différentes bases de l'ennemi, a indiqué, mercredi, la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans un communiqué militaire.
Des détachements avancés de l'ALPS ont ciblé, par des bombardements intenses, une base ennemie des forces d'occupation marocaines dans la région de Cherg Leghrab dans le secteur de Guelta, ajoute la même source.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", a conclu le communiqué.(SPS)
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| Rassemblement aux Îles Baléares en soutien au peuple sahraoui | 31 déc 2024 |
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Palma
(
Îles
Baléares
), 31 déc 2024 (SPS) L’Association des amis du peuple sahraoui aux îles Baléares a clôturé l’année 2024 avec un rassemblement sur la Plaza de Cort, à Palma, pour exprimer son soutien au peuple sahraoui.
L’événement a réuni les membres de l’Association, dirigés par leur présidente, Catalina Roselló, le délégué du Front POLISARIO aux îles Baléares, Hamoudi Mohamed Embarek, et de nombreux partisans de la cause sahraouie, avec la collaboration musicale de Musicantes de Mallorca – Chamber Choir.
Le rassemblement visait à mettre en évidence la situation critique à laquelle est confronté le peuple sahraoui après plus de 48 ans d’occupation marocaine de son territoire.
Au cours de l’événement, la violation constante des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental a été dénoncée, soulignant les détentions arbitraires, les disparitions forcées de militants et de journalistes sahraouis, ainsi que la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
La disparition de plus de 500 Sahraouis a également été rappelée, dont 15 jeunes arrêtés le 25 décembre 2005, dont on ne dispose d'aucune information.
L'Association des amis du peuple sahraoui des îles Baléares a réitéré son soutien ferme aux familles des prisonniers politiques et à l'ensemble du peuple sahraoui, saluant sa détermination de poursuivre la lutte pour la liberté et l'indépendance. (SPS)
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| L'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental condamne les attaques contre Aziz Ghali | 31 déc 2024 |
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Las
Palmas
de
Gran
Canaria
(Espagne), 31 déc 2024 (SPS) L'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental a exprimé sa profonde préoccupation face aux attaques et à la campagne de diffamation orchestrée contre Aziz Ghali, président de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) et premier vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH).
Ces actions font suite aux déclarations du dirigeant de l'AMDH, dans lesquelles il a exprimé son soutien indéfectible au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, une position que l'Association a défendue conformément aux résolutions des Nations Unies et à la légitimité internationale.
L'Association a affirmé dans son communiqué que la campagne de harcèlement contre Aziz Ghali vise non seulement à faire taire sa voix mais aussi à entraver le travail de l'Association marocaine des droits de l'homme, en particulier en ce moment sensible où l'Association se prépare à tenir son 14e Congrès. Elle a noté que ce type de harcèlement démontre une tentative des autorités marocaines de restreindre la liberté d'opinion et d'expression et le fonctionnement normal des organisations de défense des droits de l'homme dans le pays.
Dans ce contexte, l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental a condamné les violations continues des droits de l'homme commises dans les territoires occupés du Sahara occidental, qui comprennent les mauvais traitements infligés aux militants sahraouis, ainsi que l'interdiction faite aux observateurs internationaux d'entrer dans les territoires occupés pour documenter la situation des droits de l'homme.(SPS)
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| L'Algérie assure à partir de mercredi la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU | 31 déc 2024 |
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Alger
, 31 déc 2024 (SPS) L’Algerie assure à partir de mercredi la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mois de janvier, une présidence qu'elle compte mettre à profit pour continuer à faire entendre la voix des pays arabes et africains et plaider en faveur des causes justes.
Un an après son élection en tant que membre non permanent de cet organe onusien, l'Algérie est appelée, en effet, à assumer la présidence du Conseil de sécurité pour un mois, durant lequel une priorité toute particulière sera accordée aux dossiers concernant la situation au Moyen-Orient, notamment en Palestine occupée et à la lutte contre le terrorisme en Afrique.
L'Algérie prévoit, à ce titre, d'organiser, au niveau ministériel, le débat public trimestriel du Conseil sur "La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, devrait prendre part à cet évènement.
Près de 15 mois après le début de l'agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, le Conseil de sécurité de l'ONU a étalé, au grand jour, son incapacité à assurer même une protection minimale aux populations civiles palestiniennes.
En dépit des efforts de ses membres élus, notamment l'Algérie, à lui faire reprendre la voie du dialogue et d'une indispensable responsabilité face au génocide en cours à Ghaza, l'organe principal des Nations unies, chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, est resté divisé.
Sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama a multiplié les efforts pour obtenir une résolution exigeant un cessez-le-feu "immédiat" et "permanent" à Ghaza. Des efforts qui ont été couronnés de succès en mars 2024 après l'échec du Conseil à adopter plusieurs autres projets de résolutions en raison du véto américain.
De plus, l'Algérie a réussi à relancer la question de l'adhésion pleine et entière de l'Etat de Palestine à l'ONU, dans la perspective de la mise en œuvre de la solution à deux Etats, consacrée par la légalité internationale en vue de parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient.
Sous la présidence de l'Algérie, le Conseil de sécurité tiendra également en janvier, une réunion sur le processus politique et la situation humanitaire en Syrie, ainsi qu'une autre sur le Yémen. L'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, et un représentant du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) devraient y faire un exposé.
Lors de sa présidence, l'Algérie prévoit, en outre, d'organiser une réunion de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme en Afrique. Cette réunion est destinée à "débattre de l'expansion des activités terroristes en Afrique et des menaces qu'elles représentent pour la sécurité et la stabilité des pays africains", a souligné le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, lors de sa conférence de presse lundi. (SPS)
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| L’éducation est un pilier essentiel de l'entité nationale sahraouie indépendante (ministre de l’éducation) | 31 déc 2024 |
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Wilaya
de
Smara
, 31 déc 2024 (SPS) Le ministre de l'Education et de la Formation professionnelle, Khatri Addouh, a affirmé que l'éducation est un pilier essentiel de l'entité nationale sahraouie indépendante.
Khatri Addouh, qui s’exprimait lors de la Journée nationale de l'éducation à Smara, a souligné l'importance de l'éducation comme l'un des fondements de la bataille de libération que mène le peuple sahraoui pour construire son entité indépendante, la “République arabe sahraouie démocratique”.
L’education est l'une des voies fondamentales pour la libération du peuple et de la nation et, sur cette base , a déclaré le ministre, que le Front populaire a accordé, depuis le début, une grande attention à l'éducation.
Il a souligné qu'en raison du colonialisme et de la tentative de liquidation physique du peuple sahraoui, et compte tenu des conditions difficiles, instables et défavorables, le Front populaire de libération de Saguia El Hamra et Oued Eddahab a décidé de tenir une conférence pour la filière pédagogique, le 31 décembre 1975, la rencontre de Gleibat en Foula.
Le ministre de l'Education et de la Formation professionnelle a félicité tous les acteurs affiliés au système éducatif, notamment les enseignants, les professeurs et les administrateurs, considérant le cadre éducatif sahraoui comme modèle dans le processus de libération du peuple sahraoui.
Khatri Adoh a également salué le rôle des professeurs des écoles coraniques et les efforts pour consolider les valeurs religieuses, sociétales et nationales.
Il a souligné les grands efforts déployés par l'Etat sahraoui pour éduquer ses enfants, puisqu'il a rendu l'éducation gratuite et obligatoire dès le jeune âge. (SPS)
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| Le Premier ministre affirme la détermination de l’Etat à poursuivre la construction du système éducatif | 31 déc 2024 |
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Wilaya
de
Smara
, 31 déc 2024 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun, a affirmé mardi la détermination de l'Etat sahraoui à poursuivre la construction et le développement du système éducatif.
Intervenant à l’ouverture des travaux de la Journée nationale de l'éducation organisée à Smara, Beyoun a exprimé ses remerciements aux travailleurs et aux membres du système éducatif, s'engageant à aller de l'avant dans la construction et le développement du système éducatif et d'apprentissage avec le même esprit et la même détermination malgré les défis.
Il a rappelé que le Front populaire de libération de Saguia El Hamra et Oued Eddahab avait tenu sa première réunion au début de la révolution et dans des circonstances régionales et internationales difficiles sous le thème: recherche des moyens d'éduquer la population. Le peuple sahraoui a construit des écoles, instruit des générations et a assuré à tous les citoyens, hommes et femmes, leurs droits à l'éducation, un droit inclus dans les dispositions fondamentales de la constitution et de la loi de l'État sahraoui et du règlement intérieur du Front.
Le Premier ministre a souligné "le rôle fondamental joué par l'Etat sahraoui dans la garantie du droit à l'éducation pour toutes les tranches depuis le début de la révolution sahraouie et dans l'adoption de l'éducation pour la communauté sahraouie comme une référence pour la construction d'un pays fort et solide et une société efficace”, appelant tous les acteurs du système éducatif à répartir équitablement les capacités disponibles. (SPS)
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| La question sahraouie demeure une question de décolonisation, d'où sa solution réside en l'autodétermination du peuple sahraoui | 30 déc 2024 |
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Alger
, 30 déc 2024 (SPS) Le ministre algérien des AE, de la communauté nationale et des affaires africaines, Ahmed Attaf a affirmé que "la position de l'Algérie tant au sein du Conseil de sécurité qu'à l'extérieur, puise sa force dans des principes historiques irréfutables, du fait que la question sahraouie demeure une question de décolonisation, d'où l'impératif de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et que la présence marocaine sur les territoires sahraouis constitue une occupation qui ne peut être acceptée en tant que fait accompli".
Dans une déclaration liminaire au début d'une conférence de presse sur le bilan des activités de la diplomatie algérienne en 2024, Ahmed Atta a affirmé que "la position de l'Algérie tant au sein du Conseil de sécurité qu'à l'extérieur, puise sa force dans des principes historiques irréfutables, du fait que la question sahraouie demeure une question de décolonisation, d'où l'impératif de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et que la présence marocaine sur les territoires sahraouis constitue une occupation qui ne peut être acceptée en tant que fait accompli".
Dans cette perspective, il a affirmé que "toute proposition de solution qui va à l'encontre de ces faits établis n'est qu'une mystification et une manœuvre à l'image de la +pseudo autonomie+, dont les intentions et les visées sont connues de tous", soulignant que "le peuple sahraoui est le seul propriétaire de son territoire".
"Il est primordial de se tourner vers ce peuple et de consulter ses représentants, au lieu de quémander le soutien dans le monde entier pour un pseudo plan qui n'a jamais été soumis à l'appréciation des concernés, à savoir le peuple sahraoui, un peuple qui, après presque un demi siècle, n'a pas vu sa détermination faiblir ni sa volonté s'éteindre pour recouvrer tous ses droits", a-t-il souligné.(SPS)
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| Le Président Abdelmajid Tebboune réaffirme la poursuite du soutien de l'Algérie aux causes palestinienne et sahraouie | 29 déc 2024 |
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Alger
, 29 déc 2024 (SPS) Le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, dimanche à Alger, la poursuite du soutien de l'Algérie aux causes justes dans le monde, notamment les causes palestinienne et sahraouie.
"Nous continuerons à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits légitimes", a dit le président algérien dans son discours à la Nation devant les deux chambres du Parlement au Palais des Nations (Club des Pins). "Nous sommes avec la Palestine et avec tous les peuples opprimés dans le monde", a-t-il ajouté.
"Depuis le début de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l'Algérie mène une bataille pour la cause palestinienne", a souligné le président algérien, assurant que "l'Algérie demeurera aux côtés de la Palestine jusqu'à l'établissement de son Etat indépendant avec El-Qods pour capitale".
Le président de la République a également réaffirmé la position constante de l'Algérie à l'égard de la question du Sahara occidental, soulignant que cette position "ne changera pas tant que le peuple sahraoui n'aura pas exercé son droit à l'autodétermination". Cette position "ne revêt aucune animosité envers une quelconque partie ou un Etat", a-t-il dit.
Et de rappeler que la question du Sahara occidental est inscrite au niveau de l'ONU "en tant que question de décolonisation" et que "son dossier est soumis à la Commission onusienne de décolonisation".
"L'idée d'autonomie est une idée française et non marocaine. Nous le savons depuis des décennies", a soutenu le président Tebboune.
Et d'ajouter que les options de règlement qu'ils proposent sont "des choix entre le mal et le pire alors qu'il s'agit d'une question de décolonisation et d'autodétermination", réaffirmant le respect par l'Algérie de la légalité internationale et du droit international.(SPS)
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| Le président du Conseil national qualifie l’année 2024 de fructueuse pour l’institution législative | 29 déc 2024 |
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Ecole
du
9
juin
, 29 déc 2024 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama a affirmé que l'année législative écoulée a été marquée par un travail législatif important, notamment la ratification de plusieurs lois et protocoles conformément aux engagements de la République sahraouie au sein de l'Union africaine et aux accords bilatéraux avec le Venezuela, ce qui a renforcé le statut de l'État sahraoui et consolidé son existence en tant que réalité irréversible.
Lors d'une session spéciale pour élaborer le bilan de l’action du Conseil national en 2024, le président a noté que le conseil a connu une année fructueuse, avec de nombreuses activités et programmes auxquels les membres ont participé.
Il a également enregistré le fonctionnement régulier des bureaux et des commissions du conseil, ainsi que les réunions du bureau du conseil, qui ont accompagné les efforts visant à assurer l'exécution des programmes.
Hamma Salama a salué le travail du Secrétariat général du Conseil national et de ses structures pour garantir des conditions appropriées au travail des membres du conseil et assurer des services administratifs et logistiques.
Le Président a souligné le rôle des membres du Conseil national dans l’élaboration de programmes, afin d’atteindre les objectifs dans divers secteurs, le suivi de leur mise en œuvre et l’utilisation de tous les mécanismes juridiques pour améliorer la performance de l’action du gouvernement. (SPS)
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| Le Conseiller à la Présidence souligne les efforts de feu Houari Boumediene dans le soutien aux causes de libération | 28 déc 2024 |
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Wilaya
d'Aousserd
, 28 déc 2024 (SPS) Le conseiller à la Présidence, chargé des affaires politiques, Bachir Mustafa Sayed, a évoqué les efforts du défunt leader historique Houari Boumediene dans le soutien aux causes de libération dans le monde, en particulier la cause sahraouie.
Dans une conférence sur l'héritage de Houari Boumediene dans la construction des institutions étatiques et le renforcement de l'alliance entre les révolutions algérienne et sahraouie, le membre du Secrétariat national a mis en avant les vertus du défunt leader dans le soutien aux causes de libération, notamment les questions sahraouies et palestiniennes.
Bachir Sayed, qui s’adressait aux membres de la caravane de solidarité estudiantine pour la Voix nationale des étudiants algériens, a salué le rôle joué par l'État algérien aux premiers jours de la révolution sahraouie dans l'établissement des principes de l'État national sahraoui et la construction de ses institutions.(SPS)
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| Le ministère de l’information célèbre la journée nationale de la presse | 28 déc 2024 |
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Chahid
ElHafedh
, 28 déc 2024 (SPS) Le ministère de l’information a célébré samedi, la Journée nationale de la presse au siège des Archives de l’information, en présence du Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun.
La cérémonie a débuté par un discours du ministre de l'Information Hamada Salma, lu en son nom par le secrétaire général du ministère, Hamdi Mayara, dans lequel, il a félicité les médias et leur rôle continu dans le soutien de la lutte de libération et de construction, ainsi que dans la lutte contre la propagande marocaine.
Il a également évoqué l'importance de la formation et du développement des compétences médiatiques, ainsi que de la formation continue pour former des journalistes polyvalents dotés des techniques modernes.
Il a salué le rôle des organisations partenaires dans la diversification du discours médiatique et la fourniture de programmes et de sessions visant à informer le public sur les réalisations et les acquis de l'État sahraoui face à la machine de destruction marocaine.
Le ministre de l'Information a mis en avant les "efforts déployés par les équipes médiatiques dans les territoires occupés et les efforts particuliers de certains journalistes sur les plateformes de médias sociaux, qui sont devenus la cible d'arrestations, de harcèlement et de chantage en raison de leur documentation des violations flagrantes des droits de l'homme par l'occupation marocaine dans les territoires occupés.
L'événement a vu une présentation vidéo sur l'histoire et le développement des médias nationaux, la remise de prix aux directions du ministère ainsi qu'à certains employés et stagiaires de l'institut des médias, suivie d'une conférence sur l'intelligence artificielle (sa définition, son histoire, ses domaines, ses applications, ses avantages et ses inconvénients, les moyens d'en tirer profit et son avenir).
L'événement s'est terminé par un discours du Premier ministre Bouchraya Hamoudi Beyoun. (SPS)
Chahid
ElHafedh
, 28 déc 2024 (SPS) Le ministère de l’information a célébré samedi, la Journée nationale de la presse au siège des Archives de l’information, en présence du Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun.
La cérémonie a débuté par un discours du ministre de l'Information Hamada Salma, lu en son nom par le secrétaire général du ministère, Hamdi Mayara, dans lequel, il a félicité les médias et leur rôle continu dans le soutien de la lutte de libération et de construction, ainsi que dans la lutte contre la propagande marocaine.
Il a également évoqué l'importance de la formation et du développement des compétences médiatiques, ainsi que de la formation continue pour former des journalistes polyvalents dotés des techniques modernes.
Il a salué le rôle des organisations partenaires dans la diversification du discours médiatique et la fourniture de programmes et de sessions visant à informer le public sur les réalisations et les acquis de l'État sahraoui face à la machine de destruction marocaine.
Le ministre de l'Information a mis en avant les "efforts déployés par les équipes médiatiques dans les territoires occupés et les efforts particuliers de certains journalistes sur les plateformes de médias sociaux, qui sont devenus la cible d'arrestations, de harcèlement et de chantage en raison de leur documentation des violations flagrantes des droits de l'homme par l'occupation marocaine dans les territoires occupés.
L'événement a vu une présentation vidéo sur l'histoire et le développement des médias nationaux, la remise de prix aux directions du ministère ainsi qu'à certains employés et stagiaires de l'institut des médias, suivie d'une conférence sur l'intelligence artificielle (sa définition, son histoire, ses domaines, ses applications, ses avantages et ses inconvénients, les moyens d'en tirer profit et son avenir).
L'événement s'est terminé par un discours du Premier ministre Bouchraya Hamoudi Beyoun. (SPS)
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| Le Président Ghali reçoit un souvenir symbolique du 46ème anniversaire de la disparition de Houari Boumediene | 27 déc 2024 |
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Aousserd (
Camps de réfugiés sahraouis), 27 déc 2024 (SPS) La délégation des jeunes Algériens participant au Forum sahraoui de solidarité sociale a remis au président de la République sahraouie, secrétaire général du Front POLISARIO, Brahim Gali, un souvenir symbolique à l'occasion du 46ème anniversaire de la disparition physique du leader historique algérien, Haouari Boumediene.
Au cours de cet émouvant hommage, des slogans ont été scandés faisant l'éloge de l'Algérie et de son peuple, ainsi que des relations fraternelles entre les deux peuples frères.
Les membres de la délégation sont montés sur la scène pour prendre des photos avec le président de la République, Brahim Ghali.(SPS)
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| Le SG des étudiants algériens: notre présence au forum sahraoui de solidarité sociale est l’expression de solidarité avec ce peuple | 27 déc 2024 |
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Wilaya
d’Aousserd
, 27 déc 2024 (SPS) Le secrétaire général de l'Union des étudiant algériens, Abdel Latif Bakhta, a affirmé que la présence de la délégation de la jeunesse algérienne et sa participation au Forum de solidarité sociale sahraouie est l’ expression de solidarité avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté et l'indépendance.
Il a passé en revue l'expérience de l'Algérie dans la résistance au colonialisme français, qui n’a épargné aucune méthode d'extermination et de répression pour dissuader le peuple algérien de sa lutte et l'empêcher d'accéder à la liberté et à l'indépendance.
Le peuple algérien a tout sacrifié pour la libération de l'Algérie a continué la résistance jusqu'à la victoire, ayant abouti à l'indépendance de l'Algérie et à la défaite du colonialisme français, à-t-il ajoute.
Pour le peuple sahraoui, en lutte pour la libération de sa terre, réussira et obtiendra sa liberté et son indépendance, a estimé le responsable algérien. (SPS)
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| Le Premier ministre salue le rôle historique de la jeunesse | 27 déc 2024 |
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Wilaya
d’Aousserd
, 27 déc 2024 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Beyoun a salué le rôle historique joué par la jeunesse sahraouie tout au long de la longue lutte de la révolution sahraouie.
Intervenant à l'ouverture du Forum de solidarité sociale sahraouie dans la wilaya d'Aousserd, le ministre a souligné que les jeunes se sont mobilisés avec enthousiasme et fidélité les tâches qui leur ont été assignées dans tous les domaines de lutte, démontrant ainsi leur engagement, leur persévérance et leur loyauté à leur cause nationale.
Le Premier ministre a souligné que la profonde conscience des jeunes et leur croyance en leur cause nationale, ainsi que l'objectif principal de la libération, étaient des facteurs essentiels qui les ont permis de surmonter les défis dès les premières étapes du mouvement de la jeunesse sahraouie.
Il a appelé pour les jeunes d'aujourd'hui d'être armés d'une compréhension profonde de leur cause et d’une volonté devant leur permettre de poursuivre la lutte et contribuer à la libération, étant la priorité absolue du peuple sahraoui. (SPS)
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| 46ème anniversaire du décès de Houari Boumediene : Moment de gratitude, d'hommage et de souvenir de ses positions | 27 déc 2024 |
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Wilaya
de
Smara
, 27 déc 2024 (SPS) La wilaya de Smara, a organisé vendredi une cérémonie pour commémorer le 46ème anniversaire du décès du défunt président Houari Boumediene, afin de remémorer les positions de l'homme envers les causes justes, notamment la question sahraouie.
L'événement a connu la participation de plusieurs responsables, dont le ministre de l'Education et de la Formation professionnelle, Khatri Adouh, le gouverneur de la wilaya de Smara, Azza Bobbih, ainsi qu'une délégation de la Voix nationale des étudiants algériens.
Au cours de l'événement, l'héritage du défunt président Houari Boumediene et son approche visionnaire de la défense des causes justes ont été mis en avant, notamment son soutien au peuple sahraoui dans sa lutte contre l'occupation, malgré la neutralité de nombreux pays arabes.
Les membres de la délégation algérienne ont souligné que la commémoration du décès de feu Houari Boumediene dans les camps de réfugiés sahraouis reflète les liens historiques profonds et le destin commun entre les peuples, algérien et sahraoui, réaffirmant l'engagement des jeunes générations à poursuivre la lutte pour la souveraineté et la liberté.(SPS)
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| Question sahraouie: 2024, une année couronnée de succès à marquer d'une pierre blanche | 27 déc 2024 |
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Alger
, 27 déc 2024 (SPS)Conforté dans sa lutte pour l'exercice de son droit à l'autodétermination par une décision "historique" de la Cour de Justice de l'UE qui a infligé un cinglant revers au Maroc, ruinant définitivement ses allégations sur une prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, le peuple sahraoui a connu, en 2024, une année couronnée de succès à marquer d'une pierre blanche.
La haute juridiction européenne a, non seulement, invalidé définitivement deux accords commerciaux sur la pêche et l'agriculture conclus en 2019 entre le Maroc et l'UE et étendus illégalement au Sahara occidental, mais a également tenu à remettre les pendules à l'heure. D'abord, en réaffirmant qu'"au regard du droit international, le Sahara occidental dispose d'un statut propre et distinct" par rapport à celui du Maroc, puis en reconnaissant, une nouvelle fois, le Front Polisario comme "sujet de droit international, représentant du peuple sahraoui, pouvant agir en justice devant toutes les juridictions européennes" et, enfin, en précisant que le consentement du peuple sahraoui (et non pas la population sahraouie), à ces accords était une des conditions de leur validité.
Cette précision répondait à l'approche adoptée par la Commission européenne à l'égard des décisions antérieures de la Cour sur l'accord agricole et l'accord de pêche. Plutôt que de rechercher le consentement du peuple du Sahara Occidental qui est seul titulaire du droit à l'autodétermination par rapport à ce territoire, comme le stipulait la Cour, la Commission a organisé une consultation des parties prenantes marocaines. C'est à dire, des habitants actuels, dont la majeure partie n'appartient pas au peuple sahraoui.
Toutes ces précisions apportées par la CJUE, dans ses derniers arrêts, constituent désormais le référentiel légal auquel devra se conformer l'UE dans ses relations avec le Maroc. Des précisions saluées par l'avocat du Front Polisario, feu Gilles Devers qui a estimé que cette décision qui "fixe définitivement le cadre juridique, marquera la jurisprudence de la Cour".
"L'année 2024 a été exceptionnelle dans l'histoire du peuple sahraoui", a affirmé, dans ce contexte, le représentant de la République sahraouie auprès de la Suisse, des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, se félicitant des "progrès" réalisés dans la lutte pour l'exercice du droit à l'autodétermination par le peuple sahraoui qui s'est retrouvé, en 2024, face à des "défis accrus".
Suite à la persistance de certains pays, particulièrement la France, à vouloir contourner les arrêts de justice européenne, l'avocat du Front Polisario a mis en garde les sociétés étrangères activant dans les territoires occupés du Sahara-Occidental contre la poursuite de leurs activités après la décision de la Cour européenne. Il a prévenu dans ce sens que le Front Polisario qui a attendu 10 ans pour obtenir un tel jugement, ne va "pas édulcorer l'application" et si besoin, engagera "des procédures bien ciblées" pour montrer sa détermination.
En effet, la décision de la CJUE porte un coup fatal à l'occupant marocain et le prive des leviers économiques et politiques qui lui permettaient de poursuivre l'occupation illégale du Sahara occidental.
Une question de décolonisation
La CJUE, par ses arrêts du 4 octobre, a réaffirmé avec force que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation et qu'il n'existe pas de solution en dehors du strict respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
D'ailleurs, le statut du Sahara occidental en tant que territoire en attente de décolonisation a été confirmé, une nouvelle fois par l'Assemblée générale (AG) des Nations unies qui a adopté lors de sa 79e session, une résolution sur la question du Sahara occidental, inscrite à l'ordre du jour sous le point relatif à la mise en œuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés. Une déclaration dans laquelle elle a réaffirmé le cadre juridique de la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation, infligeant ainsi un nouveau revers au régime de l'occupant marocain.
Pour le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Mohamed Sidi Omar, la résolution adoptée, le 4 décembre 2024, par l'Assemblée générale "constitue une nouvelle réaffirmation par l'ONU du statut juridique international du Sahara occidental et du droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".
Ce responsable sahraoui qualifie le maintien de la question du Sahara occidental à l'ordre du jour de l'ONU en tant que question de décolonisation de "grande réussite" pour le peuple sahraoui et sa lutte légitime pour la liberté et l'indépendance.
Pour Oubi Bouchraya Bachir, c'est même "le plus grand acquis" de la cause sahraouie en 2024. "Le plus grand acquis demeure le maintien du Sahara occidental sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes et la consécration du droit légitime et inaliénable de son peuple à l'autodétermination dans toutes les résolutions onusiennes en dépit des tentatives du Maroc et de ses alliés de légitimer l'occupation", a-t-il conclu. (SPS)
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| L’AMDH réaffirme les déclarations de son président envers le Sahara occidental | 26 déc 2024 |
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Rabat
(Maroc), 26 déc 2024 (SPS) L’Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) a réaffirmé "les déclarations de son président, Aziz Ghali, dans lesquelles il a exprimé que" le soutien de l'association au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination est conforme aux positions historiques de l’association et ne contredit en aucune manière les positions des Nations Unies et même celles de l'État marocain, dénonçant la campagne de plus en plus frénétique et répétée contre l’association et contre le droit à la liberté d’opinion et d’expression.
L'association a souligné que “sa position sur le conflit du Sahara occidental est conforme à ce qui est indiqué dans le quatrième paragraphe du rapport du secrétaire général de l'ONU, en date du 1er octobre 2024, approuvé par le Conseil de sécurité, soulignant que le Maroc a ratifié cette résolution et le ministère des Affaires étrangères a publié une déclaration à cet égard, en date du 31 octobre 2024, dans laquelle il exprime son accord et sa satisfaction à l'égard de la résolution.
Dans une déclaration de solidarité avec son président, Aziz Ghali, et toutes les voix libres du Royaume, l'Association a regretté qu’avec “l’approche de la tenue de ses congrès, plus des voix s’élèvent pour attaquer l’association et ses militants dans une tentative « désespérée » depuis plus de dix ans afin d’entamer sa crédibilité aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale”.
“Cette campagne acharnée contre l'association intervient au moment où elle se prépare sérieusement et résolument à tenir son XIVe Congrès national, avant la fin mai prochain, afin de réactiver les efforts de ses sections à travers le Royaume pour faire face aux violations qui affectent les citoyens”, a dénoncé l’association.(SPS)
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| ‘Vendredi de la mort’, titre d’un nouveau livre sur les violations marocaines des droits de l homme | 26 déc 2024 |
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Rabat
(Maroc), 26 déc 2024 (SPS) Un nouveau livre a récemment été publié sous le titre "Vendredi de la mort" de l'écrivain soudanais Al-Hafed Tarjouk, qui documente les crimes contre les droits de l'homme commis par le Maroc contre les immigrés africains. , principalement le massacre du 24 juin 2022 à la frontière entre le Maroc et l'Espagne, qui a fait des dizaines de morts par les forces de sécurité marocaines.
Ce document une histoire rassemblant tous les faits et preuves de l'incident tragique au cours duquel des dizaines d'immigrants africains, notamment du Soudan et du Tchad, ont été assassinés alors que des centaines d'entre eux tentaient de traverser la frontière entre Nador et Melilla dans l'enclave espagnole, en plus des données sur les décès, les personnes disparues et les détenus qui se trouvent toujours dans les prisons marocaines, après avoir été reconnus coupables de peines “injustes” et sur la base de “fausses” accusations.
L'écrivain, qui a été témoin oculaire de ce massacre, affirme que son livre "sort d’une enquête longue et approfondie sur la vérité de ce qui s'est passé en ce jour noir en termes de graves violations des droits de l'homme contre les réfugiés perpétrées par les forces marocaines" usant d’une violence excessive sans aucune justification.
Le livre analyse également “les souffrances endurées par les immigrés africains et les raisons qui les ont poussés à quitter leur pays avant d’arriver au Maroc, dans l’espoir de migrer vers l’Europe à la recherche d’une vie décente”.
Parmi les juristes les plus éminents sur lesquels l’écrivain soudanais s’est appuyé pour documenter ce qui s’est passé lors de ce (vendredi noir ), figure le président de l’Association marocaine des droits de l’homme, section Nador, Omar Al-Naji, qui a joué un rôle de premier plan dans la dénonciation de l’affaire. Les crimes du Makhzen marocain contre les réfugiés, ainsi que l'utilisation de documents d'immigration illégaux comme chantage pour obtenir un gain financier.
Une enquête menée par le site marocain “Hawamish Info” a confirmé “l'assassinat de dizaines d'immigrés africains aux mains des forces de répression marocaines, ce vendredi 24 juin 2022, à la frontière entre le Maroc et l'Espagne, dans un " Un acte criminel bien organisé où l’empreinte du Maroc est très claire.“ (SPS)
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| Une délégation des étudiants algériens en visite à la République sahraouie | 25 déc 2024 |
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Chahid
El
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Hafedh
, 25 déc 2024 (SPS) Une délégation des étudiants algériens entamera à partir de mercredi une visite de travail et de solidarité dans les camps de réfugiés sahraouis et aux institutions de l'État sahraoui.
La visite de cette délégation au nom “Les fils de Boumediene mènent la lutte d'aujourd'hui”, s'inscrit dans le cadre des célébrations commémorant l'anniversaire du décès du défunt leader Houari Boumediene. Les membres de la délégation participeront également aux ateliers du Forum social de solidarité sahraouie qui se tiendra à Aousserd les 27 et 28 décembre.
La délégation écoutera les discours des responsables du gouvernement sahraoui et du Front Polisario, notamment celui du ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle, Khatri Adouh, et du conseiller à la Présidence aux affaires politiques, Bachir Mustafa Sayed, concernant la lutte du peuple sahraoui et l édification de ses institutions.
Elle témoignera également du rôle important joué par les femmes dans la société sahraouie et de leurs contributions substantielles à la construction des institutions et à l’élaboration des politiques.
En outre, la délégation s’informera de près de l’expérience de l’État sahraoui en matière de renforcement institutionnel, participera à un atelier sur la culture sahraouie et tiendra des réunions avec des personnalités nationales et des citoyens de divers secteurs. (SPS)
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| La Wilaya d'Aousserd accueillera le Forum sahraoui de solidarité sociale | 24 déc 2024 |
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Chahid
El
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Hafedh
, 24 déc 2024 (SPS) La Wilaya d'Aousserd accueille les activités du Forum sahraoui de solidarité sociale, avec la participation de plus de 200 participants, dont des acteurs locaux et internationaux, parmi lesquels une délégation de jeunes d'Algérie.
Le forum, qui durera deux jours, du 27 au 28 décembre, organisé par le ministère de la Jeunesse et des Sports, aura à débattre trois thèmes principaux : la participation politique des jeunes, le développement économique et la gestion des compétences émotionnelles.
Ayoub Mohamed Sidi, directeur au ministère de la Jeunesse et des Sports, a déclaré que le forum représente une opportunité pour approfondir les discussions visant à parvenir à des résultats qui fourniraient des modèles pratiques permettant aux jeunes de jouer un rôle dans le cadre de l'intégration institutionnelle. (SPS)
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| “Notre voyage à travers le monde vise à sensibiliser sur la situation au Sahara occidental” (militants suédois) | 24 déc 2024 |
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Wilaya de
Boujdour
, 24 déc 2024 (SPS) Les cyclistes suédois solidaires du peuple sahraoui ont souligné que leur tour à vélo pédant plus de deux ans dans 25 pays du monde, vise à sensibiliser sur la situation au Sahara occidental occupé et à soutenir la lutte sahraouie.
Dans une déclaration à la SPS, les cyclistes ont ajouté que le voyage vise également à faire la lumière sur la dernière colonie d'Afrique et à exposer l'ampleur des violations des droits de l'homme dans les territoires du Sahara occidental sous occupation marocaine.
Benjamin Ladraa et Sanaa Gotbi ont souligné que leur présence dans les camps de réfugiés sahraouis leur permettra de rencontrer des organisations sahraouies et de célébrer leur arrivée après ce long voyage. (SPS)
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| Les deux militants suédois solidaires de la cause sahraouie arrivent dans les camps de réfugiés sahraouis | 24 déc 2024 |
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Wilaya
de
Boujdour
, 24 déc 2024 (SPS) La population de la Wilaya de Boujdour a accueilli les militants suédois de solidarité Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi dans le cadre de leur voyage de solidarité visant à sensibiliser l’opinion publique internationale sur la cause sahraouie.
L'événement s'est déroulé en présence du gouverneur de la Wilaya, Dih Cheddad entourée du Conseil régional, du ministre de la Jeunesse et des Sports, des membres du Conseil national sahraoui et d'une délégation algérienne de la wilaya de Tindouf conduite par le directeur de la Jeunesse et des Sports.
Intervenant à cette cérémonie, les deux militants suédois ont exprimé leur ferme engagement à soutenir le peuple sahraoui, déclarant “que leur motivation à endurer les épreuves du voyage, découle de leur conviction en la nécessité de plaider en faveur de causes justes. Leur visite dans les camps et leur rencontre avec le peuple sahraoui ont renforcé leur détermination à poursuivre leur campagne de solidarité”.
Le voyage, qui a duré 951 jours et a traversé 29 pays, comprenait des réunions de haut niveau et des conférences dans des universités, ainsi que des discussions avec des parlementaires de par le monde pour transmettre les souffrances du peuple sahraoui et faire la lumière sur sa lutte pour la liberté. (SPS)
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| La République sahraouie remporte la médaille d’argent aux Jeux africains des travailleurs à Dakar | 23 déc 2024 |
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Dakar
(Sénégal), 23 déc 2024 (SPS) La République sahraouie a remporté, dimanche, la médaille d'argent au 10 000 mètres lors des compétitions des Jeux africains des travailleurs organisés à Dakar.
Cheikh Sidi Al Taleb a obtenu le deuxième prix de la course, remportant la première médaille de la République sahraouie aux Jeux africains, où il est arrivé deuxième derrière l'Algérien Mehdi Thabet, qui a remporté la médaille d'or.
Lors de sa participation aux Jeux Africains des Travailleurs, Cheikh Sidi Talib, du Ministère de la Jeunesse et des Sports, a tenu une réunion avec la vice-présidente de la Fédération Congolaise pour le sport et le travail.
La réunion a permis d'évoquer l'importance du sport ouvrier et le rôle joué par l'Organisation Africaine du Sport pour le développement du sport ouvrier. Le représentant du ministère de la jeunesse et du sport a remis une invitation à la vice-présidente pour assister à la 25ème édition du Sahara Marathon, qui aura lieu en février prochain.
La Fédération Sahraouie pour le Sport et le Travail a rejoint la Fédération Africaine pour le Sport et le Travail en 2019 et a participé à la première édition des Jeux Africains en Algérie, où elle a remporté quatre médailles d'or en tennis de table, une d'argent en tennis double, et deux médailles de bronze en volleyball hommes et femmes, rappelle-t-on. (SPS)
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| Aziz Ghali attaqué pour ses prises de position en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui | 22 déc 2024 |
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Rabat
, 22 déc 2024 (SPS) Cible d'attaques virulentes depuis quelques jours, le président de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), Aziz Ghali, est dans la tourmente en raison de ses prises de position en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui et pour avoir refusé de faire l'impasse sur les violations commises par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, affirme le site Afrik.com.
Sous le titre "Aziz Ghali, une voix des droits de l'homme qui dérange au Maroc", ce média soutient qu'"au Maroc, défendre les droits des Sahraouis reste une ligne rouge que peu osent franchir".
"A la tête de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), Aziz Ghali brise ce tabou en portant un regard critique sur la situation dans les territoires occupés. Une position qui lui vaut critiques et pressions", explique-t-il.
Selon ce site, ce pharmacien de formation, devenu figure emblématique de la défense des droits humains au Maroc, "bouscule les lignes rouges en refusant de faire l'impasse sur les violations commises par le Maroc dans les territoires sahraouis". "Une position d'autant plus courageuse qu'elle s'exprime dans un contexte où toute remise en question de la position officielle marocaine est assimilée à de la trahison", relève ce média.
Il affirme, dans ce contexte, que, sous la direction de Ghali, l'AMDH a développé "un travail minutieux de documentation des atteintes aux droits humains".
"L'association recense notamment les cas de disparitions forcées qui continuent d'endeuiller les familles sahraouies", ajoute ce site, soulignant que l'AMDH "suit également de près la situation des prisonniers politiques, dont certains purgent de lourdes peines suite à des procès que les observateurs internationaux jugent inéquitables".
Poursuivant l'explication de la campagne de diffamation orchestrée par les médias progouvernementaux à l'encontre de Aziz Ghali, Afrik.com fait savoir que l'association qu'il préside "a documenté de nombreux cas de violations des droits humains: disparitions forcées, détentions arbitraires, procès inéquitables, torture et mauvais traitements".
"Des militants sahraouis comme Naama Asfari ou le groupe de Gdeim Izik sont devenus des symboles de cette répression", fait remarquer le site.
En parallèle, l'organisation "apporte son soutien constant au principe d'autodétermination, tel que défini par les résolutions successives du Conseil de sécurité de l'ONU", ajoute le site, rappelant que l'association "dénonce régulièrement les entraves à la liberté d'expression et de rassemblement imposées aux militants sahraouis" dans les territoires occupés.
Il insiste, à ce titre, sur la position de l'association, qui "refuse de subordonner les droits humains à des considérations politiques", relevant que pour Aziz Ghali et l'AMDH, "la défense des droits humains ne peut souffrir d'exception géographique ou politique" et "ne peut être à géométrie variable".
"En effet, face à ces prises de position, les autorités marocaines ont développé un arsenal de mesures visant à entraver le travail de l'AMDH. L'association fait face à des obstacles administratifs permanents qui compliquent son fonctionnement quotidien", soutient le site d'information, affirmant que "les accusations de trahison et de séparatisme pleuvent, tandis que l'accès aux financements et aux espaces publics devient de plus en plus difficile" pour cette organisation.
Par ailleurs, le site rappelle, à l'occasion, que le statut du Sahara occidental reste, aux yeux des Nations unies, celui d'un "territoire non autonome en attente de décolonisation".
"Le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU continue d'ailleurs d'inclure le Sahara occidental dans sa liste des territoires à décoloniser, aux côtés de seize autres territoires dans le monde", conclut le site.(SPS)
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| Une association internationale affirme le droit du peuple sahraoui à l’autodetermination | 22 déc 2024 |
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Alger
, 22 déc 2024 (SPS) L’Association internationale des amis de la révolution algérienne a affirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, lors de sa deuxième session tenue à Alger.
Dans une allocution prononcée à l'occasion de la deuxième session de l'assemblée de l'Association des amis de la Révolution algérienne, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a souligné que "l'Algérie, toutes générations confondues, demeurera fidèle à tous ceux qui l'ont aidée et soutenue durant la Révolution de libération et transmettra les valeurs de loyauté à ses enfants", lesquelles valeurs, a-t-il dit, sont "le seul garant de la solidarité, du progrès et de la paix mondiale".
Il a, à cet égard, indiqué que la création de l'Association des amis de la Révolution algérienne visait à "préserver le legs historique de ces amis" et à "parachever le noble parcours de fidélité envers ceux qui se sont tenus aux côtés du peuple algérien".
Cette association se veut aussi "une tribune pour exprimer les valeurs du droit des peuples à la liberté et à la dignité", a-t-il ajouté.
De son côté, le président de l’Association internationale des amis de la révolution algérienne, Nourredine Djoudi, a expliqué que l'Association est fondée sur les principes de la Révolution du 1er Novembre, félicitant les "positions constantes" de l'Algérie dans son soutien aux causes justes à travers le monde, notamment les causes palestinienne et sahraouie, appelant à "intensifier les efforts dans le cadre de la diplomatie populaire pour ancrer les principes de justice et de liberté tout en condamnant le colonialisme".
Il a, dans. ce sens, rappelé que le Sahara occidental est la dernière colonie d'Afrique dont le peuple lutte encore pour son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, soulignant que la République sahraouie est membre fondateur à part entière de l'Union africaine.
La République sahraouie est représentée à cette session par une délégation conduite par le membre du Secrétariat national, Mohamed Lamine Ahmed, président du Conseil consultatif, comprenant Abdelkader Taleb Omar, ambassadeur en Algérie, des membres du Conseil consultatif, Brahim Salem Zroug et Mouloud Ahmed.
D’autres délégations de nombreux pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie et certains pays arabes ont également participé à la session, en plus du corps diplomatique accrédité en Algérie, des moudjahidines, des personnalités historiques et des représentants de la société civile algérienne. (SPS)
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| Les deux militants suédois solidaires de la cause sahraouie arrivent à Tindouf | 22 déc 2024 |
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Tindouf
, 22 déc 2024 (SPS) Les deux militants suédois solidaires de la cause sahraouie, Benjamin Ladra et Sanae Kotbi, sont arrivés, samedi soir dans la wilaya de Tindouf, dans le cadre de leur parcours à vélo organisé en solidarité avec le peuple sahraoui.
Accompagnés de leur photographe Leif Eriksson, les deux militants, ont été accueillis à l'entrée de la ville de Tindouf par les associations de la société civile, des citoyens et des jeunes.
Dans une déclaration à la presse, Sanae Kotbi a exprimé sa "joie d'être arrivée à Tindouf, abritant les camps des réfugiés sahraouis, dernière halte avant de se rendre au début de l'année prochaine, avec ses coéquipiers, aux camps de réfugiés sahraouis, dans le cadre de leur initiative visant à faire connaitre la cause du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique", se disant "très fière" de cette action de solidarité.
Elle a également exprimé sa reconnaissance pour l'accueil chaleureux qui lui a été réservé, ainsi qu'à son coéquipier, lors des différentes haltes de leur parcours à travers de nombreuses régions d'Algérie, 26e pays qu'ils visitent dans le cadre de cette initiative solidaire, qui leur a permis de "faire connaître la cause sahraouie et les souffrances du peuple sahraoui, face au black-out médiatique imposé par l'occupation marocaine".
Pour sa part, Benjamin Ladra a déclaré que "les événements que nous avons organisés dans plusieurs pays au cours de ce voyage à vélo nous ont permis de braquer la lumière sur les souffrances du peuple sahraoui et de dévoiler de nombreuses pratiques répressives auxquelles il fait face dans sa lutte légitime". (SPS)
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| Le président mozambicain s’exprime pour la promotion des relations historiques avec la République sahraouie | 22 déc 2024 |
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Chahid
El
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Hafedh
, 22 déc 2024 (SPS) Le président mozambicain, Daniel Francisco Chapo, a affirmé l'engagement de son pays à renforcer les relations historiques avec la République sahraouie, réitérant son soutien à la lutte du peuple sahraoui et à sa juste cause.
Cet engagement intervient dans un message en réponse à la lettre de félicitations adressée par le présidente la République, Brahim Ghali, à l'occasion de sa victoire aux élections présidentielles du Mozambique.
Daniel Chapo a adressé ses félicitations au président de la République,Brahim Ghali, soulignant la profondeur des relations historiques qui unissent les deux pays.
Le président mozambicain Daniel Chapo a affirmé sa volonté de renforcer les liens historiques, l'amitié profonde et la solidarité croissante entre la République du Mozambique et la République sahraouie, réitérant son soutien au peuple sahraoui dans sa juste lutte pour l'autodétermination. (SPS)
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| L’armée sahraouie cible des bases des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbes | 20 déc 2024 |
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Bir
Lahlou
(République sahraouie), 20 déc 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des bases de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbes, a indiqué, vendredi, la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans un communiqué militaire.
Des détachements avancés de l'Armee sahraouie ont ciblé, vendredi, par d'intenses bombardements des bases des forces d'occupation marocaines dans la région de Amhibes Erramth dans le secteur de Mahbes, selon le communiqué.
"Les opérations militaires de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les bases et retranchements des forces d'occupation marocaines, le long du mur de la honte", conclut le communiqué. (SPS)
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| L’ambassade a Addis Abeba reçoit le commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité | 20 déc 2024 |
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Addis
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Abeba
(Ethiopie), 20 déc 2024 (SPS) L'ambassadeur, représentant permanent en Ethiopie et auprès de l'Union africaine, Lamen Baali, a reçu à l'ambassade sahraouie en Ethiopie le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l'Union africaine, Bankole Adéoye.
La réunion a permis de discuter de la situation politique dans le continent africain, des perspectives des relations bilatérales et des moyens de les renforcer, afin de répondre aux aspirations des peuples du continent vers une Afrique sûre et prospère, qui jouit de la paix et le progrès.
Les deux parties ont également abordé la question des prochaines élections de la direction de la Commission de l'Union africaine, prévues en février 2025.
L'ambassadeur sahraoui a informé son invité des derniers développements de la question du Sahara occidental , soulignant le rôle pionnier de l’Afrique dans la défense de la légitimité et du droit international, dans le respect de la volonté des peuples à la libération et l’émancipation à travers la résolution des conflits par les voies pacifiques conformément aux règlements et décisions de l’union africaine.
Il a, dans ce contexte, expliqué que la volonté des Sahraouis d'autodétermination et de liberté est renforcée par les nombreux acquis réalisés aux niveaux régional, continental et même international, soulignant que cette volonté nécessite davantage de plaidoyer et de défense de la part des acteurs africains concernés..
Les deux parties ont convenu de poursuivre la coopération et les consultations sur de nombreuses questions soulevées dans le continent, notamment à la lumière des crises internationales actuelles qui ravagent la paix et la sécurité internationales et déstabilisent les pays et les peuples. (SPS)
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| Le Zimbabwe réitère son soutien inconditionnel à l'autodétermination du peuple sahraoui | 20 déc 2024 |
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ChahidElHafedh
, 20 déc 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international du Zimbabwe, Amon Murwira, a réitéré le soutien inconditionnel de son pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dans une lettre en réponse à son homologue sahraoui, Mohamed Sidati, le félicitant l'occasion pour sa reconduction dans son poste, en tant que ministre des Affaires étrangères et du commerce international du Zimbabwe, Amon Murwira a exprimé son engagement à continuer d’œuvrer en concert avec son homologue sahraoui, pour la consolidation et le renforcement des relations d'amitié et de solidarité qui lient les deux pays et peuples frères.
Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères et du Commerce international a également assuré son homologue sahraoui de sa disposition à mener des consultations sur les questions d'intérêt commun aux niveaux régional, continental et foras internationaux . (SPS)
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| Un Mécanisme sahraoui des droits de l'homme exprime sa solidarité avec l’activiste marocain Aziz Ghali | 19 déc 2024 |
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El
Aaiun
occupée
, 19 déc 2024 (SPS) Le Mécanisme de coordination pour l'action des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental a exprimé sa solidarité avec le défenseur marocain des droits de l'homme, Aziz Ghali, condamnant la politique de l'occupation visant à faire taire les voix libres qui défendent les droits de l'homme.
Les bureaux du mécanisme de coordination à El Aaiun, Smara, Boujdour et Dakhla ont dénoncé dans une déclaration, dont une copie est parvenue à SPS, l’usage des agences de renseignement marocaines pour l’achat des plumes et leurs médias non indépendants afin de taire toutes les voix libres qui défendent les droits de l'homme indivisibles et le droit des peuples à la liberté et à l'autodétermination.
Le mécanisme appelle toutes les organisations internationales des droits de l'homme à faire pression sur le Maroc pour qu'il respecte les droits de l'homme dans la partie occupée du Sahara occidental, étant donné qu'il est signataire et ratificateur des traités et pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme, notamment les deux pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels, qui affirment le droit des peuples à l'autodétermination et à la souveraineté sur leurs ressources naturelles.(SPS)
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| Les militants suédois solidaires de la cause sahraouie font escale à Naama | 19 déc 2024 |
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Naama
(Algérie), 19 déc 2024 (SPS) Les militants suédois Benjamin Ladra et Sanae Kotbi, solidaires de la cause sahraouie, sont arrivés jeudi dans la wilaya de Nâama, dans le cadre de leur initiative solidaire à vélo en faveur du peuple sahraoui.
Les deux militants défenseurs de la cause sahraouie, accompagnés de leur photographe Leif Eriksson, ont été accueillis sur la place "Chahid Mellouk Abdelkader" de la commune d'El-Byoud par des représentants d'associations locales de la jeunesse et des sports, ainsi que par des citoyens et des étudiants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) poursuivant leurs études à Nâama.
Benjamin Ladra, portant le drapeau sahraoui, a exprimé sa gratitude pour l'accueil chaleureux qui leur a été réservé dans cette wilaya.
Il a souligné que cette tournée, qui a couvert 26 pays et plusieurs villes algériennes, avant de se diriger vers les camps des réfugiés sahraouis, est "une initiative visant à établir un dialogue avec les peuples du monde, à exprimer une position humanitaire en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, basé sur la légitimité internationale, et à témoigner de sa solidarité envers sa cause, sa résistance et sa lutte pour la liberté et l'indépendance dans son territoire occupé".
De son côté, Sanae Kotbi a rappelé que ce voyage de plus de deux ans et demi aux côtés de Benjamin Ladra leur a permis de se rapprocher des peuples de nombreux pays pour sensibiliser davantage sur la situation dans le Sahara Occidental occupé, faire connaître la lutte du peuple sahraoui et mobiliser un soutien accru pour sa juste cause.
Les étudiants sahraouis présents, notamment des élèves du lycée "Les Onze-Martyrs" d'El-Byoud, des membres du bureau "Chahid Salem Cheddad" et des étudiants sahraouis au Centre universitaire "Salhi Ahmed" de Nâama, ont salué cette initiative solidaire en faveur de la résistance du peuple sahraoui face à l'occupant marocain.
Ils ont exprimé leur reconnaissance au gouvernement et au peuple algériens pour leur soutien et leur solidarité envers la juste lutte du peuple sahraoui.
Il convient de noter que les deux militants suédois ont traversé plusieurs wilayas algériennes, notamment Alger, Oran, Mostaganem, Aïn Temouchent, Tlemcen et Sidi Bel Abbes. Ils devront se rendre, demain, (vendredi) dans la wilaya de Béchar. (SPS)
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| L’ambassade sahraouie en Bolivie prend part aux commemorations du leader Simon Bolivar | 18 déc 2024 |
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La
Paz
(Bolivie), 18 déc 2024 (SPS) L'ambassade de la République sahraouie en Bolivie a participé à la commémoration du leader vénézuélien Simón Bolivar et à l’hommage en mémoire de son héritage de courage et de désir de liberté. L'événement a été assisté par le vice-ministre bolivien des Affaires étrangères Olmer Torrejón, de hauts dirigeants militaires et du corps diplomatique accrédité en Bolivie, dont le chargé d’affaires auprès de l’ambassade sahraouie au Venezuela et en Bolivie, Khatri Mouloud.
L'ambassade du Venezuela à La Paz a honoré l'ambassade sahraouie en déposant une gerbe de fleurs devant la statue du libérateur latino-américain Simón Bolívar, en reconnaissance de sa lutte et de sa résistance contre le colonialisme, et en tant que reflet de l'esprit de solidarité et d'amitié qui unit le Venezuela et l'État sahraoui.
Au cours de la présentation, l'ambassadeur du Venezuela à La Paz, César Trombetas, a évoqué l'histoire du leader Simón Bolívar et son rôle éminent dans la libération des pays d'Amérique du Sud, la promotion de la pensée libératrice et la lutte contre l'impérialisme et la présence coloniale.
Il a également réitéré le soutien de son pays aux luttes des peuples palestinien et sahraoui contre l'occupation et la tyrannie.(SPS)
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| Un Intergroupe parlementaire pour le Sahara occidental voit le jour à la Chambre des députés espagnols | 18 déc 2024 |
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Madrid
(Espagne), 18 déc 2024 (SPS) La Chambre des députés d'Espagne a formalisé la constitution de l'intergroupe parlementaire “Paix et liberté pour le Sahara occidental” avec le soutien de la majorité des groupes politiques représentés à la chambre.
L'événement a eu lieu ce mercredi en présence du représentant du représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi, ainsi que des députés de diverses formations parlementaires, ce qui reflète un large engagement politique envers la cause sahraouie.
L’objectif de cette initiative est de promouvoir “une politique active et coordonnée qui contribue à la recherche d’une solution urgente, juste et durable au conflit du Sahara occidental“. Cet engagement revêt une importance particulière dans le contexte actuel, marqué par l'arrêt historique de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), ayant annulé les accords entre l'UE et le Maroc pour l'inclusion des territoires occupés du Sahara occidental, et par l'escalade de tension dans la région après la rupture du cessez-le-feu par le régime marocain en 2020.
Pour sa part, Abdulah Arabi, représentant du Front POLISARIO en Espagne,
a, dans une déclaration à la TVRASD, affirmé la volonté des différentes forces politiques espagnoles de travailler ensemble pour garantir le strict respect de la légalité internationale dans le processus de décolonisation du Sahara occidental.
Il a également souligné l'importance de promouvoir des initiatives bénéficiant directement à la population sahraouie, tant dans les territoires occupés que dans les camps de réfugiés de Tindouf.
Quand au député du Parti populaire (PP), Carmelo Barrio, a insisté sur le fait que "la meilleure façon de soutenir le peuple sahraoui est l'action politique".
Barrio a critiqué le changement de position du président du gouvernement, Pedro Sánchez, qui en mars 2022 a soutenu unilatéralement le plan illégal d'autonomie proposé par le Maroc, le qualifiant de violation de la légalité internationale et des résolutions des Nations Unies. "Il est de notre responsabilité d'agir conformément au droit international et d'assumer un rôle politique actif pour changer ce tournant", a déclaré le député populaire.
Pour Podemos, le député Javier Sánchez Serna a regretté que le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) continue de rompre avec la position historique de l'Espagne concernant le Sahara occidental. Sánchez Serna a souligné que la participation à l'Intergroupe est une question d'État et un engagement envers les principes d'autodétermination et d'indépendance du peuple sahraoui. "C'est un message clair pour amener le Maroc à respecter les droits des Sahraouis", a-t-il ajouté.
Pour sa part, le député d'EH Bildu, Josu Estarrona Elizondo, a souligné l'importance de cet espace politique comme “forum plural pour rechercher des solutions basées sur le droit international“. Estarrona a critiqué l'absence du PSOE au sein de l'Intergroupe, soulignant que "l'Espagne, en tant que puissance administrante de jure, a une responsabilité historique et juridique dans le processus de décolonisation du Sahara occidental". Il a également souligné que les forces politiques devraient collaborer dans une perspective transversale pour débloquer la situation actuelle.
La création de l'Intergroupe parlementaire intervient à un moment décisif pour le Sahara occidental.
Les recents arrêts de la CJUE ont renforcé la position du Front Polisario et du peuple sahraoui, en réaffirmant que le Sahara occidental est un territoire séparé et distinct du Maroc et que ses ressources naturelles ne peuvent être exploitées sans le consentement du peuple sahraoui ou de son représentant légitime, le front Polisario.
Dans ce contexte, les membres de l'Intergroupe ont souligné que l'Espagne “demeure la puissance administrante du territoire selon le droit international” et a l'obligation de prendre la tête d'initiatives pour garantir un référendum d'autodétermination.
A travers cette constitution, la Chambre des députés se positionne comme un acteur clé dans la promotion de la paix et de la justice au Sahara Occidental, en promouvant des actions concrètes devant répondre aux besoins humanitaires des Sahraouis et contribuer à résoudre un conflit qui menace non seulement la région du Maghreb, mais aussi la stabilité de la Méditerranée. (SPS)
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| Développements judiciaires de la question du Sahara Occidental” au centre d’une table ronde à Vitoria (Basque) | 18 déc 2024 |
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Vitoria
(Espagne), 18 déc 2024 (SPS) La salle des congrès de la ville de Vitoria, (Pays basque), a accueilli une table ronde à laquelle ont participé un groupe de personnalités juridiques et diplomatiques pour discuter des développements judiciaires de la question du Sahara occidental.
A la table, organisée par la représentante adjointe du Front Polisario au Pays Basque, Fatma Mohamed Salem Labyadh, ont participé Oubbi Bouchraya Bachir , le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations Unies à Genève, Abdullah Al-Arabi, représentant du Front Polisario en Espagne, accompagné de Juan Sorita, professeur de droit international à l'Université de Saint-Sébastien, et de Mme Ines Miranda, présidente de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental.
M. Juan Sorita a passé en revue le processus juridique du Sahara occidental depuis les années soixante jusqu'à ce jour , rappelant la responsabilité historique et juridique de l'Espagne en tant qu'ancienne puissance coloniale et la nécessité de décoloniser ce territoire, conformément aux résolutions des Nations Unies et aux conventions internationales.
De son côté, Oubbi Bouchraya s'est concentré sur l'évolution remarquable des positions des tribunaux européens, retraçant une série de décisions allant de décembre 2016 à février 2018 et septembre 2021, jusqu'à celle rendue le 4 octobre 2024. Ces décisions ont pour effet d'annuler les accords économiques signés entre l'Union européenne et le Conseil européen et le Maroc concernant le Sahara occidental, car ces accords étaient conclus sans consulter le peuple sahraoui et son représentant légitime, le Front Polisario.
Il a également appelé à activer ces dispositions aux niveaux officiel et populaire, afin de garantir le respect du droit international et des droits du peuple sahraoui.
Mme Ines Miranda a évoqué le rôle de son association dans l'apport d'un soutien juridique au peuple sahraoui, notant que son organisation comprend des avocats internationaux œuvrant pour garantir la justice au peuple sahraoui.
Elle a souligné l'importance d'unir les efforts juridiques pour faire face aux défis actuels, estimant que cette bataille juridique ouvrira la voie à l'autonomisation des Sahraouis dans leur droit à l'autodétermination.
De son côté, Abdullah Al-Arabi a évoqué la bataille juridique en Espagne, soulignant le chevauchement entre les procédures judiciaires et le mouvement politique, et a critiqué la position actuelle du gouvernement espagnol, appelant à son retour au respect de la légitimité internationale.
Il a également salué le large soutien des mouvements de solidarité espagnols envers la question sahraouie, soulignant que la pression populaire pourrait jouer un rôle décisif dans le changement de la politique espagnole à l'égard du Sahara occidental.
Cette table ronde souligne l'importance du travail juridique et politique dans la défense des droits du peuple sahraoui. Alors que les efforts juridiques se poursuivent sur la scène européenne et internationale, la solidarité populaire et la position officielle des pays influents restent la pierre angulaire pour obtenir justice et permettre au peuple sahraoui de déterminer son sort conformément à la légitimité internationale.
La table s'est déroulée, en présence des représentants du gouvernement régional et des membres du Parlement national espagnol et régional du Pays basque, en plus d'un grand rassemblement de la communauté sahraouie. (SPS)
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| L’autodetermination du peuple sahraoui est le seul moyen de résoudre le conflit au Sahara occidental | 17 déc 2024 |
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Rabat
(Maroc), 17 déc 2024 (SPS) Des militants marocains des droits de l'homme ont affirmé que “permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, tel que stipulé par le droit international, est la seule manière de résoudre le différend au Sahara occidental.”
Ils ont souligné que le régime marocain exploite la question sahraouie pour de tourner l'attention de sa crise interne. Dans ce contexte, le militant marocain des droits de l'homme résidant en Islande, Mohamed Qandil, a réaffirmé son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, affirmant que sa position se fonde, d'une part, sur l'histoire et, d'autre part, sur la légitimité internationale, représentée par résolutions pertinentes de l’ONU et du Conseil de sécurité.
Concernant la position du président de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), Aziz Ghali, sur la question du Sahara occidental, qui a exprimé son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, Qandil a souligné qu'il s'agit d'une "position logique, saine et sans équivoque". cela correspond à la volonté des Nations Unies et de la communauté internationale.
De son côté, l'opposant marocain résidant en Belgique, Mohamed Belfallah, a réitéré son soutien à la lutte du peuple sahraoui contre l'occupation de ses terres, soulignant que "l'organisation d'un référendum d'autodétermination est la voie de résoudre ce conflit de longue date". (SPS)
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| Le président de la République préside une réunion du Bureau permanent du SN | 17 déc 2024 |
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Chahid
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Hafedh
, 17 déc 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a présidé ce mardi une réunion du Bureau permanent du Secrétariat national du Polisario.
La réunion dit débattre les développements de la question sahraouie sur tous les fronts, tant au niveau national qu'international. (SPS)
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| Lancement de la deuxième phase de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite | 16 déc 2024 |
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Chahid
ElHafedh
, 16 déc 2024 (SPS) Le lancement de la deuxième phase de la campagne champagne nationale de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite a été déclenchée ce lundi depuis la wilaya de Smara, en présence d'Al-Azza Bobbih, membre du Secrétariat National et Gouverneur de la Wilaya de Smara et des autorités régionales de la wilaya
L'inauguration de cette campagne a été également assistée par Sidi Omar, directeur de la Prévention, des représentants: de l'UNICEF en Algérie, de l'Agence algérienne de coopération internationale et une délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
La Deuxième phase de la Campagne Nationale de Vaccination a été consacrée à la prise de la deuxième dose du vaccin contre la rougeole et la polio, aux profits des enfants âgés de six mois à cinq ans, dans les dispensaires locaux de toutes les wilayas dans la période du 15 au 24 décembre 2024. SPS)
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| Une délégation sahraouie prend part au VIIIeme Congrès du MPLA | 16 déc 2024 |
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Luanda
(Angola), 16 déc 2024 (SPS) L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). en Angola et en Namibie, Hamdi Mayara a participé au VIIIe Congrès extraordinaire du mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), à l'invitation de ce dernier, dont les travaux de son Congrès se tiennent du 16 au 17 décembre à Luanda, capitale de l'Angola.
La participation de la délégation sahraouie reflète les relations historiques de solidarité entre le Front POLISARIO et le MPLA, qui remontent à l'époque de la lutte armée contre le colonialisme portugais et espagnol en Angola et au Sahara Occidental occupé.
En marge des travaux du congrès, l'ambassadeur sahraoui, représentant le Front POLISARIO, a eu des réunions avec les dirigeants angolais, notamment les membres du Bureau politique et du Comité central du MPLA. Au cours de ces rencontres, les dirigeants angolais ont réaffirmé leur totale solidarité totale avec la lutte légitime du peuple sahraoui pour son autodétermination et sa liberté.
Le Congrès était présidé par le président du MPLA, João Lourenço, qui est également président de la République d'Angola a, dans son discours, souligné
l'engagement du MPLA en faveur de la défense de la cause sahraouie et de la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique.
La délégation sahraouie a saisi l'occasion pour dénoncer l'occupation marocaine du Sahara occidental et exiger la fin du colonialisme dans la dernière colonie africaine, réitérant sa demande que l'Afrique soit un continent libre de toute forme de colonialisme.
D'autre part, lors du Ve Congrès de la Candidature Unitaire des Travailleurs (CUT), tenu à Marinaleda, une résolution a été approuvée à l'unanimité par laquelle la CUT adhère à la Plateforme Internationale des Femmes pour le Sahara Occidental, (PIMSO).(SPS)
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| L’université de Tifariti et l’USMA signent un accord de coopération académique | 16 déc 2024 |
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La
Paz
, (Bolivie), 16 déc 2024 (SPS) L’université de Tifariti (République sahraouie) et l'Universidad Mayor de San Andrés (UMSA) (Bolivie) ont signé un accord cadre de coopération académique, scientifique et culturel.
Le but de l'accord est d'établir les bases de la coopération mutuelle entre les deux universités pour l'enseignement, la recherche, l’échange culturel et dans tous les domaines d'intérêt mutuel.
Les termes de collaboration dans le cadre de cet accord se concentrent sur l'échange de professeurs et d'étudiants, la recherche et les échanges dans les domaines académiques.
Dans ce contexte, le chargé d'affaires de l'ambassade de la RASD,, Khatri Mohamed Molud, lors d'une réunion académique avec le doyen de la Faculté de Droit et Sciences Politiques, Jorge V. Fernández Daza, a convenu de promouvoir dans un premier temps, des cours, séminaires et ateliers axés sur le droit international, la décolonisation, l'autodétermination des peuples et les relations internationales.
Cette approche renforcera le contenu académique et élargira les connaissances des étudiants sur les racines du conflit du Sahara occidental au vu de la légalité internationale.
L'Universidad Mayor de San Andrés est la deuxième plus ancienne université de Bolivie, après l'Universidad San Francisco Xavier de Chuquisaca (1624).
La Bolivie a reconnu la RASD le 14 décembre 1982 et depuis cette date, les deux pays entretiennent d’excellentes relations aux niveau des ambassadeurs, rappelle-t-on. (SPS)
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| Signature d’un accord pour la fourniture des médicaments pour les diabètes au profit des réfugiés sahraouis | 15 déc 2024 |
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Alger
, 15 déc 2024 (SPS) Le Croissant-Rouge algérien a signé un accord de coopération et de partenariat avec la société danoise Novo Nordisk pour fournir des médicaments et des traitements aux patients de diabètes au profit des réfugiés sahraouis.
L'accord a été signé à l'ambassade du Danemark à Alger par le Dr Ibtisam Hamlaoui, président du Croissant-Rouge algérien, et Hamza Ben Harakat, directeur général de Novo Nordisk, en vue de répondre aux besoins sanitaires des réfugiés sahraouis.
La cérémonie de signature s'est déroulée en présence de Catherine Frum, ambassadrice du Danemark en Algérie ; Habiba Khairour, directrice des affaires humanitaires au ministère algérien des Affaires étrangères, Farid Boufafouf, directeur adjoint des études, de la recherche et des analyses au ministère de la Santé, Alistair Bolton, chef du HCR en Algérie et Bouhoubeini Yahya, président du Croissant-Rouge sahraoui.
L'accord vise à offrir des médicaments de diabètes aux profits de réfugiés sahraouis et à leur assurer des soins de santé. Novo Nordisk est une entreprise leader dans la production de médicaments contre le diabète.(SPS)
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| Le ministre de la santé reçoit une délégation algérienne et une de l’UNICEF | 15 déc 2024 |
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Chahid El
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Hafedh
,15 déc 2024 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassanna, a reçu une délégation de l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement.
La délégation a donné un aperçu de plusieurs formations qu'elle a dispensées ces derniers jours dans les wilayas, notamment celles destinées aux sages-femmes et aux analyses covid-19.
Le représentant de l'Agence algérienne de coopération internationale a également salué la réactivité aux campagnes de vaccination observée lors de ces initiatives, affirmant la disponibilité de l'agence à apporter son concours dans tous les aspects du secteur de la santé dans les camps.
Par ailleurs, le ministre de la Santé publique a également tenu une réunion avec une délégation de l'UNICEF, qui a exprimé sa gratitude au ministère de la Santé pour son excellente coordination et sa coopération. Ils ont également salué le travail des équipes sanitaires régionales et locales et les efforts importants déployés lors des campagnes de vaccination, ainsi que la disponibilité des citoyens qui ont répondu positivement à ces campagnes. (SPS)
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| Manifestation à Paris dénonçant la position de Macron en soutien à l’occupation marocaine | 15 déc 2024 |
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Paris
, 15 déc 2024 (SPS) La Coordination des associations communautaires sahraouies de France a organisé une manifestation à Paris, dénonçant la position du président français, Emmanuel Macron, en soutien à l'occupation marocaine du Sahara occidental en flagrante contradiction des principes internationaux, appelant au respect du droit des peuples à l’autodétermination.
La manifestation a connu une large présence de membres de la communauté sahraouie, outre les communautés algérienne et mauritanienne, ainsi qu'un grand nombre de militants solidaires français et de représentants d'organisations internationales des droits de l'homme.
L’événement a également attiré l’attention de nombreux médias nationaux et internationaux, qui ont documenté les voix rejetant la politique française dans la région. Lors de la manifestation, plusieurs militants solidaires ont prononcé des discours dénonçant la position du président français, estimant que son soutien à l'occupation marocaine s'inscrit dans le cadre d'accords économiques visant à épuiser les richesses naturelles du Sahara Occidental, notamment le phosphate et la pêche maritime au détriment des droits légitimes du peuple sahraoui.
Les intervenants ont souligné que la position de Macron contredit l'engagement déclaré de la France en faveur des droits de l'homme et du droit international et la place du côté des forces soutenant l'occupation et le colonialisme modernes. Ils ont également estimé que ce soutien vise à réaliser des intérêts économiques étroits, aux dépens des souffrances du peuple sahraoui et de son droit à la liberté et à l'indépendance.
Dans le même contexte, les participants à la manifestation ont renouvelé l'adhésion du peuple sahraoui à son droit légitime à l'autodétermination, soulignant que la lutte se poursuivra jusqu’à la liberté et de l'indépendance totale . Les manifestants ont également appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités morales et juridiques envers la question sahraouie, exigeant la fin de l'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental et la fin du soutien à l'occupation marocaine.
La manifestation s'est terminée par des slogans exprimant la solidarité avec les détenus politiques sahraouis et le rejet de la politique de chantage économique pratiquée par la France dans la région, en soulignant que la volonté libre des peuples ne peut pas être brisée. (SPS)
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| La République sahraouie participe aux travaux du Congrès du Parti communiste sud-africain | 15 déc 2024 |
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Pretoria
(Afrique du Sud), 15 déc 2024 (SPS) L'ambassadeur sahraoui en Afrique du Sud, Mohamed Yislem Beissat, a participé aux travaux du congrès extraordinaire du Parti communiste sud-africain à l’invitation de ce dernier.
Beissat a prononcé un discours au congrès dans lequel il a mis l'accent sur les fortes relations spéciales et traditionnelles entre les deux organisations, saluant les positions fermes du parti en faveur du peuple sahraoui. Une position que le peuple sahraoui et ses dirigeants apprécient.
Le diplomate sahraoui a déclaré que le Parti communiste sud-africain et le Front Polisario entretiennent des liens historiques qui remontent aux années de lutte commune pour la liberté et l'indépendance contre le régime de l'apartheid.
Dans son discours devant les participants au congrès, le secrétaire général du Parti communiste sud-africain, Blade Nzimande, a souligné la nécessité de renforcer et de poursuivre la solidarité avec la juste lutte du peuple sahraoui pour l'indépendance nationale.(SPS)
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| Le Gouvernement se réunit pour l examen des questions des députés | 14 déc 2024 |
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Chahid
ElHafedh
, 14 déc 2024 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun a présidé, samedi, une réunion du Gouvernement concernant le bilan du programme d’action du gouvernement pour l'année 2024.
La réunion a été consacrée à la préparation des réponses aux questions et préoccupations des commissions permanentes du Conseil national et des députés concernant l'évaluation du programme du gouvernement pour l’année 2024.
Dans une déclaration à la presse, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hassanitou Chbellal a précisé que la réunion d'aujourd'hui est axée sur la discussion des questions soulevées par les députés concernant la réalisation du programme d’action du gouvernement pour cette année.
Le gouvernement se réunit aujourd'hui pour répondre aux différentes questions soulevées par les députés, concernant les préoccupations et difficultés dans différents domaines, tant au niveau social, économique, culturel ou autres, conformément à la loi organique régissant les relations entre le Conseil national et le gouvernement (le législatif et l’exécutif), a-t-il souligné.(SPS)
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| Le référendum est la solution qui “garantit le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui | 14 déc 2024 |
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Genève
(Suisse), 14 déc 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, l'ambassadeur Oubbi Bouchraya Bachir, a affirmé que le référendum est la seule solution qui garantit au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Intervenant à la Conférence internationale sur le Sahara occidental organisée au siège des Nations Unies à Genève, le diplomate sahraoui a expliqué que le référendum est la seule solution qui “garantit le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental” conformément aux principes et à la Charte des Nations Unies, estimant que “d'autres solutions constituent une confiscation et un contournement de ce droit”.
Le référendum est une solution « réaliste », car il apporte une réponse globale à la réalité sans la réduire à un seul aspect, ,à-t-il dit, expliquant que la réalité au Sahara Occidental ne peut être réduite à la présence marocaine à travers l'occupation militaire et le projet d implantation des colonies dans la partie occupée par le Maroc. Il y a aussi la réalité nationale sahraouie dans la partie libérée et un État, membre à part entière et fondateur de l'Union africaine, qui entretient des relations diplomatiques étendues et constitue un cadre pour tous les Sahraouis, y compris même ceux sous l’occupation.
Le diplomate sahraoui a souligné que la réalité nationale sahraouie ne peut être ignorée et que l'indépendance doit rester l’une des options garanties par le référendum, réitérant que contourner le référendum en raison de “l’irréalisme” de l'indépendance, est une vision réductionniste et partielle, et donc irréaliste”.
Le responsable sahraoui a déclaré que le référendum est « viable » pour deux raisons : La première est que l'ONU a des expériences réussies dans sa mise en œuvre, notamment au Timor oriental en 1999, et la plus récente est le référendum au Soudan du Sud en 2011. La deuxième; a-t-il dit, est que l'ONU , à travers sa mission au Sahara Occidental, la MINURSO, avait presque bouclé deux phases : l'ensemble du processus de préparation technique pour l'organisation du référendum, y compris l’identification de 85 pour cent des électeurs, le plan de retour des réfugiés, le positionnement des forces de l'ordre. les deux parties, etc. La seule différence, par rapport aux expériences réussies de mise en œuvre du référendum, est le manque de volonté, d’abord du Maroc, puis du Conseil de sécurité de l’ONU, de le mettre en œuvre. (SPS)
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| Un mouvement algérien réitère son soutien et sa solidarité au peuple sahraoui et sa lutte légitime pour son indépendance | 13 déc 2024 |
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Alger
, 13 déc 2024 (SPS) Le président du Mouvement de construction nationale algérien, Abdelkader Bengrina a réitéré son soutien et sa solidarité au peuple sahraoui et à sa juste cause lors de sa rencontre avec l'ambassadeur sahraoui en Algérie, Abdelkader.
Le président du Mouvement de construction nationale algérien a souligné que la cause sahraouie est une question de décolonisation, et la communauté internationale doit assumer la responsabilité de faire respecter les décisions de la légitimité internationale qui appellent à la décolonisation du Sahara occidental, à travers l’exercice du peuple sahraoui de ses droits légitimes à l'autodétermination et à l'indépendance.
De son côté, l'ambassadeur a remercié le président du mouvement et ses membres pour leur soutien et leur solidarité avec le peuple sahraoui, passant en revue les derniers développements de la question sahraouie. (SPS)
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| Le ministre de la santé publique reçoit le représentant d’Africa 70 | 13 déc 2024 |
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ChahidElHafedh
, 13 déc 2024 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassna, a reçu, jeudi, un représentant de l'organisation Africa 70.
La réunion a porté sur les programmes de l'organisation pour la lutte contre le diabète dans les camps, la fourniture des médicaments et l’organisation des ateliers de sensibilisation sur cette maladie , ainsi que sur les services de santé devant être offerts aux profits des patients à l'avenir.
La réunion a également abordé les efforts de collaboration avec la Direction vétérinaire du ministère de la Santé et la nécessité de reprendre la formation pour améliorer les compétences du personnel du service vétérinaire.
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| Le Venezuela réaffirme les relations de coopération avec la République sahraouie | 12 déc 2024 |
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Caracas (
Venezuela), 12 déc 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères de la République bolivarienne du Venezuela, Yván Gil Pinto, a réaffirmé l’engagement de son pays à promouvoir la coopération entre les deux pays dans les
domaines de l'éducation et de la formation, dans une lettre au ministre des AE, Mohamed Sidati, à l'occasion du quarantième anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la République Arabe Sahraouie et le Venezuela.
“Au nom du peuple, du Président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros, et en mon nom personnel, veuillez recevoir nos salutations cordiales à l'occasion de la célébration du 42ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre nos nations”, a écrit le ministre des AE du Venezuela à son homologue sahraoui, dans une lettre, dont une copie est parvenue à SPS.
“En cette date importante, nous réaffirmons notre amitié et notre engagement avec le peuple et le gouvernement sahraouis frères, dans le but d’aller encore plus loin dans les aspects de la coopération bilatérale, en précisant les lignes stratégiques dans les domaines de l'éducation, de la formation technique, sociale et économique qui renforcent nos institutions et aboutissent au bien-être de nos communautés. Nous apprécions également les manifestations de solidarité avec le peuple et le gouvernement du Venezuela dans la lutte pour la souveraineté de notre pays.
Cher Ministre, aujourd'hui plus que jamais nous admirons profondément l'engagement de vos dirigeants dans la défense de la cause sahraouie. Ces valeurs constituent la base fondamentale de nos relations bilatérales et nous guident dans notre engagement en faveur de la construction d'un monde plus juste et équitable.”; a conclu le message. (SPS)
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| Le président de la République félicite son homologue du Kenya pour la fête Nationale de son pays | 12 déc 2024 |
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Bir
Lehlu
(République sahraouie), 12 déc 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue kenyan, S.E Dr William Ruto, et à travers lui au peuple kenyan à l'occasion de sa fête nationale du Kenya.
Le Président a déclaré dans son message de félicitations que la fête nationale du Kenya est une étape inoubliable dans l'histoire de la nation kenyane, incarnant les espoirs, les aspirations et la détermination des pères fondateurs de la République indépendante du Kenya, ainsi que ceux qui se sont sacrifiés pour la libération du Kenya.
Le président de la République a rappelé les excellentes relations d’amitié qui unissent la République sahraouie et la République du Kenya, ainsi que l'histoire commune des deux pays.
Il a enfin, hautement salué le soutien de la République du Kenya au peuple sahraoui et à sa juste cause. (SPS)
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| L’UESARIO officiellement membre de l'Assemblée générale de l’ECOSOCC | 11 déc 2024 |
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Nairobi
(Kenya), 11 déc 2024 (SPS) L'Union des étudiants de Saguia Al-Hamra et Río de Oro (UESARIO) est officiellement membre à part entière de l'Assemblée générale du Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine (ECOSOCC) lors de sa quatrième session qui se tient à Nairobi, du 11 au 13 décembre 2024.
Au cours de la session, le représentant de l'UESARIO, Hamma Hammada, membre de la Commission des relations extérieures, a prêté serment en tant que membre officiel du Conseil, marquant cette étape importante qui reflète l'engagement de la République arabe sahraouie démocratique à participer activement aux organisations aux niveaux régional et continental pour renforcer la contribution des étudiants et des jeunes sahraouis à l’élaboration des politiques continentales.
Cette adhésion s’ajoute à l’inclusion d’autres nouvelles organisations de diverses parties du continent africain, améliorant la coopération conjointe et soulignant le rôle vital de la société civile dans la réalisation des objectifs de l’Union africaine, en particulier l’Agenda 2063, qui vise à construire une Afrique forte et unie.
Dans une déclaration à la SPS, Hamma Hammada a souligné que « cet événement représente une grande opportunité pour promouvoir les questions des étudiants et jeunes sahraouis », assurant l’engagement de l’UESARIO à œuvrer pour faire avancer l’agenda de développement africain et amplifier la voix des étudiants et jeunes sahraouis dans les foras régionaux et internationaux. (SPS)
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| RASD participe à une réunion sur le système de surveillance transfrontalière des CDC africains | 12 déc 2024 |
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Tripoli (
Libye), 12 déc 2024 (SPS) La République sahraouie participe à une réunion du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) concernant le système de surveillance transfrontalière, tenue dans la capitale libyenne, Tripoli, en présence des représentants de l'Organisation mondiale de la santé, de l'UNICEF, de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et experts de la santé des sept pays membres de l'Union africaine, ainsi que des représentants des partenaires techniques et des groupes économiques et régionaux d'Afrique du Nord.
Cette réunion vise à renforcer la surveillance, la coordination et la coopération transfrontalière pour lutter contre la variole du singe en Afrique du Nord. Parmi les principaux participants figuraient le vice-ministre libyen de la Santé, le directeur adjoint du Centre national libyen de contrôle des maladies, le directeur régional du bureau africain des CDC Nord.
La réunion discutera des moyens d'améliorer la coopération régionale et nationale pour des réponses coordonnées au Monkeypox, de développer des systèmes de surveillance (basés sur les événements et sur la mortalité) pour la détection et la notification précoces, de coordonner la surveillance aux points frontaliers pour surveiller les mouvements transfrontaliers et renforcer les capacités régionales et nationales en matière de tests en laboratoire.
La République sahraouie était représentée à cette réunion par une délégation du ministère de la Santé publique, composée du Dr Saleh Mohamed Lamín, directeur de la santé vétérinaire , d'Al-Aiza Azreibih, chef du département des statistiques sanitaires, et de Saleh. Omar, chef du département des archives et de l'emploi de la direction du personnel du ministère. (SPS)
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| Colloque international à Genève: permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination | 12 déc 2024 |
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Genève, 12 déc 2024 (SPS) Les participants à un colloque international de solidarité avec le peuple sahraoui à Genève ont souligné mercredi la nécessité de mettre en œuvre la résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations unies sur l'octroi de l'indépendance aux peuples coloniaux, appelant la communauté internationale, à sa tête l'ONU, à assumer sa responsabilité pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Ce colloque, qui intervient dans le cadre du 64e anniversaire de l'adoption de la résolution 1514 par l'Assemblée générale des Nations unies en décembre 1960, est organisé par le Groupe de Genève pour le soutien à la lutte du peuple sahraoui, sous le slogan "Autodétermination des peuples et responsabilité des Nations unies", et s'est tenu au siège des Nations unies à Genève avec la participation de diplomates, d'experts, de chercheurs et de spécialistes du droit international et des droits de l'homme.
Le colloque a mis en lumière la résolution de l'ONU et s'est concentré sur la nécessité de promouvoir et de soutenir la légitimité internationale par le respect du droit international, seul garant de la paix et de la justice internationale.
L'ambassadeur sud-africain auprès des Nations unies à Genève, Mxolisi Sizo Nkosi, a souligné l'importance d'intensifier la pression et la mobilisation pour "faire respecter la résolution 1514 et pour que les Nations unies, l'Union africaine, l'Union européenne et la communauté internationale assument leurs responsabilités en vertu du droit international et de la légitimité internationale, mettent en œuvre la résolution et permettent au peuple sahraoui d'exercer son droit imprescriptible à la décolonisation et à l'indépendance".
Nkosi a rappelé les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne du 4 octobre dernier qui confirment, selon lui, que "le vainqueur est le droit, la légitimité internationale et le droit".
Pour sa part, la Namibie, qui préside actuellement le Groupe de soutien de Genève pour le Sahara occidental, a souligné, par le biais de sa représentante, la vice-ministre des relations internationales et de la coopération, Mme Jenny Matondo, l'importance du colloque pour rappeler au monde, notamment aux Nations Unies, ses responsabilités dans la mise en œuvre de la résolution 1514 de l'Assemblée générale qui a conduit à la décolonisation de nombreux pays, notamment les pays africains qui jouissent aujourd'hui de leur indépendance, soutenant que "l'indépendance de l'Afrique restera incomplète tant que la dernière colonie africaine n'aura pas pu réaliser ses droits à la liberté et à l'indépendance".
Le représentant du Front Polisario auprès de la Suisse, des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a souligné, pour sa part, "la responsabilité des Nations Unies, notamment dans la conjoncture internationale actuelle et la tentative de certaines puissances de confisquer les droits des peuples à l'autodétermination, y compris le peuple sahraoui".
Le responsable sahraoui a affirmé que l'organisation de ce colloque vise à mettre en garde contre le danger des positions unilatérales et à souligner que la diplomatie multilatérale est la seule garantie de la paix et de la sécurité internationales.
Dans le même contexte, le diplomate sahraoui a mis en garde contre le retard persistant dans le processus de décolonisation du Sahara occidental et son impact sur la crédibilité de l'ONU.
De son côté, le député français Jean-Paul Lecoq a abordé la position française en soulignant que "la position du président Emmanuel Macron ne représente pas la position du peuple français et c'est une position qui est venue (...) à la lumière des défaites de son parti à l'intérieur du pays et des actions menées par des pays africains pour se débarrasser (...) de la domination coloniale française ainsi que de la crise que traversent de nombreuses entreprises".
Il a ajouté que "la visite de Macron au Maroc et tout ce qu'il y a dit n'est rien d'autre qu'une tentative désespérée de sauver les entreprises et les institutions de la chute et de faire face à la situation intérieure".
L'ancien envoyé de l'ONU au Sahara occidental, Francesco Bastagli, a évoqué, lui, son expérience dans la gestion de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), soulignant que la question sahraouie est une question de décolonisation qui doit être résolue par un référendum organisé et supervisé par l'ONU, par lequel le peuple sahraoui exerce de manière transparente et démocratique son droit à l'autodétermination.
Après la session d'ouverture, la parole a été donnée aux participants. La première session était intitulée "Droit international et autodétermination", modérée par Pierre Galand, président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), et le professeur de droit international à la Fondation suisse Marcelo Cohen, et le professeur de droit international à l'Université de San Sebastian, en Espagne, Juan Soroeta.
Les experts ont souligné que la question du Sahara Occidental "met l'ONU dans une position embarrassante et souligne la réalité des deux poids, deux mesures adoptées par des forces au sein du Conseil de sécurité qui s'efforcent de défendre leurs propres intérêts au détriment du droit international et de la légitimité".(SPS)
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| Conférence à Genève sur la question du Sahara occidental | 11 déc 2024 |
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Genève
(Suisse), 11 déc 2024 (SPS) Un colloque international sur la question sahraouie se tient aujourd’hui au siège des Nations unies à Genève, à l’occasion du 64 éme anniversaire de l’adoption de la résolution 1415 de l’ONU (1960-2024).
Organise par le Groupe de Solidarité de Genève avec le Sahara Occidental, le Colloque mettra en lumière la question sahraouie comme dernier cas de décolonisation sur le continent africain et la responsabilité permanente des Nations Unies dans la décolonisation des 17 territoires non autonomes.
Selon ses organisateurs, le Colloque vise à mettre en garde contre le danger des positions unilatérales, estimant que la diplomatie multilatérale, les Nations Unies et le respect du droit international sont les seules garants de la paix et de la sécurité internationales.
Le représentant du Front Polisario auprès de la Suisse et des organisations internationales, Oubbi Bachir est présent à ce colloque aux côtés d'éminents diplomates, chercheurs et spécialistes du droit international, des droits de l'homme et du droit international humanitaire.
La question sahraouie sera abordée sous différents angles (droit international, le droit à l'autodétermination, la souveraineté des peuples colonisés sur leurs ressources naturelles, les droits de l'homme et le droit international humanitaire dans le contexte de la décolonisation)
Le colloque permettra également aux participants d’approfondir la compréhension de la réalité des 17 territoires et du conflit au Sahara occidental dans le contexte de l'occupation et de la décolonisation, ainsi que l’entière responsabilité de la communauté internationale d'organiser un référendum d'autodétermination selon lequel, une mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO) est présente depuis 1991.
Le Colloque tirera enfin, la sonnette d'alarme sur le retard persistant dans le processus de décolonisation du Sahara Occidental et son impact sur l’avenir des 16 autres régions, la crédibilité des Nations Unies et les conséquences sur la sécurité et la stabilité de la région de l’Afrique du Nord. (SPS)
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| La Conférence des juristes sur le Sahara occidental réaffirme la souveraineté du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles | 11 déc 2024 |
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Bruxelles
(Belgique), 11 déc 2024 (SPS) La Conférence internationale des juristes pour le Sahara occidental s'est achevée, mardi, après deux jours de délibérations, axées sur la nécessité de permettre au peuple sahraoui de jouir de ses ressources.
La conférence a réitéré dans sa déclaration finale le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination comme seul moyen de parachever le processus de décolonisation au Sahara occidental, soulignant que la présence marocaine au Sahara occidental est "une force d'occupation" qui emploie la violence pour maintenir sa présence en violation flagrante du droit international et de la légitimité, qui interdisent les politiques d'annexion par la force.
La conférence a souligné la responsabilité de l'Espagne, de l'Union européenne et d'autres pays concernant l'occupation du Sahara occidental par le Maroc par le recours à la force, et qu'ils ne doivent pas reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire. Elle a appelé ces pays à s'abstenir de soutenir ou de coopérer avec le Maroc dans ses politiques visant à renforcer sa présence et son occupation du Sahara occidental. En outre, les relations avec le Maroc doivent établir une distinction claire et explicite entre le territoire marocain et le territoire du Sahara occidental, et ne doivent pas coopérer avec ou encourager tout changement dans la nature et la démographie de la région.
La conférence a affirmé que le Front Polisario est le représentant légitime et unique du peuple sahraoui, doté de la personnalité juridique pour défendre ses intérêts devant les tribunaux internationaux. Elle a noté que le peuple sahraoui jouit d’une souveraineté pleine et permanente sur ses ressources naturelles, étant le seul habilité à décider de la manière de les exploiter par l’intermédiaire de son représentant légitime, le Front Polisario.
La conférence a condamné les crimes et les graves violations des droits de l’homme commises par les forces d’occupation marocaines contre le peuple sahraoui, notamment les transferts de population, les arrestations arbitraires, les simulacres de procès en représailles, les attaques contre les défenseurs des droits de l’homme sahraouis, la discrimination raciale contre les Sahraouis et la bataille militaire et économique.
La conférence a également critiqué la passivité et le silence de l'Union européenne face aux crimes de guerre perpétrés par l'occupation marocaine contre les Sahraouis, les considérant comme une complicité, car cette position clémente encourage la poursuite de l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc. (SPS)
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| La Conférence de l’UA sur l’education:renforcement du rôle des programmes éducatifs et scientifiques pour la renaissance du continent | 10 déc 2024 |
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INouakchott
(Mauritanie), 10 déc 2024 (SPS) Les travaux de la Conférence ministérielle africaine sur l'éducation se poursuivent dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, avec un accent sur le renforcement du rôle des programmes éducatifs et scientifiques pour parvenir à la renaissance du continent.
La séance en début du deuxième jour des travaux, a vu la participation de quatre chefs d'État africains : le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le président rwandais Paul Kagame et le président sénégalais Basserou Diomay Fay, qui ont tous pris la parole, soulignant le rôle de l'éducation et de la science, afin de parvenir à la renaissance à laquelle l’Afrique aspire pour rattraper son retard au niveau des évolutions du XXIe siècle.
Les dirigeants ont souligné la nécessité de donner la priorité à l'éducation, à la formation et à la recherche scientifique en garantissant les ressources nécessaires, humaines ou matérielles, qui doivent se refléter dans les plans, programmes et budgets de chaque pays du continent.
Les présidents ont passé en revue les expériences et les acquis de leurs pays respectifs dans le domaine de l'éducation, soulignant l'importance du partenariat et de la coopération bilatéraux et multilatéraux qui leur permettent de surmonter les défis actuels.
Pour rappel, la République sahraouie participe à cette conférence avec une délégation comprenant, Khatri Addouh, membre du Secrétariat national, ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle et Salek Bobbih, ministre conseiller à la Présidence de la République (SPS).
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| Deux options devant l’UE: respecter les arrêts de sa cour ou piétiner les décisions de sa justice | 10 déc 2024 |
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Bruxelles
(Belgique), 10 déc 2024 (SPS) L'ambassadeur chargé de l'Europe et des institutions européennes, Mansour Omar, a expliqué que l'Europe a deux options : soit respecter la récente décision de sa cour rendue le 4 octobre; invalidant les accords entre l'Union européenne et le Maroc, ou piétiner la décision et poursuivre la politique d'obstruction et de violation des arrêts de l'autorité judiciaire européenne.
Mansour Omar, dans son discours lors de la Conférence internationale des juristes pour le Sahara occidental, organisé par le Parlement européen, a indiqué que l'Europe a deux options : “soit respecter la récente décision de son tribunal rendue le 4 octobre, invalidant les accords entre l'Union européenne et Le Maroc, ou piétiner la décision et poursuivre la politique d’obstruction et de violation des arrêts de juridiction européenne”.
Dans le même contexte, Mansour Omar a critiqué les positions du Parti socialiste espagnol, qui fut initialement l'un des premiers à prôner et défendre les droits du peuple sahraoui, notant que les positions de ses dirigeants s'étaient transformées, au fil des années, en des positions plus hostilité que le régime d'occupation lui-même, au point que les dirigeants du Parti socialiste se sont mobilisés pour défendre l'occupation marocaine et à œuvrer pour la légitimer en soutenant ouvertement le Maroc dans plusieurs forums.
Au lieu que l'Espagne assume ses responsabilités en tant que puissance administrante du Sahara occidental et parachever le processus de la décolonisation, a regretté le diplomate sahraoui, - elle s’est transformée au service de l'occupation et de ses intérêts, en la protégeant des sanctions, en dissimulant ses crimes contre le peuple sahraoui et le pillage de ses richesses”.
S’agissant de la position du président français, l'ambassadeur chargé de l'Europe et des institutions européennes a souligné que le régime de Macron était motivé par l'échec au niveau interne et au niveau de l'Union européenne et par son échec lamentable en Afrique, qui continue de mettre un terme à son hégémonie et l’expulser pour soutenir ouvertement le Maroc et tenter de l’exploiter pour maintenir la pause d’un pied en Afrique.
Macron parie également sur l'économie déjà effondrée du Maroc , qui place la France dans une position inquiétante et défaillante et rend sa position devant la légitimité internationale, le droit international et les décisions des tribunaux européens et africains sans valeur et inutile, ni pour le Maroc, ni pour le peuple français, ni pour les peuples de l'Union européenne. (SPS)
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| Le gouvernement sahraoui met en garde contre la traversée d’Africa-Eco-Race’ des territoires de la RASD | 09 déc 2024 |
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BirLahlou
(République sahraouie), 09 déc 2024 (SPS) Le gouvernement de la République sahraouie a mis en garde les responsables de la seizième édition du dénommé « Africa Eco-Race » ainsi que tous les participants à la course et ses sponsors, contre la traversée des territoires de la République sahraouie, estimant l'ensemble du territoire de ce pays, y compris son espace terrestre, maritime et aérien, une zone de guerre ouverte, du fait de l'occupation marocaine.
Dans un communiqué, le gouvernement sahraoui a appelé une nouvelle fois “tous les pays du monde et les secteurs publics et privés à s'abstenir de mener aucune activité de telle nature que ce soit, sur le territoire national sahraoui, mettant en garde les responsables de la seizième édition du dénommée « Africa Eco-Race » ainsi que tous les participants à la course et ses sponsors, et les tenant responsables des conséquences pouvant résulter de leur entrée et traversée du territoire national sahraoui”.
Le gouvernement sahraoui réaffirme que l'ensemble du territoire de la République sahraouie, y compris son espace terrestre, maritime et aérien, demeure une zone de guerre ouverte, depuis la violation de l’État du Maroc du cessez-le-feu le 13 novembre 2020.
“La République sahraouie se réserve le droit légitime de répondre fermement à toute action visant à porter atteinte à sa souveraineté et à son intégrité territoriale, et tient l'État occupant marocain pleinement responsable de ses actions déstabilisatrices qui exposent à de graves dangers les perspectives du processus de paix des Nations Unies, déjà au point mort et menacent la paix, la sécurité et la stabilité dans toute la région”, a conclu le communiqué.(SPS)
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| Conférence internationale sur la question du Sahara occidental au Parlement européen | 09 déc 2024 |
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Bruxelles
, 09 déc 2024 (SPS) Le Parlement européen abrite lundi une conférence internationale sur la question sahraouie intitulée “Conférence internationale des juristes pour le Sahara occidental”, en présence de l'ambassadeur sahraoui en charge de l'Europe et des institutions européennes, Mansour Omar et une large participation des eurodéputés, dès magistrats, d hommes politiques et des militants des territoires occupés.
La conférence de deux jours est organisée par l'Association des juristes pour le Sahara occidental en coopération avec des membres du Parlement européen et du bureau du Front Polisario auprès de l’Europe et l'Union européenne.
La conférence abordera divers sujets, notamment le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et la mise en œuvre du droit international au Sahara occidental, ainsi que la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés et la question des ressources naturelles, devenue un thème central à la lumière des décisions rendues par la Cour européenne de justice le 4 octobre.
Selon les déclarations de l'ambassadeur sahraoui en charge de l'Europe et des institutions européennes, Mansour Omar, la conférence vise à aborder de nombreuses questions, notamment la mobilisation du soutien à la lutte du peuple sahraoui et la coordination des efforts juridiques et politiques entre les partisans et les experts pour contrer la défiance des pays européens à l'égard des tribunaux européens et de la légitimité internationale.
A cette occasion, Mansour Omar a réitéré que "le Front Polisario a remporté la victoire de la bataille juridique contre le Maroc et ses alliés”, soulignant que le droit du peuple sahraoui est inaliénable et que le Front Polisario saisira chaque opportunité, surtout les récentes décisions de la Cour européenne de justice, pour faire respecter ses droits légitimes et protéger ses intérêts. (SPS)
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| Le CAT appelle le Maroc à prendre des "mesures immédiates" pour se conformer à ses obligations internationales | 09 déc 2024 |
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Genève
, 09 déc 2024 (SPS) Le Comité des Nations Unies contre la torture (CAT) déplore "le non-respect" par le Maroc de ses décisions concernant les détenus sahraouis Sidi Abdallah Abbahah et Mohamed Bourial, l'appelant à prendre des "mesures immédiates" pour se conformer à ses obligations internationales.
Le CAT relève, une nouvelle fois, dans ses communications, "le non-respect par le Maroc" de ses décisions concernant les détenus sahraouis Sidi Abdallah Abbahah et Mohamed Bourial, regrettant "l'incapacité de l'Etat (marocain) à respecter ses obligations internationales".
En effet, malgré les plaintes déposées auprès du CAT en 2018 et les nombreux avis du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire en 2014 et 2023 déclarant leur détention arbitraire et contraire au droit international, le Maroc continue de soumettre les prisonniers à la torture et aux mauvais traitements.
Ce comité souligne, dans ses dernières communications, "la nécessité urgente pour le Maroc de prendre des mesures immédiates pour se conformer à ses obligations", notamment en accordant à Maître Ouled l'accès à ses clients et en "mettant en œuvre les recommandations du comité sans délai".
En tant qu'avocate des deux détenus, Maître Ouled n'a eu de cesse de chercher à obtenir justice, en fournissant régulièrement au CAT des preuves des conditions inhumaines endurées par Abbahah et Bourial depuis leur détention arbitraire en 2010.
Ces prisonniers sahraouis sont victimes, depuis plus d'une décennie, de mauvais traitements que leur infligent les autorités marocaines en représailles à l'action engagée par le biais des mécanismes internationaux pour obtenir justice.
Pour Me Ouled, dont le suivi auprès du CAT a été essentiel pour maintenir les conditions de détention de ces prisonniers sous les projecteurs internationaux, "le refus du Maroc de se conformer aux normes les plus élémentaires en matière de droits de l'homme souligne son mépris du droit international".
"Les conditions horribles endurées par M. Abbahah et M. Bourial sont une conséquence directe de ce mépris. Leurs souffrances doivent cesser et leurs droits fondamentaux doivent être respectés", a-t-elle ajouté.
Selon cette avocate, la communauté internationale doit tenir le Maroc responsable de ces violations continues et veiller à ce que les droits d'Abbahah et de Bourial, ainsi que d'innombrables autres détenus sahraouis, soient respectés.
"Une justice différée est une justice refusée. Le Maroc doit mettre fin à son cycle de détentions arbitraires, de torture et de non-respect, ouvrant la voie à la responsabilité et au respect du droit international", a-t-elle plaidé.
Le CAT avait condamné, par le passé, le Maroc pour des actes de torture commis sur des prisonniers sahraouis, notamment du groupe de Gdeim Izik.(SPS)
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| La République sahraouie prend part à Nouakchott aux travaux de la Conférence ministérielle de l’éducation en Afrique | 9 décembre 2024 |
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Nouakchott
(Mauritanie), 9 décembre 2024 (SPS) La République sahraouie participe aux travaux de la Conférence ministérielle sur l'éducation, tenue dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, en présence des ministres, experts et organisations partenaires.
A pris part à la réunion organisée par le Commissariat à l'éducation, la technologie et l'innovation de l'Union africaine en coopération avec le pays hôte, la Mauritanie, et l'UNICEF, le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle, Khatri Addouh en compagnie du Conseiller à la Présidence de la République, Salem Bobbih.
Les travaux de la conférence tenue sous le thème “Éduquer et qualifier notre jeunesse au profit d'une Afrique prospère et intégrée”, se poursuivront pour trois jours, en se concentrant sur les grands axes d'intérêt du continent, notamment l'examen des progrès réalisés dans le domaine de la stratégie africaine pour l'éducation et l'ampleur de l'engagement en faveur de celle-ci, tout en offrant des opportunités.
La conférence discute également de l'intensification des efforts visant à obtenir un financement approprié pour améliorer la qualité de l'éducation et activer les mécanismes nécessaires à cet effet, dans le but d’encourager des modèles réussis d’éducation de qualité compatibles avec les exigences du XXIe siècle.
La séance d'ouverture a vu le lancement des six ateliers, en présence d’une trentaines ministres et vice-ministres de vingt-sept pays africains, à-t-on indiqué.(SPS)
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| Les présidents: algérien et sud-africain affirment leur engagement indéfectible en faveur de la lutte légitime du peuple sahraoui | 09 déc 2024 |
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Alger
, 09 déc 2024 (SPS)Le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, ont affirmé leur engagement indéfectible en faveur de la lutte légitime du peuple sahraoui pour l'autodétermination, soulignant la nécessité de reprendre les négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, sous l'égide des Nations Unies.
Cet engagement a été exprimé dans un communiqué commun ayant sanctionné la visite d'Etat du président de la République d'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa en Algérie, et la 7e session de la Haute commission bilatérale de coopération entre les deux pays, tenue du 5 au 7 décembre, dans lequel les deux dirigeants ont affirmé leur engagement indéfectible à soutenir la lutte légitime du peuple sahraoui pour l'autodétermination.
Ils ont également souligné la nécessité pour le Royaume du Maroc et le Front Polisario de reprendre les négociations directes, sous l'égide des Nations Unies, relevant que ces négociations visent à "organiser un référendum juste et transparent, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et aux décisions pertinentes de l'Union africaine (UA)".
Les deux dirigeants ont exprimé, à ce propos, "leur condamnation de toutes formes de violations commises par l'occupant marocain contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés, notamment les atteintes aux droits de l'Homme et l'exploitation illégale de ses ressources naturelles".
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| L’Armée sahraouie cible une base des forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Amgala | 09 déc 2024 |
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Bir
Lahlou
(République sahraouie), 09 déc 2024 (SPS)
Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une base de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur d'Amgala, a indiqué dimanche la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans un communiqué militaire.
L'Armée sahraouie poursuit ses attaques contre les positions et retranchements des forces d'occupation marocaines dans plusieurs bases ennemies, selon le communiqué.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé par d'intenses bombardements une base ennemie des forces d'occupation marocaines dans la région d'Amegli Dechra, dans le secteur d'Amgala, infligeant de lourdes pertes à l'armée d'occupation marocaine, ajoute la même source.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", a conclu le communiqué.
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| Le Conseil Constitutionnel discute des moyens de coopération et de partenariat avec ses homologues des pays amis | 9 déc 2024 |
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Chahid
Elhafedh
, 9 déc 2024 (SPS) Le président du Conseil constitutionnel, Mohamed Bouzid, a supervisé dimanche une réunion des membres du Conseil constitutionnel au siège de ce dernier.
La réunion a porté sur l’action extérieure de l'institution au niveau continental et la participation à des conférences, séminaires et journées scientifiques, que ce soit dans l'espace de l'Union africaine ou en partenariat avec des conseils et tribunaux constitutionnels des pays amis.
Le president et les membres du Conseil constitutionnel ont souligné la nécessité de redoubler d'efforts, afin d’assurer une large coopération et entente possible avec les conseils constitutionnels, les tribunaux et toutes les instances en relation avec le droit constitutionnel. (SPS)
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| Le gouvernement sahraoui exprime sa solidarité avec le peuple syrien frère | 9 déc 2024 |
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Chahid Elhafedh
,, 9 déc 2024 (SPS) Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique a indiqué qu'il suit de près l'évolution de la situation en Syrie, exprimant sa sympathie et sa solidarité avec le peuple frère de Syrie.
Le gouvernement a affirmé, dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères, “sa confiance que le peuple syrien surmonterait les difficultés et atteindrait ses objectifs légitimes de liberté, de dignité et de démocratie, tout en préservant sa cohésion et son Unité “.
Le gouvernement sahraoui a appelé le monde à se tenir aux côtés de la Syrie et de son peuple dans leurs efforts pour bâtir des institutions démocratiques partant de sa volonté, dans le respect de l'unité et l'intégrité de ses terres, loin de toute ingérence étrangère”.
“La Syrie a aujourd'hui un grand besoin de sécuriser ses frontières et de protéger ses intérêts de manière à garantir la stabilité et le réconfort pour elle et son peuple, afin de lui permettre d'entrer dans une ère de croissance et de développement dans les limites de la liberté, la démocratie et l'unité”. (SPS)
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| Le président du Conseil national reçoit la délégation des territoires occupés | 8 déc 2024 |
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Ecole
9
juin
, 8 déc 2024 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama, a reçu la délégation venue des territoires occupés participant aux festivités du cinquantième anniversaire de la création de l'Union nationale des femmes sahraouies.
Au cours de la réunion à laquelle a participé le ministre des Territoires occupés et des communautés sahraouies établies à l’étranger,Mustafa Mohamed Ali Sidi Al-Bachir, le président du Conseil national a souhaité la bienvenue à la délégation des droits de l'homme au siège du Conseil national, louant les luttes et les sacrifices des masses de notre peuple dans les territoires occupés et la situation des prisonniers civils sahraouis qui purgent des lourdes peines d‘emprisonnement dans les prisons marocaines.
Le président du Conseil national a également présenté un aperçu complet du travail du Conseil national, de ses structures et du rôle qui lui est assigné dans la bataille de libération et de construction.
La délégation a également effectué une visite de terrain dans les couloirs de l'exposition du Conseil national et a pu découvrir l'expérience parlementaire sahraouie depuis sa création jusqu'à nos jours. (SPS).
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| Les arrêts de la CJUE ont accordé au peuple sahraoui ce que certains tentaient de nier | 07 déc 2024 |
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Aousserd
(Camps de réfugiés sahraouis), 07 déc 2024 (SPS) Le présidente la République, Brahim Ghali, a affirmé que les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), portant annulation des accords commerciaux Maroc-UE incluant de manière illégale les territoires du Sahara occidental, "se veulent une reconnaissance des droits du peuple sahraoui, que certains tentent de renier, notamment en ce qui a trait à ses richesses et à sa souveraineté sur sa patrie".
Intervenant en marge des travaux du Séminaire international sur le statut juridique du Sahara Occidental (5-6 décembre), le président de la République a rappelé que les thèmes abordés lors de cette rencontre avaient pour objectif d'éclairer les participants concernant la cause sahraouie et la défense des droits juridiques et des richesses du peuple sahraoui.
Il a exprimé ses remerciements aux participants pour les efforts consentis pour organiser des conférences et des rencontres notamment sur le dernier arrêt de la CJUE, "qui reconnait au peuple sahraoui ses droits que certains tentent de renier, notamment en ce qui a trait à ses richesses et à sa souveraineté sur sa patrie".
La CJUE avait rejeté, le 4 octobre dernier, le recours déposé par le Conseil et la Commission de l'Union européenne contre la décision du Tribunal européen portant annulation de deux accords Maroc-UE incluant de manière illégale les territoires du Sahara occidental, et a décidé d'annuler ces accords.
La décision de la CJUE prévoit que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 relatifs à la pêche et aux produits agricoles, rejetés par le peuple du Sahara occidental, ont été conclus au mépris des principes du droit de ce peuple à l'autodétermination.(SPS)
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| Une délégation sahraouie participe au mémorial de l'avocat du Front Polisario devant les tribunaux européens | 07 déc 2024 |
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Lyon
(France), 07 déc 2024 (SPS) Une délégation sahraouie a participé à un événement commémoratif en mémoire de feu Me Gilles Dever, l'avocat du Front Polisario auprès des tribunaux européens, décédé des suites d'une maladie prolongée.
La cérémonie a eu lieu à l'Institut français de civilisation islamique de Lyon, conformément aux vœux du défunt. Un large public composé de membres de la famille, d'amis et de connaissances de divers domaines et régions du monde y a participé.
Au cours de l'événement, la délégation sahraouie a exprimé ses condoléances à tous, affirmant que le peuple sahraoui restera à jamais reconnaissant envers un homme qui "a défendu la cause sahraouie avec compétence professionnelle et grande capacité en tant qu'avocat compétent, et a porté son juste message avec aisance et conviction". en tant qu'activiste engagé et farouche défenseur sur toutes les tribunes."
La délégation sahraouie a également transmis à la famille et aux amis la décision du Président de la République, secrétaire général du Front Polisario, M. Brahim Ghali, d'attribuer à feu Gilles Dever une distinction distinguée de la République sahraouie.
Par ailleurs, un événement sera organisé ultérieurement dans les camps de réfugiés sahraouis à la mémoire du défunt, auquel seront invités sa famille et ses amis, en reconnaissance de son rôle important dans le soutien à la cause sahraouie et dans l'obtention de ses victoires juridiques. (SPS)
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| Convergences de vues entre l’Algérie et l’Afrique du sud concernant les questions régionales et internationales | 06 déc 2024 |
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Alger
, 06 déc 2024 (SPS) Le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, vendredi, la convergence de vues entre l'Algérie et l'Afrique du Sud concernant les questions régionales et internationales et sur la nécessité de privilégier les solutions politiques pour le règlement des crises loin des ingérences extérieures.
"Nous avons eu une discussion approfondie sur l'actualité régionale et internationale, notamment l'agression sioniste contre Ghaza et le Liban, et je saisis cette occasion pour saluer, encore une fois, l'action intentée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice (CIJ) et réaffirmer notre plein soutien à cette démarche", a dit le président algérien dans une déclaration conjointe à la presse avec le président de la République d'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, au terme de leurs entretiens au siège de la Présidence de la République.
"S'agissant de la situation dans la région, nous avons évoqué la question du Sahara occidental au sujet de laquelle nous avons réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'exercice de ses droits légitimes conformément à la légalité internationale", a-t-il ajouté.
Le président algérien a en outre indiqué avoir procédé avec son frère le président de la République d'Afrique du Sud à "un échange de vues concernant la situation au Sahel, en Libye, au Soudan, en Afrique centrale et en Afrique australe" et abordé "d'autres sujets liés à l'action de l'Union africaine".
Des échanges qui ont fait ressortir "une convergence de vues entre nos deux pays sur la nécessité de privilégier les solutions politiques négociées pour le règlement des crises loin des ingérences extérieures", a-t-il relevé. (SPS)
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| WSRW met en garde les multinationales contre les risques de participer au projet de transport de l’énergie produite au Sahara occidental vers le Maroc | 06 déc 2024 |
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Londres
, 06 déc 2024 (SPS) L'Observatoire internationale de surveillance des ressources naturelles du Sahara occidental, Western Sahara Resource Watch (WSRW), a mis en garde contre "les risques juridiques et de réputation" pour les multinationales qui auraient manifesté leur intérêt de participer au projet marocain de transport de l'énergie produite au Sahara Occidental occupé vers le Maroc.
Dans des lettres adressées à ces multinationales, l'ONG rappelle que le Sahara Occidental est considéré par l'ONU comme "un territoire non autonome sans puissance administrante en place", et que la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé la revendication du Maroc sur le territoire "nulle et non avenue", des conclusions reprises dans un corpus de jurisprudence de l'UE qui s'est développé au cours de la dernière décennie.
En effet, la plus haute cour de l'UE a conclu que le Sahara Occidental est "séparé et distinct" du Maroc, et que le Maroc n'a aucune souveraineté ni mandat d'administration sur le territoire, souligne l'Observatoire.
Par conséquent, poursuit-il, la Cour a annulé l'application des accords commerciaux, de pêche et d'aviation UE-Maroc au Sahara Occidental, car appliqués au territoire "sans le consentement du peuple sahraoui, corolaire de son droit à l'autodétermination".
WSRW met l'accent, à ce titre, sur les précisions apportées par la Cour de justice de l'UE qui relevé l'existence d'une différence entre le peuple et la population du territoire.
"Les droits souverains sur le territoire - y compris le droit de consentir et, en second lieu, le droit de bénéficier - appartiennent au peuple du territoire, ceux qui détiennent le droit à l'autodétermination. Une majorité de la population a fui le territoire après l'invasion et l'annexion par le Maroc, et les colons marocains constituent aujourd'hui la majorité de la population - la population locale - résidant sur le territoire", affirme l'ONG.
La Cour a reconnu, en outre, que le Front Polisario, représentant du peuple du Sahara Occidental à l'ONU, était habilité à porter des affaires au nom du peuple sahraoui devant les tribunaux de l'UE, ajoute encore cette organisation.
L'Office national de l'électricité du Maroc (ONEE) avait lancé un avis d'appel d'offres pour l'ingénierie, l'approvisionnement et la réalisation d'un projet de ligne électrique de 3 GW qui transportera vers le Maroc l'énergie produite au Sahara Occidental occupé.
Le projet comprend une ligne de transmission de 1400 km de long qui reliera Dakhla, située le long de la côte du Sahara Occidental occupé, à Casablanca, la plus grande ville du Maroc et son centre économique et commercial.
Le plan initial, dont WSRW a fait état en novembre dernier, prévoyait que le transport de la moitié de la capacité envisagée, soit 1500 MW, devrait être possible en 2026, tandis que la seconde moitié devrait être opérationnelle en 2028.
L'appel d'offres était ouvert aux candidats jusqu'au 12 novembre 2024.
Cependant, à cette date, l'échéance avait été reportée 6 fois cette année, faute de candidats à la réalisation de la dite "autoroute électrique".
"Ce giga-câble est un problème majeur pour les droits légitimes des Sahraouis. Ils ne veulent clairement pas qu'il soit construit, car cela conduirait le Maroc à devenir encore plus dépendant de l'énergie produite sur leur territoire", déclare Sara Eyckmans de WSRW.
Selon Sara Eyckmans, "les entreprises qui cherchent à s'impliquer dans des projets marocains au Sahara Occidental occupé doivent être conscientes des risques juridiques potentiels et de réputation liés à de telles opérations".
Elle a estimé également que "cela constitue un défi pour les Etats qui envisagent de s'associer au secteur énergétique marocain, mais veulent éviter de s'emmêler dans l'occupation marocaine en violation du droit international". (SPS)
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| La FIFA rejette la carte présentée par le Maroc incluant le Sahara occidental, contrariant les aspirations du Makhzen | 06 déc 2024 |
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Madrid
, 06 déc 2024 (SPS)La Fédération internationale de football (FIFA) a évité une nouvelle fois de satisfaire les désirs expansionnistes du régime du Makhzen en rejetant une carte présentée par le Maroc incluant le Sahara occidental, et s'est tenue à celle reconnue internationalement avec des frontières qui font distinction entre les deux territoires.
Dans un article d'éclairage publié jeudi par le site espagnol El Independiente, le journaliste espagnol Francisco Carrion met à nu la tromperie du Makhzen lors de la présentation du rapport d'évaluation de la candidature signé par l'instance dirigeante mondiale des fédérations de football, basée en Suisse qui évite de reproduire la carte du Maroc indiquant ses prétendues revendications de souveraineté sur le territoire du Sahara occidental, car remettant en cause la légalité internationale et les résolutions de l’ONU.
Cette tentative qui vise à légitimer la prétendue "souveraineté" du Maroc sur le territoire sahraoui et ses richesses, n’a aucun fondement en droit international, car l’ONU considère le Sahara occidental comme un territoire en attente de décolonisation, rappelle l'auteur de l'article.
Et de poursuivre dans ce même contexte que le rapport technique publié la semaine dernière par l’instance footballistique mondiale basée en Suisse a complètement détruit les aspirations du Rabat. La FIFA a refusé d’adopter la carte du Maroc fournie par le régime du Makhzen et s’est tenue à celle internationalement reconnue, avec des frontières qui font distinction entre le Maroc et le Sahara occidental.
C’est la deuxième fois que la FIFA évite de satisfaire les désirs expansionnistes du régime du Makhzen, a tenu à préciser la même source.
Par ailleurs, des sources de la Fédération royale espagnole consultées par El Independiente ont assuré que la fausse carte marocaine, ainsi que le reste des questions de la candidature, ont été abordées lors des réunions du comité de la FIFA, composé de membres des trois pays, à savoir l’Espagne, le Portugal et le Maroc.
Outre le droit international et les résolutions de l'ONU, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a invalidé définitivement, le 4 octobre dernier, deux accords commerciaux conclus entre l'UE et le Maroc en 2019 sur la pêche et l'agriculture. La haute juridiction européenne a conclu que ces accords, "auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités", rappelle le journaliste espagnol dans son article, une décision historique qui a provoqué l'ire du Makhzen.
Dans un autre arrêt, la Cour a souligné la nécessité que l'indication du pays d'origine qui doit figurer sur les melons et les tomates importés dans l'UE, "ne peut désigner que le seul Sahara occidental, puisque ces produits sont récoltés sur ce territoire", rappelant, une nouvelle fois, qu'"au regard du droit international, le Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975), dispose d'un statut propre et distinct". (SPS)
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| L’AG adopte une nouvelle résolution affirmant que le Sahara occidental est une question de décolonisation | No date |
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New
York
(ONU), 06 dec 2024 (SPS) L'Assemblée générale (AG) des Nations unies a adopté, mercredi, lors de sa 79e session, une résolution sans vote concernant la question du Sahara occidental, inscrite à l'ordre du jour sous le point relatif à la mise en oeuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés, dans laquelle, elle a réaffirmé le cadre juridique de la question du Sahara occident, en tant que question de décolonisation, infligeant ainsi un nouveau revers au régime de l'occupant marocain.
L’AG a pris acte du rapport du Secrétaire général de l'ONU, daté du 24 juillet 2024 et présenté à cette session. Ce rapport souligne que la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (4e Commission) ainsi que le Comité spécial chargé de la situation concernant l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés (Comité des 24), considèrent que le Sahara occidental comme une question de décolonisation.
Par cette résolution, l'AG réaffirme le droit inaliénable de tous les peuples à l'autodétermination et à l'indépendance conformément aux principes de la charte de l'ONU et à la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, portant Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés.
L'AG a également réitéré son engagement envers le peuple du Sahara occidental et a demandé au Comité des 24 de poursuivre l'examen de la situation du Sahara occidental, en tant que territoire à décoloniser. Le secrétaire général est également invité à fournir un rapport sur l'application de cette résolution lors de la prochaine session.
Le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordonnateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar, a qualifié de "très importante" la résolution adoptée par l'AG en ce sens qu'elle confirme le caractère juridique et international de la question du Sahara Occidental, en tant que question de décolonisation et le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
La résolution qui s'accorde avec la décision de la 4e commission réunie le 17 octobre dernier, réaffirme aussi "la responsabilité de l'ONU envers le peuple sahraoui", conformément au chapitre 11 de la Charte des Nations Unies et aux résolutions pertinentes de l'AG, a souligné le diplomate sahraoui pour qui cette nouvelle résolution "constitue un sérieux revers pour l'Etat d'occupation marocain". (SPS)
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| Le président de la République félicite la nouvelle présidente de la Namibie | 06 déc 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 06 déc 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à Mme Netumbo Nandi Ndaitwah à l'occasion de son élection à la présidence de la République de la Namibie.
"Permettez-moi, au nom du Gouvernement et du peuple sahraouis et en mon nom personnel, d’adresser à Votre Excellence mes chaleureuses félicitations, à l'occasion de votre élection à la présidence de la République de la Namibie", a écrit le président, Brahim Ghali dans sa lettre à la nouvelle présidente de la Namibie, Netumbo Nandi Ndaitwah.
"Votre élection n’est seulement une victoire pour le mouvement SWAPO et le peuple frère namibien, c'est aussi une victoire pour le Front Polisario et le peuple sahraoui dans son ensemble. Les Namibiens ont donné au monde un merveilleux exemple de démocratie en vous élisant comme première femme présidente de la Namibie, affirmant ainsi leur confiance et leur espoir en votre personne, en votre vision et dans le leaership de la SWAPO", a souligné le message du président de la République.
Saluant les liens historique entre le Front Polisario, le gouvernement de la République Sahraouie et le mouvement de la SWAPO et le gouvernement de la République de Namibie, le président Ghali a exprimé sa gratitude pour la position inconditionnelle de soutien de la SWAPO et la Namibie à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Le président de la République a manifesté "la volonté du Gouvernement de la République sahraouie pour la consolidation des relations amicales qui unissent les deux pays et peuples, sous votre sage direction, en vous souhaitant bonne santé et succès, ainsi que davantage de progrès et de prospérité pour le peuple frère namibien", conclu le message de félicitations du président de la République à la nouvelle présidente de la Namibie.(SPS)
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| La République sahraouie participe au 5e Forum de haut niveau de l'UA sur les femmes, la paix et la sécurité à Addis-Abeba | 06 déc 2024 |
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Addis
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Abeba
, 06 déc 2024 (SPS) Les travaux du 5e Forum de haut niveau de l'Union africaine sur les femmes, la paix et la sécurité se sont ouverts jeudi, au siège de l'UA à Addis-Abeba avec la participation d'une délégation sahraouie, aux côtés de femmes leaders, décideurs et experts africains et internationaux dans le but de faire progresser l'agenda Femmes, Paix et Sécurité (FPS) au niveau du continent.
Le forum qui se poursuit sur deux jours, servira de plate-forme pour réfléchir aux réalisations, relever les défis et élaborer une feuille de route devant garantir une participation active et équitable des femmes aux processus de consolidation de la paix et la sécurité dans toute l'Afrique, selon les organisateurs.
Représentant la délégation sahraouie, Mme Metu Mohamed Lamine, du ministère des Affaires sociales et de la Promotion de la femme, a souligné dans une déclaration à la SPS, que "la présence d’une représentante sahraouie démontre clairement l’engagement indéfectible du gouvernement sahraoui à autonomiser les femmes sahraouies et africaines. Elle a affirmé que la délégation sahraouie participe aux côtés d’autres États membres pour renforcer le rôle des femmes dans les processus de résolution des conflits et de consolidation de la paix".
Mme Metu a souligné l’engagement indéfectible de la République sahraouie en faveur de la paix et de la justice, notant que la lutte de libération du peuple sahraoui a réalisé son approche de l’autonomisation des femmes dans les rôles de prise de décision et de consolidation de la paix dans diverses structures du gouvernement sahraoui et de la direction du Front Polisario.
L’ordre du jour du forum comprend des discours, des tables rondes et des travaux de groupe axés sur des sujets clés tels que les innovations des femmes dans les processus de paix, les stratégies de mise en œuvre des plans d’action FPS après 2025 et le rôle de la documentation et des médias dans la mise en valeur du leadership des femmes dans la transformation des conflits.
En tant que soutien historique du leadership des femmes, l’Union africaine continue de promouvoir des initiatives visant à éliminer les obstacles à la participation des femmes aux efforts de paix et de sécurité.
La participation sahraouie à cet événement de haut niveau réaffirme la solidarité de l’Etat sahraoui avec les nations africaines dans la promotion de l’égalité des sexes et la promotion de la paix. En outre, la collaboration de la République sahraouie avec l’UA sur ces questions reflète son rôle historique dans le mouvement de libération africain et ses efforts continus pour relever les défis auxquels sont confrontées les femmes dans les régions des conflits.
Les participants devraient préparer des stratégies concrètes pour faire face aux menaces émergentes en matière de sécurité, évaluer les approches innovantes de consolidation de la paix et élaborer une déclaration finale pour guider les actions futures.
La République sahraouie reste déterminée à travailler en concert avec ses partenaires africains pour que la voix des femmes reste au cœur des processus de paix et de sécurité, a conclu Mme Metu Mohamed Lamine , sa déclaration à l’agence de presse sahraouie. (SPS)
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| Lancement des célébrations du cinquantième anniversaire de l'Union nationale des Femmes sahraouies | 05 déc 2024 |
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Wilaya de Boujdour
, 05 déc 2024 (SPS) Les célébrations commémoratives du cinquantième anniversaire de l'Union nationale de la femme sahraouie ont débuté ce matin à la wilaya de Boujdour, en présence président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, des membres du Secrétariat national, du gouvernement et des délégations étrangères participantes à cet évènement.
Les célébrations ont débuté par un discours de bienvenue du gouverneur de la wilaya de Boujdour, Mme Dih Mohamed Chaddad, puis un bataillon militaire féminin, suivi d'un défilé civil reflétant les divers aspects de la vie du citoyen sahraoui, ensuite l’exil du territoire de la République sahraouie en 1975 en raison de l'invasion marocaine.
Des pancartes relatant l'évolution de la femme sahraouie depuis la Révolution du 20 mai en passant par l'École du 27 février de l'Union des femmes ont été au menu des défilés civils au premier jour des célébrations du cinquantième anniversaire de la fondation de l'Union Nationale des Femmes Sahraouies avec un tableau illustrant les étapes de préparation de la tente du désert. (SPS)
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| Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui à Genève | 5 déc 2024 |
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Genève
(Suisse), 5 déc 2024 (SPS) Le Groupe de Genève de solidarité avec le peuple sahraoui a annoncé l'organisation d'une conférence internationale de solidarité avec la cause sahraouie le 11 décembre, au Palais des Nations Unies à Genève, pour commémorer le 64e anniversaire de l'adoption par l'ONU de la résolution 1415 (décembre 1960).
Dans une déclaration à SPS, le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, l'ambassadeur Oubbi Buchraya Bachir, a indiqué que la conférence mettra en évidence la cause sahraouie étant la dernière question de décolonisation sur le continent africain et la responsabilité constante des Nations Unies concernant la décolonisation des 17 territoires répertoriés comme non autonomes. Il a affirmé "que cette responsabilité est constante et n’expire pas avec le temps".
Le Groupe de Genève vise, à travers cette conférence, à mettre en garde contre les dangers des positions unilatérales et à confirmer que la diplomatie multilatérale, les Nations Unies et le respect du droit international sont les seules garanties de la sécurité et de la paix internationales, a ajouté le diplomate sahraoui. (SPS)
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| Le ministre de la Santé publique reçoit une délégation de la région basque | 5 déc 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 5 déc 2024 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hasna, a reçu la délégation basque composée de représentants des associations EPl y BLAS et BIXI-BIXI.
La réunion a examiné une proposition de projet de télémédecine présentée par les associations pour contribuer à l'amélioration des services de santé dans les camps. Les membres des deux associations ont souligné le succès de ce projet dans certains pays.
Les membres des associations ont précisé que le projet de télémédecine est une initiative impliquant les ministères de l'Éducation et de la Formation professionnelle et de la Santé publique.
Salek Baba Hassana a salué les efforts des associations d'amitié avec le peuple sahraoui pour hausser le niveau des services publics dans les camps, notamment en matière de soins sanitaire. (SPS)
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| La Bolivie réaffirme son soutien ferme à la juste lutte du peuple sahraoui | 5 déc 2024 |
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La Paz
(Bolivie), 5 déc 2024 (SPS) La ministre bolivienne des Affaires étrangères, Mme Celinda Sosa, a réaffirmé mercredi le soutien indéfectible de son pays à la juste lutte du peuple sahraoui pour sa liberté et sa souveraineté à l’issue de sa rencontre en marge de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien au ministère bolivien des Affaires étrangères, avec le chargé d'affaires de l'ambassade sahraouie à La Paz, Khatri Mohamed Mouloud,.
Le représentant de l'ambassade sahraouie en Bolivie a transmis l'appréciation et la gratitude du gouvernement et du peuple sahraouis pour la position du gouvernement et du peuple boliviens en soutien de la cause sahraouie.
La Bolivie estime que la défense des causes palestinienne et sahraouie est une priorité de sa politique étrangère. Le président Luis Arce a maintes occasions défendu la lutte du peuple sahraoui et sa juste cause, rappelle-t-on.(SPS)
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| Une délégation de l’UGTSARIO reçue à Rome au syndicat italien du travail | 4 déc 2024 |
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Rome
, 4 déc 2024 (SPS) Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Saguia El Hamra et Oued Eddahab UGTSARIO), Salama Bachir a été reçu au deuxième jour de sa visite en Italie, par Issa Iskandar, responsable du département des relations internationales chargé de l’Afrique et du Moyen-Orient au sein du Syndicat italien du travail (UIL).
La réception a eu lieu au siège général de l'Union italienne. Les deux parties ont abordé les derniers développements de la question sahraoie, notamment ceux liés à la question de la classe ouvrière, que ce soit dans les camps de réfugiés sahraouis ou dans la partie occupée du Sahara occidental.
La réunion a également eu trait à plusieurs questions d’intérêts communs entre les deux organisations syndicales.
L’audience s'est déroulée en présence de Mme Fatimlou Sidi Allal, représentante du Front Polisario en Italie, et de Elmamy Abeidi, responsable des relations internationales et de la coopération auprès de l'Union générale des travailleurs de Saguia El Hamra et Oued Eddahab.
L'Union générale des travailleurs sahraouis entretient d’excellentes relations historiques avec la plupart des syndicats internationaux, notamment les organisations syndicales italiennes. (SPS)
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| Un réseau italien de solidarité avec le peuple sahraoui alerte sur les tentatives du Maroc d’imposer le fait accompli au Sahara occidental | 04 déc 2024 |
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Rome
, 04 déc 2024 (SPS) Une série d’initiatives et de pétitions destinées à alerter l’opinion italienne et internationale sur les tentatives du Maroc d’imposer le fait accompli dans les territoires occupés du Sahara occidental, a été lancée cette semaine par le Réseau italien de soutien à la cause sahraouie.
Ce réseau, composé de près de 240 associations de solidarité avec le peuple sahraoui, veut sensibiliser les institutions italiennes, européennes et internationales sur le sort du peuple sahraoui, condamné à l’exil par l’occupant marocain qui a multiplié, ces dernières années, les tentatives pour contourner la légalité internationale et asseoir son contrôle sur ce territoire.
Le réseau dénonce, à ce titre, le soutien apporté par la France et l’Espagne au pseudo plan d’autonomie marocain pour la Sahara occidental, rejetant toute solution qui ne garantit pas le respect du droit "imprescriptible et inaliénable" du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Selon ce réseau, les derniers arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) invalidant définitivement les accords commerciaux liant l’UE au Maroc remettent en perspective la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance et soulignent la nécessité de résoudre ce conflit, vieux de près de 50 ans, conformément aux résolutions de l’ONU qui préconisent "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental".
Le 4 octobre, la CJUE a invalidé définitivement deux accords commerciaux conclus entre l’UE et le Maroc en 2019 sur la pêche et l’agriculture. La haute juridiction européenne a conclu que ces accords, "auxquels le peuple du Sahara occidental n’a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l’autodétermination et de l’effet relatif des traités".
Dans un autre arrêt, la Cour a souligné la nécessité que l’indication du pays d’origine qui doit figurer sur les melons et les tomates importés dans l’UE, "ne peut désigner que le seul Sahara occidental, puisque ces produits sont récoltés sur ce territoire", rappelant, une nouvelle fois, qu'"au regard du droit international, le Sahara occidental dispose d’un statut propre et distinct".
Se félicitant de la décision "historique" de la CJUE, le réseau italien de soutien à la cause sahraouie salue également le "sursaut de conscience" des juges européens.
Dans ce contexte, le réseau a réaffirmé sa détermination à œuvrer pour la relance de processus de paix de l’ONU au Sahara occidental, soulignant la nécessité de le tenir à l’abri des "marchandages politiques et économiques".
Déplorant le retard pris dans la résolution de ce conflit, le réseau a regretté également le "silence complice" de la communauté internationale, notamment face aux violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
Ce réseau s’est fixé, d’ailleurs, pour objectif de militer pour "l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l’homme".
Dans son rapport au Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental, en octobre dernier, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit "préoccupé" par le manque d’accès "persistant" du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) au Sahara occidental.
Guterres avait affirmé que le HCDH a continué de recevoir des rapports faisant état de "restrictions, d’intimidation et de harcèlement visant les militants sahraouis qui défendent le droit à l’autodétermination, preuve que l’espace civique se réduit de plus en plus". (SPS)
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| Le président du Conseil national reçoit la délégation de l’UA | 4 déc 2024 |
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9 juin
, 4 déc 2024 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama a reçu mardi au siège du Conseil national une délégation de la Commission de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS de l'UA) en visite de travail de quelques jours à la République sahraouie.
Le président du Conseil national a souhaité la bienvenue à la délégation africaine, appréciant cette visite en République sahraouie et les efforts de l'Union africaine en faveur des États membres et des peuples du continent.
M. Hamma Salama a passé en revue les accords et protocoles africains ratifiés par le Conseil national, partant de la charte fondatrice de l'Union africaine jusqu'au Protocole relatif aux droits de la femme en Afrique, annexé à la Charte africaine des droits de l'homme, ainsi que la Convention relative aux droits de l'enfant et à son bien-être.
Il a affirmé l'engagement du Conseil national à remplir les responsabilités de l'État sahraoui au sein de l'Union africaine, en contribuant au développement du continent dans les différents niveaux et dans tous les domaines. (SPS)
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| Une délégation du Conseil de paix et de sécurité de l'UA en visite de travail aux institutions de la République sahraouie | 02 déc 2024 |
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Chahid El Hafedh
(République sahraouie), 02 déc 2024 (SPS) Une délégation du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a entamé, dimanche, une visite de travail aux institutions de la République sahraouie.
La visite de la délégation, intervient en application du Protocole de Maputo, visant à prendre connaissance des institutions sahraouies où la délégation a tenu une réunion avec la ministre des Affaires sociales et de la promotion de la femme, Mme Suelma Beiruk.
Au cours de la réunion, Suelma Beiruk a affirmé les engagements de l'État sahraoui à l'égard des femmes, soulignant qu'il s'agit d'une réalité de terrain bien établie, car les femmes sahraouies sont en mesure d'assumer les responsabilités qui leur sont confiées et d'incarner leurs capacités et compétences à tous les niveaux et domaines d'action nationale.
La délégation, accompagnée du Représentant permanent sahraoui auprès de l'Union africaine et Ambassadeur en Ethiopie, Lamen Abba Ali, effectuera des visites aux centres de formation des femmes dans les wialayas de Smara et d'Aousserd.
Elle visitera également le Musée national de la Résistance et l'Association des familles des prisonniers et disparus sahraouies (AFAPREDESA). La délégation devrait rencontrer au cours de sa visite des représentants des ministères : de la Justice et des Affaires religieuses, du ministère délégué aux Affaires religieuses, de la jeunesseet du sport et du développement économique. (SPS)
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| La République sahraouie participe au 5e anniversaire du parti au pouvoir en Éthiopie | 01 déc 2024 |
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Addis-Abeba,
01 déc 2024 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a participé à la grande cérémonie de clôture des célébrations du 5e anniversaire du parti au pouvoir en Éthiopie, qui s'est tenue au musée historique ‘Adwa Victory Memorial’ à Addis-Abeba samedi matin, en présence du Premier ministre éthiopien et président du parti de la prospérité, Dr. Abiy Ahmed.
La République sahraouie a été représentée par l'ambassadeur Malainin Mohamed, représentant permanent adjoint de la République sahraouie auprès de l'Union africaine et de l'Éthiopie, aux côtés des dirigeants et des militants du parti, des chefs religieux éthiopiens et d'un parterre de dignitaires et diplomates internationaux.
La célébration, sur le thème « Excellence idéologique pour une prospérité inclusive », a marqué une étape importante dans le parcours du Parti de la prospérité, reflétant ses réalisations au cours des cinq dernières années. Le Premier ministre éthiopien et président du parti, Dr Abiy Ahmed, s'est adressé à l'assemblée, soulignant la transformation de défis nationaux importants en opportunités de croissance et d'unité.
"Grâce à une fondation de fraternité, de vérité, de connaissance et de sagesse, le Parti de la prospérité a transformé les épreuves en triomphes", a-t-ile déclaré, soulignant "l'importance d'une prospérité inclusive alors que l'Éthiopie continue de renforcer sa résilience et d'être une source d’inspiration pour d'autres nations".
Des diplomates étrangers, des chefs religieux et des représentants de diverses organisations internationales ont également souligné l'importance de l'événement sur la scène mondiale.
La participation de la République sahraouie reflète les liens étroits qui unissent les deux nations, membres de l'Union africaine, qui partagent les mêmes valeurs et principes panafricains. Elle met également en évidence les aspirations communes des nations africaines à parvenir à la paix, au développement et à la coopération au milieu de leurs défis uniques.
Ces initiatives reflètent l'engagement du parti à favoriser l'unité et à répondre aux besoins de la société tout en aspirant à jouer un rôle actif au niveau international en tant que puissance économique émergente en Afrique.
Cette occasion a servi aussi de plate-forme non seulement pour commémorer les cinq années de réalisations du Parti de la prospérité, mais aussi pour promouvoir les valeurs de fraternité et de réussite partagée qui résonnent sur tout le continent africain. (SPS)
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| Journées de formation dans le domaine des soins médicaux au profit des infirmières et sages-femmes | 01 déc 2024 |
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Chahid ElHafedh
, 01 déc 2024 (SPS) Les journées de formation spécialisées se sont ouvertes samedi à la direction générale des médecins sahraouis, supervisées par la direction de la formation auprès du ministère de la Santé publique en collaboration avec la direction des soins et le Syndicat des médecins sahraouis, au profit des infirmiers et sages-femmes au niveau des différents centres de santé.
La formation est organisée par des médecins espagnols de l'association espagnole (SEMG-Solidaria) pour la solidarité avec le peuple sahraoui, qui se trouvent depuis quelques jours en visite dans les camps de réfugiés sahraouis.
Intervenant à l’ouverture de cette session de formation, le coordinateur de l'Association espagnole, Mahfouz Salama a évoqué l'importance de la visite en ces moments, saluant les efforts déployés par l'Association au service du peuple sahraoui.
Pour sa part, Bachir Saleh, chef du département de formation, a également a souligné le besoin urgent d'une formation plus spécialisée pour le perfectionnement des capacités, afin d’accompagner tous les nouveaux changements scientifiques.
Quant au président de l'association, il a salué le niveau de coordination entre son association et le ministère de la Santé et les aspects avancés du projet financé par le Conseil médical espagnol, notamment dans le domaine des missions spécialisées et de la formation médicale.
Les journées de formation comprendra les spécialités : les douleurs non tumorale et le soin des cathéters sauveteurs, d'autres sur la bronchopneumopathie chronique obstructive, l'asthme, le diabète, la dyslipidémie, et l'électrocardiographie, les maladies féminines, l'insuffisance cardiaque, les arythmies, l'hypoglycémie...etc.
Des examens et des diagnostics dans certaines wilayas, sont au menu du programme avec la supervision des médecins de la même association. (SPS)
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| 48e Conférence de l’Eucoco : La situation dans les territoires occupés sahraouis dénoncée | 29 nov 2024 |
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Lisbonne
, 29 nov 2024 (SPS) La Conférence parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui, qui s’est tenue à l’occasion de la 48e Conférence européenne de soutien et solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), a dénoncé la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, appelant le Maroc à permettre aux organisations des droits de l’Homme et aux observateurs internationaux indépendants d’accéder à ce territoire pour s’enquérir de la situation.
Dans le communiqué final de la Conférence ouverte jeudi à Lisbonne (Portugal) et à laquelle a pris part une délégation de parlementaires algériens du Conseil de la nation, les Nations unies ont été appelées à inclure la question de la défense et du respect des droits de l’Homme dans le mandat et les prérogatives de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Ceci afin de défendre les droits légitimes du peuple sahraoui bafoués depuis près de 50 ans.
Les parlementaires présents à la Conférence organisé par le Parlement portugais ont réitéré leur soutien absolu aux arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a annulé, en octobre dernier, deux accords commerciaux relatifs au secteur de la pêche et de l’agriculture conclus entre le Maroc et l’Union européenne (UE) en violation du droit du peuple sahraoui.
La délégation du Conseil de la nation ayant pris part aux travaux est conduite par Mohamed Reda Oussehla, vice-président chargé du suivi des activités extérieures, dans le cadre d’une délégation conjointe des deux chambres du Parlement algérien.
Cette conférence, placée sous le thème « L’Europe et l’Afrique: deux continents unis pour la défense du droit à l’autodétermination et à l’indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique », a vu la participation de centaines de sympathisants avec la juste cause sahraouie pour discuter des moyens de renforcer le soutien au peuple sahraoui, afin de lui permettre d’exercer son droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance.
L’ordre du jour de la Conférence comportait quatre axes permanents qui ont été examinés chaque année dans le cadre d’ateliers visant le renforcement de l’Etat sahraoui, les droits de l’Homme et les territoires occupés, la politique et l’information, ainsi que les ressources naturelles.
Cette conférence annuelle, organisée depuis 1975 dans plusieurs villes européennes (Paris, Barcelone, Rome, Bruxelles, Madrid, entre autres) est considérée comme la « plus importante » au sein du mouvement international de solidarité avec le peuple sahraoui. Elle rassemble des participants du monde entier, qui ont choisi, cette année, le Portugal en raison de son histoire révolutionnaire marquée par la lutte contre la dictature et le colonialisme.
Le choix du Portugal, selon les organisateurs, coïncide avec le 50e anniversaire de la « Révolution des Œillets » du 25 avril 1974, qui a mis fin à la dictature dans le pays, tout en marquant le début de la décolonisation portugaise en Afrique, notamment en Angola, au Cap-Vert, en Guinée-Bissau, au Mozambique, à Sao Tomé-et-Principe, et au Timor oriental.
Les participants, parmi lesquels figurent des parlementaires, académiciens, journalistes, experts et représentants de la société civile, ont débattu des mécanismes visant à intensifier le soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine pour lui permettre d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Les participants ont également examiné les moyens permettant une meilleure coordination des efforts et la mise en place d’un plan d’action pour l’année 2025, en tenant compte de l’analyse stratégique de la situation qui prévaut au Sahara occidental, dans la région et au niveau international. Ils ont insisté aussi, lors de cette réunion, sur la justesse de la cause sahraouie et la nécessité d’accélérer l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
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| Premier ministre: la conférence de l'EUCOCO confirme l'élargissement du mouvement de solidarité internationale avec le peuple sahraoui | 30 nov 2024 |
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Lisbonne
, 30 nov 2024 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Bayoune, a affirmé vendredi que la tenue de la 48e conférence de la Coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), dans la capitale portugaise Lisbonne, confirme l'élargissement du mouvement de solidarité internationale avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Intervenant lors de la première journée des travaux de la conférence de l'EUCOCO, qui se tient à l'Université de Lisbonne, le Premier ministre sahraoui a souligné que ce rendez-vous européen de solidarité avec le peuple sahraoui revêt une importance particulière car il coïncide avec le cinquantième anniversaire de la "Révolution des Œillets" et le début du processus de décolonisation dans les pays africains qui étaient sous domination coloniale portugaise.
Le responsable sahraoui a estimé que cette rencontre constitue une "précieuse opportunité" pour évaluer les progrès réalisés et tracer la voie à suivre, appelant à tirer parti de telles rencontres pour prendre "des décisions sur les meilleurs moyens de coordonner nos efforts et de prendre des mesures plus réalistes et concrètes pour les années à venir".
Le Premier ministre sahraoui a rappelé la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), rendue le 4 octobre dernier, qui a réaffirmé l'illégalité des accords entre l'Union européenne et le Maroc, estimant que cette victoire historique pour le peuple sahraoui, sa cause et les mouvements de solidarité, en particulier en Europe, est "importante", car il faut tirer parti de cet outil juridique et en faire un moyen de dissuasion pour mettre fin au pillage des richesses naturelles sahraouies par l'occupation marocaine en complicité avec des parties européennes.
Malgré ces décisions juridiques fermes, ajoute le Premier ministre sahraoui, la position de l'Union européenne sur la question sahraouie "reste marquée par l'indifférence, les contradictions et même par la complicité avec l'Etat occupant", rappelant "la responsabilité de l'Europe qui a renoncé à ses engagements en tant que puissance administrante en ce qui concerne la décolonisation du territoire".
"L'Europe est responsable de la poursuite du conflit car des pays comme la France et l'Espagne ont déclaré ouvertement leur soutien au projet expansionniste de l'Etat d'occupation, et ce en coïncidence avec la décision de la CJUE et la récente décision du Conseil de sécurité qui souligne l'engagement du Conseil de sécurité à aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable basée sur un compromis en faveur de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, ainsi que la décision du Comité de la décolonisation qui réaffirme le statut international du Sahara occidental en tant que question de décolonisation et la responsabilité des Nations Unies envers le peuple sahraoui", a-t-il soutenu.
Evoquant la position française, M. Bouchraya a exprimé ses regrets qu'un pays qui prétend la démocratie ne respecte pas le droit international.
Le Premier ministre sahraoui a réaffirmé que l'unique solution possible est de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination conformément au référendum de 1991. Bouchraya a également exprimé, dans son allocution, sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué d'une manière ou d'une autre à la préparation et à l'organisation de cet événement, saluant les efforts considérables déployés par les amis du Sahara occidental de l’Association d’amitié Portugal-Sahara occidental (AAPSO), en étroite collaboration avec le groupe de travail et la représentation du Front Polisario au Portugal. (SPS)
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| Ouverture des travaux de la 48e Eucoco à Lisbonne | 29 nov 2024 |
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Lisbonne
, 29 nov 2024 (SPS) La 48e Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) s'est ouverte, vendredi après-midi à Lisbonne (Portugal), en présence de mouvements de solidarité européens, et de délégations de différents pays, ainsi que près de 300 personnalités politiques et médiatiques et du monde de l'art et de la culture.
Dans son allocution d'ouverture, le représentant du Front Polisario au Portugal, Mih Omar a salué l'engagement et les efforts du mouvement de solidarité portugais pour l'organisation de cette 48e Eucoco, soulignant l'importance de la tenue de cette conférence au Portugal, d'autant plus qu'elle coïncide avec le 50e anniversaire de la Révolution des Œillets, symbole de liberté et de justice dans l'histoire du Portugal.
Le diplomate sahraoui a loué la bonne initiative des amis du peuple sahraoui, en choisissant le Portugal comme lieu pour abriter cet événement, ajoutant que c'est la première fois qu'une activité de cette envergure se déroule dans ce pays, ce qui, selon lui, renforce les liens de solidarité internationale avec la cause sahraouie et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Cette édition de la conférence prévoit plusieurs ateliers visant à promouvoir la place de l'Etat sahraoui, à défendre les droits et les ressources du peuple sahraoui, et à poursuivre l'occupant marocain pour ses crimes contre le peuple sahraoui dans les villes occupées du Sahara occidental. (SPS)
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| La 48e Eucoco se tient dans un contexte exigeant une plus forte mobilisation internationale en faveur de la cause sahraouie | 29 nov 2024 |
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Lisbonne
, 29 nov 2024 (SPS) La 48e Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) s'est ouverte, vendredi après-midi à Lisbonne (Portugal), dans un contexte exigeant une plus forte mobilisation internationale en faveur de la cause du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
Les participants à cette conférence, notamment des parlementaires, des universitaires, des journalistes, des experts et des représentants de la société civile, se pencheront sur les principaux défis auxquels la cause sahraouie est confrontée, notamment après que certains pays, la France en particulier, ont "franchi toutes les lignes rouges en adoptant l'approche de l'occupant et en en faisant la promotion au sein de l'Union européenne (UE)", a déclaré à l'APS le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubbi Bouchraya Bachir.
Cette conférence de deux jours intervient au moment où la cause sahraouie enregistre plusieurs acquis, dont la décision historique rendue par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), le 4 octobre dernier, portant annulation des accords commerciaux Maroc-UE car incluant de manière illégale les territoires du Sahara occidental, considéré comme "un territoire distinct et séparé" du Maroc.
Les participants aborderont aussi le sujet des violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés et la question du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental, a-t-il ajouté.
Face à l'impossible reconduction des accords commerciaux UE-Maroc, suite aux décisions claires de la CJUE, le Maroc tente d'impliquer directement certaines multinationales dans le pillage des richesses du peuple sahraoui, a fait observer le diplomate, appelant à une riposte juridique et politique face à cette "dangereuse opération".
Une telle riposte "doit inclure des actions en justice contre certaines sociétés européennes présentes sur le territoire en dehors de tout cadre légal, des actions politiques au sein du Parlement européen et des Parlements nationaux et régionaux pour empêcher un nouveau contournement des décisions et garantir leur application sur le terrain, mais aussi des actions au niveau populaire, à travers des campagnes de boycott des marchés qui vendent des produits issus du territoire occupé", a-t-il expliqué.
Les participants aborderont également la question du blackout médiatique exercé par l'occupant marocain pour entraver le processus de décolonisation au Sahara occidental en s'appuyant, à travers la corruption, sur des lobbies qui ont de l'influence sur les médias internationaux pour faire taire la voix des Sahraouis.
Le diplomate sahraoui a, à cette occasion, salué les médias et les journalistes algériens qui veillent à porter la voix du peuple sahraoui et à briser le blocus médiatique imposé à sa cause.(SPS)
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| Message de condoléances du président de la République à la famille du feu Maître Gilles Devers | 27 nov 2024 |
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Bir
Lahlu
(République sahraouie), 27 nov 2024 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Brahim Ghali a adressé un message de condoléances à la famille du Maître Gilles Devers, avocat du Front Polisario devant les tribunaux européens, décédé lundi matin suite à une longue maladie.
Voici le texte intégral de la lettre dont une copie est parvenue à SPS:
"Cher Maitre Manuel Devers
Chers membres de la famille de Maître Gilles Devers,
C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Maitre Gilles Devers, éminent avocat, défenseur infatigable de la justice, ami fidèle du peuple sahraoui et de sa juste cause.
En ces tristes circonstances, Le Front Polisario, au nom du peuple sahraoui et de ses institutions, tient à partager votre douleur.
Maître Gilles Devers était un avocat brillant qui a su défendre avec talent notre peuple devant les tribunaux européens, face à des puissants comme la Commission européenne et le Conseil, soutenus par des états européens et des représentants de l’Etat d’occupation marocain.
Son talent et sa persévérance ont permis au peuple sahraoui des victoires historiques tout au long de ces années devant les tribunaux, comme en témoignent les différents arrêts, particulièrement ceux de la Cour de justice de l’Union européenne, émis le 04 octobre 2024 qui ont conduit à l’annulation des accords illégaux entre l’Union européenne et le Maroc.
Ses plaidoiries, empreintes de rigueur et de passion, ont marqué non seulement nos esprits, mais également ceux des défenseurs du droit à travers le monde.
Au-delà de son combat remarquable, Gilles Devers restera dans nos mémoires comme un homme de principes, attaché au droit, à la justice et à la solidarité humaine.
Sa disparition est une perte immense, non seulement pour sa famille et ses proches, mais aussi pour le peuple sahraoui et pour toutes les causes justes qu’il a défendues avec passion.
Dans cette épreuve douloureuse, nous voudrions vous assurer que nous ouvrerons pour que sa mémoire et son œuvre puissent continuer de vivre à travers les générations sahraouies qui s’inspireront de son courage et de son humanisme.
Je vous prie d’accepter, Mr. Alain et Mr. Manuel Devers, chers membre de la famille, l’expression de nos salutations les plus sincères et de notre gratitude éternelle envers feu Maître Gilles Devers.
Brahim Ghali
Secrétaire général du Front Polisario
Président de la République sahraouie
Aux membres de la famille de Maître Gilles Devers". (SPS)
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| La République sahraouie participe à la cinquième session extraordinaire du comité des affaires financières et techniques de l'Union africaine | 27 nov 2024 |
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Addis-Abeba
, 27 nov 2024 (SPS) La République sahraouie a participé aux travaux de la cinquième session extraordinaire du Comité technique ad hoc de l'Union africaine pour les affaires financières, techniques et de planification en Afrique, qui se tiennent à Addis-Abeba jusqu'au 30 novembre courant.
La séance discutera de l'adoption du Mécanisme africain de stabilité financière et de l'examen du statut de l'Institut monétaire africain, en plus de l'adoption du rapport de la réunion d'experts, ainsi que de l'élaboration de l'ordre du jour et programme d’action pour la réunion des ministres des Finances.
La République sahraouie est représentée à cette réunion, par une délégation comprenant Brahim Mouloud, du ministère des Affaires économiques et financières et Hamahou Allah Mohamed, premier secrétaire à l'ambassade de la République sahraouie au Nigeria. (SPS)
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| Conférence africaine de la paix autour des défis sécuritaires dans le continent | 27 nov 2024 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 27 nov 2024 (SPS) La Conférence africaine de la paix se poursuit dans la capitale éthiopienne, en se concentrant sur les défis sécuritaires auxquels le continent est actuellement confronté et qui entravent le développement et l'économie.
La conférence, organisée par le ministère éthiopien de la paix, discutera des perspectives devant permettre au continent de comprendre les défis sécuritaires actuels à travers diverses crises en cours ayant entravé ses progrès de développement économique et politique, ainsi que des moyens de trouver des solutions à ces crises.
La conférence examinera également les modèles réussis de certains pays dans la résolution des conflits et des différends tout en s'orientant vers le développement et la croissance économique grâce à la stabilité politique et sociale. De nombreux pays exposeront leurs contributions à cet effort.
La Conférence a réuni les ministres africains de l'intérieur et de la paix, dont le ministre de l'intérieur de la République sahraouie, Brahim Bachir Beil-la. (SPS)
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| Les militants suédois solidaires de la cause sahraouie arrivent à Oran | 27 nov 2024 |
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Oran
, 27 nov 2024 (SPS) Les militants suédois Benjamin Ladraa et Sanae Kotbi, solidaires avec la cause sahraouie ont fait escale à Oran, mardi dans le cadre d’un voyage en vélo en soutien au peuple sahraoui.
Accompagnés de leur photographe Leif Ericsson, ils ont été accueillis, sur la place publique de la commune de Gdyel, par les autorités locales, des associations de la société civile, des citoyens et une délégation d’étudiants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) poursuivant leurs études en Algérie.
A cette occasion, Benjamin Ladraa a exprimé sa joie de se retrouver en Algérie, 26 pays visité dans le cadre de leur initiative visant à sensibiliser sur la cause sahraouie, se déclarant honoré de participer à une telle action solidaire envers "la dernière colonie en Afrique".
En outre, il a souligné que l’accueil chaleureux qui leur a été accordé reflète "l’ampleur de la solidarité populaire algérienne avec la juste cause sahraouie et toutes les formes de soutien international à ce peuple en lutte contre l’occupant marocain".
Pour sa part, Sanae Kotbi a déclaré : "les activités menées et les rencontres organisées dans plusieurs pays au cours de ce voyage à vélo ont permis de mettre la lumière sur les souffrances du peuple sahraoui dans les territoires occupés", tout en dénonçant "l’occultation médiatique de cette question".
Le photographe Leif Ericsson, qui accompagne les militants dans ce long voyage de plus de 32000 kilomètres, qui s’achèvera dans les camps de réfugiés sahraouis, a exprimé sa gratitude envers l’Algérie, qu’il considère comme le pays qui croit le plus à la juste cause sahraouie et soutient son indépendance et à sa liberté.
Mohamed Mouloud Marzouk, étudiant sahraoui à l’université de M’Sila venu accueillir les militants suédois en compagnie d’une délégation estudiantine sahraouie, a souligné que le groupe suédois exprime une solidarité politique à travers le sport, une méthode ayant prouvé son efficacité ces dernières années, affirmant que "cette solidarité internationale croissante avec la juste cause sahraouie portera ses fruits un jour où le drapeau de la République arabe sahraouie démocratique flottera dans sa capitale, Laayoune". (SPS)
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| Départ tragique de l'avocat du Front Polisario devant les tribunaux européens | 26 nov 2024 |
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Chahid-El Hafedh
, 26 nov 2024 (SPS) L'avocat du Front Polisario devant les tribunaux européens et fervent défenseur des causes sahraouies et palestiniennes, Gilles Devers, est décédé aujourd'hui mardi à Lyon, après une longue maladie.
Dans une déclaration à la SPS, Oubbi Bouchraya, représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, a affirmé que "la cause sahraouie, à travers le départ de Gilles Devers, perd un éminent avocat expérimenté qui a mené la bataille pour les droits du peuple sahraoui contre la complicité de plusieurs décennies de l'Union européenne avec l'occupant marocain pour piller les richesses du Sahara occidental".
"Durant ses derniers jours, Gilles Devers, disait qu’il repart l'esprit tranquille après avoir remporté des victoires importantes pour les questions sahraouies et palestiniennes grâce aux décisions de la Cour européenne de justice et aux mandats d'arrêt contre les responsables israéliens", a ajouté le diplomate sahraoui.
Son départ, dans cette étape importante de la bataille juridique menée par le Front Polisario, ajoute le diplomate sahraoui, "laisse une lourde responsabilité de continuer à œuvrer avec attention pour contraindre l'Union européenne et le Maroc à se conformer aux décisions de la Cour européenne de l’Union européenne", afin de mettre fin aux longues années de pillage des ressources naturelles du Sahara occidental. (SPS)
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| Le Président de la République félicite le nouveau président de l'Uruguay | 26 nov 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 26 nov 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations au nouveau président de l’Uruguay, Yamando Orsi, de la coalition de gauche Frente Amplio (Front élargi) qui a remporté les élections présidentielles de dimanche 24 novembre, avec près de 50% des voix face au candidat du Partido Nacional au pouvoir depuis 2020, Álvaro Delgado (centre-droit).
"Permettez-moi de de vous exprimer en mon nom personnel, au nom du peuple et du gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique, mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux de réussite et de réussite au nouveau Président de l'Uruguay, qui devra prendre ses fonctions présidentielles en mars prochain", a écrit le président de la République dans son message au nouveau président de l’Uruguay.
Le Président de la République a réaffirmé la volonté du gouvernement de la République sahraouie à renforcer et approfondir les relations d'amitié, de coopération et de solidarité existantes entre les deux gouvernements et peuples liés par l’histoire, la culture et la fraternité, a conclu le message. (SPS)
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| Une délégation sahraouie participe à la 4e réunion annuelle de coordination des opérations de police | 26 nov 2024 |
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Le Caire
(Égypte), 26 nov 2024 (SPS) La Police nationale participe à la quatrième réunion annuelle de coordination des opérations de police, organisée par le Centre égyptien de formation aux opérations de maintien de la paix.
La réunion, supervisée par la Capacité régionale de l'Afrique du Nord (NARC), se déroulera jusqu'au 29 du mois courant avec la participation de quelques 32 représentants de divers éléments de planification de groupes économiques régionaux, des Nations Unies, de l'Agence allemande de coopération et d'autres partenaires.
La réunion aura à débattre les voies et moyens de renforcement de la participation des composantes de police aux opérations de maintien de la paix sur le continent africain, de relever les défis auxquels sont confrontées les forces de police et de participer à des opérations similaires à celles de la Mission de transition de l'Union africaine en Somalie (ATMIS), ainsi que d'adopter un plan d'action pour 2025.
La République sahraouie a été représentée par Mohamed Baba Joumani de la police nationale. (SPS)
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| Une délégation sahraouie participe au 44ème Congrès de l'Union générale des travailleurs espagnols | 26 nov 2024 |
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Barcelone
(Espagne), 26 nov 2024 (SPS) Une délégation de l’union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO) a participé au 44ème congrès de l'Union générale des travailleurs espagnols (UGT), qui se tient à Barcelone.
Les travaux du congrès de l’UGT, se tiennent 25 au 27 novembre sous le thème "Encore plus de meilleurs syndicats", débat des défis auxquels sont confrontés les travailleurs espagnols.
Ont pris part à ce congrès, du côté sahraoui, Abdullah Arabí, représentant du Front Polisario en Espagne, et Mami Abeidi, responsable des relations internationales et de la coopération auprès de l'Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO).
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| Sahara occidental : le CNASPS participe à la 48e conférence de l'EUCOCO à Lisbonne | 25 nov 2024 |
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Alger
, 25 nov 2024 (SPS) Une délégation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), conduite par son président, Saïd Ayachi, participera aux travaux de la 48e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), prévus du 28 au 30 novembre à Lisbonne (Portugal), a indiqué lundi un communiqué du CNASPS.
Cette rencontre rassemblera l'ensemble des comités de soutien des sociétés civiles solidaires avec la lutte du peuple sahraoui. Elle abordera les dernières actualités du dossier du conflit du Sahara occidental, et fera l'évaluation de la concrétisation des objectifs fixés par la 47e édition de l'EUCOCO, selon la même source.
"La 48e EUCOCO tracera également son programme d'action pour l'année 2025, et s'articulera autour de quatre grands axes : l'action politique et la communication, la consolidation de l'Etat sahraoui, les violations répétées des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental et la situation des prisonniers politiques sahraouis, ainsi que la spoliation des ressources naturelles sahraouies", a fait savoir le communiqué. Les participants à la conférence auront à adopter les conclusions de ces 4 ateliers, "conclusions qui vont charpenter les activités des différents comités de solidarité".
Le CNASPS a souligné qu'"il est prévu qu'une action particulière sera accordée à la stratégie de communication qui sera retenue par les conférenciers, de sorte à relayer médiatiquement et avec un maximum d'efficacité le message de la juste lutte du peuple sahraoui". La même source a informé que les conférenciers "dénonceront les violations récurrentes des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, la situation dangereusement dégradée des prisonniers politiques sahraouis, et le pillage organisé des ressources naturelles sahraouies par le régime marocain d'occupation".
"Pour la première fois, il est organisé en marge de la conférence, une rencontre entre les représentants des syndicats qui vont développer un plan de la solidarité syndicale avec la lutte du peuple sahraoui et avec les travailleurs sahraouis", a poursuivi le document. Et de conclure : "La délégation algérienne, dans son ensemble, illustrera la position constante de l'Algérie, conforme au droit international, et appelant à son application immédiate par l'organisation rapide d'un referendum d'autodétermination au bénéfice du peuple sahraoui". (SPS)
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| La FIJSSP condamne l'agression physique contre un journaliste sahraoui, Mohamed Mayara | 25 nov 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 25 nov 2024 (SPS) La Fédération Internationale des Journalistes Solidaires avec le Peuple Sahraoui condamne dans les termes les plus forts l'agression physique contre le journaliste et coordinateur de l'équipe Médias, Mohamed Mayara.
Il s'agit d'une nouvelle tentative visant à empêcher la presse sahraouie de rendre compte des violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire perpétrées par les autorités marocaines à l’encontre des journalistes et défenseurs des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental.
"Cette violente attaque orchestrée par les autorités du régime marocain contre le journaliste Mohamed Mayara vise à faire taire la voix du peuple sahraoui qui subit les horreurs du colonialisme le plus barbare", a estimé la fédération.
La Fédération Internationale des Journalistes Solidaires avec le Peuple Sahraoui dénonce cette énième tentative de faire taire les voix libres dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Elle dénonce également le silence complice de la communauté internationale, qui permet aux autorités d’occupation marocaines de continuer à réprimer en toute impunité la liberté d’expression et les droits de l’homme au Sahara occidental.
La Fédération Internationale des Journalistes Solidaires avec le Peuple Sahraoui appelle la communauté internationale dans son ensemble et le Secrétaire Général des Nations Unies à protéger le peuple sahraoui par le biais de l’application rigoureuse des résolutions du Conseil de Sécurité garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. (SPS)
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| Les victoires juridiques pour les questions sahraouies et palestiniennes au centre d'un colloque au Mans | 25 nov 2024 |
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Le Mans
(France), 25 nov 2024 (SPS) A l'initiative de l'Association des Amis de la République Sahraouie (section de La Sarthe) et de l'Association France-Palestine, sous le thème : "Les peuples ont-ils des droits", un colloque a été organisé vendredi sur les questions sahraouies et palestiniennes à la lumière des victoires juridiques remportées par les deux questions, notamment au niveau de la Cour internationale de Justice, de la Cour pénale internationale et de la Cour de justice de l’Union européenne.
Le colloque qui a réuni un large public de militants solidaires et de chercheurs intéressés par la lutte des peuples palestinien et sahraoui, s'est déroulé en présence d'Oubbi Bouchraya Bachir, représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, Emmanuel Devers, membre de la défense du Front Polisario devant la Cour européenne, ainsi que du représentant adjoint du Front Polisario en France, Sid’Ahmed Daha.
Le diplomate sahraoui, après avoir souligné la similitude des éléments juridiques entre la lutte des deux peuples et l'importance des acquis juridiques enregistrés dans le contexte international actuel, a insisté que "le droit ne se prescrit pas et que les dernières décisions concernant la Palestine et le Sahara occidental adressent des messages d'espoir aux deux peuples selon lesquels le droit et la légitimité internationale constituent encore, une garantie et une voie à suivre pour l’exercice du droit à l'autodétermination, malgré la complicité des forces d'occupation avec les grandes puissances".
L'ambassadeur, Oubbi Bachraya, après avoir détaillé le contenu des récentes décisions rendues par la Cour de Justice européenne, a fait savoir qu’ "il reste deux choix devant la Commission européenne : se retirer de manière définitive, ou de s'asseoir pour négocier avec le Front Polisario, comme ce fut le cas à plusieurs occasions dans le passé avec l'Organisation de libération de la Palestine, pour assurer la mise en œuvre des décisions de la Cour et la préservation des droits et intérêts du peuple sahraoui ".
Pour sa part, le membre de la défense du Front Polisario, Manuel Devers, a présenté en détail l'intersection des voies judiciaires entre les deux affaires au niveau de la justice européenne, soulignant "l'existence d'une complémentarité et d'un bénéfice mutuel entre les peuples palestinien et sahraoui de leurs acquis respectifs devant la justice européenne". Depuis la décision de la Cour de 2012 contre les produits des colonies en Palestine dans ce que l'on appelle la question « Breta » et récemment les décisions du 4 octobre 2024 concernant le Sahara occidental, qui constitue une base solide à être exploiter par le peuple palestinien".
Manuel Devers, a exprimé sa confiance que "la bataille juridique constitue une arme efficace pour assiéger les deux forces d’occupation et affaiblir leurs sources de financement, les isolant au niveau international, afin d’ouvrir ainsi la voie à l’issue inévitable : la liberté et l’indépendance". (SPS)
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| Les ministres de l'Intérieur et de l'Énergie et des Transports arrivent à Addis-Abeba pour participer à des réunions continentales | 24 novembre 2024 |
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Addis-Abeba
(Éthiopie), 24 novembre 2024 (SPS) - Le ministre de l'Intérieur Brahim Bachir Boillah et le ministre des Transports et de l'Énergie, Salek Mohammed Mbarek, sont arrivés samedi matin à Addis-Abeba, pour participer à des différentes réunions continentales liées à leurs domaines d'expertise.
Le ministre de l'Intérieur participera à une conférence continentale sur la paix, la prospérité et le développement, à l’invitation du ministère éthiopien de la Paix, tandis que le ministre des Transports et de l'Énergie participera à plusieurs réunions et conférences organisées par le Programme de développement des infrastructures africaines...
A leur arrivée, les deux ministres ont reçu un accueil officiel des autorités éthiopiennes à l'aéroport international d'Addis-Abeba, en présence des médias éthiopiens.
La participation des ministres sahraouis à ces réunions continentales constitue une occasion importante de mettre en valeur l’expérience sahraouie en matière de gestion dans les institutions étatiques, ainsi qu’une opportunité d’échange d’expertise avec leurs homologues africains.
En outre, elle représente une contribution significative aux efforts continentaux visant à consolider le concept d’unité africaine à travers des projets communs dans divers secteurs ministériels. (SPS)
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| Un réseau argentin exprime sa solidarité avec le journaliste sahraoui, Mohamed Meyara | 22 nov 2024 |
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Buenos
Aires
, 22 nov 2024 (SPS) Le Réseau argentin des Communicateurs pour la Décolonisation du Sahara Occidental, a exprimé sa pleine solidarité avec le journaliste sahraoui Mohamed Mayara, membre de la plateforme Equipe Media, qui a été victime d'une attaque brutale par des groupes parapoliciers marocains à El Aaiún, capitale occupé du Sahara occidental.
"Cet acte lâche et prémédité constitue une nouvelle atteinte à la liberté d'expression de la part du Royaume du Maroc, qui persiste à faire taire toute voix dissidente en faveur du droit légitime de la République Arabe Sahraouie Démocratique à son indépendance et à sa liberté", a délporé le réseau.
L'attaque s'est produite mardi dernier à 9 heures du matin, lorsque Mayara a été attaquée par des individus déguisés en civil, a rappelé le réseau argentin dans un communiqué dont une copie est parvenu à SPS.
Ce fait reflète la politique répressive de l’État marocain occupant contre les journalistes, les militants et le peuple sahraoui dans son ensemble.
Le Réseau argentin des communicateurs pour la décolonisation du Sahara occidental condamne fermement cette attaque flagrante contre la liberté de la presse et les droits de l'homme, tout en dénonçant la répression systématique à laquelle sont confrontés les journalistes d'Equipe Media et d'autres médias dans les territoires occupés.
Ces actions visent à faire taire la voix sahraouie et à empêcher que leurs plaintes concernant les violations systématiques des droits humains au Maroc soient entendues par la communauté internationale.
Nous exigeons de la communauté internationale, des organisations de défense des droits de l'homme et de la liberté d'expression, des mesures de protection pour les travailleurs de la presse dans les territoires occupés, la cessation des violences, des persécutions et des arrestations arbitraires contre ceux qui luttent pour la vérité et la justice. Il est urgent de garantir la sécurité des journalistes sahraouis.
Ils ne feront pas taire la voix sahraouie, a conclu le communiqué du réseau argentin. (SPS)
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| WSRW met en garde les entreprises françaises contre le risque de s'engager dans des projets au Sahara occidental occupé | 21 nov 2024 |
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Londres
, 21 nov 2024 (SPS) L'Observatoire international de surveillance des ressources naturelles du Sahara Occidental, Western Sahara Resource Watch (WSRW) met en garde les entreprises françaises contre le risque de s'engager dans des projets au Sahara occidental occupé, sans le consentement du peuple sahraoui.
"Quel que soit le programme politique du gouvernement français, et quoi que dise (le président) Macron, le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc. En d'autres termes, les efforts de Macron pour pousser les entreprises françaises dans le territoire occupé comportent un risque sérieux pour les entreprises qui pourraient mordre à l'hameçon", prévient WSRW.
L'ONG estime que les entreprises ont la responsabilité indépendante d'évaluer les conséquences juridiques et humaines de leurs opérations, indépendamment de ce que leur gouvernement national pourrait déclarer.
Ce principe est "fondamental" pour les entreprises françaises, compte tenu "des déclarations spectaculaires" du président français Macron sur le Sahara occidental, estime cette organisation, soutenant que Macron "met ses propres entreprises en danger".
"Il est irresponsable de la part du président français de faire de telles déclarations qui pourraient inciter les entreprises françaises à faire des affaires au Sahara occidental occupé, alors qu'il sait pertinemment qu'il n'existe pas de cadre juridique solide pour de telles opérations", juge encore l'Observatoire.
Selon Erik Hagen de Western Sahara Resource Watch, le président Macron" expose sciemment les entreprises françaises à une myriade de risques juridiques et de réputation".
"Tant que le gouvernement français déclare ouvertement sa distance par rapport aux principes les plus élémentaires du droit international et des droits de l'homme, il est clair que les entreprises françaises ne peuvent plus compter sur les conseils juridiques de son gouvernement", ajoute-t-il, affirmant que "cela porte également atteinte à la crédibilité du gouvernement français dans ses évaluations de l'ordre public et de l'orientation des entreprises ailleurs dans le monde".
"Entraîner ses propres entreprises dans un bourbier juridique est hautement irresponsable, non seulement vis-à-vis du peuple sahraoui, mais aussi contre les entreprises françaises", souligne encore M. Hagen.
L'Observatoire dénonce, dans ce contexte, la politique du gouvernement français qui veut "faire des entreprises françaises de la chair à canon dans un territoire où le droit international humanitaire est violé".
Rappelant la décision de la Cour de justice de l'UE dans l'affaire de l'étiquetage des produits agricoles récoltés au Sahara occidental et importés dans l'UE, WSRW indique que cette affaire reviendra bientôt devant les tribunaux français.
Dans un arrêt rendu en octobre, la haute juridiction européenne a expliqué qu'"en tant que produits importés dans l'Union européenne, les melons et les tomates récoltés au Sahara occidental doivent indiquer leur pays d'origine en vertu de la réglementation de l'Union", soulignant que "cette mention doit nécessairement figurer sur les produits et ne doit pas être trompeuse, raison pour laquelle leur étiquetage doit indiquer le Sahara occidental comme étant leur pays d'origine".
La Cour a tenu à rappeler, dans ce contexte, qu'"au regard du droit international, le Sahara occidental dispose d'un statut propre et distinct".
Initialement initiée par un syndicat d'agriculteurs français devant le tribunal administratif français, puis transmise à la CJUE, l'affaire de l'étiquetage va rebondir devant la justice française, pour une conclusion définitive.
"Le système judiciaire français n'aura alors, en pratique, d'autre choix que de réitérer que, sur la base de la décision de la CJUE, le Sahara occidental à un statut séparé et distinct du Maroc et de parvenir à une conclusion qui illustre comment le soutien politique de Macron à l'occupation et ses montages financiers violent les principes juridiques fondamentaux", affirme l'Observatoire. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible les forces d'occupation marocaines dans le secteur de Guelta | 20 nov 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 20 nov 2024 (SPS) Les unités de l'Armée sahraouie ont ciblé les bases des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Guelta, indique un communiqué militaire de la direction centrale du Commissariat politique de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS).
Selon le communiqué, les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent, ciblant notamment différentes positions ennemies de l'occupant marocain tout au long et derrière le mur de sable.
Lundi, les unités de l'Armée sahraouie ont intensifié les bombardements contre les bases de l'armée marocaine dans le secteur de Guelta.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, "leur infligeant de lourde pertes humaines et matérielles", a conclu la même source. (SPS)
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| L'occupant marocain continue de punir sans relâche l'exercice du journalisme dans les territoires sahraouis occupés | 20 nov 2024 |
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Laayoune occupée
, 20 nov 2024 (SPS) Déterminées à maintenir le blocage médiatique imposé au Sahara occidental, les autorités d'occupation marocaines continuent de punir sans relâche l'exercice du journalisme dans les territoires occupés, à travers la persécution, le harcèlement, les mauvais traitements et les arrestations, comme en témoigne l'agression violente du journaliste Mohamed Mayara et le refus de renouveler le passeport d'Al-Sabbi Yahdha.
Dans une énième tentative d'empêcher la presse sahraouie de documenter et de rendre compte des violations des droits humains et des violations du droit international humanitaire dans les territoires sahraouis occupés, l'appareil répressif du Makhzen a eu recours à l'agression physique pour réduire le journaliste et coordinateur d'Equipe Média, Mohamed Mayara, au silence.
Harcelé, persécuté, espionné en permanence et privé de la liberté de circulation, ce responsable du site d’information sahraoui, Equipe Média a été victime, mardi, d'une "violente agression", a affirmé ce média qui a dénoncé "une attaque délibérée, orchestrée par les autorités du régime marocain".
"C'est une agression qui a pour objectif de m'intimider, en représailles à mes positions politiques et mon travail journalistique", a réagi Mayara.
Equipe Média a alerté, dans ce contexte, sur la multiplication des attaques contre les journalistes et défenseurs des droits de l'homme sahraouis. Pour cette agence de presse, "cet acte de violence s'inscrit dans une stratégie de répression systématique", exhortant la communauté internationale à "enquêter sur les violations des droits humains perpétrées dans les territoires occupés".
L'Union des journalistes et écrivains sahraouis a "fermement condamné" cette agression, la qualifiant de "tentative de faire taire les voix libres dans les territoires occupés du Sahara occidental". Elle a également dénoncé le "silence complice" de la communauté internationale, qui permet aux autorités d'occupation marocaines de "continuer à réprimer en toute impunité la liberté d'expression et les droits de l'homme dans la région".
Le même jour, ces mêmes autorités d'occupation dans la ville de Laâyoune ont refusé de "renouveler le passeport de l'ancien prisonnier politique et journaliste sahraoui Al-Sabbi Yahdha", rapporte Algargarat Média.
Dénonçant une mesure "illégale" qui "enfreint toutes les conventions internationales que l'occupant marocain prétend respecter", ce média affirme que des organisations sahraouies de défense des droits humains ont alerté les organisations internationales, en particulier Amnesty international, sur ce refus qu'il qualifie de "mesure de représailles".
Un groupe de travail mis en place en réponse aux mesures répressives observées dans les territoires sahraouis suite à la rupture du cessez-le-feu en novembre 2020 par l'occupant marocain a affirmé, dans un rapport publié en juin dernier, que le Sahara occidental, soumis à un blocus militaire et médiatique depuis son invasion par le Maroc en 1975, est devenu "un trou noir de l'information".
"En plus de l'interdiction totale faite de facto aux observateurs et journalistes étrangers d'entrer sur le territoire, les journalistes locaux qui s'écartent de la ligne officielle sont punis et persécutés, faisant du Sahara occidental un trou noir de l'information", a-t-il souligné dans son rapport.
Selon ce groupe de travail, les principales cibles de l'atteinte à la liberté de la presse sont les médias tels qu'Equipe Média, composé d'une trentaine de journalistes et d'activistes vidéo, RASD TV, Nushatta Foundation for Media and Human Rights, Smara News et Algargarat dont de nombreux membres sont harcelés, menacés et arrêtés ou ont déjà été emprisonnés, mais aussi les blogueurs et blogueuses.
Le groupe de travail a même précisé que depuis que le Maroc a renforcé son contrôle en 2014, pas moins de 309 juristes, avocats, universitaires, défenseurs des droits humains, journalistes et parlementaires indépendants se sont vu refuser l'accès ou ont été expulsés du Maroc ou du Sahara occidental occupé pour avoir voulu enquêter sur des violations du droit international humanitaire. (SPS)
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| Accord commercial agricole UE/Maroc annulé par la CJUE: le syndicat agricole espagnol exhorte l'UE à le "suspendre immédiatement" | 20 nov 2024 |
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Madrid
, 20 nov 2024 (SPS) Le coordonnateur des organisations agraires et d'élevage espagnols (COAG), Andrés Gongora, a exhorté l'Union européenne (UE) à "suspendre immédiatement" l'accord commercial agricole liant l'Union au Maroc, fustigeant le délai de grâce de 12 mois prévu dans l'arrêt de la Cour de justice de l'UE qui a invalidé définitivement cet accord.
"Si la Cour a jugé que l'accord n'est pas légal, l'UE ne peut pas fermer les yeux et maintenir un accord illégal en vigueur pendant encore 12 mois, uniquement pour favoriser certaines sociétés transnationales", a-t-il déclaré, lors d'une conférence organisée, lundi, au Congrès des députés (chambre basse espagnole).
Le 4 octobre, la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) avait décidé d'invalider définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE en 2019 sur la pêche et l'agriculture, étendus illégalement au Sahara occidental occupé.
Dans son arrêt, la haute juridiction européenne a conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités".
Pour ce qui est de l'accord relatif aux mesures de libéralisation en matière de produits agricoles, la Cour a décidé le maintien, "pour un délai de 12 mois, des effets de la décision du Conseil" européen.
Critiquant ce délai, le syndicat agricole espagnol exige du gouvernement de Pedro Sanchez de faire pression sur l'UE pour qu'elle "annule immédiatement" l'accord agricole conclu en 2019.
Le COAG a dénoncé, à l'occasion, le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc, accusant ce dernier d'user de "chantage" et d'utiliser les cartes du "terrorisme, l'immigration et la drogue" pour "obtenir des compensations".
Citant une étude élaborée par le syndicat qu'il préside, en collaboration avec l'ONG "Mundubat", Andrés Gongora révèle l'existence d'une "mégalopole de la tomate" à Dakhla, dans les territoires occupés du Sahara occidental, affirmant que celle-ci est "l'un des plus grands centres de production de cette culture au monde, exploité par cinq grands groupes d'entreprises, dont certains appartiennent à Mohamed VI et à l'ancien ministre de l'Agriculture du Maroc".
Cette étude exige "une action immédiate de l'UE pour corriger les informations erronées sur l'étiquetage et garantir que les produits marocains respectent les normes de transparences".
Pour rappel, la haute juridiction européenne a conclu, dans un autre arrêt, rendu également le 4 octobre, que les melons et les tomates importés dans l'UE doivent indiquer le Sahara occidental comme étant leur pays d'origine.
"En tant que produits importés dans l'Union européenne, les melons et les tomates récoltés au Sahara occidental doivent indiquer leur pays d'origine en vertu de la réglementation de l'Union", a-t-elle expliqué, soulignant que "cette mention doit nécessairement figurer sur les produits et ne doit pas être trompeuse, raison pour laquelle leur étiquetage doit indiquer le Sahara occidental comme étant leur pays d'origine".
Selon cette juridiction, "mentionner le Maroc plutôt que le Sahara occidental pour identifier l'origine des melons et des tomates récoltés sur ce dernier territoire induirait les consommateurs en erreur quant à leur origine réelle".
A noter que la Confédération paysanne, syndicat agricole français, avait sollicité l'administration française à l'effet d'interdire l'importation de melons et de tomates originaires du territoire du Sahara occidental en raison de leur étiquetage trompeur en ce qu'il indique qu'ils sont originaires du Maroc.
Assimilant le silence de l'administration française à une décision implicite de rejet, la Confédération paysanne a saisi le Conseil d'Etat français qui a adressé à la CJUE différentes questions en interprétation de la réglementation de l'UE.
Le syndicat d'agriculteurs français avait, lui aussi, contesté la décision de la CJUE de maintenir l'accord agricole pour 12 mois, exigeant que l'annulation prenne effet "immédiatement".
"Alors que la décision de la CJUE a été assortie d'un délai d'application de 12 mois, nous exigeons que l'annulation de l'accord UE-Maroc prenne effet immédiatement", a-t-il souligné. (SPS)
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| L' OSSRN dénonce la décision de "Ryanair" de lancer des liaisons avec Dakhla | 20 nov 2024 |
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Chahid
ElHafedh
(Camps des réfugiés sahraouis), 20 nov 2024 (SPS) L'Observatoire sahraoui de surveillance des ressources naturelles a dénoncé la décision de la compagnie aérienne "Ryanair" de lancer de nouvelles liaisons aériennes directes reliant Dakhla, dans les territoires sahraouis occupés, à Madrid et aux îles Canaries, appelant cette compagnie à "reconsidérer sa décision".
"Nous exhortons Ryanair à reconsidérer immédiatement cette décision et à mettre un terme à tout projet d'exploitation de vols vers Dakhla", a écrit l'Observatoire dans une lettre adressée au P-DG de cette compagnie, Michael O'Leary.
Exprimant ses "vives préoccupations" au sujet des projets de cette compagnie Low Cost d'ouvrir de nouvelles routes internationales reliant l'aéroport de Dakhla à Madrid et à Lanzarote aux îles Canaries, l'Observatoire sahraoui a mis en garde contre "une violation du droit international, en particulier du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et de sa souveraineté permanente sur ses ressources naturelles".
L'Observatoire a rappelé, à ce propos, que le Sahara occidental est un territoire non autonome sous occupation marocaine.
Il a souligné également que la question sahraouie reste à l'ordre du jour de la Quatrième Commission de l'ONU sur la décolonisation.
"Les Nations unies, la Cour internationale de Justice et la Cour de Justice de l'Union européenne ont affirmé, à plusieurs reprises, que le Maroc n'a pas de souveraineté sur le Sahara occidental", a-t-il ajouté.
Dans son arrêt de 2018, a-t-il poursuivi, "la Cour européenne de justice a spécifiquement exclu le Sahara occidental de l'accord sur l'aviation civile entre le Maroc et l'Union européenne, renforçant ainsi la distinction juridique entre les deux territoires".
L'Observatoire a encouragé, à ce titre, la compagnie à "engager un dialogue sérieux et direct avec le Front Polisario et le peuple sahraoui pour garantir que toute opération future au Sahara occidental soit conforme au droit international et respecte les droits de son peuple".(SPS)
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| La CONASADH condamné l' attaque contre le journaliste sahraoui Mohamed Heiba Mayara | 19 nov 2024 |
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Chahid
ElHafedh
, 19 nov 2024 (SPS) La Commission nationale sahraouie des droits de l'homme (CONASADH) a condamné l'attaque contre le journaliste et militant sahraoui des droits de l'homme Mohamed Heiba Mayara.
Dans un communiqué, la CONASADH a exprimé sa solidarité avec le journaliste Mohamed Haiba Mayara, condamnant fermement cet acte criminel de la part de l'occupation marocaine contre les militants sahraouis dans le cadre de la politique de répression et d'intimidation des journalistes et défenseurs des droits de l'homme.
Elle a appelé le Comité international de la Croix-Rouge à assumer ses responsabilités et à s'engager à mettre en œuvre les dispositions des Conventions de Genève pertinentes pour la libération immédiate de tous les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines, révéler le sort des toutes les personnes portées disparues par l'occupation et envoyer des commissions d'enquête dans les territoires occupés, afin de faire la lumière sur les violations systématiques du droit international humanitaire.
La Commission a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU, le Secrétariat général et le Haut-Commissaire aux droits de l'homme à intervenir d'urgence pour empêcher une nouvelle détérioration de la situation des droits de l'homme et des peuples violés dans les territoires occupés de la République sahraouie.
Il a mis en garde le comité contre les conséquences de la dangereuse campagne d'escalade contre les civils sahraouis, notamment la dépossession des terres sahraouies en violation flagrante de toutes les normes et conventions internationales pertinentes. (SPS)
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| Une commune française réaffirme son soutien indéfectible à la cause sahraouie | 17 nov 2024 |
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Ivry-sur-Seine
, 17 nov 2024 (SPS) La ville d'Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne, a accueilli ce dimanche 17 novembre une série de conférences et d’activités solidaires en soutien aux causes sahraouie et palestinienne, dans le cadre du "Festival de la solidarité internationale".
organisé par les sections locales des comités d'amitié avec les peuples sahraoui et palestinien, l’événement a réuni des élus municipaux, dont Mme Nathalie Leruch, adjointe au maire pour les relations internationales, ainsi que des personnalités politiques, des militants de la société civile française, la représentation du Front Polisario en France et des membres des communautés sahraouie et palestinienne.
Les organisateurs ont expliqué que ces activités visaient à attirer l’attention sur les souffrances des peuples opprimés, en particulier les réfugiés déplacés de force en raison de l’occupation ou des guerres. Ils ont également dénoncé la persistance de ces conflits orchestrés dans un contexte de silence de la communauté internationale et d’inaction face à la double standardisation des critères mondiaux. Les participants ont appelé le gouvernement français à rester fidèle aux valeurs de liberté et de lutte contre la tyrannie, qui font partie des principes fondamentaux de la République française.
Dans son discours, l’adjointe au maire d’Ivry-sur-Seine a réitéré l’engagement de la commune envers le peuple sahraoui, soulignant les liens solides entre la ville d’Ivry et la daïra de Mijek, dans le cadre de leur accord de jumelage en vigueur depuis deux ans. Elle a également exprimé le souhait de renforcer cette coopération dans les années à venir.
Par ailleurs, Mme Claude Manjin, épouse du prisonnier civil sahraoui Naâma Asfari (membre du groupe Gdeim Izik), et Mme Leïla Bounebache, coordinatrice du groupe des amis de la République sahraouie dans la région parisienne, ont présenté un exposé détaillé sur les graves violations des droits subies par les civils sahraouis dans les territoires occupés. Elles ont mis un accent particulier sur les conditions difficiles des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, dénonçant les tortures physiques et psychologiques qu’ils subissent.
L’Association Française des amis de la République sahraouie a annoncé l’organisation d’une marche symbolique entre Ivry-sur-Seine et la ville marocaine de Kénitra à la mi-année prochaine, visant à sensibiliser l’opinion publique internationale à la situation tragique des prisonniers d’opinion sahraouis. Ils ont également remercié la commune d’Ivry pour son accueil annuel des enfants sahraouis dans le cadre du programme « Vacances en paix".
De son côté, le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali, a présenté les dernières évolutions concernant la cause sahraouie, mettant en lumière les contradictions dans les positions du gouvernement français vis-à-vis des valeurs fondamentales de la République. Il a souligné que cette position ignore les aspirations légitimes du peuple sahraoui et compromet les responsabilités historiques et actuelles de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, censé œuvrer pour la paix et la sécurité internationales. Il a rappelé que la souveraineté sur le Sahara occidental appartient exclusivement au peuple sahraoui, qui seul décidera de l’avenir de son pays. Enfin, il a exprimé sa gratitude envers la commune d’Ivry-sur-Seine pour son soutien à la cause sahraouie, qualifiant cet engagement de "noble et constant".
Cet événement illustre l’engagement profond de la commune d’Ivry-sur-Seine en faveur des causes justes et de la défense des droits des peuples opprimés, incarnant les valeurs de liberté et de solidarité internationale.(SPS)
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| Le bureau du secrétariat national salue les positions réaffirmant l' autodetermination du peuple sahraoui | 18 nov 2024 |
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Chahid
ElHafedh
, 18 nov 2024 (SPS) Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a apprécié les acquis réalisés sur le plan extérieur, qui réaffirment le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dans un communiqué, sanctionnant les travaux de sa réunion tenue dimanche, sous la présidence du secrétaire général du Front, président de la République, Brahim Ghali, le Bureau permanent a apprécié les acquis réalisés qui consolident la consécration des droits inaliénables du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le communiqué souligne que la légitimité de la question sahraouie en tant que question de décolonisation demeure intacte, ce qui a été réaffirmé par les instances internationales telles que les Nations Unies et la Cour européenne de justice.
Dans le même contexte, le Bureau Permanent a apprécié les positions exprimées par les pays amis et frères et les forces éprises de paix et de justice à travers le monde.
Ces positions constituent un soutien fort à la lutte juste et légitime menée par le peuple pour faire aboutir ses aspirations légitimes à l' autodetermination et à l' indépendance, a conclu le communiqué.(SPS)
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| Ouverture de la 2eme édition des journées de la langue française | 17 nov 2024 |
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Aousserd
, 17 nov 2024 (SPS) Les travaux du 2eme forum de la langue française dans les camps de réfugiés sahraouis se sont ouverts ce dimanche à Aousserd, en présence de la wali d'Aousserd, Mme Khira Bellahi, du secrétaire général du gouvernement, Mohamed Cheikh Mohamed Lehbib et des délégations participantes à cet événement.
Les travaux de ces journées se poursuivront cinq jours avec plusieurs activités, dont des rencontres, débats, spectacles, lectures, théâtre, danse, sports, films, écritures, poésie, dessin, artisanat.
Dans une déclaration à la SPS, la présidente de l'association de la promotion du français, Mme, Jacqueline Fontaine, "nous inaugurons la deuxième édition des Journées de la Langue Française qui se dérouleront à Aousserd, El Ayoun et Smara.
16 personnes sont venues d'Afrique du Sud, d'Italie, de France et de Suisse pour vous proposer des soirées culturelles : poésie, chants, musique, contes, rencontres littéraires... et proposer des animations pour les élèves des collèges de Smara."
Vous pouvez suivre le programme sur la page Facebook : les Journées de la Langue Française 2024.(SPS)
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| Des milliers de manifestants à Madrid pour réclamer l autodetermination du peuple sahraoui | 18 nov 2024 |
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Madrid
, 18 nov 2024 (SPS) Des milliers de personnes ont manifesté, samedi à Madrid, pour exiger du gouvernement de Pedro Sanchez une position "claire et ferme" dénonçant l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc et pour réclamer l'autodétermination du peuple sahraoui.
Selon les organisateurs, plus de 3000 personnes des différents comités, associations et organisations de solidarité avec le peuple sahraoui se sont rassemblés devant la gare d'Atocha pour afficher leur soutien au peuple sahraoui et appeler au respect du droit international au Sahara occidental.
Le cortège s'est ébranlé en début d'après-midi et des groupes importants de manifestants ont convergé de diverses régions d'Espagne vers la Place Puerta del Sol.
Organisée à l'appel de la Coordination des associations de solidarité avec le Sahara occidental (CEAS Sahara), la manifestation a attiré des hommes politiques, des représentants du monde de la Culture et de la Société civile qui ont marché aux côtés du représentant du Front Polisario en Espagne, Abdullah Alarabi.
La manifestation a été menée par le secrétaire général d'"Izquierda Unida", Enrique Santiago, la parlementaire Estrella Galan et l'eurodéputée Isa Serra qui ont défilé derrière une grande banderole réclamant "l'autodétermination du peuple sahraoui" et le "respect des arrêts de la Cour de justice de l'UE".
Les manifestants ont battu le pavé aux cris de "Non aux accords de Madrid", "Stop aux violations des droits de l'homme au Sahara occidental", appelant au "respect des résolutions de l'ONU" et à "l'organisation du référendum d'autodétermination" au Sahara occidental.
Les participants à la manifestation, venus des quatre coins d'Espagne, ont scandé également des slogans dénonçant le "pillage" des richesses naturelles du Sahara occidental et ont levé des banderoles demandant le respect du principe de la souveraineté permanente des peuples sur leurs ressources naturelles.
Ils ont exigé, en outre, de l'Union européenne (UE) de se conformer aux arrêts de sa Cour de Justice concernant le Sahara occidental.
La haute juridiction européenne a invalidé, début octobre, deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc, précisant que les ressources naturelles du Sahara occidental ne peuvent être exploitées sans le consentement du peuple sahraoui, légitimement représenté par le Front Polisario.
"Cette décision de justice réaffirme que le Sahara occidental n'est pas un territoire marocain et ne peut donc être inclus dans des accords sans violer le droit international", avait souligné la CEAS Sahara, dans son appel à manifester.
La "forte mobilisation" de ce samedi à Madrid, des défenseurs de la cause sahraouie vient aussi "rappeler au gouvernement espagnol et à la communauté internationale que la juste revendication du peuple sahraoui à son autodétermination est un droit inaliénable et imprescriptible", ont fait remarquer les organisateurs, réitérant leur rejet des accords de Madrid, qui ont "condamné le peuple sahraoui à plus de quatre décennies d'exode et de souffrance".
Ces accords signés le 14 novembre 1975 à Madrid par l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie, établissent les conditions du retrait espagnol du Sahara occidental et la partition du territoire entre le Maroc et la Mauritanie. Mais cette dernière a abandonné toute revendication sur la région depuis août 1979.(SPS)
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| Manifestation à Madrid pour dénoncer les accords tripartite de Madrid | 16 nov 2024 |
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Madrid
, 16 nov 2024 (SPS) Des milliers de manifestants espagnols et de la communauté sahraouie en Espagne sont sortis aujourd'hui samedi pour manifester leur solidarité avec la lutte du peuple sahraoui et pour dénoncer la poursuite de l'occupation marocaine au Sahara occidental.
Les manifestants portaient des drapeaux de la République sahraouie et des slogans réclamant le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance.
Les slogans dénonçaient également la position officielle espagnole sur la question du Sahara occidental en tant qu'administration coloniale, responsable du territoire juridiquement et historiquement.
Les manifestants ont dénoncé l'Accord tripartite de Madrid et les souffrances qu'il a causées au peuple sahraoui du fait de l'invasion marocaine et les crimes contre l'humanité, dont le peuple sahraoui.
Les manifestations comprenaient également des prises de paroles, au cours duquel les participants, parmi lesquels des associations, des militants solidaires et des représentants du Mouvement espagnol de solidarité, ont souligné la poursuite de la défense des droits du peuple sahraoui à travers les moyens légitimes.
La manifestation massive qui a eu lieu dans les rues de la capitale espagnole confirme une fois de plus l'étendue de la solidarité internationale, notamment espagnole, avec la lutte du peuple sahraoui, d'une part, et le rôle de la communauté sahraouie.
Il convient de noter que les Associations espagnoles de solidarité avec le peuple sahraoui organisent chaque année cette manifestation en coordination avec la représentation du Front Polisario en Espagne, pour rappeler à Madrid ses responsabilités historiques envers son ancienne colonie du Sahara occidental et pour attirer l'attention du monde sur la poursuite des Occupation marocaine au Sahara occidental.(SPS)
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| Le ministre de la santé publique reçoit une délégation américaine | 15 nov 2024 |
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Chaud ElHafedh
, 15 nov 2024 (SPS) Le ministre de la santé publique, Salek Baba Hassana a reçu vendredi une délégation américaine en visite à l'Etat sahraoui.
La réunion s'est déroulée en présence du ministre de la Culture, Moussa Salma, et des directeurs des différents départements du ministère de la Santé.
Le ministre de la Santé publique a présenté à la délégation américaine un exposé de la situation sanitaire et les différentes étapes du parcours du système de santé, notamment l'émergence et le développement, surtout à la lumière des répercussions des dures conditions des réfugiés, qui n'ont pas empêché l'État sahraoui de construire un système sain, capable de surmonter toutes ces difficultés et défis.
La réunion a également discuté des modalités de coopération dans divers domaines de la santé, tels que la formation, les médicaments, les missions médico-chirurgicales, la santé animale...etc.
La délégation américaine a fourni au ministère de la Santé publique des quantités importantes de médicaments. (SPS)
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| Cause sahraouie: reprise du voyage à vélo de deux militants suédois depuis Alger vers les camps de réfugiés | 15 nov 2024 |
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Alger
, 15 nov 2024 (SPS) Les deux militants suédois solidaires de la cause sahraouie, Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi, ont repris vendredi, à partir de l'esplanade de Riadh El-Feth à Alger, leur long voyage à vélo vers les Camps de réfugiés sahraouis, en vue d'exprimer leur solidarité avec le peuple sahraoui et le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
Dans une déclaration aux médias, les deux militants et fervents défenseurs de la cause sahraouie se sont dit "ravis" de pouvoir entamer cette dernière étape de leur long périple qui les a amenés à parcourir quelque 32.000 kilomètres et traverser 25 pays, depuis la fameuse esplanade de Riadh El-Feth.
"Je suis très ravi d'entamer la dernière étape de notre long voyage à vélo depuis l'esplanade de Riadh El-Feth, près du Sanctuaire du martyr, lieu historique et hautement symbolique, à destination des Camps de réfugiés sahraouis, dont le peuple se bat pour son indépendance", a déclaré Benjamin Ladraa, remerciant l'Algérie pour son hospitalité et l'accueil chaleureux durant leur séjour à Alger.
"Notre combat et solidarité avec le peuple sahraoui et sa juste cause se poursuivront jusqu'à la victoire finale des Sahraouis", a-t-il ajouté.
De son côté, sa compatriote Sanna Ghotbi s'est dit "très heureuse" d'entamer l'ultime étape de leur long périple à vélo, entamé il y a plus de deux ans et demi, à destination des Camps de réfugiés sahraouis.
"Je suis si contente d'entamer aujourd'hui l'ultime étape de notre aventure de solidarité vers les Camps de réfugiés sahraouis, un rêve si cher pour moi qui est sur le point de devenir enfin réalité", a-t-elle dit, remerciant, à son tour, l'Algérie pour sa générosité et son engagement indéfectible en faveur des causes justes, dont la cause sahraouie.
Selon la militante Sanna Ghotbi, leur voyage à vélo vers las Camps de réfugiés sahraouis s'étalera sur presque deux mois et les conduira à traverser plusieurs wilayas du pays, dont Blida, Chlef, Mostaganem, Oran, Tlemcen et Béchar, précisant que ce périple verra l'organisation de plusieurs activités dans chaque wilaya traversée.
"Nous avons, en effet, prévu des rencontres avec des étudiants, les autorités locales, ainsi qu'avec la société civile", a ajouté Sanna Ghotbi, soulignant que la plus grande manifestation de solidarité avec le peuple sahraoui sera organisée aux Camps de réfugiés sahraouis début janvier prochain.
Elle a fait savoir, à ce propos, que "pas moins de 80 militants et défenseurs de la cause sahraouie issus des pays traversés à vélo viendront exprimer leur solidarité avec le peuple sahraoui et participeront aux activités programmées sur place, dont des conférences, des caravanes et autres."
"Le voyage à vélo n'est pas la dernière action de solidarité avec le peuple sahraoui, de nombreuses autres actions seront organisées dans l'avenir, y compris des déplacements au siège des Nations unies, afin de porter haut et fort la voix du peuple sahraoui", a-t-elle promis.
Présent sur place, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Said Ayachi, a indiqué que "cette action de solidarité par excellence avec le peuple sahraoui montre encore une fois de plus que le peuple sahraoui n'est pas seul" et que sa cause est internationale. Pour M. Ayachi, ce genre d'action est de nature à faire avancer le combat du peuple sahraoui vers l'indépendance.
"Cette activité en plein air va donner plus de visibilité et de valeur à la cause sahraouie", a-t-il souligné, faisant savoir que des Algériens solidaires de la cause sahraouie vont accompagner les deux Suédois durant leur périple vers les Camps de réfugiés sahraouis. (SPS)
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| Appel à l'application des décisions de la légalité internationale reconnaissant le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance | 14 nov 2024 |
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Alger
, 14 nov 2024 (SPS) Les participants à une conférence "Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique", tenue à Alger, ont appelé à l'application des décisions de la légalité internationale reconnaissant le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance, à travers l'organisation du référendum sur l'autodétermination.
Intervenant lors de cette rencontre organisée mercredi au niveau de "l'Espace Afrique" dans le cadre du programme culturel de la 27e édition du Salon international du livre (SILA) à Alger, le vice-représentant de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de l'Ethiopie et de l'Union africaine (UA), Ma el Aïnin Lekhal a souligné que la question du Sahara Occidental était l'une des questions centrales du système international en tant que dernière question de décolonisation en Afrique.
Le colonialisme occidental a toujours œuvré à construire son avenir, et tenté de faire perdurer l'occupation et l'exploitation de la région de l'Afrique du nord, "étant conscient que l'Afrique du nord est un même peuple et que la région recèle des ressources et des richesses naturelles considérables", a-t-il souligné.
Le responsable sahraoui a déploré que "le Maroc accepte de jouer le rôle d'agent dans la région de l'Afrique du nord et refuse de permettre au peuple sahraoui de parachever le processus de décolonisation accompli dans les autres pays du continent, malgré que l'UA et un nombre important d'observateurs internationaux considèrent le Sahara Occidental comme étant la dernière colonie en Afrique".
Evoquant les déclarations du président français à travers lesquelles il soutient le plan d'expansion du Maroc, le même responsable a souligné que "la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et responsable de l'application des résolutions de la légalité internationale, est censée convaincre le régime du Makhzen de cesser les massacres perpétrés contre le peuple sahraoui depuis les années 1970".
"Toutes les organisations de défense des droits de l'homme et même les Nations unies "reconnaissent que le Maroc commet de graves violations des droits humains contre les Sahraouis dans les territoires occupés, et qu'il y a un pillage des richesses du Sahara occidental, non seulement de la part de l'occupation marocaine mais aussi de l'Union européenne", a-t-il poursuivi, rappelant, dans ce contexte, comment le Front Polisario a trainé le Conseil et la Commission européenne devant les tribunaux européens qui se sont prononcés contre le pillage des richesses du Sahara occidental par des entreprises européennes via des accords avec le régime du Makhzen.
Il a imputé l'échec des Nations unies à mettre fin à la colonisation au Sahara occidental, en dépit des efforts déployés depuis 1963, à "l'absence d'une véritable volonté politique de la part des puissances influentes au Conseil de sécurité qui empêchent l'application de la légalité internationale à travers ses tergiversations", bien que la communauté internationale et les Nations unies reconnaissent au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination.
De son coté, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, a indiqué que les fondateurs de l’Organisation de l’Unité africaine (Union africaine actuellement) avaient "pour principal objectif, la décolonisation de l’Afrique", soulignant qu’il était "de la responsabilité première de l’UA de trouver une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, d’autant que l’Union est le partenaire officiel de l’ONU dans le règlement de ce conflit".
Et d’affirmer que le soutien de l’Algérie au peuple sahraoui s'inscrit dans le cadre de son soutien aux causes de libération dans le monde. (SPS)
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| Ouverture du deuxième séminaire international de solidarité et d’échange culturel pour la paix au Sahara Occidental | 12 nov 2024 |
Allemagne
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Smara
(camp de réfugiés sahraouis), 12 nov 2024 (SPS) La deuxième édition du séminaire international de solidarité et d’échange culturel pour la paix au Sahara Occidental a été ouverte mardi au camp de Smara des réfugiés sahraouis, sous le signe "Liberté et justice pour tous", à l’initiative de la fondation Passerelles de la Paix.
Dans une allocution d’ouverture de la rencontre, le ministre de la Culture, Moussa Selma, a exprimé, devant une assistance de délégations étrangères solidaires avec le peuple sahraoui, son souhait de voir ce séminaire "constituer un trait d’union de la pensée, de la culture et du dialogue au service des causes des peuples opprimés, dont celles des peuples sahraoui et palestinien".
"L’Etat sahraoui a adopté, à travers ces séminaires, cette approche qui s’est poursuivie avec le soutien des parties solidaires, issus de différentes et lointaines contrées, leur participation fructueuse et leur appui au peuple sahraoui combattant et aux peuples opprimés", a souligné le ministre.
Le président de l’association "Passerelles de la Paix", Youcef Mecheria a affirmé à l’APS que l’organisation de ce séminaire, dans la conjoncture régionale actuelle, incite à "délivrer un message fort, de la part de l’Algérie et des hommes libres dans le monde, pour affirmer que les droits sont imprescriptibles et que la cause du peuple sahraoui est juste et que le Sahara occidental est la dernière colonie d’Afrique".
Pour sa part, le président de la délégation américaine Adam Henley a qualifié cette rencontre internationale d'"opportunité pour s’inspirer de la riche expérience du peuple sahraoui".
"Me trouver dans les camps des réfugiés sahraouis m’a permis de m’enquérir des différentes formes de solidarité, de tolérance et de respect", a affirmé le représentant américain, ajoutant que "le peuple sahraoui nous sert de source d’inspiration des diverses formes de solidarité, de respect et d’amitié".
Les participantes ont, lors de cette rencontre qui a pour cadre le siège de l’Union des femmes sahraouies, mis en exergue l’objectif de cette rencontre, qui se veut un espace de diffusion des valeurs de paix et la sécurité aspirée par les peuples du monde, est de renforcer les actions de solidarité avec les causes justes dans le monde.
Prennent part à ce séminaire qui se tient jusqu'à jeudi, des délégations d’Algérie, des Etats-Unis d'Amérique, d’Autriche, d’Allemagne, de France et du Kenya, selon les organisateurs. (SPS)
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| Le ministre de la santé publique reçoit les membres de l'association ERM | 11 nov 2024 |
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Chahid
El Hafedh
, 11 nov 2024 (SPS) Le ministre de la santé publique a reçu ce lundi, la présidente de l' association Enfants réfugiés du monde (ERM) et son équipe en vue de la préparation de la rentrée scolaire de l' école d infirmiers et de sage femmes.
L'entretien a eu trait à l'ouverture de l'année scolaire 2024/2025 aux niveaux des écoles de Smara et Dakhla.
Les deux parties ont passé en revue les propositions de l'association et les moyens de les adapter avec les programmes du ministère, afin d'assurer une meilleure formation de personnes qualifiées.
Les deux parties ont souligné l' importance de redoubler d'efforts pour promouvoir la formation et la poursuite de l'assistance de ERM à la formation dans ces écoles.
Ont pris part à cette réunion, le directeur de formation et des études auprès du ministère, du directeur de l'école, des membres de l'association ERM activant dans les camps de réfugiés sahraouis et de la coordinatrice du HCR.
Depuis des dizaines d’années, l'association, Enfants réfugiés du Monde (ERM), apporte son soutien au peuple sahraoui. Des professionnels, bénévoles, de l'association, effectuent des missions tous les quatre mois dans les écoles de santé (infirmières, sages femmes), pour un soutien pédagogique, la programmation et l'évaluation des examens, rappelle-t-on. (SPS)
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| La CEAS Sahara appelle à manifester samedi à Madrid pour réclamer l'autodétermination du peuple sahraoui | 11 nov 2024 |
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Madrid
, 11 nov 2024 (SPS) La Coordination des associations de solidarité avec le Sahara occidental (CEAS Sahara) a appelé toutes les associations, groupes et organisations de solidarité avec le peuple sahraoui à manifester, samedi prochain à Madrid, pour afficher leur soutien au Sahara occidental et réclamer l'autodétermination de son peuple.
"Nous appelons toutes les associations, entités, groupes et organisations à soutenir l'appel et à se joindre à la manifestation pour l'autodétermination du Sahara occidental, prévue le 16 novembre", a-t-elle écrit sur son site internet.
Selon la coordination, la manifestation vise à "dénoncer les accords de Madrid, qui ont condamné le peuple sahraoui à plus de quatre décennies d'exode et de souffrance".
Ces accords signés le 14 novembre 1975 à Madrid par l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie, établissent les conditions du retrait espagnol du Sahara occidental et la partition du territoire entre le Maroc et la Mauritanie. Mais cette dernière a abandonné toute revendication sur la région depuis août 1979.
La manifestation sera également l'occasion d'"exiger de l'Union européenne (UE) de se conformer aux arrêts de sa Cour de Justice" concernant le Sahara occidental, a ajouté la coordination, affirmant que ces décisions sont d'une "importance capitale".
Elle a rappelé, à ce titre, que la haute juridiction européenne a invalidé deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc, précisant que les ressources naturelles du Sahara occidental ne peuvent être exploitées sans le consentement du peuple sahraoui, légitimement représenté par le Front Polisario.
"Cette décision de justice réaffirme que le Sahara occidental n'est pas un territoire marocain et ne peut donc être inclus dans des accords sans violer le droit international", a-t-elle encore souligné.
La CEAS Sahara, qui a appelé à une "forte mobilisation" samedi à Madrid, veut aussi "rappeler au gouvernement espagnol et à la communauté internationale que la juste revendication du peuple sahraoui à son autodétermination est un droit inaliénable et imprescriptible".
Elle a jugé, à ce titre, "essentiel" que les organisations de la société civile "insistent sur ce message et exigent l'application des résolutions onusiennes, ainsi que le respect de la souveraineté des peuples".
"Avec votre soutien, nous ferons de cette mobilisation un succès et une démonstration de solidarité et d'engagement en faveur de la justice et des droits de l'homme", a-t-elle promis, estimant qu'il était "temps d'élever la voix aux côtés du peuple sahraoui". (SPS)
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| La Conférence Afrique-Russie appelle à permettre l'autodétermination du peuple sahraoui | 11 nov 2024 |
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Alger
, 11 nov 2024 (SPS) La Conférence ministérielle du Forum de partenariat Afrique-Russie souligne la nécessité de permettre au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination, a indiqué le communiqué conjoint ayant sanctionné les travaux du Forum de partenariat Afrique-Russie, dons sa première édition tenue les 9 et 10 novembre à Sotchi, en Russie.
Le communiqué a mis en avant la nécessité de parachever le processus de décolonisation en Afrique, soulignant que "les pays africains et la Fédération de Russie partagent la volonté commune de finaliser le processus de décolonisation sur le continent africain, sous les auspices des Nations Unies et conformément aux dispositions de sa Charte".
Les parties africaine et russe ont également souligné leur "responsabilité dans l'instauration d'un ordre mondial juste et stable articulé autour des principes des Nations Unies, au premier rang desquels figure le droit des peuples à l'autodétermination, tel que consacré par la résolution 1514 sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux".
Cette position commune africaine et russe renforce le consensus de la communauté internationale sur la nécessité de permettre au peuple du Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique, d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination. (SPS)
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| Le président de la République félicite le nouveau président du Botswana | 10 nov 2024 |
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Bir Lahlou (République sahraouie), 10 nov 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations au président, Douma Gideon Boko, à l'occasion de son élection à la tête de la République du Botswana.
Dans ce message, le Président Ghali a exprimé sa grande joie pour cette victoire, lui souhaitant du succès dans la conduite du pays vers plus de prospérité et de stabilité.
Le président de la République a salué les relations d amitié et de coopération avec le Botswana, appréciant le soutien constant de ce dernier a la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance, ainsi que ses positions honorables envers la lutte légitime de tous les pays et peuples du continent africain pour l’autodétermination et l’indépendance.
Le Président Ghali a exprimé la volonté de son pays de renforcer les relations amicales entre les deux pays sous la nouvelle direction, souhaitant au président élu plein succès et au peuple botswanais davantage de progrès et de prospérité.
Le Botswana est considéré comme l'un des pays les plus stables d'Afrique australe et entretient des relations diplomatiques avec la République sahraouie depuis 1981
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| La répression marocaine au Sahara occidental: Droits de l'homme bafoués et aspirations légitimes à l'autodétermination | 10 nov 2024 |
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Alger
, 10 nov 2024 (SPS) Le Sahara occidental vit sous une occupation marocaine marquée ces derniers temps par l'intensification de la répression et de graves violations des droits fondamentaux du peuple sahraoui, notamment son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
L'ambassadeur Maa El Ainin Lakhal, représentant permanent de la République sahraouie auprès de l'Union africaine, a affirmé, dans une déclaration à l'APS, que le peuple sahraoui demeure fermement attaché à son droit inaliénable à l'autodétermination. Il a noté que, malgré les appels répétés pour l'élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) afin de surveiller les droits humains, les autorités marocaines persistent à éviter toute responsabilité à cet égard.
Selon l'ambassadeur, cette situation est aggravée par la complicité internationale, notamment celle de la France, laquelle exacerbe le désarroi du peuple sahraoui qui réclame sans relâche ses droits légitimes.
L'expulsion "arbitraire et immédiate" de deux militantes norvégiennes récemment, a-t-il ajouté, constitue un autre épisode dans la stratégie marocaine visant à empêcher toute présence internationale qui pourrait témoigner de la situation des droits humains dans les territoires occupés.
Des défenseuses sahraouies des droits humains, telles que Sultana Khaya et Aminatou Haidar, subissent, elles aussi, a-t-il noté, des arrestations arbitraires et des cas de torture. Les rapports d'organisations telles qu'Amnesty International et Human Rights Watch documentent l'usage de la violence contre les manifestants pacifiques, tandis que la communauté internationale reste faible dans sa réponse à ces violations.
Les prisonniers politiques sahraouis, a-t-il souligné, demeurent également au centre des préoccupations, et des campagnes internationales réclament leur libération en dénonçant les mauvais traitements et la torture qu'ils subissent en détention. Parmi les cas emblématiques, figure celui d'Gdeim Izik, a-t-il rappelé, dont l'anniversaire des événements tragiques, le 8 novembre, symbolise la souffrance continue du peuple sahraoui. 84 défenseurs demeurent encore emprisonnés, certains purgeant des peines de réclusion à perpétuité.
La duplicité internationale entrave les efforts du peuple sahraoui pour obtenir ses droits
Dans le contexte des événements récents liés au conflit au Sahara occidental, Sidi Mohamed Omar, membre de l'instance nationale et représentant du Front Polisario à l'ONU, a souligné la détermination du peuple sahraoui à intensifier sa lutte légitime pour l'indépendance, en réponse à la récente résolution du Conseil de sécurité prolongeant le mandat de la MINURSO.
Ce dernier a réaffirmé que la solution pacifique, juste et durable au conflit doit passer par le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux principes de la Charte des Nations unies, malgré les efforts de la France pour contrecarrer ce droit.
Pour sa part, La défenseure des droits humains sahraouie, Ghaliya Abdallah Djimi, a déclaré que, depuis le début de l'occupation, les autorités marocaines ont commis de nombreuses violations, de l'expulsion forcée à la restriction des libertés fondamentales. Les méthodes répressives se sont intensifiées, visant à étouffer toute voix exprimant un refus de l'occupation ou appelant à la résistance.
Dans un autre témoignage, Zahra El Bechir Sbaai, sœur du prisonnier Ahmad Bachir Sbaai, a évoqué les conditions difficiles auxquelles fait face son frère, condamné à la réclusion à perpétuité. Lors d'une visite récente, elle a constaté une détérioration de sa santé sans qu'il ne reçoive de soins de la part des autorités marocaines.
De son côté, Ghalia Ajna, épouse du prisonnier sahraoui Mohamed Bani, qui purge une peine de réclusion à perpétuité depuis 14 ans à la suite d'un procès injuste, a signalé qu'il souffre de maladies chroniques et d'un manque de soins médicaux en prison, avec des restrictions sur les communications avec sa famille. Elle a également fait état de pressions et de harcèlements constants de la part des forces d'occupation en raison de son engagement en faveur de l'indépendance sahraouie. (SPS)
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| Le Makhzen fait chanter l'UE pour obtenir la reconnaissance de sa souveraineté prétendue sur le Sahara occidental | 08 nov 2024 |
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Rabat
, 08 nov 2024 (SPS) L'occupation marocaine continue de faire chanter plusieurs pays dans l'objectif d'obtenir leur reconnaissance de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, exigeant de l'Union européenne (UE) de transgresser le droit international et de s'aligner sur la position marocaine, en contrepartie de l'ouverture des frontières douanières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, selon des sites d’information marocains cités par l’APS.
Des sites d'information marocains ont révélé les détails d'un nouveau scandale de chantage orchestré par le Maroc, qui refuse d’ouvrir les frontières douanières avec Ceuta et Melilla, une attitude liée à la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) invalidant les accords sur les produits agricoles et la pêche, conclus entre l'UE et le Maroc sans le consentement du peuple sahraoui.
Selon le journal espagnol "OkDiario", "le Maroc n'envisage pas d'ouvrir les frontières douanières à Ceuta et Melilla à court ou moyen terme", d'autant que le Maroc parle toujours de "complexités techniques" empêchant le lancement du projet.
Le journal cite également des sources diplomatiques du ministère espagnol des Affaires étrangères, affirmant que le refus du Maroc est lié à l'annulation, le 4 octobre 2024, par la CJUE, des accords sur les produits agricoles et la pêche conclus avec le Maroc.
Les mêmes sources ajoutent que le ministère des Affaires étrangères a reçu des informations de Rabat concernant les raisons du retard accusé par rapport à l'ouverture des douanes à Ceuta et Melilla, notamment le mécontentement envers la décision de la CJUE annulant les accords de pêche et agricoles avec Rabat.
Le 4 octobre dernier, la CJUE avait conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités".
La Cour avait également affirmé que "le consentement du peuple sahraoui pour la mise en œuvre des accords commerciaux entre l'UE et le Maroc dans ce territoire non autonome est une condition essentielle pour la validité des décisions approuvées par le Conseil au nom de l'Union européenne".
La Cour européenne avait rappelé, en outre, que le Front Polisario était le représentant légitime et unique du peuple sahraoui et avait le droit de contester les décisions en litige devant les juridictions européennes au nom du peuple sahraoui.
Le "chantage" est devenu une monnaie courante dans la politique étrangère du royaume du Maroc pour obtenir des gains illégaux, que ce soit par l'usage d'informations obtenues via l'espionnage par le logiciel sioniste "Pegasus" ou par la carte de la migration clandestine en vue d'imposer ses exigences, même au détriment de la légalité internationale.
Le Makhzen avait déjà utilisé la carte de la migration clandestine à plusieurs reprises contre Madrid, la dernière en date étant en septembre dernier dans la ville de Fnideq, à la frontière maroco-espagnole, où des milliers de marocains ont rejoint la zone frontalière pour envoyer un message au gouvernement de Pedro S?nchez : toute action contraire aux intérêts du Makhzen, que ce soit au Sahara occidental ou ailleurs, se traduira par la facilitation du passage de milliers de migrants illégaux vers l'Espagne.
A ce propos, l'Association marocaine des droits humains (AMDH) a révélé les dessous de cette tentative de "fuite collective" de nombreux jeunes et mineurs marocains vers Ceuta, affirmant que le Makhzen se sert de la question de la migration clandestine pour faire pression sur l'Espagne et les pays européens afin d'obtenir davantage de financements en contre partie de la protection des frontières.
L'AMDH a indiqué que la date et l'heure de cette tentative de migration avaient été largement diffusées, au préalable, sur les réseaux sociaux, s'interrogeant : "Pourquoi la date de cette migration a-t-elle été annoncée ? Et comment imaginer que des gens souhaitant franchir des frontières hautement sécurisées le fassent de manière aussi solennelle et collective, en plein jour ?"
Selon l’AMGH, ce qui est marquant, c'est que le Maroc n'hésite pas à recourir à toutes sortes de pratiques immorales, comme le chantage, la corruption et l'espionnage pour violer la légalité internationale et obtenir des reconnaissances illégales de sa souveraineté prétendue sur le Sahara occidental, reconnue comme un territoire concerné par la décolonisation en vertu de la résolution onusienne 1514 de 1960. (SPS)
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| Gouvernement sahraoui : Le discours du roi est une rébellion contre la légalité internationale au Sahara occidental | 7 nov 2024 |
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Bir Lahlou
, 7 nov 2024 (SPS) Le gouvernement de la République sahraoui a indiqué que le roi du Maroc a encore une fois eu recours à l’usage à "l’illusion et la tromperie dans son discours par le biais d’un langage d'escalade, d’intransigeance et de rébellion contre la légitimité internationale et les résolutions des Nations Unies et de l'union africaine".
A l’occasion de l’anniversaire de la dite "Marche noire" par laquelle le Maroc a envahi militairement le Sahara occidental en 1975, "le roi du Maroc a encore une fois eu recours à l’usage à l’illusion et la tromperie dans un discours. qui incarne le langage d'une escalade, d'intransigeance et de rébellion contre la légitimité internationale et les résolutions des Nations Unies et de l'union africaine et la persistance de la logique d'expansion et d'occupation", a souligné un communiqué du ministère de l’ une copie est parvenue à SPS.
"Le gouvernement de la République sahraouie condamne avec la plus grande fermeté les tentatives contenues dans le discours du roi du Maroc, Mohamed VI visant à déformer les faits historiques et juridiques concernant le caractère international de la question du Sahara Occidental comme une question de décolonisation, afin détourner l'attention de son opinion interne, souffrant d'une crise structurelle profonde qui s'aggrave de jour en jour" , a estimé la même source.
L'ensemble de la communauté internationale est témoin de l'obstruction du régime d'occupation marocain à toutes les étapes de la mise en œuvre du plan de règlement ONU/OUA, de son rejet ultérieur du référendum d'autodétermination et de son implication dans des tentatives désespérées pour faire adopter des solutions douteuses, par crainte que le peuple sahraoui confirmera son choix national légitime par lequel il a proclamé le 27 février 1976 la République Arabe Sahraouie Démocratique, comme incarnation de la volonté du peuple sahraoui de liberté et d'indépendance, a rappelé le communiqué.
S’agissant de la tentative du régime envahisseur marocain d'atténuer les effets du choc provoqué par l'arrêt de la Cour de Justice européenne rendu au début du mois dernier, le gouvernement sahraoui a mis en garde "les pays de l'Union européenne de prendre en compte les conséquences d’une telle implication de nouveau dans tout ce qui est en lien avec le territoire du peuple sahraoui et ses ressources naturelles".
Quant aux propos du roi du Maroc sur une "renaissance du développement" dans les régions sahraouies occupées, , le gouvernement sahraoui a relevé que "la seule chose que l'Etat occupant marocain peut se vanter avoir apporté au Sahara occidental occupé depuis son occupation militaire est une guerre de génocide, de confiscation des terres et d’appauvrissement, de pillage des ressources naturelles, de déplacements forcés et de violations flagrantes des droits de l’homme".
"La réalité de l'occupation marocaine imposée par la force est inévitablement éphémère, car la réalité immuable et irréversible est la République Arabe Sahraouie Démocratique, une réalité nationale, régionale et internationale que le peuple sahraoui a établie par ses sacrifices et sa lutte et fortifié par les grandes victoires qu'il a remportées sur tous les fronts, perturbant ainsi les calculs de l’État occupant marocain et l’a poussé jusqu’à se lancer dans les bras de parties extérieures, afin de tirer parti d’elles dans sa guerre expansionniste contre notre peuple", a fait savoir la même source.
Il est temps pour que le régime envahisseur marocain se rende compte, lui et ses alliés, que le peuple sahraoui poursuit avec toute détermination et force sa lutte de libération par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, jusqu'à l’accomplissement de ses objectifs non négociables à la liberté, l'indépendance et la restauration de la souveraineté sur l'ensemble du territoire de la République arabe sahraouie démocratique, a conclu le communiqué. (SPS)
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| Sahara occidental: la complicité de la France avec le régime du Makhzen est "cynique et scandaleuse" (média) | 07 nov 2024 |
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Paris
, 07 nov 2024 (SPS) Le site d'information français l'Anticapitaliste a souligné, jeudi dans un article, que la complicité de l'Etat français avec le régime "corrompu" du Makhzen marocain, à propos du Sahara occidental était devenue encore "plus cynique et scandaleuse", après la récente déclaration du président Emmanuel Macron relative au soutien de Paris au prétendu "plan d'autonomie" de Rabat.
Fabienne Dolet, l'auteure de l'article publié sous le titre: "Le Sahara occidental sur l'autel de l'impérialisme français", a écrit :"La complicité de l'Etat français avec le régime autoritaire et corrompu du Makhzen est un scandale ancien".
Et Macron a rendu cette complicité "encore plus cynique et scandaleuse", après sa déclaration du 29 octobre sur le Sahara occidental (lors de sa visite au Maroc), selon laquelle "le présent et l'avenir (du Sahara occidental) s'inscrivent dans le cadre de la (prétendue) souveraineté marocaine".
Et d'ajouter : "Cette déclaration est l'aboutissement d'un lobbying des entreprises françaises, visant à regagner un avantage dans la concurrence des multinationales pour l'accès aux grands marchés publics notamment dans le territoire sahraoui à l'énorme potentiel en ressources naturelles".
"Alors que la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) vient de confirmer début octobre l'annulation des accords commerciaux de 2019 entre le Maroc et l'Union européenne relatifs à la pêche et aux produits agricoles, car ils ne respectent pas le consentement du peuple sahraoui, Macron se dépêche de s'asseoir sur cette victoire des Sahraouis qui se battent pour la reconnaissance de leurs droits et de leur territoire convoité par le Maroc depuis 1975", relève aussi l'auteure.
Le message du président Macron, selon Fabienne Dolet, "n'était évidemment pas à destination du peuple sahraoui, mais bien adressé aux autorités du Maroc pour regagner leurs grâces", car, a-t-elle expliqué, "l'affirmation élyséenne ne doit rien au hasard et est l'aboutissement d'un lobbying puissant des entreprises françaises du CAC40, dont une quarantaine de dirigeants avaient fait le déplacement à Rabat".
"L'objectif de la délégation était de regagner un "avantage comparatif " " dans la concurrence des multinationales pour l'accès aux grands marchés publics, en particulier d'infrastructures et d'armement marocains. Et le Sahara occidental (occupé) est aussi un vaste territoire de 266.000 Km2 en plein développement, avec des réserves de phosphate enviées dans le monde entier, des eaux généreuses en poissons, des produits agricoles, du sel, du sable, un potentiel énorme en matière d'énergies renouvelables", note l'Anticapitaliste dans son article.
Et de préciser dans le même contexte, que "dix milliards d'euros de contrats et d'accords d'investissement, c'est donc la récolte de la visite d'Emmanuel Macron. Une récolte qui valait bien pour la bourgeoisie française de jeter aux orties tout principe démocratique et droit à l'autodétermination des peuples, inclus dans les résolutions de l'ONU, pour le Sahara occidental par exemple, sur les droits et les libertés individuelles ou sur la préservation de l'environnement".
L'auteure de l'article conclut : "Cette visite avait tout du voyage d'affaires et bien peu à voir avec une vision politique, encore moins un discours de vérité". (SPS)
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| La République sahraouie préside la 5ème session du Comité technique spécialisé pour l'éducation, la science, la technologie et l'innovation de l'UA | 6 nov 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 6 nov 2024 (SPS) Le ministère de l'Éducation et de la Formation professionnelle préside la cinquième session du Comité technique spécialisé pour l'éducation, la science, la technologie et l'innovation de l'Union africaine, qui se tient du 4 au 8 novembre 2024, via la technologie de conférence à distance, sous le titre "Stratégies et processus de transformation efficaces dans l'éducation, la science, la technologie et l'innovation pour l'Afrique du 21e siècle que nous voulons".
La séance ministérielle du Comité technique spécialisé, qui se tiendra les 7 et 8 novembre, sera présidée par le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle, Khatri Addouh, a été précédée d'une séance réunissant les responsables et d'experts les 4 et 5 novembre, au cours desquels se sont tenues une séance plénière et deux séances parallèles, la première sur l'éducation et la seconde sur la science, la technologie et l'innovation. Ces séances ont été présidées par le secrétaire général du ministère de l'Éducation et de la formation professionnelle, Mustafa Mohamed Fadel, et le conseiller chargé des affaires de l'Union africaine, Hamdi Salek.
Au cours de cette session, un cinquième bureau du Comité sera élu pour un mandat de deux ans (2025-2027), et des informations seront fournies aux ministres sur l'état de mise en œuvre des programmes en cours dans le domaine de la l'éducation, la science, la technologie et l'innovation sur le continent sur la base des stratégies, l'adoption de projets de nouvelles stratégies continentales pour l'éducation, la science, la technologie et l'innovation, et l’approbation des décisions et recommandations qui seront présentées au Sommet de l'Union africaine en Février 2025.
Prendront part à cette session, les ministres de l'Éducation, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation des États membres, des hauts fonctionnaires et experts, directeurs de l'Éducation, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation des organes, bureaux et agences techniques spécialisées de l'UA, des Communautés économiques régionales, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, l’Agence de développement, le Fonds africain de développement, les agences compétentes des Nations Unies, les institutions internationales et régionales et les partenaires concernées. (SPS)
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| Conférence en France sur les droits du peuple sahraoui et sa souveraineté sur ses richesses naturelles | 05 nov 2024 |
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Paris
, 05 nov 2024 (SPS) L’association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD) en France organisera, le 22 novembre prochain, une conférence sur la cause sahraouie pour mettre la lumière sur les dernières décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et les conséquences du soutien aveugle au Maroc dans sa politique expansionniste au Sahara occidental.
Cette conférence de solidarité, qui se tiendra dans la commune de Claircigny, au Mans, sous le signe "Droits des peuples et souveraineté sur leurs richesses naturelles : le cas du Sahara occidental", sera animée par l’avocat de la République sahraouie, spécialiste du Droit international et défenseur des droits des peuples, Gilles Devers, et le représentant de la République sahraouie auprès de la Suisse, des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir.
Dans une déclaration à l'APS, Oubi Bouchraya Bachir a expliqué que cette conférence intervenait dans un contexte particulier marqué par deux événements phares. Le premier concerne les décisions de la CJUE du 4 octobre dernier, ayant invalidé les accords signés entre le Maroc et l’Union européenne, car incluant illégalement le Sahara occidental, territoire "distinct" du Maroc, sans le consentement du peuple sahraoui, ce qui constitue une violation flagrante des précédentes décisions de la Cour de justice européenne.
Le second événement, ajoute-t-il, concerne "la reconnaissance" par le président français de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et "l'adhésion de la France à un partenariat économique avec le Maroc pour piller les richesses du Sahara occidental".
La conférence vise essentiellement à "mettre en évidence les décisions de la CJUE et leurs répercussions politiques, juridiques et économiques, non seulement sur le Maroc, mais aussi sur l’Union européenne (UE) en tant que Bloc et particulièrement sur la France qui s’apprête à en faire fi.
Cet évènement tend également, selon le diplomate sahraoui, à "sensibiliser l’opinion publique française et les consommateurs français en particulier aux conséquences de l’intention de la France de transgresser les lois de l’UE afin d’aider le Maroc à poursuivre son occupation du Sahara occidental. La conférence ne se limitera pas à l’aspect juridique, mais mettra, aussi, la France en garde, contre les risques de son soutien absolu au Maroc dans son approche expansionniste au Sahara occidental". (SPS)
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| Sahara occidental : le Maroc et la France font revivre le régime colonial du 19e siècle (médias) | 95 nov 2024 |
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Alger
, 95 nov 2024 (SPS) Faisant fi de toutes les résolutions des Nations unies concernant la décolonisation du Sahara occidental, le Maroc et la France font revivre le régime colonial du 19e siècle avec toutes ses atrocités et ses injustices, écrit "Le Soir d'Algérie" dans un article publié à la Une de son édition de mardi.
L'auteur de l'article a relevé que l'Elysée "a fait un pied-de-nez à la légalité internationale en donnant ce qu'il n'a pas à celui qui ne le mérite pas, dans un élan colonial pur, en faisant fi de toutes les résolutions de l'ONU et en s'attaquant au Conseil de sécurité, dont son pays, la France, est l'un des membres permanents, ainsi qu'à la justice européenne", mentionne le journal dans un commentaire intitulé: "La France rattrapée par ses démons coloniaux".
En s'attribuant le territoire d'un peuple de manière immorale, les deux colonisateurs, le maître et son élève, font revivre le régime colonial du XIXe siècle avec toutes ses atrocités et ses injustices. Pourtant, tout le monde savait que la France a toujours soutenu, contre vents et marées, la colonisation du Sahara occidental par le Maroc depuis 1975", souligne Le Soir d'Algérie.
Et de poursuivre: le peuple du Sahara occidental "ne cessera de maudire ceux qui veulent le priver de sa patrie pour des raisons mercantiles et illusoires" d'autant plus que la légalité internationale et le droit international sont du côté des Sahraouis qui sont déterminés plus que jamais à mettre en échec toutes les manœuvres et les plans du régime colonial du Makhzen et de ses alliés.
A rappeler dans ce contexte, que le mois d'octobre a connu des avancées juridiques en faveur des droits légitimes du peuple sahraoui et de sa juste cause après que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), ait déclaré illégaux les accords commerciaux entre le Maroc et l'UE, incluant les territoires sahraouis occupés.
Cette décision historique réaffirme les vérités bien établies sur la question du Sahara occidental, 49 ans après, à savoir qu'il n'existe aucune souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et que ce sont deux pays séparés et distincts.
Cette décision vient s'ajouter à celle rendue le 16 octobre 1975 par la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye rejetant de manière catégorique toute souveraineté du Royaume marocain sur le Sahara occidental et confirmant que le peuple sahraoui doit pouvoir exercer pleinement et légitimement son droit à l'autodétermination. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible les forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Amgala | 03 nov 2024 |
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Bir
Lahlou
(République sahraouie), 03 nov 2024 (SPS) Les unités de l'Armée sahraouie ont ciblé les forces d'occupation marocaines dans plusieurs régions du secteur d'Amgala, indique un communiqué militaire de la direction centrale du Commissariat politique de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS).
Selon le communiqué parvenu, dimanche, à l'Agence de presse sahraouie (SPS), des unités avancées de l'Armée sahraouie ont bombardé, samedi soir, "les bases de l'occupant marocain dans les régions d'Amgli Lefrig et le poste de commandement d'un bataillon derrière le mur du sable dans le secteur d'Amgala, ainsi qu'une base dans la région d'Amgli El Hara du même secteur", précise le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, le long du mur de la honte (mur de sable), "leur infligeant de lourde pertes humaines et matérielles", a conclu la même source. (SPS)
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| Deux norvégiennes expulsées d’El Aayoune occupée par les autorités marocaines | 02 nov 2024 |
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El Aayoune
(Territoires occupés), 02 nov 2024 (SPS) Les autorités d'occupation marocaine à Aaiun occupée ont expulsé de force deux citoyennes norvégiennes samedi matin, qui tentaient de s’enquérir des initiatives controversées du Maroc en matière d'énergie renouvelable dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Au total, 25 policiers marocains en civil ont arrêté les militantes norvégiensnes, Ingeborg Sævik Heltne et Vivian Kaulen Nedenes, alors qu'ils visitaient la maison du militant sahraoui des droits humains Sidi Mohamed Daddach.
Les deux femmes s'étaient rendues dans la région pour enquêter sur les points de vue des citoyens sahraouis sur les projets d'énergie renouvelable du Maroc, qui sont en cours de développement sur les terres du Sahara occidental, la dernière colonie en Afrique.
L’activiste Heltne a déclaré : "On nous a donné dix minutes pour rejoindre notre hôtel et faire nos bagages. Ensuite, on nous a ordonné de quitter le Sahara occidental. Maintenant, nous sommes sous escorte en direction d’Agadir".
Heltne travaille avec le Conseil norvégien pour l’Afrique et a déjà mené des recherches universitaires sur la façon dont le Maroc utilise les énergies renouvelables pour renforcer son occupation du Sahara occidental. Nedenes, étudiante et membre de la Jeunesse du Parti socialiste norvégien, s’est également intéressée à l’impact de ces projets sur le peuple sahraoui.
Les militantes ont exprimé leur inquiétude face à cet incident, le qualifiant de grave violation de la liberté de mouvement et d’expression dans les territoires occupés du Sahara occidental et de restriction supplémentaire pour les observateurs internationaux qui se voient refuser l’accès au territoire.
Les autorités marocaines d’occupation sont critiquées pour leurs projets de développement au Sahara occidental, notamment en raison de la signature d’accords avec des pays et des entreprises étrangères sans consulter le peuple sahraoui et son représentant légitime, le Front Polisario.
Il est à rappeler que la Cour de justice de l’union européenne a estimé que les accords commerciaux entre l'UE et le Maroc ne peuvent être appliqués au Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui et de son représentant légitime, le Front Polisario. (SPS)
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| Le président de la République reçoit des solidaires d'Amérique latine | 02 nov 2024 |
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Alger
, 02 nov 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a reçu Esteban Silva Cuadra, président des associations de solidarité avec le peuple sahraoui d'Amérique latine et des Caraïbes, et Pablo Sebeldar Allende, arrière-fils de l'ancien président chilien, Salvador Allende, qui dirige la Fondation latino-américaine, qui porte le nom du défunt président chilien.
La rencontre s'est déroulée en Algérie à l'occasion de la participation du président Brahim Ghali aux célébrations commémoratives du 70ème anniversaire de la glorieuse Révolution du 1er Novembre, en présence d'un membre du Secrétariat national du Front Polisario, ambassadeur sahraoui en Algérie, Abdelkader Taleb Omar. Les deux parties ont évoqué les derniers développements de la question sahraouie et l'activité du mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui en Amérique latine.
Il est à noter que le Président Ghali a participé aux célébrations commémoratives de la Révolution algérienne, à l'invitation de son homologue algérien, M. Abdelmadjid Tebboune, aux côtés des dirigeants et chefs des pays frères et amis. (Était)
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| Le Président Ghali reçu par son homologue algérien | 01 nov 2024 |
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Alger
, 01 nov 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a été reçu vendredi par son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, en marge des célébrations commémoratives du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du 1er novembre.
La réception consacrée par le président Abdelmadjid Tebboune en l'honneur des dirigeants et chefs de pays participant aux célébrations, s'est déroulée en présence, outre le président Brahim Ghali, les présidents tunisien et mauritanien, respectivement : Kais Saied et Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani, ainsi que le président du Conseil national libyen, Mohamed Menfi.
Après la fin du défilé commémorant le 70ème anniversaire de la glorieuse Révolution de Novembre, le président de la République algérienne démocratique et populaire a pris une photo commémorative avec les dirigeants et principaux invités de l'Algérie participant à ces célébrations (SPS)
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| Le président de la République adresse ses vœux à son homologue algérien à l’occasion du 70e anniversaire de la Glorieuse Guerre de Libération | No date |
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Bir Lahlou
, 1er nov 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé un message de vœux à son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, en marge du 70e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Guerre de Libération.
Dans son message, le président Brahim Ghali a exprimé "ses meilleurs vœux au président de la République et au peuple algérien en marge de la commémoration de cet événement important et exceptionnel, non seulement dans l'histoire de l'Algérie, mais de l'humanité entière, symbole de lutte, de révolution, de libération et de résistance contre le colonialisme, l'asservissement et la domination coloniale".
"En luttant pour la liberté et l’indépendance, avec détermination et une volonté inébranlable, le peuple sahraoui est au premier rang de tous ces peuples qui, non seulement, se sont inspirés de la louable expérience révolutionnaire algérienne, mais qui ont en outre bénéficié du soutien immuable de l’Algérie aux luttes légitimes à travers le monde, conformément aux principes de la Révolution du 1er novembre, à la Charte des résolutions de l’ONU et à l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA)".
Le Président Brahim Ghali a en outre réitéré, en son nom personnel et au nom du peuple sahraoui, ses vœux au Président de la République et au peuple algérien frère. (SPS)
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| Une fédération espagnole réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 31 oct 2024 |
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Madrid
, 31 oct 2024 (SPS)La Fédération des institutions de solidarité avec le Sahara occidental (FEDISSAH) a réaffirmé son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et l'indépendance, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
Dans le cadre d'un évènement organisé, par visioconférence, par la FEDISSAH et la délégation du Front Polisario en Espagne, le président de la fédération, Carmelo Ramirez, a mis l'accent sur les dures conditions auxquelles est confronté le peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Ramirez a regretté "l'absence de progrès vers une solution définitive" au conflit du Sahara occidental, malgré les nombreuses résolutions des Nations Unies reconnaissant le droit des Sahraouis à l'autodétermination.
Il a, à cette occasion, souligné le rôle historique des municipalités espagnoles dans la promotion de la cause sahraouie, soulignant que d'"importantes initiatives humanitaires et politiques ont été promues au niveau municipal dans le but de renforcer les liens de solidarité avec le peuple sahraoui".
De son côté, Abdulah Arabi, représentant du Front Polisario en Espagne, a abordé la situation actuelle au Sahara occidental, mettant en avant les efforts humanitaires et politiques menés en collaboration avec les municipalités solidaires d'Espagne.
Arabi a rappelé en outre la victoire historique du peuple sahraoui devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Le diplomate a souligné dans le sillage que "l'avenir du Sahara occidental dépend exclusivement de la volonté du peuple sahraoui, qui a le droit de décider de son propre destin".
L'événement a convenu de plusieurs actions stratégiques à mener pour renforcer le soutien à la cause sahraouie. Les municipalités participantes se sont engagées à "soutenir activement le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui".(SPS)
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| Arrivée du président de la République à Alger pour participer aux célébrations du 70e anniversaire de la glorieuse révolution de 1er novembre | 31 oct 2024 |
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Alger
, 31 oct 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, est arrivé jeudi à Alger pour participer aux célébrations commémorant le 70e anniversaire de la glorieuse révolution du 1er novembre.
Le président de la République a été accueilli à l'aéroport international Houari Boumediene par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune.
Le président Brahim Ghali prend part à cet évènement à l’invitation de son frère, Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire, pour participer aux célébrations marquant le 70ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de libération nationale. (SPS)
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| Les militants suédois Ladraa et Ghotbi réitèrent leur appui au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 31 oct 2024 |
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Alger
, 31 oct 2024 (SPS) Les deux militants suédois des droits de l'homme et fervents défenseurs de la cause sahraouie, Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi, ont réitéré, jeudi à Alger, leur appui au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
S'exprimant à l'occasion de la rencontre avec le président de l'Académie des jeunes algériens, Samir Bouaziz, les deux militants Suédois, présents en Algérie dans le cadre d'un long voyage à vélo entamé il y a plus de deux ans et demi et qui les a emmenés à traverser plus de 25 pays, se sont dit "convaincus" de la légitimité de la cause sahraouie, exprimant leur soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Sanna Ghotbi s'est dit "impressionnée" par "l'engagement du peuple et de la jeunesse algériens en faveur de la cause sahraouie, de la cause palestinienne et de toutes les causes justes à travers le monde".
"C'est un modèle à suivre de par le monde", a-t-elle souligné, affirmant qu'elle et son compatriote Benjamin Ladraa étaient chaleureusement salués partout où ils ont été à Alger.
Revenant sur leur long périple, la militante et amie des causes justes a indiqué que "la principale raison de ce challenge était de sensibiliser la jeunesse à travers les pays traversés quant à la justesse de la cause sahraouie".
Elle a fait savoir, à ce sujet, qu'au cours de leur voyage, ils ont tenu de nombreuses conférences au sein des universités et Parlements, ainsi qu'avec la société civile, affirmant que "l'écho a été plus que positif, en témoigne, ajoute-elle, la venue attendue de plusieurs militants au prochain Forum de la jeunesse qu'ils vont tenir du 5 au 7 janvier prochain dans les Camps de réfugiés sahraouis".
A ce propos, Benjamin Ladraa a indiqué que "pas moins de 80 participants venant de 30 pays" sont attendus à ce forum qui verra l'organisation de plusieurs conférences, de caravanes, ainsi que d'autres activités.
Avant la tenue de ce forum, le militant Ladraa a rappelé que lui et sa compatriote Ghotbi vont reprendre leur voyage à vélo le 15 novembre prochain à partir d'Alger pour traverser les wilayas de Blida, Chlef, Mostaganem, Oran, Tlemcen et Béchar, pour arriver début janvier prochain dans les Camps de réfugiés sahraouis.
Prenant pour sa part la parole, Samir Bouaziz a indiqué que "la solidarité de l'Académie des jeunes algériens avec le peuple sahraoui s'inspire directement de la Révolution algérienne et de la doctrine de l'Etat algérien définitivement aux côtés des peuples opprimés et des causes justes".
Il a rappelé, à cet égard, que l'Académie a eu l'occasion et l'honneur de défendre la cause sahraouie à plusieurs reprises lors des foras internationaux, dont la 4e Commission de l'Assemblée générale des Nations unies, chargée des politiques spéciales et de la décolonisation tenue au mois d'octobre courant, en soulignant que le peuple sahraoui lutte pour son indépendance et que le Sahara occidental est un territoire à décoloniser, tel qu'il est inscrit par l'ONU sur la liste des territoires non autonomes depuis 1963.
Il a ajouté, dans le même contexte, que son organisation "a initié jusqu'ici de nombreuses conférences en faveur de la cause sahraouie, effectué des visites dans les Camps de réfugiés sahraouis et participé aux campagnes de solidarité au profit des réfugiés". (SPS)
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| Sahara occidental: le virage diplomatique de l'Elysée motivé par des informations sensibles obtenues à son insu par Rabat | 31 oct 2024 |
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Paris
, 31 oct 2024 (SPS) Le virage diplomatique opéré par l'Elysée à travers son soutien affiché au prétendu "plan d'autonomie" marocain au Sahara occidental pourrait être motivé par des informations sensibles obtenues à son insu par le Maroc, a indiqué le site d'information Afrik.com, soulignant que les critiques internationales se multiplient à ce sujet et Paris pourrait se retrouver isolée.
Dans un article paru jeudi sous le titre : "Sahara occidental : la diplomatie franco-marocaine d’Emmanuel Macron sous l’influence de Pegasus ?", le site est revenu sur les interrogations que suscite cette "volte-face" diplomatique ayant conduit le président français à exprimer son soutien à la prétendue "souveraineté" marocaine sur le Sahara occidental.
A cet égard, l'auteure de l'article, Hélène Bailly, a rappelé qu'en 2021, Le Monde et un consortium de médias internationaux révélaient que le téléphone de Macron et ceux de plusieurs ministres français avaient potentiellement été ciblés par les services marocains via un logiciel espion sioniste, à savoir Pegasus.
"Avec cette affaire en arrière-plan, certains observateurs estiment que le virage diplomatique de la France pourrait être motivé par des informations sensibles obtenues à son insu par le Maroc", a-t-elle souligné en dépeignant "un président ébranlé par l'espionnage".
"En 2021, l’affaire Pegasus avait secoué l’Elysée comme rarement une affaire d’espionnage n’a pu le faire. Emmanuel Macron, d’ordinaire imperturbable, se serait montré profondément touché lorsqu’il avait découvert que son numéro de téléphone, ainsi que ceux de son Premier ministre Edouard Philippe et de quatorze autres membres du gouvernement, figuraient parmi les cibles potentielles de surveillance des services marocains", écrit également Afrik.com.
Evoquant, en outre, le camouflet judiciaire qu'a subi le Makhzen en France suite à sa plainte pour diffamation liée à son implication dans le projet Pegasus, Hélène Bailly a ensuite fait le lien entre le virage diplomatique de Macron et le revirement du chef gouvernement espagnol en faveur du sinistre "plan d'autonomie" au Sahara occidental.
"Il faut rappeler qu’en juin 2022, l’affaire Pegasus avait déjà émergé en Espagne avec des accusations de surveillance téléphonique par le Maroc visant des personnalités espagnoles, notamment l’épouse du chef du gouvernement Pedro Sanchez", a-t-elle souligné.
Afrik.com a notamment cité plusieurs médias locaux, selon lesquels ces écoutes auraient pu influencer la décision de ce dernier de soutenir le plan expansionniste marocain, un revirement perçu comme une "catastrophe diplomatique" par la classe politique espagnole. "Une interrogation qui revient aujourd’hui pour expliquer le revirement du Président français".
Dans ce contexte, le portail a cité le rapprochement économique controversé à coup de milliards d'euros entre la France et le Maroc, notant que trois ans après l’affaire Pegasus, subitement les tensions entre les deux pays sont apaisées sur le dos de la réalité économique et du pillage à venir du Sahara occidental.
Selon Afrik.com, "le soutien de Macron à la (prétendue) "souveraineté" marocaine sur le Sahara occidental marque une rupture historique avec la politique de neutralité traditionnelle de la France, et se heurte aux principes du droit international". Ce positionnement, poursuit Afrik.com, "soulève des questions cruciales sur l’avenir de la diplomatie française".
L'auteure de l'article cite le quotidien de référence Le Monde, pourtant proche d’Emmanuel Macron, qui a écrit que Paris n’a aucun intérêt "à tout miser sur le Maroc, un pays à la gouvernance parfois erratique, à l’oligarchie prédatrice, fragilisé tant par ses inégalités sociales abyssales".
"Pourtant, la France semble prête à renoncer à ses engagements internationaux pour tout miser sur le Maroc dans sa stratégie africaine", a-t-elle fait remarquer.
"Cette volte-face illustre un tournant dans la politique étrangère française, où les valeurs et le droit semblent s’effacer au profit d’un réalisme politique parfois opaque. Alors que les critiques internationales se multiplient, la France pourrait se retrouver isolée et questionnée quant à son attachement à la souveraineté des peuples, un principe pourtant cher à sa diplomatie historique", conclut le portail. (SPS)
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| Le gouvernement sahraoui condamne la position de Macron sur le Sahara occidental | 30 oct 2024 |
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Chahid El-Hafed
(République sahraouie) 30 oct 2024 (SPS) Le gouvernement sahraoui a dénoncé la position exprimée par le président français, Emmanuel Macron, devant le Parlement marocain mardi, affirmant qu'elle exclut de fait la France de tout effort mené par les Nations Unies pour décoloniser le Sahara occidental.
Dans un communiqué publié mardi, "le gouvernement sahraoui a estimé la position de Macron comme un encouragement à l'occupation militaire illégale du Sahara occidental par le Maroc, offrant à Rabat le soutien de poursuivre son agression brutale contre le peuple sahraoui. Cette position menace d'aggraver les tensions et l'instabilité et même les intérêts français dans la région".
"La position de Macron sur le Sahara occidental contredit la Charte de l'ONU et ses résolutions sur la question, portant atteinte aux responsabilités de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, qui devrait être en première ligne de la défense du droit international", a souligné le communiqué.
"Macron a prouvé que Paris a entravé les efforts de l’ONU pour décoloniser le Sahara occidental depuis 1975, en déployant même un soutien aérien militaire pendant le conflit. À ce jour, la France reste ouvertement complice de l’empêchement du peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance", a ajouté le communiqué.
"Cette position de Macron contredit les positions des organisations et tribunaux internationaux, qui ne reconnaissent pas la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et qualifient la présence du Maroc dans ce pays d’occupation illégale, comme l’ont souligné les résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le Sahara occidental en 1979 et 1980", a indiqué le gouvernement sahraoui dans son communiqué.
Le seul et unique souverain du Sahara occidental est le peuple sahraoui. Ni Macron, ni personne d’autre, n’a le droit de décider au nom de ce peuple. Le peuple sahraoui sous la direction légitime du Front Polisario, reste déterminé à résister à l’occupation marocaine, par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, pour garantir ses droits à la liberté, à l’indépendance et à la pleine souveraineté sur la République arabe sahraouie démocratique, a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le Maroc est le plus grand obstacle à une solution pacifique du conflit au Sahara occidental | 29 oct 2024 |
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Alger
, 29 oct 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario à l'ONU et coordonnateur de la MINURSO, Sidi Mohamed Amar, a affirmé que l'occupation marocaine au Sahara occidental et son refus de toute concession demeurent les principaux obstacles à une paix durable, malgré une solution approuvée depuis les années 90 prévoyant un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.
Dans une déclaration à l'APS à la veille du vote du Conseil de sécurité pour le renouvellement du mandat de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), prévu mercredi, Sidi Mohamed Omar a indiqué que l'entrave à la mission onusienne est due aux restrictions imposées par l'Etat marocain occupant, ainsi qu'à l'inaction de certaines grandes puissances pour adopter une position décisive garantissant l'application effective des résolutions du Conseil de sécurité.
A cet égard, le responsable sahraoui a rappelé que "la Charte des Nations Unies donne au Conseil de sécurité tous les pouvoirs et outils nécessaires pour assurer l'application de ses décisions, mais les progrès dépendent fondamentalement d'une volonté politique réelle de ses membres permanents, notamment des pays décisionnels au sein du Conseil de sécurité".
L'ambassadeur sahraoui a attiré l'attention sur le fait que les négociations officielles concernant l'avenir du Sahara occidental se déroulent entre les deux parties du conflit, le Front Polisario et le Maroc. Cependant, il estime que le soutien de la société civile sahraouie, à travers le renforcement des efforts en faveur du droit à l'autodétermination et la diffusion de la véritable situation dans la région, pourrait contribuer à élargir la solidarité internationale envers cette cause.
En ce qui concerne le rôle des grandes puissances, M. Omar a clairement indiqué que "la France est le principal soutien de l'occupation marocaine", tandis que les Etats-Unis poursuivent un double rôle en tant que "porte-plume" dans les dossiers du Sahara occidental au Conseil de sécurité, ce qui les place dans une position de responsabilité les obligeant à abandonner leur soutien à l'occupation et à contribuer sérieusement à une solution juste.
Face aux violations continues des droits humains dans les territoires occupés, M. Omar a appelé la communauté internationale à documenter ces violations et à les utiliser comme levier pour faire pression sur le Maroc, en proposant d'inclure un volet droits humains dans le mandat de la MINURSO, qui reste une exception parmi les missions de l'ONU en matière de protection des civils.
Par ailleurs, le diplomate sahraoui a souligné que "l'alliance militaire et de renseignement entre le Maroc et l'entité sioniste constitue un danger pour la sécurité et la stabilité de la région, au moment où le Maroc cherche à attirer des alliés pour soutenir ses politiques expansionnistes".
Malgré tous les défis, le responsable sahraoui a affirmé que le peuple sahraoui est déterminé à poursuivre sa lutte, considérant que la victoire est la seule option pour arracher la liberté et la souveraineté. (SPS)
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| La République sahraouie condamne fermement les attaques militaires israéliennes contre l'Iran | 29 oct 2024 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 29 oct 2024 (SPS) La République sahraouie a condamné "fermement" les récentes attaques militaires de l'armée d'occupation israélienne contre la République islamique d'Iran.
Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, la République sahraouie a exprimé sa dénonciation de cette attaque, la qualifiant de violation du droit international.
"La République Arabe Sahraouie Démocratique condamne, dénonce et déplore cet acte, car il constitue une violation de la légalité internationale et un acte d’injustice commis par une entité voyou qui n’adhère ni à la morale ni aux lois, soutenue par les forces du colonialisme mondial", lit-on dans le communiqué du ministère des AE. (SPS)
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| La Pologne soutient une solution qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 29 oct 2024 |
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Alger
, 29 oct 2024 (SPS) Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères pour le Moyen-Orient et l'Afrique, a affirmé dans une interview au journal algérien "El Khabar" publiée lundi, la position inébranlable de son pays sur le conflit au Sahara occidental.
Le responsable polonais a précisé que "la position de la Pologne sur le Sahara occidental n'a pas changé ; nous soutenons un processus de solution sous les auspices des Nations Unies et conformément au droit international".
Le diplomate polonais a souligné l'importance d'une solution politique au conflit qui soit durable, acceptée par toutes les parties et respecte le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions des Nations Unies.
Il a également souligné la nécessité de définir le statut de la région d'une manière conforme au droit international, notamment par le biais d’un référendum d'autodétermination, notant que cette approche fait partie des principes de la politique étrangère de la Pologne, qui visent à promouvoir le respect du droit international de par le monde. (SPS)
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| Le Botswana réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance | 28 oct 2024 |
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Gaborone
(Botswana), 28 oct 2024 (SPS) Le président de la République du Botswana, Dr. Mokgweetsi Masisi, a réaffirmé le soutien indéfectible de son pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance, dans un message en réponse à une lettre de félicitations qui lui a été adressée par le Président de la République, Brahim Ghali, à l'occasion de la fête nationale du Botswana.
"Au nom du gouvernement et du peuple du Botswana, je tiens à vous exprimer, ainsi qu'au peuple de la République démocratique sahraouie, notre sincère gratitude pour votre soutien et votre solidarité. "Je partage également votre engagement à renforcer davantage les excellentes relations qui existent entre nos deux pays", a écrit le président Masisi dans sa lettre au président de la République, Brahim Ghali.
Il a en outre réitéré "l'engagement continu du Botswana à se tenir solidaire du peuple de la République arabe sahraouie démocratique dans sa quête d'autodétermination, de libération et d'indépendance", souhaitant au peuple sahraoui davantage de progrès et de prospérité. (SPS)
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| Sahara Occidental: les derniers arrêts de la CJUE constituent un "important revers" pour le Maroc | 27 oct 2024 |
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Bruxelles
, 27 oct 2024 (SPS) La décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) d'annuler deux accords commerciaux conclus entre l'UE et le Maroc et de décréter l'obligation d'indiquer le Sahara occidental comme étant le pays d'origine des melons et des tomates importés dans l'Union, constituent un "important revers" pour le Maroc, selon la télévision publique belge (RTBF).
"Il s'agit d'un important revers pour les autorités marocaines. Car, depuis des années, la question du Sahara occidental est l'axe principal de la politique extérieure du Makhzen", a souligné ce média dans un article intitulé "Sahara Occidental: la Cour européenne de justice, le droit international et la politique".
Selon la télévision belge, "les conséquences (de la décision de la CJUE) sont surtout politiques" et "une satisfaction pour le front Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui, qui avait, avec d'autres parties, saisi la Cour".
La RTBF a rappelé, dans ce contexte, que "depuis 1963 et la fin de la colonisation espagnole, le Sahara occidental est un territoire non autonome selon l'ONU" et que "le peuple du Sahara Occidental dont l'existence est reconnue par les Nations unies, est titulaire d'un +droit à l'autodétermination+, qui lui a été reconnu pour la première fois en 1966".
Elle a ajouté, à ce titre, que le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé, dès 1991, la décision d'"organiser un référendum d'autodétermination sur le territoire sahraoui", relevant que "c'est à cette fin que les Nations unies ont décidé du déploiement d'une force".
"Ce principe de l'autodétermination, c'est un principe impératif du droit international", a expliqué à la RTBF Anne Lagerwall, professeure à la Faculté de droit de l'Université Libre de Bruxelles (ULB)".
Selon cet expert, "il n'y en a pas beaucoup, des principes impératifs".
"C'est un principe qui est tellement important qu'on estime qu'on ne peut pas y déroger. On ne peut pas faire des accords qui viendraient proposer une solution qui le mettrait de côté. C'est comme l'interdiction de la torture, l'interdiction du génocide. En droit international, l'autodétermination des peuples a le même statut. C'est un principe indérogeable", a-t-elle détaillé.
François Dubuisson, professeur en droit international à l'ULB a jugé, quant à lui, que les arrêts récents de la cour de Justice de l'UE sont "incomplets".
Il a estimé que la Cour a "essayé de ménager un peu le respect du droit international tout en préservant les positions de la Commission", en termes d'accords commerciaux. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible le centre de Commandement de l'Artillerie de l'occupation marocaine dans le secteur de Guelta | 27 oct 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 27 oct 2024 (SPS) L'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) poursuit ses attaques contre les positions et retranchements de l'armée d'occupation marocaine en bombardant dimanche, le centre de Commandement de l'Artillerie de l'occupation dans le secteur de Guelta, selon le communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Selon le communiqué militaire, des unités avancées de l'armée sahraouie ont mené, dimanche matin, des bombardements contre le centre de commandement de l'artillerie de l'occupation marocaine, derrière le mur de la honte, dans le secteur de Guelta.
L'Armée sahraouie avait également bombardé, samedi, les retranchements de l'armée d'occupation marocaine et dans les régions de Ben Zouka, Lemkheitab et Rouss Targant.
Les attaques de l'armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, "qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué. (SPS)
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| Sahara occidental : un observatoire international dénonce l'expulsion de journalistes sahraouis de Boujdour | 26 oct 2024 |
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Boujdour
(Territoires sahraouis occupés), 26 oct 2024 (SPS) L'Observatoire international pour la protection des défenseurs des Droits de l'Homme a dénoncé l'expulsion, par les autorités marocaines, des journalistes sahraouis de l'agence Equipe Média, Mohamed Haiba Mayara et Ahmed Brahim Ettanji de la ville de Boujdour dans la partie occupée du Sahara occidental, leur interdisant de rendre visite à leurs familles respectives.
L'Observatoire, qui regroupe la Fédération internationale pour les Droits humains et l'Organisation mondiale contre la torture, a indiqué, dans un rapport, que les autorités d'occupation marocaines avaient interpellé les deux journalistes dès leur arrivée dans la ville de Boujdour occupée, le 9 octobre 2024 et les a retenus pendant une heure environ.
Lorsqu'ils sont arrivés au domicile familial, indique le rapport, "la police et ses forces auxiliaires ont commencé à encercler la maison, menaçant (les deux journalistes) de les arrêter s'ils refusaient de quitter immédiatement la ville. Vers 19h10, les deux journalistes ont été contraints de quitter la ville et orientés vers la ville de Laâyoune à travers le point de contrôle local".
L'Observatoire a fait, en outre, savoir que l'agence Equipe Média fait l'objet d'une surveillance constante de la part des services de sécurité marocains, en plus des menaces répétées qu'elle subit.
Il convient de noter que l'Observatoire a lancé un appel d'urgence, en 2021, pour la protection des journalistes sahraouis après l'interdiction, par les autorités marocaines, d'un atelier de formation organisé par l'agence Equipe Média au profit d'un certain nombre de journalistes et de militants des droits de l'Homme sahraouis. Les autorités marocaines d'occupation ont également agressé des membres de l'Agence ainsi que des participants à l'atelier, rappelle la même source.
L'Observateur a également exigé des autorités marocaines de mettre un terme au harcèlement des journalistes Ahmed Brahim Ettanji et Mohamed Haiba Mayara, en raison de leur métier de journaliste et du fait qu'ils soient aussi des défenseurs des droits humains au Sahara occidental.(SPS)
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| La République sahraouie participe à la 15e Retraite de Haut Niveau sur la promotion de la paix, de sécurité et de la stabilité en Afrique | 25 oct 2024 |
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Abidjan
(Côte d’Ivoire), 25 oct 2024 (SPS) La République sahraouie participe à la réunion de haut niveau sur la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, sous le thème : l'impact et la durabilité de la diplomatie préventive et de la médiation, qui se tient à Abidjan, Cote d’Ivoire, du 25 au 26 octobre, en présence de personnalités continentales et internationales et sous la supervision de la Commission de paix et sécurité de l'Union africaine.
Les débats permettront un échange de points de vues entre les décideurs et médiateurs de l'Union africaine et d'autres acteurs concernés.
Les résultats de la réunion seront publiés dans un rapport dans le cadre de la campagne de gestion des connaissances du Département de médiation et de dialogue de l'Union africaine.
Il est à noter que la réunion a regroupé plusieurs anciens chefs d’État et représentants des Nations Unies. La République sahraouie était représentée par Mme Minetou Larbass Soueidat, membre du Réseau des femmes africaines. (SPS)
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| Le Mexique réaffirme son soutien indéfectible au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 25 oct 2024 |
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Mexico
, 25 oct 2024 (SPS) Le Mexique a réaffirmé son soutien et sa solidarité avec le peuple sahraoui dans sa quête d'autodétermination, appelant à une solution au conflit conformément aux principes de la légitimité internationale et aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité.
Lors d'une cérémonie organisée jeudi par l'ambassade sahraouie au Mexique pour commémorer le 45e anniversaire des relations diplomatiques entre le Mexique et la République sahraouie, José Villanueva, directeur des affaires africaines auprès du ministère mexicain des Affaires étrangères, a déclaré que "les dernières décennies de ces relations ont été caractérisées par des liens bilatéraux fondés sur des principes communs et le soutien au droit des peuples à l'autodétermination et au respect de la légalité internationale".
Villanueva a expliqué que "les principes constitutionnels du Mexique guident notre solidarité continue avec le peuple sahraoui, le soutien au droit des peuples à l'autodétermination, le rejet de l'usage de la force dans les relations internationales, le respect des droits de l'homme, la résolution pacifique des différends et la lutte pour la paix et la sécurité internationales", partant de ces principes nous exprimons notre solidarité et notre soutien au peuple sahraoui".
"Après soixante ans écoulés depuis que la question du Sahara occidental a été inscrite à l'ordre du jour des Nations Unies sans qu'aucun progrès tangible n'ait été réalisé", a regretté le responsable mexicain", réitérant l'appel de son pays et exhortant la communauté internationale à "intensifier les efforts pour parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui mène à l'autodétermination du peuple sahraoui".
Le diplomate mexicain a exprimé sa gratitude pour l'organisation de cet événement important pour commémorer le 45e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays, saluant les efforts de l'ambassadeur sahraoui au Mexique pour défendre la cause de son peule et sensibiliser la société civile mexicaine à cette cause.
De son côté, l'ambassadeur sahraoui au Mexique, Mokhtar Lebeihi, a souligné dans son discours lors de la cérémonie, l'"importance de renforcer et développer les relations bilatérales entre les deux pays", appréciant le soutien et la solidarité "de principe" du Mexique, basés sur le respect du droit international et du droit des peuples à l'autodétermination et à l'indépendance".
La cérémonie marquant le 45e anniversaire des relations bilatérales entre les deux pays s'est déroulée en présence de Hamma Salama, président du Conseil national sahraoui, en visite au Mexique à l'invitation du président du Sénat mexicain dans le cadre des activités du séminaire parlementaire, en présence des membres du corps diplomatique accrédité au Mexique et de représentants de la société civile mexicaine. (SPS)
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| Le président bolivien réaffirme la position ferme de son pays à la cause sahraouie | 25 oct 2024 |
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Russie
, 25 oct 2024 (SPS) Le président bolivien Luis Arce a réaffirmé la position ferme de son pays sur la question sahraouie et le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination.
Dans son discours au sommet des BRICS qui s'est tenu en Russie, Luis Arce a réitéré le soutien de la Bolivie au droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination.
Cette position exprime la solidarité de la Bolivie avec la liberté du peuple sahraoui et son droit à la souveraineté sur son territoire.
Cette position est consolidée par les liens historiques et les relations de longue date entre la République sahraouie et les pays et peuples d’Amérique du Sud et des Caraïbes, qui demeurent attachés à leurs principes inébranlables de lutte contre toutes les formes de colonialisme et de soutien aux mouvements de libération. (SPS)
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| OUISO exhorte Macron à aligner la position de la France avec les arrêts de la CJUE concernant le Sahara Occidental | 25 oct 2024 |
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Paris
, 25 oct 2024 (SPS) L'Observatoire Universitaire International du Sahara Occidental (OUISO) a exhorté vendredi le président français Emmanuel Macron à "reconsidérer" sa position sur la question du Sahara occidental, jugeant "essentiel" que la France "aligne" sa position avec les arrêts de la Cour de justice de l'UE qui a confirmé, une nouvelle fois, le statut "séparé" et "distinct" dont dispose ce territoire par rapport à celui du Maroc.
"Il est essentiel que la France, en tant que nation respectueuse des droits humains et des principes du droit international, aligne sa position sur le Sahara occidental avec les arrêts de la CJUE et, plus généralement, avec toutes les résolutions des Nations unies en la matière", a plaidé l'Observatoire, dans une lettre adressée au président Macron.
L'Organisation a rappelé, dans ce contexte, que le 4 octobre dernier, la haute juridiction européenne a rendu un arrêt "majeur" qui met fin aux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc, en affirmant qu'ils avaient été conclus au mépris des droits du peuple sahraoui et de son droit à l'autodétermination et, de surcroît, du principe de l'effet relatif des traités.
"Ce principe stipule que les engagements pris par les Etats de l'Union et le Maroc dans un traité n'engagent que les parties signataires, sans créer d'obligations pour le Sahara occidental, considéré comme territoire tiers", a expliqué l'Observatoire, soulignant "le caractère séparé et distinct des territoires du Maroc et du Sahara occidental", rappelé à de nombreuses reprises (décembre 2016, février 2018 et septembre 2021 notamment) par cette juridiction à laquelle "la France a accepté de se soumettre en adhérant à l'Union européenne".
Selon l'OUISO, "cet arrêt renforce la légitimité du Front Polisario", reconnu comme l'unique représentant du peuple sahraoui et qui a désormais un accès garanti devant le juge européen, celui-ci ayant reconnu la recevabilité de ses requêtes.
Encourageant "vivement" Macron à "reconsidérer" sa position sur cette question, l'OUISO a jugé "impératif" que la France "soutienne un dialogue inclusif et respectueux des droits du peuple sahraoui, contribuant ainsi à un règlement juste et durable de ce conflit de décolonisation".
Dans une lettre adressée au roi du Maroc en juillet, le président français Emmanuel Macron avait affirmé considérer que "le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine".
Une position "en totale contradiction avec le droit international et européen", a estimé l'Observatoire qui a appelé le président français à "un réexamen approfondi, notamment à la lumière des récents développements juridiques".
De plus, "votre affirmation quant à la souveraineté marocaine sur ce territoire, gage selon vous de stabilité et de prospérité dans cette région, va à l'encontre des décisions de justice rendues en l'espèce et ne fera qu'augmenter les tensions entre les pays du Maghreb et entre ces derniers et l'Europe", a-t-il averti. (SPS)
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| Résultats des arrêts de la Cour de Justice européenne : thème d'une conférence de presse de la défense du Font Polisario | 24 oct 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 24 oct 2024 (SPS) L'avocat du Front Polisario, Me Manuel Devers, a tenu jeudi une conférence de presse au cours de laquelle il a développé les résultats des décisions de la Cour de justice de l’Union européenne concernant l’annulation des accords commerciaux entre le Maroc et lUE qui incluaient le Sahara occidental.
Me Devers a qualifié ces arrêts de "victoire historique" pour le peuple sahraoui, qui a remporté cette bataille juridique à travers l’annulation des accords économiques signés entre l'Union européenne et le Royaume du Maroc, qui incluaient le Sahara occidental. Cette décision est la première pour l’UE de reconnaitre un mouvement de libération à ester en justice devant les tribunaux européens, a-t-il dit, ajoutant que l'UE, la commission, le conseil et le Maroc ont perdu cette bataille.
En termes de contenu, les décisions ont confirmé les arrêts précédents de la Cour de 2016 et 2018 ayant défini le statut juridique du Sahara occidental comme séparé et distinct du Royaume du Maroc, et dont la souveraineté sur le Sahara occidental revient au peuple sahraoui qui se trouve en majorité dans les camps de réfugiés et dans la diaspora, a-t-il souligné.
La plupart des résidants au Sahara occidental occupé sont des colons marocains et ne représentent pas la population autochtone du territoire, a indiqué l’avocat du Front Polisario.
Il a également souligné que les décisions de la cour justice ont réaffirmé le consentement du peuple sahraoui comme condition pour tout partenariat économique incluant les ressources naturelles du Sahara occidental, et que ce consentement est indispensable indépendamment de tout bénéfice qui en découle.
Les décisions ont réaffirmé la capacité juridique du Front Polisario à ester en justice devant les institutions judiciaires européennes, afin de défendre les droits inaliénables du peuple sahraoui sur l’ensemble de son territoire et de ses ressources naturelles, insiste Me Devers.
"Le processus doit être relancer conformément à cette décision, et l'Union européenne ne doit pas sous-estimer la capacité du peuple sahraoui à mener une bataille de cette ampleur, car il a gagné par la force du droit", a conclu le membre de la défense du Front Polisario.(SPS)
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| Le Comité norvégien de soutien au peuple sahraoui exhorte "Green Reefers" à cesser de participer au pillage des ressources du Sahara Occidental | 24 oct 2024 |
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Oslo
, 24 oct 2024 (SPS) Le Comité norvégien de soutien au peuple sahraoui a exhorté la compagnie maritime norvégienne "Green Reefers" à cesser de participer au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental, un territoire en attente de décolonisation.
"Nous vous demandons d'arrêter immédiatement les transports de ces cargaisons", a écrit le Comité dans une lettre adressée à cette compagnie, propriétaire du navire frigorifique "Green Austevoll", utilisé pour le transport du poisson pêché illégalement dans les eaux territoriales du Sahara occidental occupé.
"Nous devons admettre qu'il nous est difficile d'imaginer une pratique commerciale plus problématique que celle à laquelle votre entreprise se livre", a ajouté le Comité dans sa lettre, rappelant à la compagnie maritime la dernière décision de la Cour de justice de l'UE qui a invalidé, définitivement, deux accords commerciaux conclus en 2019 entre l'UE et le Maroc en raison de l'inclusion du Sahara occidental dans ces accords.
Se référant aux arrêts rendus par la haute juridiction européenne qui a jugé que le consentement du peuple sahraoui à la conclusion de ces accords était une des conditions de leur validité, le comité norvégien souligne dans sa lettre que cette pêche dont les produits sont transportés par ce navire, "viole le droit international".
Il avait adressé, par le passé, plusieurs lettres à la compagnie maritime lui demandant de s'engager à ne plus participer à la livraison du poisson pêché dans les mers sahraouies. Des lettres restées sans réponses.
"Ce sont les autorités qui décident des sanctions qui seront appliquées. Nous nous occuperons de suivre leur application", a déclaré récemment le président de l'ONG Green Shipping, Eivind Eidesvik, au quotidien norvégien Dagbladet.
En effet, le gouvernement norvégien déconseille aux entreprises du pays de faire du commerce avec le Sahara occidental occupé. Mais "Green Reefers" participe, depuis plusieurs années, au transport des produits de ce territoire.
Depuis le début des années 2000, Green Reefers a utilisé ses navires pour transporter des produits issus de ce territoire.
Selon, l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), un navire de cette compagnie maritime norvégienne a échappé à l'immobilisation en Afrique du Sud, en 2019, alors qu'il transporté une cargaison similaire.(SPS)
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| Conférence de presse du ministre des Affaires étrangères sur les derniers développements de la question sahraouie | 23 oct 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 23 oct 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a tenu, mercredi, une conférence de presse au siège des Archives de l’information, concernant les derniers développements de la question du Sahara occidental, en présence de la presse algérienne et sahraouie.
Le ministre a passé en revue les victoires remportées par le peuple sahraoui, notamment les récents arrêts de la cour de justice de l’UE, la dernière résolution de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que la participation de la République sahraouie en sa qualité de membre à part entière et fondateur de l’UA dans les forums de partenariat africain avec les autres nations.
A cet égard, le ministre a souligné que la Quatrième Commission a réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, ce qui interpelle les Nations Unies à respecter cette résolution et œuvrer à sa mise en œuvre et à assumer sa responsabilité dans la décolonisation du Sahara occidental, et en même temps amener l’ONU à protéger les droits inaliénables du peuple sahraoui.
Concernant les arrêts récemment rendu par la Cour européenne de justice, le ministre a souligné que le contenu de ces arrêts était très clair, car il affirmait le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et annulait les accords entre l'Union européenne et le Maroc qui incluaient le Sahara occidental et qu'aucun accord ne pourrait être conclu sans le consentement du possesseur de ce territoire, à savoir le peuple sahraoui par le biais de son représentant légitime, le Front Polisario.
Ces arrêts représentent un revers pour le Maroc et l'Union européenne étant le plus grand groupement politique et économique, et renforce en même temps les droits de l'homme, les aspects juridiques et la position du peuple sahraoui, car il s'agit d'une décision qui ne peut faire l'objet d'aucun appel, a précisé le chef de la diplomatie sahraouie.
Le ministre a également évoqué la situation sur le terrain, soulignant la poursuite des actions de combat menées par l'Armée de libération populaire sahraouie depuis que le Maroc a violé le cessez-le-feu.
Concernant la situation dans les territoires occupés, le ministre a souligné que l'occupation a intensifié sa politique systématique contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés, qui va au-delà de la répression et du pillage des ressources naturelles à une politique de confiscation terres et biens des Sahraouis.(SPS)
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| Annulation des accords commerciaux UE/Maroc: il est temps de respecter le droit international | 23 oct 2024 |
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Paris
, 23 oct 2024 (SPS) L'Union syndicale Solidaires a appelé au respect du droit international après l'annulation par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) de deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc étendus illégalement au Sahara occidental occupé, affirmant qu'il était temps que cesse le pillage des richesses du peuple sahraoui.
"L'annulation des derniers accords commerciaux de l'Union européenne est insuffisante. Il est temps que les autorités françaises, européennes et internationales respectent et fassent respecter le droit international", a jugé cette organisation syndicale française, membre du Réseau syndical international de solidarité et de lutte avec l'Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO).
L'organisation, qui a plaidé, dans un communiqué, pour "l'application des résolutions internationales" au Sahara occidental, a affirmé également qu'il était temps que cessent les violations des droits du peuple sahraoui et le pillage de ses richesses.
Réitérant son soutien au peuple sahraoui et à "tous les peuples qui luttent pour leur émancipation et leur autodétermination", l'Union syndicale Solidaires a condamné la décision du président français Emmanuel Macron qui a apporté son appui au prétendu "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental.
"Nous condamnons les paroles inadmissibles du président Macron cet été pour des intérêts économiques et politiques avec le Maroc et qui vont à l'encontre des résolutions internationales", a indiqué l'organisation.
Cette dernière, qui a participé à la célébration du 50e anniversaire de l'UGTSARIO et au 2e Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui du 20 au 22 octobre, a condamné, par ailleurs, le "génocide à Ghaza" et les "massacres" perpétrés en Cisjordanie et au Liban par l'entité sioniste.(SPS)
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| Les deux militants suédois Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi insistent sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 23 oct 2024 |
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Alger
, 23 oct 2024 (SPS) L'ambassadeur de la République sahraouie en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a reçu, mercredi, les militants suédois solidaires avec la cause sahraouie, Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi, qui se sont dits convaincus de la légitimité de la cause sahraouie, exprimant leur soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Les deux militants suédois présents en Algérie depuis la semaine dernière dans le cadre d'une marche à vélo en solidarité avec le peuple sahraoui, ont reçu un accueil particulier au siège de l'ambassade, où ils ont souligné que l'initiative visait à transmettre la souffrance du peuple sahraoui et à faire entendre sa voix, alors que l'occupation marocaine persiste dans sa politique de bâillonnement.
S'exprimant à cette occasion, la militante Sanna Ghotbi, a fait part de sa solidarité "absolue" avec le peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination, en vue de se libérer du joug colonial, évoquant les lieux qu'elles a sillonnés en deux ans et demi à travers 26 pays, avec Benjamin Ladraa, en portant le drapeau sahraoui.
La même intervenante a souligné qu'ils s'étaient approchés des peuples de ces pays pour les sensibiliser à la question sahraouie en tant que question d'un peuple occupé, tout en appelant les peuples des différents pays qu'ils ont visités à soutenir la cause des Sahraouis jusqu'au recouvrement de leur liberté.
Ils ont également animé une série de conférences sur la question sahraouie dans différentes universités des pays qu'ils ont visités, ce qui a permis aux étudiants de s'informer sur cette question et d'exprimer leur soutien au peuple sahraoui.
De son côté, Benjamin Ladraa a précisé que "la cause sahraouie n'est pas seulement une question de lutte du peuple sahraoui, mais c'est la lutte de toute l'humanité", ajoutant qu'ils n'ont ménagé aucun effort pour mobiliser les peuples et les pays en vue de la reconnaissance de la République sahraouie.
Il a précisé que l'Algérie était leur dernière halte avant de se rendre dans les camps des réfugiés sahraouis, ajoutant qu'ils vont parcourir à vélo 2000km avec au programme des haltes dans plusieurs villes algériennes.
Le militant suédois a souligné que leur tournée ne s'arrêtera qu'à l'indépendance de la République sahraoui.
De son côté, l'ambassadeur de la République sahraouie en Algérie a salué l'initiative de ces deux militants, soulignant qu'elle témoigne d'une position humaine en faveur de la justice et de la légalité internationales qui affirme que le Sahara occidental est un territoire distinct du Maroc, et qu'il s'agit d'une question de décolonisation.
L'ambassadeur sahraoui a fait observer que les deux militants suédois et le caméraman l'accompagnant sont venus de loin rien que pour soutenir la justesse de cette cause, exprimant sa considération "pour leurs efforts visant à faire connaitre la cause sahraouie".
Après avoir rappelé les dernières décisions de la Cour européenne et de la Quatrième commission de l'ONU, il a indiqué que "toutes ces positions et initiatives affirment la légitimé de notre cause, réfutent la propagande et les allégations de l'occupant marocain concernant sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental".
L'ambassadeur sahraoui a fait savoir que le "makhzen se trouve désormais isolé face à ces positions successives".
A cette occasion, M. Abdelkader Taleb Oumar a rendu hommage aux militants suédois, présentant ses remerciements ainsi que la reconnaissance du peuple sahraoui pour leur soutien et leurs efforts déployés dans le but de faire connaitre la question sahraouie à travers le monde. (SPS)
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| "Les arrêts de la Cour de justice européenne, résultats et perspectives": thème d'une conférence de l’avocat du Front Polisario | 23 octobre 2024 |
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Chahid ElHafedh
, 23 octobre 2024 (SPS) L'avocat du Front Polisario, Manuel Devers, a donné animé mercredi, une conférence à la Présidence de la République, concernant les arrêts de la Cour de Justice européenne, leurs résultats et leurs perspectives, en présence du Premier ministre, Hamoudi Bayon, des membres du Secrétariat national et du gouvernement, ainsi que de hauts responsables de l'Etat sahraoui et du Front Polisario.
L'avocat du Front Polisario a affirmé que l'arrêt de la Cour européenne de justice concernant les ressources naturelles du Sahara occidental est "définitif et irrévocable", soulignant dans ce contexte que le Front Polisario a réussi à imposer la protection des droits et des richesses sahraouis à travers la reconnaissance de la souveraineté des Sahraouis sur leurs richesses naturelles.
Ces arrêts ont mis fin de manière sans équivoque à la politique du fait accompli que le Maroc tentait d'imposer par la force au peuple sahraoui, a-t-il indiqué, qualifiant ces arrêts de "victoire historique", acquise grâce à la détermination du peuple sahraoui et devant servir de leçons d’inspiration aux autres peuples en lutte.
Par ailleurs, le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des organisations internationales, l'ambassadeur Oubbi Bachraya, a souligné que la Cour européenne de Justice a statué sur le droit du Front Polisario à ester en justice devant les tribunaux européens pour défendre les droits inaliénables du peuple sahraoui, qui demeure uni autour de son représentant légitime et unique, le Front Polisario.
Les arrêts de la CJUE stipule que le Sahara occidental et le Maroc, sont deux territoires séparés et distincts, et que le Front Polisario est le seul représentant légitime du peuple sahraoui et tout accord concernant les ressources naturelles sahraouies, doit se faire au consentement de ce peuple, rappelle-t-on. (SPS)
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| Annonce à Alger du lancement d'une campagne internationale des défenseurs des droits de l'Homme soutenant la cause sahraouie | 22 oct 2024 |
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Alger
, 22 oct 2024 (SPS) La Faculté des sciences politiques et des relations internationales (Alger 3) a annoncé, mardi, le lancement d'"une campagne internationale des défenseurs des droits de l'homme soutenant la cause sahraouie" et ce, à l'occasion d'un débat animé par les militants suédois solidaires avec la cause sahraouie, Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi.
Lors du panel de discussion, le Pr Aaradj Slimane, doyen de la faculté des sciences politiques a annoncé le lancement "d'une campagne internationale pour les défenseurs des droits de l'homme soutenant la cause sahraouie", rappelant que l'invitation était ouverte à tous les militants des droits de l'homme pour la tenue de rencontres communes.
Et d'ajouter que "les laboratoires de recherche relevant de la faculté sont ouverts pour présenter des thèses objectives et des visions scientifiques en faveur du droit imprescriptible et inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Cette campagne intervient suite aux décisions de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) rendues récemment portant annulation des accords de pêche et de produits agricoles signés entre l'UE et le Maroc, mais aussi à la décision adoptée, jeudi dernier, par la quatrième commission de l'assemblée générale de l'ONU affirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Représentant l'ambassadeur de la République sahraouie en Algérie, Khalil Hamdi Mayara a prononcé une allocution, dans laquelle, il a salué l'action de solidarité des deux militants suédois, affirmant que "les Sahraouis leur souhaitent la paix dans leur noble mission".
Selon lui, ce noble message de défense des droits de l'Homme concerne les causes de tous les peuples opprimés à travers le monde, dont les deux causes des peuples sahraoui et palestinien.
A cette occasion, les deux militants suédois solidaires avec la cause sahraouie, Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi ont déclaré qu'ils tendaient, à travers leur campagne de sensibilisation "A vélo pour le Sahara occidental", à "transmettre la souffrance du peuple sahraoui".
Les deux militants ont longuement évoqué leur décision d'effectuer cette tournée à bord de vélos pour une durée de deux ans, à travers 25 Etats, dont l'Algérie (dernière halte), une décision motivée par les violations commises par le Maroc au Sahara occidental.
Soulignant que "les étudiants sont un élément crucial pour corriger les injustices dans le monde", ils ont évoqué un sujet qu'ils ont qualifié d'"impressionnant", a savoir que de nombreux étudiants, notamment en Indonésie et au Japon, ont décidé de consacrer leurs recherches universitaires à la question du Sahara Occidental, ajoutant: "nous pensons qu'il est important pour les étudiants de voir par eux-mêmes ce que le colonialisme signifie à notre époque moderne, et de comprendre pourquoi nous devons continuer la lutte jusqu'à ce que nous mettons fin à cette injustice".
De son côté, le recteur de l'Université d'Alger 3, Pr Rouaski Khaled, a indiqué que la faculté des sciences politiques et des relations internationales était la première halte de la tournée des militants suédois en Algérie, visant à sensibiliser à la question sahraouie et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, relevant que les militants ont parcouru plus de 30.000 km dans le cadre de leur tournée à travers le monde et animé 120 conférences dans les universités du monde entier.
Le Directeur général de l'Institut national des études stratégiques globales (INESG), Abdelaziz Medjahed, a adressé un mot aux militants venus de la Suède, le pays qui était dirigé par le Premier ministre, Olof Palme, lequel avait sacrifié sa vie pour la lutte contre la discrimination raciale en Afrique du sud, est c'est le message que porte ces deux militants alors qu'ils luttent contre une autre discrimination.
A noter, les militants suédois solidaires avec la question sahraouie sont arrivés la semaine dernière en Algérie, dans le cadre de la poursuite de leur campagne de sensibilisation "A vélo pour le Sahara occidental", visant à défendre la cause sahraouie légitime.(SPS)
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| Le président de la République reçoit le membre du groupe de défense du Polisario devant les tribunaux européens | 22 oct 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 22 oct 2024 (SPS) Le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a reçu l'avocat Manuel Devers, conseiller juridique du Front Polisario devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) dans l'affaire concernant le pillage des ressources sahraouies à travers des accords invalides entre le Royaume du Maroc et l'Union européenne.
La visite de l’avocat intervient après que le Front Polisario a remporté une bataille juridique contre l’Union européenne, dans laquelle la Cour européenne a rendu des arrêts historiques et sans appel, affirmant que le Sahara occidental est un territoire séparé et distinct du Royaume du Maroc et déclarant l’invalidité des accords de partenariat maroco-européens qui englobent le Sahara occidental. L’arrêt a également reconnu la capacité juridique du Front Polisario à ester en justice devant les tribunaux européens en tant que seul représentant légitime du peuple sahraoui.
L’avocat et son équipe ont présenté au Président Ghali, un rapport détaillé sur le processus de plaidoyer devant la Cour européenne et les perspectives de travail futures après le jugement final.
La réunion s’est déroulée en présence de Mohamed Salem Ould Salek, membre du Secrétariat national et ministre conseiller aux affaires diplomatiques à la présidence de la République, Oubbi Bushraya, représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des organisations des Nations Unies à Genève, et du conseiller à la Présidence de la République, Abdati Breika. (SPS)
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| L'Armée sahraouie inflige de lourdes pertes humaines et matérielles à l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 22 oct 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 22 oct 2024 (SPS) L'Armée sahraouie poursuit ses attaques contre les retranchements et positions des forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué mardi, le communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS).
"Des détachements avancés de l'Armée de libération populaire sahraouie ont ciblé, des bases militaires marocaines dans la région de Lâagued dans le secteur de Mahbès, selon le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, "qui subissent de lourde pertes humaines et matérielles", a conclu la même source. (SPS)
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| Forum syndical international : appel à fédérer les efforts syndicaux en vue de soutenir la cause sahraouie | 22 oct 2024 |
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Aousserd
(camps de réfugiés sahraouis), 22 oct 2024 (SPS) Les participants au 2ème Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui, ont appelé, mardi au terme de leurs travaux au camp d’Aousserd des réfugiés sahraouis, à la nécessité de fédérer les efforts syndicaux internationaux pour appuyer la cause sahraouie et arrêter une feuille de route de soutien à la lutte juste du peuple sahraoui.
Les syndicalistes ont également lancé un appel à l’ONU, à l’Union africaine et à la communauté internationale afin d’assumer leurs responsabilités et d’œuvrer en vue d’accorder au peuple sahraoui son droit légitime à la liberté et à l’indépendance, conformément à la légitimité internationale.
Ils ont insisté, par ailleurs, sur la nécessité de mettre fin à l’occupation marocaine des territoires sahraouis et à condamner les politiques racistes et discriminatoires endurées par les sahraouis dans les territoires occupés, en plus de dénoncer les souffrances imposées au peuple sahraoui du fait de la poursuite de l’occupation marocaine, au moment où l’occupant marocain spolie leurs ressources naturelles, avec une forte complicité international, politique et économique.
Après avoir souligné l’impérative protection des droits de l’homme au Sahara Occidental, les participants ont invité l’ONU à assumer ses responsabilités dans ce domaine, attirant l’attention sur la détérioration des droits de l’homme avec la reprise de la guerre dans la région après la violation du cessez le feu par le Maroc.
Ils ont interpellé, par ailleurs, la communauté internationale afin d’assumer son rôle et d’agir en vue de libérer les détenus sahraouis, de permettre l’accès du territoire aux observateurs internationaux et aux médias et de mettre fin aux actions ciblant les civils et les défenseurs des droits de l’homme.
Les syndicalistes participants au Forum ont, par la même occasion, salué l'arrêt de la Cour de justice européenne (CJUE) annulant les accords sur l’exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies.
Le 2ème Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui, qui a vu une participation de syndicalistes des quatre coins du monde, a représenté une halte de solidarité en appui à l’action syndicale collective et en consolidation de la lutte des peuples pour le recouvrement de leurs droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance.
Le Forum syndical, dont les travaux se sont étalés sur trois jours, se déroule dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de la création de l’Union générale de travailleurs sahraouis (UGTSARIO) et de la journée nationale des travailleurs sahraouis sous le signe "Travail, sacrifice, fidélité à parachever la libération et édification".
Il s’est déroulé en présence de délégations étrangères représentant plus de 45 syndicats internationaux de 21 pays, avec plus de 150 délégués étrangers et 250 délégués sahraouis, selon les organisateurs. (SPS)
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| Le président de la République reçoit les délégations espagnole et italienne présentes dans les camps des réfugiés sahraouis | 22 oct 2024 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps des réfugiés sahraouis), 22 oct 2024 (SPS) Le président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a reçu, lundi, les deux délégations espagnole (Pays Basque) et italienne, présentes dans les camps des réfugiés sahraouis en soutien au peuple sahraoui et à sa cause juste.
Le Président Ghali a reçu, au siège de la Présidence à Chahid El-Hafedh, aux camps des réfugiés sahraouis, une délégation espagnole du pays basque où il s'est félicité de cette visite, exprimant "la reconnaissance de tout le peuple sahraoui pour les positions de soutien affichées par les associations d'amitié et de solidarité au Pays basque avec la lutte du peuple sahraoui et sa cause juste".
Le chef de l’Etat a informé la délégation espagnole des développements de la question sahraouie et des acquis obtenus par le peuple sahraoui sur les plans national et international, soulignant qu'il "poursuivra sa lutte sans relâche jusqu'à ce qu'il réalise ses objectifs nationaux pour la liberté et l'indépendance".
Dans le cadre de sa visite, la délégation espagnole s'est enquise du fonctionnement des établissements sahraouis dans les camps des réfugiés sahraouis et des projets financés par le gouvernement basque.
Dans le même sillage, le Président Ghali a reçu une délégation italienne du Comité international pour le développement des peuples, (CISP) conduite par Alessandro De Luca, qui effectue une visite aux camps des réfugiés sahraouis dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui et du lancement d'un projet humanitaire financé par l'Agence italienne pour la coopération (AICS), couvrant les secteurs de la santé, de l'éducation et du développement économique.
A noter que le Comité international pour le développement des peuples (CISP) est l'une des plus anciennes organisations non gouvernementales présentes dans les camps et est aussi une organisation partenaire du Croissant-Rouge sahraoui dans la mise en œuvre de plusieurs projets humanitaires.(SPS)
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| Un parlementaire dénonce l’implication d’un armateur portugais dans le transport illégal de marchandises en provenance du Sahara occidental occupé | 22 oct 2024 |
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Lisbonne
(Portugal), 22 oct 2024 (SPS) Le Bloc de gauche portugais a posé des questions formelles à son ministère des Affaires étrangères concernant une cargaison en provenance de Dakhla occupée, le 8 octobre, exprimant ses inquiétudes quant au transport illégal continu de marchandises en provenance des territoires occupés du Sahara occidental, impliquant des navires portugais.
Selon le Bloc de gauche, un navire portugais, l'ASSABI (IMO 9059432), a été impliqué dans la contrebande de crabe royal de Dakhla vers l'Europe via un camion immatriculé au Portugal (plaque d'immatriculation AO 38 LJ). Le parti allègue que le passage du transport maritime au transport routier est une tactique pour éviter d'être examiné après la décision de la CJUE.
Le Bloc de gauche a rappelé qu'il ne s'agissait pas d'un incident isolé, les expéditions précédentes ayant également violé les réglementations de l'UE, et a appelé le gouvernement portugais à enquêter sur ces activités et à veiller à ce qu'aucune autre importation illégale en provenance des territoires occupés ne pénètre sur les marchés européens.
Marisa Matias, députée du Bloc de gauche et auteur de la lettre au ministère, a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour empêcher les véhicules et les navires portugais d'enfreindre les lois européennes.
Le ministère des Affaires étrangères n'a pas encore répondu à ces allégations ni confirmé si une enquête a été ouverte sur les violations signalées.
Cette situation continue de mettre en évidence les questions juridiques et éthiques complexes entourant l'exploitation et l'investissement illégaux européens dans les ressources naturelles sahraouies, alors que de plus en plus de preuves apparaissent, tandis que la pression s'intensifie sur le gouvernement portugais pour qu'il réponde à sa complicité potentielle dans le commerce illégal depuis le territoire occupé.
Le 8 octobre, les députés Marisa Matias et Fabian Figueiredo ont soumis des questions au gouvernement portugais concernant deux navires battant pavillon marocain, « Avila 2 » et « Argan 2 », qui transportaient des produits marins pillés du Sahara occidental occupé vers le Portugal.
La demande d'enquête, adressée au ministère des Affaires étrangères, fait suite à un rapport indiquant que les deux navires, appartenant à une société exploitée par des ressortissants portugais et immatriculée au Maroc, étaient partis du port occupé de Dakhla chargés de homards congelés.
Selon le Bloc, la cargaison a été obtenue dans les territoires occupés du Sahara occidental en violation des réglementations de l'UE.
Malgré les affirmations officielles selon lesquelles les navires se dirigeaient vers le Portugal pour des réparations, le véritable but du voyage reste flou, ce qui suscite des soupçons sur la légalité de leurs opérations.
L'enquête parlementaire vise à clarifier trois points principaux : si le gouvernement portugais était au courant de l'arrivée des deux navires au Portugal, quelles mesures il compte prendre pour enquêter sur la légalité de la cargaison et quelles mesures seront mises en œuvre pour empêcher les travailleurs du port de s'impliquer dans des activités illégales.
Cette action fait suite à une décision historique de la Cour de justice européenne du 4 octobre, qui a réaffirmé que tout accord commercial impliquant des ressources du Sahara occidental nécessite le consentement du peuple sahraoui.
Le Bloc de gauche a souligné que cette décision met en évidence la gravité du problème, appelant le gouvernement à prendre des mesures rapides pour assurer le respect du droit international et des réglementations de l'UE.
Le ministère des Affaires étrangères devrait publier une réponse à l'enquête parlementaire sur cette question. (SPS)
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| Le rôle "majeur" des travailleurs dans la lutte du peuple sahraoui souligné lors d’un forum à Aousserd | 21 oct 2024 |
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Aousserd
(camps de réfugiés sahraouis), 21 oct 2024 (SPS) Le rôle "majeur" des travailleurs dans le processus de lutte du peuple sahraoui a été souligné, lundi à la wilaya d’Aousserd, par les participants au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui.
Intervenant au deuxième jour de cette rencontre, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, a affirmé que "ce forum constitue une tribune militante qui permet de plaider la cause sahraouie, et de faire entendre la voix du peuple sahraoui à différents niveaux, en plus de constituer un nouveau point de départ de la diplomatie syndicale".
M. Takdjout estime, à ce propos, que "les syndicalistes participants à ce forum, qui n’a d’autres objectifs que de porter la voix du peuple sahraoui à différentes tribunes internationales, sont considérés comme des ambassadeurs de la cause sahraouie".
"Les syndicalistes sahraouis sont les premières victimes du colonialisme, en militant sur le terrain pour la cause juste de leur peuple", a-t-il souligné en évoquant les sacrifices des syndicalistes, à travers l’histoire, dans différents pays du monde contre toutes formes de colonisation.
Pour le SG de l’UGTA, "il est injuste que le droit international ne soit pas appliqué pour rendre justice aux travailleurs sahraouis, et aux différents militants au Liban et en Palestine, et à d’autres peuples persécutés".
Le secrétaire général de l’Organisation de l’unité syndicale africaine (OUSA), Arezki Mezhoud, a appelé, pour sa part, les hommes libres dans le monde et les militants syndicaux défendant les droits des peuples opprimés, à poursuivre leur combat pour faire prévaloir le droit, estimant que "le syndicat est en soit un combat qui, s’il venait à s’estomper, s’arrêterait la vie".
L’orateur a relevé la nécessité de rappeler aux jeunes générations les sacrifices et les luttes de leurs ainés et du prix qu’ils ont du payer, appelant, pour cela, à la poursuite de la lutte jusqu’à parachever la décolonisation des pays du continent africain".
Pour M. Mezhoud, "les nobles valeurs de lutte contre les formes de colonialisme doivent prévaloir, sachant que nous ne pouvons avoir de sentiment de liberté alors que nos frères endurent aujourd’hui les affres du colonialisme au Sahara Occidental, en Palestine, au Liban, ainsi que d’autres peuples opprimés".
Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO), Bachir Sallama, a indiqué, de son coté, "qu’il existe aujourd’hui de nombreuses tentatives de détourner les causes des peuples et leurs sacrifices, à savoir des millions de martyrs, à travers l’histoire de l’humanité".
"Ce deuxième forum syndical se doit d’être différent de sa précédente édition, en termes de résultats et de recommandations et de communiqué final", a estimé M.Sallama, invitant les syndicalistes participants à "un débat franc et clair afin que le mouvement syndical international plaide pour une position ferme en vue de stopper la spoliation des ressources du peuple sahraoui, d’autant plus que la décision de la Cour de justice européenne est claire à ce sujet, aussi bien aux yeux des syndicalistes d’Europe que des autres parties du monde".
Le 2ème Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui se déroule en présence de délégations étrangères représentant plus de 45 syndicats internationaux de 21 pays, avec plus de 150 délégués étrangers et 250 délégués sahraouis, selon les organisateurs.
Durant les trois jours des travaux du Forum, une série de communications est présentée en ateliers sur l'expérience syndicale sahraouie, la situation des travailleurs sahraouis sous l'occupation et ceux de la diaspora, ainsi que la situation de la femme sahraouie et son rôle avant-gardiste dans le combat de libération et d'édification, selon la même source.(SPS)
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| Poursuite des travaux du Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui | 21 oct 2024 |
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Aousserd
(Camps des réfugiés sahraouis), 21 oct 2024 (SPS) Les travaux du Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui se poursuvent pour la deuxième journée à la wilaya d’Aousserd, dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO), en présence de plusieurs syndicats venus des différents continents.
Ce Forum a vu la participation de délégations syndicales représentant plus de 45 syndicats de 21 pays, avec plus de 150 délégués, dont l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et l'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA), en sus de la participation de 250 délégués sahraouis, selon les organisateurs.
Ce Forum de trois jours, se veut une tribune importante pour plaider en faveur de la cause sahraouie, et mettre en avant les positions internationales soutenant la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance.
Une série de tables rondes, traitant de l'expérience syndicale sahraouie, de la situation des travailleurs sahraouis sous l'occupation et à l'étranger, de la situation de la femme sahraouie et de son rôle avant-gardiste dans le processus de libération et d'édification, sont au menu du programme. (SPS)
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| L'armée sahraouie cible des bases des forces de l'occupation marocaine dans le secteur de Haouza | No date |
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Bir
Lahlou
(territoires sahraouis libérés), 20 àct 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) continuent de cibler les retranchements de l'armée de l'occupation marocaine le long du mur du sable, a indiqué, dimanche, un communiqué de la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
"L'Armée populaire de libération sahraouie a bombardé, samedi, les bases de l'occupation marocaine dans les régions de Targanet, Arbib Lgaa et Lagteitira dans le secteur de Haouza", selon le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraoue se poursuivent contre les forces de l'occupation marocaine, "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué.(SPS)
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| Sahara occidental : les dernières décisions de la CJUE doivent être respectées | 20 oct 2024 |
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Bruxelles
, 20 oct 2024 (SPS) L'Union européenne doit impérativement respecter le droit international et ne pas perdre de vue que le Sahara occidental est un territoire distinct du Maroc comme la rappelé dernièrement la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), ont insisté sur le plateau d'une télévision belge un représentant du Front Polisario et deux acteurs politiques européens.
La décision, début octobre, de la CJUE annulant définitivement les accords de pêche et d'agriculture liant l'UE au Maroc et qui incluent les territoires sahraouis, "doit être respectée (...). L' UE doit faire attention en signant des accords susceptibles d'avoir des conséquences sur les plans politiques et juridiques. Nous ne sommes pas contre le fait que l'UE renforce ses relations avec le Maroc, mais cela doit se faire dans le respect de la légalité internationale et des droits des peuples à disposer de leurs ressources naturelles", a soutenu Omar Mansour, représentant du Front Polisario auprès de l'UE, lors de son intervention à la télévision belge ATIPIK.
Mansour a affirmé que la décision de la CJUE d'annuler les accords entre l'UE et le Maroc, mais aussi la reconnaissance du Front Polisario comme représentant légitime du peuple sahraoui, était une "victoire pour la légalité".
De son côté, le président de la Conférence européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), Pierre Galand, a assuré que l'UE devait absolument respecter les décisions de la CJUE, critiquant l'argument du "Pacta sunt servanda" (les conventions doivent être respectées) opposé, notamment par la Commission européenne.
"M. Borrell (Vice-président de la Commission européenne) et Mme Von de Leyen (présidente de la Commission européenne) essaient de faire croire que les accords d'association (entre l'UE et le Maroc) qu'ils ont signés (annulent) tout autre décision, mais ils se trompent complètement", a-t-il martelé.
La décision de la CJUE est "un grand pas" pour le droit international, de même que le principe de la coexistence entre les peuples dans "le respect du droit international, du droit humanitaire et des droits de l'Homme", a soutenu M. Galand.
Pour sa part, l'ancien député européen, François Alfonsi, intervenant à distance, a estimé que l'exécutif européen était très "embarrassé" par la décision de la CJUE, notant que la Commission européenne voulait donner "satisfaction au Maroc" aux dépens du droit européen.
"L'exécutif a accepté de passer des accords et d'engager le nom de l'Europe sur des bases juridiques démenties par la CJUE. J'espère que cela lui donnera matière à réfléchir", a-t-il dit.
Le 4 octobre, la CJUE avait annoncé son verdict annulant deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc relatifs aux secteurs de la pêche et de l'agriculture et qui incluaient illégalement le territoire du Sahara occidental. Parallèlement, la cour a affirmé que le Front Polisario était le représentant unique et légitime du peuple sahraoui, lui garantissant le droit de plaider devant les tribunaux de l'UE au nom du peuple du Sahara occidental.(SPS)
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| Le président de la République reçoit le Secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens | 20 oct 2024 |
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Aousserd
(camps de réfugiés), 20 oct 2024 (SPS) Le président de la République Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a reçu dimanche soir le Secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, en marge des célébrations du 50e anniversaire de la fondation de l'UGTSARIO, célébré à la wilaya d'Aousserd.
Le président de la République a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance à l'Union générale des travailleurs algériens et à son rôle dans la défense des causes justes, notamment les causes sahraouie et palestinienne.
De son côté, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens a réitéré les positions des travailleurs algériens en faveur de la cause sahraouie et en soutien indéfectible au peuple sahraoui dans sa juste lutte pour la liberté et l'indépendance.
Il convient de appeler que le secrétaire général de l’UGTA participe aux cotés de plusieurs délégations syndicales aux célébrations commémorant le cinquantenaire de l'Union générale des travailleurs sahraouis et au deuxième forum de syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui.(SPS)
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| Le président Brahim Ghali inaugure les expositions commémorant le 50e anniversaire de l’UGTSARIO | 20 oct 2024 |
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Aousserd
(camps de réfugiés), 20 oct 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a procédé dimanche à l'inauguration des expositions organisées en marge des célébrations de la Journée nationale des travailleurs et du cinquantième anniversaire de l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO).
Les expositions contiennent des moyens et des outils qui représentent le patrimoine sahraoui dans son aspect matériel, notamment l'exposition des ouvrages d'artistes et d'artisans sahraouis dans l'industrie traditionnelle et le costume authentique de ce peuple en lutte pou son indépendance.
Les expositions dont des produits sahraouis, permettra aux visiteurs de découvrir le produit traditionnel sahraoui, et sensibiliser les artisans sahraouis à faire plus d'efforts pour développer leur industrie à travers la compétitivité. (SPS)
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| Début des festivités du 50e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs sahraouis | 20 oct 2024 |
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Aousserd
(Camps de réfugiés sahraouis), 20 oct 2024 (SPS) - Les festivités marquant la célébration du 50ème anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO) ont débuté dimanche, en présence du président de la République, Brahim Ghali, et de plusieurs délégations syndicales étrangères.
L'ouverture du Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui est attendue cet après-midi, en présence de délégations étrangères représentant plus de 45 syndicats de 21 pays, avec plus de 150 délégués, dont les secrétaires généraux de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) Amar Takdjout et de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA), Arezki Mezhoud, ainsi que 250 délégués sahraouis, selon les organisateurs.
Durant les deux jours des travaux du Forum, une série de communications sera présentée sur l'expérience syndicale sahraouie, la situation des travailleurs sahraouis sous l'occupation et ceux de la diaspora, ainsi que la situation de la femme sahraouie et son rôle avant-gardiste dans le combat de libération et d'édification.
Les festivités commémoratives de l'anniversaire de la création de l'UGTSARIO ont été marquées par des simulations professionnelles des unités de Police sahraouie, de détachements de l'Armée sahraouie, d'Unions professionnelles, ainsi que des bureaux syndicaux régionaux et locaux issus des camps de la fierté et de la dignité.(SPS)
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| Canex Wknd 2024 est une importante occasion pour montrer la richesse et l'authenticité de la culture sahraouie | 19 oct 2024 |
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Alger
, 19 oct 2024 (SPS) Le ministre sahraoui de la Culture, Moussa Salma Labid, a affirmé que la présence du Sahara Occidental à "Canex Wknd 2024" (Weekend de la Créativité Africaine 2024) était une "importante occasion" pour mettre en valeur et exposer le riche et authentique legs culturel du peuple sahraoui.
Dans une déclaration à l'APS en marge du "Canex Wknd 2024" qui se tient à Alger du 16 au 19 octobre, le ministre de la culture a précisé que la participation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à cet événement international, en présence d'importantes délégations officielles d'Afrique et des Caraïbes, constitue "une opportunité pour mettre en valeur le legs culturel et artistique riche et authentique du peuple sahraoui".
Insistant sur le rôle de la culture dans la sensibilisation aux souffrances du peuple sahraoui et la poursuite de la résistance et de la lutte contre l'occupation marocaine, le ministre sahraoui a estimé que cet événement était "une occasion exceptionnelle pour partager avec nos homologues africains de la Culture et les différents participants tout ce qui se rapporte à la culture sahraouie".
"C'est aussi une occasion pour faire connaître les caractéristiques et les spécificités de la culture sahraouie, ainsi que sa dimension et sa profondeur africaine, alors que nous poursuivons la lutte pour notre liberté, notre dignité et notre patrie confisquée", a-t-il ajouté.
Il a exprimé sa gratitude envers l'Algérie et sa joie pour l'invitation à participer à cette rencontre qu'il a qualifiée d'"important événement continental" de part la présence de ministres de la Culture africains et des représentants des organisations régionales africaines ainsi que par "l'organisation de haut niveau", reflétant "l'intérêt de l'Afrique et les efforts de l'Algérie pour aborder les questions importantes liées à la culture et à l'identité africaines, ainsi que le rôle de la culture dans le développement durable et la mise en valeur de la profondeur et de la diversité culturelle de l'Afrique".
Par ailleurs, le ministre a évoqué les rencontres qu'il a eues, lors de ce rendez-vous continental, avec plusieurs ministres africains de la Culture qui y ont participé, relevant "une grande compréhension de la réalité du peuple sahraoui ainsi que de sa culture, de ses spécificités et de son enracinement africain, étant donné que le Sahara occidental est un membre fondateur de l'UA, avec un patrimoine culturel et artistique riche et qu'il a tout autant droit à la liberté et à la dignité que les autres peuples africains".
Dans ce contexte, le ministre sahraoui a fait savoir que sa participation à "Canex Wknd 2024", vise également à "attirer l'attention des frères africains sur la réalité de la société sahraouie" et à "les inviter à participer aux diverses manifestations sahraouies" en vue de "soutenir le peuple sahraoui résilient, quand bien même ces rencontres ont un caractère culturel et artistique de solidarité".
"L'objectif de ce genre de manifestations culturelles est d'affirmer qu'il existe un peuple, en dépit de l'occupation, de la souffrance et de l'exil, doté d'une culture exceptionnelle et d'une identité ancienne, ouvert à toutes les cultures", a-t-il ajouté.
"Les peuples de certains pays africains ne sont pas suffisamment informés sur ces manifestations culturelles et artistiques sahraouies qui sont programmées chaque année et constituent des ponts pour corriger la désinformation menée par l'occupation marocaine visant à saper la culture sahraouie
Il a en outre souligné que le ministère de la Culture "a consacré un programme culturel et artistique riche ces dernières années, notamment après la reprise de la lutte armée, ayant pris pleinement conscience de l'importance de la culture et de son rôle dans la sensibilisation à la cause nationale qui requiert davantage d'efforts afin de faire de la culture un véritable front de lutte, de résistance et de résilience", ajoutant que "plusieurs manifestations et festivals culturels et artistiques sont organisés chaque année".
Après avoir mis en exergue l'importance de ces festivals en tant que "vitrine pour plaider la cause sahraouie et pour témoigner de la réalité de la lutte du peuple sahraoui à travers l'action culturelle", le ministre a ajouté que le ministère de la Culture sahraoui prévoit plusieurs manifestations culturelles et artistiques internationales de solidarité, avec la participation d'artistes, de professionnels, et de militants des droits de l'homme venant de dizaines de pays, notamment d'Algérie et d'Europe.
Parmi ces festivals, le Festival international solidaire de la musique prévu fin novembre et le Festival international de solidarité des arts plastiques qui aura lieu du 26 octobre au 3 novembre prochain, sans oublier la préparation de l'édition d'avril 2025 du Festival international du cinéma du Sahara occidental "Fi Sahara". (SPS)
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| WSRW salue l'inclusion dans le rapport de Guterres d'une référence au pillage des ressources du Sahara occidental | 18 oct 2024 |
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Londres
, 18 oct 2024 (SPS) L'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a salué, vendredi, l'inclusion dans le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sur la situation concernant le Sahara occidental, d'une référence au pillage des ressources naturelles de ce territoire par le Maroc, exhortant le chef de l'ONU à relier ce pillage à "l'impossibilité actuelle de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination".
"Nous saluons l'inclusion dans le rapport 2024 du Secrétaire général de l'ONU d'une référence à la confiscation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental occupé, un élément essentiel de la stratégie du Maroc pour ancrer son occupation", a déclaré Sara Eyckmans de WSRW.
L'Observatoire a affirmé, en effet, que "pour la première fois depuis des années, une phrase relativement forte a été incluse sur l'utilisation des ressources naturelles du territoire".
"Des informations font état de l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental sans véritable consultation ni participation des communautés concernées. Selon ces sources, les investissements privilégient souvent des intérêts qui ne répondent pas aux besoins de la population locale sahraouie, exacerbent les disparités économiques et empêchent le développement équitable pour tous les Sahraouis", a souligné le chef de l'ONU dans son rapport sur la situation concernant le Sahara occidental, distribué aux membres du Conseil de sécurité, réunis mercredi dernier à huis clos.
Dans une perspective d'avenir, l'Observatoire demande au Secrétaire général de l'ONU de "relier plus vigoureusement le pillage à l'impossibilité actuelle de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, qui reste le principe fondamental du processus de paix de l'ONU", a ajouté Sara Eyckmans.
En 2023, Western Sahara Resource Watch avait écrit au chef de l'ONU pour demander une référence au pillage du territoire qui tienne compte du fait que le Maroc n'a pas le droit d'y développer des infrastructures, ni d'utiliser ses ressources.
L'Observatoire s'est félicité, en outre, "d'autres références intéressantes" dans le dernier rapport d'Antonio Guterres, citant à ce titre, la protestation du Front Polisario auprès du Secrétaire général de l'ONU contre des "spoliations (par le gouvernement d'occupation marocain) de terres et de biens dans le territoire situé à l'ouest du mur de sable" et que "le Maroc avait confisqué des terres et des biens appartenant à des civils sahraouis et démoli des maisons".
L'ONG a accueilli également avec satisfaction la référence au groupe de prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik, relevant que le rapport de Guterres a consacré "une longue section" à ce groupe, dont les militants ont été arrêtés en 2010.
Le SG de l'ONU a souligné dans son rapport que les membres du groupe Gdeim Izik ont continué d'être "dispersés et détenus dans des prisons en dehors du Sahara occidental, où ils purgent de longues peines d'emprisonnement", rappelant que le Groupe de travail sur la détention arbitraire a affirmé que l'emprisonnement de 18 membres dudit groupe constituait "une détention arbitraire". (SPS)
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| La 4e commission de l’AG adopte une décision réaffirmant le statut juridique du Sahara Occidental | 18 oct 2024 |
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New York
(Nations Unies), 18 oct 2024 (SPS) La 4e commission de l'Assemblée générale (AG) des Nations Unies, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation a adopté, jeudi soir lors de sa 79e session de haut niveau, une décision sans vote sur le Sahara Occidental, en se référant à la clause liée à l'exécution de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés.
La commission a pris acte du rapport du secrétaire général de l'ONU en date du 24 juillet 2024 soumis à la présente session de l'AG, dans lequel il a affirmé que la 4e commission relevant de l'AG et le comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'exécution de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés (comité des 24), abordent la question du Sahara Occidental comme une question de décolonisation.
La commission rappelle toutes les décisions de l'AG et du Conseil de sécurité international sur le Sahara Occidental, y compris la décision du Conseil de sécurité N 690 (1991) du 29 avril 1991.
Dans sa décision, la commission réaffirme le droit inaliénable de tous les peuples à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies et à la décision N 1514 de l'AG du 14 décembre 1960 relative à la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés.
Aussi, a-t-elle souligné la responsabilité des Nations Unies envers le peuple du Sahara Occidental, exhortant le comité des 24 à poursuivre l'examen de la situation au Sahara Occidental, en tant que territoire à décoloniser, et de soumettre un rapport y afférent lors de la 80e session de l'AG.
Elle a également appelé le SG à soumettre un rapport sur la mise en œuvre de cette décision à l'Assemblée Générale lors de sa prochaine session.
Dans une déclaration aux médias, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et coordonnateur avec la MINURSO, Sidi Mohammed Omar a souligné que la résolution adoptée par la 4e Commission "réaffirme, comme chaque année, le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies et à la résolution 1514 de l'Assemblée générale, relative à la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés".
"La réaffirmation par la 4e Commission du cadre juridique de la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation, et de la responsabilité de l'instance onusienne envers le peuple sahraoui, "constitue une réponse forte et claire aux tentatives de l'Etat occupant marocain visant à altérer la nature juridique de la question sahraouie par la répétition des mêmes mensonges et allégations fallacieuses, en faisant appel à des mercenaires pour relayer sa propagande coloniale devant la quatrième Commission.", a-t-il soutenu.
Cela constitue "une réponse claire" aux positions de certains parties soutenant l'occupant marocain et sa politique expansionniste, ainsi qu'aux tentatives visant à porter atteinte au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l’indépendance, à sa souveraineté permanente sur ses ressources naturelles ainsi qu'au respect de l'intégrité territoriale de son territoire, a-t-il ajouté.
Comme chaque année, la question sahraouie a été fortement présente lors des débats de haut niveau de l'Assemblée générale où plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement ont exprimé le soutien clair de leurs pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l’indépendance, tout en appelant à la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental et à la fin du colonialisme dans cette dernière colonie d'Afrique.
De nombreux pays ont exprimé les mêmes positions lors des séances de la 4e Commission dont les travaux ont débuté le 3 octobre.(SPS)
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| L'Algérie rejette dans des termes "clairs et non équivoques" le chantage exercé par le Maroc sur le HCR | 18 oct 2024 |
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Genève
, 18 oct 2024 (SPS) Le Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Rachid Bladehane a rejeté dans des termes "clairs et non équivoques", le chantage exercé par le Maroc sur le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) et les autres agences humanitaires, dénonçant les arguments "fallacieux et sans fondement" dont use ce pays pour bloquer le travail de cette organisation onusienne et "accuser" l'Algérie.
"Je prends la parole, encore une fois, pour rappeler à cette honorable assistance que le Maroc continue, malheureusement, à user, comme d'habitude d'arguments fallacieux et sans fondement pour, à la fois, bloquer le travail du HCR et surtout accuser mon pays dont le seul tort est de soutenir la légalité internationale et d'abriter des réfugiés fuyant la mort et les persécutions", a-t-il souligné lors du vote du budget de cette agence des Nations unies pour l'année 2025.
Il a affirmé, à ce titre, que l'Algérie "rejette, dans des termes clairs et non équivoques, le chantage exercé par le Maroc sur le HCR et les autres agences humanitaires dont notamment le PAM (Programme alimentaire mondial)".
L'ambassadeur Bladehane a relevé, dans ce contexte, que "tous les délégués, ici présents, ont noté que les accusations, contenues dans le discours de ce pays n'ont aucune relation avec le budget".
Le Représentant de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies et des organisations internationales à Genève s'est demandé, à l'occasion, "pourquoi ce pays qui prétend à la « marocanité" du Sahara occidental et de son peuple fait tout pour étrangler cette population, chassée de son territoire et qui a trouvé refuge en Algérie, en la privant de l'aide et de l'assistance du HCR et des autres agences humanitaires, une assistance dont elle a besoin au même titre que tous les autres réfugiés dans le monde".
"Il est inutile de dire que cette attitude de défiance, volontairement obstructionniste au travail du HCR, met en danger toute l'action de cette honorable institution au service des 123 millions de réfugiés et déplacés dont la majorité se trouve en Afrique", a-t-il averti.
Réitérant le soutien et la confiance de l'Algérie au HCR, l'ambassadeur Bladehane a rappelé que "tous les documents élaborés obéissent à la légalité internationale et continueront à l'être à l'avenir".
"C'est sur cette base que l'Algérie s'est prononcée en faveur de l'adoption du budget par consensus comme ce fut le cas durant toutes les années écoulées et c'est également pour toutes ces raisons qu'elle votera en faveur de ce même budget destiné à alléger les souffrances des millions de réfugiés et déplacés dans le monde", a-t-il ajouté.
Il a assuré que l'Algérie "veillera également à ce que le respect du langage utilisé par les Nations unies soit garanti", et qu'elle "n'acceptera, en aucune manière, toute modification basée sur la politisation arbitraire et la prise en otage de l'action éminemment humanitaire du HCR".
Lors de son intervention à la 75e session du Conseil exécutif du HCR organisée à Genève du 14 au 18 octobre, l'ambassadeur Bladehane a encouragé les agences humanitaires internationales et les donateurs à "apporter leur contribution" à la mise en œuvre du plan de soutien aux 173.600 réfugiés sahraouis dans le besoin, rappelle-t-on. (SPS)
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| Le Front Polisario rejette toute initiative ne garantissant pas le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 17 oct 2024 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps des réfugiés sahraouis), 17 oct 2024 (SPS) Le Front Polisario a exprimé, jeudi soir, son rejet total et catégorique de toute proposition ou initiative qui ne garantit pas pleinement le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance et ne respecte pas l'intégrité territoriale du Sahara occidental.
Ce rejet a été souligné dans le communiqué ayant sanctionné les travaux de la réunion du bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario, présidée par Brahim Ghali, président de la République sahraouie et Secrétaire général du Front Polisario concernant le briefing présenté, mercredi lors d'une séance à huis-clos au Conseil de sécurité, par l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental.
La partie sahraouie a fait part à l'envoyé personnel du Secrétaire général, lors d'une rencontre tenue le 3 octobre dernier, de son rejet ferme et catégorique de toute discussion sur une proposition ou initiative qui ne relève pas du cadre juridique du conflit du Sahara Occidental et qui ne cadre pas avec le mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d’un référendum au Sahara occidental), a précisé le Front Polisario.
Le Front Polisario a rappelé qu'après son invasion militaire au Sahara occidental le 31 octobre 1975, l'occupation marocaine a partagé le territoire du Sahara occidental avec la Mauritanie en 1976 (14 avril), violant de manière flagrante les principes du Droit international, le statut international et l'intégrité territoriale du Sahara occidental en tant que territoire à décoloniser.
Le Front Polisario rappelle également le statut international du Sahara occidental en tant que territoire à décoloniser, soutenu par un arsenal juridique, au niveau de l'ONU, de l'Union africaine (UA) et autres organisations internationales, la décision la plus récente étant le verdict rendu, début octobre, par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). (SPS)
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| Un syndicat espagnol veut collaborer avec le Polisario pour appliquer les récentes décisions de la CJUE | 17 oct 2024 |
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Madrid
, 17 oct 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Espagne a rencontré les délégués de l'un des plus importants syndicats agricoles du pays pour discuter des modalités d'application des récentes décisions de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) annulant définitivement les accords agricoles et de pêche signés entre l'Union européenne (UE) et le Maroc.
Selon le journal espagnol El Independiente, des membres de la "Union de Uniones de agricultores Y Ganaderos", quatrième syndicat agricole le plus important en Espagne, ont rencontré le représentant du Polisario en Espagne, Abdullah Arabi, dans la perspective de "coordonner leurs actions" avec le Front Polisario, représentant légitime du peuple du Sahara occidental, concernant la mise en application des décisions de la CJUE.
"L'arrêt de la CJUE (du 4 octobre courant) définit (en premier lieu) clairement qui est le représentant légitime du peuple sahraoui et du Sahara occidental. Et deuxièmement, il révèle que le Maroc viole les intérêts des consommateurs européens en étiquetant des produits provenant de régions qui ne lui appartiennent pas", a déclaré Luis Cortés, coordinateur national d'Union de Uniones.
Les deux parties se sont particulièrement attardées sur la décision de la CJUE imposant l'étiquetage, au nom du Sahara occidental, de produits agricoles provenant des territoires occupés.
Les syndicalistes espagnols ont insisté, à ce propos, sur la nécessité d'appliquer rapidement cette décision de justice.
"A partir de demain, il est essentiel que les produits du Sahara occidental soient correctement étiquetés pour éviter de continuer à tromper les consommateurs européens", a affirmé M. Cortés.
Il a également évoqué la nécessité, pour l'UE, de conclure " des accords négociés directement avec le Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui".
M. Cortés a indiqué qu'en cas de nouvel accord avec le Maroc, les Européens devaient s'assurer qu'il n'engloberait pas les territoires sahraouis occupés, précisant que toute importation à partir du Sahara occidental devait impérativement obtenir au préalable l'autorisation du Front Polisario.
De son côté, M. Abdullah Arabi, a exprimé sa satisfaction concernant la volonté de l'organisation syndicale espagnole de coordonner ses actions avec le Front Polisario pour garantir le respect du droit international.
"Nous avons discuté de la décision historique (de la CJUE) et de ses conséquences futures. L'Union de Uniones a exprimé son intérêt total et sa volonté de collaborer dans le cadre du respect du droit international et du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination", a précisé M. Arabi.(SPS)
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| L'armée sahraouie cible des retranchements de l'occupation marocaine à Haouza et El Farsiya | 17 oct 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 17 oct 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) continuent de cibler les retranchements de l'armée de l'occupation marocaine dans le secteur de Haouza et El Farsiya, a indiqué, jeudi, un communiqué de la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
"Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont bombardé les retranchements des soldats de l'armée d'occupation marocaine dans les régions de Rous Oued Soual, Fedret Tamat et dans le secteur de Haouza, ainsi qu'un poste de commandement d'un bataillon relevant de l'armée marocaine dans le secteur d'El Farsiya" selon le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaine, "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué. (SPS)
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| Le Bloc de Gauche portugais dénonce une violation de la récente décision de la CJUE | 17 oct 2024 |
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Lisbonne
, 17 oct 2024 (SPS) Le Bloc de Gauche (Bloco de Esquerda) portugais a dénoncé l'entrée récemment au Portugal de marchandises illégales en provenance du Sahara occidental occupé, en violation de la dernière décision de la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE), exhortant le gouvernement à agir avec "fermeté" dans cette affaire.
Deux députés de ce parti politique, Marisa Matias et Fabian Figueiredo, ont interpellé le ministre des Affaires étrangères, Paulo Rangel, sur cette affaire. Une plainte est déposée auprès du ministère portugais des Affaires étrangères pour dénoncer "une violation du droit européen" après la dernière décision de la haute juridiction européenne qui a invalidé, définitivement, deux accords commerciaux sur la pêche et l'agriculture conclus en 2019 entre l'UE et le Maroc.
L'inquiétude surgit après qu'un récent rapport reçu par le Bloc de Gauche, fait état d'irrégularités liées à deux navires battant pavillon marocain transportant des fruits de mer congelés du Sahara occidental occupé vers le territoire portugais.
Dans leur plainte, les députés Matias et Figueiredo soulignent que les navires "AFELLA 2" et "ARGANE 2" ont récemment appareillé du port de Dakhla, au Sahara occidental occupé, à destination du Portugal.
"Ces navires, bien qu'ils battent pavillon marocain, appartiennent à une compagnie de citoyens portugais, immatriculée au Maroc", ont-ils fait remarquer dans leur plainte.
Selon la plainte, les bateaux transportent des fruits de mer capturés dans les eaux du Sahara occidental occupé, en violation du droit de l'UE.
Les députés portugais ont interpellé, ainsi, le gouvernement de leur pays sur les mesures qu'il compte prendre pour "empêcher l'entrée et la distribution de ces marchandises illégales dans l'UE" et pour "éviter au personnel des ports de se rendre complices d'actes illégaux".
Le Bloc de Gauche a exhorté, à ce titre, le gouvernement portugais à "agir avec fermeté dans cette affaire", qu'il qualifie de "violation flagrante" du droit européen et d'"affront" pour le peuple sahraoui.
Ce parti politique a souligné, à l'occasion, la nécessité pour l'UE et ses Etats membres de "se conformer aux décisions de justice qui protègent les droits des peuples des territoires occupés, comme le Sahara occidental, dont le peuple lutte toujours pour l'exercice de son droit à l'autodétermination".(SPS)
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| L'Algérie réitère depuis New York son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 17 oct 2024 |
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New York
(Nations unies), 17 oct 2024 (SPS) L’Algérie a réitéré depuis New York sa position de soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et aux efforts de l'ONU pour trouver une solution politique à la question du Sahara occidental, lors de deux droits de réponse consécutifs exercés par son représentant permanent auprès des Nations unies, Amar Bendjama.
Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, M. Bendjama a relevé mercredi dans le cadre d'un droit de réponse que le représentant du Maroc "n'a pas prononcé une seul fois le mot « Sahara occidental » dans son intervention", pourtant, a-t-il rappelé, "c'est la question qui est inscrite à l'ordre du jour de l'agenda" du débat général de la Quatrième Commission de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
Et d'insister: "le délégué marocain ne peut pas prononcer le mot « Sahara occidental » comme il ne peut pas prononcer le mot « peuple sahraoui » et pourtant, le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale, ont créé la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un referendum au Sahara occidental) qui a mis en place une commission d'identification pour ceux qui doivent voter pour ou contre l'indépendance du Sahara occidental, pour ou contre l'intégration au royaume du Maroc".
"Qui bloque la mission de la MINURSO ? ", s'est interrogé M. Bendjama, avant de rappeler que celle-ci "est la mission des Nations unies pour le referendum au Sahara occidental".
Et de réaffirmer dans ce sens : "Mon pays soutient et continue de soutenir les efforts du secrétaire général de l'ONU et de son représentant personnel Staffan de Mistura, pour trouver une solution politique à la question du Sahara occidental".
Il a, dans ce contexte, invité le représentant marocain à "lire la documentation de son pays qui dit qu'ils (Marocains) ne sont en mesure d'accepter une solution (à la question sahraouie) que dans le cadre de la (prétendue) souveraineté marocaine". "C'est contraire à tout ce que nous faisons aux Nations unies", a déploré M. Bendjama.
Par ailleurs, l'ambassadeur Bendjama a souligné: "Si nous parlons du Sahara occidental et du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, c'est parce qu'au Maroc, il y a des violations massives des droits fondamentaux de la population sahraouie. Il y a des exactions minutieusement documentées par de nombreuses organisations internationales et africaines des droits de l'Homme et qui ont été dernièrement soulignées par le secrétaire général des Nations unies (Antonio Guterres) dans le rapport qui est devant vous sur le Sahara occidental".
Le diplomate algérien a tenu à préciser que "ces atteintes aux droits de l'Homme comprennent, entre autres, la disparition forcée des militants sahraouis, la torture des prisonniers d'opinion, les détentions arbitraires, les brutalités policières, l'intimidation et les exécutions extrajudiciaires, de surcroît l'intégralité du territoire occupé du Sahara occidental est soumise à un siège militaire si hermétique que depuis neuf ans, même les experts du Haut commissariat (aux droits de l'Homme), ni même les défenseurs des droits de l'Homme n'ont pas pu fouler le sol du Sahara occidental. Ils sont venus au Maroc mais jamais au Sahara occidental !"
"Si nous sommes réunis ici, c'est pour rendre justice au peuple du Sahara occidental qui ne demande que le droit de choisir son avenir, et le seul moyen de choisir son avenir c'est par le droit à l'autodétermination. Faisons en sorte que ce droit soit appliqué également au peuple du Sahara occidental".
Et de conclure: "Si je dois répondre à mon collègue marocain, la diplomatie algérienne n'est pas seulement concentrée sur la question du Sahara occidental qui demeure importante pour notre région. La diplomatie algérienne défend également la Palestine. Je viens d'arriver d'une réunion du Conseil de sécurité et je vais y retourner pour défendre les droits des Palestiniens à vivre en paix sur leur territoire. C'est une autre population sous oppression, c'est un autre territoire occupé". (SPS)
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| Consultations à huis clos du Conseil de sécurité sur la MINURSO | 17 oct 2024 |
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New York
(Nations unies), 17 oct 2024 (SPS) Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu mercredi soir à New York des consultations à huis clos sur la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Sous la présidence de la Suisse, le Conseil a entendu un exposé de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, qui a présenté les résultats de ses activités au cours des derniers mois, y compris sa visite effectuée chez la partie sahraouie le 3 octobre.
Le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, a fait une présentation sur les développements sur le terrain dans la zone d'opération de la mission onusienne.
A la veille de la réunion du Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a publié son rapport sur la situation concernant le Sahara occidental, dans lequel il a jugé "plus urgent que jamais" de "parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, recommandant à ce dernier de prolonger d'un an le mandat de la MINURSO.
De son côté, le président de la République, Brahim Ghali, a envoyé une lettre au Secrétaire général de l'ONU, exposant la position de la partie sahraouie sur certains éléments contenus dans le rapport d'Antonio Guterres concernant le Sahara occidental.
La lettre indique que le Sahara occidental est une question reconnue par les Nations unies comme une question de décolonisation à laquelle s'applique la résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), liée à la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés.
"Par conséquent, toute solution à la question du Sahara occidental doit pleinement respecter et garantir le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et l'indépendance", insiste Brahim Ghali.
La lettre a noté l'appel du Secrétaire général dans ses observations et recommandations à s'abstenir de fixer des conditions préalables, ce qui « ajoute M. Ghali » est un message très clair à l'occupation marocaine, de cesser de fixer des "conditions préalables" pour s'engager dans le processus de paix, et une réponse directe à la position exprimée par son chef de gouvernement devant l'Assemblée générale le mois dernier.(SPS)
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| Les militants suédois Ladraa et Ghotbi en Algérie pour soutenir la cause sahraouie | 17 oct 2024 |
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Alger
, 17 oct 2024 (SPS) Les militants suédois solidaires de la cause sahraouie, Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi, sont arrivés mercredi soir en Algérie, dans le cadre de la poursuite de leur campagne de sensibilisation "Un vélo pour le Sahara occidental", visant à défendre la juste cause sahraouie.
Dans une déclaration à l'APS à leur arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene d'Alger, les deux activistes suédois ont souligné que ce voyage à vélo, qui dure depuis deux ans et traverse 25 pays, a pour objectif de sensibiliser davantage quant à la situation au Sahara occidental occupé par le Maroc et de soutenir la lutte du peuple sahraoui pour sa liberté.
Il vise à mettre la dernière colonie en Afrique sous les projecteurs et exposer l'ampleur des violations des droits de l'homme auxquelles font face les Sahraouis dans la partie du Sahara occidental occupée par le Maroc, ont-ils indiqué.
Pour ces raisons, expliquent Ladraa et Ghotbi, "nous avons choisi de parcourir quelque 30 000 kilomètres à vélo autour du monde pendant plus de deux ans, afin de parler et communiquer directement avec les gens et mettre en avant la cause sahraouie. Nous avons donné plus de 200 interviews et animé une centaine de conférences dans des universités, des forums et des rassemblements politiques dans 25 pays".
Les deux activistes ont fait savoir que l'Algérie sera leur dernière étape dans cette tournée, au cours de laquelle ils visiteront plusieurs wilayas dans les trois mois à venir, à l'image d'Alger, Blida, Chlef, Mostaganem, Oran et Béchar, avant de se rendre aux Camps de réfugiés sahraouis.
A propos de son programme dans les camps de réfugiés, le couple suédois a indiqué qu'il organisera un "Sommet de solidarité mondiale" du 5 au 7 janvier 2025 pour discuter de la lutte pour l'indépendance du Sahara occidental.
Ladraa et Ghotbi ont précisé que plus de 100 activistes, journalistes, politiciens et chercheurs de différentes nationalités se joindront à eux, dans le but de contribuer à attirer l'attention du monde sur l'occupation du Sahara occidental. Ils ont ajouté que leur présence dans les Camps de réfugiés sahraouis sera l'occasion de rencontrer des organisations sahraouies locales et célébrer leur arrivée après un long périple. (SPS)
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| Guterres juge "plus urgent que jamais" de parvenir à une solution politique qui "permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental" | 16 oct 2024 |
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New York
(Nations unies), 16 oct 2024 (SPS) Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a jugé "plus urgent que jamais" de "parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, recommandant au Conseil de prolonger d'un an le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO).
"A l'approche du cinquantième anniversaire du conflit et dans ce contexte difficile, il reste plus urgent que jamais de trouver une solution politique à la question du Sahara occidental", a-t-il souligné dans un rapport sur la situation concernant le Sahara occidental, distribué aux membres du Conseil de sécurité, réunis mercredi à huis-clos, pour discuter du devenir de la Minurso.
Le secrétaire général de l'ONU s'est dit, à ce titre, "convaincu qu'il est possible de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019), 2548 (2020), 2602 (2021), 2654 (2022) et 2703 (2023) du Conseil de sécurité", recommandant, ainsi, au Conseil de "proroger le mandat de la MINURSO pour une nouvelle période d'un an, jusqu'au 31 octobre 2025".
Pour cela, il faut que "toutes les personnes concernées se mobilisent de bonne foi et fassent preuve d'un esprit ouvert, qu'elles ne posent pas de conditions préalables", a-t-il estimé et à "saisir l'occasion qu'offrent la facilitation et les efforts" de son envoyé personnel.
"Une volonté politique forte et un soutien continu de la part de la communauté internationale restent également essentiels", a-t-il affirmé.
Antonio Guterres s'est dit, dans ce contexte, "vivement préoccupé" par l'évolution de la situation au Sahara occidental.
"La détérioration continue de la situation, combinée à des incidents sans précédent, est alarmante et insoutenable. Aussi, il est urgent de renverser la situation pour éviter toute nouvelle escalade", a-t-il plaidé, déplorant "l'absence de cessez-le-feu total entre le Maroc et le Front Polisario".
Selon le SG de l'ONU, l'absence de cessez-le-feu "reste un obstacle majeur dans la recherche d'une solution politique à ce différend de longue date" et "menace encore davantage la stabilité de la région".
"Il est essentiel que toutes les hostilités cessent immédiatement et qu'un cessez-le-feu soit pleinement rétabli", a-t-il recommandé.
Le chef de l'ONU a réitéré, à ce propos, son appel au Maroc à "s'abstenir de construire de nouvelles infrastructures militaires à l'ouest du mur de sable" et à "s'abstenir de mener toute activité militaire qui ait des répercussions sur la population civile et qui entrave, directement ou indirectement, les opérations de la MINURSO à l'est du mur de sable".
Droits humains: Guterres "préoccupé"
M. Guterres s'est dit, par ailleurs, "préoccupé" par le manque d'accès "persistant" du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) au Sahara occidental.
"Le HCDH n'a pas pu se rendre au Sahara occidental pour la neuvième année consécutive malgré de multiples requêtes officielles et en dépit de la résolution 2703 (2023) dans laquelle le Conseil de sécurité encourage un renforcement de la coopération, notamment par la facilitation de ces visites", a-t-il déploré dans son rapport.
Il a soutenu, à ce titre, que "le manque d'accès à des informations de première main et l'absence de surveillance indépendante, impartiale, globale et régulière de la situation des droits humains ont continué d'être préjudiciables à une évaluation globale de la situation des droits humains dans la région".
Le HCDH, a-t-il poursuivi, a continué de recevoir des rapports faisant état de "restrictions, d'intimidation et de harcèlement visant les militants sahraouis qui défendent le droit à l'autodétermination, preuve que l'espace civique se réduit de plus en plus".
Il a cité, à ce propos, les cas d'un journaliste et celui d'un défenseur des droits humains sahraouis.
"Ces deux cas ont suscité des inquiétudes quant à la liberté d'expression et d'association, car ils ont une incidence sur le droit au travail et pourraient dissuader les avocats de représenter librement leurs clients, en particulier dans les affaires politiquement sensibles", a-t-il affirmé.
Selon le SG de l'ONU, les conditions de détention "déplorables" des prisonniers sahraouis restent un sujet de "préoccupation pressant".
Il a rappelé, à l'occasion, que les membres du groupe Gdeim Izik ont continué d'être "dispersés et détenus dans des prisons en dehors du Sahara occidental, où ils purgent de longues peines d'emprisonnement", soulignant que le Groupe de travail sur la détention arbitraire a estimé que l'emprisonnement de 18 membres du groupe constituait "une détention arbitraire".
Il a souligné, à cet égard, que le groupe a déjà exprimé sa "vive préoccupation" quant au nombre de cas présumés de détention arbitraire au Sahara occidental et demandé que les détenus soient libérés immédiatement et obtiennent une réparation et une indemnisation adéquates.(SPS)
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| L'Algérie encourage depuis Genève les donateurs à aider davantage les réfugiés sahraouis | No date |
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Genève
, 16 oct 2O24b(SPS) L'Algérie encourage les agences humanitaires internationales et les donateurs à "apporter leur contribution" à la mise en œuvre du plan de soutien aux 173.600 réfugiés sahraouis dans le besoin, a indiqué mercredi le Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Rachid Bladehane.
L'Algérie "encourage les agences humanitaires et les donateurs à apporter leur contribution à la mise en œuvre du Plan de soutien aux 173.600 réfugiés sahraouis dans le besoin, conformément au document élaboré, en 2023, par les agences onusiennes, dont le HCR, et de nombreuses organisations activant sur le terrain", a indiqué M. Bladehane, lors de son intervention à la 75ème session du Conseil exécutif du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) organisée à Genève du 14 au 18 octobre.
L'Algérie qui réitère son soutien aux organisations internationales et aux donateurs, "continue à accomplir son devoir humanitaire vis-à-vis de ces réfugiés", a-t-il dit. "Conformément à ses engagements internationaux, mon pays continue à apporter l'assistance nécessaire aux réfugiés présents sur le territoire national. C'est le cas pour les réfugiés sahraouis, contraints de fuir leur terre en 1975, qui vivent dans les camps près de Tindouf", a-t-il signalé. "En plus de l'aide apportée par les agences humanitaires, le HCR en tête, l'Algérie accorde à ces déplacés, entre autres, les services de santé et d'éducation", a ajouté le représentant de l'Algérie.
"Cette situation prolongée ne doit, en aucune manière, être reléguée au second plan. Il est de notre devoir à tous d'assurer à ces réfugiés la protection nécessaire en rejetant toute sorte de pressions allant dans le sens de la politisation d'un travail humanitaire par essence", a-t-il préconisé.
"Ma délégation estime que notre réunion n'est pas le bon endroit d'évoquer l'aspect politique du Sahara occidental qui relève de la 4ème commission de l'ONU sur la décolonisation. Il est paradoxal que le même pays qui est la source de la souffrance des réfugiés sahraouis, appelle l'Algérie à respecter ses engagements internationaux sachant qu'il n'a aucune légitimité (pour) parler de ces populations, du moment qu'il n'est ni le pays d'accueil de celles-ci, ni encore moins un pays donateur", a-t-il relevé.
M. Bladehane a, sur un autre plan, condamné, au nom de l'Algérie, les massacres commis par l'entité sioniste contre les Palestiniens et les Libanais. "Bien que ne faisant pas partie du mandat du HCR, les conséquences humanitaires désastreuses engendrées par l'agression de la force d'occupation dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie sont une source de préoccupation majeure pour mon pays. Nous condamnons en des termes non équivoques les massacres perpétrés contre les civils et les travailleurs humanitaires, et appelons la communauté internationale à user de tout son pouvoir pour obliger le colonisateur à rendre des comptes", a-t-il clamé.
"Ce même agresseur poursuit, malheureusement, dans un total mépris des principes fondamentaux du droit international et du droit international humanitaire, ses exactions et ses violations, en envahissant le territoire d'un pays souverain, en l'occurrence le Liban", a-t-il rappelé.
"Tout en condamnant ces dépassements, nous encourageons le HCR à continuer à jouer son rôle d'assistance humanitaire aux milliers de personnes déplacées par les attaques de l'agresseur", a plaidé M. Bladehane.
Plus généralement, l'intervenant a estimé que "les raisons des déplacements forcés des populations sont toujours les mêmes et sont notamment dues à la persistance du colonialisme dans de nombreuses parties du globe, à la persécution, aux guerres ainsi qu'aux effets de plus en plus palpables des changements climatiques".
Il a noté, à ce propos, que "l'Afrique demeure le continent qui souffre le plus de ce phénomène. Déjà confrontés aux problèmes de développement, les pays africains qui accueillent des réfugiés et des déplacés, se voient obligés de fournir davantage d'efforts pour assurer la protection de ces populations malgré leurs ressources limitées, d'où le devoir de la communauté internationale de leur apporter l'aide nécessaire dans le cadre du partage équitable des charges et des responsabilités".
"Le 2ème Forum mondial sur les réfugiés tenu en décembre de l'année dernière a donné lieu à un enthousiasme inégalé parmi les différentes parties prenantes, qui se sont engagées à redoubler d'efforts en vue d'assurer une meilleure protection aux personnes contraintes au déplacement, à travers une série d'engagements encourageants", a-t-il dit.
"Tout en se réjouissant de cet engouement, mon pays estime qu'il est important de concrétiser ces promesses en vue d'alléger les souffrances des réfugiés et l'importante charge qui pèse sur les pays d'accueil", a-t-il soutenu.
"Mon pays souhaite réitérer l'importance des solutions durables au phénomène des déplacements dont le retour librement consenti qui ne peut se faire sans une réponse adéquate aux raisons profondes ayant contraint les gens à fuir", a signalé le diplomate.
"Fidèle à sa tradition d'hospitalité et de soutien constant à la cause des réfugiés, l'Algérie a pris trois engagements, à l'occasion de ce 2ème forum, touchant à des secteurs prioritaires, tel que l'éducation et la santé, ainsi que la défense de cette cause au Conseil de Sécurité. Le troisième engagement porte sur l'adoption d'une loi sur l'asile, aujourd'hui à un stade très avancé. Le document prévoit la mise en place d'un organe autonome dédié à la prise en charge de la question des réfugiés", a-t-il conclu. (SPS)
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| France: la Confédération paysanne se félicite de l'annulation "historique" de l'accord UE/Maroc sur l'agriculture | 15 oct 2024 |
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Paris
, 15 oct 2024 (SPS) La Confédération paysanne s'est félicitée de "l'annulation historique" de l'accord liant l'Union européenne (UE) au Maroc relatif aux mesures de libéralisation en matière de produits agricoles, exigeant que cette annulation prenne effet "immédiatement".
"La Confédération paysanne obtient l'annulation historique d'un accord de libre-échange" UE/Maroc, a-t-elle écrit sur son site, soulignant que le combat contre ledit accord, débuté en 2011, "s'achève par une victoire".
Pour ce syndicat d'agriculteurs français, "cette décision historique montre qu'il n'y a pas de fatalité" et que "le combat mené depuis des décennies par la Confédération paysanne, aux côtés de collectifs associatifs et citoyens, peut aboutir".
Le 4 octobre, la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) a décidé d'invalider définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE en 2019 sur la pêche et l'agriculture, étendus illégalement au Sahara occidental occupé.
Dans son arrêt, la haute juridiction européenne a conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités".
Pour ce qui est de l'accord relatif aux mesures de libéralisation en matière de produits agricoles, la Cour a décidé le maintien, "pour un délai de 12 mois, des effets de la décision du Conseil" européen.
Toutefois, la Confédération paysanne conteste cette décision et exige que cette annulation prenne effet "immédiatement".
"Alors que la décision de la CJUE a été assortie d'un délai d'application de 12 mois, nous exigeons que l'annulation de l'accord UE-Maroc prenne effet immédiatement", a-t-elle souligné.
Dans un autre arrêt, rendu également le 4 octobre, la haute juridiction européenne a conclu que les melons et les tomates importés dans l'UE doivent indiquer le Sahara occidental comme étant leur pays d'origine.
"En tant que produits importés dans l'Union européenne, les melons et les tomates récoltés au Sahara occidental doivent indiquer leur pays d'origine en vertu de la réglementation de l'Union", a-t-elle expliqué, soulignant que "cette mention doit nécessairement figurer sur les produits et ne doit pas être trompeuse, raison pour laquelle leur étiquetage doit indiquer le Sahara occidental comme étant leur pays d'origine".
Selon cette juridiction, "mentionner le Maroc plutôt que le Sahara occidental pour identifier l'origine des melons et des tomates récoltés sur ce dernier territoire induirait les consommateurs en erreur quant à leur origine réelle".
"La CJUE rend enfin justice au peuple sahraoui dont les terres colonisées par le Maroc sont utilisées pour produire une partie des fruits et légumes exportés par le Maroc", s'est félicitée la Confédération paysanne, qualifiant les décisions de cette Cour d'"extrêmement importantes".
En effet, c'est la Confédération paysanne qui a sollicité l'administration française à l'effet d'interdire l'importation de melons et de tomates originaires du territoire du Sahara occidental en raison de leur étiquetage trompeur en ce qu'il indique qu'ils sont originaires du Maroc.
Assimilant le silence de l'administration française à une décision implicite de rejet, la Confédération paysanne a saisi le Conseil d'Etat français qui a adressé à la CJUE différentes questions en interprétation de la réglementation de l'UE. (SPS)
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| La Namibie et l'Afrique du Sud saluent les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne sur le Sahara occidental | 15 oct 2024 |
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Swakopmund
(Namibie), 15 oct 2024 (SPS) La Namibie et l'Afrique du Sud ont salué la récente décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) concernant le Sahara occidental, lors d'une réunion du Comité politique, diplomatique et juridique de la Commission binationale Namibie-Afrique du Sud, qui s'est tenue à Swakopmund, en Namibie, du 14 au 15 octobre.
Les deux nations ont salué cette décision comme une victoire cruciale pour le peuple du Sahara occidental dans sa lutte continue pour l'autodétermination, considérant qu'elle confirme directement la pertinence de la position de longue date de la Namibie et de l'Afrique du Sud selon laquelle "seul le peuple du Sahara occidental a le droit de décider des ressources du Sahara occidental conformément à son droit à l'autodétermination".
L’arrêt de la CJUE, rendu le 4 octobre 2024, a confirmé que la Commission européenne avait violé le droit à l’autodétermination en incluant le Sahara occidental dans les accords commerciaux avec le Maroc en 2019, malgré la désignation claire par l’ONU de la présence marocaine comme une occupation illégale.
Le ministre namibien des relations internationales et de la coopération, Dr. Peya Mushelenga, et son homologue sud-africain, Ronald Ozzy Lamola, ont réaffirmé dans un communiqué conjoint le droit exclusif du peuple sahraoui à décider de ses ressources.
Cette position commune reflète l’engagement continu de la Namibie et de l’Afrique du Sud à soutenir les luttes anticoloniales à travers l’Afrique.
Les deux nations ont toujours soutenu l’indépendance du Sahara occidental et rejeté toute forme d’activité économique ou politique dans la région qui ignore la volonté de son peuple, affirmant que l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental sans le consentement de son peuple constitue une violation du droit international, selon les arrêts de la Cour de justice de l’UE.
La réunion de la Commission binationale a permis aux deux pays de renforcer leur coopération diplomatique sur des questions régionales et internationales clés.
La décision de la CJUE a renouvelé l'espoir que la justice mondiale puisse contribuer à la résolution du statut colonial du Sahara occidental et à la fin de l'occupation illégale du Maroc.
Le leadership de la Namibie et de l'Afrique du Sud dans la défense du droit du Sahara occidental à l'autodétermination demeure un exemple de solidarité pour la décolonisation de l'Afrique. (SPS)
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| L'Association ougandaise de solidarité avec le Sahara occidental salue la décision de la Cour de justice européenne | 14 oct 2024 |
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Kampala
(Ouganda), 14 oct 2024 (SPS) L'Association ougandaise de solidarité avec le Sahara occidental a chaleureusement salué la décision de la Cour européenne de justice, qui a annulé les accords commerciaux entre l'Union européenne et le Maroc concernant le Sahara occidental en raison de leur violation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et de leur rejet par le peuple sahraoui et son représentant légitime, le Front Polisario.
Selon le journal ougandais, New Vision, l'association a souligné que la récente décision de justice, rendue en début octobre, confirme les décisions antérieures de la Cour européenne de 2016 et 2021 en faveur du Front Polisario.
Ces décisions ont confirmé que le Sahara occidental est un pays distinct, séparé du Maroc, ce qui signifie que l'UE ne peut pas conclure d'accords avec le Maroc qui incluent les ressources naturelles du Sahara occidental.
Commentant la décision, Tulingira Emmanuel Clark, président de l'Association ougandaise de solidarité avec le Sahara occidental, a déclaré : "Nous félicitons la CJUE d'avoir respecté le droit international et reconnu l'occupation du Sahara occidental par le Maroc."
Il a ajouté que la décision envoie un message fort contre la conclusion d'accords commerciaux aux dépens du peuple sahraoui.
L'association a également appelé la communauté internationale à soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et a appelé au dialogue entre l'UE et le Front Polisario pour garantir des accords justes et complets.
Dans sa déclaration, l'association a rappelé que la Cour européenne, dans son arrêt final, a déclaré illégaux tous les accords que le Maroc a utilisés pour exporter des produits agricoles et de la pêche du Sahara occidental occupé vers l'UE, marquant ainsi une victoire significative pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible un poste de commandement de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès | 13 oct 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 13 oct 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé un poste de commandement de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès, a indiqué, dimanche, la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Un poste de commandement d'un bataillon hostile relevant de l'armée marocaine a été bombardé, dimanche matin, dans la région de Laagued dans le secteur de Mahbès", selon le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les retranchements des forces d'occupation marocaine, "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué. (SPS)
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| La dernière décision de la CJUE, "un tournant décisif" dans la lutte du peuple sahraoui | 13 oct 2024 |
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Paris
, 13 oct 2024 (SPS) L'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) rendu le 4 octobre représente un "tournant décisif" dans le conflit au Sahara occidental, a indiqué, dans un rapport, le Centre d'études et de documentation franco-sahraoui, Ahmed-Baba-Miske.
Le centre d'études a mis la lumière, dans son rapport, sur l'importance du verdict "définitif" et "historique" de la CJUE et ses retombées sur les plans politique, économique et diplomatique tout en évoquant la stratégie du Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple sahraoui.
Le 4 octobre, la CJUE a annoncé son verdict annulant deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc relatifs aux secteurs de la pêche et de l'agriculture et qui incluaient illégalement le territoire du Sahara occidental. Parallèlement, la cour a affirmé que le Front Polisario était le représentant unique et légitime du peuple sahraoui, lui garantissant le droit de plaider devant les tribunaux de l'UE au nom du peuple du Sahara occidental.
Sur le plan politique, le rapport note que la décision de la CJUE représente une réaffirmation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination tout en rendant "implicitement caducs les Accords de Madrid du 14 novembre 1975, conclus entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie en l'absence du Front Polisario et sans le consentement du peuple du Sahara occidental occupé".
La décision de la cour acte aussi l'"illégitimité et surtout l'illégalité de la lettre adressée par le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, au roi du Maroc en mars 2022" concernant le prétendu "plan d'autonomie" marocain. Il assène, en outre, un coup à la France dont le président avait imité le Premier ministre espagnol, en juillet dernier.
Selon le même rapport, la décision de la CJUE affaiblit les tentatives du Maroc de faire pression sur l'UE en exploitant les questions de l'immigration pour renforcer sa politique coloniale.
Sur le plan économique, le rapport signale que durant "la période 2019-2023, l'UE a profité des ressources halieutiques du Sahara occidental grâce à 128 licences de pêche, en échange de 208 millions d'euros versés au Maroc", précisant que "chaque euro investi dans le secteur génère environ 3,3 euros".
Selon le rapport, le Maroc perdra 50 millions d'euros par an dans le secteur de la pêche suite à l'annulation des accords commerciaux avec l'UE.
Dans le secteur agricole, l'UE a importé des produits pour un total de 77,5 millions d'euros en 2021, rappelle le rapport qui signale que la pêche, l'agriculture et l'extraction du phosphate représentent la "base de l'économie coloniale".
Le rapport estime, en outre, que l'économie coloniale sera sérieusement affectée tout comme les activités des opérateurs étrangers après l'annulation effective des accords.
Le centre d'études attire l'attention, par ailleurs, sur les risques que représente le non-respect des décisions de la CJUE, rappelant les sanctions imposées à la Pologne en 2021 qui devait payer un million d'euros par jour pour ne pas s'être pliée à une décision de la cour. Dans une autre affaire, l'Italie avait dû payer 60 millions d'euros de pénalités.
Pour le centre, la décision "historique" de la CJUE est un "tournant décisif" dans la lutte du peuple sahraoui qui se poursuit depuis 50 ans. Elle porte aussi un coup dur à la politique coloniale du Maroc. (SPS)
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| Accords UE-Maroc: la décision de la CJUE, un "casse-tête" pour les capitales de l'UE et une "catastrophe" pour le Maroc | 14 oct 2024 |
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Alger
, 14 oct 2024 (SPS) La décision de la Cour de justice de l'Union Européenne (CJUE) de bloquer l'inclusion du Sahara occidental par l'UE dans ses accords de commerce et de pêche avec le Maroc est désormais un "casse-tête" pour les capitales de l'UE et une "catastrophe économique" pour le Maroc, a soutenu l'expert en géopolitique, Hugh Lovatt.
Dans une contribution publiée sur le site du Conseil Européen pour les Affaires Internationales (ECFR), le chargé de recherche principal en politique, Hugh Lovatt a prédit qu'avec le temps, la décision de la CJUE entraînera des répercussions bien au-delà des secteurs agricoles et de la pêche.
"Les obligations juridiques de l'UE auront un impact inexorable sur tous les accords existants et futurs entre l'UE et le Maroc, y compris la coopération scientifique et technologique, le développement de l'énergie verte et les investissements de la Banque européenne d'investissement", a-t-il mis en garde, expliquant que si l'annulation de l'accord de partenariat dans le secteur de la pêche "nuit principalement aux pêcheurs de l'UE", le Maroc, lui, "risque de perdre 40 millions d'euros par an en fonds de l'UE, y compris un soutien financier pour développer son industrie de la pêche sur le territoire du Sahara occidental".
Dans cette contribution, Lovatt assure que l'UE se retrouve "les mains liées" par la CJUE et n'a plus que deux solutions : Soit qu'elle veille à ce que tous les accords actuels et futurs avec le Maroc "excluent totalement et effectivement le Sahara occidental" ou alors qu'elle obtienne "le consentement du peuple du Sahara occidental -représenté par le Front Polisario- aux accords".
N'en déplaise au ministre des affaires étrangères du Makhzen, Nasser Bourita, qui a qualifié la décision de la CJUE de "non-évènement", ce nouveau revers mal-encaissé par la diplomatie marocaine rappelle des vérités qui datent d'un demi-siècle, à savoir que le Sahara Occidental est un territoire non autonome "séparé et distinct" du Maroc et la conclusion d'accords relatifs à ce territoire doit obtenir le consentement du peuple sahraoui représenté par le Front Polisario.
Le 4 octobre dernier, la CJUE avait conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités".
Dans ce même arrêt, la Cour a rappelé que "le Front Polisario est un interlocuteur privilégié dans le cadre du processus mené sous l'égide des Nations unies en vue de la détermination du futur statut du Sahara occidental", affirmant que "le Front Polisario satisfait aux conditions pour pouvoir contester devant le juge de l'Union les décisions litigieuses, dans l'intérêt dudit peuple". (SPS)
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| Après l'annulation de deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc: les Sahraouis de France interpellent Macron | 13 oct 2024 |
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Nantes
(France), 13 oct 2024 (SPS) Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant la préfecture de Nantes pour dénoncer le soutien apporté par le président français Emmanuel Macron au pseudo plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, au lendemain de la décision de la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) qui a invalidé définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE en 2019 sur la pêche et l'agriculture, incluant le Sahara occidental.
Organisé samedi à l'appel d'un collectif d'associations sahraouies des Pays de la Loire et du nord des Deux-Sèvres, le rassemblement a réuni les membres de la communauté sahraouie de France, toujours en colère contre le président français qui a exprimé, en juillet dernier, son soutien au pseudo plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental.
"Pour nous, cette position est un alignement avec le colonialiste marocain", a expliqué un manifestant, Hassan Muilid Ali, rappelant la décision de la Cour de justice européenne qui a annulé deux accords commerciaux sur la pêche et l'agriculture entre l'UE et le Maroc, le 4 octobre dernier.
"Ça légitimise la lutte du peuple du Sahara occidental", poursuit Hassan Muilid Ali, demandant au président français s'il était "contre le droit européen".
Derrière lui, les Sahraouis brandissaient des drapeaux, tout en scandant "Sahara Libre" et "Arrêtez l'occupation".
Dans son arrêt rendu le 4 octobre, la haute juridiction européenne a conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités", d'où leur annulation.
La Cour a, d'ailleurs, souligné le statut "séparé et distinct" garanti au territoire du Sahara occidental en vertu de la charte des Nations unies et du principe d'autodétermination des peuples.
Dans un autre arrêt, la haute juridiction européenne a conclu que les melons et les tomates importés dans l'UE doivent indiquer le Sahara occidental comme étant leur pays d'origine, confirmant, une nouvelle fois, le statut "séparé" et "distinct" dont dispose ce territoire par rapport à celui du Maroc. (SPS)
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| La décision de la CJUE vient appuyer les vérités sur le Sahara occidental | 13 oct 2024 |
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Wilaya de Laayoune
(Camps de réfugiés sahraouis), 13 oct 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a affirmé que la dernière décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), venait appuyer les vérités concernant le Sahara occidental affirmant que "le Maroc n'a aucune souveraineté sur ce territoire et qu'il s'agit là de deux pays séparés et distincts", la qualifiant "d'historique" et de "grande victoire pour le peuple sahraoui et pour le droit, la justice et la légalité".
Dans son allocution prononcée, samedi, à l'occasion du 49e anniversaire de l'unité nationale (12 octobre), le Président Ghali a déclaré que "le mois d'octobre a connu des avancées juridiques en faveur des droits légitimes du peuple sahraoui et de sa juste cause", notant que "le 16 octobre 1975, la CIJ de La Haye avait rendu une décision historique rejetant de manière catégorique toute souveraineté du Royaume marocain sur le Sahara occidental et confirme que le peuple sahraoui doit pouvoir exercer pleinement et légitimement son droit à l'autodétermination".
La dernière décision de la CJUE déclarant illégaux les accords commerciaux entre le Maroc et l'UE, incluant les territoires sahraouis occupés, "réaffirme les vérités bien établies sur la question du Sahara occidental, 49 ans après, à savoir qu'il n'existe aucune souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et que ce sont deux pays séparés et distincts", a souligné le président de la République.
"Il semble que l'impact du choc a été immense sur le Makhzen marocain, ayant plongé ce dernier dans une confusion évidente, allant jusqu'à nier tout lien avec la question, alors qu'il est la deuxième partie des accords invalidés juridiquement" a-t-il dit.
Et d'ajouter: "Le Makhzen, dépassant les limites de la bienséance et de la morale, s'est attaqué ouvertement à la plus haute institution judiciaire européenne, non seulement en rejetant la décision, mais en mettant en doute l'intégrité des magistrats et en méprisant leurs compétences et en les qualifiant de superficiels. Il se peut que le ministre marocain des Affaires étrangères et le régime du Makhzen en général, n'ont pas compris qu'il existe une justice intègre et non soumise aux procédés corrompus systématiques du Maroc, ni au chantage et à l'espionnage par le biais du logiciel Pegasus ou par d'autres méthodes", a-t-il martelé.
"Ce qui suscite non seulement l'indignation mais aussi le sarcasme, c'est qu'à peine quelques jours après la décision de la plus haute instance judiciaire d'Europe (...) le roi du Maroc, dans son discours prononcé vendredi devant le Parlement, prétend que la déclaration du président français, Emmanuel Macron, renonçant aux exigences de la légitimité internationale et soutenant l'occupation illégale marocaine du Sahara Occidental, est +une victoire pour le droit et la légalité+", s'est-t-il interrogé.
"Le roi du Maroc a-t-il oublié que la France est un pays européen, tenu de respecter les décisions de la justice européenne?", s'est-il demandé. Et de poursuivre: "il semble que le roi Mohammed VI a hérité de Hassan II la capacité de déformer et de falsifier les faits, lui qui considérait que la décision de la CIJ de 1975 appuyait son projet expansionniste, alors que cette décision était pourtant parfaitement claire en rejetant catégoriquement toute souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et en affirmant expressément que le peuple sahraoui doit pouvoir exercer son droit à l'autodétermination".
Le président de la République a exprimé son espoir de voir l'UE se conformer "pleinement et strictement" à la décision de sa juridiction, et que "le Conseil européen et la Commission européenne corrigent l'erreur grave consistant à signer des accords illégaux avec l'Etat marocain occupant et expansionniste qui pille les ressources d'un peuple sans défense et opprimé dans un territoire en attente de décolonisation et inscrit en tant que tel à l'ONU".
Et de souligner que tous les accords et les transactions de partenaires étrangers avec l'occupant marocain incluant les territoires, l'espace aérien ou les eaux territoriales du Sahara occidental, "ne sont rien d'autre que des vols par excellence en violation du droit international et du droit international humanitaire, en faisant fi des valeurs morales et des coutumes", affirmant que le respect du droit international, du droit international humanitaire et du droit européen, et partant le respect du droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, "est la voie légitime, pratique et réaliste pour résoudre le conflit du Sahara occidental". (SPS)
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| Clôture des travaux de la 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental | 13 oct 2024 |
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Bilbao
(Espagne),13 oct 2024 (SPS) La 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental a pris fin dimanche à Bilbao après trois jours de travaux.
Peu avant la séance de clôture, des dizaines de représentants de plusieurs pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Amérique latine ont affiché, lors de leurs interventions, leur soutien indéfectible à la cause sahraouie et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le Forum, organisé par l'Union de la jeunesse du Front Polisario, a accueilli environ 220 participants, parmi lesquels des organisations internationales de jeunesse, des représentants de partis politiques et d'amis du peuple sahraoui venus de 31 pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Amérique latine.
Dans un communiqué final lu pendant la séance de clôture, le Réseau international des jeunes pour la solidarité avec le Sahara Occidental a fait part du "ferme soutien" des jeunes du monde entier ayant pris part au Forum au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément au droit international et aux résolutions des Nations Unies.
Le Réseau a également dénoncé l'occupation illégale par le Maroc du Sahara Occidental et les violations systématiques des droits de l'homme dont sont victimes les Sahraouis, notamment les jeunes.
La jeunesse mondiale a exigé, en outre, la fin du pillage des ressources naturelles sahraouies, qui encourage la poursuite de l'occupation et augmente les souffrances du peuple sahraoui, et exprimé sa solidarité avec la jeunesse sahraouie, confrontée à l'oppression et au manque d'opportunités sous l'occupation et en exil, saluant son engagement dans sa lutte pour un avenir digne et libre.
Par ailleurs, elle a appelé la communauté internationale à agir d'urgence pour garantir le droit à un référendum équitable et à l'autodétermination du Sahara occidental, et a appelé également les institutions internationales à assumer leur responsabilité dans la résolution de ce conflit.
La jeunesse mondiale s'engage en outre à construire et à renforcer le Réseau international de jeunesse de solidarité avec le Sahara occidental en tant qu'espace mondial de coordination et un espace pour défendre les droits du peuple sahraoui.
Enfin, elle exige la fin du blocus médiatique imposé au conflit du Sahara occidental et a exprimé sa volonté de travailler à renforcer la voix du peuple opprimé dans les médias internationaux. (SPS)
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| Des associations françaises dénoncent le soutien apporté au prétendu plan d'autonomie marocain au Sahara occidental | 13 oct 2024 |
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Bilbao
(Espagne) , 13 oct 2024 (SPS) Des représentants d'associations françaises ont dénoncé dimanche à Bilbao en Espagne, le soutien apporté par la France au prétendu plan d'autonomie marocain au Sahara occidental.
"La décision du président français, Emmanuel Macron, ne fait qu'officialiser et clarifier l'action de la France en faveur du Maroc et montre encore une fois que l'occupation du Sahara occidental qui est injuste, illégale et inhumaine, est soutenue par les plus grandes puissances impérialistes de ce monde", a indiqué, dans une déclaration à l'APS, Assyl Benachi, membre du Front de libération décolonial, en marge des travaux de la 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le peuple sahraoui.
Tout en dénonçant cette décision, Assyl Benachi a rappelé que "la France a toujours soutenu le Maroc à tous les niveaux depuis 1975, que ce soit politiquement, militairement ou diplomatiquement en usant plusieurs fois de son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher la question sahraouie d'être mise sur la table".
Dans ce contexte politique, il a souligné que le Front de libération décolonial qui est une organisation anti-impérialiste et anticolonialiste visant à faire les liens entre différentes luttes contre le colonialisme notamment en Palestine et au Sahara occidental, considère qu'il "faut absolument se tenir aux côtés du peuple sahraoui dans sa lutte pour l'indépendance à travers différentes actions visant à faire connaitre la cause sahraouie sur les réseaux sociaux et briser le blocus médiatique autour de cette question qui est méconnue en France par les jeunes et les moins jeunes".
Concernant les travaux de la 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental, Assyl Benachi a dit avoir eu l'occasion de rencontrer "une jeunesse organisée et déterminée à soutenir la lutte pour l'indépendance du peuple sahraoui".
De son coté, Alex Bourgeat, de l'association Jeunes communistes du Val-De-Marne (Banlieue parisienne), a déclaré que le Forum de la jeunesse internationale pour la solidarité avec le Sahara occidental permet d'avoir un "vrai point de vue" sur la question sahraouie, regrettant le fait que le peuple français soit peu informé médiatiquement par rapport à l'importance de cette juste cause.
Il a fait savoir que les membres de cette association française ont concocté un programme militant en faveur du Sahara occidental pour sensibiliser les gens sur cette cause, que ça soit dans les lycées ou dans les universités.
Evoquant également la décision de la France de soutenir le "prétendu" plan d'autonomie marocain au Sahara occidental, Alex Bourgeat regrette le fait que son pays agisse en faveur du Maroc et a dit souhaiter que les actions des associations en France puissent infléchir la politique nationale concernant la dernière colonie en Afrique. (SPS)
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| Des représentants de plusieurs pays affichent leur soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 13 oct 2024 |
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Bilbao
(Espagne), 13 oct 2024 (SPS) Des représentants de pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine ont affiché dimanche à Bilbao leur soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
"Je suis venu spécialement du Zimbabwe pour soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté et l'indépendance", a indiqué un des représentants de la délégation zimbabwéenne, Sinzka Alvi Lundy, dans une déclaration à l'APS en marge des travaux de la 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental.
"L'histoire commune de résistance coloniale entre le Zimbabwe et le Sahara occidental est ce qui me pousse à être solidaire avec eux", a-t-il ajouté.
Le représentant du Zimbabwe a souligné que "le Forum de la jeunesse est crucial, car il sert non seulement à éduquer et à responsabiliser les jeunes sur leurs droits, mais aussi à créer un réseau où ils peuvent partager leurs expériences et leurs stratégies de plaidoyer".
"C'est une opportunité pour les jeunes de rester engagés dans la cause, d'amplifier leurs voix et de veiller à ce que la demande d'autodétermination du Sahara occidental reste à l'ordre du jour de la communauté internationale", a-t-il dit.
De son côté, la représentante de la Palestine, Meriem Salem, a considéré le Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental comme étant "un évènement très important et une occasion appropriée pour le peuple sahraoui et la communauté internationale de s'informer sur la question du Sahara occidental et sur le potentiel de la jeunesse sahraouie dans l'établissement de nouvelles méthodes de communication et d'une définition plus large de la question et réaliser l'objectif escompté, à savoir un Sahara occidental indépendant".
Elle a, en outre, fait remarquer qu'il existe de nombreuses "similitudes" entre les questions sahraouie et palestinienne.
"Il s'agit de questions et de luttes communes contre le mur de séparation et d'occupation, et les deux peuples souffrent énormément", a-t-elle regretté.
Venu représenter l'Amérique latine, Simon Rordriguez, un jeune étudiant colombien et membre du Réseau des universitaires pour la paix a, pour sa part, expliqué que l'association qu'il représente fait des études sur le conflit au Sahara occidental.
"Le cas de la dernière colonie en Afrique est très important pour l'humanité qu'on défend comme les valeurs de souveraineté et d'autodétermination des peuples", a-t-il signalé.
Evoquant les relations qui lient son pays au Sahara occidental, il a rappelé que l'actuel et premier président de gauche de la Colombie, Gustavo Petro, a rétabli les relations diplomatiques avec le République arabe démocratique et populaire (RASD) en août 2022, qualifiant cette décision de "très importante".
La 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental a pris fin dimanche à Bilbao après trois jours de travaux.
Le Forum, organisé par l'Union de la jeunesse du Front Polisario, a accueilli environ 220 participants, parmi lesquels des organisations internationales de jeunesse, des représentants de partis politiques et d'amis du peuple sahraoui venus de 31 pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Amérique latine. (SPS)
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| Reprise des travaux du 3e Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental | 13 oct 2024 |
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Bilbao
(Espagne), 13 oct 2024 (SPS) Les travaux de la 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental ont repris dimanche pour la troisième et dernière journée, à Bilbao en Espagne sous le slogan "la jeunesse construit des ponts pour un Sahara occidental libre".
La présentation des conclusions et du manifeste final ainsi que la poursuite des interventions des représentants des délégations participantes seront au programme de cette dernière journée des travaux du Forum, tandis que la cérémonie de clôture sera organisée à la mi-journée.
Lors de la deuxième journée du Forum, les participants se sont répartis sur 4 ateliers. Il s’agit de l'atelier "Une Occupation financée par nos propres ressources", l’atelier "Façonner le récit", l'atelier "Tracer des routes de solidarité" et l'atelier "Jeunesse sahraouie: perspectives d'avenir".
Outre des évènements parallèles ayant trait à la "Géopolitique du Sahara occidental : positions des pays sur le conflit et perspective globale", "Le rôle des jeunes femmes dans la résolution des conflits : donner du pouvoir aux voix sur la voie de la liberté" et "Voix réduites au silence : récits du Sahara occidental et blocus médiatique", la présentation de l’exposition "Mémoire graphique du peuple sahraoui" a également été au programme.
Le Forum, organisé par l'Union de la jeunesse du Front Polisario, accueille environ 220 participants, parmi lesquels des organisations internationales de jeunesse, des représentants de partis politiques et d'amis du peuple sahraoui venus de 31 pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Amérique latine.
Il vise à renforcer le dialogue sur les défis auxquels est confrontée la question sahraouie, tout en offrant une plateforme d'échange d'idées et d'initiatives entre les participants, ce qui contribue à renforcer la solidarité internationale avec la lutte du peuple sahraoui.(SPS)
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| La jeunesse sahraouie appelée à s'imprégner de la glorieuse Guerre de libération nationale d’Algérie | 12 oct 2024 |
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Bilbao
(Espagne), 12 oct 2024 (SPS) Des représentants du Conseil supérieur de la jeunesse algérienne (CSJ) ont appelé samedi à Bilbao en Espagne, la jeunesse sahraouie à s'imprégner de la glorieuse Guerre de libération nationale, réitérant au passage la position indéfectible de l'Algérie en faveur de l'autodétermination au Sahara occidental.
"Je suis venue en tant qu'Algérienne pour réitérer la position constante de l'Algérie de soutien à la cause sahraouie", a indiqué dans une déclaration à l'APS, Aya Bouhssane, membre du CSJ en marge de la deuxième journée des travaux de la 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le peuple sahraoui.
Elle a notamment appelé la jeunesse sahraouie à s'inspirer de son homologue algérienne qui a été derrière le déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954 et à se tenir comme un seul homme derrière son armée pour arracher la liberté et l'indépendance du Sahara occidental, relevant que "ce qui a été pris par la force, ne peut être récupéré que par la force".
De son côté, Oussama Aber, un autre membre du Conseil supérieur de la jeunesse, a relevé que les membres de la délégation algérienne ont pour objectif de mettre en lumière le rôle de la jeunesse pour faire avancer la cause sahraouie.
"Nous sommes également ici pour souligner la position de soutien inconditionnel de l'Algérie en faveur du Sahara occidental et ce jusqu'à ce que le peuple sahraoui puisse recouvrer son indépendance sur l'ensemble du territoire sahraoui", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : "L'Algérie, à travers sa jeunesse, se tient toujours aux côtés des causes justes comme les causes sahraouie et palestinienne". (SPS)
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| La communauté sahraouie au Pays basque célèbre le 49e anniversaire de la proclamation de l'unité nationale | 12 oct 2024 |
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Mondragon
(Espagne), 12 oct 2024 (SPS) La communauté sahraouie au Pays basque a célébré samedi dans la commune de Mondragon, dans la ville de Saint-Sébastien en Espagne le 49e anniversaire de l'unité nationale proclamée le 12 octobre 1975.
Plusieurs centaines de personnes parmi lesquelles des députés du Pays basque, la maire de Mondragon, Maider Morras et des membres de la communauté sahraouie établie dans cette commune autonome espagnole ont pris part à ces festivités organisées en marge de la 3e édition du Forum de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental.
Dans une déclaration à la presse en marge de l'événement, le représentant du Front Polisario au Pays basque, Mohamed Fadel Ahnia a rappelé que les festivités marquant le 49e anniversaire de la proclamation de l'unité nationale interviennent dans un contexte marqué par une énième victoire en faveur de la cause sahraouie après que la Cour de justice de l'union européenne (CJUE) ait décidé d'annuler les accords d'association entre le Maroc et l'Union européenne étendus illégalement au Sahara occidental.
Il a, en outre, assuré que le peuple sahraoui "est habité par la même volonté et déterminé à poursuivre le combat jusqu'au recouvrement de la liberté et de l'indépendance du Sahara occidental".
De son côté, le responsable de la communauté sahraouie en Europe, Mohamed Laghdaf Aawa, a mis l'accent sur la grande symbolique que revêt la proclamation de l'unité nationale "qui a donné de l'éclat au Front Polisario".
Evoquant également les arrêts de la CJUE, il a indiqué que la plus haute juridiction européenne a tranché définitivement la question du droit à l'autodétermination du Sahara occidental et réaffirmé que le Front Polisario est le seul représentant légitime du peuple sahraoui.
Pour rappel, le 12 octobre 1975, alors que l'Espagne, ancienne puissance coloniale, s'apprêtait à quitter le Sahara occidental, les représentants du peuple sahraoui, toutes tendances confondues, tenaient une réunion pour décider de la poursuite de la lutte pour la libération nationale contre un nouvel occupant, le Maroc.
Ce jour-là, tous les participants, y compris les notables sahraouis qui formaient l'Assemblée générale créée par l'Espagne, ont proclamé leur adhésion au Front Polisario, désormais seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui. (SPS)
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| Poursuite des travaux de la 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental | 12 oct 2024 |
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Bilbao
(Espagne), 12 oct 2024 (SPS) Les travaux de la 3e édition du Forum international de la jeunesse pour la solidarité avec le Sahara occidental se poursuivent samedi, à Bilbao en Espagne avec la participation d’environ 220 représentants de délégations venues des quatre coins du monde.
Lors de la deuxième journée des travaux débutés la veille, les participants vont se répartir sur les 4 ateliers prévus durant le forum.
L’atelier "Une occupation financée par nos propres ressources" va aborder le pillage par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental et la campagne de greenwashing associée à ses projets d'énergie renouvelable.
Il analysera comment l'extraction de ressources, telles que la pêche et le phosphate, impacte la population sahraouie et comment le Maroc utilise l'énergie verte sans le consentement du peuple sahraoui.
Les participants exploreront les implications éthiques et juridiques de cette question, en recherchant des solutions respectueuses des droits sahraouis.
L’atelier "Façonner le récit" vise à analyser les différents récits et acteurs qui ont influencé le conflit sahraoui depuis des décennies.
A travers le dialogue et la réflexion critique, les participants examineront comment les récits ont affecté la perception du conflit et chercheront à créer un récit collectif adapté aux événements actuels.
L’objectif est de favoriser une compréhension plus profonde et de générer de nouvelles perspectives pour aborder le conflit à partir d’une approche moderne.
L’atelier "Tracer des routes de solidarité" sera axé sur la participation active des jeunes à la cause sahraouie.
Les participants travailleront en groupes pour identifier les principaux problèmes entravant le soutien à la cause sahraouie et proposeront des solutions pratiques. Ensuite, ils formeront un groupe de travail pour développer des stratégies d’action viables.
L’objectif est de favoriser la collaboration entre les participants et de promouvoir une action collective et organisée en faveur de la cause du Sahara occidental.
Intitulé "Jeunesse sahraouie : perspectives d'avenir", le quatrième atelier se concentrera sur la discussion des résultats du diagnostic sur la situation de la jeunesse sahraouie et l'élaboration de propositions pour le nouveau Plan Jeunesse 2025-2030.
Les participants seront divisés en sous-groupes pour analyser des sujets tels que l'emploi, la formation et les inégalités entre les sexes.
Par la suite, chaque groupe proposera des actions concrètes pour relever ces défis et se réunira pour concevoir des solutions répondant aux besoins de la jeunesse sahraouie.
La deuxième journée des travaux du Forum international de la jeunesse va également connaitre la présentation de l’exposition: "Mémoire graphique du peuple sahraoui".
Des évènements parallèles ayant trait à la "Géopolitique du Sahara occidental : positions des pays sur le conflit et perspective globale", "Le rôle des jeunes femmes dans la résolution des conflits: donner du pouvoir aux voix sur la voie de la liberté" et "Voix réduites au silence : récits du Sahara occidental et blocus médiatique" seront également au programme. (SPS)
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| Octobre, le mois où le Royaume du Maroc a vu voler en éclats ses illusions concernant le Sahara Occidental ! | 12 oct 2024 |
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Alger
, 12 oct 2024 (SPS) Le Maroc nous a longtemps rompu les oreilles avec la thèse du dossier clos quand il s'agit du Sahara Occidental, prétendant ou s'illusionnant avoir réalisé tous ses objectifs et visées pour convaincre la Communauté internationale d'accepter la politique du fait accompli colonial, a écrit l’APS.
Cependant, et pas plus tard qu'hier voilà que le Roi du Maroc consacre l'intégralité de son discours, prononcé à l'occasion de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, à la question du Sahara Occidental, lui qui n'avait pas pour habitude d'évoquer ce dossier précisément à cette occasion généralement consacrée à l'examen des dossiers internes se rapportant au quotidien du peuple marocain opprimé. Qu'est-il donc arrivé pour que le souverain marocain déroge à la tradition en consacrant l'intégralité du discours royal destiné au Parlement à la question du Sahara Occidental?.
Ce qui vient de se passer est inhabituel, c'est même un fait très inédit. Les décisions adoptées par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) ne sont un évènement éphémère qui sera oublié après quelques jours ou quelques mois, mais il s'agit d'un évènement historique qui aura un avant et un après : l'avant de cet évènement historique la frénésie du Maroc ou plutôt sa fantaisie d'avoir réussi à clore le dossier du Sahara Occidental et à mobiliser le soutien international nécessaire pour réaliser ses desseins avec l'occupation des territoires du Sahara Occidental.
L'après cet évènement historique, est que le Maroc a pris conscience d'une réalité évidente que toutes ses manœuvres et ses tentatives n'étaient qu'une tempête dans une coupe et qu'elles n'ont fait que jeter de la poudre aux yeux des Marocains qui ont fini par se rendre compte que le Sahara n'est pas marocain comme veut le faire croire le Makhzen.
En effet, les décisions de la CJUE affirment que le Sahara Occidental est un territoire distinct et séparé des territoires marocains, et que le Front Polisario est le seul représentant légitime du peuple sahraoui.
A noter que le fait que la plus haute instance judiciaire européenne traite avec autant de sérieux et de rigueur une question qui lui a été soumise, à la base par le Front Polisario, est en soi une reconnaissance claire et directe du statut juridique international de ce dernier, en dépit des allégations du Maroc et de ses tentatives récurrentes de dévaloriser l'unique représentant légal du peuple sahraoui.
Comme l'a affirmé la CJUE, dans ce contexte, le peuple sahraoui demeurera maître de ses territoires et des richesses naturelles dont ces derniers regorgent, d'autant que l'exploitation de ces richesses restera nulle et illégitime tant que le peuple sahraoui n'aura pas été consulté et que l'avis de son seul et unique représentant, à savoir le Front Polisario, n'aura pas été pris en compte.
Ces mêmes faits avaient déjà été confirmés par la Cour internationale de justice (CIJ) il y a cinquante ans, autrement dit, les choses n'ont pas changé ne serait-ce que d'un iota au cours des cinq dernières décennies, malgré toutes les tentatives et manœuvres du Maroc visant à consacrer son occupation du Sahara occidental.
Cinquante ans plus tard, la CJUE rejoint la CIJ sur les mêmes faits historiques qui n'ont pas été impactés par les longues années écoulées et qui reposent sur trois piliers, à savoir : le Sahara occidental est occupé, le Maroc n'a aucune souveraineté sur ce territoire, et enfin, ce territoire est habité par un peuple totalement distinct du peuple marocain.
Ces faits ont été un véritable coup de tonnerre ayant frappé le Makhzen, qui, jusqu'à ce jour, ne sait pas comment s'y prendre. Suite aux déclarations du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a tenté de minimiser l'importance de ces arrêts en les qualifiant de non-événement et en affirmant que le Maroc n'était guère concerné, voilà que le roi du Maroc s'adresse à son peuple dans un discours qui tire la sonnette d'alarme, appelant les Marocains à faire preuve de vigilance face à un danger qui plane sur le dossier du Sahara occidental.
Ce dernier ne parvient à trouver du réconfort que dans la lettre du Président Macron, qui lui a reconnu la prétendue souveraineté marocaine sur les territoires du Sahara occidental, reproduisant un scénario similaire qui a récemment eu lieu, celui du Tweet de l'ancien président américain, Donald Trump, qui lui avait, lui aussi, reconnu cette même prétendue souveraineté, une reconnaissance à laquelle la nouvelle administration américaine a vite renoncé.
Sous le choc des retombées des arrêts de la CJUE, le Maroc n'a pas tardé à faire le tour de tous les pays européens, mendiant tant bien que mal un soutien à sa cause, il a même essayé de promouvoir les déclarations émises par nombre de ces pays, les interprétant à sa guise comme rejet catégorique des arrêts de la CJUE.
En fait, lorsque l'on passe au peigne fin ces déclarations, on réalise qu'il est impossible de les mettre toutes dans le même panier, il faut distinguer la position de la Commission européenne de celles de la France et de l'Espagne et des autres pays européens.
La Commission européenne a pris acte des trois décisions, s'appuyant sur le principe du "pacta sunt servanda", tandis que les communiqués de la France et de l'Espagne étaient en cohérence avec leur parti pris pour le Maroc. Les déclarations des autres pays européens ont salué le partenariat euro-marocain sans aucune explication.
Dans ce cadre, une source bien informée au ministère des Affaires étrangères nous a affirmé que les ambassadeurs de ces Etats européens ont tous été reçus au siège du ministère, où il leur a été demandé de fournir des explications sur les communiqués émis par leurs pays. La plupart d'entre eux ont souligné que ces communiqués ne signifiaient nullement leur opposition aux décisions de la Cour ou leur volonté de ne pas en tenir compte à l'avenir, comme veut le faire croire le Makhzen marocain, insistant sur le fait que leurs pays sont des Etats de droit et qu'ils respecteront les décisions de la Cour européenne.
Certains de ces ambassadeurs ont même affiché leur étonnement du contenu du communiqué de la Commission européenne, un communiqué qui a fait prévaloir le principe du "pacta sunt servanda" sur les jugements prononcés par la plus haute instance judiciaire européenne.
Le Maroc, Makhzen, Gouvernement et peuple, a ouvert les yeux sur une évidente réalité que le dossier du Sahara Occidental n'était pas clos, alors qu'il continue de suivre les réunions internationales qui se succèdent sur cette question, notamment au cours de ce mois d'octobre.
Parallèlement aux décisions de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), interviennent également les réunions de la quatrième Commission de l'ONU, consacrées à l'examen de la situation dans les 17 territoires concernés par la décolonisation, en focalisant particulièrement sur le Sahara Occidental, étant la dernière colonie en Afrique.
Après la quatrième Commission, le Conseil de sécurité aura également son mot à dire sur le dossier du Sahara Occidental le 16 octobre, lorsqu'il recevra un briefing de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, sur ses efforts visant à relancer le processus politique pour le règlement de la question sahraouie. Après le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale examinera également le dossier du Sahara Occidental dans une prochaine étape. Après tout cela, le Maroc oser a-t-il prétendre que le dossier est clos et qu'il a atteint tous ses buts et tous ses objectifs?
En effet, Octobre est le mois de l'éveil du Maroc à la réalité qu'il a longtemps nié et tenté d'éluder: La question du Sahara Occidental est toujours posée, et son règlement implique un engagement sérieux dans des négociations directes avec le représentant légitime et unique du peuple sahraoui, le Front Polisario, dans le cadre du processus parrainé par les Nations unies.(SPS)
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| ONU: conférence-débat sur la cause sahraouie | 11 oct 2024 |
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New York
(Nations unies), 11 oct 2024 (SPS) Des membres de l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN) ont pris part à une conférence-débat à New York sur la cause sahraouie, organisé par l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJUWS), en marge de leur participation aux travaux de la Quatrième Commission des Nations unies, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
Lors de cette conférence, à laquelle ont assisté les députés algériens de l'APN MM. Miloud Tsouh, Mohamed Ouakli et Hichem Benhaddad, ainsi que des militants, des politiciens et des responsables issus du Sahara occidental, des Etats-Unis, de l'Espagne, du Portugal, de la Belgique, de la Colombie et d'autres pays, l'accent a été mis sur la situation des Sahraouis dans les territoires occupés en raison de la répression marocaine.
Les participants ont également évoqué la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) invalidant les accords commerciaux entre le Maroc et l'Union européenne (UE) en faveur de la cause sahraouie, outre la nécessité d'accélérer la mise en œuvre des résolutions des Nations unies pour permettre au peuple sahraoui de recouvrer sa liberté.
La conférence a été marquée par des communications présentées par le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordonnateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar, de la présidente de l'AIJUWS, Ines Miranda Navarro, du président du groupe parlementaire d'amitié Colombie-Sahara occidental, Alejandro Toro, de l'ancienne ambassadrice portugaise Ana Maria Rosa Gomez et du professeur universitaire Smail Debch.
Les intervenants ont mis l'accent sur la situation déplorable du peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés, à cause de la répression marocaine qui s'intensifie de jour en jour. Ils ont également dénoncé le refus par le régime marocain de toutes les tentatives menées par des associations et organisations de défense des droits de l'homme pour se rendre dans les territoires occupés, et s'y enquérir de la situation des droits de l'Homme.
Les conférenciers ont évoqué, dans ce contexte, les "dépassements du Maroc qui transgresse toutes les lois et résolutions onusiennes par des méthodes viles, en achetant des consciences et en invitant certains pays à ouvrir des représentations diplomatiques fictives sur les territoires occupés, tout en concluant des partenariats et des accords illégaux". Ils ont salué, à cet égard, la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) invalidant les accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'Union européenne, y voyant une victoire pour la cause sahraouie.
Dans leurs interventions, les participants ont souligné la nécessité de mobiliser le soutien de tous les pays du monde en faveur de la cause sahraouie et de se servir des tribunes locales, régionales et internationales pour faire connaître la souffrance de ce peuple, dénoncer les pratiques de l'occupation marocaine et appeler à l'accélération de la mise en œuvre des résolutions onusiennes afin de permettre au peuple sahraoui de recouvrer sa liberté et son indépendance.
Les travaux de la quatrième commission des Nations Unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, se poursuivent au siège de l'ONU à New York jusqu'au 14 octobre courant.(SPS)
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| L’Allemagne admet l’arrêt de la Cour de justice de l’UE invalidant les accords commerciaux UE-Maroc au Sahara occidental | 10 oct 2024 |
Allemagne
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Berlin
, 10 oct 2024 (SPS) La porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Mme Annika Clazen Idris, a annoncé que son pays, l’Allemagne, acceptait l’arrêt de la Cour de justice européenne (CJUE), rendu le 4 octobre dernier invalidant les accords commerciaux entre l’Union européenne et le Maroc dans les domaines maritime, pêche et agriculture et prévoyant dans leur zone de mise en œuvre, des territoires du Sahara occidental.
Klazen a souligné que cette décision confirme la nécessité de respecter l’indépendance des institutions, notant que le tribunal a donné raison au peuple du Sahara occidental, estimant que les accords commerciaux signés entre l’Union européenne et le Maroc en 2019 nécessitaient l’approbation du peuple du Sahara occidental, ce qui les rend de ce fait, caducs.
Il est à rappeler que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a statué le 4 octobre dernier en faveur du Front Polisario en rejetant les recours introduits par le Conseil et la Commission de l’Union européenne (UE) et en approuvant l’annulation des accords signés entre le Maroc et l’Union européenne étendus au Sahara occidental occupé. En septembre 2021, le tribunal de l’Union européenne avait prononcé l’annulation des deux accords de pêche et d’agriculture liant le Maroc à l’Union européenne et étendus au Sahara Occidental occupé, affirmant qu’ils ont été conclus en violation de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara occidental. (SPS)
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| Le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination est inaliénable et imprescriptible (Quatrième Commission/ONU) | 10 oct 2024 |
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New York
(ONU), 10 oct 2024 (SPS) Le député parlementaire algérien, Hichem Benhaddad, a affirmé, lors des travaux de la Quatrième Commission onusienne, tenus au siège de l'ONU à New York, que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination était inaliénable et imprescriptible.
Lors de ses réquisitions, le député a évoqué les résolutions, les recommandations et les avis consultatifs des instances onusiennes, depuis plus de cinq décennies, consacrant juridiquement le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Le même intervenant a passé en revue la situation déplorable que vit le peuple sahraoui en raison de l'occupant marocain qui exerce toute forme de répression et de torture ainsi que le pillage de ses richesses et de ses ressources au vu et au su de la communauté internationale.
Il a dénoncé la situation dans laquelle se trouve actuellement le peuple sahraoui après avoir lutté pour arracher sa liberté et son indépendance de l'occupant espagnol dans les années soixante, "pour se retrouver face à un occupant marocain prétendant une pseudo-souveraineté sur les territoires d'un Etat à part entière".
Le député a également condamné les tentatives de l'occupant marocain d'éluder les positions et les résolutions onusiennes ainsi que de la communauté internationale sur la question du Sahara occidental, en cherchant ouvertement à dépeindre une réalité dépourvue de tout fondement juridique, politique, social, voire même culturel, affirmant que le "droit international garantit au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination".
Le député a affirmé que "les positions des personnes éprises de liberté, à travers le monde ne s'achètent pas par les revenus du crime organisé, de la traite humaine, de la drogue, du vol et du pillage des richesses des peuples, mais se puisent dans les positions constantes fondées sur les décisions et recommandations des différents organes de l'ONU.
Il a dénoncé, dans ce contexte, les positions de certains pays qui n'ont pas encore rompu avec leur passé colonial en accordant ce qu'il a appelé "instrument de reconnaissance internationale fictive, à tous ceux qui partagent leurs orientations, affirmant que la reconnaissance de certains d'entre eux de la souveraineté fictive du Maroc sur les territoires du Sahara Occidental et son peuple relève de cette catégorie".
Rappelant que "la question du Sahara occidental est inscrite à l'ONU comme une question de décolonisation", M. Benhaddad a mis en avant "le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination".
L'intervenant s'est dit convaincu quant à la capacité des jeunes du monde libre, imprégnés des valeurs de justice et de liberté, "à défendre inlassablement le peuple sahraoui pour lui permettre d'exercer, en toute liberté et souveraineté, son droit légitime à l'autodétermination".
Le débat général de la Quatrième Commission de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a été ouvert, mardi à New York, jusqu'à lundi prochain avec l'écoute des pétitionnaires sur la décolonisation au Sahara occidental ainsi que d'autres territoires inscrits à l'ordre du jour. (SPS)
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| AG de l'ONU: l'ANC réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 10 oct 2024 |
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Johannesburg
, 10 oct 2024 (SPS) Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), a réaffirmé sa position "de principe et de longue date" de solidarité avec le peuple du Sahara occidental dans sa quête pour l'autodétermination, soulignant que le parti a toujours soutenu, depuis sa création, les luttes des peuples opprimés à travers le monde entier.
"L'ANC a une position de principe et de longue date de solidarité avec le peuple du Sahara occidental, basé sur notre profond engagement en faveur de l'anticolonialisme et du droit à l'autodétermination", a déclaré le parti au pouvoir en Afrique du Sud dans un communiqué de presse.
"Le parti a toujours soutenu, depuis sa création, les luttes des peuples opprimés du monde entier, et affirmé son soutien ferme à la République démocratique arabe sahraouie (RASD) et à la libération du Sahara occidental de l'occupation marocaine", poursuit le communiqué.
Dans son communiqué, l'ANC a souligné qu'il "reste fermement favorable aux droits du peuple sahraoui à l'indépendance et à la liberté, et ne permettra aucune action qui pourrait porter préjudice à sa position de principe sur l'autodétermination et l'anticolonialisme".
Et d'ajouter dans ce contexte, qu'il "continuerait à travailler avec ses alliés, y compris l'Algérie et d'autres Etats de la communauté internationale, pour que le peuple sahraoui puisse réaliser son droit légitime à la liberté". (SPS)
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| Des documents historiques officiels prouvent que le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires distincts | 09 oct 2024 |
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New York
(Nations unies), 09 oct 2024 (SPS) Le chercheur algérien en Histoire, Dr Mohamed Doumir a méthodiquement démonté les arguments du Makhzen sur la prétendue "marocanité" du territoire du Sahara occidental devant la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
Le chercheur a présenté des documents historiques officiels prouvant que le Sahara occidental et le royaume du Maroc sont deux territoires distincts.
"Je vous présente quelques vérités historiques documentés et qui sont absentes des esprits de certains malgré la clarté des faits", a-t-il dit dans son intervention, en assurant que le "Sahara occidental et le peuple sahraoui n’ont jamais été Marocains".
Méthodiquement, l’intervenant fait d’abord référence à la signature du traité du 28 mai 1956 par le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Ahmed Balafrej au nom de son roi de l’époque Mohamed V, reconnaissant les frontières de son royaume "sans aucune objection ni réserve".
Ensuite interpellant directement les membres de la Quatrième commission, Mohamed Doumir s'interroge: "Je pose la question aujourd’hui à l’institution des Nations unies ainsi qu'à tous les représentants des Etats présents : avez-vous reçu à l’époque une quelconque objection ou des réserves marocaines concernant ses frontières ? Le Maroc a-t-il revendiqué le territoire du Sahara occidental lorsqu’il a eu son indépendance et rejoint les Nations unies en 1956 ? Ou alors, l’idée lui est venue du jour au lendemain?".
Mohamed Doumir a réaffirmé avec force que les documents historiques attestent avec certitude de l’indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc. Il citera en guise d’argumentation les traités signés par les rois de Marrakech avec les Etats-Unis en 1787 et 1836, avec la France en 1763 et 1868 ainsi qu'avec la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Espagne et d’autres pays encore.
"Depuis 1767, les rois du Maroc écrivent dans leurs traités que ce territoire (le Sahara occidental) est libre et n’est pas sous tutelle marocaine", insiste-t-il.
D’un autre côté, l’intervenant rappelle que des accords ont bien été signés par la majorité des tribus sahraouies avec le colonisateur espagnol.
Ces documents signés par les Sahraouis sont une autre preuve qui pousse Dr Doumir à poser la question centrale : "Ces traités ne donnent pas droit aujourd’hui, au peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination?".
Rappelons que mardi, un grand nombre de pétitionnaires, venus de différentes régions du monde et participant au débat général de la Quatrième commission de l’ONU, en charge des questions de politiques spéciales et de décolonisation, ont défendu le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et appelé à la fin de l’occupation prolongée du Sahara occidental par le Maroc.(SPS)
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| Les décisions de la CJUE ont anéanti les tentatives désespérées visant à enterrer les fondements de la cause sahraouie (ministre algérien des AE) | 09 oct 2024 |
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Alger
, 09 oct 2024 (SPS) Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, s'est dit, mardi, convaincu que l'ONU doit assumer sa responsabilité vis-à-vis la cause du Sahara Occidental étant une "question de décolonisation", estimant que les décisions récentes de la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) "ont anéanti les tentatives désespérées visant à enterrer les fondements de cette cause dans l'objectif d'imposer le fait accompli colonial".
Dans une allocution prononcée à l'occasion de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne qui coïncide avec l'adhésion de l'Algérie à l'ONU le 8 octobre 1962, M. Attaf a affirmé: "Quand il s'agit de la cause du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, nous demeurons entièrement convaincus que l'ONU doit assumer pleinement ses responsabilités", ajoutant que "depuis 4 jours seulement, la plus haute instance juridique européenne a rendu justice au peuple sahraoui et a anéanti par ses décisions les tentatives désespérées de cinq décennies, pour enterrer les fondements de cette cause et imposer, ainsi, le fait accompli colonial".
"Les décisions récentes de la Cour de Justice européenne ont confirmé des faits bien établis, reconnus par la Cour Internationale de Justice (CIJ) depuis près de 50 ans, que la cause sahraouie est une question de décolonisation et que le peuple sahraoui demeure apte à exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination", a-t-il soutenu, estimant que "le mythe d'autonomie ne peut sous-tendre aucune solution, étant à la base en contradiction avec le droit à autodétermination".
Et d'ajouter que "le règlement définitif de ce conflit ne peut être réalisé qu'à travers un processus de négociations directes entre les deux parties au conflit, le Front Polisario, en tant représentant légal et unique du peuple sahraoui, et le Royaume marocain en tant que partie occupante du territoire du Sahara Occidental", rappelle-t-il.
"Ce sont ces faits et réalités qui dérangent ceux ayant pour habitude de répandre les mensonges au point d'y croire eux-mêmes". "Le plus surprenant, c'est d'entendre, alors que suivons les réactions concernant les décisions de la Cour de justice de l'Union européenne, des Etats membres de cette même institution qui tentent de nous convaincre que les accords commerciaux sont au-dessus de tout lorsqu'il s'agit du Sahara occidental", martèle M. Attaf.
On dit que les contrats doivent être respectés "Pacta Sunt Servanda", mais l'Union européenne (UE) vient de nous affirmer que la loi des contrats prime le Jus Cogens, voire même les arrêts de la plus haute juridiction européenne, fustige-t-il.
"Le plus grave est que toutes ces fabulations sont justifiées par les relations stratégiques avec le Royaume du Maroc, les intérêts communs avec ce pays et les ambitions grandissantes à s'emparer des richesses du Sahara occidental", ajoute M. Attaf, déclarant "à l'heure où nous parlons de pays s'autoproclamant porte-étandard des principes de l'Etat de droit, en affichant leur attachement à la légitimité internationale et tout en prétendant être défenseurs fervents des droits de l'Homme", a poursuivi M. Attaf.(SPS)
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| Le président de la République félicite son homologue tunisien pour sa réélection | 8 oct 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 8 oct 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue tunisien, Kais Saied, pour son élection pour un second à la tête de la République sœur, de Tunisie.
"Suite à votre réélection à la présidence de la République tunisienne pour un second mandat, il m’est un grand plaisir, en mon nom personnel et au nom du gouvernement et du peuple de la République sahraouie, de vous adresser mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux, tout en vous souhaitant plein succès dans votre noble mission, et au peuple tunisien frère, davantage de progrès et de prospérité", a écrit le président de la République dans son message à son homologue de Tunisie.
"Nous avons été honorés d'être reçus par votre Excellence lors du sommet de la TICAD 8, qui s'est tenu en Tunisie en août 2022, en toute hospitalité et générosité", a rappelé le Président Ghali, saluant "les positions louables de la Tunisie en faveur de l'Afrique et de ses peuples". SPS)
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| WSRW exhorte le Parlement européen à "garantir le respect strict" de la décision de la CJUE | 08 oct 2024 |
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Londres
, 08 oct 2024 (SPS) L'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a exhorté mardi le Parlement européen à "garantir le respect strict" de la décision de la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) qui a invalidé, définitivement, deux accords commerciaux conclus entre l'UE et le Maroc en 2019 sur la pêche et l'agriculture.
L'Observatoire a appelé, dans un communiqué, le Parlement européen à "surveiller et garantir le respect strict et total par la Commission européenne et les Etats membres de la décision de la Cour de justice de l'UE, y compris par le biais d'un processus annuel de révision".
L'ONG recommande au Parlement de demander une "audition immédiate" sur les conséquences pratiques de la décision dans les commissions compétentes, à savoir celles du commerce international, de la Pêche, des Affaires juridiques, de l'Agriculture et des Affaires étrangères.
Après la décision de la haute juridiction européenne qui a conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités", l'Organisation demande "une évaluation par la Commission des implications financières de l'arrêt de la Cour notamment en termes d'éventuelles demandes d'indemnisation par le peuple sahraoui et par les opérateurs économiques de l'UE".
WSRW préconise également au Parlement européen de "demander un rapport de la Commission sur les frais de justice encourus pour l'UE au cours des années de procédures judiciaires inutiles et injustifiées devant la Cour, depuis le premier arrêt de la Cour européenne de justice en 2015".
L'Observatoire souhaite, dans ce contexte, voir le Parlement européen "ouvrir une enquête spéciale sur l'impact du Morocco gate dans le traitement par le Parlement de tous les dossiers liés au Sahara Occidental, y compris l'adoption à une forte majorité des deux accords, ultérieurement invalidés comme illégaux" et une autre "enquête spéciale sur les manquements juridiques répétés et graves de la Commission dans la gestion des relations commerciales de l'UE applicables au Sahara Occidental".
Elle insiste, en outre, sur la nécessité de demander des comptes à la Commission européenne pour avoir "sciemment induit en erreur le Parlement européen et les Etats membres sur l'accord proposé - et maintenant annulé".
Cette organisation qui défend les intérêts du peuple sahraoui, exhorte, par ailleurs, le Parlement européen à "mener une mission au Sahara Occidental afin d'examiner les échanges bilatéraux de l'UE avec le territoire" et à "effectuer une mission dans les camps de réfugiés afin d'établir une mission d'enquête sur les besoins humanitaires et autres du peuple sahraoui et jeter les bases d'une réinitialisation des relations de l'UE avec le peuple sahraoui et la question non résolue du Sahara Occidental". (SPS)
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| Le Polisario doit poursuivre sa bataille juridique pour mettre fin au pillage de ses ressources naturelles | 08 oct 2024 |
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Alger
, 08 oct 2024 (SPS) La décision de la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) d'invalider définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE en 2019 est "une victoire importante" pour le Front Polisario, a affirmé mardi Juan Soroeta Liceras, expert en droit international, exhortant le représentant du peuple sahraoui à poursuivre cette bataille juridique pour mettre fin au pillage de ses ressources naturelles, d'autant que la Cour lui reconnait la capacité juridique de "contester devant le juge de l'Union les décisions litigieuses, dans l'intérêt dudit peuple".
"Il s'agit sans aucun doute d'une victoire importante pour le Front Polisario, qui rendra les relations entre l'Union européenne et le Maroc encore plus difficiles", a affirmé à l'APS M. Liceras, maître de conférences en droit international et relations internationales.
Ce spécialiste du droit international a jugé "très important que le mouvement de libération sahraoui utilise la voie judiciaire pour empêcher l'exploitation illégale de ses ressources naturelles".
"Cela fait 12 ans, et cela risque de durer encore quelques années", a-t-il averti, soutenant que la CJUE a déjà "commis de graves erreurs de droit, manifestement intentionnelles, sous la pression de la Commission, du Conseil et de certains Etats, en particulier la France et l'Espagne, laissant la porte ouverte à de nouveaux accords avec le "consentement implicite" du peuple sahraoui".
Il a estimé, néanmoins, que "beaucoup de progrès ont été réalisés" et c'est même "la voie à suivre", soulignant que "tout cela renforce le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" et que les deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc ont été annulés par la haute juridiction européenne pour "violation" de ce droit.
Dans son arrêt rendu vendredi, la haute juridiction européenne a conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités".
Dans ce même arrêt, la Cour a rappelé que "le Front Polisario est un interlocuteur privilégié dans le cadre du processus mené sous l'égide des Nations unies en vue de la détermination du futur statut du Sahara occidental", affirmant que "le Front Polisario satisfait aux conditions pour pouvoir contester devant le juge de l'Union les décisions litigieuses, dans l'intérêt dudit peuple".
Selon Soroeta, cette reconnaissance n'est "pas une avancée particulièrement significative", sur le plan politique, dans la mesure où "la doctrine internationale est pratiquement unanime sur le statut du Front Polisario en tant que représentant unique et légitime du peuple sahraoui".
En revanche, sur le plan juridique, "il s'agit d'une déclaration de la plus haute importance, car elle lui permettra à l'avenir de s'opposer à tout type d'accord permettant l'exploitation de ses ressources naturelles sans son consentement, et de réclamer des compensations pour l'exploitation illégale de ces ressources pendant des décennies", a-t-il ajouté.
Commentant les précisions apportées par la haute juridiction européenne qui a souligné, dans son dernier arrêt, que "la Commission et le SEAE (Service européen de l'action extérieure) ont consulté non pas le peuple du Sahara occidental, qui est seul titulaire du droit à l'autodétermination par rapport au territoire du Sahara occidental, mais, pour l'essentiel, la "population" de ce territoire, au sens de ses habitants actuels, dont la majeure partie n'appartient pas à ce peuple", ce juriste a soutenu qu' "il est important que la Cour ait affirmé que les colons marocains (plus de 75 % des habitants actuels du Sahara occidental) ne font pas partie du peuple sahraoui, et que la volonté de 75 % du peuple sahraoui vivant dans les camps de réfugiés doit être prise en compte".
Ce spécialiste du droit international a regretté, par ailleurs, que le référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui n'ait pas encore eu lieu, indiquant que la MINURSO a, pourtant, "achevé le recensement en vue du référendum, il y a près de 15 ans".
"Si le référendum n'a pas eu lieu, c'est en raison de la mauvaise volonté de certains membres permanents du Conseil de sécurité, la France en particulier", a-t-il conclu.(SPS)
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| La décision d'invalider deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc "marquera la jurisprudence" de la CJUE | 07 oct 2024 |
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Alger
, 07 oct 2024 (SPS) La décision de la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) d'invalider définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE en 2019 sur la pêche et l'agriculture est "extrêmement forte" et "marquera la jurisprudence de la Cour", a affirmé le principal avocat du Front Polisario dans cette affaire, Me Gilles Devers.
"C'est une décision extrêmement forte qui, d'ailleurs, va marquer la jurisprudence de la Cour car obtenir l'annulation d'accords internationaux par un juge et quelque chose d'assez exceptionnelle", a-t-il déclaré à l'APS.
Selon l'avocat du Front Polisario, "le cadre juridique est définitivement fixé". Il a expliqué, à ce titre, qu'au regard du droit international, le Sahara occidental n'est pas sous la juridiction du Maroc, relevant que les juges européens ont insisté sur le statut "séparé et distinct" garanti au territoire du Sahara occidental en vertu de la charte des Nations unies et du principe d'autodétermination des peuples.
Dans son arrêt rendu vendredi, la haute juridiction européenne a conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités".
En plus de la conclusion de la CJUE selon laquelle le peuple du Sahara occidental doit être regardé comme un tiers, ruinant définitivement les allégations du Makhzen et son appareil de propagande sur une prétendue souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis, Me Gilles Devers s'est félicité de la reconnaissance, une nouvelle fois, par cette Cour, du Front Polisario comme "sujet de droit international, représentant du peuple sahraoui, pouvant agir en justice devant toute les juridictions européennes".
Relevant que "le Front Polisario est un interlocuteur privilégié dans le cadre du processus mené sous l'égide des Nations unies en vue de la détermination du futur statut du Sahara occidental", la CJUE a souligné, dans son arrêt, que "le Front Polisario satisfait aux conditions pour pouvoir contester devant le juge de l'Union les décisions litigieuses, dans l'intérêt dudit peuple".
"Au delà de la satisfaction morale qu'elle apporte aux Sahraouis, cette reconnaissance va avoir des effets juridiques décisifs", a affirmé cet avocat. Abordant la question du consentement du peuple sahraoui, nécessaire à la mise en œuvre des accords litigieux, Me Devers a indiqué que celle-ci "a été au cœur du procès".
"Ils ont remplacé le consentement du peuple sahraoui par la consultation des populations. Or, c'est le consentement du peuple sahraoui qui est exigé et non pas celui des populations qu'ils sont allés voir et qui étaient des sujets marocains, et qui, évidemment, ne représentent pas le peuple sahraoui. Le plus souvent ce sont des colons, des militaires, des administrateurs ...", a-t-il fait savoir. D'ailleurs, la CJUE a constaté dans son arrêt qu' "un tel consentement fait défaut".
La haute juridiction européenne a tenu, à ce propos, à remettre les pendules à l'heure, soulignant qu'en effet, "la Commission et le SEAE (Service européen de l'action extérieure) ont consulté non pas le peuple du Sahara occidental, qui est seul titulaire du droit à l'autodétermination par rapport au territoire du Sahara occidental, mais, pour l'essentiel, la "population" de ce territoire, au sens de ses habitants actuels, dont la majeure partie n'appartient pas à ce peuple".
C'est dire que les précisions apportées par la CJUE, dans son dernier arrêt, auront une portée cruciale dans la mesure où elles constituent désormais le référentiel légal auquel devra se conformer l'UE dans ses relations avec le Maroc. L'avocat du Front Polisario a souligné, à ce titre, que la décision de la CJUE est "exécutoire".
"Les politiques vont devoir changer, les entreprises vont devoir s'y plier et nous, on va s'occuper du reste", a-t-il ajouté, tendant la main à la Commission et aux entreprises européennes pour négocier directement avec le représentant du peuple sahraoui.
"Ce qu'on veut nous c'est discuter, passer des accords et réussir le développement du territoire. Si l'Europe est au rendez-vous, c'est bien. Si elle n'est pas au rendez-vous, on va l'amener et ce sera avec des méthodes légalistes mais particulièrement strictes et qui vont faire payer à ces gens tous les torts causés au peuple sahraoui", a-t-il averti.
Il a prévenu dans ce sens que le Front Polisario qui a attendu 10 ans pour obtenir un tel jugement, ne va "pas édulcorer l'application" et si besoin, engagera "des procédures bien ciblées" pour montrer sa détermination. (SPS)
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| Annulation de deux accords commerciaux UE-Maroc: l'AARASD salue "une victoire du Droit" | 06 oct 2024 |
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Paris
, 06 oct 2024 (SPS) L'Association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD) a salué la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) qui a invalidé définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE, et qui incluaient illégalement les territoires sahraouis occupés, la qualifiant de "victoire du Droit".
Dans un communiqué publié samedi, l'Association a salué la décision des juges de la CJUE, lesquels "s’en tiennent strictement au droit, celui de la décolonisation et de l’autodétermination promise au peuple sahraoui depuis 58 ans. Depuis 2016, dans plusieurs arrêts, ils rappellent le statut séparé et distinct du Sahara occidental".
L'AARASD a rappelé que le 4 octobre 2024, dans un arrêt final, la haute juridiction européenne "rejette les recours introduits par le Conseil de l’Union européenne et de la Commission, appelle au consentement du peuple sahraoui dans son ensemble et indique que le Front Polisario a la capacité juridique de plaider devant les tribunaux de l’Union européenne".
Pour l’Association, c’est enfin "une victoire du droit qui ne se soumet à aucune pression, qui ne proclame que le droit reconnu par l’ensemble de la Communauté internationale, droit qui doit s’imposer sur les rapports de force, les mensonges et une occupation ancienne de près de 50 ans".
Si pour la Présidence sahraouie cela était "une victoire historique", pour l’association des Amis de la RASD, "c’est encore une victoire du droit qui dit non au business, qui dit non aux soi-disant intérêts des entreprises étrangères au Maroc".
Cette décision est considérée aussi par l'AARASD comme "une victoire du droit et du respect d’un peuple et l’obligation de son consentement, consentement du peuple tout entier dispersé par la guerre et l’occupation".
L'Association a émis le souhait de voir la Cour de justice européenne jouer son rôle pour "imposer le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et la sauvegarde de ses richesses", et souligné l'importance du "respect par tous les Etats membres de l’Union européenne de l’esprit et de la lettre de ces arrêts de justice".
Pour conclure, elle a appelé à "la fin du pillage organisé des ressources du Sahara occidental occupé par le Maroc, par les entreprises privées qui y sont implantées", considérant ces activités comme une "participation à la colonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique". (SPS)
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| Le CNASPS exprime sa "profonde satisfaction" après le jugement de la CJUE | 06 oct 2024 |
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Alger
, 06 oct 2024 (SP) Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a fait part de sa "profonde satisfaction" concernant les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne invalidant définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE.
"Les membres du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) ont pris connaissance avec une profonde satisfaction de l'arrêt définitif du 4 octobre 2024 de la Haute Chambre de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) concernant les accords de pêche et de produits agricoles, entre le Maroc et l'Union européenne", indique le Comité, dans un communiqué rendu public dimanche.
"En 2015, le Front Polisario avait déposé plainte contre la Commission européenne (CE) et le Conseil européen (CnE), contestant la légalité de ces accords, au regard du Droit International. En 2016, la CJUE avait déjà donné raison au Front Polisario", rappelle le Comité. "Jugement contre lequel la CE et le CnE avaient introduit un recours en 2016, en 2018 et en 2021. A toutes ces étapes judicaires, la CJUE persistait en réaffirmant à chaque fois l'illégalité de ces accords", souligne le CNASPS.
"Vendredi 4 octobre 2024, la Haute Chambre de la CJUE a rendu son jugement définitif, déclarant que le peuple sahraoui est pleinement souverain sur ses richesses naturelles, et est le seul décideur en ce qui concerne leur exploitation, à l'exclusion de toute autre partie", se félicite le Comité.
"La Haute Chambre affirme clairement l'illégalité des accords entre le Maroc et l'UE, qui englobent les produits halieutiques et les produits agricoles provenant du Sahara occidental. Elle ordonne à la CE et au CnE d'annuler ces accords dans un délai de 2 mois", note la même source.
"Subsidiairement à cette décision de la Haute Chambre, celle-ci fait mention explicitement dans son arrêt de l'existence du peuple sahraoui (par ailleurs nié par le régime marocain) - de la qualité de représentant du peuple sahraoui pour le Front Polisario - de la possibilité pour le Front Polisario d'ester en justice devant les juridictions européennes tout contrevenant dans l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, - de la distinction géographique incontestable entre le Sahara occidental et le Royaume du Maroc", relève le CNASPS.
"Le jugement de la Haute Chambre est à célébrer comme une étape victorieuse historique du peuple sahraoui et du Front Polisario dans leur lutte pour la dignité, la liberté et l'indépendance", affirme le Comité.
"Cette décision de justice vient également rappeler la force du Droit International qu'il faut respecter et appliquer stricto sensu, sans s'abandonner à des considérations subjectives et dangereuses pour la paix internationale", insiste-t-il, affirmant qu'il appartenait désormais à l'UE et aux Etats qui la composent de "respecter leur propre justice et de se conformer (au) jugement de la Haute Chambre de la CJUE". (SPS)
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| L'ALE salue une "décision historique" de la Cour de justice de l'Union européenne | 06 oct 2024 |
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Luxembourg
, 06 oct 2024 (SPS) Le groupe de l'Alliance libre européenne (ALE) au Parlement européen a salué une "décision historique" de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) qui a invalidé définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'UE, qualifiant cette décision de "victoire importante" pour le peuple sahraoui.
"Le groupe de l'Alliance libre européenne salue la décision historique de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) invalidant les accords commerciaux de 2019 entre l'UE et le Maroc concernant les produits de la pêche et de l'agriculture. Cette décision représente une victoire importante pour le peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination", a-t-il souligné dans une déclaration publiée sur son site internet.
Dans ses arrêts publiés vendredi, la haute juridiction européenne a estimé que ces accords sur la pêche et l'agriculture ont été conclus en "méconnaissance des principes de l'autodétermination" du peuple sahraoui, soulignant que le consentement du peuple sahraoui à la conclusion de ces accords était une des conditions de leur validité.
Or, la Cour a jugé que même si des consultations avaient été menées au Sahara occidental, elles ne signifiaient pas consentement, dans la mesure où "ces consultations ne visaient pas le peuple du Sahara occidental, mais les populations qui se trouvent actuellement sur le territoire", soulignant qu'"une partie significative" de ce peuple se trouve désormais en dehors de ce territoire.
L'ALE rappelle, dans ce contexte, que lors d'une audience de la CJUE, l'eurodéputée Ana Miranda, membre du groupe, a souligné que "cette décision marque le début d'une nouvelle ère pour le peuple sahraoui et les relations internationales de l'Europe, où la justice et le respect des droits de l'homme doivent être primordiaux". "Il est tout à fait normal que nous reconnaissions que le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti à ces accords, qui ont été conclus en violation du principe d'autodétermination", a-t-elle affirmé.
Selon Ana Miranda, "cette décision renforce non seulement le droit à l'autodétermination, mais démontre également qu'une cour européenne a soutenu les arguments d'un mouvement de libération en annulant un accord commercial".
"Il s'agit d'une victoire importante pour le peuple sahraoui, qui s'est battu sans relâche pour ses droits", a-t-elle ajouté, faisant remarquer que la décision de la CJUE "conforte la position de l'ALE qui a toujours soutenu que ces accords étaient illégaux, ne servaient que les intérêts du Maroc et négligeaient les propriétaires légitimes des eaux du Sahara occidental". (SPS)
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| Annulation des accords commerciaux UE-Maroc: WSRW appelle l'UE à engager "immédiatement" des discussions avec le Polisario | 06 oct 2024 |
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Londres
, 06 oct 2024 (SPS) L'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a appelé dimanche l'Union européenne (UE) à engager "immédiatement" des discussions exploratoires avec le Front Polisario pour le développement de relations bilatérales avec le Sahara occidental, notamment en matière de pêche et commerce, au lendemain de l'annulation par la haute juridiction européenne de deux accords commerciaux conclus entre l'Union et le Maroc.
En effet, dans son arrêt rendu vendredi, la Cour de justice de l'UE a rappelé que le Front Polisario est "un interlocuteur privilégié dans le cadre du processus mené sous l'égide des Nations unies en vue de la détermination du futur statut du Sahara occidental".
Dans une autre décision, rendue en septembre 2021, cette même Cour a souligné que le consentement doit être obtenu par l'intermédiaire de la représentation du peuple du Sahara occidental reconnue par l'ONU, le Front Polisario.
Cette précision répondait à l'approche adoptée par la Commission européenne à l'égard des décisions antérieures de la Cour sur l'accord commercial et l'accord de pêche. La Commission avait procédé à des négociations avec le Maroc en vue de modifier les deux accords pour inclure les termes "Sahara Occidental" dans leur champ d'application géographique.
Plutôt que de rechercher le consentement du peuple du Sahara Occidental, comme le stipulait la Cour, la Commission a organisé une consultation des parties prenantes marocaines.
L'Observatoire plaide, dans ce contexte, pour l'adoption d'une politique européenne "stricte" de différenciation entre les territoires du Maroc et du Sahara occidental pour tout le spectre des transactions de l'UE, qui "garantit le respect par l'UE de sa législation et de sa jurisprudence concernant le statut séparé et distinct du Sahara occidental, et le consentement du peuple sahraoui".
WSRW exhorte, à ce titre, l'UE à inclure une clause territoriale dans tous les accords de l'UE avec le Maroc, excluant explicitement le Sahara occidental et à adopter une définition légale du "territoire du Maroc" dans tous les actes juridiques de l'UE conformément à la jurisprudence de la CJUE sur le champ d'application territorial.
L'ONG exige de l'Union de "demander au Maroc le remboursement de tous les financements passés et actuels illégalement accordés par l'UE en relation avec le Sahara occidental" et préconise également la suspension de tous les financements actuels et prévus de l'UE et des Etats membres qui "contribuent directement ou indirectement au renforcement de la politique d'annexion et d'ingénierie démographique du Maroc sur le territoire".
Elle appelle, en outre, à saisir l'Office de lutte antifraude de l'UE (OLAF) en ce qui concerne les droits de douane impayés par les importateurs basés dans l'UE résultant de l'application illégale de l'accord d'association UE-Maroc depuis 2000.
L'organisation qui défend les intérêts du peuple sahraoui, plaide, par ailleurs, pour la création d'un Fonds fiduciaire, "première étape vers la réparation due au peuple sahraoui pour les dommages causés par sa politique de commerce illégal et d'autres arrangements qui ont profité illégalement à l'occupant, le Maroc, pendant des décennies" et pour la nomination d'un représentant spécial de l'UE pour le Sahara occidental.
Sur le plan politique, l'Observatoire exhorte l'UE à soutenir "activement" la reprise des efforts de résolution des conflits dirigés par l'ONU et insister pour que la Mission des Nations unies (MINURSO) reçoive un mandat en matière de droits de l'Homme.
S'adressant à la Commission européenne et au Service européen pour l'action extérieure, l'ONG demande la réalisation d'une cartographie complète des relations de l'UE avec le Maroc afin d'identifier les domaines dans lesquels les pratiques de l'UE sont en conflit avec la législation et la jurisprudence de l'UE concernant le Sahara occidental.
L'ONG insiste, dans ce cadre, sur la nécessité d'exclure la certification d'origine émise par l'organisme marocain ONSSA de ses listes autorisées, pour tout établissement situé en dehors des frontières internationalement reconnues du Maroc, ainsi que les certificats sanitaires et de sécurité alimentaire délivrés par les autorités marocaines pour les produits fabriqués au Sahara occidental.
Selon cette organisation, la Commission ne doit accepter que les exportations pour lesquelles "le Front Polisario y a donné son accord au nom du peuple sahraoui".
Elle défend, à ce propos, l'adoption d'orientations commerciales au niveau de l'UE qui informent les entreprises européennes sur les activités commerciales dans les territoires occupés, y compris sur le risque financier grave lié au recours à des accords, contrats, autorisations, inspections sanitaires et phytosanitaires des forces d'occupation marocaines qui sont "juridiquement nulles et non avenues".
L'Observatoire conclut ses recommandations à la Commission par un appel à "reconnaître publiquement sa responsabilité dans la conclusion d'accords illégaux entre l'UE et le Maroc au sujet du Sahara occidental", et de "présenter publiquement ses excuses au peuple sahraoui pour cette politique malavisée". (SPS)
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| Arrêts de la Cour de justice de l'UE sur le Sahara occidental: un "tournant historique" dans la lutte du peuple sahraoui (médias) | 05 oct 2024 |
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Chahid ElHafedh
, 05 oct 2024 (SPS) L'invalidation de deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'Union européenne (UE) par la haute juridiction de l'Union marque un "tournant historique" dans la lutte du peuple sahraoui contre l'occupant marocain, estiment de nombreux titres de la presse internationale, qui y voient une réaffirmation du droit de ce peuple à l'autodétermination et à l'exercice de sa souveraineté permanente sur ses ressources naturelles, mais aussi "un coup dur" porté au Maroc.
"Les arrêts de la Cour de justice de l'UE constituent une victoire majeure pour le Front Polisario et une réaffirmation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", a écrit le quotidien espagnol "Publico", faisant remarquer que cette décision de la Cour "marquera la fin d'une bataille juridique qui a duré 8 ans".
Le journal "El Salto" a mis en avant la "victoire" du Front Polisario qui a réussi à invalider, par la justice européenne, les accords commerciaux entre l'UE et le Maroc, signe de "la lutte juridique continue sur les territoires sahraouis".
Le quotidien "El Pais" a mis l'accent sur la principale raison ayant motivé l'annulation de ces accords, affirmant que la Cour a conclu que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination", soulignant l'importance de cette décision en matière de respect des droits de l'homme.
Pour le journal "Hispanidad", l'annulation des accords commerciaux entre le Maroc et l'UE "défie" les dirigeants européens qui ont reconnu la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Le journal "El Debate" a estimé, de son côté, que l'affirmation par la haute juridiction de l'UE que les territoires sahraouies bénéficient d'un statut juridique particulier conformément au droit international, vient "confirmer les droits des populations autochtones", alors que l'agence "Associated Press" a soutenu que l'annulation des accords UE-Maroc en raison de l'absence du consentement du peuple sahraoui, comme souligné par la Cour dans son arrêt rendu vendredi, "consolide la position du Front Polisario" dans sa lutte pour l'exercice du peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination et de sa souveraineté permanente sur ses ressources naturelles.
Sous le titre, "Accord UE-Maroc: la justice donne raison au Front Polisario du Sahara Occidental", le quotidien français "Le Monde" souligne que les accords de 2019 sur la pêche et l'agriculture ont été conclus en +méconnaissance des principes de l'autodétermination+ du peuple sahraoui".
Le journal "El Espanol" table sur un changement de la politique européenne vis-à-vis du Sahara occidental, soulignant l'importance de respecter les droits légitimes du peuple sahraoui.
L'agence "Reuters" qualifie, pour sa part, les arrêts de la CJUE d' "étape historique" pour la cause sahraouie, affirmant que la décision de la haute juridiction européenne "renforcera la position du peuple sahraoui sur la scène internationale", alors que pour "Middle East Monitor", le verdict de la CJUE envoie un message clair sur l'importance de se conformer au droit international et de respecter les droits des peuples des territoires non autonomes.
L'intérêt porté par la presse internationale à la décision de la Cour européenne de justice qui a invalidé, définitivement, deux accords commerciaux entre le Maroc et l'UE, car conclus "en méconnaissance des principes de l'autodétermination" du peuple sahraoui et en l'absence de son consentement, témoigne d'un "changement notable" dans le regard porté par cette presse à la question sahraouie.
Cet intérêt constitue également une "reconnaissance" du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination par cette presse qui a critiqué la complicité européenne dans la violation des droits de ce peuple, appelant à une révision des politiques européennes vis-à-vis du Sahara occidental. (SPS)
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| Arrêts de la Cour de justice de l'UE sur le Sahara occidental: "victoire majeure" pour le peuple sahraoui ( WSRW) | 05 oct 2024 |
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Londres
, 05 oct 2024 (SPS) L'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a qualifié les arrêts rendus vendredi par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) confirmant l'illégalité des accords commerciaux conclus entre l'Union et le Maroc, de "victoire majeure" pour le peuple du Sahara Occidental.
"C'est une victoire majeure pour le peuple du Sahara Occidental. A l'heure où le droit international est sous pression, il est fondamental que l'UE suive sa propre cour et cesse de collaborer avec l'occupant par le biais d'accords commerciaux illégaux", a affirmé l'Observatoire dans un communiqué.
A ce titre, Sara Eyckmans, membre de l'Observatoire, a jugé qu'il était "désormais temps pour l'UE de respecter les décisions de sa propre Cour".
"Le Sahara Occidental n'est pas le Maroc et ne peut être inclus dans les négociations de l'UE avec l'occupant", a-t-elle soutenu, appelant "toutes les entreprises privées qui participent au pillage des ressources du territoire par le Maroc, à respecter l'Etat de droit et à mettre immédiatement un terme à leur implication dans la dernière colonie d'Afrique".
Elle a ajouté que "les entreprises étrangères qui travaillent pour le Maroc au Sahara Occidental, doivent être vraiment conscientes de la zone grise juridique dans laquelle elles opèrent".
En janvier 2019, l'Union européenne (UE) et le Maroc ont signé l'accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable ainsi que le protocole de mise en œuvre. Cet accord a été approuvé par le Conseil au nom de l'UE.
En juin 2019, le Front Polisario a demandé l'annulation de la décision du Conseil devant le Tribunal.
Dans sa requête, le Front Polisario a estimé que le Conseil n'a pas respecté le droit à l'autodétermination de ce peuple. Suite à cette requête, le Tribunal a, dans son arrêt, annulé la décision du Conseil.
En 2021, la Commission et le Conseil de l'UE ont chacun formé un pourvoi devant la Cour. Vendredi, la CJUE a rejeté ces recours, synonyme d'annulation des accords signés entre le Maroc et les Vingt-Sept et étendus illégalement au Sahara occidental occupé.
Le président de la Cour de justice de l'UE, Koen Lenaerts, a précisé que les accords commerciaux et de pêche UE-Maroc impliquant le territoire ont un délai d'un an pour l'application de leur annulation.
La Cour s'est également prononcée sur l'étiquetage des produits du Sahara Occidental, affirmant que ces produits agricoles ne peuvent être étiquetés provenance Maroc.
Pour rappel, en 2015, le Tribunal de l'UE a annulé l'application de l'accord commercial UE-Maroc au Sahara Occidental.
En 2016, la CJUE a statué dans le cadre du recours introduit par la Commission européenne contre l'arrêt de 2015, concluant que l'accord commercial UE-Maroc ne peut être appliqué au Sahara Occidental.
En février 2018, la CJUE a jugé que l'accord de pêche UE-Maroc est inapplicable au Sahara Occidental dans une affaire transmise par la Haute Cour du Royaume-Uni.
En juillet 2018, le Tribunal de l'UE a conclu de nouveau que l'accord de pêche UE-Maroc est invalide au Sahara Occidental dans l'affaire que le Front Polisario avait intentée contre l'accord, et en novembre 2018, ce même Tribunal a jugé que l'accord aérien UE-Maroc n'est pas applicable au Sahara Occidental.
En septembre 2021, le Tribunal de l'UE rend, encore une fois, des décisions sur l'accord commercial UE-Maroc modifié et l'accord de pêche.
Tous ces arrêts ont conclu que le Sahara Occidental est un territoire séparé et distinct du Maroc, et que le Maroc n'a ni souveraineté ni mandat d'administration sur le territoire. De fait, le peuple du Sahara Occidental est une tierce partie aux accords UE-Maroc et doit consentir expressément pour être affecté par ces accords.
La décision de septembre 2021 soulignait même que le consentement doit être obtenu par l'intermédiaire de la représentation du peuple du Sahara Occidental reconnue par l'ONU, le Front Polisario.
Cette précision répondait à l'approche adoptée par la Commission européenne à l'égard des décisions antérieures de la Cour sur l'accord commercial et l'accord de pêche. La Commission avait procédé à des négociations avec le Maroc en vue de modifier les deux accords pour inclure les termes "Sahara Occidental" dans leur champ d'application géographique.
Plutôt que de rechercher le consentement du peuple du Sahara Occidental, comme le stipulait la Cour, la Commission a organisé une consultation des parties prenantes marocaines.(SPS)
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| Sahara occidental: l'Algérie exprime sa satisfaction concernant la décision de la Cour de justice de l'UE | 05 oct 2024 |
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Alger
, 05 oct 2024 (SPS) L'Algérie a exprimé sa satisfaction quant aux Arrêts rendus publics vendredi par la Cour de justice de l'Union européenne (UE) concernant des accords commerciaux conclus par le Maroc et l'UE et qui incluaient illégalement les territoires sahraouis, indique samedi un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger.
"L'Algérie se félicite des Arrêts rendus publics le 4 octobre courant par la Cour de justice de l'Union européenne confirmant l'illégalité des accords commerciaux conclus avec le Royaume du Maroc, en violation des droits inaliénables du peuple sahraoui sur les ressources naturelles que recèle le territoire non-autonome du Sahara occidental", précise le communiqué.
"Ces Arrêts viennent confirmer la doctrine des Nations unies qui consacre la souveraineté des peuples des territoires non-autonomes sur leurs richesses naturelles et l'impératif d'assurer la protection de ces richesses contre tout pillage et toute prédation dont elles peuvent être victimes, comme le montre abondamment le cas du Sahara occidental", explique le ministère.
"De même, et sur un plan plus général, ces Arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne rappellent les vérités indéniables inhérentes à la cause sahraouie, dont notamment le statut juridique de ce territoire, la qualité légale du Front Polisario, ainsi que le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination", note le communiqué. "Ces vérités irréfutables ne sauraient être altérées par la volonté manifeste de certains pays européens de cautionner le fait accompli colonial au Sahara occidental", poursuit-il.
"Dans ce contexte, l'Algérie regrette que certains pays européens, contrevenant déjà à la doctrine des Nations unies en matière de protection des richesses des territoires non-autonomes, aient opposé une fin de non-recevoir aux Arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne. Cette attitude renseigne sur le peu de cas que ces pays font de la règle de droit internationale et européenne", souligne la même source.
Par ailleurs, "l'Algérie attend des pays européens, de la Commission européenne et du Conseil de l'Union européenne, dont l'attachement à l'Etat de droit est érigé en principe fondamental de l'action extérieure, à ce qu'ils se conforment pleinement à l'esprit et à la lettre de ces Arrêts finaux et définitifs de la Cour de justice de l'Union européenne qui ne sont susceptibles d'aucune autre voie additionnelle de recours", conclut le communiqué du ministère algérien des AE.(SPS)
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| Quatrième Commission de l'AG: de nombreuses délégations appellent à la décolonisation de la dernière colonie d'Afrique | 5 oct 2024 |
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New York
(ONU), 5 oct 2024 (SPS) Plusieurs délégations ont souligné l'importance de clore le chapitre sur le colonialisme et ont exprimé leur soutien aux 17 territoires non autonomes, lors des débats de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation des Nations Unies (Quatrième Commission).
Le premier jour du débat général, plusieurs délégations ont souligné la nécessité de parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental, étant de la dernière colonie d'Afrique.
À cet égard, l'ambassadeur d'Afrique du Sud, Mathu Joyini, a réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination garanti par la Charte des Nations Unies, soulignant que le soutien de son pays à la cause sahraouie se fonde sur les principes de la décolonisation, de la promotion des droits de l'homme, de la légalité internationale et de la stabilité et la sécurité du continent africain.
L'ambassadeur angolais Francisco José da Cruz a, pour sa part, souligné la nécessité de la mise en œuvre urgente et inconditionnelle de toutes les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que des résolutions de l'Union africaine afin de parvenir à une solution durable, pacifique et politique au Sahara occidental.
Le représentant permanent du Nicaragua, l'ambassadeur Jaime Hermida Castillo, a réitéré l'engagement ferme de son pays à défendre le droit à la liberté, à l'autodétermination et à la souveraineté nationale du peuple frère de la République arabe sahraouie démocratique.
Il a rappelé aux membres de la Quatrième Commission la nécessité urgente d'une solution politique à la question du Sahara occidental et de la tenue d'un référendum sous les auspices des Nations Unies pour la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, où son peuple continue de lutter pour la fin du colonialisme.
Dans le même contexte, le représentant du Timor-Leste, Joaquim Chaves, a également souligné que le Sahara occidental est la dernière colonie d'Afrique depuis 1963, selon Commission spéciale étant un territoire non autonome.
La situation actuelle sur le terrain, a-t-il dit, nécessite la mise en place d’une composante des droits de l'homme au sein de la MINURSO à l’instar de toutes les missions de paix dans le monde, afin de surveiller la situation des droits de l'homme et répondre aux besoins humanitaires des Sahraouis, en particulier ceux qui vivent dans des camps de réfugiés.
Pour sa part, la représentante du Guyana, l'Ambassadrice Carolyn Rodrigues-Birkett, a réaffirmé le soutien de son pays aux résolutions du Conseil de sécurité et l'Assemblée générale concernant la question du Sahara occidental, exhortant toutes les parties à respecter et à défendre ces résolutions. (SPS)
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| L'ANC salue les Arrêts de la Cour de justice de l'UE sur le Sahara occidental, les qualifiant de grande victoire pour le peuple sahraoui | 05 oct 2024 |
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Johannesburg
(Afrique du Sud) 05 oct 2024 (SPS) Le Congrès national africain (ANC) a salué les Arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant annulé les accords commerciaux entre l'Union européenne (UE) et le Maroc, qui incluaient le Sahara occidental.
Les Arrêts rendus vendredi matin par le président de la Cour européenne de justice, a été célébrée par l'ANC comme une victoire significative pour la lutte du peuple sahraoui pour l'autodétermination.
Les accords commerciaux UE-Maroc de 2019, qui couvraient les produits de la pêche et de l'agriculture, se sont étendus aux produits du Sahara occidental, un territoire illégalement occupé par le Maroc. La CJUE a estimé que cette inclusion violait les droits du peuple sahraoui, car les accords commerciaux ont été conclus sans son consentement. Elle a également souligné que le Front Polisario est le représentant légitime du peuple du territoire et qu'il a donc la capacité juridique de poursuivre l'UE et tout autre pays qui viole les conclusions de la Cour.
L'ANC a salué dans un communiqué de presse cette décision, soulignant qu'elle "réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à la souveraineté sur ses terres et ses ressources naturelles".
L'ANC a exprimé son engagement de longue date envers la cause sahraouie, qualifiant cette décision de "victoire capitale" dans la lutte contre le colonialisme. La décision de la Cour a souligné que les marchandises produites au Sahara occidental doivent désormais être clairement étiquetées comme provenant uniquement du Sahara occidental, sans aucune référence au Maroc.
L'ANC a souligné l'importance de cette clarification, citant la Cour : "L'étiquetage doit indiquer uniquement le Sahara occidental comme pays d'origine de ces marchandises, à l'exclusion de toute référence au Maroc, afin d'éviter d'induire en erreur les consommateurs".
Dans sa déclaration, l'ANC a également réaffirmé la conclusion de la Cour selon laquelle le Sahara occidental reste un territoire indépendant et que le Maroc n'a aucune souveraineté sur ce territoire. Cette décision fait écho à la position de l'ANC selon laquelle le Maroc, en tant que membre de l'Union africaine (UA), est lié par les résolutions de l'UA et la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975, qui reconnaissent toutes, que seul le peuple du Sahara occidental peut déterminer sa propre souveraineté.
L'ANC a critiqué l'occupation continue du Sahara occidental, la qualifiant d'"injustice historique" et désignant le Sahara occidental comme la dernière colonie en Afrique.
Le parti a réitéré que la revendication du Maroc sur le territoire est illégitime et que les précédents juridiques internationaux, notamment la résolution 1514 de l'ONU de 1960, confirment le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Réaffirmant sa solidarité avec le peuple sahraoui, l'ANC a appelé à une intensification des efforts internationaux pour résoudre le conflit.
"La communauté internationale doit redoubler d'efforts dans la poursuite de l'indépendance et de l'autodétermination du "peuple sahraoui", a exhorté le communiqué. Il a souligné que la communauté internationale, a le devoir de mettre fin aux "souffrances inhumaines et prolongées" du peuple sahraoui et de l'aider à obtenir sa liberté promise depuis longtemps.
La position de l'ANC, réaffirmée pour la première fois lors de sa 54e Conférence nationale, souligne sa conviction que l'Afrique ne peut être totalement libre tant qu'une partie du continent reste sous occupation.
Le parti a appelé à une action urgente pour mettre fin à l'occupation coloniale du Sahara occidental et a réitéré son engagement à soutenir le peuple sahraoui jusqu'au recouvrement de son indépendance totale.
Cette décision de la CJUE devrait avoir des implications importantes pour les futurs accords commerciaux de l'UE impliquant les territoires occupés, renforçant les principes d'autodétermination et de souveraineté en droit international. (SPS)
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| Présidence de la République (Communiqué) : Victoire historique du peuple sahraoui, la Cour de justice de l’UE confirme l’illégalité des accords UE-Maroc et rejette définitivement les pourvois du Conseil et de la Commission | 04 octobre 2024 |
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Bir Lehlou (République Sahraouie) 04 octobre 2024 (SPS)-
La Présidence de la République Arabe Sahraouie Démocratique a publié aujourd’hui un communiqué en réaction au verdict issue par la Cour de justice européenne, ce matin, le considérant comme une victoire historique pour le peuple sahraoui.
Le texte intégral du communique est ci-joint :
Présidence de la République Arabe Sahraouie Démocratique
Communiqué
Bir Lehlou 04 octobre 2024
Victoire historique du peuple sahraoui :
La Cour de justice de l’UE confirme l’illégalité des accords UE-Maroc et rejette définitivement les pourvois du Conseil et de la Commission
Ce 4 octobre 2024, par deux arrêts historiques rendu en grande chambre, la Cour de justice de l’Union européenne confirme l’illégalité des accords UE-Maroc, conclus en violation du consentement du peuple sahraoui et de sa souveraineté permanente sur ses ressources naturelles. La Cour rejette définitivement les pourvoirs du Conseil et de la Commission.
En 2016 et de 2018, la Cour avait jugé que, compte tenu du statut séparé et distinct du Sahara occidental, le peuple sahraoui doit consentir à tout accord applicable au territoire national et à ses ressources naturelles, indépendamment des bénéfices allégués. Au lieu de se conformer à ces arrêts, le Conseil et la Commission avaient décidé de renégocier les accords d’association et de pêche, de sorte à inclure explicitement le Sahara occidental occupé. En 2021, à la demande du Front POLISARIO, le Tribunal de l’UE avait annulé les décisions de conclure ces nouveaux accords.
Dans ses arrêts de ce jour, la Cour rappelle d’abord l’ensemble des acquis de 2016 et de 2018 comme une base intangible, à savoir que le Sahara occidental dispose d’un statut séparé et distinct par rapport au territoire marocain et que le peuple sahraoui constitue un sujet de droit international tiers aux relations UE-Maroc, dont le consentement est incontournable.
Ensuite, rappelant la résolution 34/37 de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Cour valide les arrêts du Tribunal. Elle juge que le Front POLISARIO dispose de la capacité juridique pour ester en justice devant les juridictions de l’UE. Par son intermédiaire, le peuple sahraoui dispose désormais d’une voie d’accès garantie au juge de l’Union européenne pour contester toute question touchant à l’intégrité territoriale du Sahara occidental et à l’exploitation des ressources naturelles. Cet apport décisif empêchera tout nouveau contournement des décisions de justice. S’agissant du consentement, le procédé factice des consultations est définitivement enterré.
Les arrêts de la Cour constitue une grande victoire pour le peuple sahraoui, sans précédent dans l’histoire de la décolonisation, qui le conforte dans sa lutte pour la liberté et l’indépendance. Marquant le triomphe de la légalité internationale sur le fait accompli, ils portent un coup fatal à l’occupant marocain qu’ils privent des leviers économiques et politiques, pour maintenir sa présence illégale dans le territoire et poursuivre sa politique illégale de colonisation du territoire, par la spoliation des ressources naturelles sahraouies.
En réponse aux agissements irresponsables de certains États européens, en particulier la France et l’Espagne, qui, par des décisions unilatérales, ont cru pouvoir altérer le statut international du territoire, les arrêts de la Cour rappellent avec force que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation et qu’il n’existe pas de solution en dehors du strict respect du droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui.» (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| Pillage des ressources du Sahara occidental: la CJUE statue en faveur du Front Polisario et rejette les recours du Conseil et de la Commission de l'UE | 04 oct 2024 |
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Luxembourg,
04 oct 2024 (SPS) La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a statué vendredi en faveur du Front Polisario en rejetant les recours introduits par le Conseil et la Commission de l'Union européenne (UE), synonyme d'annulation des accords signés entre le Maroc et les Vingt-Sept et étendus illégalement au Sahara occidental occupé.
"Les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités", a indiqué la CJUE dans son arrêt.
"Le consentement du peuple du Sahara occidental à la mise en œuvre des accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles sur ce territoire non autonome est une condition de validité des décisions par lesquelles le Conseil les a approuvés au nom de l'Union", affirme encore la CJUE dans son verdict rendu vendredi sur la légalité des accords UE-Maroc élargis au Sahara occidental occupé.
La CJUE a, en outre, souligné que le Front Polisario demeure le seul représentant légitime du peuple sahraoui et est habilité à contester les décisions litigieuses devant les juridictions européennes. "Le Front Polisario est un interlocuteur privilégié dans le cadre du processus mené sous l'égide des Nations unies en vue de la détermination du futur statut du Sahara occidental", précise l'institution de l'UE.
"Vu l'objet des décisions litigieuses et leur incidence sur le droit de ce peuple à l'autodétermination, le Front Polisario satisfait aux conditions pour pouvoir contester devant le juge de l'Union les décisions litigieuses, dans l'intérêt dudit peuple", ajoute la CJUE.
En septembre 2021, le Tribunal de l'Union européenne avait prononcé l'annulation des deux accords de pêche et d'agriculture liant le Maroc à l'Union européenne et étendus illégalement au Sahara occidental occupé, affirmant qu'ils ont été conclus en violation de la décision de la CJUE de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara occidental. Les Conseil et Commission européens avaient introduit un recours en appel devant la CJUE en décembre de la même année.
L'étiquetage des produits récoltés au Sahara occidental doit mentionner ce territoire
Dans une déclaration à l'APS, le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir a indiqué que la décision de la CJUE constitue "une grande victoire" pour la cause sahraouie dans sa bataille juridique pour mettre un terme au pillage des ressources du peuple sahraoui.
Dans un autre arrêt, la CJUE s'est également prononcée sur l'identification et l'étiquetage des melons et des tomates du Sahara occidental. Elle y souligne, en substance, que cet étiquetage doit indiquer le seul Sahara occidental comme étant le pays d'origine de ces produits, à l'exclusion de toute référence au Maroc, afin d'éviter d'induire le consommateur en erreur quant à leur véritable origine.
"En tant que produits importés dans l'Union européenne, les melons et les tomates récoltés au Sahara occidental doivent indiquer leur pays d'origine en vertu de la réglementation de l'Union", indique la CJUE dans un communiqué. "Cette mention doit nécessairement figurer sur les produits et ne doit pas être trompeuse, raison pour laquelle leur étiquetage doit indiquer le Sahara occidental comme étant leur pays d'origine", insiste le texte.
La Confédération paysanne, un syndicat d'agriculteurs français, avait demandé à l'administration française d'interdire l'importation de melons et de tomates originaires du territoire du Sahara occidental. Ce syndicat affirme en effet que les melons et les tomates qui y sont cultivés sont étiquetés à tort comme provenant du Maroc. Il réclamait un étiquetage "clair", distinguant les produits du Sahara occidental de ceux du Maroc, afin de respecter le droit international et ne pas induire en erreur les consommateurs dans leurs décisions d’achat.
La Cour, réunie en grande chambre, considère que "l'indication du pays d'origine qui doit figurer sur les melons et les tomates en cause ne peut désigner que le seul Sahara occidental, puisque ces produits sont récoltés sur ce territoire". "Ce territoire est en effet distinct de celui du Maroc et un territoire douanier au sens du droit de l'Union. Toute autre indication serait susceptible de laisser les consommateurs penser que ces melons et ces tomates proviennent d’un autre lieu que le territoire sur lequel ils ont été récoltés", conclut la CJUE. (SPS)
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| Visite de l'envoyé personnel du SG de l'ONU : le peuple sahraoui résolu à poursuivre le combat | 04 oct 2024 |
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Chahid ElHafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 04 oct 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la MINURSO, Sidi Mohamed Omar a affirmé, vendredi, que les dirigeants sahraouis avaient informé l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura que le peuple sahraoui était résolu à poursuivre son combat jusqu'au recouvrement de sa souveraineté sur l'intégralité de ses territoires.
Dans une déclaration à l'APS, M. Sidi Mohamed Omar a mis l'accent sur l'importance de la visite de l'Envoyé onusien, jeudi, aux camps des réfugiés sahraouis, qui s'inscrit dans le cadre de sa rencontre avec les deux parties au conflit (Front Polisario et Royaume du Maroc), avant de présenter son briefing au Conseil de sécurité le 16 octobre prochain.
Après avoir rappelé la nature juridique de la question sahraouie, qui est une question de décolonisation, les dirigeants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont réaffirmé à M. De Mistura leur engagement à coopérer avec l'ONU et l'Union africaine (UA) en vue de parvenir à "un règlement durable et juste" au conflit au Sahara occidental sur la base "du respect des principes et objectifs de l'Acte constitutif de l'UA", a fait savoir le diplomate sahraoui.
Pour rappel, le Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a reçu jeudi soir, l'Envoyé personnel onusien et ses assistants.
La rencontre s'est déroulée en présence du coordinateur avec la Minurso, Mohamed Sidi Omar et de la conseillère à la présidence de la République chargée de l'information et du monde arabe, Nanna Labat Rachid.
Auparavant, M. De Mistura a tenu, aux camps des réfugiés Chahid El Hafed, une séance de travail avec des dirigeants sahraouis, à leur tête le ministre conseiller à la présidence de la République sahraouie chargé des affaires diplomatiques, Mohamed Salem Ould Salek et le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati.
L'Envoyé personnel du SG de l'ONU a rencontré également de nombreux citoyens et élus ainsi que des membres du Parlement sahraoui et du Conseil consultatif de la RASD.
Dans le même cadre, M. De Mistura a visité nombre de structures et institutions relevant de l'Etat sahraoui, notamment le siège du Croissant rouge sahraoui. (SPS)
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| L’Arrêt de la Cour de l'UE : Le Maroc n'a pas de souveraineté sur le Sahara occidental et ces accords avec l’UE impliquant ce territoire sont invalides | 4 octobre 2024 |
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Luxembourg (Cour de l'UE), 4 octobre 2024 (SPS)
- Dans une décision historique rendue ce matin, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a réaffirmé que le Maroc n'a pas de souveraineté sur le Sahara occidental et que le territoire occupé ne peut pas être inclus dans les accords commerciaux ou de pêche entre l'UE et le Maroc.
Le jugement, lu par le Président de la Cour à 09h55 le 4 octobre, a rejeté tous les recours de l'UE et a confirmé les conclusions de la première chambre de la Cour.
Le Président de la Cour de justice de l'UE, Koen Lenaerts, a précisé que les accords commerciaux et de pêche UE-Maroc impliquant actuellement le Sahara occidental doivent cesser dans un délai d'un an. La Cour estime de ce fait que la Commission européenne a violé le droit des peuples du Sahara occidental à l'autodétermination en concluant des accords commerciaux avec le Maroc.
La décision de la Cour marque l'aboutissement d'une série de batailles juridiques contestant l'inclusion du Sahara occidental dans les accords entre l'UE et le Maroc. Western Sahara Resource Watch (WSRW) prévoit que les documents finaux de la décision seront publiés dans l'heure.
Ce jugement intervient à la suite de décisions antérieures remontant à 2016 et 2018, où la Cour avait déjà annulé l'application des accords commerciaux et de pêche entre l'UE et le Maroc au Sahara occidental. La Cour a constamment jugé que le Sahara occidental est un territoire "séparé et distinct" sur lequel le Maroc n'a ni souveraineté ni mandat d'administration.
Conformément au droit international, le peuple du Sahara occidental a le droit à l'autodétermination, et tout accord concernant leur territoire doit obtenir leur consentement explicite. Les jugements de 2021 ont également précisé que ce consentement doit être obtenu par l'intermédiaire du représentant reconnu par l'ONU du peuple du Sahara occidental, soit le Front Polisario. Ce principe a été confirmé par la décision rendue aujourd'hui.
Malgré ces décisions antérieures, les institutions de l'UE ont renégocié des accords avec le Maroc pour étendre leur champ géographique au Sahara occidental sans chercher à obtenir le consentement du peuple sahraoui.
Au lieu de cela, l'UE a mené des consultations avec des parties prenantes marocaines, que beaucoup ont perçues comme une tentative de marginaliser l'opposition sahraouie a ces accords. En réponse, les représentants sahraouis, dirigés par le Front Polisario, ont cherché à obtenir réparation judiciaire.
L'affaire, qui a débuté en 2021, a vu le Conseil de l'UE et la Commission européenne faire appel des décisions rendues par le Tribunal général de l'UE en septembre 2021, qui avaient confirmé les droits du peuple sahraoui.
Aujourd'hui, la décision de la CJUE réaffirme une fois de plus que le peuple du Sahara occidental a le droit de décider de son propre sort et ne peut être soumis à des accords entre le Maroc et l'UE sans son consentement.
Au cours de la dernière décennie, sept décisions majeures ont été rendues par les cours de l'UE sur cette question à savoir :
En 2015 : Le Tribunal général de l'UE a annulé l'application de l'accord commercial UE-Maroc au Sahara occidental.
En 2016 : La CJUE a confirmé cette décision, jugeant l'accord inapplicable au Sahara occidental.
En 2018 : La CJUE a déclaré que l'accord de pêche UE-Maroc ne s'appliquait pas au Sahara occidental.
En 2018 : Le Tribunal général a jugé que l'accord aérien UE-Maroc était également invalide pour les mêmes raisons.
En 2021 : Le Tribunal général a de nouveau confirmé que les accords modifiés de commerce et de pêche ne pouvaient être légalement appliqués au Sahara occidental sans le consentement de son peuple.
Alors que cette saga juridique complexe touche à sa fin, la décision d'aujourd'hui marque une grande victoire pour le peuple sahraoui et sa longue quête pour l'autodétermination. L'UE devra désormais ajuster ses relations futures avec le Maroc pour se conformer aux décisions de la cour et au droit international, en respectant la souveraineté du peuple sahraoui sur ses terres. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| Le président de la République reçoit l'émissaire onusien au Sahara occidental | 3 oct 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 3 oct 2024 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Brahim Ghalia reçu jeudi soir l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies au Sahara occidental, Staffan de Mistura, dans le cadre de sa visite à la partie sahraouie.
La rencontre s'est déroulée en présence du représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et du coordinateur avec la MINURSO, membre du Secrétariat National, Dr Sidi Mohamed Omar, de la conseillère à la Présidence de la République chargée de l'information et du monde arabe, Mme Nanna Labat Rachid et des assistants de Mistura.
Dans une déclaration à l'agence de presse sahraouie, le représentant du Front auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, Dr. Sidi Mohamed Omar, a indiqué que De Mistura avait eu aujourd'hui jeudi une visite à la partie sahraouie, qui l’a permis de visiter certaines installations et sièges, afin de s’enquérir de la situation humanitaire dans laquelle vivent les réfugiés sahraouis, puis des réunions, notamment la société civile, d'élus locaux et régionaux, ainsi qu’avec les membres des conseils, national et consultatif, et les dirigeants sahraouis.
Cette visite s'inscrit dans le cadre des contacts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU avec les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Royaume du Maroc, notamment au moment où il informera les Conseil de sécurité le 16 octobre, date à laquelle le Conseil se réunira pour examiner le rapport du Secrétaire général et décider la prolongation du mandat de la Mission référendaire des Nations Unies (MINURSO), a ajouté le diplomate sahraoui.
Il a souligné que la partie sahraouie a rappelé à l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental le caractère juridique et international de la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation, réitérant son engagement à coopérer avec l'ONU et l'Union africaine, afin de parvenir à une solution juste et durable au différend entre la République sahraouie et le Royaume du Maroc, sur la base du strict respect des principes et de l'acte constitutif de l'Union africaine.
La partie sahraouie a réaffirmé l'attachement du peuple sahraoui à ses droits inaliénables et non négociables à l'autodétermination et à l’indépendance. (SPS)
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| Une délégation du CNASPS bientôt au siège des Nations unies pour plaider la cause sahraouie | 03 oct 2024 |
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Alger
, 03 oct 2024 (SPS) Une délégation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) se rendra samedi prochain à New York dans le cadre des travaux de la 79e Assemblée générale des Nations unies pour plaider en faveur de l'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, annonce jeudi un communiqué du Comité.
Une délégation du CNASPS "doit se rendre le 5 octobre 2024 à New York, dans le cadre de la 79e Assemblée générale des Nations unies, pour pétitionner devant les membres de la 4eme Commission (Commission de décolonisation) au sujet du conflit du Sahara occidental", indique le communiqué qui précise que "les délégués algériens plaideront pour l'organisation (...) du referendum d'autodétermination au bénéfice du peuple sahraoui, tel que le recommande et le reconnait le Droit international".
"Les délégués algériens dénonceront l'entreprise colonialiste du régime marocain au Sahara occidental, ses violations caractérisées et répétées des droits de l'Homme contre les civils sahraouis pacifiques, la spoliation cynique et scandaleuse des ressources naturelles sahraouies, la situation dégradée des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines", précise le communiqué. Les représentants du Comité dénonceront également "les entraves multiples du Royaume du Maroc (...) au processus politique mené par l'ONU dans le conflit du Sahara occidental, pour la recherche d'une solution juste et définitive à ce conflit".
Par ailleurs, "la délégation du CNASPS dénoncera également la violation du cessez-le-feu par les troupes marocaines d'occupation au Sahara occidental, en novembre 2020, la reprise des (hostilités) qui, en conséquence, ont mené à l'instabilité et à l'insécurité dans toute la région", assure le Comité.
La délégation du CNASPS sera renforcée par des parlementaires algériens aux côtés desquels elle réaffirmera, à l'Assemblée générale de l'ONU, "la position algérienne contre toute forme d'occupation et de colonialisme". (SPS)
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| De Mistura tient une réunion de travail avec des dirigeants sahraouis | 03 oct 2024 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 03 oct 2024 (SPS) L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura a tenu, jeudi soir, une séance de travail avec des dirigeants sahraouis aux camps des réfugiés Chahid El Hafedh.
Lors de cette réunion, la partie sahraouie a informé M. De Mistura de "la position de la direction sahraouie reposant sur une seule base, à savoir permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination garanti par les lois et les chartes internationales".
La rencontre s'est déroulée en présence du ministre conseiller à la présidence de la République sahraouie chargé des affaires diplomatiques, Mohamed Salem Ould Salek, du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, du ministre de l'Education, de l'enseignement et de la formation professionnelle, Khatri Addouh, de la ministre de la coopération, Fatima El Mehdi et du représentant du Front Polisario à l'ONU et coordinateur avec la Minurso, Sidi Mohamed Omar.
Par ailleurs, l'envoyé personnel du SG de l'ONU a visité nombre de structures et institutions relevant de l'Etat sahraoui, notamment le siège du Croissant rouge sahraoui où il a écouté un exposé exhaustif présenté par son président, Yahia Bouhoubeini sur les modalités de réception, de stockage et de distribution des aides humanitaires.
De Mistura s'est rendu ensuite à un dépôt du Croissant rouge sahraoui où il s'est enquis de l'expérience sahraouie dans l'action humanitaire, une expérience de près d'un demi-siècle.
L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura, est arrivé jeudi dans les Camps de réfugiés sahraouis pour rencontrer la partie sahraouie.
La visite de De Mistura s'inscrit dans le cadre de la préparation de son briefing qu'il tiendra devant le Conseil de sécurité, le 16 octobre et intervient dans le cadre de ses tentatives d'approfondir ses contacts avec le Front Polisario ainsi qu'avec l'Etat d'occupation marocain. (SPS)
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| L'envoyé onusien De Mistura arrive dans les Camps de réfugiés sahraouis | 03 oct 2024 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 03 oct 2024 (SPS) L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, est arrivé jeudi dans les Camps de réfugiés sahraouis pour rencontrer la partie sahraouie.
De Mistura va entamer sa visite en se rendant dans certaines installations, sièges et institutions de la République sahraouie et va rencontrer un certain nombre de responsables sahraouis, a-t-on précisé. A l'issue de sa visite, l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental sera reçu par le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali.
La partie sahraouie a indiqué que la visite de Staffan de Mistura dans les Camps de réfugiés sahraouis et sa rencontre avec les responsables sahraouis, sera l'occasion de réaffirmer l'attachement du peuple sahraoui à son droit à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance.
Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Mohamed Sidi Omar, a souligné mercredi, dans une déclaration à l'APS, que la visite de De Mistura "s'inscrit dans le cadre de la préparation de son briefing qu'il tiendra devant le Conseil de sécurité, le 16 octobre et intervient dans le cadre de ses tentatives d'approfondir ses contacts avec le Front Polisario ainsi qu'avec l'Etat d'occupation marocain". (SPS)
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| Visite de De Mistura dans les camps des réfugiés sahraouis: réaffirmer l'attachement du peuple sahraoui à son droit à l'autodétermination | 20 oct 2024 |
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Chahid El Hafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 20 oct 2024 (SPS)Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, Mohamed Sidi Omar a affirmé que la visite de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura, dans les camps des réfugiés sahraouis, prévue jeudi, et sa rencontre avec les responsables sahraouis, sera l'occasion de réaffirmer l'attachement du peuple sahraoui à son droit à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance.
Dans une déclaration à l'APS, Mohamed Sidi Omar a précisé que la visite que De Mistura compte effectuer dans les camps des réfugiés pour rencontrer la partie sahraouie "s'inscrit dans le cadre de la préparation de son briefing qu'il présentera devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le 16 octobre en cours".
Cette visite, ajoute-t-il, "intervient dans le cadre de ses tentatives d'approfondir ses contacts avec le Front Polisario ainsi qu'avec l'Etat d'occupation marocain".
Dans le même sillage, le diplomate sahraoui a souligné que cette troisième visite intervient dans "un contexte difficile", où le processus de paix au Sahara occidental se trouve "dans une impasse" en raison de l'entêtement de l'occupant marocain qui a violé le 13 novembre 2020 l'accord de cessez-le-feu signé en 1991, lors duquel il a été convenu d'organiser un référendum d'autodétermination.
Il a en outre affirmé que cette visite intervient "au moment où l'Etat occupant intensifie la répression et la politique de la terre brûlée pratiquée dans la partie occupée de la République arabe sahraouie, où le Makhzen continue de piller et de confisquer les terres sahraouies dans le cadre d'une politique coloniale visant à ôter au peuple sahraoui sa terre et à y installer à la place des Marocains".
Mohamed Sidi Omar a souligné que cette visite sera l'occasion pour la partie sahraouie "de réaffirmer sa position ferme et inébranlable quant à ses droits légitimes et non négociables à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance", ainsi que son engagement à "défendre fermement et par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, ses droits légitimes pour recouvrer sa souveraineté sur l'ensemble des territoires occupés".
En janvier 2022, De Mistura a effectué sa première visite dans la région après sa nomination en octobre 2021, suivie d'une seconde visite dans les camps de réfugiés sahraouis en septembre de la même année.
La rencontre de De Mistura avec la société civile sahraouie a permis de démettre les mensonges du Maroc, qui ne cesse de les véhiculer auprès de la communauté internationale concernant la situation des réfugiés sahraouis, après avoir été accueilli par les populations sahraouies qui lui ont affirmé leur attachement au droit à l'autodétermination.
A noter, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, présentera, le 10 octobre, son rapport sur la situation au Sahara occidental, pour la période du 1 juillet 2023 au 30 juin 2024, devant le Conseil de sécurité, suivi du briefing de son envoyé personnel, De Mistura, devant le même Conseil le 16 du même mois.(SPS)
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| Pourquoi le Maroc a-t-il peur de la tenue d'un référendum au Sahara occidental? (Bendjama) | 01 oct 2024 |
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New York
(Nations unies), 01 oct 2024 (SPS) Le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, s'est interrogé mardi sur les raisons qui empêchent le Maroc d'organiser une consultation populaire au Sahara occidental sur son prétendu plan d'autonomie, si celui-ci était "si intéressant", s'étonnant également du fait que le Makhzen a toujours refusé de tenir le référendum d'autodétermination dans les territoires sahraouis.
"Le Maroc utilise toutes sortes de manœuvres pour reporter cette consultation (référendum d'autodétermination du peuple sahraoui) y compris le fameux projet d'autonomie (...) ce projet s'il était si intéressant, pourquoi (le Maroc) ne le propose-t-il pas à la consultation (...) Avez-vous peur de l'appel de la liberté pour le peuple sahraoui?", s'est demandé M. Bendjama lors de son intervention dans le cadre d'un droit de réponse à l’issue du débat général de la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Répondant à des accusations concernant une prétendue ingérence de l'Algérie, il a rappelé que depuis son indépendance, l'Algérie a toujours défendu le droit inaliénable des peuples opprimés à l'autodétermination, s'interrogeant sur le fait que le représentant marocain ait cité l'Algérie vingt fois en dix minutes lors de son intervention liée à la question sahraouie.
"Si ce territoire du Sahara occidental est de manière si immuable la propriété du Maroc, pourquoi la Cour internationale de justice ne le reconnaît pas et pourquoi le Maroc a accepté de le dépecer, de le partager avec la République voisine de Mauritanie (...) Pourquoi a-t-on peur de la démocratie, pourquoi a-t-on peur du référendum, de la consultation libre et franche de la population du Sahara occidental? ", s'est-il encore interrogé.
"La MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) est au Sahara occidental, et attend qu'on l'autorise à organiser ce référendum pour le bien de toute la région", a-t-il soutenu.
Il a signalé, en outre, que les Nations unies, à travers l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, ont "bien entamé l’ouvrage de la décolonisation en créant la MINURSO, une œuvre qui demeure bloquée par le Maroc".
M. Bendjama a rappelé, par ailleurs, la position de l'Algérie en faveur d'un "processus politique dans le cadre d'une négociation entre le représentant légitime du peuple sahraoui (le Polisario) et la puissance occupante, le Maroc (...) s'ils arrivent à un accord politique dans le cadre du droit inaliénable à l'autodétermination, l'Algérie ne pourra que s'en féliciter".
"Je voudrais rappeler que le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination est solidement ancré dans le droit international et dans les résolutions des Nations unies et du Conseil de sécurité et l'Algérie, avec son héritage historique et ses valeurs et principes fondamentaux, se tiendra inébranlablement aux côtés des opprimés, des peuples sous occupation coloniale, à l'instar du peuple du Sahara occidental et c'est avec cette détermination inaltérable et cette conviction profonde que nous poursuivrons notre soutien indéfectible au peuple du Sahara occidental pour qu'il accède pleinement à son droit à l'autodétermination", a-t-il conclu.(SPS)
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| L’Algérie réaffirme son soutien aux efforts de l’ONU pour la décolonisation du Sahara occidental | 01 oct 2024 |
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New York
, 01 oct 2024 (SPS) Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a réaffirmé, lundi, le soutien de son pays au Secrétaire général des Nations Unies et à son Envoyé personnel, pour "leurs efforts visant à permettre aux deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, de reprendre le processus de négociations directes en vue de parvenir à une solution pacifique, qui garantisse le droit imprescriptible et inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination". Dans une allocution prononcée lors du débat général de l'Assemblée générale (AG) des Nations Unies, M. Attaf a Appelé de ses vœux "une décolonisation définitive, en tournant la dernière page de la colonisation au Sahara occidental". L'Algérie, a-t-il dit, demeure convaincue que "le phénomène de la colonisation est voué à la disparition et que les droits légaux et légitimes du peuple sahraoui seront consacrés, tôt ou tard". (SPS)
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| ONU: De Mistura en visite, jeudi prochain, aux camps des réfugiés sahraouis | 01 oct 2024 |
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New York
(ONU), 01 oct 2024 (SPS) L'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, M. Staffan De Mistura se rendra, jeudi prochain, aux camps des réfugiés sahraouis et rencontrera les autorités sahraouies, afin de faire avancer le processus de règlement politique avant le briefing qu'il doit présenter au Conseil de sécurité à la mi-octobre.
Selon un communiqué de la représentation du Front Polisario à l'ONU, cette visite comprendra "des rencontres avec la direction sahraouie pour examiner les voies et moyens de relancer le processus de paix parrainé par l'ONU dans le Sahara occidental, lequel se trouve en situation de blocage en raison des entraves et de l'entêtement de l'Etat d'occupation marocain et de la poursuite de ses violations du cessez-le-feu depuis le 13 novembre 2020".
Le Front Polisario avait affirmé dans le communiqué émanant de la 5e session du Secrétariat national que "le plan de règlement ONU-OUA de 1991, accepté par les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc) et adopté à l'unanimité par le Conseil de sécurité, est la seule solution pratique et réaliste fondée sur un consensus pour résoudre le conflit au Sahara occidental".
Le Front Polisario a souligné, dans son communiqué, "la responsabilité de l'ONU et de sa mission vis-à-vis de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination", soulignant que "les atermoiements et les obstacles entraineront une menace accrue pour la sécurité et la stabilité de la région". (SPS)
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| Le Président de la République félicite son homologue du Botswana pour l’anniversaire de l'Indépendance | 30 sept 2024 |
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Gaborone
(Botswana) 30 sept 2024 (SPS) Le Président de la République, Brahim Ghali, a adressé une lettre de félicitations à son homologue du Botswana, Dr. Mokgweetsi Masisi, à l'occasion de la célébration du 58e anniversaire de l'Indépendance de son pays.
"Il m’est un grand plaisir de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement de la République sahraouie et en mon nom personnel, et à travers vous, au peuple et au gouvernement de la République du Botswana, mes sincères félicitations à l’occasion de la fête nationale de votre pays", a écrit le président de la République, Brahim Ghali dans son message au président du Botswana, Dr. Mokgweetsi Masisi.
Le président de la République a réaffirmé l’engagement de la République sahraouie à continuer à œuvrer en étroite collaboration pour renforcer les excellentes relations entre les deux pays. "Je suis convaincu que les liens d’amitié et de coopération dont nos deux pays jouissent continueront de se renforcer davantage", a souligné le Président Ghali.
Le chef de l’Etat a hautement salué le soutien inconditionnel de la République du Botswana à la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance, a conclu le message du président de la République, Brahim Ghali à son homologue du Botswana. (SPS)
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| Le Premier ministre à Mexico pour la cérémonie d'investiture de la nouvelle présidente | 30 septembre 2024 |
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Mexico
(Mexique), 30 septembre 2024 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Beyoun, est arrivé lundi à Mexico, représentant le président de la République, Brahim Ghali, à la cérémonie d'investiture de la présidente élue des États-Unis mexicains, Mme Claudia Sheinbaum, qui aura lieu mardi.
Le Premier ministre a été reçu à l'aéroport international de Mexico par la sous-secrétaire aux Affaires étrangères, Mme Maria Teresa Mercado, accompagnée de responsables de son département, ainsi que de l'ambassadeur sahraoui, Mokhtar Labeihi.
Le Mexique a reconnu la République sahraouie en 1979, et depuis cette date, les deux pays entretiennent des relations diplomatiques, rappelle-t-on. (SPS)
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| Le Front Polisario participe à la conférence annuelle du Sinn Féin | 28 sept 2024 |
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Athlone
(Irlande), 28 sept 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Irlande, Nafei Rais, a pris part à la conférence annuelle du parti Sinn Féin, vendredi dans la ville d'Athlone, à l'invitation du parti, qui a exprimé son soutien aux droits du peuple sahraoui.
La conférence a été l'occasion pour le diplomate sahraoui de rencontrer la direction du parti et ses représentants élus, exprimant sa gratitude pour l'invitation à assister à la conférence. Il a expliqué à ses interlocuteurs la lutte longue et continue du peuple sahraoui pour les droits inaliénables à l'autodétermination et à l’indépendance.
Le diplomate sahraoui a également rencontré des représentants de plusieurs partis étrangers participants venus d'Afrique du Sud, d'Espagne, du Danemark, d'Autriche, de Turquie et de la Gauche Unie Européenne, qui les a informés des derniers développements de la cause sahraouie et des moyens de renforcer les communications et la coopération entre ces partis et le Front Polisario. (SPS)
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| Le Président Ghali condamne "les positions indignes" soutenant la thèse coloniale marocaine au Sahara occidental | 27 sept 2024 |
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Dakla
(Camps des réfugiés sahraouis), 27 sept 2024 (SPS) Le Président de la République, SG du front Polisario, Brahim Ghali, a condamné "les positions indignes" de certaines parties appuyant la thèse coloniale marocaine au Sahara occidental, appelant le Conseil de sécurité et l'ONU à assumer leurs responsabilités pour parachever le processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique.
Dans une allocution prononcée à l'ouverture, jeudi, des travaux de la 5e session ordinaire du Secrétariat national du front Polisario, le président Ghali a dénoncé "les positions indignes" de certaines parties pour soutenir la thèse coloniale marocaine au Sahara occidental, rappelant, à ce propos, la déclaration du président français, qui constitue "une violation flagrante de la Charte de l'ONU et ouvre la voie à l'occupant marocain pour fouler aux pieds le droit international et le droit international humanitaire".
Par ailleurs, le président de la République a mis l'accent sur la responsabilité du Conseil de sécurité international et de l'ONU en général, quant au parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique.
Il a également appelé l'Union africaine (UA) à "imposer l'application des principes et objectifs de son Acte constitutif", notamment le respect des frontières héritées au recouvrement de l'indépendance", mettant en garde contre "le danger que représente l'Etat occupant marocain et ses pratiques scandaleuses, comme ce fut le cas récemment au Japon, sur l'unité et la cohésion de l'organisation continentale".
Par ailleurs, le Président Ghali a exprimé sa solidarité avec les peuples palestinien et libanais face à l'agression sioniste barbare, soulignant que "la paix et la stabilité dans le monde ne sauraient exister sans le respect des résolutions de la légalité internationale et sans la possibilité de permettre aux peuples d'exercer leurs droits légitimes à l'autodétermination". (SPS)
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| Le ministre des Affaires étrangères tient plusieurs réunions en marge de la 79e session de l'AG | 26 sept 2024 |
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New York
(Nations Unies), 26 sept 2024 (SPS) le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati a tenu plusieurs réunions bilatérales avec ses homologues des pays frères et amis, en marge de la 79e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Dans ce cadre, le ministre des Affaires étrangères a rencontré ses homologue du Nicaragua, Valdrack Ludwing Jaentschke, du Venezuela, Yvan Gil Pinto, de Cuba, Bruno Rodríguez Parrilla, ainsi que le, ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République de Namibie, Peya Mushelenga.
Le chef de la diplomatie sahraouie a également rencontré plusieurs autres chefs de délégations d'autres pays participant à la session de l'Assemblée générale.
Les discutions ont porté sur les voies et moyens de renforcer les relations bilatérales et la coopération entre la République sahraouie et ces pays, passant en revue les derniers développements de la question sahraouie et les points de vues sur d'autres questions d'intérêt commun.
Ces réunions ont également permis aux ministres des Affaires étrangères de ces pays de réaffirmer les positions de principe et inébranlables de leurs pays sur la question sahraouie, exprimant leur soutien inconditionnel à la République sahraouie et au droit légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination et à la liberté, ainsi que leur détermination à continuer de défendre la cause sahraouie dans les fora internationaux et continentaux.
Le ministre des Affaires étrangères est accompagné dans cette visite le Dr Sidi Mohamed Omar, représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, et Mahfoud El Ouali Salama, conseiller à la Représentation du Front Polisario auprès des Nations Unies. (SPS)
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| Acheminement d'aides humanitaires vers les camps des réfugiés sahraouis | 26 sept 2024 |
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Alger
, 26 sept 2024 (SPS) Des aides humanitaires fournies par le Croissant rouge algérien (CRA), ont été acheminées, mercredi depuis la base aérienne de Boufarik de la première Région militaire, au profit des frères sahraouis dans les camps des réfugiés près de Tindouf à la suite des récentes inondations, indique, jeudi, un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale (MDN).
"Dans le cadre du renforcement des liens humanitaires et fraternels entre les peuples algérien et de la République arabe sahraouie démocratique, pays frère, 70 tonnes d'aides humanitaires composées de literies et de diverses denrées alimentaires, ont été acheminées, mercredi 25 septembre 2024, depuis la base aérienne de Boufarik de la première Région militaire", précise la même source.
Ces aides humanitaires, fournies par le CRA, ont été transportées "à bord de deux (2) aéronefs militaires relevant des forces aériennes algériennes vers l'aéroport de Tindouf, afin de les distribuer à nos frères sahraouis dans les camps de réfugiés dans la wilaya de Tindouf à la suite des récentes inondations", conclut la même source.
L’Algérie a été le premier pays à répondre aux appels du Croissant rouge sahraoui après les inondations qui ont frappées la wilaya de Dakhla et qui ont causé des dégâts au niveau des habitations laissant des centaines de familles sahraouies sans abris, rappelle-t-on.(SPS)
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| Le Front Polisario participe à la conférence annuelle du Parti travailliste britannique | 25 sept 2024 |
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Liverpool
(Royaume-Uni), 25 sept 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario au Royaume-Uni et en Irlande du Nord, Sidi Breika, a participé à la première conférence annuelle du parti travailliste après sa victoire écrasante aux élections parlementaires de juillet dernier, sur invitation du parti, aux côtés des partis et organisations progressistes.
La conférence, qui s'est déroulée du 22 au 25 septembre 2024 dans la ville de Liverpool, a permis à la délégation sahraouie de tenir plusieurs réunions avec des délégations participantes de différents continents, ainsi qu'avec des parlementaires, des organisations affiliées au parti, des syndicats et d'autres participants.
Il convient de souligner que le Front Polisario entretient des relations fraternelles et amicales avec le Parti travailliste britannique depuis les années 1980. La présence de la délégation du Polisario à la première conférence après la victoire du Parti travailliste aux élections générales est une réaffirmation claire de la position ferme du parti, basée sur le respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, seule voie de toute solution au conflit du Sahara occidental. (SPS)
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| La MLRS sollicite une aide urgente pour faire face aux inondations dans les camps de réfugiés sahraouis (Communiqué de presse) | 24 septembre 2024 |
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Dakhla (République Sahraouie), 24 septembre 2024 (SPS)
– Le Croissant-Rouge Sahraoui a lancé un appel urgent à la communauté internationale, à l'ONU et aux ONG spécialisées pour qu'ils apportent une aide immédiate afin de répondre adéquatement à la situation causée par les fortes pluies et les inondations qui ont frappé les camps de réfugiés sahraouis ces derniers jours.
Voici le texte intégral du communiqué de presse publié aujourd'hui :
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 2
LE CROISSANT-ROUGE SAHRAOUI (MLRS) LANCE UN APPEL URGENT À L'AIDE FACE À L'URGENCE DES INONDATIONS DANS LE CAMP DE RÉFUGIÉS DE DAKHLA - CAMPS DE RÉFUGIÉS SAHRAOUIS
Camps de réfugiés de Dakhla, 24 septembre 2024
– Le Croissant-Rouge Sahraoui (MLRS) a lancé un appel urgent aux donateurs, aux agences des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales internationales (ONG) afin qu'ils apportent un soutien immédiat en réponse à la grave urgence causée par les inondations qui ont dévasté le camp de Dakhla dans les camps de réfugiés sahraouis – Tindouf, sud-ouest de l'Algérie.
Les inondations, provoquées par des pluies saisonnières intenses ayant débuté le jeudi 19 septembre 2024, se sont aggravées avec des précipitations intermittentes et violentes, entraînant des dégâts considérables lorsque les pluies ont culminé dans la nuit du 22 au 23 septembre. La catastrophe a déjà déplacé environ 520 familles, dont 27 % ont totalement perdu leurs foyers et nécessiteront une reconstruction complète, un chiffre qui devrait augmenter considérablement dans les jours à venir.
Le MLRS, en coordination avec d'autres entités humanitaires, a rapidement activé ses protocoles de réponse d'urgence. Des tentes et des articles essentiels pour l'abri sont en cours de distribution aux personnes touchées, mais la capacité de réponse actuelle est insuffisante pour faire face à l'ampleur de la crise. Avec le camp de Dakhla maintenant officiellement déclaré zone sinistrée, le MLRS appelle urgemment l'ensemble de la communauté humanitaire à intervenir pour répondre aux besoins des familles déplacées.
Les priorités immédiates incluent :
Des abris d'urgence et des articles non alimentaires pour les familles déplacées ;
Une aide alimentaire et des fournitures d'eau potable pour assurer les besoins vitaux de base ;
Des services de santé pour prévenir les épidémies après les inondations ;
Des fournitures d'hygiène et d'assainissement pour prévenir les maladies hydriques.
Le MLRS souligne que sans une participation rapide et des efforts coordonnés de la part des partenaires internationaux, la situation risque de se détériorer rapidement. Le MLRS s'engage à fournir des mises à jour régulières à toutes les parties prenantes à mesure que la situation évolue et que les besoins se précisent.
Le MLRS exprime sa plus profonde gratitude à tous les acteurs humanitaires déjà présents sur le terrain et réitère l'importance cruciale d'une action urgente de la part de la communauté internationale.
Pour toute demande de presse ou information complémentaire, veuillez contacter : Nom et prénom : Sidahmed Mohamed Fadel Bujers
Email :
[email protected]
Numéro de téléphone : +213 (6) 658 63 43 23. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| Le Croissant-Rouge sahraoui distribue des aides aux victimes touchées par les récentes pluies dans les camps de réfugiés de Dakhla | 24 septembre 2024 |
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Chahid El-Hafed (République sahraouie), 24 septembre 2024 (SPS)
- La Direction centrale des premiers secours du Croissant-Rouge sahraoui a commencé mardi à distribuer des aides aux familles touchées par les récentes pluies dans les camps de réfugiés de Dakhla.
Dans son briefing quotidien, le Croissant-Rouge sahraoui a affirmé que la distribution des aides, réalisée en collaboration avec les autorités régionales de la wilaya et sous la supervision du Comité d'urgence, se poursuivra dans les prochains jours.
Le briefing a noté que la distribution comprend des produits alimentaires, des articles essentiels, des couvertures et des tentes. Il a souligné que la pluie a causé des dégâts à de nombreuses habitations et bâtiments publics, inondant des centaines de maisons.
Le briefing a également indiqué que la Direction centrale des premiers secours, du volontariat et de la gestion des catastrophes du Croissant-Rouge sahraoui est intervenue en distribuant des articles de camping, dont 300 tentes, des couvertures, de l'eau en bouteille, des récipients d'eau, ainsi que des fournitures de désinfection et des bâches en plastique.
Le briefing a insisté sur le fait que la coopération et la solidarité humanitaires restent nécessaires, tant au niveau local qu'international, en soulignant qu'un important niveau de partenariat est requis. Il a salué avec fierté la réponse populaire, qui a largement contribué à surmonter les difficultés et à encourager un sentiment positif parmi la population.
Le Croissant-Rouge sahraoui a également loué l'intervention de l'État algérien et de ses organismes concernés, en soulignant l'importance de ce soutien, notamment en raison de la solidarité et des valeurs humaines et culturelles partagées avec l'Algérie. (SPS)
090/500/60 (SPS
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| Arrivée de la première caravane de solidarité de l'Etat algérien dans les camps de réfugiés sahraouis | 24 sept 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 24 sept 2024 (SPS) Les autorités civiles et militaires de la wilaya de Tindouf ont procédé à l’acheminement d'une caravane humanitaire de solidarité aux profits des sinistrés de la wilaya de Dakhla (camps de réfugiés sahraouis), en réponse à l'appel lancé par le Croissant-Rouge sahraoui.
La caravane composée de plusieurs camions transportant des milliers de tonnes de fournitures et de produits alimentaires, a été conduite par le gouverneur de la wilaya de Tindouf, Dahou Mustafa, qui a confirmé que cette initiative vient alléger les souffrances des Sahraouis, notamment les familles affectées par cette catastrophe naturelle et dont leurs habitations ont été détruites.
La caravane algérienne a été reçue à Chahid El Hafedh, par le ministre du Développement économique, Baya Fdeid et le directeur national de l'équipement, Mohamed Salem Al-Radi, avant de se divers la wilaya de Dakhla.
Pour rappel, la wilaya de Dakha a été affectée par les pluies torrentielles qui ont eu lieu dimanche et lundi, causant des pertes en habitations des familles et des installations publiques. Les autorités sahraouies ont déclaré la wilaya de Dakhla comme zone sinistrée, lançant un appel urgent aux organisations humanitaires internationales pour venir en aide au peuple sahraoui et lui apporter l’assistance nécessaire. (SPS)
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| Les autorités civiles et militaires de Tindouf arrivent à Dakhla pour assister les populations sinistrées | 23 sept 2024 |
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Dakhla
, 23 sept 2024 (SPS) Les autorités civiles et militaires de Tindouf sont arrivées à la wilaya de Dakhla, conduites par le gouverneur, Dahou Mustafa, en compagnie d'équipes de la protection civile et militaires afin d’apporter assistance aux personnes, évacuer les eaux des maisons et ouvrir les passages.
A leur arrivée, les autorités algériennes ont été reçues par le membre du Comité d'urgence, ministre de l'Intérieur, Brahim Beilla et le gouverneur de la wialya, Abeida Cheikh avant de procéder à l’inspection des dégâts et discuter des voies et moyens pour réparer les dommages et fournir les services nécessaires aux citoyens concernés.
Par ailleurs, le Croissant rouge sahraoui, avait lancé un appel urgent aux organisations internationales, afin d’apporter une assistance rapide aux populations de la wilaya de Dakhla déclarée zone sinistrée en raison des fortes pluies survenues dimanche et lundi et qui ont causées des dégâts matériels considérables en habitations et biens, ainsi que le déplacement des centaines des personnes, rappelle-t-on. (SPS)
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| Le Ministère de la Santé Publique sahraoui établit un hôpital de campagne à Dakhla pour aider les victimes des pluies | 23 septembre 2024 |
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Chahid El-Hafed (République Sahraouie), 23 septembre 2024 (SPS)
– Suite aux fortes pluies qui ont frappé la wilaya de Dakhla dans les camps de réfugiés sahraouis, le Ministère de la Santé Publique a rapidement mobilisé et déployé ses équipes pour des opérations de secours et de sauvetage, en utilisant son équipement logistique pour fournir une assistance urgente aux personnes touchées.
Aujourd'hui, un hôpital de campagne d'urgence a été établi, équipé de médicaments essentiels et de fournitures médicales, ainsi que d'une ambulance et d'autres véhicules de service.
L'hôpital est géré par une équipe médicale complète afin de garantir des soins médicaux à tous les patients, notamment dans les zones les plus touchées de la wilaya (Al-Aarqub, Jrayfiya et Umm Dreiga) en raison des fortes pluies et des inondations dans le camp de réfugiés de Dakhla.
L'hôpital de campagne a été mis en place sous la supervision du Ministre de la Santé Publique, Salek Baba Hassana, accompagné de plusieurs directeurs de l'administration centrale du ministère et d'une équipe de médecins, d'infirmiers et de techniciens du Complexe National de Santé Bachir Saleh. (SPS)
TR- 090/500/60 (SPS)
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| Les autorités sahraouies déclarent la wilaya de Dakhla zone de catastrophe frappée par les fortes pluies (Déclaration publique) | 23 septembre 2024 |
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Chahid El-Hafed (République sahraouie), 23 septembre 2024 (SPS)
– Le ministère sahraoui de l'Intérieur a précisé dans une déclaration publique aujourd'hui que les fortes pluies qui ont frappé la wilaya de Dakhla dimanche et lundi, provoquant des dégâts aux habitations et bâtiments publics et déplaçant des familles vers des zones plus sûres, ont conduit officiellement à la déclaration de Dakhla, dans les camps de réfugiés sahraouis, comme zone de catastrophe naturelle.
Le communiqué a souligné que, compte tenu des circonstances exceptionnelles dans la wilaya (province), plusieurs mesures ont été mises en place, notamment la suspension des activités éducatives dans les écoles ainsi que la suspension du travail dans les institutions régionales et locales pour une durée d'une semaine.
Voici le texte complet du communiqué de presse :
République arabe sahraouie démocratique
Ministère de l'Intérieur
Déclaration publique
En raison des pluies continues de ces derniers jours, affectant particulièrement le camp de Dakhla, nous annonçons ce qui suit :
La wilaya de Dakhla est déclarée zone sinistrée en raison du débordement des rivières et de l'accumulation de lacs d'eau.
Toutes les formes d'étude et de travail dans les institutions régionales, locales et municipales sont suspendues pour une semaine, les services essentiels restant opérationnels.
Aucune perte humaine n'a été signalé, mais des dommages importants ont été enregistrés, touchant de nombreuses habitations et installations publiques.
Nous saluons la solidarité et l'unité manifestées par tous les secteurs de la société durant cette crise.
Une prudence maximale est recommandée, en particulier éviter les maisons fragiles, les lacs d'eau, et se tenir à l'écart des fils électriques et des générateurs.
La coopération avec les autorités locales et régionales est essentielle pour gérer efficacement la situation.
« Intensifier la lutte pour expulser l'occupation et achever la souveraineté. »
Ministère de l'Intérieur
23 septembre 2024
Tr- 090/500/60 (SPS)
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| Le Maroc sera placé sous examen pour ses disparitions forcées au Sahara occidental (CED de l'ONU) | 23 sept 2024 |
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New York
(Nations unies), 23 sept 2024 (SPS) Le Comité des disparitions forcées de l'ONU (UN CED) examinera au cours de sa 27 session prévue à partir de mardi la question des disparitions forcées au Sahara occidental et "placera ainsi le Maroc pour la première fois sous examen", a indiqué lundi le Groupe de travail sur les droits de l’homme au Sahara occidental occupé, dans un communiqué.
"Les auditions débuteront le 24 septembre et se poursuivront jusqu’au lendemain 25 septembre. Au cours de son examen, l’UN CED évaluera les informations soumises à la fois par l’Etat marocain et par la société civile", a précisé la même source.
"Notant que depuis son invasion du Sahara occidental en 1975, le Maroc a systématiquement utilisé les disparitions forcées comme outil de répression et pour supprimer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination", le Groupe de travail sur les droits de l'homme au Sahara occidental a fait remarquer que "le Maroc n’a pas été tenu responsable et que les auteurs de disparitions forcées continuent d’occuper des postes clés au sein de l’armée et du gouvernement marocains, perpétuant une culture d’impunité et favorisant un état de peur et de terreur".
Le Groupe a rappelé, à cet égard, qu'avant l’examen du Maroc, la société civile sahraouie qu'il représente tout en étant soutenu par le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, a soumis un rapport de 114 pages au CED de l’ONU décrivant la question des disparitions forcées au Sahara occidental.
"En soumettant le rapport, la société civile sahraouie a dénoncé l’impunité accordée au Maroc, exigeant la création d’un nouvel organe indépendant pour examiner les violations commises par le Maroc en tant que puissance occupante au Sahara occidental", a-t-il précisé, rappelant qu'"il a également rencontré des experts du CED de l’ONU pour exprimer son inquiétude et dénoncer l’impunité accordée au Maroc".
Le Groupe a noté qu' "au cours de la réunion, Ghalia Djimi, une ancienne victime de disparition forcée, a expliqué au Comité comment les disparitions forcées persistent au Sahara occidental depuis des décennies, ciblant les militants sahraouis, les civils et leurs familles", soulignant que Mme Djimi "a décrit l’impact durable que les disparitions forcées ont eu sur le peuple sahraoui, notant comment l’incertitude entourant le sort des disparus crée un climat de peur et d’intimidation".
"Les familles des disparus restent dans un état d’incertitude perpétuelle, incapables de faire leur deuil ou d’aller de l’avant en raison du manque d’informations sur leurs proches", a regretté le Groupe.
La question des disparitions forcées au Sahara occidental s’inscrit dans un schéma plus large de violations des droits de l’homme perpétrées par les autorités marocaines, notamment la détention arbitraire, la torture, les restrictions à la liberté d’expression et la répression des manifestations pacifiques.
Alarmé par l’absence de surveillance des droits de l’homme et l’interdiction faite au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) depuis 2015 d’accéder au territoire comme dénoncé par le Secrétaire général de l’ONU (A/79/229), le Groupe de travail a publié son premier rapport annuel en juin 2024, intitulé "Des voix se libèrent de la répression".
Le rapport appelle le HCDH, Volker Turk, à prendre des mesures urgentes et à dépêcher une mission technique au Sahara occidental.(SPS)
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| Des unités de l'Armée de libération sahraouie interviennent pour secourir et aider les victimes des pluies au camp de réfugiés sahraouis de Dakhla | 23 septembre 2024 |
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Chahid El-Hafed (République Sahraouie), 23 septembre 2024 (SPS)
– Des unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) sont intervenues lundi pour fournir de l'aide aux citoyens sahraouis touchés par les fortes pluies dans la wilaya de Dakhla, dans les camps de réfugiés sahraouis, en mobilisant toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires.
L'intervention des unités s'est faite conformément aux instructions du Comité d'urgence et du Ministère de la Défense nationale, et en réponse à une demande des autorités locales de Dakhla.
Le Ministère de la Défense nationale a confirmé que les unités de l'APLS restent en état d'alerte, prêtes à intervenir rapidement dès que nécessaire pour aider les victimes des fortes pluies et des inondations qui ont frappé les camps de réfugiés sahraouis. (SPS)
Tr- 090/500/60 (SPS)
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| Les autorités civiles et militaires algériennes arrivent dans le camp de réfugiés de Dakhla pour aider les victimes des pluies torrentielles | 23 septembre 2024 |
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Chahid El-Hafed (République Sahraouie), 23 septembre 2024 (SPS)
– Les autorités civiles et militaires de la province algérienne de Tindouf, dirigées par son gouverneur, M. Dahou Mustafa, sont arrivées ce lundi soir dans les camps de réfugiés de Dakhla, accompagnées d'équipes de la Protection Civile et de l'Armée algériennes pour venir en aide aux réfugiés sahraouies touchés par les fortes précipitations. Leur mission comprend le drainage des eaux des espaces publics et des habitations, ainsi que la réouverture des routes.
À leur arrivée à Dakhla, ils ont été reçus par le membre du Comité d'Urgence Sahraoui, le ministre de l'Intérieur, Brahim Bela, et le gouverneur de la Wilaya de Dakhla, Abda Sheikh. Ensemble, ils ont inspecté les dégâts et évalué les mécanismes à suivre pour y remédier et fournir des services aux citoyens touchés par les dégâts.
Le Croissant-Rouge Sahraoui avait précédemment appelé les organisations internationales à intervenir et à contribuer à l'aide des habitants des camps de réfugiés de Dakhla, qui ont été touchés par les fortes pluies qui ont frappé la région dimanche et lundi. (SPS)
TR-090/500/60 (SPS)
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| Le camp de Dakhla reçoit des fournitures de base, des tentes de refuge et des unités de secours | 23 septembre 2024 |
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Chahid El-Hafed (République sahraouie), 23 septembre 2024 (SPS)
– Tôt ce matin, le camp de Dakhla a été approvisionné en fournitures de base, tentes de refuge et équipes de secours pour venir en aide aux refugiés touchées par les fortes pluies qui ont persisté tout au long du 22 et 23 septembre dans les camps de réfugiés sahraouis.
Un membre du comité d'urgence a déclaré à SPS que le camp de Dakhla avait été approvisionné en besoins essentiels tels que du pain, du lait et d'autres produits de nutrition de base, ainsi que des tentes pour abriter les familles touchées. Les unités de secours déjà présentes dans la province ont également été renforcées pour venir en aide aux familles impactées.
Le même responsable a ajouté que Dakhla a également été soutenue par des ambulances, ainsi qu'une flotte de camions et d'équipements provenant de diverses institutions gouvernementales, afin de secourir les personnes touchées par les inondations, qui ont causé des dégâts aux habitations et aux bâtiments publics.
Par ailleurs, la même source a indiqué qu'une délégation de haut niveau est présente dans le camp de Dakhla depuis dimanche, conduite par le Président de la République et Secrétaire Général du Front Polisario, M. Brahim Ghali, accompagné du chef du Secrétariat Politique du Polisario, ainsi que des ministres de l'Intérieur, de l'Éducation et de la Formation Professionnelle, et du Directeur National des Infrastructures, aux côtés du Croissant-Rouge sahraoui. Cette délégation est sur le terrain pour évaluer les dégâts et suivre de près la situation.
Le Croissant-Rouge sahraoui avait précédemment déclaré que des habitations et des bâtiments publics dans le camp de Dakhla avaient subi des dommages en raison des inondations, et que des familles avaient été déplacées vers des zones sûres en dehors des camps. (SPS)
TR-090/500/60 (SPS)
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| Le Croissant-Rouge Sahraoui témoigne des dégâts importants dans les habitations et les bâtiments publics du camp de Dakhla en raison des pluies | 23 septembre 2024 |
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Chahid El-Hafed (République Sahraouie), 23 septembre 2024 (SPS)
– Le Croissant-Rouge Sahraoui a confirmé que des dégâts importants ont touché les habitations et les bâtiments publics du camp de Dakhla à la suite des pluies torrentielles qui se sont abattues sur les camps de réfugiés sahraouis les 22 et 23 septembre.
Dans une déclaration dont SPS a obtenu une copie, le Croissant-Rouge a précisé que les fortes pluies dans le camp de réfugiés de Dakhla ont causé des dommages aux habitations de certaines familles, aux établissements éducatifs ainsi qu'à l'hôpital régional, entraînant le déplacement d'environ 350 familles.
La déclaration a également indiqué qu'une délégation des agences de l'ONU et des ONG s'est rendue sur place pour évaluer les dégâts.
Le Croissant-Rouge Sahraoui a appelé les donateurs et les organisations humanitaires à fournir une aide urgente aux réfugiés sahraouis dans la province de Dakhla. (SPS)
TR- 090/500/60 (SPS)
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| Des pluies torrentielles et des inondations causent des dégâts dans les camps de réfugiés sahraouis | 23 septembre 2024 |
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Chahid El-Hafed (République Sahraouie), 23 septembre 2024 (SPS)
– Les pluies qui se sont abattues sur les camps de réfugiés sahraouis ont causé des dommages importants aux infrastructures, entraînant des pertes matérielles touchant les tentes et les maisons de briques en adobe, selon les reporters de la SPS sur le terrain.
Depuis la fin du mois d'août, les camps de réfugiés sahraouis ont été frappés par des précipitations sans précédent, provoquant des dégâts matériels généralisés.
Le camp de Dakhla a été particulièrement touché, avec des pluies torrentielles qui continuent depuis hier, affectant gravement les infrastructures et provoquant des inondations. De nombreuses maisons de la région ont été inondées.
Depuis plusieurs jours, des équipes de protection civile et des unités de réponse d'urgence sont sur place, s'efforçant d'évacuer l'eau des maisons et des espaces publics. (SPS)
TR- 090/500/60 (SPS)
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| Le président de la République préside une réunion de l'état-major de l'armée | 21 sept 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 21 sept 2024 (SPS) Le président de la République, commandant suprême des forces armées sahraouies, Brahim Ghali, a présidé samedi une réunion de l'état-major général de l'Armée de libération populaire sahraouie.
La réunion a porté sur les questions soulevées lors de la réunion de l'état-major opérationnel que le président de la République avait supervisée mercredi dernier.
Parmi ces questions, la situation opérationnelle, en mettant l'accent sur le bilan des opérations de combat au cours des derniers mois, où les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie ont continué à frapper les positions de l'ennemi avec une augmentation notable du rythme et de la portée, infligeant des pertes importantes en vies humaines et en matériel à l'ennemi.
La réunion a également abordé les préparatifs du programme annuel du ministère de la Défense nationale en général, et de la préparation de l'année de formation 2024/2025.
La réunion a entendu une présentation générale du Président Ghali sur divers aspects de la question sahraouie, tant au niveau interne qu'externe, et les développements sur la scène régionale et internationale et les défis qui se posent. (SPS)
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| Amnesty International : La justice italienne reconnaît la gravité des violations marocaines contre les défenseurs des droits humains sahraouis | 20 septembre 2024 |
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Rome (Italie), 20 septembre 2024 (SPS)
– Le tribunal civil de Rome a statué en faveur de Mohamed Dahani, un activiste sahraoui des droits humains, lui accordant la protection internationale en Italie après des années de violations systématiques de ses droits par l'État marocain occupant. Dihani a été victime de détention arbitraire, de disparition forcée et de torture en raison de son activisme en faveur de la liberté et de l'indépendance du peuple sahraoui.
Amnesty International Italie a publié une déclaration à cet égard, dans laquelle Deborah Del Pistoia a déclaré que cette décision « rend enfin justice à un défenseur des droits humains qui a subi de graves conséquences au Maroc pour son activisme pacifique et a été injustement accusé de représenter une menace pour l'Italie ».
Avec ce jugement préliminaire du tribunal italien, la justice italienne a confirmé la réalité du régime marocain en tant qu'État occupant illégal au Sahara occidental, reconnaissant que les autorités marocaines commettent systématiquement des violations des droits humains dans les zones sahraouies sous occupation militaire marocaine.
Dans ce même communiqué de presse d'Amnesty International, Mohamed Dihani a exprimé sa joie face à ce jugement, affirmant qu'il avait « attendu quinze ans » cette reconnaissance et cette protection face à l'occupation marocaine qui le poursuit depuis des années.
Il a souligné l'importance de son cas pour soutenir la liberté du peuple sahraoui et a noté que cette expérience représente pour lui une nouvelle compréhension de la signification de la protection internationale.
Le tribunal italien a annulé une décision du comité régional italien qui avait rejeté la demande de protection internationale de Dihani en mai 2023. Il convient de rappeler que Dihani avait vécu en Italie de 2002 à 2008 avant de la quitter pour rendre visite à sa famille au Sahara occidental occupé, où il a été arrêté par les autorités marocaines.
Le tribunal a précisé que les plaintes de Dihani concernant la torture et la persécution étaient crédibles et documentées par des organisations internationales, détaillant dans son jugement les graves violations qu'il a subies de la part des autorités marocaines occupantes.
Le jugement a confirmé que le Maroc n'est pas un pays sûr pour Dihani, compte tenu du réel danger auquel il fait face s'il y retourne, confirmant ainsi la situation répressive actuelle contre les activistes des droits humains au Sahara occidental.
Le tribunal a fondé sa décision sur des preuves établissant un lien entre les activités de Dihani en faveur des droits humains et les représailles du gouvernement marocain, en tant qu'État occupant, contre lui.
Les avocats Cleo Maria Feoli et Andrea Dini Modigliani ont critiqué la décision du comité régional, affirmant qu'elle reflète de graves violations procédurales et substantielles des droits des défenseurs à la protection internationale lorsqu'il est établi qu'ils sont en danger, comme c'était le cas pour Dihani.
L'origine de l'affaire remonte à 2010, lorsque Dihani a été soumis à une détention arbitraire au centre de détention secret de Tmara et à la prison de Salé au Maroc. Après des années de tentatives, il a réussi à retourner en Italie en 2022 pour demander une protection, ayant vécu là-bas depuis son enfance jusqu'à ce qu'il parte en 2008 pour rendre visite à sa famille, où il a ensuite été empêché de voyager par les autorités d'occupation qui l'ont ensuite arrêté.
Le jugement du tribunal a souligné l'impropriété d'inclure Dihani comme un criminel dangereux ou un terroriste dans la base de données du Système d'information Schengen sur la base d'informations fausses fournies par les agences de sécurité marocaines, qui sont les principales auteurs des violations qu'il a subies. Par conséquent, les autorités européennes n'auraient pas dû s'appuyer sur des informations provenant d'un État occupant.
En conclusion, Amnesty International a appelé les autorités italiennes à favoriser un environnement propice aux défenseurs des droits humains, en avertissant des risques persistants auxquels ils font face en raison de leur travail sous des régimes répressifs. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| Décès du commandant militaire Mohamed Allal | No date |
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Chahid El Hafedh
, 20 ept 2024 (SPS) Le commandant et directeur adjoint du Centre sahraoui d'études stratégiques, Mohamed Allal, est décédé ce vendredi, après une longue maladie.
A cette douloureuse occasion, le ministère de la Défense nationale a présenté au nom des cadres et combattants de l'Armée de libération populaire sahraouie, ses sincères condoléance à la famille du martyr.
Le défunt fut l'un des premiers à rejoindre les cellules du Front populaire de libération de Saguia El-Hamra et Río de Oro et les rangs de l'Armée de libération populaire sahraouie, qui menaient les opérations militaires contre l’armée marocaine dans le secteur nord du Sahara occidental.
Durant son parcours au service de son peuple, le chef militaire a exercé plusieurs fonctions en tant que directeur régional, directeur central, attaché militaire, commandant de régions militaires et enfin directeur adjoint du Centre sahraoui d'études stratégiques. .
Il a conduit les unités de la Première Région à déclencher la reprise de la lutte armée après la violation du Maroc du cessez-le-feu, le 13 novembre 2020.
La disparition physique du directeur adjoint du Centre sahraoui d'études stratégiques constitue une grande perte pour le peuple sahraoui, l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) et pour l'institution militaire sahraouie. (SPS)
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| Le Représentant du Frente POLISARIO aux Nations Unies réfute les mensonges du représentant du Maroc | 17 septembre 2024 |
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New York (Nations Unies), 17 septembre 2024 (SPS)
– Dr Sidi Mohamed Omar, membre du Secrétariat national, représentant du Frente POLISARIO aux Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, a adressé hier une lettre à l'ambassadeur Samuel Žbogar, représentant de la Slovénie au Conseil de sécurité de l'ONU et président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre.
La lettre contenait une forte réfutation de la série d'affirmations trompeuses faites par le représentant au Nations Unies du Maroc, l'État occupant, dans sa récente lettre au Conseil de sécurité. Le diplomate sahraoui a démontré avec des preuves documentées le mensonge de ces affirmations, en soulignant que le représentant de l'État occupant se leurre s'il pense pouvoir induire en erreur les États membres en répétant les mêmes mystifications et en faisant les mêmes déclarations, qui se sont révélées à maintes reprises totalement fausses et trompeuses.
Voilà le texte intégral de la lettre reçue par SPS :
New York, 17 septembre 2024
Monsieur Samuel Žbogar Ambassadeur et représentant de la Slovénie au Conseil de sécurité de l'ONU Président du Conseil de sécurité
Votre Excellence,
Je tiens tout d'abord à vous féliciter pour avoir assumé la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de septembre et à vous souhaiter tout le succès possible dans votre mission.
Le Conseil de sécurité a récemment reçu une lettre du représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies dans laquelle, comme d'habitude, il s'efforce de déformer les faits et de faire des affirmations sans fondement concernant la question du Sahara occidental.
Motivé par son obsession de répéter les mêmes mensonges dans l'espoir que les gens finissent par y croire, le représentant du Maroc, l'État occupant, répète les mêmes allégations infondées que nous avons déjà réfutées avec des preuves documentées dans des lettres précédentes, y compris (S/2023/219), (S/2023/456), et (S/2024/614), entre autres. Cependant, dans l'intérêt de la vérité et pour rétablir les faits, nous examinerons de plus près ces affirmations pour démontrer une fois de plus qu'elles sont totalement fausses et trompeuses.
1- Le Sahara occidental est un territoire non autonome désigné par l'ONU en attente de décolonisation depuis 1963 et illégalement occupé par le Maroc depuis 1975.
Dans sa lettre, le représentant du Maroc, l'État occupant, prétend que la question du Sahara occidental n'est pas une "question de décolonisation" et que, selon lui, le territoire n'est pas désigné comme un "territoire colonisé" par l'histoire, le droit international, les rapports du Secrétaire général des Nations Unies ou l'avis consultatif de la Cour internationale de justice, sans parler des résolutions du Conseil de sécurité.
Il est révélateur que le représentant de l'État occupant omette, de sa liste, l'Assemblée générale, qui est l'organe principal des Nations Unies compétent pour désigner un territoire colonisé comme un territoire non autonome et pour décider si ce territoire a ou non été décolonisé au sens du Chapitre XI de la Charte de l'ONU. Cette omission flagrante en dit long sur ses motivations peu sincères.
Il est de notoriété publique que le Chapitre XI de la Charte de l'ONU s'applique sans équivoque aux territoires qui sont "connus pour être de type colonial" (A/RES/1541(XV)). C'est sur cette base qu'en 1960, l'Espagne a accepté—sous la pression des États membres connus pour leurs positions anticolonialistes—de transmettre des informations sur l'ancien Sahara espagnol au Secrétaire général conformément aux dispositions du Chapitre XI de la Charte de l'ONU.
C'est également sur cette base que, dans son rapport (A/5446/Rev.1) présenté à l'Assemblée générale en décembre 1963, le Comité spécial de décolonisation (C-24) a inclus le territoire sur la liste des territoires non autonomes auxquels s'applique la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux. Depuis lors, le Sahara occidental a été traité par l'Assemblée générale et ses organes compétents comme un territoire non autonome et une question de décolonisation au sens du Chapitre XI de la Charte de l'ONU.
Ce fait est confirmé, entre autres, par le rapport soumis par le Secrétaire général à la soixante-dix-neuvième session de l'Assemblée générale dans lequel il déclare clairement que : "Le Comité spécial politique et de décolonisation (Quatrième Commission) de l'Assemblée générale et le Comité spécial sur la situation concernant l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux traitent le Sahara occidental comme un territoire non autonome et une question de décolonisation" (A/79/229, par. 2).
L'Assemblée générale a également déploré profondément l'occupation marocaine du Sahara occidental, qui a été effectuée en violation des objectifs et des principes de la Charte de l'ONU et des règles fondamentales du droit international. Dans sa résolution 34/37 du 21 novembre 1979, l'Assemblée générale "déplore profondément l'aggravation de la situation résultant de l'occupation continue du Sahara occidental par le Maroc" et "exhorte le Maroc à participer au processus de paix et à mettre fin à son occupation du territoire du Sahara occidental" (A/RES/34/37, paras. 5 et 6 respectivement). L'Assemblée générale a réitéré tant l'esprit que la lettre de sa résolution 34/37 dans sa résolution 35/19 du 11 novembre 1980.
Concernant la Cour internationale de justice (CIJ), il suffit de citer la conclusion de son Avis consultatif sur le Sahara occidental, daté du 16 octobre 1975, dans lequel la Cour a statué que : "La conclusion de la Cour est que les matériaux et informations qui lui ont été présentés ne permettent pas d'établir un lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc ou l'entité mauritanienne. Ainsi, la Cour n'a pas trouvé de liens juridiques d'une telle nature pouvant affecter l'application de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale dans la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, du principe de l'autodétermination par l'expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire" (ST/LEG/SER.F/1, p. 100).
La CIJ a non seulement établi qu'il n'y avait jamais eu de lien de souveraineté territoriale entre le Sahara occidental et le Maroc, mais elle a également réaffirmé la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale dans la décolonisation du territoire.
En ce qui concerne le Conseil de sécurité, il est à noter que, dans sa première résolution sur le Sahara occidental (S/RES/377(1975)), adoptée le 22 octobre 1975, le Conseil de sécurité a réaffirmé les termes de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale du 14 décembre 1960 et toutes les autres résolutions pertinentes de l'Assemblée générale concernant le Sahara occidental. De plus, la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale a servi de fondement aux résolutions 658 (1990) et 690 (1991) du Conseil de sécurité, par lesquelles le Conseil a approuvé à l'unanimité le Plan de règlement ONU-OUA et l'établissement de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Compte tenu de ce qui précède, tant que l'Assemblée générale n'a pas validé l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance conformément à la Charte de l'ONU et aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale, le Sahara occidental reste un Territoire non autonome auquel s'applique la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux. Il convient de noter que le statut du Sahara occidental en tant que Territoire non autonome et Territoire occupé est compatible avec le droit et la pratique internationaux.
2 - L’« Accord de Madrid » est nul et non avenu et n'a aucun effet juridique sur le statut international du Sahara occidental en tant que Territoire non autonome.
Dans sa lettre, le représentant de l'État occupant affirme que la « décolonisation » du Sahara occidental a été « définitivement réglée » grâce à la soi-disant « marche verte », et que son acquisition a « également été scellée au sein des Nations Unies, conformément à la résolution 3458 B (XXX) de l'Assemblée générale du 10 décembre 1975, dans laquelle l'Assemblée a pris note de l'Accord de Madrid signé le 14 novembre 1975 ».
Concernant la soi-disant « marche verte », il convient de noter que le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution 380 (1975) le 6 novembre 1975, dans laquelle le Conseil « déplore la tenue de la marche » et « appelle le Maroc à retirer immédiatement du Territoire du Sahara occidental tous les participants à la marche » (S/RES/380(1975), paras. opérationnels 1 et 2 respectivement).
Pourquoi le Conseil de sécurité a-t-il unanimement déploré la soi-disant « marche verte » et appelé le Maroc à retirer immédiatement ses ressortissants du Sahara occidental ? Le Conseil aurait-il pris une telle décision unanime s'il avait reconnu les revendications du Maroc sur le Territoire ? La réponse est claire : le Conseil de sécurité, qui a la responsabilité première du maintien de la paix et de la sécurité internationales, a déploré la marche marocaine et a appelé à son retrait immédiat car elle constituait un acte d'agression violant la frontière du Sahara occidental et son intégrité territoriale.
Curieusement, le représentant de l'État occupant semble avoir appris au moins une chose de notre lettre précédente (S/2024/520) dans laquelle nous avons exposé sa mauvaise interprétation volontaire de la résolution 3458 B (XXX) de l'Assemblée générale, lorsqu'il a faussement affirmé que l'Assemblée générale avait « entériné » l'« Accord de Madrid ».
Comme nous l'avons démontré dans notre lettre (S/2024/520), dans sa résolution 3458 B (XXX), l'Assemblée générale n'a fait que « prendre note » de l'accord, un fait que le représentant de l'État occupant semble désormais reconnaître dans sa dernière lettre. Cependant, comme nous le montrerons, il lui reste encore beaucoup à apprendre afin de cesser de diffuser des affirmations manifestement infondées qui sont une insulte à l'intelligence des États membres.
Il est un fait bien établi que l'Assemblée générale n'a jamais « entériné » ou « approuvé » l'« Accord de Madrid ». Elle n'a jamais considéré que l'accord avait affecté le statut international du Sahara occidental en tant que Territoire non autonome conformément à la résolution 742 (VIII) de l'Assemblée générale du 27 novembre 1953 et aux résolutions pertinentes. Comme indiqué ci-dessus, l'Assemblée générale et ses organes subsidiaires continuent d'aborder la question du Sahara occidental comme un Territoire non autonome et une question de décolonisation au sens du Chapitre XI de la Charte de l'ONU (A/79/229, par. 2).
De plus, l'avis juridique émis par le Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques, le conseiller juridique, le 29 janvier 2002, à la demande du Conseil de sécurité, est très clair à ce sujet. Dans son avis juridique, le conseiller juridique, Hans Corell, a établi que : « L'Accord de Madrid n'a pas transféré la souveraineté sur le territoire, ni conféré à aucun des signataires le statut de puissance administrante – un statut que l'Espagne seule n'aurait pas pu transférer unilatéralement. Le transfert de l'autorité administrative sur le Territoire au Maroc et à la Mauritanie en 1975 n'a pas affecté le statut international du Sahara occidental en tant que Territoire non autonome » (S/2002/161, par. 6).
Si la décolonisation du Sahara occidental avait été « définitivement réglée » grâce à la soi-disant « marche verte » et « également scellée au sein des Nations Unies, conformément à la résolution 3458 B (XXX) », comme l'affirme le représentant de l'État occupant, pourquoi l'Assemblée générale a-t-elle profondément déploré « l'occupation continue du Sahara occidental par le Maroc » dans ses résolutions 34/37 de 1979 et 35/19 de 1980 mentionnées ci-dessus ?
Si la décolonisation du Sahara occidental avait été « définitivement réglée », pourquoi le roi Hassan II du Maroc a-t-il accepté le référendum d'autodétermination du peuple du Sahara occidental et pourquoi s'est-il engagé solennellement à considérer son pays lié par les résultats de ce référendum (A/38/PV.8, par. 26)? Dans le même esprit, pourquoi l'État occupant a-t-il accepté en août 1988 les propositions de règlement ONU-OUA « contenant des propositions pour une solution juste et définitive de la question du Sahara occidental conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale » (S/21360, par. 1) ?
Si la décolonisation du Territoire avait été « définitivement réglée », pourquoi le Conseil de sécurité a-t-il approuvé, dans sa résolution 658 (1990), « le rapport du Secrétaire général, transmis au Conseil conformément à la résolution 621 (1988) en vue de régler la question du Sahara occidental » ? De plus, pourquoi le Conseil de sécurité a-t-il établi, par vote unanime de ses membres et sous son autorité, la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour organiser un référendum d'autodétermination du peuple du Sahara occidental (S/RES/690 (1991)) ?
Après tout, si la décolonisation du Territoire avait été « définitivement réglée » en 1975, pourquoi l'Assemblée générale et ses organes subsidiaires ainsi que le Conseil de sécurité restent-ils saisis de la question du Sahara occidental « en tant que question de décolonisation » dans le cas de l'Assemblée générale et « en tant que question de paix et de sécurité » dans le cas du Conseil de sécurité (A/79/229, par. 2) ?
Le représentant du Maroc, l'État occupant, n'a jamais été en mesure de répondre à aucune de ces questions simples, simplement parce qu'elles révèlent l'absurdité de l'ensemble de l'« argument » sur lequel l'État occupant a futilement essayé de « justifier » son occupation illégale du Sahara occidental, qui dure depuis 1975 en violation de la Charte de l'ONU et de l'Acte constitutif de l'Union africaine.
3 - Le droit à l'autodétermination est un droit inaliénable à exercer librement et véritablement par les peuples concernés, et non par les puissances occupantes et coloniales.
Le représentant de l'État occupant, dans sa lettre, fait référence au « principe de l'autodétermination ». Cependant, sa rhétorique malhonnête sur le sujet révèle qu'il a une « allergie chronique » à l'autodétermination dans la mesure où il en parle à peine et, s'il le fait, il déforme toujours la substance et l'objectif fondamental de ce droit fondamental.
Par exemple, il mentionne de manière sélective et réductrice la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, mais il omet le paragraphe opérationnel 4 de la résolution, qui stipule que « toutes les actions armées ou mesures répressives de toutes natures dirigés contre les peuples dépendants doivent cesser afin de leur permettre d'exercer pacifiquement et librement leur droit à l'indépendance complète, et l'intégrité de leur territoire national doit être respectée ».
Il fait également référence aux résolutions 1541 (XV) de 1960 et 2625 (XXV) de 1970 concernant la mise en œuvre du droit à l'autodétermination. Cependant, il ne fait aucune référence à la base fondamentale qui sous-tend le droit des peuples à l'autodétermination et aux modalités de son application, qui « nécessite une expression libre et authentique de la volonté des peuples concernés » (CIJ, Rapports 1975, p. 12, 32).
Le représentant de l'État occupant fait référence de manière trompeuse au principe de « l'intégrité territoriale ». Cependant, ce principe n'a aucune pertinence dans ce cas, car le Sahara occidental n'a jamais fait partie du Maroc, comme le confirme la CIJ dans son avis consultatif mentionné ci-dessus de 1975. De plus, le Sahara occidental demeure un territoire non autonome désigné par l'ONU, ayant un « statut séparé et distinct » du Maroc, l'État occupant, conformément à la résolution 2625 (XXV) et aux résolutions pertinentes.
Nulle part dans les résolutions citées par le représentant de l'État occupant il n'est indiqué par l'Assemblée générale que l'invasion militaire, l'occupation et l'acquisition forcée de territoires contre la volonté de leurs peuples sont des modes d'exercice de l'autodétermination, car c'est exactement ainsi que le Maroc a réalisé son occupation illégale du Sahara occidental en octobre 1975, ce qui a été profondément déploré par l'Assemblée générale dans ses résolutions mentionnées ci-dessus.
Le représentant de l'État occupant évoque l'option de « tout autre statut politique librement déterminé » comme mode de mise en œuvre du droit à l'autodétermination, conformément à la résolution 2625 (XXV). Pourtant, il omet le fait que tout « autre statut politique », tel que prévu dans la résolution 2625 (XXV), doit être « librement déterminé » par les peuples concernés eux-mêmes, et non par les puissances occupantes ou coloniales.
Dans ce contexte, il fait référence à la « proposition » expansionniste de l'État occupant et prétend à tort que le Conseil de sécurité a « réaffirmé sa prééminence, son sérieux et sa crédibilité » depuis 2007. Le fait est que le Conseil de sécurité, dans un seul paragraphe préambulaire, se contente de « prendre note » de cette « proposition », de la même manière dont le Conseil prend également note de la proposition du Frente POLISARIO présentée le 10 avril 2007 au Secrétaire général. Le Conseil de sécurité n'a donc jamais « réaffirmé » la prééminence de la « proposition » expansionniste marocaine ni aucun des autres attributs revendiqués par le représentant de l'État occupant. C'est un autre exemple de sa déformation volontaire des faits.
De plus, il décrit la « proposition » expansionniste comme « démocratique ». Le fait est que le Maroc, l'État occupant, est le moins qualifié au monde pour parler de démocratie de quelque manière que ce soit en raison de son régime autocratique basé sur la tyrannie et la dénégation de la dignité humaine, qui prive les Marocains de leur sens de la citoyenneté et les réduit à de simples « sujets » contraints d'endurer des pratiques humiliantes rappelant le Moyen Âge.
Le représentant de l'État occupant loue le « récent soutien hautement symbolique de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité ». Bien que ce « soutien symbolique » ne soit pas surprenant compte tenu des « liens permanents d'interdépendance » existant entre son pays (protégé) et son (ancien) protecteur, les actions menées par des pays en violation de leurs propres obligations internationales et erga omnes devraient être condamnées, et non célébrées.
4 - Le Sahara occidental occupé est la plus grande prison sur terre et une zone interdite pour les organes de l'ONU, les observateurs internationaux et les médias.
Le représentant du Maroc, l'État occupant, prétend que le Sahara occidental occupé est « un véritable modèle » de développement. Rien n'est plus éloigné de la vérité que cette affirmation sans fondement. La seule chose que l'État occupant a apportée au Sahara occidental occupé est une guerre génocidaire, l'expropriation des terres, l'effacement de l'identité et du patrimoine sahraouis, la pauvreté, le pillage des ressources naturelles, le déplacement forcé et de graves violations des droits de l'homme.
Comme l'ont documenté de nombreuses organisations internationales et africaines de droits de l'homme, les Sahraouis au Sahara occidental occupé vivent dans un véritable enfer, dans la plus grande prison sur terre, où ils sont soumis quotidiennement à une répression brutale, à la terreur et à des punitions collectives de la part des forces répressives marocaines, loin de la surveillance de la communauté internationale en raison du black-out médiatique imposé sur le territoire.
L'État occupant continue de poursuivre une politique de la terre brûlée à grande échelle en confisquant les terres appartenant aux Sahraouis, en détruisant leurs maisons, en les déplaçant de force, en vandalisant leurs biens et en sapant leurs moyens de subsistance dans le but déclaré de les déraciner de leurs foyers et de leurs terres et de peupler davantage le territoire avec des colons marocains et d'autres. Ces pratiques coloniales font partie d'un plan colonial de peuplement systématique visant à perpétuer l'occupation illégale du Sahara occidental en violation flagrante des règles du droit international humanitaire et du droit international.
Si la situation au Sahara occidental occupé était exactement comme décrite par le représentant marocain, pourquoi l'État occupant continue-t-il d'empêcher le Bureau du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) de visiter le territoire pour la huitième année consécutive malgré les appels répétés du Conseil de sécurité demandant à l'État occupant de faciliter de telles visites (S/RES/2703 (2023)) ? Pourquoi l'État occupant continue-t-il de refuser l'entrée aux journalistes étrangers et aux observateurs indépendants et d'expulser ceux qui parviennent à entrer au Sahara occidental occupé ?
La réponse est claire : le Maroc, l'État occupant, craint que le monde ne prenne connaissance des atrocités et des crimes odieux perpétrés par ses forces répressives contre les Sahraouis au Sahara occidental occupé et de l'enfer dans lequel ils vivent sous occupation depuis 1975.
Comme le dit le proverbe, la charité commence à la maison. Au lieu de propager des affirmations sur les « investissements colossaux fictifs et les projets de développement structurel » au Sahara occidental occupé, le représentant du Maroc, l'État occupant, devrait être très préoccupé par la pauvreté abjecte, la misère et les conditions inhumaines dans lesquelles vivent des millions de ses concitoyens marocains, qui continuent de pousser nombre d'entre eux à risquer leur vie pour tenter d'atteindre l'Europe. Pour citer un exemple, le monde se souvient encore des scènes horribles de centaines de Marocains désespérés, y compris des femmes portant leurs bébés, alors qu'ils nageaient sur des bouteilles en plastique pour atteindre l'Espagne en mai 2021.
En conclusion, comme nous l'avons démontré ci-dessus, les affirmations faites par le représentant du Maroc, l'État occupant, dans sa dernière lettre au Conseil de sécurité ne sont qu'une série d'affirmations manifestement sans fondement visant à déformer les faits et à tromper les États membres. Cependant, le représentant de l'État occupant se berce d'illusions s'il pense pouvoir induire en erreur les États membres en répétant les mêmes mensonges et en faisant les mêmes affirmations, qui se sont révélées à maintes reprises totalement fausses et trompeuses.
Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir porter la présente lettre à l'attention des membres du Conseil de sécurité.
Dr Sidi M. Omar
Ambassadeur
Représentant du Frente POLISARIO auprès des Nations Unies et Coordinateur avec la MINURSO. » (SPS)
TR- 090/500/50 (SPS)
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| Les harcèlements du Maroc contre les activistes sahraouis en Italie et les violations des droits humains dans les territoires occupés exposées | 17 septembre 2024 |
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Rome (Italie) 17 septembre 2024 (SPS)
- Le Réseau Sahraoui Italien pour la défense des droits humains et le soutien à la cause sahraouie a affirmé que la communauté marocaine en Italie, dirigée par un ancien homme politique maroco-italien, est impliquée dans diverses formes d’harcèlement verbal contre des activistes et même contre les enfants sahraouis en vacances en Italie.
Le Réseau Italien, qui regroupe des dizaines d’associations, a ajouté dans un communiqué publié aujourd'hui qu'un jugement récent rendu par le tribunal de Rome a accordé au défenseur sahraoui des droits humains, Mohamed Dihani, le droit de demander une protection internationale et l'asile en Italie, révélant ainsi les graves violations des droits humains commises par les forces d'occupation marocaines contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés et même à l'étranger.
Le communiqué a précisé que "le défenseur des droits humains et activiste pour la cause sahraouie, Dihani, a été victime de graves violations des droits humains pendant une longue période, y compris la détention arbitraire, la torture, l’harcèlement juridique et administratif, et la surveillance au Maroc en raison de son activisme exclusivement pacifique".
Néanmoins, le Réseau italien a exprimé son regret face aux attaques menées par le citoyen maroco-italien Khalid Chaouki contre le droit de l'activiste sahraoui à la protection internationale, par le biais d'un "appel aux citoyens marocains en Italie, les incitant à lancer des attaques violentes contre les citoyens et activistes sahraouis en Europe".
Le Réseau a condamné "cet ingérence infondée et l'incitation dangereuse à entreprendre des actions non précisées contre des personnalités sahraouies et contre le processus pacifique de reconnaissance de l'indépendance du Sahara Occidental, comme le prévoient les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU 1514/64, 690/91, etc."
Le communiqué a également signalé "une recrudescence des actes de violence par les émissaires et représentants du Royaume du Maroc, touchant les citoyens, les autorités et même les enfants sahraouis", mentionnant dans ce contexte les agressions verbales contre des enfants sahraouis "à Pontassieve par des membres de la communauté marocaine, et à Castelfiorentino, où le drapeau sahraoui affiché à l'école accueillant les enfants a été arraché".
Le Réseau a ajouté que "ces actes d'intimidation, alimentés en Italie par M. Chaouki, font partie d'une menace violente plus large poursuivie par le Maroc. Récemment, un fonctionnaire du gouvernement marocain a même agressé l'ambassadeur sahraoui Lamine lors du sommet Afrique-Asie à Tokyo le 23 août 2024."
Le Réseau a dénoncé "le recours de ce citoyen marocain-italien à l'intolérance et à la violence au nom d'intérêts étrangers à notre communauté et pour soutenir un régime autoritaire opposé à toute solution pacifique pour la cause sahraouie, soutenue par des parties de la société civile et des institutions italiennes."
Il a également considéré que de tels actes sont "particulièrement préoccupants lorsqu'ils sont promus en Italie par un représentant du Centre Culturel Islamique, en la personne de M. Khalid Chaouki, qui a précédemment été élu membre de la Chambre des Députés italienne."
Enfin, le Réseau italien a exprimé sa solidarité résolue avec les victimes de ces attaques marocaines, en particulier "avec Amnesty International pour son travail remarquable en défense des droits humains; avec le Front Polisario et ses représentants pour leur engagement en faveur d'une solution pacifique à travers un rejet strict de toutes les pratiques violentes pendant la période de cessez-le-feu au Sahara Occidental; et avec Mohamed Dihani, afin qu'il puisse voir ses droits à la protection internationale confirmés et son droit de défendre l'indépendance et la liberté de son peuple reconnu."(SPS)
090/500/60 (SPS)
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| Les médias internationaux établissent la torture et les violations des droits humains au Maroc contre les migrants, et leur utilisation pour faire pression sur l'Europe | 17 septembre 2024 |
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Madrid (Espagne), 17 septembre 2024 (SPS)
– Des médias internationaux ont révélé la torture et les abus des droits humains subis par les migrants marocains et africains au Maroc, où le régime du Makhzen utilise la migration illégale comme outil de pression sur ses voisins européens, en particulier l'Espagne.
Le dimanche 15 septembre 2024, des milliers de Marocains ont tenté de migrer vers Ceuta, en réaction aux graves conditions économiques et sociales au Maroc.
Ce phénomène a également exposé le niveau de frustration et de désespoir parmi la jeunesse marocaine, tant masculine que féminine, qui cherche à échapper à la pauvreté et à la répression au Maroc.
Les médias espagnols, algériens et même marocains, ainsi que les réseaux sociaux, ont rapporté que de nombreuses familles marocaines se sont précipitées vers la frontière près de Ceuta pour rechercher leurs enfants après la répression horrible contre les migrants. Le nombre de détenus a augmenté pour atteindre environ cinq mille personnes, y compris des enfants, des mineurs et des jeunes adultes.
Les rapports indiquent que les arrestations ont également inclus de nombreuses personnes cachées dans les montagnes voisines, attendant une opportunité pour traverser la frontière. Pendant ce temps, les vidéos partagées par des activistes marocains ont montré les forces de sécurité marocaines poursuivant violemment les jeunes migrants et les soumettant à des coups de matraques et à la torture.
Cette violence policière peut être considérée comme faisant partie des tentatives du Maroc d'affirmer son rôle dans la "protection des frontières européennes" en échange d'une aide financière de l'Europe, ce qui soulève des questions sur l'engagement du Maroc envers les normes internationales des droits humains relatives au traitement des migrants.
Les analystes marocains et étrangers suggèrent que la situation actuelle n'est pas seulement le résultat des crises économiques, politiques et sociales au Maroc, mais aussi une stratégie du régime marocain pour utiliser la migration comme un outil pour faire pression sur l'Europe.
Les observateurs croient que les grandes foules à la frontière peuvent faire partie d'une tactique de pression visant à menacer l'Espagne avec une augmentation du nombre de migrants illégaux si les demandes du Maroc ne sont pas satisfaites.
Les sources en droits humains ont confirmé que le Maroc a déjà utilisé le problème de la migration comme levier lors de crises passées, comme lors du conflit de 2022 avec l'Espagne concernant la réception du président sahraoui Brahim Ghali pour des raisons médicales. À ce moment-là, Rabat a utilisé le problème de la migration pour obtenir une position politique du gouvernement espagnol.
Cela inclut également la répression sanglante des migrants africains en juin 2022, qui a entraîné la mort de dizaines d'entre eux alors qu'ils tentaient d'entrer dans la ville espagnole de Melilla.
La couverture de la presse internationale met en lumière ces abus, considérant l'utilisation par le Maroc de la migration illégale comme un moyen de pression, un grave mépris des droits humains et une menace réelle pour la stabilité régionale.
De plus, il est bien connu que le Royaume du Maroc n'hésite pas à exploiter des "cartes" dangereuses contre ses voisins, principalement en utilisant la migration, le trafic de drogues, le crime organisé et le terrorisme.
Des rapports et des témoignages choquants de survivants et d'anciens détenus dans les prisons marocaines confirment que les agences de sécurité marocaines emploient ces tactiques pour déstabiliser la sécurité et la stabilité de nombreux pays voisins. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| La Représentante du Polisario en Italie souligne la nécessité de respecter le droit international dans la résolution des conflits lors du Festival de l'Unité du Parti Démocratique Italien | 17 septembre 2024 |
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Bologne (Italie), 17 septembre 2024 (SPS)
– Lors du Festival de l'Unité du Parti Démocratique Italien, qui s'est tenu hier soir à Bologne, Fatima Mahfoud, représentante du Front Polisario en Italie, a souligné l'importance cruciale de respecter strictement les principes du droit international comme exigence fondamentale pour garantir la paix et la sécurité mondiales.
Dans son discours lors d'un panel de discussion sur les droits des peuples violés en raison de l'occupation ou des violations de la légalité internationale, Fatima Mahfoud a mis en évidence le rôle vital de la politique et des efforts pacifiques dans la résolution des conflits et dans la garantie de la paix et de la sécurité dans les relations internationales entre les nations, plutôt que de promouvoir les guerres et les violations du droit international.
Elle a souligné que, malgré la clarté des lois et principes internationaux sur le papier, ils nécessitent une large participation publique pour assurer leur mise en œuvre effective.
Fatima a expliqué que l'application réelle de ces lois exige un engagement actif des citoyens pour garantir leur respect par les gouvernements, évitant toute déviation de la part des états, comme on le voit dans divers conflits en cours à notre époque.
La diplomate sahraouie a participé à ce panel annuel aux côtés d'autres intervenants du Parti Démocratique Italien et de pays confrontés à des violations internationales, tels que les peuples palestinien et sahraoui.
Cet événement est considéré comme une plateforme significative pour discuter des défis auxquels sont confrontées différentes communautés et reflète l'engagement du Parti Démocratique Italien à former la conscience politique parmi ses cadres, intellectuels et personnes concernées par les affaires internationales en Italie, mettant en avant l'intérêt du parti pour les questions internationales. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| La Représentante du Front Polisario en Italie : Résoudre le conflit du Sahara Occidental est possible, mais il n'y a pas de volonté politique au sein du Conseil de sécurité pour le mettre en œuvre | 15 septembre 2024 |
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Rome (Italie), 15 septembre 2024 – La Représentante du Front Polisario en Italie, Mme. Fatima Mahfoud, a affirmé que la décolonisation du Sahara Occidental est possible par l'application du droit international, et que la solution réaliste et faisable existe déjà, si ce n'était le manque de volonté politique de certains membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Lors d'une soirée de collecte de fonds organisée par l'Association “Medicina e Assistenza ai Margini” (MAM) dimanche soir à Rome, Mahfoud a donné un aperçu détaillé de la nature des projets de solidarité italienne avec le peuple sahraoui.
L'événement, auquel ont assisté des dizaines de médecins, de travailleurs de la santé et de membres de la société civile de la ville, visait à recueillir des fonds pour soutenir les projets de l'association dans les camps de réfugiés sahraouis.
La diplomate sahraouie a souligné l'importance du travail de l'association dans la fourniture de services médicaux complets à des centaines d'enfants sahraouis. Elle a insisté sur le fait que les programmes d'accueil des enfants sahraouis pendant les vacances d'été en Italie sont bien conçus et supervisés par des associations qui rehaussent la réputation de la nation italienne pour ses services humanitaires envers les enfants réfugiés.
Mahfoud a également abordé les développements politiques récents, soulignant la gravité de la situation internationale. Elle a noté les efforts de certaines puissances connues pour obstruer toute solution pacifique et légale aux conflits internationaux en cours, et leurs tentatives d'exacerber les tensions en soutenant les forces occupantes, que ce soit au Sahara Occidental ou en Palestine.
D'autre part, la présidente et des membres de l'association ont présenté les détails des projets médicaux menés par le groupe dans les camps de réfugiés sahraouis et en Italie pour apporter un soutien médical aux réfugiés sahraouis.
Les participants ont également eu l'occasion d'écouter des lectures de poèmes et de récits par des écrivains et des poètes sahraouis du groupe "Génération d'Amitié Sahraouie", et de visionner un court-métrage sur les activités et les voyages des représentants de l'association, y compris des médecins, dans les camps de réfugiés sahraouis, où ils offrent des services médicaux de manière bénévole. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| 89ème édition de la Fête de l’Humanité :présence remarquable de la cause sahraouie | 15 sept 2024 |
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Breigny-sur-Orge
(région parisienne), 15 sept 2024 (SPS) La 89
ème
édition de la Fête de l’Humanité , organisée dans la banlieue de Paris, les 13,14 et 15 septembre a été marquée par une présence significative de la cause nationale sahraouie. Cet évènement annuel attire des dizaines de milliers de visiteurs venus de toute la France et des pays voisins.
La participation sahraouie à cette édition s’est manifestée à travers diverses activités, dont les plus marquantes sont les deux stands tenus par des associations de la diaspora sahraouie résidant en banlieue parisienne. Ces stands ont fourni de nombreuses explications au public sur les souffrances du peuple sahraoui, confronté à des conditions difficiles, tant dans les camps de réfugiés que sous l’occupation marocaine, où il subit une répression continue. La résistance courageuse du peuple sahraoui a été mise en avant, malgré les moyens limités et les défis liés à l’exil.
Deux tables rondes ont également été organisées. La première, à la quelle ont participé les sœurs Fatimetou Hmoudi et Aziza Daf ainsi que l’activiste française des droits de l’homme, Claude Mangin, était consacrée aux droits de l’homme et a mis en lumière la situation déplorable dans les territoires occupés et les souffrances des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
La deuxième table ronde a porté sur les développements politiques récents, notamment la position irresponsable et contraire au respect de la légalité internationale annoncée par le président français à la fin du mois de juillet dernier. Elle a été animée par Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France. Un évènement de solidarité a été également organisé au cours duquel le lancement symbolique d’une marche pour les droits de l’homme dirigée par l’activiste française des droits de l’homme, Claude Mangin, a été annoncé.
Madame Claude Mangin épouse du prisonnier politique sahraoui, Naama Asfari, marchera de la ville d’Ivry en banlieue parisienne jusqu’à la prison de Kenitra au Maroc. Cette marche vise à attirer l’attention de l’opinion publique française et internationale sur les souffrances des prisonniers politiques sahraouis, notamment le groupe de Gdeim Izik.
Ont participé à cet événement le représentant du Front Polisario en France, le président de l’association des familles des disparus et prisonniers sahraouis, Abdessalam Omar, ainsi que plusieurs parlementaires et élus locaux français dont le sénateurJérémy Bacchi et M. Philippe Bouyssou, maire de la ville d’Ivry, d’où partira la marche fin mars 2025.
Enfin, pour clôturer la participation sahraouie à cette grande manifestation politique, la militante sahraouie Dagja Lachgar a animé une soirée culturelle à caractère national, attirant un large public qui a vibré au son des mélodies sahraouies authentiques.
Il est également à noter, que le sénateur français et président de l’Humanité, M. Fabien Gay, a renouvelé dans son discours d’ouverture, le soutien indéfectible de son parti à la lutte légitime du peuple sahraoui. Il a également dénoncé la récente position du président français, la qualifiant de violation du Droit international et des droits légitimes du peuple sahraoui. Il a souligné que cette position porte atteinte à l réputation de la France en tant que membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, qui se doit défendre l’application de du Droit international plutôt que d’encourager les politiques d’expansion et de colonialisme.
La participation de la diaspora sahraouie et de l’Association française des amis de la RASD à la fête de l’Humanité a réaffirme l’engagement du peuple sahraoui dans sa lutte de libération, mettant en lumière sa juste cause auprès du public français et international. Les diverses activités ont contribué à sensibiliser le public sur les souffrances des Sahraouis et à soutenir les revendications légitimes pour la libération immédiate des prisonniers politiques et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. (SPS)
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| Le GSGSO dénonce le silence international aux violations marocaines des droits de l'Homme au Sahara occidental | 11 sept 2024 |
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Genève
, 11 sept 2024 (SPS) Le Groupe de soutien de Genève pour le Sahara occidental (GSGSO) a réitéré sa préoccupation face aux violations systémiques par le Maroc des droits de l’Homme et du droit International humanitaire dans les territoires occupés du Sahara occidental, dénonçant le "silence" du Conseil des droits de l’Homme.
Dans une déclaration, lors du débat général sur le rapport du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, organisé dans le cadre de la 57e session du Conseil des droits de l’Homme dont les travaux ont débuté lundi à Genève, le GSGSO, par la voix de la Namibie, a souligné le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance ainsi que sa pleine souveraineté sur ses ressources naturelles, jusque-là spoliées par l’occupant marocain.
Le Groupe a également appelé tous les Etats à "respecter et à défendre le statut internationalement reconnu du territoire", les incitant à " s’abstenir de s’impliquer dans toutes démarches à même d’entraver le processus politique et le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination".
Le Groupe a, également, dénoncé "l’inertie" du Conseil face au refus du Maroc de permettre au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme d’effectuer une visite technique dans les territoires occupés du Sahara occidental, dont la dernière remonte à 2015.
Dans une autre déclaration, prononcée par la représentante permanente du Timor Leste auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Maria Lourdes Bessa, a, au nom d’un Groupe transrégional d’Etats, lancé un appel au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme pour dépêcher une mission technique au Sahara occidental et soumettre un rapport au Conseil sur la situation des droits de l’Homme dans ces territoires.
Les délégations respectives de l’Algérie, de l’Afrique du Sud et de l’Ouganda ont, pour leurs parts, exprimé leurs "vives préoccupations" quant à la situation des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis, appelant la Communauté internationale à s’acquitter de ses responsabilités envers ce peuple opprimé. (SPS)
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| L'AFASPA critique le soutien apporté par le président français au pseudo plan d'autonomie marocain pour le Sahara Occidental | 11 sept 2024 |
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Paris
, 11 sept 2024 (SPS) La secrétaire générale de l'Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique (AFASPA), Michèle Decaster a critiqué le soutien apporté par le président français au pseudo plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, affirmant que non seulement "Emmanuel Macron ne rompt pas avec l'histoire coloniale de la France", mais "il sert ainsi les intérêts marchands des milieux d'affaires".
"La politique française est fortement marqué par un passé colonial de près de deux cents ans", a-t-elle rappelé, dans une contribution publiée par le journal "L'Humanité", soulignant que "décidemment, les valeurs universelles ne semblent pas être applicables à tous les peuples".
Dans une lettre adressée, en juillet, au roi du Maroc, le président français Emmanuel Macron a affirmé considérer que "le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine".
Selon cette militante, "le président (français) qui semble gouverner comme on navigue à vue, tente de contrecarrer la perte d'influence de la France en Afrique". Elle a jugé, à ce titre, qu'il était "temps qu'au XXIe siècle le colonialisme soit aboli de même que sa variante néocoloniale".
Le choix du président français exprimé officiellement, a-t-elle poursuivi, "aide Mohamed VI dans sa quête de soutiens à l'occupation illégale du pays voisin, dont le royaume tire profit des richesses du sol, du sous-sol et de l'océan depuis le cessez-le-feu de 1991".
La secrétaire de l'AFASPA a relevé, à ce propos, que "les milieux d'affaires sont à la fête avec les contreparties attendues sur le marché marocain et les perspectives du sous-sol sahraoui aux richesses minières en grande partie inexploitées".
S'indignant du renforcement du soutien de la France au prétendu plan marocain pour le Sahara occidental, Michèle Decaster a soutenu que "le roi n'a jamais douté de la France, qui lui apporte son appui au Conseil de sécurité de l'ONU à chaque renouvellement du mandat de la mission des nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), en veillant scrupuleusement depuis trente-trois ans à ce que les droits de l'homme ne soient pas inclus dans ses missions". Elle a rappelé, dans ce contexte, que son pays a aussi "combattu militairement le peuple sahraoui".
"En 1912, en détruisant la ville de Smara et sa bibliothèque, riche de 5.000 documents, en 1958 avec l'opération « Ecouvillon » au côté de l'Espagne de Franco et en 1977 et 1978 avec l'opération « Lamantin » qui bombarde l'Armée populaire de libération sahraouie", a-t-elle indiqué.
En outre, "des Conseillers militaires français ont contribué en 1986 à la construction du mur de défense marocain de 2700 km, truffé de mines, qui balafre le Sahara occidental du Nord au Sud", a-t-elle encore ajouté.
Evoquant l'interdiction totale faite de facto aux observateurs et journalistes étrangers d'entrer sur le territoire du Sahara occidental, la première responsable de l'AFASPA a précisé que "depuis janvier 2014, nous sommes 296, venus de 21 pays et de 4 continents, à avoir été expulsés par les autorités marocaines". (SPS)
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| La Namibie et le Kenya appellent la communauté internationale à la mise en œuvre des résolutions pertinentes de l'ONU sur le Sahara occidental | 10 sept 2024 |
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Windhoek
(Namibie), 10 sept 2024 (SPS) La Namibie et le Kenya ont appelé dans un communiqué conjoint la communauté internationale à mettre pleinement en œuvre toutes les résolutions pertinentes de l'ONU sur le Sahara occidental.
La déclaration issue des consultations politiques et diplomatiques entre les deux pays, tenue aujourd'hui, mardi, dans la capitale namibienne, Windhoek, au niveau ministériel, indique que « les ministres ont insisté la communauté internationale à mettre pleinement en œuvre toutes les résolutions pertinentes de l'ONU sur le Sahara occidental et la question palestinienne pour une paix et un développement durables dans les régions respectives.
La consultation, coprésidée par M. Peya Mushelenga, ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République de Namibie, et M. Musalia Mudavadi, EGH, Premier secrétaire du Cabinet des Affaires étrangères et de la diaspora de la République du Kenya, a également mis en évidence la convergence des points de vue et des positions des deux pays sur de nombreuses questions continentales et internationales. En outre, elle a mis l'accent sur le renforcement des relations bilatérales et de la coopération entre la Namibie et le Kenya dans divers domaines, notamment la coopération économique. (SPS)
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| Le Président Brahim Ghali félicite le Président Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection | 09 sept 2024 |
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Bir Lahlu
, 09 sept 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a félicité son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour sa réélection pour un second mandat à la Présidence de la République algérienne démocratique et populaire.
Le Président Brahim Ghali a salué la position de principe inébranlable que l'Algérie de la liberté et de la dignité a adoptée depuis longtemps, soutenant la lutte juste et légitime du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Le président Brahim Ghali a réitéré la volonté du peuple sahraoui de renforcer les relations fraternelles, amicales et de bon voisinage avec l'Algérie sœur, soulignant sa détermination à renforcer la coopération et la coordination étroite entre les peuples, sahraoui et algérien pour faire face aux défis communs, notamment les politiques de l'Etat occupant marocain, qui n'hésite pas à entraîner la région dans un dilemme de tension et de conflit. (SPS)
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| Une députée française appelle le Président Macron à s’impliquer pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental | 09 sept 2024 |
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Ecrainville
(Le Havre-Normandie), 09 sept 2024 (SPS) La Maire d'Ecrainville (région du Havre) et Vice-Présidente du Conseil Départemental de la Seine Maritime, Madame Claire Guéroult, a appelé le chef de l'Etat à " s'impliquer pour aider à l'organisation [du] référendum" en précisant que : "le principe de réalité ne peut nous [la France] mener à renier dans de telles proportions les Droits de l'Homme, les principes d'égalité et de fraternité si chers à notre nation sans émettre une protestation sérieuse".
Dans la lettre qu'il a adressée le 30 juillet au roi du Maroc, le Président Emanuel Macron affirme que "le présent et l'avenir du Sahara Occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine".
Ces propos, contraires aux résolutions de l'ONU et ce, malgré ce qu'écrit le Président, ont soulevé en France une vague de protestations en particulier de la part de plusieurs Paris politiques, groupes parlementaires et Organisations Non Gouvernementales.
Cette prise de position a aussi conduit Madame Guéroult, Maire d'Ecrainville (région du Havre) et Vice-Présidente du Conseil Départemental de la Seine Maritime, à adresser directement un courrier à Monsieur Macron (avec copie aux parlementaires de Seine Maritime) dans lequel elle rappelle le rôle de l'ONU et de la MINURSO et dénonce la situation des Sahraouis dans les Territoires Occupés et dans les campements de réfugiés. Elle ajoute : "Si le Maroc est un partenaire commercial apprécié, le traitement infligé aux populations des Territoires Occupés [….]interroge nos valeurs morales".
Elle invite le chef de l'Etat à : "s'impliquer pour aider à l'organisation [du] référendum" en précisant que : "le principe de réalité ne peut nous [la France] mener à renier dans de telles proportions les Droits de l'Homme, les principes d'égalité et de fraternité si chers à notre nation sans émettre une protestation sérieuse". (SPS)
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| Refus de faire la lumière sur les disparus sahraouis: l'ASVDH dénonce le deux poids, deux mesures de l'occupant marocain | 08 sept 2024 |
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Laayoune
occupée
, 08 sept 2024 (SPS) L'Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humains commises par le Maroc (ASVDH) a dénoncé le deux poids, deux mesures de l'occupant marocain qui refuse de faire la lumière sur le sort des disparus sahraouis, alors qu'il a autorisé les analyses ADN sur les restes des victimes de la tristement célèbre prison de la mort "Tazmamart".
Dans un communiqué publié samedi, l'Association a indiqué que l'occupant marocain a autorisé les analyses ADN sur les restes des victimes de la prison secrète "Tazmamart" pour découvrir leur identité après des décennies de secret entourant cette prison et d'autres horribles cachettes secrètes marocaines, témoignant de "la réalité du régime marocain et de la gravité des violations flagrantes des droits de l'homme commises à la fois contre les Marocains et les Sahraouis".
L'ASVDH a condamné, à ce titre, "le deux poids, deux mesures pratiqué par l'occupant marocain à chaque fois qu'il s'agit de traiter les cas des victimes sahraouies".
Cette association s'est insurgée contre "la politique d'obscurcissement et de dissimulation de la vérité, qui prive les familles des martyrs et des disparus sahraouis de la vérité sur le sort de leurs proches" et contre "les pressions exercées sur ces familles par tous les moyens pour qu'elles abandonnent leurs revendications et leurs droits".
L'Association a appelé, dans ce contexte, à lever le voile sur le sort des Sahraouis enlevés et victimes des cachettes secrètes marocaines, exigeant la restitution des restes de ces personnes à leurs familles, et la réalisation de tests ADN pour révéler leur identité.
Exigeant des poursuites judiciaires contre les auteurs des crimes d'enlèvement et de disparition forcée, ainsi que la fin de la politique d'impunité, l'ASVDH a plaidé également pour la prise en charge des victimes et la régularisation de la situation des survivants des prisons secrètes marocaines conformément aux normes internationales.
Elle a souligné, en outre, la nécessité d'accorder une indemnisation à ces personnes, ainsi qu'à leurs familles, appelant à mettre fin aux graves violations des droits de l'homme continuellement commises par l'occupant marocain. (SPS)
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| Afrique du Sud: des organisations politiques, syndicales et civiles exhortent l'ONU à accélérer la décolonisation du Sahara occidental | 07 sept 2024 |
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Pretoria
, 07 sept 2024 (SPS) Des partis politiques, organisations syndicales et civiles sud-africains ont exhorté l'ONU à accélérer la décolonisation du Sahara occidental et à permettre à l'Afrique de "tourner la dernière page de l'histoire du colonialisme" à travers l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination.
Lors d'un séminaire organisé vendredi à Pretoria, des représentants du Congrès national africain (ANC), du parti communiste sud-africain, du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), du Syndicat des travailleurs de l'Education et de la Santé et de ses diverses branches, ainsi que du mouvement sud-africain de solidarité avec le peuple sahraoui, ont mis l'accent sur la nécessité de soutenir le peuple sahraoui jusqu'à son accession à l'indépendance.
Le président du Mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui, l'ancien général sud-africain Keith Mokoape, a condamné, à l'occasion, les politiques coloniales marocaines, exprimant son "indignation" face aux crimes perpétrés par le Maroc contre le peuple sahraoui.
Il a dénoncé, en outre, le pillage par le Maroc des ressources naturelles sahraouies qui se poursuit avec la complicité de "puissances mondiales", affirmant que ces crimes "ne resteront pas impunis".
Le président du Mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui a appelé, à ce titre, l'Union africaine (UA) à imposer des sanctions à l'encontre du Maroc pour "violation flagrante des principes fondateurs de l'UA par son occupation illégale et honteuse de certaines parties du territoire sahraoui."
L'ancien général Keith Mokoape a rappelé, dans son intervention, le soutien apporté par la République arabe sahraoui et démocratique (RASD) à la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, soulignant que les Sahraouis ont, toujours, plaidé pour un durcissement des sanctions africaines et internationales contre le régime de l'apartheid.
Evoquant les dimensions juridiques et politiques de la lutte du peuple sahraoui contre l'occupation marocaine, l'avocate Magdalene Moonsamy a rappelé que toutes les résolutions des Nations unies, l'avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) et divers autres avis et jugements de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples et de la Cour européenne de justice, ont tous convenu que "le Maroc est une force d'occupation" et qu'il "ne jouit d'aucune souveraineté sur le Sahara occidental".
Selon Magdalene Moonsamy, "le Maroc viole toutes les résolutions onusiennes, décisions et jugements internationaux, et continu à commettre des crimes de guerre contre le peuple sahraoui depuis les années 1970".
Elle a relevé, dans ce contexte, la gravité de la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, soulignant les souffrances endurées par les prisonniers politiques sahraouis en raison de la poursuite de l'occupation marocaine.
Cette avocate a exhorté la société civile sud-africaine à s'engager activement en solidarité avec le peuple sahraoui et à prendre des initiatives concrètes pour soutenir la résistance de ce peuple africain et sa juste et noble cause.
Lors de ce séminaire organisé en collaboration avec l'ambassade de la RASD à Pretoria, l'ambassadeur sahraoui, Mohamed Yeslem Beissat, a présenté un bref aperçu des derniers développements sur les plans politique, militaire, diplomatique et des droits de l'homme dans la lutte du peuple sahraoui, menée par son représentant légitime et unique, le Front Polisario.
Il a réitéré, à l'occasion, la détermination de ce "fier peuple africain" à poursuivre sa lutte jusqu'à la victoire finale. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Haouza | 06 sept 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 06 sept 2024 (SPS) Des détachements avancés de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Haouza, a indiqué vendredi un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé, vendredi, le quartier général d'un bataillon de l'armée marocaine dans le secteur de Haouza, a précisé le communiqué militaire.
"L'Armée sahraouie poursuit ses opérations militaires le long du mur de sable et dans différents secteurs, ciblant les retranchements et les bases de l'armée marocaine", a conclu le communiqué. (SPS)
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| Droit des Sahraouis à l'autodétermination : sujet évoqué dans le nouveau manuel onusien | 06 sept 2024 |
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New York
(Nations unies), 06 sept 2024 (SPS)Le président de l'Assemblée générale (AG) des Nations unies, Dennis Francis, a rendu public jeudi, sur le site officiel de l'ONU, un manuel "Digital Handbook" sur la pratique de l'AG de l'ONU en matière de paix et de sécurité internationales.
Pour marquer cette initiative inédite pour l'Organisation mondiale, une cérémonie officielle de lancement a été organisée avec la participation du président sortant (Trinidad et Tobago) et du président élu (Cameroun) de l'Assemblée générale, en plus d'un représentant du secrétaire général de l'ONU et de plusieurs délégations des Etats membres.
Ce manuel n'a pas manqué de faire référence, dans plusieurs sections, au rôle important joué par l'Assemblée générale pour faire avancer le processus de décolonisation du Sahara occidental, et lui a consacré plusieurs parties traitant différents volets relatifs à cette question, dont notamment une partie dédiée à " l'avis consultatif de la Cour internationale de justice" sollicité par l'Assemblée générale de l'ONU en 1974, et la demande de cette dernière en 1966 "d'organiser un référendum sur l'autodétermination du Sahara occidental".
Aussi, ce manuel qui servira de référence pas seulement aux Etats membres mais également aux académiciens, chercheurs et spécialistes du droit et des relations internationales, constitue une illustration de l'enracinement de la doctrine onusienne de décolonisation.
Il consacre tout naturellement et une fois de plus la nature juridique de la question du Sahara occidental inscrite sur la liste de l'ONU des territoires à décoloniser, et rappelle l'exigence d'organiser un référendum d'autodétermination au profit du peuple de ce pays sous occupation marocaine.
Ce document que le président de l'AG-ONU a publié en application de la résolution 77/335 sur la revitalisation des travaux de l'Assemblée Générale, a pour objectif de perpétuer la mémoire institutionnelle de l'Assemblée générale et de réaffirmer son rôle en matière de paix et de sécurité internationales.
Il a été élaboré par une équipe de chercheurs du Centre universitaire de l'ONU épris des valeurs fondamentales d'objectivité et de probité scientifique mais aussi et surtout du respect de la légalité internationale à toutes épreuves, faisant fi des pressions et des manœuvres d'intimidation de celui que l'on subodore. (SPS)
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| La République sahraouie participe aux réunions techniques humanitaires continentales | 6 sept 2024 |
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Harare
(Zimbabwe), 6 sept 2024 (SPS) Le Représentant permanent de la République sahraouie auprès de l'Union africaine, Lamine Baali, a participé aux réunions de l’Union africaine qui se tiennent dans la capitale zimbabwéenne, Harare, du 2 au 7 septembre 2024.
Ces réunions ont eu pour but de discuter des moyens d'élaborer des politiques pour mettre en œuvre les décisions du sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement qui s'est tenu le 27 mai 2022 à Malabo, pour faire face aux catastrophes humanitaires sur le continent africain.
Les discussions ont notamment porté sur la manière de répondre aux crises humanitaires croissantes liées au changement climatique et à d'autres urgences dans diverses régions d'Afrique. Les réunions ont également passé en revue les défis et les succès liés à la Convention de Kampala de 2009 et ont établi un plan d'action basé sur les résultats du sommet de Malabo susmentionné.
Les participants ont souligné l’importance de renforcer la coordination et la gestion efficaces des catastrophes entre les États membres et les institutions de l’Union africaine, en plus de protéger les travailleurs humanitaires et d’appliquer les principes humanitaires fondamentaux tels que l’impartialité et la neutralité.
L’accent a été également mis sur l’importance de mettre en œuvre la diplomatie humanitaire comme nouveau cadre fondamental visant à renforcer la solidarité africaine et à réduire les risques des catastrophes.
La réunion a souligné la nécessité d’une réponse rapide à l’initiative d’alerte précoce et d’atténuer les impacts des catastrophes et des crises, appelant l’Union africaine à prendre le leadership des efforts humanitaires sur le continent. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Haouza | 03 sept 2024 |
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Bir
Lahlou
(République sahraouie), 03 sept 2024 (SPS) Des détachements avancés de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Haouza, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué mardi un communiqué militaire du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Selon le communiqué, "des détachements avancés de l'Armée de libération populaire sahraouie ont ciblé, lundi, par d'intenses bombardements des retranchements des forces d'occupation marocaines dans les régions de Rous Assoual et Rous Legtitira dans le secteur de Haouza".
Les attaques de l'APLS se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, a conclu le communiqué.(SPS)
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| Le Président de la République reçoit une lettre de félicitations de son homologue du Timor oriental | 2 sept 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 2 sept 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a reçu une lettre de remerciement et d'appréciation de son homologue du Timor oriental, Ramos Horta.
Le président est-timorais a exprimé sa profonde gratitude à son homologue sahraoui après la visite officielle qu'il a effectuée au Timor oriental pour participer à la commémoration du 25e anniversaire du référendum d'autodétermination, le 30 août 2024.
"La présence de Votre Excellence, ainsi que de la délégation qui vous accompagne, aux événements commémoratifs, y compris la session extraordinaire spéciale tenue par le Parlement national et la cérémonie officielle de clôture, reflète la forte solidarité et l'amitié entre nos peuples, qui partagent une histoire commune de lutte pour l'autodétermination et la libération nationale", a écrit le président, Ramos Horta dans son message au président, Brahim Ghali.
"Je me souviens avec beaucoup d'appréciation de notre rencontre, qui nous a permis de consolider les liens de fraternité et d'amitié entre la République démocratique du Timor oriental et la République arabe sahraouie démocratique. Ce fut également une occasion précieuse de discuter de divers aspects de la coopération entre nos pays et de renforcer notre engagement sur des questions d'intérêt mutuel", a-t-il rappelé.
"Au moment où nous renouvelons notre sincère gratitude pour le soutien indéfectible de la République sahraouie au Timor oriental pendant de nombreuses années, en particulier pendant les moments les plus difficiles de notre histoire, je saisis cette occasion pour réitérer à Votre Excellence l’importance de trouver une solution négociée et juste à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies, du Conseil de sécurité et de l’Union africaine", a conclu le président, Ramos Horta. (SPS)
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| L'Algérie plaide à Bali pour la protection du peuple palestinien et pour la décolonisation au Sahara occidental | 02 sept 2024 |
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Bali
(Indonésie), 02 sept 2024 (SPS) Le président du Conseil algérien de la nation, Salah Goudjil, a rappelé, dimanche, la responsabilité qui incombe au Conseil de sécurité dans la protection du peuple palestinien, appelant à accélérer la décolonisation au Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
Dans une allocution lue en son nom par le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté nationale à l'étranger du Conseil de la nation, Mohamed Amroune, lors des travaux du 1er Forum parlementaire Indonésie-Afrique, qui se tient à Bali sous le thème "Etablir un partenariat parlementaire entre l'Indonésie et l'Afrique au service du développement", M. Goudjil a mis en avant l'importance de cet espace privilégié qui a vocation à consacrer la diplomatie parlementaire et à renforcer la coopération entre les deux parties au service d'un développement mutuellement bénéfique.
Il a, à cette occasion, salué les relations afro-indonésiennes, qui reposent, a-t-il dit, sur un héritage historique commun marqué par une amitié forte, la confiance mutuelle et la solidarité, incarnant le soutien considérable que l'Indonésie n'a pas hésité à apporter aux mouvements de libération, dont la Révolution algérienne.
"Compte tenu de la situation erratique et tendue sur le plan international, ce 1er Forum parlementaire Indonésie-Afrique arrive à point nommé pour discuter des moyens de développer la coopération entre les deux parties et de trouver des solutions qui permettent de pallier l'échec du système de sécurité collective et de remédier à l'impuissance du multilatéralisme face à la prédominance de la logique du recours à la force et aux interventions militaires au détriment des solutions pacifiques et diplomatiques", a estimé le président du Conseil de la nation.
"Mon pays, l'Algérie, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, a affirmé maintes fois que la situation dans les territoires palestiniens occupés et à Ghaza ne peut être passée sous silence", a-t-il dit, jugeant impératif de "rappeler ici la responsabilité qui incombe au Conseil de sécurité dans la protection du peuple palestinien" et de "plaider pour que l'occupation sioniste réponde de ses crimes et de ses violations du droit international".
"Alors que nous évoquons les mouvements de libération et la Conférence de Bandung, nous ne pouvons ignorer la persistance du fait colonial au Sahara occidental occupé", a-t-il en outre soutenu, appelant à "accélérer la décolonisation dans la dernière colonie en Afrique".
Renforcer l'indépendance de la décision politique africaine à travers l'indépendance de la décision économique
Dans ce contexte, M. Goudjil a mis la lumière sur le soutien apporté par l'Indonésie à la Révolution algérienne et les résultats de la Conférence de Bandung dans l'établissement des relations afro-asiatiques et la constitution du premier noyau du Mouvement des non-alignés (MNA), soulignant le poids politique, économique et géopolitique dont jouit l'Indonésie aux niveaux régional et mondial.
Eu égard à l'importance des relations entre l'Indonésie et l'Afrique, M. Goudjil a estimé que "ce 1er Forum parlementaire Indonésie-Afrique contribuera à raviver leur histoire commune et jouera un rôle majeur dans la redynamisation de ces relations historiques, notamment en matière de développement socioéconomique".
Et de rappeler que "l'Algérie ne cesse de plaider pour le renforcement de l'indépendance de la décision politique du continent africain à travers l'indépendance de la décision économique, de même qu'elle œuvre inlassablement à soutenir toutes les initiatives favorisant le renforcement de l'intégration économique et commerciale du continent, que ce soit au titre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) ou dans le cadre du libre-échange, sachant que l'Algérie a signé, en mars 2018, l'accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et les trois protocoles relatifs au commerce des biens, au commerce des service et au règlement des conflits, avant la ratification de l'accord portant création de cette zone de libre-échange.
"L'Algérie a adopté et mis en œuvre plusieurs initiatives et stratégies visant à consolider le développement socioéconomique en Afrique, donnant lieu à de multiples investissements dans divers domaines", a-t-il ajouté, rappelant, par là même, que "sur décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie a alloué, en 2023, un montant d'un (1) milliard de dollars à des projets de développement en Afrique, par le biais de l'Agence algérienne de coopération internationale, créée en 2020 pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) dans le continent africain".
"C'est pourquoi, il nous appartient, en tant que parlementaires représentant nos peuples, de réfléchir aux mesures concrètes à mettre en œuvre pour dynamiser et densifier les relations entre l'Afrique et l'Indonésie au niveau parlementaire et dans d'autres domaines", a soutenu M. Goudjil, insistant sur "la nécessité de développer les relations économiques entre les deux parties à travers la promotion des investissements directs et le développement des échanges commerciaux et des possibilités de coopération, de partenariat et d'investissement".
Il a aussi souligné l'importance de "permettre à l'Afrique d'accéder aux outils et aux moyens à même de favoriser son développement", insistant notamment sur "le transfert de technologie et la réduction du fossé numérique avec le reste du monde".
Le président du Conseil de la nation a également plaidé pour "la préservation de la nature privilégiée des relations afro-indonésiennes et l'intensification de la coordination dans différents cadres de coopération multilatéraux, notamment l'Organisation des Nations Unies et le Mouvement des non-alignés".(SPS)
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| Une ONG dénonce les "violations" des droits des défenseurs des droits humains au Sahara occidental occupé | 01 sept 2024 |
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Laayoune
occupée
, 01 sept 2024 (SPS) Le Collectif des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental (CODESA) a dénoncé les "violations" des droits des défenseurs des droits humains au Sahara occidental occupé et "le harcèlement continu" exercé par les forces d'occupation marocaines contre ces défenseurs.
Dans un communiqué rendu public, le CODESA s'est insurgé contre "les mauvais traitements", "la discrimination raciale", le "harcèlement", la "violation de la liberté de circulation et de la vie privée" dont ont été victimes 13 membres de ce collectif à leur retour de Turquie où ils avaient suivi une formation sur les droits de l'homme.
Fin août, "les forces marocaines d'occupation ont une nouvelle fois pris pour cible des membres du CODESA aux aéroports des villes occupées de Laayoune et Dakhla, immédiatement à leur arrivée sur les vols AT1412 et AT1420 en provenance de l'aéroport international de Casablanca (Maroc)", indique le collectif.
Il affirme, à ce titre, que "la police marocaine d'occupation a soumis 13 membres de l'organisation à des fouilles arbitraires, y compris leurs valises et tous leurs effets personnels, pendant plus de 45 minutes à l'aéroport de Laayoune et 30 minutes à l'aéroport de Dakhla, malgré que tous leurs sacs soient déjà passés par la machine à rayons X de la section douanière", tandis que "d'autres passagers sur les mêmes vols ont été autorisés par les agents des douanes à passer sans contrôle de leurs bagages, ni fouilles".
"Cet acte est considéré comme une discrimination raciale", a soutenu le CODESA, relevant que ces fouilles ont été menées "au milieu d'une forte présence policière à l'aéroport de Laayoune occupée".
Dénonçant des "mesures arbitraires", le Collectif souligne que "Laarbi Messaaoud, conseiller du bureau exécutif de l'organisation et Salha Boutanguiza, blogueur et journaliste, ont été soumis à des mauvais traitements et pressions".
En outre, "le rapport 2012 du Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture concernant la torture au Maroc et au Sahara occidental, ainsi que les rapports médicaux en possession d'Ali Salem Tamek, président du CODESA, ont été confisqués".
Selon le Collectif, "aucun membre du groupe n'a reçu ses bagages à son arrivée". Par la suite, "le harcèlement des membres du Collectif s'est poursuivi le lendemain".
"Lorsque Salka Aamar et Daich Daf, membres du bureau exécutif de l'organisation, se sont rendus à l'aéroport de Laayoune pour récupérer leurs bagages, ils ont été obligés d'attendre encore longtemps, bien que l'administration ait reconnu que leurs bagages étaient arrivés et stockés dans l'installation réservée aux bagages perdus", a-t-il ajouté, soulignant que le bagage de Salka Aamar a fait l'objet d'une nouvelle "fouille arbitraire" qui s'est soldée par "la confiscation des documents relatifs au cours de formation".
"Ces mesures constituent une violation de la liberté de circulation et de la vie privée de tous ces défenseurs des droits de l'homme, soumis à des fouilles dégradantes", a affirmé le CODESA, faisant remarquer qu'elles s'inscrivent dans le cadre de "la poursuite de la politique punitive systématique des forces d'occupation marocaines à l'encontre de ceux qui défendent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". (SPS)
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| Mise en place des comités d'urgence chargés de surveiller le changement climatique | 01 sept 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 01 sept 2024 (SPS) Le Premier ministre, Bashraya Hamoudi Beyoun, a présidé ce dimanche une réunion consacrée à l'approbation des comités d'urgence chargés de surveiller le changement climatique dans les jours à venir.
Ces comités seront chargés de surveiller le changement climatique dans les prochains jours, en prévision des indications des rapports météorologiques mondiaux sur les prévisions pluviométriques dans la région.
Ils seront tenus de suivre attentivement et régulièrement les données météorologiques régionales et internationales liées à la région, à être constamment vigilants et prêts à prendre les mesures nécessaires en cas d'urgence potentielle, au service des citoyens et la protection des vies humaines.
Le Premier ministre a appelé à prendre en compte des alertes et prévisions des services météorologiques internationaux, afin de prévenir les dommages potentiels dus aux quantités importantes des pluies. (SPS)
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| La Slovénie réaffirme son soutien permanent et continu au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 01 sept 2024 |
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Alger
, 01 sept 2024 (SPS) La République de Slovénie a annoncé, par la voix de la vice-Première ministre, ministre des Affaires étrangères, Mme Tanja Fajon, la position ferme et constante de son pays concernant la question du Sahara occidental, et son soutien permanant et continu au droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions de la légalité internationale, démontant ainsi les mensonges du Maroc sur le soutien de Ljubljana à son occupation illégale du Sahara occidental.
Il y a près de trois mois, le Maroc nous a débité, à travers une avalanche de dépêches largement relayées par ses médias officiels et officieux, des mensonges selon lesquels la République de Slovénie aurait changé et revu sa position sur la question du Sahara Occidental et que la ministre slovène des Affaires étrangères, qui était alors en visite à Rabat, avait annoncé ce changement fondamental dans la politique étrangère de son pays depuis Rabat, confirmant ainsi, selon les présomptions du Maroc, que la République de Slovénie avait rejoint la liste des pays soutenant la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental et le plan d'autonomie.
Mais comme dit le proverbe, la corde du mensonge est courte, voici donc que la République de Slovénie annonce depuis sa capitale et par la voix de sa vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères, Tanja Fajon, sa position ferme et constante concernant la question du Sahara occidental ainsi que son soutien permanent et continu au droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément aux résolutions de la légalité internationales émanant de l'Assemblée Générale (AG) ou du Conseil de sécurité de l'ONU.
La République de Slovénie ne s'est pas contentée de la déclaration faite par la ministre Tanja Fajon à la presse, et a tenu à concrétiser sa position par un communiqué officiel conjoint, un communiqué signé par la ministre slovène des Affaires étrangères et son homologue algérien M. Ahmed Attaf au terme de leurs discussions tenues vendredi dans la capitale Ljubljana.
Les deux parties ont publié le texte du communiqué conjoint sur les pages officielles des ministères des Affaires étrangères des deux pays.
Les victoires fictives du Maroc s'effondrent ainsi une à une, ses mensonges et ses fables sur le soutien international à son occupation illégale des territoires sahraouis s'écroulent l'un après l'autre tout comme ses allégations sur l'accroissement du nombre de pays reconnaissant et soutenant le plan d'autonomie en tant que solution au conflit du Sahara Occidental.
En fait, le régime du makhzen a, cette fois, raté son coup en mettant la pression sur la République de Slovénie, un pays qui a une longue histoire avec le principe du droit des peuples à l'autodétermination, un pays dont l'indépendance est le fruit de ce principe qui constitue le fondement de sa politique extérieure depuis des décennies. (SPS)
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| Le Président de la République assiste à la célébration officielle du 25e anniversaire du référendum d'autodétermination au Timor oriental | 31 août 2024 |
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Dili
(Timor oriental), 31 août 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a achevé sa visite en République démocratique du Timor oriental, à l’invitation de son homologue timorais, Ramos Horta pour prendre part aux festivités du 25e anniversaire du référendum d'autodétermination au Timor oriental.
Le dernier jour de la visite, le Président, accompagné des invités du peuple timorais, dont le Secrétaire général des Nations Unies, a assisté à la cérémonie officielle de clôture du 25e anniversaire du référendum d'autodétermination ayant conduit à l'indépendance du Timor oriental le 30 août 1999.
La célébration a été marquée par une forte participation du public et par une variété d'activités, de discours, de spectacles et de segments artistiques qui reflétaient la culture timoraise et son rôle dans la préservation de l'identité et au maintien de la flamme de la résistance jusqu'à l'indépendance.
L'événement qui a connu des discours du Président timorais Ramos Horta, du Premier ministre Xanana Gusmão et du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s'est terminé par une réception en l'honneur des invités, célébrant le jour historique où l'ONU a rempli sa mission et son engagement en faveur de la décolonisation au Timor oriental, permettant à son peuple de choisir librement sa voie démocratique lors du référendum d'autodétermination.
Le président de la République a eu des entretiens notamment avec son homologue timorais, Ramos Horta et le Premier ministre, Xanana Gusmão et la participation à plusieurs événements politiques, culturels et médiatiques, ainsi qu'une réunion avec le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, rappelle-t-on.
Le président Ghali était accompagné dans cette visite une délégation comprenant MM : Abdati Breika et Abba Malainin, respectivement : Conseiller à la Présidence de la République et l'ambassadeur sahraoui au Timor oriental. (SPS)
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| Le Président de la République reçu par le Premier ministre timorais | 30 août 2024 |
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Dili
(Timor oriental), 30 août 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a été reçu vendredi, par Xanana Gusmão, Premier ministre de la République démocratique du Timor oriental.
L'entretien a eu trait aux derniers développements concernant la cause sahraouie, notamment après la reprise de la lutte armée suite à la violation par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu le 13 novembre 2020, ainsi que les perspectives des relations bilatérales et de l'action commune.
M. Gusmão a souligné son appréciation personnelle des liens historiques unissant les deux peuples timorais et sahraoui, réitérant l'engagement de son pays envers ces relations distinguées et le soutien continu à la lutte du peuple sahraoui jusqu'à ce qu'il recouvre ses objectifs légitimes de liberté et d'indépendance.
Le président de la République a, pour sa part, remercié son hôte pour l'accueil chaleureux et la forte solidarité, le félicitant à l'occasion du 25e anniversaire du référendum d'autodétermination. Il a rappelé que le peuple sahraoui attend toujours une opportunité similaire, en tant que droit naturel garanti par la Charte et les résolutions des Nations Unies, d'autant plus que son cas est très similaire à celui du peuple du Timor oriental, représentant un processus de décolonisation inachevé en raison de l'occupation militaire par un État voisin, le Maroc.
S’adressant à la presse locale et internationale, le président de la République a exprimé sa satisfaction pour la réunion amicale et franche, qui a reflété une convergence de vues sur diverses questions. Il a également réitéré ses remerciements pour l'invitation de son homologue timorais, Ramos Horta à participer à la commémoration du 25e anniversaire du référendum d'autodétermination au Timor oriental.
Le président de la République était accompagné dans cette visite par Abdati Abreika, Conseiller à la Présidence, et Abba Malainin, ambassadeur de la République sahraouie au Timor oriental. (SPS)
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| Le président de la République reçu par son homologue timorais Ramos-Horta | 29 août 2024 |
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Dili
(Timor-Leste), 29 août 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a été reçu par son homologue du Timor-Leste, José Ramos-Horta, dans le cadre de la visite qu'il effectue dans ce pays, à l'occasion de la commémoration du vingt-cinquième anniversaire du référendum d'autodétermination.
Le Président de la République a exprimé ses remerciements à son homologue timorais au nom du peuple sahraoui, lui souhaitant davantage de progrès et de prospérité.
Le Président Ghali a également exprimé sa gratitude pour les positions de principe du Timor Leste dans la défense des droits du peuple sahraoui dans tous les forums et plateformes internationaux, ainsi que les relations solides, renforcées par l'histoire commune de lutte pour la liberté et l'indépendance.
Le chef de l’Etat a informé son homologue des derniers développements de la question sahraouie, notamment depuis la reprise de la lutte armée, après que l'État d'occupation marocain a violé l'accord de cessez-le-feu le 13 novembre 2020, évoquant les violations flagrantes des droits de l'homme, l'expropriation des terres, la saisie ou la destruction des biens de auxquelles sont soumis les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés, en raison de l’état de siège sécuritaire et médiatique, de restrictions et de pillage des ressources naturelles du Sahara occidental.
Le Président Ramos-Horta, a pour sa part réitéré la position ferme de son pays en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance , saluant le président de la République d'avoir accepté l’invitation pour prendre part aux festivités commémorant l'anniversaire de la consultation populaire ayant conduit à l’indépendance du Timor de Leste.
Il a également informé le Président de la République de l’expérience de ce jeune État dans les domaines du développement, du renforcement institutionnel et des perspectives de l’action future, exprimant sa détermination à consolider les relations d'amitié et de coopération entre la République du Timor-Leste et la République sahraouie.
Ont pris part à cet entretien du côté timorais, le vice-ministre des Affaires étrangères et certains de conseillers du président, du côté sahraoui, le Conseiller à la Présidence, Abdati Breika et l'ambassadeur de la République sahraouie au Timor-Leste, Abba Malainin. (SPS)
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| Arrivée du président de la République à Dili pour participer au 25e anniversaire du référendum d'autodétermination au Timor-Leste | 29 août 2024 |
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Dili
(Timor-Leste), 29 août 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, est arrivé jeudi, dans la capitale du Timor-Leste, Dili, sur invitation de son homologue timorais, José Ramos-Horta, pour prendre part aux festivités marquant le 25e anniversaire du référendum d'autodétermination du pays.
Le Président Ghali a été reçu à l'aéroport international de Dili, Nicolau Lobato, par des hauts responsables du gouvernement est-timorais, dirigés par le Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, où il a eu les honneurs d'unités de la Garde républicaine et u Ministère de la Défense.
Le peuple du Timor oriental commémore le 25e anniversaire de la consultation populaire le 30 août 1999, après que les deux parties, le Timor oriental et l'Indonésie, ont accepté le plan des Nations Unies d'organiser un référendum d'autodétermination, qui a conduit à l'indépendance du pays.
Les célébrations commémorant la consultation populaire au Timor oriental devraient être marquées par un certain nombre d'événements et d'activités, notamment des réunions de haut niveau et des visites de plusieurs sites associés à la lutte du peuple timorais pour l'indépendance, qui se concluront par l'événement officiel organisé par le parlement timorais.
La République du Timor-Leste entretient des relations diplomatiques avec la République sahraouie depuis 2002, où l'ambassade sahraouie a été officiellement ouverte en 2010, dans le prolongement des relations solides entre les deux peuples pendant la guerre de libération du Timor-Leste.
Le Président de la République est accompagné du conseiller à la Présidence, Abdati Breika, et de l'ambassadeur de la République sahraouie au Timor-Leste, Abba Malainin. (SPS)
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| La "baltaga" et la corruption du Makhzen ne sauront entamer la détermination du peuple sahraoui à exercer son droit à l'autodétermination | No date |
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Alger
, 28 aout 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a affirmé, mercredi à Alger, que le peuple sahraoui était déterminé à poursuivre sa lutte légitime pour exercer son droit à l'autodétermination, assurant que ni la corruption ni la "baltaga" auxquelles se livre le Makhzen n'entameront la détermination des Sahraouis à arracher leur liberté et leur indépendance.
Animant une conférence de presse au siège de l'ambassade de la République sahraouie, M. Sidati est revenu sur la récente "victoire diplomatique" enregistrée par la cause sahraouie à la Réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD), ainsi que sur l'escalade de la politique répressive de l'occupation marocaine dans les territoires sahraouis occupés pour couvrir son échec.
Dans ce cadre, M. Sidati a condamné l'agression "barbare" commise par la délégation marocaine contre la délégation sahraouie après l'échec des tentatives marocaines d'entraver la participation de la République sahraouie à cette réunion, soulignant que "le Maroc, depuis son adhésion à l'Union africaine (UA) en 2017, n'a eu de cesse de tenter de remettre en question l'adhésion de l'Etat sahraoui, membre fondateur de cette union continentale, et d'entraver sa présence dans les partenariats de l'Union africaine avec d'autres organisations et pays".
Selon le chef de la diplomatie sahraouie, la dernière réunion de la TICAD "a remis les choses en place et acté l'échec du Maroc dans ses tentatives, comme ce fut le cas au Mozambique, en Tunisie et au Japon pour la deuxième fois". En effet, a-t-il dit, le communiqué final du conseil ministériel à Tokyo a rappelé à l'unanimité le droit de l'ensemble des membres de l'UA de participer aux sommets et aux réunions de partenariat.
Qui plus est, les participants à la TICAD ont eu la preuve que la politique extérieure du royaume du Maroc repose sur la "baltaga", l'espionnage et la corruption, a ajouté le diplomate sahraoui, estimant que le Maroc avait ainsi donné au monde une image aux antipodes de l'Afrique qui aspire au développement, à la solidarité et à la fin de toute forme de colonialisme.
Selon lui, ce n'est pas la première fois que le Maroc recourt aux mensonges, à l'altération des faits et à la désinformation médiatique pour tenter de minimiser les revers et les échecs diplomatiques cuisants de sa politique expansionniste au Sahara occidental.
Habitué à brouiller les cartes, le Maroc se livre en ce moment même à une propagande sur une prétendue exclusion de la République sahraouie de la prochaine réunion avec la Chine, a déploré le ministre des AE.
Il s'agit là d'une falsification des faits loin de toute objectivité, car cette réunion est un forum organisé par la Chine avec certains pays africains et non pas une réunion de partenariat Chine-UA, a-t-il affirmé.
==La Communauté internationale appelée à prendre des mesures d'urgence contre le Maroc==
La Chine, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, n'a de cesse d'exprimer son soutien à la légalité internationale pour parvenir à une solution pacifique et juste à la question du Sahara occidental qui permette l'autodétermination du peuple sahraoui, a noté le responsable sahraoui.
Concernant l'ouverture de consulats fictifs dans les territoires sahraouis occupés, le diplomate a indiqué que la prétendue ouverture de pseudo-consulats participait de la politique du Makhzen visant à acheter les consciences à travers la corruption pour tenter de s'imposer. En réalité, il s'agit de bâtisses au fronton desquels sont apposées des pancartes de propagande, a-t-il dit.
Sidati a, par ailleurs, évoqué la récente position de la France, exprimée par son président, Emmanuel Macron, à l'égard de la question sahraouie. "Ce parti pris pour le Maroc n'est pas nouveau. La France a toujours été impliquée dans cette guerre inique contre le peuple sahraoui", a-t-il affirmé, rappelant son rôle (la France) dans la signature des sinistres accords de Madrid et dans le bombardement de civils sahraouis sans défense par des avions français Jaguar.
Il a également relevé le soutien politique et diplomatique français au Maroc dans les fora internationaux, notamment au Conseil de sécurité des Nations Unies. Un soutien qui, a-t-il dit, a sapé les efforts onusiens et fait capoter le plan de paix ONU-UA.
Le ministre des Affaires étrangères a également évoqué l'escalade de la répression dans la partie occupée des territoires sahraouis, avec la confiscation des biens et des terres pour leur revente à des étrangers, appelant à l'ouverture de la région aux médias, aux organisations internationales et aux visites pour que les violations commises soient révélées au grand jour.
Evoquant la prochaine réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui abordera la question sahraouie en tant que question de décolonisation, M. Sidati a appelé la communauté internationale à prendre des mesures d'urgence pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination.
A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères a salué les positions du Gouvernement et du peuple algériens en faveur des peuples opprimés, notamment les peuples sahraoui et palestinien, des positions puisées dans la glorieuse Révolution de Novembre, soulignant avec fierté la présence remarquable de l'Algérie sur les scènes régionale et internationale et son essor dans tous les domaines. (SPS)
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| Le Maroc a reconnu la RASD à plusieurs reprises (médias) | No date |
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Madrid
, 26 aout 2024 (SPS) La diplomatie marocaine a échoué dans sa tentative visant à exclure les représentants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de la réunion ministérielle de la TICAD, a indiqué lundi le journal espagnol "Elindependiente", soulignant que le régime du Makhzen a pourtant lui-même reconnu à plusieurs reprises l'existence de la RASD.
Dans un article paru sous le titre "Quand le Maroc reconnaissait la République sahraouie", le média espagnol est revenu sur le dernier camouflet infligé au régime du Makhzen lors de la réunion de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) qui s'est tenue samedi et dimanche dans la capitale nippone.
Rappelant que cette rencontre a été entachée par la tentative d'un délégué marocain d'arracher l'indicatif de la République sahraouie au représentant sahraoui qui a provoqué la suspension de la réunion préparatoire de cette conférence, l'auteur de l'article, Francisco Carrion, a signalé que le communiqué final de la TICAD affirme le droit de tous les Etats membres de l'Union africaine (UA) -y compris la RASD donc- d'assister aux réunions.
Le journal espagnol a notamment battu en brèche les allégations mensongères des médias marocains selon lesquelles la RASD n'était pas invitée à la 9e conférence de la TICAD.
"Une photographie diffusée par le ministère japonais des Affaires étrangères montre le représentant sahraoui lors de la séance de clôture, avec son identification, comme le reste des Etats membres", précise "Elindependiente".
"La diplomatie marocaine a échoué dans sa tentative d'exclure les représentants (de la RASD), territoire non autonome occupé par le Maroc et en attendant le processus de décolonisation, le dernier du continent africain", ajoute le journal.
D'autre part, l'auteur de l'article a souligné que le régime de Mohammed VI a reconnu publiquement la RASD, faisant savoir qu'il l'a fait en janvier 2017 comme étape préalable à son retour à l'UA après avoir quitté l'organisation panafricaine en 1984.
Pour son retour, poursuit le journal, "le Royaume du Maroc devait signer l'acte constitutif de l'Union africaine et, ce faisant, reconnaître tous ses Etats membres, dont la République arabe sahraouie démocratique".
Il cite notamment le numéro 6359 du Journal officiel du Maroc, en date du 31 janvier 2017, facilement accessible sur le site Internet de la publication, notant qu'à la page 78, le document cite le "président de la RASD", parmi les membres de l'organisation.
Le journal espagnol a indiqué que ce n'est cependant pas la première fois que le Maroc reconnaît l'existence de la République sahraouie et que Hassan II, père de Mohammed VI, l'a fait en 1989 lorsqu'il a accepté la tenue d'un référendum d'autodétermination pour régler la question sahraouie.
L'acte fondateur de l'UA rappelle "les luttes héroïques menées par nos peuples et nos pays pour l'indépendance politique, la dignité humaine et l'émancipation économique (...)", et ses signataires s'engagent au "règlement pacifique des différends entre les Etats membres de l'UA par les moyens appropriés décidés par la Conférence de l'Union", souligne le document publié par le bulletin officiel du royaume. (SPS)
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| TICAD: le Makhzen bafoue les règles les plus élémentaires du droit international | No date |
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Alger
, 26 aout 2024 (SPS) Le Comité arabe de solidarité avec le peuple sahraoui a dénoncé la tentative d'agression par un diplomate marocain contre la délégation sahraouie ayant participé aux réunions préparatoires de la Réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD), affirmant que le Makhzen bafoue les règles les plus élémentaires du droit international.
Le Comité arabe a précisé, dans un communiqué, avoir "suivi avec une profonde indignation la violation, par les "nervis" du régime du Makhzen marocain, des règles du droit international, des usages diplomatiques et de la souveraineté des Etats, à travers une tentative d'agression physique contre le représentant de la République arabe sahraouie démocratique, Lamine Baali, lors de la réunion des experts préparatoire de la Réunion de la TICAD à Tokyo (Japon)".
"Cette agression honteuse et indigne du Makhzen révèle le véritable visage de ce régime qui ne respecte pas les règles, les droits et les lois les plus élémentaires, et qui, par conséquent, n'a pas sa place au sein de la communauté internationale", a ajouté le communiqué.
Le Comité arabe a, dans ce contexte, appelé l'Union africaine à "expulser ce régime délétère de l'union continentale en retirant au Maroc sa qualité de membre de l'Union africaine, car il n'apportera que des maux à l'union et à la communauté internationale avec ses idées viciées (...) et nuira à l'image de l'union aux yeux de cette communauté internationale".
Le Comité arabe a aussi appelé le Gouvernement japonais à "enquêter sur cette agression ayant porté atteinte à sa souveraineté sur son propre territoire, terni l'image de ce pays civilisé et attenté à la dignité d'un pays hôte présent sur son territoire" et à "appliquer la sanction appropriée à l'encontre de ce régime". (SPS)
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| Le régime du Makhzen fait la propagande d'une victoire fictive pour couvrir son scandale à Tokyo | No date |
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Alger
,26 aout 2024 (SPS) Le scandale du Maroc dans la capitale japonaise lors de la Réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) a provoqué l'hystérie du régime du Makhzen et de sa presse, qui a donné libre cours à ses illusions en faisant la propagande d'une victoire fictive que le royaume aurait réalisée à travers une prétendue exclusion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de la participation au Sommet du Forum de la coopération sino-africaine (FOCAC) prévu les 5 et 6 septembre 2024 à Pékin.
En effet, la presse marocaine a commencé, ces deux derniers jours, à faire la propagande de cette victoire fictive à travers une campagne médiatique visant sans nul doute à couvrir ce qu'il convient d'appeler "le scandale du Maroc à Tokyo" suite au lamentable échec des manœuvres marocaines qui avaient pour but de priver la République sahraouie de participer à la Réunion ministérielle de la TICAD, tenue les 24 et 25 août 2024 au Japon.
Ainsi, et en vue de mettre à nu les mensonges colportés par le Makhzen, il est nécessaire de revenir aux décisions et pratiques de l'Union africaine (UA) concernant les partenariats. Et il importe ici de rappeler que les partenariats unissant l'UA à différents acteurs internationaux sont classés en deux catégories principales.
La première catégorie concerne les partenariats multilatéraux, dans lesquels l'UA est une des principales parties. Aussi, elle assure l'organisation et la présidence avec la partie étrangère, comme c'est le cas pour la TICAD et les rencontres de l'organisation continentale avec l'Union européenne ou la Ligue arabe.
La deuxième catégorie concerne les partenariats bilatéraux entre un pays et plusieurs pays africains comme c'est le cas pour le Forum de coopération sino-africain et d'autres mécanismes de partenariat liant le continent africain à d'autres pays tels que la Russie, la Corée, la Turquie et l'Italie.
D'après les résolutions de l'UA, la participation à ces réunions dépend du type de partenariat en question.
C'est la formule de la participation inclusive regroupant l'ensemble des membres de l'UA qui a été retenue pour les partenariats multilatéraux, tels que la TICAD et les autres partenariats liant l'UA à l'UE et à la Ligue arabe. Ces réunions étant organisées sous la bannière de l'UA, tous ses Etats membres ont le droit d'y participer.
En revanche, une participation limitée a été adoptée pour les partenariats bilatéraux concernant un nombre restreint de pays africains invités par le pays hôte, en fonction de la qualité et du niveau des relations bilatérales.
De ce fait, le Forum sur la coopération sino-africaine a été inscrit, dès sa création en 2000, parmi les mécanismes bilatéraux liant la Chine à nombre de pays africains, car ne conférant aucun rôle à l'Organisation continentale, à savoir l'UA, qui n'est pas concernée, en effet, par ses réunions et ses conclusions. Ainsi, la République sahraouie, à l'image d'autres pays africains, n'a participé à aucune réunion de partenariat sino-africain depuis son établissement. Alors, comment serait-elle exclue, comme le prétend le Maroc, si elle n'est même pas concernée par ces réunions qui ne relèvent pas de l'UA.
L'image se clarifie ainsi de plus en plus sur les mensonges et les allégations diffusés par le Makhzen avant même la fin des travaux de la TICAD, ce Makhzen qui n'arrive pas à tenir tête aux coups successifs de l'UA, du pays hôte, le Japon, et puis du reste des pays africains qui n'ont pas digéré le comportement de bandit de la délégation marocaine.
Ce qui est plus curieux, c'est que le Makhzen, qui tente de diffuser ses mensonges et ses allégations au sujet du sommet prévu en Chine, a feint d'oublier que la Chine a des positions constantes et inébranlables vis-à-vis de la question de décolonisation au Sahara occidental, des positions justement traduites par les déclarations des représentants de ce pays aux Nations unies, notamment au Conseil de sécurité, ainsi que par les communiqués émis par les autorités chinoises à maintes occasions.
Lors de la visite d'Etat effectuée en Chine, en juillet 2023, par le président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, la Chine avait réitéré cette position sans ambiguïté aucune.
D'ailleurs, la déclaration commune adoptée à cette occasion affirme "le soutien de l'Algérie et de la Chine aux efforts visant à parvenir à une solution durable et équitable à la question sahraouie dans le cadre de la légalité internationale, notamment les résolutions y afférentes des Nations unies, à même de garantir au peuple du Sahara occidental son droit à l'autodétermination conformément aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies".
Ainsi, la nouvelle sortie marocaine n'est autre qu'une tentative désespérée du Makhzen de jeter, tant bien que mal, de la poudre aux yeux des Marocains et de détourner leurs regards du scandale de Tokyo, celui de l'arroseur arrosé.
Au lieu d'écarter la République sahraouie, les manigances du Maroc se sont soldées par un retour en force de cette dernière, affirmant au Maroc et à ses féaux partisans que la question sahraouie demeure d'actualité et que l'occupation des territoires sahraouis prendra fin tôt ou tard.(SPS)
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| TICAD : L'agenda du Makhzen prend une tournure de plus en plus hostile envers l'UA et ses objectifs d'unité du continent | No date |
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Genève
, 25 aout 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir a affirmé que l'agression par le diplomate marocain contre la délégation sahraouie participant aux réunions préparatoires aux travaux de la réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD), était une preuve que l'agenda du Maroc prend une tournure de plus en plus hostile envers l'Union Africaine (UA) et ses objectifs d'unité du continent.
Dans un article publié dimanche, M. Oubi Bouchraya a qualifié l'agression violente par le diplomate marocain contre la délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) participant à la TICAD, d'"acte irresponsable", ce qui en dit long sur l'échec du Makhzen de faire passer ses plans au sein de l'Organisation continentale.
"L'agenda du Maroc au sein de l'UA est non seulement contraire à l’UA mais de plus en plus hostile à ses objectifs d'unité et du développement du continent africain, conformément aux valeurs et principes fondateurs", a déclaré le diplomate sahraoui qui a souligné que "cette situation ne peut plus durer".
Il a précisé, dans ce sens, que le Maroc, après 32 ans de tentatives d'influencer la position de la RASD au sein de l'UA, avait réintégré cette dernière en janvier 2017 en misant, au sein de l'Organisation, sur l'exclusion de la RASD de l'UA, bien qu'elle en est un membre fondateur.
Afin d'atteindre cet objectif, "le Maroc avait accepté de s'asseoir côte à côte et sur un pied d'égalité avec la RASD et de la reconnaître même dans son journal officiel dans le numéro publié le 31 janvier 2017", a-t-il dit.
"L'occupant marocain pariait que sa souffrance au sein de l'UA ne durera pas longtemps, et qu'il pensait transformer les échecs qu'il a subis de l'extérieur, en succès à l'intérieur en peu de temps", a-t-il dit, mais "après 7 ans, le Maroc n'a pas réussi à atteindre aucun de ses objectifs.
"Plutôt que d'être affaiblie par la réintégration du Maroc à l'UA, la RASD a réalisé plusieurs acquis diplomatiques, notamment à travers le soutien des pays africains en sa faveur, car convaincus que l'unité et l'avenir de l'UA sont liés au respect de l'acte constitutif de l'Union et à la souveraineté de tous les Etats membres".
Oubi Bouchraya Bachir a évoqué les participations de la RASD aux réunions internationales de l’UA, pour ne citer que le Sommet de partenariat avec l'Union européenne (UE) en novembre 2017 à Abidjan (Côte d’Ivoire), et celui en février 2022 à Bruxelles, le Sommet de partenariat avec le Japon en août 2017 à Maputo (Mozambique), et dernièrement la TICAD à Tokyo.
Le diplomate sahraoui a souligné que "le Maroc a échoué à atteindre ses objectifs contre la République Sahraouie, en raison de la position collective des pays africains et leur soutien en faveur de l’Etat Sahraoui", ajoutant que les intentions du Maroc derrière sa réintégration à l'UA sont désormais manifestes et qu'après son échec d'exclure la RASD, il a cherché à provoquer des crises et des manœuvres visant à ternir l’image de l’UA devant le monde.
Au terme de son intervention, le diplomate sahraoui a mis en avant que "les tensions provoquées par le Maroc au sein de l’UA ne se limitent pas seulement au Sahara Occidental, mais visent également à octroyer le statut d’observateur à l’entité sioniste au sein de l’UA (...).(SPS)
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| TICAD: Après l'échec du Maroc d'exclure la RASD la réunion ministérielle tranche en faveur de la partie sahraouie | No date |
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Tokyo
, 25 aout 2024 (SPS) Les participants à la réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) ont définitivement tranché la question de la participation aux réunions de la TICAD en faveur de la partie sahraouie, après l'échec de la diplomatie marocaine dans ses revendications visant à exclure la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de cette rencontre.
La réunion ministérielle de la TICAD a conclu ce dimanche ses travaux par l'adoption d'un communiqué conjoint aux termes duquel les participants ont définitivement tranché la question de la participation aux réunions de la TICAD en faveur de la partie sahraouie.
Ce communiqué consacre, sans ambages et sans nuances, le droit de tous les Etats membres de l'Union africaine de prendre part aux réunions de partenariat entre l'Afrique et le Japon.
Par l'expression "Etats membres de l'Union Africaine", inscrite au premier paragraphe de ce Communiqué conjoint, il faut bien entendre que la revendication du Maroc d'exclure la RASD n'a trouvé aucun écho parmi les participants.
L'agression contre la délégation sahraouie par un diplomate marocain révèle l'état de désespoir du Maroc après son échec à faire exclure la partie sahraouie
A cet égard, force est de constater, comme le précise d'ailleurs ce document, que le Maroc a été le seul et unique pays à avoir formulé des réserves sur l'expression "Etats membres de l'Union africaine". N'ayant pas pu introduire sa formule préférée, en l'occurrence celle limitant la participation du côté africain aux "Etats reconnus par les Nations unies", le Maroc n'avait d'autres choix que de se dissocier seul du consensus général qui s'est formé lors de la réunion de Tokyo sur la question de la participation.
Il s'agit là encore d'un autre échec de la diplomatie marocaine qui s'est trouvée complètement isolée dans ses revendications visant à exclure la RASD.
Aucun des pays africains que le Maroc considère comme étant "alliés traditionnels", n'a estimé nécessaire de venir en aide à la délégation marocaine sur cette question. Ces derniers sont certainement incommodés et dépités par le comportement crapuleux des voyous marocains se considérant et se présentant faussement comme des diplomates. (SPS)
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| Nouveau scandale marocain au Japon : tentative d'agression physique de la délégation marocaine sur l'ambassadeur sahraoui lors de la réunion des experts TICAD à Tokyo | 23 août 2024 |
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Tokyo (Japon), 23 août 2024 (SPS)
- Un membre de la délégation diplomatique marocaine participant à la réunion préparatoire des experts pour le sommet du TICAD à Tokyo ce matin a tenté d'agresser physiquement l'Ambassadeur de la République Sahraouie auprès de l'Union Africaine, M. Lamin Baali. L'ambassadeur assistait à la réunion aux côtés de ses collègues des États membres de l'Union. L'agresseur a été appréhendé et évacué de la salle de réunion par le personnel de protocole et de sécurité.
Le diplomate marocain a tenté de s'approcher par derrière de l'ambassadeur sahraoui pendant le discours du pays hôte, le Japon, et s'est précipité sur le panneau portant le nom de la République Sahraouie, essayant de le voler. L'ambassadeur sahraoui et les diplomates africains à ses côtés ont contrecarré la tentative, mettant l'agresseur au sol. L'ensemble de la salle a été choqué par ce nouveau scandale marocain.
L'incident n'était pas simplement une réaction isolée de ce jeune diplomate marocain. Après l'échec de ce qui semblait être la tâche assignée au jeune diplomate, l'ambassadeur marocain auprès de l'Union Africaine et la délégation l'accompagnant ont approché l'ambassadeur sahraoui pour l'insulter, lui et les diplomates africains qui le protéger, les soumettant à des abus verbaux.
Une source diplomatique sahraouie contactée par le Sahara Press Service (SPS) pour commenter l'incident a confirmé que l'échec du régime marocain d'occupation à empêcher la délégation sahraouie de participer au sommet du TICAD - malgré tous ses efforts et une propagande prolongée prétendant avoir réussi à exclure la République Sahraouie - a provoqué une frustration diplomatique marocaine, poussant la délégation de l’occupant marocain à recourir à l'agression physique dans une tentative de perturber la conférence.
Il convient de noter que ce n'est pas la première fois que les diplomates marocains franchissent les limites et violent les normes et protocoles diplomatiques de base. La délégation marocaine, dirigée par son ministre des Affaires Étrangères à l'époque, avait précédemment agressé physiquement la délégation sahraouie à Maputo en 2018.
De plus, l'ambassadeur marocain auprès de l'Union Africaine a attaqué verbalement la délégation sahraouie à Johannesburg en 2020, sans parler des agressions verbales et physiques similaires contre les diplomates sahraouis à New York, Genève et Bruxelles. De tels comportements sont devenus caractéristiques des diplomates marocains sous le mandat du ministre Bourita.
Le diplomate sahraoui a déclaré dans ses commentaires à la SPS que les actions de harcèlement des diplomates marocains sont une preuve claire de leur échec et reflètent une faiblesse dans les arguments et la stratégie face à la juste lutte du peuple sahraoui et à la présence de la République Sahraouie aux côtés du Maroc dans de tels forums internationaux malgré toutes les tentatives du régime marocain pour l'en empêcher.
Il a exprimé son étonnement face au faible niveau de la diplomatie marocaine et à la médiocrité de ceux qui se prétendent diplomates au ministère des Affaires Étrangères du Maroc. Il a noté que les normes éthiques de ces individus, y compris l'ambassadeur marocain auprès de l'Union Africaine, soulèvent des doutes sur leur compétence à participer aux réunions internationales officielles.
Il a jugé inacceptable que le régime d'occupation marocain continue d'embarrasser l'Union Africaine avec de telles actions déshonorantes, ternissant l'image globale de l'organisation.
Il a appelé l'Union à prendre des mesures strictes contre la délégation marocaine pour éviter la récurrence de tels scandales et assurer la sécurité des diplomates sahraouis et d'autres personnes contre les actions agressives marocaines. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| La RASD participe à la réunion des experts du TICAD à Tokyo, et la délégation marocaine tente de saboter la session | 23 août 2024 |
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Tokyo (Japon), 23 août 2024 (SPS)
- La réunion des experts de l'Union Africaine et de la TICAD a débuté ce matin dans la capitale japonaise, Tokyo, en préparation de la réunion ministérielle, avec la participation de la délégation sahraouie.
Lors de l'ouverture et pendant que le représentant du Japon donnait le discours d’ouverture, la délégation marocaine a tenté d'agresser physiquement l'ambassadeur sahraoui pour empêcher la participation sahraouie et saboter la réunion.
Lors de l'ouverture de la session des experts ce matin, l'Ambassadeur Lamin Baali, Représentant Permanent de la République Sahraouie, a été surpris par un diplomate marocain qui l'a agressé physiquement dans une tentative d'attaque, avant que les participants africains et le personnel de protocole n'interviennent pour évacuer l'agresseur de la salle.
La participation de la délégation de la République Sahraouie, comme celle des autres délégations africaines, à la réunion d'aujourd'hui a exposé la propagande marocaine récemment diffusée, prétendant que la République Sahraouie ne pourrait pas participer aux futures réunions de partenariat africain, y compris le sommet du TICAD, qui se tiendra demain et après-demain au niveau ministériel.
Les participants à la réunion ont été choqués par ce comportement non-diplomatique, inhabituel pour de telles réunions internationales censées être régies par des normes éthiques et des comportements appropriés.
Cependant, la présidence conjointe de la réunion garantie par le Japon et l'Union Africaine n'a pas permis à la réunion d'être perturbée comme le souhaitait le Maroc et a poursuivi ses travaux malgré l'incident condamné. (SPS)
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| Le président de la République appelle Guterres à mettre fin aux violations continues du droit international au Sahara occidental occupé | No date |
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Bir
Lehlou
(
République
sahraouie
),
21
aout
2024
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SPS
) Le président de la République, Brahim Ghali, a appelé mercredi le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui en mettant fin aux violations continues du droit international et du droit international humanitaire par l'occupant marocain, soulignant que "la détérioration" de la situation "compromettait sérieusement" les perspectives de relance du processus de paix au Sahara occidental, déjà au point mort.
Dans une lettre adressée à Guterres, Brahim Ghali, également Secrétaire général du Front Polisario, a appelé le Secrétaire général de l'ONU à "prendre toutes les mesures pour obliger le Maroc à rendre des comptes de ses violations flagrantes du droit international humanitaire" et à "user de l'autorité que lui confère la Charte des Nations unies et ses résolutions pertinentes pour assurer la protection des droits fondamentaux des Sahraouis au Sahara occidental occupé, un territoire en attente de décolonisation".
Il a attiré, à ce titre, l'attention du secrétaire général de l'ONU et des membres du Conseil de sécurité sur "la situation grave dans les territoires sahraouis occupés en raison de la répression et de la violence continues exercées par l'occupant marocain contre les civils sahraouis".
Le Président Ghali a mis l'accent, dans sa lettre, sur "la politique de la terre brûlée" menée par les autorités d'occupation marocaines à travers l'expropriation des Sahraouis de leurs terres, la destruction de leurs maisons ou tentes, de leurs moyens de subsistance, de leur bétail ou encore à travers la pollution de leurs puits dans le but ultime de "les arracher à leurs terres et installer davantage de colons marocains sur le territoire dans le cadre d'une politique de colonisation intensive" visant à "modifier la composition démographique du territoire et perpétuer l'occupation".
Il a rappelé, dans ce contexte, que le Maroc a mené "une campagne accélérée et intensive de confiscation de vastes étendues de terres sahraouies", notamment après la rupture du cessez-le-feu par l'occupant en novembre 2020, relevant que ce dernier ne se contente pas d'exproprier les Sahraouis de leurs terres, mais il leur refuse également le droit de se réunir pacifiquement, poursuivant sa politique répressive visant à faire taire les voix sahraouies, à les soumettre à la torture physique et psychologique ainsi qu'à des pratiques dégradantes.
Le secrétaire général du Front Polisario a dénoncé, en outre, les peines collectives décrétées par l'occupant marocain contre les civiles sahraouis à travers la pratique d'une politique d'appauvrissement, de famine, de privation, d'exclusion et de discrimination racial, attirant l'attention sur le recours par les forces d'occupation marocaines à des attaques de drones, qui ont entraîné la mort d'une centaine de civils.
Les crimes "odieux" perpétrés par les autorités d'occupation marocaines contre les prisonniers politiques sahraouis, notamment ceux du groupe de Gdeim Izik, ont été également soulevés dans la lettre de Brahim Ghali qui a appelé, une nouvelle fois, le Secrétaire général de l'ONU à "prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis afin qu'ils puissent retourner dans leur patrie et retrouver leurs familles".
Soulignant que la poursuite du pillage des ressources naturelles sahraouies par l'occupant marocain, "en collusion avec des parties étrangères", constitue une "violation flagrante du droit du peuple sahraoui à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles", le président de la République a appelé le SG de l'ONU à utiliser tous les moyens à sa disposition pour informer l'opinion publique mondiale et les organes compétents des Nations unies de toutes les activités économiques et autres activités illégales menées au Sahara occidental occupé.
Il a fait remarquer, dans sa lettre, que ces activités visent à "consolider par la force le fait accompli colonial dans le territoire et compromettre l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la résolution de l'Assemblée générale sur +les activités économiques et autres qui portent atteinte aux intérêts des peuples des territoires non autonomes+, du 11 décembre 2023".
Le président de la République a mis en garde, par ailleurs, contre la poursuite des violations flagrantes des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés, affirmant que ces violations "affaibliront davantage la confiance dans le processus de paix au Sahara occidental, parrainé par l'ONU, et porteront atteinte à la crédibilité de l'organisation".
Ces violations "compromettaient sérieusement les perspectives de relance du processus de paix, au point mort, et contrecarraient les efforts de l'envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental", a averti le président de la République. (SPS)
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| La fin du statu quo Sahara occidental passe par l’application stricte des résolutions de la légalité internationale | No date |
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Chahid
El
Hafedh
(
Camps
des
réfugiés
sahraouis
), 20 aout 2024 (SPS) Le Front Polisario a affirmé que la fin du statu quo au Sahara occidental occupé par le Maroc ne saurait se réaliser sans "une application littérale et stricte" des résolutions de la légalité internationale qui consacrent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"La fin du statu quo et du conflit qui perdure depuis 1975, lorsque l'Espagne a renoncé à ses responsabilités vis-à-vis de son ancienne colonie, le Sahara occidental, et que le Maroc s'est obstiné à poursuivre son occupation illégale, ne saurait se réaliser sans une application littérale et stricte des résolutions de la légalité internationale", a indiqué le Front Polisario dans un communiqué ayant sanctionné les travaux de la réunion du Bureau permanent de son Secrétariat national, sous la présidence du Secrétaire général, le président de la République, Brahim Ghali.
Conformément aux résolutions de la légalité internationale, seul le peuple sahraoui a le droit de déterminer le statut final du Sahara occidental, y compris sa souveraineté et l'exploitation de ses ressources naturelles", ajoute le communiqué, estimant que l'ingérence dans ces affaires constitue une "intrusion inadéquate et déplacée" du point de vue juridique, politique et diplomatique.
Dans ce cadre, le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a mis l'accent sur la "responsabilité" de l'Organisation des Nations unies (ONU) dans le suivi et le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara Occidental, pour permettre au peuple sahraoui d'exercer pleinement son droit à l'autodétermination et à l'indépendance. (SPS)
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| L'Algérie et la SADC solidaires de "manière constante" avec les causes sahraouie et palestinienne | No date |
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Alger
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18
aout
2024
(
SPS
) Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ahmed Attaf a rappelé, samedi, la solidarité de l'Algérie et des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avec les causes sahraouie et palestinienne.
"Il n’y a pas une seule situation de domination imposée ou d’assujettissement infligé, que ce soit en Afrique ou hors d’Afrique, qui n’ait uni nos efforts aux côtés de ceux qui y résistent et de ceux qui font les sacrifices nécessaires pour y mettre fin. C'est particulièrement le cas pour la question palestinienne, qui traverse aujourd'hui l'une des phases les plus horribles de son histoire", a indiqué M. Attaf lors de son intervention à l'occasion de la commémoration du 44e anniversaire de la SADC.
"Notre solidarité collective a également été constante envers nos frères et sœurs au Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique à laquelle on refuse encore son droit inaliénable à l’autodétermination", a-t-il ajouté.
"Au fil du temps, certains pays ont tendance à accepter, voire à cautionner, le fait accompli colonial au Sahara occidental. Or, nous savons tous que, comme on le dit, les faits sont têtus, ainsi, quels que soient les souhaits de ceux qui ont fait le choix de se positionner du mauvais côté de l’histoire, le Sahara occidental reste une question de décolonisation et le peuple sahraoui est en droit d’exercer, tôt ou tard, son droit inaliénable à l’autodétermination conformément à la légalité internationale", a-t-il assuré.
"Il n’existe pas une seule cause de liberté qui n’ait mobilisé le soutien de l’Algérie et celui des Africains de la famille de la SADC, il n’existe pas un seul cas de déni du droit des peuples à l’autodétermination qui n’ait rassemblé tous nos efforts pour défendre les opprimés contre l’oppresseur", a-t-il rappelé.
Il a évoqué, à ce propos, une "guerre génocidaire perpétrée ouvertement et effrontément par la puissance occupante israélienne à Ghaza depuis plus de dix mois".
Il a rendu "un hommage mérité à la République d’Afrique du Sud, qui a porté cette affaire devant la Cour internationale de Justice, afin de s’assurer que la puissance occupante ne puisse pas s’en tirer avec ses crimes aussi facilement qu’elle l’a fait systématiquement dans le passé".
"La célébration d’aujourd’hui est aussi l’occasion de féliciter la SADC pour ses réalisations et ses avancées dans tous les domaines. Je crois sincèrement que les quatre autres blocs régionaux africains ont beaucoup à apprendre de la SADC", a-t-il soutenu.
"Nous avons beaucoup à apprendre de la SADC en termes de renforcement de la stabilité politique, de la paix et de la sécurité régionales (...) en termes de promotion d'une véritable coopération et d'une intégration économique (...) en termes de préservation d'excellentes relations politiques harmonieuses entre ses Etats membres", a-t-il noté.
Par ailleurs, M. Attaf s'est félicité des liens "historiques, particuliers et très solides" qui unissent depuis longtemps l’Algérie à tous les pays de la région SADC.
"Ces liens solides tirent leur force de l’héritage historique des luttes communes que nos pays ont menées conjointement contre le colonialisme et l’apartheid en Afrique, de notre attachement commun au panafricanisme et aux valeurs fondamentales, aux principes de longue date et aux idéaux vivants qui ont façonné et continuent de façonner l’œuvre unitaire africaine, ainsi que du serment que nous avons prêté ensemble de ne jamais abandonner les peuples opprimés et de ne jamais tourner le dos à leurs causes justes et légitimes", a-t-il dit.
"Pour tous ces dénominateurs communs que nous chérissons et portons à cœur, l’Algérie s’est toujours sentie partie intégrante de la famille de la SADC (...)", a affirmé le ministre Attaf.(SPS)
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| Le gouvernement sahraoui condamne la décision du Tchad d'ouvrir un « consulat » fictif à Dakhla occupée | 18 Août 2024 |
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Chahid Hafed (République sahraouie) 18 Août 2024 (SPS)-
Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a exprimé sa profonde étonnement face à la démarche unilatérale entreprise par le gouvernement tchadien le 14 août 2024. Ce dernier, aux côtés du Royaume du Maroc, a annoncé l'ouverture d'un « consulat » fictif du Tchad dans la ville de Dakhla, qui fait partie des territoires occupés du Sahara occidental.
Le gouvernement sahraoui considère cette décision comme illégale, en contradiction avec le droit international et africain, et comme une violation des normes et conventions diplomatiques internationales.
Dans son communiqué, le gouvernement sahraoui a affirmé que cette démarche du Tchad constitue une violation flagrante de la Charte de l'ONU et une décision illégale, en plus d'être agressive, provocatrice et injustifiée.
Elle constitue également une attaque contre la souveraineté de la République Arabe Sahraouie Démocratique et affecte négativement son intégrité territoriale.
De plus, cette décision est en contradiction avec les principes de l'Acte Constitutif de l'Union Africaine et viole toutes les résolutions et recommandations de l'ONU ainsi que les arrêts de la Cour Internationale de Justice concernant le Sahara occidental. (SPS)
TR/090/500/60 (SPS)
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| L'ALPS attaque un poste de commandement de l'armée d'occupation marocaine à Mahbès | No date |
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Bir Lahlou (République sahraouie), 16 aout 2024 (SPS) Les unités de l'armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé le poste de commandement de l'Armée royale marocaine dans le secteur de Mahbès, a indiqué, jeudi, la Direction centrale du Commissariat politique de l'armée sahraouie dans un communiqué militaire.
"Des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, jeudi, par d'intenses bombardements, le poste de commandement de l'Armée royale marocaine dans le secteur de Mahbès, causant de lourdes pertes dans les rangs de ses soldats et ses bases arrières, a précisé le communiqué militaire.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles, a conclu le communiqué. (SPS)
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| L'exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit à l'autodétermination "n'est qu'une question de temps" | No date |
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Abuja
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16
aout
2024
(
SPS
) L'exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit inaliénable à l'autodétermination "n'est qu'une question de temps", a affirmé le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, soulignant que sa mise en œuvre à travers un référendum "ne peut être reportée indéfiniment" ou même "éludée".
"La justesse de la cause sahraouie et la détermination du peuple du Sahara occidental à poursuivre la lutte par tous les moyens et sur plusieurs fronts, font que la consécration de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance n'est qu'une question de temps et une obligation qui ne peut être éludée ou reportée indéfiniment", a-t-il déclaré lors d'une Conférence internationale sur la décolonisation organisée à Abuja au Nigeria.
Selon ce diplomate, la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance repose sur le triptyque: "droit international, qui comprend de nombreuses résolutions des Nations unies, y compris l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, droit africain, qui comprend les décisions de l'Organisation de l'unité africaine et de l'Union africaine dont la décision de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples rendue en septembre 2022, et le droit européen avec les différentes décisions de la Cour de Justice de l'UE rendues en 2016, 2018 et 2021".
Le représentant du Front Polisario en Suisse a relevé, dans ce contexte, que l'occupant marocain n'est "pas prêt à coopérer" pour "parvenir à une solution pacifique qui respecte la légalité internationale", soulignant que "la communauté internationale, y compris l'Union africaine, est appelée, aujourd'hui, plus que jamais à exercer toute pression sur Rabat pour l'obliger à respecter les engagements et accords qu'elle a signés avec la partie sahraouie sous la supervision des Nations unies".
"Seul le peuple sahraoui a le droit de déterminer le statut final du Sahara occidental, un territoire sous occupation militaire marocaine depuis 1975", a-t-il ajouté lors de cette conférence présidée par l'ancien ministre nigérian des Affaires étrangères, Ibrahim Gambari.
M. Oubi Bouchraya Bachir a dénoncé, à l'occasion, "les positions unilatérales prises par certains pays occidentaux, dont la dernière en date, celle de la France, qui a décidé d'apporter son soutien aux thèses expansionnistes marocaines".
"Le Maroc a besoin de ses vrais amis pour l'aider à sortir de l'impasse de l'occupation continue du Sahara occidental, qui lui coûte cher financièrement et politiquement, et non de quelqu'un qui l'encourage à poursuivre son aventure expansionniste au Sahara occidental", a-t-il estimé, mettant en garde contre les "conséquences désastreuses" de ce soutien sur la sécurité et la stabilité de la région nord-africaine.
Il a appelé, à ce titre, la communauté internationale à "tirer les leçons de l'histoire des guerres de la libération en Afrique et dans le monde et de ce qui se passe actuellement en Palestine, où le soutien inconditionnel de l'Occident à (l'entité sioniste), a déclenché une guerre qui risque de s'étendre à toute la région". (SPS)
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| L'UAN Tchadiennes condamne l'ouverture par le Tchad d'un consulat dans les zones occupées du Sahara Occidental | 15 août 2024 |
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N'Djaména (République du Tchad), 15 août 2024 (SPS)
– L'Union des Associations Nationales pour l'Unité et la Solidarité de la République du Tchad a publié hier, mercredi, un communiqué virulent signé par son président, M. Ahmed Bachir Ahmed. Dans ce communiqué, l'Union dénonce l'ouverture par le gouvernement tchadien d'un consulat dans la région occupée de Dakhla le même jour, qualifiant cette action de "démesurée et imprudente" et de "couteau empoisonné" visant à nuire aux militants de la République Arabe Sahraouie.
Dans son communiqué, l'Union loue l'engagement historique du Tchad en faveur des forces de libération nationale en Afrique et salue les efforts du peuple tchadien pour construire un État moderne, exempt de racisme et de régionalisme. Elle critique également la démarche entreprise par le ministère des Affaires étrangères tchadien, soulignant que cette décision "n'aurait pas eu lieu sans les pressions françaises répétées en accord avec le gouvernement marocain", qui occupe des parties du territoire de la République Sahraouie depuis 1975.
Le communiqué appelle le gouvernement tchadien à revenir immédiatement sur l'ouverture du consulat et à le fermer sans délai, en soulignant la nécessité de respecter les principes de lutte et de solidarité nationale et africaine, tout en réaffirmant le soutien à la lutte du peuple sahraoui pour l'indépendance et la construction de son État moderne.
Le communiqué se termine par un appel à l'unité nationale et à la solidarité face aux défis, en exprimant des vœux de progrès pour les peuples du Tchad et de la République Arabe Sahraouie. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| Le Ministère de l'Information Sahraoui pleure le décès de l'un des plus grands amis de la cause sahraouie | 13 août 2024 |
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Shahid El-Hafed (République Sahraouie), 13 août 2024 (SPS)
– Le Ministère de l'Information de la République Arabe Sahraouie Démocratique a publié un communiqué déplorant le décès de l'un des plus fervents amis du peuple sahraoui et défenseur acharné de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, le médecin, homme politique et écrivain suisse Emmanuel Martinoli, décédé le dimanche 11 août.
Voici le texte complet du communiqué :
République Arabe Démocratique Sahraouie
Ministère de l'Information
Communiqué sur le décès d'un ami du peuple sahraoui et un défenseur éminent de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance
Le Ministère de l'Information sahraoui pleure profondément la perte de l'un des plus grands amis de la cause sahraouie et l'un de ses défenseurs les plus déterminés—au niveau politique, médiatique et humanitaire—le Dr Emmanuel Martinoli, ancien parlementaire suisse, écrivain et homme politique, décédé à l'âge de 83 ans. Le Dr Martinoli a consacré une grande partie de sa vie à défendre des causes justes, en particulier la question du Sahara Occidental, qu'il a soutenue depuis 1976.
En cette triste occasion, le Ministère adresse ses plus sincères condoléances à la famille du défunt, en particulier à son épouse, le Dr Marie-Claire Martinoli, qui l’a soutenu tout au long de son parcours militant pour sensibiliser le public à la cause sahraouie et continue de soutenir cette cause à ce jour.
Le regretté Dr Martinoli, accompagné de son épouse, a visité les camps de réfugiés sahraouis depuis le début de l'invasion et de l’exode, où ils ont travaillé sans relâche pour mettre en lumière la souffrance du peuple sahraoui tant dans son pays d'origine qu'à travers l'Europe depuis 1976. À cet effet, lui, sa femme et de nombreux collègues ont fondé le Mouvement de Solidarité Suisse. Ils se sont également concentrés sur la levée du blocus médiatique marocain sur la question en créant le premier portail électronique complet dédié à la cause sahraouie à la fin des années 1990 (arso.org), garantissant ainsi une présence marquante de la question sahraouie sur Internet.
Le regretté Dr Martinoli a participé et contribué à de nombreuses activités de solidarité avec la cause sahraouie en Europe, soit en personne, soit par le biais du suivi médiatique. Il a également soutenu et accompagné le Sahara Press Service (SPS) depuis sa création en 1999, en aidant au lancement de son premier site Web et en surveillant son travail pendant des années. À cette occasion, le Ministère transmet les condoléances de tous les journalistes travaillant avec l'agence sahraouie à la famille du défunt.
Avec sa disparition, la cause sahraouie perd un défenseur acharné et un ardent partisan du droit des peuples à l'autodétermination et à la liberté. Il a soutenu les luttes de tous les peuples opprimés pour la libération, contribuant même à la création de la revue "L’Ouest Saharien", qui se concentre sur les affaires africaines, en particulier l'Afrique du Nord et la cause sahraouie, et qu'il a dirigée depuis sa création en 1997 jusqu'en 2017.
En conclusion, le Ministère adresse un hommage particulier à la famille du défunt, à son épouse et à ses enfants, ainsi qu'aux membres du Mouvement de Solidarité Suisse, l'un des premiers mouvements de solidarité avec la cause sahraouie et un contributeur majeur à la levée du black-out médiatique marocain et occidental sur la question du Sahara Occidental. (SPS)
090/500/60 (SPS)
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| Le CODAPSO condamne la destruction par les autorités marocaines d'occupation des biens des Sahraouis | No date |
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Laayoune occupée, 13 aout 2O24 (SPS) Le Comité de défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination (CODAPSO) a condamné "fermement" mardi la démolition et la destruction par les autorités marocaines d'occupation des biens des Sahraouis dans la ville de Laâyoune occupée et sa banlieue.
Le Comité a souligné, dans un communiqué, que les autorités d'occupation marocaines mènent, ces derniers jours, d'intenses opérations de démolition des habitations de nombreux citoyens sahraouis, ainsi que les bâtiments qui abritent leur bétail et leurs volailles qui constituent, pour certaines des victimes, une source pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Ces opérations ont touché les quartiers de "Laburkou", de "Diridik", la rue "Dar Al Salam" et le "nouveau marché de Rhaiba", mais aussi des baraques au bord de la mer qui ont été incendiées et démolies par les autorités d'occupation.
Qualifiant ces opérations d'actes "terroristes", le CODAPSO a signalé que ces opérations, lancées en février dernier, se poursuivent jusqu'à présent.
L'organisation "Freedomsun" pour la protection des défenseurs sahraouis des droits de l'homme qui a recueilli, par le passé, de nombreuses dépositions de victimes et de témoins oculaires de ces démolitions, avait dénoncé "une pratique systématique" visant à "intimider la population" sahraouie.
L'Organisation a soutenu que la méthode de destruction utilisée par les autorités d'occupation constitue "une pratique systématique de ces forces d'occupation", déjà utilisée dans les régions de Smara occupée, d'Oued Es-Saguiya et de Sidi Ahmed Laaroussi, visant à "restreindre et étouffer les Sahraouis et à les contraindre à accepter la politique de colonisation et de coexistence avec les colons marocains".
Elle a rappelé, à ce titre, que ces pratiques constituent "une violation grave de l'article 33 de la quatrième Convention de Genève", qui stipule qu'"aucune personne protégée ne peut être punie pour une infraction qu'elle n'a pas commise personnellement". "Les peines collectives, de même que toute mesure d'intimidation ou de terrorisme, sont interdites. Le pillage est interdit. Les mesures de représailles à l'égard des personnes protégées et de leurs biens sont interdites", a-t-elle ajouté.
Selon "Freedomsun", cette politique de destruction des habitations s'inscrit "dans un contexte plus large de graves violations et d'autres pratiques organisées, telles que le ciblage des manifestants sahraouis, leur interdiction de se rassembler, la suspension de leurs salaires et les restrictions sur leur liberté de mouvement", mesures qui constituent, a-t-elle poursuivi, "des violations des droits de l'homme et du droit international, en particulier de la quatrième Convention de Genève".
"Malgré la clarté de ces violations, la communauté internationale est restée inerte face aux violations des droits de l'homme au Sahara occidental occupé et n'a pas cherché à protéger les civils conformément à ses obligations légales en vertu des articles 1 à 146 de la quatrième Convention de Genève", a-t-elle déploré.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a regretté, dans son dernier rapport pour la période juillet 2023/ juin 2024, l'absence de données au sujet de la situation des droits humains dans les territoires sahraouis occupés, rappelant le refus du Maroc d'autoriser l'accès à ces territoires aux représentants du Haut-Commissariat de l'ONU des droits de l'homme.
"Le manque d'accès à des informations de première main et l'absence de surveillance indépendante, impartiale, globale et régulière de la situation des droits humains ont été préjudiciables à une évaluation globale de la situation des droits humains dans la région", a-t-il affirmé.(SPS)
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| L'armée sahraouie cible un poste logistique des forces d'occupation marocaines à Mahbès | No date |
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Bir
Lahlou
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République
sahraouie
),
12
aout
2024
(
SPS
) Des détachements avancés de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé un poste logistique des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, a indiqué lundi un communiqué de la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Des unités avancées de l'Armée sahraouie ont ciblé, lundi, un poste logistique de l'occupant marocain dans la région de Laagad (secteur de Mahbès), "lui infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles".
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les retranchements des forces d'occupation marocaines "le long du mur de la honte", a conclu le communiqué.(SPS)
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| La France "officialise" son soutien à l'occupation du Sahara occidental à travers son appui au prétendu plan d'autonomie marocain (médias) | No date |
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Madrid
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12
aout
2024
(
SPS
) En appuyant le prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, Paris a simplement "officialisé" son soutien à l'occupation de ce territoire par le Maroc, estime le site espagnol d'information "descifrandolaguerra.es".
"D'une certaine manière, la France ne fait qu'"officialiser" ce qui était déjà sa position de facto dans le conflit sahraoui", a-t-il écrit dans un article consacré à la lettre adressée par le président Macron au roi du Maroc dans laquelle il affirme considérer que "le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine".
"En prenant ce tournant, Paris rompt avec sa position historique qui, comme l'essentiel de la communauté internationale, repose sur une résolution du conflit conformément aux résolutions des Nations unies", ajoute le site, rappelant que ces résolutions reconnaissent, depuis 1966, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, un principe souligné dans les accords de cessez-le-feu de 1991 et la création de la MINURSO.
"Aujourd'hui, la position française dépasse le cadre des Nations unies et "se situe en marge de la légalité internationale"", regrette le site, soutenant même que la France a toujours été le "principal soutien de Rabat sur la scène internationale", et son soutien au plan d'autonomie était "un fait".
"La France a historiquement apporté un soutien important à l'occupation marocaine du Sahara occidental. Les entreprises et citoyens français ont été les premiers à arriver sur le territoire sahraoui après la marche verte, et le capital français est à l'origine de plusieurs projets économiques réalisés dans les territoires occupés", rappelle le site.
Pis encore, il révèle que la France a également joué "un rôle clé" dans la fourniture d'armes lors de la première guerre au Sahara occidental (1975-1991), "intervenant même militairement pour sauver un Maroc dépassé par l'efficace résistance sahraouie".
Aujourd'hui, "ce soutien prend désormais la forme d'une déclaration institutionnelle", relève ce site, qui fait remarquer que "la décision française ne modifiera ni le statut juridique du Sahara occidental qui reste un territoire non autonome en attente de décolonisation selon l'ONU, ni la guerre qui se déroule depuis novembre 2020 entre les deux pays".
Cependant, le soutien de la France aux thèses marocaines "se traduira, sans aucun doute, par toutes sortes d'obstacles au mandat de la MINURSO (mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) et à la résolution du conflit, déjà dans l'impasse", affirme le site.
Selon ce média espagnol, les bouleversements politiques en Afrique, avec un nombre considérable de gouvernements qui ont tourné le dos à la France, expliquent la décision de soutien de Paris au plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental.
"Elle consolide ses relations avec son meilleur allié sur le continent à l'heure de perte d'influence régionale", soutient le site.(SPS)
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| Un mouvement espagnol manifeste depuis 3 ans pour exiger leur libération des prisonniers sahraouis | No date |
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Madrid
,
12
aout
2024
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SPS
) Depuis plus de 3 ans, un mouvement espagnol de soutien aux prisonniers politiques sahraouis continue à manifester chaque lundi devant le siège du ministère espagnol des Affaires étrangères pour exiger de l'Espagne, puissance administrante du Sahara occidental, la libération de ces prisonniers des geôles marocaines, rapporte le site ecsaharaui.com.
"Le mouvement pour les prisonniers politiques sahraouis continue à manifester, chaque lundi, depuis trois ans et cinq mois, à la "Plaza de la Provincia" à Madrid (siège du ministère espagnol des Affaires étrangères) pour exiger la libération des prisonniers sahraouis, victimes de confinement, de manque d'assistance médicale et de traitements inhumains et qui n'ont pour seule arme pour se défendre que la grève de la faim", a-t-il écrit, regrettant le "silence" du gouvernement Sanchez sur les violations répétées des droits de l'homme commises par le Maroc au Sahara occidental.
"Trois ans et cinq mois pour la libération et le respect des droits humains des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines: trois ans (et cinq mois) de silence", a écrit, en majuscule, ce mouvement sur une affiche brandie devant le siège du ministère espagnol des Affaires étrangères pour que l'Espagne, puissance administrante de jure du Sahara occidental, intervienne pour la libération des Sahraouis condamnés suite à des aveux obtenus sous la torture et des procès dénoncés pour leurs irrégularités et leur manque de garanties, souligne le site.
Ce site rappelle l'obligation pour l'Espagne de défendre les droits de l'Homme au Sahara occidental et le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
Selon ce média, la persévérance du Mouvement à défendre les droits des prisonniers sahraouis a été saluée par les prisonniers eux-mêmes et par leurs proches dans une lettre d'Ahmed Sbai, militant des droits de l'homme et président d'honneur de la Ligue pour la protection des détenus sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), qui purge une peine à perpétuité à la prison de Kénitra.
Dans cette lettre, Ahmed Sbai a salué la détermination et le soutien du Mouvement pour l'action qu'il mène afin de dénoncer la complicité du gouvernement espagnol avec l'occupant marocain, affirmant que cette action "humanitaire et noble jette la lumière sur la souffrance des prisonniers".
Ce militant révèle, dans sa lettre, que les prisonniers sahraouis font face à "l'injustice, l'oppression et la violation" de leur droit à un procès équitable, dénonçant les pratiques de l'occupant marocain visant à "condamner les Sahraouis à des peines de détention dures et longues".
Le site indique, à ce titre, que la branche espagnole de Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé les persécutions subies par les journalistes sahraouis de la part du Maroc, qui gère l'information au Sahara occidental d'une "main de fer", sanctionnant "sans relâche" l'exercice du journalisme local et bloque l'accès aux médias étrangers.
Il rappelle, ainsi, que même le journaliste espagnol Ignacio Cembrero est dans la ligne de mire du régime marocain qui a intenté quatre procès contre lui, mais les a tous perdus.
D'ailleurs, en janvier 2023, le Parlement européen a approuvé, à une large majorité, une résolution exhortant les autorités marocaines à libérer trois journalistes emprisonnés et à cesser d'harceler Cembrero. (SPS)
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| Vitry-sur-Seine honore les enfants sahraouis et palestiniens lors d’une réception solidaire | No date |
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Vitry
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sur
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Seine
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10
aout
2024
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SPS
) La Ville française de Vitry-sur-Seine, fidèle à son engagement en faveur de la solidarité internationale, a organisé une réception en l’honneur des enfants sahraouis et palestiniens, qu'elle accueille chaque été depuis plusieurs années.
Cet événement a rassemblé un public nombreux, parmi lequel figuraient plusieurs élus de la ville, le représentant du Front Polisario en France, des représentants de la représentation palestinienne en France ainsi que des membres de diverses ONG solidaires des causes sahraouie et palestinienne.
Lors de cette cérémonie symbolique, Madame Béatrice Buchoux Maire-adjointe qui représentait Monsieur Pierre Bell-Lloch, Maire de Vitry-sur-Seine, a souhaité la bienvenue aux jeunes invités. Elle a réaffirmé la solidarité inébranlable de la ville avec les luttes légitimes des peuples sahraoui et palestinien pour leurs droits à vivre libres et indépendants sur leurs terres ancestrales.
Dans son discours, elle a rappelé la condamnation récente par M. le Maire de la position exprimée par le Président français concernant ces enjeux, et a exigé que la France s'engage à respecter le droit international plutôt que d'encourager des pratiques contraires à la justice. Elle a réaffirmé l'engagement de la Ville de Vitry-sur-Seine en faveur des causes sahraouie et palestinienne, et a souligné que la ville continuera à soutenir les initiatives qui promeuvent la justice et la dignité humaine.
Monsieur Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, a ensuite pris la parole pour exprimer sa profonde gratitude envers la Ville de Vitry-sur-Seine pour son soutien constant aux enfants sahraouis et palestiniens. Il a souligné l'importance symbolique de cet accueil, qui représente un acte de solidarité et une source d'espoir pour les peuples sahraoui et palestinien, dont les droits fondamentaux sont trop souvent bafoués.
Monsieur Zerouali a également salué le courage du Maire et des élus de Vitry pour leur condamnation de la récente position du Président français, qu'il juge contraire au droit international et aux aspirations légitimes du peuple sahraoui. Il a déploré le fait que la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, ne défende pas pleinement le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, prolongeant ainsi l'injustice subie par le peuple sahraoui. En conclusion, il a réaffirmé la solidarité inébranlable du Peuple sahraoui avec le peuple palestinien et a appelé à poursuivre la lutte pour un monde plus juste.(SPS)
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| Le gouvernement britannique réitère son plein respect de la légalité internationale au Sahara occidental | 09 août 2024 |
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Londres
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09
août
2024
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SPS
) Le gouvernement britannique a réitéré sa position ferme sur la question sahraouie, fondée sur le respect de la légalité internationale et la recherche d'une solution juste au conflit du Sahara occidental devant garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l’indépendance.
Cette position faite suite à une question écrite du député Ben Lake, membre du groupe parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui après la victoire du parti travailliste aux récentes élections, au ministre des Affaires étrangères s’agissant de la position de son pays sur la question du Sahara occidental et la question des droits de l'homme dans ce territoire.
En réponses à cette question, M. Hamish Falconer, sous-secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, a déclaré que le Royaume-Uni soutenait les efforts menés par les Nations Unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, fondée sur le compromis, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
"Nous soutenons également le travail de Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, et nos responsables discutent régulièrement de la question du Sahara occidental avec des partenaires internationaux, notamment la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, et nous continuons à encourager un engagement constructif dans le processus politique", a-t-il souligné.
Le Royaume-Uni s’est engagé à promouvoir le respect du droit international humanitaire dans le monde entier. En ce qui concerne le Sahara occidental et les camps de réfugiés, nous avons toujours soutenu le respect des droits de l’homme et soutenons toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies qui encouragent les parties à poursuivre leurs efforts pour promouvoir et protéger les droits de l’homme au Sahara occidental, y compris les libertés d’expression et d’association". (SPS)
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La République sahraouie participe à la cinquième session ordinaire du Comité technique spécialisé dans le domaine de la santé en Afrique
Addis-Abeba (Éthiopie), 09 août 2024 (SPS) La République sahraouie a pris part aux travaux de la cinquième session ordinaire du Comité technique spécialisé dans le domaine de la santé en Afrique, la population, la nutrition et le contrôle des médicaments, qui ont débuté jeudi, à Addis-Abeba, en présence des ministres africains de la santé ainsi que des experts responsables des secteurs concernés.
Organisée sous le thème "assurer le bien-être en Afrique", la session débattra des approches holistiques de la santé, de la nutrition, de la population, de la lutte contre la drogue, de la prévention du crime et de l’éducation.
La République sahraouie a été représentée à cette session par Salek Baba Hasanna, ministre de la santé publique, accompagné de l’ambassadeur de la République sahraouie en Éthiopie et représentant permanent auprès de l’Union africaine, Laman Abaali, et du directeur de l’information et de la sensibilisation au ministère de la Santé publique, Hayay Ahmed Baba.
La réunion a été ouverte par un discours du Département africain de la santé, des affaires humanitaires et du développement social (HHS), qui a mis l’accent sur la plus grande importance que le HHS attache aux sujets importants dans les domaines de la santé, de la population, de la nutrition et de la lutte contre la drogue.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, a, pour sa part, salué les efforts africains déployés pour développer les services de santé sur le continent africain et pour limiter la propagation des maladies et des épidémies.
Des séances d'information sur plusieurs sujets tels que l'Agence africaine du médicament (AMA), la feuille de route 2030 pour une réponse durable au sida, le renforcement des systèmes de santé et la sécurité pour le développement de l'Afrique, ont été au menu du programme de la session. (SPS)
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| Le soutien de Paris au plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental motivé par les intérêts économiques de la France | No date |
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Paris
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08
aout
2024
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SPS
) La militante française des droits de l'Homme, Claude Mangin, a affirmé jeudi que le soutien de Paris au prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, était motivé par les intérêts économiques de la France.
"On voit bien que la lettre d'Emmanuel Macron (président français) au roi du Maroc ne fait que poursuivre les raisons de l'Etat (...) qui veut que la France cherche d'abord son intérêt et l'intérêt de ses entreprises, du moins de celles que ça ne gène pas d'investir illégalement dans un territoire non autonome où toute exploitation doit être avec l'accord du peuple sahraoui et de son représentant légitime, le Front Polisario", a réagi Mme Mangin dans une déclaration à l'APS.
En septembre 2021, le Tribunal de l'Union européenne (UE) avait statué en faveur du Front Polisario, soulignant que l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc a été conclu sans le consentement du peuple du Sahara occidental.
Les Conseil et Commission européens avaient introduit un recours en appel en décembre de la même année. Cet accord, d'une validité de 4 ans est arrivé à terme en juillet 2023, fait actuellement l'objet d'une procédure judiciaire devant la Cour de justice de l'UE (CJUE) pour éviter sa reconduction.
Le verdict de la plus haute juridiction de l'UE est attendu pour le courant de cette année.
Dans ce contexte, Mme Mangin regrette le fait que "tout est balayé pour poursuivre l'exploitation illégale du Sahara occidental sans tenir compte du peuple sahraoui, une réalité qui dure depuis la colonisation espagnole".
La militante des droits de l'Homme qui est également l'épouse du prisonnier politique sahraoui, Naama Asfari, a notamment déploré le fait que la lettre de Macron fait fi de la réalité de la situation désastreuse qui prévaut actuellement au Sahara occidental -un territoire considéré par l'ONU comme non-autonome et donc en attente de décolonisation- où le Maroc continue de violer les droits de l'Homme et les différentes résolutions pertinentes des Nations Unies.
"Le peuple sahraoui n'est, comme d'habitude, même pas mentionné en tant que tel dans la lettre de Macron, et encore moins les prisonniers politiques et d'opinion que le Maroc maintient en détention arbitraire contre l'avis même du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève", a-t-elle regretté. (SPS)
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| Soutien de Paris au plan marocain pour le Sahara occidental: les Sahraouis de France mettent en garde contre "les conséquences désastreuses" | No date |
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Paris
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08
aout
2024
(
SPS
) L'Association de la communauté sahraouie de France a qualifié le soutien apporté par Paris au prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental de "scénario catastrophe", mettant en garde contre "les conséquences désastreuses" de cette décision tant pour les Sahraouis que pour la région.
"Cette prise de position nous attriste, nous inquiète et nous alarme au plus haut point. L'éventualité de ce ralliement et ce scénario catastrophe engendrerait un déséquilibre au Maghreb et attiserait les conflits déjà existants", écrit l'association, dans une lettre adressée au président français, Emmanuel Macron.
Pour les Sahraouis de France, ce soutien provoque "une crise diplomatique grave et est considéré comme une erreur historique".
L'Association juge qu'"il est plus que temps" d'organiser le referendum d'autodétermination attendu par les Sahraouis depuis plus de 30 ans, "un droit imprescriptible et inaliénable", appelant la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, à assumer sa "responsabilité quant au maintien de la paix et de la sécurité".
Déplorant le "parti pris évident de la France au profit de l'occupant", l'Association appelle le président français à "envisager les conséquences désastreuses qu'une telle prise de position engendrerait pour les Sahraouis".
"Le Sahara occidental, occupé illégalement par le Maroc en 1975, est un pays de non-droit", souligne-t-elle, rappelant que "les droits de l'homme y sont violés quotidiennement".
"Les Sahraouis, qui se battent pour leur indépendance depuis près d'un demi-siècle, n'ont même pas le droit de manifester pacifiquement et d'exprimer librement leurs idées. Toute action des Sahraouis, y compris pacifique, est systématiquement réprimée dans le sang. Cette répression se fait à huis clos puisque les responsables d'ONG internationales de défense des droits de l'homme sont interdits de visites au Sahara occidental occupé", ajoute l'Association.
Les Sahraouis de France exhortent, dans ce contexte, la communauté internationale, l'Union européenne et la France, en particulier, à "prendre en compte la pratique généralisée de la torture au Sahara occidental dans le cadre de toutes leurs relations bilatérales".
"Les Sahraouis qui exigent l'exercice de leurs droits fondamentaux ou défient le système répressif encourent des représailles, qui incluent l'usage de la torture, de détentions arbitraires, de disparitions forcées, d'intimidation et autres mauvais traitements", affirme l'Association, relevant qu'au-delà de la demande de respect de l'autodétermination, de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis, "c'est aussi contre le vol des richesses de leur terre, et pour l'indépendance qu'éclatent au quotidien des manifestations dans les villes du Sahara Occidental occupé".(SPS)
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| Maroc, danger d'implosion | 31 décembre 1977 |
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Le 31 décembre 1977, le président américain Jimmy Carter, invité à passer ses vacances de Noël en Iran par le Shah d'Iran Mohamed Reza Pahlavi, déclarait lors d'un toast en son honneur au cours d'un dîner d'État à Téhéran : "L'Iran, grâce au grand leadership du Shah, est un îlot de stabilité dans une des régions les plus turbulentes du monde :
"C'est un grand hommage à vous, Votre Majesté, à votre leadership et au respect, à l'admiration et à l'amour de votre peuple.
À l'époque, les États-Unis accordaient à l'Iran une importance sans bornes qui brouillait le raisonnement et détruisait involontairement les intérêts stratégiques américains. L'Iran était considéré comme le centre de l'univers. Son histoire fabuleuse et sa situation géographique dissimulaient la réalité d'un pays malade et bouillonnant. Un mécontentement généralisé à peine contenu par un système répressif, une situation économique et sociale alarmante et un Shah souffrant d'un cancer en phase terminale gardé secret d'État. Rien de tout cela n'avait d'importance. Les intérêts à court terme obscurcissaient la vision des analystes à Washington, qui s'obstinaient à prendre leurs désirs pour la réalité. Un an après le toast du président Jimmy Carter, l'inévitable a éclaté : l'implosion interne de l'empire, le renversement du Shah et la révolution iranienne. Le toast était un faux pronostic, une mauvaise interprétation de la situation du pays et des dangers imminents auxquels l'Iran était confronté.
Aujourd'hui, la fascination pour le Maroc déborde également de logique. Les dirigeants des pays occidentaux ne tarissent pas d'éloges sur les progrès et avancées supposés du Maroc à tous les niveaux. Ils ne limitent pas non plus leurs louanges à ce qu'ils décrivent comme le leadership éclairé de leur monarque. La même erreur d'appréciation commise par le président Carter à propos de l'Iran à la fin de 1977 est reproduite, et les cris d'alarme répétés à l'infini concernant les indicateurs économiques et sociaux du pays sont ignorés. En réalité, le Maroc d'aujourd'hui est le fruit juteux en apparence mais pourri intérieurement. La dette, le réarmement, le chômage, la guerre, la fuite à l'étranger, le chacun pour soi s'emparent de toute la nation.
Comme en Iran, tous les défauts sont balayés sous un tapis magique qui ne transcende que les fables des dynasties orientales des légendes des Mille et une nuits. Le réarmement, l'acquisition de centres d'écoute, l'espionnage, le retour aux années de plomb et le bellicisme sont applaudis et encouragés.
Dans un élan d'orgueil, le Shah a offert aux États-Unis la sécurité du Moyen-Orient et s'est présenté comme le rempart contre l'Union soviétique dans la région. Le président Carter, à son tour, a offert au Shah d'Iran l'illusion d'une sécurité perpétuelle contre toutes les perturbations internes et externes, comme celle que Trump, Netanyahou, Sanchez et Emmanuel Macron offrent aujourd'hui au Maroc au crépuscule de leur autorité.
Et les toasts et les promesses qui n'ont pas cessé hier en Iran se multiplient maintenant au Maroc. Le Maroc promet également d'être un rempart contre le fondamentalisme, le terrorisme, l'instabilité au Maghreb et les bouleversements au Sahel. Pendant ce temps, une concaténation d'événements a entraîné une dynamique invisible et furtive qui a fait tomber la dynastie Pahlavi en Iran en 1979. Cette même dynamique ronge aujourd'hui les entrailles d'une autre dynastie au Maroc, aussi usée par le temps et aussi éloignée de son peuple que l'a été la dynastie iranienne. Comme la dynastie Pahlavi en Iran hier, la dynastie alaouite au Maroc aujourd'hui est éblouie par tant d'éloges et de dithyrambes à son trône décadent. Hier comme aujourd'hui, les deux dynasties, hallucinées par l'apothéose du mécénat, se laissent bercer dans leur monde de complaisance et grattent avec séduction la lyre apaisante de Néron.
Plus ils essaient de projeter leur pouvoir, plus ils se discréditent, plus ils sombrent dans la frivolité. Les cérémonies et les rituels médiévaux reflètent davantage l'insécurité et la décadence que la stabilité. Ils s'éloignent de leurs peuples et la répudiation interne et la détérioration de leur image extérieure s'accentuent. Peu importe, les toasts au soleil se poursuivent. Dans une déclaration arrogante, le Shah d'Iran a déclaré à la presse internationale en 1974 : "avec ou sans l'approbation de nations ou de peuples étrangers, nous entrerons dans une ère de grande civilisation, nous retrouverons notre prestige passé". Des lucubrations similaires sont prononcées chaque année par le monarque marocain pour réaffirmer ses illusions sur son empire imaginaire.
Le Maroc continue de construire des châteaux en l'air. Il méprise et botte en touche la cause palestinienne et promet de résoudre les problèmes de tous les pays du monde, tous ceux qui reconnaissent que l'autonomie est la solution au conflit du Sahara occidental. Il promet de construire une nouvelle capitale au Sud Soudan, promet une aide généreuse à la plupart des pays africains, promet de résoudre les problèmes énergétiques de l'Europe, et avec prouesse promet de rétrécir les espaces géographiques et de contourner la Mauritanie et le Sahara occidental pour donner aux pays enclavés du Sahel un débouché sur l'Atlantique, ignorant qu'ils ont déjà les ports de toute l'Afrique de l'Ouest : Nouakchott, Dakar, Abidjan, Cotonou, Lomé, Lagos, ouverts à la disposition des pays du Sahel depuis le début des années 1960. Peu importe l'incongruité, les vaines promesses coulent généreusement à qui veut bien se joindre à l'aventure de leur falsification de l'histoire ou partager leurs illusions.
Qu'à cela ne tienne, les toasts au soleil continuent. En Europe, le recrutement de turfistes se poursuit et les offres affluent. Politiciens, journalistes, parlementaires et personnages louches pullulent autour du Makhzen, profitant de la vulnérabilité et de l'arrogance d'un régime pour offrir des services malséants afin de s'enrichir rapidement ; certains illustrent l'image ternie du régime ; d'autres entravent la justice dans les institutions européennes et d'autres encore proposent des solutions magiques au bourbier sahraoui. C'est de la politique, de l'opportunisme, de l'illusion. C'est une fête immonde pour les imposteurs et les dirigeants nains et sans scrupules. Aucune de ces pirouettes ne légitime une occupation coloniale ni ne légalise le pillage des richesses du Sahara occidental.
Bien que la dynastie marocaine ne soit qu'une caricature par rapport au trône du paon, comme on appelait le trône iranien, elle imite de façon grotesque son attirail, sa vanité, ses manières, son faste. Cependant, il perfectionne ses erreurs, sa brutalité et son pari que sa sécurité dépend d'alliances extérieures, et non de la confiance de son peuple ou de la coexistence pacifique de ses voisins ; il ne manquera pas aussi d'hériter de son sort. Le spectre du shah plane sur le Maroc.
Alien Habib Kentaoui
Ancien ambassadeur de la République sahraouie auprès de l'Organisation de l'Union africaine
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| Sahara occidental: la position française en contradiction avec la pratique diplomatique internationale | No date |
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Moscou
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06
aout
2024
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SPS
) Le Bureau politique du Comité central du parti des Communistes de Russie "Kommunisty Rossii (KR)" a condamné le soutien de la France au "Plan d'autonomie" dans le cadre de la prétendue "souveraineté" marocaine sur le Sahara occidental, affirmant que cette décision "est en contradiction avec la pratique diplomatique internationale".
Dans un communiqué dont une copie est parvenue à la SPS, le parti a exprimé sa condamnation de "la position du gouvernement français, qui n'est pas nouvelle, ayant révélé sa vraie nature en reconnaissant le prétendu "Plan d'autonomie" pour un territoire inscrit depuis plus d'un demi-siècle parmi les territoires en attente de décolonisation".
Pour le parti, il s'agit d'une décision qui "contredit la pratique diplomatique internationale et représente un signal inquiétant, en faisant fi des résolutions onusiennes selon lesquelles le Sahara occidental est inscrit, des décennies durant, sur la liste des territoires à décoloniser".
De son côté, le président du Comité central des Communistes de Russie, Sergueï Malinkovitch, a souligné, dans le communiqué, que "la décision du gouvernement français avalise, de manière claire, l'occupation d'un Etat membre et fondateur de l'Union africaine (UA), ce qui a suscité une vive désapprobation au sein du Comité central du parti pour cet acte irresponsable".
Par ailleurs, le responsable du parti a soutenu que le Maroc continuait d'entraver l'organisation du référendum d'autodétermination tant attendu, appelant les autorités gouvernementales et les organisations internationales et politiques du monde à adhérer à la position de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) et aux résolutions onusiennes ayant rejeté la reconnaissance de la prétendue "souveraineté" marocaine sur le Sahara occidental. (SPS)
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| Soutien de Paris au prétendu plan d'autonomie marocain: le maire d'Ivry-sur-Seine condamne une décision "irresponsable" | No date |
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Paris
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06
aout
2024
(
SPS
) Le maire d'Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou, a condamné "fermement" le soutien apporté par Paris au prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, qualifiant cette décision d'"indigne et d'antidémocratique", d'irresponsable et de "faute politique".
"Je condamne fermement cette prise de position indigne et antidémocratique, d'autant plus que le Parlement récemment élu n'a pas été consulté", a-t-il écrit sur son compte sur les réseaux sociaux.
Rappelant que "le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron a trahi la position historique de la France et les résolutions de l'ONU", le maire d'Ivry-sur-Seine a affirmé que "sans légitimité démocratique", le président de la République "piétine la liberté et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".
Il a souligné, à ce titre, que le Sahara occidental est le dernier territoire non décolonisé d'Afrique et les droits de son peuple sont bafoués par l'occupation illégale du territoire par le Maroc depuis des décennies, relevant que "ni l'ONU, ni la CIJ, ni l'Union africaine, ni l'UE ne reconnaissent la souveraineté marocaine sur ce territoire".
"Contrairement à ce qu'affirme le président, la seule solution pour parvenir à un accord durable est de permettre aux Sahraouis de décider de l'avenir de leur territoire, comme prévu par la résolution 690 du 29 avril 1991 des Nations unies", a-t-il plaidé.
Pour Philippe Bouyssou, la décision du président Macron de soutenir le prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental "illustre une fois de plus la faiblesse de l'engagement du président pour la paix et la liberté des peuples".
Selon ce responsable, "derrière cette faute politique, se cachent avant tout des intérêts économiques qui visent les ressources naturelles présentes sur ce territoire".
Il a mis en garde, dans ce contexte, contre les conséquences de "cette décision irresponsable" qui "risque de provoquer une crise diplomatique et d'aggraver les tensions en Afrique du Nord". (SPS)
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| Gonfreville Lorcher accueille les equipes Sahraouies de football de 17 et 21 ans | No date |
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Gonfreville
Lorcher
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Normandie
),
06
aout
2024
(
SPS
) La Mairie de Gonfreville-l'Orcher a accueilli, lundi soir,les equipes Sahraouies de football de 17 et 21 ans à l'occasion de la présence de l'équipe et le staff de la fédération sahraouie des sports en ville pour des matchs amicaux cette semaine avec des équipes locales de football.
L'événement a vu la participation de M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, de M. SidahmedTahlil, directeur central des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que de plusieurs élus français et associations de soutien au peuple sahraoui.
L'événement a débuté par un discours de M. Martial Ott, adjoint au maire chargé des relations internationales, qui a exprimé sa joie d'accueillir cet événement sportif à Gonfreville-l'Orcher. Il a souligné que cet accueil témoigne du soutien de la ville et de ses habitants à la lutte du peuple sahraoui pour l'indépendance et la liberté.
Il a rappelé que ce soutien ne date pas d'hier, mais qu'il dure depuis trente ans grâce au jumelage avec la Daira de Jreifiya dans les camps de réfugiés sahraouis. Il a conclu en réaffirmant la solidarité inconditionnelle de Gonfreville-l'Orcher avec la juste cause du peuple Sahraoui jusqu'à l'obtention de son indépendance.
M. Mohamed Ali Zerouali a pour saprt, remercié le Maire Gonfreville Lorcher et les présents pour leur accueil chaleureux et leur solidarité inconditionnelle avec le peuple sahraoui. Il a ensuite adressé un message aux sportifs sahraouis en les qualifiant d’ambassadeurs de la noble cause sahraouie. Il a conclu en disant que la "souveraineté sur le Sahara occidental appartient exclusivement au peuple sahraoui, et il est le seul à décider de son présent et de son avenir", en réponse aux récentes déclarations du président français Emmanuel Macron.
M. Ahmed Baba Bouhbini, président de la Fédérationsahraouie de sport et responsable des sports sahraouis à l'étranger et dans les territoires occupés, a également exprimé sa gratitude envers la ville de Gonfreville-l'Orcher pour avoir accueilli une seconde fois l'équipe sahraouie de football. Il a confirmé la volonté de la Fédération de continuer à encadrer la jeunesse sahraouie et à promouvoir la cause sahraouie, soulignant que ce n'est pas seulement du sport, mais une cause. Il a conclu en invitant la diaspora sahraouie à assister aux matchs qui auront lieu à Gonfreville-l'Orcher les 8 et 10 août. (SPS)
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| Des diplomates africains et d'Amérique latine réitèrent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | No date |
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Alger
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05
aout
2024
(
SPS
) Des ambassadeurs et diplomates africains et d'Amérique latine ont réaffirmé, lundi à Alger, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, réitérant leur soutien constant à la lutte du peuple sahraoui jusqu'au recouvrement de sa liberté et de son indépendance.
Lors d'une conférence de solidarité organisée par l'Association "Machaâl Echahid" et le quotidien El-Moudjahid, en collaboration avec l'ambassade de la République arabe sahraouie et l'Institut national des études stratégiques globales (INESG), l'ambassadeure de la République de la Namibie, doyenne du groupe des ambassadeurs africains à Alger, Pandulena Kaino Shingenge, a condamné la position française soutenant l'occupation marocaine du Sahara occidental.
"Nous condamnons et rejetons la position du gouvernement français, car la cause du Sahara occidental est une question de décolonisation de la dernière colonie en Afrique", a-t-elle déclaré, ajoutant que le peuple sahraoui aspire à organiser un référendum d'autodétermination.
La diplomate a également exprimé sa solidarité totale avec le peuple palestinien, appelant à mettre un terme aux souffrances et aux opérations criminelles commises à son encontre.
Elle a appelé tous les hommes libres du monde à soutenir les peuples sahraoui et palestinien dans leur lutte pour la liberté et l'indépendance.
Pour sa part, le chargé d'affaires de l'ambassade d'Afrique du sud à Alger, Bernard Legodo Koporo a affirmé que la position de la France sur le Sahara occidental, en faveur du prétendu "plan d'autonomie pour le territoire du Sahara occidental", était "inacceptable".
"La France aurait dû se garder de faire de telle déclaration, car il s'agit là d'une ingérence dans les affaires internes d'un autre pays", a-t-il dit.
Il a affirmé, dans ce contexte, que l'Afrique du Sud poursuivra son appui aux résolutions onusiennes sur le Sahara occidental ainsi qu'aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général onusien au Sahara occidental, afin de parvenir à une solution politique juste.
Pour sa part, l'ambassadeur de la République de Cuba à Alger, Hector Igarza a déclaré à l'APS, que "la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, avait voté en 1992 en faveur de la résolution reconnaissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", ajoutant que "le peuple sahraoui est le seul à décider de son destin, pas d'autres chefs d'Etat".
De son côté, l'ambassadeur de la République du Mozambique à Alger, M. Carvalho Muiria a exprimé dans son intervention, sa solidarité et son appui au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, rappelant que cette position est consacrée dans la Constitution de son pays.
Quant à l'ambassadeur du Venezuela à Alger, Juan Arias, il a réaffirmé à l'APS, "le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à établir sa souveraineté sur ses terres, car le Sahara occidental appartient au peuple sahraoui", déplorant le fait que le Conseil de sécurité n'assumait pas ses responsabilités concernant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
L'ambassadeur vénézuélien a en outre affirmé que l'absence de conditions permettant de trouver des solutions pacifiques à même de concrétiser cet objectif, ouvre la voie à la violence et à la guerre. (SPS)
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| Le peuple sahraoui poursuivra la lutte jusqu'au recouvrement de sa souveraineté sur l'ensemble de ses territoires occupés | No date |
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Alger
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05
aout
2024 (SPS
) L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de l'Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a affirmé, lundi à Alger, que le peuple sahraoui poursuivra la lutte jusqu'au recouvrement de sa souveraineté sur l'ensemble de ses territoires occupés, assurant que les manœuvres du Maroc visant à imposer son occupation du Sahara occidental étaient vouées à l'échec, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination étant garanti par la légalité internationale.
L'ambassadeur Taleb Omar intervenait lors d'une conférence de solidarité avec le peuple sahraoui, organisée par le quotidien El Moudjahid et l'Association Machaâl Echahid, en coordination avec l'ambassade de la RASD à Alger et l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG), en présence de personnalités nationales, de diplomates d'Afrique et d'Amérique latine, de parlementaires, de journalistes et de représentants de la société civile.
A cette occasion, M. Taleb Omar a passé en revue les derniers développements de la cause sahraouie, notamment la récente position française en faveur du prétendu "plan d'autonomie pour le Sahara occidental", qui, selon lui, "n'est pas nouvelle, la France n'ayant jamais cessé de soutenir ce plan par tous les moyens, y compris militaires", en référence aux avions français Jaguar que le Maroc utilisait pour bombarder les civils sahraouis.
La position française en faveur de l'Etat d'occupation marocain "n'a aucune incidence juridique", a-t-il souligné, rappelant que le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait affirmé dans son dernier rapport que la question sahraouie relevait de la décolonisation et que son règlement devait intervenir dans le cadre de l'ONU, qui garantit au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination.
Dans son intervention, le Directeur général de l'INESG, Abdelaziz Medjahed, est revenu sur la lutte du peuple sahraoui pour la liberté, l'indépendance et son droit à l'autodétermination, conformément à la légalité internationale.
Concernant le soutien de Paris à la thèse marocaine au Sahara occidental, M. Medjahed a soutenu que "ce qui se construit sur du faux ne saurait avoir de valeur juridique, le droit à l'autodétermination étant garanti au peuple sahraoui par la légalité internationale", assurant que "le règlement du conflit au Sahara occidental passe par l'organisation du référendum d'autodétermination".
De son côté, le juriste et membre du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Boudjemaa Souilah, a affirmé dans une déclaration à l'APS que "la position française n'est pas inquiétante, car la cause sahraouie est inscrite à l'ONU en tant que question de décolonisation". En conséquence, a-t-il dit, "les positions des autres pays et organisations n'ont aucune incidence sur le statut juridique de la question sahraouie".
L'intervenant a, par ailleurs, appelé à rompre avec "la politique de la connivence, de la tergiversation et de pillage des richesses", mettant en garde contre les répercussions du soutien à l'occupation marocaine du Sahara occidental sur la sécurité et la paix dans la région.
Il a en outre dénoncé la position française qui, a-t-il dit, viole le droit international alors même que la France est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Dans leurs interventions lors de cette conférence, des Moudjahidine et des enseignants universitaires ont affirmé que le soutien de l'Algérie au peuple sahraoui participait de ses positions immuables en faveur de tous les mouvements de libération dans le monde. (SPS)
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| Les participants au 28e SIPRAL réaffirment leur engagement en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui | No date |
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Quito
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04
aout
2024
(
SPS
) Les participants au 28ème Séminaire International sur les Problèmes de la Révolution en Amérique Latine (SIPRAL) tenu du 31 juillet au 3 août, dans la capitale équatorienne, ont réitéré leur engagement en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"Nous réitérons notre engagement ferme et inébranlable en faveur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et en particulier, à ce que sa voix légitime, représentée par le Front Polisario, soit entendue et respectée au sein du Conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré Patricio Aldaz, porte-parole du Parti communiste marxiste-léniniste de l'Equateur (PCMLE), qui lisait un communiqué sanctionnant les travaux du séminaire abrité par la Faculté de Jurisprudence de l'Université Centrale de l'Equateur à Quito, sous le slogan "Contre la guerre et le génocide impérialiste".
Les participants ont souligné, dans le communiqué, qu'"aucune puissance occidentale, y compris l'Espagne et la France, n'a le pouvoir d'établir le destin du peuple sahraoui, surtout à travers une prétendue autonomie accordée par un régime anachronique et autocratique comme la monarchie féodale marocaine, qui agit loin des principes et des normes des droits de l’homme internationaux et qui occupe les territoires du Sahara occidental, empêchant le droit à la pleine indépendance et à la souveraineté du peuple sahraoui".
Ce séminaire a vu la participation des délégués d'une vingtaine de pays d'Amérique latine, d'Europe et d'Asie.
Dans une communication qu’il a présentée, le coordinateur de l'Association équatorienne d'amitié avec le peuple sahraoui (AEAPS), Pablo de la Vega, a analysé et expliqué les convergences juridiques et politiques des luttes des deux peuples sahraoui et palestinien.
Il a soutenu qu'il y a au moins deux éléments clés dans ces processus de libération nationale : le droit à l'autodétermination des peuples, établi dans la Charte fondatrice des Nations unies, et le droit à l'indépendance complète des territoires dits non autonomes, contenu dans la résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations Unies, connue sous le nom de Déclaration sur la décolonisation. (SPS)
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| Au Sahara occidental, il est question de décolonisation et de l'autodétermination d'un peuple | No date |
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New
York
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Nations
unies
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04
aout
2024
(
SPS
) L'Organisation des Nations unies a réaffirmé sa position concernant la question sahraouie qu'elle considère comme une question de décolonisation et assuré que le peuple du Sahara occidental a le droit de décider de son avenir, selon un rapport devant être présenté par le Secrétaire général de l'ONU lors de la 79 session de l'Assemblée générale prévue à partir de la mi-septembre.
Selon le rapport du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui couvre la période du 1e juillet 2023 au 30 juin 2024, le Conseil de sécurité considère la question sahraouie comme une "question de paix et de sécurité" appelant à "une solution politique juste et durable et mutuellement acceptable garantissant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination".
Le rapport précise, en outre, que la question sahraouie est une question de "décolonisation" sans équivoque. Néanmoins, le Secrétaire général de l'ONU fait part de son inquiétude quant à la situation qui prévaut aujourd'hui au Sahara occidental.
"Je reste vivement préoccupé par l'évolution de la situation au Sahara occidental. Celle-ci a continué de se dégrader et il faut d'urgence inverser la tendance, notamment pour éviter toute nouvelle escalade. La poursuite des hostilités et l'absence de cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario marquent un net recul dans la recherche d'une solution politique" à ce conflit de longue date, déplore le SG de l'ONU.
Il a estimé, à ce propos, que des négociations autour d'une solution politique au conflit s'impose plus que jamais. "Je continue à croire qu'il est possible de parvenir à une solution politique juste et durable mutuellement acceptable et garantissant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination conformément aux résolutions du Conseil de sécurité", soutient le SG de l'ONU dans son rapport.
Par ailleurs, le rapport déplore l'absence de données au sujet de la situation des droits humains dans les territoires sahraouis occupés, rappelant le refus du Maroc d'autoriser l'accès à ces territoires aux représentants du Haut-Commissariat de l'ONU des droits de l'homme.
"Bien que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme ait officiellement demandé, à plusieurs reprises, à effectuer une visite technique au Sahara occidental, conformément à la résolution 78/85 de l'Assemblée générale, et que le Conseil de sécurité, dans sa résolution 2703 (2023), ait exhorté au renforcement de la coopération avec le Haut-Commissariat, y compris par la facilitation des visites dans la région, le Haut-Commissariat n'a pas été autorisé à se rendre sur le territoire depuis 2015", note le rapport.
"Le manque d'accès à des informations de première main et l'absence de surveillance indépendante, impartiale, globale et régulière de la situation des droits humains ont été préjudiciables à une évaluation globale de la situation des droits humains dans la région", ajoute-t-il.
Sur un autre plan, "le bien-être et les conditions de détention des prisonniers sahraouis, en particulier ceux appartenant au groupe Gdeim Izik, qui sont détenus en dehors du Sahara occidental, restent un problème urgent", souligne le Secrétaire général de l'ONU.
"L'Organisation des Nations Unies reste disposée à réunir tous ceux que la question du Sahara occidental intéresse dans un effort commun visant à rechercher une solution pacifique. Je les invite à aborder le processus politique l'esprit ouvert, à ne pas poser de conditions préalables et à saisir l'occasion qu'offrent la facilitation et les efforts de mon Envoyé personnel", conclut le rapport. (SPS)
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| L'Île-Saint-Denis ferme le stand du Maroc dans Station Afrique après "une allusion" sur le Sahara occidental | No date |
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L'ile-Saint
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Denis
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France
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04
aout
2024
(
SPS
) Le maire de l'Île-Saint-Denis a annoncé la fermeture du stand du Maroc dans Station Afrique, un lieu de célébration durant les Jeux Olympiques et Paralympiques, après qu'une chanteuse marocaine ait tenu des propos "politiques" liés au Sahara occidental, "contrevenant ainsi aux règles de neutralité fixées dans la convention signée par tous les pays".
"Depuis le 20 juillet 2024, de nombreux pays y sont représentés, proposant tous les jours des activités et des concerts. La ville de L'Île-Saint-Denis a ainsi réussi à réunir l'ensemble des pays sur un principe de neutralité, de respect réciproque et d'interdiction totale de positionnement sur la politique internationale pouvant heurter les participants de ce beau projet collectif", indique la ville de l'île-Saint-Denis dans un communiqué publié samedi.
"C'est par conséquent et avec grand regret que la ville de L'Île-Saint-Denis a dû, vendredi, signifier à la représentante du Maroc, la fin de la convention d'occupation qui liait notre ville à l'ambassade du Maroc dans le cadre de Station Afrique (située à L'Île-Saint-Denis)", a ajouté la même source.
Et de préciser: "Les engagements de neutralité, l'esprit d'unité et de concorde pour lesquels l'ensemble des participants ont mis tant d'efforts ces derniers mois afin de faire de Station Afrique une réussite que nous constatons chaque jour, a été gravement remise en question jeudi soir dernier, lors de la soirée en l'honneur du Maroc. La chanteuse Saida Charaf a ainsi, à deux reprises, annoncé devant le public que le Sahara occidental est marocain, merci président Macron", en référence au soutien apporté récemment par Paris au prétendu "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental.
"Ces interventions politiques contreviennent ainsi aux règles de neutralité fixées dans la convention signée par tous les pays, alors même que plusieurs réunions préparatoires avaient été réalisées en amont avec les représentants du Royaume du Maroc pour demander qu'aucune allusion sur la situation ne soit faite par les intervenants et artistes de la soirée pour garantir la meilleure entente entre les peuples, ce dont ils avaient totalement convenu", a tenu à souligner également la ville française, dans son communiqué.
"Le maire de L'ile-Saint-Denis a dû personnellement intervenir pendant le concert de l'artiste marocaine pour rappeler l'esprit de neutralité, d'unité et de fraternité de Station Afrique. Il a alors été hué par une partie du public qui scandait le Sahara (occidental) est marocain". A aucun moment les représentants officiels du Maroc présents ne sont intervenus, ni pendant ni après le concert, pour affirmer que ce n'était pas le lieu, s'excuser de la situation et réaffirmer les engagements pris", s'est indignée la ville.
"Par la suite, aucune excuse du consulat ou de l'ambassade n'a été formulée auprès de la mairie dans les 36 h qui ont suivi l'événement", a-t-elle déploré.
"Pour garantir la bonne entente entre les peuples et la réussite du projet, l'engagement de la ville de L'île-Saint-Denis s'est traduit à travers une convention avec chaque pays. Ainsi, quiconque vient rompre la neutralité pendant Station Afrique s'en exclut de fait", a-t-elle tenu à préciser.
Et d'ajouter dans ce contexte: "Nous regrettons très sincèrement cette situation mais nous y sommes contraints pour garantir l'égalité et l'équité entre les participants et veiller à la meilleure entente entre les pays pour la suite de Station Afrique".
"En conclusion, la ville de L'ile-Saint-Denis refuse de se positionner de quelque façon que ce soit dans un débat politique international. Il ne s'agit ici que de veiller à la bonne harmonie entre les peuples durant Station Afrique", a conclu la ville dans son communiqué.
Pour rappel, la classe politique française s'est indignée du soutien apporté par la France au prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, qualifiant cette décision de "grave", de "trahison" ou encore d'"erreur historique".
L'Algérie avait aussi exprimé sa "profonde désapprobation" de la décision "inattendue, inopportune et contre-productive" de la France d'apporter son soutien au prétendu "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental et décidé de retirer son ambassadeur auprès de la République française, en raison de sa position abominable. (SPS)
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| Cérémonie de Clôture du Séjour des Enfants Sahraouis au "Village Copains du Monde" | No date |
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Gravelines
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02
aout
2024
(
SPS
) Une cérémonie émouvante a été organisée pour marquer la fin du séjour de sept semaines des enfants sahraouis au sein du "Village Copains du Monde". Cet événement a rassemblé de nombreuses personnalités et a mis en lumière l'importance de la solidarité internationale envers le peuple et les enfants sahraouis.
Parmi les invités de marque figuraient Mr. Mohamed Ouzerouhane, Consul général d’Algérie à Lille, Madame Magalie Desseint chef de Cabinet de M. Bertrand Ringot, Maire de la ville de Gravelines, Mr. Olivier Lesavre directeur général des services sociaux de la Mairie de Gravelines, des représentants de la mosquée de la même ville, Mr. Mohamed Ali Zerouali représentant du Front Polisario en France et M. Tayeb Bougraimez président de l'Association de la jeunesse sahraouie de France.
La cérémonie a débuté par un accueil chaleureux de M. Christian Hogar, qui a rappelé l'histoire et les valeurs des "Villages Copains du Monde". Il a souligné son engagement de toute une vie, ainsi que celui de sa famille et de ses amis, pour promouvoir la fraternité, la justice et construire des liens entre des enfants de diverses nationalités, indépendamment de leur race, religion ou couleur.
Le Consul général d’Algérie des hauts de France a pris la parole pour remercier M. Hogar et tout le personnel du "Village Copains du Monde" pour leur engagement en faveur des valeurs de justice et des droits de l’homme. Il a réaffirmé la solidarité de l'Algérie avec la lutte légitime du peuple sahraoui pour son droit à la liberté et à l’indépendance.
Monsieur Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France, a pris la parole pour remercier tout d’abord le peuple et le gouvernement algériens pour leur soutien et leur solidarité envers la juste cause du peuple sahraoui. Il a souligné l’importance de cette célébration marquant le 38ème anniversaire de l’accueil des enfants sahraouis au sein des Villages Copains du Monde. Il a rendu hommage à Mr. Christian Hogar, figure emblématique de la solidarité et de la justice sociale, dont le parcours et l’engagement inspirent tous les présents.
Il a également exprimé une profonde gratitude envers Monsieur Bertrand Ringot et les élus de Gravelines pour leur soutien constant envers le peuple sahraoui. Mr. Zerouali a salué l’engagement de toutes les personnes ayant contribué au bien-être des enfants sahraouis, en particulier le personnel du Village Copains du Monde et les accompagnateurs sahraouis. Il a souligné l’importance de cette initiative qui permet aux jeunes sahraouis de découvrir le monde, d’apprendre et de grandir dans un environnement de paix, de solidarité et de respect mutuel. En conclusion, il a remercié chaleureusement tous les participants et a exprimé l’espoir que cette aventure continue de prospérer, apportant joie et espoir à encore plus d’enfants.
La cérémonie s’est conclue par la remise de cadeaux aux jeunes sahraouis et à leurs accompagnateurs, offerts par le Consul d’Algérie et la représentante de la mosquée de Gravelines, en signe de paix et de fraternité.
propos de l’Association des Villages Copains du Monde : Les Villages Copains du Monde sont dédiés à la promotion de la solidarité, de la fraternité et des droits de l’homme, accueillant des enfants de divers horizons pour des séjours éducatifs et enrichissants, favorisant l’échange culturel et l’amitié internationale. (SPS)
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| Soutien de Paris au prétendu plan d'autonomie marocain: "un énième cadeau concédé à Rabat" | No date |
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Paris
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02
aout
2024
(
SPS
) Le renforcement de l'appui de Paris à l'occupation du Sahara occidental par le Maroc "sonne comme un énième cadeau concédé à Rabat", a affirmé le magazine français "Marianne", soulignant que ces dernières années, les gouvernements français "n'ont cessé de courber l'échine devant les outrances marocaines".
Commentant le soutien apporté par Paris au prétendu "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental, "Marianne" a déploré la position de la diplomatie française qui "s'est une nouvelle fois prosternée devant la monarchie marocaine".
Dans un long article intitulé "Espionnage, droit international, désinformation... pourquoi la France cède-t-elle autant face au Maroc?", le magazine s'est demandé "de quoi ont peur au juste les Français".
Pour tenter de répondre à cette question, l'auteur de l'article rappelle les circonstances entourant l'occupation en 1975 du Sahara occidental par le Maroc, affirmant même que Paris avait soutenu l'invasion militaire marocaine.
"Le calcul du président français Giscard d'Estaing est alors stratégique: un Sahara occidental sous contrôle marocain sera plus facilement exploitable par des entreprises françaises qu'un Sahara occidental indépendant", a-t-il expliqué.
Selon le magazine, la France n'a pas dévié de cette stratégie et "souhaite à tout prix ne pas froisser Rabat, quitte à piétiner le droit international pour la question sahraouie".
Il relève, ainsi, que "cette fleur n'a pas été la seule concession faite" par Paris à Rabat, citant la mise au placard par le président Hollande d'une procédure judiciaire visant le chef des services marocains de renseignement, Abdellatif Hammouchi, accusé en France de complicité de torture par des militants sahraouis et opposants marocains.
"La seconde courbette, et pas la moindre, intervient en 2021", ajoute-t-il, rappelant, à ce titre, l'affaire d'espionnage par le Maroc des téléphones personnels du président Macron et de l'ensemble de ses ministres.
"Là encore, la réponse de Paris est molle", a-t-il regretté.
Le magazine revient, en outre, sur les attaques de la presse marocaine affidée au Makhzen contre la personne du président Macron et les atteintes à sa vie privée.
"En réponse, Paris courbe une énième fois l'échine", a-t-il encore déploré.
Le Maroc utilise également le "chantage" migratoire pour obtenir des "gains diplomatiques", avance "Marianne", précisant qu'en 2022, huit personnes sur dix ayant rejoint illégalement le territoire espagnol étaient passées par le royaume chérifien.
"Une statistique ayant fait plier l'Espagne, contrainte, avant la France, d'adopter la même position vis-à-vis du Sahara occidental", a-t-il rappelé.
Pour renforcer son occupation au Sahara occidental et prouver sa prétendue "souveraineté" sur ce territoire, le Maroc a usé également de l'arme de la désinformation.
"Au niveau médiatique, Abdelmalek Alaoui chapeaute la désinformation, obtenant des tribunes dans de prestigieux médias tels que Le Monde et Le Figaro", révèle le magazine français, faisant remarquer que "l'homme est un proche du conseiller du roi, André Azoulay".
"Dans ses écrits, il aligne les contrevérités historiques sur la (prétendue) +marocanité+ du Sahara occidental", a-t-il affirmé.
Il relève aussi une autre pratique cultivée par l'entourage de la monarchie, celle de "l'invitation de journalistes français pour des publireportages".
Une pratique "détournant une partie de la profession d'enquêtes ou de papiers plus nuancés sur la monarchie", a-t-il souligné. (SPS)
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| Le MOUDAF exprime son indignation face au soutien de la France au prétendu "plan d'autonomie" pour le Sahara Occidental | No date |
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Alger
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02
aout
2024
(
SPS
) Le Mouvement dynamique des Algériens de France (MOUDAF) a exprimé, vendredi dans un communiqué, son indignation concernant la prise de position de la France en faveur du prétendu "plan d'autonomie" pour le Sahara Occidental, qualifiant cette position de "dangereuse pour la région".
Le MOUDAF qui a exprimé son indignation concernant "la prise de position unilatérale du Président français Emmanuel Macron" concernant le prétendu "plan d'autonomie proposé par le Maroc", estime qu'il s'agit d'une position "périlleuse, voire dangereuse pour la région et contraire aux dispositions et principes du Conseil de sécurité des Nation Unies qui œuvre pour une solution politique respectueuse du droit international".
Le MOUDAF a fait observer que la position de la France, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité traduit "un manquement d'impartialité contraire à la Charte des Nations Unies", rappelant que l'ONU considère le Sahara Occidental comme "la dernière colonie en Afrique".
Rappelant la résolution des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental suite à l'acceptation des propositions de règlement de ce conflit par le Maroc et le Front Polisario, le MOUDAF estime que seule la légalité internationale est à même de garantir au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination. (SPS)
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| Soutien de Paris au prétendu "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental: une "erreur historique majeure" | No date |
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Paris
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02
aout
2024
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SPS
) Le groupe écologiste du Sénat français a condamné fermement le soutien apporté par Paris au prétendu "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental, qualifiant cette décision de "personnelle" et d'"erreur historique majeure".
"Cette lourde décision venant d'un homme seul à la tête d'un Etat, sans gouvernement ni majorité, sonne plus que jamais comme une erreur historique majeure et un énième fiasco sur la scène internationale du président de la République", indique un communiqué de ce groupe.
Rappelant leurs engagements pour "la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes et pour le respect du droit international", les écologistes condamnent fermement cette prise de position "personnelle" du président Emmanuel Macron qui "va à l'encontre de la position historique (de la France) du droit international et des accords actuels entre le Maroc et le Front Polisario".
Les écologistes demandent, dans ce cadre, au Président français de "respecter le droit international et de faire prévaloir le droit sur les intérêts économiques collectifs et/ou individuels", exigeant "la stricte application des accords de cessez-le-feu de 1991 entre le royaume du Maroc et le Front Polisario" et "le respect des arrêts de la Cour de Justice de l'Union européenne".
Ils demandent également à l'ONU de "mettre tout en œuvre pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental".
Pour les écologistes, la situation au Sahara occidental est "claire" et ce territoire considéré comme non autonome par l'ONU et l'ensemble des institutions internationales "ne peut être placé sous souveraineté marocaine".
Ils citent, pour preuve, les décisions de la Cour de justice de l'UE (arrêts du 21 décembre 2016, du 20 février 2018, du 19 juillet 2018, du 30 novembre 2018 et du 29 septembre 2021) affirmant que le Sahara occidental dispose d'un "statut séparé et distinct" par rapport au territoire marocain et qu'il relève du droit à l'autodétermination.
"C'est dans ce cadre que les écologistes se sont opposés aux accords commerciaux entre le Maroc et l'UE sur la pêche et l'agriculture en 2021. Accords qui ont été d'ailleurs annulés par la justice européenne en raison du non-respect du principe du consentement du peuple sahraoui", ont-ils rappelé.(SPS)
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| Des organisations de la famille révolutionnaire dénoncent la décision française concernant le Sahara occidental | No date |
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Alger
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02
aout
2024
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SPS
) Des organisations algériennes de la famille révolutionnaire ont dénoncé, jeudi, dans un communiqué, les manœuvres françaises, contraires au droit international, à l'égard de la question du Sahara occidental, saluant par la même, la décision de l'Algérie de retirer son ambassadeur auprès de la République française, en protestation de sa position abominable.
Représentées par l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), et les organisations de la société civile, engagées dans la préservation de la mémoire nationale, les organisations de la famille révolutionnaire ont indiqué "suivre avec préoccupation", le développement de la question du Sahara occidental à la lumière de la décision prise par le Gouvernement français, reconnaissant le prétendu plan marocain d'autonomie comme seule base de règlement du conflit au Sahara occidental.
Dans ce contexte, la famille révolutionnaire s'est félicitée de "la décision du Gouvernement algérien, de retirer son ambassadeur auprès de la France, en protestation contre sa position abominable", réaffirmant son soutien à "toutes les mesures appropriées à prendre pour le règlement de cette crise, qui menace la stabilité et la sécurité de la région".
Le communiqué a également évoqué la conjoncture internationale, qu'il a qualifié de "critique", d'autant que cette démarche contribue à "accentuer le conflit et à transformer la région en un foyer de crise permanent".
"La décision française vient affirmer la complicité des puissances coloniales anciennes et nouvelles, pour poursuivre l'occupation du Sahara occidental, et continuer à piller ses richesses, chose que le peuple sahraoui rejette, d'autant plus qu'il est appuyé par la loi et les résolutions de la légalité internationale".
A cette occasion, lesdites organisations ont souligné que "ces manœuvres politiques vaines, et décisions illégales et immorales, ne reposent sur aucune base solide, mais contribuent, plutôt, à prolonger l'impasse créée par le prétendu plan d'autonomie marocain". (SPS)
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| Le Président de la République s’entretient à Nouakchott avec la plupart des délégations participantes à la cérémonie d'investiture du Président mauritanien | 02 août 2024 |
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Nouakchott
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02
août
2024
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SPS
) Le Président de la République, Brahim Ghali, s’est entretenu avec la plupart des délégations participantes à la cérémonie d'investiture du Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani réélu pour un second mandat à la tête de la présidence de la République islamique de Mauritanie .
Le Président Ghali s’est entretenu avec le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, la délégation malienne et le Président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a eu également des entretiens avec les délégations : d'Algérie, de l'Union africaine, d'Angola et de Libye.
Le Président de la République est accompagné dans cette visite par une importante délégation : le ministre des Affaires Etrangères, Mohamed Sidati, la wali (gouverneur) de Smara, Mme Azza Bobbih, le Directeur National de la Sécurité, de la Documentation et de la Protection des Institutions, Hamma Malou, l'Ambassadeur chargé du Protocole Présidentiel, Salha Al-Abd, et la Conseillère chargée du Monde Arabe, Mme Nana Labbat Rachid, rappelle-t-on. (SPS)
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| La mairie de Lanester reçoit un groupe d’enfants sahraouis en vacances | No date |
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Lanester
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France
),
01
aout
2024
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SPS
) La mairie de Lanester a accueilli jeudi un groupe d’enfants sahraouis en séjour dans la ville de Lanester, afin de leur permettre de passer des vacances loin de la chaleur d’été dans les camps de réfugiés.
La cérémonie présidée par l’adjointe du maire, Mme Rose Morellec, a été assistée par des élus de Lanester, une représentante de l’AARASD, des membres de l’association Enfants réfugiés du Monde (ERM), des responsables du centre d’accueil de ces enfants et de l’ association lanesterienne de coopération culturelle pour la jeunesse sahraouie (ALCCJS).
"Cet accueil est une des actions à caractère politique et humanitaire entreprise par des associations et municipalités en relation avec le peuple sahraoui qui est privé de ses droits élémentaires à l’autodétermination dans le cas du processus de décolonisation sous l’égide des Nations unies", a affirmé Mme Rose Morellec.
Elle a également exprimer l’engagement de sa municipalité en faveur les droits inaliénables du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance dans le plein respect du droit international et des droits de l’homme.
Pour sa part, Mme Colette Blais a exprimé au nom du représentant du Front Polisario, Mohamed Ali Zerouali, la gratitude et les remerciements à toute l’équipe municipale de Lanester pour leur engagement et soutien indéfectibles envers la cause sahraouie.
"Votre solidarité et votre soutien dans notre combat pour la liberté et la justice sont une source d’espoir et de force pour le peuple sahraoui. Votre engagement symbolise l’esprit de fraternité et d’humanité qui transcendent les frontières", a-t-elle souligné. (SPS)
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| Sit-in à Alger en solidarité avec le peuple sahraoui et en protestation contre le soutien de la France au plan d'autonomie marocain | No date |
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Alger
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01
aout
2024
(
SPS
) Des organisations et associations de la société civile ont organisé, jeudi, un sit-in de solidarité avec le peuple sahraoui au siège de l'ambassade de la République sahraouie en Algérie, en protestation contre le soutien de la France au plan d'autonomie marocain comme "seule base" de règlement du conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc.
Dans son allocution lors de ce sit-in de solidarité, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar a souligné que la position de la France "est contraire au droit international, la question sahraouie étant inscrite comme une question de décolonisation, dont le règlement se fait conformément à la résolution des Nations Unies qui accorde aux peuples colonisés la liberté de décider de leur sort".
L'ambassadeur sahraoui a indiqué que cette "position politique, sans aucune incidence juridique, ne change pas la nature du conflit du Sahara Occidental, mais traduit une volonté de barrer la voie aux solutions pacifiques".
Le diplomate sahraoui s'est félicité, en outre, de "la position de l'Algérie, en parfaite synergie avec la légalité internationale et les résolutions adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies, exhortant tous les pays du monde à soutenir les peuples colonisés pour le recouvrement de leur souveraineté, en considérant le colonialisme comme un crime contre l'humanité".
A la fin du sit-in, les organisations de la société civile algérienne ont lu un communiqué dénonçant l'attitude du gouvernement français et ses tentatives de porter atteinte à la stabilité de la région.
Par ailleurs, les mouvements de la société civile ont exprimé leur position de soutien aux droits légitimes du peuple sahraoui, sous la conduite du front Polisario, dirigé par son secrétaire général, Brahim Ghali, président de la RASD. (SPS)
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| Le président de la République rencontre à Nouakchott le Premir ministre algérien | No date |
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Nouakchott
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01
aout
2024
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SPS
) Le président de la République, Brahim Ghali a rencontré, jeudi à Nouakchott, le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, en marge de sa participation à la cérémonie d'investiture du président de la République islamique de Mauritanie.
Le président de la République, Brahim Ghali, a adressé les vifs remerciements et la profonde reconnaissance des dirigeants, du Gouvernement et du peuple de la République arabe sahraouie démocratique au président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, pour son soutien fort et constant au peuple sahraoui et à sa juste cause, ainsi que pour les efforts soutenus consentis par l'Algérie, notamment au Conseil de sécurité, en accord avec les principes et idéaux de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, selon un communiqué des services du Premier ministre algérien.
Lors de ces entretiens, le président de la République a souligné que "la récente démarche française ne saurait en aucun cas modifier le statut juridique du conflit au Sahara occidental, qui reste, du point de vue de l'ONU et des décisions de la légalité internationale, une question de décolonisation, de même qu'elle ne saurait remettre en question le droit légitime et inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, consacré par les chartes internationales et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité", selon la même source. (SPS)
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| Le Parti socialiste condamne le soutien de la France au prétendu plan d'autonomie marocain et rappelle son engagement pour la "libre détermination des peuples" | No date |
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Paris
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01
aout
2024
(
SPS
) Le parti socialiste français (PS) a condamné jeudi "un tournant diplomatique précipité" face au renforcement du soutien de la France au prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, rappelant son engagement en faveur du respect du principe de "la libre détermination des peuples".
"Le PS condamne un tournant diplomatique précipité et sans concertation avec le Parlement", a-t-il écrit dans un communiqué, soulignant que le parti "attaché à l'amitié franco-marocaine, condamne cette décision unilatérale, prise sans le moindre débat ni concertation avec le Parlement".
Il a indiqué, à ce titre, que comme l'ensemble des Français, le parti a découvert "une lettre adressée au roi Mohammed VI à l'occasion du 25e anniversaire de son intronisation, dans laquelle le président de la République prend la décision de reconnaître le plan marocain pour le Sahara occidental".
Estimant qu'"aucune urgence ne justifiait une telle annonce au cœur de l'été, à un moment où le gouvernement démissionnaire est censé gérer les affaires courantes", le parti socialiste a affirmé que "le président joue un coup de communication sans vision politique qui s'inscrive dans le temps long".
"La diplomatie française ne peut être conditionnée par la visite d'Etat prochaine d'Emmanuel Macron à Rabat", a-t-il soutenu.
Le PS a exprimé, à ce titre, "son inquiétude quant aux conséquences et appelle de ses vœux une diplomatie fondée sur l'apaisement et le dialogue", rappelant "son engagement en faveur d'une politique étrangère respectueuse du droit international, des droits humains et de la libre détermination des peuples".
Dans une lettre adressée au roi du Maroc, le président français Emmanuel Macron a affirmé considérer que "le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine".
Critiquant le renforcement du soutien de la France au plan marocain pour le Sahara occidental, aussi bien sur le fond que sur les circonstances politiques entourant ce geste, la classe politique française s'est indignée de cette décision.
Selon le Parti communiste français (PCF), "Emmanuel Macron trahit la position historique et équilibrée de la France sur les droits du peuple sahraoui comme sur les résolutions de l'ONU".
Les écologistes ont dénoncé, de leur côté, une décision "trahissant la position historique de la France", qualifiant le pas franchi par la présidence française d'"erreur historique prise par un homme seul, à la tête d'un Etat sans gouvernement, ni majorité".
Hadrien Clouet, député de la France insoumise (LFI), a soutenu, quant à lui, que "ce geste précipité en plein jeux olympiques de Paris, contre le droit international, sans débat, est une erreur". (SPS)
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| Le Chef de l’Etat participe à la cérémonie d'investiture du Président mauritanien | 01 août 2024 |
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Nouakchott
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01
août
2024
(
SPS
) Le président de la République, Brahim Ghali, a participé ce jeudi à la cérémonie d'investiture de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, réélu pour un second mandat à la tête de la présidence de la République islamique de Mauritanie.
Lors de la cérémonie d'investiture, qui s'est déroulée au Centre international de conférences "Al-Murabitoun" de la capitale, Nouakchott, le Président mauritanien a prêté serment et a exprimé dans son discours sa fierté de la confiance des Mauritaniens, soulignant qu'il est le président de tous les Mauritaniens, quelles que soient leurs orientations.
Le président mauritanien réélu s'est engagé à faire de la garantie de la paix, de la stabilité du pays et de la consolidation de l'unité nationale la priorité, soulignant que le nouveau mandat sera orienté pour la jeunesse et ses aspirations.
Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a remporté l'élection présidentielle avec 56,12% des voix, tandis que le militant des droits de l'homme Biram Ould Dah Abeid est arrivé en deuxième position avec 22,10%, selon les résultats de la Commission électorale nationale indépendante rendus public le 01 juillet 2024. (SPS)
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| Le détenteur exclusif de la souveraineté sur le Sahara occidental est le peuple sahraoui, selon le droit international | No date |
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El
Aaiún
occupée
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01
aout
2024
(
SPS
) L'Association pour la surveillance des ressources et pour la protection de l'environnement au Sahara occidental (AREN), a affirmé, mercredi, que le détenteur unique et exclusif de la souveraineté sur le Sahara occidental, partant du droit international, était le peuple sahraoui.
L'association a condamné la position française reconnaissant le plan d"'autonomie" au Sahara occidental dans le cadre de la "prétendue souveraineté" marocaine, rappelant que la France avait "dévié de la légalité internationale et s'est jetée dans le conflit en s'alignant sur le Maroc, pays agresseur qui ne cesse de bafouer le droit international et l'ensemble des chartes qui appellent au bon voisinage et au respect du principe des frontières héritées de la colonisation".
Elle a précisé que la décision de la France aura des répercussions qui pourraient entraver les efforts des Nations unies qui ont inclus le territoire dans les résolutions de la Quatrième commission chargée des questions de décolonisation.
Le Front Polisario avait énergiquement dénoncé, mardi, la décision de la France en faveur de l'occupation marocaine, affirmant que la France, "Fidèle à son approche coloniale et expansionniste, n'a eu de cesse d'entraver les efforts des organisations internationales visant à parvenir à une solution équitable et pacifique pour la décolonisation du Sahara occidental", et qu'elle "n'est plus éligible à appartenir à la Mission des Nations unies pour l'Organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO)", après "s'être écartée de la légalité internationale en raison de sa position partiale et ouvertement en faveur de la proposition marocaine". (SPS)
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| La réponse du président de la République algérienne à la position de la France sur la question sahraouie a été "ferme, résolue et précise" | No date |
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Alger
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31
jul
2024
(
SPS
) Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ahmed Attaf, a affirmé, mercredi à Alger, que la réponse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la nouvelle position de la France sur la question du Sahara occidental, "a été ferme, résolue et précise", estimant que la démarche française ne contribuera pas à la relance du processus diplomatique, mais alimentera plutôt l'impasse dans lequel le plan d'autonomie a plongé la question sahraouie depuis plus de 17 ans.
Répondant aux questions des journalistes, lors d'une conférence de presse au siège du ministère sur les dossiers d'actualité inhérents à la politique étrangère, M. Attaf a fait savoir que le président de la République avait été informé, préalablement, de la démarche française par son homologue français qui a tenté de justifier cette décision, lors de leur rencontre, le 13 juin dernier, à Bari (Italie) en marge de la Réunion du G7.
Résolution du conflit au Sahara occidental : la position de l'UE reste "inchangée"
A cette occasion, M. Attaf a estimé que les différents données et arguments avancés par le président français pour justifier le changement qu'il préparait, n'avait apporté aucune nouveauté, d'autant plus qu'il s'agit d'un rappel de la position française déjà exprimée en 2007 lors de la présentation du plan d'autonomie par le royaume marocain.
Cette démarche est à même de "contribuer à la relance du processus politique pour le règlement du conflit au Sahara Occidental, selon les justifications du président français qui a également souligné que la France demeurait fidèle à ses engagements et à ses obligations d'appuyer les efforts du Secrétaire général (SG) de l'ONU et à soutenir les efforts de son envoyé personnel".
Qualifiant la réponse du président de la République de "ferme, résolue et précise", M. Attaf a indiqué que le président de la République, estimait que "la nouvelle position française n'est qu'une reproduction des positions exprimées auparavant, voir même les dépasse de très loin, car considérant le plan d'autonomie comme base exclusive pour le règlement du conflit au Sahara Occidental, reconnaissant expressément la prétendue +marocanité du Sahara Occidental+ et incluant clairement le présent et l'avenir du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté marocaine".
Comme première mesure, souligne M. Attaf , l’Algérie a décidé, donc, de réduire sa représentation diplomatique en France, en retirant son ambassadeur auprès de la République française, avec effet immédiat, et en confiant la représentation diplomatique algérienne en France, dorénavant, à un chargé d'affaires conformément aux traditions et us internationaux, pour exprimer la dénonciation algérienne de la démarche des autorités françaises.
"Nous allons prendre les mesures nécessaires, pour exprimer notre rejet de la démarche française dangereuse, qui menace la stabilité de la région et sape les efforts déployés, en cette conjoncture, pour parvenir à une solution pacifique et politique à la question du Sahara Occidental".
La résolution du conflit au Sahara occidental se fera conformément aux résolutions onusiennes (ONU)
A une question sur la visite qui était prévue par le président de la République en France, le ministre a affirmé que "toutes les conclusions seront tirées dans le cadre de la préparation de la réponse à la démarche entreprise par la France", ajoutant que "le visite d’Etat qui était prévue s’inscrira, sans nul doute, dans le cadre de ces conclusions". "Je ne serai pas surpris si je dis que la décision française n'a pas contribué positivement à la concrétisation de cette visite, compte tenu des conséquences dangereuses qui découlent de la décision française qui est à même de compromettre non seulement, la résolution pacifique et politique de la question, mais aussi la sécurité et la stabilité de la région".
En outre, le ministre s’est dit surpris que la France ait choisi ce moment pour annoncer sa décision, d’autant plus que la conjoncture connait des mutations devant permettre aux Nations unies de relancer, via son envoyé personnel au Sahara Occidental, le processus de paix dans la région, ajoutant que l'ONU s'attèle à réactiver le mécanisme de relance des négociations de paix entre les parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario. (SPS)
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| La résolution du conflit au Sahara occidental se fera conformément aux résolutions onusiennes (ONU) | No date |
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New
York
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Nations
unies
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31
jul
2024
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SPS
) La résolution du conflit au Sahara occidental se fera "conformément aux résolutions du Conseil de sécurité", a tenu à rappeler le porte-parole du Secrétaire général des Nations-unies, Stéphane Dujarric.
Dans une déclaration aux médias mardi à New York, M. Dujarric a indiqué que "les efforts des Nations unies concernant la résolution du conflit au Sahara occidental se poursuivront conformément aux résolutions du Conseil de sécurité".
Le Sahara occidental en tant qu'ancienne colonie espagnole est inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes de la 4e commission des Nations unies dite "Des politiques spéciales et de décolonisation". (SPS)
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| Résolution du conflit au Sahara occidental : la position de l'UE reste "inchangée" | No date |
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Bruxelles
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31
jul
2024
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SPS
) L'Union européenne a déclaré mercredi que sa position sur le Sahara occidental restait "inchangée", réaffirmant son soutien au SG de l'ONU et son envoyé personnel pour le Sahara occidental pour poursuivre le processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental.
Cette déclaration de l'UE intervient après que la France ait annoncé qu'elle reconnaissait la prétendue souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara occidental comme "la seule base pour parvenir à une solution politique juste".
"Il appartient à chaque Etat membre de réagir en fonction de ses propres positions. La position commune de l'Union européenne sur cette question reste inchangée", a recadré une porte-parole des affaires étrangères de l'UE à Europa Press, suite à l'annonce de Paris.
La résolution du conflit au Sahara occidental se fera conformément aux résolutions onusiennes (ONU)
Elle a réaffirmé que "l'UE maintient sa position commune de soutenir le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, pour poursuivre le processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental", insistant sur le fait que la solution doit être conforme aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.(SPS)
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| Rappel de l'ambassadeur d'Algérie à Paris: une réponse appropriée à la décision irréfléchie de la France | No date |
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Alger
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30
jul
2024
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SPS
) Le Mouvement algérien El-Bina a exprimé, mardi, dans un communiqué, son soutien à la décision souveraine prise par l'Algérie de rappeler son ambassadeur à Paris avec effet immédiat, la qualifiant de réponse appropriée à la décision irréfléchie de la France suite à sa reconnaissance du plan d'autonomie marocain comme "seule base" de règlement du conflit au Sahara occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc.
La décision souveraine du Gouvernement algérien de rappeler son ambassadeur à Paris avec effet immédiat est "une réponse appropriée à la décision irréfléchie de la France ayant reconnu le plan marocain d'autonomie au Sahara occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc", a indiqué le mouvement, ajoutant que la France qui "n'arrive pas à s'affranchir de son complexe colonial, passe outre la réalité néocolonialiste du conflit, au moment où elle devait contribuer, aux côtés de l'Algérie, aux efforts internationaux pour parvenir à un règlement politique, équitable, durable et acceptable de la cause du peuple sahraoui occupé".
Le mouvement a exprimé "sa pleine confiance en la personne du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et sa clairvoyance face à la décision irresponsable du gouvernement français et souligne son soutien ferme et fort à toute décision future qu'il pourrait prendre en réponse à la décision de la France qui doit assumer l'entière responsabilité de ses actes déshonorants et de son déni flagrant de ses engagements internationaux, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, dans la mise en œuvre des résolutions des Nations unies qui ont reconnu la légitimité de la cause sahraouie et le droit du peuple sahraoui à un référendum d'autodétermination". (SPS)
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| Soutien au plan marocain d'"autonomie" du Sahara Occidental: le FFS dénonce fermement la position irresponsable et indigne de la France | No date |
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Alger
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30
jul
2024
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SPS
) Le Front algérien des forces socialistes (FFS) a dénoncé mardi avec la plus grande fermeté la position irresponsable et indigne de la France officielle après son choix d’appuyer officiellement le plan marocain d'"autonomie" du Sahara occidental, soulignant que la décision de l'Algérie de rappeler avec effet immédiat son ambassadeur à Paris, émane de son intransigeance depuis l’indépendance, quant au droit fondamental et inaliénable des peuples à l’autodétermination.
Dans un communiqué signé par son Premier secrétaire national, le FFS a dénoncé, "avec la plus grande fermeté la position irresponsable et indigne de la France officielle qui traduit une logique néocolonialiste consistant à faire du makhzen un cheval de Troie pour faire triompher ses plans impérialistes en Afrique".
La décision de l’Algérie de rappeler avec effet immédiat son ambassadeur à Paris, "a été très prévisible après le choix de la France d’appuyer officiellement le plan marocain d'+autonomie+ du Sahara occidental comme +la seule base+ de règlement du conflit, et ce vu sa longue tradition diplomatique et son intransigeance, depuis l’indépendance, quant au droit fondamental et inaliénable des peuples à l’autodétermination", a-t-il ajouté.
"Par sa connivence avec le régime marocain sur le dossier sahraoui, non seulement la France bafoue le droit international et les résolutions des Nations unies, mais elle se fait la complice de toutes les souffrances du peuple sahraoui à qui elle dénie le droit de disposer de lui-même", a-t-il soutenu. (SPS)
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| Soutien de la France au prétendu "plan d'autonomie" au Sahara Occidental: l’Algérie décide le retrait de son ambassadeur en France | No date |
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Alger
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30
jul
2024
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SPS
) Le Gouvernement algérien a décidé le retrait de son ambassadeur auprès de la République française avec effet immédiat et la représentation diplomatique algérienne en France est désormais du ressort d'un chargé d'affaires, suite à la reconnaissance par la France du plan d'autonomie marocain comme "seule base" de règlement du conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc, indique mardi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger.
"Le Gouvernement français a fini par donner sa caution franche et catégorique au fait colonial imposé au Sahara Occidental. Ce pas qu'aucun autre Gouvernement français avant lui n'avait cru devoir franchir, le Gouvernement actuel l'a fait avec beaucoup de légèreté et une grande désinvolture, sans en mesurer lucidement toutes les retombées potentielles", précise la même source.
"En reconnaissant le plan d'autonomie marocain comme la seule base de règlement du conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc, le Gouvernement français bafoue la légalité internationale, prend fait et cause pour la négation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, se démarque de tous les efforts patients et persévérants déployés par les Nations Unies à l'effet de parachever la décolonisation du Sahara Occidental et manifeste une abdication des responsabilités particulières qu'il doit assumer, en toutes circonstances, comme membre permanent du Conseil de Sécurité", souligne le communiqué.
En conséquence, "le Gouvernement algérien a décidé le retrait de son ambassadeur auprès de la République française avec effet immédiat. La représentation diplomatique algérienne en France est désormais du ressort d'un chargé d'affaires", ajoute la même source. (SPS)
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| Rappel de l'ambassadeur d'Algérie en France: le RND soutient une décision "souveraine et responsable" | No date |
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Alger
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30
jul
2024
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SPS
) Le parti algérien du Rassemblement national démocratique (RND) a fait part, mardi dans un communiqué, de son soutien à la décision "souveraine et responsable" prise par l'Algérie, qui a rappelé son ambassadeur à Paris, suite à la reconnaissance par la France du plan d'autonomie marocain comme seule base de règlement du conflit au Sahara occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc.
Le RND a souligné "soutenir et appuyer la décision prise par l'Algérie de rappeler l'ambassadeur algérien en France", qualifiant cette décision de "souveraine, responsable et appropriée", laquelle "intervient en réponse à la décision irresponsable de l'Etat français reconnaissant le plan d'autonomie marocain comme seule base de règlement du conflit au Sahara occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc".
"Il s'agit d'une faute grave et d'une violation flagrante de l'ensemble des chartes et des us internationaux, étant donné que la cause sahraouie est inscrite à la quatrième commission de l'ONU comme une question de décolonisation", a estimé le parti.
Ce comportement ne fait que "dévoiler, encore une fois, la doctrine colonialiste enracinée chez le décideur français qui va de pair avec la visée colonialiste du régime du makhzen. Il s'agit d'une tradition consacrée par les puissances coloniales qui se soutiennent mutuellement", poursuit le RND.
Le RND a rappelé que la France "doit respecter sa qualité de membre permanent au Conseil de sécurité y compris les responsabilités légales et morales qui lui incombent pour garantir la sécurité et la stabilité dans le monde, et permettre, ainsi, aux peuples d'exercer leur droit à l'autodétermination, comme le prévoit la Charte des Nations unies".
Le parti a indiqué, dans ce sens, que "le lobby sioniste et le lobby colonial français sont derrière cette décision ", qui intervient "en réponse aux positions fortes et honorables de l'Etat algérien vis-à-vis des causes palestinienne et sahraouie".
Par ailleurs, le RND a réitéré sa position "immuable" en faveur du droit du peuple sahraoui face à l'occupation marocaine, ainsi que "sa confiance et son soutien aux positions diplomatiques de l'Algérie sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". (SPS)
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| Le Polisario dénonce la position française en faveur de l'occupation marocaine du Sahara occidental | No date |
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Chahid
El
Hafedh
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30
jul
2024
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SPS
)Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a dénoncé, mardi, énergiquement, la décision de la France en faveur du plan dit "autonomie au Sahara occidental" présenté dans le cadre de la prétendue "souveraineté marocaine", ce qui sape le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
"Tout en rappelant la responsabilité des Nations unies à permettre au peuple sahraoui d'accéder à son droit à l'autodétermination et à respecter la légalité internationale en vue de la décolonisation du Sahara occidental", le Bureau "condamne avec les termes les plus fermes la récente position française qui cautionne, expressément, la guerre expansionniste menée par l'occupant marocain, en soutenant le plan d'autonomie visant à priver le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, un droit garanti par toutes les chartes et législations internationales, mais également reconnu par l'ensemble des instances, l'ONU y compris", a affirmé le Bureau dans un communiqué ayant sanctionné les travaux de sa réunion.
"Fidèle à son approche coloniale et expansionniste, la France n'a eu de cesse d'entraver les efforts des organisations internationales visant à parvenir à une solution équitable et pacifique pour la décolonisation du Sahara occidental", a ajouté le communiqué, affirmant que "la France n'est plus éligible à appartenir à la Mission des Nations unies pour l'Organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO)".
"La décision de la France vient confirmer son dessein prémédité de priver le peuple sahraoui de son droit immuable à la liberté et à l'indépendance, et de mettre la région en péril", a-t-il déploré.
Le bureau permanent du secrétariat national s'est réuni, lundi, sous la présidence du président de la République sahraouie, le Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, pour évaluer la situation sur différents fronts et passer en revue les développements de la cause sahraouie.
Le bureau a fait en outre part de sa considération quant aux "actions héroïques menées par l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) contre les forces de l'occupation retranchées derrière le mur de la honte", saluant " le peuple sahraoui dans les territoires occupés pour la résistance face à l'occupant marocain, notamment les détenus civils et les prisonniers sahraouis, dont les héros de Gdeim Izik".
Le bureau a dénoncé, en outre, l'escalade dangereuse adoptée par l'occupant marocain dans les territoires occupés "dans le cadre de la politique de colonisation".(SPS)
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| Le soutien de la France au prétendu plan d'autonomie marocain est sans conséquences juridiques pour le Sahara occidental | No date |
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Alger
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30
jul
2024
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SPS
) Le soutien apporté par la France au prétendu plan marocain d'autonomie pour le Sahara occidental est "une violation du droit international", a affirmé mardi Juan Soroeta Liceras, maître de conférences en droit international et relations internationales, soutenant que cette décision du gouvernement français est de "nature politique" et "sans conséquences juridiques".
"La décision du gouvernement français de reconnaître l'autonomie sous la prétendue souveraineté marocaine comme unique solution au conflit au Sahara occidental constitue l'affirmation que la France nie le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. En clair, la France viole le droit international", a-t-il déclaré à l'APS.
Selon ce juriste, également président de l'association internationale pour l'observation des droits de l'homme, le soutien de la France au plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007, "n'aura aucun effet juridique" et que ce genre de déclarations est "de nature politique sans conséquences juridiques".
"Le Sahara occidental reste un territoire en attente de décolonisation, quelle que soit la volonté ou l'intention des autres Etats. Ni la France ni un autre pays ne peut conclure d'accords qui violent le droit international, car il pourrait alors être poursuivi devant des Cours pour avoir engagé sa responsabilité internationale", a-t-il expliqué.
En effet, la nature juridique du conflit au Sahara occidental en tant que question de décolonisation a été constamment réaffirmée par les résolutions pertinentes de l'ONU, qui ont toutes confirmé et entériné le droit légitime du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination.
En plus, dans un avis consultatif rendu en 1975, la Cour internationale de Justice (CIJ) a conclu, sans aucune ambiguïté, qu'il n'y avait aucun lien juridique de quelque nature que ce soit entre le Sahara occidental et le Maroc, qui pourrait affecter la mise en œuvre de la résolution 1514 de l'ONU, confirmant, ainsi, le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination par l'expression libre et authentique de sa volonté.
Il a rappelé, à ce titre, que le plan de paix négocié par le Maroc et le Front Polisario en 1991, prévoit l'organisation d'un référendum au cours duquel il sera demandé à la population si elle souhaitait que le Sahara occidental fasse partie du Maroc ou devienne un Etat indépendant.
"Tout type d'autonomie équivaut à une intégration. Soutenir l'autonomie signifie soutenir l'intégration du Sahara occidental au Maroc. Autrement dit, rejeter le droit à l'autodétermination et soutenir l'occupation militaire", a-t-il averti.
"La France, comme l'Espagne, sont victimes depuis de nombreuses années d'un chantage exercé par le Maroc, qui agit comme un Etat mafieux", a-t-il ajouté. Ce spécialiste des relations internationales affirme que l'utilisation par le Maroc du logiciel d'espionnage Pegasus peut également expliquer le changement de position par rapport au conflit au Sahara occidental.
Ce programme est utilisé par le Maroc pour "faire chanter les politiciens espagnols et français", a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de "prendre en compte" cet aspect pour "comprendre la nature globale du conflit".
Commentant la réaction de l'Algérie qui a exprimé, jeudi, sa "profonde désapprobation" de la décision "inattendue, inopportune et contre-productive" de la France d'apporter son soutien au plan d'autonomie défendu par le Maroc pour le Sahara occidental, ce juriste espagnol qualifie cette réaction d'"irréprochable", relevant que sur le plan juridique, le cas du conflit au Sahara occidental est similaire à celui de la Palestine.(SPS)
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| Soutien de la France au prétendu plan d'autonomie marocain: une violation de la légalité internationale | No date |
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Alger
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29
jul
2024
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SPS
) Le soutien apporté par la France au prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental constitue "une violation flagrante de la légalité internationale" et "sapera" les efforts de l'ONU visant à organiser un référendum d'autodétermination, ont affirmé dimanche des associations espagnole et britannique de soutien au peuple sahraoui.
En effet, le président du mouvement espagnol de solidarité avec le peuple sahraoui, Carmelo Ramirez, a qualifié le soutien apporté par la France au dit plan d'autonomie proposé par le Maroc de "violation flagrante de la légalité internationale" et d’"atteinte aux droits légitimes du peuple sahraoui à l'indépendance et à la liberté reconnus internationalement depuis 1973".
M. Ramirez a fait remarquer, à ce titre, que "depuis les années 1970, la France n'a jamais cessé d'apporter un soutien politique et militaire au Maroc, l'aidant, ainsi, à renforcer son occupation du Sahara occidental".
Le président du mouvement espagnol de solidarité avec le peuple sahraoui en veut pour preuve le soutien apporté par la France au Maroc dans sa guerre contre l'armée sahraouie depuis la rupture du cessez-le-feu par l'occupant marocain en novembre 2020.
Il a, ainsi, mis en garde contre les conséquences de cette décision sur la situation sécuritaire dans la région, relevant que le soutien apporté au prétendu plan d'autonomie marocain compliquera davantage la situation, non seulement en Afrique du Nord, mais aussi au Sahel, et alimentera les tensions et l'instabilité dont les retombées nuiront aux pays et peuples de la région.
M. Ramirez a tenu, dans ce contexte, à rappeler que la question du Sahara Occidental relève indubitablement d'un processus de décolonisation à parachever conformément aux résolutions de l'ONU.
"Le soutien de la France à ce prétendu plan d'autonomie affectera sa position en tant que membre du Conseil de sécurité de l'ONU et ses responsabilités qui en découlent vis-à-vis des résolutions de l'ONU, de l'Union africaine et du respect de la légalité internationale qui reconnait au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination", a-t-il ajouté.
Les Sahraouis de France dénoncent le soutien de la France au "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental
De son côté, la présidente de l'association britannique de défense des droits du peuple sahraoui, "SandBlast", Danielle Smith, a dénoncé la décision de la France de soutenir le plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, affirmant que cette décision "sapera" les efforts de l'ONU visant à organiser un référendum d'autodétermination au Sahara occidental.
"Cette récente décision sapera les efforts de l'ONU en vue d'organiser un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental qui a déjà coûté plus d'un demi-milliard de dollars", a-t-elle déclaré à l'APS.
Selon la présidente de cette association qui défend les droits des Sahraouis à travers l'Art et la Culture, la décision de la France "portera atteinte au processus de l'ONU visant à décoloniser le Sahara occidental et parvenir à une solution juste et mutuellement acceptable conformément aux principes de la charte des Nations unies".
"Une fois de plus, cette décision prive les Sahraouis de leur droit à décider de leur avenir", a-t-elle regretté.
Se disant "pas étonnée" par le soutien apporté par la France au plan d'autonomie défendu par le Maroc pour le Sahara occidental, Danielle Smith estime que ce soutien est "cohérent" avec la position "négative" de la France vis-à-vis de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination.
"Il révèle, une fois de plus, le double standard hypocrite des grandes puissances occidentales qui soutiennent les droits de certains et les renient pour d'autres", a-t-elle affirmé. (SPS)
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| Le MEA saharaoui condamne fermement la position de la France soutenant l’autonomie marocaine au Sahara occidental | 29 juillet 2024 |
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Bir
Lahlou
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29
juillet
2024
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SPS
)-Le Ministre des affaires étrangères de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), membre du Secrétariat National , M, Mohamed Sidati a condamné fermement la position de la France soutenant l’autonomie marocaine au Sahara occidental.
Le chef de la diplomatie sahraouie a rendu public un communiqué à l’Agence de presse sahraouie (SPS) , a indiqué que'' Le gouvernement français ne s’en cache plus : en déclarant officiellement ces jours-ci soutenir " le plan d’autonomie marocain", c’est l’occupation violente et illégale du Sahara Occidental " que la France soutient.
"En fait, dès le début, elle a été partie prenante dans le conflit du Sahara Occidental. Elle a soutenu l’invasion brutale de notre territoire en armant le Maroc, en lui prodiguant technologies et expertise. Elle lui a donné sans compter les moyens de perpétrer son agression contre le peuple sahraoui, Elle a défendu ce déni de justice marocain dans les enceintes internationales,et contrarié le processus de paix au Sahara Occidental .Aujourd’hui, elle persiste et signe : par son geste, la France alimente l’aventurisme marocain, encourageant et cautionnant l’escalade dans la région. On est à un cheveu de la destabilisation à grande échelle de la région ! a exprimé le responsable sahraoui.
Ce positionnement hostile et dangereux fait fi du droit international applicable au Sahara Occidental. Ce qui ne sied sûrement pas à un pays de l'Union Européenne, membre permanent de surcroît du Conseil de Sécurité de l’ONU supposé garant de la paix et de la sécurité dans le monde. En s’alignant sur les thèses expansionnistes marocaines, la France se disqualifie pour jouer un rôle constructif dans les efforts menés par la communauté internationale pour parvenir à une solution juste et durable du conflit du Sahara Occidental. Dès lors, le gouvernement sahraoui et le Front Polisario estiment que la France ne devrait plus faire partie de la Mission des Nations Unies pour l’Organisation d’un Référendum au Sahara Occidental (MINURSO), a appelé le diplomate saharaoui , dans son communiqué.
Le responsable sahraoui a ajouté que "L’État français, dont l’influence est en recul en Afrique, doit trouver de meilleurs moyens pour faire valoir son action que l’acharnement contre le peuple sahraoui.
"Quoi qu’il en soit, et quelles que soient les épreuves que tente de nous imposer le Maroc avec le soutien de la France, le peuple sahraoui continuera à défendre mordicus ses droits, jusqu’à obtenir le départ définitif de l’agresseur marocain de son territoire et la reconnaissance générale de la légitimité de sa lutte pour son autodétermination et son indépendance"a-t-il conclu(SPS).
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| Le Conseil suprême international des organisations de la société civile dénonce la décision de la France soutenant le plan d'autonomie au Sahara occidental | No date |
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Alger
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29
jul
2024
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SPS
) Le Conseil suprême international des organisations de la société civile a dénoncé la décision de la France en faveur du plan dit "autonomie au Sahara occidental" présenté dans le cadre de la souveraineté marocaine prétendue, réitérant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance.
Dans une déclaration à l'APS, la présidente du Conseil suprême international des organisations de la société civile, Intissar Al-Quleib, a "profondément déploré la décision de Paris qui transgresse la légalité internationale et sape le droit des peuples à l'autodétermination, d'autant que le Sahara occidental est inscrit sur la liste des territoires non autonomes de l'ONU".
Mme Al-Quleib a souligné que "la décision du gouvernement français est dépourvue de tout fondement juridique ou historique, mais il s'agit, plutôt, d'une position partiale en faveur de l'Etat d'occupation marocain, qui refuse d'organiser un référendum d'autodétermination, comme convenu entre les deux parties du conflit en 1991".
Partant, le Conseil appelle les gouvernements du monde à "soutenir la cause sahraouie et de faire pression sur l'Etat d'occupation pour le contraindre à se plier au Droit international en vue de la décolonisation de la dernière colonie africaine". (SPS)
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| Soutien de la France au prétendu plan d'autonomie marocain: Sidati dénonce un positionnement "hostile et dangereux" | No date |
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Bir
Lahlou
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29
jul
2024
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SPS
) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a condamné "fermement" lundi, le soutien apporté par la France au prétendu "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental, dénonçant un positionnement "hostile et dangereux" qui "fait fi du droit international" applicable à ce territoire.
"Ce positionnement hostile et dangereux fait fi du droit international applicable au Sahara occidental. Ce qui ne sied sûrement pas à un pays de l'Union européenne, membre permanent de surcroît du Conseil de sécurité de l'ONU supposé garant de la paix et de la sécurité dans le monde", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Pour le chef de la diplomatie sahraouie, "c'est l'occupation violente et illégale du Sahara occidental" que la France soutient.
"En s'alignant sur les thèses expansionnistes marocaines, la France se disqualifie pour jouer un rôle constructif dans les efforts menés par la communauté internationale visant à parvenir à une solution juste et durable au conflit au Sahara occidental", a-t-il soutenu, estimant que "la France ne devrait plus faire partie de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO)".
Selon M. Sidati, dès le début, la France "a été partie prenante dans le conflit au Sahara occidental".
"Elle a soutenu l'invasion brutale de notre territoire en armant le Maroc, en lui prodiguant technologie et expertise. Elle lui a donné sans compter les moyens de perpétrer son agressions contre le peuple sahraoui, défendu ce déni de justice marocain dans les enceintes internationales et contrarié
le processus de paix au Sahara occidental. Aujourd'hui, elle persiste et signe : par son geste, la France alimente l'aventurisme marocain, encourageant et cautionnant l'escalade dans la région", a souligné M. Sidati, mettant en garde contre "la déstabilisation à grande échelle de la région".
Le responsable sahraoui a appelé, par ailleurs, "l'Etat français, dont l'influence est en recul en Afrique" à "trouver de meilleurs moyens pour faire valoir son action que l'acharnement contre le peuple sahraoui".
"Quoi qu'il en soit, et quelles que soient les épreuves que tente de nous imposer le Maroc avec le soutien de la France, le peuple sahraoui continuera à défendre mordicus ses droits, jusqu'à obtenir le départ définitif de l'agresseur marocain de son territoire et la connaissance générale de la légitimité de sa lutte pour son autodétermination et son indépendance", a-t-il conclu.(SPS)
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| Le CNASPS s'indigne du soutien de la France au prétendu plan d'autonomie marocain | No date |
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Alger
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29
jul
2024
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SPS
) Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) s'est indigné, lundi, du soutien "honteux" apporté par la France au prétendu plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, dénonçant une "grave atteinte" au droit international.
"Les membres du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) ont pris connaissance avec indignation de la décision française d'alignement officiel sur les thèses marocaines d'autonomie pour le Sahara occidental", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Selon le CNASPS, "cette annonce vient confirmer le soutien honteux et quasi-occulte de la France au régime marocain dans son entreprise de colonisation du Sahara Occidental".
Fustigeant "deux régimes politiques, habité pour l'un par un esprit colonialiste permanent et anachronique, bâti pour l'autre sur une chimère expansionniste hors de l'histoire", le CNASPS a affirmé que "de par ses responsabilités de membre permanent du Conseil de sécurité, appelé à veiller au respect et à l'application du droit international, la France, en prenant cette décision injuste, vient précisément porter une grave atteinte au droit international, qui stipule clairement le bénéfice de l'autodétermination pour le peuple sahraoui".
"De par ces mêmes responsabilités au sein du Conseil de sécurité, et au lieu de travailler pour la résolution des conflits internationaux dans un cadre juridique et doctrinal codifié par consensus, la France, par cette décision officielle déséquilibrée, vient attiser le conflit armé qui se déroule au Sahara Occidental, et donc entretenir une guerre, menaçant ainsi sérieusement la stabilité et la sécurité dans la région", a-t-il déploré.
Le Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui assure, dans ce contexte, que "la décision française n'entame en rien la volonté de résistance et la détermination de combattre, les armes à la main, du peuple sahraoui, avec l'objectif de bénéficier du droit qui lui est reconnu de s'autodéterminer".
"La France, en tant que membre permanent au Conseil de sécurité, aurait pu aider valablement à solutionner ce conflit de décolonisation", a-t-il estimé, soutenant qu'"en prenant une décision contraire au droit international, la France se disqualifie et s'exclut de la recherche d'une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental".
"Dans cette regrettable situation, la France ne fait plus partie de la solution, mais devient elle-même un problème et un obstacle à la résolution de la question sahraouie", a-t-il avancé.(SPS)
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| La FIJ condamne le soutien de la France au plan marocain pour le Sahara occidental | No date |
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Alger
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29
jul
2024
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SPS
) La fédération internationale des Journalistes solidaires avec le peuple sahraoui (FIJ) a condamné lundi avec "la plus grande vigueur" la décision du gouvernement français d'apporter son soutien "au prétendu plan d'autonomie" proposé par le Maroc pour le Sahara occidental, inscrit sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes depuis 1963.
"La Fédération internationale des Journalistes solidaires avec le peuple sahraoui condamne avec la plus grande vigueur la décision de la France d'apporter son soutien au prétendu plan d'autonomie défendu par le Maroc pour le Sahara occidental", a-t-elle écrit dans un communiqué.
La Fédération souligne, à ce propos, que la décision de la France "va à l'encontre des résolutions des Nations unies", affirmant qu'elle est "doublement condamnable" dans la mesure où "elle émane d'un pays membre du Conseil de sécurité qui viole ainsi la légalité internationale et cautionne un fait accompli colonial, celui du Maroc sur le territoire du Sahara occidental, pourtant déclaré par les Nations unies territoire non autonome".
Elle a exprimé, dans ce contexte, sa "profonde déception" à l'égard de l'Etat français qui "se met à contre-courant de l'histoire et tourne le dos au processus de paix enclenché il y a de cela plusieurs décennies".
La Fédération appelle, à ce titre, "l'ensemble des journalistes à travers le monde entier et en France en particulier à éclairer objectivement l'opinion internationale sur la réalité de la question du Sahara occidental, celle d'un territoire colonisé dont sa population exilée et ses ressources naturelles spoliées par l'occupant marocain".
"Les journalistes français et toutes les bonnes volontés parmi la société française ainsi que les acteurs de la société civile française épris des valeurs de liberté et de justice, de valeurs humaines et universelles sont interpelés ici, et à ce moment bien précis, pour se mettre du bon côté de l'histoire et s'inspirer des idéaux de leurs ainés qui avaient, à leurs époques, condamné et lutté contre la politique de la France coloniale", a-t-elle plaidé.(SPS)
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| Sahara occidental: un comité arabe dénonce la position "stipendiée" et "partiale" de la France en faveur de l'occupation marocaine | No date |
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Beyrouth
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29
jul
2024
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SPS
) Le président du Comité arabe de solidarité avec le peuple sahraoui, Mahmoud Al-Saleh, a dénoncé la position "stipendiée" et "partiale" de la France en faveur de l'approche de l'occupant marocain vis-à-vis du Sahara occidental, en soutenant le "prétendu plan d'autonomie", appelant le Secrétaire général des Nations Unies et le Conseil de sécurité à permettre au peuple Sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination en vue d'établir son Etat indépendant.
"Nous avons pris connaissance, avec réprobation, de la position déshonorante du Gouvernement français vis-à-vis de la cause sahraouie, une position qui cautionne l'occupation, et ne représente, aucunement une direction consciente en mesure de faire la part des choses de manière réaliste, en respectant le droit international", a déclaré Mahmoud Al-Saleh, à l'APS.
Cette décision française qui s'oppose à la légalité internationale, reflète, poursuit-il, "une position passive et stipendiée, cautionnant l'occupation marocaine du Sahara occidental", ajoutant que cette décision "va à l'encontre de la politique de défense des Droits de l'Homme prétendue par Paris".
"En adoptant cette position déshonorante, le Gouvernement français actuel confirme au monde entier et à tous les peuples épris de liberté, que la France est toujours un Etat suivant l'approche coloniale et prétend, faussement, soutenir les peuples opprimés".
M. Al-Saleh a souligné que "cette position hostile envers le peuple sahraoui ne changera point la réalité juridique, historique et géographique: le Sahara Occidental est un Etat indépendant et souverain sur sa terre et le Polisario est le seul représentant légitime du peuple sahraoui et des institutions de la République sahraouie à tous les niveaux".
Il a déclaré à cet égard que "la position déshonorante de la France s'oppose aux principes du droit international, aux résolutions onusiennes et aux efforts internationaux, confirmant tous que la cause sahraouie est une question de décolonisation". "La France, à travers cette position déshonorante, ne peut émettre d’avis ni de prendre de position quant aux questions des droits de l'Homme à travers le monde".
Le président du Comité arabe de solidarité avec le peuple sahraoui a également appelé les organisations et les partis politiques français à adopter une position à la hauteur du rôle qu'ils prétendent jouer face à cette position humiliante prise par le gouvernement de leur pays, appelant le Secrétaire général des Nations Unies et les organisations internationales compétentes à la nécessité d'accélérer l'organisation d'un référendum populaire pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance en vue d'établir son Etat indépendant.(SPS)
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| Réception en l’honneur des petits ambassadeurs sahraouis organisée par l’association "Enfants Partage Sourire" à Annonay | No date |
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Annonay
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France
),
28
jul
2024
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SPS
) L’association "Enfants Partage Sourire" a organisé une réception chaleureuse et émouvante en l’honneur des petits ambassadeurs sahraouis dans la ville d’Annonay, située dans les environs de Lyon.
Depuis plusieurs années, cette ONG se distingue par son engagement remarquable en accueillant chaque été un groupe d'enfants sahraouis, offrant ainsi à ces jeunes une parenthèse de bonheur loin des réalités difficiles des campements de réfugiés sahraouis.
Cet été, les enfants sahraouis ont eu la chance d'être accueillis par des familles de Saint-Jeure-d’Ay et d’Annonay, partageant leur quotidien et accompagnant même leurs enfants à l'école, créant ainsi des liens profonds et durables.
Lors de cette réception, le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali, a pris la parole pour exprimer la gratitude et la reconnaissance du peuple sahraoui envers l’association et les familles d’accueil. "Vous offrez bien plus que quelques semaines de répit aux enfants sahraouis en leur permettant de découvrir un autre monde loin des campements de réfugiés où les conditions sont extrêmement difficiles. Vous apportez aux enfants sahraouis non seulement un abri temporaire, mais aussi de l'amour, de l'amitié, et des souvenirs précieux. Votre gentillesse et votre compassion transcendent les frontières, contribuant à construire des ponts de compréhension et d'amitié entre nos peuples. Votre soutien renforce notre lutte pour la justice et la dignité, et nous vous en sommes profondément reconnaissants".
L’association "Enfants Partage Sourire" se réjouit du succès de cette initiative et renouvelle son engagement à poursuivre ce travail essentiel pour le bien-être des enfants sahraouis. La soirée s’est clôturée par des témoignages émouvants des familles d’accueil et des enfants sahraouis, renforçant les liens d’amitié et de solidarité entre les deux peuples.
L’association "Enfants Partage Sourire" présidée par Madame Nadine Lionneton, œuvre depuis plusieurs années pour offrir des séjours de vacances aux enfants sahraouis, leur permettant ainsi de découvrir un nouvel environnement, de se ressourcer et de créer des souvenirs inoubliables. (SPS)
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| Le Collectif des Associations Sahraouies en France avertit de la position de Paris de soutien à l’autonomie marocaine au Sahara occidental | No date |
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Paris
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27
jul
2024
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SPS
) La communauté des citoyens français d’origine sahraouie et les Sahraouis vivant en France a rappelé que le statut juridique du Sahara Occidental ne souffre d’aucune contestation en tant que territoire non autonome en attente de décolonisation et par conséquent, seul le peuple Sahraoui peut décider de son avenir.
Dans un communiqué intitulé "Non au brigandage, oui au droit et au respect des peuples", la communauté des citoyens français d’origine sahraouie et les Sahraouis vivant en France dit avoir appris que le "gouvernement (français)sortant", maintenu encore aux affaires du pays, envisage de s’aligner sur la position du royaume du Maroc concernant le conflit du Sahara Occidental. Royaume qui occupe illégalement selon la résolution de l’ONU de 1979, une majeure partie du Sahara Occidental, depuis son invasion en 1976.
"Nous souhaitons rappeler ici haut et fort que comme pour la Palestine, il en va de même pour le Sahara Occidental : on ne peut pas fouler aux pieds le droit international et continuer à opprimer indéfiniment les peuples pour plaire à des dirigeants de circonstance. Seul le droit international prévaut et doit prévaloir".
"Si cela devait se confirmer, ce serait une erreur politique, économique et diplomatique, dont les conséquences seraient nuisibles pour la région et, par conséquent, pour le plus proche voisin, l’Europe", a averti la communauté sahraouie.
"Si cette décision du gouvernement « sortant » se confirmait, cela signifierait que le pays des droits de l’homme, membre permanent du Conseil de Sécurité, foulerait aux pieds le droit international et les résolutions qu’il est censé défendre. Dit autrement, il promouvrait la « loi de la jungle » !, a-t-elle déploré.
La communauté sahraouie s’est interrogé, comment un gouvernement dit « technique » peut envisager de prendre une telle décision politique et si lourde de conséquence pour le pays ?
Enfin, la communauté des citoyens français d’origine sahraouie et les Sahraouis vivant en France en appellent à la prise de conscience des conséquences néfastes, tant pour la région que pour la France, qu’engendrerait une telle décision contraire aux valeurs de la République et au droit international. Le comble de l’ironie : puisque les dernières élections législatives ont clairement montré un besoin profond de justice, d’équité et de respect du droit. (SPS)
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| Sahara occidental: la décision de Paris, une grave dérive qui foule aux pieds la légalité internationale | No date |
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Alger
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27
jul
2024
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SPS
) La décision du Gouvernement français concernant la reconnaissance dudit "plan d'autonomie pour le territoire du Sahara occidental" constitue une "grave dérive" qui foule aux pieds la légalité internationale et cautionne l'occupation marocaine des territoires sahraouis au mépris de la volonté du peuple du Sahara occidental, ont estimé des responsables sahraouis.
Dans une déclaration à l'APS, le membre du Secrétariat national du Front Polisario et président du Conseil national sahraoui, Hamma Salama, a précisé que cette nouvelle position constituait "une grave dérive qui contraste avec le rôle de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies et en tant que membre des Amis du Sahara occidental au sein du Conseil, lequel rôle est censé l'engager à respecter les résolutions et la Charte des Nations Unies et à œuvrer à trouver une solution juste à la question du Sahara occidental, qui figure sur la liste des territoires en attente de décolonisation depuis 1963".
Salama a ajouté que cette dérive française "torpille les efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara occidental, Staffan de Mistura, et menace la paix et la sécurité internationales".
Selon le même responsable, cette position intervient "alors que s'accentuent les souffrances du peuple sahraoui en lutte depuis plus de 50 ans pour son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, pourtant garanti par la légalité internationale".
Cela étant, cette décision n'entame en rien la volonté du peuple sahraoui, "qui reste déterminé à arracher son droit par la lutte armée, l'unité nationale et la résistance", a-t-il soutenu.
De son côté, le membre du Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario et ministre conseiller à la Présidence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Bachir Mustapha Sayed, a estimé que cette dangereuse position hostile au peuple sahraoui "foule aux pieds la légalité internationale et cautionne l'occupation marocaine des territoires du Sahara occidental".
Selon lui, cette décision marque "la fin du mirage du dialogue et des négociations avec la partie marocaine" et appelle "le resserrement du rang sahraoui et la poursuite de la lutte jusqu'au recouvrement, par le peuple sahraoui, de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance".
Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a, lui aussi, déploré cette dangereuse position du Gouvernement français, assurant toutefois qu'elle n'aura aucune incidence sur le statut juridique du territoire ni sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. (SPS)
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| Le Gouvernement sahraoui condamne fermement la position de la France soutenant l’autonomie marocaine au Sahara occidental | No date |
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Bir
Lahlou
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26
jul
2024
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SPS
) Le Gouvernement de la République sahraouie (RASD) condamne avec la plus grande fermeté la déclaration du Gouvernement français selon laquelle il a adopté une position hostile à l’égard du peuple sahraoui et de son droit inaliénable à la liberté, à l’indépendance et à l’autodétermination. Cette situation, qui constitue une escalade dangereuse, aura de graves conséquences sur la paix, la sécurité et la stabilité dans toute la région.
"Le peuple sahraoui n’oubliera jamais le passé colonial de la France et son implication directe dans les tentatives visant à exterminer notre peuple et à réprimer sa résistance depuis le début du 20e siècle et au milieu des années 50 et 70. La France a également utilisé son appareil militaire, notamment des avions Jaguar, pour bombarder les civils sahraouis, et elle continue d’apporter un soutien multidimensionnel à l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc depuis le 31 octobre 1975", a indiqué le ministère des AE dans un communiqué rendu publique vendredi.
Cette position, contraire aux principes du droit international et aux obligations internationales de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, révèle l’implication de la France dans l’agression en cours contre le peuple sahraoui. Elle confirme également clairement que la France est complice directe et préméditée de tous les crimes liés à la guerre génocidaire continue menée par l’État occupant marocain contre notre peuple.
En outre, "cette position dévoile une fois de plus le vrai visage colonial de la France, qui se vante d’être le "berceau" de la première déclaration universelle des droits de l’homme. Ceux qui adhèrent véritablement aux droits de l’homme ne soutiennent pas l’occupation d’un territoire en attente de décolonisation. Ceux qui défendent véritablement la démocratie et la souveraineté des peuples ne soutiennent pas un régime envahissant, répressif et expansionniste. Ceux qui cherchent véritablement à maintenir la paix et la sécurité internationales ne doivent pas alimenter des stratégies de tension en soutenant ouvertement l’expansionnisme et l’annexion forcée des territoires d’autrui", a souligné la même source.
Le Gouvernement de la République sahraouie (RASD) affirme qu’en adoptant cette position d’hostilité et d’escalade, "la France s’est exclue de tout ce qui touche aux efforts internationaux de décolonisation du Sahara occidental. Cela place également la France au même niveau que l’occupant et la rend indésirable aux yeux de la partie sahraouie, y compris sa participation à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO)", a estimé le Gouvernement sahraoui.
Le Gouvernement de la République sahraouie (RASD) réaffirme que le peuple sahraoui contrecarrera tous les projets de l’État occupant marocain et de ceux qui le soutiennent, comme la France coloniale. Le peuple sahraoui est également plus déterminé que jamais à poursuivre sa lutte et sa résistance par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, pour défendre ses droits imprescriptibles et non négociables à la liberté et à l’indépendance et à l’établissement de la souveraineté sur l’ensemble du territoire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a conclu le communiqué. (SPS)
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| Un parti algérien dénonce la décision du Gouvernement français de reconnaître le plan d'autonomie sur le territoire du Sahara Occidental | No date |
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Alger
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26
Jul
2024
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SPS
) Le parti du Front de libération nationale (FLN), a dénoncé et condamné la décision du gouvernement français de reconnaître ledit plan d'autonomie sur le territoire du Sahara Occidental, estimant que c'était "une nouvelle provocation qui va à l'encontre de la légalité internationale et qui doit être dénoncée", a indiqué, vendredi, un communiqué de cette formation politique.
Le parti a exprimé "sa dénonciation et sa condamnation de la décision du gouvernement français concernant la reconnaissance du dit plan d'autonomie sur le territoire du Sahara Occidental sous l'autorité marocaine" présumée, ajoutant que cette décision était "une nouvelle provocation qui démontre que l'ancien colonisateur et l'occupant actuel des territoires sahraouis ont établi une dangereuse alliance qui doit être dénoncée, d'autant plus que la France est pleinement consciente que la cause du Sahara Occidental est une question de décolonisation", lit-on dans le communiqué.
"La décision exprimée par l'Etat français va à l'encontre de la légalité internationale, car le peuple du Sahara occidental n'appartient pas au Maroc pour qu'on lui accorde l'autonomie", a précisé la même source, rappelant que cette proposition "est restée lettre morte, étant donné que toutes les organisations régionales et continentales, en sus de l'ONU, ne reconnaissent aucune souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental", et de ce fait, "la position française s'inscrit dans le cadre de l'obstruction de la France aux efforts de la communauté internationale dans la mise en œuvre de la légalité internationale".
Après avoir réitéré son soutien au Front Polisario dans "sa lutte héroïque et juste en vue d'imposer sa souveraineté sur l'ensemble des territoires sahraouis", le FLN a appelé, dans son communiqué, à "permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance".
Le parti a également rappelé que "tout retard dans la réalisation de cet objectif prolonge la durée de cette crise et de toutes ses répercussions sur la sécurité et la stabilité de la région", d'autant qu'il "hypothèque tout un peuple assoiffé d'une liberté confisquée, en dépit de toutes les résolutions de l'Assemblée générale de l'ONU y afférentes". (SPS)
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| Des formations politiques et organisations algériennes s’expriment pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | No date |
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Boumerdès
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25
jul
2024
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SPS
) Des formations politiques et organisations algériennes ont réitéré, mercredi à la clôture de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), abritée par l'université "Ahmed Bougara" de Boumerdès, leur soutien total et inconditionnel au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Les intervenants à la clôture de cette université d'été, organisée à la Faculté de droit et des sciences politiques, en présence du président de la République, Brahim Ghali, de cadres sahraouis et de représentants de différents partis politiques, organismes et organisations algériennes, sesont accordés sur la "nécessité de soutenir le peuple sahraoui pour qu'il accède à sa liberté et à son indépendance, revendiquées par de nombreuses instances internationales et de Droit".
Parmi eux, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, qui a assuré que cet événement a eu "le succès escompté" et "a atteint tous ses objectifs", grâce à la mobilisation de toutes les conditions nécessaires par les autorités algériennes.
Il a remercié, à ce titre, toutes les parties ayant contribué à ce succès par fraternité, amour et soutien indéfectible à la cause sahraouie.
M.Ayachi a également exprimé sa gratitude aux médias algériens "qui ont réalisé un grand travail professionnel en rapportant les activités de cette université d'été et en mettant la lumière sur la cause sahraouie et la lutte constante de son peuple pour son indépendance et sa liberté", louant "la constance de la solidarité du peuple et du gouvernement algérien avec le peuple sahraoui".
De nombreux chefs et représentants de partis politiques algériens, dont le président du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, le président du Parti Jil Jadid, Sofiane Djilali, et le président du Parti voix du peuple, Lamine Osmani, se sont succédés, à l'occasion, pour réaffirmer leur soutien à la lutte du peuple sahraoui pour vaincre l'occupant marocain et accéder à sa liberté conformément aux recommandations stipulées par les résolutions internationales relatives à la cause sahraouie.
Des représentants des partis du Front de libération national (FLN), du Mouvement El Bina, du Front El Mostakbal et du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), ont également réitéré leur soutien "au nom de la fraternité, de l'amour, de la religion, du bon voisinage et du droit international", affirmant que l'Algérie restera fidèle à son soutien, quel que soit le temps que cela prendra, jusqu'à la consécration de la totale liberté et indépendance de la RASD.
Les intervenants ont aussi appelé à la nécessité de valoriser les acquis réalisés par le peuple sahraoui grâce à sa lutte et ses sacrifices pour accéder à sa liberté, l'appelant à exploiter toutes les opportunités disponibles pour promouvoir sa cause à tous les niveaux, avant de noter que les Sahraouis sont "un peuple autochtone de la région, victime d'un occupant marocain vouant de la haine à tous les peuples de la région".
Organisée cette année sous le slogan "Lutte et sacrifice pour imposer l'indépendance et la liberté", cette 12e édition de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de la RASD à été baptisée du nom du "Chahid Abba Ali Hamoudi".
La clôture de cette manifestation, qui s'est poursuivie durant 10 jours, a été marquée par un hommage rendu par le président de la République, Brahim Ghali, à la famille du Chahid Abba Ali Hamoudi et au président du CNASPS, outre des membres de familles d'un nombre de chouhada et de personnalités politiques et culturelles soutenant la cause sahraouie.
Des conférences et des débats sur divers thèmes liés à la cause sahraouie ont été aussi animés, à l'occasion, en plus d'activités culturelles et sportives et la signature d'accords.
Dans son allocution de clôture, le Président Ghali a mis l'accent sur la nécessité pour l'ONU d'accélérer la mise en œuvre de son engagement à parachever la décolonisation du Sahara occidental en faisant respecter l'application de sa Charte et de ses résolutions pertinentes sur la question et en accélérant le processus permettant à la MINURSO de mener à bien cette échéance.(SPS)
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| L'avis consultatif de la CIJ sur la Palestine "s'applique pleinement au Sahara occidental" | No date |
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New
York
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25
jul
2024
(
SPS
) Les conclusions de la Cour internationale de justice (CIJ) dans son avis consultatif sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques de l'entité sioniste dans les territoires palestiniens occupés, y compris El Qods-Est, "s'appliquent pleinement au Sahara occidental", un territoire occupé par la force et dont le peuple est privé de l'exercice de son droit à l'autodétermination qui est, pourtant, une norme impérative du droit international, a affirmé le représentant du Front Polisario à l'ONU et coordinateur avec la Minurso, Sidi Mohamed Omar.
"Le récent avis consultatif de la CIJ constitue une étape juridique importante pour la question palestinienne car il a été émis par le principal organe judiciaire des Nations unies. Son importance réside également dans le fait qu'il comprend un ensemble de conclusions juridiques qui s'appliquent pleinement au Sahara occidental, un territoire occupé également par force et son peuple est privé de son droit à l'autodétermination qui est une norme impérative du droit international, comme l'a confirmé la Cour", a-t-il souligné dans un entretien accordé à l'APS.
Selon le représentant du Front Polisario à l'ONU, le récent avis consultatif de la CIJ sur la Palestine et les avis juridiques antérieurs émis par des instances judiciaires internationales et continentales "appuieront les arguments juridiques du peuple sahraoui dans sa lutte pour arracher ses droits légitimes à l'autodétermination, à l'indépendance et à l'exercice de la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles".
Le coordinateur du Front Polisario avec la Minurso a jugé, par ailleurs, "impossible" de réaliser un quelconque progrès dans le processus de paix au Sahara occidental si aucune pression n'est exercée sur l'occupant marocain pour le forcer à s'engager sérieusement dans l'opération, malgré les efforts déployés par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, déterminé, pourtant, à sortir de l'impasse actuelle.
"Dans son exposé au Conseil de sécurité en avril dernier, l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Staffan de Mistura, a exprimé sa volonté de redoubler d'efforts pour réactiver le processus de paix en poursuivant le dialogue avec les deux parties, guidé par la nécessité de sortir de l'impasse actuelle. Cependant, malgré les efforts déployés par l'envoyé personnel, je crois qu'il est pratiquement impossible d'espérer un quelconque progrès dans le processus de paix à moins que l'Etat occupant marocain ne soit contraint à s'engager sérieusement et de manière responsable dans le processus, tout en abandonnant la politique du ‘laisser les choses en l'état’", a-t-il souligné, faisant remarquer que cette approche est "adoptée par certains membres du Conseil de sécurité".
"Cela ne pourra jamais conduire à une paix juste et durable, comme l'ont montré, par exemple, les événements récents au Moyen-Orient", a-t-il ajouté, réaffirmant la disponibilité des Sahraouis à "coopérer avec les efforts des Nations Unies et de l'Union africaine pour parvenir à une solution pacifique et durable au conflit entre la République sahraouie et le Royaume du Maroc conformément à la légalité internationale et aux objectifs et principes de l'acte constitutif de l'Union africaine".
Incapacité de la Minurso à remplir sa mission
L'ambassadeur Sidi Mohamed Omar a déploré, en outre, l'incapacité de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) à remplir sa mission, expliquant cet échec par "l'absence de la volonté politique chez l'occupant marocain qui continue à dresser sciemment les obstacles face à l'organisation du référendum car il est certain que le peuple sahraoui optera pour l'indépendance".
L'autre raison expliquant la non organisation de ce référendum réside dans le fait, a-t-il poursuivi, que "le Conseil de sécurité n'a pas réussi, en raison de l'influence de certains de ses membres permanents, à répondre fermement aux obstacles dressés par le Maroc et à garantir la pleine mise en œuvre du mandat de la Minurso".
"Peu importe à quel point l'occupant marocain intensifie sa politique agressive et peu importe le nombre d'alliances anciennes ou nouvelles sur lesquelles il s'appuiera, le peuple sahraoui croit en la justesse de sa cause et s'accroche fermement à ses droits inaliénables, non négociables et imprescriptibles, particulièrement à l'autodétermination et à l'indépendance", a-t-il encore ajouté.
Pour le représentant du Front Polisario à l'ONU, l'inscription du Sahara occidental sur la liste des Nations unies des territoires non autonomes depuis 1963 souligne le caractère international de la question sahraouie en tant que question de décolonisation conformément au chapitre onze de la Charte des Nations unies et la reconnaissance internationale qui en résulte.
"Sur cette base, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance est un droit inaliénable et imprescriptible, et personne, quel qu'il soit, ne peut le retirer au peuple sahraoui car c'est un droit acquis du fait de la lutte, de la résistance et des sacrifices de notre peuple déterminé à exister librement et souverainement sur sa terre et à défendre ses droits et ses aspirations nationales par tous les moyens légitimes", a-t-il conclu. (SPS)
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| L'Algérie exprime sa "profonde désapprobation" face au soutien de la France au plan d'autonomie marocain | No date |
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Alger
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25
jul
2024
(
SPS
) L'Algérie a exprimé, jeudi, sa "profonde désapprobation" de la décision "inattendue, inopportune et contre-productive" de la France d'apporter son soutien au plan d'autonomie défendu par le Maroc pour le Sahara occidental, affirmant que le gouvernement algérien "tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française" et dont le gouvernement français "assume seul la pleine et entière responsabilité".
"Le Gouvernement algérien a pris connaissance avec un grand regret et une profonde désapprobation de la décision inattendue, inopportune et contre-productive du gouvernement français apportant un soutien sans équivoque et sans nuance au plan d'autonomie sur le Sahara Occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine", a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger dans un communiqué.
Relevant que la "décision a été communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours", le ministère des Affaires étrangères souligne que "les puissances coloniales, anciennes et nouvelles, savent se reconnaître, se comprendre et se tendre des mains secourables".
Selon le MAE algérien, "la décision française relève manifestement d'un calcul politique douteux, d'un a priori moralement contestable et de lectures juridiques que rien ne conforte et rien ne justifie".
"Cette décision française n'aide pas à réunir les conditions d'un règlement pacifique de la question du Sahara Occidental, elle conforte une impasse, celle créée précisément par le prétendu plan d'autonomie marocain et qui dure depuis plus de dix-sept ans", a-t-il affirmé.
Pour le MAE, "bien plus et alors même que la communauté internationale est convaincue depuis longtemps que la question du Sahara Occidental relève indubitablement d'un processus de décolonisation à parachever, cette même décision française vient en pervertir et fausser les données en donnant une caution à un fait colonial et en apportant un soutien injustifiable à une souveraineté contestée et contestable du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental".
Cette position française, a-t-il poursuivi, "est d'autant plus malvenue qu'elle émane d'un membre permanent du Conseil de Sécurité censé agir en conformité avec les décisions de cet organe d'une manière particulière et avec la légalité internationale d'une manière générale".
"Enfin, et alors que la conjoncture actuelle connaît une mobilisation des bonnes volontés au sein des Nations Unies à l'effet de donner un nouveau souffle à la recherche d'un règlement au conflit du Sahara Occidental, la même décision française vient s'inscrire à contre-courant de ces efforts dont elle contrarie et entrave le déploiement dans l'intérêt supérieur de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région", a-t-il déploré.
Le Gouvernement algérien retient de la décision française qu'"elle ne sert absolument pas l'objectif de la paix au Sahara Occidental, qu'elle aide à prolonger une impasse et qu'elle justifie et aide à consolider le fait accompli colonial dans ce territoire", a-t-il soutenu.
"Le Gouvernement algérien tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française et dont le Gouvernement français assume seul la pleine et entière responsabilité", a conclu le communiqué. (SPS)
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| L’ONU appelée à accélérer l'application de son engagement à parachever la décolonisation du Sahara occidental (Président de la République) | No date |
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Boumerdès
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24
jul
2024
(
SPS
) Le président de la République, Brahim Ghali a mis l'accent, mercredi, sur la nécessité pour l'ONU d'accélérer la mise en œuvre de son engagement à parachever la décolonisation du Sahara occidental en imposant l'application de sa Charte et de ses résolutions pertinentes sur la question et en accélérant le processus permettant à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum (MINURSO) de mener à bien cette échéance.
"Nous insistons encore une fois pour que l'ONU accélère la mise en œuvre de son engagement à parachever la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, en faisant respecter l'application de sa Charte et de ses résolutions et en protégeant les civils sans défense croupissant sous le joug de l'occupation", a déclaré le président sahraoui à la clôture des travaux de la 12e édition de l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de l'Etat sahraoui, tenue dans la wilaya de Boumerdès.
M. Ghali a également appelé l'organisation internationale "à accélérer le processus devant permettre à la MINURSO de parachever sa mission d'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, conformément au plan de règlement ONU-OUA de 1991, seul accord accepté et signé par les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Royaume du Maroc, et adopté à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU".
Au niveau continental, le président de la République a appelé l'Union africaine (UA) à "imposer l'application stricte des principes et objectifs de l'Acte constitutif de l'UA", notamment le respect des frontières héritées à l'indépendance.
L'Union européenne (UE) est appelée également à "s'abstenir de signer tout accord avec l'Etat d'occupation marocain, qui inclue les territoires, l'espace aérien ou encore les eaux territoriales du Sahara occidental, d'autant qu'il s'agit d'une violation flagrante du droit international, du droit international humanitaire et du droit européen, ce constitue également une participation directe à l'assassinat, au déplacement, à la répression, au blocus et au pillage des ressources naturelles subis par le peuple sahraoui".
Réitérant "la responsabilité légale de l'Etat espagnol" vis-à-vis de la cause sahraouie, M. Ghali a affirmé que cette dernière était "imprescriptible et ne pouvait être enterrée par le soutien du Chef du gouvernement (...) au plan expansionniste marocain". Il a indiqué, à ce propos, que l'Etat sahraoui souhaitait voir une position française "plus sage et plus cohérente avec la légalité internationale" quant au conflit entre le Sahara occidental et le Maroc.
Il a ensuite évoqué la décision "souveraine" du peuple sahraoui de reprendre la lutte armée, en réponse à la violation du cessez-le-feu par le Maroc et ce, pour "contrer par tous les moyens les manœuvres de l'Etat d'occupation qui ne cesse de faire fi des résolutions de la légalité internationale (...)".
Dans le même sillage, M. Ghali a mis en avant "les victoires et des réalisations" continues de la cause sahraouie, à travers sa présence permanente sur la scène internationale et le renforcement de sa place en tant que membre fondateur de l'UA, tout en soulignant que "la République Sahraouie est une réalité nationale, régionale et internationale indiscutable, et un élément clé pour la stabilité de la région et du monde".
Les développements "portent un message fort du peuple sahraoui, sous la conduite de son unique représentant légitime, le Front Polisario, qu'il n'est nullement admissible d'accepter une approche ou une manœuvre visant à transgresser son droit sacré à l'autodétermination et à l'indépendance, qu'il entend défendre par tous les moyens légitimes, en tête desquels, la lutte armée", soutient M. Ghali.
"Le premier danger imminent guettant les peuples et les pays de la région provient de l'Etat d'occupation marocaine", à travers "ses politiques hostiles visant l'occupation des territoires des voisins (...) dans le cadre d’une approche expansionniste ne reconnaissant pas les frontières internationales (...)", a-t-il poursuivi, ajoutant que le Maroc "inonde la région systémiquement et de manière exponentielle de drogues tout en apportant appui aux bandes criminelles organisées et aux groupes terroristes activant dans la région".
Qualifiant une nouvelle fois le régime du makhzen de danger menaçant, M. Ghali a souligné que cet Etat d'occupation avait "laissé la porte grande ouverte aux agendas malveillants de l'entité sioniste dans notre région".
A ce propos, M. Ghali a tenu de rappeler que "le régime marocain s'est jeté dans les bras de l'entité sioniste, a facilité l'exécution de ses plans, a conclu des alliances militaires et sécuritaires avec elle et a ouvertement cautionné ses politiques hostiles et ses crimes contre l'humanité commis contre le peuple palestinien frère".
Exprimant sa satisfaction quant à la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui a demandé à l'entité sioniste de mettre fin à l'occupation des territoires palestiniens, le président Ghali a affirmé par la même, que la situation en Palestine était similaire à celle au Sahara occidental, car, il s'agit-là de "deux pays occupés et de deux peuples privés de leurs droits à l'autodétermination et à l'indépendance...".
Le président Ghali a condamné, dans le même contexte, les crimes contre l'humanité et le génocide perpétrés par l'occupation sioniste à l'encontre des Palestiniens, réitérant la position de son pays en faveur du droit inaliénable du peuple palestinien à l'établissement de son Etat indépendant avec pour capitale El Qods. (SPS)
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| Le rôle de l'Afrique en faveur de la cause sahraouie salué | No date |
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Alger
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24
jul
2024
(
SPS
) L'ambassadeur de la République sahraouie auprès de l'Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a salué, mardi, le rôle de l'Afrique en faveur de la cause sahraouie après la constatation du manque de sérieux du régime marocain dans l'organisation d'un référendum d'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental.
Cette déclaration a été faite lors d'une rencontre entre l'ambassadeur sahraoui et Mme Nkrumah Samia Yaba Christina, fille de l'ancien président ghanéen Kwame Nkrumah, en marge de sa participation au Séminaire international sur la Révolution algérienne dans sa dimension africaine, dont les travaux ont débuté mardi à l'hôtel Aurassi (Alger).
"Nous saluons le rôle de l'Afrique qui a pris position pour la cause sahraouie après avoir constaté les manœuvres dilatoires et le manque de sérieux du régime marocain dans l'organisation d'un référendum d'autodétermination à même de permettre au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit à l'indépendance", a déclaré M. Omar Taleb aux médias, à l'issue de cette rencontre tenue en marge d'une conférence organisée par l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG), en collaboration avec le l'institut sahraoui des études stratégiques.
L'Afrique, a-t-il précisé, a d'abord reconnu la République arabe sahraouie démocratique comme membre de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) puis comme membre fondateur de l'Union africaine (UA).
"Aujourd'hui, nous devons avoir une position africaine unifiée pour assurer la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, libérer tout le continent, amorcer le processus de développement économique, culturel et social et asseoir la souveraineté sur toutes les richesses du continent", a soutenu le diplomate sahraoui.
L'ambassadeur a également salué "le rôle prépondérant" joué par l'Algérie dans le rassemblement des leaders des mouvements de libération dans les années soixante et sa grande contribution à la libération de plusieurs pays africains, soulignant que "l'Algérie nouvelle continue aujourd'hui de porter le flambeau de la libération et d'œuvrer pour le développement, la souveraineté, le progrès et la prospérité de l'Afrique".
Dans une déclaration à l'APS, Mme Nkrumah s'est dite optimiste quant à la capacité des Africains à régler les conflits sur leur continent, notamment la question du Sahara occidental, loin de toute ingérence étrangère, et ce, a-t-elle dit, "à travers des négociations et un dialogue inclusif qui débouchera sur l'organisation d'un référendum d'autodétermination à même de permettre au peuple sahraoui de recouvrer son indépendance".
Pour la fille de l'ancien président ghanéen Kwame Nkrumah, l'avenir du continent est dans "l'unité des rangs africains".
Mme Nkrumah a, par ailleurs, salué "la place importante" qu'occupe l'Algérie en Afrique et dans le monde grâce à son attachement à l'esprit de la Révolution de libération. (SPS)
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| Le peuple sahraoui déterminé à poursuivre la lutte jusqu'à l'indépendance | No date |
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Alger
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24
jul
2024
(
SPS
) L'ambassadeur de la République sahraouie à Alger, Abdelkader Taleb Omar a affirmé, mardi, que le peuple sahraoui était déterminé à poursuivre la lutte contre l'occupation marocaine jusqu'au recouvrement de l'indépendance et de la souveraineté totale sur les territoires sahraouis, saluant le rôle de l'Algérie dans la défense des causes justes en Afrique et à travers le monde au niveau des fora internationaux.
"L'Algérie joue un grand rôle reconnu, non seulement dans la défense de la cause sahraouie, mais aussi dans la défense de toutes les causes justes en Afrique et à travers le monde au niveau des fora internationaux, à l'instar du Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré M. Taleb Omar lors d'une conférence organisée par l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG), en partenariat avec l'Institut sahraoui d'études stratégiques.
S'agissant de la résistance et de la lutte du peuple sahraoui, l'ambassadeur sahraoui a souligné, après l'allocution de bienvenue du directeur général de l'INESG, Abdelaziz Medjahed, que les Sahraouis sont déterminés et résolus à poursuivre leur lutte contre l'occupation marocaine jusqu'au recouvrement de la souveraineté sur l'ensemble des territoires de la République sahraouie.
Pour sa part, Amarbih El-Mami El-Day, président de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de l'Etat sahraoui, dont les travaux se tiennent à Boumerdès, a abordé les principaux axes, conférences et débats évoqués lors de cette nouvelle édition.
Il a précisé que les principaux axes de cette université d'été, pour cette année, se sont appuyés sur des leçons tirées de la glorieuse Révolution de Novembre.
De son côté, le coordinateur de la Commission nationale sahraouie des droits de l'homme en Europe, El-Hassan Milid Ali Hassan, a évoqué, dans son intervention, les principales haltes historiques de la résistance sahraouie.
Il a également abordé les crimes abjects commis par l'occupation marocaine contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés, tels que les disparitions forcées, les assassinats, la déportation, les détentions politiques, ainsi que la démolition des maisons, en violation flagrante du droit et des chartes internationaux.
Plusieurs interventions ont eu lieu à cette occasion sur les techniques modernes de communication et de l'information en temps de guerre ainsi que les moyens technologiques pour faire face à l'ennemi.
L'évènement qui a vu la participation des experts sahraouis et algériens, s'inscrit dans le cadre de la série des conférences organisées par l'INESG. La conférence s'est focalisé sur les données modernes et les derniers développements de la questions sahraouie sur les différents plans militaire, politique, économique et diplomatique. (SPS)
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| Droit à l'autodétermination: Ramaphosa réitère la solidarité de son pays avec les sahraoui et palestinien | No date |
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Pretoria
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23
jul
2024
(
SPS
) Le président de la République d'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a réitéré la solidarité de son pays avec les peuples sahraoui et palestinien qui luttent pour l'exercice de leur droit à l'autodétermination, rapportent plusieurs médias.
"Nous sommes solidaires des peuples du Sahara occidental et de la Palestine qui se voient toujours refuser leur droit à l'autodétermination", a-t-il affirmé dans un discours prononcé devant le Parlement sud-africain.
L'Afrique du Sud, qui a reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en 2004, s'est toujours déclarée en faveur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et l'organisation d'un référendum, conformément à la Charte et aux résolutions des Nations unies.
"Notre principale solidarité avec les peuples accablés par le joug de l'oppression et de l'asservissement ne faiblira pas", a-t-il promis. (SPS)
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| Les autorités civiles et militaires de Tindouf arrivent à Dakhla pour assister les populations sinistrées | 23 sept 2024 |
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Dakhla
, 23 sept 2024 (SPS) Les autorités civiles et militaires de Tindouf sont arrivées à la wilaya de Dakhla, conduites par le gouverneur, Dahou Mustafa, en compagnie d'équipes de la protection civile et militaires afin d’apporter assistance aux personnes, évacuer les eaux des maisons et ouvrir les passages.
A leur arrivée, les autorités algériennes ont été reçues par le membre du Comité d'urgence, ministre de l'Intérieur, Brahim Beilla et le gouverneur de la wialya, Abeida Cheikh avant de procéder à l’inspection des dégâts et discuter des voies et moyens pour réparer les dommages et fournir les services nécessaires aux citoyens concernés.
Par ailleurs, le Croissant rouge sahraoui, avait lancé un appel urgent aux organisations internationales, afin d’apporter une assistance rapide aux populations de la wilaya de Dakhla déclarée zone sinistrée en raison des fortes pluies survenues dimanche et lundi et qui ont causées des dégâts matériels considérables en habitations et biens, ainsi que le déplacement des centaines des personnes, rappelle-t-on. (SPS)
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| Réception du groupe d'enfants sahraouis dans la ville d'Ecrainville, France | No date |
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Ecrainville
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22
jul
2024
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SPS
): L'organisation "Camion Citerne pour les Sahraouis", une ONG active dans le nord de la France, a organisé une réception en l'honneur d'un groupe de messagers de la paix sahraouis dans la ville d'Ecrainville, située en périphérie de la ville française de Le Havre. Cette réception s'inscrit dans le cadre de la tradition annuelle de cette organisation qui, depuis des décennies, accueille chaque été un groupe d'enfants sahraouis en plus de soutenir certains projets humanitaires dans les camps de réfugiés sahraouis.
En plus du grand public, la réception a été honorée par la présence de Madame Claire Gueroult, vice-présidente de la région de la Seine-Maritime et maire de la ville d'Ecrainville, de Madame Nadine Lefrançois, présidente de l'organisation "Camion Citerne pour les Sahraouis", des familles accueillant les enfants, du représentant du Front Polisario en France, Monsieur Mohamed Ali Zerouali, ainsi que de certains membres de la communauté sahraouie en France, dont Madame Azizah Dahi, présidente de l' »Association de la jeunesse sahraouie de France ».
En début de cérémonie, Monsieur Pierre Toutain, vieil ami du peuple sahraoui et fervent défenseur de sa juste cause, a prononcé un discours de bienvenue au nom de l'organisation hôte. Il a salué les nombreuses initiatives prises et à venir de l'association pour faire connaître le peuple sahraoui et sa lutte légitime dans les régions du nord de la France.
Dans son discours, Madame Claire Gueroult, maire de la ville hôte, a souhaité la bienvenue aux invités sahraouis et leur a souhaité un agréable séjour dans sa ville, exprimant son soutien inconditionnel au peuple Sahraoui dans sa lutte légitime pour obtenir son droit à la liberté et à l'indépendance. Elle a également remercié ses concitoyens pour leur noble travail bénévole.
De son côté, le représentant de notre pays en France, Monsieur Mohamed Ali Zerouali, a remercié l'assistance, en soulignant que ce travail bénévole noble reflète leur solidarité réelle et efficace avec le peuple sahraoui et sa lutte légitime. Il a rappelé que le peuple sahraoui pacifique a été contraint de prendre les armes pour se défendre et qu'il a fait de nombreuses concessions pour parvenir à une solution pacifique et juste garantissant son droit à la liberté et à l'indépendance et protégeant tous les peuples de la région des horreurs de la guerre. Il a également tenu la communauté internationale responsable de la persistance de la souffrance du peuple sahraoui, en raison de son inaction face à l'intransigeance des autorités marocaines et leur non-respect de la légalité internationale.
Il est à noter que plusieurs groupes de messagers de la paix sahraouis passent actuellement leurs vacances d'été dans plusieurs villes et communes françaises, dans le cadre des efforts continus pour renforcer la solidarité et la coopération entre les deux peuples
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| Conférence internationale pour la paix à Vitry | 21 juillet 2024 |
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Vitry
sur
Seine
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21
jul
2024
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SPS
) La municipalité de Vitry-sur-Seine, située en périphérie de la capitale française Paris, a organisé du 19 au 21 juillet 2024 une conférence sous le thème "conférence mondiale pour la paix", dans le cadre des activités politiques et culturelles organisées par la ville à l'occasion du passage de la flamme olympique.
Plusieurs élus de plusieurs communes françaises, l'adjoint au maire de la ville autrichienne de Graz et la maire de la ville espagnole de Granollers, Mme Alba Barnusiel, qui est également l'actuelle présidente de le la ligue internationale des municipalités et villes pour la Paix, ont pris part à cette conférence. Des professeurs d'université, de chercheurs et de représentants d'organisations non gouvernementales étaient également présents.
Lors de la séance d'ouverture, présidée par le maire de la ville hôte, M. Pierre Belle-Loche, le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali, a souligné que le peuple sahraoui pacifique a été contraint de prendre prennent les armes pour défendre son droit légitime à la liberté et à l’indépendance.
Il a expliqué que la question sahraouie est une question de décolonisation dont la solution réside dans l'application de la légitimité internationale, passant en revue les nombreuses concessions faites par la partie sahraouie afin de parvenir à une solution pacifique et juste garantissant au peuple sahraoui de vivre dans la liberté et l'indépendance et aux peuples de la région la sécurité et la stabilité.
Tous ces efforts ont été bloqués par l'intransigeance du régime marocain et l'incapacité de la communauté internationale à prendre des mesures dissuasives.
Pour sa part le Maire de Vitry sur Seine a lu un appel aux noms des participants à cette conférence sur la nécessité d'appliquer la légitimité internationale dans la résolution des conflits et dans le respect du droit des peuples à l'autodétermination.
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| L’Armée sahraouie attaque des positions de l’occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | No date |
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Bir Lahlou (République sahraouie), 19 jul 2024 (SPS)
Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des positions et des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, a indiqué vendredi un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé, jeudi soir, le quartier général d'un bataillon de l'armée marocaine dans le secteur de Mahbès, a précisé le communiqué militaire.
L'Armée sahraouie poursuit ses attaques contre les positions des forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a conclu le communiqué. (SPS)
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Le ministre des Affaires étrangères s'entretient à Accra avec son homologue algérien
Accra (Ghana), 19 jul 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, s’est entretenu avec son homologue algérien, Ahmed Attaf, en marge de la réunion du Conseil exécutif de l'Union africaine.
Les deux parties ont passé en revue les questions à l'ordre du jour de la session et a examiné les développements de la question sahraouie, ainsi que les voies et moyens de renforcer l'inter coordination et la coopération bilatérale dans divers domaines.
La réunion s'est déroulée en présence de l'ambassadeur Mohamed Yeslem Beissat, chargé des affaires africaines auprès de ministère des AE et de l'ambassadeur et représentant permanent auprès de l'Union africaine, Lamine Baali. (SPS)
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| Sahara occidental: le Maroc compte renforcer "l'attrait des groupes miniers internationaux pour cette région" | No date |
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Alger
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16
jul
2024
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SPS
) Le Maroc qui exploite sans vergogne les ressources naturelles du Sahara occidental, depuis des années, compte accélérer sa politique expansionniste à travers le renforcement de "l'attrait des groupes miniers internationaux pour cette région" afin de légitimer et consolider l'occupation militaire de ce territoire.
Signe de l'intensification de cette politique de pillage en règle des ressources du Sahara occidental, l'Office national marocain des hydrocarbures et des mines (Onhym), piloté par Amina Benkhadra, a été chargé, dernièrement, d'octroyer les permis miniers au Sahara Occidental. Auparavant, ces permis étaient gérés par la Direction des mines au ministère de la Transition énergétique et du développement durable au Maroc, dirigé par Leïla Benali.
L'implication de l'Ohnym a pour objectif de "renforcer l'attrait des groupes miniers internationaux pour cette région", explique un média français, affirmant que les services de Amina Benkhadra souhaitent "multiplier les coentreprises avec des juniors d'exploration minières, afin de mutualiser les risques".
L'appropriation du Sahara occidental par le Maroc avec l'exploitation de ses ressources naturelles ne date pas d'hier. Durant de longues années, l'occupant marocain exploite illégalement les richesses du territoire contribuant, ainsi, à prolonger le conflit et les souffrances du peuple sahraoui.
L'exemple du phosphate est emblématique. En 1947, les Espagnols découvrent un gisement qu'ils baptisent Phosboucraa, où le minerai est d'extraction facile, pratiquement à ciel ouvert. Depuis le départ des Espagnols, le minerai de Boucraa est exploité puis commercialisé à travers le monde par l'Office chérifien du phosphate (OCP) dont le roi Mohamed VI est actionnaire.
Pourtant, le Sahara occidental est inscrit sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes dès1963. Autrement dit, le Maroc n'est pas souverain sur le Sahara occidental. Il n'en est pas non plus la puissance administrante, puisque l'Espagne conserve ce statut depuis 1965. Le Maroc est donc la puissance occupante, administrant la population et exploitant illégalement les ressources de ce territoire.
Ses efforts sont soutenus par un bon nombre d'entreprises internationales qui tirent profit du conflit. Ces entreprises actives au Sahara Occidental créent des emplois pour les colons marocains présents illégalement, à la fois par des investissements directs et par les exportations des produits vers des pays étrangers, en violation des Conventions de Genève.
Le gouvernement norvégien a, d'ailleurs, qualifié l'exploration pétrolière du Maroc au Sahara Occidental de "violation particulièrement grave des normes éthiques fondamentales", estimant que "cela peut renforcer les revendications de souveraineté du Maroc et contribuer ainsi à saboter le processus de paix de l'ONU".
Pire encore, il y a quelques années, une fuite du ministère marocain des Affaires étrangères montre de quelle façon le Maroc utilise les ressources naturelles du Sahara Occidental pour entraîner d'autres pays dans sa propre occupation illégale du Sahara Occidental à travers l'implication d'entreprises étrangères dans le pillage.
Alors que le Maroc finance l'occupation en usurpant les ressources du pays, les Sahraouis sont pour la plupart contraints de vivre dans des conditions misérables et sans aucun bénéfice des activités commerciales rentables menées dans leur pays.
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels et le rapporteur de l'ONU sur le droit à l'alimentation ont tous deux souligné que les Sahraouis étaient touchés par la pauvreté et ne récoltaient en rien les bénéfices des investissements considérables réalisés sur leurs propres terres.
En 2016, le Comité des droits de l'Homme des Nations unies a souligné la nécessité d'obtenir le "consentement préalable, libre et éclairé du peuple sahraoui à la réalisation de projets de développement et d'opérations d'extraction (de ressources)", après avoir examiné la copie du Maroc au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Par ailleurs, le Maroc qui profite de l'exploitation du Sahara occidental qu'il maintient sous occupation, ne gère pas les ressources du territoire de manière durable. Une analyse indépendante de 2011 commandée par l'UE, a démontré l'épuisement quasi total des stocks de poissons au large du Sahara Occidental.
Un autre rapport d'évaluation de 2017 de l'UE sur l'accord de pêche UE-Maroc a révélé qu'à l'exception des sardines, toutes les espèces pélagiques au large des côtes du Sahara Occidental - étaient sur-exploitées, à la suite d'années de pêche intense par les flottes locales, européennes et autres étrangers.
La situation n'est guère meilleure dans d'autres secteurs. L'agriculture dans le désert n'est pas une entreprise durable.
"Les réserves d'eau souterraines dans la zone autour de Dakhla, qui devraient être utilisées au profit des personnes qui y vivent, sont en voie d’épuisement du fait de l'agro-industrie", avait alerté l'Observatoire Western Sahara resource watch (WSRW).
Selon cet observatoire, les travailleurs du phosphate, au Sahara Occidental se sont plaints du risque sanitaire auquel ils sont exposés. Mais l'OCP nie que les sous-produits toxiques de l'industrie du phosphate causent des maladies et la mort, et ont des effets désastreux sur l'environnement. (SPS)
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| La Révolution algérienne : source d'inspiration pour le peuple sahraoui | No date |
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Boumerdes
,
15
jul
2024
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SPS
) L'Université d'été des cadres du Front Polisario et de la République sahraouie s'est poursuivie, lundi à Boumerdes, par des communications ayant souligné le rôle de la Révolution algérienne comme source d'inspiration pour les peuples en quête de libération, dont le peuple sahraoui qui poursuit sa lutte pour son autodétermination et le recouvrement de sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire.
Dans une communication intitulée "La Révolution algérienne: leçons et enseignements", le membre du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, Dr Souilah Boudjemaa, a affirmé que "la Révolution algérienne est une source d'inspiration intarissable pour nos frères au Sahara occidental", soulignant que la voie empruntée par le peuple sahraoui le mènera à la victoire, car il fait bloc derrière son représentant légitime, le Front Polisario, qui s'inspire de toutes les Révolutions contre la répression et le colonialisme à travers le monde.
La cause sahraouie concerne tout le continent africain, car il s'agit de la dernière colonie en Afrique, a-t-il dit, appelant à "la soutenir par tous les moyens".
Dans sa communication intitulée "Le soulèvement pour l'indépendance au Sahara occidental : réalité et défis", le militant sahraoui, Hassan Mouilid, a affirmé que la lutte pacifique menée dans les territoires sahraouis occupés avait "réalisé d'importants acquis, dont la mise à nu des politiques répressives de l'occupant marocain".
L'intervenant a mis l'accent sur l'importance des rassemblements pacifiques des Sahraouis dans les territoires occupés pour réclamer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, la libération de tous les détenus politiques sahraouis, l'extension du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental et la fin du pillage systématique des richesses naturelles du peuple sahraoui.
Les travaux de la 12e édition de l'Université d'été des cadres du Polisario ont débuté, dimanche, à la Faculté de droit et des sciences politiques de l'Université de Boumerdes, en présence du président du Conseil national sahraoui (Parlement), Hamma Salama, en sa qualité de représentant du président de la République, Brahim Ghali, et avec la participation de quelque 400 cadres sahraouis.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence d'ambassadeurs accrédités en Algérie, de personnalités nationales, de chefs de partis, d'universitaires et de représentants d'associations de la société civile algérienne. (SPS)
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| Goudjil réitère la position de l'Algérie en soutien à la lutte du peuple sahraoui | No date |
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Alger
,
14
jul
2024
(
SPS
) Le président du Conseil algérien de Nation, Salah Goudjil, a réaffirmé la position immuable de l'Algérie en soutien à la lutte du peuple sahraoui et ses droits garantis par les chartes de l'ONU et de l'Union africaine (UA) sur les droits de l'homme et des peuples, a indiqué, dimanche, un communiqué du Conseil.
M. Goudjil s'exprimait dans une allocution, lue en son nom par Mohamed Reda Ousahla, vice-président du Conseil de la Nation chargé des relations extérieures, qui l'a représenté à l'ouverture de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), organisée du 14 au 23 juillet à la Faculté de droit et des sciences politiques "M'hamed Bougara" de l'université de Boumerdes (UMBB), par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), en coopération avec l'ambassade de la RASD en Algérie.
Dans son allocution, M. Goudjil a réaffirmé "la position constante de l'Algérie en soutien à la lutte du peuple sahraoui et ses droits garantis par les chartes de l'ONU et de l'UA sur les droits de l'homme et des peuples", saluant sa lutte "contre l'arrogance coloniale du Maroc et sa résistance héroïque devant sa tyrannie, ses crimes et les manœuvres de sa politique coloniales, fondées sur le mensonge, la falsification des faits et les tergiversations", ajoute le communiqué.
Il a affirmé, en outre, que "l'Algérie s'est fixée, sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la priorité de faire entendre la voix de l'Afrique lors de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité international", précise le document.
"Elle a également élaboré un plan de travail prometteur pour corriger l'injustice historique infligée au continent, en premier lieu la décolonisation, a-t-il poursuivi, soulignant qu'"il s'agit d'un engagement qu'elle tient à honorer en dépit de l'environnement international déprimant, et de la grave dégradation de la situation des droits de l'homme en Palestine et au Sahara occidental".
Après avoir évoqué, dans son allocution, les positions honorables de l'Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie, telles qu'exprimées par le président de la République, M. Goudjil a rappelé que "l'Algérie n'abandonnera jamais le Sahara occidental", ajoutant que l'Algérie nouvelle poursuivra son processus de réforme global consacrant sa pleine souveraineté sur ses décisions, afin de ne pas compromettre sa liberté de défendre les causes justes dans le monde, en tête desquelles le Sahara occidental et la Palestine", selon le même communiqué.
M. Goudjil a souligné, en outre, que la présence d'universitaires et de cadres de la RASD en Algérie lors de la célébration de la fête de l'indépendance et de la jeunesse rappelle "la participation estudiantine de la jeunesse algérienne et de son élite intellectuelle pendant la Révolution et dans la reconstruction de l'Algérie indépendante. Il s'agit d'une coïncidence affirmant la disposition du peuple sahraoui à une nouvelle étape émanant de sa lutte historique, mais témoignant aussi de la clairvoyance de ses dirigeants en termes d'encadrement de la jeunesse sahraouie pour jouer son rôle dans la construction de son Etat indépendant, et consacrer sa démocratie en vue de lui donner la place qui lui sied, en tant qu'Etat arabe africain pleinement souverain".
Cette rencontre tenue en guise de solidarité avec la juste cause du Sahara occidental, s'est déroulée en présence du président du Conseil national sahraoui, Hamma Salama, ainsi que de personnalités nationales algériennes, d'universitaires et de conférenciers du Sahara occidental, afin de passer en revue les derniers développements de la situation dans les territoires sahraouis occupés et d'évoquer les moyens d'assurer davantage de soutien au peuple sahraoui pour lui permettre d'exercer son droit légitime à l'autodétermination et à l'indépendance. (SPS)
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| La Ville du Mans Accueille les Enfants Sahraouis pour un Été de Solidarité et de Joie | No date |
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Le Mans
, le 11/07/2024 (SPS) - La Ville du Mans a une fois de plus ouvert ses bras et son cœur pour accueillir les enfants sahraouis cet été, perpétuant une tradition de plus de 40 ans. Cette initiative, organisée par la ville et le Comité 72 de l’Association des Amis de la RASD, vise à offrir des moments de répit et de bonheur aux jeunes générations réfugiées sahraouies.
La cérémonie a attiré un large public et de nombreuses personnalités politiques étaient présentes. Parmi elles, on comptait M. Yves Callipe, adjoint au maire chargé de la Solidarité, Mme Ludivine Bommert-Menard, représentante de Mme Sophie Moisy, adjointe au maire chargée des relations extérieures et du jumelage, ainsi que plusieurs autres élus de la ville. Étaient également présents Mme Régine Villemont, présidente de l'Association Française des Amis de la RASD, Mme Nadine Coquillard, secrétaire du Comité 72 de l’AARASD et M. Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario en France.
Mme Nadine Coquillard a ouvert la cérémonie en remerciant l'assistance pour sa présence et son soutien. Elle a ensuite présenté un exposé sur la situation des camps de réfugiés sahraouis, qu'elle a visité en début d'année et a remercié les associations amies comme le Secours Populaire et Femmes solidaires ainsi que les familles qui vont dès la semaine prochaine, accueillir les enfants. Monsieur Yves Callipe et Madame Ludivine Bommert-Menard ont pris la parole au nom de la ville du Mans, réaffirmant le soutien indéfectible de leur municipalité à la juste cause du peuple sahraoui. Ils ont rappelé le jumelage de la ville avec la Daira de Haousa, dans les camps de réfugiés sahraouis, et ont exprimé leur gratitude envers les bénévoles et les familles d'accueil qui rendent possible le séjour des enfants sahraouis.
Le représentant du Front Polisario en France, M. Mohamed Ali Zerouali, a exprimé la gratitude du peuple sahraoui envers la ville du Mans, ses élus, les familles d’accueil et les militants de l'Association Française des Amis de la RASD. Il a souligné : « Le Mans a été la première ville française à établir un jumelage avec une municipalité sahraouie, un acte symbolique fort qui a jeté les bases d'une amitié durable. Le jumelage entre Le Mans et le camp de réfugiés de Haouza est une manifestation éloquente de la fraternité et du soutien international à notre cause. L’accueil chaleureux et les efforts constants de votre municipalité pour offrir des moments de joie et de répit à nos jeunes générations réfugiées sont inestimables. Ils symbolisent l’espoir et l’amitié qui transcendent les frontières et les difficultés. »
Il a également rappelé que « cette ville a été le berceau du premier mouvement de solidarité française avec le peuple sahraoui, dès les premiers jours de notre lutte pour la libération. Nous devons une reconnaissance éternelle à la famille Villemont- Liégeois et particulièrement à notre chère amie Régine, qui a toujours été en première ligne de ce mouvement de solidarité ».
La cérémonie s'est conclue par des souhaits chaleureux de bon séjour aux petits ambassadeurs sahraouis et à leur accompagnateur, M. Mohamed Mahmoud.
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| La Ville de Rezé organise une Fête en l'Honneur des Enfants Sahraouis | No date |
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Rezé
, 10/07/2024 (SPS) - La ville de Rezé, dans le département Français de la Loire-Atlantique, a célébré une journée de solidarité en l'honneur des enfants sahraouis, marquant ainsi son soutien indéfectible à la cause sahraouie. La cérémonie s'est déroulée dans la Mairie de la ville, où le drapeau sahraoui a été hissé pour l'occasion. L'événement a été présidé par Madame Agnès Bourgeais Maire de la Rezé.
En plus d'un grand public, plusieurs personnalités ont assisté à cet acte de solidarité. Parmi eux, la présidente de l'ONG "Enfants Réfugiés du Monde" Madame Françoise Bulteau, le consul d’Algérie à Nantes Mr. Chabane Berdja, le représentant de notre Pays en France Mr. Mohamed Ali Zerouali ainsi que des représentants de la presse locale.
Dans son discours, Madame la Maire a offert un aperçu historique de la lutte du peuple sahraoui pour sa liberté. Elle a réaffirmé le soutien inébranlable de la ville de Rezé à sa juste lutte de libération, tout en souhaitant la bienvenue aux enfants sahraouis. Elle a rappelé que depuis 40 ans, la ville de Rezé accueille des enfants sahraouis durant les vacances d'été.
La présidente de l’ONG "Enfants Réfugiés du Monde" a présenté un bilan de leurs activités de solidarité avec les réfugiés sahraouis, mettant en avant les vacances d’été pour les enfants et la formation du personnel sanitaire dans les campements de réfugiés sahraouis.
Monsieur le consul d’Algérie a également réaffirmé le soutien indéfectible de son pays à la juste cause du peuple sahraoui.
Le représentant du Front Polisario a, quant à lui, donné un aperçu des derniers développements concernant la situation au Sahara Occidental et dans les campements de réfugiés. Il a remercié la ville de Rezé, ses habitants et ses élus pour leur solidarité et leur hospitalité. Il a également salué les familles d'accueil, qualifiées de "visage humain de la solidarité".
Il est à noter que plusieurs autres villes françaises accueillent cet été des groupes d’enfants sahraouis dans le cadre du projet humanitaire "Vacances en Paix".
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| La municipalité de Nanterre a organisé une réception pour un groupe d'enfants sahraouis | 5 Juillet 2024 |
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Nanterre
(France), 5 Juillet 2024 (SPS) - La municipalité de Nanterre, située en périphérie de Paris, a organisé hier soir, jeudi 4 juillet 2024, une réception chaleureuse pour un groupe d'enfants sahraouis dans le cadre du programme « Vacances en paix ». Ce programme a pour objectif de permettre à ces enfants de profiter de vacances estivales loin des difficiles conditions de vie dans les camps de réfugiés.
Depuis plus de vingt ans, la commune de Nanterre accueille des enfants sahraouis, illustrant ainsi son engagement en faveur des peuples en lutte pour leur liberté, notamment le peuple sahraoui.
La cérémonie a réuni une importante affluence, parmi laquelle figuraient l'actuel maire de Nanterre, M. Raphaël Adam, son prédécesseur, M. Patrick Jarry, de nombreux élus locaux, ainsi que le représentant du Front Polisario en France, M. Mohamed Ali Zerouali, et des membres de plusieurs organisations non gouvernementales.
Durant la soirée, des explications détaillées ont été fournies sur la lutte du peuple sahraoui et sa quête de justice. Deux courts métrages ont été projetés, illustrant la réalité des camps de réfugiés et les conditions de vie des enfants. Les jeunes sahraouis, accompagnés des élèves d'une école de Nanterre, ont présenté des chants et des danses qui ont vivement impressionné l'audience.
Il est à noter que le groupe d'enfants sahraouis séjournera à Nanterre pendant quatre semaines avant de se rendre à Gonfreville l’Orcher, dans le nord de la France. Cette ville, jumelée avec la Daira de Ajreifiya dans la Wilaya de Dakhla, où résident les enfants sahraouis, les accueillera pour un second mois de vacances.
La municipalité de Nanterre, ainsi que d'autres villes françaises participant à cette initiative, réaffirment ainsi leur engagement pour les droits de l'homme, la justice sociale et leur solidarité avec la juste cause sahraouie. Par cette action, elles renforcent l'esprit de fraternité et de solidarité entre les peuples.
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| Les unités de l'Armée sahraouie ciblent les retranchements de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | No date |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 02 jul 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie ont mené de nouvelles attaques contre des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué le Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans son communiqué militaire.
Des unités avancées de l'Armée sahraouie ont ciblé par d'intenses bombardements, le poste de commandement d'un bataillon des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, a précisé le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles" à l'armée d'occupation marocaine le long du mur de la honte, selon la même source.(SPS)
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| Le ministre de l'Éducation participe à la 1ère Conférence panafricaine de l'UA sur l'éducation des filles et des femmes | 2 juil 2024 |
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Addis
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Abeba
, 2 juil 2024 (SPS) Le ministre de l'Éducation, Khatri Addouh a participé à la première conférence panafricaine de l'Union africaine sur l'éducation des filles et des femmes organisée en collaboration avec les agences des Nations Unies, l'UA. Organes et départements partenaires au développement et à la promotion de l'éducation des filles et des femmes, qui se tient du 2 au 5 juillet 2024, au siège de l'Union africaine, Addis-Abeba.
La conférence, qui rassemble toutes les voix clés sur l’éducation des filles et des femmes sur le continent, est organisée sous le thème "Donner la priorité à l’éducation des filles et des femmes : une stratégie pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique".
La première journée de la conférence a vu la tenue du 8ème Dialogue de haut niveau sur l'égalité des genres dans l'éducation, et s'est conclue par des réponses aux questions adressées aux ministres et hauts fonctionnaires concernés par l'éducation et le genre en Afrique.
La Ministre Khatri Addouh a apprécié les efforts continus du Commissaire pour l'Éducation pour les acquis réalisés dans le domaine de l'éducation, de la science, de la technologie et de l'innovation, qui ont abouti à l'accord des dirigeants africains pour faire de 2024 une année spéciale pour l'éducation en Afrique.
Dans son discours, le ministre a mis l'accent sur l'expérience pionnière sahraouie dans le domaine de l'éducation des filles et des femmes sahraouies dans le contexte du statut de réfugié quelles que soient les difficultés et les défis. (SPS)
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| L’ambassadeur de la République sahraouie au Panama reçu par le ministre des Affaires étrangères | No date |
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Panama
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, 02 jul 2024 (SPS) L’ambassadeur de la République sahraouie auprès de la République du Panama, Sidahmed Al-Salek Derbali a été reçu mardi par le ministre panaméen des Affaires étrangères, Javier Martínez Acha.
L’entretien a eu trait aux relations amicales et fraternelles de longue date entre la République sahraouie et la République du Panama et les voie et moyens d’approfondir ces relations au profit des deux pays et peuples.
Il convient de noter que la République du Panama occupera le siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour deux ans à partir de janvier 2025. (SPS)
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| La Cantabrie accueille un groupe d'enfants sahraouis dans le cadre du programme Vacances en Paix | 30 juin 2024 |
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Santander
, 30 juin 2024 (SPS) La région espagnole de Cantabrie a accueilli dimanche des dizaines d’enfants sahraouis dans le cadre du programme Vacances en paix, qui seront reçues dans des familles espagnoles solidaires du peuple sahraoui et de sa juste cause.
Deux organisations sont à l’initiative de ce programme à savoir : l'organisation Cantabria pour le Sahara Libre et El Auda (le retour), a-t-on indiqué.
Le programme Vacances en Paix permet à des milliers d'enfants sahraouis de passer leurs vacances d'été loin de la chaleur et tisser des liens d’amitié et de solidarité les familles espagnoles et sahraouies.
D’autres groupes d’enfants sahraouis se sont rendus en France et en Italie pour passer leurs vacances à l’initiatives des organisations de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, afin de sensibiliser l’opinion publique sur les dures conditions que vit le peuple sahraoui depuis plus de quarante ans , en raison de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc. (SPS)
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| Forum de Sao Paolo: appel à soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 30 juin 2024 |
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Tegucigalpa
(Honduras), 30 juin 2024 (SPS) Les participants au Forum de Sao Paulo, ont appelé samedi à Tegucigalpa au Honduras, tous les gouvernements d'Amérique latine et des Caraïbes à soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, contribuant ainsi à la décolonisation de la dernière colonie d'Afrique.
Lors de la plénière du Forum, une résolution de soutien à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a été approuvée, dans laquelle les participants et les organisations internationales ont été invités "à reconnaitre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".
"Nous confirmons notre soutien à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple du Sahara occidental, à l'organisation du référendum et rejetons l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc", a affirmé la présidente du Honduras Xiomara Castro, présidente intérimaire du CELAC (Communauté des Etats latino-Américains et des Caraïbes), au terme des travaux de la 27e réunion du Forum de Sao Paolo.
La motion a également demandé aux participants de promouvoir des mobilisations au sein de leurs gouvernements et partis, afin de faire pression sur le Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il se conforme à ses résolutions concernant le Sahara occidental.
Les participants ont, en outre, exigé que le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) soit doté d'un mécanisme relatif aux droits de l'homme afin de surveiller et de relater la situation dans les territoires occupés et d'interdire le pillage des ressources naturelles de ce pays.
La délégation sahraouie a été représentée par Mohamed Ali Ali Salem, Représentant du Front Polisario en Argentine et Ahmed Moulay Ali, représentant du Front Polisario au Brésil. (SPS)
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| L'ambassade sahraouie à Alger organise une cérémonie d'adieu en l'honneur du chargé d'affaires de l'ambassade d'Afrique du Sud | 28 juin 2024 |
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Alger
, 28 juin 2024 (SPS) L'ambassade de la République sahraouie en Algérie a organisé une cérémonie d'adieu en l'honneur du chargé d'affaires de l'ambassade d'Afrique du Sud auprès de la RASD, Sello Patrick Rankhumise, en fin de sa mission.
La cérémonie a été assisté par 17 ambassadeurs d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie accrédités en Algérie, ainsi que par le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui et des membres du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui, dont Rankhumise est coordinateur.
L'ambassadeur sahraoui en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a salué le travail fructueux et les efforts considérables de Rankhumise pendant son mandat en Algérie, tant en termes de solidarité et de défense de la cause sahraouie, ainsi que la lutte de son pays contre le colonialisme et la défense des intérêts du continent africain.
L'ambassadeur a noté que Patrick a laissé une empreinte positive au cours de sa mission diplomatique et a établi une base solide pour les activités du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui.
A la fin de la cérémonie des certificats et des cadeaux symboliques ont été remis à Rankhumise en guise d'appréciation de ses efforts de solidarité et de son travail.
L'ambassadeur sahraoui a également offert un dîner en l'honneur des ambassadeurs et des membres du Forum diplomatique participants. (SPS)
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| Le ministre algérien des AE reçoit à Vienne la présidente de l'Association d'amitié austro-sahraouie | 26 juin 2024 |
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Alger
, 26 juin 2024 (SPS) Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf a reçu, mercredi, la présidente de l'Association d'amitié austro-sahraouie, Karen Schella, dans le cadre de la visite officielle qu'il effectue à la République fédérale d'Autriche, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué du ministère.
La rencontre a permis de "prendre connaissance des activités de l'Association d'amitié austro-sahraouie et de son soutien et des différents services qu'elle apporte en solidarité avec le peuple sahraoui et à sa juste cause", a précisé le communiqué.
"Les deux parties ont passé en revue les derniers développements au Sahara occidental sur le plan diplomatique ainsi que les perspectives de poursuite et d'intensification des efforts, en vue de renforcer le soutien international apporté au peuple sahraoui, pour lui permettre d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination, conformément aux résolutions de la légalité internationale y afférentes, émanant de l'ONU ou de l'Union africaine (UA)", lit-on dans le communiqué. (SPS)
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| Le ministre du Commerce prend part à la 14ème réunion ordinaire du Conseil des ministres de la ZLECAF | 25 juin 2024 |
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Zanzibar
(Tanzanie), 25 juin 2024 (SPS) Le ministre du Commerce, Ahmed Bachir Ammi Omar a pris part aux travaux de la quatorzième réunion ordinaire du Conseil des ministres de la zone de libre-échange continental e africaine (ZLECAF), qui se déroule du 24 au 25 juin à Zanzibar.
Les ministres africains du Commerce Extérieur doivent élaborer des stratégies pour accroître les échanges intra africains évalués aujourd’hui à 6% seulement et harmoniser à même temps les règles d’origine des produits au niveau de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine-ZLECAF.
En outre, ils étudieront des voies et moyens pour promouvoir le développement des chaînes de valeurs et des Zones Économiques Spéciales au niveau de cette Zone de Libre Échange. Les différentes résolutions qui vont constituer désormais le Plan Stratégique de 10 prochaines années de la ZLECAF seront adoptées à la séance de ce mardi et elles vont être soumises à la validation par les Chefs d’Etat africains au cours d’un sommet attendu.
Par ailleurs, le ministre sahraoui du commerce a eu en marge de la réunion, des rencontres avec la plupart de ses homologues africains et des responsables du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine. (SPS)
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| Le Front POLISARIO œuvrera pour l’élaboration d’un rapport annuel sur les violations des droits de l'homme au Sahara Occidental | 24 juin 2024 |
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Genève
(Suisse), 24 juin 2024 (SPS) Le représentant du Front POLISARIO en Suisse et auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, l'Ambassadeur Oubi Bachraya Bachir, a déclaré que la présentation d'un rapport annuel sur les droits de l'homme au Sahara occidental pour la première fois au Conseil des droits de l’homme est le début d'un processus en cours d'élaboration.
En ce sens, il a commenté que la présentation d'un rapport annuel sur les droits de l'homme au Sahara occidental devrait être une tradition annuelle pour garantir que les graves violations des droits de l'homme dans les zones occupées soient documentées et présentées au monde à travers le Conseil des droits de l’homme.
Dans des déclarations à la presse en marge de la 56ème session du Conseil des droits de l'homme, le diplomate sahraoui a estimé que l'élaboration et la présentation du rapport à Genève contribueront avec des preuves et des données précises à documenter les violations et informer les membres du Conseil, les Européens et le monde sur la réalité et la situation des droits de l'homme dans la partie occupée du Sahara occidental.
Concernant le rapport, le représentant du Front a indiqué que le rapport a été préparé par des organisations et experts internationaux compétents et fiables, et a passé en revue et documenté toutes les formes de violations des droits de l'homme dans les zones occupées commises par l'occupant marocain, y compris le veto au droit à la liberté d'expression et de manifestation, détention arbitraire, intimidation morale et psychologique ; ainsi que le pillage illicite des ressources naturelles sahraouies.
Il convient de noter qu'il y a eu une forte présence de la question sahraouie au sein de la 56ème session du Conseil des droits de l'homme grâce aux interventions et contributions d'un groupe d'experts, de juristes, de présidents d'organisations internationales, d'anciens prisonniers sahraouis, des représentants d'organisations sahraouies des zones occupées, des camps de la fierté et de la dignité et des voix de la société civile sahraouie, en plus des amis et sympathisants de la cause sahraouie. (SPS)
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| Le Président Ghali supervise les célébrations marquant le 54e anniversaire du soulèvement historique de Zemla et la Journée nationale des disparus | 22 juin 2024 |
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Wilaya de Smara
, 22 juin 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, M. Brahim Ghali, a supervisé samedi dans la wilaya de Smara les célébrations marquant le 54e anniversaire du soulèvement historique de Zemla et la Journée nationale des disparus sahraouis.
L'événement, qui a été organisé par le Secrétariat de l'organisation politique du Front Polisario, a vu la participation des membres du Secrétariat national, du gouvernement, de l'État-major général de l'armée et des populations de la wilaya de Smara.
L'événement a été marqué par la remise de prix aux personnalités ayant participé à ce soulèvement et aux artistes et poétes.
A travers cette célébration, le Secrétariat de l'Organisation Politique du Front Polisario entend rendre hommage au leader du soulèvement de Zamla , feu Sidi Brahim Bassiri dont le sort demeure inconnu et aux disparus sahraouis.(SPS)
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| Le président namibien réaffirme le soutien de son pays à la lutte légitime du peuple sahraoui | 20 juin 2024 |
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Windhoek
, 20 juin 2024 (SPS) Le président namibien, Nangolo Mbumba a réaffirmé jeudi, le soutien de son pays à la lutte légitime du peuple sahraoui, et ce jusqu'à l'indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
Le président Nangolo Mbumba s'exprimait lors d'une audience accordée à l'Ambassadeur de la République sahraouie en Namibie, Hamdi Mayara Khalil qui a informé le président namibien des derniers développements de la cause sahraouie, notamment depuis la violation par le Maroc de l'Accord de cessez-le-feu, en novembre 2020, outre la situation dans les villes occupées du Sahara occidental.
L'ambassadeur Hamdi Mayara Khalil a, également, évoqué le non respect par l’occupation marocaine de la Légalité internationale et des résolutions de l'ONU et de l'UA.
Dans une déclaration à l'APS, l'ambassadeur sahraoui a affirmé que la position de la Namibie s'ajoutait aux positions de plusieurs pays africains, concernant la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, ce qui constitue un "coup dur à la propagande et à la désinformation Marocaines". (SPS)
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| Le Congrès espagnol vote en faveur du rétablissement de la position historique de Madrid vis-à-vis du Sahara occidental | 20 juin 2024 |
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Madrid
; 20 juin 2024 (SPS) Le Congrès des députés espagnols a voté jeudi, avec une majorité absolue, en faveur d'une proposition non législative pour le rétablissement de la position de "neutralité active" de l'Espagne vis-à-vis de la question du Sahara occidental, indique l'agence espagnole "Europa Press".
"Tous les groupes du Congrès, à l'exception du Parti socialiste (PSOE), ont soutenu le rétablissement de la position historique de neutralité active de l'Espagne concernant le Sahara occidental, conformément à la volonté exprimée par le Congrès des députés à plusieurs reprises entre 2022 et 2024", note l'agence ibérique.
Rappelons que le 23 mai dernier, le Congrès avait déjà voté à la majorité des voix le retour à la position historique de neutralité active, isolant de fait les députés du PSOE dans leur soutien de la position unilatérale adoptée en mars 2022 par le chef de l'Exécutif, Pedro Sanchez, qui soutient le plan expansionniste du Makhzen.
"Le PSOE a encore une fois été laissé seul ce jeudi en plénière du Congrès", que ce soit par le Parti populaire (PP), initiateur de cette proposition non législative, Vox (extrême droite), ou encore une bonne partie de ses alliés habituels à la Chambre basse du Parlement, notamment Sumar.
Le parti de Pedro Sanchez a également été isolé dans deux autres points de la proposition soumise au vote, relatifs à l'appel à soutenir le travail de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), tout en maintenant une "neutralité absolue" dans la question du Sahara occidental, ainsi qu'au renforcement de la coopération dans les Camps de réfugiés sahraouis "dans la même proportion que la coopération avec le Maroc", indique le média.
Notons que la proposition non législative votée par points jeudi par le Congrès espagnol a été déposée il y a quelques jours par le PP avec l'objectif que le gouvernement espagnol "communique au Royaume du Maroc la position adoptée par le Congrès des députés le 23 mai 2024, concernant le Sahara occidental, et rétablisse la position historique de neutralité active de l'Espagne à l'égard du conflit du Sahara occidental, conformément à la volonté exprimée par le Congrès des députés à plusieurs reprises entre 2022 et 2024".
En outre, les membres du groupe parlementaire du PP, par cette action, tentent d'amener le gouvernement à soutenir le travail de la Minurso et de l'émissaire onusien, Staffan de Mistura, en maintenant une neutralité absolue dans le conflit.
Ils ont rappelé lors du dépôt de la proposition que tous les gouvernements espagnols précédents avaient maintenu une position de neutralité, jusqu'à ce qu'en 2022, le Premier ministre, Pedro Sanchez a opéré un revirement unilatéral vis-à-vis de la question sahraouie en soutenant le plan expansionniste du Maroc.
Le groupe parlementaire du PP rappelle également qu' "il y a eu de nombreuses déclarations approuvées par le Congrès des députés qui ont exigé le retour à la position de neutralité et la facilitation d'un accord entre les parties" au conflit, à savoir le Maroc et le Front Polisario.(SPS)
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| Trouver des mécanismes de protection des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental | 20 juin 2024 |
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Genève
, 20 juin 2024 (SPS) La nécessité de trouver des mécanismes de protection des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental, où l'occupation marocaine commet de graves violations contre les militants sahraouis sans défense, a été soulignée lors d'une conférence organisée au siège du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies (CDH) à Genève (Suisse).
La conférence de haut niveau organisée, mercredi, en solidarité avec la cause sahraouie, en marge des travaux de la 56e session du Conseil des droits de l'Homme, s'est penchée sur "la confiscation du droit à l'autodétermination et son impact sur les droits de l'Homme au Sahara occidental".
La conférence a été modérée par le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, la représentante de la Namibie à Genève et présidente en exercice du Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l'Homme au Sahara occidental, Julia Imene-Chanduru, et le président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), Pierre Galand, avec la participation d'autres personnalités de plusieurs pays.
Lors de cette rencontre organisée par le Groupe de Genève, les conférenciers sont revenus sur la situation des droits de l'Homme dans la partie occupée du Sahara occidental et les graves violations commises par l'occupation marocaine contre les militants sahraouis sans défense.
Les participants ont aussi examiné en profondeur l'aspect juridique de la cause sahraouie, insistant, à cet égard, sur la nécessité de trouver des mécanismes de protection des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental.
La seule issue pour les questions de décolonisation passe par l'application du droit à l'autodétermination et l'indépendance, ont soutenu les conférenciers, appelant les pays européens à "faire prévaloir la conscience et la vérité sur les intérêts" et à "cesser le pillage des richesses des Sahraouis".
Les participants ont tenu, à cette occasion, à réaffirmer le soutien de leurs Gouvernements et de leurs peuples à la souveraineté du peuple sahraoui sur son territoire et ses richesses. (SPS)
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| Argentine: un réseau médiatique créé en solidarité avec le Sahara occidental | 19 juin 2024 |
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Buenos Aires
, 19 juin 2024 (SPS) Des journalistes et professionnels des médias en Argentine ont décidé de s'unir pour créer un réseau destiné à donner plus d'écho à la situation au Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique, dans les médias de ce pays sud-américain.
Cette initiative est née en marge de la tenue de la première Conférence internationale des médias solidaires avec le peuple sahraoui, en mai dernier dans les Camps de réfugiés sahraouis et au cours de laquelle a été créée la Fédération des journalistes et professionnels des médias solidaires et intéressés par la cause sahraouie, rapporte mercredi l'agence d'information latino-américaine, Voces del Sur.
A cette occasion, le représentant du Front Polisario en Argentine, Mohamed Ali Ali Salem, présent sur les lieux, a exprimé sa gratitude "aux professionnels des médias et Syndicat des travailleurs autonomes, pour le soutien apporté à la cause de (son) peuple".
"C'est un moment très important qui concerne une question centrale, car la propagande marocaine diffuse de fausses informations sur les droits de l'homme au Sahara occidental, le Maroc étant celui qui viole les droits de l'homme au Sahara occidental occupé. Ces actes de violations systématiques des droits de l’homme sont indéniables et les preuves sont nombreuses. Ne laissons pas leurs fausses nouvelles devenir de prétendues vérités. Ne nous laissons pas tromper et manipuler, hommes et femmes libres d’Argentine", a lancé Mohamed Ali Ali Salem.
De son côté, la présidente de l'Association argentine du Sahara libre (ASLA) et animatrice de l'émission de radio Galiza Migrante, Lorena Lores, a déclaré: "L'idée est que le peuple argentin soit l'un de ceux qui reconnaissent la République arabe sahraouie démocratique (RASD)", en référence à l'un des objectifs de cette association, et a invité d'autres journalistes argentins à se joindre à cette initiative.
Pour sa part, Dayana Lopez Villalobos, correspondante pour l'Argentine de l'agence de presse sahraouie SPS et de la chaîne RasdTV, a expliqué que cette initiative prend comme référence (Mohamed Sidbrahim) Bassiri, journaliste et leader du premier mouvement de libération au Sahara occidental, précurseur du Front Polisario, arrêté et disparu le 17 juin 1970, dans le cadre de manifestations réprimées par les forces coloniales espagnoles.
"Nous nous considérons comme journalistes, communicateurs et influenceurs pour faire partie d'un réseau qui rembourse la dette historique de communication avec nos frères et sœurs sahraouis, brisant tout siège médiatique imposé par la monarchie occupante du Maroc et ses alliés", a dit la journaliste.
La création de ce réseau contribuera à la mobilisation de l'opinion publique en Argentine, ainsi qu'à contrecarrer les opérations de désinformation et de blocage des médias sur la cause sahraouie.
Les journalistes participants ont apporté des idées pour le développement du programme de communication qu'ils souhaitent réaliser, s'engageant ainsi à continuer de travailler sur une nouvelle rencontre pour élargir le réseau.(SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des postions des forces de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès | 18 juin 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 18 juin 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS)ont ciblé des positions des forces de l'occupation marocaine à Grarat El Fersig et Sebkhet Tnouched dans le secteur de Mahbès, leurs infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué, mardi, un communiqué militaire de la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont mené "des bombardements intenses" contre les bases de l'Armée d'occupation marocaine dans les régions de Grarat El Farsig et Sebkhet Tnouchad dans la région de Mahbès, selon le communiqué.
L'Armée sahraouie poursuit ses attaques contre les forces de l'occupant marocain qui "a subi des pertes matérielles et humaines considérables le long du mur de la honte", conclut le communiqué. (SPS)
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| La situation des droits de l’Homme au Sahara occidental s'aggrave de plus en plus (Codesa) | No date |
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Alger
, 18 juin2024 (SPS) Le président du Collectif des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental CODESA , Ali Salem Tamek, a indiqué que la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés s'aggravait de plus en plus, soulignant que "le silence et l'absence" de la communauté internationale ont encouragé l'occupant marocain à commettre davantage de crimes contre les civils sahraouis.
"L'occupation marocaine se poursuit de manière systématique, en raison du silence et de l’absence de la communauté internationale qui n'assume pas ses responsabilités à l’égard de ce qui se passe dans la partie occupée du Sahara occidental", a déclaré M. Tamek dans un entretien accordé à l'APS.
A ce propos, le militant a tiré la sonnette d'alarme sur la réalité des droits de l'Homme dans le territoire occupé "en raison du blocus sécuritaire, militaire et médiatique imposé par l'occupation marocaine et de son refus flagrant d'autoriser les délégations étrangères d'entrer dans les territoires occupés, afin de continuer à commettre des crimes contre l’humanité dans l’obscurité, loin des projecteurs".
Dans ce contexte, l'interlocuteur a indiqué que dans un rapport réalisé en 2021-2022, le CODESA a enregistré une multiplication systématique de crimes de guerre, génocide, déplacements forcés, expulsions, confiscation des biens, invasion de domiciles, destruction de compteurs électriques, interdiction de manifestations et de rassemblements.
Concernant le rôle des organisations de la société civile sahraouie dans la lutte contre les crimes marocains à l'encontre du peuple sahraoui, le président du CODESA a expliqué que son organisation œuvre à "documenter, dénoncer et à informer les organisations de défense des droits de l'homme et humanitaires sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par l’occupation marocaine", malgré les obstacles qui entravent ses activités.
Rappelant le statut distinct et séparé du Sahara occidental dont la décolonisation n'est pas achevée, selon les Nations unies, M. Tamek a dénoncé "l'absence du Comité international de la Croix-Rouge CICR , -qui est censé être présent sur place-, selon le droit international humanitaire, pour surveiller la situation des droits de l'homme et déterminer les conditions des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, ainsi que l'absence d'un mécanisme international pour protéger les civils sahraouis".
Dans ce contexte, il a estimé que l'incapacité à élargir le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'homme et son incapacité à faire pression sur l'occupant afin d'imposer le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination sont parmi "les facteurs les plus importants qui ont contribué à la détérioration de la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés".
Par ailleurs, il a exhorté les organisations internationales de défense des droits de l'homme, l'Union africaine et l'Union européenne à "œuvrer pour forcer le Maroc à respecter la légitimité internationale et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", appelant également le Conseil de sécurité de l'ONU à assurer la protection du peuple sahraoui qui est exposé à de graves violations des droits humains de la part des forces d'occupation marocaines.
Interrogé sur la situation des prisonniers sahraouis dans les geôles marocaines, M. Tamek a exprimé sa préoccupation, considérant la question "fondamentale" laquelle, a-t-il soutenu, "préoccupe le CODESA, les organisations sahraouies de défense des droits de l’homme et le peuple sahraoui dans son ensemble".
Ces prisonniers ont été arrêtés en raison de leurs opinions politiques qu’ils défendaient et combattaient de manière pacifique, qui appellent à l’application de la légitimité internationale, au respect des droits de l’homme au Sahara occidental, au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et au droit à la souveraineté sur ses richesses.
Enfin, le responsable du CODESA a salué la position "historiquement constante" de l'Algérie sur la question sahraouie, qui, a-t-il relevé, "est cohérente avec son héritage historique de lutte pour soutenir et défendre les causes justes, et avec ses principes humanitaires pour déterminer le sort des peuples à travers le monde", soulignant que "l’Histoire témoignera de l’Algérie pour son rôle et son soutien aux peuples opprimés, en particulier aux peuples sahraoui et palestinien". (SPS)
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| Les unités de l'Armée sahraouie ciblent les retranchements de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 17 juin 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 17 juin 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie ont mené de nouvelles attaques contre des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué, lundi, le Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans son communiqué militaire.
Des unités avancées de l'Armée sahraouie ont ciblé, lundi, par d'intenses bombardements, le poste de commandement d'un bataillon des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, a précisé le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles" à l'armée d'occupation marocaine qui n'a pas réussi, en dépit de la technologie de ses alliés et de son système de défense, à faire face aux attaques de l'armée sahraouie convaincue de la justesse de sa lutte nationale", ajoute le communiqué. (SPS)
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| Le Président de la République accomplit la prière de l'Aïd al-Adha à la wilaya de Boujdour | 16 juin 2024 |
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Wilaya de Boujdour
, 16 juin 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front, Brahim Ghali, a accompli dimanche la prière de l'Aïd al-Adha à la wilaya de Boujdour, dans une atmosphère de respect, de dévotion et de consécration de la Sunna du prophète Ibrahim (Paix sur lui).
Des membres du Secrétariat national du Front Polisario et du Gouvernement, dont le Premier ministre, Bouchraya Beyon, le Conseiller à la présidence de la République, Bachir Mustafa Sayed, le chef d’état-major de l'Armée de libération populaire sahraouie, Mohamed El-Wali Akek, ainsi que de nombreux fidèles ont également accompli la prière de l'Aïd à cette wilaya.
Les deux prêches de l'Aïd ont appelé à la tolérance et à la fraternité, considérant l'Aïd al-Adha comme une occasion de joie, de bonheur, de solidarité et de liens sociaux.
Dans ces prêches, l’Imam a, également souligné le danger de la drogue en provenance du Maroc sur la société et notamment sur la jeunesse, mettant en garde contre les tentatives marocaines d’exterminer le peuple sahraoui par tous les moyens.
A la fin des prêches, l’Imam a rappelé l'importance du pardon, de la réconciliation et du raffermissement des liens de parenté et de fraternité. (SPS)
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| Des citoyens marocains réaffirment devant l’AG leur soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance | 15 juin 2024 |
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New York
(Nations Unies), 15 juin 2024 (SPS) Les citoyens marocains Mohamed Hisham Radoui, Ahmed Fennan et Hassan Fennan, en leur qualité de militants des droits de l'homme et citoyens marocains, ont affirmé devant le comité de 24 de l’AG de l’ONU, leur soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, à la liberté et à l’indépendance.
Les intervenants ont rappelé le début de l'invasion militaire marocaine du Sahara occidental dans le cadre de la dite "Marche noire" et la soumission ultérieure des Sahraouis aux pires formes de torture psychologique et physique, ainsi que la tentative continue du régime marocain de supprimer la culture sahraouie et imposer une culture étrangère dans les territoires sahraouis occupés.
Ils ont également passé en revue la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés et les graves violations des droits de l'homme commises par l'État marocain à l'encontre des militants sahraouis, ainsi que les procès inéquitables et les conditions misérables vécues par les prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines, où ils sont soumis à toutes sortes de violences. des représailles qui s'étendent même à leurs proches.
Les intervenants ont considéré les opérations de disparition forcée menées par l'appareil de répression marocain contre les militants sahraouis et même contre les opposants politiques marocains comme un crime contre l'humanité qui mérite une condamnation totale. (SPS)
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| Les unités de l'Armée sahraouie ciblent une base marocaine dans le secteur de Farsia | 13 juin 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 13 juin 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une base militaire marocaine dans le secteur de Farsia, infligeant "de lourdes pertes humaines et matérielles" à l'armée d'occupation, a indiqué jeudi un communiqué de la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Selon le communiqué militaire, "des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, une base militaire marocaine hostile dans la région d'El Fiyine, dans le secteur de Farsia".
"L'Armée sahraouie poursuit ses attaques ciblant des positions des forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué. (SPS)
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| Sahara occidental: le Parti populaire espagnol réitère son appel à rétablir la position historique de Madrid | 12 juin 2024 |
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Madrid
, 12 juin 2024 (SPS) Le Parti populaire (PP) a appelé de nouveau le gouvernement espagnol à rétablir la position historique de Madrid à l'égard de la question sahraouie et tente, à travers une proposition non législative, d'amener l'Exécutif à soutenir le travail de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, ont rapporté des médias locaux.
Dans cette proposition non législative enregistrée à la Chambre basse, le PP souhaite que le gouvernement "communique au Royaume du Maroc la position adoptée par le Congrès des députés le 23 mai 2024, concernant le Sahara occidental, et rétablisse la position historique de neutralité active de l'Espagne à l'égard du conflit du Sahara occidental, conformément à la volonté exprimée par le Congrès des députés à plusieurs reprises entre 2022 et 2024".
En outre, les membres du groupe parlementaire du PP tentent d'amener le gouvernement à soutenir "le travail de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) et de l'émissaire onusien, Staffan de Mistura, en maintenant une neutralité absolue dans le conflit".
Ils rappellent que tous les gouvernements espagnols précédents avaient maintenu une position de neutralité, jusqu'à ce qu'en 2022, le Premier ministre, Pedro Sanchez a opéré un revirement unilatéral vis-à-vis de la question sahraouie en soutenant le plan expansionniste du Maroc.
Le groupe parlementaire du PP rappelle qu'"il y a eu de nombreuses déclarations approuvées par le Congrès des députés qui ont exigé le retour à la position de neutralité et la facilitation d'un accord entre les parties" au conflit, à savoir le Maroc et le Front Polisario.(SPS)
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| Bendjama recadre la délégation marocaine à propos de la décolonisation du Sahara occidental | 12 juin 2024 |
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New York
(Nations unies), 12 juin 2024 (SPS) Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a recadré, par deux fois, l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Omar Hilal, à propos du processus de décolonisation du Sahara occidental en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux du conflit sahraoui.
Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, Amar Bendjama a exercé deux droits de réponses consécutifs lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU (C-24), tenus mardi à New York, et consacrés à la question du Sahara occidental.
L’ambassadeur marocain a été visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains.
Dans ses réponses, adressées aussi à certains pays épousant les thèses marocaines, l’ambassadeur Bendjama a tenu à préciser qu’il tenait à faire part de sa réaction à "ceux qui ont cité mon pays dans leurs interventions/citations, qui me semble-t-il dérivent d’un même talking points".
Sur la question des tables rondes, il a affirmé que "c’est moins la table que le menu qui pose problème". "Le Maroc ne veut en effet y discuter que de sa soi-disant proposition d’autonomie. Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du referendum, des droits de l’Homme, de l’exploitation illégale des ressources", s’est-il interrogé.
Concernant les droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, l’ambassadeur Bendjama a rappelé qu’"il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés". "Aucune de ces organisations n’a relevé une quelconque anomalie ou violation", a-t-il tenu à préciser.
En revanche, poursuit-il, "le Maroc refuse l’accès aux territoires occupés aux détenteurs de mandats onusiens en charge des droits humains depuis plus de 8 ans. Mon pays a demandé à plusieurs reprises et le réitère aujourd’hui l’élargissement du mandat de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Referendum au Sahara occidental) au monitoring de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. Jusqu’ici la réponse du Maroc a toujours été négative. Nous réitérons aujourd’hui notre appel à cet égard", a-t-il insisté.
Pour conclure, il a réitéré que l’"Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale". Et d’ajouter que "notre seule motivation, notre seule ambition, elle est noble et nous en sommes fiers et comme nous l’avons fait dans de nombreuses régions du monde, pour la libération des peuples opprimés, nous allons continuer à être au côté des peuples occupés".
"Notre politique étrangère est basée sur des principes cardinaux dont le droit à l’autodétermination que nous revendiquons au profit des peuples colonisés sur cette terre et nous ne changerons pas", a-t-il fait savoir.(SPS)
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| Décolonisation du Sahara Occidental: les fondamentaux de la position de l’Algérie réitèrée | 12 juin 2024 |
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New York
(Nations unies), 12 juin 2024 (SPS) Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a réitéré "avec force" les fondamentaux de la position immuable de l’Algérie sur la décolonisation et le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance.
"Notre politique étrangère est basée sur des principes cardinaux dont le droit à l’autodétermination que nous revendiquons au profit des peuples colonisés sur cette terre et nous ne changerons pas", a affirmé l’ambassadeur Bendjama, lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU C-24, tenus mardi à New York.
"Le C-24 est pour nous d’une importance particulière, nous pays ayant souffert de la colonisation et aujourd’hui indépendants et présents avec fierté dans cet hémicycle", a dit l'ambassadeur Bendjama dans son allocution avant d'ajouter: "Nous venons des quatre coins du monde et un à un nous avons accédé à l’indépendance. Parfois à l’issue d’une lutte acharnée pour l’autodétermination et la liberté".
Et de poursuivre, dans ce contexte que, ce processus "demeure malheureusement inachevé et, aujourd’hui, le Sahara occidental constitue le plus grand territoire colonisé et l’ultime colonie en Afrique".
Après avoir fait observer que le territoire du Sahara occidental s’est retrouvé, dès le retrait de l’ancien colonisateur, envahi et occupé militairement par ses deux voisins, le Maroc et la Mauritanie, qui se sont partagés de manière illégale et indécente le territoire, et tout en précisant que trois ans plus tard avec le retrait de la Mauritanie, le Maroc a occupé l’autre partie du territoire, l’ambassadeur Bendjama, a posé deux questions lancinantes.
Il s’est interrogé, premièrement, "si le Maroc avait réellement des droits historiques inaliénables sur ce territoire, ce qui lui nie la Cour Internationale de Justice CIJ, pourquoi a-t-il accepté de le dépecer et le partager avec la Mauritanie?".
Ensuite, il a lancé la seconde question: "Si le Maroc était sûr que les Sahraouis vivent dans un paradis au Sahara occidental pourquoi, résiste-t-il à la consultation par les Nations unies de la population sahraouie par le biais d’un referendum? Et concède-t-il, en échange, un plan d’autonomie dans le cadre de sa souveraineté?".
L’ambassadeur Bendjama a consacré la partie finale de son discours au rappel méthodique rigoureux des fondamentaux de la question du Sahara occidental.
Ainsi, il a tenu à rappeler que le statut juridique du Sahara occidental est depuis longtemps clairement défini au niveau des Nations unies, Assemblée générale et Conseil de sécurité confondus, c’est un territoire distinct et séparé du Maroc et toutes les résolutions de l’ONU consacrent le droit légitime et inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.
Déclaration confirmée par la Cour Internationale de Justice CIJ qui évoque "l’application de la résolution au Sahara occidental, en particulier le principe d’autodétermination basé sur l’expression libre et authentique de la volonté du peuple du territoire, à travers un référendum d’autodétermination libre et équitable", a-t-il précisé.
M. Bendjama a ensuite rappelé un fait historique indéniable en soulignant que, "sous la pression de la communauté internationale, feu sa majesté le Roi Hassan II, que dieu ait son âme, avait concédé ici même, que le Maroc s’engage solennellement à se considérer comme obligé et tenu par les résultats de ce referendum".
En appui à son argumentaire, l’ambassadeur Bendjama a ajouté que le Conseil de sécurité lui-même a créé, dans cet objectif, la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Referendum au Sahara Occidental) qui devait recenser la population sahraouie et organiser sous son contrôle le referendum.
Mais depuis, a-t-il poursuivi, "de reniement en reniement, et avec une mauvaise volonté avérée, le Royaume du Maroc a découragé plusieurs personnalités chargées par le SG des Nations unies de faciliter l’organisation de ce referendum". Dignement, ces hautes personnalités ont préféré jeter l’éponge, a-t-il encore dit à ce propos.
La session du C-24 consacrée à la question sahraouie a vu la participation d’un grand nombre de pétitionnaires venus des quatre coins du monde pour porter haut et fort la voix du peuple sahraoui opprimé par l’occupant marocain.
Les Etats membres soutenant la cause juste du Sahara occidental ont pris la parole, tour à tour, pour réaffirmer la nécessite du parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental conformément à la Résolution 1514 des Nations unies, et ce à l’instar de Bolivie, Cuba, Iran, Timor-Leste, Equateur, Venezuela, Nicaragua, Ethiopie, Afrique du Sud,
Mexique, Pérou, Angola, Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Colombie, Namibie, Belize et Mozambique. (SPS)
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| La seule revendication du peuple du Sahara occidental est l'indépendance (représentant du Front Polisario auprès de l’ONU) | 11 juin 2024 |
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New York
(Nations Unies), 11 juin 2024 (SPS) Le représentant du Front POLISARIO auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, Dr Sidi Mohamed Omar, a souligné que la seule revendication du peuple du Sahara occidental, sous la direction du Front POLISARIO, est l'indépendance, soutenue par des décennies de résistance contre le colonialisme et l'occupation étrangère, et couronnée par la création de l'État sahraoui, la République sahraouie (RASD), en 1976.
Intervenant devant le comité de 24 de l’AG, le diplomate sahraoui a rappelé le rapport de sa Mission de visite effectuée au Sahara occidental en 1975 pour obtenir des informations sur les aspirations du peuple du territoire. Le rapport de la Mission a souligné le consensus écrasant parmi les Sahraouis du territoire en faveur de l'indépendance et contre l'intégration avec le Maroc et la Mauritanie et que le Front POLISARIO était la force politique dans le territoire et bénéficiait d'un soutien massif de la population pour sa demande d'indépendance.
Le rapport , a appelé également l’Assemblée générale à prendre des mesures pour permettre au peuple du territoire de décider de son propre avenir en toute liberté, conformément à la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale, a-t-il ajouté.
Le peuple sahraoui, qui a fait tout son possible pour parvenir à la paix, est plus déterminé que jamais à poursuivre sa lutte par tous les moyens légitimes contre l'occupation illégale marocaine de certaines parties de son territoire et défendre ses droits inaliénables et non négociables à la liberté et à l'indépendance, a conclu le diplomate sahraoui.
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| Parcours à vélo pour la cause sahraouie: des militants suédois achèvent leur périple | 10 juin 2024 |
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Perpignan
(France), 10 juin 2024 (SPS) Les militants suédois qui parcourent le monde à vélo, depuis plus de deux ans, pour faire connaître la cause du peuple sahraoui et son combat pour l'exercice de son droit à l'autodétermination, sont arrivés, ce week-end, au terme de leur périple en France avant de pédaler vers l'Espagne et le Portugal puis de rejoindre l'Afrique du Nord, jusqu'à leur destination finale, au Sahara occidental.
Depuis plus de deux ans, ces militants suédois de "Solidarity Rising" parcourent le monde à vélo afin de sensibiliser les populations quant à la question du Sahara occidental, la dernière colonie d'Afrique.
Jeudi, ces pèlerins de la liberté sahraouie ont été accueillis à Narbonne (sud), par des membres et sympathisants de l'association Union Algérie Occitanie.
Ils ont rejoint Perpignan vendredi, avant de pédaler vers l'Espagne et le Portugal puis de rejoindre l'Afrique du Nord, jusqu'à leur destination finale.
Ils sont partis en mai 2022 de Goteborg en Suède et, au terme d'un périple de 48 000 kilomètres, ils arriveront l'année prochaine au Sahara occidental. Les militants de l'association "Solidarity Rising", emmenés par Sanna Ghotbi et Benjamin Ladraa, se sont fixés comme mission de "donner aux gens l'envie d'en savoir plus et leur permettre de prendre conscience de cette occupation méconnue dans une colonie oubliée".
"Pourquoi les gens ne connaissent-ils pas le Sahara occidental ?" s'interrogent ces militants avant de répondre que "ce n'est pas un hasard".
"La censure au Sahara occidental n'est pas seulement une politique. C'est une campagne systématique pour faire taire les dissidents et contrôler le récit. Les journalistes qui osent s'exprimer contre l'occupation marocaine ou dénoncer les atteintes aux droits humains font l'objet de harcèlement, d'intimidation, voire de torture", affirment-ils.
Selon ces militants, les autorités marocaines, classées 129es dans le World Press Freedom Index 2024, de RSF (Reporters sans frontières), "tiennent les médias d'une main de fer, punissent le journalisme local et bloquent l'accès aux médias étrangers".
Malgré les défis, "une nouvelle génération de journalistes sahraouis émerge, déterminée à tenir le monde informé. Ils naviguent dans un paysage où les médias sont étroitement contrôlés, et la lutte pour une presse libre est une bataille quotidienne", ont-ils soutenu, faisant remarquer que "ces journalistes endurent des arrestations, des violences physiques et de longues peines de prison".
Les militants de "Solidarity Rising" ont dénoncé, en outre, l'expulsion des journalistes étrangers des territoires occupés du Sahara occidental. "Cela isole non seulement les Sahraouis, mais prive également le monde d'informations cruciales sur la lutte en cours au Sahara occidental", ont-ils expliqué, ajoutant que "c'est pour ça qu'on pédale en vélo. Nous devons informer les gens sur la dernière colonie d'Afrique. Les gens doivent savoir".
Au cours de leur parcours, les aventuriers vont à la rencontre des gens pour leur parler de la situation au Sahara occidental sous occupation marocaine. "Il s'agit de repérer des personnes clés à sensibiliser: politiciens, académiciens ou journalistes", a déclaré Benjamin Ladraa. "Les médias sont surtout intéressés par le fait que nous sacrifions trois années de notre vie à voyager, mais leur curiosité nous permet de faire passer un message", a-t-il dit. (SPS)
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| Célébration à la Wilaya del Aaiún de la Journée Nationale des Martyrs et la fin de l'année scolaire 2023/2024 | 09 juin 2024 |
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Wlaya d’El Aayoun
, 09 juin 2024 (SPS) Le peuple sahraoui a célébré ce dimanche à la Wilaya del Aayoun la Journée Nationale des Martyrs, qui coïncide avec le 48
ème
anniversaire de la tombée au champ d’honneur, du leader du Front Polisario, feu El Ouali Moustapha Sayed, en présence du président de la République, secrétaire général du Front POLISARIO, Brahim Ghali. , des membres du Secrétariat National, du Gouvernement, de l'Etat-Major de l'Armée, ainsi qu'une délégation représentant les autorités civiles et militaires de la Wilaya de Tindouf.
Les festivités célébrant cet évènement ont connu l’annonce de la fin cde l’année scolaire 2023/2024 à travers différents défilés artistiques et folkloriques organisés par des groupes d'écoliers et d'enfants, qui ont mis en valeur les coutumes et les traditions culturelles qui distinguent le peuple sahraoui des autres peuples du monde.
Intervenant à l’occasion, le wali (gouverneur) d'El Aaiún, Al-Ghouth Mamouni, a souhaité la bienvenue au président de la République et à la délégation qui l'accompagnait, remerciant le Comité national pour la célébration des événements d'avoir choisi le Wilaya pour accueillir cet événement historique.
Cette date est importante (le 9 juin), pour le peuple sahraoui et représente une occasion de se remémorer des sacrifices des martyrs tombés pour défendre la patrie, qui demeurera gravée dans la mémoire collective pour les générations futures.(SPS)
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| L'ambassade du Brésil à Alger remet des dons aux réfugiés sahraouis | 08 juin 2024 |
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Alger
, 08 juin 2024 (SPS) L'ambassade du Brésil à Alger a remis des dons de son gouvernement, constitués de 65 batteries et 65 panneaux solaires, au profit des réfugiés sahraouis.
Dans une allocution lors de la cérémonie de remise des dons au représentant du Haut-commissariat des réfugiés des Nations unies (UNHCR) à Alger, Alistair Bolton, le chargé d’affaires de l’ambassade du Brésil à Alger, Mauricio Alves da Costa, "a souligné l'engagement du Brésil en faveur de la coopération humanitaire, basée sur les principes de la coopération Sud-Sud", selon un communiqué de l'ambassade.
Il a également rappelé les efforts déployés par le gouvernement brésilien pour soutenir les réfugiés sahraouis, "à travers les dons du secteur privé brésilien déjà octroyé (poulet et viande en conserve), et cela dans le cadre de la cérémonie d’annonce de dons au profit des réfugiés sahraouis, qui s’est tenue à l’ambassade le 26 février dernier", ajoute-t-on de même source.
De son côté, M. Bolton a remercié le gouvernement brésilien pour ce don, ajoutant que "le Brésil devient ainsi un exemple pour d'autres pays donateurs, en visitant les camps de réfugiés, en identifiant les besoins et en offrant une coopération selon le modèle Sud-Sud, à travers des dons "en nature" et d'éventuelles autres initiatives de coopération technique", conclut le communiqué. (SPS)
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| Pillage des ressources halieutiques du Sahara occidental: des associations alertent sur les dangers de la surexploitation | 06 juin 2024 |
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Madrid
, 06 juin 2024 (SPS) Au large du Sahara occidental, le Maroc a surexploité et autorisé la surpêche jusqu'à mettre en danger d'extinction de certaines espèces, notamment le poulpe, a alerté l'Association pour la surveillance des ressources et pour la protection de l'environnement au Sahara occidental.
"La situation risque de devenir plus dangereuse dans les années à venir, à moins que la communauté internationale n'intervienne pour imposer un repos biologique et un contrôle strict de la surpêche des ressources halieutiques sahraouies", prévient Lahcen Dalil, militant sahraoui et membre de cette association.
Localisées dans les eaux du Sahara occidental, les ressources poulpières sont un enjeu politique et économique majeur dans ce territoire occupé par le Maroc. Les pêches, transformations et exportations de poulpes estampillés "Maroc", ont, en réalité, une origine totalement sahraouie. Elles ont été prélevées dans la plus totale illégalité, en violation du droit international régissant les territoires non autonomes dont celui du Sahara occidental, inscrit sur cette liste de l'ONU en 1963.
En effet, en 1962, l'Assemblée générale de l'ONU consacrait les droits des peuples à "user et à disposer des ressources naturelles que recèlent leurs territoires pour assurer leur développement et leur bien-être". La jurisprudence a par la suite confirmé "les droits inaliénables" des peuples des territoires non autonomes sur leurs ressources naturelles, ainsi que leur droit "d'être et de rester maîtres de la mise en valeur future de ces ressources".
En vertu du droit international, "tous les Etats sont tenus de ne pas reconnaître une situation illégale résultant d'une annexion. Ils sont en outre dans l'obligation de ne pas prêter aide ou assistance au maintien de cette situation illégale".
Toutefois, le Maroc continue d'occuper, de coloniser et d'exploiter les ressources naturelles du territoire sahraoui avec l'appui de l'Union européenne (UE).
Un rapport publié, il y a quelques mois, par la Direction générale de la pêche de la Commission européenne, révèle que l'accord de pêche conclu en 2019 entre l'UE et le Maroc dépendait, presque exclusivement, des captures au large du Sahara occidental occupé.
Selon une évaluation de l'accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre l'UE et le Royaume du Maroc pour la période 2019/2023, réalisée par les cabinets de conseil "Poseidon Aquatic Resource Management" et "F&S Marine", "99% des captures réalisées par la flotte de l'UE dans le cadre du protocole, ont été réalisées par des navires de pêche industrielle ciblant les petits pélagiques", c'est-à-dire la pêche de catégorie 6, pratiquée exclusivement au Sahara occidental occupé.
Les entreprises espagnoles, particulièrement celles de la région de Galice, sont d'ailleurs les plus importantes exportatrices du poulpe du Sahara occidental.
Comme pour d'autres richesses, la pêche du poulpe est un enjeu dans les relations maroco-espagnoles qui passe par la délivrance de nouvelles licences de pêche accordées aux sociétés de pêche espagnoles.
"La normalisation et la complicité avec l'annexion illégale d'un territoire non autonome en attente de décolonisation se font sans aucune pudeur", a dénoncé l'ACAPS, l'Association catalane des amis du peuple sahraoui.
Même si l'accord de pêche UE-Maroc oblige les navires de l'UE à débarquer certains pourcentages de leurs captures dans des "ports locaux", l'étude publiée par la Commission européenne révèle que la plupart des captures débarquées par les navires de l'UE n'ont pas été vendues aux industries de transformation locales. Mais sont transportées vers l'UE pour être vendues sur le marché intérieur, ou sont expédiées vers des pays tiers.
L'UE, conformément au principe de protection des écosystèmes et compte tenu des conséquences de l'intensification de l'exploitation de cette ressource (le poulpe), a limité la pêche de cette espèce. Mais les difficultés de traçabilité des produits de la pêche rendent impossible le contrôle de cette limitation.
"Il n'est pas obligatoire de déclarer où une espèce a été capturée, mais plutôt le port d'où elle est partie", a expliqué Celia Ojeda, expert en biodiversité et responsable chez Greenpeace Espagne. (SPS)
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| Le Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental réitère son appui à la lutte du peuple sahraoui | 04 juin 2024 |
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Genève
, 04 juin 2024 (SPS) Les représentants des Etats membres du Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental ont réitéré "leur ferme soutien à la lutte du peuple sahraoui et à sa cause légitime pour arracher son droit à l’autodétermination et à l’indépendance".
Lors de sa deuxième réunion périodique pour l'année 2024, le Groupe de soutien a souligné "que le droit international, la Charte des Nations unies et ses résolutions concernant la décolonisation continueront d’être le seul moyen de résoudre le conflit au Sahara occidental".
A cette occasion, le Groupe de Genève a approuvé son programme de travail pour la 56e session du Conseil des droits de l'homme, qui débutera ses travaux à partir du 18 juin et se poursuivront jusqu'au 12 juillet, et comprendra l'organisation de séminaires sur la question sahraouie, en plus d'autres activités en marge de la session.
Pour sa part, l'ambassadeur Oubi Buchraya Bachir, représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des organisations internationales à Genève, a fait le point sur les derniers développements liés à la question du Sahara occidental dans divers domaines, en mettant l'accent sur la stagnation continue du processus de règlement pour l’autodétermination du peuple sahraoui.
La réunion a vu également une présentation faite par le président de l'Observatoire des ressources naturelles au Sahara occidental, Eric Hagen, en sa qualité d'invité d'honneur de la réunion, au cours de laquelle il a abordé la question du pillage systématique des richesses sahraouies par l'occupation marocaine et son impact sur le processus de règlement pacifique, mettant en lumière les différents aspects de ce pillage. (SPS)
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| Prisonniers sahraouis: la LPPS dénonce les conditions extrêmes dans les prisons marocaines | 03 juin 2024 |
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Laayoune occupée
, 03 juin 2024 (SPS) La Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis (LPPS) a appelé les organisations internationales à intervenir face aux conditions extrêmes de détention que les prisonniers sahraouis subissent dans les geôles marocaines, où ils purgent des peines imposées lors de simulacres de procès, avec des aveux obtenus sous la contrainte et la torture.
Dans son rapport de 2023 sur la situation des prisonniers sahraouis dans les prisons de l'occupation marocaine publié dimanche, la LPPS a indiqué que ces prisonniers, dont la plupart se trouvent dans des prisons situées à plus de 1 000 kilomètres de leurs terres et de leurs familles, subissent la répression du régime marocain qui refuse de respecter ses obligations légales et internationales en matière de droits de l'Homme.
La LPPS considère que le transfert des prisonniers sahraouis vers les prisons marocaines constitue "une forme de vengeance contre eux et leurs familles et une violation flagrante du droit international, notamment des Conventions de Genève relatives aux détenus dans les territoires occupés".
Dans ce contexte, elle appelle à une "intervention internationale urgente pour empêcher le Maroc de transférer des prisonniers politiques sahraouis vers des prisons situées au Maroc, les expulsant ainsi de leur patrie, violant leur statut de citoyens d'un territoire occupé".
Les conditions de vie difficiles des détenus sahraouis sont un crime "assimilable à des crimes contre l'humanité", compte tenu du mépris dont fait preuve l'administration pénitentiaire marocaine, qui "ignore les plaintes légitimes des détenus sahraouis", affirme l'ONG.
Le rapport décrit des cas de prisonniers sahraouis qui manquent de soins, sont privés du droit de visite des membres de leurs familles et avocats, et font l'objet de mauvais traitements et de violence par le personnel pénitentiaire. Certains sont soumis à des conditions "inhumaines" dans les cellules d'isolement.
En 2023, la LPPS a enregistré un total de 23 grèves de la faim, qui ont duré entre 48 heures et 36 jours consécutifs, en réaction à ces conditions extrêmes.
La Ligue considère que les organisations internationales doivent protéger les prisonniers politiques sahraouis et que le Comité international de la Croix-Rouge doit assumer sa responsabilité à l'égard des prisonniers sahraouis.
Elle appelle également à faire pression sur l'Etat marocain pour qu'il mette fin à la détention des militants sahraouis, dont le droit à un procès équitable doit être garanti par un mécanisme international indépendant, et appelle l'Union africaine à faire pression sur le Makhzen pour qu'il libère les prisonniers politiques sahraouis.
Depuis trois ans et trois mois, une manifestation est organisée tous les lundis par le Mouvement des prisonniers politiques sahraouis (MPPS) devant le siège du ministère des Affaires étrangères espagnol à Madrid, pour demander à l'Espagne, puissance administrante du Sahara occidental, d'intervenir auprès des autorités marocaines afin de libérer une quarantaine de prisonniers politiques sahraouis qui purgent des peines allant jusqu'à la réclusion à perpétuité. (SPS)
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| Le Polisario exhorte la société australienne "Fortescue" à mettre fin à son implication au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental | 03 juin 2024 |
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Canberra
, 03 juin 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Australie, Kamal Fadel, a exhorté la société "Fortescue" à mettre fin à son implication dans le pillage des richesses naturelles sahraouies, mettant en garde contre les conséquences juridiques de la poursuite de ses activités au Sahara occidental occupé.
Dans une longue interview publiée par le site australien "News.com", le diplomate sahraoui a demandé au célèbre homme d'affaires et milliardaire John Andrew Henry Forrest, propriétaire de la compagnie "Fortescue" de cesser ses activités dans les territoires occupés, affirmant que ces investissements contribuent à "perpétuer une occupation brutale qui porte atteinte aux droits du peuple sahraoui" et à "armer l'armée marocaine d'occupation", renforçant, ainsi, "un fait accompli que le Maroc veut imposer par la force".
Selon le représentant du Front Polisario, ces investissements "violent le droit international et encouragent le régime d'occupation marocain à poursuivre son manque de coopération avec l'ONU et à défier la communauté internationale", rappelant l'ampleur du pillage qui affecte les ressources naturelles du Sahara occidental, notamment son phosphate, ses ressources halieutiques et les énergies renouvelables.
Il a critiqué, à ce titre, le projet conjoint mené par la société australienne avec l'Office chérifien du phosphate (OCP) pour produire des engrais verts, considérant qu'il "sapait le processus de paix de l'ONU et prolonge les souffrances du peuple sahraoui".
Dans son dernier rapport, publié en mai, l'Observatoire international Western Sahara resource watch (WSRW) a dénoncé le Maroc qui continue de s'accaparer les bénéfices de phosphate exploité illégalement au Sahara occidental occupé, précisant que 1,6 million de tonnes de ce minerai ont été exportées à partir de ce territoire en 2023.
Selon cet Observatoire, le phosphate est l'une des principales sources de revenu du gouvernement marocain au Sahara occidental occupé.
D'ailleurs, le Maroc détient, aujourd'hui, 31% des parts du marché mondial du phosphate grâce à l'exploitation illégale des mines de phosphates du Sahara occidental, situées à Bou Craa à 100 kilomètres au sud de Laâyoune occupée. Les réserves sont estimées à 3 milliards de tonnes et les gisements s'étendent sur 250 km2.
Le Front Polisario, en tant que représentant du peuple sahraoui, se bat depuis quelques années devant les tribunaux pour protéger les ressources naturelles du Sahara occidental du pillage. Il est soutenu par une quarantaine d'organisations internationales, principalement par le WSRW dont l'action a permis, en 2017, de bloquer dans les ports de Panama et du Cap de Bonne-Espérance des navires qui transportaient le phosphate sahraoui.
L'année suivante, aucun navire chargé de phosphate en provenance du Maroc n'a transité par le cap de Bonne-Espérance ou par Panama.
C'est dire que la stratégie adoptée, ces dix dernières années, par le Front Polisario s'avère payante.
Il a réussi à obtenir gain de cause devant le Tribunal et la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), parvenant même à faire annuler des accords de partenariat entre l'UE et le Maroc en raison de l'inclusion du territoire du Sahara occidental dans ces accords. (SPS)
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| Armée sahraouie : bombardement de bases militaires de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 03 juin 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 03 juin 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont bombardé des bases militaires de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, causant des "pertes humaines et matérielles considérables", indique lundi un communiqué militaire de la direction centrale du commissariat politique de l'APLS.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé "une base militaire dans la région d'Amhibes Romth (secteur Mahbès), ainsi qu'une autre base de l'armée marocaine dans la région de Nkhila Laarane (secteur Mahbès)", a précisé le communiqué militaire.
"L'Armée sahraouie poursuit ses attaques ciblant des positions des forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué. (SPS)
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| L’Armée sahraouie bombarde des bases militaires de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 03 juin 2024 |
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Bir Lahlou
(république sahraouie), 03 juin 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont bombardé des bases militaires de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, causant des "pertes humaines et matérielles considérables", indique lundi un communiqué militaire de la direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé "une base militaire dans la région d'Amhibes Romth (secteur Mahbès), ainsi qu'une autre base de l'armée marocaine dans la région de Nkhila Laarane (secteur Mahbès)", a précisé le communiqué militaire.
"L'ALPS poursuit ses attaques ciblant des positions des forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué.(SPS)
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| Sahara occidental: plus de 80 morts dans des attaques de drones marocains depuis 2021 | 02 juin 2024 |
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Paris
, 02 juin 2024 (SPS)- Plus de 80 morts ont été recensés ces dernières années dans des attaques de drones de l'armée d'occupation marocaine contre les territoires libérés du Sahara occidental, poussant des milliers de Bédouins sahraouis à quitter les lieux, rapporte le quotidien français "La Croix".
Dans un reportage publié récemment, le journal affirme qu'un recensement réalisé dans les camps de réfugiés par l'Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis, révèle que "les drones ont fait 86 morts et détruit 49 véhicules de Bédouins", précisant que depuis la fin de l'année 2021, les tirs de drones ont commencé à cibler les nomades.
"L'objectif est de +nettoyer+ cette zone de toute présence civile", a expliqué au journal français, Abdeslam Omar Lahcen, président de l'association.
Parti sur les traces de ce qu'il restait d'un campement de Bédouins, attaqué par des drones marocains, le quotidien français rencontre une survivante de ces frappes.
"Le 28 janvier 2022, les engins volants se sont approchés une première fois.
Rien à voir avec le vacarme des avions de chasse. C'est comme du vent qui souffle", a expliqué Khadijatou, 69 ans, au journal.
Au deuxième passage, a-t-elle poursuivi, "ce fut pour tirer sur le Land Rover de la caravane".
Le journal, qui rapporte ce témoignage fort édifiant sur les violences marocaines à l'égard des civils sahraouis, précise que "dans la voiture, le conducteur meurt, et deux autres, dont le fils de Khadijatou, sont blessés".
"Tout le monde s'est dispersé en courant dans l'angoisse et le deuil. Nous ne nous sommes pas retrouvés avant la fin de la journée", a-t-elle ajouté, faisant remarquer que le groupe a dû sa survie à d'autres Bédouins qui "ont suivi leur trace" pour ramener leurs voitures.
"Ce sont eux qui ont trouvé et enterré notre mort. Ils nous ont donné du thé, du sucre, de la farine, mais cette nuit-là, nous n'avons ni mangé ni dormi", a-t-elle affirmé.
C'est ainsi que le groupe s'est fait chasser par des drones de l'armée marocaine comme 20.000 à 30.000 autres Bédouins qui vivaient là depuis des générations, précise encore le quotidien "La Croix".
Le journal révèle d'ailleurs que dans le camp de réfugiés de Smara, rares sont ceux qui ne connaissent pas une victime de drone. Il cite, à ce titre, le cas de Fatimetou qui avait 3 ans en 1975, lorsque sa famille a quitté Laâyoune occupée pour les camps de réfugiés.
"Un jour, des officiels de l'armée sahraouie sont venus raconter ce qu'il s'était passé au front pour son mari. Ses camarades marquaient une pause technique, tandis qu'il était resté au volant du 4x4. Là encore le vent a soufflé, avant le fracas de l'explosion. Le corps est resté sur place : un martyr doit être enterré là où il est tombé", a rapporté le journal.
Selon "La Croix", les drones sont entrés en action peu après la normalisation des relations entre le Maroc et l'entité sioniste en 2020.
"Ce rapprochement est venu réaffirmer une coopération militaire de longue date" entre les deux parties, rappelle le journal, soutenant que "Rabat a même franchi un cap technologique important ces dernières semaines". En effet, le constructeur sioniste de drones militaires BlueBird Aero Systems a annoncé en avril la création d'une unité de production sur le sol marocain. (SPS)
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| Le représentant du Front Polisario en France critique le soutien de Paris au Maroc dans son occupation du Sahara occidental (médias) | 02 juin 2024 |
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Paris
, 02 juin 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zeroual a critiqué le soutien ferme de la France au Maroc dans son occupation illégale du Sahara occidental, estimant que "sans cette assistance, il est probable que la décolonisation aurait été achevée depuis longtemps", selon le site du parti communiste.
"Le soutien inconditionnel des gouvernements français au Maroc, sur les plans militaire, diplomatique et économique, a considérablement influencé le processus de décolonisation du Sahara occidental. Sans cette assistance, il est probable que la décolonisation aurait été achevée depuis longtemps. Récemment, le nouvel ambassadeur français au Maroc a publiquement reconnu que la France avait envoyé des avions Jaguar pour bombarder les colonnes des combattants sahraouis en 1976 et 1977", a indiqué le représentant dans une interview au site du parti communiste.
"Par ailleurs, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la France n’a jamais cessé de faire pression pour éviter que le Conseil de sécurité n'exerce de contraintes sur le gouvernement marocain afin qu’il respecte la légalité internationale. En fait, c’est même le gouvernement français qui a été à l'origine de la soi-disant proposition marocaine d'autonomie" , a déplore le diplomate sahraoui.
Lors de sa récente visite au Maroc, le ministre français du Commerce extérieur a annoncé l'intention du gouvernement français d'investir et de financer des projets dans les zones occupées du Sahara Occidental. Si cette initiative se concrétisait, elle constituerait un soutien direct à l’occupation par le Maroc du territoire sahraoui, en violation flagrante du droit international et européen, a-t-il averti.
La France est parfaitement consciente que, selon l'ONU, le Sahara Occidental est un territoire non autonome et que le peuple sahraoui a droit à l’autodétermination et à la souveraineté sur ses ressources. Par conséquent, toute exploitation de ces ressources doit se faire avec le consentement du Front Polisario, le représentant unique et légitime du peuple sahraoui. De même, la justice européenne a reconnu que le Maroc et le Sahara Occidental sont deux entités distinctes et que toute activité économique dans le territoire sahraoui doit être négociée avec le gouvernement sahraoui
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Ignorer ces principes revient à soutenir directement l'occupation illégale du Sahara Occidental par le Maroc, ce qui constitue une violation manifeste du droit international et européen. Le peuple sahraoui espère que la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité et défenseur des droits de l'homme et des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, agira en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. Il est impératif que le gouvernement français protège ses intérêts économiques et autres dans la région tout en respectant les droits fondamentaux du peuple sahraoui et le droit international. La paix et la stabilité, qui bénéficient à tous, ne peuvent être obtenues au détriment des droits humains élémentaires du peuple sahraoui et des principes de droit international, a fait savoir le représentant du Front Polisario
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S’agissant, des Sahraouis vivant sous occupation marocaine, le diplomate sahraoui a souligné, ceux ci " font face à de nombreuses difficultés. Ils subissent des discriminations économiques et sociales, et leurs droits fondamentaux sont fréquemment bafoués. Les manifestations pacifiques en faveur de l’autodétermination sont souvent réprimées avec violence, et les militants sahraouis sont régulièrement arrêtés, emprisonnés ou harcelés. L’accès à l’emploi, à l’éducation et aux soins de santé est également limité pour les Sahraouis, qui vivent souvent dans des conditions précaires"
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"Les prisonniers politiques sahraouis subissent les pires sévices et tortures de la part de la police marocaine. Les éliminations et tentatives d’élimination des activistes sahraouis sont monnaie courante. Plusieurs fosses communes, contenant des centaines de dépouilles de victimes mortes sous la torture et enterrées anonymement sans autre forme de procès, ont été découvertes. Aujourd’hui, ce genre d’éliminations continue de se produire dans la plus totale impunité, comme le prouvent les nombreuses tentatives d’assassinat dont a été victime Madame Sultana Khaya durant son année d’assignation à résidence au sein de sa demeure familiale dans la ville occupée de Boujdour", a-t-il rappelé.
Le Maroc a transformé les territoires occupés du Sahara Occidental en une prison à ciel ouvert, où les observateurs, les journalistes et les avocats indépendants sont interdits d’accès. Les forces d’occupation marocaines torturent moralement et physiquement les détenus politiques, œuvrant à leur élimination insidieuse par manque de soins et de nourriture suffisante".
Sur le plan militaire, le diplomate sahraoui a précisé, "contrairement à une idée répandue, ce n'est pas le Front Polisario qui a rompu le cessez-le-feu en vigueur depuis 1991, mais bien l'armée marocaine qui a agressé des civils sahraouis le 13 novembre 2020. Ces derniers manifestaient pacifiquement contre l'ouverture illégale d'une brèche dans la zone tampon d'El-Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental. Le Front Polisario a simplement réagi à cette violation du cessez-le-feu, ainsi qu'au silence assourdissant du Conseil de Sécurité. Le peuple sahraoui, pacifique, s'est vu contraint à la guerre, se plaçant ainsi en légitime défense. Les premiers responsables de la reprise des hostilités sont incontestablement le régime marocain, suivi de près par la communauté internationale, en particulier le Conseil de Sécurité, qui n'a rien entrepris pour contraindre les autorités marocaines à respecter leurs engagements et le cadre de la légalité internationale. En résumé, la reprise de la lutte armée a de nouveau été imposée au peuple sahraoui".
S’agissant de la situation humanitaire des réfugiés sahraouis
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le représentant a estimé "Malgré les conditions précaires, les réfugiés sahraouis restent résilients et organisés, avec des structures sociales, éducatives et politiques en place. Leur principal espoir est de pouvoir retourner un jour dans un Sahara occidental libre et indépendant. Ils aspirent à un avenir où ils pourront vivre en paix, avec la reconnaissance de leurs droits et de leur identité".
Aujourd’hui, la situation du Sahara occidental demeure bloquée, malgré les efforts diplomatiques. Le processus de paix, mené sous l’égide de l’ONU, est au point mort, avec le Maroc refusant toute solution incluant un référendum sur l’indépendance. L’ONU maintient une mission de maintien de la paix, la MINURSO, qui n’a cependant pas réussi à faire progresser de manière significative les négociations.
Les perspectives de libération du Sahara occidental dépendent d’une pression internationale accrue sur le Maroc pour qu’il accepte une solution juste et durable, respectant le droit des Sahraouis à l’autodétermination. Le Front Polisario, représentant le peuple sahraoui, reste déterminé à poursuivre sa lutte de libération par tous les moyens légaux reconnus par la légalité internationale, a conclu le représentant du Front Polisario en France. (SPS)
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| La création littéraire et artistique, un autre front de lutte pour le droit du peuple sahraoui à à l'autodétermination | 31 mai 2024 |
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Alger
, 31 mai 2024 (SPS) La scène culturelle du Sahara Occidental regorge d'intellectuels et d'artistes qui cherchent, à mettre en valeur les composantes culturelles et civilisationnelles du peuple sahraoui, à travers leurs œuvres créatives destinées à défendre leur cause juste et leur droit à l’autodétermination.
Le romancier sahraoui Sid Hamdi Yahdhih affirme que "le rôle des intellectuels sahraouis au service de leur cause constitue un front supplémentaire de résistance et de lutte, parallèle aux fronts, de lutte militaire et du travail des médias, car la culture est un affluent de lutte qui met en valeur le patrimoine culturel du peuple sahraoui à travers la tradition orale populaire, les écrits littéraires ou la réalisation de films ou de reportages révèle aux autres notre particularité de peuple appartenant à sa terre et à son territoire ..".
Le romancier a estimé que "les artistes et créateurs sahraouis sont plus que jamais présents sur le terrain, s'efforçant de mettre en lumière et faire connaître leurs œuvres, malgré le manque de moyens et les nombreux obstacles auxquels ils font face ".
Dans ce contexte, il a estimé que "tous les intellectuels sahraouis consacrent actuellement l'essentiel de leur travail à "servir la cause juste de leur pays", car, ajoute-t-il, "nous faisons partie du processus médiatique visant à soutenir la lutte du peuple sahraoui et à révéler la vérité sur plus d'un front", tenant à louer la précieuse aide de l'Algérie, qui, "contrairement au reste des pays arabes, les soutient et leur fournit les moyens de communiquer et "faire retentir leur voix dans le monde", et cela est "d'une importance cruciale". a-t-il encore souligné.
De son côté, Mustapha Mohamed Lamine Al-Kettab, membre de l'Union des écrivains arabes et représentant du Front Polisario au Machreq arabe, confirme que "malgré la présence de nombreux obstacles, notamment ceux liés à l'impression, à l'édition et à la distribution, il existe une manifestation artistique positive de l'esprit chez les générations de créateurs qui ont accompagné la lutte du peuple sahraoui et sont bien conscients que la lutte ouvre les esprits et donne à l'écrivain et à l'artiste un espace de créativité et d'expression de son engagement pour la cause".
"La scène littéraire sahraouie compte nombre d'écrivains, de poètes, de dramaturges et de cinéastes, à l'instar de la poétesse Nana Labat Rashid, et le pionnier de la poésie populaire locale en langue hassanie, Zaim Allal Daf, aux côtés d'Ibrahim Mustapha El-Bar Abdedayem, le poète de la révolution, Bachir Ali Abderrahmane, et d'autres jeunes, sans oublier le producteur et dramaturge Mohamed Ghali, qui occupe actuellement le poste de Secrétaire général du ministère sahraoui de la Culture", a ajouté Mustapha Mohamed Lamine.
Dans le 4e Art, la directrice du Théâtre national sahraoui, Mouna Mohamed Salem, affirme que ce dernier "est composé d'écrivains et dramaturges, entièrement acquis à la cause de leur patrie, tous prêts à relever le niveau du théâtre sahraoui", car renfermant un art expressif qui a la capacité de défendre et de faire connaître la cause sahraouie".
La première responsable du Théâtre sahraoui a apprécié la coopération algéro-sahraouie, couronnée, au début de l'année 2024, avec la création du "Théâtre national sahraoui professionnel".
Le cinéma au service de la cause
De son côté, la production cinématographique attache une grande importance pour les créateurs sahraouis, dont le jeune cinéaste, réalisateur Mohamed Souleiman, qui déclare, à ce propos, avoir commencé à "réaliser ses courts métrages dans le camp des réfugiés de Smara", affirmant avoir travaillé sur "des contenus artistiques qui racontent la réalité du peuple sahraoui et ses revendications pour son droit à la liberté et à la récupération de ses terres".
Pour sa part, le directeur des études de l'école de cinéma sahraouie baptisée,"Chahid Abidin Kaid Saleh", du camp de réfugiés de Boujdour, Hamdi Feradji Hamadi, a déclaré que cet établissement artistique poursuit son activité d'enseigner aux étudiants les techniques de production cinématographique et audiovisuelle, "dans le but d'utiliser le cinéma comme mécanisme de défense des droits du peuple sahraoui à l'indépendance".
Le directeur des études explique que cette école, "malgré les dures conditions de vie et le manque de moyens, a su produire des films purement sahraouis, brisant le mur qui isolait les Sahraouis du monde", soulignant que ses créateurs "ont réussi à réaliser des films qui touchent à diverses problématiques politiques, à travers des sujets sociaux et culturels", à l'instar de "Le prix de la beauté" d'Ahmed Mohamed Lamine et "A la recherche du terfas" de Fadhel Mohamed Salem.
M. Hamadi a ajouté que l'école "cherchait toujours à participer aux événements cinématographiques internationaux", le Festival international du film au Sahara occidental (FiSahara) et le Festival des droits de l'homme de San Sebastian en Espagne, notamment, dans le but d'exposer la question sahraouie et prouver notre existence en tant qu’un peuple libre".
Il a conclu en affirmant qu'au cours des dernières années, "une grande demande" de la part de la jeunesse sahraouie a été notée, pour apprendre les bases des différents métiers liés à la pratique du septième art et de l'audiovisuel, expliquant cela par "le désir de ces jeunes cinéastes sahraouis de consigner leurs souffrances avec l'occupant", et d'"incarner le rêve de leur retour à la mère patrie, en plus de documenter leur culture nationale et de préserver la mémoire collective des Sahraouis". (SPS)
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| Sahara occidental: la solution au conflit passe par l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination | 30 mai 2024 |
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New York
(Nations unies), 30 mai 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la Minurso, Sidi Mohamed Omar, a indiqué que la base de la solution au conflit au Sahara occidental résidait dans l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
"La base de la solution réside dans l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. La solution ne concerne que le peuple sahraoui en tant que détenteur du droit à l'autodétermination. Le moyen d'application consiste à consulter le peuple sahraoui à travers un référendum libre et équitable sous supervision internationale", a déclaré le coordinateur avec la Mission onusienne pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) au journal numérique espagnol ‘’Nueva Revolucion’’.
"Il faut que le Conseil de sécurité ait la volonté politique nécessaire pour utiliser tous les instruments diplomatiques et autres à sa disposition afin que la Minurso puisse remplir pleinement son mandat en organisant un référendum durant lequel le peuple sahraoui exerce son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance", a indiqué le diplomate sahraoui.
A cet effet, Sidi Mohamed Omar a fustigé le silence de la Minurso lorsqu'il s'agit des pratiques coloniales et des violations graves et continues des droits de l'homme perpétrées par le Maroc contre les Sahraouis dans les zones occupées, en plus des restrictions imposées par les autorités d'occupation qui nuisent au caractère international de la mission onusienne, ainsi qu'à sa crédibilité et son impartialité en tant qu'opération de paix de l'ONU.
Pour Sidi Omar, plus de 30 ans après sa création et son déploiement dans le territoire, la Minurso a été incapable non seulement de remplir son mandat, mais aussi de protéger les droits humains des Sahraouis dans les territoires occupés, car celle-ci n'est pas dotée d'un mécanisme relatif aux droits de l'homme, contrairement aux autres missions onusiennes pour la paix.
"Il est impératif que le Conseil de sécurité inclue un mécanisme relatif aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, car il est inacceptable que la Mission onusienne reste une exception, à l'heure où la promotion et la protection des droits de l'homme deviennent une priorité dans toutes les opérations de paix de l'ONU", a martelé le diplomate sahraoui.
Au sujet de l'état actuel des négociations entre les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario), Sidi Omar a expliqué que le refus marocain de revenir à la table des négociations sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU, sans conditions préalables et de bonne foi, montre clairement que Rabat n’a aucune volonté politique d’avancer vers une solution pacifique, juste et durable à la décolonisation du Sahara occidental.
Cependant, malgré le statut juridique très clair du Sahara occidental en matière de décolonisation, le responsable sahraoui a déploré la position de certains pays qui encouragent toujours le Maroc à continuer d'occuper illégalement certaines parties du territoire sahraoui et d'empêcher le peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
"Ces pays portent la responsabilité du blocage actuel du processus de paix au Sahara occidental et des souffrances prolongées du peuple sahraoui", a-t-il accusé.
Ainsi, il a réitéré son appel aux organes compétents de l'ONU à avoir la volonté politique et la détermination nécessaires pour mener à bien le processus de décolonisation du Sahara occidental en créant les conditions nécessaires pour que le peuple sahraoui puisse exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance de manière libre et démocratique à travers un référendum. (SPS)
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| L'Armée sahraouie mène de nouvelles attaques contre une base des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Farsia | No date |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 29 mai2024 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre une base des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Farsia, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué mercredi un communiqué militaire de la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé, hier, par d'intenses bombardements une base des forces d'occupation dans le secteur de Farsia, leur infligeant de "lourdes pertes", a précisé le communiqué militaire.
L'Armée sahraouie poursuit ses attaques contre les forces d'occupation marocaines le long du mur de sable, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a conclu le communiqué. (SPS)
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| Une association espagnole dénonce l'utilisation de cartes incluant le Sahara occidental | 28 mai 2024 |
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Andalousie
(Espagne), 28 mai 2024 (SPS) La Fédération andalouse des associations solidaires du Sahara occidental (FANDAS-Sahara) a interpellé une association espagnole pour avoir utilisé une carte qui contredit la législation internationale en vigueur, rappelant que le Sahara occidental est un territoire non-autonome, illégalement occupé par le Maroc.
Dans un communiqué publié lundi, la Fandas a appelé l'association pour la promotion des entreprises -Granada International- ainsi que toutes les entreprises à s'abstenir d'utiliser cette délimitation erronée du territoire sahraoui et "la remplacer par celle adoptée par les Nations unies".
Réitérant son soutien au peuple sahraoui, la Fédération andalouse a souligné que "le Sahara occidental est un territoire illégalement occupé par le Maroc et est considéré comme un territoire non-autonome en attendant la décolonisation, de sorte qu’il ne peut être inclus dans aucun pays tant qu’un référendum d’autodétermination souhaité n’a pas eu lieu". (SPS)
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| Déclenchement de la lutte armée: le peuple sahraoui lutte pour recouvrer ses droits légitimes | 25 mai 2024 |
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Alger
, 25 mai 2024 (SPS) Des participants à la Conférence organisée samedi à Alger, par le Forum des juristes algériens, à l'occasion du 51e anniversaire du déclenchement de la lutte armée à Sakia El Hamra et Oued Dahab, ainsi que la clôture d'une session de formation au profit de juristes sahraouis, ont affirmé que le peuple sahraoui luttait pour recouvrer ses droits légitimes et qu'il bénéficiait toujours du soutien des hommes épris de liberté à travers le monde.
Dans une allocution prononcée lors de cette Conférence, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a indiqué que "le conflit au Sahara Occidental est la lutte du bien contre le mal, une force brutale transgresse les droits des Sahraouis, appuyée par les forces de colonisation", relevant que le peuple sahraoui "lutte pour recouvrer ses droits, appuyé par les hommes épris de liberté à travers le monde, à leur tête l'Etat algérien".
"La cause sahraouie entame une nouvelle phase de la forte expérience dans le domaine juridique, tandis que la Maroc fait recours aux méthodes insidieuses qui doivent être dénoncées afin de parachever la décolonisation", a-t-il ajouté, estimant que la cause sahraouie "est l'une des plus fortes justes causes, d'autant qu'elle s'aligne aux méthodes légitimes et légales, contrairement à l'occupant marocain qui commet des crimes contre les Sahraouis".
Pour sa part, le représentant du président du Conseil algérien de la nation, président de la Commission des Affaires étrangères au Conseil, Mohamed Amroune a souligné que la cause sahraouie avait toujours été appuyée par les positions de l'Etat algérien, et ces positions sont claires concernant cette question, relevant que l'occupant marocain s'est employé depuis son occupation des territoires du Sahara occidental à aliéner le caractère légal dans ce conflit, mais sans succès, car le titre légal de cette question est évident, d'autant qu'il s'appuie sur la Charte de l'ONU qui reconnait le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Dans le même contexte, le vice-président du Groupe parlementaire d'amitié "Algérie-Sahara occidental", Kamal Benkhelouf a indiqué que "l'occupant marocain ne rate aucune occasion pour entraver l'application des instruments et pactes internationaux, à leur tête le principe d'autodétermination promulgué par les Nations unies plaçant le Sahara occidental dans ce cadre", ajoutant que "le Maroc est passé de l'occupation à l'instauration de l'occupation ce qui nécessite un ensemble de mécanismes que les juristes devraient prendre en considération".
De son côté, la présidente du Forum des juristes algériens, Me Faizi Amina, a précisé que cette rencontre visait à "rappeler les sacrifices des chouhada et affirmer le militantisme des jeunes Sahraouis pour recouvrer leurs territoires spoliés".
Le président de l'Union des juristes sahraouis, Moulay Lebhida a, quant à lui, estimé que "la lutte armée déclenchée le 20 mai 1973 était un pas courageux de la part du peuple sahraoui qui veut se libérer du joug colonial et recouvrer ses droits", rappelant le rôle de l'Algérie qui a toujours soutenu la cause sahraouie juste, ce qui reflète la profondeur des relations fraternelles et solidaires des deux peuples algérien et sahraoui".
Au terme de la rencontre qui a vu la présence d'enseignants et d'experts en droit, des personnalités juridiques algériennes et sahraouies ont été distinguées. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des positions des soldats de l'occupant marocain dans le secteur Amgala | 25 mai 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 25 mai 2024 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre des positions des forces d'occupation marocaine dans le secteur de Amgala, leur infligeant "de lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué un communiqué militaire de la Direction Centrale du commissariat politique.
"Des détachements avancés de l'Armée sahraouie avaient ciblé "des positions des forces de l'occupation dans le secteur de Amgala", a précisé, samedi, le communiqué.
Les forces de l'occupation ont subi des pertes le long du mur de la honte, conclut le communiqué. (SPS)
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| L'armée sahraouie cible le siège d'un bataillon des forces d’occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 23 mai 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 23 mai 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé le siège d'un bataillon relevant de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbes, lui infligeant "de lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS dans un communiqué.
"Des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, le siège d'un bataillon de l'armée de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, lui infligeant de lourdes pertes", a précisé le communiqué militaire.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles tout au long du mur de la honte", conclut le communiqué.(SPS)
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| L'Armée sahraouie cible les positions des forces d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 22 mai 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 22 mai 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des positions ennemies de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué mercredi le commissariat politique de l'Armée sahraouie dans un communiqué militaire.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé par d'intenses bombardements, des bases de l'occupation dans la région d'Oum Lagta et ses retranchements dans la région d'Amoitir Lamkhinza, selon le communiqué militaire.
Ces intenses bombardements ont occasionné "des pertes considérables" dans les rangs de l'armée d'occupation retranchée en position de défense, conclut le communiqué. (SPS)
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| Le Maroc continue de s'accaparer les bénéfices de phosphate exploité illégalement au Sahara occidental | No date |
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Londres
, 22 ùai 2024 (SPS) Le Maroc continue de s'accaparer les bénéfices de phosphate exploité illégalement au Sahara occidental occupé, a dénoncé mercredi l'Observatoire international Western Sahara resource watch (WSRW), précisant que 1,6 million de tonnes de ce minerai ont été exportées à partir de ce territoire en 2023.
"Au total 29 navires ont quitté le territoire avec 1,6 million de tonnes de minerai de phosphate, en légère augmentation par rapport au 1,23 million de tonnes de 2022", a indiqué cet observatoire dans un nouveau rapport publié mercredi.
Selon cet observatoire, le phosphate est l'une des principales sources de revenu du gouvernement marocain au Sahara occidental.
Bénéficiant de l'envolée des prix de ce minerai vital pour la sécurité alimentaire depuis le début du conflit en Ukraine et l'explosion de la demande après la pandémie de Covid-19, l'Office chérifien des phosphates (OCP) a réalisé en 2023 un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars grâce aux exportations illégales de phosphates, selon les chiffres publiés par cet office, qui avait pris la maîtrise de Fosbucraa, la société espagnole créée en 1968 pour la mise en valeur des minerais au Sahara Occidental.
"Depuis 2021, le Maroc a réalisé d'importants investissements dans le port et dans les installations de Bou Craa (mine)", a-t-il ajouté, soulignant que le Maroc qui n'a vendu que du phosphate brut, depuis le début de l'occupation en 1975, compte exporter, dans quelques années, le phosphate sous une forme transformée, "plus précieuse".
"Cela rendra ce commerce encore plus lucratif", a-t-il fait remarquer, soutenant, à ce titre, que les revenus tirés par le Maroc de la mine de Bou Craa ont "considérablement augmenté" depuis 2021, notamment depuis le déclenchement du conflit en Ukraine.
"Il est difficile de connaître la valeur exacte du commerce, mais WSRW estime qu'il pourrait se situer autour de 400 millions de dollars pour l'année 2023", a-t-il encore ajouté.
Appelant toutes les entreprises impliquées dans ce commerce à "mettre fin immédiatement à tous les achats et transports de phosphate du Sahara Occidental, tant qu'une solution n'est pas trouvée au conflit", l'Observatoire relève qu'il n'a " jamais enregistré aussi peu de clients qu'au cours de l'année 2023".
Selon la résolution 63/102 de décembre 2008 de l'Assemblée générale de l'ONU, le peuple sahraoui est le seul propriétaire de ces ressources naturelles. Il a le droit exclusif à en tirer parti et à en disposer selon ses intérêts. Mais l'occupant marocain poursuit son pillage en règle de phosphate du territoire du Sahara occidental, ce qui est contraire au pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels et à la résolution 1514 de l'ONU.
Aujourd’hui, le Maroc détient 31% des parts du marché mondial du phosphate grâce à l'exploitation illégale des mines de phosphates du Sahara occidental, situées à Bou Craa à 100 kilomètres au sud de Laâyoune occupée.
Les réserves sont estimées à 3 milliards de tonnes et les gisements s'étendent sur 250 km2.
Pour dénoncer le Maroc qui continue à piller les ressources naturelles du Sahara occidental, le Front Polisario est soutenu par une quarantaine d'organisations internationales, principalement par le WSRW dont l'action a permis, en 2017, de bloquer dans les ports de Panama et du Cap de Bonne-Espérance des navires qui transportaient le phosphate sahraoui. (SPS)
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| Le Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui appelle à la mise en œuvre des résolutions ONU-UA au Sahara occidental | 21 mai 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 21 mai 2024 (SPS) La cinquième session du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui s'est tenue le 21 mai 2024 au siège du ministère sahraoui des Affaires étrangères aux camps de réfugiés sahraoui, a exhorté une nouvelle fois le secrétaire général des Nations unies et le Conseil de sécurité des Nations unies à accroître la pression sur le royaume du Maroc pour qu'il respecte les résolutions sur la légalité internationale.
Cela inclut la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies et de l'Union africaine, en particulier la résolution 14/15 de l'Assemblée générale des Nations Unies, et de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité concernant la question sahraouie. Ces résolutions soulignent toutes la nécessité de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
En voici le texte intégral du communiqué dont une copie est parvenue à SPS :
"Communiqué final
La cinquième session du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui s'est tenue le 21 mai 2024 au siège du ministère sahraoui des Affaires étrangères. La réunion a coïncidé avec la commémoration par le peuple sahraoui du cinquante et unième anniversaire du début de la lutte armée et du dix-neuvième anniversaire du soulèvement indépendantiste dans les territoires occupés du Sahara occidental. Ce rassemblement était une démonstration de soutien et de solidarité des membres du Forum diplomatique envers le peuple sahraoui dans sa quête d'autodétermination et d'indépendance.
La réunion de la session en ce moment même, accueillie pour la première fois par la République arabe sahraouie démocratique, est une démonstration claire du niveau de soutien et de solidarité internationale à la cause sahraouie. Il s'agit d'un contre-pied énergique à la propagande des forces d'occupation qui cherche à nier l'existence de l'État, une réalité internationalement reconnue et respectée, cruciale pour assurer la paix et la stabilité dans la région sahraouie. La présence de diplomates de plus de 15 pays démontre une fois de plus le rejet de la politique de silence et de la censure médiatique imposée par l'occupation marocaine et ses efforts en faveur de la cause sahraouie. Cela représente également un rejet de leurs violations flagrantes des droits de l’homme et de leur obstruction continue aux efforts de règlement entre l’ONU et l’UA.
Le Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui tient actuellement sa cinquième session accueillie par le peuple sahraoui. Elle exhorte une nouvelle fois le secrétaire général des Nations unies et le Conseil de sécurité des Nations unies à accroître la pression sur le royaume du Maroc pour qu'il respecte les résolutions sur la légalité internationale. Cela inclut la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies et de l'Union africaine, en particulier la résolution 14/15 de l'Assemblée générale des Nations Unies, et de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité concernant la question sahraouie. Ces résolutions soulignent toutes la nécessité de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le Forum condamne fermement l'occupation persistance illégale par le Maroc de certaines parties du territoire de la République sahraouie. Il dénonce également tout gouvernement qui soutient les efforts de l'occupant visant à légitimer son contrôle sur le territoire du Sahara occidental. Cela inclut les investissements illégaux, l'exploitation des ressources naturelles du peuple sahraoui et la création de consulats illégaux. Ces actions ne modifieront pas le statut juridique du Sahara occidental ni ne porteront atteinte à la souveraineté de ses propriétaires légitimes.
Le Forum condamne également les méthodes d'abus et d'intimidation pratiquées dans les territoires occupés du Sahara Occidental, telles que rapportées par diverses organisations internationales des droits de l'homme. La politique de répression et de harcèlement qui frappe quotidiennement les militants sahraouis a transformé les villes sahraouies en prisons majeures, constituant une violation flagrante du droit international et du droit international humanitaire. Par conséquent, le forum réitère son appel à toutes les organisations humanitaires et aux organismes internationaux des droits de l'homme à continuer de travailler en faveur de la libération des détenus politiques sahraouis, en veillant à ce que la composante de surveillance des droits de l'homme soit inclus dans la mission de la MINURSO ainsi qu'à l'arrêt immédiat du pillage systématique des ressources naturelles du Sahara occidental.
Le Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui défend résolument la cause sahraouie sur tous les fronts, qu'il soit politique ou juridique. Il s'agit de reconnaître l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice de La Haye du 16 octobre 1975, la décision de la Cour africaine des droits des peuples de l'homme ainsi que les décisions des tribunaux de l'Union européenne, qui affirment que le Sahara occidental et le Maroc sont territoires séparés et distincts. Ces décisions soutiennent la souveraineté du Sahara occidental pour le peuple sahraoui et appellent la communauté internationale à soutenir sa quête de justice. Le Forum s'engage également à s'attaquer à l'embargo et au black-out médiatique imposé sur le conflit sahraoui, en le soulignant comme une question de décolonisation et de dernière colonie d'Afrique. Cela impliquera des efforts continus de sensibilisation et de plaidoyer au sein des pays participants, des médias grand public et la mise en place de programmes dédiés.
Le Forum apprécie grandement la participation de tous les représentants diplomatiques de diverses nations à cette session. Nous exprimons notre gratitude au représentant du ministère algérien des Affaires étrangères et président du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, ainsi qu'à tous ceux qui ont voyagé pour exprimer leur solidarité et leur soutien à la lutte du peuple sahraoui. Nous reconnaissons et félicitons également toutes les nations qui reconnaissent et défendent l'État sahraoui au sein des organisations internationales et continentales, en empêchant toute tentative de porter atteinte à leur droit à l'existence et à la souveraineté.
En outre, nous félicitons tous les membres du mouvement mondial de solidarité avec le peuple sahraoui des différents continents pour leur rejet sans équivoque de toute tentative visant à ignorer les droits du peuple sahraoui et à ne pas tenir compte de son sort. Le Forum reconnaît le rôle joué par l'Algérie dans le soutien à la lutte sahraouie depuis sa création et en fournissant un refuge à des milliers de femmes, d'enfants et de personnes âgées non armées depuis 1975. Nous exprimons nos remerciements et notre appréciation pour la position de principe envers la lutte sahraouie et toutes les causes justes dans le monde, comme le cas de la Palestine. Par ailleurs, nous notons que cette rencontre coïncide avec la présentation des lettres de créance à l'État sahraoui par les ambassadeurs de Cuba et du Nicaragua.
Le Forum reconnaît et apprécie l'hospitalité témoignée à ses membres par les familles sahraouies, ainsi que l'accueil chaleureux qui leur est réservé par le peuple sahraoui. Le Forum reconnaît également la lutte héroïque, la résistance vaillante, la fermeté et la détermination du peuple sahraoui dans sa quête de liberté, d'indépendance et de souveraineté sur l'ensemble de son territoire. "(SPS
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| Sahara occidental: Près de 150 engins explosifs détruits dans les territoires occupés en 2023 | 21 mai 2024 |
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New York
(Nations unies), 21 mai 2024 (SPS) Près de 150 engins explosifs ont été détruits et environ 12 002 km de routes déclarées sûres dans les territoires occupés du Sahara occidental pour l'année 2023, a annoncé le Service de lutte anti-mines des Nations unies (UNMAS), dans un rapport publié mardi.
Tout au long de cette année (2023), l'UNMAS, une composante de la mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), a dit avoir détruit "148 engins explosifs" et recensé "13 zones dangereuses soit 444 735 m² de terrain, ainsi que 12 002 km de routes déclarées sûres", pour faciliter les déplacements des observateurs militaires de la MINURSO et d'autres membres du personnel et du matériel de la Mission.
Le rapport indique, en outre, que "32 enquêtes techniques ont été menées à l'ouest du mur (de la honte) pour aider les observateurs militaires de la MINURSO à exercer leurs fonctions de surveillance et de reporting sur les violations du cessez-le-feu".
Le service de lutte anti-mines a, cependant, relevé, dans son rapport, "la présence avérée de mines terrestres dans les zones immédiates autour du mur de sable", soulignant la nécessité de "soutenir la capacité nationale de lutte contre les mines" pour faire face à la menace des munitions explosives.
Pour ce faire, l'UNMAS préconise la fourniture de matériel d'orientations techniques et de suivi pour renforcer les capacités du Bureau sahraoui de Coordination de l'action contre les mines, ainsi que la formation de 14 animateurs en éducation aux risques liés aux munitions explosives, qui seront déployés pour éduquer la communauté sur les dangers posés par ces dernières.
En plus d'œuvrer pour permettre l'exécution du mandat de la Minurso, l'UNMAS assure la sécurité du personnel de la mission onusienne voyageant sur les itinéraires logistiques pour approvisionner les bases de l'équipe de la Minurso et les observateurs militaires des Nations unies effectuant des patrouilles terrestres. (SPS)
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| Ouverture des travaux du cinquième Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui | 21 mai 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 21 mai 2024 (SPS) Les travaux du cinquième Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui ont débuté ce mardi avec la participation des ambassadeurs des pays amis, au ministre des Affaires étrangères, en présence des membre du Secrétariat national du Front POLISARIO et du gouvernement de la République sahraouie.
Ont pris part à cette édition, les ambassadeurs, d'Afrique du Sud, du Mozambique, de Cuba, du Nicaragua, du Kenya, de Tanzanie, du Ghana, d'Angola, de Namibie, du Zimbabwe et d'Ouganda.
Le Forum a pour objectif de mettre en place des stratégies pour la promotion de l’action diplomatique en faveur de la reconnaissance et du respect du droit du peuple sahraoui à l'indépendance.
Le forum diplomatique avait tenu une réunion préparatoire en avril dernier à Alger, où les participants ont réaffirmé leur soutien indéfectible à la lutte du peuple sahraoui pour exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à relancer le processus de paix sans délai et à mettre fin aux obstacles dressés par l'occupation marocaine pour entraver la résolution de ce conflit et le faire perdurer, rappelle-t-on. (SPS)
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| Clôture de l’année scolaire 2023/202424 pour l'Ecole de Formation Paramédicale | 21 mai 2024 |
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Ecole paramédicale
, 21 mai 2024 (SPS) L’année scolaire 2023/2024 pour la formation des infirmiers (e) et sage femmes à l’école, Martyr Ahmed Abdel Fattah a pris fin aujourd’hui, en présence du ministre de la santé publique, Salek Baba Hassana, des membres du Conseil National, des organismes de soutien dans le domaine de la santé.
La cérémonie de clôture a été marquée par des discours à l'occasion de l'événement qui ont abordé l'importance de la formation dans le domaine des soins et sa nécessité absolue pour soutenir les secteurs de santé dotés de capacités spécialisées et qualifiées qui contribueront sans aucun doute au développement.
Pour sa part, le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassana a félicité à l'occasion la vingt-neuvième promotion spécialisée dans le domaine des soins infirmiers pour l'obtention de son diplôme après un dur effort de persévérance tout au long des années d'études à l'école, considérant que l'école constitue une source de fierté pour l'Etat sahraoui dans la formation et la qualification des capacités nationales dans le domaine des soins infirmiers et de leur formation, au moment où nous commémorons le cinquante et unième anniversaire de la fondation du Front populaire de libération de Saguia El Hamra et d'Oued Eddahab.
Lors de la cérémonie de clôture de la saison académique, des certificats de fin d'études ont été remis aux étudiants diplômés, ainsi que les étudiants lauréats de l’année scolaire 2023/2024 dans lés différents domaines. (SPS)
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| Attaque de l’Armée sahraouie contre les positions des soldats de l'occupant marocain dans le secteur de Haouza | 20 mai 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 20 mai 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre des positions des forces d'occupation marocaine dans le secteur de Haouza, leur infligeant "de lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué, lundi, la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS dans un communiqué.
"Des détachements avancés de l'Armée sahraouie avaient ciblé par des bombardements intenses, des positions ennemies dans le secteur de Haouza notamment dans les régions d'Arbib el Gaa, Fedret Laghrab, Fedrat el Ach et la région de Dirt, a précisé le communiqué.
"L'Armée populaire de libération sahraouie poursuit ses opérations militaires face à l'incapacité du système de défense marocain, avec ses équipements et sa technologie, à repousser ses attaques", a conclu le communiqué.
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| L’Armée sahraouie attaque ciblant les soldats de l'occupant marocain dans le secteur de Smara | 19 mai 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 19 mai 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre des positions des forces de l'occupation marocaine dans le secteur de Smara, leur infligeant "de lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué, dimanche, la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS dans un communiqué.
"Des détachements avancés de l'Armée sahraouie avaient ciblé, samedi, "par des bombardements intenses, des positions ennemies", derrière le mur du sable dans le secteur de Smara, a précisé le communiqué militaire.
"L'Armée populaire de libération sahraouie poursuit ses opérations militaires face à l'incapacité du système de défense marocain, avec ses équipements et sa technologie, à repousser ses attaques", a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le parti espagnol "Nueva Canarias-BC" plaide pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 19 mai 2024 |
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Madrid
, 19 mai 2024 (SPS) Le parti espagnol de centre gauche "Nueva Canarias-BC" a plaidé pour le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum libre sous l'égide des Nations unies, s'engageant à exiger du Parlement européen de promouvoir ce droit.
"Nous allons exiger du Parlement européen de promouvoir le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du Sahara occidental, en organisant un référendum libre dans le cadre des Nations unies", a déclaré samedi le président du parti, Roman Rodriguez, à un media espagnol.
Roman Rodriguez dont le parti est en campagne pour les élections européennes prévues du 6 au 9 juin prochain, compte également exiger du Parlement européen que "justice soit rendue" aux Sahraouis expulsés de leurs territoires pendant de longues années, pour "les nombreuses violations des droits humains dont ils sont victimes sous occupation marocaine", ainsi que pour le préjudice subi en raison du "pillage de leurs ressources naturelles par le gouvernement marocain".
Pour sa part, la candidate du parti aux élections européennes, Lorena Lopez, a critiqué la politique de "double standard" du parti socialiste dans le traitement des dossiers de la Palestine et du Sahara occidental.
Se félicitant du soutien apporté par ce parti à la lutte du peuple palestinien, Lorena Lopez s'indigne de la position de ce même parti vis-à-vis du dossier sahraoui, et regrette qu'il "continue à ne pas reconnaître les droits du peuple sahraoui" et à fermer les yeux sur "les violations systématiques des traités internationaux" par l'occupant marocain.
Par ailleurs, la candidate de "Nueva Canarias-BC" aux élections européennes a affirmé que si elle gagne à ces élections, elle œuvrera, au sein du Parlement européen, pour "un cessez-le-feu immédiat" à Ghaza et pour "une condamnation internationale du génocide", "une reconnaissance de l'Etat palestinien", et pour le "respect des résolutions des Nations unies pour mettre en œuvre la solution à deux Etats". (SPS)
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| Le président de la République reçoit les lettres de créance du nouvel ambassadeur du Nicaragua auprès de la République sahraouie | 19 mai 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 19 mai 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a reçu Carlos Eduardo Díaz Moreira, qui lui a remis ses lettres de créance, l’accréditant d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Nicaragua auprès de la République sahraouie.
La cérémonie a eu lieu ce matin au siège de la Présidence de la République en présence du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati.
Après sa sortie, le nouvel ambassadeur du Nicaragua a déclaré que cette rencontre avec le président sahraoui "est très importante, très précieuse pour le Nicaragua et pour le peuple nicaraguayen, elle représente la fraternité et la reconnaissance du peuple nicaraguayen" au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination…. "Le Nicaragua soutient la lutte du peuple sahraoui, il est et sera la voix qui défend la paix, la souveraineté et l'autodétermination de ce peuple."
Il a également déclaré que le Front sandiniste et le Front POLISARIO sont unis par la fraternité, la solidarité et des valeurs supérieures et nobles.
Le nouvel ambassadeur du Nicaragua a transmis les salutations du Président du Nicaragua, SEM. Daniel Ortega Saavedra, du vice-président de la République, Rosario Murillo et du peuple nicaraguayen au président de la République sahraouie, Brahim Ghali.
Il convient de rappeler que l'Ambassadeur, Son Excellence, Carlos Eduardo Díaz Moreira, avait remis ce matin une copie figurée de ses Lettres de créance au Ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, lors d'une réception au siège du Ministère des Affaires étrangères, en présence de Hameida Hafed, secrétaire général du ministère et Mussa Blal, directeur du département Afrique et de l'Union africaine, rappelle-t-on.
Le Nicaragua a reconnu la RASD en 1979. Et depuis 2007, les deux pays maintiennent des relations bilatérales d'amitié et de coopération qui se développent. (SPS)
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| Le Président Brahim Ghali reçoit les lettres de créance du nouvel ambassadeur de Cuba auprès de la RASD | 19 mai 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 19 mai 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a reçu les lettres de créance de SE. Héctor Igarza Cabrera, l’accréditant d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Cuba auprès de la République Sahraouie.
La cérémonie qui s'est déroulée au siège de la Présidence de la République en présence du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati.
A sa sortie de l’audience, le nouvel ambassadeur de Cuba a déclaré, que cette rencontre avec le président de la République lui a permis de réitérer "notre soutien à la cause sahraouie, au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à son indépendance".
"Nous avons également parlé de la solidarité mutuelle entre les deux peuples", a-t-il ajouté, passant en revue la coopération entre Cuba et la République sahraouie en matière de santé et d'éducation.
La présence d'une mission médicale cubaine dans les camps de réfugiés sahraouis et d'une autre mission dans le domaine éducatif illustre la dimension de l'aide cubaine au peuple sahraoui, a estimé le nouvel ambassadeur de Cuba auprès de la République sahraouie.
Le nouvel ambassadeur de Cuba avait remis ce matin une copie figurée de ses lettres de créance au Ministre des Affaires Étrangères, Mohamed Sidati, lors d'une réception au siège du Ministère des Affaires Étrangères, en présence de Hameida Hafed, secrétaire général du ministère et Mussa Blal, directeur du département Afrique et de l’Union africaine, rappelle-t-on.
Cuba et la RASD maintiennent des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs depuis janvier 1980 et des liens de coopération bilatérale dans les domaines de la santé et l'éducation. (SPS)
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| Une délégation du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui en visite à la RASD | 19 mai 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 19 mai 2024(SPS) Une délégation du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui est arrivé ce dimanche à la République sahraouie, dans le cadre d’une visite de travail aux camps de réfugiés sahraouis, afin de s’enquérir de la situation humanitaire de ces réfugiés.
Parmi cette délégation, deux nouveaux ambassadeurs présenteront dimanche leurs lettres de créance auprès de la République sahraouie au président Brahim Ghali, les accréditant d'ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de leurs pays respectifs auprès de la RASD.
Il s’agit de la République de Cuba et du Nicaragua. Ces ambassadeurs remettront dans un premier temps les copies figurées de leurs lettres de créance au ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Sidati.
Cuba et la RASD ont établi des relations diplomatiques dans les années 1980, et maintiennent des liens de coopération notamment dans les secteurs de la santé et l'éducation.
De son côté, la nation sœur du Nicaragua a reconnu la RASD en 1979. Depuis 2007, les deux pays maintiennent des relations bilatérales d'amitié et de coopération.
La délégation assistera aux festivités du 51
ème
anniversaire du Front Polisario et visitera les institutions sahraouies, avant de prendre part à la clôture de la 6
ème
édition du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui qui se tiendra au siège du ministère des Affaires étrangères le 21 mai 2024.
La délégation du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui est accompagnée par l’ambassadeur sahraoui en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, des ambassadeurs accrédités auprès de la République sahraouie, du président du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Dr. Said Ayachi. (SPS)
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| "The Guardian" s'intéresse au combat du peuple sahraoui pour l'exercice de son droit à l'autodétermination | 17 mai 2024 |
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Londres
, 17 mai 2024 (SPS)- Le quotidien britannique "The Guardian" a consacré jeudi un article au Festival international du film du Sahara occidental (FiSahara), porte-voix de la lutte du peuple sahraoui pour l'exercice de son droit à l'autodétermination.
Dans un article intitulé "L'art de la résistance : le festival du film du désert présente les histoires du peuple sahraoui", le célèbre quotidien anglais explique comment le cinéma est devenu un emblème de la société sahraouie et son arme dans sa lutte pour l'indépendance.
Organisé cette année sous le thème "Khaimetna Fi Cinéma", ce festival annuel de cinéma, de culture et de droits de l'homme est "une fenêtre sur le monde", souligne le journal qui accorde un intérêt particulier à une "tente pas comme les autres".
Une tente dressée pour mettre en valeur la résistance des femmes activistes sahraouies dans les territoires occupés par le Maroc, et pour "faire connaître le sort des Sahraouis et de leur patrie sur la côte nord-ouest de l'Afrique, occupée par le Maroc depuis 1976, date à laquelle a pris fin l'occupation espagnole sur ce territoire", dernière colonie d'Afrique.
"De l'extérieur, la tente d'Asria Mohamed dans un camp de réfugiés pourrait être confondue avec une habitation nomade typique à quatre portes, utilisée par les Sahraouis, peuple du Sahara occidental, bien qu'elle soit plus petite", écrit l'auteur de l'article.
Cependant, a-t-il poursuivi, "à l'intérieur, on retrouve une série de codes QR attachés à 19 melhfa, vêtements traditionnels portés par les femmes sahraouies, et qui ont été cousus sur les murs intérieurs de la tente, formant une tapisserie colorée".
Selon "The Guardian", les visiteurs sont invités à scanner les codes QR pour plonger dans les histoires des femmes derrière chaque melhfa.
"Lorsque vous vous approchez de ‘Khaimetna’, vous êtes subjugué par ce tissu coloré dont elle est faite et vous vous dites ‘oh, c'est tellement beau’. Mais lorsque vous scannez les codes QR, vous obtiendrez des histoires d'horreur", a affirmé le concepteur de la tente au journal anglais qui relève que cette tente est "un symbole d'identité, d'espoir et de résistance pour le peuple sahraoui".
"J'ai demandé à 19 défenseures des droits humains des territoires occupés de m'envoyer leurs melhfa", a-t-il raconté au "Guardian", soulignant que l'une des femmes lui avait envoyé une melhfa "tachée de sang lorsqu'elle avait été battue lors d'une manifestation."
Le quotidien anglais, qui a saisi l'occasion pour faire connaître l'histoire du peuple sahraoui, son combat pour l'indépendance et ses souffrances dans les territoires occupés, a estimé que le festival "FiSahara" a marqué un tournant dans les camps, non seulement en tant que porte-voix de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination, mais aussi en changeant le regard porté par les étrangers sur ce peuple et sur son combat.
"Le fait que les Sahraouis réalisent des films sur eux-mêmes, fait partie du processus de décolonisation", a expliqué l'artiste, cinéaste et militant pour le climat, Mohamed Sleiman Labat.
"Mon art n'est pas destiné au divertissement. Il vise à remettre en question notre perception, à remettre en question le statu quo et à souligner l'importance de donner de l'espace aux voix et aux récits sous-représentés", a ajouté ce Sahraoui des camps de réfugiés au journal anglais.
Pour un autre Sahraoui, "Khaimetna" est comme une pièce de monnaie à deux faces : "Une de résilience et une de souffrance".
"Même si nous sommes des réfugiés touchés par le conflit, si vous venez dans les camps, vous voyez des gens danser et apprécier la vie. Lorsque vous lisez l'histoire de chaque femme, vous verrez la souffrance mais vous verrez aussi leur côté positif, certaines d'entre elles sont désormais écrivaines", a-t-il ajouté, regrettant que "les Occidentaux ne montrent souvent que le côté victime des réfugiés".
"Je voulais aussi montrer notre force", a-t-il conclu. (SPS)
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| Un prisonnier politique sahraoui entame une grève de la faim pour dénoncer les abus de l'occupant marocain | 16 mai 2024 |
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Laayoune occupée
, 16 mai 2024 (SPS) Le prisonnier politique sahraoui et membre du groupe Gdeim Izik, Abdallah El Ouali Lakhfaouni, en détention arbitraire depuis plus d'une décennie, a entamé jeudi une grève de la faim de 48 heures pour dénoncer les abus de l'occupant marocain et protester contre la privation des soins médicaux dont il est victime.
Selon la famille du prisonnier politique sahraoui, citée par la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis, Abdallah El Ouali Lakhfaouni avait exigé que les autorités pénitentiaires marocaines expliquent les raisons qui les ont amenées à annuler son transfert à l'hôpital pour y subir des examens médicaux sur son genou, tels qu'ils sont consignés dans le dossier médical du 25 février 2023.
Toutefois, affirme la famille, depuis cette date, "les autorités pénitentiaires n'ont jamais pris de mesures pour que le prisonnier politique sahraoui puisse bénéficier des traitements médicaux dont il avait besoin", et lors de la consultation du médecin de la prison, ce dernier a indiqué qu'"il n'avait pas la pleine autorité pour approuver" son transfert.
Ce qui démontre, ajoute la même source, "la négligence médicale intentionnelle à laquelle El Ouali Lakhfaouni est soumis".
A noter que le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a exhorté, fin novembre 2023, le Maroc à libérer immédiatement les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik et à leur accorder une indemnisation conformément au droit international. (SPS)
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| Ennaâma Asfari, figure du combat du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination, détenu arbitrairement | 15 mai 2024 |
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Paris
, 15 mai 2024 (SPS) Figure du combat du peuple du Sahara occidental pour son droit à l'autodétermination dans les territoires illégalement occupés par le Maroc depuis 1975, Ennaâma Asfari est "arbitrairement détenu depuis 2010 au Maroc", affirme le quotidien français "L'Humanité" qui lui a consacré, mercredi, un article sous le titre "Ennaâma Asfari, détenu depuis 14 ans sans preuves par le Maroc".
"Le prisonnier politique sahraoui, militant du droit à l'autodétermination, est arbitrairement détenu depuis 2010 au Maroc", soutient d'emblée ce journal qui a pu le joindre dans sa prison de Kenitra.
Soulignant que cela fait "quatorze ans que d'infranchissables murailles l'enserrent", le journal rappelle que Ennaâma Asfari avait été enlevé à Laâyoune occupée le 7 novembre 2010, la veille du violent démantèlement par les autorités marocaines du camp de protestation organisé par la société civile sahraouie à Gdeim Izik.
"Avec 24 de ses compagnons, il avait été accusé des meurtres de plusieurs auxiliaires de police participant à cette opération répressive, alors même qu'il ne se trouvait plus sur les lieux", révèle le quotidien français.
En 2013, au terme d'un procès inique, poursuit le journal, "un tribunal militaire avait condamné sans preuves ces militants à des peines allant de vingt ans de prison à la perpétuité".
"Trois ans plus tard, ce verdict était annulé en vertu d'une réforme interdisant la comparution de civils devant une juridiction militaire", indique le journal qui rappelle, dans ce contexte, que le Comité contre la torture de l'ONU condamnait le Maroc dans le dossier Asfari, en pointant une condamnation prononcée sur la base d'aveux extorqués sous la torture.
"Nouveau procès, civil cette fois, et nouvelle mascarade judiciaire.
Verdict: trente ans de prison pour Naâma Asfari et de lourdes peines pour ses camarades. Tous clament leur innocence. Dispersés dans sept prisons, ils sont soumis à des tortures physiques et psychologiques, à du harcèlement, à un isolement accru. Leur santé se dégrade", déplore "L'Humanité".
Selon ce journal, les conversations téléphoniques de ces détenus "sont restreintes" et "les appels à leurs avocats, surveillés".
"L'an dernier, le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU appelait le gouvernement marocain à +libérer immédiatement + ces détenus et renvoyait l'affaire à la Rapporteuse spéciale sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants", rappelle encore ce quotidien.
Décrivant le quotidien "monotone" des détenus et la discipline intellectuelle et physique à laquelle il s'astreint "pour tenir, continuer", Ennaâma Asfari qui a pu s'entretenir par téléphone avec "L'Humanité", affirme passer son temps à lire "beaucoup les stoïciens et les existentialistes".
"J'aime Sartre et Camus. En ce moment, je suis plongé dans l'Etre et le Néant. J'y ai puisé l'idée selon laquelle l'existence est moins un problème à résoudre qu'une manière de vivre. J'ai choisi de vivre en homme libre.
Alors j'essaie de vivre cette expérience avec courage, patience et conscience", a-t-il déclaré depuis sa prison de Kenitra, affirmant que ses camarades, eux, supportent mal l'épreuve psychique de l'enfermement. "C'est dur. Chacun s'arrange comme il peut avec sa dépression", a-t-il ajouté.
Evoquant la séparation avec les siens, notamment avec son épouse Claude Mangin-Asfari, interdite de séjour au Maroc, Ennaâma Asfari affirme que "c'est une épreuve pour elle aussi. Mais ça l'a transformée, comme ça m'a transformé moi-même. Cela renforce notre conviction que nous sommes sur le bon chemin, dans un monde qui est loin de donner de la valeur à ce genre de lutte que nous menons et vivons, elle et moi."
En 2018, cette enseignante, élue à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), avait observé une grève de la faim de trente jours pour dénoncer cette violation de son droit de visite. Embarrassées, les autorités françaises avaient conclu avec Rabat un compromis qui lui avait permis de se rendre à Kenitra.
Mais depuis, plus rien.
Par ailleurs, les prisonniers politiques sahraouis sont coupés du monde extérieur, selon Ennaâma Asfari qui soutient qu'ils sont "peu informés" mais perçoivent "le désordre, le chaos qui règnent dans le monde".
"Ce qui se passe maintenant à Ghaza montre que le chemin de la libération d'un peuple n'a rien de facile. Le prix à payer est lourd", a-t-il déclaré au journal français, affirmant, toutefois, que "malgré la répression dans les territoires occupés, l'exil, l'indifférence de la communauté internationale, nous devons continuer à lutter avec les moyens possibles pour sortir de ce statu quo qui dure maintenant depuis cinquante ans". (SPS)
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| Le peuple sahraoui attaché à ses pleins droits à la liberté et à l'indépendance par tous les moyens légitimes | 15 mai 2024 |
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Chahid El Hafedh
(Camps des réfugiés sahraouis) , 15 mai 2024 (SPS) Le Front Polisario a réaffirmé l'attachement du peuple sahraoui à ses pleins droits à la liberté et à l'indépendance par tous les moyens légitimes, dénonçant l'oppression barbare infligée au peuple sahraoui résistant dans les territoires occupés et au Sud du Maroc.
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de la réunion du bureau permanent du secrétariat national du Front Polisario tenue sous la présidence de son secrétaire général, le Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, le Front Polisario a réitéré "l'attachement du peuple sahraoui à ses droits reconnus à la liberté, l'indépendance et à se défendre par tous les moyens légitimes face aux agressions barbares (...) de l'occupant marocain en violation des résolutions de la légalité internationale".
Le Bureau permanent du Polisario a souligné la disposition de la partie sahraouie à contribuer aux efforts onusiens visant à la mise en œuvre du plan de règlement de 1991 et à la décolonisation du Sahara occidental permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Il également appelé "le peuple sahraoui à s'acquitter des missions organisationnelles et de faire preuve de vigilance afin de contrecarrer les complots tramés par l'occupant et de faire face à cette guerre psychologique que mène ce dernier dans l'objectif de détourner l'attention des crises profondes qu'il traverse", lit-on dans le communiqué.
Dans le même contexte, le Bureau permanent a fait part de sa fierté et de son respect quant à "la bravoure des combattants de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) qui infligent aux forces de l'occupant marocain de considérables pertes humaines et matériels".
Le Bureau a réitéré, par la même, sa condamnation à l'oppression barbare que subit le peuple sahraoui dans les territoires occupés, le Sud du Maroc et les universités, appelant la communauté internationale à faire pression sur l'occupant pour l'amener à libérer tous les détenus sahraouis civils, à leur tête les prisonniers de Gdeim Izik et les étudiants.(SPS)
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| L'UE exhortée à respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 13 mai 2024 |
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Bruxelles
, 13 mai 2024 (SPS) La communauté sahraouie établie en Belgique a organisé un rassemblement à Bruxelles pour exhorter l'Union européenne (UE) à "respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" et à cesser de "participer au pillage systématique de ses ressources naturelles", alertant sur les "graves violations" des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Les manifestants ont battu le pavé devant le siège du Parlement européen, aux cris de "Liberté aux prisonniers sahraouis" et "Pas d'alternative au référendum d'autodétermination", à l'appel de l'Association de la communauté sahraouie en Belgique.
Beaucoup brandissaient le drapeau national de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) barré d'un "Sahara libre", et des banderoles pour demander à l'UE et ses Etats membres de "respecter le droit international".
Lors de cette manifestation, organisée durant le week-end, les membres de la communauté sahraouie établie en Belgique, soutenus par de nombreux sympathisants et partisans de la cause sahraouie, ont exhorté l'UE à "assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui" et à "respecter la légitimité internationale en respectant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance."
Les manifestants qui ont alerté sur "les graves violations commises par l'occupation marocaine et son appareil de sécurité dans les territoires occupés du Sahara occidental à l'encontre des civils sahraouis", ont affirmé également suivre avec "préoccupation" et "grande inquiétude" la situation des prisonniers sahraouis, détenus au Maroc.
Exigeant la libération de tous les prisonniers civils sahraouis détenus dans les prisons de l'occupant marocain, les manifestants ont appelé l'UE à "faire pression sur le Maroc pour qu'il respecte les droits de l'homme au Sahara occidental" et à "jouer un rôle positif en vue d'élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme" dans ce territoire.
Le rassemblement organisé pour célébrer le 51ème anniversaire de la création du Front Polisario, a également été l'occasion pour les participants d'appeler l'UE à "mettre fin à ses relations avec l'occupant marocain" et à "cesser de participer au pillage systématique des ressources naturelles du Sahara occidental".
Les manifestants ont exhorté l'UE, à ce titre, à "suspendre tous les accords et traités UE-Maroc qui incluent le Sahara occidental" et à "faire pression sur le Maroc pour qu'il mette fin à son occupation du Sahara occidental".
En mars dernier, l'avocate générale de la Cour de justice de l'UE (CJUE), Tamara Capeta, a estimé que la Cour devrait annuler l'accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable conclu, en 2019, entre l'Union et le Maroc pour plusieurs raisons, notamment celle de l'absence d'un traitement séparé des deux territoires.
"En ne considérant pas le territoire du Sahara occidental et les eaux adjacentes à celui-ci comme étant séparés et distincts de celui du Maroc, le Conseil n'a pas respecté le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a-t-elle affirmé, dans ses conclusions.
En outre, selon l'avocate générale, l'absence d'un traitement séparé des deux territoires peut également avoir des répercussions sur le droit du peuple du Sahara occidental à jouir et à bénéficier de ses ressources naturelles, y compris les ressources halieutiques dans les eaux adjacentes à ce territoire. (SPS)
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| 51e anniversaire de la création du Front Polisario : le peuple sahraoui déterminé à poursuivre son combat pour l'indépendance | 12 mai 2024 |
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Alger
, 12 mai 2024 (SPS) L'Institut national d’études de stratégie globale (INESG) a organisé, dimanche à Alger, en collaboration avec le Centre sahraoui des études stratégiques une journée d'études intitulée "La cause sahraouie au cœur de la conscience mondiale", à l'occasion du 51e anniversaire de la création du Front Polisario mettant en avant la justesse de cette cause et l'attachement du peuple sahraoui à la lutte armée jusqu'à l'indépendance.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le Directeur de l'INESG, Abdelaziz Medjahed a affirmé que cette journée d'études avait pour objectif de sensibiliser l'opinion publique internationale à la justesse de la cause sahraouie et d'éveiller les consciences qui ignorent qu'il s'agissait d'une question de décolonisation.
Le Directeur de l'INESG a rappelé l'histoire du combat que mène le peuple sahraoui contre l'occupation marocaine, appelant "les consciences vivantes à se mobiliser pour mettre fin à l'occupation dans la dernière colonie en Afrique".
Pour sa part, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar a souligné dans sa communication intitulée "Poursuite de la lutte", que la célébration de cet anniversaire traduisait "l'union du peuple sahraoui sous la bannière du Front Polisario, sa détermination à la libération de sa patrie et son adhésion à l'ensemble des institutions de son pays pour la liberté", insistant sur "la légalité de sa cause par la force de la loi dans tous les fora internationaux".
La résistance sahraouie a pu, après plus d'un demi-siècle, démasquer les "lâches" tentatives de l'occupant marocain à "légaliser" l'occupation du Sahara occidental, rappelant que le makhzen n'hésitait pas à "enfreindre toutes les lois pour annexer d'autres territoires par la force, le trafic de drogues, la corruption, l'espionnage, voire la normalisation avec l'entité sioniste, en devant un de ses tentacules dans la région.
L'objectif étant d'imposer son occupation des territoires du Sahara occidental".
Il a mis en avant que le peuple sahraoui a toujours prôné la paix, mais a été contraint de reprendre la lutte armée le 13 novembre 2020 pour arracher son droit à la liberté et à l'indépendance, insistant sur le fait que "la résistance sahraouie triomphera malgré toutes les conspirations, d'autant que les circonstances internationales actuelles vont dans ce sens avec la croissance du mouvement mondial de libération pour éradiquer les résidus du colonialisme, en l'occurrence le régime marocain et ses alliés sionistes".
De son côté, le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordinateur avec la MINURSO, Sidi Mohamed Omar, a indiqué dans son intervention depuis New York , par visioconférence, sur la "Question sahraouie entre légitimité internationale et réalité politique" que "la question sahraouie traverse aujourd'hui une nouvelle étape décisive marquée par la reprise de la lutte armée depuis le 13 novembre 2020 en réponse à la violation flagrante par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu", soulignant que l'Etat d'occupation marocain entrave l'organisation d'un référendum d'autodétermination dans un silence des Nations unies et du Conseil de sécurité, responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales".
Appel à adhérer à une campagne médiatique pour sensibiliser à la question sahraouie
L'ambassadeur Sidi Omar a insisté que "la seule solution réaliste à la question sahraouie demeure l'organisation d'un référendum libre et régulier pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination".
Dans son intervention via la même technique depuis Istanbul, sous le titre "Rôle de l'Union africaine (UA) dans le règlement de la cause sahraouie", le président de l'Institut africain des recherches et d'étude des politiques, Mohamed Salah a mis la lumière sur l'appui dont jouit la cause sahraouie au sein de cette union, en tant que question de décolonisation, rappelant qu'elle "emprunte une voie qui apporte les solutions africaines aux problèmes africains, ainsi que le programme + Faire taire les armes+".
Sur "l'avenir du règlement de la cause sahraouie dans le contexte des mutations régionales et internationales actuelles, le recteur de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales, Slimane Aradj a appelé à "intensifier les activités, à élargir et à unifier les fronts de lutte en faveur du droit du peuple sahraoui à l'indépendance", soulignant l'importance pour les organisations des droits de l'homme de démasquer les crimes de l'occupation marocaine dans les villes occupées.
Enfin, M. Aradj a abordé "l'adhésion à une campagne médiatique qui porte sur la vulgarisation de la vérité de la cause sahraouie, en tant que cause juste et de décolonisation", soulignant l'importance de renouveler le discours en ce qui a trait à la défense de la cause sahraouie, à faire barrage à l'expansion colonialiste du Maroc et à ses tentatives d'effacer l'identité sahraouie.
De son côté, Pr Ahmad Adimi a donné lecture du "livre blanc" qui contient des preuves historiques et juridiques prouvant que le Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara Occidental.
Le ministre sahraoui de l'Education, de l'enseignement et de la formation professionnelle, Khatri Addouh, a également présenté le livre "Lettre à mon frère marocain" du défunt Mohamed Fadel Ismail.
A cette occasion, plusieurs conférences ont été données sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à disposer de ses richesses conformément aux résolutions internationales, "la crédibilité de l'ordre mondial à trouver une solution juste à la cause sahraouie" et la doctrine expansionniste du Makhzen au Maroc, ainsi que "la guerre des cartes".
Une exposition de photos et de livres illustrant les étapes importantes de la lutte du peuple sahraoui a également été organisée.
Au terme de la journée d'études, un mémorandum d'entente visant à coopérer dans le domaine scientifique a été signé entre l'INESG et le Centre sahraoui des études stratégiques. (SPS)
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| Le Collectif des associations de la communauté sahraouie en France exprime sa solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis | 11 mai 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 11 mai 2024 (SPS) Le Collectif des Associations de la Communauté Sahraouie en France, organise ce samedi, à la Place Saint Jaque Bressuire, un rassemblement de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis, afin de jeter la lumière sur les violations des droits de l'homme perpétrées par les forces d'occupation marocaines contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Le Collectif condamne le non-respect par le Maroc de la décision du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, qui a considéré les prisonniers du camp de Gdeim Izik comme étant arbitrairement détenus et a exigé leur libération et leur indemnisation, selon un communiqué du Collectif à l’occasion du 51
ème
anniversaire du Front Polisario, dont une copie est parvenue à SPS.
Il exige la fin de la politique de la terre brûlée menée par le Maroc contre les civils sahraouis en détruisant ou incendiant leurs maisons, en s'emparant de leurs terres et de leurs biens, appelant le Conseil de sécurité de l’ONU et le Comité international de la Croix-Rouge à protéger les civils sahraouis, selon le droit international humanitaire et à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux résolutions des Nations Unies.
Le Collectif attire l’attention sur la gravité du mépris du Maroc à l'égard du droit international en toute impunité, malgré son implication dans le scandale de trafic d'influence au sein du Parlement européen, afin de peser sur les décisions relatives au Sahara occidental. Il (le Maroc) a également eu recours à la corruption et au chantage contre les journalistes et les personnalités politiques à travers le programme d'espionnage israélien Pegasus, relève la même source.
Il appelle la France et tous les pays à cesser d’inciter leurs entreprises d’exercer des activités économiques au Sahara occidental occupé, qui violent le droit international et contribuent à soutenir le crime d'occupation.
Le Collectif déclare également sa solidarité avec toutes les composantes du peuple sahraoui partout dans le monde et avec tous ceux qui souffrent de l'occupation de leurs pays, des persécutions et de l'injustice. (SPS)
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| Une équipe médicale de l'ONG "Médecins du Monde" en mission de solidarité aux camps des réfugiés sahraouis | 10 mai 2024 |
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Alger
, 10 mai 2024 (SPS) Une délégation médicale de l'Organisation "Médecins du monde", comprenant des ophtalmologues, se rend, jeudi soir, dans les camps des réfugiés sahraouis pour une mission médicale de solidarité, a indiqué le Croissant rouge algérien (CRA).
Composée de 14 ophtalmologues relevant de l'ONG "Médecins du Monde", la délégation se rendra dans les camps sahraouis pour soigner les réfugiés souffrant de maladies oculaires, avec l'aide du CRA, a fait savoir la représentante du CRA, Benzine Amel, qui a accueilli l'équipe médicale à son arrivée en Algérie en provenance d'Espagne.
Pour sa part, Elena Blanco, membre et représentante de cette ONG, a indiqué que cette mission permettra de soigner les enfants et les personnes âgées sahraouis, qui vivent dans des conditions très difficiles, en leur fournissant les traitements et les médicaments en sus des interventions chirurgicales, notamment pour la cataracte et le glaucome.
La représentante de l'organisation a adressé ses remerciements aux autorités algériennes et au CRA pour leur soutien et les aides qu'ils ont mis à disposition afin de garantir le succès de cette mission.
La même intervenante a rappelé les conditions difficiles dans lesquelles vivent les réfugiés sahraouis dans leurs camps, soulignant que "beaucoup de gens ignorent leurs souffrances quotidiennes".
Elle a expliqué que l'équipe effectuera 170 interventions chirurgicales et traitera 700 personnes tout au long de son séjour dans les camps.
De son côté, le coordinateur général de cette équipe a exprimé sa fierté de participer à cette mission et d'être en Algérie, ainsi que sa satisfaction d'aider les réfugiés dans les camps sahraouis en attendant qu'ils obtiennent leur liberté et leur indépendance. (SPS)
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| 51 ans après la création du Front Polisario... plusieurs réalisations sur le chemin de la lutte pour la libération | 09 mai 2024 |
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Alger
, 09 mai 2024 (SPS) Le peuple sahraoui célèbre, vendredi, le 51e anniversaire de la création du Front populaire de libération de Saguia El-Hamra et Oued Ed-Dahab (Front Polisario), dans un contexte marqué par des mutations internationales et régionales inédites, ayant conduit à une plus large adhésion populaire aux objectifs et idéaux du Front qui a accompli plusieurs réalisations sur le terrain dans le cadre de l'établissement d'un projet de libération ayant donné un nouveau souffle à la question sahraouie à tous les niveaux.
Après des décennies de résistance pacifique, réprimée à maintes reprises par les autorités coloniales espagnoles, et dans le cadre de la reconnaissance par l'Organisation des Nations Unies (ONU) de la légitimité de sa lutte pour l'autodétermination et la liberté, le peuple sahraoui a pris conscience de l'impératif d'intensifier le combat dans le cadre d'un mouvement de libération nationale et d'opter pour la lutte armée pour la libération. Ainsi, le Front Polisario est créé, le 10 mai 1973, pour devenir l'unique représentant légitime du peuple sahraoui.
Dès sa création, le Front Polisario a amorcé une étape charnière dans l'histoire de la lutte du peuple sahraoui en décidant, le 20 mai 1973, de déclencher la lutte armée, pour affirmer l'attachement du peuple à sa juste cause et annoncer la rupture avec une période de domination coloniale, s'érigeant ainsi en modèle de lutte parmi les mouvements de libération de par le monde aspirant à s'affranchir du joug colonial.
L'anniversaire de création du Front intervient, 51 ans après une lutte continue sur tous les fronts, où la douleur des Sahraouis s'est mêlée à leurs espoirs, résolus à aller de l'avant pour arracher leur indépendance, a déclaré à l'APS, le Conseiller du président de la République, Bachir Moustapha Seyed.
Pour M. Bachir, cet anniversaire "constitue une halte importante pour la lutte, procédant de la conviction immuable que les sacrifices sont incontournables pour libérer le pays et réaliser le rêve du peuple sahraoui, celui de construire son Etat indépendant et souverain et de parachever le processus de décolonisation de l'Afrique.
Le bilan de plus d'un demi siècle de résistance et de lutte sur tous les fronts représente, aux yeux du Conseiller sahraoui, "un acquis important pour le peuple sahraoui, sous la direction du front Polisario, à la lumière des grandes réalisations accomplies sur la scène militaire, de la consolidation des fondements de l'Etat sahraoui moderne avec toutes ses institutions et de l'élargissement du champ de lutte nationale, d'autant que la République sahraouie est un membre fondateur de l'Union africaine (UA), une réalité nationale, régionale et internationale incontestable et un Etat ayant établi de nombreuses relations à travers le monde".
Le peuple sahraoui poursuit aujourd'hui, sous la direction du front Polisario, sa lutte, en ciblant les positions et les retranchements des soldats de l'occupant marocain, depuis la décision de la reprise de la lutte armée, le 13 novembre 2020, en réponse à la violation flagrante du Maroc de l'accord de cessez-le-feu, jusqu'au recouvrement de la souveraineté nationale sur l'ensemble du territoire du Sahara occidental.
"Malgré la grande différence en matière d'effectifs et de matériel dans le passé et le présent, le Front Polisario a réussi à libérer de grandes parties du territoire sahraoui lors de certaines périodes de la lutte armée et continue sa marche pour recouvrer sa souveraineté sur le reste de ses terres", a poursuivi le même responsable.
Parmi les acquis les plus importants, a-t-il dit, figure "la mise en échec du plan marocain visant à imposer une occupation permanente des terres sahraouies, notamment après les défaites essuyées en raison des bombardements continus ciblant les retranchements de l'occupant marocain, démontrant ainsi que la partie sahraouie a surpassé la machine de guerre marocaine, comme en témoignent les batailles d'Ezzag et Tan-Tan, entre autres".
La décision du Polisario de reprendre la lutte armée a donné un nouveau souffle à la question sahraouie sur le plan diplomatique et médiatique
La décision annoncée par le Front Polisario le 30 octobre 2019, à l'issue de l'adoption de la résolution 2494 (2019) par le Conseil de sécurité, concernant le réexamen de sa participation au processus de paix des Nations Unies, constitue une décision cruciale où le peuple sahraoui a décidé de prendre les rênes et de rompre définitivement avec un processus dont l'objectif est le maintien du statu quo, comme l'avait affirmé le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), l'ambassadeur Sidi Mohamed Omar.
L'ambassadeur a souligné que la poursuite de la lutte armée et ses répercussions sur le terrain ont donné "un nouveau souffle à la question sahraouie sur la scène diplomatique et médiatique internationale de manière particulière, ayant été traitée sous différents angles par les mass-médias, arabes et étrangères, brisant ainsi le silence international accompagnant la situation de +Ni guerre, ni paix+ pour près de trois décennies".
Selon le diplomate sahraoui, cette résolution a consolidé, au niveau de l'ONU, la position de la partie sahraouie, étant une résolution juste et nécessaire face à l'intransigeance de l'Etat d'occupation marocain, et face à l'incapacité du Conseil de sécurité à imposer le respect de la mise en œuvre du plan de paix, de même qu'elle a désorienté l'Etat d'occupation et d'autres parties qui misaient sur le blocage du processus.
"Nul doute que la reconnaissance par le Secrétaire général de l'ONU dans ses rapports depuis octobre 2021, de +la reprise des hostilités+ au Sahara Occidental et l'inquiétude exprimée depuis cette date par le Conseil de sécurité dans ses résolutions quant à +l'effondrement du cessez-le-feu +, réfutent formellement la propagande de l'Etat d'occupation visant à tromper son opinion publique concernant la réalité de la guerre qu'il a provoqué et les lourdes pertes humaines et matérielles infligées par les attaques continues de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS)", a ajouté M. Sidi Omar.
"Depuis sa création, la principale mission du Front Polisario consiste, a-t-il soutenu, à mener le processus de lutte de libération du peuple sahraoui et défendre, sans relâche, ses aspirations nationales et son droit imprescriptible, non négociable et inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, et d'étendre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire de la République sahraouie".(SPS)
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| Projets d'énergie renouvelable au Sahara occidental: WSRW dénonce la stratégie marocaine du fait accompli | 08 mai 2024 |
Allemagne
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Londres
, 08 mai 2024 (SPS) L'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a dénoncé mercredi la stratégie du fait accompli que le Maroc veut imposer au Sahara occidental occupé à travers la réalisation de "gigantesques" projets de production d'énergie renouvelable dans ce territoire.
"L'alimentation du Maroc par l'énergie produite au Sahara occidental occupé constitue un développement très préoccupant", a affirmé Sara Eyckmans, membre de cet observatoire, chargée du suivi de l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental occupé.
Dans une déclaration publiée sur le site de cette ONG, Mme Eyckmans relève que "le Maroc devient de plus en plus dépendant de son occupation illégale du Sahara Occidental pour garantir ses propres besoins énergétiques".
"Cela représente un défi supplémentaire et majeur pour le processus de paix de l'ONU", a-t-elle averti, soulignant que "le Maroc montre déjà peu ou pas d'intérêt à résoudre le conflit conformément au droit international".
Mais, pour WSRW, le plus inquiétant est l'offre du gouvernement français d'aider le Maroc à renforcer son occupation du Sahara occidental.
Mme Eyckmans a qualifié, en effet, de "stupéfiante" l'offre du gouvernement français de participer à des projets marocains au Sahara occidental occupé, d'autant plus que "la plus haute juridiction de l'Union européenne évalue actuellement la légalité de l'application des accords UE-Maroc au Sahara occidental".
"Il est choquant que le gouvernement français n'attende pas la décision du tribunal pour faire une déclaration aussi provocatrice", a-t-elle ajouté.
Fin avril, le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, avait annoncé lors d'un forum d'affaires franco-marocain à Rabat que la France était prête à participer au financement d'un câble électrique de 3 gigawatts reliant la ville marocaine de Casablanca à la ville de Dakhla au Sahara occidental occupé.
L'Observatoire international rappelle, à ce titre, que l'Office marocain de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) compte construire une "route électrique" de 1.400 km de long pour acheminer l'électricité produite au Sahara occidental occupé au centre du Maroc.
"Concrètement, l'ONEE envisage de mettre en place des lignes électriques capables de transporter jusqu'à 3 GW d'électricité, générée à partir de sources renouvelables situées entre Dakhla et Lâayoune au Sahara occidental occupé, jusqu'à Casablanca, au Maroc", a-t-il expliqué.
Selon WSRW, la moitié de cette capacité, soit 1.500 MW, devrait être finalisée en 2026, tandis que la seconde moitié devrait être opérationnelle en 2028.
"Un processus d'appel d'offres pour la réalisation du projet est en cours.
Le candidat sélectionné pour un contrat de 30 ans devrait être annoncé avant l'été", a ajouté l'Observatoire.
Imposer le fait accompli
Ce projet électrique ouvre un nouveau chapitre dans la stratégie du Maroc visant à capitaliser financièrement et politiquement sur le potentiel d'énergie renouvelable du Sahara Occidental occupé, plus important que celui du Maroc lui-même.
Selon l'Observatoire WSRW, une étude réalisée par des universités marocaines et publiée en 2023 a montré que le plus grand potentiel de production d'hydrogène vert du pays se trouvait à Lâayoune et à Dakhla, situées au Sahara Occidental occupé.
"Le Maroc est souvent salué comme un pionnier en matière de transition vers davantage de sources d’énergie renouvelables. Ce qui est souvent négligé, c'est qu'une part importante des projets éoliens et solaires du Maroc ne sont pas du tout développés au Maroc, mais au Sahara Occidental occupé", relève cet observatoire.
Le rapport "Ecoblanchiment de l'Occupation (2021)" de WSRW estime que l'énergie produite à partir du vent sur le territoire pourrait constituer 47,20% de la capacité éolienne totale revendiquée par le Maroc d'ici 2030, tandis que sa part de l'énergie solaire produite pourrait alors atteindre 32,64% de la capacité solaire totale annoncée par le Maroc.
En envisageant de grands projets d'énergies renouvelables, le Maroc vise à imposer le fait accompli au Sahara occidental et de rendre la colonisation du territoire sahraoui "rentable". D'ailleurs, de "gigantesques" projets de production d'énergie renouvelable sont inscrits dans son budget pour l'année 2024.
Des projets éoliens et solaires seront implantés majoritairement (à 81%) au Sahara occidental occupé, violant ainsi le droit international, dans la mesure où ce territoire figure sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes.
Le gouvernement marocain prévoit, en effet, la construction de deux parcs dans les territoires occupés où deux sites sont en développement: un de 100 MW près de Boujdour et un autre de 300 MW à Tiskrad, près de Lâayoune.
Il ambitionne également d'exporter vers l'Europe l'énergie produite sur ce territoire, pourtant distinct du Maroc par la force du droit.
En 2016, le Maroc a même signé avec le Portugal, l'Espagne, la France et l'Allemagne une déclaration commune pour une future coopération dans le domaine des énergies renouvelables.(SPS)
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| Le Makhzen œuvre à endoctriner le peuple pour soutenir l'occupation du Sahara occidental | 07 mai 2024 |
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Madrid
, 07 mai 2024 (SPS) Un ancien officier de l'armée marocaine résidant en Espagne a pointé la stratégie du régime du Makhzen consistant à endoctriner le peuple marocain pour l'amener à soutenir son occupation illégale des territoires sahraouis.
"Malheureusement, le dossier du Sahara occidental rassemble le peuple marocain. Pour moi, non pas parce que sa cause est juste, mais parce que les Marocains ont subi et souffrent, depuis des décennies, d’un très grave lavage de cerveau sophistiqué, ce qui les a transformés en de simples zombies, incapables de penser et d'analyser les faits", a regretté Abdelilah Issou, dans une interview publiée lundi par le site "Ecsaharaui".
Invité à s'exprimer sur le conflit au Sahara occidental, il a soutenu que le peuple sahraoui n'avait d'autre choix que de continuer à lutter pour sa liberté et son indépendance en poursuivant son combat contre l'occupant marocain, dénonçant au passage l'inaction de l'ONU qu'il a qualifiée d'instrument de domination aux mains des puissances occidentales.
"Les Sahraouis patriotes n'ont d'autre choix que de continuer à lutter pour leur liberté et leur indépendance. Bien sûr (...) ils pourraient faire mieux, et ils pourraient aussi recevoir davantage de soutien (...) pour pouvoir poursuivre leur lutte armée", a souligné Abdelilah Issou.
Il a, en outre, dénoncé l'"hypocrisie occidentale sans précédent" vis-à-vis du conflit sahraoui, relevant que "la contradiction est la même que celle que nous voyons en Palestine".
"D'un côté, ils arment et soutiennent (l'entité sioniste), et de l'autre, ils appellent les Palestiniens opprimés au calme", s'est-il indigné.
Dans ce contexte, l'ancien officier de l'armée marocaine a appelé le Front Polisario à poursuivre sa lutte armée jusqu'à l'indépendance du Sahara occidental, soulignant que "céder à ce stade du combat serait déjà une trahison de la cause".
"La devise devrait être +combattre et résister jusqu'à la mort+", a-t-il insisté.
A une question sur le rôle de l'ONU dans le conflit sahraoui, Abdelilah Issou a indiqué que cette institution internationale "n'a jamais été juste ou fiable", et qu'elle a toujours été "un instrument de domination aux mains des puissances, notamment occidentales".
"Et sinon, regardez ce qu'ils ont fait aux Palestiniens. Les Sahraouis ont l'obligation de dénoncer au moins les deux mesures utilisées par l'ONU dans le dossier du Sahara occidental et de poursuivre leur offensive diplomatique sur tous les fronts", a-t-il opiné.
Enfin, Abdelilah Issou a adressé un message à ce qu'il a qualifié de "pseudo-opposition marocaine à l'étranger", à laquelle il a dit avoir lancé à plusieurs reprises un appel à l'unité, auquel ont malheureusement répondu les attaques de ces mêmes pseudo-opposants.
Né à Tétouan au nord du Maroc en 1965, diplômé sous-lieutenant d'infanterie à l'académie militaire de Meknès en 1988, affecté la même année au front de bataille du Sahara occidental, où il resta jusqu'à fin 1999, Issou s'est toujours présenté comme un ancien officier de l'armée marocaine, opposant au régime de Mohamed VI.
Ayant quitté le Maroc en 2002, il est désormais considéré comme l'un des principaux observateurs de son pays.
Il a survécu à plusieurs tentatives d'assassinat alors qu'il résidait en Espagne, notamment une tentative d'enlèvement à Madrid en 2010 et un récent accident de voiture presque mortel auquel il a échappé de peu, qu'il attribue au réseau d'espionnage marocain opérant en Espagne.(SPS)
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| Le Président Ghali félicite le nouveau président du Panama | 7 mai 2024 |
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Bir Lehlu
(République sahraouie), 7 mai 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a adressé une lettre de félicitations à José Raúl Mulino pour son élection à la Présidence de la République du Panama.
Le président de la République a exprimé ses meilleurs vœux de bien être pour le nouveau président du Panama, lui souhaitant plein succès dans sa noble mission.
"Le peuple panaméen vous a distingué, dans un environnement démocratique, pacifique et participatif pour votre expérience, notamment sur la scène internationale", lit-on dans la lettre du Président Ghali.
"La République du Panama est un pays frère, épris de paix et respectueux du droit international et, grâce à son leadership, elle pourra renforcer sa place dans le concert des nations et dans le développement économique et social", conclut la lettre. (SPS)
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| La République sahraouie prend part au Sommet africain sur les engrais et la santé des sols | 7 mai 2024 |
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Nairobi
(Kenya), 7 mai 2024 (SPS) Le ministre du Développement économique, Baba Ahmed Mohamed Yahdih Fdeid, est arrivé ce mardi matin 7 mai dans la capitale du Kenya, Nairobi, pour participer au Sommet africain au Sommet africain sur les engrais et la santé des sols.
Le ministre a été reçu à son arrivée à l'aéroport international Jomo Kenyatta de la capitale kenyane par l'ambassadeur de la République sahraouie au Kenya, Mohamed Limam Mohamed Ali Sid-Albachir et un responsable du protocole du ministère des Affaires étrangères.
Organisé par la Commission de l'Union africaine et le gouvernement de la République du Kenya, ce sommet qui s'étalera jusqu'au 9 mai, intervient en application de la décision de la 37e Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, tenue à Addis-Abeba les 17 et 18 février 2024.
Ce sommet vise à réunir l'ensemble des parties et acteurs concernés pour mettre en lumière le rôle des engrais et de la santé des sols dans la stimulation d'une croissance durable et favorable de l'agriculture en Afrique. (SPS)
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| L'université Deusto, en Espagne, organise un congrès consacré à la question sahraouie | 06 mai 2024 |
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San Sebastian
(Espagne), 06 mai 2024 (SPS) L'université Deusto de San Sebastian, au nord de l'Espagne, accueille les 9 et 10 mai courant un congrès International sur le Sahara occidental au cours duquel des chercheurs d'une dizaine d'universités européennes évoqueront des questions liées aux droits du peuple sahraoui et à sa lutte pour son indépendance.
Lors de cette rencontre qui sera organisée à l'initiative de la Faculté des sciences sociales et humaines de l'université Deusto, l'Observatoire universitaire international pour le Sahara occidental, le Pedro Arrupe Human Rights Institute et le Deusto Social Values Research Group, "des approches innovantes multidisciplinaires seront explorées", peut-on lire sur le site de l'université.
"Ce conflit, l'un des plus longs au monde, présente des défis importants dans le contexte géopolitique actuel, c'est pourquoi l'événement se veut un espace de réflexion critique et de dialogue collaboratif entre enseignants, chercheurs et étudiants dans les domaines du droit, du travail social, des relations internationales et du droit des affaires", souligne le document de présentation.
Les animateurs de ce congrès aborderont, entre autres questions, celles du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental et des droits humains du peuple sahraoui. Ces thématiques seront abordées principalement par Juan Soroeta Liceras, professeur de droit international et Carlos Mart?n Beristain, docteur en psychologie, précise la même source.
Les participants animeront également des ateliers thématiques liés à "la question sahraouie du point de vue du droit international, à la résolution du conflit selon des approches multidisciplinaires, aux crises humanitaires générées par le conflit, aux innovations technologiques et leur influence sur le droit international (et) aux défis découlant des récents changements politiques en Espagne et en Europe", note l'université.
Le congrès qui verra la participation d'étudiants, notamment aux ateliers sera clôturé par l'organisation d'une table ronde dont les animateurs évoqueront le sujet du "militantisme en faveur des droits de l'homme au Sahara occidental". Le militant sahraoui, Hassana Alia participera à cette table ronde aux côtés de Maria Carrion, directrice du festival du film "FiSahara" et co-fondatrice de l'ONG NomadsHRC, de Kristina Berasain, journaliste spécialisée dans les conflits oubliés et les droits de l'homme, lauréate du Prix Saria 2023 et de Maria Lopez Belloso, chercheuse à l'université de Deusto et docteure en droits de l'homme.(SPS)
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| Clôture de la Conférence de solidarité avec le peuple sahraoui: protéger les droits fondamentaux du peuple sahraoui | 04 mai 2024 |
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Boujdour
(camp de réfugiés sahraouis), 04 mai 2024 (SPS) Des journalistes de différentes nationalités ont appelé, vendredi dans le camp des réfugiés sahraouis de Boujdour, au terme des travaux de la Conférence médiatique internationale de solidarité avec le peuple sahraoui, à conjuguer les efforts en faveur d'une presse libre capable de protéger les droits fondamentaux du peuple sahraoui et de défendre les causes justes, loin de la politique de double standard.
Au terme de cette conférence internationale organisée par l'Union des écrivains et journalistes sahraouis (UEJS), dans le camp de réfugiés sahraouis de Boujdour, les participants ont passé en revue la teneur du communiqué de Bir Lahlou sur le travail médiatique équilibré, qui appelle à "conjuguer les efforts en faveur d'un monde meilleur jouissant d'une presse libre au service de la liberté et de la dignité humaine".
Le document souligne "la nécessité impérieuse de la conjugaison des efforts pour protéger les droits fondamentaux et défendre les causes justes, qui pâtissent du double standard", estimant que tout manquement de la presse libre à son rôle central "ouvre la porte à toutes sortes de dérives, notamment avec l'impact des technologies de communication modernes (...) où la partialité et les intérêts politiciens prévalent au détriment du droit à une information fiable".
"Certains cherchent à transformer une résistance légitime en +terrorisme+ et les crimes de génocide contre des civils en +autodéfense+", dénoncent les signataires du document.
Il a, par ailleurs, été procédé à la lecture de la déclaration de constitution de la Fédération des journalistes solidaires avec la cause sahraouie, qui se veut "une tribune internationale de solidarité reflétant l'engagement des médias en faveur de la cause sahraouie, qui relève de la décolonisation".
Le journaliste et activiste colombien Nestor Rosania a été désigné président et le journaliste algérien Hamid Lotfi secrétaire général du bureau international, avec pour adjoint le président de l'Union des journalistes et écrivains sahraouis (UPES- sigle en Espanol), Nafi Ahmed Mohamed et des représentants de plusieurs parties du monde.
Cette Fédération s'emploiera à unifier les efforts médiatiques pour éclairer l'opinion publique internationale sur les faits et les développements de la question sahraouie et contribuer à briser le blackout médiatique imposé par les médias internationaux "sous l'influence des lobbies marocains et de leurs soutiens".
Elle œuvrera également à créer un réseau international d'échange d'informations et de suivi des développements de la question sahraouie, à diffuser des informations fiables à son sujet, à mettre à nu la propagande et les exactions marocaines et à défendre les journalistes sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Il s'agit également d'organiser des rencontres périodiques de coordination et d'évaluation aux niveaux central et régional et d'utiliser tous les moyens disponibles à cette fin, y compris les conférences numériques, pour évaluer les performances et définir les plans futurs, en sus de la création d'une plateforme médiatique internationale pour suivre les développements de la question sahraouie.
Au terme des travaux de la conférence, des journalistes amis de la cause sahraouie de plusieurs pays comme l'Algérie et le Liban ont été distingués et un hommage a été rendu aux journalistes algériens décédés qui étaient des défenseurs de cette juste cause, à l'instar d'Ali Younsi (Journal El-Massa), Tewfik Maouchi (APS) et Amine Chikhi (photographe de presse). (SPS)
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| Le président Ghali: le peuple sahraoui poursuivra sa lutte jusqu'au recouvrement de son indépendance | 03 mai 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 03 mai 2024 (SPS) Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a assuré que le peuple sahraoui poursuivra sa lutte jusqu'à l'indépendance et le recouvrement de sa souveraineté.
M. Ghali intervenait lors de l'audience qu'il a accordée à une délégation des iles Baléares, comptant des membres d'un groupe parlementaire de soutien avec le peuple sahraoui, la Directrice de la migration et de la coopération au Gouvernement des iles Baléares, la Directrice de l'association des amis du peuple sahraoui de Majorque, et des personnalités de la société civile espagnole.
Le président Ghali a accueilli les membres de la délégation les informant des derniers développements de la question sahraouie sur tous les plans, tout en les remerciant pour l'accompagnement continu du peuple sahraoui dans son juste combat.
Le président de la République a assuré que "le peuple sahraoui poursuivra la lutte jusqu'à l'indépendance et le recouvrement de la pleine souveraineté".
Les membres de la délégation ont exprimé, de leur côté, leur solidarité et leur position immuable envers le peuple sahraoui et sa cause jusqu'au recouvrement de son indépendance. (SPS)
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| L'action entre les agences de presse algérienne, cubaine et sahraouie, un outil pour les causes justes | 03 mai 2024 |
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Boujdour
(camps de réfugiés sahraouis), 03 mai 2024 (SPS) Le président de l'agence de presse cubaine (Prensa Latina), Luis Enrique Gonzalez Acosta a affirmé, vendredi depuis le camp de réfugiés sahraouis de Boujdour, que "l'action commune entre l'Agence Algérie Presse Service (APS), l'agence de presse cubaine (Prensa Latina) et l'agence de presse sahraouie (SPS) était à même de constituer un bouclier médiatique fort pour défendre les causes justes dans le monde".
"Le renforcement de la coopération et des échanges entre agences de presse algérienne, cubaine et sahraouie contribuera à la formation d'un bouclier médiatique fondé sur l'expérience et le professionnalisme. Nous avons grand besoin de trouver un mode de travail commun pour contribuer à la défense des causes justes de par le monde et briser le black-out médiatique imposé aux pays engagés dans les questions de libération et de justice", a précisé à l'APS M. Gonzalez Acosta, en marge de la première Conférence médiatique internationale pour la solidarité avec le peuple sahraoui.
Concernant la coopération bilatérale entre l'APS et l'agence Prensa Latina, et le renouvellement de l'accord entre ces deux agences depuis plus d'un an, le même responsable a indiqué avoir "beaucoup avancé dans le travail conjoint entre les deux agences grâce à un échange fructueux et efficace de contenus d'information d'une grande importance pour les deux pays, au vu des bonnes relations les unissant. Nous considérons l'APS comme une source fiable et accréditée pour diffuser des informations concernant les pays d'Amérique latine, et nous le sommes également pour elle. Nous allons bientôt commencer à échanger des photos et des vidéos".
Par ailleurs, M. Gonzalez Acosta a adressé un message aux journalistes sahraouis affirmant que "la position ferme, en plus de croire en la cause et le rôle des médias dans l'édification d'un Etat, constituent la base pour vaincre l'ennemi, sachant qu'une conjugaison d'efforts s'impose pour faire face à ce dernier".
Les travaux de la première Conférence médiatique internationale pour la solidarité avec le peuple sahraoui organisée par l'Union des écrivains et journalistes sahraouis (UEJS), prendront fin vendredi soir dans les camps de réfugiés sahraouis à Boujdour.
La conférence a connu la participation de journalistes venus de 22 pays dont Cuba, la Russie, la Tunisie, l'Espagne, le Liban et l'Algérie. Les participants ont engagé les débats autour de la situation politique, diplomatique et humanitaire, dans le contexte du black-out médiatique imposé par l'occupation marocaine pour occulter la nature de la lutte menée par les Sahraouis pour leur indépendance.(SPS)
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| Conférence médiatique sur la question du Sahara Occidental et ses développements | 02 mai 2024 |
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Boujdour
(camps des réfugiés sahraouis), 02 mai 2024 (SPS) Les travaux de la première conférence médiatique internationale pour la solidarité avec le peuple sahraoui, ont débuté, jeudi, dans les camps de réfugiés sahraouis à Boujdour, durant lesquels, les participants vont passer en revue la situation politique, diplomatique et humanitaire, dans le contexte du black-out médiatique imposé par l'occupation marocaine pour occulter la nature de la lutte menée par les Sahraouis pour l'indépendance.
L'Union des écrivains et journalistes sahraouis (UEJS), organise cette première conférence médiatique internationale au siège de l'Union des femmes sahraouis dans les camps de Boujdour (2-3 mai), en présence du ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, du ministre de l'Information, Hamada Salma Daf, de membres du SN du Front Polisario, du Gouvernement, du Conseil national sahraoui et du Conseil consultatif sahraoui, en sus de diplomates, d'écrivains, de journalistes et de militants politiques venus des cinq continents.
"La lutte du peuple sahraoui pour l'autodétermination doit être présentée par les médias étrangers comme étant une question de résistance d'un peuple contre l'occupation marocaine et ses démarches expansionnistes, le peuple sahraoui résistant toujours à la veille de la célébration du 51e anniversaire de la création du Front Polisario", a indiqué M. Sidati.
Il a ajouté que l'organisation de cette conférence constitue "une opportunité pour mettre en exergue certains faits, notamment que le peuple sahraoui subit une guerre féroce et une propagande médiatique destructrice et meurtrière", évoquant "la guerre médiatique trompeuse menée par le Maroc, en quête de légitimer son occupation odieuse du Sahara occidental en falsifiant la réalité et en prétendant par exemple qu'il y a un essor et un développement à l'intérieur des territoires occupés, alors qu'il continue à exploiter et piller ses richesses et à réprimer son peuple, avec le soutien propagandiste extérieur tel que la France, l'Espagne et l'entité sioniste".
De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade d'Afrique du Sud auprès de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Sello Patrick Rankhumise, a affirmé qu'il sera procédé "dans les semaines à venir, à la tenue d'une rencontre du +Forum diplomatique+ dans les camps sahraouis, initiée par l'ambassade d'Afrique du Sud pour agir en faveur de la cause sahraouie afin de permettre au monde de prendre connaissance de la situation dans les camps sahraouis", ajoutant que son ambassade "effectue des visites organisées aux camps dans le but de s'enquérir de la situation des réfugiés et de réaffirmer les relations solides entre son pays et la RASD".
L'enseignant de sciences politiques et relations internationales à l'Université d'Alger 3, Zohir Bouamama a, quant à lui, souligné que "le monde vit aujourd'hui une phase de restructuration, ce qui offre de réelles opportunités à la cause sahraouie et ouvre de très larges espaces de manœuvre, auxquels s'ajoutent des données géopolitiques dans la région qui placent aujourd'hui les alliés de cette cause juste dans une meilleure position".
Le représentant de la délégation des territoires occupés, Bachir Ismaili a adressé un message dans lequel il a affirmé que "le peuple sahraoui restera uni et attaché à sa lutte pour l'autodétermination et le recouvrement de son indépendance".
Parmi les conclusions attendues de cette conférence internationale, le président de l'Union des journalistes, écrivains et auteurs sahraouis, Nafi Ahmed Mohamed a évoqué la création de la Ligue internationale des journalistes et des professionnels des médias solidaires avec la cause sahraouie, et l'annonce de la plateforme de Bir Lahlou pour un discours médiatique équilibré face à la politique de deux poids deux mesures.
Les travaux de cette rencontre se poursuivent par une série de conférences et d'ateliers spécialisés dans divers domaines liés à la cause sahraouie et aux questions d'actualité entre le traitement objectif et politique de deux poids deux mesures, ainsi qu'aux développements sur le terrain au Sahara occidental après le 13 novembre 2020 et leurs répercussions sur le plan humanitaire.(SPS)
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| Sahara occidental : arrivée en vélo du célèbre couple de militants suédois à Lyon | 01 mai 2024 |
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Lyon
(France), 01 mai 2024 (SPS) Le jeune couple de militants suédois, qui parcourt à vélo sans relâche pour faire connaître la cause sahraouie à travers trois continents depuis 2022, est arrivé mercredi à Lyon pour une première étape en France.
Sanna Ghotbi et Benjamin Ladraa ont été accueillis par des militants des droits de l'Homme de différentes nationalités et des mouvements associatifs notamment par le Mouvement dynamique des Algériens en France (Moudaf), brandissant des drapeaux aux couleurs du Sahara occidental et scandant des slogans en solidarité avec la cause sahraouie et la Palestine.
"Aujourd'hui, nous dénonçons l'occupation par l'entité sioniste de la Palestine et l'occupation marocaine du Sahara occidental. Nous dénonçons l'occupation partout à travers le monde", a déclaré l'activiste Benjamin Ladraa à son arrivée à Lyon, soulignant que l'organisation de cette manifestation a pour but de "défendre les droits de l'Homme et le droit international".
Les deux militants se sont lancés le défi de parcourir 48.000 km à vélo, en pédalant les contrées de plusieurs pays sur plusieurs continents depuis septembre 2022 de Göteborg en Suède pour arriver en finale à Alger puis dans les camps de réfugiés sahraouis, en septembre 2024, afin de faire entendre la juste cause du peuple sahraoui et son droit fondamental à l'autodétermination.
Dans un communiqué publié la veille de leur arrivée, le Moudaf a annoncé avoir préparé un programme riche pour leur étape à Lyon, se disant honoré de soutenir le combat légitime des peuples à disposer d’eux-mêmes et en premier lieu les causes sahraouie et palestinienne.
Dans un contexte international singulier où le drame palestinien vient justement éveiller les consciences pour dénoncer les injustices, les crimes et le génocide, le secrétaire général du Moudaf, Nasser Khabat, a déclaré que "nous, citoyens du monde, nous nous devons de rappeler que le peuple sahraoui reste la dernière colonie en Afrique à combattre pour sa liberté".
Le couple suédois, déjà passé par le Japon, a rencontré des hauts responsables du G7 aux fins de plaider auprès d'eux la cause sahraouie.
Au cours de leur parcours, les deux aventuriers vont à la rencontre des gens pour leur parler de la situation au Sahara occidental sous occupation. "Il s'agit de repérer des personnes clés à sensibiliser : politiciens, académiciens ou journalistes", avait expliqué Benjamin. "Les médias sont surtout intéressés par le fait que nous sacrifiions trois années de notre vie à voyager, mais leur curiosité nous permet de faire passer un message", a-t-il confié. (SPS)
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| Le Parti populaire espagnol demande de rétablir la position historique de neutralité de l'Espagne vis-à-vis du Sahara occidental | 29 avr 2024 |
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Madrid
, 29 avr 2024 (SPS) Le Parti Populaire (PP) en Espagne présentera à la séance plénière du Congrès des députés une motion dans laquelle il sera demandé à nouveau à la Chambre de rétablir la position historique de neutralité de l'Espagne vis-à-vis du conflit au Sahara occidental.
C'est l'un des points spécifiques inclus dans la motion résultant de l'interrogatoire que le PP a soumis cette semaine au ministre des Affaires étrangères, et dans lequel il a discrédité la politique étrangère du gouvernement, a rapporté dimanche Europa Press, l'agence de presse privée espagnole.
Le texte présenté par le "PP" comprend huit points qui seront très probablement votés séparément et non dans leur ensemble pour tenter d'attirer le plus grand soutien possible parmi les députés.
Le parti souhaite que le Congrès encourage "le rétablissement de la position historique de neutralité active de l'Espagne concernant le conflit du Sahara occidental, rejetant et annulant ainsi la position unilatérale adoptée par le président du gouvernement en mars 2022".
Le PP fait référence à une récente lettre du Premier ministre espagnol au roi du Maroc, et rappelle dans l'exposé des motifs que le changement de position "n'a pas été pris en compte soit par le Conseil des ministres, soit par le Congrès des députés". (SPS)
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| Le ministre de l'information reçoit une délégation de la fondation basque Euskal Fondoa | 29 avr 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 29 avr 2024 (SPS) Le ministre de l'Information, Hamada Salma, a reçu lundi une délégation de la fondation basque (Euskal Fondoa), conduite par sa présidente Natividad Lopez de Muniain, accompagnée de la coordinatrice pour le Sahara occidental, Mme Atsasso Andorreza.
La délégation basque a passé en revue le rôle joué par la Fondation basque dans les domaines de la sensibilisation et des programmes visant à garantir le droit des femmes sahraouies à l'accès à l'information afin qu'elles puissent créer des programmes de sensibilisation sur les plans socioculturels et de la préservation du patrimoine et de l'identité sahraouis.
Au cours de la réunion, les journalistes des médias sahraouis ont informé la délégation basque du rôle pionnier joué par les femmes sahraouies dans le domaine médiatique, en particulier au niveau régional, et de leurs conditions de travail, ainsi que les obstacles qui entravent leur travail quotidien dans le domaine.
En fin de la réunion, la ministre de l'Information a remercié le peuple basque et les municipalités impliquées dans le domaine de la coopération et de la solidarité avec le peuple sahraoui, exprimant l'engagement de l'État sahraoui à renforcer le rôle de la femme, afin qu’elle puisse occuper la place qui lui revient dans tous les domaines.
La délégation basque a séjourné pendant trois jours à la wilaya de Smara, où elle a procédé à un session de formation au profit des femmes sahraouies dans le cadre de la IIIème Conférence qui a eu lieu à la Maison de la Femme de Smara. (SPS)
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| Coupe de la CAF : RS Berkane periste dans sa provocation par son maillot avec une carte du Maroc incluant les territoires du Sahara occidental occupé | 29 avr 2024 |
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Chahid ElHafedh
, 29 avr 2024 (SPS) La position du RS Berkane qui insiste à jouer la manche retour avec son maillot contesté par l'USMA, a conduit à l'annulation de la demi-finale retour prévue ce dimanche soir, en attendant la sentence finale qui sera rendue par le tribunal arbitral sportif (TAS).
Le match que devait jouer l'USM Alger face au RS Berkane (Maroc), dimanche soir pour le compte de la demi-finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) n'a pas eu lieu, le club algérien ayant refusé de jouer devant un adversaire qui continue d'arborer sur son maillot une carte du Maroc incluant les territoires du Sahara occidental occupé.
Suite à la décision de la CAF de déclarer le RS Berkane vainqueur à l’aller par forfait 3-0 et de maintenir le match retour, l’USM Alger a décidé de saisir le Tribunal arbitral sportif (TAS), se basant dans sa requête sur les règlements de la CAF et ceux de la FIFA qui interdisent formellement l’usage des messages politiques ou religieux dans les rencontres de football.
Les règlements de la Fifa sont pourtant clairs à ce sujet : la loi 4 du football relative à l'équipement des joueurs, stipule que "l'équipement ne doit présenter aucun slogan, inscription ou image à caractère politique, religieux ou personnel.
Les joueurs ne sont pas autorisés à exhiber de slogans, messages ou images à caractère politique, religieux, personnel ou publicitaire sur leurs sous-vêtements autres que le logo du fabricant. En cas d’infraction, le joueur et/ou l’équipe sera sanctionné par l’organisateur de la compétition, par la fédération nationale ou par la Fédération internationale (FIFA)".
Selon l'article 50 de la Charte olympique (alinéa 2), "aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique".
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| La Fédération Sahraouie de Football salue la décision de l'USM Alger envers la cause sahraouie | 29 avr 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 29 avr 2024 (SPS) La Fédération sahraouie de football (FSF) a salué la décision de l'USM Alger envers la cause sahraouie, lors de leur match face au RS Berkane (Maroc) en demi finale de la Confédération africaine de football (CAF).
Dans un communiqué, la FSF a exprimé sa condamnation de la tentative de piétiner les règlements de la FIFA et la Charte olympique.
Le communiqué salue la décision du club algérien ayant refusé de jouer devant un adversaire qui continue d'arborer sur son maillot une carte du Maroc incluant les territoires du Sahara occidental occupé.
Le communiqué a affirmé la détermination de la Fédération sahraouie de football à entreprendre tous les moyens légaux devant criminaliser et interdire la répétition de ces actes, estimant que ces actes pourront dévier le sport de sa noble mission.
Les règlements de la Fifa sont pourtant clairs à ce sujet : la loi 4 du football relative à l'équipement des joueurs, stipule que "l'équipement ne doit présenter aucun slogan, inscription ou image à caractère politique, religieux ou personnel, rappelle-t-on.
Les joueurs ne sont pas autorisés à exhiber de slogans, messages ou images à caractère politique, religieux, personnel ou publicitaire sur leurs sous-vêtements autres que le logo du fabricant. En cas d’infraction, le joueur et/ou l’équipe sera sanctionné par l’organisateur de la compétition, par la fédération nationale ou par la Fédération internationale (FIFA)".
Selon l'article 50 de la Charte olympique (alinéa 2), "aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique". (SPS)
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| L’Armée sahraouie attaque les positions des forces de l'occupant marocain dans les secteurs d'El Mahbès et El Farsia | 28 avr 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 28 avr 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre les positions des forces de l'occupation marocaine dans les secteurs d'El Mahbès et El Farsia, causant "de lourdes pertes humaines et matérielles" à l'armée d'occupation, a indiqué dimanche un communiqué de l'armée sahraouie.
"Des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, une base d'appui de l'armée de l'occupation dans la région de Laâgued relevant du secteur d'El Mahbès, leur infligeant de lourdes pertes", a précisé le communiqué militaire.
L'ALPS avait également ciblé une base militaire de l'occupant marocain dans la région d'El Faayin relevant du secteur d'El Farsia, "leurs infligeant de pertes considérable", ajoute le communiqué.
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| Le Président de la République félicite son homologue sud-africain à l'occasion de la Journée de la Liberté | 27 avr 2024 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 27 avr 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations au président de la République d'Afrique du Sud, Cyril Matamela Ramaphosa, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de son pays.
"A l'occasion de la célébration de la fête de la liberté de votre pays frère, permettez-moi de transmettre nos plus sincères félicitations à votre Excellence ainsi qu'au peuple et au gouvernement frères d'Afrique du Sud", a écrit le Président Ghali dans son message à son homologue d’Afrique du sud.
"Je voudrais une fois de plus exprimer à votre Excellence notre ferme volonté de continuer à renforcer les excellentes relations qui existent entre nos deux nations, et de travailler en étroite collaboration au sein de l'Union africaine pour une Afrique et un monde meilleurs", a ajouté le président de la République.
Le Président Ghali a hautement salué la position de principe et la solidarité fraternelle dont la République sahraouie a toujours bénéficié de la part de la République d’Afrique du sud, a conclu le message. (SPS)
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| Un couple de Suédois fait 48.000 kilomètres à vélo en soutien à la cause sahraouie | 26 avr 2024 |
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Alger
, 26 avr 2024 (SPS)- Un couple de suédois s'est lancé le défi de parcourir 48.000 kilomètres à vélo pour faire connaître la cause sahraouie à travers trois continents, un périple riche en rencontres qui devrait s'achever en janvier 2025.
Sanna Ghotbi et Benjamin Ladraa, arrivés la semaine dernière en Suisse, drapeaux sahraouis brandis, entendent parler de la lutte du peuple sahraoui partout où ils le peuvent, souligne le journal suisse Le Courrier qui signale que le couple a déjà traversé 21 pays, en deux ans.
Selon Benjamin Ladraa, le Sahara occidental "n'est pas seulement la dernière colonie d'Afrique, c'est aussi la plus grande au monde". Dans ce territoire, le droit international est "très clairement violé", puisque, note-t-il, il s'agit d'un "territoire à décoloniser", selon les résolutions de l'Organisation des Nations unies (ONU).
"Pour nous, le Sahara occidental est un symbole", renchérit Sanna Ghotbi . "Si l'on ne parvient pas à faire appliquer le droit à l'autodétermination à un cas aussi clair, ce principe ne (...) sera plus jamais" appliqué, affirme-t-elle.
Au cours de leur parcours, les deux aventuriers vont à la rencontre des gens pour leur parler de la situation au Sahara occidental sous occupation. "Il s'agit de repérer des personnes clés à sensibiliser : politiciens, académiciens ou journalistes", explique Benjamin. "Les médias sont surtout intéressés par le fait que nous sacrifiions trois années de notre vie à voyager, mais leur curiosité nous permet de faire passer un message", dit-il.
Pour couvrir les frais de leur périple, Sanna et Benjamin comptent sur un site de récolte de fonds. Ils s'appuient aussi sur un réseau de contacts à travers différents pays. Certains d'entre eux les hébergent parfois, mais souvent ils déplient leur tente pour dormir là où ils le peuvent.
La Palestine et le Sahara, un même combat
Dans les pays où la cause sahraouie est peu connue, Sanna et Benjamin disent compter sur leur réseau de contacts solidaires avec la cause palestinienne pour préparer le terrain et leur permettre de faire connaître la cause du peuple sahraoui.
Pour la Palestine, Benjamin Ladraa a déjà fait un périple de 5000 kilomètres à pied en 2017. Un voyage effectué essentiellement dans les pays du Moyen-Orient où il a organisé des conférences sur différentes thématiques liées, notamment au blocus imposé à la bande de Ghaza ou encore à la situation des réfugiés palestiniens. Il a été expulsé par l'armée sioniste en tentant d'accéder aux territoires occupés. La même année, il crée l'association Solidarity Rising pour "la défense de la liberté et des causes justes".
Revenant à la question sahraouie, Benjamin relève cette volonté de l'occupant de dissimuler à tout prix ses crimes. Tout comme c'est le cas pour l'entité sioniste en Palestine, les autorités marocaines interdisent la présence des médias et des ONG dans les territoires occupés. C'est précisément pour cette raison que les deux suédois ont décidé d'organiser leur voyage de solidarité. Ils prévoient également d'en faire un documentaire qu'ils présenteront, en 2025, aux Etats-Unis. Ce pays, rappelle Sanna, "est un pays important dans la recherche d'une solution pour le Sahara occidental. Et quand on voit les mobilisations actuelles dans les universités nord-américaines pour la Palestine, ça donne de l'espoir". (SPS)
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| Le Front Polisario réitère son appel au Conseil de sécurité à prendre des mesures urgentes pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination | 24 avr 2024 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 24 avr 2024 (SPS) Le Front Polisario a réitéré mercredi son appel au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des mesures urgentes pour permettre à la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) d'accomplir sa mission visant à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance par le biais d'un référendum libre, équitable et impartial.
S’exprimant lors de l’ouverture de la quatrième session ordinaire du SN du Front Polisario, le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a souligné que "la République sahraouie est prête à mettre fin au conflit en cours avec le Royaume du Maroc, conformément aux objectifs et principes de l'Union africaine, notamment le principe du respect des frontières existantes au moment de l'indépendance".
D'autre part, M. Ghali a indiqué que la République sahraouie n'a cessé de mettre en garde, et elle le renouvelle aujourd'hui, contre le danger de l'approche "expansionniste, agressive et aveugle" de l'Etat d'occupation marocain, au service des "puissances coloniales connues". Devenant ainsi un instrument fonctionnel pour semer la destruction et propager les tensions, notamment en soutenant et en encourageant les gangs transcontinentaux du crime organisé et les groupes terroristes, notamment en inondant la région de drogue.
"Une fois de plus", ajoute-t-il, "la République sahraouie appelle les peuples et pays voisins à intensifier les mécanismes de consultation, de coordination et de coopération pour faire face à ces risques imminents pour la paix, la sécurité et la stabilité dans notre région".
Abordant la situation internationale générale, il a souligné que la phase actuelle se caractérise par des transformations inquiétantes dans la région voisine du Sahel et du Sahara, avec une "sérieuse augmentation des menaces sécuritaires, de la situation d'instabilité, des manifestations d'intervention étrangère et des possibilités de l'escalade et les activités croissantes des groupes terroristes.
Parmi les aspects les plus marquants de la situation actuelle dans laquelle se déroule cette session, dit le Président Ghali, figurent ceux liés à la scène internationale et aux développements significatifs et successifs dont elle est témoin, menés par l'agression barbare sioniste contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza, et les signes croissants d'une escalade globale dans la région du Moyen-Orient qui en résultent.
Dans ce contexte, le président Brahim Ghali a salué "l'esprit de nationalisme, de consensus et de détermination" dont fait preuve le peuple sahraoui dans la poursuite de sa marche de libération, adressant un message de solidarité et de soutien aux prisonniers civils sahraouis incarcérés dans les prisons marocaines et à leurs familles.
Sur le plan extérieur, il a souligné les efforts continus de la République sahraouie pour renforcer sa position sur la carte mondiale et assumer son rôle et ses responsabilités en tant que membre fondateur de l'Union africaine, tandis que la bataille juridique aboutit à des résultats et développements importants. (SPS)
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| Le Secrétariat national tient sa quatrième session ordinaire pour discuter des développements de la question du Sahara occidental | 24 avr 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 24 avr 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a présidé mercredi la quatrième session ordinaire du Secrétariat national du Front Polisario pour l’examen des développements de la question du Sahara occidental.
La quatrième session ordinaire du Secrétariat national se concentrera sur l'examen de l'évolution de la question sahraouie à travers une discussion et une analyse approfondies de la situation dans tous les domaines, notamment depuis la dernière session ordinaire, en passant en revue le rapport présenté à cette session par le Bureau Permanent du Secrétariat National.
Dans son discours d'ouverture de la session, le secrétaire général du Front Polisario, président de la République, Brahim Ghali, a affirmé que la session abordera différents sujets tels que l'organisation politique, les domaines militaires et sécuritaires, les domaines administratif, social, économique et diplomatique.
Le dossier des Nations Unies, sera également au menu des discutions, afin de définir les priorités de l’action pour la prochaine étape, à la lumière des défis et des perspectives soulevés pour la mise en œuvre des recommandations du 16e Congrès. du Front Polisario. (SPS)
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| La RASD participe à la conférence africaine sur l'économie numérique | 23 avr 2024 |
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Nairobi
(Kenya), 23 avr 2024 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) participe à une conférence africaine sur l'économie numérique, organisée à Nairobi sous la présidence du président kenyan, William Ruto.
La conférence, qui se tient sous le thème "Libérer le développement au-delà de la connectivité électronique" poursuivra ses travaux jusqu'au 25 avril.
Ont pris part à cette conférence, seize (16) ministres africains, dont les ministres des Finances et des TIC, des ambassadeurs accrédités dans le pays et des représentants auprès de l'UA et de l'UE. La conférence vise à créer l'avenir connecté de l'Afrique tout en stimulant la croissance au-delà des communications électroniques.
De même, la conférence tente à mettre en évidence le rôle de l'économie numérique en tant que principal moteur de la croissance économique et du développement du continent. (SPS)
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| La RASD participe à la conférence africaine sur l'économie numérique | 23 avr 2024 |
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Nairobi
(Kenya), 23 avr 2024 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) participe à une conférence africaine sur l'économie numérique, organisée à Nairobi sous la présidence du président kenyan, William Ruto.
La conférence, qui se tient sous le thème "Libérer le développement au-delà de la connectivité électronique" poursuivra ses travaux jusqu'au 25 avril.
Ont pris part à cette conférence, seize (16) ministres africains, dont les ministres des Finances et des TIC, des ambassadeurs accrédités dans le pays et des représentants auprès de l'UA et de l'UE. La conférence vise à créer l'avenir connecté de l'Afrique tout en stimulant la croissance au-delà des communications électroniques.
De même, la conférence tente à mettre en évidence le rôle de l'économie numérique en tant que principal moteur de la croissance économique et du développement du continent. (SPS)
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| La RASD participe à la conférence africaine sur l'économie numérique | 23 avr 2024 |
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Nairobi
(Kenya), 23 avr 2024 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) participe à une conférence africaine sur l'économie numérique, organisée à Nairobi sous la présidence du président kenyan, William Ruto.
La conférence, qui se tient sous le thème "Libérer le développement au-delà de la connectivité électronique" poursuivra ses travaux jusqu'au 25 avril.
Ont pris part à cette conférence, seize (16) ministres africains, dont les ministres des Finances et des TIC, des ambassadeurs accrédités dans le pays et des représentants auprès de l'UA et de l'UE. La conférence vise à créer l'avenir connecté de l'Afrique tout en stimulant la croissance au-delà des communications électroniques.
De même, la conférence tente à mettre en évidence le rôle de l'économie numérique en tant que principal moteur de la croissance économique et du développement du continent. (SPS)
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| La RASD participe à la conférence africaine sur l'économie numérique | 23 avr 2024 |
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Nairobi
(Kenya), 23 avr 2024 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) participe à une conférence africaine sur l'économie numérique, organisée à Nairobi sous la présidence du président kenyan, William Ruto.
La conférence, qui se tient sous le thème "Libérer le développement au-delà de la connectivité électronique" poursuivra ses travaux jusqu'au 25 avril.
Ont pris part à cette conférence, seize (16) ministres africains, dont les ministres des Finances et des TIC, des ambassadeurs accrédités dans le pays et des représentants auprès de l'UA et de l'UE. La conférence vise à créer l'avenir connecté de l'Afrique tout en stimulant la croissance au-delà des communications électroniques.
De même, la conférence tente à mettre en évidence le rôle de l'économie numérique en tant que principal moteur de la croissance économique et du développement du continent.
La République sahraouie est représentée à cette conférence par le ministre de finances, Mohamed Moulooud Mohamed Fadel, rappelle-t-on.(SPS)
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| L’Union nationale des femmes sahraouies prend part à Caracas à une réunion mondiale sur les alternatives sociales | 22 avr 2024 |
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Caracas (
Venezuela), 22 avr 2024 (SPS) La secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies (UNF), Chaba Seiny, a participé aux travaux d'une réunion mondiale sur les alternatives sociales organisée par l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), qui s’est tenue à la Capitale du Venezuela, Caracas.
Quelque 60 pays de différents continents et plus de 300 délégations ont assisté à la réunion mondiale, pour débattre des questions liées aux peuples et à la société.
La réunion a été ouverte par un discours du secrétaire général de l'ALBA, Jorge Rodriguez, dans lequel il a abordé la lutte et la résistance des peuples, palestinien et sahraoui et la nécessité de la solidarité et du soutien avec eux et avec leurs justes causes.
L'événement s'est terminé par un discours de clôture du Président de la République vénézuélienne, M. Nicolas Maduro, dans lequel il a félicité les délégations et les pays participants, soulignant l'importance des sujets abordés au cours de la réunion de trois jours.
Mme Chaba Seiny a prononcé un discours devant l'auditoire, exprimant sa gratitude et son appréciation au gouvernement vénézuélien pour son soutien à la juste lutte du peuple sahraoui, et le remerciant pour l'invitation à participer à cet événement.
En marge de cette rencontre, la secrétaire générale de l’UNFS a tenu plusieurs réunions avec les délégations participantes, les dirigeants et les responsables du gouvernement vénézuélien, notamment une réunion avec le vice-ministre des Affaires étrangères et le Groupe africain.
Elle a également eu des entretiens avec des chaînes de télévision vénézuéliennes et d'autres médias. (SPS)
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| La communauté sahraouie en France dénonce les violations marocaines du droit international au Sahara occidental | 20 avr 2024 |
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Paris
, 20 avr 2024 (SPS) La communauté sahraouie en France a dénoncé la répression, les assassinats et les meurtres prémédités et toutes les violations du droit international par la monarchie marocaine sur le territoire du Sahara Occidental, territoire non autonome et inscrit sur la liste des pays à décoloniser, selon la résolution 1514 des Nations unies.
Dans un communiqué à l’occasion du huitième anniversaire de l’assassinat du syndicaliste de la coordination des chômeurs sahraouis, Brahim Seika, la communauté sahraouie en France a lancé un appel au Conseil de Sécurité de l'ONU, à l'Union Africaine et au Comité international de la Croix Rouge à protéger les civils sahraouis et exigé la libération des prisonniers politiques sahraouis des prisons marocaines.
Elle demande à la France, membre du Conseil de Sécurité et berceau des droits de l’Homme de contribuer à faire respecter les droits de l'homme et le droit international humanitaire, dans toutes les régions du monde y compris au Sahara Occidental, ainsi que les multiples résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, concernant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué le communiqué dont une copie est parvenue à SPS.
La communauté sahraouie dénonce également la présence des compagnies internationales au Sahara Occidental occupé dont les activités économiques renforcent l’emprise coloniale du régime marocain, prolongent les souffrances et entrave l’autodétermination du peuple sahraoui.
Enfin, elle exprime sa solidarité avec tous les prisonniers politiques sahraouis et leurs familles et renouvelle son engagement et son soutien à la famille du martyr Brahim Seika dans sa demande d'ouverture d'une enquête équitable pour déterminer les causes de son meurtre et traduire les personnes impliquées en justice et devant les tribunaux internationaux.
Il est à rappeler que le militant Brahim Seika a été arrêté le 1 avril 2016 par la police marocaine à Guelmin, après sa participation avec ses collègues de la coordination à un rassemblement pacifique. Il est mort à Agadir(Maroc) le 15 avril 2016 suites aux tortures qui lui ont été infligées après son arrestation.(SPS)
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| Le Front Polisario réitère sa reconnaissance envers l'Algérie pour son soutien continu à la lutte du peuple sahraoui contre l'occupant marocain | 21 avr 2024 |
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Chahid El Hafedh
(Camps des réfugiés sahraouis), 21 avr 2024 (SPS) Le Bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a exprimé sa reconnaissance envers l'Algérie, Gouvernement et peuple, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour son soutien continu à la lutte du peuple sahraoui dans différents domaines pour faire face à l'agression expansionniste marocaine, indique le communiqué final de la réunion du bureau.
Présidée par Brahim Ghali, président de la République et secrétaire général du Front Polisario, la réunion a porté sur la rencontre de M. Ghali et le président algérien, M. Abdelmadjid Tebboune, en présence des délégations des deux pays, qui a coïncidé avec "la réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental et sur la portée de la solidité de l'alliance stratégique entre les deux pays".
Le document a réitéré "la reconnaissance du peuple sahraoui envers la République algérienne, Gouvernement et peuple, sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, pour son soutien au peuple sahraoui dans différents domaines, pour faire face à l'agression expansionniste marocaine, conformément à l'engagement de l'Algérie à soutenir la lutte des peuples pour l'exercice de leurs droits à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux principes de la Révolution de novembre, et aux dispositions de la Charte des Nations Unies et de l'Acte constitutif de l'Union africaine".
Concernant la Conférence arabe de solidarité avec le peuple sahraoui récemment organisée dans les camps de réfugiés, le Bureau a exprimé "la reconnaissance du peuple sahraoui pour la solidarité arabe partisane et populaire qui fait face aux parties arabes officielles impliquées dans l'agression contre le peuple de la République sahraouie, aux côtés du régime marocain expansionniste".
Dans le même contexte, la réunion a salué "les éléments de l'Armée de libération populaire sahraouie qui prouvent chaque jour leur courage et leur détermination à poursuivre la guerre de libération pour le recouvrement de la souveraineté nationale sur l'ensemble du territoire de la République sahraouie".
Le document a également salué "la résistance des héros de l'Intifada qui font face à l'occupant marocain depuis l'intérieur de ses prisons et tout au long des territoires occupés".(SPS)
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| La Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dénonce la négligence médicale dont est victime le prisonnier Ismaili au Maroc | 21 avr 2024 |
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Agadir
(Maroc), 21 avr 2024 (SPS) La Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les geôles marocaines a dénoncé la négligence médicale dont est victime le prisonnier civil sahraoui Brahim Dadi Ismaili, détenu à la prison Ait Melloul 2, à la périphérie de la ville marocaine d'Agadir, et la politique d'atermoiement pratiquée par l'administration pénitentiaire.
S'appuyant sur les informations communiquées par la famille de Brahim Dadi Ismaili, la ligue a fait part de la détérioration de son état de santé et des tergiversations de l'administration pénitentiaire à le faire bénéficier des soins nécessaires.
Selon la ligue, la famille du prisonnier sahraoui a affirmé que leur fils les avait informé mercredi dernier de ses douleurs au dos, qui l'empêchaient de bouger, de dormir, de prier ou de mener normalement sa vie quotidienne.
Elle a ajouté qu'il n'a pas pu effectuer l'examen médical prévu le 16 avril, en raison, officiellement, du "manque de matériel médical et d'un dysfonctionnement dans l'appareil IRM", dénonçant "une claire collusion entre l'administration pénitentiaire et l'hôpital municipal d'Agadir".
Le 19 juillet 2017, Brahim Dadi Ismaili a été condamné à la prison à perpétuité dans le cadre du démantèlement sauvage par la police marocaine du camp de Gdeim Izik, à l'est de Laâyoune occupée, et ce à l'issue d'un procès partial à Salé, de l'aveu même d'organisations internationales des droits de l'Homme.
Ismaili a affirmé que les documents de la police, considérés comme preuve principale contre lui, sont falsifiés et ont été signés sous la torture, soulignant que, pendant tous les interrogatoires, il était questionné sur son militantisme en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui, mais jamais sur Gdeim Izik.
La détention arbitraire d'Ismaili a été traitée dans une communication conjointe des procédures spéciales des Nations unies, le 20 juillet 2017.
Le texte souligne que l’arrestation et la détention du groupe des défenseurs des droits humains sahraouis sont intervenues en réponse à l'exercice de leur droit à la liberté d'expression et à la liberté de réunion dans le camp de Gdeim Izik. Auparavant, le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU avait noté les conditions de détention déplorables et les témoignages de torture des prisonniers de Gdeim Izik dans son rapport par pays de 2014.
En octobre 2010, plus de 20 000 civils sahraouis, hommes, femmes et enfants s'étaient réunis spontanément et pacifiquement à proximité de Laâyoune, capitale des Territoires occupés du Sahara occidental, pour dénoncer l'oppression sociale, économique et politique marocaine.
Le 8 novembre 2010, les forces de sécurité marocaines démantelaient le campement dans la violence et interpelaient des centaines de manifestants pacifiques.
En mars 2013, 25 militants politiques et défenseurs de droits humains sahraouis ont été jugés et condamnés définitivement par le tribunal militaire marocain à des peines allant de 20 ans à la perpétuité sur le fondement d'aveux obtenus sous la torture.
En novembre 2016, le Comité des Nations unies contre la torture (CAT) avait condamné le Maroc pour avoir torturé Naâma Asfari, porte-parole du campement. Sa femme, la défenseure des droits humains, Claude Mangin et lui-même sont encore à ce jour, victimes de représailles répertoriées chaque année dans le rapport du Secrétaire général des Nations unies.
En 2022, le CAT a de nouveau condamné le Maroc pour les actes de torture commis sur deux autres membres du même groupe de Gdeim Izik. (SPS)
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| La CIG et l'UGTSARIO signent un protocole de coopération | 19 avr 2024 |
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Vigo
(Galice), 19 avr 2024 (SPS) La Confédération intersindicale galicienne (CIG) et l'Union générale des travailleurs de Saguia el Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO) ont signé un protocole de coopération de quatre ans, visant à renforcer l'engagement du syndicat galicien envers le peuple sahraoui et sa lutte pour l'indépendance du Sahara occidental.
Selon le protocole, les deux organisations syndicales coopéreront dans les domaines politico-syndicaux, techniques, scientifiques, informatifs, éducatifs et culturels. La CIG s'engage à apporter assistance au peuple sahraoui et à l'UGTSARIO.
Lors d'une réunion à Vigo, le secrétaire général de la CIG, Paulo Carril, et le responsable des relations internationales, Xosé Lois Rivera, ont reçu la délégation de l'UGTSARIO, conduite par son secrétaire général, Salama Bachir.
Les deux parties ont discuté de la situation humanitaire difficile dans les camps de réfugiés sahraouis et du nouveau contexte politique, suite au changement de position du chef du gouvernement espagnol sur le Sahara occidental. (SPS)
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| Le président Brahim Ghali condamne le soutien de certains régimes arabes à l'occupation | 18 avr 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 18 avr 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a condamné le soutien de régimes arabes bien connus à l'occupation, à l'expansion et à la colonisation qui menacent la paix , la sécurité et la stabilité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Intervenant lors de la clôture de la troisième édition de la Conférence internationale arabe de solidarité avec le peuple sahraoui, le Président Ghali a déclaré : "C'est avec un profond regret que nous constatons que ces parties, au premier rang desquels des régimes arabes bien connus, s'alignent avec les forces d’occupation, d’expansion et de colonisation oppressives, que ce soit au sein du régime marocain ou de son allié, le régime d’occupation sioniste, à travers le soutien de leurs politiques, leurs programmes et leurs conspirations malveillantes qui menacent la paix et la stabilité en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et dans le monde. ".
Dans le même contexte, le président de la République a exprimé sa confiance en la capacité des peuples et des élites arabes à changer ces actes répréhensibles par tous les moyens et à tous les niveaux, y compris grâce aux efforts louables représentés par cette conférence et ses résultats.
Le Président Ghali a apprécié la participation arabe à cette édition à laquelle ont pris part des délégations de l'Algérie, Syrie, Egypte, Tunisie, Libye, Mauritanie, Soudan, Palestine, Yémen, Érythrée et des Comores. (SPS)
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| Le Président du Parlement reçoit une délégation allemande | 18 avril 2024 |
Allemagne
allemand
allemande
Allemands
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Chahid El-Hafedh
, 18 avril 2024 (SPS) Le président du Conseil national (Parlement), Hamma Salama, a reçu mercredi une délégation d'Allemagne, qui comprend des militants politiques, des droits de l’homme et des journalistes, en visite depuis quelques jours aux camps de réfugiés sahraouis.
Le président du Parlement a souhaité la bienvenue aux sympathisants allemands et les a remerciés pour leur visite, qui "reflète leur intérêt à connaître la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance", a-t-il souligné.
Hamma Salama a également informé la délégation des derniers événements liés à la cause sahraouie, mettant l'accent sur l'expérience démocratique de l'Etat sahraoui, malgré les circonstances de l'occupation et les violations des droits de l'homme subies par nos populations dans les zones occupées par le Maroc. (SPS)
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| Ouverture des travaux de la 3ème Conférence internationale arabe en solidarité avec le peuple sahraoui | 17 avr 2024 |
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Chahid El-Hafedh (Camps de réfugiés), 17 avr 2024 (SPS) La troisième Conférence internationale arabe de solidarité avec le peuple sahraoui, sous la supervision du président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a ouvert ses travaux mercredi, sous le slogan "Défis et perspectives".
La cérémonie s'est déroulée en présence du Premier ministre, Bucharaya Beyoun, des membres du Secrétariat national, des responsables sahraouis de divers secteurs et des militants solidaires des pays arabes.
Des personnalités politiques, des chercheurs, des militants et des journalistes d'Algérie, de Syrie, d'Egypte, de Tunisie, de Libye, de Mauritanie, du Soudan, de Palestine, du Yémen, d'Érythrée et des Comores participent également à cette conférence arabe, qui se tient pendant deux jours au siège du ministère des Affaires étrangères. (SPS)
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| 5e Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui: appel à une relance urgente du processus de paix | 17 avr 2024 |
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Alger
, 17 avr 2024 (SPS) Les participants à la 5e session du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui ont réaffirmé leur soutien indéfectible à la lutte du peuple sahraoui pour exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à relancer le processus de paix sans délai et à mettre fin aux obstacles dressés par l'occupation marocaine pour entraver la résolution de ce conflit et le faire perdurer.
Dans un communiqué final ayant sanctionné les travaux de ce forum, organisé mercredi à l'ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, les participants ont lancé un appel "urgent" au Secrétaire général (SG) de l'ONU et au Conseil de sécurité pour "relancer le processus de paix sans délai" afin de garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, relevant l'impératif de mettre fin au blocus politique et aux obstacles dressés par le régime du Makhzen pour faire perdurer le conflit dans la dernière colonie en Afrique et imposer des solutions illusoires qui contredisent la nature et le cadre juridique du conflit.
Les participants ont aussi rappelé à l'Espagne qu'elle "ne peut continuer à se soustraire à ses engagements internationaux en tant que puissance administrante du Sahara occidental", l'appelant à "assumer pleinement ses responsabilités historiques, juridiques, politiques et morales en vue de mettre fin à la colonisation au Sahara occidental, dans le but d'éviter l'escalade des tensions qui pourraient compromettre les chances d'un règlement politique du conflit et aggraver l'instabilité dans la région".
Le forum a également exhorté tous les pays du monde et les deux secteurs public et privé à "s'abstenir de tout financement de projets dans les territoires sahraouis occupés", car cela constituerait "une violation flagrante du droit international", tout en dénonçant les pratiques répressives et la violation des droits de l'homme par l'occupant marocain contre les civils sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental.
La communauté internationale, ajoutent les participants, doit agir pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles marocaines, affirmant la nécessité d'élargir le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour inclure la protection des droits de l'homme et la cessation immédiate du pillage systématique des ressources naturelles du Sahara occidental.
Les participants au forum ont adressé "leur remerciements et leur gratitude à l'Algérie qui a généreusement ouvert ses bras au peuple sahraoui, ainsi que pour sa position constante dans la défense des questions justes et le soutien aux peuples opprimés qui militent pour leur liberté et leur indépendance, en tête desquels, le peuple sahraoui et le peuple palestinien".
Le président en exercice, ambassadeur du Kenya auprès de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Peter Katana Angore, a indiqué dans sa déclaration que la 5e édition du Forum était "réussie", soulignant qu'elle a réitéré "la solidarité avec le peuple sahraoui jusqu'à ce qu'il puisse exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance".
"La réunion d'aujourd'hui a vu la finalisation des dernières retouches relatives aux prochaines réunions du forum, et il a été convenu de tenir la prochaine session dans sa 6e édition aux camps des réfugiés sahraouis, dans la période allant du 19 au 21 mai prochain", a fait savoir le président de la session.
Pour sa part, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a indiqué que le forum "a réaffirmé l'élargissement de la solidarité internationale avec la cause sahraouie, qui gagne du terrain jour après jour au niveau africain et européen, et même en Amérique latine", ravivant ainsi "la volonté de la République arabe sahraouie de poursuivre le travail pour promouvoir les relations de solidarité et d'amitié qui la lient avec les pays du forum".
L'ambassadeur sahraoui a salué "les médias algériens qui font connaitre la cause sahraouie", mettant en avant "le besoin d'une action majeure des médias pour mobiliser la communauté internationale afin de soutenir le peuple sahraoui dans sa juste lutte pour l'indépendance, face à la propagande marocaine". (SPS)
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| Le ministre algérien des AE s'entretient à New York avec Staffan de Mistura | 16 avr 2024 |
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Alger
, 16 avr 2024 (SPS) Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ahmed Attaf, a eu mardi au siège de la Mission de l'Algérie auprès des Nations unies, des entretiens bilatéraux avec l'Envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental, M. Staffan de Mistura, et ce, dans le cadre de la visite de travail qu'il effectue à New York, indique un communiqué du ministère algérien des AE.
"Les entretiens ont porté sur les démarches et les efforts onusiens visant à relancer le processus politique avec la participation des deux parties au conflit, le Front Polisario et le Royaume du Maroc, en vue de parvenir à une solution politique qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", précise le communiqué.
"L'Envoyé personnel devrait présenter un rapport au Conseil de sécurité sur les développements relatifs à ce dossier, lors de la séance prévue au Conseil, ce soir, sur la question du Sahara occidental", ajoute la même source.
M. Attaf a également reçu, au siège de la Mission algérienne, le Sous-secrétaire d'Etat américain adjoint en charge de l'Afrique du Nord et des affaires du Proche-Orient, M. Joshua Harris, qui est le responsable américain en charge du suivi de la question du Sahara occidental, souligne le communiqué, précisant que "les deux parties ont procédé à un échange de vues sur les derniers développements liés à ce dossier et les résultats attendus de la séance du Conseil de sécurité".(SPS)
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| Le président de la République reçu par son homologue d’Algérie | 16 avr 2024 |
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Alger
, 16 avr 2024 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali a été reçu, mardi à Alger, par le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune.
La rencontre s'est déroulée en présence, le ministre conseiller chargé des affaires diplomatiques, Mohamed Salem Ould Salek, le chef d'Etat-major de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), Mohamed El Ouali Akeik et l'ambassadeur de la RASD à Alger, Abdelkader Taleb Omar.
Etaient présents également du côté algérien, le chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le Général d'armée Saïd Chanegriha et du directeur de Cabinet à la présidence de la République, M. Boualem Boualem.(SPS)
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| ONU: le représentant du Front Polisario s'entretient avec l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental | 16 avr 2024 |
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New York
(Nations unies), 16 avr 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordonnateur avec la MINURSO, Mohamed Sidi Omar s'est entretenu lundi, au siège du secrétariat des Nations unies, avec l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura.
La rencontre qui s'est tenue à la veille de la séance de consultation au Conseil de sécurité sur la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), a porté sur la réalité et l'avenir du processus de paix parrainé par les Nations Unies au Sahara Occidental.
M. Sidi Omar a notamment expliqué en détail la position du Front Polisario à cet égard et souligné que l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination est la seule voie vers une solution pacifique, juste et durable à la décolonisation du Sahara occidental.
Le représentant du Front Polisario a, en outre, réaffirmé que le plan de règlement de l'Union Africaine (UA) et des Nations Unies, accepté par les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, en août 1988, et approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 690 (1991), demeure la solution réaliste, raisonnable et consensuelle à la question de la décolonisation du Sahara occidental.
Dans ce contexte, il a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à prendre des mesures concrètes pour permettre à la MINURSO de mettre pleinement en œuvre son mandat tel que spécifié dans le Plan de règlement onusien et africain.
M. Sidi Omar a également renouvelé la volonté de la partie sahraouie de continuer à travailler avec les Nations Unies et l'Union africaine dans le but de parvenir à une solution pacifique, juste et durable au conflit entre la République sahraouie et le royaume du Maroc conformément aux buts et principes de la charte de l'ONU et de l'Acte constitutif de l'UA.
Enfin, la partie sahraouie a réaffirmé la détermination forte et inébranlable du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, jusqu'à ce qu'il puisse atteindre ses objectifs non négociables de liberté, d'indépendance et de souveraineté sur tout le territoire sahraoui. (SPS)
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| Arrivée d’une mission médicale italienne dans les camps de réfugiés | 15 avr 2024 |
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Wilaya d'El Aaiún
(Camps de réfugiés sahraouis), 15 avr 2024 (SPS) Une mission médicale italienne de l'association MAM (Malnutrition aigue et modérée) composée de médecins, d'infirmières et de spécialistes, est arrivée dimanche dans la Wilaya d'El Aaiún.
La mission médicale italienne travaillera sur deux projets : ALSUKARE pour le diabète et NAYMATAN pour la santé physique et mentale des enfants. La mission est dirigée par Ilaria Accorinti, vice-présidente de l'association MAM, elle compte une équipe de 20 personnes, dont 16 médecins spécialisés dans différents domaines, deux infirmières et deux psychologues.
Dans une déclaration à la SPS, la vice-présidente de l'association MAM, a indiqué que la mission médicale est venue pour apporter une assistance médicale aux personnes nécéssiteuses.
S’agissant des camps de réfugiés sahraouis, "cette année, nous travaillons avec des patients diabétiques, avec trois médecins généralistes, deux ophtalmologues, deux infirmières et une nutritionniste", a précisé Ilaria Accorinti. "Nous travaillerons également dans les écoles avec les enseignants primaires pour détecter d'éventuels troubles psychologiques et psychiatriques chez les enfants, a-t-elle ajouté .
Il convient de noter que c'est la deuxième année que l'association MAM apporte une assistance médicale aux réfugiés sahraouis. (SPS)
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| Une délégation de l'UGTSARIO reçue au siège du syndicat espagnol | 11 avr 2024 |
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Madrid
(Espagne), 11 avr 2024 (SPS) Une délégation de l'Union générale des travailleurs de Saguia el Hamra et Río de Oro (UGTSARIO) a été reçue au siège du syndicat USO, deuxième étape de sa visite en Espagne.
L’entretien entre les deux parties a eu trait sur plusieurs questions d'intérêt commun pour les deux organisations, notamment sur la scène internationale.
La partie sahraouie était représentée par le représentant du Front Polisario en Espagne, le secrétaire général de l'UGTSARIO, le responsable des relations internationales et de la coopération, la responsable de l’information et des travailleurs migrants.
La partie espagnole était représentée par le responsable de l'organisation et le secrétaire aux relations internationales et au développement.(SPS)
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| Une délégation syndicale sahraouie s’entretient avec le secrétaire général du Syndicat des commissions ouvrières espagnoles | 10 avril 2024 |
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Madrid
, 10 avril 2024 (SPS) Le secrétaire général l'Union générale des travailleurs de Saguia al-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), Salama Bachir s’est entretenu mercredi à Madrid, avec le secrétaire général du Syndicat des commissions ouvrières espagnoles (CCOO), Unai Sordo.
Au cours de la réunion, les deux parties ont échangé leurs expériences communes et discuté de nouveaux mécanismes de solidarité et de soutien aux travailleurs sahraouis.
La réunion, qui s'est tenue au siège des commissions ouvrières de Madrid, a connu la participation de Mme Paloma López, secrétaire régionale des commissions ouvrières de Madrid, et de Abdullah Al-Arabi, représentant du Front Polisario en Espagne.
Au cours de la réunion, Salama Bashir a exprimé sa gratitude et son appréciation pour le soutien historique apporté par les commissions ouvrières et toutes les organisations régionales du Syndicat des commissions ouvrières espagnoles à travers l'Espagne dans la lutte sahraouie pour la liberté et l'autodétermination au cours des dernières décennies.
Les deux organisations ont analysé conjointement leurs relations bilatérales et discuté des moyens de les renforcer et de les développer dans le futur, dans le contexte de la situation politique internationale actuelle et du contexte international du travail, confronté à des circonstances extrêmement difficiles.
Elles ont également souligné la nécessité de poursuivre le processus en cours concernant les droits des travailleurs sahraouis durant la période coloniale espagnole au Sahara occidental. (SPS)
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| Le président Brahim Ghali félicite son homologue mauritanien à l'occasion de l'Aïd al-Fitr | 9 avr 2024 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 9 avr 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. , à l'occasion de l'Aïd al-Fitr.
A cette occasion, le Président de la République a exprimé ses félicitations et son appréciation pour les relations et liens historiques profondément enracinés entre les peuples sahraoui et mauritanien, fondés sur la fraternité, l'amitié, le bon voisinage et le destin commun, lit-on dans le message du Président Ghali à son homologue de la République Islamique de Mauritanie, , Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.(SPS)
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| Le président de la République félicite son homologue algérien à l'occasion de l'Aïd al-Fitr | 9 avr 2024 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 9 avr 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, exprimant ses meilleurs vœux à l'occasion de l'Aïd al-Fitr.
"Une telle occasion me permet de réitérer, au nom de tous les Sahraouis (es) et en mon nom personnel, les félicitations, la gratitude et la reconnaissance à la République sœur de l'Algérie, avec son peuple formidable et courageux, sous votre sage direction", a écrit le président de la République dans sa lettre à son Excellence, Abdelmadjid, président de la République algérienne démocratique et populaire.
Cette Algérie qui ne cesse de donner les leçons les plus honorables de dignité, de noblesse et de bravoure, continue d’incarner les positions de principe inébranlables en faveur des causes justes et de soutenir les peuples opprimés qui luttent pour leurs droits légitimes à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance, au premier rang desquels les peuples sahraoui et palestinien, a conclu le message. (SPS)
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| Le gouvernement sahraoui dénonce l’intention de la France d’investir et de financer des projets dans les territoires occupés (communiqué) | 6 avr 2024 |
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Bir Lahlou
, 6 avr 2024 (SPS) Le gouvernement sahraoui a fermement dénoncé l'intention de la France d'investir et financer des projets dans les territoires occupés du Sahara occidental, estimant que cette démarche représente un soutien explicite à l'occupation marocaine illégale de certaines parties du territoire national sahraoui et un violation flagrante du droit international et des obligations internationales de la France.
Dans un communiqué publié samedi par le ministère de l'Information, le gouvernement sahraoui a affirmé que l'annonce par la France de son intention d'investir et financer des projets, à travers l'Agence française de développement (AFD), dans les territoires sahraouis occupés, constitue "une démarche provocatrice et une escalade de la position hostile de la France à l'égard du peuple sahraoui et de sa juste cause".
"Le gouvernement de la République sahraouie dénonce fermement cette démarche qui constitue un soutien explicite à l'occupation illégale marocaine de certaines parties du territoire national sahraoui et une violation flagrante du droit international, des obligations internationales de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité et des idéaux sur lesquels a été fondée la République française".
L'engagement français à long terme et multidimensionnel dans le soutien à l'occupation marocaine, et sa récente annonce de son intention de financer des projets dans les territoires sahraouis occupées, démontre la détermination de la France à être le conspirateur et le partenaire direct des crimes commis par l'occupant marocain contre le peuple sahraoui depuis le 31 octobre 1975, notamment les violations flagrantes des droits de l'homme, le pillage des ressources naturelles et la politique de la terre brûlée", a fait savoir le communiqué.
Le gouvernement de la République sahraouie appelle instamment la France à respecter le statut international du Sahara occidental, à apporter une contribution constructive à la recherche d'une solution pacifique, juste et durable pour décoloniser le Sahara occidental, et à ne pas soutenir la politique expansionniste marocaine qui menace sérieusement la sécurité et la stabilité de tous les pays et peuples de la région.
Comme l'a souligné le Gouvernement de la République Sahraouie dans sa déclaration du 18 novembre 2020, il réaffirme qu'en raison de la violation du cessez-le-feu par l'État marocain depuis le 13 novembre 2020, l'ensemble du territoire de la République Sahraouie, y compris l'espace terrestre, maritime et aérien demeure une zone de guerre ouverte, a rappelé le communiqué.
Pour cette raison, le gouvernement de la République sahraouie réitère son appel à tous les pays du monde, secteurs public et privé à s'abstenir de mener toute activité de quelle nature que ce soit sur le territoire national sahraoui et met en garde contre les conséquences qui pourraient en découler, a conclu le communiqué. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 05 avr 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 05 avr 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles", a indiqué vendredi le commissariat politique de l'Armée sahraouie dans son communiqué militaire.
Dans le cadre de la guerre de libération menée par l'Armée sahraouie, des unités avancées ont ciblé, vendredi, par d'intenses bombardements, le poste de commandement d'un bataillon des forces d'occupation marocaines dans la région d'Amtirat Lemkhinza dans le secteur de Mahbès, a précisé le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de "lourdes pertes humaines et matérielles" dans leurs rangs, a conclu le communiqué.
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| Le peuple sahraoui fermement déterminé à poursuivre sa lutte nationale par tous les moyens légitimes (Communiqué du MAE) | 5 avr 2024 |
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Bir Lehlou
(République sahraouie), 5 avr 2024 (SPS) Le peuple sahraoui est "fermement déterminé" à poursuivre sa lutte nationale par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, jusqu'au recouvrement de ses droits inébranlables à la liberté, à l’indépendance et à l'établissement de la souveraineté sur l'ensemble des territoires de la République sahraouie.
En réaction au communiqué publié par le ministère des AE marocain à l'issue de la réunion de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, le ministère sahraoui des AE a condamné fermement la rhétorique de rejet et d'intransigeance contenues dans cette déclaration, selon le communiqué du ministère des AE.
"Cette position démontrent une fois de plus, l’absence d’une volonté politique chez la partie marocaine pour la relance du processus vers une solution juste durable, devant mettre un terme à la décolonisation du Sahara occidental", qui (la partie marocaine) foule aux pieds toutes les résolutions du CS, notamment la résolution 2703 (2023), qui a constamment appelé les deux parties à reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire Général sans conditions préalables et de bonne foi, a déploré le ministère dans son communiqué.
L'État occupant marocain, qui avait auparavant critiqué M. Staffan de Mistura, "tente de profiter de sa visite pour tromper l'opinion publique nationale en semblant poser des « conditions », qui ne sont en fait que des prétextes pour son refus de s'engager sérieusement dans le processus et son obstruction aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental", a estimé la même source.
Le communiqué appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à assumer sa responsabilité face à l'agression et à l'escalade entreprises par l'État occupant marocain, en particulier après la violation de l'accord de cessez-le-feu le 13 novembre 2020, visant à alimenter davantage de tensions et menacer la paix, la sécurité et la stabilité dans l’ensemble de la région.
Il demande également au Conseil de sécurité de permettre à la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), de s’acquitter pleinement de sa mission pour laquelle elle était mandatée par le Conseil de sécurité et dont elle porte le nom, a ajouté la même source.
Le Front POLISARIO réaffirme que le Plan de règlement ONU-OUA, accepté par les deux parties au conflit (le Front POLISARIO et le Maroc), en août 1988 et adopté à l'unanimité par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 690 (1991) , demeure la solution réaliste, raisonnable et mutuellement acceptable à la décolonisation du Sahara occidental, selon le communiqué.
Dans ce cadre, Le Front POLISARIO réitère également sa disposition à continuer de travailler avec l'ONU et l'Union africaine en vue de parvenir à une solution pacifique, juste et durable au conflit entre la République sahraouie (RASD) et le Royaume du Maroc, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et aux objectifs et principes de l’Acte constitutif de l’Union africaine.
Enfin, le communiqué a réaffirmé la forte détermination du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte nationale par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, jusqu'au recouvrement de ses droits inébranlables à la liberté, à l’ indépendance et à l'établissement de la souveraineté sur l'ensemble des territoires de la République sahraouie (RASD). (SPS)
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| Le Groupe de travail sur la détention arbitraire appelle le Maroc à libérer "immédiatement" le militant sahraoui Khatri Dadda | 04 avr 2024 |
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Genève
, 04 avr 2024 (SPS) Le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a appelé le gouvernement marocain à "libérer immédiatement" le militant et activiste sahraoui Khatri Dadda, dénonçant les "violations flagrantes" de son droit à un procès équitable.
Dans un avis rendu dernièrement, le Groupe de travail a demandé au gouvernement marocain de "prendre les mesures qui s'imposent pour remédier sans tarder à la situation de M. Dadda et la rendre compatible avec les normes internationales applicables, notamment celles énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme et dans le Pacte", soulignant, à ce titre, que la mesure appropriée consisterait à "libérer immédiatement M. Dadda et à lui accorder le droit d'obtenir réparation, notamment sous la forme d'une indemnisation, conformément au droit international".
Khatri Dadda, âgé de 25 ans, est un journaliste et photographe sahraoui travaillant pour le média activiste Salwan Media. Il réside habituellement à Smara, au Sahara occidental occupé. Militant en faveur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, M. Dadda documente également les violations des droits humains et l'usage excessif de la force par la police marocaine à l'encontre des manifestants sahraouis. Il a été arrêté le 24 décembre 2019, puis condamné à 20 ans de prison en représailles de ses activités journalistiques.
L'emprisonnement continu de Khatri Dadda a fait l'objet de nombreuses communications des experts des Nations Unies dans lesquelles ils ont exprimé leurs "préoccupations" concernant les conditions de détention "inhumaines" de cet activiste sahraoui, mais aussi concernant la détention continue d'autres militants en représailles de leurs activités en matière de droits de l'homme, rappelle le Groupe de travail qui cite, à ce titre, les communications du 21 juillet 2020, du 16 juin 2021 et du 23 mai 2023.
Se félicitant de l'avis rendu par le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le président du collectif des médias, basés au Sahara occidental, Ahmed Ettanji, a soutenu que l'arrestation puis la condamnation de Khatri Dadda est liée directement à son travail journalistique et son militantisme en faveur de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination.
"Si le Maroc parvient à faire taire les voix de la résistance, la question du Sahara occidentale sera oubliée définitivement", a-t-il ajouté.
Le cas de Khatri Dadda s'appuie sur plusieurs décisions déjà rendues par le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, traitant de la détention arbitraire des militants sahraouis et des défenseurs des droits humains, mais aussi sur divers mécanismes de suivi des droits de l'homme des Nations unies qui ont documenté le recours systématique et systémique à la force par les autorités marocaines pour faire taire l'appel du peuple sahraoui au droit à l'autodétermination, les violences policières généralisées et les enlèvements, tortures, arrestations et détentions arbitraires auxquels sont soumis les militants sahraouis.
"Tout en étant l'actuel président du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le Maroc continue de ne pas mettre en œuvre les décisions du groupe de travail, ce qui témoigne des violations flagrantes des droits de l'homme", a déploré le Groupe de travail.
Par ailleurs, dans son rapport intitulé "Les Etats refusent: la longue détention des défenseurs de droits de l'homme", le rapporteur spécial des défenseurs des droits de l'homme, Mary Lawlor, a cité le cas de Khatri Dadda "arrêté en représailles de son travail de journaliste et de défenseur des droit humains", dénonçant les tentatives des autorités marocaines à "faire taire les voix de la vérité" et leur recours à "la détention arbitraire".
D'ailleurs, dans un communiqué sur la situation des droits de l'Homme, l'expert des Nations unies a réitéré ses "préoccupations" sur la situation des défenseurs des droits de l'homme au Maroc et au Sahara Occidental, dénonçant leur "criminalisation à tort pour leurs activités légitimes", mais aussi leur "condamnation à de lourdes peines" et leur "traitement dégradant".
Alors que les médias et observateurs internationaux se voyant fréquemment refuser l'accès au Sahara occidental, les journalistes sahraouis constituent souvent la seule source d'information quant aux violations des droits humains et sont systématiquement ciblés par les forces marocaines.
Le Groupe de travail a rappelé, à ce propos, les déclarations du Conseiller juridique de Khatri Dadda, la Norvégienne Tone Sorfonn Moe qui a dénoncé les tentatives des autorités marocaines de faire taire les journalistes et de les empêcher de documenter les nombreuses violations des droits de l'homme, ce qui a permis au Maroc de continuer à "jouir de l'impunité totale".
A noter qu'une visio-conférence pour débattre de l'avis du Groupe de travail concernant le cas de Khatri Dadda, mais aussi de la situation des journalistes sahraouis, se tiendra le 19 avril avec le conseiller juridique de cet activiste sahraoui.(SPS)
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| Sahara occidental: OCLAE réaffirme sa position en faveur de l'autodétermination | 04 avr 2024 |
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Brasilia
, 04 avr 2024 (SPS) L'Organisation continentale des étudiants d'Amérique latine et des Caraïbes (OCLAE) a réaffirmé son soutien au peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l'autodétermination et exigé que les Nations unies agissent afin de mettre fin à l'occupation marocaine.
Dans un communiqué parvenue à SPS, l'OCLAE, engagée dans les justes causes des peuples, réaffirme sa solidarité avec la juste cause de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), un pays qui lutte pour obtenir son indépendance totale, sous la direction du Front Polisario.
L'OCLAE reconnaît dans son communiqué, "le droit du peuple du Sahara occidental à disposer de lui-même dans des conditions garantissant la paix et la liberté de la dernière colonie d'Afrique".
L'organisation estudiantine rappelle que "le début, en 1976, de la lutte contre l'occupation et les efforts de négociation ultérieurs visant à mettre fin au conflit au Sahara occidental n'ont pas atteint les objectifs escomptés, tel que l'organisation d'un référendum à travers lequel le peuple sahraoui déciderait lui-même de son avenir".
L'organisation d'Amérique latine et des Caraïbes souligne également que les politiques discriminatoires adoptées par l'occupant marocain dans les territoires occupés constituent "des violations des droits de l'homme des Sahraouis".
Elle exige enfin que "les Nations unies agissent en faveur de la fin de l'occupation militaire marocaine des territoires du Sahara occidental et en vue de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit légitime à l’autodétermination à travers un processus juste, transparent et impartial".
Et en conclusion, l'organisation a condamné "les graves violations des droits de l'homme perpétrées par le Royaume du Maroc contre la population civile sahraouie et en exigeant un mécanisme des Nations unies pour surveiller les droits de l'homme au Sahara occidental occupé". (SPS)
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| Célébration jeudi de la Journée pour la sensibilisation au problème des mines dans un contexte particulier | 03 avr 2024 |
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Alger
, 03 avr 2024 (SPS) Le monde célèbre jeudi la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines, dans un contexte particulier marqué par la poursuite de l'agression génocidaire sioniste à Ghaza où l'entité occupante a donné un coup d'accélérateur aux travaux de création d'une "zone tampon" d'un kilomètre de large, tandis que le Sahara occidental est considéré comme l'un des territoires les plus pollués au monde par ces engins explosifs.
Le 8 décembre 2005, l'Assemblée générale a proclamé le 4 avril Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l'assistance à la lutte anti-mines.
Les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés continuent de faire des morts et des blessés, en particulier dans les situations de conflit armé.
En moyenne, une personne est tuée ou blessée par un tel engin explosif toutes les heures et de nombreux enfants figurent parmi les victimes. L'utilisation d'engins explosifs improvisés s'est étendue, terrorisant les civils et menaçant les acteurs humanitaires ainsi que les missions et le personnel des Nations Unies.
En 2024, le Service de la lutte anti-mines de l'ONU plaide pour une meilleure prise en compte des besoins et des droits de toutes les personnes handicapées dans les situations de conflit et de consolidation de la paix.
Il attire l'attention sur le cinquième anniversaire de la résolution 2475 du Conseil de sécurité, qui appelle les Etats membres et les membres du Conseil de sécurité à protéger les personnes handicapées, à veiller à ce qu'elles aient accès à l'assistance et à ce qu'elles soient incluses dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
Dans un message publié à l'occasion de la célébration de la Journée onusienne, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à se débarrasser des mines "une fois pour toutes".
"Les mines terrestres, les engins explosifs et les restes de guerre sont une menace directe pour des millions de personnes piégées dans des conflits armés dans le monde entier (...)", a souligné M. Guterres, dans son message.
"Même après la fin des combats, ces engins continuent de mettre en péril les populations pendant des décennies, exposant chaque jour femmes, hommes et enfants à un danger mortel et faisant obstacle à l'aide humanitaire et à l'aide au développement dont ces personnes ont besoin pour vivre", a-t-il affirmé.
Le thème de cette année, à savoir Protéger des vies, construire la paix, "nous rappelle la nécessité de protéger les personnes particulièrement exposées, notamment les personnes handicapées", a-t-il dit.
Les cas de la Palestine et du Sahara occidental
Les déclarations du SG de l'ONU interviennent à un moment où l'entité sioniste poursuit son agression génocidaire contre la bande de Ghaza pour le 179e jour consécutif.
Selon des médias, l'entité sioniste "a donné un coup d'accélérateur à ses chantiers d'après-guerre dans la bande de Ghaza comme le prouvent des images satellites" rendues publiques par la compagnie américaine "Planet Labs".
Ces chantiers visent la création d'une "zone tampon" d'un kilomètre de large -interdite d'accès aux Palestiniens-, le long de la frontière, où des mines seront plantées, selon un ancien responsable sioniste.
Le 25 mars, un responsable de l'ONG, Handicap International, spécialisée dans l'action contre les mines, a averti qu'au moins 3.000 des 45.000 bombes lancées par l'entité sioniste sur la bande de Ghaza entre le 7 octobre et la mi-janvier, n'ont pas explosé.
"Parmi ces 45.000 bombes, 3.000 d'entre elles n'ont pas explosé, et c'est en effet celles-ci qui vont occasionner au moment des retours, au moment où l'aide humanitaire devra se déployer, un danger supplémentaire, en particulier pour des civils", a déclaré sur Radio France internationale, Jean-Pierre Delomier.
Par ailleurs, le Sahara occidental reste l'un des pays les plus pollués par les mines implantées notamment tout au long du mur de sable séparant les territoires sahraouis libérés des territoires occupés par le Maroc. Une région dans laquelle l'UNMAS (Service de lutte anti-mines des Nations Unies) a annoncé avoir repris, le 23 mai 2023, les opérations de déminage.
L'année dernière, le responsable de l'Association sahraouie pour l'action contre les mines, Aziz Haidar, avait indiqué, lors d'une rencontre à Alger, que le Sahara occidental, où pas moins de 7 millions de mines sont disséminées, était classé parmi les pays les plus minés au monde, ce qui a fait des centaines de victimes dans les territoires libérés.
Selon le Bureau de coordination de la lutte anti-mines sahraoui (SMACO), depuis la rupture du cessez-le-feu par Rabat en novembre 2020, la zone de guerre actuelle a été polluée comme jamais auparavant par des engins explosifs non-amorcés implantés par le régime du Makhzen.
Citant des estimations préliminaires, il a fait savoir que des milliers d'engins dispersés n'ont pas encore explosé et que pas moins d'une dizaine de civils ont été tués dans la partie occupée du Sahara occidental depuis la reprise de la guerre avec le Maroc.
S'appuyant sur des rapports médiatiques, le chef des opérations au SMACO avait, en outre, fait savoir que depuis novembre 2020, le régime du Makhzen a dissimulé environ 12.000 mines antipersonnel dans la zone tampon de Guerguerat.(SPS)
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| Pillage du phosphate du Sahara occidental : le Maroc en fait son "arme économique" | 02 avr 2024 |
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Alger
, 02 avr 2024 (SPS) Le pillage en règle du phosphate du Sahara occidental par le Maroc s'est poursuivi en 2023, offrant au Makhzen une "arme économique" qu'il utilise pour obtenir des soutiens à sa position dans le conflit qui l'oppose au Front Polisario.
En effet, l'Office chérifien des phosphates (OCP) qui avait pris la maîtrise de Fosbucraa, la société espagnole créée en 1968 pour la mise en valeur des minerais au Sahara Occidental, a réalisé en 2023 un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars grâce aux exportations illégales de phosphates.
Même si ce chiffre est loin des recettes record enregistrées en 2022 (2,8 milliards de dollars), il n'en demeure pas moins que cette ressource constitue un instrument de la politique de chantage adoptée par le Maroc pour faire plier certaines capitales sur le dossier du Sahara occidental.
Dans un passé récent, l'OCP, devenu le "bras économique" du Makhzen, n'a pas hésité à annuler une commande péruvienne de 50.000 tonnes d'engrais parce que le pays a décidé de rétablir ses relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Pour se rapprocher des plus hostiles, le Maroc a aussi établi des relations de coopération avec ces pays, lançant des projets dans divers secteurs, financés par les recettes tirées des exportations du phosphate sahraoui.
Aujourd’hui, le Maroc détient 31 % des parts du marché mondial du phosphate grâce à l'exploitation illégale des mines de phosphates du Sahara occidental, situées à BuCraa à 100 kilomètres au sud de Laâyoune occupée. Les réserves sont estimées à 3 milliards de tonnes et les gisements s'étendent sur 250km2.
Selon un rapport de l’Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), le phosphate est l'une des principales sources de revenu du gouvernement marocain au Sahara occidental.
L'Observatoire précise, à ce titre, qu'en 2022, pas moins de 23 navires ont quitté le Sahara occidental occupé avec 1,23 million de tonnes de minerai de phosphate, en légère baisse par rapport au 1,4 million de tonnes de 2021.
Bénéficiant de l'envolée des prix de ce minerai vital pour la sécurité alimentaire depuis le début du conflit en Ukraine et l'explosion de la demande après la pandémie de Covid-19, l'OCP a enregistré une hausse spectaculaire de son bénéfice en 2022 (+56%).
Pour dénoncer le Maroc qui continue à piller les ressources naturelles du Sahara occidental, le Front Polisario est soutenu par une quarantaine d'organisations internationales, principalement par le WSRW dont l'action a permis, en 2017, de bloquer dans les ports de Panama et du Cap de Bonne-Espérance des navires qui transportaient le phosphate sahraoui.
L'année suivante, aucun navire chargé de phosphate en provenance du Maroc n'a transité par le cap de Bonne-Espérance ou par Panama. C'est dire que la stratégie adoptée, ces dix dernières années, par le Front Polisario s'avère payante.
En contestant au Maroc sa souveraineté sur les ressources naturelles du Sahara occidental en passant par des voies légales, le Front Polisario est devenue plus audible.
En se basant sur son rôle sur la scène internationale en tant que représentant du peuple du Sahara occidental, le Tribunal et la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) reconnaissent au Front Polisario sa capacité à agir en justice pour des actes affectant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
C'est devant ces juridictions, que le Front Polisario a obtenu gain de cause, parvenant à faire annuler des accords de partenariat entre l'UE et le Maroc en raison de l'inclusion du territoire du Sahara occidental dans ces accords, alors que la CJUE a déjà conclu que ce territoire est "séparé et distinct" de celui du Maroc et en raison de l'absence du consentement du peuple sahraoui.(SPS)
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| Sahara Occidental: le Conseil de sécurité tient le 16 avril une session de consultations sur la MINURSO | 02 avr 2024 |
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New York
, 02 avr 2024 (SPS) Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra le 16 avril prochain une session de consultations à huis-clos sur la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), consacrée à la présentation d'exposés du Représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, et de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'Onu, Staffan De Mistura.
La tenue de cette session survient conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité, adoptée le 30 octobre 2023, renouvelant le mandat de la MINURSO pour un an supplémentaire, jusqu'au 31 octobre 2024.
La résolution a introduit un nouveau langage saluant la convocation par De Mistura de consultations informelles avec le Maroc, le Front Polisario, ainsi qu'avec les membres du Groupe des Amis du Sahara Occidental: France, Russie, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis, durant la période du 27 au 31 mars 2023 à New York.
Le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres sur la MINURSO, daté du 3 octobre 2023, note que les consultations bilatérales informelles visaient à discuter des enseignements tirés du processus politique, à approfondir l'examen des positions et à poursuivre la recherche de "formules mutuellement acceptables" pour faire avancer le processus politique.
Dans cette résolution, adoptée avec 13 voix pour et deux abstentions (Mozambique et Russie), le Conseil de sécurité a appelé les parties au conflit (Maroc et Front Polisario) à ''reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi", avec l'objectif de parvenir à "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". .
Réagissant au renouvellement du mandat de la MINURSO pour un an supplémentaire, le Front Polisario a affirmé qu'" il n'y a pas d’alternative à l'exercice libre et démocratique par le peuple du Sahara occidental de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance", estimant que le Conseil a raté, une nouvelle fois, l'occasion d'adopter des mesures concrètes susceptibles de permettre à la MINURSO d'assumer pleinement sa mission conformément à la résolution 690 de 1991.
Il a déploré, à ce titre, le silence du Conseil de sécurité de l'ONU et de certains de ses membres influents sur la violation, par l'occupant marocain, du cessez le feu en vigueur depuis 1991, soutenant que cette violation met en danger le processus de paix et menace la sécurité dans la région.
Droits de l'homme au Sahara occidental: source de préoccupation pour l'ONU
Par ailleurs, la nouvelle session du Conseil de sécurité de l'ONU sur la MINURSO intervient dans un contexte marqué par la détérioration de la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, source de "préoccupation" pour le Secrétaire général de l'ONU qui a regretté dans son rapport du 3 octobre 2023 que le Haut Commissaire des droits de l'homme (HCDH) "n'ait pas été en mesure d'effectuer de visite au Sahara occidental pour la huitième année consécutive malgré de multiples demandes et les forts encouragements du Conseil de sécurité en faveur d'une coopération renforcée dans la résolution 2654 du 27 octobre 2022", qui a prolongé le mandat de la MINURSO d'un an.
Le rapport souligne que le HCDH continue de recevoir des informations faisant état d'un "rétrécissement de l'espace civique, notamment par des obstructions, des intimidations et des restrictions à l'encontre des militants sahraouis, des défenseurs des droits humains et des mouvements estudiantins".
Il a, en outre, noté que les "autorités marocaines continuent d'empêcher les rassemblements en faveur du droit à l'autodétermination et les événements de commémoration sahraouis".
D'ailleurs, dans une lettre datée du 19 février, la RASD a attiré l'attention des membres du Conseil sur la "situation de plus en plus dangereuse dans les territoires sahraouis occupés", accusant les forces marocaines de mener une "guerre génocidaire" contre les Sahraouis.
La lettre fait référence à des rapports de la région indiquant que les forces marocaines ont été impliquées dans la destruction et l'incendie de plusieurs maisons rurales et huttes appartenant à des Sahraouis dans la ville de Laâyoune occupée.
La lettre accusait en outre les autorités marocaines de "confisquer de vastes terres appartenant aux Sahraouis et de les livrer aux colons marocains et aux investisseurs étrangers".
Au cours des dernières semaines, l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental a poursuivi ses efforts diplomatiques pour tenter de faire avancer le processus politique.
Le 31 janvier, il s'est rendu à Pretoria à l'invitation du gouvernement sud-africain pour rencontrer de hauts responsables du gouvernement, dont le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, pour discuter de la question du Sahara occidental.
Le 11 mars, De Mistura était à Moscou où il a rencontré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Selon un communiqué de presse du ministère russe des Affaires étrangères, Lavrov a souligné lors de l'entretien, l'importance de parvenir à une "solution juste, à long terme et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental", conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
De Mistura s'est entretenu également, le 22 mars dernier à Londres, avec le ministre d'Etat britannique, à l'Asie du Sud et au Commonwealth, Lord Tariq Ahmad, qui lui a renouvelé le soutien de son pays à ses efforts pour le règlement du conflit au Sahara occidental.
L'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a indiqué, pour sa part, que le conflit au Sahara occidental avait "assez duré", rappelant que Washington était pour une résolution du conflit "dans le cadre des Nations-unies et à travers le travail de l'envoyé personnel du SG de l'ONU, Staffan de Mistura". (SPS)
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| Le Polisario met en garde une société espagnole contre la violation du droit international au Sahara occidental | 02 avr 2024 |
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Madrid
, 02 avr 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi, a mis en garde la société publique espagnole chargée de la gestion de la navigation aérienne ENAIRE E.P.E. contre la violation du droit international au Sahara occidental après l'utilisation d'une fausse carte.
Dans une lettre adressée au président de la société espagnole, M. Arabi a souligné que le non respect du statut distinct et séparé du Sahara occidental par rapport au territoire du Maroc dans les cartes utilisées dans ses applications représente une violation du droit international.
Le diplomate sahraoui a insisté sur le fait qu'aucune partie ne peut se soustraire à son devoir de respecter le droit international, relevant que la responsabilité incombe à la société chargée de surveiller le ciel du Sahara occidental -ENAIRE E.P.E- de s'assurer du respect et de la mise en œuvre des procédures en place conformément aux dispositions de la réglementation internationale.
Par ailleurs, M. Arabi a souligné que le fait de ne pas corriger les cartes utilisées par l'entreprise signifie ignorer la frontière existante entre le Sahara Occidental et le Maroc. Une frontière reconnue internationalement, entre autres, par les Nations Unies ainsi que les organisations et tribunaux régionaux et internationaux.
Selon lui la société n'a pas tenu compte du statut séparé et distinct des deux territoires, notant qu'il s'agit de l'un des principaux arguments avancés par l'avocat général de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) dans ses conclusions publiées le 21 mars pour proposer l'annulation de l'accord de pêche entre l'Union européenne (UE) et le Maroc.
A ce titre, il a exprimé l'opposition du Front Polisario à toute initiative qui contribue à la stratégie déployée par le Maroc basée sur l'assimilation du territoire du Sahara Occidental à son propre territoire.
Le diplomate sahraoui a indiqué que ces actions entravent l'exercice effectif par le peuple du Sahara occidental de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, soulignant toutefois que le Front Polisario était déterminé à défendre les droits légitimes du peuple sahraoui. (SPS)
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| Espagne: le parti Podemos réaffirme son soutien à l'ONU pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental | 01 avr 2024 |
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Madrid
, 01 avr 2024 (SPS) Le parti politique espagnol Podemos a réaffirmé son soutien aux efforts de l'ONU pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, exprimant le rejet de l'idée du Parti socialiste (PSOE) de se plier aux intérêts d'autres pays.
Des députées du Parlement basque et membres du parti Podemos, Leticia Jiménez, Isa Gonzalez et Miren Gorrotxategi ainsi que la porte-parole de la mairie de Vitoria-Gasteiz, Garbine Ruiz, ont rencontré récemment des représentants des associations sahraouies au Pays basque, à Vitoria-Gasteiz, capitale de la province d'Alava.
Lors de cette rencontre, Mme Gorrotxategi a qualifié d'"inadmissible" ce que le gouvernement espagnol fait, en donnant la priorité aux intérêts de la monarchie marocaine, "trahissant ainsi le peuple sahraoui qui est utilisé comme monnaie d'échange", indique un communiqué de Podemos.
"Nous soutenons la position de l'ONU qui reconnaît le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Et nous, parti de gauche, ne changeons jamais nos idéaux. Que nous soyons dans l’opposition ou que nous soyons au gouvernement", a-t-elle insisté.
"Pour nous, mener une politique de gauche signifie placer nos convictions de solidarité, de droit et de paix au-dessus d'intérêts fallacieux", a encore ajouté Miren Gorrotxategi.
De son côté, Bibenno Mohamed Fadel, de l'association Filles de Saguia el-Hamra et du Rio de Oro, a dit "apprécier grandement" l'invitation de Podemos afin de rendre plus visible la cause sahraouie, soulignant que "le peuple sahraoui est privé de ses terres depuis 49 ans, occupées illégalement par le Maroc, dont nous continuons à subir les conséquences".
"Plus de 9 millions de mines antipersonnel divisent notre territoire, où ceux qui ont été pris au piège sous le joug colonial marocain continuent de subir des viols, des extorsions, des emprisonnements et des exécutions", a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, le représentant sahraoui a rendu hommage à la femme sahraouie qui, dit-il, "a un rôle fondamental, qui n'a jamais été reléguée mais qui en a été l'agent principal. Ce sont elles qui ont construit les camps de la dignité. Les infirmières, les enseignantes, les mères, les sœurs et les filles. Toujours avec une force admirable. Et aujourd'hui, nous en sommes témoins".
Bibenno Mohamed Fadel a demandé "à tous les partis politiques, en particulier Podemos qui a toujours été avec nous et qui s'est battu pour notre cause, de continuer de lutter avec nous, main dans la main, pour libérer le Sahara occidental". (SPS)
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| ITALIE : deux militants suédois parcourent des milliers de kilomètres pour donner de la visibilité à la cause sahraouie | 31 mars 2024 |
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Lombardie
(ITALIE), 31 mars 2024 (SPS) Les militants suédois Sanna Ghotbi et Benjamin Ladraa ont décidé de faire une tournée humanitaire à vélo de 30 000 kilomètres à travers trente pays pour donner plus visibilité à la cause sahraouie.
Les deux cyclistes et militants sympathisants de la cause sahraouie se trouvent dans la région Lombardie du 25 mars au 3 avril et effectueront des tournées accompagnés des associations de Solidarité avec le peuple sahraoui, des militants de Milan et du délégué du Front Polisario, Omar Hassena. Ahreyem.
Lors de leur séjour dans la Ville Métropolitaine, ils ont été reçus, selon la presse locale, par la conseillère Diana De Marchi. A Milan, les militants ont tenu des conférences et des débats de sensibilisation dans différentes universités de Milan et dans des centres sociaux avec des sympathisants de la cause sahraouie.
Les deux militants suédois ont eu une réunion au siège d'AMNESTY International en présence du militant sahraoui Mohamed Dehani.
Durant leur parcours, ils porteront des t-shirt et le drapeau sahraouis, comme message d'une juste cause pour un peuple privé du droit de vivre sur sa propre terre. (SPS)
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| Le Président de la république félicite le nouveau président sénégalais pour son élection | 29 Mars 2024 |
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Bir Lehlou (République Sahraouie) 29 Mars 2024 (SPS)-
Le Président de la République sahraouie, Secrétaire général du Front Polisario, M. Brahim Ghali, a adressé une lettre de félicitations hier jeudi au nouvel Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, élu le soir du 24 mars par les Sénégalais dès le premier tour.
« Votre élection à la magistrature suprême de la République du Sénégal m’offre l’agréable et heureuse occasion de vous présenter, au nom du Peuple et du Gouvernement de la République Sahraouie, ainsi qu’en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations auxquelles je joins mes vœux les plus sincères de plein succès et de réussite au service du peuple Sénégalais frère, » écrits le président de la république dans sa missive.
Il ajoute en outre que l’élection du nouveau président « à la Présidence de la République du Sénégal est une juste reconnaissance doublée d'un grand élan d’espoir que vous avez suscité, mais aussi de vos qualités reconnues d'homme politique intègre qui fait des principes des droits des peuples à la souveraineté, à l'égalité et la solidarité les fondements des relations d'amitié et de coopération entre les nations. »
Complimentant le Président sénégalais élu, le Chef de l’Etat sahraoui, a estimé que sa « brillante élection témoigne de la confiance que vient de vous accorder le peuple Sénégalais qui a fait preuve, encore une fois, à travers sa contribution à la réussite des élections présidentielles, du haut degré de sa maturité, de son comportement civilisationnel, de sa volonté à surmonter toutes les épreuves et aller de l’avant vers la construction de son avenir indépendant. »
« Je saisis cette occasion pour vous exprimer toute l'importance que j'accorde à l'établissement de relations de solidarité mutuelle et de coopération entre nos deux peuples frères, Sahraoui et Sénégalais. Tout en vous réitérant mon attachement personnel à travailler avec Vous pour les hisser au niveau des aspirations de nos deux peuples, » a conclus le président de la république. (SPS)
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| Parlement français: tenue d'une séance sur l'exploitation des richesses sahraouies par le Maroc | 28 mars 2024 |
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Paris
, 28 mars 2024 (SPS) Le Parlement français a organisé, à l'initiative du député Jean Paul-Lecoq du parti communiste français (PCF), une séance sur l'exploitation des richesses sahraouies par l'occupant marocain.
Au cours de cette séance tenue mercredi en présence de professionnels des médias et de spécialistes dans le domaine des ressources naturelles et du Droit international, les participants ont débattu de la réalité de l'exploitation des richesses des territoires sahraouis occupés, mettant l'accent sur le rôle négatif des entreprises européennes qui, à travers leur exploitation illégale et contraire aux conventions et lois internationales, participent à l'accentuation des souffrances du peuple sahraoui.
Ainsi, les participants ont assisté à un exposé sur l'impact de l'activité de ces entreprises dans un territoire non-autonome et qualifié par le droit international comme étant un territoire encore sous administration coloniale espagnole, ainsi que sur le quotidien des Sahraouies vivant dans des conditions humanitaires difficiles.
Lors du débat, les participants ont souligné que l'exploitation des richesses sahraouies par ces entreprises ne profite aucunement aux Sahraouis et ne leur apporte aucun bénéfice direct ou indirect, faisant remarquer, à cet égard, que "les infrastructures de base dans les villes sahraouies occupées sont dans un état lamentable, contrairement à ce qu'avance la propagande du Makhzen quant au développement de ces régions". (SPS)
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| La société de conseil internationale COWI s'engage à ne plus entreprendre de projets au Sahara occidental occupé | 28 mars 2024 |
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Alger
, 28 mars 2024 (SPS) La société de conseil internationale COWI s'est engagée auprès du Pacte mondial des Nations unies (UNGC) à ne plus entreprendre de projets au Sahara occidental occupé, tant que le conflit n'est pas résolu et le respect des droits de l'homme dans ce territoire n'est pas garanti.
"Tant que la situation au Sahara occidental n'est pas résolue et que l'ONU continue de souligner que le respect des droits de l'homme sur le territoire doit être amélioré, COWI ne s'engagera pas dans d'autres projets situés dans ledit territoire", a écrit la société à l'intention du Pacte mondial des Nations unies (UNGC), dont COWI est membre.
Ce pacte est une initiative des Nations unies lancée en 2000 pour inciter les entreprises du monde entier à adopter une attitude socialement responsable en s'engageant à intégrer et à promouvoir plusieurs principes relatifs aux droits de l'homme, aux normes internationales du travail, à l'environnement et à la lutte contre la corruption.
L'engagement de COWI à ne plus participer à de nouveaux projets au Sahara occidental occupé a été publié, en février dernier, dans un dossier dit "Communication sur le progrès" auprès du Pacte mondial des Nations Unies (UNGC).
En 2019, COWI a signé un accord avec une société étrangère qui, à son tour, avait un contrat avec l'Office chérifien des phosphates (OCP), une société marocaine qui exploite ce minerai dans les territoires occupés du Sahara occidental. L'opération concernait la construction d'un nouveau port et d'une usine pour l'exportation de produits fertilisants de ces territoires.
Selon COWI, l'engagement initial de la société "n'a déclenché aucun signal d'alarme dans le processus de sélection des risques du projet de COWI" et qu'il n'existe actuellement "aucune prévention réglementaire" contre le type de travail que COWI a été chargé d'entreprendre.
Néanmoins, l'entreprise reconnaît que "les questions de responsabilité juridique sont distinctes de notre responsabilité de respecter les principes du Pacte mondial des Nations unies", sachant que les principe 1 et 2 de ce Pacte précisent que l'entreprise affiliée au Pacte "doit soutenir les droits de l'homme".
"De ce fait, COWI est censé, en vertu du principe 2 du Pacte mondial des Nations unies, garantir que nos pratiques commerciales ne sont pas complices de violations des droits de l'homme, notamment en étant impliquées dans des violations des droits de l'homme causées par une autre entreprise, un gouvernement, un individu ou un autre groupe. Alors que nous croyons fermement que nos services sur le projet en question ne provoquent pas directement de violations des droits de l'homme, nous reconnaissons qu'ils contribuent au développement d'un territoire dans lequel l'ONU souligne l'importance d'améliorer les droits de l'homme, et où plusieurs ONG, y compris Amnesty International et Human Rights Watch ont des affirmations bien étayées selon lesquelles ces droits humains des habitants autochtones ne sont pas respectés", a affirmé la société de conseil.
Ainsi, a-t-elle poursuivi, "afin d'assurer et de maintenir notre ferme engagement à respecter strictement le principe 2 du Pacte mondial des Nations unies, COWI modifiera son processus d'évaluation des risques pour mettre davantage l'accent sur le risque de violations des droits de l'homme, y compris les conflits territoriaux, dans le cadre de nos décisions de s'engager dans des projets à l'avenir".
L'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a félicité COWI pour sa décision "bien fondée".
"COWI a le mérite d'avoir adopté une position aussi claire sur le Sahara occidental. Nous espérons que d'autres entreprises responsables dans le monde suivront l'exemple de COWI. L'éthique n'est pas une question de réglementation, mais une question de bon sens. Il ne faut pas aider et encourager une puissance occupante à consolider une occupation étrangère.
Cela s'applique particulièrement aux entreprises qui prétendent adhérer aux principes du Pacte mondial des Nations unies", a déclaré Morten Nielsen, membre du conseil d'administration de WSRW.
L'Observatoire international WSRW rappelle, à l'occasion, qu'en 2011, le Pacte mondial des Nations unies a exclu la société lituanienne Lifosa, car elle n'a pas répondu aux demandes de la société civile concernant les importations par la compagnie de minerai de phosphate du Sahara occidental fourni par l'OCP.
"De nombreuses entreprises d'engrais ont abandonné les importations de minerai de phosphate extrait par l'OCP sur le territoire en raison du droit international ou des droits de l'homme. Plusieurs investisseurs danois ont exclu de leurs portefeuilles les sociétés d'engrais précédemment impliquées en raison des importations en provenance du territoire", a-t-il ajouté. (SPS)
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| Le président de la République félicite le président élu du Senégal Bassirou Dioumaye Faye | 28 mars 2024 |
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Bir Lahou
(République sahraouie) 28 mars 2024 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Brahim Ghali, a félicité le président élu du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye, réaffirmant la disposition de la République sahraouie à renforcer les liens d'amitié et à promouvoir la coopération bilatérale dans l'intérêt des deux peuples frères.
"Le président de la République, Brahim Ghali, a félicité, ce jour, le président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, lui exprimant, au nom du peuple et du gouvernement sahraouis, ses sincères vœux de réussite dans l'accomplissement de sa noble mission, tout en réaffirmant la disposition de la République sahraouie à renforcer les liens d'amitié et à promouvoir la coopération bilatérale, dans l'intérêt des deux peuples frères", lit-on dans le message du président de la République, dont une copie est parvenue à SPS. (SPS)
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| Le ministre espagnol de la Culture réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 27 mars 2024 |
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Madrid
, 27 mars 2024 (SPS) Le ministre espagnol de la Culture, Ernest Urtasun, a réaffirmé l'engagement de son parti, Sumar, à soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, soulignant que le Sahara occidental est un territoire séparé et distinct du Maroc, conformément au droit international.
"Le Sahara occidental n'est pas le Maroc, le droit international est catégorique à cet égard", a-t-il affirmé dans un entretien accordé au journal espagnol "El Publico".
Il a tenu, à ce titre, à rappeler la position "bien connue" de son parti sur la question du Sahara occidental, affirmant que sa formation politique "œuvre pour l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination, conformément aux résolutions des Nations unies".
Evoquant la référence fallacieuse à Laâyoune occupée comme "ville marocaine" au Journal officiel de l'Espagne, Ernest Urtasun a indiqué qu'il s'agissait d'"une malencontreuse erreur" survenue il y a quelques mois, avant son arrivée au département de la Culture.
"J'ai été en contact avec le représentant du Front Polisario en Espagne et je lui ai assuré que cela ne se reproduira pas", a-t-il insisté.
En effet, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi, avait adressé une plainte au ministère de la Culture pour avoir présenté Laâyoune, capitale du Sahara occidental occupé, en tant que "ville marocaine" dans les documents officiels publiés au Journal officiel de l'Etat.
Il avait demandé au ministre de respecter le droit international et de prendre des mesures pour que le droit légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance ne soit pas entravé par l'Espagne.
La fondatrice de Sumar, Yolanda Diaz, deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol, a toujours affiché son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, dans le cadre des résolutions pertinentes des Nations unies.
Tous les membres de Sumar "soutiennent cette position" à l'égard du Sahara occidental occupé, a-t-elle assuré. (SPS)
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| Le Maroc a utilisé des armes de l'entité sionistes pour tuer des civils au Sahara occidental | 27 mars 2924 |
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Paris
, 27 mars 2924 (SPS) Une centaine de civils, dont des enfants, ont été tués au Sahara occidental par les forces de l'occupation marocaine en utilisant des armes de l'entité sioniste, a révélé une enquête publiée par un média français.
Cette enquête menée par le quotidien français "L'Humanité" et rapportée par Middle East Eye (MEE), a dévoilé comment Rabat a tué près de 100 civils sahraouis en trois ans en utilisant la technologie militaire sioniste.
Depuis près de quatre ans, date à laquelle les forces marocaines ont violé le cessez-le-feu, les Sahraouis font régulièrement état d'affrontements et affirment souvent avoir infligé des pertes humaines du côté marocain, affirmant que leurs terres "sont confisquées" et leurs propriétés "incendiées".
Selon L'Humanité, le Maroc a utilisé en octobre dernier des drones de fabrication sioniste depuis la base militaire de l'aéroport de Smara, territoire du Sahara occidental de plus de 66 000 habitants, occupé par le Maroc.
Il s'agit, précise le journal, de drones de reconnaissance stratégique Hermes 900 et de drones tactiques Hermes 450, capables d'être équipés de missiles air-sol. Les deux modèles sont développés par le constructeur de l'entité sioniste Elbit Systems.
En juillet, l'Intercept a rapporté des informations similaires par l'intermédiaire de Federico Borsari, chercheur spécialisé dans les technologies sans pilote au Centre européen d'analyse des politiques.
Selon Borsari, le Maroc était en possession de "150 drones à décollage et atterrissage vertical (dont WanderB, ThunderB et le drone kamikaze SpyX produit par la société de l'entité sioniste BlueBird Aero Systems), de trois Heron TP et de munitions Harop produites par la société de l'entité sioniste Aerospace Industries, ainsi que quatre drones Hermes 900 produits par Elbit Systems".
"Le blocage des zones sous contrôle du Front Polisario par ces avions tueurs a eu pour conséquence de vider les territoires libérés des nomades qui y vivaient", relate L'Humanité. Le quotidien ajoute que les drones "ciblent à la fois les humains et les animaux, et que depuis 2021, 170 civils ont été touchés, dont 86 tués, parmi lesquels deux enfants".
Depuis la normalisation des relations entre le Maroc et l'entité sioniste en 2020, les deux parties ont conclu des accords de coopération, notamment en matière de défense, rappelle L'Humanité. Un accord de coopération sécuritaire "sans précédent" a été signé en novembre 2021, visant à faciliter l'acquisition par le Maroc de technologies issues de l'industrie militaire de l'entité sioniste.
"Une politique de nettoyage ethnique s'installe progressivement", a déclaré au quotidien français Abdeslam Omar Lahsen, président de l'Association des familles de prisonniers et disparus sahraouis, estimant que près de 30 000 personnes ont été déplacées de force au cours des trois dernières années en raison des violences marocaines.(SPS)
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| La cause sahraouie reçoit le soutien de 25 syndicats participant au Congrès de la CTA d'Argentine | 24 mars 2024 |
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Buenos Aires
, 24 mars 2024 (SPS) Une quarantaine de délégués de 25 organisations syndicales d'Amérique latine, des Caraïbes, d'Europe et d'Afrique ont manifesté leur soutien inconditionnel au peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination, rapporte l'agence de presse sahraouie (SPS).
Avec la participation de 40 délégués de 25 organisations syndicales d'Amérique latine, des Caraïbes, d'Europe et d'Afrique et la présence de fédérations mondiales, s'est tenu vendredi le Congrès de la CTA (Centrale autonome des travailleurs argentins). "Cette présence est historique, la plus grande de notre Centrale en 32 ans d'existence", a souligné le secrétaire aux Relations Internationales de la CTA, Adolfo Aguirre.
Les travaux du Congrès du CTA ont été sanctionnés par une Déclaration qui souligne "l'unité de la classe ouvrière mondiale et la solidarité internationaliste". Dans ses résolutions, la déclaration réaffirme "son soutien inconditionnel à la cause du peuple sahraoui et son droit légitime à l'indépendance".
Le document souligne, en outre, qu'"il est temps pour le gouvernement argentin de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui a célébré cette année ses 48 ans d'existence, comme le font déjà plus de 80 nations à travers le monde, dont 29 sont latino-américains".
La Déclaration exige également que "les Nations Unies remplissent leurs obligations, veillent à ce que le peuple sahraoui exerce son droit à l'autodétermination et obligent le Royaume du Maroc à cesser les agressions, la répression dans les territoires occupés, les condamnations de militants sans procès et les disparitions forcés".
Les délégations présentes ont également exprimé leur solidarité avec la cause palestinienne et rejeté le génocide perpétré depuis le 7 octobre 2023 par l'entité sioniste à Ghaza et en Cisjordanie.
S'exprimant à l'occasion au nom de l'Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO), Mohamed Ali Ali Salem, le représentant du Front Polisario en Argentine, a dressé des parallèles entre les luttes que mènent les peuples palestinien et sahraoui contre l’occupation.
Le diplomate sahraoui a fait un rappel de ce qu'ont été les relations entre l'entité sioniste et le Maroc en soulignant qu'en 1979, Georges Habache, l’un des piliers de la résistance palestinienne, avait déclaré aux dirigeants sahraouis que le régime marocain était "l'ennemi de la Palestine, car il est l'allié du sionisme".
"La cause palestinienne est la même que la cause sahraouie. L’alliance entité sioniste-Maroc existe depuis 1965", a déclaré le représentant sahraoui. (SPS)
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| Mohamed Sidati plaide pour que la France reconsidére sa politique vis-à-vis du Sahara Occidental | 23 Mars 2024 |
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Bir Lehlu (RASD) 23 Mars 2024 (SPS)-
Réagissant aux déclarations de l’ambassadeur français au Maroc du 21 Mars dernier, le
Ministre des Affaires étrangères de la République Arabe Sahraoui Démocratique, M. Mohamed Sidati, a considéré ce samedi qu’il est du devoir de la France de reconsidérer sa politique vis-à-vis du Sahara occidental.
Dans une déclaration exclusive à la SPS, Mohamed Sidati a estimé qu’au lieu de continuer à soutenir l’occupation et le fait accompli marocain, et
« dans un souci d’équilibre et d’équité, la France a le devoir de reconsidérer sa politique vis-à-vis du Sahara Occidental, et de s’acheminer vers une approche qui porte le sceau de la justice et de la neutralité active en inscrivant sa démarche dans le cadre du respect de la légalité et du droit international au Sahara Occidental. »
« La position de la France, exprimée par son ambassadeur au Maroc, après tant d'années, reconnaissant son rôle actif dans la guerre coloniale d'invasion contre le peuple sahraoui, est un témoignage longtemps attendu de la vérité historique bien établi. La France a reconnu, à travers ces propos, ses faits et méfaits dans la conception et la participation active et directe dans ce conflit. Ce, jusqu'à nos jours, » a souligné M. Sidati.
« N'eût été la complicité active de la France, le conflit du Sahara occidental n’aurait pas duré autant, et aurait été résolu depuis longtemps. Ses aveux, reconnus tardivement, sont un secret de polichinelle pour l'opinion internationale, » a-t-il rappelé.
Le chef de la diplomatie sahraoui a en outre affirmé qu’il « est établi aujourd'hui que l'invasion du Sahara occidental et son occupation illégale ont eu lieu à l'instigation de la France, qui a encouragé la partition du territoire, soutenu l'aventure expansionniste marocaine, fourni une couverture médiatique et politique à cette guerre désastreuse, ayant entraîné l'exode massif de population, et semé la mort et la désolation par le biais de l'aviation, y compris française, comme nous le rappelle l'ambassadeur lui-même. »
Il a ajouté qu’en « violation de son rôle de membre permanent du Conseil de sécurité et confirmant le peu de cas qu’elle faisait du droit international, la France s'est activement employée à saper les efforts de l'ONU visant à un aboutissement pacifique du processus de décolonisation au Sahara occidental, encourageant ainsi le Maroc à poursuivre sa politique expansionniste et déstabilisatrice au Sahara occidental et dans la région. »
D’autre part, ajoute le Ministre sahraoui, « la France s’est démenée à détourner le processus de décolonisation de son cours normal et à passer outre les fondamentaux de la question. La France ne cachait plus son rôle de promoteur d'idées visant à consacrer le fait accompli colonial au Sahara occidental. »
« Tout ceci, pour rappeler l’évidence des lourdes responsabilités qui incombent à la France dans la tragédie que vie aujourd’hui le peuple sahraoui et l’ensemble de la région » confirme Sidati.
« On mesure combien est énorme le gâchis occasionné par cette guerre injuste qui sécrète l’insécurité et l’instabilité depuis des décennies, et éloigne les perspectives d’une paix juste et durable, de coopération et de réconciliation au Maghreb, » déplore-t-il.
Critiquant les propos du diplomate français, Sidati a considéré que « cette politique négative concernant le Sahara Occidental ne sied pas à un pays comme la France, liée par toute une densité de relations avec la région, et qui exerce notamment des responsabilités internationales au conseil de sécurité de l’ONU et au niveau de l’Union européenne. »
Il a conclu que « dans un souci d’équilibre et d’équité, la France a le devoir de reconsidérer sa politique vis-à-vis du Sahara Occidental, et de s’acheminer vers une approche qui porte le sceau de la justice et de la neutralité active en inscrivant sa démarche dans le cadre du respect de la légalité et du droit international sur le Sahara Occidental. » (SPS)
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| Le président de la République reçoit l'ambassadeur de Cuba en fin de sa mission | 23 mars 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 23 mars 2024 (SPS) Le Président de la République et secrétaire général du Front POLISARIO, Brahim Ghali, a reçu l'ambassadeur de Cuba auprès de République sahraouie et de l’Algérie, Armando Vergara, enfin de sa mission.
Lors de la réception, le président Brahim Ghali a salué les efforts du diplomate, Armando Vergara pour le renforcements des relations bilatérales entre Cuba et la République sahraouie, lui souhaitant plus de succès dans ses futures missions.
L'ambassadeur cubain a exprimé sa joie d’être reçu président de la République, affirmant qu'il restera fidèle pour la défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
L’audience s'est déroulée en présence de l’ex ambassadeur Cuba, actuellement chargé de mission à la Présidence de la République, Malainin Tghana et du directeur du département d'Amérique latine auprès du ministère des Affaires étrangères, Mohamed Salem Hamadha.
La République arabe sahraouie démocratique (RASD) et Cuba entretiennent des relations diplomatiques aux niveaux des ambassadeurs depuis les années 1980, rappelle-t-on. (SPS)
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| CJUE : le Polisario se félicite des "progrès décisifs" enregistrés dans la reconnaissance du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui | 21 mars 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 21 mars 2024 (SPS) Le Front Polisario s'est félicité, jeudi, des "progrès décisifs" enregistrés dans la reconnaissance du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, suite à la publication par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) des conclusions de l'avocate générale sur les accords de pêche UE-Maroc et l'origine des produits agricoles sahraouis.
"Dans cette bataille juridique engagée il y a dix ans, de grands progrès ont été enregistrés", a souligné la Front Polisario dans un communiqué, insistant sur le fait qu'"il n'y a pas de discussion sur la recevabilité des actions en justice du peuple sahraoui".
Il a affirmé, à ce titre, que "l'avocate générale reprend les arguments du Front Polisario sur le droit à l'autodétermination et le droit de souveraineté permanente du peuple sahraoui sur les ressources naturelles".
"Tout ceci va dans la ligne d'un bloc de jurisprudence favorable au peuple sahraoui qui se confirme étape après étape", a-t-il soutenu. Evoquant l'affaire de l'origine des produits agricoles, le Front Polisario a rappelé que l'avocate générale a conclu que "compte tenu du statut séparé et distinct du territoire sahraoui, en vertu du droit à l'autodétermination, les melons et les tomates issus du territoire du Sahara occidental doivent comporter dans leur étiquetage une mention du +pays d’origine+ reflétant leur provenance de ce territoire. Ces produits ne peuvent pas indiquer le Maroc comme pays d'origine".
"Transposant au cas du Sahara occidental la jurisprudence de la Cour relative aux produits des colonies de peuplement en Palestine occupée, cette solution illustre la proximité de la cause du peuple sahraoui avec celle du peuple palestinien", a-t-il relevé.
Pour ce qui est de l’accord de pêche UE-Maroc, le Front Polisario a souligné que l'avocate générale a conclu au "rejet du pourvoi du Conseil et de la Commission européens". Selon elle, "en ne considérant pas le territoire du Sahara occidental et les eaux adjacentes à celui-ci comme étant séparés et distincts du Maroc, le Conseil (européen) n'a pas respecté le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".
"Cette situation est donc contraire au principe d'autodétermination consacré par la Cour dans son arrêt historique du 21 décembre 2016", a conclu le Front Polisario.(SPS)
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| La Commission de l'UA appelée à redoubler d'efforts pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination | 21 mars 2024 |
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Addis-Abeba
, 21 mars 2024 (SPS) Le Représentant permanent de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de l'Union africaine (UA) et ambassadeur en Ethiopie, Lamine Baali, a appelé la Commission africaine à consentir davantage d'efforts pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, en sa qualité de partenaire à part entière des Nations Unies dans les efforts de règlement du conflit.
Le diplomate sahraoui s'est exprimé lors d'une réunion de consultation et d'échange de vues avec la vice-présidente de la Commission de l'UA, Monique Nsanzabaganwa, tenue mercredi au siège de l'Union à Addis-Abeba.
Après avoir évoqué les derniers développements de la question sahraouie, M. Baali a appelé la Commission de l'UA à consentir davantage d'efforts pour instaurer la paix dans le pays et permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, en sa qualité de partenaire à part entière des Nations Unies dans les efforts de résolution du conflit depuis l'adoption du Plan africain-ONU pour le règlement du conflit par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
La réunion a également porté sur l'échange de vues sur les moyens de développer l'action commune entre la RASD et l'UA au profit du continent et de ses peuples, en cette conjoncture délicate marquée par l'émergence de nombreux défis dans plusieurs régions du monde. (SPS)
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| Le Consortium des ONGs soutenant les réfugiés sahraouis alerte sur la situation humanitaire pour plus de 173.600 personnes | 17 mars 2024 |
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Chahid ElHafedh, 17 mars 2024 (SPS) Le Consortium des ONGs soutenant les réfugiés sahraouis a lancé un appel à la communauté internationale aux parties prenantes, donateurs et agences de coopération, pour répondre à la dégradation continue de la situation humanitaire qui impacte directement plus de 173,600 personnes.
Dans un communiqué dont une copie est parvenue à SPS, le Consortium a indiqué que la réduction des rations alimentaires d’urgence distribuées par le Programme Alimentaire Mondial(PAM) d’environ 30%, depuis novembre 2023, affecte des dizaines de milliers de familles réfugiées qui en dépendent quasi exclusivement pour leur survie, en l’absence d’autres sources de revenus dans une zone désertique et aride aux conditions climatiques extrêmes.
L’incertitude sur les distributions alimentaires à partir du mois de juin 2024 préoccupe la communauté réfugiée et les ONG travaillant sur le terrain au plus près de la population, a estimé le Consortium.
La pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine ont entraîné une hausse exceptionnelle des prix des denrées alimentaires sur le marché international mettant les acteurs humanitaires dans l’incapacité de répondre de façon adéquate aux besoins essentiels des groupes les plus vulnérables, a fait savoir le communiqué.
Les dernières enquêtes réalisées par le PAM et le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés sur la situation nutritionnelle ont montré une détérioration des indicateurs nutritionnels, notamment le taux d’anémie chez les femmes enceintes et allaitantes et le retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans ce qui menace les progrès réalisés jusqu’en 2020, a ajouté la même source.
En outre, la multiplication des crises au niveau mondial s’est aussi répercutée sur le financement des programmes par les agences humanitaires avec une réduction de 20% par le HCR en 2024 dans tous les secteurs de base tels que la santé, l’eau et l’éducation.
Le Consortium des ONG réitère son appel, lancé en 2022 à la communauté internationale aux parties prenantes, donateurs et agences de coopération, pour répondre de manière coordonnée et significative à l’urgence alimentaire des réfugiés sahraouis par la mobilisation des ressources et la visibilisation de cette crise humanitaire prolongée et oubliée par les médias internationaux.
Les ONG appartenant au Consortium qui adhèrent au présent appel sont les suivantes :
Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Sevilla (AAPSS) - Associacions Catalanes Amigues del Poble Saharaui (ACAPS) - Association Femmes, Action, Développement (AFAD) - Asociación Navarra de Amigos de la R.A.S.D (ANARASD) - Asociación de Trabajadores y Técnicos sin Fronteras (ATTsF) – Centro de Estudios Rurales y de Agricultura International (CERAI) - Comitato Internazionale per lo Sviluppo dei Popoli (CISP) - Danish Refugee Council (DRC) - Médicos del Mundo (MdM) - Medicus Mundi Mediterrània (MMmed) - Movimiento por la Paz, el Desarme y la Libertad (MPDL) – Fundación Mundubat (Mundubat) - Ojos del Mundo - Oxfam International - Solidaridad internacional-Andalucía (SI-A) - Triangle Génération Humanitaire (TGH). (SPS)
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| L’Armée sahraouie attaque les forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 17 mars 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 17 mars 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené des attaques contre un poste de commandement d'un régiment relevant des forces marocaines dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué dimanche la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie dans un communiqué.
Dans le cadre de la guerre de libération menée par l'Armée sahraouie, des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, un poste de commandement d'un régiment relevant des forces marocaines dans la région d'Amitir Lemkhinza dans le secteur de Mahbès", selon le communiqué.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles tout au long du mur de la honte", conclut le communiqué. (SPS)
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| L’Agence Prensa Latina lance sa plateforme "Voix du Sud Global" | 17 mars 2024 |
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La Havane
, 17 mars 2024 (SPS) L'Agence de presse cubaine, Prensa Latina, a présenté la plateforme "Voces del Sur Global" (Voix du sud global), proposant des contenus d'information rendus publics par de nombreux médias dans des pays œuvrant pour une information exacte et soutenant les causes justes partout dans le monde, a indiqué l'agence de presse latine sur son site web officiel.
Il est possible d’accéder à cette nouvelle plateforme électronique à partir de lundi depuis le portail de Prensa Latina, pour consulter les conclusions de la Conférence internationale "Nouvelle Opération Vérité", formulées par une dizaine de pays dont l’Algérie, la Russie, la Chine et le Sahara Occidental.
L'initiative est née lors de la conférence internationale Nouvelle Opération Vérité, tenue à La Havane (Cuba) en janvier dernier, où les participants ont convenu de la nécessité d'établir une articulation médiatique qui permettrait d'amplifier un message alternatif et contre-hégémonique.
Organisée par l'agence Prensa Latina, la conférence, rappelle-t-on, a réuni plus de 60 dirigeants de médias, journalistes et professionnels d'une trentaine de pays pour débattre du nouvel ordre international de l'information, des informations en temps d'épidémie (infodémie) et des technologies.
L'APS avait pris part aux travaux de la conférence, représentée par son Directeur général (DG) qui avait souligné, lors de sa participation à cet événement international d’envergure, l’importance de renforcer les relations entre les médias, à l'instar des agences, plaidant pour davantage de coopération sud-sud dans le domaine de l'information. (SPS)
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| La République sahraouie participe à la session extraordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine | 15 mars 2024 |
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Addis
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Abeba
, 15 mars 2024 (SPS) La République sahraouie a participé à la session extraordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine, tenue vendredi à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, avec une délégation conduite par le membre du Secrétariat national du Front Polisario et Ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati.
La réunion du Conseil a débattu la révision du rapport présenté par le Comité des Représentants Permanents, qui travaillait depuis le 11 mars jusqu'au 14 du même mois, en session extraordinaire pour étudier les différentes options et procédures proposées dans le cadre des amendements aux élections pour la direction de l'organisation.
La Mission Permanente de la République Sahraouie auprès de l'Union Africaine a participé cette semaine aux délibérations de la Session Extraordinaire du Comité des Représentants Permanents, et a également présenté une position commune au nom des pays de la Région du Nord, dont la République Sahraouie est le doyen.
Outre le ministre des Affaires étrangères, ont participé à cette session extraordinaire du Conseil exécutif : l’ambassadeur de la République sahraouie à Addis Abeba et Représentant permanent auprès de l'Union africaine, Lamine Baali, l'Ambassadeur Représentant permanent adjoint, Malainin Lekhal.
La délégation sahraouie participante à cette session extraordinaire a tenu plusieurs réunions bilatérales avec les ministres des Affaires étrangères et les chefs de plusieurs délégations, au cours desquelles ils ont échangé leurs points de vue sur le sujet en discussion, outre les moyens de développer et de renforcer les relations bilatérales entre la République sahraouie et ces pays. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible le poste de commandement des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 14 mars 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 14 mars 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené des attaques contre le poste de commandement des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué jeudi un communiqué du commissariat politique de l’ALPS.
Dans le cadre de la guerre de libération menée par l'Armée sahraouie, des unités avancées de l'Armée populaire de libération sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, le poste de commandement des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, précise le communiqué.
Selon la même source, nombre de hauts-gradés de l'armée d'occupation marocaine y étaient présents.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué. (SPS)
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| Sahara occidental: une proposition du parti populaire espagnol exhorte le Gouvernement à rectifier sa position | 14 mars 2024 |
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Madrid
, 14 mars 2024 (SPS) La Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés espagnol a approuvé une proposition du Parti populaire (PP) appelant le Gouvernement à rectifier sa position concernant le Sahara occidental et "se conformer" à la position déjà exprimée par l'Assemblée sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, rapportent des médias espagnols.
Selon des médias, la proposition a reçu 24 voix pour et 13 contre. Les formations politiques espagnoles Sumar, Bildu et le Parti nationaliste basque (PNV), partenaires d'investiture du Président du gouvernement d'Espagne, Pedro Sanchez, ont soutenu cette proposition.
"Il s'agit de retrouver un consensus autour de l'une des principales questions de la politique étrangère de l'Espagne", a expliqué le député du parti populaire Pablo Hispan.
"Pedro Sanchez a brisé un consensus vieux de 40 ans", a déclaré Hispan, qui a souligné que "la décision unilatérale" du président du gouvernement concernant le Sahara occidental était "un fait qui n'a même pas été expliqué au peuple espagnol et que le Parlement espagnol a désavoué à trois reprises au cours de la législature précédente".
De l'avis du député du PP, "la fin du conflit du Sahara occidental doit passer inévitablement par un accord entre les parties qui soit approuvé par le peuple sahraoui. L'Espagne a une responsabilité historique et politique (à laquelle) nous ne pouvons pas renoncer".
Pour sa part, le député du PNV, Aitor Esteban, a souligné qu'"il existe une dette historique et une responsabilité à laquelle l'Etat espagnol ne peut échapper. Je salue cette proposition (...), nous devons faire plus de pression pour parvenir à une solution à ce conflit". (SPS)
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| Le ministre des Affaires économiques et financières participe à la Conférence internationale sur les économies et les start-ups en Afrique | 13 mars 2024 |
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Cap town
(Afrique du Sud), 13 mars 2024 (SPS) Le ministre des Affaires économiques et financières, Mohammed Mouloud Mohammed Fadel, a participé à la Conférence internationale sur les économies et les start-ups tenue à Cap town, à l’invitation du Ministre du développement des petites entreprises et des start-ups de la République d'Afrique du Sud.
La conférence a rassemblé un large éventail d'experts, d'entrepreneurs et d'innovateurs d'Afrique et du monde entier, en plus d'un nombre important de ministres de l'économie, de l'économie numérique et de start-ups d'Afrique.
La conférence, qui durera deux jours les 13 et 14 mars, offrira une excellente opportunité d'échanges commerciaux, mettant en valeur les entreprises prospères et traçant des stratégies futures pour le développement des entreprises et de l'innovation en Afrique en réponse aux défis et aux besoins du continent. (SPS)
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| Le roi du Lesotho réitère la position de son pays envers la lutte du peuple sahraoui | 13 mars 2024 |
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Maseru
(Royaume du Lesotho), 13 mars 2024 (SPS) Le roi Letsie III du Lesotho a réitéré la position de son pays concernant la juste lutte du peuple sahraoui pour la liberté, l'indépendance et le recouvrement de la souveraineté de la République sahraouie sur l’ensemble de son territoire national, conformément aux principes et recommandations de l’Union africaine et des Nations Unies.
Le roi Letsie III s’est exprimé mercredi au palais royal de la capitale Maseru, durant la réception de l'ambassadeur Mohamed Yasslem Beissat, qui lui a présenté ses lettres de créance en tant qu'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie auprès du Royaume du Lesotho.
A cette occasion, le roi Letsie III a prononcé un discours dans lequel il a rappelé "les liens historiques d'amitié et de solidarité entre la République sahraouie et le Royaume du Lesotho", faisant référence à la visite historique du Président de la République, du Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, au Lesotho, suivie de visites aux niveaux des ministres et ambassadeurs. Ces visites ont été précédées de la visite du Premier Ministre du Lesotho dans les territoires sahraouis. (SPS)
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| Lavrov réitère à de Mistura le soutien de la Russie au règlement du conflit au Sahara occidental dans le cadre de l'ONU | 12 mars 2024 |
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Moscou
, 12 mars 2024 (SPS) Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a eu lundi, un entretien avec l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, pendant lequel il a réitéré la position de son pays en faveur d'un règlement du conflit sahraoui conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.
Les deux responsables ont évoqué l'état et les perspectives du règlement du conflit au Sahara occidental et ont souligné "le rôle stabilisateur de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso)", indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Ils ont également débattu des "perspectives" de la reprise du processus politique "en tenant compte des récents contacts entre Staffan de Mistura et tous les acteurs concernés", ajoute la même source.
Le texte ajoute que le ministre russe a souligné "l'importante d'une solution juste, durable et mutuellement acceptable" au conflit au Sahara occidental "conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU".
Les interlocuteurs ont également évoqué d'autres questions relatives à la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Ils ont souligné le rôle de l'ONU dans le domaine de la paix et du développement, souligne le communiqué.
Le même jour, Staffan de Mistura a également tenu des consultations avec le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, conclut le communiqué.
Pour rappel, l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura s'était entretenu, fin janvier à Pretoria, avec la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor avec laquelle il a évoqué, "quelques approches se rapportant au Sahara occidental". La ministre sud-africaine avait notamment qualifié sa rencontre avec Staffan de Mistura de "très utile". (SPS)
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| Le ministre de la Santé publique reçoit une mission médicale italienne | 11 mars 2024 |
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Chahid El Hafed
, 11 mars 2024 (SPS) Le ministre de la Santé publique, Salek Baba Hassena, a reçu dimanche une mission médicale italienne représentant plusieurs associations italiennes de solidarité avec le peuple sahraoui.
La mission médicale a remis au ministère de la Santé publique certains équipements médicaux nécessaires pour améliorer le développement et la performance des services sanitaires.
La réunion a discuté des moyens de renforcer la coopération entre la mission médicale italienne et le ministère de la Santé publique dans divers domaines de la santé, ainsi que la possibilité de mettre en œuvre plusieurs projets dans le secteur. (SPS)
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| Les déplacements forcés des Sahraouis participent de la politique de colonisation perpétuée par l'occupant marocain | 11 mars 2024 |
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Genève
, 11 mars 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès de la Suisse, des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, l'ambassadeur Oubi Bouchraya Bachir, a affirmé que les déplacements forcés des Sahraouis dans plusieurs régions des territoires occupés du Sahara occidental "participent de la politique de colonisation et de l'exploitation illégale des ressources du peuple sahraoui perpétuées par l'occupant marocain".
Dans un entretien accordé, dimanche, à Radio Algérie Internationale, Oubi Bouchraya Bachir a précisé que "les régions concernées par les opérations de déplacement présentent un fort potentiel en matière d'énergie éolienne que le Makhzen veut exploiter dans sa course effrénée pour l'exportation d'énergies renouvelables vers l'Union européenne".
Selon le responsable sahraoui, "le peuple sahraoui est arrivé à la même conviction que le peuple palestinien, à savoir que le recouvrement des droits légitimes et l'établissement de l'Etat indépendant ne sauraient se réaliser en misant uniquement sur la communauté internationale, l'ONU et les principes de la légalité internationale, mais passent aussi par la résistance sur le terrain, une option qui se déploie depuis des mois dans les territoires sahraouis occupés".
Le diplomate sahraoui a en outre fustigé les "concessions successives" du Premier ministre espagnol au profit du régime marocain "au détriment des droits historiques du peuple sahraoui", les jugeant "en contradiction avec les résolutions onusiennes". "Il s'agit purement et simplement d'une renonciation claire de l'ancienne puissance coloniale à ses responsabilités juridiques, historiques et politiques vis-à-vis du peuple sahraoui, depuis son retrait non-organisé dans les années 1970".
Concernant les informations selon lesquelles l'Espagne aurait permis au Maroc de contrôler l'espace aérien des parties occupées du Sahara occidental, le diplomate sahraoui a dit que "ces informations ne sont pas officiellement confirmées, mais le Gouvernement espagnol actuel est impliqué dans ce processus depuis mars 2022 après s'être dérobé à sa responsabilité historique envers le peuple sahraoui".
"La soumission de l'Espagne au chantage marocain se poursuit. Il n'y a pas de fumée sans feu, d'autant que le Maroc accorde un intérêt crucial à la question du contrôle de l'espace aérien, qu'il voit comme un moyen de conforter sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental et qu'il cherche à troquer contre son accord à l'ouverture de la douane de l'enclave espagnole de Ceuta", a-t-il expliqué.
A ce titre, l'ambassadeur sahraoui a affirmé que "le Gouvernement espagnol sera poursuivi devant les juridictions internationales, dont la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), car (l'Espagne) ne se contente pas de soutenir politiquement les ambitions expansionnistes du Maroc, mais va jusqu'à lui fournir les outils juridiques pour légitimer son occupation du Sahara occidental". (SPS)
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| Une délégation française du Mans entame une visite aux campements sahraouis | 09 mars 2024 |
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Chahid El Hafeed, 09 mars 2024 (SPS)-Une délégation française du Mans (France)s’est rendue dans les camps de réfugiés sahraouis ce 03 mars , pour objectif de rencontrer ces réfugiés, de découvrir leurs vies loin de leur territoire et d’appréhender leurs institutions.
Ils ont ainsi pu découvrir leur système de santé, système éducatif et se rendre au siège de l’Union des écrivains et journalistes. Ils ont rencontré Hassenatou Chbelel, minitre de la jeunesse et des sports pour évoquer ensemble le programme Vacances en Paix et le séjour des enfants dans leur ville.
Cette mission a également permis de rappeler les liens forts qui unissent Le Mans et la daïra d’Haouza depuis plus de quarante ans. Nadine Coquillard, responsable de l’AARASD 72, a rencontré à plusieurs reprises Aichetou Baâli, maire d’Haouza, et offert une aide financière à la daïra au cours d’une soirée amicale en présence d’une partie du conseil populaire.
Mission très réussie qui ouvre de belles perspectives d’amitié entre ces deux villes.
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| L'Union révolutionnaire des femmes africaines salue la lutte des femmes sahraouies pour l'autodétermination | 09 mars 2024 |
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Alger
, 09 mars 2024 (SPS) L'Union révolutionnaire des femmes africaines (A-AWRU) a salué la lutte "inspirante" des femmes sahraouies qui ont joué un rôle important dans la résistance afin de permettre au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
"Notre parti s’inspire depuis longtemps de votre résistance, alors que votre peuple renverse victorieusement le joug du colonialisme espagnol. Nous sommes inspirés par la persévérance de votre résistance lorsque le Maroc a refusé à votre peuple sa victoire durement gagnée en occupant le Sahara occidental et en s’installant comme force colonisatrice", a souligné l'A-AWRU dans un message diffusé vendredi à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme (8 mars).
L'Union révolutionnaire a salué à l'occasion la résilience des femmes sahraouies, alors qu'"elles ont été confrontées à l'emprisonnement, à la torture et à des disparitions forcées dans leur lutte pour la liberté et l'autodétermination".
Tout en déplorant le blocage "délibéré" par le Maroc d'un processus susceptible d'aboutir à une résolution (du conflit du Sahara occidental), l'A-AWRU a dénoncé "l'accaparement flagrant et continu des terres et le pillage par le Maroc des ressources appartenant au peuple sahraoui".
"Chaque centimètre carré du Sahara occidental appartient au peuple sahraoui. Vous avez le droit absolu de résister par tous les moyens nécessaires, et nous sommes solidaires de votre lutte. Nous sommes à vos côtés dans la lutte contre l'impérialisme. Nous sommes à vos côtés dans la lutte contre le colonialisme", a martelé l'Union dans son message.
Dirigées par l'Union nationale des femmes sahraouies, les femmes de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) ont "une histoire de mobilisation qui inspire fierté compte tenu de leur pleine intégration dans la vie politique et sociale de la nation, et leur engagement dans les organes directeurs (de l'Etat sahraoui)", souligne encore l'Union révolutionnaire.
En ce jour qui rappelle les grandes contributions des femmes du monde entier, l'A-AWRU salue la détermination de la femme sahraouie à "résister haut et fort à l’oppression, sa capacité à prospérer dans les conditions difficiles de l’occupation" et rappelle que l'Union nationale des femmes sahraouies constitue "un brillant exemple de résistance révolutionnaire des femmes".
Pour conclure, l'A-AWRU a exprimé son engagement à "sensibiliser les gens quant à la lutte du peuple sahraoui et à rappeler à tous ceux qui recherchent justice de se souvenir de son sort". (SPS)
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| Seniya Ahmed Marhba, figure emblématique de la résistance sahraouie | 09 mars 2024 |
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Alger
, 09 mars 2024 (SPS)- Représentante du Front Polisario au Parlement panafricain (PAP), la militante sahraouie, Seniya Ahmed Marhba, a assumé des rôles de premier rang pour faire aboutir le projet national sahraoui, alliant lutte armée et militantisme politique pour faire face avec une bravoure exemplaire, à toute tentative de l'occupation d'étouffer dans l'oeuf la résistance du peuple sahraoui.
Seniya Ahmed Marhba s'est engagée, également, dans l'enseignement et la formation de la femme sahraouie pour l'associer à la marche d'édification de l'Etat sahraoui, s'érigeant ainsi en modèle de la femme sahraouie révoltée et déterminée à améliorer ses conditions de vie, à recouvrer ses droits et à réaliser des acquis.
Le combat de cette femme sahraouie d'exception, elle l'a mené sur tous les fronts, de son poste de travail tout comme des territoires occupés et du sud du Maroc où la femme continue de subir, dans des conditions périlleuses alliées à une nature très rude, les pires sévices, l'injustice, l'oppression et l'emprisonnement par l'occupation marocaine.
Elle a également plaidé la cause de la diaspora sahraouie et veillé à faire entendre la voix de tout sahraoui en exil.
Evoquant ses débuts en militantisme, Seniya a tenu à souligner que "l'enfance de la femme ayant vécu la révolution ne ressemble en rien à celle de ses semblables ayant poursuivi leurs études et comblé leur passion infantile de jeu et de distraction", ajoutant que "la réalité de ce que nous vivons aujourd'hui au Sahara Occidental nous a été imposée".
"J'ai dû abandonner mes études pour répondre à l'appel de la patrie et rejoindre les rangs de la Révolution, âgée alors d'à peine 16 ans", a-t-elle confié à l'APS.
"Le destin a voulu que le début de mon parcours révolutionnaire coïncide avec l'entrée en vigueur de l'accord tripartite de Madrid (1975), marquée par le début de l'invasion étrangère et la division des territoires sahraouis", a-t-elle poursuivi, soulignant sur un ton grave que "cet incident avait renforcé ma volonté et mon engagement politique". "La première mission qui m'a été confiée était celle de responsable politique des camps de la dignité", a-t-elle affirmé.
Deux ans plus tard, la militante se voit confier la direction de l'école du 24 février. Cette école, qui était la pierre angulaire dans la qualification de la femme sahraouie tant sur le plan militaire que professionnel, constituait également un jalon crucial dans la lutte contre l'analphabétisme dans les territoires sahraouis. La combattante y consacra trois années de sa vie, s'employant à la mise en œuvre de programmes de développement durable en vue de l'éradication de l'analphabétisme. Son engagement porta ses fruits, aboutissant à des résultats spectaculaires à cet effet.
Mme Seniya a ajouté qu'après trois ans à la tête de l'école, elle fut désignée wali de la ville de S'mara et rejoint le commandement politique à travers le bureau politique du Secrétariat national du Front Polisario.
Elue secrétaire générale de l'Union nationale de la femme sahraouie, elle occupa par la suite le poste de représentante du Front Polisario à Genève auprès du bureau des Nations unies, avant d'être nommée représentante de l'Etat sahraoui en Libye. La militante siège aujourd'hui au sein du Parlement panafricain.
Evoquant la réalité de la femme sahraouie, Mme Seniya a souligné qu'après un demi-siècle d'occupation marocaine, elle a enduré un combat âpre bravant les conditions les plus dures et se dressant face aux défis les plus redoutables et les épreuves les plus amères, depuis qu'elle a décidé avec une conscience aiguisée et un sens aigu de responsabilité d'adhérer à la lutte de libération, sous la bannière du Front Polisario.
Sur un ton vibrant d'enthousiasme, Seniya a affirmé que la détermination dont la femme sahraouie s'est armée et son attachement à son objectif lors de la première décennie d'édification, étaient les seuls moyens qui lui ont permis, après dix ans de formation, de qualification et de pratique, de s'attribuer et d'atteindre une place de choix, qui lui a permis de briser la barrière de la peur et d'investir avec force les domaines de la politique, de l'action nationale, sociale et économique, et de faire résonner sa voix à tous les niveaux, régional, continental et international.(SPS)
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| La France soutient les efforts de médiation de Staffan de Mistura au conflit du Sahara occidental | 9 mars 2024 |
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Paris
, 9 mars 2024 (SPS) Le ministre français de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire a affirmé le soutien de son pays à l’action de la MINURSO et aux efforts de médiation de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, M. Staffan de Mistura..
Le ministre français qui répondait à une question du député, Jean-Paul Lecoq, président du groupe parlementaire de réflexion sur le Sahara Occidental à l'Assemblée nationale française concernant ses inquiétudes autour d’ un projet d’investissement du groupe Engie au Sahara occidental , a souligné que "la France est attachée au plein respect du droit international dans le conflit au Sahara occidental . Elle défend une solution politique, juste, durable, mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies"
"Dans ce cadre, la France soutient l’action de Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) dont le mandat a été renouvelé le 30 octobre dernier. Elle soutient par ailleurs les efforts de médiation de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, M. Staffan de Mistura, dont la récente visite dans la région a permis de mener des consultations positives", a estimé le ministre français.
S’agissant des investissements d’entreprises étrangères au Sahara occidental, "la position de la France est conforme au droit international". En effet, dans un avis exprimé en 2002 à la présidence du Conseil de sécurité ; le Conseiller juridique du Secrétariat des Nations unies, Monsieur Hans Correl ; a estimé que les activités d’exploitation des ressources naturelles au bénéfice des peuples de ces territoires, en leur nom ou en consultation avec leurs représentants sont considérés comme licites au regard du droit international. Par ailleurs la résolution76/86 adoptée le 15 décembre 2021 par l’Assemblée générale des Nations unies "souligne l’utilité des investissements économiques étrangers en collaboration avec les peuples des territoires non autonomes et conformément à leurs veux".
"A ce titre, la France ne saurait s’opposer par principe aux investissements d’entreprises françaises au Sahara occidental qui seraient en conformité avec les principes du droit établis par les Nations unies", a fait savoir Bruno Le Maire.
S’agissant des affaires en cours d’instance devant la Cour de justice de l’Union européenne, un jugement devrait être rendu au cours de l’année 2024. "Il n’est donc pas possible d’en préjuger", a-t-il estimé.
"La France continuera de suivre avec la plus grande attention la situation au Sahara occidental et celles des populations concernées", a conclu le ministre. (SPS)
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| Le Président Ghali met en garde contre les conséquences de l’intention du gouvernement espagnol de transférer la gestion de l’espace aérien sahraoui à l’occupant marocain | 6 mars 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 6 mars 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé une lettre au secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans lequel il a attiré son attention sur ce qui a été rapporté par les médias espagnols à propos de l'offre faite par le Premier ministre espagnol lors de sa récente visite à Rabat concernant le transfert de la gestion de l'espace aérien du Sahara occidental à l'État occupant marocain.
"Si l'intention du gouvernement espagnol de transférer la gestion de l'espace aérien du Sahara occidental à l'État occupant marocain se confirmait, cela constituerait une violation du statut international du territoire non autonome parmi les 17 territoires sur la liste des Nations Unies en attente de décolonisation, ainsi que des obligations internationales de l'Espagne qui demeure la puissance administrant le Sahara occidental, selon le droit international", a averti le président de la République.
"Cette mesure portera atteinte également, aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, pour relancer le processus de paix des Nations Unies au Sahara occidental, au point mort en raison aux violations marocaines du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991, le 13 novembre 2020", a ajouté le président de la République.
Le Président Ghali a rappelé depuis le retrait de l’Espagne, l'espace aérien du Sahara occidental est resté sous la gestion des contrôleurs aériens espagnols aux îles Canaries, conformément aux règles internationales et don l’Espagne doit assumer sa responsabilité en tant que puissance administrante du territoire. (SPS)
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| ALPS: nouvelles attaques contre des retranchements de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès | 05 mars 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 05 mars 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, indique le commissariat politique de l'ALPS.
Dans le cadre de la guerre de libération menée par l'Armée sahraouie, des unités avancées de l'Armée de libération populaire sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, précise le communiqué.
Des unités avancées de l'Armée populaire de libération sahraouie avaient ciblé lundi deux bases ennemies de l'occupant marocain dans la région de Fiyine, dans le secteur de Farsia.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les positions des forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué. (SPS)
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| La communauté internationale appelée à faire pression pour mettre un terme à l'occupation dans les territoires palestiniens et sahraouis | 04 mars 2024 |
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Genève
, 04 mars 2024 (SPS) L'Algérie a appelé, par la voix de son représentant permanent auprès du Bureau de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Rachid Beladhane, la communauté internationale à faire pression pour mettre un terme aux occupations sioniste et marocaine, respectivement des territoires palestiniens et sahraouis, insistant sur leur violation des droits de l'homme et du droit international humanitaire.
M.Beladhane s'exprimait dans une allocution prononcée à l'occasion de la 55ème session du Conseil des droits de l'homme, lors du débat général dans le cadre du point 2 de l'ordre du jour sur le compte rendu oral du haut commissaire des droits de l'homme.
Après avoir remercié le haut commissaire pour son briefing sur la situation des droits de l'homme dans le monde, M. Beladhane a indiqué que cette session "intervient au moment où notre monde fait face à de nombreux phénomènes et défis en rapport avec les tragédies humaines induites notamment par la propagation des conflits armés et l'occupation".
Citant la situation dans les territoires palestiniens occupés, M. Beladhane a relevé que le peuple palestinien est victime des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité et fait face toujours au risque du génocide, contre lesquels certains rapporteurs spéciaux ont mis en garde, des crimes visant à exterminer ce peuple par les massacres, le déplacement forcé, la famine et voire même la déshumanisation".
Dans ce contexte, le représentant permanent de l'Algérie à Genève a insisté sur "la nécessité pour la communauté internationale de rejeter la politisation, la sélectivité et le double standard en ce qui concerne la Palestine, pour favoriser la paix mondiale", relevant qu'elle "doit enquêter, demander des comptes et exercer des pressions pour instaurer le cessez-le-feu et mettre fin à l'injustice et à l'occupation israélienne des territoires palestiniens".
Evoquant la situation dans les territoires sahraouis occupés, M. Beladhane a indiqué que "la délégation de mon pays demeure préoccupée par les violations systémiques des droits de l'homme et du droit humanitaire international dans le territoire du Sahara occidental occupé", appelant à "l'observation et à la documentation des violations commises à l'encontre du peuple sahraoui".
Et d'ajouter, à ce propos, "nous appelons le haut commissaire à dépêcher une mission dans la région pour enquêter et soumettre un rapport détaillé au Conseil concernant ces violations". (SPS)
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| L’Armée sahraouie attaque des retranchements de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès | 03 mars 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 03 mars 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre des retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région de Rous Sabti dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, selon le commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Dans le cadre de la guerre de libération menée par l'Armée sahraouie, des unités avancées de l'Armée populaire de libération sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, des retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région de Rous Sabti dans le secteur de Mahbès, précise le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué.(SPS)
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| La France doit s'en tenir à une position sur le Sahara occidental "conforme au droit international" | 03 mars 2024 |
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Paris
, 03 mars 2024 (SPS) La présidente de l'association des Amis de la RASD, Régine Villemont, a indiqué que la France, membre permanent du Conseil de sécurité, doit s'en tenir à une position sur le Sahara occidental "conforme au droit international" et engager ses forces pour que ce droit soit respecté partout.
Dans un communiqué de presse, Mme Villemont a souligné, en réaction à la dernière déclaration du ministre des Affaires Etrangères, Stéphane Séjourné, sur la position française sur le Sahara occidental, lors d'une émission sur "France Inter", que "la France, membre permanent du Conseil de sécurité, doit s'en tenir à une position conforme au droit international et engager ses forces pour que ce droit soit respecté partout", ajoutant que "le Maroc est en effet une puissance devenue coloniale qui depuis près de 50 ans occupe un pays et refuse les règles du droit international et celles de la décolonisation".
Elle a précisé que l'association des Amis de la RASD ne peut que "regretter l'expression publique d'une position en faveur de l'autonomie du Sahara occidental, que notre diplomatie ne semblait plus privilégier dans plusieurs déclarations officielles".
"L'obsession marocaine du Sahara occidental a conduit ses diplomates, responsables politiques à de bien mauvaises manières. Pressions sur la presse, les hommes politiques, les militants et leurs avocats avec le système Pegasus, corruption organisée auprès de plusieurs eurodéputés pour faire prendre au Parlement européen des positions en faveur de l'occupation du Sahara occidental", a-t-elle ajouté.
Dans ce cadre, Mme Villemont a affirmé que la France "a été sensible à ces pressions et a exprimé depuis plusieurs mois des réserves intéressantes face à la volonté marocaine d'imposer à tout prix sa position au Sahara occidental".
Elle a indiqué que "cette attention au respect du droit international partout dans le monde honore notre pays, alors pourquoi l'abandonner sur une radio publique ?", en référence à la question posée au ministre par le journaliste (très proche du Maroc) de cette radio "France Inter", sur les relations France - Maroc et sur la position française sur le Sahara occidental. (SPS)
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| Le Centre Ahmed Baba Miske vient de publier un rapport sur les activités des sociétés étrangères dans les territoires occupés du Sahara Occidental | 01 mars 2024 |
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Paris
, 01 mars 2024 (SPS) Le Centre Ahmed Baba Miske vient de publier un rapport
https://centremiske.aseso.fr/
portant une analyse de la situation juridique des entreprises étrangères ainsi que les réponses possibles à cette problématique.
Le rapport met en évidence la contradiction entre le statut juridique de “territoire non autonome en attente de décolonisation” attribué à cette région par les Nations Unies et la présence continue de plusieurs sociétés qui y mènent des activités contraires aux principes de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) et aux normes internationales en vigueur.
Il rappelle que bien que le "Maroc ait entravé l'exercice du droit à l'autodétermination du Peuple Sahraoui, les décisions de diverses cours de justice internationales ont confirmé l'illégalité de l'exploitation des ressources du Sahara Occidental sans son consentement, ou celui de son représentant, le Front Polisario".
Selon le Directeur du Centre, M. Mohamed OULD CHERIF, "Ce statut doublé de ces de décisions juridiques devraient servir de référence pour la RSE de toute entreprise". Malgré cela, le Maroc, parfois par le biais de la corruption, attire toujours des entreprises étrangères pour des activités dans la partie occupée du Sahara Occidental, en toute illégalité. Notamment, dans le secteur des énergies renouvelables, en utilisant le "greenwashing" et en exploitant les fonds financiers climatiques internationaux.
Le rapport souligne que la société civile peut jouer un rôle crucial en sensibilisant l'opinion et en dénonçant ces pratiques illégales, en adoptant des stratégies similaires à celles utilisées lors du boycott contre l'ancien régime d’apartheid d’Afrique du Sud ou dans le mouvement BDS contre l'occupation israélienne.
Le rapport note qu'Il est également crucial que la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), membre de l'Union Africaine, agisse sur le terrain, notamment en empêchant les opérations minières illégales, afin de prévenir le renforcement de l'occupation et de perturber le processus de décolonisation. Il rappelle que cette action est d'autant plus nécessaire lorsque l'on considère les conflits dévastateurs engendrés par les explorations minières dans certains pays d’Afrique. (SPS)
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| Goudjil: l'élargissement du soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, signe de l'approche de la victoire | No date |
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Alger
, 28 fev 2024 (SPS) Le président du Conseil de la nation algérienne, M. Salah Goudjil, a affirmé, mardi, que la cause de la République arabe sahraouie démocratiques (RASD) s'est enracinée dans la conscience des hommes épris de liberté, et que l'élargissement du soutien au droit de son peuple à l'autodétermination "est un signe de l'approche de la victoire".
"Aujourd'hui, jour pour jour, 48 ans se sont écoulés depuis la création de la République sahraouie... La cause s'est enracinée dans la conscience des hommes épris de liberté et le soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance s'est élargi, un signe que la victoire est proche. Toute occupation est vouée à disparaître et l'histoire en est le parfait témoin", a écrit M. Goudjil sur son compte officiel sur les réseaux sociaux, à l'occasion du 48e anniversaire de la création de la RASD.(SPS)
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| La souveraineté du Peuple sahraoui sur ses ressources naturelles au cœur d'une conférence à Genève | No date |
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Genève
, 28 fev 2024 (SPS) Le Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental organise mardi à Genève, une conférence sur la souveraineté du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles, avec la participation de diplomates et de juristes et ce en marge de la 55e session du Conseil onusien des droits de l'Homme.
Cette conférence de solidarité, coïncidant avec le 48e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, vise à mettre en avant les réalisations et les acquis juridiques récents du peuple sahraoui devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) et la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples dans le cadre du processus de décolonisation.
L'avocat du Front Polisario devant la CJUE, Gilles Devers, rappelle, à cette occasion, les acquis juridiques phares de la Cause sahraouie durant ces dernières années notamment les résolutions de la CJUE outre les perspectives qui vont découler de sa décision attendue en vue d'arrêter le pillage des ressources du peuple sahraoui dans le cadre des conventions européennes avec l'Etat de l'occupation marocaine.
L'académicien espagnol Carlos Ruiz Miguel évoque quant à lui la responsabilité historique et légale d'Espagne envers le Sahara occidental et plus particulièrement envers la protection de ses richesses naturelles.
Pour sa part, la présidente de "l'observatoire national pour la surveillance des richesses naturelles", Mme Sylvia Valentin mettra l'accent sur le pillage par le Maroc des ressources du peuple sahraoui tout en citant les entreprises impliquées dans ce pillage, en se référant au suivi établi par l'observatoire des richesses du Sahara occidental.
De son côté, le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir mettra, à la fin de la conférence, l'accent sur la dimension légale complémentaire notable dont jouit la cause sahraouie à la faveur des dernières résolutions. (SPS)
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| Proclamation de la RASD, une décision politique ayant renforcé sa présence dans les fora internationaux | No date |
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Alger
, 27 fev 2024 (SPS) Des diplomates, des parlementaires et des académiciens ont affirmé, mardi à Alger, que la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) fut une décision politique ayant ouvert à la cause sahraouie les perspectives d'une forte présence dans les fora internationaux, déplorant la "vulnérabilité" de l'Ordre international incapable de régler le conflit sahraoui, d'où l'impératif de procéder à sa réforme.
Lors d'une conférence organisée par l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN), à l'occasion du 48e anniversaire de la proclamation de la RASD, au siège de l'APN, l'ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Omar, a indiqué que cet anniversaire témoignait de "la résilience, la constance et la détermination du peuple sahraoui à rester sur sa terre et à résister en vue de recouvrer ses droits et de réfuter la propagande marocaine qui n'a pas réussi à imposer la colonisation, ni légitimer son occupation des territoires sahraouis".
L'ambassadeur sahraoui a en outre souligné dans une allocution à cette occasion, que "le rang sahraoui jouit désormais d'une expérience au double plan politique et diplomatique, voire même militaire" ajoutant qu'il a pu " durant toute cette période, établir un Etat avec l'ensemble de ses structures exécutives, législatives et judiciaires, consolider son expérience distinguée dans l'édification d'une société moderne ouverte au monde et de consacrer les idéaux de démocratie, de justice, d'égalité et du respect des religions, des civilisations et des cultures".
Pour le diplomate sahraoui, la question du Sahara occidental est désormais "une réalité indiscutable, une vérité irréversible et un facteur d'équilibre, de stabilité, de paix et de modération dans toute la région".
Il s'agit d'une "question de décolonisation, d'autant que tout le monde insiste sur le respect de ce droit que le Maroc continue d'entraver, dans le contexte de l'absence d'une volonté politique à même de régler le conflit", a-t-il ajouté.
Ainsi, poursuit M. Taleb Omar, "miser aujourd'hui sur la légalité internationale est désormais chose vaine, d'où le choix du peuple sahraoui de suivre la voie de la résistance qui a empêché le Maroc de légitimer son occupation des terres sahraouies".
Le diplomate sahraoui a souligné que "le Maroc cherche aujourd'hui, à travers de nouvelles manœuvres, à violer davantage les droits des Sahraouis à travers leur déplacement forcé de leurs terres occupées tout en ouvrant la porte aux investissements étrangers au service d'importants plans dans la région".
De son côté, le président du groupe parlementaire d'amitié et de fraternité "Algérie-Sahara occidental", Miloud Tissouh, a réaffirmé la position immuable de l'Algérie en soutien à la lutte du peuple sahraoui et à sa cause juste dans les fora régionaux et internationaux, en tant que question de décolonisation, soulignant qu'il est un devoir historique et humain de la résoudre en permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit légitime à l'autodétermination à travers un référendum libre et équitable sous les auspices de l'ONU.
Il a rappelé que le soutien inconditionnel et permanent de l'Algérie aux causes justes, en particulier les questions sahraouie et palestinienne, a été réitéré à maintes reprises par le président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, car cela émane des principes ancrés de la politique étrangère de l'Algérie imprégnée de la lutte pendant la glorieuse guerre de libération, ainsi que des principes et règles de la légalité internationale, des résolutions onusiennes et des décisions de l'UA.
De son côté, le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale et de la Communauté algérienne à l'étranger au Conseil de la nation, Mohamed Amroune, a estimé que la proclamation de la RASD représentait l'un des aspects de la légalité de la lutte sahraouie.
Evoquant les obstacles entravant aujourd'hui le processus de règlement du conflit au Sahara Occidental, l'intervenant a cité en particulier "la vulnérabilité de l'Ordre international qui obstrue le règlement du conflit au Sahara Occidental, après avoir été investi des missions de paix, de sécurité et de protection des droits de l'homme".
"Le peuple sahraoui se trouve aujourd'hui face à l'incapacité de la communauté internationale à honorer ses engagements", d'où l'impératif "d'exiger une réforme du système onusien, notamment du Conseil de sécurité international, une des principales revendications de l'Algérie", a-t-il poursuivi, soulignant que le conflit sahraoui "fait désormais partie de desseins régionaux et internationaux visant à élargir la zone de conflit au détriment des peuples".
Dans une communication animée à l'occasion, le professeur en sciences politiques et relations internationales à l'Université d'Alger, Zoheir Bouamama, a souligné que la proclamation de la République sahraouie "relève d'une décision politique qui a permis de réunir les fondements de l'action politique et diplomatique, ouvrant ainsi le champ à une forte présence aux fora internationaux pour revendiquer le droit de son peuple à l'indépendance".
De son côté, le professeur en sciences politiques et relations internationales à l'université d'Alger, Zoheir Bouamama, a indiqué dans une intervention à l'occasion que la proclamation de la RASD était "une décision politique ayant permis la réunion des conditions propices pour l'action politique et diplomatique" renforçant ainsi sa présence dans les fora internationaux pour revendiquer le droit de leur peuple à l'auto détermination.
Selon le professeur Bouamama, le facteur le plus important qu'a préservé la Direction sahraouie après 48 ans de la proclamation de la République Sahraouie "doit être la préservation de l'unité nationale sous la bannière du front Polisario".
Dans son allocution, le conférencier a souligné que le noyau du conflit au Sahara occidental est "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", appelant à la nécessité de se concentrer sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum libre et équitable conformément aux appels de la communauté internationale".
Il a, à cet égard souligné que l'occupation marocaine s'efforce constamment à changer la nature du conflit qui est toujours classé par l'Assemblée générale des Nations unies commune une question de décolonisation depuis 1961.
Cependant, M. Bouamama a appelé la communauté internationale à "assumer sa responsabilité juridique et morale d'honorer ses engagements envers le peuple sahraoui qui avait opté pour la paix depuis en 1991", affirmant que la situation actuelle est inadmissible".(SPS)
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| L'ordre mondial actuel doit être réformé face à son échec dans le règlement des conflits et le parachèvement de la décolonisation | No date |
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Alger
, 27 fev 2024 (SPS) L'ambassadeur de la République sahraouie en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a plaidé, lundi à Alger, pour la nécessaire réforme de l'ordre mondial actuel face à son échec dans le règlement des conflits et le parachèvement de la décolonisation, notamment au Sahara occidental, et son incapacité à répondre aux aspirations des peuples.
"Nous nous réunissons aujourd'hui alors que le monde est le théâtre de multiples conflits et guerres auxquels l'ordre mondial actuel n'a pas réussi à mettre fin, comme en témoignent l'agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza et le génocide perpétré par l'occupation contre le peuple palestinien, en dépit des décisions de l'Assemblée générale des Nations Unies et de la Cour internationale de justice (CIJ) exigeant un cessez-le-feu", a déclaré M. Taleb Omar lors d'une conférence organisée par le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) en solidarité avec la cause sahraouie, à l'occasion du 48e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
L'échec de l'ordre mondial actuel à changer cette réalité prouve qu'"il n'incarne plus la volonté des peuples et qu'il doit donc impérativement être réformé pour s'adapter aux mutations qu'a connues l'humanité depuis la Seconde Guerre mondiale", a soutenu le diplomate sahraoui, fustigeant l'occultation des crimes commis par certains pays, comme en Palestine et au Sahara occidental, et l'impunité dont ils bénéficient et qui s'apparente à un blanc-seing donné à l'occupant pour continuer ses exactions.
"La force sous-jacente des peuples ne saurait s'éteindre et la résistance continuera jusqu'au recouvrement du droit, malgré l'échec des organes exécutifs chargés du maintien de la paix et de la sécurité, qui, au lieu de s'acquitter du rôle qui leur incombe, versent dans la politique de deux poids deux mesures", a affirmé M. Taleb Omar.
L'ambassadeur sahraoui a relevé, dans son allocution, que "lorsqu'il n'a pas réussi à +légitimer+ son occupation du Sahara occidental, le régime marocain s'est jeté dans les bras de l'entité sioniste pour conclure une alliance troquant les causes palestinienne et sahraouie et signer des accords militaires, sécuritaires et économiques ciblant le Sahara occidental et la région tout entière".
La conférence, tenue sous le thème "Tous pour la décolonisation au Sahara occidental", a vu la participation de diplomates de pays soutenant la cause sahraouie, ainsi que de cadres des deux chambres du Parlement, de doyens de facultés, de chefs de partis et de représentants de la société civile.
A cette occasion, l'ambassadeur du Venezuela à Alger, Juan Bautista Arias Palacio, a assuré le peuple sahraoui qu'il pouvait compter sur l'Amérique latine pour soutenir sa lutte, mettant en avant le rôle crucial des jeunes dans les processus de libération et d'édification.
Pour sa part, l'ambassadrice de Namibie à Alger, Panduleni Kaino Shingenge, a insisté sur "la nécessité d'accomplir davantage pour la libération de la République sahraouie, pays fondateur de l'Union africaine (UA)", précisant que son pays continuait à soutenir les efforts ONU-UA en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui, ainsi que les efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura.
Elle a également appelé à libérer tous les prisonniers civils sahraouis dans les geôles marocaines et à mettre fin aux attaques contre les femmes, les enfants, les militants des droits de l'Homme et les défenseurs de la cause du peuple sahraoui.
L'ambassadrice namibienne a aussi appelé à faire cesser l'agression sioniste contre la bande de Ghaza.
Dans leurs interventions lors de la conférence, le président du Conseil national des enseignants du supérieur, Abdelhafid Milat, et le doyen de la Faculté des sciences politiques de l'Université d'Alger 3, Slimane Aradj, ont félicité le peuple sahraoui pour l'anniversaire de la proclamation de la RASD.
Ils ont, en outre, souligné que la position constante de l'Algérie "lui permet de jouer un rôle important dans la défense des causes sahraouie et palestinienne, liées toutes deux à la décolonisation".
Les intervenants ont salué, à ce propos, la détermination du peuple sahraoui à poursuivre la lutte jusqu'au recouvrement de son droit inaliénable.
Au terme de la conférence, des ambassadeurs et des représentants d'ambassades présents à l'événement ont été distingués pour leur solidarité et le soutien de leurs pays à la cause sahraouie et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
La rencontre a également été l'occasion de distinguer nombre de participants, dont des doyens de facultés, des représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et des défenseurs de la cause sahraouie.(SPS)
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| L'initiative humanitaire brésilienne aux réfugiés sahraouis annoncée à Alger | No date |
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Alger
, 27 fev 2024 (SPS) L'Ambassade du Brésil en Algérie a organisé, lundi, une cérémonie d'annonce de l'initiative humanitaire brésilienne visant à venir en aide aux réfugiés sahraouis dans le cadre du Plan de réponse humanitaire aux besoins des réfugiés sahraouis (SRRP) pour la période 2024-2025, récemment lancé par l'Organisation des Nations unies (ONU) au profit du peuple sahraoui.
Dans une allocution prononcée à l'occasion, le chargé d'affaires de l'Ambassade du Brésil, Mauricio Alves Da Costa, a indiqué que cette initiative visait à "répondre aux besoins des réfugiés sahraouis installés dans les camps pour l'année 2023, suite à la décision du Gouvernement brésilien de leur offrir des aides, en associant la société civile brésilienne et des entreprises relevant du secteur privé".
Le diplomate brésilien a précisé que son pays, souhaitant contribuer en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène, a décidé de faire des dons de 65 purificateurs d'eau pour assurer un accès à l'eau potable au profit des camps de réfugiés notamment au niveau des écoles, et entendait également faire un don de 65 panneaux solaires et 65 batteries stationnaires pour davantage d'efficacité dans le matériel fonctionnant grâce à l'énergie renouvelable.
S'agissant de la nourriture, M. Da Costa a souligné que "le Brésil a augmenté sa contribution au Programme alimentaire mondial (PAM) de 20% en 2023, compte tenu de la nécessité d'améliorer la situation alimentaire de l'ensemble des réfugiés sahraouis, dans le but de réduire les taux d'atteinte des maladies et de décès en raison de la malnutrition".
C'est pourquoi, a poursuivi le diplomate, le Gouvernement du Brésil a encouragé le secteur privé à contribuer à cette initiative.
Selon M. Da Costa, le secteur privé a contribué à travers le don de quantités de riz, de viandes et de produits alimentaires au profit des réfugiés sahraouis, en vue de réduire les besoins cités dans le Plan de réponse humanitaire.
Selon le responsable brésilien, "ces aides humanitaires aux réfugiés sahraouis s'inscrivent dans le cadre d'une pratique adoptée par le Brésil depuis des années et ne sont pas signe de changement dans sa politique concernant la question du Sahara occidental", précisant que "la position du Brésil consiste à chercher une solution juste, pacifique et acceptable pour les deux parties (le Maroc et le Sahara occidental) conformément aux résolutions des Nations Unies relatives à la question du Sahara occidental".
Reconnaissance onusienne du rôle "exemplaire" de l'Algérie dans la prise en charge des réfugiés sahraouis
De son côté, Alejandro Alvarez, coordonnateur résident des Nations Unies en Algérie, a salué le rôle "exemplaire" joué par l'Algérie depuis 1975 pour réunir toutes les conditions favorables aux réfugiés sahraouis, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la fourniture des installations nécessaires à leur déplacement, et ce, au profit de générations successives de réfugiés sahraouis.
La bonne prise en charge des réfugiés sahraouis par l'Algérie a donné à tous "des leçons sur le véritable sens de la solidarité entre les peuples", a-t-il poursuivi.
Le responsable onusien a également salué les facilitations accordées par l'Algérie, lesquelles ont été mentionnées par toutes les agences des Nations Unies, pour assurer le transport et la distribution des aides humanitaires de manière "efficace", depuis les ports jusqu'aux camps de réfugiés sahraouis. Ces opérations se déroulent régulièrement en collaboration avec le Bureau européen d'aide humanitaire.
Selon M. Alvarez, "les efforts de l'Algérie ne suffisent pas seuls, nous avons aujourd'hui besoin de la coordination des efforts de plus de bailleurs de fond, ce que le Gouvernement brésilien a exprimé à travers cette initiative".
Pour sa part, le Directeur général des relations multilatérales par intérim au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Abdelghani Merabet a affirmé que cette initiative "intervient dans un contexte de tensions et de conflits à l'échelle mondiale, qui ont exacerbé les crises énergétique et alimentaire. Ces crises ont eu un impact considérable sur le programme d'aide humanitaire destiné aux réfugiés sahraouis, notamment en raison d'une réduction drastique des fonds qui leur sont alloués". En conséquence, la réponse à leur besoins est devenue "extrêmement limitée", a-t-il déploré.
M. Merabet a, en outre, indiqué que cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d'un plan de réponse lancée par les Nations unies en faveur du peuple sahraoui, est la première du genre depuis l'arrivée des réfugiés aux camps en 1975.
Il a ajouté que ce plan atteste que "les besoins des réfugiés ne sont toujours pas satisfaits et que le manque de financement des programmes alimentaires qui leur sont destinés est devenu, malheureusement, chronique", ce qui se "répercute concrètement par la réduction des aides humanitaires et des quotas alimentaires, notamment celles fournies par le programme alimentaire mondial (30%)".
Le responsable a estimé que cette initiative brésilienne pourra mettre en lumière "la précarité de la situation des Sahraouis afin de démontrer la transparence des opérations humanitaires menées en collaboration avec toutes les parties prenantes".
Il a, enfin, réaffirmé que "l'Algérie ne ménagera aucun effort pour mobiliser tous les moyens matériels et financiers nécessaires pour aider les réfugiés provenant des territoires du Sahara occidental non autonome", soulignant que "la seule voie vers une réponse durable à leurs besoins réside dans leur retour au Sahara occidental en toute liberté, dans le cadre de la mise en œuvre intégrale du plan de paix onusien, qui leur garantit l'exercice libre de leur droit à l'autodétermination, un objectif suprême qui exige la conjugaison des efforts de tous les partenaires". (SPS)
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| Le peuple sahraoui célèbre le 48ème anniversaire de la proclamation de sa République | No date |
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Smara
, 27 fev 2024 (SPS) Le peuple sahraoui a célébré mardi le 48
ème
anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie en exil, en présence du président de la République, Brahim Ghali, des membres du Secrétariat national du Front Polisario, du Gouvernement, du Conseil national, du Conseil consultatif et des délégations étrangères venues prendre part à cet évènement.
Les festivités ont commencé par la levée du drapeau sahraoui et un discours de bienvenue de la wali de Smara qui organise ces festivités commémoratives du 48
ème
anniversaire, en présence des délégations étrangères et des participants au Sahara Marathon à cette nouvelle édition.
Des défilés des enfants de maternité, d’écoles et de collèges en couleurs nationales ont été suivis par ceux des différentes dairas et des services régionaux de la wilaya.
La matinée a connu également l’inauguration des expositions traditionnelles permettant ainsi aux délégation étrangères de faire un tour des tentes pour voir les outils et équipements traditionnels que possédaient les Sahraouis auparavant dans leur vie quotidienne.
Plusieurs activités sont programmées dans la soirée dont les discours des délégations étrangères, un match du football et une soirée musicale. (SPS)
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| La wali de Smara reçoit une délégation française en visite dans les camps de réfugiés sahraouis | 25 fév 2024 |
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Smara
(camps de réfugiés sahraouis), 25 fév 2024 (SPS) La wali de Smara, Mme Ezza Bobbih a reçu ce matin au siège de sa wilaya, la délégation française conduite par Mme Claude Mangin venue pour partager avec le peuple sahraoui ses festivités de la célébration du 48
ème
anniversaire de la proclamation de la République sahraouie.
La délégation composée de journalistes, d’élus, de la société civile et des ONGs dont le Secours populaire français, Enfants réfugiés du Monde et chercheurs et universitaires, est accompagnée également par l’adjoint du représentant du Front Polisario en France, Sid’Ahmed Daha.
Mme Ezza a salué la délégation française qui visite les Sahraouis en ces moments où le peuple sahraoui s’apprête à célébrer le 48
ème
anniversaire de la proclamation de son jeune Etat en exil, malgré les multiples appels de quelques pays à ses ressortissants de ne pas visiter les camps des réfugiés par "craintes d’attentats terroristes".
Elle a aussi souhaité la bienvenue et un bon séjour de cette délégation au sein des familles sahraouies, ce qui, a-t-elle dit permettra à nos hôtes l’hospitalité et les conditions du vécu quotidien de ces familles en dépit des conditions difficiles que ce peuple vit depuis plus de quarante ans en raison de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc avec le soutien de certains pays occidentaux.
La délégation a visité l’école de formation des infirmiers et sages femmes financée par ERM où elle reçu des explications sur le fonctionnement de l’école et les difficultés devant la promotion et la formation des étudiants qui sortent et s’en vont travailler ailleurs.
La délégation française visitera durant son séjour qui s’étalera jusqu’au 3 mars prochain, plusieurs institutions de la République sahraouie, aura des entretiens avec des hauts responsables du Front et de la République sahraouie et participera au Marathon du Sahara dans sa nouvelle édition. (SPS)
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| Sahara occidental: l'intersyndicale portugaise appelle l'ONU à organiser un référendum d'autodétermination | No date |
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Lisbonne
, 25 fev 2024 (SPS) La Confédération générale des travailleurs portugais-Intersyndicale nationale (CGTP-IN) a adopté, samedi, une recommandation sur la question sahraouie dans laquelle elle exhorte les Nations unies à organiser un référendum d'autodétermination au Sahara occidental.
Outre son appel à l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, l'intersyndicale portugaise a appelé, à l'occasion de son 15e Congrès, la communauté internationale à "faire pression sur le Maroc pour qu'il respecte les droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental". La confédération a appelé également la communauté internationale à se pencher sur l’interdiction par l’occupant marocain aux délégations d'ONG de défense des droits de l'homme et aux observateurs d'accéder aux territoires occupés afin de s'enquérir de la situation des droits de l'homme.
Les activités de clôture se sont déroulées en présence du responsable des relations internationales et de la coopération de l'Union générale des travailleurs de Saguia Elhamra et de Oued Dhab (UGTSARIO) El Mami Aabidi et de Mih Omar, représentant du Front Polisario au Portugal. (SPS)
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| Le référendum demeure la meilleure solution pour la question sahraouie | No date |
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Addis-Abeba
, 24 fev 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a indiqué que le référendum d'autodétermination du peuple sahraoui "est la meilleure solution" pour la décolonisation du Sahara occidental.
Dans une déclaration à l'agence russe "Sputnik", M. Ghali a affirmé que "le référendum est la meilleure solution" et "nous sommes pour notre indépendance inconditionnelle".
"Le Sahara occidental livre une guerre asymétrique et inégale, mais nous menons une guerre d'usure qui impacte la situation socioéconomique et politique du Maroc et pèse sur le moral de l'armée d'occupation", a ajouté le président de la République, ayant conduit une délégation aux travaux de la 37e session du sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba.
"Il n'y a pas d'égalité ni dans le nombre, ni dans les moyens, outre le fait que le régime marocain est un réel allié de l'entité sioniste. Mais la volonté du peuple sahraoui demeure très forte", a-t-il soutenu.
Evoquant le rôle de l'ONU dans le règlement du conflit entre la République sahraouie et le royaume du Maroc, deux pays membres de l'UA, le Président Ghali a souligné que "l'ONU est appelée à accomplir sa mission dans ce territoire à travers l'organisation d'un référendum car il s'agit-là d'une question de décolonisation".
"Le Front Polisario a été le premier à accepter l'envoyé personnel de l'ONU, De Mistura", a-t-il encore rappelé, en précisant que "le Maroc a pris environ six mois pour répondre à la demande du Secrétaire général concernant la nomination de De Mistura, puis l'a acceptée après des pressions internationales, mais jusqu'à présent, De Mistura n'a rencontré que des obstacles dressés par le Maroc et n'a pas avancé d'un pas en raison de ces entraves".
Le président Ghali a souligné que l'envoyé personnel de l'ONU "tente d'établir des contacts et de débloquer la situation ici et là, et nous espérons qu'il aura un soutien réel et effectif de la part du Conseil de sécurité pour avancer et permettre à la MINURSO de remplir sa mission, tel que stipulé dans les résolutions 690-658, à savoir l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui".
A noter que la position russe de principe et constante sur le conflit au Sahara occidental, demeure attachée à réaliser une paix juste et durable sur la question du Sahara occidental par des voies politiques sur la base du respect du droit international, y compris le respect et l'application des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies dans le cadre de la légalité internationale, selon l'agence de presse "Sputnik". (SPS)
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| L’ALPS mène de nouvelles attaques contre une base militaire des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 20 fév 2024 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 20 fév 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une base militaire de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbes, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué, mardi, un communiqué militaire du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
"Dans le cadre de la guerre de libération menée par l'Armée sahraouie, des unités avancées de l'ALPS ont concentré mardi leurs attaques contre une base militaire de l'armée d'occupation marocaine dans la région de Laagued dans le secteur de Mahbès, lui infligeant de lourdes pertes", selon le communiqué.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les positions et les retranchements des forces d'occupation marocaines", conclut le communiqué. (SPS)
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| Le président de la République quitte Addis Abeba après sa participation au 37ème sommet de l’UA | 19 fév 2024 |
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Addis Abeba
19 fév 2024 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Brahim Ghali a quitté lundi Addis Abeba après avoir pris part aux cotés de ses pairs africains aux travaux du 37
ème
sommet de l’UA qui s’est tenu dans la capitale éthiopienne du 17 au 18 févier.
Le président de la République a été salué à l’aéroport par les ministres : de la justice et du commerce, ainsi que la secrétaire d’Etat aux AE et du directeur du protocole de l’Ethiopie.
Du coté sahraoui, il a été salué à son départ par l’ambassadeur en Ethiopie et représentant permanent auprès de l’UA, Lamin Baali et de l’ambassadeur en charge des questions africaines, Mohamed Yeslem Beissat, du vice représentant auprès de l’UA, Melainine Lekhal et des collaborateurs de l’ambassadeur en Ethiopie.(SPS)
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| Le président de la République assiste à Addis-Abeba à l’inauguration de la statue de l'ancien président tanzanien Julius Nyerere | 18 fév 2024 |
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Addis Abeba
18 fév 2024 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Brahim Ghali assisté dimanche à l’inauguration de la statue de l'ancien président tanzanien Julius Nyerere au siège de la Commission de l'Union africaine (CUA) à Addis-Abeba.
La statue a été dévoilée aujourd'hui lors d'une manifestation organisée en marge du 37e sommet de l'Union africaine, qui se tient actuellement à Addis Abeba.
Étaient présents le Premier ministre Abiy Ahmed, le président de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, le président en exercice de l'Union africaine, Mohamed Ould Ghazouani, le président tanzanien, Samia Suluhu Hassan, ainsi que des dirigeants de divers pays africains, des responsables d'institutions régionales et d'autres invités.
Julius Nyerere, surnommé le "père de la Tanzanie", est l'une des figures les plus marquantes de la lutte pour l'indépendance des pays africains face à la domination coloniale.
La statue de Nyerere a été érigée dans l'enceinte du siège de l'UA, dans le bâtiment Julius Nyerere pour la paix et la sécurité.
Nyerere s'est battu pour que la Tanzanie (alors Tanganyika) quitte la colonie britannique en créant un parti appelé l'Union africaine du Tanganyika.
Cette lutte a porté ses fruits et la Tanzanie a obtenu son indépendance en 1961. Nyerere est devenu le premier président de la Tanzanie en 1964.
Julius Kambarage Nyerere était l'un des principaux héros de l'indépendance de l'Afrique et le principal artisan de la création de l'Organisation de l'unité africaine.
Il a été l'architecte de l'ujamaa, une philosophie socialiste africaine qui a révolutionné le système agricole de la Tanzanie et a servi son pays en tant que président jusqu'en 1985.
Julius Nyerere est connu pour sa célèbre phrase : "Sans unité, il n'y a pas d'avenir pour l'Afrique".
Deux autres statues du panafricaniste ghanéen Kwame Nkrumah et de l'empereur Hailé Sélassié d'Éthiopie ont été inaugurées respectivement en 2019 et 2012, rappelle-t-on. (SPS)
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| Sahara occidental : le Maroc multiplie les attaques contre Staffan de Mistura | No date |
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Genève
, 18 fev 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a souligné que le Maroc "a multiplié ces derniers jours les attaques" contre l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, après que le Makhzen ait réalisé que l'émissaire onusien ne pouvait être "dompté à son goût".
"Le Maroc multiplie les attaques contre l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, menaçant de couper les ponts avec lui", a écrit samedi soir Oubi Bouchraya sur la plateforme X.
Selon le diplomate sahraoui, le régime du Makhzen invoque la visite de Staffan de Mistura en Afrique du Sud, mais, a-t-il affirmé, "la vérité est que cette visite n'est rien d'autre qu'une excuse inventée pour rompre avec l'envoyé de l'ONU après avoir réalisé qu'il ne peut pas être dompté au goût du Maroc".
Oubi Bouchraya a rappelé dans ce sens, le retard au départ du Maroc pour approuver la nomination de l'émissaire onusien (octobre 2021) après qu'il ait été proposé par le Secrétaire général et approuvé par le Front Polisario cinq mois plus tôt, et l'obstruction du Maroc à l'exercice de son mandat en empêchant De Mistura de visiter la partie occupée du Sahara occidental en juillet 2022, avant de l'autoriser finalement en septembre 2023.
Le régime marocain "poursuit toujours l'obstruction arrogante en pensant que la mission de l'émissaire est de légitimer le fait accompli colonial", explique-t-il encore.
Ce faisant, Rabat vise, souligne le diplomate sahraoui, à "créer les conditions pour le pousser à la démission comme ce fut le cas pour son prédécesseur (Horst Kohler)", démissionnaire pour des "raisons de santé" qui n'étaient, en fait, qu'une "forte hypertension artérielle" causée par "le mépris du Maroc et l'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU".
Et de poursuivre dans le même contexte: "La visite en Afrique du Sud n'est qu'un prétexte, et si elle n'avait pas eu lieu, le Maroc aurait inventé autre chose", avant de préciser que la visite de Staffan de Mistura en Afrique du Sud "s'inscrivait dans le cadre de son mandat", comme l'a souligné le 31 janvier dernier, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.
"Rabat serait arrivé à la conclusion qu'il fallait se débarrasser de l'homme après qu'il ait compris le conflit de l'intérieur, loin de la vision simpliste éblouie par les oripeaux de la propagande de l'occupation depuis l'extérieur", écrit encore Oubi Bouchraya.
D'après le diplomate sahraoui, le Maroc "continuera sa campagne contre Staffan de Mistura pour le pousser à démissionner", et ensuite justifier cette démission par "des raisons personnelles" ou des "raisons de santé".
"Mais, si cela arrive, personne ne pourra cacher la vraie raison, qui est la démission chronique du Conseil de sécurité de l'ONU de mener à bien son mandat historique de décolonisation du Sahara occidental", regrette le représentant du Front Polisario. (SPS)
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| Ouverture des travaux du 37ème Sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba en présence du Président de la République | No date |
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Addis Abeba
, 17 fevrier 2024 (SPS) Le 37ème sommet de l'Union africaine a débuté ses travaux samedi, dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, en présence du président de la République et secrétaire général du Front Polisario, Brahim. Ghali.
Plusieurs discours ont marqué la séance d'ouverture, notamment : celui de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA Abiy Ahmed, Premier ministre éthiopien, Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue des États arabes, Mohammad Shtayyeh, Premier ministre palestinien, Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil, Azali Assoumani, président sortant de l'Union africaine et président des Comores, Mohamed Ould Ghazouani, nouveau président de l'Union africaine et président de la Mauritanie.
La séance a également procédé à la nomination du nouveau Bureau de l'Union africaine, qui comprend Mohamed Ould Cheikh Ghazouani (Mauritanie) comme président, plus trois vice-président dont l'Angola, le Congo et le Ghana, ainsi que le Comores comme rapporteur.
Au cours du sommet, qui dure deux jours, les chefs des États membres abordent diverses questions internationales et régionales, en plus du thème central de la séance, qui porte sur les défis de l'éducation en Afrique. Les chefs d’Etats aborderont également les réformes institutionnelles de l'Union africaine et la mise en œuvre de son programme de développement à l'horizon 2063, ainsi que l'activation de la force militaire de réserve du continent africain. (SPS)
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| Arrivée du président de la République à Addis-Abeba pour prendre part au 37ème Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernements de l'UA | 17 fév 2024 |
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Addis-Abeba
, 17 fév 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, est arrivé vendredi dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour prendre participer au 37ème sommet des chefs d’Etat et de Gouvernements de l'UA du 17 au 18 févier 2024 à Addis Abeba.
Le président de la République a été accueilli à l'aéroport par le chargé des protocoles éthiopien, et du côté sahraoui par le ministre des Affaires étrangères Mohamed Sidati, l'ambassadeur chargé de l'Afrique Mohamed Yeslem Beissat, le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle, Khatri Adouh, le ministre de la Santé publique Saleck Baba Hassana, l'ambassadeur permanent auprès de l'Union africaine et de l'Ethiopie Lamine Baali, le conseiller juridique de la Présidence de la République Ahmed Sid’ Ali.
La session discutera l'ordre du jour soumis par la 44ème session du Conseil exécutif de l'Union africaine, qui couvre tous les aspects liés au continent et à ses relations avec les organisations internationales, et les accords au niveau du continent ou avec les organismes internationaux. (SPS)
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| L’Irlande réitère sa position en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui | 15 février 2024 |
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Dublin
(Irlande), 15 février 2024 (SPS) Le président de la République d’Irlande, Michael Daniel Higgins a réitéré la position de son pays en faveur du droit du peuple sahraoui à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément au respect du droit international, du droit international humanitaire, de la Charte des Nations Unies et des résolutions pertinentes.
Le président de la République d’Irlande a exprimé cette position lors de sa réception jeudi, du président de la République secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali au Palais présidentiel.
Les deux parties ont eu un entretien en tête à tête dans lequel elles ont évoqué les développements de la question sahraouie, ainsi que les perspectives de l’action future, notamment dans le domaine de la solidarité en Irlande, en Europe et de par le monde.
La réunion s'est élargie par la suite aux délégations des deux pays, et ont discuté également des positions du Front Polisario face aux événements qui se déroulent dans le monde et à la question sahraouie à la lumière de la situation de la guerre reprise depuis le 13 novembre 2020 en raison de la violation par le Maroc du cessez le feu en vigueur depuis 1991.
Le Président de la République est accompagné dans cette visite, par les membres du Secrétariat national du Front Polisario : Mohamed Salem Ould Salek, Omar Mansour et Sidi Mohamed Omar, respectivement : Ministre Conseiller à la Présidence chargé des Affaires Diplomatiques, ambassadeur pour l'Europe et auprès des institutions européennes, et représentant du Front auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO.
La délégation comprend également, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence, Salha Al-Abd, directeur du protocole à la Présidence et Nafi Al-Rayes, représentant du Front en Irlande. (SPS)
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| Le Premier ministre reçoit la délégation française en visite dans les camps de réfugiés sahraouis | No date |
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Chahid El Hafedh
, 15 fev 2024 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Beyoun a reçu jeudi, la délégation de Vitry sur Seine en fin de sa visite de travail aux institutions de la République sahraouie.
Le Premier ministre a salué la délégation française conduite par le maire de Vitry pour cette visite qui intervient au moment où le peuple sahraoui s’apprête à célébrer le 48
ème
anniversaire de la proclamation de la République sahraouie le 27 février.
Le Premier ministre a fait un exposé de la situation du peuple sahraoui qui mène depuis plus de 40 ans une lutte de libération contre l’occupation marocaine pour le recouvrement de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance.
Il a également passé en revue les derniers développements de la question du Sahara occidental après la reprise de la guerre le 13 novembre 2020, en raison de la violation du cessez-le-feu par le Maroc et son "entêtement grâce aux soutiens de certains pays occidentaux".
"Nous menons une guerre qui nous a été imposée, alors que nous ne voulons que notre droit à l'indépendance par la voix d'un référendum d'autodétermination", a-t-il estimé.
Auparavant la délégation française a visité le croissant rouge sahraoui, les magasins de stock des aides alimentaires puis l’association des familles des disparus et prisonniers politiques sahraouis.
La délégation française est conduite par le maire de Vitry sur Seine, Pierre Bell-Lloch accompagné du maire adjoint en charge des Relations Internationales, Albertino Ramael et Ibrahima Konaté Chargé de mission aux Relations Internationales, rappelle-t-on. (SPS)
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| Visite du président de la République en Irlande | No date |
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Dublin
,15 fev 2024 (SPS) Le président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a entamé une visite en Irlande à la tête d'une importante délégation.
Au cours de son séjour, entamé mercredi et devant s'étaler sur trois jours, le président Ghali sera reçu par le président d'Irlande, M. Micheal Higgins, et rencontrera également des chefs de parti de la coalition gouvernementale (Fianna Fail, Fine Gael et Les Verts), ainsi que de l'opposition, dont Mme Mary Lou McDonald, présidente du Sinn Fein, parti nationaliste de gauche, et principal parti d'opposition.
Parti nationaliste de gauche et principal parti d'opposition, le Sinn Fein devrait conduire le prochain gouvernement à l'issue des élections générales prévues en Irlande, en mars 2025.
A cette occasion, le président sahraoui entretiendra son hôte, le président Higgins, ainsi que différents interlocuteurs des derniers développements de la question sahraouie aussi bien sur le terrain au Sahara occidental, que sur la scène internationale, notamment aux Nations-unies et au niveau de l'Union européenne.
Il examinera avec eux les moyens à même de renforcer la solidarité et le soutien du peuple irlandais et de l'Irlande en général, avec le peuple sahraoui. Il abordera plus particulièrement le rôle que l'Irlande, en sa qualité de membre de l'UE, pourrait jouer au sein de l'institution communautaire, pour la défense des droits du peuple sahraoui et la promotion de sa cause.
Par ailleurs, le président sahraoui sera reçu au siège du ministère des Affaires étrangères et au Parlement irlandais, où une table ronde est également prévue, à cette occasion, avec des représentants de la société civile des syndicats et des médias irlandais.
Il convient de souligner que l'Irlande est un défenseur sûr et déterminé du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, et ce quel que soit la couleur politique de la majorité au pouvoir à Dublin.
En effet, le gouvernement irlandais publie, régulièrement, des déclarations officielles pour rappeler cette position de soutien sans équivoque.
Au sein de l'UE, l'Irlande compte parmi les Etats membres les plus constants dans leur position de défense des droits de l'Homme du peuple sahraoui et de préservation des richesses naturelles du territoire du Sahara occidental.
Cette position constante et courageuse, Dublin la tient notamment de l'histoire de résistance du peuple irlandais face au colonialisme britannique.
En effet après 7 siècles de dure colonisation (1163 - 1921), le peuple irlandais a mené un combat héroïque au début du siècle dernier contre l'occupant et mené une résistance qui lui a permis d'arracher son indépendance à la suite du traité de Londres de 1921. (SPS)
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| Sidati dénonce les campagnes de déplacement forcé dans les territoires sahraouis occupés | No date |
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Addis-Abeba,
15 fev 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a condamné, mercredi devant la 44e session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine, les campagnes de déplacement forcé menées par les autorités d'occupation marocaines contre les Sahraouis dans les régions occupées de la République sahraouie.
Intervenant lors du débat sur le rapport de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, M. Sidati a déclaré que "l'occupation marocaine continue de violer gravement les droits de l'homme dans les régions occupées du Sahara occidental", condamnant les campagnes menées par les autorités d'occupation ces derniers jours contre un certain nombre de Sahraouis dont les terres ont été confisquées et les biens incendiés.
Le ministre sahraoui a appelé la Commission africaine des droits de l'homme à "suivre de près cette situation grave qui exige une surveillance étroite de la part de la Commission africaine, tout comme de toutes les organisations et institutions internationales des droits de l'homme".
Après avoir évoqué dans son allocution la situation globale des droits de l'homme au Sahara occidental, M. Sidati a appelé la Commission africaine des droits de l'homme à visiter la région et enquêter sur cette violation continue des droits des citoyens sahraouis dans les régions occupées de la République sahraouie.
Une importante délégation sahraouie participe aux travaux de la 44e session du Conseil exécutif de l'Union africaine, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, accompagné de l'ambassadeur chargé de l'Afrique, Mohamed Yeslem Beissat et de l’ambassadeur en Ethiopie et représentant permanent de la République sahraouie auprès de l'Union africaine, Lamin Baali.
La 44e session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine se tient dans le cadre des préparatifs de la 37e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation continentale, prévue samedi et dimanche à Addis-Abeba (Ethiopie). (SPS)
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| Le Président de la République entame une visite en Irlande | 15 fév 2024 |
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Dublin (Irlande), 15 fév 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front, Brahim Ghali, a entamé depuis mercredi une visite de quelques jours en République d'Irlande.
La délégation présidentielle a tenu une série de réunions au niveau des deux chambres du Parlement irlandais, avec des représentants de diverses formations politiques et syndicales, de la société civile et du mouvement de solidarité.
Les entretiens ont eu trait aux développements de la situation au Sahara occidental et les voies et moyens de renforcer les relations entre le Front Polisario et les différentes formations politiques irlandaises, ainsi que les perspectives de l’action future, notamment dans le domaine de la solidarité, en Irlande, sur la scène européenne ou internationale.
Ces parties ont réitéré leurs positions de soutien au droit du peuple sahraoui à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément au droit international et au droit international humanitaire et à la mise en œuvre de la Charte et des résolutions pertinentes des Nations Unies au Sahara occidental.
Le Président de la République est accompagné dans cette visite, par les membres du Secrétariat national du Front Polisario : Mohamed Salem Ould Salek, Omar Mansour et Sidi Mohamed Omar, respectivement : Ministre Conseiller à la Présidence chargé des Affaires Diplomatiques, ambassadeur pour l'Europe et auprès des institutions européennes, et représentant du Front auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO.
La délégation comprend également, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence, Salha Al-Abd, directeur du protocole à la Présidence et Nafi Al-Rayes, représentant du Front en Irlande. (SPS)
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| La déception du Maroc par la visite de De Mistura en Afrique du Sud confirme son manque de volonté politique pour un règlement | 14 fév 2024 |
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Alger
, 14 fév 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a affirmé que la déception exprimée par les milieux politiques au Maroc après la visite de l'envoyé personnel pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, en Afrique du Sud, confirme l'obstination de l'occupant marocain à poursuivre ses tentatives visant à entraver les efforts de la Communauté internationale pour aboutir à un règlement pacifique du conflit au Sahara occidental, en l'absence de toute volonté politique de sa part pour le règlement.
Dans un entretien accordé à l'APS, M. Sidati a souligné que les "réactions immatures" exprimées par les responsables politiques marocains suite à la visite de l'envoyé onusien à Pretoria viennent à l'appui des "manœuvres du Maroc visant à contrecarrer les efforts de la Communauté internationale pour parvenir à un règlement pacifique du conflit au Sahara occidental, et ses tentatives de contourner le droit du peuple sahraoui et d'imposer le fait accompli en essayant de convaincre le monde de ses prétendues "bonnes intentions" pour instaurer la paix dans la région.
Le ministre a rappelé que l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, a entre autre missions de "communiquer avec les Etats membres", affirmant que l'envoyé personnel représente l'ONU et il est responsable devant elle, et non devant l'Etat d'occupation marocain".
M. Sidati a précisé que depuis sa nomination en tant qu'envoyé personnel du Secrétaire général des nations unies au Sahara occidental le 6 octobre 2021, De Mistura s'est rendu, dans le cadre de son mandat, dans plusieurs pays, rappelant que l'Afrique du Sud est un Etat ami du peuple sahraoui, qui a tissé, depuis la légende Nelson Mandela" des relations étroites avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qui se sont développées aujourd'hui en relations de solidarité et de coordination, notamment avec l'engagement ferme de l'Afrique du Sud pour un ordre international fondé sur des règles, outre sa position en faveur des solutions pacifiques justes aux conflits en Afrique et autres".
Le chef de la diplomatie sahraouie a indiqué que "le soutien ferme de Pretoria au principe de la décolonisation du Sahara occidental et sa solidarité sans faille avec le peuple sahraoui, attestent par ailleurs de son fort soutien au droit imprescriptible des peuples à l'autodétermination et à la liberté conformément aux principes du droit international pertinents".
Le responsable sahraoui a souligné que "la position de Pretoria est désormais à prendre en considération notamment après sa décision historique de défendre le droit du peuple palestinien face au génocide perpétré par l'occupant sioniste".
Selon le ministre, la visite de De Mistura a eu "un écho très important dans sa dimension politique, ayant contribué à sensibiliser à la question de la dernière colonie en Afrique, ce qui a provoqué la colère et la déception du Maroc qui cherche toujours à entreprendre des démarches proactives pour tenter d'empêcher et de saper toute initiative onusienne pour le règlement de la question sahraouie".
"Nous avons perçu de la sincérité dans ses tentatives de faire avancer le processus de règlement à travers plusieurs propositions formulées dans ce sens", a souligné M. Sidati dans son évaluation de la mission de Staffan de Mistura depuis son installation en 2021.
Et d'ajouter que "l'envoyé personnel du SG de l'ONU a désormais la conviction qu'il n'y a pas de solution qu'en respectant le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination".
"Un soutien international, est de ce fait, indispensable, a-t-il dit, afin que la communauté internationale et le Conseil de sécurité puissent mettre un terme au conflit en exerçant la pression nécessaire et urgente sur la partie marocaine pour l'amener à se soumettre à la légalité internationale".
Le chef de la diplomatie sahraouie a évoqué le rôle des Etats-Unis et de la Russie dans le règlement du conflit au Sahara occidental, précisant que les déclarations des deux pays à maintes reprises pour affirmer leur soutien total au processus politique de l'ONU au Sahara occidental et aux efforts de M. De Mistura afin de parvenir à un règlement durable de la question sahraouie, confortent "la position du peuple sahraoui et confirment qu'il s'agit d'une question de décolonisation qui impose à la communauté internationale d'assumer ses responsabilités". (SPS)
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| L'Armée sahraouie inflige de lourdes pertes humaines et matérielles à l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | No date |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 14 fev 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des positions de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, a indiqué mercredi la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie dans son communiqué militaire.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé une base militaire dans la région de Laakad dans le secteur de Mahbes, ainsi qu'un poste de commandement d'un bataillon relevant de l'armée marocaine dans le même secteur", selon le communiqué.
Les attaques de l'armée sahraouie se poursuivent contre les positions et les retranchements des forces d'occupation marocaine, "leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles", conclut le communiqué.(SPS)
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| Nous appelons de nos vœux une contribution pleine et entière de l'UA au règlement de la question sahraouie (Sidati) | No date |
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Alger
, 14 fev 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a formé le vœu de voir l'Union africaine (UA), premier défenseur de la cause du peuple sahraoui, contribuer pleinement et entièrement, dans l'esprit de son Acte constitutif, au règlement de la question sahraouie.
Dans un entretien accordé à l'APS à la veille du 37e Sommet de l'Union africaine, prévu à partir du 17 février à Addis-Abeba (Ethiopie), le ministre des Affaires étrangères a indiqué que "face au statu quo que connaît, aujourd'hui, la question sahraouie, nos espoirs reposent sur le prochain Sommet africain, le peuple sahraoui espérant que l'UA jouera pleinement son rôle dans la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, et lui permettra d'exercer son droit à l'autodétermination".
Evoquant les derniers développements de la question sahraouie à la lumière de la nouvelle donne internationale, avant le sommet de l'UA, M. Sidati a rappelé le rôle qui incombe à l'Afrique, en tant que "premier défenseur de la cause du peuple sahraoui", dans le règlement du conflit au Sahara occidental, soulignant que l'Acte constitutif de l'UA offrait un appui à l'ONU pour le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, dans le cadre d'un partenariat Afrique-ONU sérieux.
"De multiples crises et défis dominent l'ordre du jour du Sommet, dont le conflit au Sahara occidental", a dit M. Sidati, soulignant que la place de la question sahraouie se renforce, jour après jour, auprès des Etats membres de l'UA. Une tendance qui s'est accentuée ces dernières années, comme en témoignent "le partenariat et la coordination entre les différentes structures de l'organisation continentale pour affirmer la souveraineté du peuple sahraoui sur ses territoires", a-t-il soutenu.
Il a, par ailleurs, mis en garde contre "les funestes desseins du régime marocain, qui tente, à chaque fois, d'exploiter tout espace au niveau continental ou international pour faire du chantage et acheter les consciences en vue de faire passer ses approches et sa mauvaise marchandise", assurant que "ces manœuvres ont été mises à nu à travers le continent africain".
Evoquant la dynamique diplomatique des responsables sahraouis conformément au programme national issu du Congrès du Front Polisario, M. Sidati a affirmé que ces derniers mois, le peuple sahraoui a marqué plusieurs points importants au double plan continental et international, notamment avec la participation du Sahara occidental au sommet des Brics malgré les manœuvres marocaines pour l'en empêcher.
La poursuite par le Maroc de sa politique de la fuite en avant aura de fâcheuses conséquences
Le ministre des Affaires étrangères a en outre estimé qu'en dépit des tensions actuelles dans le monde, la cause sahraouie continue de susciter un intérêt à l'échelle internationale, mettant en garde contre la poursuite par le Maroc de sa politique de la fuite en avant et son manquement à ses engagements internationaux dans le cadre de la stratégie de la tension prônée par l'occupant dans la région. "La poursuite de la guerre au Sahara occidental aura de fâcheuses conséquences", a-t-il prévenu.
Selon le responsable sahraoui, l'instauration de la paix et de la sécurité dans la région passe par la fin de l'occupation du Sahara occidental et la cessation des violations et de la répression systématique contre les Sahraouis.
Il a relevé, dans ce contexte, que "pour assouvir ses visées expansionnistes dans la région, l'occupant marocain a fait appel à l'entité sioniste et noué des relations suspectes avec elle pour notamment mater la résistance du peuple sahraoui, semer l'instabilité dans la région et menacer tous les Etats voisins".
Le ministre sahraoui a en outre affirmé que la Direction sahraouie poursuivait son combat juridique au niveau des cours européennes pour mettre fin aux épisodes de pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui par l'occupant marocain et certains pays européens impliqués.
Cette année, le peuple sahraoui attend "avec optimisme" une décision finale de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) à cet égard, car tout laisse entendre que les accords illégaux conclus entre l'Union européenne et la Maroc ne seront pas reconduits, a-t-il dit.
Suite à la décision rendue par la CJUE en septembre 2021, ayant affirmé que l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc avait été conclu sans l'accord du peuple du Sahara occidental et incluait illégalement les eaux sahraouies, le Conseil de l'Europe et la Commission européens ont fait appel, en décembre de la même année, sachant que l'accord valable pour quatre ans est arrivé à échéance en juillet dernier, mais fait actuellement l'objet de procédures devant la CJEU pour empêcher sa reconduction.
Le ministre a souligné que ce qui compte à l'avenir c'est de trouver de nouveaux mécanismes pour empêcher les pays de l'UE de reproduire les épisodes de pillage des ressources naturelles du Sahara occidental, insistant sur l'impératif de "lancer une nouvelle étape dans la guerre juridique à travers l'introduction de demandes d'indemnisation du peuple sahraoui pour le préjudice subi du fait des pillages menés depuis plus de 30 ans".
L'action diplomatique doit, quant à elle, tendre à "tenir l'occupation marocaine pour responsable des ravages qu'elle a causés sur le plan moral et économique, mais aussi du préjudice environnemental dû à la surexploitation des ressources souterraines sahraouies". (SPS)
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| Le ministre des AE prend part aux travaux de la 44ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine | 14 fév 2024 |
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Addis-Abeba
, 14 fév 2024 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a pris part aux travaux de la 44ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine qui ont débuté mercredi à Addis Abeba.
Le ministre des affaires étrangères est accompagné de l'ambassadeur chargé de l'Afrique, Mohamed Yeslem Beisat, pour participer à la 44ème Session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine.
La République Sahraouie a participé à la 47ème Session ordinaire du Comité des Représentants Permanents, représentée par l’Ambassadeur à Addis Abeba et représentant auprès de l'Union Africaine, Lamin Baali.
Les travaux d cette session s’inscrivent dans le cadre des préparatifs de la tenue du 37e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, prévu les 17 et 18 février 2024 sous le thème : "L’éducation d’une Afrique adaptée au 21e siècle".
Plusieurs questions à l’ordre du jour liées au renforcement de la paix et de stabilité et au soutien au développement, à l’intégration et à la complémentarité en Afrique, dont la promotion de l’éducation, l’activation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le processus de réforme institutionnelle des organes de l’Union africaine, l’activation du Fonds pour la paix, la lutte antiterroriste, l’adhésion de l’UA au G20 et la stratégie des partenariats avec les autres Etats et blocs". (SPS)
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| La délégation française poursuit sa visite aux institutions de la République sahraouie | 14 fév 2024 |
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Aousserd
, 14 fév 2024 (SPS) La délégation vitryiote s’est rendue ce mercredi à la wilaya d’Aousserd, où elle a été reçue par la wali, Mme Khira Boulahi et effectué une visite aux différents secteurs de la wilaya, dans le cadre de la visite de quatre jours aux camps de réfugiés entamée depuis mardi.
La délégation sera l’hôte d’un déjeuner offert en son honneur par la wali de la wilaya.
Auparavant la délégation de Vitry sur Seine a visité l’école d’infirmières et de sages femmes et les différents services de cette école.
La délégation conduite par le maire de Vitry sur Seine, Pierre Bell-Lloch accompagné du maire adjoint en charge des Relations Internationales, Albertino Ramael et Ibrahima Konaté Chargé de mission Relations Internationales, est arrivée mardi matin dans les camps de réfugiés sahraouis.
En première étape, la délégation a visité le musée de la résistance où elle a eu des explications sur les différentes étapes de la lutte du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine, avant d’être reçue par le ministre de l’éducation, Khatri addouh, autour d’un déjeuner à la wilaya de Boujdour.
Enfin d’après midi, la délégation a été reçue par le secrétaire général du ministère de la coopération avec qui, elle a eu un entretien autour des questions en relation avec le domaine de son secteur.
Durant son séjour, la délégation visitera plusieurs institutions de la République sahraouie et aura des rencontres avec la société civile et aura des entretiens avec des responsables sahraouis, selon le programme de la visite. (SPS)
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| Le Polisario condamne l'invitation par le Maroc de 14 ambassadeurs à visiter le Sahara occidental | No date |
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Genève
, 14 fev 2024 (SPS) Le Front Polisario a condamné, mardi, l'invitation, par l'occupation marocaine, de 14 ambassadeurs accrédités auprès des Nations unies à Genève à visiter le Sahara occidental occupé, ce qui constitue une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies qui considère le territoire sahraoui comme non autonome en attente de décolonisation.
Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a indiqué, dans un communiqué, que le Maroc, dès qu'il a pris les commandes du Conseil des droits de l'homme, "a commencé à promouvoir son agenda national de colonisation du Sahara occidental".
Le diplomate sahraoui a souligné que l'invitation de 14 ambassadeurs à se rendre dans les territoires sahraouis occupés a été utilisée comme une manœuvre de "propagande médiatique à grande échelle" par le Maroc. Selon lui, cette campagne avait pour but de "tromper l'opinion publique et utiliser abusivement la présidence du Conseil pour promouvoir l'occupation militaire illégale du Sahara occidental par le Maroc".
Aussi, assure-t-il, cette visite, "en plus d'être une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies, qui considère le Sahara occidental comme un territoire non autonome en attente de décolonisation, est également contraire au mandat du président et à l'esprit du Conseil tel qu'il a été défini lors de sa création par résolution qui met en avant l'importance primordiale du principe de l'égalité des droits et de l'autodétermination des peuples".
La résolution souligne, a rappelé le représentant sahraoui, la nécessité cruciale "d'assurer l'universalité, l'objectivité et la non-sélectivité dans l'examen des questions relatives aux droits de l'homme, et l'élimination des doubles standards et de la politisation".
Le représentant du Front Polisario a conclu que l'instrumentalisation par le Maroc de son poste de président du Conseil, ne l’aidera nullement à redresser son image ternie après les scandales de "MoroccoGate", Pegasus" et le massacre commis contre les migrants africains à la frontière entre Nador et Melilla en juin 2022, ni couvrir le siège imposé aux territoires sahraouis, l'expulsion systématique des observateurs internationaux et les violations flagrantes des droits de l'homme commises au Sahara occidental occupé, bien documentées par les organisations internationales. (SPS)
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| Une délégation de la mairie de Vitry sur Seine entame une visite de travail aux camps de réfugiés sahraouis | 13 fév 2024 |
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Chahid ElHafedh
, 13 fév 2024 (SPS) Une délégation des élus de la ville de Vitry sur Seine est arrivée mardi matin aux camps de réfugiés sahraouis dans le cadre d’une visite de travail de quatre jours aux institutions de la République sahraouis et du Front Polisario.
La délégation française est conduite par le maire de Vitry sur Seine, Pierre Bell-Lloch accompagné du maire adjoint en charge des Relations Internationales, Albertino Ramael et Ibrahima Konaté Chargé de mission Relations Internationales.
Durant son séjour, la délégation visitera plusieurs institutions de la République sahraouie et aura des rencontres avec la société civile et aura des entretiens avec des responsables sahraouis, selon le programme de la visite.
En première étape, la délégation de Vitry a visité le musée de la résistance où elle a eu des explications sur les différentes étapes de la lutte du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine.
La délégation a eu un entretien fraternel avec le ministre de l’éducation, Khatri addouh, autour d’un déjeuner à la wialya de Boujdour. (SPS)
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| Nouvelles attaques de l’Armée sahraouie contre les forces de l'occupant marocain dans le secteur de Haouza | 12 fév 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 12 fév 2024 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé un poste d'alerte et une base des forces de l'occupant marocain dans le secteur de Haouza, indique, lundi, un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des unités avancées de l'Armée sahraouie ont ciblé un poste d'alerte par des bombardements intenses dans la région de Arbib El Gaa dans le secteur de Haouza ainsi qu'une base de l'occupant marocain dans la région de Lagtitira dans le même secteur, causant des pertes considérables dans les rangs de l'ennemi", précise le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les positions et les retranchements des forces de l'occupant marocain qui a subi de lourdes pertes humaines et matérielles, ajoute le même communiqué.(SPS)
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| Le Maroc voulait que j'abandonne ma neutralité en tant qu'envoyé personnel au Sahara occidental (Christopher Ross) | 09 fév 2024 |
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Washington
, 09 fév 2024 (SPS) L'ancien envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross a critiqué les médias et le gouvernement marocains qui ne cessent de mener des campagnes de désinformation et de porter de fausses accusations contre lui lors de l'exercice de ses fonctions, soulignant que le Makhzen souhaite un envoyé onusien dans la région dépourvu de neutralité, pour satisfaire ses ambitions.
Dans le cadre de l'exercice du droit de réponse, M. Ross a réagi aux accusations fallacieuses publiées sur le site "Maroc diplomatique" et à celles déjà exprimées par de hauts responsables marocains concernant une prétendue hostilité envers le Maroc, dans des tentatives de diffamation à cause de sa neutralité dans le dossier sahraoui.
Le diplomate a précisé qu'il a œuvré comme envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental pendant huit ans, rappelant que sa mission, telle que définie dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, était de faciliter des négociations directes entre les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario) en vue de parvenir à "une solution politique mutuellement acceptable, qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental".
Soulignant que son rôle de facilitateur lui imposait une neutralité absolue, M. Ross a tenu à signaler que "jamais une seule fois en huit ans il n'a épousé une proposition spécifique (pour le règlement du conflit au Sahara occidental), malgré la forte pression du Maroc pour plaider en faveur de l'autonomie sous une +prétendue+ souveraineté marocaine", alors que le Front Polisario continue de plaider en faveur d’un référendum d’autodétermination incluant l’indépendance comme option.
Par ailleurs, M. Ross a également rappelé que l'Algérie a toujours été en faveur d'un règlement impliquant un référendum au Sahara occidental conformément aux différentes résolutions onusiennes.
A ce titre, il a affirmé que "le Maroc était clairement déçu que l’Algérie ne puisse pas être amenée à faire davantage pour promouvoir un règlement à son goût" et que, "en tant qu’Etat souverain, elle a maintenu sa position". (SPS)
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| Le ministre des Affaires étrangères s’entretient avec son homologue algérien | 08 fév 2024 |
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Alger
, 08 fév 2024 (SPS) Le membre du Secrétariat national, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a été reçu, jeudi, par le ministre algérien des Affaires étrangères et de la communauté à l'étranger, Ahmed Attaf.
Les deux parties ont examiné les développements de la question du Sahara occidental et ont réitéré leur soutien au secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et à son envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour leurs efforts visant à relancer le processus de règlement du conflit au Sahara Occidental sur la base de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'ONU.
L’entretien s'est déroulé en présence de l'ambassadeur sahraoui en Algérie et d'un membre du Secrétariat national, Abdelkader Taleb Omar. (SPS)
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| Le conflit au Sahara occidental a "assez duré" | No date |
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Alger
, 08 fév éàé’ (SPS) L'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a estimé que le conflit au Sahara occidental avait "assez duré", rappelant que Washington était pour une résolution du conflit "dans le cadre des Nations unies et à travers le travail de l'envoyé personnel du SG de l'ONU, Staffan de Mistura".
"Ce conflit a assez duré : 47 ans, c'est long ", a indiqué Mme Moore Aubin dans un entretien accordé aux journaux El-Watan et El- Khabar publié jeudi, soulignant que "les Etats-Unis voient que De Mistura devrait avoir l'espace et l'opportunité de travailler pour une solution politique au conflit". (SPS)
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| Une délégation du Front Polisario s'entretient à Moscou avec des responsables du ministère des AE | 07 fév 2024 |
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Moscou
(Fédération de Russie), 07 fév 2024 (SPS) une délégation du Front Polisario composée du Dr Sidi Mohamed Omar, membre de le Secrétariat National, représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies et coordinateur avec la MINURSO, Mme Fatma Al Mahdi, membre du Secrétariat National et Ministre de la Coopération, et du Dr Ali Salem Mohamed Fadel, représentant du Front Polisario en Russie s’est entretenue avec le directeur du département Moyen-Orient et Afrique du Nord au ministère russe des Affaires étrangères, M. Alexander Kinchak.
L’entretien qui s'est tenue au siège du ministère russe des Affaires étrangères à Moscou, s'inscrit dans le cadre des consultations et du dialogue en cours entre les parties russe et sahraouie, a permis aux deux parties de discuter et d'échanger des points de vue sur plusieurs sujets et questions d'intérêt commun, notamment le processus de paix parrainé par les Nations Unies au Sahara occidental, les relations russo-sahraouies et la situation régionale et internationale.
La délégation sahraouie a informé ses interlocuteurs russes des derniers développements de la question sahraouie et du processus de paix des Nations Unies à la lumière de la violation par l'État d'occupation marocain du cessez-le-feu le 13 novembre 2020, qui a imposé au peuple sahraoui de reprendre sa lutte armée légitime, ainsi que les efforts déployés par l'Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, M. Staffan de Mistura, afin de relancer le processus de paix.
La délégation sahraouie a également réitéré la disposition du Front Polisario à entamer des négociations directes avec la partie marocaine sous l'égide des Nations Unies afin de permettre à la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) de mener à bien le mandat pour lequel il a été créé par le Conseil de sécurité, tout en soulignant la ferme détermination du peuple sahraoui à continuer de défendre, par tous les moyens légitimes, ses droits inaliénables et non négociables à l'autodétermination et à l'indépendance.
Pour sa part, le responsable russe a souligné la fermeté de la position de son pays sur la question sahraouie et son soutien au processus de paix au Sahara occidental parrainé par les Nations Unies afin de parvenir à une solution juste garantissant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies, soulignant que des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario constituent la seule voie vers une solution pacifique et durable.
Le responsable russe a également souligné le refus absolu de son pays des solutions imposées et des mesures unilatérales prises par certaines parties, car elles vont à l'encontre du droit international et des fondements internationaux du règlement au Sahara occidental.
Il convient de noter que la Fédération de Russie s'est abstenue ces dernières années lors du vote des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU relatives au renouvellement du mandat de la MINURSO, en signe de protestation contre la manière non consultative et déséquilibrée dont les résolutions sont formulées et contre les amendements apportés aux résolutions qui nuisent, selon la partie russe, à la voie du règlement de la question du Sahara occidental.
La Fédération de Russie s'est abstenue lors du vote de la résolution 2703 (2023) du Conseil de cette dernière, car elle ne reflète pas la situation réelle sur le terrain au Sahara occidental et ne contribue pas en fin de compte aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général pour reprendre le processus de négociation entre le Front Polisario et le Maroc pour parvenir à une solution acceptable pour les deux parties.
Ont pris part à l’audience du côté russe, des responsables du Département Moyen-Orient et Afrique du Nord du Ministère russe des Affaires étrangères. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible une base des forces de l'occupant marocain dans le secteur de Guelta | 07 fév 2024 |
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Bir Lahlou
(territoires sahraouis libérés), 07 fév 2024 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une base des soldats de l'occupant marocain dans le secteur de Guelta, leur infligeant "des pertes humaines et matérielles considérables", indique, mercredi, un communiqué de la direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des unités avancées de l'ALPS ont mené, mercredi après-midi, un bombardement qui a ciblé une base dans la région de Cherg Leghrab dans le secteur de Guelta", précise le communiqué militaire.
"Les attaques de l'ALPS se poursuivent, infligeant des pertes humaines et matérielles considérables dans les rangs de l'armée de l'occupant marocain le long du mur de la honte", conclut le communiqué. (SPS)
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| Le président de la République présente ses condoléances au président par intérim de la Namibie suite au décès de feu Hage Geingob | 4 fév 2024 |
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Bir Lehlou
(Territoires libérés), 4 fév 2024 (SPS) Le Président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé dimanche, un message de condoléances au président par intérim de la Namibie, Dr Nangolo. Mbumba, dans lequel il a exprimé les condoléances du peuple et du gouvernement sahraouis suite au décès du président Hage Geingob, décédé des suites d'une grave maladie.
"C'est avec une immense et profonde tristesse que nous avons appris le décès du Dr Hage G. Geingob, ancien président de la République de Namibie, décédé tôt ce dimanche à l'âge de 82 ans", a écrit le président de la République dans un message dont une copie est parvenue à SPS.
"Au nom du Gouvernement et du peuple de la République sahraouis, permettez-moi de vous transmettre, au peuple frère de la République de Namibie et à toute la famille du Président Geingob, nos plus sincères condoléances et notre plus profonde sympathie en cette douloureuse occasion", lit-on dans le message.
Membre de longue date de la SWAPO, militant anti-apartheid et vétéran de la lutte pour l'indépendance de la Namibie, le président, feu Geingob était un grand homme d'État, un visionnaire et un combattant de la liberté par excellence qui a servi son pays et son peuple, à travers tous les postes qu'il a occupés et assumé, avec un dévouement et une diligence exemplaires, a rappelé le Président Ghali.
"On se souviendra de lui comme d'un fervent partisan de la lutte de libération du peuple sahraoui et un grand dirigeant africain convaincu que l'Afrique ne serait pas véritablement libre tant que la République sahraouie ne le serait pas pleinement", a conclu le message du président de la République.(SPS)
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| L’association camion citerne réitère son engagement envers le peuple sahraoui | 04 fév 2024 |
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Le Havre
, 04 fév 2024 (SPS) L'Association "Camions Citerne," basée dans la ville du Havre et œuvrant dans la région française de Normandie, a tenu sa réunion annuelle visant à faire le bilan de ses activités en 2023 et à tracer le plan d'actions pour l'année 2024 en présence d’un large public et du représentant du Front Polisario en France Mohamed
Ali Zerouali.
Fondée sur un engagement sans faille en faveur de la sensibilisation de l'opinion française, l'association a également soutenu plusieurs projets humanitaires dans les campements de réfugiés sahraouis. Chaque été, elle accueille un groupe d'enfants sahraouis, illustrant son dévouement envers la cause et renforçant ainsi les liens autour de la lutte légitime du peuple sahraoui, a indiqué un communiqué un communiqué de l’association parvenu à SPS.
Dans son intervention, Madame Nadine Lefrançois, présidente de l'association, a exprimé sa gratitude envers les participants pour leur engagement en faveur de la juste cause du peuple sahraoui. Elle a souligné l'historique de l'association et a rappelé son implication dans la sensibilisation de l'opinion publique française. Mme Lefrançois a également énuméré les nombreuses initiatives humanitaires menées dans les campements des réfugiés, avec une mention spéciale pour la commune de La Guera, ville jumelée avec l'association.
Le représentant du Front Polisario en France Mohamed Ali Zerouali, a pour sa part, exprimé, sa gratitude envers l'Association "Camion-citerne" pour son engagement en faveur de la justice et des droits de l'homme, soulignant son rôle dans la sensibilisation de l'opinion française et son initiative d'accueil des enfants Sahraouis en vacances d'été.
L'envoi prochain d'une délégation pour visiter les camps de réfugiés, démontrant l'engagement continu de l'association envers la cause sahraouie. Il a souligne l'importance du partenariat entre l'association et le Front Polisario, appelant à une collaboration pour un avenir plus juste pour le peuple Sahraoui. Il a conclut en invitant tous à continuer de soutenir l'Association „Camion-citerne" dans son travail exceptionnel. (SPS)
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| Tout investissement au Sahara occidental occupé sans le consentement du peuple sahraoui est une violation du droit international | 03 fév 2024 |
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Madrid
, 03 fév 2024 (SPS) Tout investissement au Sahara occidental occupé sans le consentement du peuple sahraoui à travers son représentant légitime, le front Polisario constitue une violation du droit international, a réaffirmé le représentant du front Polisario en Espagne, Abdoulah Alarabi .
Dans une lettre adressée au président du groupe ‘ Sénator’ d’investissement hôtelier d’Alméria, Abdoulah Alarabi a exprimé le rejet du front Polisario de la construction d’hôtels par des hommes d’affaires espagnols d’Alméria à la vile occupée de Dakhla, territoire non autonome en processus de décolonisation inachevé et dont le Maroc ne possède aucune souveraineté.
"Le Front POLISARIO empruntera toutes les voies légitimes en sa disposition pour défendre le droit légitime du peuple sahraoui et se réserve le droit d'entreprendre toute action qu'il jugera appropriée pour défendre le droit légitime à l'autodétermination et à l'indépendance", a estimé le représentant du front Polisario.
Il a rappelé l’avis de la Cour internationale de Justice qui avait affirmé en 1975 n’avoir constaté aucun lien de souveraineté du Maroc sur le territoriale entre le Sahara occidental et les décisions de la CJUE (de 2016, 2018 et 2021) statuant que le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires "séparés et distincts" et le Maroc ne possède aucune souveraineté sur le Sahara occidental.
Toute activité économique autre doit passer par le consentement du représentant légitime du peuple sahraoui sera vouée à l’échec, a-t-il conclu. (SPS)
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| Afrique du Sud: la MAE dit avoir eu une discussion utile avec De Mistura sur le Sahara occidental | 01 fév 2024 |
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Pretoria
, 01 fév 2024 (SPS) La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a affirmé mercredi avoir eu "une discussion utile", à Pretoria avec l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, Staffan de Mistura, en visite en Afrique du Sud.
"La discussion était utile, marquée par l’examen de quelques approches se rapportant au Sahara occidental", occupé par le Maroc, a dit Mme Pandor lors d'un point de presse en réponse à une question d'un journaliste sur l’objectif de la visite de Staffan de Mistura en Afrique du Sud.
Et de souligner: "Ce sont des questions confidentielles", ajoutant qu'elle a besoin de temps pour apporter une réponse aux "propositions".
Staffan de Mistura a effectué mercredi une visite en Afrique du Sud, à l'invitation du gouvernement sud-africain, pour prendre part à des réunions sur la question sahraouie, avaient annoncé auparavant les Nations unies.
Pour rappel, et à l'issue de l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution qui proroge jusqu'au 31 octobre 2024 le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), le représentant permanent de l'Afrique du Sud auprès de l'ONU, Marthinus van Schalkwyk, avait réaffirmé le soutien de Pretoria aux efforts de Staffan de Mistura pour parvenir à une solution politique "juste, durable et mutuellement acceptable", prévoyant l'autodétermination du peuple sahraoui.(SPS)
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| De Mistura en Afrique du Sud pour prendre part à des réunions sur la question sahraouie | 31 jan 2024 |
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New York
(Nations unies), 31 jan 2024 (SPS) L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, Staffan de Mistura, doit effectuer, mercredi, une visite en Afrique du Sud pour prendre part à des réunions sur la question sahraouie, ont annoncé les Nations unies.
Staffan de Mistura "est en route pour l’Afrique du Sud, à l’invitation du Gouvernement, pour prendre part à des réunions, ce mercredi, avec de hauts fonctionnaires sud-africains", a déclaré mardi le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien.
Les discussions tourneront autour "de la question du Sahara occidental", a-t-il précisé.
Pour rappel, et à l'issue de l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution qui proroge jusqu'au 31 octobre 2024 le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), le représentant permanent de l'Afrique du Sud auprès de l'ONU, Marthinus van Schalkwyk, avait réaffirmé le soutien de son pays aux efforts de Staffan de Mistura pour parvenir à une solution politique "juste, durable et mutuellement acceptable", prévoyant l'autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
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| Le ministère de la Santé publique lance une campagne de vaccination contre la poliomyélite | 29 jan 2024 |
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Chahid El Hafedh
, 29 jan 2024 (SPS) Des équipes spécialisées se sont rendues dans les différentes wilayas pour la vaccination contre la polio au profit des enfants de deux mois à six ans.
L’opération, s’est tenue en présence importants nombres d'enfants ciblés par la vaccination en compagnie de leurs mères conformément aux procédures d'accompagnement du processus.
Le programme de cette campagne de vaccination a été élaboré par la Direction centrale de prévention en collaboration avec les directions régionales de la santé.
Les équipes de vaccination sont accompagnées d'équipes de sensibilisation, afin de sensibiliser pour sensibiliser la société sur l'importance de la vaccination contre la polio et à son rôle dans la protection et la sauvegarde des enfants. (SPS)
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| Le Gouvernement Sahraoui salue la décision de la CIJ concernant la plainte de l'Afrique du Sud contre l'entité sioniste | 28 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 28 jan 2024 (SPS) Le Gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) a salué, samedi, la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant la plainte de l'Afrique du Sud contre l'entité sioniste pour les crimes de génocide commis à l'encontre des Palestiniens dans la bande de Ghaza, qualifiant cette décision "de victoire décisive" pour le droit international et un "important rappel" que nul n'est au-dessus de la loi.
Le Gouvernement sahraoui s'est félicité dans un communiqué de "cette grande victoire de l'Afrique du Sud et de son initiative historique qui envoie un message fort à toutes les forces occupantes et à tous les régimes autoritaires à travers le monde, que nul n'est au-dessus de la loi, que l'impunité ne sera plus tolérée dorénavant, que les actes criminels, peu importent leurs auteurs, feront l'objet d'enquêtes et que les coupables seront jugés et punis".
La CIJ a rendu justice à l'Afrique du Sud, qui est connu pour son soutien aux peuples opprimés, et qui n'a eu de cesse d'exprimer, dans des communiqués et les différents foras internationaux, que les actes de l'entité d'occupation à Ghaza "relèvent du génocide contre le peuple palestinien", selon la même source.
Dans le même contexte, la RASD a souligné "la responsabilité légale et morale" qu'incombe à tous ceux qui défendent l'Ordre mondial basé sur les règles et la souveraineté du droit international, pour prendre les mesures nécessaires et demander des comptes à l'occupation marocaine pour les horreurs et les crimes contre l'humanité perpétrés à l'encontre du peuple sahraoui, et les transgressions du droit international et du droit international humanitaire commises par l'occupation marocaine illégale et continue des territoires sahraouis, dans une violation flagrante des objectifs et des principes de la Charte des Nations Unies (ONU), et des objectifs et des principes de l'Acte constitutif de l'Union Africaine (UA).
Le Gouvernement sahraoui a également rappelé l'avis consultatif historique sur le Sahara Occidental rendu par la CIJ, le 16 octobre 1975 et qui est désormais une source formelle de fondement juridique du droit des peuples à l'autodétermination, en tant que droit inaliénable et une injonction parmi les règles du droit international public.
En battant en brèche les prétentions expansionnistes du Maroc de souveraineté sur le Sahara occidental, la CIJ a démontré clairement que l'autorité de souveraineté sur le territoire est dévolue au peuple sahraoui qui jouit d'un droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, exercé conformément à la résolution 1514 XV de l'Assemblée générale (AG) de l'ONU, aux autres résolutions onusiennes pertinentes relatives à la décolonisation.
Pour rappel, la CIJ qui est le principal appareil judiciaire de l'ONU, avait affirmé que le Sahara occidental était, avant la colonisation espagnole, un territoire habité par des populations nomades, socialement et politiquement organisées en tribus et placées sous l'autorité de chefs compétents pour les représenter et qu'il n'existe aucun lien de souveraineté entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume marocain.
De Plus, la CIJ n'avait pas constaté de liens juridiques de nature à modifier l'application de la résolution 1514 XV sur la décolonisation du Sahara occidental, en particulier l'application du principe d'autodétermination, à travers l'expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.
La CIJ avait tenue, vendredi, une séance au niveau de son siège à La Haye (Pays-Bas,) en vue de rendre une décision préliminaire concernant l'action intentée par l'Afrique du Sud contre l'entité sioniste, sur le génocide commis contre la bande de Ghaza.
La CIJ avait ordonné à l'occupant sioniste de prendre toutes les mesures pour empêcher des actes de génocide contre les Palestiniens et permettre l'amélioration de la situation humanitaire dans la bande de Ghaza, en assurant les besoins humanitaires urgents de la bande. (SPS)
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| L’Armée sahraouie mène de nouvelles attaques contre les forces d'occupation marocaines à Amgala | 27 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 27 jan 2024 (SPS) Des unités avancées de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé par d'intenses bombardements les positions des forces d'occupation "retranchées au mur de la honte (mur de sable)", a indiqué, samedi, un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Deux bases de l'armée marocaine ont été bombardées, vendredi, dans la région d'Amegli Edechra, au secteur d'Amgala, "leur infligeant des pertes humaines et matérielles considérables", selon le communiqué.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les positions et les retranchements des forces d'occupation marocaines le long du mur de la honte (mur de sable), a ajouté le même communiqué. (SPS)
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| Installation d'un nouveau Groupe d'amitié interparlementaire entre l'Equateur et la RASD | 24 jan 2024 |
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Quito
, 24 jan 2024 (SPS) Les députés équatoriens de divers partis politiques ont installé mardi au siège de l'Assemblée nationale du pays, le Groupe interparlementaire d'amitié et de coopération réciproque avec le Conseil national (Parlement) de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Les membres du Mouvement de la Révolution citoyenne, du parti SUMA, du Mouvement de l'unité plurinational Pachakutik et de l'Unité populaire, se sont réunis pour maintenir l'engagement traditionnel de l'Assemblée nationale de former un Groupe interparlementaire avec la RASD.
"Le nouveau Groupe interparlementaire d'amitié et de coopération réciproque avec le Conseil national de la République arabe sahraouie exercera ses fonctions au cours de la période 2024-2025, conformément à la réglementation en vigueur dans la fonction législative équatorienne", a-t-on précisé.
Plusieurs groupes interparlementaires ont été créés entre l'Equateur et la RASD. En décembre 2013, lors du XVIIIe Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui s'est déroulé dans la capitale équatorienne, Quito, un groupe de cette nature s'est formé.
Et en janvier 2017, sous la conduite de la députée Maria Augusta Calle Andrade, qui présidait la Commission sur la souveraineté, l'intégration, les relations internationales et la sécurité globale de l'Assemblée nationale de l'Equateur, un groupe interparlementaire similaire a été formé pour promouvoir les relations interparlementaires entre les deux pays au cours de cette année-là.
La RASD est membre fondateur de l'Union africaine (UA) et entretient des relations avec l'Equateur depuis 1983, rappelle-t-on. (SPS)
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| Le Maroc poursuit ses violations des droits de l'Homme au Sahara occidental | 23 jan 2024 |
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New York
(Etats-Unis), 23 jan 2024 (SPS) Les violations des droits de l'Homme se sont poursuivies en 2023 dans les territoires sahraouis occupés, où des militants sont muselés, harcelés, surveillés, et dans certains cas, condamnés à de longues peines d’emprisonnement par les autorités d’occupation marocaines, a indiqué l'organisation Human Rights Watch (HRW).
Dans son rapport annuel de 2024, HRW a rapporté que les autorités d'occupation marocaines "musellent les activistes des droits humains et de l’indépendance du Sahara occidental en les soumettant au harcèlement, à la surveillance et, dans certains cas, à de longues peines d’emprisonnement faisant suite à des procès inéquitables".
Elle a cité dans ce sens, le cas des 19 Sahraouis (du groupe Gdeim Izik) toujours en prison après avoir été condamnés à l’issue de deux procès inéquitables, en 2013 et 2017, en raison de leur lutte pacifique pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Dans son rapport, l'ONG note que "lors de ces deux procès, les tribunaux (marocains) se sont appuyés presque entièrement sur leurs aveux à la police pour les condamner, sans enquêter sérieusement sur les allégations selon lesquelles les accusés les avaient signés sous la torture".
Par ailleurs, HRW a évoqué la visite qu'avait effectuée, en septembre dernier, l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, dans la région, pour la première fois depuis sa nomination, en 2021, mais aussi, "les missions constructives" annoncées en mars 2023, par le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, presque huit ans après la dernière visite du représentant de l'Agence onusienne pour les réfugiés (HCR).
Dans ce document, l'ONG a rappelé le statut du Sahara occidental, considéré comme un "territoire non autonome" par l'ONU, occupé par le Maroc en 1975 après le départ des Espagnols.
Il est rappelé également dans le rapport, qu'en 1991, le Maroc et le Front Polisario, seul et unique représentant du peuple sahraoui, avaient accepté un cessez-le-feu négocié par les Nations unies afin de préparer un référendum sur l’autodétermination qui n'a jamais eu lieu.
L'ONG s'est intéressée, par ailleurs, à la situation des droits de l'Homme au Maroc, en mettant en lumière le cas des 40 militants du mouvement de protestation de la région du Rif, toujours en détention arbitraire, pour avoir exprimé en 2017 leur colère contre les conditions socio-économiques locales. Parmi les personnes condamnées figure l'un des leaders du Hirak, Nasser Zefzafi.
Rabat est critiqué aussi par l'ONG pour n'avoir mené aucune "enquête crédible et indépendante ni offert une indemnisation appropriée" aux survivants et aux familles des victimes du drame des demandeurs d’asile et des migrants, brutalement tués à la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla, en juin 2022. (SPS)
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| Les autorités espagnoles prolongent finalement le permis de séjour de la militante sahraouie Aminatou Haidar | 21 jan 2024 |
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Madrid
, 21 jan 2024 (SPS) Le ministère de l'Intérieur espagnol a accordé finalement la prolongation du permis de séjour à la militante sahraouie Aminatou Haidar, a annoncé son avocate Fatima Mohamed Fadel, citée par l'agence de presse espagnole EFE.
Le Commissariat général à l'Immigration et aux Frontières du ministère a informé la militante des droits de l'Homme et présidente de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM) que le permis de séjour qu'elle détient depuis 16 ans en Espagne a été renouvelé, écrit EFE.
Mme Haidar s'est ainsi rendue à Laâyoune occupée depuis Las Palmas, pour assister à un enterrement d'un proche, avec la certitude de pouvoir revenir sans aucun problème.
Mercredi dernier, Me Mohamed Fadel avait expliqué qu'Aminatou Haidar souhaitait se rendre au Sahara occidental occupé et qu'elle ne pourrait pas retourner en Espagne, car la prolongation de résidence qu'elle demandait lui avait été refusée.
Entre-temps, Aminatou Haidar a fait appel devant la justice et la défense a reçu les deux documents permettant à la militante de voyager et revenir en Espagne : l'autorisation de retour de l'Immigration et la prolongation de séjour de l'Intérieur.
La présidente d'ISACOM avait dénoncé le fait qu'on lui ai refusé le renouvellement de son permis de séjour après 16 ans de vie entre les territoires occupés du Sahara occidental et l'Espagne, évoquant une "décision politique préméditée" des autorités espagnoles.
En 2009, Aminatou Haidar avait observé une grève de la faim de 32 jours à l'aéroport de Lanzarote (Iles Canaries, Espagne) après s'être vu refuser par les autorités d'occupation marocaines, le retour au Sahara occidental. (SPS)
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| Ouverture des travaux de la 2ème édition du Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui | 20 oct 2024 |
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Aousserd
(Camps de réfugiés sahraouis), 20 oct 2024 (SPS) Les travux du Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui s’est ouvert dimanche après-midi, en présence du président de la République, Brahim Ghali,de délégations étrangères représentant plus de 45 syndicats de 21 pays, avec plus de 150 délégués, dont les secrétaires généraux de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) Amar Takdjout et de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA), Arezki Mezhoud.
Durant les deux jours des travaux du Forum, une série de communications sera présentée sur l'expérience syndicale sahraouie, la situation des travailleurs sahraouis sous l'occupation et ceux de la diaspora, ainsi que la situation de la femme sahraouie et son rôle avant-gardiste dans le combat de libération et d'édification. (SPS)
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| L'ALPS attaque des forces de l'occupant marocain dans le secteur d'El Mahbès | 19 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 19 jan 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé les bases des forces de l'occupant marocain dans le secteur d'El Mehbes, leur infligeant des pertes humaines et matérielles considérables, a indiqué, vendredi, un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Selon le communiqué, "dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des détachements avancés de l'ALPS ont mené un bombardement intense qui a ciblé des bases des forces de l'occupant marocain dans la région de Rous Lahtiba, dans le secteur d'El Mahbès".
Des unités de l'ALPS avaient ciblé une base d'intervention relevant de l'armée de l'occupant marocain dans la région de Skikima, entrainant d'importantes pertes humaines et matérielles.(SPS)
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| Un référendum d'autodétermination reste la seule solution pour résoudre la question sahraouie | 19 jan 2024 |
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Rome
, 19 jan 2024 (SPS) La militante sahraouie des droits de l'Homme, Sultana Khaya, a affirmé qu'un référendum d'autodétermination restait la seule solution plausible pour résoudre la question sahraouie, soutenant toutefois la décision du Front Polisario de reprendre la lutte armée pour la libération du Sahara occidental occupé par le Maroc.
"(...) Nous soutenons et approuvons la décision du Front Polisario de défendre son peuple en reprenant la lutte armée pour la libération. Pour le peuple sahraoui, la solution existe et a été établie depuis des décennies, même par l'ONU : un référendum d'autodétermination qui consacre l'indépendance de notre peuple. Cela reste pour nous la seule solution", a déclaré Sultana Khaya dans un entretien accordé au journal italien Il manifesto.
Mme Khaya a dénoncé la multiplication des violences et des arrestations par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis dans les territoires occupés depuis la reprise de la lutte armée en 2020, soulignant que "les restrictions sur les déplacements d’une ville à l’autre ou l’interdiction d’entrée pour les organismes internationaux, dans le but d'occulter ce qui se passe au Sahara occidental, en sont la preuve".
"Rabat arrête, réprime et utilise la violence contre toutes les formes de dissidence. Les militants ont été contraints de rester chez eux sans pouvoir sortir, dans mon cas, pendant près de deux ans", a rappelé la militante des droits de l'Homme concernant la situation dans les territoires occupés.
Et d'ajouter : "La répression a atteint un tel point que les Sahraouis n’ont que deux choix : protester au risque d’être emprisonnés, ou fuir par des moyens de fortune vers les îles Canaries et risquer leur vie en mer".
Evoquant la "très mauvaise" situation des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines, Mme Khaya a indiqué que la plupart d'entre eux ont été emprisonnés à plus de 1 000 kilomètres des territoires occupés, sans que des membres de leur famille ou des avocats ne peuvent les contacter.
La militante a signalé que la Ligue sahraouie pour la défense des droits de l’Homme qu'elle préside a recueilli de nombreux témoignages de torture physique et psychologique, de recours à l’isolement cellulaire pendant plusieurs mois consécutifs ou encore de refus de soins aux malades.
"C’est pourquoi j’ai lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle vérifie leurs conditions. En outre, on ne sait plus rien des prisonniers condamnés à la réclusion à perpétuité, s’ils sont vivants" ou pas, a-t-elle soutenu.
Par ailleurs, Mme Khaya a glorifié le rôle des femmes sahraouies dans la résistance à l’occupation, soulignant qu'il a toujours été fondamental.
"Aujourd’hui encore, malgré le climat brutal de répression, les femmes descendent dans la rue, se battent, sont violées et arrêtées. C’est ce qui m’est arrivé, et malheureusement cela arrive tous les jours dans les territoires occupés. Nous, les femmes, sommes le symbole de la résistance qui se poursuivra, malgré tout, jusqu’à la libération de nos terres", a-t-elle affirmé.(SPS)
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| L'Armée sahraouie cible une base des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 18 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(territoires sahraouis libérés), 18 jan 2024 (SPS) Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une base des forces de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès, a indiqué jeudi la Direction centrale du Commissariat politique de l'armée sahraouie dans son communiqué militaire.
"Dans le cadre de la guerre de libération, des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, une Skikima dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de lourdes pertes", a précisé le communiqué.
"Les attaques de l'armée sahraouie se poursuivent causant de lourdes pertes humaines et matérielles dans les rangs des forces de l'occupation marocaine", a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le Mouvement des non-alignés réaffirme son soutien à la cause du Sahara occidental | 18 jan 2024 |
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Kampala
, 18 jan 2024 (SPS) Plusieurs délégations participant aux travaux de la réunion ministérielle préparatoire du Sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement du Mouvement des non-alignés (MNA), qui se tiennent mercredi et jeudi à Kampala (Ouganda), ont réaffirmé leur soutien à la cause du Sahara occidental, plaidant en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Dans une allocution prononcée lors de la séance d'ouverture de cette réunion ministérielle, la vice-présidente de l'Ouganda (pays assurant la présidence tournante du Mouvement des non-alignés), Jessica Alupo, a appelé à continuer à soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Afrique du Sud, de la Namibie, du Zimbabwe et de Cuba ont, quant à eux, appelé à accélérer la décolonisation à travers le monde et à permettre au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a salué la position constante et authentique du Mouvement des non-alignés en faveur du droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Ce soutien à la cause sahraouie, exprimé par de nombreuses délégations ministérielles lors de la réunion préparatoire du sommet, s’inscrit dans la lignée du rôle historique joué par le MNA en faveur des mouvements de libération et de décolonisation dans plusieurs régions du monde.
Lors de ce Sommet, les chefs d'Etat et de Gouvernement du Mouvement des non-alignés devraient réaffirmer la responsabilité historique des Nations Unies envers le peuple du Sahara occidental et réitérer leur soutien aux efforts du Secrétaire général et de son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique acceptable qui permette l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et aux résolutions onusiennes pertinentes, notamment la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale (Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés) adoptée le 14 décembre 1960. (SPS)
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| La République sahraouie participe à la 47ème session ordinaire du Comité des représentants permanents de l'UA | 15 jan 2024 |
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Addis-Abeba
(Ethiopie), 15 jan 2024 (SPS) La République sahraouie participe à la 47ème session ordinaire du Comité des représentants permanents de l'Union africaine, qui a ouvert ses travaux lundi au siège de la Commission de l'Union africaine à Addis Abeba.
Les travaux de cette session se concentrent sur le thème : " Éduquer une Afrique adaptée au 21ème siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, qualitatif, tout au long de la vie et pertinent pour l’Afrique".
La session se déroule en présence du président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, des ambassadeurs des États membres de l'Union africaine, ainsi que des responsables de l'Union africaine.
Il est prévu que le Comité des représentants permanents discutera des projets de rapports et préparera l'ordre du jour de la 44ème session ordinaire du Conseil exécutif, prévue les 14 et 15 février à Addis-Abeba.
Les travaux de la 47ème session ordinaire du Comité des représentants permanents de l'Union africaine se poursuivront jusqu'au 26 janvier.(SPS)
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| Espagne: le Parlement basque abrite la 27e conférence "Paix et liberté pour le peuple sahraoui" | 15 jan 2024 |
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Madrid
, 15 jan 2024 (SPS) Le Parlement de la communauté autonome espagnole basque a abrité, samedi, la 27e conférence interparlementaire "Paix et liberté pour le peuple sahraoui" à laquelle ont pris part des représentants des assemblées régionales de toute l'Espagne.
Des représentants des assemblées législatives de Navarre, de Catalogne, de la Rioja, d'Aragon, de Castille-et-Léon, des Iles Baléares, des Iles Canaries, de Cantabrie, de Madrid et des Asturies ont assisté à l'évènement pour "discuter et se mettre d’accord sur une déclaration" en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui, selon des médias locaux.
S’exprimant à l’ouverture des travaux, Bakartxo Tejeria, présidente du Parlement basque, a souligné que "la cause du peuple sahraoui est aussi celle du peuple basque". Pour elle, "ce sentiment de solidarité se reflète depuis plusieurs années dans les nombreuses initiatives approuvées par le Parlement".
Et de préciser: "Ce sont des initiatives qui nécessitent une solution politique juste et respectueuse d'un principe fondamental, à savoir le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui".
Ainsi, elle a jugé "très positif" le travail accompli et les décisions prises par la conférence interparlementaire "Paix et liberté pour le peuple sahraoui" pour parvenir à cette "solution politique juste".
Parmi les décisions et revendications de la conférence, figurent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, la fin de l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc et la condamnation des violations par l’occupant marocain des droits de l'Homme des Sahraouis dans les territoires occupés. La présidente a cité également la demande adressée aux Nations unies en vue de promouvoir une solution juste et définitive, car, a-t-elle souligné, "un référendum d'autodétermination doit avoir lieu".
"Toutes ces revendications sont partagées et soutenues par ce Parlement", a insisté Mme Tejeria.
De son côté, le représentant du Parlement sahraoui, Dih Mohammed Noucha, a lu une lettre du président de cette institution de la République sahraouie, Hamma Salama, dans laquelle il a appelé à "réfléchir à des formules et moyens pour mettre fin à l'occupation du Sahara occidental par le Maroc, aux violations systématiques des droits de l'Homme et au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental".
Il a également appelé à œuvrer "pour mettre fin au siège militaire et médiatique imposé aux territoires sahraouis occupés et libérer les civils sahraouis en détention arbitraire dans des prisons marocaines", ainsi qu'à "intensifier les efforts pour faire pression sur les pays européens et l'Union européenne (UE) en vue de respecter le droit international".
Pour sa part, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi, a affirmé que la conférence est "très importante", car elle "nous donne l'opportunité de disposer d'un cadre parlementaire pour suivre la politique étrangère de l'Etat espagnol, compte tenu de sa responsabilité envers le peuple sahraoui et le processus de décolonisation du Sahara occidental".
Le diplomate sahraoui a mis en avant aussi "le consensus au sein des Chambres (du Parlement espagnol) sur la question sahraouie", tout en déplorant le fait que le chef du gouvernement espagnol ait "rompu unilatéralement" ce consensus en soutenant le plan expansionniste du Maroc au Sahara occidental.
"Néanmoins, nous continuerons à travailler avec les forces politiques et les groupes parlementaires dans ce cadre d'accord, pour que cette décision contraire au droit international soit suspendue", a-t-il ajouté.
Les participants à cette nouvelle édition ont abordé la question sahraouie sous différents angles, à travers une série de communications présentées par Mohamed Fadel Brahim Ahmed, représentant du Front Polisario au Pays Basque, Carmelo Ramirez, président de la Fédération des institutions de solidarité avec le Sahara occidental (Fedissah) et Ines Miranda, présidente de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (IAJUWS). (SPS)
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| Sahara occidental: la complicité des Occidentaux avec le Maroc a retardé la résolution du conflit | 14 jan 2024 |
Allemagne
Berlin
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Berlin
, 14 jan 2024 (SPS) Le représentant-adjoint du Front Polisario en Allemagne, Saleh Sidmustfa, a affirmé que le Maroc "n'avait aucun moyen de gagner militairement la guerre au Sahara occidental", soulignant que la complicité de certains Etats occidentaux avec le royaume "est l'une des raisons pour lesquelles le conflit n'est pas encore résolu".
"Le Maroc n’a aucun moyen de gagner militairement la guerre", a déclaré Saleh Sidmustfa dans une intervention à l'occasion de la tenue d'une conférence internationale sur le parcours de la militante socialiste Rosa Luxembourg, à Berlin, affirmant que les Sahraouis sont "invincibles".
Pour le diplomate sahraoui, le Maroc en est parfaitement conscient et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il s'appuie sur les Occidentaux, en leur ouvrant grandes les portes des investissements et de l'exploitation des richesses des territoires sahraouis.
Il a fait observer, à ce sujet, que "l'avidité des Etats occidentaux et leur course derrière les intérêts sont malheureusement l'une des raisons de la non-résolution du conflit au Sahara occidental jusqu'à ce jour".
"En permettant aux Occidentaux d'investir et d'exploiter les richesses sahraouies, le Maroc a fini par faire d'eux des complices et un appui au sein des instances internationales", a expliqué en substance Saleh Sidmustafa.
Il a ajouté que le Maroc, "champion de la ruse", a réussi également à duper les Etats occidentaux en leur faisant croire qu'il développait les énergies renouvelables dans les territoires sahraouis occupés.
"Sous prétexte de vouloir développer des sources d'énergie alternatives, l'occupation marocaine est cimentée et éco-blanchie par les Occidentaux", a souligné Saleh Sidmustafa.
Le responsable sahraoui a conclu son intervention intitulée: "Sahara occidental: pourquoi le conflit en Afrique du Nord n'est pas encore résolu?" en disant que la non-tenue d'un référendum au Sahara occidental est temporaire, car le droit des Sahraouis à l'autodétermination, consacré par le droit international et les résolutions onusiennes, est incontournable.(SPS)
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| L'ALPS cible des retranchements des forces de l'occupant marocain dans le secteur d'El Guelta | 13 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 13 jan 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé les forces de l'occupant marocain dans le secteur d'El Guelta, a indiqué, samedi, un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Selon le communiqué, "dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des détachements avancés de l'ALPS ont mené un bombardement qui a ciblé, samedi, des bases des forces de l'occupant marocain dans la région de Lethertyat dans le secteur d'El Guelta, "entrainant d'importantes pertes dans les rangs de l'Armée de l'occupant marocain, tous grades confondus".
"L'Armée sahraouie poursuit ses opérations militaires contre les positions de l'occupant marocain qui essuie de lourdes pertes le long du mur de la honte", a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le Maroc préside en 2024 le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU : une mauvaise farce ? (AARASD) | 12 jan 2024 |
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Paris
, 12 jan 2024 (SPS) L’association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD) en France a estimé que la présidence du Maroc en 2024 du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU est une mauvaise farce?, surtout que le Maroc ne se distingue pas positivement en ce domaine.
L’AARASD a rendu public un communiqué dont une copie est parvenue à SPS et en voici le texte intégral du communiqué :
" Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique
356 rue de Vaugirard - 75015 PARIS
Secrétariat
Tél. 06.70.31.24.97
Courriel :
[email protected]
Facebook : Amis de la République Sahraouie
Sites :
www.association-des-amis-de-la-rasd.org
www.ecrirepourlesliberer.com
-
www.sahara-info.org
Association Loi 1901 déclarée à la Préfecture de Paris le 26 mars 1976
Contact Presse : 06 70 31 24 97
Communiqué de presse
Le Maroc préside en 2024 le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU : une mauvaise farce ?
Ce 10 janvier 2024, 30 États parmi les 47 votants au Conseil ont élu, à bulletin secret, le Maroc pour présider le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en 2024.
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui, dans le monde, plaident et bataillent pour que les droits humains soient respectés. Batailles menées par de multiples organisations aussi bien dans leur pays qu’à Genève. En effet le Maroc ne se distingue pas positivement en ce domaine : une monarchie autoritaire, qui empêche toute liberté de presse et surveille de près toute forme de contestation, et surtout un pays qui depuis 1975 occupe son voisin le Sahara occidental et empêche le scrutin d’autodétermination de son peuple, pourtant recommandé par l’ONU et le Conseil de Sécurité chaque année.
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les Sahraouis qui vivent dans un pays occupé et qui sont soumis à une surveillance de chaque instant.
Cette élection, qui chaque année s’organise grâce à un consensus passé entre les votants, n’a pas été de cette nature ce 10 janvier 2024. Le Maroc a réuni 30 voix, alors que l’Afrique du Sud en a réuni 17. En ce moment de guerre au Proche-Orient, ce vote a été strictement politique et s’est détourné de son enjeu principal : contribuer au respect des droits humains. On a eu d’un côté le Maroc, proche d’Israël, signataire des accords d’Abraham, et de l’autre l’Afrique du Sud, si attentive à la situation des Palestiniens comme des Sahraouis, qui vient de solliciter une procédure auprès de la Cour internationale de Justice de la Haye pour instruire les manquements de l’État d’Israël aux obligations qui lui incombent vis-à-vis des Palestiniens pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Depuis près de 50 ans, les Sahraouis subissent la cruelle répression marocaine : disparitions et emprisonnements sans procès du temps d’Hassan II, tortures et prisons pour tous ceux qui ont osé, en 2010, s’affronter au Makhzen à Gdeim Izik... Depuis près de 50 ans le Sahara occidental est devenu une prison à ciel ouvert pour tous ceux et pour toutes celles qui refusent l’occupation et toutes les formes de souveraineté marocaine sur leur pays.
À leurs côtés, nous soutenons leur bataille pour l’autodétermination, pour la libération de leurs prisonniers politiques. À leurs côtés, nous irons demander des comptes au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Et d’abord réaffirmer que le statut du Sahara occidental ne se décrète pas dans ce Conseil. Par contre, son désormais éminent président, Monsieur Omar Zniber, doit très vite proposer au Ministre de la Justice marocain la libération des prisonniers politiques sahraouis condamnés à l’occasion de procès peu conformes avec les standards que défendent les organismes et les juristes de l’ONU en charge du respect des droits humains. Cette libération a d’ailleurs été requise le 11 novembre dernier par le groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire.
Régine Villemont
Paris le 11 janvier 2024". (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible un poste de commandement des soldats de l'occupant marocain dans le secteur d'El Guelta | 11 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 11 jan 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé "une base arrière" des soldats de l'occupant marocain dans le secteur d'El Guelta, a indiqué, jeudi, un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Selon le communiqué, "dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée des combattants de l'Armée sahraouie, des détachements avancés de l'ALPS ont mené un bombardement qui a ciblé une base arrière du commandement de l'Armée royale dans le secteur d'El Guelta, causant d'importantes pertes dans les rangs de l'Armée de l'occupant marocain", lit-on dans le communiqué.
"L'Armée sahraouie poursuit, de manière quotidienne, ses opérations militaires, face à l'échec du système de défense marocain avec son matériel et sa technologie, à riposter à ses attaques", a conclu le communiqué. (SPS)
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| Sahara occidental: une marche pacifique réprimée par les forces marocaines à Laâyoune occupée | 09 jan 2024 |
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Laayoune occupée
, 09 jan 2024 (SPS) Les forces d'occupation marocaines ont violemment dispersé une marche pacifique organisée par des défenseurs des droits de l'homme sahraouis à Laâyoune occupée dans le cadre de la campagne internationale contre la candidature du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (Codesa) a déclaré dans un communiqué publié mardi, que "les forces d'occupation marocaines ont encerclé les domiciles d’un nombre de défenseurs des droits humains, blogueurs et familles de prisonniers politiques sahraouis, et les ont empêchés de manifester pacifiquement dans le cadre de la campagne internationale lancée par la société civile sahraouie afin de s'opposer à la candidature du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'homme".
Le collectif a ajouté que "des policiers en civil sont également intervenus avec force contre des militantes sahraouies qui voulaient manifester avec le drapeau national sahraoui et des slogans exigeant le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, et qui tentaient de distribuer des tracts condamnant les crimes contre l'humanité commis contre les civils sahraouis dans les territoires sahraouis occupés".
Selon le communiqué, des manifestantes ont été violentées et rouées de coups par les forces d’occupation. Le recours à la force a entraîné l’évanouissement après une chute de la militante sahraouie des droits humains et membre du CODESA, Khadidjatou Al-Dawiya, alors que ses collègues de l'organisation, Al-Salika Ammar, Fala Al-Shatouki et Jamila Al-Moujahid, ainsi que les journalistes Saliha Boutenkiza et Hoda Bakna, qui ont subi des violences verbales, ont été soumises à un siège pendant plusieurs heures aux domiciles de certaines d’entre elles".
Dans ce contexte, le chef du CODESA, Ali Salem Al Tamek, souligne que l'initiative de la société civile sahraouie exprime le rejet de la candidature du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, en raison d’abord de son statut de puissance occupante, impliquée dans "des crimes de génocide, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité dont le peuple sahraoui est victime, en plus des enlèvements, arrestations et pillage des ressources naturelles et des violations contre les prisonniers sahraouis dans ses prisons".
De plus - ajoute Al Tamek - "étant donné le sombre bilan du Maroc en matière des droits de l'homme, souligné par des organisations internationales, ainsi qu'au regard de sa politique de répression adoptée contre son peuple et l'emprisonnement de dizaines de défenseurs des droits humains, des personnalités médiatiques et des militants politiques marocains, et compte tenu de ses méthodes contraires aux valeurs et à la morale, telles que le recours à l'immigration clandestine et à la criminalité, utilisées pour faire chanter et influencer les pays, ce rejet populaire constitue une opportunité de lui (le Maroc) demander des comptes et de le dénoncer".
Le responsable sahraoui affirme que la marche pacifique visait à empêcher que ce vote soit "une occasion pour le Maroc d'accéder à la présidence de ce conseil, ce qui lui permettra de couvrir la poursuite de son occupation et de ses crimes, notamment la confiscation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".(SPS)
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| Le Polisario ne s'engagera dans aucune démarche qui ne respecterait pas le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance | 09 jan 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 09 jan 2024 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé que "le Front Polisario ne s'engagera dans aucune démarche qui ne respecterait pas le droit de le peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".
Intervenant lors de la clôture des travaux de la Conférence annuelle des relations extérieures, le président de la République, Brahim Ghali a réitéré que le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, ne peut s'engager dans aucune démarche qui ne respecte pas strictement les accords inaliénables et imprescriptible de notre peuple à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le peuple sahraoui qui demeure pleinement attaché à ce droit sacré, est disponible à le défendre par tous les moyens légitimes garantis par la légitimité internationale, y compris celui de la lutte armée, a fait savoir le Président Ghali.
Par ailleurs, le Président de la République a appelé l’ONU à protéger les civils sahraouis sans défense dans une zone de conflit international sous sa responsabilité à travers la présence de sa mission "MINURSO", tout en exprimant sa ferme condamnation des graves violations commises par l'État d'occupation marocain contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés et au sud du Maroc, soumis à la répression et à un état de siège permanent.
Le Président Ghali a appelé à la libération immédiate de tous les prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines et à la cessation du pillage marocain des ressources naturelles sahraouies, souhaitant voir l'Union européenne adhérer au droit international, au droit international humanitaire et au droit européen et s'abstenir de signer tout accord avec le Royaume du Maroc affectant les terres, l'espace aérien ou les eaux territoriales du Sahara occidental. (SPS)
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| Les unités de l'Armée sahraouie ciblent des bases marocaines dans le secteur de Mahbès | 08 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés) , 08 jan 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des bases marocaines dans les régions de Laâgued et Gouirat Ould Blal, dans le secteur de Mahbès, a indiqué, lundi, la Direction centrale du commissariat politique de l'ALPS dans un communiqué militaire.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée des combattants de l'APLS, des détachements avancés de l'APLS ont ciblé, lundi, par d'intenses bombardements, une base marocaine dans la région de Laâked dans le secteur de Mahbes, ainsi que les bases et les retranchements de l'ennemi dans la région d'Akouirat Oueld Ablal dans le même secteur", a précisé le communiqué militaire parvenu à SPS.
Les attaques de l'Armée populaire de libération sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le Maroc qui ne ratifie pas la Charte africaine des droits de l'Homme ne peut présider le Conseil des droits de l'Homme | 08 jan 2024 |
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Genève
, 08 jan 2024 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a indiqué lundi que le Maroc ne pouvait pas présider le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU au nom de l'Afrique, en raison notamment de son statut d'occupant militaire au Sahara occidental et de son refus de ratifier la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples.
Dans une déclaration de presse, Oubi Bouchraya a expliqué que le Maroc "n'aurait pas osé se présenter à un poste de cette importance, tant du point de vue symbolique que procédural, sans son sentiment chronique d'impunité, malgré son terrible bilan en matière de droits de l'Homme, que ce soit au Maroc même, ou au Sahara occidental, territoire qu'il occupe militairement depuis 1975 et où il impose un état de répression absolue et des violations systématiques des droits de l'Homme".
"Si l'élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'Homme se concrétise, elle sera une preuve supplémentaire du profond dysfonctionnement structurel des institutions internationales, et une insulte à l'Afrique. Le Maroc est le pays le moins apte à refléter les valeurs africaines dans le cycle actuel de la présidence du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies", a-t-il souligné.
Selon le diplomate sahraoui, l'insistance du Maroc à ne pas se plier à l'opinion majoritaire du Groupe africain à Genève pour suivre la tradition établie d'approbation du candidat au sein dudit groupe, afin de ne pas donner l'image de l'incapacité du continent à résoudre ses problèmes démocratiquement, "est la plus grande preuve de sa ferme conviction qu'il perdra tout vote au sein du Groupe africain".
"En plus d'être fortement condamné et dénoncé par toutes les organisations internationales de défense des droits de l'Homme, le Maroc est le seul pays africain qui refuse toujours de ratifier la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples. C'est aussi le pays africain qui continue à violer systématiquement la Charte fondatrice de l'Union africaine, notamment l'article 4 qui stipule l'obligation de respecter les frontières héritées au moment de l'indépendance", a-t-il rappelé.
Et d'ajouter encore que depuis 2015, les missions techniques de l'ONU ont été empêchées de se rendre au Sahara occidental par l'occupant marocain qui refuse aussi d'accepter tout mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) incluant parmi ses prérogatives la surveillance du respect des droits de l'Homme.
"Le Maroc commet toutes sortes de violations des droits de l'Homme à l'encontre de son propre peuple (...) Il est directement responsable de la répression des immigrés africains, contre lesquels il commet de terribles massacres, dont le dernier en date est celui de Nador/Melilla en juin 2022", a affirmé encore Oubi Bouchraya Bachir.
Ce dernier a, en outre, énuméré les nombreux scandales de corruption dans lesquels le Maroc est impliqué, notamment en Belgique dans le cadre du "Marocgate" ayant éclaboussé les institutions européennes et d'espionnage à travers le monde, au moyen du logiciel sioniste Pegasus. (SPS)
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| La Conférence annuelle des relations extérieures poursuit ses travaux | 7 jan 2024 |
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Chahid El-Hafedh
, 7 jan 2024 (SPS) La Conférence annuelle des relations extérieures poursuit ses travaux pour la deuxième journée consécutive de la réunion des chefs de missions diplomatiques, au siège du ministère des Affaires étrangères.
Les chefs de missions diplomatiques ont passé en revue leur rapport sur la situation dans différents pays et la nature des relations qui les lient ces derniers à la République sahraouie ou au Front Polisario.
La réunion discutera également d'un ensemble de mesures organisationnelles qui régiront le travail des missions au sein du système interne.
Une présentation des conclusions de la réunion des chefs de missions diplomatiques, est au menu de ce deuxième jour de la réunion qui sera suivie au lendemain par la contribution des partenaires nationaux en relation avec le travail diplomatique, a-t-on indiqué. (SPS)
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| Il serait très fastidieux de citer toutes les affaires sordides perpétrées par le Makhzen en violation des droits de l'Homme | 04 jan 2024 |
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Alger
, 04 jan 2024 (SPS) La "fétide" candidature marocaine à la présidence du Conseil des droits de l'Homme des Nations unie est de nature à décrédibiliser cette institution onusienne, a indiqué l'universitaire algérien Ahmed Bensaada, soulignant qu'il serait très fastidieux de citer toutes les affaires sordides perpétrées par le Makhzen en violation des droits humains.
Dans une contribution parue sous le titre, "Le Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme : est-ce une farce", Dr Bensaada a listé une panoplie de dépassements qui montrent que ce pays a commis "une imprudence" en soumettant sa candidature.
"Présidence du CDH! Quel culot pour ce pays empêtré jusqu'aux sourcils dans moult affaires défrayant la chronique, aux antipodes du respect basique des droits humains!", s'est-il indigné.
Selon lui, "il serait réellement fastidieux de recenser toutes les malversations, exactions, tortures, mauvais traitements, espionnage et autres injustices méthodiquement pratiquées par le régime du Makhzen et qui font régulièrement la une des journaux".
"Sultana Khaya, la célèbre militante sahraouie, a dû rester sans voix en apprenant que le Maroc briguait la présidence du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l'ONU. "Rien que ça!", a-t-elle dû se dire en se remémorisant douloureusement ce 15 novembre 2021", a-t-il martelé, rappelant les actes de tortures et les exactions commis par des dizaines de membres des forces de sécurité marocaines en civil contre elles, ses deux sœurs et même sur sa vénérable mère âgée de 80 ans.
Dans ce contexte, le Dr Ahmed Bensaada a notamment cité un rapport du Département d'Etat américain de 2020 dans lequel une série de problèmes importants concernant les droits de l'Homme au Maroc ont été mentionnés.
Parmi eux, il a noté "la torture par les membres des forces de sécurité, les allégations relatives à l'existence de prisonniers politiques, les restrictions graves de la liberté d’expression, dont la criminalisation de la diffamation et de certains contenus critiquant la monarchie, ainsi que l'ingérence considérable dans les libertés de réunion et d'association".
Concernant le Sahara occidental et outre l'ignoble affaire de la famille de Sultana Khaya qui n'a été suivie d'aucune enquête, Dr Benssada souligne également que, "les militants sahraouis ont subi et subissent encore des sévices corporels et des conditions d'incarcération dégradantes sous la "bénédiction" du Makhzen qui n'a, plus que jamais, aucune considération pour les revendications légitimes du peuple sahraoui".
A ce titre, il a cité entre autres, six nouvelles plaintes de prisonniers sahraouis déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture (CAT) des Nations unies à Genève en novembre 2022, rappelant que le CAT avait déjà condamné le Maroc en 2016 pour torture envers le militant sahraoui Naâma Asfari.
Outre les violations des droits de l'Homme au Sahara occidental, M. Bensaada est revenu en détail sur le mouvement du Rif, le massacre de migrants africains, l'affaire d'espionnage Pegasus et le "Marocgate", un scandale de corruption ayant éclaboussé le Parlement européen et dans lequel le Makhzen est notamment embourbé.
Concernant ce dernier scandale, Dr Bensaada a notamment fait observer que "cette vaste opération de corruption a permis au Maroc d'être à l'abri de toute résolution défavorable du Parlement européen".
"Cela a tellement bien fonctionné que cette +cécité+ a duré pas moins de 25 ans! Mais suite à l'arrestation de (l'eurodéputé italien) Panzeri et de ses complices, le Parlement a finalement été contraint de condamner le bilan du Maroc en matière de droits humains: une première en un quart de siècle!", a-t-il expliqué.
"Au vu de ces quelques édifiantes affaires qui ont naguère défrayé la chronique, comment le Maroc peut-il avoir l'impudence de présenter sa candidature à la présidence du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU? Le bilan marocain dans ce domaine serait-il meilleur que celui de tous les pays actuellement membres de ce Conseil?, s'est-t-il interrogé, notant que, "la réponse est non".
"Ne serait-ce donc pas mettre un "loup" dans la "bergerie" des droits de l'Homme? Ne serait-ce pas décrédibiliser cette institution onusienne qui a été profondément modifiée en 2006 pour justement remédier à ce genre de situation?, s'est-il encore demandé, tout en espérant que, "le CDH saura sagesse garder et honneur préserver en émettant une fin de non-recevoir à la fétide imposture de la candidature du Maroc". (SPS)
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| Nouvelles attaques de l’armée sahraouie contre les forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 03 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 03 jan 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre les positions des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, a indiqué mercredi la Direction centrale du Commissariat politique de l'armée sahraouie dans son communiqué militaire.
"Dans le cadre de la guerre de libération, des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, les forces ennemies dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de lourdes pertes", a précisé le communiqué militaire.
Les attaques de l'ALPS se poursuivent causant de lourdes pertes humaines et matérielles dans les rangs des forces d'occupation marocaines", a conclu le communiqué.(SPS)
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| CS de l'ONU: les priorités de l'Algérie en tant que membre non-permanent soulignées par la presse arabe | 03 Jan 2024 |
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Alger
, 03 Jan 2024 (SPS) La presse arabe parue mercredi a évoqué les priorités de l'Algérie en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, au premier rang desquelles figurent le renforcement du rôle de l'ONU à trouver des solutions aux questions palestinienne et sahraouie, restaurer le rôle et le statut de la Ligue arabe sur la scène internationale et œuvrer à la stabilisation de la région.
Le site "alarabiya.net" a mis en avant, dans un article intitulé "L'Algérie entame son mandat au Conseil de sécurité...Trois priorités, au premier rang desquelles la Palestine", l'ensemble des priorités de l'Algérie lors de son mandat en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le site a notamment relevé que l'Algérie a pour objectif de donner la priorité au dialogue, à la résolution pacifique des crises et au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, conformément à son approche visant à maintenir la paix et la sécurité internationales, soutenir la coopération internationale et renforcer le rôle de l'ONU en l'amenant à assumer sa responsabilité envers les peuples palestinien et sahraoui.
Le même site d'information a estimé que l'élection de l'Algérie en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité constituerait une opportunité pour la Ligue arabe de retrouver sa place sur la scène internationale et de jouer un rôle fort et influent.
Concernant les défis actuels et à venir, alarabiya.net a souligné que l'Algérie œuvrera en faveur des aspirations des peuples arabes et de la stabilité de la région, qui sont les questions que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a défendu lors du sommet arabe d'Alger en novembre 2022.
Le quotidien égyptien "Al-Ahram", a pour sa part, cité, dans son article intitulé "l'Algérie est membre non-permanent au Conseil de sécurité, à partir de janvier 2024 jusqu'en décembre 2025", une déclaration du Président Tebboune dans laquelle il a affirmé que l'élection de l'Algérie permettra de porter la voix de l'Afrique et défendre les questions arabes, au premier rang desquelles la question Palestinienne.
De son côté, le journal "Al-Quds Al-Arabi" a dans son article paru sous le titre, "L'Algérie commence son mandat au Conseil de sécurité... et insiste sur le fait que la question palestinienne est une priorité", cité une déclaration du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ahmed Attaf, dans laquelle il a, entre autres, affirmé que l'Algérie à travers son élection au Conseil de sécurité, avait des priorités de dimension mondiale, régionale et locale parmi lesquelles figure la question palestinienne.
Par ailleurs, le quotidien "Masr El Yaoum", dans un article intitulé, "L'Algérie : la défense de la cause palestinienne est notre priorité absolue au Conseil de sécurité", a fait référence à la déclaration du Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, l'Ambassadeur Amar Bendjama qui a indiqué mardi que, "la question palestinienne sera la priorité absolue de notre pays au Conseil de sécurité et que l’Algérie œuvrera à mettre fin au génocide dont est victime le peuple palestinien tout comme elle exigera un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’engagement dans un processus de règlement pacifique".
Le journal électronique tunisien, "Réalités Online" a souligné dans un article intitulé "Un pays maghrébin s'installe au Conseil de sécurité", que l'Algérie a conquis ce privilège lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York le 6 juin dernier, où 184 pays ont voté en sa faveur, représentant un soutien écrasant de 95% des voix.
Dans ce contexte, le quotidien tunisien a indiqué que l'Algérie s'attachera lors de son mandat à promouvoir les intérêts du continent africain et à contribuer à la paix et à la sécurité dans le monde.
Soulignant également que l'Algérie sera le porte-drapeau de l'Afrique devant l'organe central onusien, le journal a signalé qu'elle "œuvrera à l'augmentation du nombre de sièges non permanents des pays du continent au Conseil de sécurité, en le portant de 3 à 5 et contribuera également à l'unification de la voix de l'Afrique au sein du Conseil de sécurité, afin de mieux plaider en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes". (SPS)
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| L'armée sahraouie cible une base arrière de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Farsia | 01 jan 2024 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 01 jan 2024 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une base arrière du 14e corps d'armée de l'occupation marocaine dans le secteur de Farsia, a indiqué la Direction centrale du Commissariat politique de l'armée sahraouie dans son communiqué militaire.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, dans la nuit de samedi, par d'intenses bombardements, une base arrière du 14e corps d'armée de l'occupation marocaine dans le secteur de Farsia, infligeant de lourdes pertes aux soldats ennemis, tous grades confondus", a précisé le communiqué militaire dont une copie est parvenue à SPS.
Les attaques de l'Armée populaire de libération sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte (mur du sable), ainsi qu'au niveau de leurs bases arrière et centres de ravitaillement, a conclu le communiqué. (SPS)
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| L'ALPS cible un poste de commandement de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 29 déc 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 29 déc 2023 (SPS) Les unités de l'armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé, vendredi, le poste de commandement de la 7e brigade de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, a indiqué la Direction centrale du Commissariat politique de l'armée sahraouie dans son communiqué militaire.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, le poste de commandement de la 7e brigade de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbes, lui infligeant de lourdes pertes.
Les attaques de l'Armée populaire de libération sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, a conclu le communiqué. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible les bases arrière des forces d'occupation marocaines dans les deux secteurs d'Oum Dreiga et Farsia | 28 déc 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 28 déc 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé les bases arrière des forces d'occupation marocaines dans les deux secteurs d'Oum Dreiga et Farsia, a indiqué la Direction centrale du Commissariat politique de l'Armée sahraouie dans son communiqué militaire rendu public jeudi.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des détachements avancés de l'APLS ont ciblé, par d'intenses bombardements, les bases arrière de l'ennemi abritant les postes de commandement de l'Armée marocaine dans le secteur d'Oum Dreiga ", précise le communiqué militaire parvenu à SPS.
"Des unités avancés de l'APLS avaient bombardé, jeudi à l'aube, plusieurs bases arrière de l'ennemi dans le secteur de Farsia", selon la même source.
Les attaques de l'Armée populaire de libération sahraouie "se poursuivent contre les forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte", conclut le communiqué. (SPS)
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| Sahara occidental: une année 2023 sous le signe de l'intensification du combat pour l'indépendance | 28 déc 2023 |
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Alger
, 28 déc 2023 (SPS) Le peuple sahraoui, sous la conduite de son seul représentant légitime, le Front Polisario, boucle l'année 2023 en étant déterminé à intensifier le combat contre l'occupant marocain pour arracher sa liberté et asseoir sa souveraineté sur l'ensemble du territoire de la République sahraouie ainsi que sur ses richesses et ressources naturelles.
Conforté par les différentes résolutions internationales réaffirmant le statut juridique du Sahara occidental, le Front Polisario n'a eu de cesse de réaffirmer que le seul cadre pour résoudre le conflit au Sahara occidental consistait en le parachèvement du plan de règlement ONU-OUA, approuvé par les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc).
Néanmoins, l'entêtement du Makhzen à vouloir obstruer ce plan de règlement et la non-application des différentes résolutions internationales, notamment la résolution 1514 de l'ONU dans ce territoire non-autonome, ont poussé le Front Polisario à intensifier le combat contre l'occupant après que ce dernier a violé le 13 novembre 2020 l'accord de cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
L'Etat-major général de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) a décidé, lors d'une réunion dirigée par le président sahraoui Brahim Ghali, d'accélérer le rythme de l'escalade des combats contre les forces d'occupation marocaines et évoqué l'"efficacité de la guerre d'usure".
Par ailleurs, le Front Polisario a tenu, entre le 13 et le 17 janvier dernier, son 16e congrès dans la wilaya de Dakhla, dans les Camps de réfugiés sahraouis, en soulignant l'impératif d'une "escalade de la lutte pour le retrait de l'occupant et imposer la souveraineté totale" sur l'ensemble du territoire de la République sahraouie.
L'année 2023 a également coïncidé avec la célébration du 50e anniversaire de la création du Front Polisario et le déclenchement de la lutte armée sahraouie contre le colonisateur espagnol puis l’occupant marocain. Un évènement qui a notamment constitué une occasion pour le peuple sahraoui de renouveler son serment de poursuivre le combat jusqu'à la victoire finale.
Cette détermination d'intensifier les combats intervient à un moment où la cause sahraouie continue de jouir d'un grand élan de solidarité à l'international.
Plusieurs chefs d'Etat ont ainsi réitéré, tout au long des travaux de la 78e session de l'Assemblée générale (AG) de l'ONU, à New York, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
De même que les représentants de plusieurs pays ont réaffirmé devant la 4e Commission de la 78e session de l'AG de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, la nécessité d'organiser un référendum "libre et équitable" sur l’autodétermination du peuple sahraoui, pour parvenir à une solution durable au conflit dans la dernière colonie d'Afrique.
La bataille devant les juridictions européennes continue
Cet élan de solidarité s'est également vérifié lors de la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), tenue les 1er et 2 décembre à Tolède (Espagne) où plus de 300 participants venus des quatre coins du monde ont, entre autres, réitéré le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et appelé l'Espagne à se conformer à la légalité internationale et à revenir à sa position historique concernant le Sahara occidental.
Sur un autre registre, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a, dans son rapport sur la situation au Sahara occidental, déploré la détérioration des droits humains et exprimé ses inquiétudes quant à la protection du peuple sahraoui dans les territoires occupés.
Un rapport publié peu de temps après une tournée effectuée début septembre par l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, dans la région, où il a pu, pour la première fois, se rendre dans les territoires occupés et rencontrer des représentants d'organisations de défense des droits de l'Homme et d'institutions médiatiques sahraouies, qui lui ont présenté des témoignages vivants et des rapports détaillés sur les crimes perpétrés par le Maroc.
Un mois après le constat alarmant dressé par le chef de l'ONU, le Front Polisario a enregistré une grande victoire après que le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a exhorté le Maroc à libérer "immédiatement" les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik et à leur accorder une indemnisation conformément au droit international.
Sur le plan juridique, le Front Polisario poursuit sa bataille devant la justice européenne contre le pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui par l'occupant marocain.
En septembre 2021, le Tribunal de l'Union européenne (UE) avait statué en faveur du Front Polisario, soulignant que l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc a été conclu sans le consentement du peuple du Sahara occidental.
Les Conseil et Commission européens avaient introduit un recours en appel en décembre de la même année. Cet accord, d'une validité de 4 ans et arrivé à terme en juillet dernier, fait actuellement l'objet d'une procédure judiciaire devant la Cour de justice de l'UE (CJUE) pour éviter sa reconduction.
L'année 2023 a permis de jeter les jalons d'une énième grande victoire pour le peuple sahraoui devant la CJUE dont le verdict est attendu au courant de l'année prochaine.
C'est ainsi qu'au terme de deux jours d'audience publique, les 23 et 24 octobre, suite au recours introduit par les Commission et Conseil européens, l'avocat du Front Polisario, Me Gilles Devers, s'était dit confiant quant à l'issue du procès.
Il a notamment assuré que "beaucoup d'éléments sont en possession du Front Polisario et que l'arrêt de la CJUE de 2016, mentionnant que le Maroc et le Sahara occidental étaient deux territoires distincts et séparés, constitue une base sur laquelle on peut voir jusqu'où peut-on aller pour obtenir l'annulation de ces accords". (SPS)
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| Les unités de l'Armée sahraouie ciblent une base de l'ennemi et un poste de garde avancé dans le secteur de Houza | 27 déc 2023 |
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Bir Lahlou
(territoires sahraouis libérés), 27 déc 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie ont ciblé une base marocaine et un poste de garde avancé des soldats de l'occupation dans le secteur de Houza, a indiqué mercredi un communiqué militaire de la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée de libération populaire sahraouie.
Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte, les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie ont ciblé une base de l'occupation marocaine dans la région de Fedret Leghrab dans le secteur de Houza, selon le communiqué militaire.
L'Armée sahraouie avait ciblé par d'intenses bombardements un poste de garde avancé des soldats de l'occupation marocaine dans la région de Oued Dhamrane dans le même secteur, selon la même source.
Les attaques de l'Armée populaire de libération sahraouie "se poursuivent contre les forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte", conclut le communiqué.(SPS)
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| Les forces armées sahraouies ciblent une base logistique marocaine dans le secteur d'Aousserd | 26 déc 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 26 déc 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une base logistique marocaine dans le secteur d'Aousserd, lui infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué, mardi, la Direction centrale du commissariat politique de l'Armée sahraouie dans son communiqué militaire.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite des combats, des détachements avancés de l'APLS ont ciblé, par des bombardements intensifs, la base arrière de l'ennemi abritant les postes de commandement de l'armée royale du Maroc, en plus d'un centre logistique dans le secteur d'Aousserd, lui infligeant des pertes considérables", lit-on dans le communiqué.
Des détachements avancés avaient bombardé, dimanche, la même base, provoquant ainsi un état de panique dans les rangs des soldats de l'occupant.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a conclu le communiqué.(SPS)
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| Une association espagnole appelle Madrid à revoir sa position concernant le Sahara occidental | 26 déc 2023 |
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Madrid
, 26 déc 2023 (SPS) L'Association des amis du peuple sahraoui des îles Baléares a appelé le gouvernement espagnol à revoir sa position concernant la question du Sahara occidental, et exprimé sa solidarité avec les Sahraouis qui luttent pour l'indépendance de leur pays.
L'association a organisé lundi à Plaça de Cort, dans la ville de Palma, une manifestation pour soutenir le peuple sahraoui et exprimer sa solidarité aux prisonniers politiques sahraouis arbitrairement incarcérés par le régime d'occupation marocain.
A cette occasion, la présidente de l'association, Catalina Rossello, a déclaré: "Nous voulons être aux côtés des familles sahraouies et leur faire savoir qu'elles ne sont pas seules".
Les participants au rassemblement ont condamné la répression menée par le Maroc dans les territoires occupés, appelant le gouvernement espagnol à revoir sa position concernant le Sahara occidental et dans laquelle il soutient le funeste plan expansionniste de Rabat.
L'objectif principal pour l'association était d'exprimer son inquiétude face à la grave situation dans laquelle se trouve la population sahraouie dans les territoires occupés, depuis la reprise de la lutte armée en novembre 2020, a ajouté la présidente.
Le rassemblement comprenait également l'allumage de bougies à la mémoire des Sahraouis disparus depuis 1975. Une occasion de se souvenir notamment de la disparition, le 25 décembre 2005, d'un groupe de jeunes Sahraouis, après leur arrestation par les autorités d'occupation marocaines.
La détermination du peuple sahraoui dans sa quête pour l'indépendance et la liberté a été également soulignée.
En plus d'afficher son soutien au peuple sahraoui, l'association a exprimé cette année sa solidarité avec le peuple palestinien, dénonçant les souffrances causées par le "génocide" et la "barbarie" de l'entité sioniste à Ghaza.
Le rassemblement s'est terminé par une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs.(SPS)
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| Le Président Abdelmadjid Tebboune réitère le soutien de l'Algérie aux causes palestinienne et sahraouie | 25 déc 2023 |
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Alger
, 25 déc 2023 (SPS) Le président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, a réitéré, lundi à Alger, le soutien de l'Algérie aux causes palestinienne et sahraouie, affirmant que "notre pays continuera de défendre vigoureusement les principes de sa Révolution de libération et n'abandonnera jamais les Etats vulnérables".
"La voix de l'Algérie est désormais audible dans tous les fora internationaux. Aussi, nous continuerons de défendre vigoureusement les principes de notre Révolution de libération et nous n'abandonnerons jamais les Etats vulnérables", a affirmé le président algérien dans un discours à la Nation prononcé devant les deux chambres du Parlement au Palais des Nations.
Le Président Tebboune a réaffirmé que l'Algérie "se tient aux côtés de la Palestine, qu'elle ait tort ou raison", ajoutant que "notre position à l'égard de la cause palestinienne est claire et nous n'y renoncerons pas".
Pour ce qui est de la question du Sahara occidental, le président de la République algérienne a souligné qu'il s'agissait d'"une question de décolonisation", ce dossier "étant toujours inscrit au niveau de la Commission des Nations Unies en charge de la décolonisation".
Le Président Tebboune a, par là même, adressé ses remerciements aux 184 pays ayant voté en faveur de l'accession de l'Algérie au Conseil de sécurité de l'ONU en tant que membre non-permanent, estimant que "cette unanimité internationale fait honneur à l'Algérie, qui accomplira son rôle en faveur des pays africains et arabes et de tous les frères". (SPS)
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| L'armée sahraouie cible les bases arrière des forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Aousserd | 25 déc 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 25 déc 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé les bases arrière des forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Aousserd, a indiqué la Direction centrale du commissariat politique de l'armée sahraouie dans son communiqué militaire rendu public lundi.
"Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte armée, des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, par d'intenses bombardements, les bases arrière de l'ennemi abritant les postes de commandement de l'armée marocaine dans le secteur d'Aousserd", précise le communiqué militaire parvenue à SPS.
"Ces bombardements ont infligé de lourdes pertes et créé un mouvement de panique dans les rangs des soldats de l'ennemi", ajoute la même source.
"L'Armée populaire de libération sahraouie poursuit ses opérations militaires face à l'incapacité du système de défense marocain, avec ses équipements et sa technologie, à repousser ses attaques", a conclu le communiqué. (SPS)
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| Le gouvernement espagnol interpellé au sujet du refus de renouvellement du titre de séjour à Aminatou Haïdar | 24 déc 2020 |
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Madrid
, 24 déc 20203 (SPS) Les partis politiques espagnols membres de la coalition Sumar ont demandé au gouvernement espagnol de fournir des explications sur la décision "honteuse" de refuser le renouvellement du permis de séjour à la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haïdar, rapportent des médias.
Selon l'agence Europa Press, les députés de la coalition, Enrique Santiago d'Izquierda Unida (IU) et Tesh Sidi (M?s Madrid) ont formulé une série de questions au gouvernement espagnol dans lesquelles ils soulignent que cette décision concernant Aminatou Haïdar, impliquait le "manque de protection d'une militante de renom en faveur des droits de l'Homme qui a déjà subi de sévères représailles" de la part du Maroc. Et dans ce sens, ils demandent à Madrid d'"adopter des mesures de protection en faveur d'Haïdar, ainsi que pour les autres citoyens sahraouis".
Les députés de Sumar soulignent que la militante était l'une des voix "les plus emblématiques" de la lutte du peuple sahraoui contre l'occupation de son pays, le Sahara occidental, par le Maroc, rappelant à ce propos la grève de la faim qu'elle avait observée à l'aéroport de Lanzarote en 2009 après s'être vu refuser (par les autorités d'occupation marocaines), le retour au Sahara occidental.
"Elle a été le porte-voix contre l'occupation marocaine du Sahara occidental, la violation systématique des droits de la population sahraouie par les forces d'occupation et la répression continue que connaît le territoire, ce qui lui a valu d'être placée dans la ligne de mire du Maroc qui surveille chacun de ses pas", poursuivent les parlementaires.
Les deux députés affirment que le motif médical (état de santé d'Aminatou Haïdar) "demeure valide et, par conséquent, les obstacles administratifs que rencontre la population sahraouie dans le traitement des visas et l'octroi des permis de séjour doivent être levés".
Pour rappel, le refus par les autorités espagnoles de renouveler le titre de séjour à Aminatou Haïder a été vivement dénoncé par plusieurs partis politiques en Espagne, notamment le Bloc nationaliste galicien (BNG), y voyant "une décision politique", tandis que la militante sahraouie des droits de l'Homme s'est dit victime d'un "complot hispano-marocain", après 16 ans de vie entre les territoires occupés du Sahara occidental et l'Espagne.
De son côté, l'Union progressiste des procureurs (UPF) a écrit une lettre ouverte au ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, dans laquelle elle qualifie de "scandaleuse et injuste" la décision de priver la présidente de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM) de son titre de séjour.
Et de rappeler qu'Aminatou Haïdar se trouvait en Espagne pour recevoir un traitement médical pour ses multiples problèmes de santé : fibromyalgie, ostéoporose chronique, interventions chirurgicales antérieures...conséquences directes d'avoir subi des arrestations arbitraires et des actes de torture par le régime d'occupation marocain, et une disparition forcée pendant quatre ans dans une prison secrète marocaine alors qu'elle n'avait que 20 ans.(SPS)
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| Bombardement d'une base de l'occupation et d'un poste de garde avancé dans le secteur de Mahbès | 23 déc 2023 |
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Bir Lahlou
(territoires sahraouis libérés), 23 déc 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont bombardé une base marocaine et un poste de garde avancé des soldats de l'occupation dans le secteur de Mahbès, a indiqué, samedi, un communiqué militaire de la direction centrale du commissariat politique de l'ALPS.
Dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite de la lutte, les unités de l'armée sahraouie ont ciblé une base de l'occupation marocaine dans la région de Rous Sebti dans le secteur de Mahbès, selon le communiqué militaire.
L'Armée sahraouie avait ciblé par d'intenses bombardements un poste de garde avancé des soldats de l'occupation marocaine dans la région d’Oued Dhamrane dans le même secteur, selon la même source.
Les attaques de l'armée sahraouie "se poursuivent contre les forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte", conclut le communiqué. (SPS)
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| Aminatou Haïdar privée de son titre de séjour en Espagne: dénonciations d'une "décision politique" | 23 déc 2023 |
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Madrid
, 23 déc 2023 (SPS) Le refus par les autorités espagnoles de renouveler le titre de séjour à la militante sahraouie des droits humains, Aminatou Haïder a été vivement dénoncé par plusieurs partis politiques en Espagne, y voyant "une décision politique", tandis que la militante s'est dit victime d'un "complot hispano-marocain".
Dans un entretien avec le média espagnol El Independiente, la présidente de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM), Aminatou Haïdar, a dénoncé le fait qu'on lui a refusé, cette semaine, le renouvellement de son permis de séjour après 16 ans de vie entre les territoires occupés du Sahara occidental et l'Espagne.
Selon la nominée pour le prix Nobel de la paix 2021, il s'agit d'une "décision politique préméditée" des autorités espagnoles.
"Le refus de résidence est un acte très grave. La résolution est pleine d'erreurs, y compris la date de la demande. Mais il ne s’agit pas d’une décision administrative, c'est plutôt une mesure politique", a dénoncé la militante sahraouie en rejetant le prétexte fallacieux donné par Madrid relatif au non-respect du délai de dépôt de la demande.
"En février 2022, j'ai réussi à repartir avec un groupe de Sahraouis des territoires occupés vers les îles Canaries. Comme on me l'a demandé, j'ai déplacé le dossier de Jaén à Madrid. Il n’est pas vrai qu’il a été soumis après la date limite", a-t-elle précisé.
Et de poursuivre: "Aujourd'hui, je me sens à nouveau victime de la complicité hispano-marocaine, la même que j'ai subie en 2009, lorsque le gouvernement de l'époque m'a laissée entrer en Espagne contre ma volonté et sans passeport, en violant toutes les règles de la Loi, même espagnole".
Par ailleurs, la présidente de l'ISACOM a réaffirmé sa détermination à poursuivre son combat. "La seule chose qui peut me faire taire, c'est la mort. Même derrière les barreaux des prisons marocaines, je ne garderai pas le silence. C'est juste que j'ai une juste cause. Je défends les droits légitimes, non seulement individuels, mais aussi collectifs de tout un peuple, qui est le peuple sahraoui, victime d'une violation de ses droits. Alors non, rien ne peut me faire taire, encore moins (les menaces de) mort. Faites-le savoir aux gouvernements espagnol et marocain", a-t-elle insisté dans son entretien avec le média en ligne.
Même son de cloche chez l'avocat de Mme Haïdar, qui a dénoncé la décision de Madrid: "Nous avons fait appel et, à notre grande surprise, ils nous ont dit "Non"", raconte l'avocat cité par le journal espagnol El Pais. "Nous avons toutes les justifications, mais il est clair que c'est une décision politique", dit-il.
Des partis espagnols appellent Madrid à "rectifier" sa décision
La décision des autorités espagnoles de ne pas renouveler le titre de séjour à Mme Haïdar a atteint le Congrès espagnol et suscité de vives réactions de dénonciations de partis politiques, selon El Pais.
Le Bloc nationaliste galicien (BNG) a présenté une batterie d'initiatives au Congrès et au Sénat dans lesquelles il demande au gouvernement de Madrid de "rectifier" sa décision et de "réorienter sa politique" au Sahara occidental, en référence au revirement unilatéral du chef du gouvernement Pedro Sanchez, concernant la question sahraouie.
Pour le BNG, "la décision du gouvernement a provoqué rejet, indignation et incompréhension dans l'ensemble de la société", puisque Haïdar est connue "pour sa longue carrière de défenseur de la cause d'un Sahara (occidental) indépendant, ayant personnellement subi la répression, la torture, l'arbitraire, les détentions, voire les disparitions forcées".
De son côté, l'Union progressiste des procureurs (UPF) a écrit une lettre ouverte au ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, dans laquelle elle qualifie de "scandaleuse et injuste" la décision de priver Aminatou Haïdar de son titre de séjour.
Et de rappeler dans ce contexte que la militante des droits humains se trouvait en Espagne pour recevoir un traitement médical pour ses multiples problèmes de santé : fibromyalgie, ostéoporose chronique, interventions chirurgicales antérieures... conséquences directes d'avoir subi des arrestations arbitraires et des actes de torture par le régime d'occupation marocain, et une disparition forcée pendant quatre ans dans une prison secrète marocaine alors qu'elle n'avait que 20 ans.
"Ces raisons humanitaires qui ont motivé l'octroi de la résidence en Espagne existent toujours. Aminatou Haïdar continue de souffrir d'un état de santé délicat. Par conséquent, forcer son expulsion vers les territoires sahraouis occupés par le Maroc, l'exposerait à nouveau, comme militante, aux autorités d'occupation qui vont la soumettre à nouveau au même danger", met en garde l'UPF.
"C'est immoral à tous points de vue, c'est pourquoi nous demandons le réexamen de la décision et sa révocation", conclut la lettre.(SPS)
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| Le parti espagnol Podemos réaffirme la responsabilité historique de Madrid au Sahara occidental | 22 déc 2023 |
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Madrid
, 22 déc 2023 (SPS) Le parti espagnol Podemos a réaffirmé la responsabilité historique de l'Espagne dans le processus de décolonisation du Sahara occidental, appelant le gouvernement espagnole à reconsidérer sa position.
"L'Espagne a un engagement historique à achever le processus de décolonisation au Sahara occidental et ne peut pas tourner le dos au peuple sahraoui", a déclaré la porte-parole adjointe de Podemos, Maria Teresa Pérez.
"Nous ne pouvons tolérer l'occupation (sioniste) de la Palestine ni l'occupation marocaine au Sahara occidental. Les droits de l'homme ne peuvent pas faire l'objet de négociations", a ajouté la représentante de Podemos.
A cet effet, Mme Pérez a appelé le gouvernement espagnol à reconsidérer sa position. "Il est temps de mettre fin aux abus, de mettre fin au pillage et de garantir que le Maroc soit tenu responsable de ses actes au Sahara occidental", a-t-elle déclaré. (SPS)
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| Lavrov réaffirme la position "ferme et immuable" de Moscou envers le conflit au Sahara occidental | 21 déc 2023 |
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Rabat
, 21 déc 2023 (SPS) Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé la position "ferme et immuable" de son pays vis-à-vis du conflit au Sahara occidental, soutenant un règlement "pacifique et durable" fondé sur les résolutions des Nations unies.
"Nos approches restent inchangées, équilibrées et impartiales. Nous sommes favorables à des progrès rapides vers un règlement durable et à long terme fondé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré mercredi M. Lavrov, lors d'une conférence de presse à Marrakech (Maroc).
"Nous avons l'intention de poursuivre une politique visant à trouver une solution qui conviendrait à toutes les parties", a-t-il ajouté, mettant ainsi dans l'embarras le régime du Makhzen marocain qui tergiverse dans la mise en œuvre des décisions de l'ONU, dont le "rôle central" a été souligné par le chef de la diplomatie russe.
Et de souligner encore: "Nous soutenons le fait que chacun doit respecter pleinement (...) le droit de chaque nation de déterminer son propre avenir. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et membre du groupe des Amis du Sahara occidental, la Russie essaie de promouvoir cela par tous les moyens possibles, notamment en soutenant les efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura".
M. Lavrov a tenu à préciser également qu'il "est important de garantir les conditions nécessaires au fonctionnement efficace de la Mission des Nations unies (pour l'organisation d'un référendum) au Sahara occidental, qui joue un rôle stabilisateur important dans la région".
Les déclarations du ministre russe sont conformes aux résolutions de l'ONU relatives au Sahara occidental, qui est inscrit sur la liste des territoires non autonomes des Nations unies depuis 1963, après que l'Espagne a présenté la question en vertu de l'article 73 de la Charte des Nations unies.
Il ressort clairement de la résolution publiée à cet égard que les Nations unies ont pris une décision sur la question sahraouie, en optant pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.(SPS)
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| La candidature du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'homme n'a aucun crédit | 21 déc 2023 |
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Genève
, 21 déc 2023 (SPS) La candidature marocaine à la présidence du Conseil des droits de l'homme de l'ONU n'a "aucun crédit" et constitue un "affront" pour cette institution compte tenu du mépris affiché par le royaume à l'égard des droits humains et qui s'illustre principalement par son occupation illégale du territoire du Sahara occidental, a affirmé le Front Polisario.
Le 8 décembre 2023, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a annoncé qu'un vote devrait avoir lieu en janvier 2024, possiblement le 10 janvier, pour élire le président du Conseil pour le 18e cycle en 2024 au sein du groupe Afrique.
Les représentants des Etats qui ont présenté leur candidature sont le Royaume du Maroc et l'Afrique du Sud.
Dans cette perspective, le Front Polisario, agissant en sa qualité de représentant du peuple sahraoui, a, dans un communiqué rendu public récemment, attirer l'attention des membres du Conseil des droits de l'homme des Nations unies sur des éléments compromettants concernant la candidature marocaine.
Le Royaume du Maroc qui est membre de l'Union africaine depuis 2017 "est en guerre ouverte contre le droit africain des droits humains", a souligné la représentation du Front Polisario en Suisse et auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève.
A ce titre, le représentant légitime du peuple sahraoui a rappelé que le Maroc "persiste dans son occupation illégale du Sahara occidental, et ce malgré la condamnation récente de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples".
En effet, dans son jugement du 22 septembre 2022, la Cour africaine a assuré que l'occupation continue du Sahara occidental par le Royaume du Maroc était illégale et violait le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui.
Il précise également que le Makhzen "n'a ratifié aucun des traités de droits de l'homme conclus sous l'égide de l'Organisation continentale" et demeure même "le seul Etat africain, membre de l'UA, à ne pas être partie à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, ôtant tout crédit à la candidature marocaine au Conseil des droits de l'homme des Nations unies".
"Au vu du mépris flagrant du Royaume du Maroc pour les acquis du droit africain des droits humains, exprimé par son occupation illégale du Sahara occidental, son refus de se conformer à l'arrêt de la Cour africaine, et son absence totale de ratification des instruments africains des droits humains(...), la candidature marocaine à la présidence du Conseil des droits de l'homme de l'ONU n'a aucun crédit et constitue un affront pour cette institution", souligne le communiqué.
Dans ce contexte, le Front Polisario a signalé que lors de son adhésion à l'acte constitutif de l'Union africaine, le Maroc n'a émis aucune réserve à (cet Acte) et l'a publié tel quel dans son journal officiel.
Il a notamment rappelé que les Etats membres de l'UA sont "résolus à promouvoir et à protéger les droits de l'homme et des peuples, à consolider les institutions et la culture démocratiques et à promouvoir la bonne gouvernance et l'Etat de droit".
Son article 3 stipule que les objectifs de l'organisation continentale consistent à favoriser la coopération internationale, en tenant dûment compte de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration universelle des droits de l’homme ainsi que promouvoir et protéger les droits de l'homme et des peuples conformément à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples et aux autres instruments pertinents relatifs aux droits de l'homme.
Intitulé "principes", son article 4 stipule que "l'Union africaine fonctionne conformément aux principes suivants : Respect des principes démocratiques, des droits de l'homme, de l'état de droit et de la bonne gouvernance".
Ainsi, le Front Polisario a relevé que le mépris du Royaume du Maroc envers les acquis du droit africain des droits humains s'exprime par le fait que le Makhzen ne respecte pas l'acte constitutif de l'UA en persistant dans son occupation illégale du Sahara occidental depuis 50 ans et par le fait qu'il n'a ratifié - ni même signé - aucun traité africain relatifs aux droits humains.(SPS)
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| Réunion de la commission préparatoire de la Conférence parlementaire internationale de solidarité avec le peuple sahraoui | 21 déc 2023 |
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Alger
, 21 déc 2023 (SPS) Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) en ALgérie, Brahim Boughali a présidé, mercredi, une réunion de la commission préparatoire de la conférence parlementaire internationale de solidarité avec le peuple sahraoui, indique un communiqué de l'APN.
Lors de cette réunion consacrée à l'évaluation des préparatifs en cours de cette conférence, M. Boughali a souligné la nécessité d'assurer tous les moyens nécessaires au succès de cet évènement, précise le communiqué.
La réunion a été marquée par la présence, outre des membres de la commission préparatoire concernée par l'organisation de la conférence, de cadres des deux chambres du Parlement et d'un représentant du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. (SPS)
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| Une ONG appelle à la libération des prisonniers politiques du groupe Gdeim Izik | 21 déc 2023 |
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Dublin
, 21 déc 2023 (SPS) L'organisation internationale Front Line Defenders a appelé mercredi, le Maroc à libérer "immédiatement" les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, maintenus arbitrairement en détention depuis plus de 13 ans.
Dans un communiqué publié sur son site internet, l'ONG basée à Dublin (Irlande) s'est dit "profondément préoccupée par l'emprisonnement des défenseurs des droits humains sahraouis qui ont été arbitrairement arrêtés en novembre 2010 par les autorités marocaines lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik".
A ce titre, Front Line Defenders "se joint au Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire et à de nombreuses organisations de défense des droits humains pour demander leur libération immédiate".
Le 11 octobre 2023, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a jugé illégale l'incarcération du groupe d'activistes sahraouis, condamnés il y a plus de dix ans par un tribunal marocain.
Les préoccupations soulevées par le Groupe de travail onusien reflètent celles exprimées précédemment par le Comité des Nations unies contre la torture et divers rapporteurs spéciaux concernant les prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik.
Dans son avis, il a exhorté les autorités d'occupation marocaines à libérer rapidement le groupe de détenus, qui comprend des journalistes et des défenseurs des droits de l'Homme du Sahara occidental occupé.
En plaidant pour la libération des prisonniers, le Groupe de travail des Nations unies a mis en évidence plusieurs violations graves, notamment le refus d'accorder aux prisonniers le droit d'accès à un avocat, l'utilisation d'aveux obtenus sous la torture et le manque d'impartialité et d'indépendance du tribunal.
En effet, ces détenus ont subi des traitements inhumains depuis leurs manifestations pacifiques en 2010 dans le camp de Gdeim Izik. Ils sont plus de 20 Sahraouis qui ont été arrêtés avant, pendant et après le démantèlement du camp, le 8 novembre 2010.
Un certain nombre des prisonniers de Gdeim Izik, condamnés par la Cour d'appel de Salé en 2017, sont d'éminents défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental et qui ont depuis été maintenus en détention arbitraire.
Parmi eux figurent Ahmed Sbaai, co-fondateur de la Ligue sahraouie pour la protection des prisonniers politiques dans les prisons marocaines, Sid Ahmed Lemjaid, président du Comité pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental (CSPRON) et Brahim Ismaili, président du Centre pour la préservation de la mémoire collective sahraouie, lesquels ont été condamnés à la perpétuité.
Il s'agit également de Naâma Asfari, vice-président du Comité pour les libertés et le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental (CORELSO) et Mohamed Embarek Lefkir, condamnés respectivement à 25 et 30 ans de prison ainsi que du journaliste et défenseur des droits humains, Mohamed Lamin Haddi, condamné à 25 ans de prison.
Front Line Defenders s'est dit "solidaire des défenseurs des droits humains sahraouis emprisonnés et de tous les autres défenseurs des droits humains au Sahara occidental qui ont été pris pour cible pour leurs activités pacifiques".
A ce titre, l'ONG a notamment appelé les autorités d'occupation marocaines à "libérer immédiatement et sans condition tous les défenseurs des droits humains sahraouis qui sont détenus arbitrairement et leur garantir réparation". (SPS)
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| Bombardement d'une base et d'un aéroport militaires de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 20 déc 2023 |
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Bir Lahlou
(territoires sahraouis libérés), 20 déc 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont bombardé un aéroport militaire et une base militaire de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès, lui infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, indique mercredi un communiqué militaire du commissariat politique de l'ALPS.
Dans le cadre de la guerre de libération, des détachements avancés de l'ALPS ont ciblé, mercredi, par des bombardements intensifs, différents retranchements des forces d'occupation marocaines derrière le mur de "la honte" y compris l'aéroport militaire, outre une base relevant des "forces spéciales" marocaines dans le même secteur.
Les bombardements ont fait de lourdes pertes humaines et matérielles etont détruit des immeubles de l'armée royale du Maroc, lit-on dans le communiqué.
L'Armée sahraouie avait ciblé, mardi, un site opérationnel et une base des forces de l'occupant marocain dans le secteur de Smara et une base militaire marocaine au niveau du mur de "la honte" dans la région de Rous Sebti dans le secteur de Mahbès. (SPS)
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| Le fonds souverain norvégien exclut une société sioniste impliquée dans l'exploitation illégale des ressources sahraouies | 20 déc 2023 |
Deutsch
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Bruxelles
, 20 déc 2023 (SPS) Le fonds souverain norvégien, le plus gros au monde, a annoncé avoir exclu le groupe sioniste Delek de son portefeuille, en raison de ses activités liées à l'exploration pétrolière illégale au large du Sahara occidental occupé, a indiqué l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW).
"Le 18 décembre 2023, le fonds souverain du gouvernement norvégien, doté de 1500 milliards de dollars, a annoncé avoir exclu le groupe Delek de son portefeuille en vendant son investissement d'environ 57 millions de dollars", a précisé WSRW, relevant que la raison invoquée est que la filiale de la société sioniste, NewMed Energy, a signé, en décembre 2022, un contrat d'exploration pétrolière avec le Maroc, couvrant le permis au large de la ville occupée de Boujdour.
L'ONG a notamment relayé une analyse de 15 pages publiée par le Conseil d'éthique du fonds souverain du gouvernement norvégien - datée du 30 mai 2023 - dans laquelle il souligne que le Maroc "n'a pas de droits légaux et souverains" sur les ressources du Sahara occidental, déplorant le fait que, depuis 2001, le Makhzen explore au large du territoire sahraoui qu'il maintient sous occupation militaire, à la recherche de pétrole et de gaz.
Le Conseil du fonds souverain norvégien a considéré les activités d'exploration du Groupe sioniste Delek au large du Sahara occidental comme "une violation grave des règles éthiques fondamentales (...) du fonds, car l'activité n'est pas menée conformément aux souhaits et aux intérêts du peuple du Sahara occidental, et parce que cela contribue à maintenir une situation non résolue dans la région".
Le document a notamment contesté la prétention de Rabat d'avoir un soi-disant "droit légal" en matière de réglementation des activités d'extraction des ressources au Sahara occidental.
"Il n'existe pas de règles claires sur l'exploitation des ressources naturelles dans une telle zone", note le Conseil, soulignant que dans le cadre du droit international, les puissances administrantes des territoires non autonomes (l'Espagne dans ce cas) "ont l'obligation de gérer les territoires conformément aux souhaits et aux intérêts des peuples de la région".
"Etant donné que l'ONU ne reconnaît pas le Maroc comme puissance administrante légitime du Sahara occidental, on pourrait faire valoir que les règles établies pour les territoires non autonomes ne s’appliquent pas dans cette situation. L'avis juridique émis par le conseiller juridique de l'ONU en 2002 est basé sur une analogie avec les obligations des puissances administrantes des territoires non autonomes", ajoute la même source.
"Une approche alternative pourrait être une évaluation fondée sur le droit international humanitaire (et) cela imposerait probablement des limitations encore plus strictes aux opérations des entreprises dans la zone, comme le conclut l'avis juridique du conseiller juridique de l’Union africaine (2015)", précise encore le Conseil.
WSRW a fait savoir que le groupe sioniste Delek est la quatrième compagnie pétrolière à être exclue du portefeuille du fonds souverain norvégien en raison de son implication dans l'exploitation illégale des ressources sahraouies.
La première a été la société américaine Kerr-McGee en 2005, suivie en 2016 par Kosmos Energy et son partenaire britannique Cairn Energy, souligne l'ONG, notant que le fonds norvégien a également pour habitude d'exclure les clients de longue date du phosphate du Sahara occidental, exporté illégalement par la compagnie marocaine de phosphate OCP.
Dans ce contexte, l'Observatoire international appelle les autres investisseurs du groupe sioniste Delek, comme Deutsche Bank, Vanguard Group et BlackRock, à agir de la même manière que le fonds gouvernemental norvégien.
"Nous saluons la décision bien fondée du fonds souverain du gouvernement norvégien. Sa conclusion va droit au but du double problème : le Maroc n'a pas le droit de délivrer de telles licences et les Sahraouis n'ont pas exprimé leur consentement (...)", a déclaré Erik Hagen, membre du Conseil d'administration de Western Sahara Resource Watch.
"Nous trouvons les opérations du Groupe Delek sur le territoire profondément problématiques. La société (sioniste) doit respecter le droit du peuple sahraoui à gérer ses propres ressources et mettre fin à ses relations avec la puissance occupante du territoire", a-t-il ajouté.
Seules deux sociétés disposent actuellement de licences d’exploration pétrolière et gazière au Sahara occidental occupé et toutes deux sont sionistes. En plus du Groupe Delek, Ratio Petroleum dispose d'un permis au large de Dakhla occupée.(SPS)
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| Rendre justice au peuple sahraoui en lui permettant d'exercer effectivement son droit à l'autodétermination | 15 déc 2023 |
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New York
(ONU), 15 déc 2023 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies, coordonnateur de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar, a affirmé que si les récentes décisions de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la nature du conflit au Sahara occidental ont une valeur juridique et politique, il n'en demeure pas moins que pour rendre réellement justice au peuple sahraoui, il faut lui permettre d'exercer effectivement son droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dans une déclaration à l'APS, le diplomate sahraoui a souligné que l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies, lors de sa 78e session, d'une décision réaffirmant la responsabilité de l'instance onusienne envers le peuple sahraoui n'est pas chose nouvelle, l'Assemblée générale adoptant des décisions avec la même teneur depuis des décennies.
Toutefois, cette décision a une "valeur juridique et politique" qui se traduit par la réaffirmation de la position constante de l'ONU à l'égard du statut international de la question sahraouie, en tant que question de décolonisation inscrite depuis 1963 à son ordre du jour conformément au chapitre XI de la Charte des Nations Unies, a-t-il estimé.
Pour le diplomate sahraoui, la réaffirmation du statut international de la question sahraouie, en tant que question de décolonisation, constitue "une réponse claire et forte aux tentatives de l'Etat d'occupation marocain visant à altérer ce statut".
Cela état, la décision demeure insuffisante du point de vue sahraoui car, a-t-il dit, "ce qui rend réellement justice au peuple sahraoui, c'est de lui permettre d'exercer effectivement son droit inaliénable, non négociable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance".
Le peuple sahraoui déterminé à poursuivre sa lutte par tous les moyens légitimes
Le représentant du Front Polisario a, par ailleurs, indiqué que la poursuite de l'agression sioniste brutale contre Ghaza, qui a mis à nu, politiquement et moralement, de nombreux régimes dans notre région et dans le monde, place la communauté internationale face à une vérité irréfutable : même si la colonisation et l'occupation s'éternisent, les peuples colonisés attachés à leur droit à la liberté ne se soumettront jamais à la politique du fait accompli colonial.
Aussi, ajoute l'ambassadeur, comme l'a récemment exprimé le Secrétariat national du Front Polisario, le peuple sahraoui "refuse catégoriquement la politique du fait accompli que l'Etat d'occupation marocain tente d'imposer par la force dans les territoires occupés de la République sahraouie" et "reste déterminé à poursuivre et à intensifier sa lutte par tous les moyens légitimes pour atteindre ses objectifs : la liberté et l'indépendance".
C'est pourquoi, depuis la violation par le Maroc, le 13 novembre 2020, de l'accord de cessez-le-feu signé entre les deux parties (Maroc et Front Polisario), les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les positions des forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte et dans d'autres régions, a ajouté le diplomate sahraoui.(SPS)
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| Une délégation sahraouie parmi les observateurs de la mission de la commission de l'UA aux présidentielles en Egypte | 14 déc 2023 |
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Le Caire
, 14 déc 2023 (SPS) Une délégation de la République Sahraouie a participé à la mission de la commission de l'Union Africaine (UA) pour la surveillance des élections présidentielles en Egypte, organisées cette semaine.
La délégation était composée du membre du parlement panafricain Habib Boukhreiss et de la Directrice au ministère de la Jeunesse et des Sport Ouarda Hammoudi, a-t-o indiqué.
"Cette participation a été une occasion pour les observateurs sahraouis de rencontrer des responsables égyptiens et de les informer des développements de la question sahraouie. Ils ont eu également des réunions avec des responsables de la commission de l'UA".
A noter que les opérations de scrutin de la Présidentielle en Egypte ont eu lieu entre le 10 et 12 décembre, les résultats définitifs devant être annoncés le 18 de ce mois, par la haute instance électorale. (SPS)
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| La Bolivie réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination | 12 déc 2023 |
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La Paz
, 12 déc 2023 (SPS) Le président bolivien, Luis Arce Catacora, a réaffirmé lundi le total soutien de son pays à la cause sahraouie et au droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination.
Cette déclaration a eu lieu lors de la présentation des lettres de créance d'Ahmed Salem Mohamed Ahmed l'accréditant en tant qu'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie en Bolivie.
A cette occasion, le président bolivien a réaffirmé le soutien de son pays à la cause sahraouie et au droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'autodétermination.
De son côté, le diplomate Mohamed Ahmed a transmis au président bolivien les salutations de son homologue sahraoui, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, réaffirmant la volonté de la République sahraouie de renforcer la coopération avec la Bolivie dans divers domaines. (SPS)
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| ONU: le Cerd appelle le Maroc à respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 11 déc 2023 |
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Genève
, 11 déc 2023 (SPS)Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (Cerd) a appelé le Maroc à respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément au droit international.
L'organe d'experts en droits de l'Homme, chargé de surveiller la mise en œuvre de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les forces de discrimination raciale, a clos les travaux de sa 111e session qui s'est tenue du 20 novembre au 8 décembre, en rendant ses observations concernant l'examen de deux rapports périodiques du Maroc.
Regrettant l'absence de solution sur la question relative à l'exercice du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, le Cerd s'est associé aux recommandations du Comité des droits de l'Homme et du Comité des droits économiques, sociaux et culturels, en appelant le Maroc à respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément au droit international.
Le comité s'est dit "préoccupé par des allégations selon lesquelles des activistes, des défenseurs des droits de l'Homme, des mouvements estudiantins et des organisations sahraouis qui défendent le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et l'identité sahraouie, sont la cible d'intimidations et de surveillance, font l'objet de contrôles fréquents de la part des forces de l'ordre et se heurtent à des obstacles en matière d’enregistrement et de tenue de réunions".
Il a, en outre, exprimé ses préoccupations concernant "les informations indiquant que les autorités marocaines ont empêché et réprimé des rassemblements en faveur du droit à l’autodétermination et les commémorations sahraouies, au détriment de l'exercice de leur droit à la liberté d’expression, d'association et de réunion".
Dans ce contexte, le Cerd a demandé au Maroc d'"adopter les mesures nécessaires pour garantir, dans la loi et dans la pratique, l'exercice effectif par les Sahraouis de leurs droits, y compris à la liberté d'expression, d'association et de réunion".
Rabat épinglé pour son usage excessif de la force à l'encontre des migrants
Par ailleurs, le Comité onusien a appelé le Makhzen à "veiller à ce que les activistes, les défenseurs des droits humains, les mouvements estudiantins et les organisations sahraouis puissent opérer libres de toute interférence indue du Maroc et sans crainte de représailles ou de restrictions injustifiées de leurs activités".
Il lui a également demandé de "prendre les mesures nécessaires de sorte que tous les cas de répression de rassemblements, y compris par l'usage excessif de la force de la part des responsables de la loi, de surveillance et de représailles à l'égard d’activistes, de défenseurs des droits de l'Homme et des manifestants, fassent l'objet d’enquêtes efficaces, approfondies et impartiales, et que les responsables soient sanctionnés et les victimes obtiennent une réparation adéquate".
Sur un autre registre, le comité s'est dit préoccupé par "les allégations de profilage racial et de recours excessif à la force par la police marocaine et d'autres responsables de l'application des lois contre les migrants, les demandeurs d'asile et les réfugiés, ainsi que par les arrestations, détentions et déplacements forcés du nord vers le sud, qui ont touché de manière disproportionnée les migrants subsahariens".
Ainsi, il a appelé le Maroc à "interdire le profilage racial dans sa législation et à prendre des mesures appropriées pour mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires, aux réinstallations forcées et au recours excessif à la force, en particulier à l'égard des migrants, des demandeurs d'asile et des réfugiés des pays subsahariens".
Le Cerd a également exhorté les autorités marocaines à "enquêter sur tous les cas de profilage racial, de mauvais traitements et d'abus d'autorité de la part des responsables de l'application des lois, de poursuivre et de sanctionner les responsables et de veiller à ce que les victimes aient accès à des recours utiles". (SPS)
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| Sahara occidental: en dépit du refus de l'occupant marocain, le Codesa tient son 1er congrès national | 05 déc 2023 |
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Laayoune
occupée
, 05 déc 2023 (SPS) Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (Codesa) a réitéré mardi son engagement à défendre ses droits justes et légitimes et ceux du peuple sahraoui, en dépit des agissements et intimidations de l'occupant marocain qui l'a empêché de tenir son premier congrès national en présentiel dans la ville de Laâyoune occupée.
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de son congrès qui s'est tenu à distance, le Codesa a indiqué que malgré les intimidations et les agissements des autorités d'occupation marocaines, ce rendez-vous a connu la participation de tous les membres et invités d'honneur, notamment des défenseurs des droits de l'Homme, des blogueurs et des civils sahraouis solidaires et a abouti à l'établissement d'un plan de travail, "en vue de libérer les Sahraouis et leur permettre de recouvrer leurs droits".
En outre, le premier congrès national a été marqué par l'élection du Comité de direction, qui a élu à son tour un bureau exécutif, dont le président et le premier vice-président sont respectivement Ali Salem Tamek et Ahmed Mohamed Anfal Taleb Aamar, a-t-on ajouté.
Dédié au martyr étudiant sahraoui et kidnappé Lahcen Tamek, le premier congrès national du Codesa a été placé sous le slogan : "Ensemble pour mettre en œuvre le droit international humanitaire au Sahara occidental et garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à la souveraineté sur ses ressources naturelles".
Le Codesa a fait observer, enfin, que "la confiscation par les forces d'occupation marocaines du droit de s'organiser et de se réunir, s'inscrit dans le cadre de la campagne continue de répression et de ciblage systématique contre les défenseurs des droits de l'Homme et les civils sahraouis". (SPS)
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| L'Espagne utilise un double langage concernant sa politique envers la Palestine et le Sahara occidental | 05 déc 2023 |
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Madrid
, 05 déc 2023 (SPS) Le gouvernement espagnol ne peut cacher le double langage qu'il utilise lorsqu'il se réfère à la Palestine et au Sahara occidental occupés, selon le journal El Diario.
Dans un article intitulé "Palestine oui mais Sahara occidental non: quand les principes rencontrent les intérêts", le journal espagnol indique que l'exécutif espagnol "adopte des positions différentes dans un cas et dans l'autre, quitte à se mettre dans l'embarras".
En effet, selon l'auteur de l'article, Jesus A. Nuñez, ce double standard dans le traitement de ces deux questions obéit à des calculs politiques dans le cas de la Palestine et à des considérations liées à des intérêts personnels en ce qui concerne le Sahara occidental occupé par le Maroc qui utilise, entre autres, la carte migratoire pour obliger Madrid à se soumettre au moindre de ses caprices.
"Au départ, nous aspirons tous à une cohérence totale entre nos actions et les valeurs et principes qui, selon nous, nous définissent et guident notre comportement. Mais lorsque les intérêts que nous défendons, légitimes ou non, se croisent, la question devient souvent désespérément compliquée", a-t-il fait observer dans ce sens.
Lors d'une visite au passage frontalier de Rafah, le 23 novembre dernier, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, avait dénoncé, aux côtés de son homologue belge, "la destruction de Ghaza" et appelé l'entité sioniste à "reconnaître l'Etat de Palestine".
Selon El Diario, "il est facile de comprendre que le courage politique dont a fait preuve le Premier ministre espagnol (qui n'a d'égal que la passivité et le repli sur soi de la plupart de ses homologues de l'Union européenne) est dû à des raisons d'opportunité politique".
"Tout d'abord, il est en accord avec ce qui a déjà été dit par d'autres dirigeants tels que le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres ou le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité, Josep Borrell, prenant simplement le droit international comme critère pour juger le comportement des acteurs impliqués dans le conflit", ajoute la même source.
En outre, ceci "rejoint le sentiment majoritaire de la société espagnole, non seulement en raison des sympathies émotionnelles que la cause palestinienne peut susciter", mais aussi en raison de la politique génocidaire de l'entité sioniste en Palestine.
Sa position exprime également "le large consensus politique entre les membres de l'actuelle coalition gouvernementale", note Jesus A. Nuñez, rappelant que "jusqu'à présent, tout s'est réduit à des gestes, sans que les déclarations aient été accompagnées de décisions diplomatiques et/ou économiques".
"Dans le cas sahraoui, c'est au contraire la défense des intérêts qui a prévalu", souligne El Diario, signalant qu'il est clair depuis longtemps que la politique de voisinage avec le Maroc est déterminée par la modération à tout prix, en essayant d'éviter (sans succès) les débordements de Rabat.
"Cette attitude part du principe que le Maroc (...) peut provoquer une crise pratiquement à volonté, en jouant avec les malheurs de sa propre population et de ceux qui transitent irrégulièrement par son territoire, simplement en laissant faire les mafias qui s'occupent du trafic d'êtres humains", a indiqué l'auteur de l'article.
Selon lui, "le calcul fait par l'Espagne ne tient pas compte du soutien social massif à la cause sahraouie, ni de sa responsabilité historique en tant que puissance administrante, ni des mêmes valeurs et principes qu'elle utilise pour expliquer sa position à l'égard des Palestiniens".
"En bref, on pourrait dire que dans la sphère diplomatique, il existe une relation inverse qui détermine que plus la distance géographique de la question à traiter est grande, plus le niveau d'incohérence entre les intérêts et les principes est faible, et vice versa", a-t-il conclu.(SPS)
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| Les prisonniers du groupe "Gdeim Izik" en grève de la faim dans les prisons de l'occupant | 05 déc 2023 |
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Agadir
(Maroc), 05 déc 2023 (SPS) Des prisonniers civils sahraouis du groupe "Gdeim Izik", incarcérés dans la prison locale (Ait Melloul 1) à Agadir (Maroc), entameront mercredi une grève de la faim de 48h.
La Ligue de protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines, cette grève intervient en protestation contre la politique discriminatoire que subissent les détenus privés notamment de prise en charge médicale, du droit aux soins et de la pause quotidienne.
Les prisonniers civils sahraouis réclament également "l'amélioration des conditions de détention et revendiquent leurs droits légitimes ainsi que l'arrêt de toutes les formes de discrimination commises à leur encontre pour des considérations purement politiques sur instructions de hautes autorités du Makhzen", ajoute la même source. (SPS)
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| La décision de l’Allemagne de ne pas financer des projets de Siemens au Sahara occidental traduit sa volonté de respecter le droit international | 03 déc 2023 |
Allemagne
allemand
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Tolède
(Espagne), 03 déc 2023 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a affirmé dimanche à Tolède (Espagne) que la décision du gouvernement allemand d’exclure tout financement de projets du géant des énergies alternatives Siemens au Sahara occidental occupé, traduit la véritable position de l’Allemagne concernant le statut de ce territoire non autonome et témoigne de sa volonté à respecter le droit international.
Dans une réponse à une question écrite d’un député, le gouvernement allemand a notamment confirmé par le biais du vice-ministre allemand des Affaires économiques et de l’Environnement, Udo Phillip que "l’exécutif fédéral ne soutient aucun projet au Sahara occidental occupé par le Maroc", en évoquant le "statut non encore déterminé" du territoire sahraoui.
"Cette décision traduit d’une façon très claire la véritable position de l’Allemagne" concernant le Sahara occidental et "met à mal la propagande marocaine" concernant un prétendu alignement de ce pays européen sur les thèses du Makhzen, a souligné Oubi Bouchraya dans une déclaration à l’APS, au lendemain de la clôture de la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO).
Selon le diplomate sahraoui, cette position, qui représente "un développement d’une importance particulière, dénote de la volonté de l’Allemagne à respecter le droit international et le statut du Sahara occidental qui demeure à ce jour un territoire non autonome en voie de décolonisation".
"L’utilisation par le gouvernement allemand du terme +Sahara occidental occupé par le Maroc+ représente, du point de vue politique et diplomatique, une prise de position qui met un terme aux doutes que le Maroc a essayé de semer autour de la position" officielle de l’Allemagne, a-t-il soutenu.
Le représentant du Front Polisario a fait savoir que Siemens faisait partie d’un plan marocain visant à induire en erreur la communauté internationale à travers une campagne de propagande faisant miroiter un fait fondé sur un mensonge, selon lequel le Maroc "est un pays écologique".
A cet égard, Oubi Bouchraya a assuré que le Makhzen essaye de faire du Sahara occidental "une partie intégrante de ce plan visant à créer une certaine dépendance des pays européens vis-à-vis des énergies renouvelables".
Soulignant que l’occupation marocaine du Sahara occidental était "alimentée par des injections de liquidités de pays et de compagnies européennes", le diplomate a signalé que l’économie du Maroc se voit ainsi privée d’une source "très importante" d’argent après la décision du gouvernement allemand.
Dans ce contexte, il a fait observer que cette décision intervient "à la veille d’un verdict très attendu de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) -concernant les accords de pêche UE/Maroc étendus illégalement au Sahara occidental occupé- qui sera certainement très positif".
"La décision du gouvernement allemand prouve que l’Union européenne est totalement consciente d’une éventuelle reconduction de la décision du Tribunal général, là où ces accords ont été annulés", a-t-il insisté. (SPS)
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| 47e Conférence de l'Eucoco : réussite des travaux, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination réaffirmé | 03 déc 2023 |
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Tolède
(Espagne), 03 déc 2023 (SPS) La 47e Conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) ont été couronnés de succès, après deux jours de travaux clôturés samedi soir à Tolède (Espagne), avec l'adoption d'une série de recommandations affirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et saluant le rôle de l'Algérie vis-à-vis des causes justes, notamment la cause sahraouie.
Les participants aux travaux de l'Eucoco, tenue sous le slogan "L'indépendance est la seule solution", ont souligné la nécessité de mettre en avant la lutte du peuple sahraoui contre l'occupant marocain, et ce via les médias, les réseaux sociaux, insistant sur l'organisation de formations au profit des Sahraouis en vue de faire entendre la voix de leur cause sahraouie l'étranger et dépeindre la situation dans les territoires sahraouis occupés.
Dans une déclaration à l'APS, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar a affirmé que la 47e Eucoco a connu "un grand succès".
Il a cité pour preuve par la participation distinguée et diversifiée, à savoir quelque 300 participants venus des quatre coins du monde entre représentants des gouvernements reconnaissant la RASD, des députés et élus européens, des organisations politiques et syndicales, des associations d'amitié avec le peuple sahraoui, des ONG, des juristes, des journalistes et des personnalités du domaine de la culture, outre des parlements de pays influents.
M. Abdelkader Taleb Omar a également relevé de nombreux points qui attestent du succès de cette Conférence, à l'instar du timing coïncidant avec la tenue d'une conférence parlementaire au siège du parlement espagnol, qui a affiché à maintes reprises son soutien en faveur de la lutte du peuple sahraoui et son rejet de la position du Premier ministre espagnol concernant la cause sahraouie allant à l'encontre du consensus exprimé par son pays.
"La tenue de la Conférence en Espagne même, après la formation du nouveau gouvernement espagnol, avec à sa tête Pedro Sanchez, témoigne de la force du mouvement espagnol de solidarité à imposer son opinion et à exprimer sa solidarité avec le peuple sahraoui", a-t-il ajouté
L'ambassadeur sahraoui a évoqué l'importance des ateliers tenus dans le cadre de cette Conférence, lesquels ont abordé plusieurs thèmes relatifs à la question sahraouie, à savoir "Politique et communication", "Droits de l'Homme et détenus politiques sahraouis", "Ressources naturelles sahraouies" et "Consolidation de l'Etat sahraoui".
Selon le diplomate sahraoui, "l'année prochaine sera riche en évènements, à partir de la tenue d'une conférence internationale dans le Parlement algérien sur le Sahara occidental, l'attente de l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) portant annulation de tout accord avec le Maroc, s'il englobe les territoires sahraouis, la tenue de conférences sur les droits de l'Homme et le jumelage, la demande de lever le blocus sur les régions occupées, ainsi que la libération des détenus politiques sahraouis".
Pour lui, l'année prochaine verra également "le soutien aux institutions de l'Etat sahraoui et la mise à disposition des facteurs de résilience et de stabilité, à travers la couverture des besoins des réfugiés sahraouis".
La 47e Conférence de l'Eucoco a appelé à mettre l'Espagne devant ses responsabilités vis-à-vis de la cause sahraouie et invité l'Europe à cessez sa politique de deux poids deux mesures, a-t-il fait observer, rappelant que la cause sahraouie "est une cause humanitaire et politique. La poursuite de la souffrance humaine des Sahraouis est due à l'absence de la solution politique, représentée par l'autodétermination".
M. Taleb Omar a indiqué que "tout ce qui vient d'être évoqué constitue des points importants qui ouvrent une large perspective et qui augurent d'une année 2024 riche en activités. A cela s'ajoute la lutte militaire du peuple sahraoui et sa résistance qu'il convient de mettre en avant à travers les réseaux sociaux, d'autant que les médias contribuent grandement à influer sur l'opinion publique".
Il a indiqué, en outre, que tous les participants à la Conférence "ont salué la position immuable de l'Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie et de toutes les causes de libération", ajoutant qu'"ils ont également salué l'Union africaine, l'appelant à jouer son rôle dans la protection des Sahraouis, le Sahara occidental étant membre de cette instance continentale".
L'ambassadeur sahraoui a, par ailleurs, évoqué la tenue de la 48e Conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) au Portugal, pays qui figurait parmi les pays ayant défendu l'indépendance du Timor Oriental qui est passé par la même expérience que celle du Sahara occidental, sachant que plusieurs pays ayant le portugais pour langue officielle reconnaissent la RASD.(SPS)
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| 47e Eucoco: des représentants d’Afrique et d’Amérique latine réitèrent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination | 03 déc 2023 |
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Tolède
(Espagne), 03 déc 2023 (SPS) Des représentants d’Afrique et d’Amérique latine ont réitéré, dimanche à Tolède (Espagne) leur soutien à la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance.
"L’Afrique du sud apporte son soutien et sa solidarité au peuple sahraoui dans sa lutte pour l’indépendance, l’autodétermination et l’intégrité territoriale de son pays", a indiqué à l'APS le premier secrétaire politique de l’ambassade sud-africaine en Algérie, Bernard Legodo Koporo, au lendemain de la clôture de la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco).
Il a, en outre, souligné que son pays appelait à "la mise en œuvre des résolutions pertinentes des Nations unies et de l’Acte constitutif de l'Union africaine (UA) pour permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit à l’indépendance et à la liberté".
De son côté, la professeure du droit international public et des relations internationales, fondatrice de la chaire d’études sur le Sahara occidental à l’Institut des relations internationales de l’université nationale de La Plata en Argentine, Luz Marina Mateo, a regretté le fait que la cause sahraouie ne soit pas assez connue dans son pays.
Elle a, à ce titre, pointé le lobby marocain qui déploie selon elle "de gros moyens en vue de cacher la réalité sur ce qui se passe au Sahara occidental".
Dans ce contexte, Mme Luz Mateo a souligné que son travail de solidarité avec le peuple sahraoui consistait à organiser des manifestations culturelles à même de sensibiliser les Argentins sur la cause sahraouie, appelant son pays à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
A noter que la 47e conférence de l'Eucoco a pris fin samedi soir à Tolède après deux jours de travaux avec l’adoption d’une déclaration finale dans laquelle le soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour l'autodétermination et l'indépendance a été réitéré.
Les participants à cette rencontre, tenue sous le slogan "L'indépendance est la seule solution", se sont félicités du grand succès qu'a eu la 47e édition de l'Eucoco et ont réitéré leur volonté de trouver la meilleure façon de défendre le peuple sahraoui face à l'occupant marocain. (SPS)
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| 47e EUCOCO: réussite des travaux, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination réaffirmé | 03 déc 2023 |
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Tolède
(Espagne), 03 déc 2023 (SPS) La 47e Conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) ont été couronnés de succès, après deux jours de travaux clôturés samedi à Tolède (Espagne), avec l'adoption d'une série de recommandations affirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et saluant le rôle de l'Algérie vis-à-vis des causes justes, notamment la cause sahraouie.
Les participants aux travaux de l'Eucoco, tenue sous le slogan "L'indépendance est la seule solution", ont souligné la nécessité de mettre en avant la lutte du peuple sahraoui contre l'occupant marocain, et ce via les médias, les réseaux sociaux, insistant sur l'organisation de formations au profit des Sahraouis en vue de faire entendre la voix de leur cause sahraouie l'étranger et dépeindre la situation dans les territoires sahraouis occupés.
Dans une déclaration à l'APS, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar a affirmé que la 47e Eucoco a connu "un grand succès".
Il a cité pour preuve par la participation distinguée et diversifiée, à savoir quelque 300 participants venus des quatre coins du monde entre représentants des gouvernements reconnaissant la RASD, des députés et élus européens, des organisations politiques et syndicales, des associations d'amitié avec le peuple sahraoui, des ONG, des juristes, des journalistes et des personnalités du domaine de la culture, outre des parlements de pays influents.
M. Abdelkader Taleb Omar a également relevé de nombreux points qui attestent du succès de cette Conférence, à l'instar du timing coïncidant avec la tenue d'une conférence parlementaire au siège du parlement espagnol, qui a affiché à maintes reprises son soutien en faveur de la lutte du peuple sahraoui et son rejet de la position du Premier ministre espagnol concernant la cause sahraouie allant à l'encontre du consensus exprimé par son pays.
"La tenue de la Conférence en Espagne même, après la formation du nouveau gouvernement espagnol, avec à sa tête Pedro Sanchez, témoigne de la force du mouvement espagnol de solidarité à imposer son opinion et à exprimer sa solidarité avec le peuple sahraoui", a-t-il ajouté
L'ambassadeur sahraoui a évoqué l'importance des ateliers tenus dans le cadre de cette Conférence, lesquels ont abordé plusieurs thèmes relatifs à la question sahraouie, à savoir "Politique et communication", "Droits de l'Homme et détenus politiques sahraouis", "Ressources naturelles sahraouies" et "Consolidation de l'Etat sahraoui".
Selon le diplomate sahraoui, "l'année prochaine sera riche en évènements, à partir de la tenue d'une conférence internationale dans le Parlement algérien sur le Sahara occidental, l'attente de l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) portant annulation de tout accord avec le Maroc, s'il englobe les territoires sahraouis, la tenue de conférences sur les droits de l'Homme et le jumelage, la demande de lever le blocus sur les régions occupées, ainsi que la libération des détenus politiques sahraouis".
Pour lui, l'année prochaine verra également "le soutien aux institutions de l'Etat sahraoui et la mise à disposition des facteurs de résilience et de stabilité, à travers la couverture des besoins des réfugiés sahraouis".
La 47e Conférence de l'Eucoco a appelé à mettre l'Espagne devant ses responsabilités vis-à-vis de la cause sahraouie et invité l'Europe à cessez sa politique de deux poids deux mesures, a-t-il fait observer, rappelant que la cause sahraouie "est une cause humanitaire et politique. La poursuite de la souffrance humaine des Sahraouis est due à l'absence de la solution politique, représentée par l'autodétermination".
M. Taleb Omar a indiqué que "tout ce qui vient d'être évoqué constitue des points importants qui ouvrent une large perspective et qui augurent d'une année 2024 riche en activités. A cela s'ajoute la lutte militaire du peuple sahraoui et sa résistance qu'il convient de mettre en avant à travers les réseaux sociaux, d'autant que les médias contribuent grandement à influer sur l'opinion publique".
Il a indiqué, en outre, que tous les participants à la Conférence "ont salué la position immuable de l'Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie et de toutes les causes de libération", ajoutant qu'"ils ont également salué l'Union africaine, l'appelant à jouer son rôle dans la protection des Sahraouis, le Sahara occidental étant membre de cette instance continentale".
L'ambassadeur sahraoui a, par ailleurs, évoqué la tenue de la 48e Conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) au Portugal, pays qui figurait parmi les pays ayant défendu l'indépendance du Timor Oriental qui est passé par la même expérience que celle du Sahara occidental, sachant que plusieurs pays ayant le portugais pour langue officielle reconnaissent la RASD. (SPS)
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| Conférence de l'Eucoco: l'Algérie réaffirme sa position inaliénable vis-à-vis du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 02 déc 2023 |
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Tolède
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02
déc 2023 (SPS) La délégation parlementaire algérienne participant aux travaux de la 47e Conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), qui se tiennent à Tolède (Espagne), a réaffirmé la position inaliénable de l'Algérie vis-à-vis du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, une position que le président algérien, M. Abdelmadjid Tebboune, n'a eu de cesse de souligner en déclarant que "nous n'abandonnerons pas le Sahara occidental, quel qu'en soit le prix", a indiqué samedi un communiqué du Conseil de la nation.
Dans son intervention à l'occasion, le président de la Commission des Affaires économiques et financières au Conseil de la nation, M. Miloud Hanafi qui a réaffirmé la position algérienne au nom du Parlement algérien, a indiqué que "l'Algérie ne cessera jamais son soutien à la cause sahraouie juste, jusqu'au recouvrement par le peuple sahraoui de sa pleine souveraineté sur ses territoires et ses richesses".
Il a dénoncé, par la même, "le black-out médiatique prémédité et le parti pris contre la cause sahraouie, en dépit de sa justesse consacrée par les résolutions et décisions de l'ONU et de l'UA, et malgré la clarté de l'unique solution qui consiste en l'octroi au peuple sahraoui de son droit de décider de son avenir en toute liberté et sans restriction aucune".
Des associations algériennes appellent à renforcer le mouvement de solidarité avec les causes sahraouie et palestinienne
"La cause sahraouie est imprescriptible et les violations par l'Etat occupant des droits de l'homme dans la région sont consignées dans des rapports d'organisations internationales, tout comme ses agressions militaires répétées contre les Sahraouis", a-t-il ajouté.
M. Hanafi a dénoncé, dans le même cadre, "l'ouverture illégale de consulats dans les territoires sahraouis occupés, étant une action qui va à l'encontre des résolutions onusiennes et une transgression flagrante de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples, et qui a fait l'objet d'une résolution juste de la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples en 2022, qui s'ajoute aux décisions pertinentes émises par les différents tribunaux internationaux en tête desquelles la Cour de La Haye".
== Le soutien de l'Algérie aux droits des peuples sahraoui et palestinien réitéré ==
Le parlementaire a appelé "à la mise en œuvre du plan de règlement proposé par l'Union africaine et les Nations Unies, et à la multiplication des efforts pour libérer la dernière colonie en Afrique, et mettre fin ainsi à la longue histoire des africains avec l'occupation et la discrimination raciale...".
"La position de l'Algérie est constante à l'égard de l'occupation partout dans le monde...en Palestine et au Sahara occidental, et partout où elle se trouve ailleurs, car elle est une et indivisible de par tous ses moyens, étant une idée haineuse puisée d'une seule source, où tous les colonisateurs se ressemblent et s'assemblent, pour former une entité de brutalité, de crime et de terreur...", a-t-il déclaré.
Dans ce cadre, il a rappelé "la décadence morale que connait la communauté internationale impuissante devant un génocide, applaudissant une épuration ethnique déclarée" commise par l'Entité sioniste contre Ghaza et les territoires palestiniens occupés, appelant "à mettre un terme à cette tendance effrayante, qui tourne le dos à des siècles de lutte de l'humanité contre la discrimination, le génocide et le racisme".
Il a appelé, en outre, les organisations internationales à "assumer leurs responsabilités envers la question sahraouie et à protéger les Sahraouis de toutes les formes de répression et de persécution, en sus d'œuvrer pour la reprise des négociations directes entre les parties au conflit, afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination".
En conclusion, le représentant du Parlement algérien a salué "la lutte du peuple sahraoui, dirigée par le Front Polisario en tant que seul représentant légitime", appelant à "mobiliser davantage de soutien et de solidarité en renouvelant et en élargissant les mécanismes de soutien, notamment à travers la concrétisation de la proposition du président du Conseil de la Nation, M. Salah Goudjil, d'élargir l'idée de coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui pour englober les autres continents du monde afin de dénoncer les pratiques coloniales de l'Etat occupant et de contrer les campagnes de désinformation menées par ses médias".
Il a également réaffirmé que "l'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, restera aux côtés du peuple palestinien jusqu'à l'établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale, et aux côtés du peuple sahraoui jusqu'à 'autodétermination et l'indépendance, en fidélité à ses principes inspirés de la glorieuse Révolution de Novembre et de son histoire révolutionnaire qui s'oppose à toutes les formes de colonialisme".
Pour rappel, la 47e Conférence de l'Eucoco se tient à Tolède, en Espagne, les 1er et 2 décembre 2023, sous le thème "L'indépendance est la solution", avec la participation d'une délégation des deux chambres du Parlement algérieen. (SPS)
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| L’Eucoco va œuvrer à la dynamisation du rôle de la Minurso | 02 déc 2023 |
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Tolède
(Espagne), 02 déc 2023 (SPS) La 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) va œuvrer à ce que les Nations unies entament une action effective pour dynamiser le rôle de sa mission pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), a affirmé samedi à Tolède (Espagne) le représentant du Front Polisario pour l'Union européenne, Omar Mansour.
"Nous allons travailler pour que les Nations unies puissent avoir une action effective pour dynamiser le rôle de sa mission au Sahara occidental et fassent pression sur le Maroc pour l’amener à respecter les droits sacrés du peuple sahraoui à son autodétermination et à son indépendance", a soutenu M. Mansour dans une déclaration à l’APS, en marge de la 47e conférence de l'Eucoco, qui se tient depuis vendredi à Tolède.
Dans le même ordre d’idées et toujours en ce qui concerne les axes de travail de cette conférence, le représentant du Front Polisario a indiqué qu’il était important de veiller à ce que les précédentes décisions de la Cour européenne de justice (CJUE), qui a toujours donné raison au Front Polisario sur la question de l’exploitation illégale de ses ressources naturelles par le Maroc, puissent être reconduites et renforcées, en dépit des pressions exercées par Rabat et certains pays européens.
Le Polisario continuera sans cesse de demander à l’Espagne d’assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui
En septembre 2021, le Tribunal de l'Union européenne (UE) avait statué en faveur du Front Polisario qui soutenait que l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc, incluant illégalement les eaux sahraouies, a été conclu sans le consentement du peuple du Sahara occidental.
Les Conseil et Commission européens avaient introduit un recours en appel en décembre de la même année.
Cet accord, d'une validité de 4 ans et arrivé à terme en juillet dernier, fait actuellement l'objet d'une procédure judiciaire devant la CJUE pour éviter sa reconduction.
Pour M. Mansour, les arguments opposés par le Tribunal de l’Union européenne lors de la prononciation de son verdict en 2021 laissent présager que la CJUE va maintenir ses décisions antérieures ayant trait au respect du droit du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles, pour respecter l'application du droit à la souveraineté permanente des peuples sur leurs ressources.
Sur la base de ce respect des décisions de justice, le diplomate sahraoui a rappelé que le Front Polisario était "disposé à coopérer pleinement avec l’UE et toutes les entreprises intéressées par la question des ressources sahraouies, dans le cadre d’un travail conjoint à même de permettre une exploitation basée sur la nécessité du respect du droit international". (SPS)
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| Le Polisario continuera sans cesse de demander à l’Espagne d’assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui | 02 déc 2023 |
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Tolède
(Espagne), 02 déc 2023 (SPS) Le Front Polisario va continuer sans relâche à demander à l’Espagne d’assumer ses responsabilités morales, juridiques et politiques envers le peuple sahraoui, a affirmé son représentant en Espagne, Abdellah Arabi.
"Nous avons une stratégie politique envers n’importe quel gouvernement en Espagne, laquelle qui consiste à demander à ce pays d’assumer ses responsabilités morales, juridiques et politiques envers le peuple sahraoui et le Sahara occidental", a soutenu M. Arabi dans une déclaration à l’APS, en marge des travaux de la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) qui se tiennent depuis vendredi à Tolède.
Le diplomate sahraoui a signalé que cette stratégie part du principe que le Sahara occidental demeure une question de décolonisation, comme inscrit à l'ONU, devant permettre au peuple sahraoui de décider de son sort à travers un référendum d’autodétermination.
Le représentant du Front Polisario en Espagne a, en outre, regretté le fait que le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez "ait pris une position en faveur des thèses expansionnistes du Maroc au Sahara occidental", relevant que le chef de l’exécutif espagnol, reconduit au pouvoir pour un second mandat à la suite d’un vote au Parlement, devra néanmoins composer avec une coalition gouvernementale dont une partie affiche un soutien inconditionnel à la cause juste du peuple sahraoui.
D’autre part, M. Arabi s’attend à ce que les conclusions de la conférence de l’Eucoco "adoptent une stratégie pour poursuivre les efforts à même d’aider le peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance totale".
Il a notamment fait observer que "les différentes interventions des participants à cet évènement dénotent de la qualité du soutien avec le peuple sahraoui dans le monde entier, en Europe, en Afrique et en Amérique latine".
Enfin, le diplomate sahraoui s'est félicité du fait que l’Eucoco ait évoqué la situation en Palestine, où l’entité sioniste mène une agression génocidaire à Ghaza, soulignant que les Sahraouis sont solidaires avec la lutte du peuple palestinien.
"Il faut que les mouvements civils en Europe en particulier se tiennent aux côtés des peuples qui luttent pour la liberté, l’indépendance et la justice", a-t-il insisté.
A noter que les travaux de la 47e conférence de l'Eucoco ont repris samedi au Palais des congrès à Tolède, avec la participation de plus de 300 représentants de délégations venues des quatre coins du monde.
La conférence, qui a débuté la veille sous le slogan "L'indépendance est la seule solution", réunit des représentants de gouvernements reconnaissant la République arabe sahraouie démocratique (RASD), des députés et élus européens, des organisations politiques et syndicales, des associations d'amitié avec le peuple sahraoui, des ONG, des juristes et des personnalités du domaine de la culture, afin de définir de nouveaux programmes et des stratégies de travail des mouvements de solidarité avec le peuple sahraoui.
Lors du deuxième et dernier jour des travaux, les participants vont se répartir sur les 4 ateliers prévus durant la conférence. Il s’agit de l’atelier "Politique et communication", l’atelier "Droits de l’homme et prisonniers politiques sahraouis", l'atelier des "Ressources naturelles sahraouies" et l'atelier "Consolidation de l'Etat sahraoui".
Une déclaration finale sanctionnera les travaux. (SPS)
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| Reprise des travaux de la 47e conférence de l'EUCOCO à Tolède en Espagne | 02 déc 2023 |
Berlin
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Tolède
, 02 déc 2023 (SPS) Les travaux de la 47e conférence de la Coordination européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) ont repris samedi au Palais des congrès à Tolède (Espagne), avec la participation de plus de 300 représentants de délégations venues des quatre coins du monde.
La conférence, qui a débuté la veille sous le slogan "L'indépendance est la seule solution", réunit des représentants de gouvernements reconnaissant la République arabe sahraouie démocratique (RASD), des députés et élus européens, des organisations politiques et syndicales, des associations d'amitié avec le peuple sahraoui, des ONG, des juristes et des personnalités du domaine de la culture, afin de définir de nouveaux programmes et des stratégies de travail des mouvements de solidarité avec le peuple sahraoui.
Lors du deuxième et dernier jour des travaux, les participants vont se répartir sur les 4 ateliers prévus durant la conférence. Il s’agit de l’atelier "Politique et communication", l’atelier "Droits de l’homme et prisonniers politiques sahraouis", l'atelier des "Ressources naturelles sahraouies" et l'atelier "Consolidation de l'Etat sahraoui".
Au cours des travaux de ces ateliers, il sera question, en premier lieu, d'évaluer le travail fait depuis la 46e conférence tenue à Berlin il y a un an.
Par ailleurs, un programme sera tracé, pour l'année à venir, pour chacune des thématiques traitées au niveau des quatre ateliers, après quoi la conférence se réunira de nouveau en plénière pour écouter les conclusions des ateliers.
Une déclaration finale sanctionnera les travaux de la 47e édition de la conférence de l'EUCOCO.
Vendredi, la séance d’ouverture a été consacrée principalement aux interventions des participants ainsi que des représentants de différentes délégations et institutions, qui ont essentiellement insisté sur la nécessité d’apporter un soutien international aux peuples sahraoui et palestinien.
Dans son allocution d’ouverture, le président de l’EUCOCO, Pierre Galand, a condamné la politique de deux poids deux mesures adoptée par les pays européens dans le traitement des conflits à travers le monde.
Il a notamment affiché son soutien total au peuple palestinien dont il a salué la résilience face à l’agression génocidaire sioniste à Ghaza qui a fait des milliers de martyrs et de blessés.
Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Bayoun, a, quant à lui, fait part de la détermination du peuple sahraoui à continuer le combat jusqu’à l’indépendance.
Il a assuré qu’aucune autre solution que le référendum d'autodétermination ne peut être appliquée au Sahara occidental, relevant que "ceux qui prétendent le contraire sont contre la légalité internationale et le droit international".(SPS)
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| 47e conférence de l’Eucoco: appel à apporter un soutien international aux peuples sahraoui et palestinien | 02 déc 2023 |
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Tolède
(Espagne), 02 déc 2023 (SPS) Les participants à la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) ont insisté, vendredi soir à Tolède (Espagne) sur la nécessité d’apporter un soutien international aux peuples sahraoui et palestinien opprimés.
Dans son allocution d’ouverture des travaux de cet évènement, le président de l’Eucoco, Pierre Galand, a condamné la politique de deux poids deux mesures adoptée par les pays européens dans le traitement des conflits à travers le monde.
A ce titre, il a fait savoir que les participants à la conférence de l’Eucoco étaient venus à Tolède pour "manifester leur désaccord avec cette politique et relever le défi de la solidarité avec tous les peuples qui se battent pour leur dignité, leurs droits fondamentaux et leur liberté", appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à appliquer la résolution 1514 relative au droit à l’autodétermination des peuples colonisés.
M. Galand a notamment affiché son soutien total au peuple palestinien dont il a salué la résilience face à l’agression génocidaire sioniste à Ghaza qui a fait des milliers de martyrs et de blessés.
"Aujourd’hui, le peuple palestinien a dit au reste du monde qu’il était un peuple digne, capable de se battre" face à l'armée d'occupation sioniste et ses armes sophistiquées, a-t-il martelé.
Pierre Galand a, en outre, souligné que la conférence de l’Eucoco allait œuvrer, tout au long de ses travaux, à trouver les moyens les plus adéquats pour aider les Sahraouis dans leur combat et relayer leurs aspirations.
Début des travaux de la 47e conférence de l’Eucoco à Tolède en Espagne
S’exprimant au nom des parlementaires algériens, le président de la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation, Miloud Hanafi, a assuré que l’Algérie ne cesserait jamais de défendre la cause juste du peuple sahraoui jusqu’au recouvrement total de son indépendance sur sa terre et ses richesses.
Il a, entre autres, indiqué que les violations marocaines des droits de l’homme au Sahara occidental devraient être condamnées à l'échelle internationale, appelant notamment à la nécessité de mettre fin à la politique expansionniste du Maroc dans ce territoire non autonome.
De leur côté, les autres participants à cette rencontre se sont réjouis de l’importance qu’a prise l’Eucoco, passée d’une conférence européenne de solidarité avec le peuple sahraoui à une manifestation mondiale de soutien à cette juste cause.
Ils ont aussi évoqué les programmes et les stratégies de travail des mouvements de solidarité avec le peuple sahraoui ainsi que les batailles juridiques devant les tribunaux européens, où un important verdict concernant les accords de pêche UE/Maroc étendus illégalement au Sahara occidental, est attendu durant l’année 2024.
Enfin, les participants, parmi lesquels des parlementaires espagnols, ont dénoncé le soutien apporté par leur pays à la politique expansionniste du Maroc au Sahara occidental, tandis que plusieurs responsables sahraouis, à l’instar du Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Bayoun, ont évoqué la détermination du Front Polisario à user de tous les moyens en sa disposition, y compris l’intensification de la lutte armée, pour défendre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.(SPS)
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| Début des travaux de la 47e conférence de l’Eucoco à Tolède en Espagne | 01 déc 2023 |
Berlin
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Tolède
(Espagne), 01 déc 2023 (SPS) Les travaux de la 47ème Conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) ont débuté, vendredi en fin d'après-midi, au palais des congrès de Tolède (Espagne), avec la participation de plusieurs délégations venues des quatre coins du monde.
Tenue sous le slogan "L'indépendance est la seule solution", la conférence abordera les derniers évènements en relation avec la question sahraouie, définira les actions à mener au cours de l'année 2024 et analysera les défis que le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui devrait relever.
Environ 300 participants, parmi lesquels des représentants de gouvernements reconnaissant la République arabe sahraouie démocratique (RASD), des députés et élus européens, des organisations politiques et syndicales, des associations d'amitié avec le peuple sahraoui, des ONG, des juristes et des personnalités du domaine de la culture prennent part à cet évènement.
Après le mot de bienvenue prononcé par les autorités locales de Tolède, la séance d’ouverture a été marquée par une allocution prononcée par le Premier ministre sahraoui, Bouchraya Hamoudi Bayoun qui a notamment fait part de la détermination du peuple sahraoui à continuer le combat jusqu’à l’indépendance.
A cet égard, il a rappelé que c’est la communauté internationale qui avait décidé de l’organisation d’un référendum sur l'autodétermination du Sahara occidental dont le peuple sahraoui attend toujours l’application.
"Aucune autre solution que le référendum ne peut être appliquée au Sahara occidental et ceux qui prétendent le contraire sont contre la légalité internationale et le droit international", a-t-il assuré.
Il a déclaré que tous les soutiens politiques, militaires et diplomatiques apportées par les pays occidentaux ne pourront détourner le peuple sahraoui de ses objectifs à savoir l’autodétermination et à l’indépendance.
"C’est le Maroc qui nous a obligés à reprendre la lutte armée en violant le cessez-le-feu entré en vigueur en 1991 entre le Front Polisario et le Maroc sans qu'il y ait la moindre condamnation des pays occidentaux et des Nations unis", a-t-il également regretté, relevant que le Front Polisario était déterminé à défendre les droits du peuple sahraoui avec tous les moyens possibles.
A noter que la première journée de la conférence de l’Eucoco sera marquée par la formation de quatre ateliers qui se pencheront sur différentes thématiques liées à la question sahraouie.
Il s’agit de l’atelier "Politique et communication", l’atelier "Droits de l’homme et prisonniers politiques sahraouis", l'atelier des "Ressources naturelles sahraouies" et l'atelier "Consolidation de l'état sahraoui".
Au court des travaux de ces ateliers, il sera question, en premier lieu, d'évaluer le travail fait depuis la 46e conférence tenue à Berlin il y a un an.
Par ailleurs, un programme sera tracé, pour l'année à venir, pour chacune des thématiques traitées au niveau des quatre ateliers, après quoi la conférence se réunira de nouveau en plénière pour écouter les conclusions des ateliers. Une déclaration finale sanctionnera, demain samedi, les travaux de la 47e édition de l'Eucoco. (SPS)
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| La participation en force de l'Algérie à l'Eucoco témoigne de sa position constante en faveur de la cause sahraouie | No date |
Berlin
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Tolède
(Espagne), 01 dec 2023 (SPS) Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Said Ayachi a indiqué, vendredi, à Tolède (Espagne), que la forte composante de la délégation algérienne qui prend part à la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) traduisait la position de solidarité constante de l’Algérie avec le peuple sahraoui.
"La délégation algérienne est très forte par sa composante avec 24 parlementaires en plus des membres de la délégation du CNASPS. Cette présence algérienne très significative (...) représente une assurance pour les Sahraouis qui sont confortés, il faut le dire, dans l’idée que l’Algérie reste aux côtés du peuple sahraoui dans sa juste lutte pour la liberté et l’indépendance", a soutenu M. Ayachi dans une déclaration à l’APS peu avant l’ouverture de la 47e conférence de l’Eucoco.
Outre les Sahraouis, M. Ayachi a fait savoir que la délégation algérienne veut également faire passer un message aux participants à la conférence pour leur dire que "malgré tous les discours mensongers émanant du régime marocain d’occupation, l’Algérie reste sur une position constante aux côtés du peuple sahraoui".
"La position de l’Algérie n’est pas bâtie sur une appréciation subjective du problème mais sur une considération fondamentale du respect du droit international qui reconnaît indiscutablement le droit aux Sahraouis de choisir librement leur destin à travers un référendum d’autodétermination", a-t-il ajouté.
"Le régime marocain doit savoir que l’Algérie dans toutes ses composantes est pour le respect du droit international et ne changera pas de position", a-t-il insisté.
Il a, à ce titre, fait savoir que la délégation algérienne abordera plusieurs aspects du conflit du Sahara occidental au cours des travaux de la conférence.
Il s’agira, dira-t-il, "d’interpeller l’ONU et son Conseil de sécurité au sujet de la non organisation du référendum d’autodétermination au bénéfice du peuple sahraoui et de dénoncer les violations massives et répétées contre les droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental dont sont victimes les civils sahraouis".
La délégation algérienne va, en outre, dénoncer, "la situation lamentable des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et la spoliation des ressources naturelles sahraouies par le régime marocain d’occupation".
Il s’est notamment dit optimiste quant au prochain verdict de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords de pêche UE/Maroc élargis illégalement au Sahara occidental, qui doit être prononcé au courant de l’année 2024.
"Le verdict final de la CJUE laisse penser qu’il sera favorable si l’on se base sur les avis juridiques émis par cette même juridiction européenne en 2016 et en 2018 et par le tribunal de l’Union européenne en 2021", a-t-il soutenu.
M. Ayachi a également souligné que la délégation algérienne ne manquera pas d’évoquer la conférence parlementaire internationale que les autorités algériennes ont décidé d'organiser en février 2024 et dont l'ambition est de "relancer le travail du réseau international parlementaire pour le Sahara occidental".
Par ailleurs, le président du CNASPS a évoqué le programme de la 47e édition de l’Eucoco qui va se tenir durant deux jours à la salle des conférences de Tolède en Espagne.
La première journée sera marquée par la formation de quatre ateliers principaux qui se pencheront sur différentes thématiques liées à la question sahraouie.
Il s’agit de l’atelier "Politique et communication", l’atelier "Droits de l’homme et prisonniers politiques sahraouis", l'atelier des "Ressources naturelles sahraouies" et l'atelier "Consolidation de l'état sahraoui".
Au court des travaux de ces ateliers, il sera question, en premier lieu, d'évaluer le travail fait depuis la 46e conférence tenue à Berlin il y a un an.
Par ailleurs, un programme sera tracé, pour l'année à venir, pour chacune des thématiques traitées au niveau des quatre ateliers, après quoi la conférence se réunira de nouveau en plénière pour écouter les conclusions des ateliers. Une déclaration finale sanctionnera, demain samedi, les travaux de la 47e édition de l'Eucoco.(SPS)
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| Le peuple sahraoui n'acceptera aucune solution qui ne respecte pas le droit international | No date |
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Tolède
(Espagne), 01 dec 2023 (SPS) Le Premier ministre, Bouchraya Hamoudi Bayoune, a affirmé vendredi, à Tolède (Espagne), que le peuple sahraoui n'acceptera aucune solution qui ne respecte pas le droit international concernant la résolution du conflit au Sahara occidental, affirmant que le peuple sahraoui était déterminé à intensifier toutes les formes de lutte afin de recouvrer son indépendance.
"Tout au long d'un demi-siècle de lutte et de résistance, les Sahraouis ont prouvé l'impossibilité d’une quelconque solution qui ne respecte pas la légitimité internationale et le droit international", a soutenu Bouchraya Hamoudi Bayoune lors d’une conférence de presse tenue avant l'ouverture des travaux de la 47ème Conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco).
Le Premier ministre sahraoui a tenu à rappeler que "l’Espagne demeure toujours la puissance administrante au Sahara occidental jusqu’à la fin de l’occupation" dans ce territoire non autonome.
Il a, à ce titre, appelé l'Espagne à prendre ses responsabilités en assumant le statut que lui confère l’ONU.
Dans une rétrospective retraçant des faits historiques au Sahara occidental, le Premier ministre sahraoui a notamment précisé que "la seule solution à laquelle ont adhéré les Sahraouis et les Marocains sous l’égide de l’ONU était l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental".
"Le Maroc n’a accepté la solution référendaire au Sahara occidental qu’en étant persuadé qu’il avait perdu face au Sahraouis après avoir enregistré une défaite politique et militaire cinglante", a-t-il assuré.
D’autre part, le Premier ministre a fait remarquer que "le Maroc se trouve aujourd’hui dans une impasse dont il ne peut sortir à cause de la réalité sur le terrain", soulignant que le peuple sahraoui était déterminé à intensifier sa lutte politique ainsi que sa lutte armée en revenant à la situation d’avant le cessez-le-feu de 1991.
Dans ce contexte, Bouchraya Bayoun a indiqué que le Royaume marocain "est dans l’incapacité de poursuivre sa colonisation au Sahara occidental".
"Le recours du Maroc à l’entité sioniste qui lui apporte un soutien politique, militaire et diplomatique met en lumière son incapacité à poursuivre son occupation à lui seul", a-t-il insisté.
Concernant la Palestine, M. Bouchraya Bayoun a déclaré que "les Sahraouis soutiennent le droit à l’autodétermination de tous les peuples y compris le peuple palestinien", relevant que le peuple sahraoui comme le peuple palestinien finiront par se débarrasser du joug colonial.
"Tant que les peuples sont prêts à combattre et à faire des sacrifices, aucune occupation quelle que soit sa nature ne peut perdurer indéfiniment", a-t-il martelé.
Présent lors de la conférence de presse, le président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui, Pierre Galand a, pour sa part, affirmé que les pays européens étaient responsables des souffrances des peuples sahraouis et palestiniens.
"L’Europe n’a pas rempli sa mission historique qui, à la veille du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, est incapable de faire autre chose que de donner des leçons et de ne pas les pratiquer elle-même", a-t-il regretté, appelant ces pays à être cohérents et à mettre un terme à la période coloniale.
La conférence de l’Eucoco transmettra un message selon lequel "nous refusons cette vision des pays européens et que nous sommes aux côtés des peuples sahraouis et palestiniens parce qu’ils sont à l’avant-garde de la nouvelle vision que les peuples du monde partagent ensemble", a-t-il indiqué. (SPS)
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| Conférence interparlementaire de soutien avec le peuple sahraoui à Madrid | No date |
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Madrid
, 01 dec 2023 (SPS) Une conférence interparlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui a été organisée jeudi soir au Parlement espagnol à Madrid où les participants ont notamment appelé à faire pression sur le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez pour le pousser à revoir sa position concernant le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
Tenue à la veille du début à Tolède de la 47e conférence de Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), la conférence a connu la participation de députés venus de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine ainsi que des groupes parlementaires espagnols solidaires avec la cause sahraouie.
Ont également pris part à cette conférence, le président de l’Eucoco, Pierre Galand et une délégation sahraouie composée entre autres, du représentant du Front Polisario en Espagne, Abdellah Arabi et de l’ambassadeur du Sahara occidental en Algérie, Abdelkader Taleb Omar.
L’Algérie a été représentée par une forte délégation composée de membres des deux chambres du Parlement, conduite par le président du Groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara occidental, Miloud Tissouh et le président de la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation, Miloud Hanafi.
Dans son allocution prononcée devant les participants à la conférence, Miloud Tissouh a évoqué la nécessité de "concrétiser l'initiative visant à créer un réseau parlementaire international en faveur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui qui était l’une des recommandations de l’Eucoco tenue en octobre 2017 à Paris".
A cet égard, M. Tissouh a tenu à souligner que "l’Algérie a pris l'initiative de faire un pas concret en organisant une conférence parlementaire internationale au début de l'année prochaine", relevant que l’un des objectifs de cet évènement était d’achever les démarches nécessaires pour la mise en place de ce réseau et de le doter de structures permanentes".
Le président du Groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara occidental a en outre, appelé à "encourager les activités conjointes entre les parlementaires, activer la diplomatie parlementaire au sein des gouvernements nationaux et travailler sur les organisations parlementaires régionales, continentales et internationales pour défendre la cause sahraouie".
"L’Espagne n’a pas assumé ses responsabilités envers le peuple sahraoui"
De son côté, le président du Conseil national sahraoui, Hama Salama a souligné que "le combat du peuple sahraoui représente un grand défi pour la conscience de l’humanité en général et une des manifestations des contradictions et de la politique de deux poids deux mesures" dans la gestion des conflits.
Dans une allocution prononcée en son nom par son vice-président Salek El Mahdi, il a condamné le revirement du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, concernant le Sahara occidental.
Il a signalé que "l’Espagne officielle n’a pas su assumer le seuil minimum de sa responsabilité historique, juridique et morale envers le peuple sahraoui".
"L’Espagne a livré le peuple sahraoui à la machine de guerre qu’est le Royaume du Maroc qui continue de perpétrer différentes formes de crimes au vu et au su de tout le monde avec la complicité de l’Espagne officielle démocratique", a-t-il regretté.
Il a, à ce titre, appelé le Parlement espagnol à "œuvrer à corriger l’erreur monumentale qui a été commise par Pedro Sanchez envers les droits du peuple sahraoui".
Le président de l’Eucoco Pierre Galand a, quant à lui, appelé à être solidaire avec le peuple sahraoui et avec le peuple palestinien qui est actuellement victime d'une agression génocidaire sioniste à Ghaza, où des milliers de Palestiniens sont tombés en martyrs.
A ce titre, il a invité la conférence de l'Eucoco à dénoncer la complicité de l’Europe avec l’entité sioniste et le Maroc, "deux partenaires dans la coopération depuis une longue période".
A noter que la conférence interparlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui a été sanctionnée par une déclaration finale qui a entre autres appelé l’ONU à prendre ses responsabilités en permettant l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.(SPS)
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| Appel de l'ONU pour la libération des prisonniers politiques sahraouis par le Maroc: une "grande victoire" | 30 nov 2023 |
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Tolède
(Espagne), 30 nov 2023 (SPS) La militante française des droits de l’Homme, Claude Mangin, a qualifié jeudi de "grande victoire" le rapport du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU exhortant le Maroc à libérer "immédiatement" les prisonniers politiques de Gdeim Izik, appelant les pays signataires des conventions internationales en la matière à contraindre le Makhzen à se conformer à cette injonction.
"Le rapport du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU est une grande victoire pour nous tous, militants, juristes, témoins et victimes des exactions et de la détention arbitraire que le Maroc fait subir depuis plus de 13 ans aux prisonniers de Gdeim Izik en particulier", a soutenu Claude Mangin dans une déclaration à l’APS, à la veille de l’ouverture de la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) à Tolède (Espagne).
Pour l’épouse du prisonnier politique sahraoui Naama Asfari, cet énième camouflet essuyé par le Maroc met à mal sa propagande qui consiste à vouloir redorer l’image du royaume en s’appuyant sur des mensonges éhontés.
"La décision du Groupe de travail de l’ONU montre une fois de plus combien le Maroc n’est pas à la hauteur de son discours et de sa volonté de donner une bonne image de lui-même", a-t-elle souligné.
A ce titre, la militante française a dit espérer que "cette énième décision de l’ONU puisse avoir une répercussion positive et permettra aux prisonniers politiques sahraouis de recouvrer leur liberté".
Elle a notamment appelé tous les pays signataires des conventions internationales en la matière à "faire pression sur le Maroc pour qu’il obéisse à cette injonction à travers la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans ses geôles depuis longtemps".
Dans le même contexte, la militante française a rappelé que les premières plaintes pour torture concernant le cas de Naama Asfari remontent à 9 ans et que le Maroc a déjà été condamné cinq fois pour torture sur les prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik.
"En l’absence de toute visite de rapporteurs spéciaux des Nations unies dans les territoires occupés du Sahara occidental depuis plusieurs années, ces décisions, qui revêtent une grande importance, permettent de montrer que l’aspect hors la loi international du Maroc continue envers et contre tous", a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Claude Mangin a tenu à saluer la résilience des prisonniers politiques sahraouis malgré les conditions très difficiles dans lesquelles ils vivent, comme le manque de soins consécutif aux séquelles qu’ils ont subies à cause des tortures.
"La façon dont je suis moi-même traitée, étant donné que je n’ai pas le droit de visite au Maroc depuis 7 ans, montre combien la violence et la vengeance coloniale de ce pays ne faiblissent pas", a-t-elle signalé.
Dans sa demande de libération des prisonniers, le Groupe de travail de l'ONU a mis en lumière des violations flagrantes, notamment le refus d'accès à des avocats, des aveux obtenus sous la torture et le manque d'impartialité et d'indépendance de la justice marocaine.
Il a conclu que ces Sahraouis ont été arbitrairement privés de leur liberté depuis leur arrestation en 2010 et a enjoint le Maroc de garantir des dédommagements. De même qu'il a incité le royaume à enquêter sur la privation arbitraire de liberté de ces Sahraouis et à prendre des mesures contre les responsables.
Pour rappel, les militants de Gdeim Izik se trouvent en détention arbitraire au Maroc depuis 2010 suite à une protestation pacifique massive organisée dans la localité de Gdeim Izik. Depuis, et à ce jour, ils endurent un traitement inhumain dans les geôles d'occupation.(SPS)
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| L’AARASD salue la décision du Groupe de travail des Nations Unies pour la libération des prisonniers de Gdeim Izik | 30 nov 2023 |
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Paris
, 30 nov 2023 (SPS) L’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique en France (AARASD) a salué la décision du Groupe de travail des Nations Unies concernant la détention arbitraire du groupe de Gdeim Izik, la qualifiant de message au Maroc pour la libération immédiate de ces prisonniers qui croupissent depuis plus de treize ans dans les prisons marocaines pour des peines allant de 20 ans à la perpétuité.
Voici le texte intégral du communiqué de l’AARASD dont une copie est parvenue à SPS :
"Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique
356 rue de Vaugirard - 75015 PARIS
Secrétariat
Tél. 06.70.31.24.97
Courriel :
[email protected]
Facebook : Amis de la République Sahraouie
Sites :
www.association-des-amis-de-la-rasd.org
www.ecrirepourlesliberer.com
-
www.sahara-info.org
Association Loi 1901 déclarée à la Préfecture de Paris le 26 mars 1976
Contact Presse : 06 70 31 24 97
Communiqué d e presse
Une bonne nouvelle, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire
s’adresse au Maroc : libérez immédiatement les prisonniers de Gdeim- Izik.
Souvenons-nous, le soulèvement pacifique des Sahraouis à Gdeim Izik, au Sahara occidental,
en novembre 2010, premier mouvement du Printemps arabe. Et souvenons-nous des 24
militants, journalistes, membres d’associations de défense des droits de l’homme, arrêtés et
condamnés à de lourdes peines.
Ce 11 novembre 2023, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire
vient de conclure que leur détention dans les prisons marocaines était illégale.
Dans sa demande de libération de tous les prisonniers de Gdeim-Izik, les juristes du Groupe de
travail ont mis en lumière toutes les formes d’arbitraire qui ont pesé sur leur procès devant un
tribunal militaire marocain et sur leur détention : refus d’accès à des avocats, aveux obtenus
sous la torture, manque d’impartialité et d’indépendance de la Cour de justice, traitements
inhumains dans les différentes prisons marocaines où ils sont détenus (Réf :
A/HRC/WGAD/2023/23).
Depuis treize ans, de nombreux observateurs tels que Amnesty international, Human Rights
Watch, ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture), notre association déléguant à
plusieurs reprises juristes et avocats ainsi que les détenteurs des mandats des Nations Unies,
dénoncent cette situation. Depuis treize ans également les familles des prisonniers, souvent
éloignées des lieux de détention, luttent pour la libération de leurs proches en lien avec la Ligue
pour la Protection des Prisonniers Politiques Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPPS).
Avec ces familles, avec les associations qui militent sans trêve pour le respect des droits
humains, nous saluons cette décision du groupe de travail des Nations Unies. C’est aussi un
message adressé aux autorités françaises pour qu’elles veillent à l’application de cette décision
et interviennent partout où leur autorité peut s’exercer afin que le Maroc libère très vite ces
prisonniers. Première étape avant la tenue du référendum d’autodétermination des Sahraouis
prévu par l’ONU, référendum en panne depuis près de 50 ans et qui prive un peuple nonautonome de son droit à être indépendant.
Paris, le 29 novembre 2023." (SPS)
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| Conférence de l'EUCOCO: une 47e édition dans un contexte particulier | 29 nov 2023 |
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Tolède
(Espagne), 29 nov 2023 (SPS) La 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), prévue vendredi et samedi à Tolède (Espagne), constitue une occasion pour les participants de renouveler leur appui à ce peuple opprimé, dans un contexte particulier, marqué par l'intensification du combat sur le terrain pour arracher l'indépendance du Sahara occidental.
La consolidation de l'Etat sahraoui, la question des droits de l'Homme ainsi que la bataille juridique contre le pillage des ressources naturelles sahraouies par l'occupant marocain figurent parmi les questions qui seront abordées lors de cette conférence.
Selon les organisateurs, la rencontre, qui va se tenir sous le slogan "L'indépendance est la seule solution", abordera également les derniers évènements en relation avec le Sahara occidental, tracera les lignes de travail pour l'année 2024 avec une approche globale et analysera les défis que le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui doit relever.
Environ 300 participants parmi lesquels des représentants des gouvernements reconnaissant la République arabe sahraouie démocratique (RASD), des députés et élus européens, des organisations politiques et syndicales, des associations d'amitié avec le peuple sahraoui, des ONG, des juristes et des personnalités du domaine de la culture sont attendus à cet évènement.
Outre le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), l'Algérie sera représentée par une délégation composée de membres des deux chambres du Parlement et des représentants de la communauté algérienne établie à l'étranger.
La conférence de l'EUCOCO, considérée comme l'une des réunions de solidarité avec le peuple sahraoui les plus importantes au monde, se tient sans interruption depuis 1975, année du début du conflit au Sahara occidental, et se déroule chaque année dans une ville européenne différente.
Elle se veut un espace de réflexion, d'analyse et de coordination, qui contribue à mettre en lumière la cause sahraouie, dans le but de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit effectif à l'autodétermination et à l'indépendance.
Le peuple sahraoui déterminé à arracher son indépendance
La 47e édition de la conférence de l'EUCOCO intervient dans un contexte particulier, marqué par la détermination du Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui, à intensifier le combat sur le terrain pour arracher l'indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
Lors d'une réunion présidée le 12 novembre dernier par le président de la République, Brahim Ghali, l'Etat-major général de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) a passé en revue les derniers développements de la question sahraouie et les efforts déployés pour "accélérer le rythme de l'escalade des combats" contre les forces d'occupation marocaines.
Les participants à cette réunion avaient notamment salué les opérations "spécifiques et croissantes" menées par l'armée sahraouie contre les forces d'occupation, ainsi que "l'efficacité de la guerre d'usure".
A Tolède, les conférenciers débattront aussi de la bataille devant les juridictions européennes que mène le peuple sahraoui contre le pillage de ses ressources naturelles par l'occupant marocain.
En septembre 2021, le Tribunal de l'Union européenne (UE) avait statué en faveur du Front Polisario qui soutenait que l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc a été conclu sans le consentement du peuple du Sahara occidental.
Les Conseil et Commission européens avaient introduit un recours en appel en décembre de la même année. Cet accord, d'une validité de 4 ans et arrivé à terme en juillet dernier, fait actuellement l'objet d'une procédure judiciaire devant la Cour de justice de l'UE (CJUE) pour éviter sa reconduction.
Dans ce contexte, la conférence constitue "une opportunité unique qui peut contribuer à canaliser les stratégies et les idées visant à contraindre les entreprises publiques et privées, y compris l'UE, à mettre fin à ces pratiques illégales et illégitimes", selon les organisateurs.
Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a fait savoir que la CJUE allait annoncer les conclusions relatives aux accords d'association UE/Maroc, étendus illégalement au Sahara occidental occupé, le 21 mars 2024.(SPS)
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| Les unités de l'Armée sahraouie ciblent une position de munitions dans le secteur de Mahbès | 27 nov 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 27 nov 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé une position de munitions dans le secteur de Mahbès, infligeant des pertes humaines et matérielles considérables, a indiqué lundi la direction du commissariat politique de l'ALPS.
"Dans le cadre de la guerre de libération et la poursuite de l'action armée continue, des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont ciblé une position de munitions des forces de l'occupation dans la région de Gouiret Ould Blal dans le secteur de Mahbès, ainsi que les retranchements de l'ennemi à Sebkhet Tnouched, infligeant du fait de ces bombardements intensifs d'énormes pertes", précise le communiqué militaire.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les positions des forces d'occupation marocaines qui ont subi des pertes humaines et matérielles considérables, tout le long du mur de la honte (mur de sable)", a conclu le communiqué.(SPS)
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| Le Maroc cherche à "blanchir" son occupation du Sahara occidental à travers des projets éoliens | 27 nov 2023 |
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Washington
, 27 nov 2023 (SPS) Le Maroc cherche désespérément à "blanchir" son occupation du Sahara occidental, moyennant la réalisation de nouveaux projets énergétiques dans les territoires occupés et rend l'Europe "complice" de ses activités illégales, selon un article paru dimanche dans un magazine américain.
Le coordinateur de la campagne "Le Sahara occidental n'est pas à vendre (Western Sahara is not for sale/WSNS)", Mahfoud Bechri, cité dans l’article "Marocgate : corruption et énergies renouvelables sanguines au Sahara occidental" paru dans le magazine Forbes, a déclaré que "la monarchie marocaine tente de blanchir son occupation", et en impliquant des entreprises étrangères dans ses nouveaux projets qui se situent pour la plupart hors du Maroc, dans les territoires sahraouis occupés, Rabat "rend l’Europe complice et cela crée un sentiment de +normalité+ dans l’occupation".
Ces entreprises "sont conscientes de l'illégalité de ce qu'elles font", a affirmé Bechri, rappelant qu'"il y a un processus de paix et un conflit qui doit avant tout être résolu".
"Ces sociétés n’ont jamais demandé le consentement du peuple sahraoui, ce qui est une étape juridique nécessaire. Cela a été confirmé à plusieurs reprises par des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE)", a-t-il affirmé.
Dans son article, le journaliste Elias Ferrer Breda a parlé aussi du scandale de corruption qui a éclaboussé, il y a près d’une année, le Parlement européen. Il a expliqué comment et pour quelles raisons des lobbyistes marocains ont soudoyé l’institution européenne.
Il a cité notamment Abderrahim Atmoun, l’ambassadeur du Maroc en Pologne, accusé d'avoir financé des campagnes politiques et d'avoir offert de somptueux cadeaux à des eurodéputés, dont Pier Antonio Panzeri, Eva Kaili et d'autres.
Pour l'auteur, "il existe de nombreuses raisons pour lesquelles le gouvernement marocain aurait été si agressif dans ses activités de lobbying en Europe, au point de se livrer à des activités illégales, y compris des pots-de-vin". Selon lui, l’une des questions clés était de "légitimer son occupation illégale du Sahara occidental".
Néanmoins, en raison du statut du Sahara occidental qui est, selon les Nations unies, un territoire non autonome en cours de décolonisation, "l’Union européenne (UE) a déclaré qu’elle n’importerait pas d’énergie de ce territoire, qui est distinct du Maroc selon le droit international".
Breda a tenté en outre de répondre à la question: "Pourquoi la monarchie marocaine cherche-t-elle désespérément à faire du Sahara occidental une +entreprise rentable+ ?" La principale raison, selon lui, était d’"acquérir une ‘légitimité’ tout en compensant les lourds coûts de la colonisation et, surtout, l’énorme investissement militaire".
Dans le cadre de son plan de production d’énergie verte, une importante population de colons va "être déployée autour des territoires occupés, ce qui représenterait 200 000 personnes salariées", a révélé l'auteur.
S'agissant de son investissement militaire, l'armée marocaine a, au cours des années 1980, construit un long mur de sable avec une forte présence de personnel et de technologies de surveillance. Des analystes estiment que l’entretien de cette structure illégale coûte près de 2 millions de dollars par jour. Elle est également entourée de millions de mines terrestres.
Les forces d'occupation marocaines ont également été très utilisées sur tout le territoire pour réprimer la population sahraouie sous occupation. Plusieurs ONG et l'ONU ont exprimé leurs inquiétudes concernant les violations systémiques des droits humains au Sahara occidental occupé, notamment Amnesty International, Human Rights Watch et le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme. (SPS)
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| Le Groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire exhorte le Maroc à libérer immédiatement les prisonniers sahraouis de Gdeim Izik | 27 nov 2023 |
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Genève
, 27 nov 2023 (SPS) Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a exhorté le Maroc à libérer immédiatement les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik et à leur accorder une indemnisation conformément au droit internationale.
"Après plus d'une décennie depuis la condamnation de vingt-quatre activistes sahraouis à de lourdes peines par un tribunal marocain, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire vient de conclure que leur détention était illégale", se sont félicités dans un communiqué commun le Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l'Homme au Sahara occidental et la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines (LPPS).
Dans sa demande de libération des prisonniers, le Groupe de travail des Nations unies a mis en lumière des violations flagrantes, notamment le refus d'accès à des avocats, des aveux obtenus sous la torture et le manque d'impartialité et d'indépendance de la cour.
Le Groupe de travail qui a adopté plusieurs avis lors sa 86e session, a conclu que ces individus ont été arbitrairement privés de leur liberté depuis leur arrestation en 2010 et a enjoint au Maroc de garantir des dédommagements, incitant le Royaume à enquêter sur la privation arbitraire de liberté et à prendre des mesures contre les responsables.
L'ancien président-rapporteur du Groupe de travail des Nations unies et conseiller juridique des prisonniers, le professeur Mads Andenas a salué cette décision et a déclaré qu'elle était "une confirmation cruciale d'observations antérieurement émises par divers observateurs tel que Amnesty International et Human Rights Watch, ainsi que des détenteurs de mandats des Nations unies et du Comité contre la torture des Nations unies".
"De plus, connaissant la tendance vicieuse et réticente du Maroc à s'engager et son refus obstiné de reconnaître des violations graves, de soumission de victimes et de leurs familles à des représailles, nous demandons à tous les Etats au monde d’exercer de la pression sur le Maroc pour exécuter cette décision et libérer les prisonniers", a-t-il ajouté.
Outre la qualification de la détention de ces activistes d'arbitraire, le Groupe de travail des Nations unies a exprimé une profonde préoccupation quant au nombre présumé de cas de détention arbitraire au Sahara occidental occupé.
"Ces inquiétudes font écho aux préoccupations déjà exprimées par le Comité contre la torture des Nations unies et par plusieurs titulaires de mandats des Procédures spéciales sur le cas des prisonniers de Gdeim Izik", rappellent les deux ONG dans leur communiqué commun.
"Le Comité contre la torture des Nations unies a déjà émis cinq décisions dénonçant la torture et l'utilisation d’aveux obtenus sous la torture comme fondement pour le maintien en détention des prisonniers de Gdeim Izik, en relation avec Mohamed Bani, Abdeljalil Laaroussi, Naama Asfari, Mohammed Bourial et Sidi Abdallahi Abbahah", souligne la même source.
Par ailleurs, le Groupe de travail de l'ONU renvoie l'affaire à la Rapporteuse spéciale sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ainsi qu'à la Rapporteuse spéciale sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible pour qu'elles prennent les mesures qui s'imposent.
Depuis 13 ans, les familles des prisonniers ont été en première ligne de la lutte pour la libération de leurs proches, résidant principalement dans le Sahara occidental occupé, loin de leurs fils détenus dans des prisons marocaines.
"Nous saluons la décision du Groupe de travail des Nations unies, confirmant la détention illégale de nos fils. Nous demandons que le Maroc les libère immédiatement", ont insisté leurs familles.
"Les familles des prisonniers tiendront une conférence de presse virtuelle le 8 décembre, pour exiger la libération immédiate de leurs proches et à la mise en œuvre de la décision du Groupe de travail par le Maroc", précise le communiqué.
Cette conférence, organisée avec la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines (LPPS) et le Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l'homme au Sahara occidental, "est soutenue par plusieurs organisations internationales".
Pour rappel, les activistes de Gdeim Izik est un groupe de journalistes et de défenseurs des droits de l'homme sahraouis qui se trouve en détention au Maroc depuis 2010 suite à une protestation pacifique massive organisée dans la localité de Gdeim Izik (à l’Est de Laayoune occupée). Depuis, et à ce jour, ces prisonniers politiques endurent un traitement inhumain assimilable à la torture.(SPS)
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| La résolution du conflit au Sahara occidental passe par des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario | 26 nov 2023 |
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Madrid
, 26 nov 2023 (SPS) L'ex-ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a affirmé que le conflit au Sahara occidental "devait être traité à la racine", soulignant la nécessité d'engager des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario.
Interrogée dans un entretien au quotidien El Independiente sur le revirement du chef de gouvernement espagnol Pedro Sanchez concernant la question du Sahara occidental, l'ex-cheffe de la diplomatie espagnole a indiqué que "ce conflit, comme tant d'autres, on ne peut pas (le) résoudre si on ne le traite pas à la racine".
A cet égard, elle pense que "les Nations unies jouent un rôle très important, aussi décrié que nécessaire, pour essayer d'amener les parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario, ndlr) à trouver une solution qui permettra de résoudre le conflit à long terme".
Concernant le rôle que peut jouer l'Espagne dans le règlement du conflit au Sahara occidental, l'actuelle doyenne de l'école des affaires internationales de Paris a signalé que son pays "devrait être en mesure de soutenir tous les efforts du Secrétaire général de l'ONU, (Antonio Guterres) et de son envoyé spécial pour le Sahara occidental (Staffan de Mistura)".
"Mais la question devrait être traitée à la source, et à la source, c'est une négociation entre les parties (...) Ce que nous pouvons faire, c'est aider, accompagner, encourager et peut-être contribuer, mais nous ne pouvons pas remplacer les parties au conflit", a-t-elle insisté.
Dans ce contexte, l'ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères a mis en garde contre les répercussions d'un statu quo au Sahara occidental, où seule une solution politique à même de permettre l'autodétermination du peuple sahraoui pourrait assurer une paix durable dans la région.
"Ce que nous savons, c'est que lorsque nous cessons de prêter attention à ces conflits sans qu'ils soient résolus, ce sont finalement des zones de fragilité que nous créons. Nous savons tous que la fragilité, en ces temps de fortes turbulences, n'est pas bonne conseillère", a-t-elle opiné. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 24 nov 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 24 nov 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué vendredi un communiqué de la Direction du commissariat politique de l'Armée sahraouie.
Selon le communiqué parvenu à la SPS, "dans le cadre de la guerre de libération et de la poursuite des combats, des unités avancées de l'ALPS ont ciblé, par des bombardements intensifs, des retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région de Gouirat Ould Blal".
L'Armée sahraouie a ciblé un poste de garde avancé des soldats d'occupation marocaine au niveau du mur de sable dans la région de Sebkhat Tnouched, qui a subi de lourdes pertes humaines et matérielles, selon la même source.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, tout le long du mur de la honte, a conclu le communiqué.(SPS)
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| La 47e conférence de l'Eucoco en soutien au peuple sahraoui prévue en décembre à Tolède | No date |
Berlin
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Madrid
, 22 nov 2O23 (SPS) La 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) aura lieu à Tolède (Espagne) les 1er et 2 décembre prochain, avec au menu des ateliers de travail axés notamment sur le pillage des richesses sahraouies par le Maroc et la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental occupé.
La prochaine édition de la conférence de l'Eucoco rassemblera des délégués de toute l’Europe ainsi que d’autres pays en dehors du continent européen. L'événement réunira, en plus des Sahraouis, des représentants des institutions et partis européens, des universitaires, des juristes et une large communauté de mouvements de solidarité.
Cette conférence, dont la dernière édition s'est tenue à Berlin, représente "une occasion précieuse d'évaluer la situation actuelle et d'élaborer un plan de travail à court et moyen termes dans divers domaines".
A cet effet, quatre ateliers de travail seront organisés selon les grandes lignes d'action du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), à savoir, la consolidation de l'Etat sahraoui, la question des droits de l'Homme, les médias et la politique, ainsi que la bataille juridique contre le pillage des ressources naturelles sahraouies par l'occupant marocain.
Cet événement, considéré comme l'une des réunions de solidarité avec le Sahara occidental les plus importantes au monde, se tient sans interruption depuis 1975, année du début du conflit au Sahara occidental, et se déroule chaque année dans une ville différente.(SPS)
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| BBC: la Sahraouie Najla Mohamed-Lamin sur la liste des 100 femmes influentes de 2023 | 22 nov 2023 |
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Londres
, 22 nov 2023 (SPS) La défenseure sahraouie des droits de l'Homme et activiste pour le climat, Najla Mohamed-Lamin, figure sur la liste des 100 femmes les plus influentes et inspirantes du monde en 2023, dévoilée mardi par la BBC.
La Société de radiodiffusion britannique a publié sur son site les noms des 100 femmes les plus inspirantes et influentes de 2023, parmi lesquelles figure la fondatrice du centre de documentation Almassar, la jeune Sahraouie Najla Mohamed-Lamin.
La BBC lui accorde cette reconnaissance pour "son rôle exceptionnel dans l'éducation des enfants et femmes sahraouis et la diffusion des connaissances dans les domaines de la culture, de la santé et de l'environnement dans les camps de réfugiés sahraouis".
Najla, qui est née et a grandi dans les camps de réfugiés, a appris les langues étrangères dès l'adolescence, ce qui lui a permis d'exercer le métier de traductrice.
Après avoir obtenu un diplôme en développement durable, elle est retournée dans les camps pour aider les réfugiés sahraouis à faire face à l'insécurité hydrique et alimentaire, aggravée par le changement climatique. (SPS)
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| ONU: un Plan de réponse humanitaire aux besoins des réfugiés sahraouis pour 2024-2025 | 22 nov 2023 |
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Alger
, 22 nov 2023 (SPS) Les agences des Nations unies et les acteurs humanitaires ont lancé mardi à Alger un Plan de réponse humanitaire aux besoins des réfugiés sahraouis (SRRP) pour la période 2024-2025, estimant que l'opération humanitaire en faveur de ces réfugiés restait "sous-financée de façon chronique" malgré les efforts entrepris.
La conférence du lancement a été organisée à l'initiative du Bureau des Nations unies en Algérie, représenté par son Coordonnateur résident, Alejandro Alvarez, en présence de la représentante des pays donateurs, l'ambassadrice d'Autriche en Algérie, Christine Moser, de l'ambassadeur de la République sahraouie (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar et du représentant du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Mohamed Sofiane Berrah.
Etaient également présents le représentant du Haut Commissariat des réfugiés en Algérie (HCR), Alistair Bolton, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Nouhou Amadou, la représentante du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), Katarina Johansson, la représentante adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM), Aline Rumonge, la présidente du Croissant rouge algérien (CRA), Ibtissem Hamlaoui, et des représentants des organisations humanitaires.
Dans son allocution, le représentant de l'ONU en Algérie a tenu à remercier le gouvernement algérien pour son engagement et sa "solidarité historique" à l'égard des réfugiés, saluant l'hospitalité du peuple et du gouvernement algériens qui, précise-t-il, "ne prêche pas de discours de haine" comme c'est le cas dans d'autres pays qui accueillent des réfugiés.
"L'Algérie a été depuis des décennies très généreuse à l'égard des réfugiés sahraouis (...) Nous remercions énormément le gouvernement algérien et le Croissant rouge algérien qui était un partenaire toujours disponible pour travailler", a déclaré Alejandro Alvarez.
Cependant, le responsable onusien a souligné que l'opération humanitaire reste insuffisante et "sous-financée de façon chronique" afin de répondre aux besoins des Sahraouis vivant dans les camps de réfugiés qui sont estimés à 214 millions de dollars, appelant à une solidarité internationale accrue "dans le but de garantir que chaque dollar investi atteigne les personnes qui en ont le plus besoin".
Pour sa part, M. Berrah a indiqué que "la hausse du nombre de réfugiés et la réduction concomitante des ressources allouées à l'aide humanitaire donnent une équation impossible à résoudre sans un engagement renforcé de la communauté internationale".
"En tant qu'acteur et responsable attaché aux valeurs de l'humanité qui est le socle de son action de solidarité, l'Algérie entend assumer son rôle avec une conscience aiguë de la responsabilité qui découle de son statut de pays hôte de la première situation prolongée sous le mandat du HCR dans le monde", a assuré le représentant du ministère algérien des AE.
Il a exprimé sa reconnaissance à l'équipe des Nations unies et les 22 partenaires humanitaires, architectes de ce projet humanitaire ambitieux, appelant les donateurs traditionnels et potentiels à ce qu'ils se joignent à l'effort collectif visant à réaliser les objectifs stratégiques des 8 axes prioritaires financés dans ce plan de réponse: éducation, santé, sécurité alimentaire, nutrition, eau, assainissement, hygiène et de tout autre domaine d'intervention.
"La contribution de chacun sera sans doute une pierre précieuse dans l'édifice du soulagement des souffrances des réfugiés sahraouis", a-t-il plaidé, réaffirmant "avec une fermeté inébranlable l'engagement de l'Algérie à honorer ses obligations internationales en matière de protection et d'assistance aux réfugiés sahraouis. Notre solidarité active envers eux perdurera dans l'attente du jour où ils pourront exercer leur droit à l'autodétermination et au retour volontaire".
De son côté, la présidente du CRA a mis en garde contre les souffrances et la malnutrition à laquelle sont confrontés les Sahraouis en raison du manque de soutien et de solidarité.
"En tant qu'assistants au gouvernement algérien et faisant partie du mouvement humanitaire international, nous soutiendrons sans relâche les réfugiés sahraouis dans l'un des plus anciens camps de réfugiés dans le monde", a réaffirmé Mme Hamlaoui.
La représentante adjointe du PAM, Aline Rumonge, a, elle, annoncé que les besoins de financement de son programme ont augmenté cette année à 2,4 millions USD/mois en raison de l'inflation, des conflits, des catastrophes naturelles et du changement climatique, soulignant que "les réfugiés sahraouis dépendent à 100% de l'assistance alimentaire".
Pour sa part, le représentant de l'OMS a insisté sur l'importance d'investir dans le volet santé, appelant à améliorer la qualité des soins, permettre à la population l'accès au traitement et aux médicaments, assurer la prévention et renforcer la surveillance des maladies épidémiques pour protéger les personnes vulnérables.
Dans une déclaration à l'APS, l'ambassadeur sahraoui en Algérie a indiqué que les aides ne sont pas suffisantes et ne couvrent plus les besoins des réfugiés, appelant la communauté internationale à ne pas laisser les Sahraouis sans solution politique. (SPS)
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| L’ Algérie et Royaume-Uni réaffirment leur engagement à parvenir à une solution politique au conflit du Sahara Occidental | 18 nov 2023 |
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Londres
, 18 nov 2023 (SPS) L'Algérie et le Royaume-Uni ont réaffirmé leur engagement à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, sur la base du règlement onusien qui prévoit le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, selon le Communiqué commun sanctionnant les travaux de la 2e session du dialogue stratégique entre les deux pays.
Lors de cette session, les deux parties ont réitéré leur "engagement à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, sur la base du règlement onusien qui prévoit le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies".
Elles ont également réaffirmé leur "plein soutien aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, ainsi qu'à la MINURSO".
Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf a eu des entretiens constructifs avec le ministre d'Etat britannique en charge du Moyen-Orient, de l'Afrique du nord, de l'Asie du sud et des Nations unies, Lord Tariq Ahmad de Wimbledon, "visant à renforcer la coopération bilatérale actuelle et future".
Les deux ministres ont évoqué les questions régionales et multilatérales d'intérêt commun, échangeant leurs évaluations de la situation dans la région MENA et au Sahel, selon le même communiqué commun.(SPS)
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| Le Polisario salue les positions de l'Algérie en soutien à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté | 18 nov 2023 |
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Chahid El Hafedh
(Camps des réfugiés sahraouis), 18 nov 2023 (SPS) Le bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario a salué, vendredi, les positions de l'Algérie sous la conduite du président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, en soutien à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance, exprimées depuis toujours en toutes occasions et tribunes.
Dans un communiqué ayant sanctionné la réunion de son bureau, tenue sous la présidence du Président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, le Front a salué " le niveau des relations de fraternité et d'amitié bien enracinées entre les deux pays et les deux peuples frères, au sein de la République algérienne démocratique et populaire et de la République sahraouie".
Le Front Polisario se félicite des positions de l'Algérie, sous la conduite du Président de la République en soutien à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance, " exprimées depuis toujours en toutes occasions, dont la dernière remonte à la visite récente d'une importante délégation qui comprenait plusieurs chefs de partis algériens dans les camps des réfugiés sahraouis".
Selon le communiqué, la réunion a écouté un exposé de la visite effectué par le président du Conseil national sahraoui en Algérie, à l'invitation de son homologue algérien, notant " l'importance de la visite et ce qui l'a caractérisée comme activités et rencontres aux plus hauts niveaux, dont la rencontre avec les deux présidents des deux chambres du Parlement algérien, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères, ainsi qu'avec des ministres de secteurs importants, comme l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'éducation, la communication et la santé".
Après l'exposé sur les développements survenus sur le terrain sur le front militaire, le Front Polisario a adressé "ses remerciements aux éléments de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) qui poursuivent résolument l'action militaire contre les positions des forces de l'occupant marocain, depuis leur violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu, le 13 novembre 2020".
Le bureau permanent du Front Polisario a, en outre, salué "les luttes du peuple sahraoui dans le territoire occupé et dans le Sud du Maroc, malgré les types de blocus, de répression et de terreur".
La réunion a mis l'accent sur la responsabilité des Nations unies à imposer le respect du droit international et du droit international humanitaire dans la zone du conflit armé, à travers la décolonisation du Sahara occidental, la fin de l'occupation militaire marocaine illégale et la protection des Sahraouis sans défense, de leurs droits, de leurs biens et de leurs richesses naturelles.(SPS)
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| L'Armée sahraouie a mené 3.457 attaques armées depuis novembre 2020 | 14 nov 2023 |
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Chahid El Hafedh
, 14 nov 2023 (SPS) Le Directeur des relations extérieures auprès du ministère de la Défense, Nafaa Mustapha Dedi a affirmé que l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) avait mené 3.457 attaques armées et ciblé 922 sites de l'ennemi depuis la reprise de la lutte armée, le 13 novembre 2020.
"Depuis la reprise de la lutte armée, les unités de l'Armée sahraouie ont mené 3.457 attaques armées (incursions et bombardements) et ciblé 922 sites de l'ennemi à travers l'ensemble des positions des forces d'occupation marocaine, le long du mur de la honte", a indiqué le membre à l'Etat-Major de l'Armée sahraouie dans une interview diffusée sur la plateforme numérique officielle du ministère de la Défense.
Nafaa Dedi a également précisé que ces attaques ont infligé de lourdes pertes humaines et matérielles à l'occupant marocain, dont le bombardement total des stations de radar de l'ennemi, des stocks de munition et de carburants, et de différents types de matériel. (SPS)
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| Sahara Occidental : des partis politiques algériens réitèrent leur soutien à la juste cause sahraouie | 14 nov 2023 |
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El-Aayoun
(Camps des réfugiés sahraouis), 14 nov 2023 (SPS) Des présidents et représentants de partis politiques algériens ont réitéré, mardi, lors d'une visite de solidarité aux camps de réfugiés sahraouis d’El-Aayoun, leur soutien "indéfectible" à la juste cause sahraouie.
"Nous réitérons notre soutien inconditionnel à la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance", ont affirmé les chefs et délégués de 12 formations politiques algériennes lors d’une tribune animée, à l’occasion de la condamnation des sinistres accords de Madrid, à la salle "Olof Palme" au camp d’El-Aayoun en présence du président de la République, secrétaire général du front Polisario, Brahim Ghali.
Cette visite a été mise à profit par les membres de la délégation algérienne pour dénoncer avec force les accords de Madrid signés le 14 novembre 1975.
Dans son intervention, le président de l'Alliance Nationale Républicaine (ANR), Belkacem Sahli, protagoniste de cette action de solidarité, a indiqué que cette visite "traduit la position algérienne, officielle et populaire, soutenant la juste cause sahraouie et, en même temps, la position inébranlable de la société civile et des formations politiques algériennes à l’égard de cette cause".
"La présence des délégués de douze partis politiques algériens pour exprimer leur soutien à la cause sahraouie est un engagement historique et constitutionnel multiforme inspiré des principes de la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954", a soutenu M. Sahli, ajoutant que "les sinistres accords de Madrid ont cédé le territoire du peuple sahraoui, classé comme une affaire de décolonisation, à la Mauritanie et au Maroc".
Pour sa part, le président du parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, a indiqué que "le colonisateur espagnol a exprimé, au travers les accords de Madrid, son opportuniste, notamment par ses dernières positions troquant la question sahraouie contre d’étroits intérêts", rendant "l'Espagne responsable des retombées de ces accords, au nom desquels les richesses naturelles sahraouies sont spoliées".
Le président du front national d’EL-Assala, Abdelhamid Djeljeli, a, de son côté, affirmé que cette visite de solidarité intervient aussi pour "réitérer le rejet de toutes formes d’occupation et revendiquer le respect du droit international qui reconnaît explicitement le droit des citoyens à l’autodétermination".
La délégation des formations politiques algériennes qui a été chaleureusement accueillie par les Sahraouis, s'est rendue dans des institutions socio-pédagogiques, dont un établissement des personnes aux besoins spécifiques, une école de fabrication de céramique, un institut des enseignantes, une bibliothèque culturelle, le musée national sahraoui de la Résistance, ainsi qu’un atelier de recyclage des déchets en plastique.
Les membres de la délégation algérienne devraient, au terme de cette visite de solidarité, être accueillis officiellement par le président de la République, Brahim Ghali.(SPS)
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| Le président du Parlement et le ministre algérien de la Communication évoquent la coordination entre les médias des deux pays | 13 nov 2023 |
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Alger
, 13 nov 2023 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama a été reçu lundi par le ministre algérien de la Communication, Mohamed Laagab, avec qui il a évoqué les voies de coopération et de coordination entre les médias algériens et sahraouis, afin de maîtriser les nouvelles technologies et faire face aux campagnes de désinformation ciblant la lutte du peuple sahraoui, a indiqué un communiqué du ministère algérien de la Communication.
Lors de cette rencontre qui s'est déroulée à l'hôtel "El-Aurassi", les deux parties "ont abordé l'état du secteur de l'information en Algérie et son renforcement ces derniers temps par de nouvelles lois qui répondent aux développements technologiques actuels et aux nouveautés mondiales dans le domaine de l'information et de la communication", précise le communiqué.
Evoquant la scène médiatique en Algérie et son impératif développement, M. Laagab a mis l'accent sur le volet de la formation dans le secteur, exprimant à ce titre "sa pleine disponibilité à coopérer et à coordonner avec les frères sahraouis à travers l'organisation de sessions de formation au profit des journalistes sahraouis", ajoute la même source.
Le ministre a, en outre, relevé la nécessité de "renforcer la coopération entre les différents médias algériens et sahraouis à travers l'échange d'informations et la mise à disposition des journalistes et techniciens sahraouis de moyens techniques à même de leur permettre de faire face aux différentes campagnes médiatiques mensongères ciblant le peuple sahraoui et sa lutte pour l'autodétermination".
Il a, également, mis en exergue le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l'information d'une part, et la propagation de fakenews d'autre part, ce qui nécessite, a-t-il dit, "une formation de qualité au profit des deux parties en la matière, dans le but de faire face aux allégations fallacieuses de l'occupant marocain".
Par ailleurs, les deux parties ont évoqué les moyens permettant de mieux faire connaitre la cause sahraouie, à travers la possibilité d'organiser une diffusion en direct via la chaîne parlementaire algérienne, de l'ouverture de la session du Conseil national sahraoui, parallèlement à l'anniversaire de sa création le 28 novembre en cours.
De son côté, le président du Conseil national sahraoui a salué les efforts de l'Algérie "permanents et en soutien" à la cause sahraouie, appelant les médias à briser "le blackout médiatique imposé à la cause".
Se félicitant de la position de l'Algérie "immuable et inconditionnelle en soutien aux peuples opprimés dans le monde", M. Hamma Salama a salué "le rôle des médias algériens et leur défense permanente de la cause sahraouie, à même de permettre au peuple sahraoui d'obtenir son droit à l'autodétermination".
A l'issue de la rencontre, le président du Conseil national sahraoui a fait état d'une visite prévue du ministre sahraoui de l'Information en Algérie, en vue d'échanger les points de vue et développer les relations entre l'Algérie et le Sahara occidental dans le domaine de l'information.(SPS)
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| Le président du Conseil national reçu par le Premier ministre algérien | 13 nov 2023 |
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Alger
, 13 nov 2023 (SPS) Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui a reçu, lundi au Palais du Gouvernement, le président du Conseil national sahraoui, Hamma Salama, qui effectue une visite en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre.
Les deux parties "ont évoqué les derniers développements de la cause sahraouie et ses futures perspectives, ainsi que les efforts à consentir pour mobiliser le soutien international et la solidarité avec le peuple sahraoui frère, face à l'occupation marocaine, et lui permettre d'exercer son droit légitime à l'autodétermination conformément aux résolutions de la légalité internationale", précise le communiqué.
A cette occasion, le président du Conseil national a réitéré "la reconnaissance et la considération du peuple sahraoui et de ses dirigeants au président de la République algérienne démocratique te populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la position de principe inaliénable de l'Algérie dans la défense de la cause sahraouie juste".
Il a, en outre, exprimé au Premier ministre ses "vifs remerciements pour avoir consacré sa première audience à la délégation sahraouie, ce qui dénote la profondeur des relations unissant les deux pays et les deux peuples frères", conclut le communiqué.(SPS)
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| Manifestation soutenant la cause sahraouie et condamnant les Accords de Madrid | 12 nov 2023 |
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Madrid
, 12 nov 2023 (SPS) Une manifestation regroupant des milliers de Sahraouis et de sympathisants a eu lieu samedi dans la capitale espagnole pour exprimer leur soutien à la cause sahraouie et condamner les sinistres accords tripartites de Madrid, signés le 14 novembre 1975.
La manifestation a été organisée à l'occasion du 46e anniversaire des sinistres Accords de Madrid, qui ont eu pour conséquence, la partition du Sahara occidental, puis l'invasion marocaine des territoires sahraouis.
Organisée par la Coordination espagnole des associations solidaires avec le Sahara occidental et la communauté sahraouie d'Espagne, la manifestation a vu la participation de milliers de Sahraouis et sympathisants de la cause sahraouie ainsi que les membres des associations de solidarité avec le peuple sahraoui.
Les manifestants ont scandé des slogans hostiles au régime du Makhzen marocain et au gouvernement espagnol qui continue de se soustraire à ses responsabilités historiques vis-à-vis de la question sahraouie.
Ils ont demandé en outre à la communauté internationale de "permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à la liberté et à l'indépendance", et exigé davantage de pression sur l'occupant marocain pour qu'il se conforme à la légalité internationale, ainsi que sur l'Espagne, puissance administrante, pour qu'elle soutienne le peuple sahraoui jusqu'à ce qu'il atteigne son objectif, celui de l’autodétermination et de l’indépendance.
Au cours de la manifestation, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdullah Arabi, a dénoncé les Accords tripartites de Madrid de 1975, les décrivant comme "la cause des souffrances du peuple sahraoui pendant plus de quatre décennies". (SPS)
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| Une importante délégation de partis politiques algériens en visite aux camps de réfugiés sahraouis | 12 nov 2023 |
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Alger
, 12 nov 2023 (SPS) Des chefs et délégués de partis politiques algériens se rendront dans les camps de réfugiés sahraouis, lundi et mardi, pour témoigner de leur solidarité avec le peuple sahraoui et lui apporter leur soutien dans sa juste lutte pour l'autodétermination, ont annoncé dimanche les organisateurs de cette initiative.
Lors de cette visite, les membres de cette importante délégation auront avec les responsables sahraouis des échanges sur les derniers développements de la question sahraouie et feront également "une évaluation objective de la situation pour mieux situer les défis et enjeux générés par l'occupation marocaine du territoire du Sahara occidental, suite aux sinistres Accords de Madrid", a indiqué un communiqué de l’Alliance nationale républicaine (ANR), qui fera partie de cette délégation.
La visite est une opportunité de plus pour réitérer "le refus de toute forme de colonisation et exiger le respect du droit international, qui reconnaît très clairement aux Sahraouis le droit à l'autodétermination et de choisir librement leur destin", a-t-on ajouté.
Le communiqué rappelle, dans ce contexte, que "les Nations unies et l'Union africaine sont interpellées pour l'application, sans délai, des textes qui les régissent, afin de permettre l'émancipation du dernier peuple colonisé du continent africain".
Outre l'ANR, la délégation comptera aussi des membres de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), des partis El Karama, El Wassit, EI Assala et Tajamoue Amal El Djazair (TAJ), du Front démocratique libre (FDL), du Front Nidhal El Watani, du Parti algérien vert pour le développement (PAVD), du mouvement El Islah, du Parti du renouveau algérien (PRA) et du Parti du renouveau et du développement (PRD). (SPS)
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| 3e anniversaire de la reprise de la lutte armée contre le Maroc: le peuple sahraoui déterminé à intensifier le combat | 12 nov 2023 |
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Chahid ElHafedh
, 12 nov 2023 (SPS) Le peuple sahraoui boucle lundi la 3e année de la reprise de la lutte armée contre l'occupant marocain, dans un contexte marqué par la détermination de son représentant légitime, le Front Polisario, à intensifier le combat sur le terrain pour arracher l'indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
La reprise de la lutte armée a été imposée au peuple sahraoui, suite à la violation de l'accord de cessez-le-feu, en vigueur depuis 1991, par le Maroc, après l'agression, le 13 novembre 2020, de civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement contre l'ouverture par le Maroc d'une brèche illégale dans la zone tampon d'El-Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental.
Depuis cette date, le Maroc, qui impose un black-out médiatique pour essayer de cacher la réalité de la situation au Sahara occidental, continue de subir de lourdes pertes humaines et matérielles infligées par l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), le long du mur de sable.
Lors d'une réunion présidée dimanche dernier par le président de la République, Brahim Ghali, l'Etat-major général de l'ALPS a passé en revue les derniers développements de la question sahraouie et les efforts déployés pour "accélérer le rythme de l'escalade des combats" contre les forces d'occupation marocaines.
Les participants à cette réunion avaient notamment salué les opérations "spécifiques et croissantes" menées par l'armée sahraouie contre les forces d'occupation marocaines, ainsi que "l'efficacité de la guerre d'usure".
Ils ont aussi salué la réponse du peuple sahraoui dans les territoires occupés, malgré le siège et les restrictions systématiques imposés par les forces d'occupation.
Commentant les derniers développements au Sahara occidental, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a, de son côté, "vivement" exprimé sa "préoccupation" concernant l'"enracinement" de l'état "délétère" de la situation dans ce territoire non autonome, appelant à l'infléchir de toute urgence pour éviter toute nouvelle escalade dans la région.
Dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental qu'il a présenté le 16 octobre devant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, M. Guterres avait indiqué que "la poursuite des hostilités et l'absence de cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario marquent un net recul dans la recherche d'une solution politique" à ce conflit de longue date.
Intense bataille judiciaire devant les juridictions européennes
Réagissant à ce rapport, le président de la Réublique avait, dans un message adressé au SG de l'ONU, dénoncé le "silence injustifié" de ce dernier, sa "réticence à dire la vérité" et à tenir l'Etat d'occupation marocain responsable des conséquences de sa violation du cessez-le-feu de 1991.
Il avait, entre autres, dénoncé les carences du rapport sur les violations des droits de l'Homme par l'occupant marocain, affirmant qu'elles "ne reflètent pas l'ampleur des exactions systématiques commises par les autorités d'occupation contre les civils sahraouis et les défenseurs des droits de l'Homme, loin de la surveillance internationale, en raison de la poursuite du blocus militaire et du black-out médiatique imposé au Sahara occidental occupé"'.
Parallèlement à la lutte armée, le Front Polisario mène une intense bataille judiciaire devant les juridictions européennes pour mettre un terme à l'exploitation illégale des ressources sahraouies par le Maroc.
En septembre 2021, le Tribunal de l'Union européenne (UE) avait statué en faveur du Front Polisario qui soutenait que l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc a été conclu sans le consentement du peuple du Sahara occidental.
Les Conseil et Commission européens avaient introduit un recours en appel en décembre de la même année.
Cet accord d'une validité de 4 ans, arrivé à terme en juillet dernier, fait actuellement l'objet d'une procédure judiciaire devant la Cour de justice de l'UE (CJUE) pour éviter sa reconduction.
Au terme de deux jours d'audience publique (les 23 et 24 octobre derniers, ndlr) relative au recours introduit par les Commission et Conseil européens, l'avocat du Front Polisario, Me Gilles Devers, s'est dit confiant quant à l'issue du procès.
Il a notamment assuré que "beaucoup d'éléments sont en possession du Front Polisario et que l'arrêt de la CJUE de 2016, mentionnant que le Maroc et le Sahara occidental étaient deux territoires distincts et séparés, constitue une base sur laquelle on peut voir jusqu'où peut-on aller pour obtenir l'annulation de ces accords".
Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a fait savoir que la CJUE allait annoncer les conclusions relatives aux accords d'association UE/Maroc, étendus illégalement au Sahara occidental occupé, le 21 mars 2024. (SPS)
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| Le président du Conseil national en visite en Algérie la semaine prochaine | 09 nov 2023 |
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Alger
, 09 nov 2023 (SPS) Le président du Conseil national, Hamma Salama, effectuera une visite officielle en Algérie du 11 au 13 novembre, à l'invitation du président de l'Assemblée populaire nationale en Algérie (APN), Brahim Boughali, indique jeudi un communiqué de la chambre basse du Parlement.
Lors de son séjour en Algérie, M. Salama aura des entretiens avec les présidents des deux chambres du Parlement et des rencontres avec nombre de hauts responsables de l'Etat, précise le communiqué. (SPS)
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| L’armée sahraouie cible un aéroport militaire dans la région d'Agrir El Bouhi à Mahbès | 09 nov 2023 |
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Bir Lahlou
, 09 nov 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (APLS) ont ciblé un aéroport militaire dans la région d'Agrir El Bouhi, dans le secteur de Mahbès, a indiqué jeudi le ministère de la Défense dans son communiqué militaire n 908.
Selon le communiqué, des unités de l'armée sahraouie ont ciblé par d'intenses bombardements un aéroport militaire dans la région d'Agrir El Bouhi dans le secteur de Mahbès.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie avaient intensifié leurs attaques, mercredi, contre des positions des forces d'occupation marocaines dans les régions d'Amegli El Gaa, Amegli El Hara, Amegli Bengarat et Amegli Lebkar, dans le secteur d'Amgala, et dans la région de Rous Oued Lethel, dans le secteur de Farsia.
Les attaques de l'armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, a ajouté le communiqué. (SPS)
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| Le MAE irlandais réitère la position de son pays en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental | 09 nov 2023 |
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Dublin
, 09 nov 2023 (SPS) Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Michael Martin, a réitéré la position de son pays en faveur de la décolonisation du Sahara occidental conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies (ONU).
Cette déclaration a été faite en réponse à une question du député Chris Andrews sur la contribution de la République d'Irlande au soutien humanitaire aux réfugiés.
"Conformément à la position de l'ONU, l'Irlande considère le Sahara occidental comme un territoire non autonome", soutient le ministre irlandais, ajoutant : "Notre politique est de soutenir les résolutions du Conseil de sécurité appelant à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination".
Et d'ajouter que l'Irlande, en tant que membre du Conseil de sécurité, a maintenu cette position, soulignant que le gouvernement irlandais "n'a pas de vision particulière sur les résultats de toute décision concernant l'avenir du territoire à condition que cette décision propose une solution pacifique et respecte les règles de l'autodétermination".
A cette occasion, le ministre irlandais des Affaires étrangères a présenté un bilan sur les contributions de son pays concernant l'aide humanitaire aux réfugiés sahraouis dans le cadre des mécanismes onusiens.(SPS)
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| Diaspora sahraouie: appel à la libération des détenus sahraouis et à des sanctions contre le Maroc | 08 nov 2023 |
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Alger
, 08 nov 2023 (SPS) Des dizaines d'étudiants sahraouis en Europe ont appelé à la libération immédiate des détenus politiques sahraouis incarcérés arbitrairement par les autorités d'occupation marocaines, interpellant la communauté internationale pour sanctionner le Maroc en raison de ses violations répétées et délibérées des droits de l'Homme contre le peuple sahraoui.
Au cours d'un sit-in organisé à Madrid devant le ministère espagnol des Affaires étrangères, à l'occasion de la Journée nationale du prisonnier civil sahraoui commémorée le 8 novembre de chaque année, des étudiants sahraouis auxquels se sont joints nombre d'étudiants et sympathisants étrangers avec la cause sahraouie, ont appelé également "au respect des droits des prisonniers sahraouis, dont le droit à un procès équitable, la fin de la détention arbitraire, la protection contre la torture et les mauvais traitements, ainsi que l'impératif d'autoriser les organisations internationales de défense des droits de l'Homme d'accéder aux prisons marocaines et d'enquêter sur les conditions des détenus sahraouis".
Dans une déclaration à l'APS, l'étudiant sahraoui en France et un des initiateurs de cette action, Mustapha Abdelbari, a déploré "l'absence de dénonciation des violations des droits des détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines de la part des organisations internationales de défense des droits de l'Homme".
"En dépit de nos appels et plaidoyers au Conseil des droits de l'Homme à Genève, nous constatons une faible réaction de la part des organisations internationales de défense des droits de l'Homme concernant les violations et le non-respect des droits des détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines", a-t-il souligné, faisant remarquer que "les étudiants sahraouis entreprennent beaucoup d'efforts et d'actions pour sensibiliser la communauté internationale".
Il a précisé, à ce sujet, que les étudiants sahraouis écrivent constamment aux Nations unies et autres organisations internationales pour les sensibiliser quant aux violations des droits des détenus politiques sahraouis, organisent des manifestations et des conférences sur le sujet et contactent des médias et des ONG défendant la cause sahraouie.
Selon le militant sahraoui, "il est grand temps pour la communauté internationale de sanctionner sévèrement le Maroc et de le rappeler à l'ordre".
"L'entêtement des autorités marocaines et leur fuite en avant ne peuvent connaître leur épilogue que si la communauté internationale décide de sanctionner le Maroc diplomatiquement, économiquement et juridiquement", a insisté Mustapha Abdelbari.
La Journée nationale du prisonnier civil sahraoui a été promulguée en tant que telle pour la première fois en mai 2019, suite à un décret du président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali.
La commémoration de cette journée est ainsi l'occasion pour souligner encore l'urgence de demander justice pour tous les prisonniers politiques sahraouis et de mettre fin à l'impunité dont jouissent les responsables de leurs souffrances.
La date du 8 novembre a été choisie en raison des évènements survenus le 8 novembre 2010, lorsque les forces d'occupation marocaines ont démantelé sauvagement le campement de Gdeim Izik, qui comprenait environ 6.500 tentes installées par des Sahraouis un mois plus tôt pour protester contre les mauvaises conditions socio-économiques au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975.
Depuis, les prisonniers civils sahraouis du groupe Gdeim Izik, incarcérés dans différentes geôles marocaines, sont maintenus dans des conditions inhumaines et difficiles.(SPS)
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| Les crimes commis par l'occupation marocaine en 48 ans à l'encontre des Sahraouis sont "un terrorisme d'Etat" | 07 nov 2023 |
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Aousserd
(camps des réfugiés sahraouis), 07 nov 2023 (SPS) Le président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé, lundi, que les crimes commis par l'occupation marocaine durant les 48 dernières années ne peuvent être qualifiés que de "terrorisme d'Etat systématique".
Lors de la clôture des travaux de la conférence nationale sur la santé, le président de la République a souligné que "les 48 années de pratiques coloniales abominables ne peuvent être qualifiées que de terrorisme d'Etat systématique, sous toutes ses formes, qui a ciblé des milliers de civils sahraouis innocents, assassinés de la manière la plus atroce, enterrés vivants, jetés depuis des hélicoptères et tués par balles ou sous la torture, sans oublier l'empoisonnement des puits, l'extermination des animaux et le massacre de citoyens".
"Il y a 48 ans, jour pour jour, l'Etat d'occupation a organisé ce qu'il appelle "la Marche verte", rouge de sang des innocents et noire dans l'histoire de l'humanité, comme prétexte au service de sa propagande afin de justifier son invasion militaire barbare du territoire sahraoui, le 31 octobre 1975, en violation flagrante de la décision de la Cour internationale de justice, du droit international et du droit humanitaire", a poursuivi M. Ghali.
A l'occasion de la conférence nationale sur la santé, le président Ghali a réitéré l'engagement de l'Etat sahraoui à œuvrer au développement du système de santé dans le pays, saluant les efforts de ses personnels.
Soulignant la place prépondérante que le système de santé occupe depuis toujours au sein des préoccupations, des plans et des programmes du Front Polisario et de l'Etat sahraoui depuis le début de la lutte, M. Ghali a soutenu que le secteur de la santé bénéficie d'un suivi constant en vue de son amélioration et de son développement continu, en tant que priorité urgente aux côtés des autres secteurs tels que l'éducation et l'administration.(SPS)
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| L'armée sahraouie examine les efforts visant à accélérer le rythme des combats contre l'occupant marocain | 05 nov 2023 |
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Chahid El-Hafedh
(Camps de réfugiés sahraouis), 05 nov 2023 (SPS) L'état-major général de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) a passé en revue dimanche soir, lors d'une réunion présidée par le président de la République, commandant suprême des forces armées, Brahim Ghali, les derniers développements de la question sahraouie et les efforts déployés pour "accélérer le rythme de l'escalade des combats" contre les forces d'occupation marocaines.
La réunion a porté sur l'évaluation des programmes prévus en termes de "préparation au combat et des programmes complémentaires et techniques d'accompagnement".
Les participants à cette réunion ont salué les opérations "spécifiques et croissantes" menées par l'Armée populaire de libération sahraouie contre les forces d'occupation marocaines, ainsi que "l'efficacité de la guerre d'usure".
La réunion a salué aussi "la réponse du peuple sahraoui dans les territoires occupés, malgré le siège et les restrictions systématiques imposées par les forces d'occupation marocaines", d'après la même source.
Dans une déclaration aux médias sahraouis, le directeur central du personnel et des ressources humaines, Babia Chia, a expliqué que la réunion a examiné l'"évolution de la question nationale, notamment les efforts déployés pour accélérer le rythme de l'escalade des combats", contre l'occupant marocain.
Par ailleurs, les attaques de l'ALPS se poursuivent contre les positions des forces d'occupation marocaines, leur infligeant de "lourdes pertes humaines et matérielles" le long du mur de sable, depuis le 13 novembre 2020, suite à la violation marocaine de l’accord de cessez-le-feu et l’agression militaire sur les civils sans défense dans la zone tampon de Guerguerat, à l’extrême sud-ouest du Sahara occidental.
Au cours de ces dernières heures, les unités de l'Armée sahraouie ont mené de nouvelles attaques visant les forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Amgala, selon le communiqué militaire n 906 publié samedi soir par le ministère sahraoui de la Défense.
Le communiqué indique que les forces de l'ALPS ont ciblé les positions de l'occupation marocaine dans les zones d'Umkli Al-Kaaa et Mukli Al-Hara, et lancé des attaques contre les sites d'Amegli Benkarat et d'Amgli Labakr dans le secteur d'Amgala.
Des détachements de l'Armée populaire de libération sahraouie avaient également ciblé auparavant les positions des forces marocaines dans le secteur de Mahbas et la région de Rous El-Sabti.(SPS)
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| Sahara occidental: une ONG appelle Madrid à dénoncer l'occupation marocaine | 04 nov 2023 |
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Madrid
, 04 nov 2023 (SPS) Le Mouvement pour les prisonniers politiques sahraouis (MPPS) a appelé l'Espagne, puissance administrante de jure, à dénoncer l'occupation marocaine du Sahara occidental et la violation grave et constante des droits humains des Sahraouis dans les villes occupées ainsi que dans les prisons de l'occupant, déplorant l'inaction de la MINURSO pour protéger les citoyens sahraouis de la répression marocaine.
Dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, le Mouvement pour les prisonniers politiques sahraouis a regretté que la Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ne fasse rien pour protéger les citoyens sahraouis des colons et de la répression déclenchée contre les militants sahraouis et leurs familles dans les villes occupées.
"Nous exigeons que vous dénonciez l'occupation et la violation grave et constante des droits humains des Sahraouis dans les territoires occupés et dans les prisons du Maroc. Parce que nous voulons que l'Espagne ne soit pas de connivence avec la doctrine de l’appauvrissement et de l’expulsion (...). Parce que l’Espagne est la puissance administrante de jure de son ancienne colonie - le Sahara occidental - et doit protéger ses habitants, et non ses occupants", ont écrit les membres du MPPS.
Le mouvement a critiqué la résolution 2703 du Conseil de sécurité "qui vise l'extermination du peuple sahraoui et l'appropriation de ses ressources naturelles et donne ainsi sa bénédiction à la torture, aux coups, au harcèlement, à l'emprisonnement et au vol de biens par le Maroc".
Cette résolution, poursuit le texte, prolonge le mandat de la MINURSO, une mission de l'ONU "contrôlée par le Maroc, qui n'organise pas le référendum d'autodétermination, n'a pas empêché la guerre et n'a pas de compétence en matière de droits de l'Homme". "A quoi sert-elle alors ?", s'interroge-t-il.
Selon l'ONG, la présence de la MINURSO dans les territoires occupés ne fait que légitimer l’occupation en lui donnant un semblant de normalité, dénonçant à cet égard la "partialité" de la mission onusienne qui, lorsque les forces d'occupation marocaines ou colons kidnappent, harcèlent ou battent un Sahraoui, elle ne peut pas intervenir.
"Les prisonniers politiques sahraouis continuent de souffrir, négligés dans leurs maladies, torturés, réclamant leurs droits par des grèves de la faim", a rappelé le MPPS dans sa missive.
Le mouvement a également critiqué le mutisme du gouvernement espagnol face aux massacres de milliers de Palestiniens par l'occupant sioniste dans la bande de Ghaza.
"La tiédeur de (la réaction de) l'Espagne face au massacre de Palestiniens, de milliers d'enfants palestiniens, est intolérable", dénonce-t-il.
Le MPPS continue de manifester chaque lundi devant le siège du ministère espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération à Madrid, pour demander la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis emprisonnés par le Maroc et le respect des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.(SPS)
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| L'Angola réaffirme son soutien à la souveraineté de la RASD sur l'ensemble de son territoire | 02 nov 2023 |
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Luanda
, 02 nov 2023 (SPS) L'Angola a réaffirmé mercredi son soutien à la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) sur l'ensemble de son territoire national et à la cause sahraouie au niveau continental et dans les fora internationaux, selon un communiqué du ministère angolais des Affaires étrangères.
La position angolaise a été affichée lors d'une rencontre à Luanda entre le chef de la diplomatie angolaise,Tete Antonio, et Mohamed Salem Ould Salek, ministre conseiller chargé des Affaires diplomatiques et envoyé spécial du président de la République, Brahim Ghali.
Au cours de cette rencontre, précise le communiqué, Tete Antonio "a renouvelé le soutien de l'Angola à la question sahraouie au niveau continental et dans les fora internationaux".
"Les questions de l'agenda bilatéral et multilatéral, qui concernent l'Angola et la RASD, ont été au centre des entretiens" entre les deux hommes, d'après la même source.
En outre, M. Tete a souligné "la poursuite du dialogue politique permanent entre les responsables des deux pays à travers la voie diplomatique pour réaliser les objectifs et les aspirations des deux peuples".
Pour sa part, Ould Salek a "remercié le ministre Tete Antonio pour son accueil, lequel a permis d'examiner des questions d'un grand intérêt pour son pays", et salué "le ferme soutien de l'Angola à la lutte pour l'autodétermination" du peuple sahraoui, conclut le communiqué. (SPS)
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| Le CNASPS convaincu de la capacité de l'UA à participer à la décolonisation du Sahara occidental | 02 nov 2023 |
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Alger
, 02 nov 2023 (SPS) Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) s'est dit, jeudi, "convaincu" de la capacité de l'Union africaine (UA) à participer à la décolonisation du Sahara occidental, selon les principes du droit fondamental de l'instance continentale, insistant sur le droit du peuple sahraoui à la résistance avec tous les moyens légitimes pour mettre fin à ses souffrances.
Le CNASPS a indiqué dans un communiqué - suite à l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies lundi de la résolution 2703 (2023) concernant le conflit du Sahara occidental - que "le droit à la résistance du peuple sahraoui, par tous les moyens légitimes, est incontestable, et reste aussi la seule issue sérieuse d'aller vers la fin du drame que vivent les Sahraouis au quotidien, sous l'œil indifférent (sinon parfois avec la complicité pour certaines parties) de la communauté internationale".
"L'UA est aujourd'hui interpellée pour l'application sans tarder des dispositions de l'Acte constitutif auquel sont signataires la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Royaume du Maroc, et qui énonce clairement les droits du peuple sahraoui et condamne le comportement du régime marocain. L'UA peut et doit contribuer à la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie du continent africain", lit-on dans le communiqué.
"La solidarité internationale reste constante, mobilisée et vigoureusement active pour dénoncer la non-application du droit international et lutter contre l'injustice et l'occupation", a-t-on ajouté.
Le CNASPS note également que le rapport du secrétaire général de I'ONU sur la situation au Sahara occidental, présenté aux membres du Conseil de sécurité, contenait "des constats et des réflexions objectives, laissant espérer des ouvertures positives et sérieuses dans l'évaluation de la situation par les membres du Conseil, de nature à faire évoluer le dossier dans la légalité du droit international, et permettre au peuple sahraoui d'exercer, sans conditions, son droit inaliénable à l'autodétermination".
"L'ONU, à travers son Conseil de sécurité, est-elle aujourd'hui incapable de rendre justice au peuple sahraoui par la mise en œuvre de sa propre doctrine en matière de décolonisation et par l'application de la résolution 1514 de décembre 1960 ?", s'est interrogé le CNASPS, en rappelant que les Nations unies s'étaient engagées par écrit, en 1990 et 1991, à organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.(SPS)
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| L'armée sahraouie cible les positions des soldats de l'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès | 01 nov 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 01 nov 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre les forces de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès, a indiqué, mercredi, le ministère de la Défense dans son communiqué militaire n 904.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie ont concentré leurs attaques contre les retranchements des soldats de l'occupant dans la région de Sebkhet Tnouchad dans le secteur de Mahbès, lit-on dans le communiqué.
"Des détachements avancés des unités de l'Armée sahraouie avaient ciblé, mardi, les positions des forces d'occupation marocaines dans les secteurs de Haouza et de Mahbès et dans les régions d'El Chaidhimia", précise la même source.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte", a conclu le communiqué. (SPS)
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| La révolution algérienne occupe une place de choix dans l'histoire de l'humanité (Président de la République) | 01 nov 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 01 nov 2023 (SPS) Le président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a affirmé, mercredi, que la Glorieuse révolution algérienne occupait une place de choix dans l'histoire de l'humanité toute entière.
Dans un message de voeux adressé au président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion du 69e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse guerre de libération, M. Ghali a indiqué que "cette date mémorable continuera à occuper une place de choix, non seulement dans l'histoire de l'Algérie et de son vaillant peuple, mais également dans celle de l'humanité tout entière. Elle a marqué le début de la Guerre de libération qui a consolidé pour toujours la nécessité du triomphe de la volonté libre et souveraine des peuples combattants, victimes de l'injustice et de l'oppression, et de la défaite inévitable des forces de l'injustice, de la tyrannie et de la colonisation".
"Monsieur le président et cher frère, le peuple sahraoui suit aujourd'hui avec fierté le parcours de l'Algérie nouvelle que vous dirigez personnellement, qui occupe, à juste titre, sa place de leader sur la scène régionale, continentale et mondiale, alors qu'elle accélère le rythme de consolidation de l'édification et des réformes globales, sur tous les fronts politiques et socioéconomiques", s'est adressé M. Ghali à son homologue algérien.
Et d'ajouter que le peuple de la République, comme tous les peuples du monde, "porte une grande estime pour son frère algérien qui a fait montre de bravoure inégalée et de volonté illimitée de sacrifices et d'engagement pour la liberté et l'indépendance, en vue de remporter une victoire écrasante et de couronner sa Glorieuse révolution par l'édification d'un Etat souverain dans ses décisions et cohérent dans ses positions de principe en droite ligne avec les principes de cette Glorieuse révolution du 1er novembre et avec la légalité internationale, traduite dans la Charte et les résolutions de l'ONU et de l'Union africaine (UA)".
Le président Ghali a réitéré, à cette occasion, "ses remerciements, sa reconnaissance et sa gratitude pour les positions immuables et de principe que l'Algérie n'a cessé d'exprimer en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour la liberté, l'autodétermination et l'indépendance", soulignant "l'engagement du peuple sahraoui à poursuivre la lutte et la résistance, par tous les moyens légitimes, et qu'il trouve dans son frère algérien le meilleur exemple à suivre pour réaliser ses objectifs légitimes dans le parachèvement de la souveraineté de la RASD sur l'ensemble de ses territoires".
Il a, également, saisi cette occasion pour condamner à nouveau "les pratiques de l'Etat d'occupation marocain, ses politiques expansionnistes agressives et ses alliances douteuses, ainsi que ses agendas destructeurs bien connus", qui menacent, a-t-il dit, la paix et la stabilité dans toute la région, réaffirmant à ce propos "la détermination à œuvrer avec tous ses peuples, y compris le peuple marocain frère, à réaliser leurs aspirations à la paix, à la stabilité et à la coopération, dans le cadre du respect mutuel et du bon voisinage". (SPS)
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| ONU: le représentant du Front Polisario rejette la politique du fait accompli de l'occupant marocain | 31 oct 2023 |
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New York
(Nations unies), 31 oct 2023 (SPS) Le représentant permanent du Front Polisario auprès de l'ONU et coordonnateur avec la Minurso, Mohamed Sidi Omar, a renouvelé lundi son rejet catégorique à la politique du fait accompli imposé par l'occupant marocain, réaffirmant la détermination du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte jusqu'à atteindre ses aspirations à la liberté et à l'indépendance.
A l'issue de l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution qui proroge jusqu'au 31 octobre 2024 le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), Sidi Omar a exprimé sa gratitude à tous les pays qui soutiennent le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et au processus de décolonisation.
"Le Front Polisario renouvelle son rejet catégorique de la politique du fait accompli que les forces d'occupation marocaines tentent d'imposer par la force dans les régions sahraouies occupées, et réaffirme la ferme et forte détermination du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte par tous les moyens légitimes jusqu'à atteindre ses aspirations à la liberté, à l'indépendance et à la souveraineté sur l'ensemble du territoire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD)", a déclaré le diplomate sahraoui en conférence de presse.
En outre, il a dénoncé le silence continu du Conseil de sécurité et de certains de ses membres quant aux sérieuses conséquences engendrées par la violation par les forces d'occupation marocaines du cessez-le-feu en 2020, "ce qui entrave le processus politique de paix et les efforts de l'Envoyé personnel (du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura) pour instaurer la paix et la sécurité dans toute la région".
"Nous affirmons avec force, et que cela soit entendu par l'occupant marocain, que le peuple sahraoui, où qu'il soit, continuera son combat légitime sous la direction de son seul et unique représentant, le Front Polisario, afin d'atteindre ses objectifs sacrés de liberté et d'indépendance", a-t-il soutenu.
Sidi Omar a indiqué que le Conseil de sécurité reconnaissait le rôle important que joue la Minurso sur le terrain et le besoin d'accomplir pleinement sa mission, soulignant que l'organe onusien a lancé un appel à renforcer la coopération avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, notamment en facilitant les visites dans les territoires occupés.
"Ceci constitue un message très clair à l'Etat occupant qui est sommé de faciliter et d'autoriser le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme à visiter les territoires occupés du Sahara occidental", a insisté le diplomate.
Par ailleurs, Sidi Omar est revenu sur les propos lancés par le représentant permanent du Maroc à New York accusant les membres du Front Polisario d'être des +terroristes+, qualifiant le diplomate du Makhzen d'insolent et dépassant toutes les limites, et l'a exhorté à présenter des excuses.
A cet égard, il a rappelé les différents entretiens entre les responsables du Front Polisario et ceux de l'ONU, dont le secrétaire général Antonio Guterres en septembre dernier, et du Conseil de sécurité, soulignant qu'à travers ses dires, le représentant marocain sous-entend que "l'ONU, le Conseil de sécurité et les gouvernements soutiennent les +groupes terroristes+". (SPS)
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| Pretoria réaffirme son soutien au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui | 31 oct 2023 |
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New York
(Nations unies), 31 oct 2023 (SPS) Le représentant permanent de l'Afrique du Sud auprès de l'ONU, Marthinus van Schalkwyk, a réaffirmé lundi le soutien de son pays aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, pour parvenir à une solution politique "juste, durable et mutuellement acceptable", prévoyant l'autodétermination du peuple sahraoui.
A l'issue de l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution qui proroge jusqu'au 31 octobre 2024 le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), M. Van Schalkwyk a réaffirmé devant la presse la position constante de Pretoria en soutien aux efforts de l'ONU et de son envoyé personnel, réitérant son appui en faveur d'une "solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, permettant l'exercice du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".
Dans ce contexte, "nous continuons de soutenir les efforts du peuple sahraoui et de son représentant, le Front Polisario, pour restaurer la paix dans la région", a-t-il plaidé.
Dans une résolution qui renouvelle pour un an le mandat de la Minurso, le Conseil a appelé lundi les parties au conflit (Maroc et Front Polisario) à ''reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi", avec l'objectif de parvenir à "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".
La résolution du Conseil s'est félicitée par ailleurs des "efforts" de Staffan de Mistura, lequel a pu se rendre en septembre dernier pour la première fois depuis sa nomination en 2021, dans les territoires occupés, assistant notamment sur place à la répression d'une manifestation pacifique organisée par des militants sahraouis qui demandaient l'exercice de leur droit à l'autodétermination.
Elle a encouragé "vivement" les deux parties au conflit "à s'engager auprès de l'Envoyé personnel pendant toute la durée du processus (politique), dans un esprit de réalisme et de compromis, en vue de le faire aboutir". (SPS)
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| L'ALPS cible des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 31 oct 2023 |
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Bir Lahlou
, 31 oct 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, a indiqué mardi le ministère de la Défense dans son communiqué militaire 903.
Selon le communiqué, "des unités avancées de l'ALPS ont ciblé, par des bombardements intensifs, des retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région de Chidhmia dans le secteur de Mahbès".
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie avaient concentré leurs attaques, lundi, sur des positions des forces d'occupation marocaines dans les secteurs de Haouza et Mahbès, plus précisément dans les régions d'Akdjkel Diret, Rous Diret et Oum Legta.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte", a conclu le communiqué.(SPS)
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| L'ONU réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 31 oct 2023 |
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New York
(Nations-Unies), 31 oct 2023 (SPS) Le Conseil de sécurité de l'ONU a réaffirmé lundi, dans une résolution adoptée à une large majorité, le droit du peuple sahraoui à l'auto-détermination.
Dans une résolution qui renouvelle pour un an le mandat de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental (MINURSO), le Conseil appelle, les parties au conflit (Maroc et Front Polisario) à ''reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi", avec l'objectif de parvenir à "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'auto-détermination du peuple du Sahara occidental".
L'incapacité de l'ONU et l'attitude de l'UE privent les Sahraouis de leur droit à l'autodétermination
La résolution du Conseil "appuie" et "se félicite vivement des efforts" de Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara Occidental, et "encourage vivement les deux parties (Maroc et le Front Polisario) à s'engager auprès de l'Envoyé personnel pendant toute la durée du processus, dans un esprit de réalisme et de compromis, en vue de le faire aboutir".(SPS)
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| L'incapacité de l'ONU et l'attitude de l'UE privent les Sahraouis de leur droit à l'autodétermination | 30 oct 2023 |
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Lugano
(Suisse), 30 oct 2023 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès de l'ONU et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a affirmé que l'incapacité de l'ONU à assumer ses responsabilités et l'attitude de l'Union européenne (UE) concernant la question sahraouie, sont à l'origine de la non organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental.
"En dépit de l'adhésion du peuple sahraoui depuis plus de trente ans aux décisions de la communauté internationale, ne ménageant aucun effort pour faciliter la mission des Nations unies au Sahara occidental, ce même peuple a été déçu par l’incapacité de l'ONU à organiser un référendum d’autodétermination, qui était et restera la clé d’un accord pacifique", a regretté Oubi Bouchraya à l'occasion de sa participation à un colloque dans le cadre du Festival du film de la ville suisse de Lugano, où a été projeté le film "Khaïma" ("Tente"), un court métrage retraçant la lutte du peuple sahraoui.
Le diplomate sahraoui a fait observer, dans le même contexte, que "la déception du peuple sahraoui n'est pas causée uniquement par l'incapacité des Nations unies, mais aussi par d'autres parties, dont l'UE qui, au cours de ces dernières décennies, a non seulement soutenu le Maroc, mais est également allée jusqu'à se soustraire à ses décisions judiciaires pour continuer à être impliquée dans le pillage des ressources du Sahara occidental dans le cadre d'une association illégale avec l'Etat occupant".
Selon Oubi Bouchraya, l'incapacité des Nations unies et de l'UE à intervenir "est doublement condamnable, compte tenu de la volonté délibérée et ostentatoire du Maroc de ne respecter ni le droit international, ni les principes d'un accord de paix juste".
Dénonçant, à ce sujet, le silence et l'absence de toute réaction de la part de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) face à la campagne de répression menée par le Maroc contre les militants sahraouis dans les villes occupées, le représentant du Front Polisario a appelé "la communauté internationale, et l'UE en particulier, à faire pression sur l'occupant marocain pour éviter de nouveaux dérapages qui pourraient nuire à la paix, à la stabilité et à la sécurité dans la région".
Il a affirmé, à cet égard, que "tant que l'ONU n'assumera pas ses responsabilités et ne fera pas respecter ses décisions, elle restera incapable de protéger la paix dans le monde et tant que l'Union africaine n'imposera pas le respect des principes de son Acte constitutif pour mettre fin à l'occupation militaire marocaine de certaines parties de notre pays, il n'y aura ni paix, ni stabilité au Sahara occidental. Quant à l'Union européenne, elle devrait cesser de se battre aux côtés du Maroc devant la Cour de justice de l'UE pour maintenir le Sahara occidental dans le cadre des accords de commerce et de pêche avec le Maroc".
Selon lui, "il est temps que l'ONU honore les principes pour lesquels elle a été créée : préserver la paix et établir la justice, afin de restaurer la crédibilité du peuple sahraoui dans les institutions internationales". (SPS)
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| ONU: vote lundi d'un projet de résolution renouvelant le mandat de la MINURSO | 29 oct 2023 |
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Alger
, 29 oct 2023 (SPS) Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait voter lundi un projet de résolution renouvelant le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour une année supplémentaire, jusqu'au 31 octobre 2024.
Avant les négociations sur le renouvellement du mandat de la MINURSO, les membres du Conseil de sécurité ont tenu, le 16 octobre, leurs consultations semestrielles avec l'Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, et le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko.
Les Etats-Unis, porte-plume sur le dossier sahraoui, ont fait circuler un premier projet de résolution le 20 octobre et convoqué un cycle de négociations quatre jours plus tard. Le Mozambique et la Russie ont ensuite proposé quelques amendements réclamant notamment l'ajout d'un nouveau libellé soulignant la nécessité de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum.
Le vote au Conseil de sécurité intervient dans un contexte marqué par la poursuite de la guerre entre le Front Polisario et le Maroc, suite à la violation, en novembre 2020 par l'armée d'occupation marocaine, de l'accord de cessez-le-feu, et sur fond de multiplication des violations des droits de l'Homme des Sahraouis.
Le vote aura lieu également quelques jours après la présentation par le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, devant les membres du Conseil de sécurité de son rapport sur le Sahara occidental où il a "vivement" exprimé sa "préoccupation" concernant l'"enracinement" de l'état "délétère" de la situation dans les territoires occupés, appelant à infléchir cet état de fait de toute urgence pour éviter toute nouvelle escalade dans la région.
Pour Guterres, la poursuite des hostilités et l'absence de cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario "marquent un net recul dans la recherche d'une solution politique" à ce conflit de longue date.
Il estime aussi dans son rapport que "ce contexte difficile rend la négociation d'une solution politique à la question du Sahara occidental plus urgente que jamais, près de cinq décennies après le début du conflit".
Au sujet de la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, le patron de l'ONU a exprimé son inquiétude après que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) "n'ait pas pu se rendre (dans ce territoire non autonome) pour la 8e année consécutive, malgré de multiples requêtes et en dépit de la résolution 2654 (2022) dans laquelle le Conseil de sécurité encourage un renforcement de la coopération, notamment par la facilitation de ces visites".
Il a aussi recommandé que le Conseil proroge le mandat de la MINURSO pour une nouvelle période d'un an.
Le Maroc continue d'obstruer l'exécution du mandat de la MINURSO
A la suite de la publication du rapport du secrétaire général onusien, le président de la République sahraouie, Brahim Ghali a adressé le 16 octobre, une lettre à Guterres dans laquelle il a fait part de la position sahraouie concernant plusieurs points mentionnés dans le document sur la situation au Sahara occidental.
Il a, entre autres, dénoncé "le silence injustifié du Secrétariat général de l'ONU et sa réticence à dire la vérité et à tenir l'Etat d'occupation marocain responsable des conséquences de sa violation du cessez-le-feu de 1991, le 13 novembre 2020".
Il a affirmé que l'Etat d'occupation marocain est "la seule partie responsable des multiples effets induits par son entrave continue à la présence et au travail de la MINURSO dans la région", ajoutant également que le Maroc n'a jamais cessé, et en toute impunité, d'obstruer l'exécution du mandat de la MINURSO, et ce, après avoir refusé d'aller de l'avant dans le plan de règlement qu'il avait pourtant accepté, en sus de ses tentatives de vider le mandat de la MINURSO de son contenu et de transformer la mission onusienne en "gardien" du statu quo imposé par la force au Sahara occidental occupé.
S'exprimant, pour sa part, dans un entretien diffusé la semaine passée par la télévision sahraouie, au sujet d’informations relayées par des médias du Makhzen sur le projet de résolution américain concernant la MINURSO, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordonnateur avec la mission onusienne, Sidi Mohamed Omar, a indiqué que "sur la base du rapport du SG onusien, l'Etat d'occupation marocain n'a pas obtenu ce qu'il voulait, au moment où la partie sahraouie reste attachée à sa position claire et immuable à ce propos et qui a été réaffirmée à maintes reprises".
Une position qui a été réitérée dans le message adressé par le président et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, à Antonio Guterres.
En dépit de toutes les tentatives du Maroc pour "légitimer" son occupation des terres sahraouies en utilisant des moyens abjects, le peuple sahraoui reste déterminé à poursuivre sa lutte légitime en vue d'arracher sa liberté et son indépendance et étendre sa souveraineté sur tout le territoire de la République sahraouie, ne cessent de réaffirmer les responsables sahraouis.(SPS)
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| SILA: un public nombreux au stand de la République sahraouie | No date |
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Alger
, 28 oct2023 (SPS) Le stand de la République arabe sahraouie démocratique présent au 26e Salon international du livre d'Alger (SILA 2023) attire un public nombreux venu découvrir les productions des auteurs sahraouis dans la poésie, le roman, l'histoire, la littérature populaire et la pensée politique qui traite de la lutte du peuple sahraoui contre l'occupant marocain.
Dans une déclaration à l'APS, le responsable du stand, Mohamed Mouloud, a indiqué que le stand sahraoui "connaît une grande affluence du public algérien, en particulier des étudiants, des universitaires et des chercheurs en histoire, culture et sociologie", précisant que la plupart des livres exposés "abordent la question sahraouie et la souffrance des Sahraouis depuis le début de l'occupation marocaine en 1975".
En effet, plus de 80 publications sont exposées dans divers domaines tels que la poésie, le roman, la critique littéraire, l'histoire et la culture, presque toutes axées sur l'histoire, la culture, l'identité et la lutte sahraouie contre le colonisateur marocain, en langues arabe, anglaise, espagnole et française, a-t-il expliqué.
A travers ces publications, poursuit M. Mouloud, "l'on cherche à faire entendre la voix de la lutte et de la résistance sahraouies aux Algériens et aux étrangers, ainsi qu'à faire connaître la lutte du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination et à la liberté".
Le stand "propose neuf nouveaux ouvrages publiés par l'Union des écrivains et des journalistes sahraouis dans les camps de réfugiés sahraouis, et reçoit chaque jour un auteur pour présenter son ouvrage au public, parler de son parcours littéraire et partager ses idées", a-t-il dit.
Le mérite dans la publication d'une grande partie de ces titres revient aux "imprimeries et maisons d'édition algériennes, publiques et privées, toutes solidaires avec la cause sahraouie", a soutenu le responsable du stand, saluant, par là même, "l'apport du ministère de la Culture et des Arts en la matière".
Parmi les auteurs sahraouis ayant publié leurs ouvrages auprès de maisons d'édition algériennes, il a cité Hamdi Yahdih, auteur de la trilogie "Pierre de Tamantit", "Avocat de Reggan" et "Sifar".
Il a également cité parmi les titres exposés à la 26e édition du SILA, le roman "Le départ vers le soleil" de Khadija Hamdi, "L'Armée de libération populaire sahraouie" de Mostefa El Kettab, "Préludes à la fin de l'occupation marocaine" de Ma'e Laïnin Lakhal, ou encore "La théorie intellectuelle dans la pensée sahraouie" de Hassan Milid Ali.
A noter que le SILA se poursuivra jusqu'au 4 novembre prochain. (SPS)
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| L'Armée sahraouie cible les forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 28 oct 2023 |
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Bir
Lahlou
, 28 oct 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de nouvelles attaques contre les retranchements des forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès, indique, samedi, le ministère de la défense dans son communiqué N900.
Des unités avancées de l'ALPS ont ciblé, par des bombardements violents, des retranchements des forces d'occupation marocaines dans les régions d'Agrarat El Fersig et Chidmia, ainsi que dans la région d'Amitir Lemkhinza dans le secteur de Mahbès.
Des détachements avancés de l'Armée sahraouie avaient auparavant concentré leurs attaques sur des positions des forces d'occupation marocaines dans les secteurs de Smara, Mahbès, et les régions de Khenguet Houria et Sebkhat Tenouchad.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles" le long du mur de la honte, a conclu le communiqué. (SPS)
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| Les prisonniers de Gdeim Izik dans les geôles marocaines en grève de la faim | 27 oct 2023 |
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El Aayoune occupée
, 27 oct 2023 (SPS) Les prisonniers civils sahraouis du groupe Gdeim Izik, incarcérés dans différentes geôles marocaines, poursuivent leur grève de la faim, en solidarité avec le prisonnier civil sahraoui, Hassan Mohamed Radi Dah qui est en grève de la faim ouverte.
La grève entamée, jeudi, par les prisonniers civils sahraouis et qui durera 48 heures, en solidarité avec leur codétenu, Radi Dah, intervient en vue de dénoncer le mauvais traitement infligé au détenu, le ciblage à l'intérieur de la prison centrale Kenitra, ainsi que la politique de discrimination raciale empruntée par la délégation générale de l'administration pénitentiaire.
Pour la Ligue, les pratiques auxquelles la délégation se livre visent à effacer l'identité sahraouie et la qualité politique en raison de laquelle les prisonniers sahraouis ont été arrêtés de façon arbitraire, en vue de se dérober de ses responsabilités juridiques et morales.
Dans le même contexte, l'administration de la prison centrale Kenitra, avait refusé mercredi d'accuser réception de préavis de grève signés par les prisonniers civils sahraouis du groupe Gdeim Izik et expliquant les motifs de la grève de la faim et qui font mention de l'identité sahraouie et de la qualité politique de chaque détenu, ce qui les a amenés à recourir aux boîtes de doléances et aux correspondances se trouvant à l'intérieur des prisons.(SPS)
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| Ghali se félicite de la participation qualitative au 1er Forum d'échange culturel | 27 oct 2023 |
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Chahid
(Camps de Réfugiés sahraouis) , 27 oct 2023 (SPS) Le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, s’est félicité de la participation "qualitative" à la première édition du Forum international d'échange culturel pour la paix dans les camps des réfugiés sahraouis, appelant à la nécessité de continuer à organiser de telles rencontres qui contribuent à l'instauration de la paix entre les peuples.
Le Président Ghali intervenait, vendredi, en marge de l’accueil des délégations étrangères participantes au Forum international, lors duquel il a appelé leurs membres à soutenir la lutte du peuple sahraoui et sa juste cause.
Après avoir salué la participation "qualitative" à la première édition du Forum international, le président Ghali a affirmé que les délégations présentes "sèment l'amitié et la paix dans le monde et aident à rapprocher les vues entre les peuples".
Exhortant les délégations à "œuvrer ensemble pour parvenir aux moyens permettant d'assurer la continuité de ces rencontres qui contribuent à l’instauration de la paix dans le monde", le président Ghali a fait part de la disposition de la République sahraouie et du Front Polisario à garantir les conditions favorables à leur succès.
Les participants au 1er Forum international d'échange culturel pour la paix, dont les travaux ont débuté mardi dernier dans les camps des réfugiés sahraouis, ont mis en avant le rôle de cette rencontre qui se veut un espace pour diffuser les valeurs de paix et réaffirmer la solidarité avec le peuple sahraoui.
Placé sous le thème "La paix dans la famille", le Forum a été rehaussée par la présence de chercheurs et d'intellectuels de plusieurs pays, ainsi que de personnalités intéressées par le thème du Forum. (SPS)
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| Londres réitère son soutien aux efforts de l'envoyé onusien De Mistura pour une solution politique au Sahara occidental | 26 oct 2023 |
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Londres
, 26 oct 2023 (SPS) Le sous-secrétaire d'Etat parlementaire britannique (Bureau des étrangers, du Commonwealth et du développement), David Rutley, a réitéré le soutien de la Grande-Bretagne au processus politique conduit par les Nations unies et aux efforts de l'envoyé personnel du Secrétaire général onusien au Sahara occidental, Staffan de Mistura, visant à parvenir à une solution politique à la question sahraouie.
"Le Royaume-Uni soutient fermement le travail de Staffan de Mistura et a salué sa visite en septembre 2023 dans la région, notamment au Sahara occidental", a indiqué M. Rutley en réponse à une question au Parlement britannique sur le dossier sahraoui.
Le député conservateur a fait savoir, en outre, que son pays continuerait d'encourager "l'engagement constructif des parties (au conflit) dans le processus politique".
Répondant, par ailleurs, à une autre question sur la position du Royaume-Uni concernant les violations des droits de l'Homme par le Maroc dans les Territoires sahraouis occupés, David Rutley a souligné que son pays "s’est toujours engagé en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’Homme dans le monde entier, notamment au Sahara occidental".
"Nous avons toujours soutenu les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU qui encouragent les parties à poursuivre leurs efforts pour renforcer la promotion et la protection des droits de l'Homme au Sahara occidental, y compris les libertés d'expression et d'association", a-t-il précisé.
Cette déclaration intervient quelques jours après que les forces d'occupation marocaines ont réprimé et agressé des militants et défenseurs sahraouis des droits de l'Homme à Laâyoune occupée, interdisant leur rassemblement, ce qui a poussé plusieurs organisations sahraouies à demander l'intervention de la communauté internationale pour instaurer un mécanisme de suivi de l'état des droits de l'Homme dans les territoires occupés. (SPS
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| Les forces armées sahraouies mènent de nouvelles attaques contre les forces d'occupation marocaines | 26 oct 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 26 oct 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des retranchements des forces de l'occupant marocain dans les secteurs de Mahbès et Smara, a indiqué, jeudi, le ministère de la Défense dans son communiqué militaire N 899.
"Des unités avancées de l'ALPS ont ciblé des retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région de Hanka Houria (Smara)", selon le communiqué parvenu à SPS.
Selon la même source, des unités avancées de l'ALPS ont ciblé, par des bombardements violents, des retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région de Sabkhat Tnouched dans le secteur de Mahbès.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte", a conclu le communiqué. (SPS)
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| L'Envoyé spécial du président sahraoui remet un message au président de la Commission de l'UA | 25 oct 2023 |
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Addis-Abeba
, 25 oct 2023 (SPS) L'ambassadeur de la République sahraouie en Afrique du Sud, Mohamed Yaslem Beissat a remis, en sa qualité d'Envoyé spécial du président sahraoui et Secrétaire général du front Polisario, Brahim Ghali, un message au président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat.
Lors de cette rencontre qui s'est déroulée mardi, l'ambassadeur sahraoui Yaslem Beissat a donné un aperçu sur les derniers développements aux niveaux international et régional concernant la question sahraouie.
Le diplomate sahraoui a réaffirmé "la détermination de son pays à poursuivre la défense des droits du peuple sahraoui par toutes les voies légales ainsi que l'action au sein de l'UA en vue de réaliser les objectifs de l'unité africaine".
Pour sa part, le président de la Commission africaine a "remercié le président sahraoui pour avoir tenu la Commission informée de la situation en République sahraouie".(SPS)
020/090/TRD
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| Les autorités marocaines privent un prisonnier sahraoui de Gdeim Izik de son droit aux soins | 25 oct 2023 |
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Laayoune occupée
, 25 oct 2023 (SPS) La direction de la Prison centrale de Kenitra, au nord de Rabat, a privé le prisonnier civil sahraoui, membre du groupe Gdeim Izik, Abdullah El Ouali Lakhfaouni, de son droit aux soins.
Le prisonnier sahraoui a reçu, lundi dernier, une décision de la délégation générale de l'administration pénitentiaire marocaine, par l'intermédiaire de la direction de la prison centrale de Kenitra, qui stipule que ses demandes relatives au transfert à l'hôpital et à son droit aux soins et aux examens médicaux ne seront satisfaites qu'après avoir renoncé à son identité sahraouie et à ses positions en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, lit-on dans le communiqué.
Depuis la publication, début d'octobre, du rapport annuel du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara occidental, dans lequel a été confirmé le maintien en détention des prisonniers civils sahraouis du groupe Gdeim Izik dans des conditions inhumaines et difficiles, la délégation générale de l'administration pénitentiaire marocaine a délibérément et systématiquement exercé toutes formes de pressions sur eux, en guise de représailles, tout en violant leurs droits légitimes.(SPS)
020/090/700
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| Formation professionnelle: remise de deux centres mobiles au profit de la jeunesse sahraouie | 25 oct 2023 |
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Alger
, 25 oct 2023 (SPS) Deux centres de formation professionnelle mobiles dotés d'équipements modernes en matière de technologies de l'information et de la communication (TIC) ont été remis, mardi à Alger, au profit de la jeunesse sahraouie, en signe de solidarité avec le peuple du Sahara occidental.
La cérémonie de remise de ces centres a été présidée par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, en présence de l'ambassadeur de la République sahraouie en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, et d'un groupe d'enseignants sahraouis venus en Algérie pour participer à un cycle de formation pédagogique à l'Institut de formation et d'enseignement professionnels de Birkhadem (Alger).
A cette occasion, des attestations de réussite à la formation pédagogique ont été remises à 21 jeunes sahraouis (hommes et femmes) qui ont bénéficié d'une formation de 21 jours à l'Institut de formation et d'enseignement professionnels.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Merabi a souligné que ces centres, de conception et de fabrication algériennes, constituaient "des moyens de soutien innovants pour faciliter la formation en vue de la réalisation du développement local en rapprochant les services des catégories de la société sahraouie".
Il a ajouté que cette opération "sera suivie de la remise d'un ensemble d'équipements techniques et pédagogiques dans de nombreuses spécialités comme un moyen de renforcer l'aspect pratique dans le domaine de la formation professionnelle chez les frères sahraouis".
De son côté, l'ambassadeur de la République sahraouie en Algérie a salué cette initiative, qui vient, a-t-il dit, appuyer le secteur de la formation dans les camps sahraouis, faisant état de "programmes futurs pour la formation de la jeunesse sahraouie dans différents métiers et spécialités".(SPS)
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| Accords Maroc/UE: le Front Polisario présent devant la CJUE comme partie égale | 24 oct 2023 |
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Luxembourg
, 24 oct 2023 (SPS) L'avocat du Front Polisario, maître Gilles Devers, a précisé mardi à Luxembourg, qu'au niveau juridique, le Front Polisario est considéré comme partie égale dans le procès tenu depuis lundi devant la Grande chambre de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) concernant les accords commerciaux Maroc/UE.
Au terme de deux jours d'audience publique relative au recours introduit par la Commission et le Conseil européens contre la décision du Tribunal de l'Union européenne (UE) qui avait décidé en septembre 2021 d'annuler les accords signés entre le Maroc et l'UE en 2019, Me Devers a indiqué que "contrairement aux débats tenus au niveau politique, ici on est reçu comme partie égale dans le procès et nos arguments sont pris en compte".
L'avocat du Front Polisario a bien expliqué que ce qui est remis en cause aujourd'hui ne sont pas les relations entre l'Union européenne et le Maroc, mais le fait d'inclure dans les accords commerciaux entre Rabat et les Vingt-Sept, le Sahara occidental, car c'est un territoire "distinct et séparé" du Maroc.
"C'est un autre peuple, un autre territoire. Il a son représentant qui est le Front Polisario, reconnu depuis des années par l'ONU et cette reconnaissance est toujours réitérée", a-t-il plaidé.
A ce titre, il a souligné l'obligation d'avoir des discussions avec le Front Polisario, seul et unique représentant du peuple sahraoui, concernant les accords dans lesquels le territoire du Sahara occidental est de façon explicite inclus.
Exprimant l'espoir d'apporter une victoire au peuple sahraoui dans ce procès, Me Devers a assuré que "beaucoup d'éléments sont en possession du Front Polisario et que l'arrêt de la CJUE de 2016, mentionnant que le Maroc et le Sahara occidental étaient deux territoires distincts et séparés, constitue une base sur laquelle on peut voir jusqu'où peut-on aller pour obtenir l'annulation de ces accords".
De son côté, le représentant sahraoui chargé du dossier des ressources sahraouies devant les juridictions européennes, Oubi Bouchraya Bachir, a fait savoir que les débats du deuxième jour ont porté sur la plainte déposée par la Confédération paysanne en France contre les produits agricoles en provenance du Sahara occidental avec un étiquetage du Maroc, ce qui constitue, dit-il, "une fraude contre le droit du consommateur européen mais aussi une violation des différentes décisions de la Cour de justice".
"On est dans l'attente d'un nouvel arrêt qui renforce la jurisprudence européenne dans ce sens, qui est bien consolidée et établie après les décisions de 2016, 2018 et 2021", a déclaré M. Oubi Bouchraya.
Il a souligné que "tant la Commission que le Conseil européens sont à court d'arguments pour convaincre de la validité de ces accords commerciaux, lesquels violent de façon frontale les décisions de la CJUE (de 2016 et 2018) et les principes fondamentaux internationaux notamment le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et sa souveraineté permanente sur ses ressources naturelles". (SPS)
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| Un syndicat brésilien appelle l'ONU à œuvrer pour mettre fin à l'occupation marocaine du Sahara occidental | 23 oct 2023 |
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Sao Paulo
, 23 oct 2023 (SPS) La Centrale unique des travailleurs brésiliens (CUT) a appelé dimanche les Nations unies à œuvrer pour mettre fin à l'occupation militaire marocaine du Sahara occidental et permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination.
Le XIVe Congrès national de cette confédération syndicale brésilienne, tenu entre le 19 et le 22 octobre, sous le thème "Lutte, droits et démocratie qui transforment les vies", a demandé à l'ONU d'"œuvrer pour mettre fin à l'occupation militaire marocaine du Sahara occidental et permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance".
Dans une déclaration approuvée à l'issue des travaux du congrès, la CUT a exprimé son soutien "sans réserve à la lutte juste et héroïque du peuple sahraoui pour la liberté, la souveraineté et l'indépendance nationale, sous la direction de son représentant unique et légitime, le Front Polisario et le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD)".
Par la même occasion, la confédération syndicale a exprimé sa condamnation et son rejet "des graves violations des droits de l'Homme perpétrées par le Royaume du Maroc contre la population civile sahraouie" et exigé "la mise en œuvre immédiate d'un mécanisme des Nations unies pour surveiller les droits de l'Homme" au Sahara occidental occupé.
Cet événement a enregistré la participation de quelque 2.500 congressistes, ainsi que 150 personnalités et 46 délégations étrangères venues de 30 pays, selon la représentation du Front Polisario au Brésil.(SPS)
020/090/700
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| L’Armée sahraouie mène de nouvelles attaques contre les forces d'occupation marocaines dans le secteur de Mahbès | 23 oct 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 23 oct 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé des retranchements des forces de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès, a indiqué, lundi, le ministère de la Défense dans son communiqué militaire N 898.
Des unités avancées de l'APLS ont ciblé, par des bombardements violents, des retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région de Laagued, selon le communiqué parvenu à SPS.
Dimanche, des unités avancées de l'ALPS ont ciblé des retranchements des forces d'occupation marocaines dans les régions de Chidmia et Rous Sebti dans le secteur de Mahbès.
"Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte", a conclu le communiqué.
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| Le peuple sahraoui déterminé à poursuivre sa lutte légitime pour l'indépendance | 22 oct 2023 |
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New York
(Nations Unies), 22 oct 2023 (SPS) Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordonnateur avec la Mission de la MINURSO, Sidi Mohamed Omar, a réaffirmé que le peuple sahraoui était déterminé à poursuivre sa lutte, par tous les moyens légitimes, en vue d'atteindre ses nobles objectifs pour arracher sa liberté et son indépendance et étendre sa souveraineté sur tout le territoire de la République sahraouie.
Sidi Mohamed Omar s'exprimait, samedi, dans un entretien diffusé par la télévision sahraouie, au sujet d’informations relayées par des médias de l'occupant marocain sur un nouveau projet de résolution américain concernant la MINURSO, prétendant que celui-ci "appelle à un retour au statuquo d'avant novembre 2020" (date de la violation par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu et de la reprise de la lutte armée).
A ce propos, il a précisé que "le projet de résolution fait l'objet de consultations entre les membres du Conseil de sécurité", indiquant que la partie sahraouie "a informé les Etats-Unis (rapporteur), lors des consultations préliminaires menées par la partie américaine avec les deux parties au conflit, de sa position claire et ferme vis-à-vis du projet de résolution et des questions connexes, avant sa présentation aux Etats membres".
Selon Sidi Mohamed Omar, le projet de résolution "ne diffère pas dans le fond du contenu de la dernière résolution du Conseil de sécurité n2654 (2022), car renfermant 26 alinéas du préambule, ainsi que 17 alinéas du document, sachant que les deux nouveaux éléments dans le projet de résolution concernent des développements survenus ces derniers mois et qui ont été "appréciés" par le Conseil de sécurité, tout en rappelant que cette appréciation n'a pas de grande signification dans le jargon du Conseil de sécurité".
Et de poursuivre: "Sur la base du rapport du Secrétaire onusien, l'Etat d'occupation marocaine n'a pas obtenu ce qu'il voulait, au moment où la partie sahraouie reste attachée à sa position claire et immuable à ce propos et qui a été réaffirmée à maintes reprises, position laquelle a été réitérée dans le message adressé par le Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le 16 octobre".
En conclusion, le représentant du Front Polisario a réaffirmé que "le peuple sahraoui reste déterminé à poursuivre sa lutte par tous les moyens légitimes, en vue d'atteindre ses nobles objectifs pour arracher sa liberté et son indépendance et étendre sa souveraineté sur tout le territoire de la République sahraouie". (SPS
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| L’Armée sahraouie attaque les forces d'occupation marocaines | 22 oct 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 22 oct 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé les positions des forces de l'occupant marocain dans le secteur de Mahbès, a indiqué dimanche le ministère de la Défense dans son communiqué militaire 897.
"Des unités avancées de l'ALPS ont ciblé, par des bombardements intensifs, les retranchements des forces d'occupation marocaines dans les régions de Chidhmia et Ros Essabti (Mahbès)", selon le communiqué parvenu à SPS.
Auparavant, des unités avancées de l'Armée sahraouie avaient bombardé les retranchements des forces d'occupation marocaines dans les régions d'Amegli Edechra et Amegli Etchatara dans le secteur d'Amgala.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, a conclu le communiqué.(SPS)
020/090/TRD
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| La mairie d’Ivry jette la lumière sur les prisonniers politiques de Gdeim Izik | No date |
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Ivry-seine
, 21oct 2023 (SPS) la mairie d’Ivry sur seine saisit l’occasion du 20e anniversaire du mariage de la redoutable militante de la cause sahraouie Claude Mangin, avec le détenu politique sahraoui Naama Asfari, deux citoyens d’Ivry, pour faire la lumière sur le sort des prisonniers politiques sahraouis qui purgent des peines de prison allant de 20 ans à la perpétuité.
Cet événement a eu lieu à la Mairie d'Ivry-Courcouronnes sous la présidence maire d’Ivry, Phylippe Bouyssou, et des membres du conseil municipal et a été l'occasion de célébrer la relation forte et spéciale entre l'activiste française et la cause sahraouie.
La célébration a commencé par un discours de bienvenue du maire, qui s'est exprimé sur sa satisfaction quant à l'organisation de cet événement particulier qui rassemble différentes cultures et exprime la solidarité envers la cause sahraouie. Ensuite, la présidente de l'Association des Amis de la République Arabe Sahraouie a pris la parole. Par la suite, l'activiste française et Naama Asfari ont été honorés par des prix de reconnaissance de la part de la municipalité, accompagnés de bouquets de fleurs et de cadeaux en signe de solidarité, En signe de solidarité avec elle dans ses souffrances, car privée du droit de visite à son mari depuis sept ans.
Parmi les moments forts de la célébration, il y a eu la lecture d'une lettre émouvante envoyée par le détenu Naama Asfari depuis la prison de Kénitra. Cette lettre a porté l'histoire de résilience et de persévérance, mettant en lumière la souffrance du peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination. La lettre écrite par le détenu Naama dans sa cellule exprimait sa détermination et sa foi en la victoire finale de la liberté et de la justice.
Après la lecture de la lettre, les participants ont exprimé leur profonde émotion, créant une atmosphère de solidarité et de soutien envers la cause sahraouie. Le détenu Naama a été très applaudit de la part des participants, qui ont exprimé leur pleine solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
Dans une brève intervention, le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Ali Zerouali a souligné que la souffrance de l'activiste française et de Naama Asfari n'était qu'une petite goutte dans l'océan de la souffrance du peuple sahraoui. Il a également mis l'accent sur l'importance de sensibiliser la société française à cette cause juste, la cause du Sahara occidental, qui ne demande que respect du droit international et son application pour établir la justice et la liberté pour son peuple.
L'événement a vu la participation du côté français, le maire d’Ivry-seine M.Phylippe Bouyssou, de certains élus, Mme. Régine Villemont Présidente de l'Association des Amis de la République Arabe Sahraouie, de quelques associations de la société civile, de personnalités et de citoyens, du côté sahraoui: MM.Mohamed Ali Zerouali et Sidemhamed Ahmed, respectivement : représentant du Front Polisario en France, et le chargé de la diaspora Sahraouie, ainsi que plusieurs membres de la communauté sahraouie en France.(SPS)
020/090/00
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| La République sahraouie participe à la session extraordinaire de l'UA sur l'éducation, la science et la technologie | 19 octobre 2023 |
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Chahid El-Hafedh
, 19 octobre 2023 (SPS) La République sahraouie a participé à la session extraordinaire du Comité technique de l'Union africaine spécialisée autour de l'éducation, la science et la technologie.
La session, qui s'est tenue par vidéoconférence, a été présidée par le ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle et membre du Secrétariat national, Khatri Addouh.
La session a abordé les questions liées à l'éducation, à la science, à la technologie et à l'innovation sur le continent africain, alors que ce comité a décidé de faire de l'année 2024 une année spéciale pour l'éducation.
Cette session extraordinaire, à laquelle a participé Lamman Abali, ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique en Ethiopie et Représentant permanent auprès de l'Union africaine, a été précédée d'une réunion d'experts des Etats membres présidée par le conseiller en charge de l'Union africaine auprès du ministère sahraoui de l'Éducation et de la Formation professionnelle, Hamdi Salek Did.(SPS)
020/090/TRD
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| L’Armée sahraouie mène des nouvelles attaques contre les forces d'occupation marocaines dans le secteur d'Aousserd | 17 oct 2023 |
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Bir Lahlou
, 17 oct 2023 (SPS) Les unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont ciblé les positions des forces de l'occupant marocain dans le secteur d'Aousserd, leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué mardi le ministère de la Défense dans son communiqué militaire 896.
"Des unités avancées de l'Armée sahraouie ont ciblé, par des bombardements intensifs, les retranchements des forces d'occupation marocaines dans la région de Guelb Ennos dans le secteur d'Aousserd, selon le communiqué parvenu à la SPS.
Auparavant, des unités avancées de l'ALPS avaient bombardé les retranchements des forces d'occupation marocaines dans les régions d'Amegli Edechra et Amegli Etchatara dans le secteur d'Amgala, selon la même source.
Les attaques de l'Armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines, qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, a conclu le communiqué.(SPS)
020/090/TRD
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| L'unique solution au conflit au Sahara occidental réside dans le respect de son cadre juridique en tant que question de décolonisation | 17 oct 2023 |
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Chahid El Hafedh
, 17 oct 2023 (SPS) Le Front Polisario a réaffirmé que l'unique solution au conflit au Sahara Occidental "réside dans le strict respect de son cadre juridique clair en tant que question de décolonisation".
Dans le communiqué ayant sanctionné, lundi, les travaux de son Bureau permanent, consacrés notamment à l'examen des derniers développements de la question sahraouie, tenus sous la présidence de son secrétaire général et président de la République, Brahim Ghali, le Front Polisario a souligné que l'unique solution au conflit "réside dans le strict respect de son cadre juridique clair en tant que question de décolonisation, dont le règlement passe par l'accès du peuple sahraoui à son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance".
Dans ce contexte, le Bureau permanent du secrétariat national a réitéré sa condamnation de la répression, du blocus, du pillage des ressources naturelles et de la spoliation des terres et des biens auxquels se livre l'Etat d'occupation marocain, lesquels ont "redoublé d'intensité depuis la violation par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu, le 13 novembre 2020". (SPS)
020/090/700
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| Le Polisario poursuivra sa lutte pour le recouvrement des droits légitimes du peuple sahraoui | 17 oct 2023 |
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Bir Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 17 oct 2023 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, a affirmé que le Front Polisario poursuivra sa lutte contre l'occupation marocaine et usera de tous les moyens légaux pour le recouvrement des droits légitimes du peuple sahraoui.
Le président de la République, Secrétaire général (SG) du Polisario, a adressé lundi un message, au Secrétaire général (SG) des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, dans lequel il a fait part de la position sahraouie concernant plusieurs points mentionnés dans le dernier rapport du SG onusien sur la situation au Sahara occidental.
Le Président Ghali a dénoncé "le silence injustifié du Secrétariat général de l'ONU et sa réticence à dire la vérité et à tenir l'Etat d'occupation marocain responsable des conséquences de sa violation du cessez-le-feu de 1991, le 13 novembre 2020".
"Il n'y a aucun doute que l'Etat d'occupation marocain a violé et sapé, en toute impunité, le cessez-le-feu de 1991 et les accords militaires pertinents, entraînant l'effondrement du cessez-le-feu, comme l'a reconnu le Conseil de sécurité dans sa résolution 2602 (2021, alinéa 14 du préambule)", a écrit le chef d'Etat dans son message.
Le Président Ghali a affirmé que l'Etat d'occupation marocain est "la seule partie responsable des multiples effets induits par son entrave continue à la présence et au travail de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) dans la région".
En outre, "l'Etat d'occupation marocain n'a jamais cessé, et en toute impunité, d'obstruer l'exécution du mandat de la MINURSO, et ce, après avoir refusé d'aller de l'avant dans le plan de règlement qu'il avait accepté, en sus de ses tentatives de vider le mandat de la MINURSO de son contenu et de transformer la mission en "gardien" du statu quo imposé par la force dans le Sahara occidental occupé", a ajouté le président de la République dans sa lettre.
Par ailleurs, le président Ghali a réaffirmé "l'engagement de la partie sahraouie à contribuer à parvenir à une solution pacifique, juste et durable pour mettre fin à la colonisation du Sahara occidental conformément aux principes du droit international et aux résolutions pertinentes des Nations unies et de l'Union africaine (UA) sur la base du mandat de la MINURSO".
Le président de la République a dénoncé les carences du rapport sur les violations des droits de l'Homme par l'occupation marocaine, affirmant qu'elles "ne reflètent pas l'ampleur des exactions systématiques commises par les autorités d'occupation marocaines contre les civils sahraouis et les défenseurs des droits de l'Homme loin du contrôle international en raison de la poursuite du blocus militaire et du black-out médiatique imposé au Sahara occidental occupé"'.
Il a, par ailleurs, soutenu que le Front Polisario, partageait l'inquiétude exprimée par le secrétaire général de l'ONU dans ses recommandations et observations concernant l'impossibilité persistante pour la Commission des droits de l'Homme d'accéder au territoire", et appuyait "son appel à la nécessité de respecter et de protéger les droits de l'Homme au Sahara occidental, et ce en abordant les questions des droits de l'Homme, en suspens, en renforçant la coopération avec le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme et les mécanismes des nations unies pour les droits de l'Homme, et en facilitant leurs missions de surveillance".
Il a également appelé l'ONU à assumer sa responsabilité juridique et morale à l'égard du peuple sahraoui, notamment les civils sahraouis vivant dans les territoires sous l'emprise de l'occupation marocaine illégitime".
Cette responsabilité doit prévoir aussi "la mise en place d'un mécanisme onusien indépendant et permanent pour protéger les droits politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple sahraoui, notamment son droit à la souveraineté sur ses ressources naturelles, outre de soumettre des rapports sur la situation dans la région aux organes compétents des nations unies", conclut le message. (SPS)
020/090/700
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| Guterres préoccupé par l'enracinement de l'état délétère de la situation au Sahara occidental | 16 oct 2023 |
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New York
(Nations unies), 16 oct 2023 (SPS) Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a "vivement" exprimé sa "préoccupation" concernant l'"enracinement" de l'état "délétère" de la situation au Sahara occidental, appelant à infléchir cet état de fait de toute urgence pour éviter toute nouvelle escalade dans la région.
"Je reste vivement préoccupé par l'évolution de la situation au Sahara occidental. Je suis parvenu à des conclusions analogues dans mes deux précédents rapports au Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental, ce qui montre bien que l'état délétère de la situation s'est enraciné", déplore M. Guterres dans son rapport sur la situation au Sahara occidental qu'il doit présenter lundi devant les membres du Conseil de sécurité.
"Cet état de fait doit être infléchi de toute urgence, notamment pour éviter toute nouvelle escalade. C'est pourquoi, j'appelle (...) à changer de cap sans délai, avec l'aide de l'ONU et l'appui de l'ensemble de la communauté internationale", a-t-il ajouté.
Selon le chef de l'ONU, "la poursuite des hostilités et l'absence de cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario marquent un net recul dans la recherche d'une solution politique" à ce conflit de longue date.
A cet égard, le responsable onusien estime que "ce contexte difficile rend la négociation d'une solution politique à la question du Sahara occidental plus urgente que jamais, près de cinq décennies après le début du conflit".
Néanmoins, il s'est dit "convaincu" qu'il était possible de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et ce, sous réserve qu'il y ait une forte volonté politique chez les deux parties au conflit et un soutien constant de la communauté internationale.
Droits de l'Homme au Sahara occidental: Guterres inquiet
Concernant le chapitre des droits humains et la protection du peuple sahraoui dans les territoires occupés, le SG de l'ONU a exprimé son inquiétude après que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) "n'ait pas pu se rendre (dans ce territoire non autonome) pour la 8ème année consécutive, malgré de multiples requêtes et en dépit de la résolution 2654 (2022) dans laquelle le Conseil de sécurité encourage un renforcement de la coopération, notamment par la facilitation de ces visites".
A ce titre, il a regretté le fait que "le manque d'accès à l'information de première main et l'absence de surveillance indépendante, impartiale, globale et régulière de la situation des droits humains (au Sahara occidental occupé) ont été préjudiciables à une évaluation globale de la situation des droits humains dans la région".
Selon M. Guterres, "le HCDH a continué de recevoir des allégations faisant état d'un rétrécissement croissant de l'espace civique, notamment du fait d'obstructions, d'intimidations et de restrictions à l’encontre de militants sahraouis, de défenseurs des droits humains et de mouvements estudiantins".
Selon ces rapports, a-t-il ajouté, "les organisations qui défendent le droit à l'autodétermination continuent de se heurter à des obstacles en matière d'enregistrement et de tenue de réunions et sont la cible d'intimidation et de surveillance".
M. Guterres a, en outre, indiqué que les autorités d'occupation marocaines ont continué "à empêcher et à réprimer les rassemblements en faveur du droit à l’autodétermination et les commémorations sahraouies", faisant savoir que le HCDH a reçu des allégations concernant au moins six cas d'observateurs internationaux, de chercheurs et d'avocats actifs sur la question du Sahara occidental qui se sont vu refuser l'entrée au Sahara occidental ou qui en ont été expulsés.
Toujours en ce qui concerne la situation des droits de l'Homme, le chef de l'ONU a fait remarquer que "les familles de militants des droits humains et de prisonniers politiques ont également fait l'objet de représailles, d'intimidations ou de discriminations en raison de leurs opinions politiques et du soutien apporté à leurs proches".
Il a, entre autres, souligné que "le HCDH a reçu des informations selon lesquelles des prisonniers sahraouis, y compris le groupe Gdeim Izik, continuaient d'être détenus en dehors du Sahara occidental dans des conditions difficiles, y compris en étant soumis à l'isolement et à des restrictions sur les contacts avec leur famille et leurs avocats".
Antonio Guterres a, par ailleurs, recommandé que le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental) pour une nouvelle période d'un an, jusqu'au 31 octobre 2024. (SPS)
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| ONU: appels au respect du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui | 09 oct 2023 |
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New York
(Nations unies), 09 oct 2023 (SPS) Des intervenants à la 4e Commission de la 78e session de l'Assemblée générale de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, ont exhorté les Etats membres de l'ONU à respecter le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions onusiennes et au droit international.
Lors du débat général, le représentant permanent de la Namibie à l'ONU, Neville Gertze, a affirmé que son pays continuait de plaider en faveur d’une "solution viable, durable et réaliste" à la décolonisation du Sahara occidental.
"Nous continuons d'exhorter les Etats membres à respecter pleinement la volonté du peuple sahraoui et son droit inaliénable de décider de son avenir, conformément aux lois internationales", a déclaré M. Gertze, assurant que le droit des Sahraouis à l'autodétermination "reste ancré dans notre engagement historique envers les principes de décolonisation et du droit international".
Saluant la dernière visite de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, dans la région, l'ambassadeur de Namibie a toutefois déploré l'échec de la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) de remplir pleinement son mandat.
"Nous réitérons notre appel à la MINURSO pour garantir une organisation d'un référendum équitable et proclamer les résultats", a-t-il lancé.
Il a réitéré, en outre, l'appel de son pays à ce que la MINURSO fournisse "des informations plus précises et des récits de la situation sur le terrain".
De son côté, la représentante permanente de Saint-Vincent et les Grenadines, Inga Rhonda King, a réaffirmé le soutien de la Communauté des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) à toutes les résolutions adoptées par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité sur cette question et soutenant "fermement les efforts du Secrétaire général et de son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable conduisant à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".
A cet égard, la CELAC, poursuit Mme King, espère que les efforts multilatéraux visant à mettre en œuvre toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et promouvoir des négociations entre les parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario), sous les auspices du Secrétaire général et de son envoyé personnel, se poursuivront, afin de "parvenir à une solution définitive à cette situation de longue date".(SPS)
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| 4e Commission de l'ONU / Sahara Occidental: appel à la mise en œuvre urgente des résolutions onusiennes | 08 oct 2023 |
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New York
(Nations unies), 08 oct 2023 (SPS) Plusieurs intervenants à la 4e Commission de la 78 session de l'Assemblée générale de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, se sont accordés vendredi à New York sur l'importance de la mise en œuvre "urgente et inconditionnelle" de toutes les résolutions onusiennes pour parvenir à un règlement pacifique et durable de la question du Sahara occidental.
S'exprimant lors du débat général, le député à l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN) Mohamed Ouakli a rappelé "l'avis consultatif rendu en 1975 par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant cette question, lequel n'établit l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Maroc ou la Mauritanie".
Le député a cité, à ce propos, les résolutions onusiennes garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, telles que les résolutions 621, 658 et 690, appelant à leur application rigoureuse.
Il a réitéré la position de l'Algérie en accord avec la légalité internationale et son soutien indéfectible au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, appelant les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario) à lancer "des négociations en vue d'aboutir à l'organisation d'un référendum libre et transparent sous l'égide de l'ONU, à même de garantir le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination".
De son côté, le président du groupe parlementaire d'amitié et de fraternité "Algérie-Sahara occidental", Miloud Tissouh, a affirmé que le seul cadre acceptable pour la décolonisation au Sahara occidental doit être parrainé par l'ONU, l'appelant à respecter ses engagements envers cette cause juste et à mettre fin au pillage des ressources naturelles sahraouies et à la répression du peuple sahraoui.
Après avoir évoqué les résolutions onusiennes qui affirment le droit des peuples à l'autodétermination, particulièrement celles relatives à la juste cause du Sahara occidental, le même responsable a estimé que "l'inapplication de ces résolutions onusiennes a encouragé l'occupant marocain à continuer à violer le droit du peuple sahraoui à la justice et à la liberté".
Pour le représentant permanent de l'Angola auprès de l'ONU, Mateus Pedro Luemba, le règlement pacifique et durable de la question du Sahara occidental nécessite la mise en œuvre "urgente et inconditionnelle" de toutes les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité, ainsi que des décisions pertinentes de l’Union africaine.
A cet égard, il a préconisé une coopération plus étroite entre celui-ci et le Haut-Représentant de l’Union africaine pour le Sahara occidental à l’avenir.
-- "Ressusciter" le dialogue entre le Maroc et le Front Polisario --
De son côté, le représentant permanent de l'Afrique du Sud à New York, Marthinus Van Schalkwyk, a déclaré que compte tenu de leur histoire, les Sud-Africains connaissent la douleur d’un assujettissement prolongé.
"Le peuple du Sahara occidental doit être en mesure de bénéficier de son droit à l’autodétermination", a-t-il insisté.
Selon l'ambassadeur, le continent africain ne peut pas, avec son histoire de luttes, continuer à être témoin d’une injustice déclenchée contre ses citoyens.
A cette fin, il a appelé la Commission à apporter son plein soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, afin de "ressusciter" le dialogue entre les parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario).
ONU: plusieurs pétitionnaires défendent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination
"Un référendum doit donc être organisé de toute urgence de manière juste et équitable, conformément à la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité. L’ONU ayant la responsabilité d’assurer la paix et de promouvoir le progrès économique et social, tout peuple sous domination coloniale qui se voit refuser son droit à la justice et à la liberté souffre sous notre contrôle", a-t-il conclu.
Dans ce contexte, le représentant permanent du Nicaragua auprès de l'ONU, Jaime Hermida Castillo a souligné la nécessité d’éradiquer le colonialisme, étape fondamentale sur la voie du développement durable, avant d'évoquer le droit fondamental à l’autodétermination du peuple sahraoui, en rendant hommage à la lutte menée par le Front Polisario.
"La tenue d’un référendum est fondamentale pour trouver une solution à cette situation qui n’a que trop duré", a plaidé le diplomate.
Enfin, le représentant du Népal, Kaushal Kishor Ray, a rappelé que tous les peuples ont le droit à l’autodétermination, mais plusieurs d'entre eux ne peuvent pas l’exercer, appelant l’ONU à leur apporter une aide politique et morale.
Soulignant la nécessité de progresser de manière notable dans la voie de la décolonisation, il a exhorté la 4e Commission à prendre les mesures qui s’imposent, avant de demander aux puissances administrantes de coopérer avec celle-ci.(SPS)
020/090/700
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| L’AARASD dénonce les déclarations de Jean-Luc Mélenchon en faveur de l’occupation marocaine du Sahara occidental | 07 oct 2023 |
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Paris
, 07 oct 2023 (SPS) L’association des Amis de la RASD (AARASD) a dénoncé les déclarations de Jean-Luc Mélenchon qui contreviennent et contredisent de manière spectaculaire la position de la gauche français en faveur de toutes les luttes anticoloniales et celle du Peuple sahraoui, d’abord colonisé par l’Espagne puis envahi par le Maroc, est une des dernières à revendiquer l’application de l’autodétermination pour déboucher sur son indépendance.
"Coïncidence ou agenda bien réfléchi, ses déclarations suivent la tournée de l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU dans la région et précédent plusieurs réunions du Conseil de Sécurité qui vont se tenir en octobre sur la question du Sahara occidental", s’est interrogée l’Association, dans un communiqué dont une copie est parvenue à SPS.
"Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon contreviennent et contredisent de manière spectaculaire la position de la gauche français en faveur de toutes les luttes anticoloniales et celle du Peuple sahraoui, d’abord colonisé par l’Espagne puis envahi par le Maroc, est une des dernières à revendiquer l’application de l’autodétermination pour déboucher sur son indépendance", a-t-elle estimé.
"Que cherche Jean-Luc Mélenchon, le soutien sans réserve au régime marocain et à son occupation du Sahara occidental, a-t-il un sens sauf de privilégier en grand égocentrique ses affections d’enfance et nier les valeurs d’une gauche qu’il prétend incarner ?", s’est interrogée l’AARASD
"Ce n’est pas une surprise pour les amis et amies du Peuple Sahraoui et du Front Polisario, Jean-Luc Mélenchon, né à Tanger où il a vécu ses premières années, soutient la position marocaine et tente de bloquer au sein de la NUPES, toute expression de soutien à la lutte de libération sahraouie", a-t-elle souligné.
L’association des Amis de la RASD qui défend depuis 1975 la lutte de libération du peuple sahraoui est régulièrement aidée politiquement et financièrement dans la mise en œuvre de ses initiatives, qu’elles soient locales ou nationales par les mouvements de la gauche française ou par les associations défendant le respect des droits de l’homme. Au Parti socialiste, Parti Communiste, syndicats, associations des droits de l’homme de dire haut et fort leur engagement en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui et leur respect pour un peuple qui depuis près de 50 ans est en exil et en guerre pour gagner son indépendance. , a conclu le communiqué. (SPS)
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| ONU: plusieurs intervenants défendent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 03 oct 2023 |
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New York
(Nations unies), 03 oct 2023 (SPS) Plusieurs intervenants à la 4e Commission de la 78 session de l'Assemblée générale de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, ont défendu, lundi lors du premier jour du débat général, le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui.
Le représentant permanent de Cuba à New York, Pedro Luis Pedroso Cuesta, a ainsi défendu dans son allocution le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination sur la base du respect des principes et buts de la Charte des Nations unies, du droit international et des résolutions pertinentes de l'ONU.
"Cuba prône une solution politique mutuellement acceptable entre les parties (au conflit, le Maroc et le Front Polisario), qui prévoit l'exercice de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément à la résolution 1514 des Nations unies sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés", a déclaré le diplomate.
En revanche, il a souligné que Cuba n'est pas favorable aux décisions unilatérales qui ignorent les intérêts ou droits du peuple sahraoui, rappelant que ce dernier a besoin du soutien de la communauté internationale et peut toujours compter sur la solidarité du peuple cubain.
De son côté, le représentant permanent du Mexique à New York, Juan Ramon de la Fuente Ramirez, a réaffirmé l'engagement de son pays à soutenir les efforts visant à parvenir à une solution juste et durable au conflit au Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité.
"Nous réaffirmons l'importance d'écouter la volonté du peuple sahraoui et de respecter son droit à l'autodétermination", a-t-il lancé à la tribune de la 4e Commission, appelant de toute urgence toutes les parties à soutenir les efforts du Secrétaire général et de son envoyé personnel afin de créer un environnement de confiance qui permettra de réduire les tensions et de progresser vers une solution pacifique au conflit.
Il a, en outre, souligné l’importance de la Mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) dans la région, considérant qu'"il est approprié de renforcer la surveillance des droits de l’Homme (dans les territoires occupés)".
Pour sa part, le représentant du Timor oriental, Karlito Nunes, a exprimé son inquiétude face à l'escalade des tensions que connaît la région depuis novembre 2020, date de la rupture du cessez-le-feu, assurant que son pays continuerait de soutenir les Sahraouis et d'"utiliser tout élan important comme une grande opportunité pour œuvrer à davantage de progrès vers l'exercice de leurs droits à l'autodétermination".
Afin de soutenir les efforts visant à promouvoir la paix et la sécurité, l'ambassadeur du Timor oriental a appelé au renforcement de la présence de la Minurso en la dotant d'un mandat pour la surveillance des droits de l'Homme dans les territoires occupés.
En outre, "nous exhortons une fois de plus la puissance occupante à autoriser les visites des Nations unies et de la Croix-Rouge dans le territoire occupé pour aider à répondre aux besoins humanitaires de la population du Sahara occidental".
Par ailleurs, le diplomate s'est dit satisfait des récents efforts de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, "qui laissent espérer des progrès avec le soutien du Conseil de sécurité, notamment en ouvrant un espace de pourparlers pour rechercher une solution politique".(SPS)
020/090/700
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| Conseil de sécurité: quatre sessions prévues sur la question sahraouie au mois d'octobre | 03 oct 2023 |
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New York
(Nations unies), 03 oct 2023 (SPS) Le Conseil de sécurité prévoit quatre sessions en octobre pour débattre des derniers développements de la question sahraouie, y compris du renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), selon le programme publié lundi sur le site de l'ONU.
L'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, doit présenter son rapport sur la situation dans les territoires occupés et aborder le mandat de la MINURSO qui expirera le 31 octobre.
Le dossier du Sahara occidental fera l'objet de débat et de concertations, notamment le renouvellement du mandat de la MINURSO, dans le cadre de séances de travail et de rencontres prévues les 11, 16 et 30 octobre, selon l'agenda des sessions du Conseil de sécurité de l'ONU du mois d'octobre. Une première réunion a eu lieu lundi.
Lors des sessions du Conseil de sécurité qui seront dirigées par le Brésil, qui assure la présidence tournante du Conseil, un exposé sur le dossier du Sahara occidental sera présenté aux membres par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, chef de la MINURSO, Alexandre Ivanko ainsi que l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura.
La question de la prorogation du mandat de la MINURSO y sera également abordée.
Les débats du Conseil de sécurité de l'ONU interviennent dans un contexte marqué par la poursuite de la guerre entre le Front Polisario et le Maroc, suite à la violation par l'armée d'occupation marocaine de l'accord de cessez-le-feu, en ciblant des civils sahraouis sans défense.
Le Conseil se réunit également peu de temps après une tournée effectuée début septembre dernier par Staffan de Mistura dans la région, où il a pu pour la première fois se rendre dans les territoires occupés et rencontrer des représentants d'organisations de défense des droits de l'Homme et d'institutions médiatiques sahraouies, qui lui ont présenté des témoignages vivants et des rapports détaillés sur les crimes perpétrés par le Maroc pour les inclure dans son rapport.
Il s'est ensuite rendu au Maroc, avant de visiter l'Algérie et la Mauritanie, deux pays observateurs dans le processus conduit par les Nations unies. (SPS)
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| ONU: plusieurs intervenants défendent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination | 03 oct 2023 |
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New York
(Nations unies), 03 oct 2023 (SPS) Plusieurs intervenants à la 4e Commission de la 78 session de l'Assemblée générale de l'ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, ont défendu, lundi lors du premier jour du débat général, le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui.
Le représentant permanent de Cuba à New York, Pedro Luis Pedroso Cuesta, a ainsi défendu dans son allocution le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination sur la base du respect des principes et buts de la Charte des Nations unies, du droit international et des résolutions pertinentes de l'ONU.
"Cuba prône une solution politique mutuellement acceptable entre les parties (au conflit, le Maroc et le Front Polisario), qui prévoit l'exercice de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément à la résolution 1514 des Nations unies sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés", a déclaré le diplomate.
En revanche, il a souligné que Cuba n'est pas favorable aux décisions unilatérales qui ignorent les intérêts ou droits du peuple sahraoui, rappelant que ce dernier a besoin du soutien de la communauté internationale et peut toujours compter sur la solidarité du peuple cubain.
De son côté, le représentant permanent du Mexique à New York, Juan Ramon de la Fuente Ramirez, a réaffirmé l'engagement de son pays à soutenir les efforts visant à parvenir à une solution juste et durable au conflit au Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité.
"Nous réaffirmons l'importance d'écouter la volonté du peuple sahraoui et de respecter son droit à l'autodétermination", a-t-il lancé à la tribune de la 4e Commission, appelant de toute urgence toutes les parties à soutenir les efforts du Secrétaire général et de son envoyé personnel afin de créer un environnement de confiance qui permettra de réduire les tensions et de progresser vers une solution pacifique au conflit.
Il a, en outre, souligné l’importance de la Mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) dans la région, considérant qu'"il est approprié de renforcer la surveillance des droits de l’Homme (dans les territoires occupés)".
Pour sa part, le représentant du Timor oriental, Karlito Nunes, a exprimé son inquiétude face à l'escalade des tensions que connaît la région depuis novembre 2020, date de la rupture du cessez-le-feu, assurant que son pays continuerait de soutenir les Sahraouis et d'"utiliser tout élan important comme une grande opportunité pour œuvrer à davantage de progrès vers l'exercice de leurs droits à l'autodétermination".
Afin de soutenir les efforts visant à promouvoir la paix et la sécurité, l'ambassadeur du Timor oriental a appelé au renforcement de la présence de la Minurso en la dotant d'un mandat pour la surveillance des droits de l'Homme dans les territoires occupés.
En outre, "nous exhortons une fois de plus la puissance occupante à autoriser les visites des Nations unies et de la Croix-Rouge dans le territoire occupé pour aider à répondre aux besoins humanitaires de la population du Sahara occidental".
Par ailleurs, le diplomate s'est dit satisfait des récents efforts de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, "qui laissent espérer des progrès avec le soutien du Conseil de sécurité, notamment en ouvrant un espace de pourparlers pour rechercher une solution politique".(SPS)
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| ONU: une délégation du CNASPS se rend à New York pour pétitionner au sujet du conflit du Sahara occidental | 02 oct 2023 |
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Alger
, 02 oct 2023 (SPS) Une délégation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) s'est rendue à New York, dans le cadre de la 78e Assemblée générale des Nations unies, pour pétitionner devant les membres de la 4e Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, au sujet du conflit au Sahara occidental, a indiqué dimanche son président, Saïd Ayachi, dans un communiqué.
"Les délégués algériens plaideront pour l'organisation effective et rapide du référendum d'autodétermination au bénéfice du peuple sahraoui, tel que le recommande et le reconnaît le droit international, et tel que le déclare de façon répétée le Conseil de sécurité", lit-on dans le communiqué.
Ils "dénonceront l'entreprise colonialiste du régime marocain au Sahara occidental, ses violations caractérisées et répétées des droits de l'Homme contre les civils sahraouis pacifiques, la spoliation éhontée des ressources naturelles sahraouies, la situation dégradée des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, et dénonceront les entraves multiples du royaume du Maroc quant au processus politique mené par l'ONU dans le conflit au Sahara occidental", ajoute la même source.
A cette occasion, "la délégation du CNASPS dénoncera également la violation du cessez-le-feu par les troupes marocaines d'occupation au Sahara occidental, la reprise des (combats) armés, et, en conséquence, l'instabilité et l'insécurité qui en résultent pour toute la région".
La délégation du CNASPS est rejointe par des parlementaires qui apportent le même plaidoyer, "formant ainsi la délégation algérienne qui exprime un fort message de solidarité avec la juste lutte du peuple sahraoui, et qui traduit la position constante de l'Algérie contre toute forme d'occupation et de colonialisme", conclut le communiqué.
A noter que la 4e Commission entamera son débat général lundi dans le cadre de la 78e session de l'Assemblée générale de l'ONU, sous la présidence de la représentante permanente de l'Afrique du Sud auprès des Nations unies, Mathu Joyini.
Jeudi, la 4e Commission a approuvé son calendrier et son programme de travail pour la 78e session de l’Assemblée générale, qui prévoit la tenue de 27 séances réparties entre le 28 septembre et le 9 novembre, soit une de plus que l’an dernier.
La Commission entreprendra l’examen des questions de fond dont elle est saisie lundi, date de l’ouverture de son débat général sur la décolonisation, dont les renseignements relatifs aux territoires non autonomes et l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés.
Elle a reçu environ 215 demandes d’audition de pétitionnaires du Sahara occidental, des Iles Vierges britanniques, de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie et des Iles Vierges américaines, selon le site de l'ONU.(SPS)
020/090/700
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| Un parti politique brésilien appelle à l'autodétermination des peuples sahraoui et palestinien | 02 oct 2023 |
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Brasilia
, 02 oct 2023 (SPS) Les participants au 8e congrès national du Parti socialisme et liberté au Brésil (PSOL), qui a pris fin dimanche à Brasilia, ont adopté une résolution dans laquelle ils appellent à l'autodétermination des peuples sahraoui et palestinien.
Le document ayant trait au volet politique et à la conjoncture internationale, fait partie d'une série de résolutions adoptées par les 451 représentants du PSOL, venus des 27 Etats du pays pour participer à cette réunion de trois jours.
Les congressistes du PSOL ont ainsi appelé à soutenir "activement" le droit à l'autodétermination des peuples, notamment palestinien et sahraoui, qui luttent pour la liberté et contre le racisme.
Cette résolution est en droite ligne avec l'engagement du parti brésilien pour la cause sahraouie et son appel à la communauté internationale pour braquer les regards sur le dernier processus de décolonisation en Afrique.
Pour rappel, le 8e congrès régional du PSOL, tenu récemment à Rio de Janeiro, avait approuvé une résolution exprimant un soutien fort à la cause du peuple sahraoui et exigeant des actions concrètes en relation avec le processus de décolonisation du Sahara occidental.
La résolution a mis en évidence les arguments juridiques et politiques soutenant la nécessité de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD), considérant ces principes comme fondamentaux pour la stabilité, la paix et la justice en Afrique du Nord.
Le PSOL a exprimé son soutien et sa solidarité à la lutte légitime du peuple sahraoui pour sa liberté, sa souveraineté et son indépendance nationale, sous la direction de son représentant légitime, le Front Polisario, et du gouvernement de la RASD.
La résolution a condamné également l'occupation du territoire du Sahara occidental par le Maroc et exigé la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, tout en appelant l'ONU à mettre fin à l'occupation militaire dans la région.
Elle a appelé à un référendum "juste, équitable et impartial" pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Les délégués présents au 8e congrès régional du PSOL ont, en outre, condamné les graves violations des droits de l'Homme commises par le Maroc contre la population civile sahraouie et appelé à la mise en œuvre immédiate des mécanismes et mesures de l'ONU pour protéger les droits de l'Homme au Sahara occidental. (SPS)
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| ONU: une délégation du CNASPS se rend à New York pour pétitionner au sujet du conflit du Sahara occidental | 02 oct 2023 |
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Alger
, 02 oct 2023 (SPS) Une délégation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) s'est rendue à New York, dans le cadre de la 78e Assemblée générale des Nations unies, pour pétitionner devant les membres de la 4e Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, au sujet du conflit au Sahara occidental, a indiqué dimanche son président, Saïd Ayachi, dans un communiqué.
"Les délégués algériens plaideront pour l'organisation effective et rapide du référendum d'autodétermination au bénéfice du peuple sahraoui, tel que le recommande et le reconnaît le droit international, et tel que le déclare de façon répétée le Conseil de sécurité", lit-on dans le communiqué.
Ils "dénonceront l'entreprise colonialiste du régime marocain au Sahara occidental, ses violations caractérisées et répétées des droits de l'Homme contre les civils sahraouis pacifiques, la spoliation éhontée des ressources naturelles sahraouies, la situation dégradée des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, et dénonceront les entraves multiples du royaume du Maroc quant au processus politique mené par l'ONU dans le conflit au Sahara occidental", ajoute la même source.
A cette occasion, "la délégation du CNASPS dénoncera également la violation du cessez-le-feu par les troupes marocaines d'occupation au Sahara occidental, la reprise des (combats) armés, et, en conséquence, l'instabilité et l'insécurité qui en résultent pour toute la région".
La délégation du CNASPS est rejointe par des parlementaires qui apportent le même plaidoyer, "formant ainsi la délégation algérienne qui exprime un fort message de solidarité avec la juste lutte du peuple sahraoui, et qui traduit la position constante de l'Algérie contre toute forme d'occupation et de colonialisme", conclut le communiqué.
A noter que la 4e Commission entamera son débat général lundi dans le cadre de la 78e session de l'Assemblée générale de l'ONU, sous la présidence de la représentante permanente de l'Afrique du Sud auprès des Nations unies, Mathu Joyini.
Jeudi, la 4e Commission a approuvé son calendrier et son programme de travail pour la 78e session de l’Assemblée générale, qui prévoit la tenue de 27 séances réparties entre le 28 septembre et le 9 novembre, soit une de plus que l’an dernier.
La Commission entreprendra l’examen des questions de fond dont elle est saisie lundi, date de l’ouverture de son débat général sur la décolonisation, dont les renseignements relatifs aux territoires non autonomes et l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés.
Elle a reçu environ 215 demandes d’audition de pétitionnaires du Sahara occidental, des Iles Vierges britanniques, de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie et des Iles Vierges américaines, selon le site de l'ONU.(SPS)
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| L'Algérie réitère son soutien à la cause sahraouie devant l’Assemblée générale de l'ONU | 01 oct 2023 |
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Bir
Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 01 oct 2023 (SPS) Le Front Polisario a réaffirmé que la procédure judiciaire qu'il mène devant la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) pour mettre fin à l'exploitation illégale par l'occupant marocain des ressources naturelles du Sahara occidental, "repose sur les bases solides" de l’arrêt de la CJUE de 2016 ayant jugé que le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires distincts et séparés.
Le Front Polisario s'est exprimé ainsi dans un communiqué publié samedi à la suite de la notification par la CJUE des dates d’audience, fixées aux 24 et 25 octobre, pour les deux pourvois portés par la Commission et le Conseil européens contre les arrêts de la justice qui, à la demande du Front, avait annulé en 2021 le nouvel accord de pêche UE-Maroc et l’accord sur les préférences tarifaires incluant illégalement le territoire sahraoui occupé.
Le responsable sahraoui chargé du dossier judiciaire, Oubbi Bouchraya Bachir, a déclaré dans le communiqué que "notre ligne est de partir des excellentes bases de l’arrêt de 2016, et d’en amplifier la portée, pour éradiquer ce jeu malhonnête des accords d’extension, passés contre la volonté du peuple sahraoui".
Et de poursuivre: "Notre peuple n’en subit que des effets négatifs, à savoir la spoliation de ses ressources naturelles, et des flux économiques considérables qui permettent à l’occupant marocain de financer la colonisation du territoire. De plus, entre temps, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a elle aussi validé nos argumentaires, en affirmant qu’il n’a jamais existé le moindre débat sur la souveraineté du peuple sahraoui à l’égard de son territoire national".
"Nous constatons ainsi une concordance d’analyse entre la Cour internationale de justice, la Cour africaine et la Cour de Justice de l’Union européenne. Plus que jamais, l’application intégrale du droit international, portée par l’unité du peuple, est notre ligne, et c’est la ligne de la victoire dans la paix. La Cour de Luxembourg va dire ce qu’est le droit vis-à-vis de l’Europe, et c’est donc une grande étape", a encore dit M. Oubbi Bouchraya.
Par ailleurs, le responsable sahraoui a tenu à préciser également que les décisions de la Cour européenne de justice en 2016 et 2018, la décision du Tribunal européen en 2021 et la décision historique de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des peuples affirment, dans leur intégralité, "la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur la région et ses ressources naturelles, son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, et la nécessité de le consulter par l'intermédiaire de son unique représentant légitime, le Front Polisario".
Sera également examiné les 24 et 25 octobre, un recours très proche engagé par le syndicat français de "La Confédération paysanne", concernant la possibilité d’interdire les exportations marocaines depuis le Sahara occidental occupé qui sont non conformes au droit européen, a-t-on ajouté de même source.(SPS)
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| Un parti politique brésilien appelle à l'autodétermination des peuples sahraoui et palestinien | 02 oct 2023 |
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Brasilia
, 02 oct 2023 (SPS) Les participants au 8e congrès national du Parti socialisme et liberté au Brésil (PSOL), qui a pris fin dimanche à Brasilia, ont adopté une résolution dans laquelle ils appellent à l'autodétermination des peuples sahraoui et palestinien.
Le document ayant trait au volet politique et à la conjoncture internationale, fait partie d'une série de résolutions adoptées par les 451 représentants du PSOL, venus des 27 Etats du pays pour participer à cette réunion de trois jours.
Les congressistes du PSOL ont ainsi appelé à soutenir "activement" le droit à l'autodétermination des peuples, notamment palestinien et sahraoui, qui luttent pour la liberté et contre le racisme.
Cette résolution est en droite ligne avec l'engagement du parti brésilien pour la cause sahraouie et son appel à la communauté internationale pour braquer les regards sur le dernier processus de décolonisation en Afrique.
Pour rappel, le 8e congrès régional du PSOL, tenu récemment à Rio de Janeiro, avait approuvé une résolution exprimant un soutien fort à la cause du peuple sahraoui et exigeant des actions concrètes en relation avec le processus de décolonisation du Sahara occidental.
La résolution a mis en évidence les arguments juridiques et politiques soutenant la nécessité de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD), considérant ces principes comme fondamentaux pour la stabilité, la paix et la justice en Afrique du Nord.
Le PSOL a exprimé son soutien et sa solidarité à la lutte légitime du peuple sahraoui pour sa liberté, sa souveraineté et son indépendance nationale, sous la direction de son représentant légitime, le Front Polisario, et du gouvernement de la RASD.
La résolution a condamné également l'occupation du territoire du Sahara occidental par le Maroc et exigé la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, tout en appelant l'ONU à mettre fin à l'occupation militaire dans la région.
Elle a appelé à un référendum "juste, équitable et impartial" pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Les délégués présents au 8e congrès régional du PSOL ont, en outre, condamné les graves violations des droits de l'Homme commises par le Maroc contre la population civile sahraouie et appelé à la mise en œuvre immédiate des mécanismes et mesures de l'ONU pour protéger les droits de l'Homme au Sahara occidental. (SPS)
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| Pillage des richesses sahraouies: notre bataille devant la CJUE repose sur des bases solides | 01 oct 2023 |
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Lahlou
(Territoires sahraouis libérés), 01 oct 2023 (SPS) Le Front Polisario a réaffirmé que la procédure judiciaire qu'il mène devant la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) pour mettre fin à l'exploitation illégale par l'occupant marocain des ressources naturelles du Sahara occidental, "repose sur les bases solides" de l’arrêt de la CJUE de 2016 ayant jugé que le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires distincts et séparés.
Le Front Polisario s'est exprimé ainsi dans un communiqué publié samedi à la suite de la notification par la CJUE des dates d’audience, fixées aux 24 et 25 octobre, pour les deux pourvois portés par la Commission et le Conseil européens contre les arrêts de la justice qui, à la demande du Front, avait annulé en 2021 le nouvel accord de pêche UE-Maroc et l’accord sur les préférences tarifaires incluant illégalement le territoire sahraoui occupé.
Le responsable sahraoui chargé du dossier judiciaire, Oubbi Bouchraya Bachir, a déclaré dans le communiqué que "notre ligne est de partir des excellentes bases de l’arrêt de 2016, et d’en amplifier la portée, pour éradiquer ce jeu malhonnête des accords d’extension, passés contre la volonté du peuple sahraoui".
Et de poursuivre: "Notre peuple n’en subit que des effets négatifs, à savoir la spoliation de ses ressources naturelles, et des flux économiques considérables qui permettent à l’occupant marocain de financer la colonisation du territoire. De plus, entre temps, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a elle aussi validé nos argumentaires, en affirmant qu’il n’a jamais existé le moindre débat sur la souveraineté du peuple sahraoui à l’égard de son territoire national".
"Nous constatons ainsi une concordance d’analyse entre la Cour internationale de justice, la Cour africaine et la Cour de Justice de l’Union européenne. Plus que jamais, l’application intégrale du droit international, portée par l’unité du peuple, est notre ligne, et c’est la ligne de la victoire dans la paix. La Cour de Luxembourg va dire ce qu’est le droit vis-à-vis de l’Europe, et c’est donc une grande étape", a encore dit M. Oubbi Bouchraya.
Par ailleurs, le responsable sahraoui a tenu à préciser également que les décisions de la Cour européenne de justice en 2016 et 2018, la décision du Tribunal européen en 2021 et la décision historique de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des peuples affirment, dans leur intégralité, "la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur la région et ses ressources naturelles, son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, et la nécessité de le consulter par l'intermédiaire de son unique représentant légitime, le Front Polisario".
Sera également examiné les 24 et 25 octobre, un recours très proche engagé par le syndicat français de "La Confédération paysanne", concernant la possibilité d’interdire les exportations marocaines depuis le Sahara occidental occupé qui sont non conformes au droit européen, a-t-on ajouté de même source.(SPS)
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| Cuba réaffirme son soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui | 28 sept 2023 |
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New York,
28 sept 2023 (SPS) Le ministre des Relations extérieures de la République de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla a réaffirmé le soutien de son pays à la République sahraouie et sa position de principe en faveur de la lutte légitime du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance.
Lors de la rencontre qui l'a réuni avec le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, en marge des travaux de la 78ème session ordinaire de l'Assemblée générale (AG) des Nations unies, le ministre cubain a salué, le soutien permanent de la République sahraouie à Cuba, d'autant que les deux peuples cubain et sahraoui ont des liens solides à travers leur lutte commune, précise la même source.
Les deux ministres ont discuté des voies et moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays frères dans plusieurs domaines. Ils ont par ailleurs évoqué les derniers développements de la cause sahraouie et échangé les vues concernant d'autres questions d'intérêt commun. (SPS)
020/090/TRD
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| Le président de la République s'entretient avec le SG de l'ONU | 12 sept 2023 |
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New York
(Nations Unies), 12 sept 2023 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali, s'est entretenu, lundi à New York, avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans le cadre du dialogue permanent entre la partie sahraouie et le secrétariat général de l'instance onusienne.
Les discussions qui se sont déroulées au siège des Nations unies, ont porté sur une série de questions d'intérêt commun, notamment l'état et les perspectives du processus de paix parrainé par les Nations Unies au Sahara Occidental et les moyens de le relancer et d'accélérer le parachèvement de la décolonisation au Sahara occidental.
Le président Ghali a évoqué, dans ce sens, les circonstances ayant conduit les parties au conflit, à savoir le Front Polisario et le Royaume du Maroc, à accepter le plan de règlement ONU-OUA de 1991, approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité, dans l'objectif de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, comme tous les peuples et territoires colonisés.
Après avoir abordé les obstacles dressés par l'Etat d'occupation sur la voie de la tenue d'un référendum d'autodétermination, M. Ghali a insisté sur "le rejet par la partie sahraouie du mutisme des Nations Unies face aux pratiques dangereuses et provocantes de l'Etat d'occupation dans les territoires sahraouis occupés, pratiques commises au vu et au su de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO)".
Il a également exhorté le Secrétaire général des Nations Unies ainsi que le Conseil de sécurité à "la nécessité d'appeler les choses par leurs noms et de tenir l'Etat d'occupation entièrement responsable de la violation du cessez-le-feu, le 13 novembre 2020, ayant mené à une escalade dangereuse et torpillé les efforts pacifiques de l'ONU, fragilisant ainsi la sécurité et la stabilité dans la région".
Le président de la République a évoqué les tentatives visant à faire dévier le processus de paix et à le mettre hors du cadre légal, en introduisant des termes vagues tels que "réalisme" et "pratique" dans les résolutions du Conseil de sécurité.
Il a souligné, à ce propos, que "la partie sahraouie rejette catégoriquement cette orientation dangereuse, qui ne fera qu’encourager l'Etat marocain à persévérer dans l'occupation militaire illégale de parties de notre territoire national, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des principes du Droit international".
Le peuple sahraoui qui n'est pas "un partisan de la guerre", a consenti tous types de concessions et de sacrifices pour faire avancer le processus de paix à même de lui permettre d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, en toute liberté et démocratie, a martelé le Président Ghali.
Et de rappeler, à cet égard, l'engagement de la partie sahraouie à coopérer avec les efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel au Sahara occidental en vue de décoloniser la dernière colonie en Afrique.
Le Président Ghali a, à ce propos, soutenu que le peuple sahraoui "demeure fortement attaché à ses droits et aspirations nationales, qu'il défendra sans compromis et par tous les moyens légitimes garantis par la Charte de l'ONU et l'Acte constitutif de l'Union africaine (UA)".
Pour sa part, le SG de l'ONU, Antonio Guterres a affirmé l'attachement de son instance au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, mais aussi à poursuivre l'action pour sa mise en œuvre conformément aux décisions de l'ONU, souhaitant voir les efforts de son Envoyé personnel au Sahara occidental aboutir à une solution durable au conflit.
Ces discussions se sont déroulées en présence de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix à l'ONU, Rosemary DiCarlo, de l'Envoyé personnel du SG des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, de la sous-secrétaire générale de l'ONU pour l’Afrique, Martha Pobee et de grands responsables au sein du Secrétariat des Nations Unies et de l'Administration des affaires politiques et de consolidation de la paix.
Du côté sahraoui, le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU et coordonnateur avec la MINURSO, Mohamed Sidi Omar et le conseiller de la représentation du Front à l'ONU, Malainine Salama étaient également présents. (SPS)
020/090/TRD
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| De Mistura s'engage à poursuivre ses efforts pour faire avancer le processus de paix au Sahara occidental | 12 sept 2023 |
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New York
(Nations unies), 12 sept 2023 (SPS) Le président de la République, Brahim Ghali s'est réuni avec l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura qui s'est engagé à poursuivre ses efforts à l'effet de faire avancer le processus de paix dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions de l'ONU, afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination.
Tenue lundi à New-York, la réunion a porté sur les derniers développements du processus de paix sous l'égide de l'ONU pour la décolonisation du Sahara occidental, et ce à travers la focalisation sur les efforts de l'Envoyé personnel, notamment sa visite effectuée, la semaine dernière aux territoires occupées de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
A cette occasion, M. De Mistura a fait un exposé concernant les visites qu'il avait conduites à Lâayoune et Dekhla occupées. La visite s'est enfin concrétisée après deux ans d'attente en raison des entraves dressées par l'occupant marocain.
Dans le même sillage, M. De Mistura s'est dit déterminé à "poursuivre ses efforts et ses contacts pour faire avancer le processus de paix au Sahara occidental dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions onusiennes afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination".
Qualifiant la visite de "naturelle", le président sahraoui a tenu à préciser qu'elle s'inscrivait dans le cadre de "la mission et de la responsabilité de l'ONU", ajoutant qu'elle ne devait pas être "une finalité en elle-même, ni une faveur accordée par l'Etat d'occupation".
M. Ghali n'a pas omis, au passage, de rappeler les actes de répression et de violence perpétrés à l'encontre des civils sahraouis, les empêchant d'exercer leur droit à la manifestation pour faire part de leurs positions.
Le président de la République et Secrétaire général du Front Polisario, a souligné l'impératif "pour les Nations unies d'assumer leur responsabilité, garantir le respect du Droit international et du Droit humanitaire international au Sahara Occidental, protéger les citoyens sahraouis sans défense et arrêter les graves violations commises contre eux par l'Etat de l'occupation marocaine, tout en mettant fin aux pillages des richesses naturelles sahraouies et en libérant immédiatement tous les prisonniers de guerre et les civiles sahraouis qui croupissent dans les prisons marocaines".
Après avoir affiché la disponibilité de la partie sahraouie à coopérer avec les Nations unies dans leurs efforts visant à éradiquer le colonialisme dans la dernière colonie en Afrique et permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance, le Président Ghali a mis en avant "le grand" attachement de ce peuple "à défendre ses droits et ses aspirations nationales par tous les moyens légaux consacrés par la Charte des Nations unies et l'Act constitutif de l'Union Africaine (UA)".
Représentant la partie onusienne, le président du Bureau de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, a assisté également à la rencontre, avec des responsables de l'Administration des Affaires politiques et de consolidation de la paix à l'ONU.
Du côté sahraoui, la rencontre a vu la présence du représentant du Front Polisario auprès de l’ONU et coordonnateur avec la MINURSO, Mohamed Sidi Omar, du Conseiller de la représentation du Front à l'ONU, Malainine Salama et du Conseiller à la Présidence de la RASD, Abdati Abrika, étaient également présents.
Dans le cadre du dialogue permanent entre la partie sahraouie et l'Assemblée générale de l'ONU, le Président de la République avait tenu lundi à New York, des discussions avec le Secrétaire Général de l'ONU, M. Antonio Guterres, qui portaient sur plusieurs questions d'intérêt commun, "notamment l'état et les perspectives du processus de paix parrainé par l'ONU au Sahara Occidental et les moyens de le relancer, y compris l'examen des moyens d'accélérer le processus de décolonisation du Sahara Occidental". (SPS)
020/090/TRD
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| Entretiens lundi à New York entre le président de la République et le SG de l'ONU | 09 sept 2023 |
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New York (Nations Unies), 09 sept 2023 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, aura, lundi prochain au siège des Nations Unies à New York, des entretiens avec le secrétaire général (SG) de l'ONU, Antonio Guterres, dans le cadre du dialogue permanent entre la partie sahraouie et le secrétariat général de l'instance onusienne.
Les entretiens devraient porter sur "une série de questions d'intérêt commun, notamment l'état et les perspectives du processus de paix parrainé par les Nations Unies au Sahara Occidental et les moyens de le relancer et d'accélérer le parachèvement de la décolonisation au Sahara occidental, inscrite à l'ordre du jour de l'ONU depuis 1963, conformément aux résolutions onusiennes pertinentes et aux principes du droit international".
Les entretiens prévus, la semaine prochaine, entre le président de la République et le secrétaire général des Nations Unies, en présence de hauts responsables onusiens, "interviennent dans le cadre du dialogue permanent entre la partie sahraouie et le secrétariat général de l'ONU et ses organes", a déclaré le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, coordonnateur de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar.
Selon le diplomate sahraoui, ces entretiens "revêtent une importance particulière, car intervenant à quelques jours de la tenue de la 78e session ordinaire de l'Assemblée générale (AG) des Nations Unies, qui abordera, comme chaque année, la question sahraouie lors du débat général et des délibérations de la quatrième commission de décolonisation".
Le diplomate sahraoui a fait remarquer que les entretiens prévus à New York "interviendront aussi après la première visite de l'envoyé personnel du SG des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, dans les territoires sahraouis occupés" et "précèderont la réunion du Conseil de sécurité, prévue en octobre prochain, pour le renouvellement du mandat de la MINURSO, à la lumière du rapport qui sera présenté par le SG sur la situation au Sahara occidental".
Sahara Occidental: Washington réaffirme son "plein soutien" aux efforts de Staffan de Mistura
Dans son dernier rapport sur le Sahara occidental occupé, daté du 27 juillet 2023 et présenté lors de la 78e session de l'Assemblée générale, Antonio Guterres avait réaffirmé que le Conseil de sécurité considérait la question sahraouie comme une "question de paix et de sécurité".
Dans ses déclarations successives, Antonio Guterres a appelé à une "solution politique juste, durable et mutuellement acceptable (pour le Maroc et le Front Polisario), garantissant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".(SPS)
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| Des organisations sahraouies réaffirment, à Dakhla occupée, le droit du peuple sahraoui à l'indépendance | 08 sept 2023 |
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Dakhla
(Territoires sahraouis occupés), 08 sept 2023 (SPS) L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Staffan de Mistura a rencontré, jeudi, des représentants d'associations des droits de l'homme qui lui ont dressé un constat sur la montée de la répression marocaine contre des civils sahraouis dans les villes occupées, affirmant la nécessité d'appliquer la légalité internationale et de permettre au peuple sahraoui d'accéder à son droit à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance.
L'envoyé personnel, Staffan De Mistura est arrivé mercredi soir dans la ville occupée de Dakhla, en provenance de la ville de Lâayoune occupée où un sit-in pacifique organisé par des Sahraouis a fait l'objet d'une répression brutale par les forces d'occupation marocaines.
Le Président de l'Organisation sahraouie contre la torture, Omar Salem El Mami a indiqué dans un communiqué avoir en compagnie de représentants d'autres associations sahraouis, rencontré, jeudi, M. De Mistura durant plus d'une heure.
La rencontre a porté sur les derniers développements de la question sahraouie et l'attachement du peuple sahraoui à l'organisation du référendum d'autodétermination, a-t-il précisé.
Au volet des droits civiques et politiques, ajoute la même source, "il a été question des restrictions des libertés individuelles et collectives dont la liberté d'expression, le droit de manifester, les droits au rassemblement et à la création d'associations".
"L'interpellation de dizaines de citoyens sahraouis dans la ville occupée de Dakhla, l'assassinat du militant et prisonnier politique Hassana El Ouali, l'enlèvement de Habib Aghrichi et la politique marocaine de répression ont été également évoqués", ajoute le communiqué.
En matière de droits économiques et socioculturels, les associations sahraouies ont abordé "la stratégie de l'occupant marocain menée dans la ville à travers des projets économiques confiés à des investisseurs marocains, des pays ou des organisations étrangères en vue de les impliquer dans le conflit politique, encourager la colonisation et d'effacer l'identité sahraouie".
L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara occidental, Staffan de Mistura, est arrivé lundi 4 septembre dans la ville occupée de Laâyoune, pour une visite, première du genre dans les territoires occupés, depuis sa prise de fonctions il y a environ deux ans, pour l'élaboration d'un rapport qu'il soumettra au Secrétaire général des Nations Unies et au Conseil de sécurité en octobre prochain.
Mardi dernier, il a rencontré des organisations de défense des droits de l'Homme et des médias sahraouis qui lui ont fait part des violations flagrantes des droits de l'Homme par le Maroc, mais également de leur attachement au droit à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance.
Dans ce contexte, le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir, a affirmé, dans une déclaration à la presse, que le constat fait par l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, vis-à-vis de la répression des manifestants par le Maroc lors de sa présence à Laâyoune occupée, est un message qui témoigne "du conflit, toujours d'actualité, au Sahara occidental".
Les manifestations du peuple sahraoui à Laâyoune occupée constituent "une autre preuve indéniable de l'attachement du peuple sahraoui à son droit à la liberté et à l'indépendance et de sa disposition à se sacrifier pour sa juste cause", a-t-il conclu.(SPS)
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| Des organisations sahraouies mettent à nu les crimes du Makhzen lors d'une rencontre avec De Mistura | No date |
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Laayoune occupée
, 06 sept é023 (SPS) L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura a rencontré, mardi à Laâyoune occupée, des représentants d'organisations de défense des droits de l'Homme et d'institutions médiatiques sahraouies, qui lui ont présenté des témoignages vivants et des rapports détaillés sur les crimes perpétrés par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, pour les inclure dans le rapport qu'il soumettra en octobre au Conseil de sécurité de l'ONU, affirmant à ce propos la détermination du peuple sahraoui à exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Parmi ces organisations qui représentent divers acteurs de la société civile sahraouie et activent dans le domaine de la défense des droits de l'Homme et de la lutte contre le pillage des ressources naturelles, figurent le Collectif des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental (CODESA), l'Instance sahraouie de lutte contre l'occupation marocaine, et l'Association sahraouie du pétrole et des minéraux, ainsi que des représentants du site d'information "Equipe Média" et du réseau "Maizirat".
A l'entame de cette rencontre qui a duré deux heures, l'Envoyé personnel du SG de l'ONU a demandé aux participants de focaliser sur leurs revendications pour les inclure dans son prochain rapport, indiquant qu'il œuvrait depuis deux ans pour organiser cette réunion.
Dans leurs interventions, toutes les organisations sahraouies ont souligné que le Front Polisario était le seul représentant légitime du peuple sahraoui, et qu'il était attaché à "l'application de la légalité internationale et à l'organisation d'un référendum d'autodétermination pour obtenir la liberté et l'indépendance".
Les organisations sahraouies ont également dénoncé les graves violations des droits de l'Homme commises par les autorités d'occupation marocaine à l'encontre des civils sahraouis, citant à ce titre " la répression sauvage" dont a fait l'objet la marche pacifique des manifestants dans la ville occupée d'El Ayoune, lundi, à l'occasion de sa visite dans les territoires occupés.
"M. De Mistura et la délégation qui l'accompagne ont écouté, lors de la rencontre qui s'est déroulée au siège de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), les interventions des représentants de comités et d'organisations sahraouies des droits de l'Homme ayant été invités", lit-on dans le communiqué de l'organisation "CODESA".
Le référendum d'autodétermination, seule solution pour résoudre le conflit au Sahara occidental
L'organisation a précisé que sa délégation avait abordé dans son intervention " la situation des droits de l'Homme dans la partie occupée du Sahara occidental, dans le contexte des souffrances qu'endurent les civils sahraouis comme crimes de guerre, d'extermination et crimes contre l'Humanité", relevant que sa délégation" a remis à l'Envoyé spécial des rapports et des témoignages" dans ce sens.
Aussi, d'autres rapports, a-t-elle ajouté, "ont abordé la situation des prisonniers politiques sahraouis et ce que leurs familles endurent comme situations dramatiques, en raison de l'éloignement de la distance, la torture physique et psychologique et les pratiques racistes dont sont victimes ces prisonniers". 3
Une délégation du CODESA a remis "des lettres écrites appelant l'ONU à assumer sa responsabilité légale et politique pour assurer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et l'application du Droit international humanitaire dans ces territoires, en s'attelant à accorder aux détenus politiques leur liberté".
Le journaliste sahraoui et Secrétaire général du réseau d'information "Maizirat", Sahel Ould Ahel Mailid a indiqué à l'APS que les interventions avaient porté sur "le Front Polisario étant le seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui, l'impératif d'élargir les prérogatives de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme, la situation humanitaire catastrophique que connait la région et qui n'a eu de cesse de s'aggraver du fait de la répression et des intimidations menées par le colonisateur marocain, la revendication de libérer les détenus politiques, outre le pillage des richesses des Sahraouis, appauvris et marginalisés".
S'agissant du dernier point évoqué, des associations sahraouies activant dans la lutte contre le pillage des richesses du peuple sahraoui ont affirmé que "le colonisateur marocain exploite avidement les richesses sahraouies", demandant que tout contrat au sujet de ces richesses devrait être conclu avec le Front Polisario, mettant à nu l'objectif derrière les campagnes marocaines de colonisation menées dans les territoires sahraouis occupés, qui est de "changer la structure démographique de la région".
Les interventions, selon le SG de "Maizirat", ont aussi mis l'accent sur l'impératif d'"asseoir un mécanisme international de contrôle et de suivi de la situation des droits de l'Homme dans les villes occupées afin d'assurer la protection des civils sahraouis". (SPS)
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| Sahara occidental: un sit-in pacifique réprimé par l'occupation marocaine à Laâyoune occupée pendant la visite de M. de Mistura | 05 sept 2023 |
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Laayoune occupée
, 05 sept 2023 (SPS) Les forces d'occupation marocaines ont réprimé un sit-in pacifique organisé, lundi, par des associations sahraouies des droits de l'homme dans la ville occupée de Laâyoune pour réclamer le droit à l'indépendance et à l'autodétermination, et ce, pendant la visite de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, dans les territoires sahraouis occupés.
Selon des sources locales des droits de l'homme, "les manifestants ont été dispersés par la force et empêchés de s'exprimer et de manifester pacifiquement pour réclamer le départ de l'occupation marocaine et le droit légitime du peuple sahraoui à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance".
L'intervention musclée des forces marocaines contre les manifestants, qui ont été pourchassés dans les rues et artères de la ville, a fait plusieurs blessés.
Les femmes n'ont pas été épargnées par la barbarie des forces d'occupation, qui tenaient "des propos racistes et haineux à l'égard des manifestants", selon les mêmes sources.
Des éléments des forces d'occupation marocaines, en civil et en uniforme, ont violenté des militantes sahraouies qui arboraient des drapeaux de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Ils se sont acharnés sur la militante et ancienne détenue politique sahraouie Mahfouda Bamba Lefkir, qui s'est évanouie avant d'être transférée à l'hôpital avec un groupe de militantes sahraouies, a-t-on précisé.
Par ailleurs, le site sahraoui "Equipe Media" dispose d'images et de vidéos montrant la brutalité des forces d'occupation marocaines contre les manifestants sahraouis sur l'avenue de Smara, qui a été bouclée pour empêcher les citoyens de réclamer leur droit à l'autodétermination.
Plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent les militantes sahraouies des droits de l'homme Leouaâra Khaya, Meriem Dember et Mahfouda Bamba Lefkir, et la journaliste Salha Boutenguiza, brutalisées et violentées.
Staffan de Mistura entame une visite au Sahara occidental occupé
Présents à leurs côtés, les militants sahraouis Abderrahmane Zeyou (président de la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis), Hassana Edouihi et Laârousi Takelbout ont été humiliés et agressés physiquement par la police et des unités paramilitaires, alors qu'ils tentaient de participer à la manifestation.
Dans le contexte de la politique répressive systémique de l'occupant marocain, ses services de renseignement surveillent de près beaucoup de militants sahraouis pour les empêcher de s'approcher et de parler à l'envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental.
Le site sahraoui a également diffusé une vidéo montrant le déploiement par les autorités marocaines de renforts militaires, paramilitaires et d'unités de police et de forces auxiliaires à travers toute la ville de Laâyoune occupée pour empêcher les manifestations pacifiques auxquelles ont appelé des militants sahraouis.
Des véhicules relevant de l'armée d'occupation et de la police, dont des canons à eau, ont été aperçus au centre-ville, tandis que d'autres forces étaient déployées sur l'avenue de Smara.
L'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, est arrivé lundi à Laâyoune occupée pour une visite au Sahara occidental.
"Par la suite, il attend avec impatience d'effectuer des visites dans la région et des réunions avec toutes les parties concernées avant la publication du rapport du secrétaire général (Antonio Guterres) au Conseil de sécurité en octobre", avait indiqué un communiqué de l'ONU.
"L'envoyé personnel espère approfondir davantage les consultations avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire progresser de manière constructive le processus politique au Sahara occidental au cours de ces engagements régionaux", selon la même source.
Face au durcissement du siège militaire imposé par l'Etat d'occupation dans les territoires sahraouis occupés et au déploiement accru de ses forces de sécurité et de police dans plusieurs villes sahraouies en prévision de la visite de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies, le ministère sahraoui de l'Information a prévenu que le Maroc assumera l'entière responsabilité de toute campagne de répression ou escalade qui interviendrait pendant la visite de M. de Mistura.
Le ministère sahraoui de l’information a, dans ce cadre, exhorté le Conseil de sécurité et le secrétaire général des Nations Unies à assumer leurs responsabilités dans la protection des citoyens sahraouis sans défense.(SPS)
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| Les pratiques du Maroc dans les territoires occupés ne font qu'accentuer les impacts du changement climatique (Président de la République) | 05 sept 2023 |
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Nairobi
, 05 sept 2023 (SPS) Le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a mis en relief, mardi devant les participants aux travaux du Sommet africain sur le climat, tenu dans la capitale kenyane (Nairobi), les contributions de son pays à la préservation de l'environnement, tout en soulignant que les pratiques de l'occupant marocain dans les territoires sahraouis occupés, menées en violation du droit international, ne font qu'accentuer les impacts du changement climatique.
Dans une allocution prononcée à ce Sommet, le Président Ghali a évoqué la politique de la République sahraouie sur l'économie verte et l'approche adoptée dans la lutte contre les changements climatiques, relevant que son pays "qui fait face aux défis inhérents au changement climatique, mène en même temps une lutte acharnée pour mettre fin à la colonisation de ses territoires".
Pour le Chef de l’Etat, "les pratiques de l'occupant marocain dans les territoires occupés de la République sahraouie, menées en violation du droit international, ne font qu'accentuer les impacts du changement climatique, à savoir la colonisation, l'industrialisation et le développement des mécanismes de pillage dans le domaine de la pêche et d'épuisement des ressources hydriques et agricoles aux fins d'exportation.
Le mur de la honte édifié par l'armée d'occupation marocaine qui divise le Sahara occidental en deux parties, prive les territoires libérés de la République sahraouie de ses eaux," ce qui constitue une dégradation environnementale dangereuse qui accroit les effets de la sécheresse dont pâtit la région, en entrainant de profonds changements sur la surface de la terre, désormais plus exposée à l'érosion éolienne et à la stagnation des eaux", a affirmé le Président Ghali.
Concernant les zones jouxtant le mur minées par l'occupant, elles sont inhabitables et leur productivité économique est limitée.
Tous ces défis "requièrent la prise de mesures sur le terrain pour faire face au statu quo prévalant", a poursuivi M. Ghali qui a mis en avant la contribution de la République sahraouie pour définir des mesures urgentes afin de s'adapter au changement climatique et réduire ses impacts à travers le renforcement du développement de l'énergie renouvelable, pour se substituer à l'énergie fossile.
Il a en outre évoqué les projets-pilotes de raccordement électrique des territoires sahraouis libérés en recourant aux énergies solaire et éolienne, y compris les pompes à eau fonctionnant à l'énergie solaire en vue de préserver les ressources animales et agricoles. Il s'agit également de créer des systèmes d'énergie solaire pour renforcer les structures médicales dans les zones reculées.
M. Ghali a affirmé que l'atermoiement de l'ONU pour parachever le processus de décolonisation au Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, "ne peut être un motif pour empêcher la pleine adhésion de la République sahraouie aux efforts internationaux visant à faire face au changement climatique et ses effets destructeurs", qualifiant "d'insensé" le fait de priver son pays des financements afin de faire face à la crise climatique ainsi que du soutien technique à travers les mécanismes de financement du climat relevant des Nations Unies et autres.
Le président de la République a plaidé à cette occasion pour le droit de son pays et son devoir de participer avec l'Afrique et le monde entier à cette bataille pour la survie, en partageant son expérience acquise pendant des décennies de cohabitation, dans des conditions climatiques difficiles, avec les autres peuples et nations. (SPS)
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| Le président de la République à Nairobi pour prendre part au Sommet africain sur le climat | 3 sept 2023 |
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Nairobi
(Kenya), 3 sept 2023 (SPS) Le Président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, est arrivé dimanche soir à Nairobi, pour participer au Sommet africain sur le climat, sur invitation de Son Excellence, M. William Ruto, Président de la République du Kenya et Président du Comité des chefs d'État et de gouvernement africains sur le changement climatique.
A son arrivée à l'aéroport international Jomo Kenyatta, le Président de la République a été reçu par M. Alfred Mutua, ministre des Affaires étrangères du Kenya, accompagné de hauts responsables et de l'ambassadeur du Kenya accrédité auprès de la République sahraouie, ainsi que de l'ambassadeur sahraoui auprès de la République du Kenya.
La République sahraouie participe à cet événement, qui constitue le premier sommet africain sur la lutte contre le changement climatique, qui doit s'ouvrir lundi pour trois jours.
Le Président de la République est accompagné d'une délégation composée du ministre des AE, Mohamed Sidati, du conseiller à la présidence, Abdati Brika, du conseiller à la présidence chargé de l'information et du monde arabe, Nana Labat Rasheed, du directeur du protocole, l'ambassadeur Salah. Al-Abd, l'ambassadeur représentant permanent auprès de l'Union africaine Lamin Baali et l'ambassadeur sahraoui auprès de la République du Kenya, Mohamed Limam Mohamed Ali.(SPS)
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| Le président de la République félicite son homologue du Zimbabwe pour sa réélection pour un nouveau mandat | 30 août 2023 |
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Bir Lahlou
(République sahraouie), 30 août 2023 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a adressé un message de félicitations à son homologue, Emmerson Mnangagwa, à l'occasion de sa réélection pour un nouveau mandat à la présidence de la République du Zimbabwe.
Le Président Brahim Ghali a félicité M. Emmerson Mnangagwa au nom du peuple et du gouvernement sahraouis, à l'occasion de sa réélection, lui souhaitant plein succès dans les tâches et responsabilités qui lui sont confiées.
Dans ce message, le Président de la République a indiqué que, malgré les sanctions imposées, le peuple du Zimbabwe a pu surmonter le défi et a montré au monde sa volonté de changement et son engagement en faveur de la démocratie en renouvelant sa confiance au président, Emmerson Mnangagwa à la tête du pays.
Le Président Brahim Ghali a salué les organisateurs et les superviseurs des élections, soulignant que cela témoigne de l'engagement du Zimbabwe envers les valeurs démocratiques.
La Commission électorale du Zimbabwe a déclaré qu'Emmerson Mnangagwa avait remporté 52,6 % des voix, tandis que le principal chef de l'opposition, Nelson Chamisa, âgé de 45 ans, avait obtenu 44 %, rappelle-t-on. (SPS)
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| L'état de santé de Mahfouda Lefkir en détérioration, alerte son père | No date |
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TIFARITI
(territoires sahraouis libérés) 30 DEC 2019(SPS)- Détenue depuis près de deux mois par les autorités d'occupation marocaine à El Aaiun occupée, la militante sahraouie, Mahfouda Bamba Lefkir, se trouve dans un état de santé "inquiétant", a alerté son père Cherif Bamba Lefkir.
"Ma fille souffre de problèmes de santé à force d’être battue à coups de matraques, elle a été tirée par ses cheveux et a même perdu conscience après son arrestation, il y a près de deux mois", a indiqué M. Cherif Bamba Lefkir, dans une déclaration , en marge du 15e Congrès du Front Polisario, tenu récemment à Tifariti (territoires sahraouis libérés).
Précisant que suite à la condamnation arbitraire de sa fille Mahfouda à une peine de six mois de prison et son incarcération à El Aaiun occupée, il a fait part du choc sous lequel se trouve sa femme âgée de 61 ans ainsi que ses deux enfants, - une lycéenne de 15 ans et un garçon de 12 ans -"
En dépit de toutes les conditions difficiles et inhumaines supportées par la militante, M. Cherif Bamba Lefkir se dit "très fier de Mahfouda, la fille du peuple sahraoui, activiste de l’intifadha de la rue, et symbole de la lutte de tout un peuple pour l'indépendance, l'autodétermination et la juste cause sahraouie".
"Si j’évoque ma fille Mahfouda (35 ans), c’est de toutes les autres femmes sahraouies que je parle, car nombre d’entre elles sont détenues par l’occupant marocain depuis plus de 10 ans pour certaines, alors que d'autres sont décédées ou souffrent de maladies", a déploré M. Lefkir.
Combat contre l'arbitraire
Rappelant les conditions de l'arrestation arbitraire et injustifiée de sa fille, M. Lefkir a indiqué qu'elle s’était déplacée vers le tribunal pour assister au procès de son cousin paternel Mansour Othmane Moussaoui, arrêté lors de la célébration populaire, dans les territoires sahraouis occupés, de la victoire finale de l’Algérie lors de la coupe d’Afrique des nations de football.
Ainsi, après la fin du procès, Mahfouda Bamba Lefkir tentait, selon son père, de protéger sa tante repoussée parmi la foule vers la sortie du tribunal. Révoltée face à une telle répression, elle a fait l'objet d'arrestation violente et placée, menottée, en détention, s'élevant contre un fait "honteux", celui de "menotter et malmener" une femme.
M. Lefkir a révélé que lors de son propre procès, sa fille avait "courageusement" scandé : "Vive la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Rien ne remplacera notre autodétermination, et ce, "en réaction au verdict prononcé à son encontre, six mois de prison ferme sans la moindre considération envers le plaidoyer de sa défense".
"Notre domicile familial est depuis, a-t-il ajouté, souvent encerclé par les forces d’occupation marocaine", a-t-il encore fait savoir.
Réagissant à sa détention, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, a appelé les autorités d'occupation marocaine, à la libération immédiate et inconditionnelle de Mme Mahfouda Bamba Lefkir et de l’ensemble des défenseurs des droits humains sahraouis,
L'Observatoire est un partenariat de la Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT).
Les deux organismes ont exigé des autorités marocaines de "garantir" en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de Mme Lefkir, et à "mettre un terme à toute forme d'harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à son encontre, au même titre que l’ensemble des défenseurs des droits humains au Sahara occidental.
Pour sa part, la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haidar, qui s’exprimait lors d’une cérémonie organisée à Genève par la Fondation "Right Livelhood" pour l'attribution du prix Nobel alternatif 2019, avait dénoncé la peine "illégale" contre Mahfouda et la condamnation injuste à 12 ans de prison contre le jeune militant Husein Bachir Brahim.
La détenue sahraouie Mahfouda Lefkir Bamba avait été arrêtée, le vendredi 15 novembre 2019, au siège du tribunal de première instance d'El-Aaiun, où elle était venue soutenir un prisonnier civil, avant d'être transférée, le 16 novembre 2019, à la prison Lakhal.(SPS).
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| Agression marocaine brutale contre la militante sahraouie Soltana Kheya et sa soeur Elwaara | No date |
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Boujdour occupée
, 13 fev 2021 (SPS) Des policiers de d'occupation marocaine et des membres de ses appareils répressifs ont brutalement agressé la militante sahraouie Soltana Kheya et sa sœur Elwaara Kheya à leur domicile dans la ville sahraouie occupée de Boujdour.
Des sources dans la ville occupée, rapportent que "les agents marocains Hakim Amern et son adjoint, Mohamed Madi, ont brutalement frappé la militante pour ses manifestations pacifiques et son rejet de l'occupation marocaine au Sahara occidental".
Il y a quatre jours, l'organisation internationale, "Front Line Defender" a averti que "la défenseure des droits humains, Soltana Kheya est assignée à résidence depuis 12 semaines à Boujdour".
Le 19 novembre 2020, plusieurs unités de la police marocaine ont assiégé le domicile de Soltana Kheya, et l'ont agressé physiquement et verbalement. Quelques jours après la violation du cessez-le-feu par le Maroc dans la région de Guerguerat, la militante sahraouie qui se rendait de la ville de Laâyoune à Boujdour a été arbitrairement détenue par la police marocaine à un poste de contrôle entre les deux villes.
Le même jour, plusieurs véhicules de police ont assiégé le domicile de Soltana Kheya et un policier a fait une descente au domicile et aurait agressé physiquement la mère et la sœur de la militante sahraouie.
"La mère de Soltana Kheya a été blessée au dos et à la tête et est restée inconsciente suite à l'intervention de la police", indique l'organisation dans sa plainte concernant la grave situation que traverse l'activiste.
Les autorités d'occupation marocaines ont intensifié le harcèlement contre des activistes sahraouis en surveillant d'éminents défenseurs des droits humains, le recours excessif à la force pour disperser des manifestations pacifiques et les mauvais traitements infligés aux défenseurs des droits de l'Homme emprisonnés
Le harcèlement des autorités marocaines se manifeste également à travers l'adoption de mesures disciplinaires arbitraires contre les défenseurs des droits humains dans le cadre de leur emploi. (SPS)
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| Mise en garde contre la détérioration de l’état de santé du prisonnier Mohamed Lamine Abidine | 19 jan 2021 |
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Rabat
, 19 jan 2021 (SPS) La ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les geôles marocaines, a mis en garde contre la détérioration de l’état de santé du détenu civil sahraoui Mohamed Lamine Abidine Haddi, en détresse médicale dans la prison locale de Tiflet 2 à l’est de la capitale de Rabat et en grève de la faim depuis le 13 janvier en cours.
La ligue a indiqué dans un communiqué que dans le cadre du suivi de la grève de la faim entamée par le prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Abidine Haddi parmi le groupe de Gdeim Izik, en détention dans la prison locale de Tiflet 2, la Ligue a appris de la sœur du prisonnier que "l’administration pénitentiaire locale de Tiflet 2, notifiée de l’avis de grève de la faim ouverte, a négligé l’état de santé du prisonnier".
Elle a ajouté que l’administration pénitentiaire n’a effectué aucun examen médical lors de la grève de la faim menée par le détenu, dont la mesure de la tension artérielle et la température corporelle, au mépris total de ses revendications justes et une tentative d’exercer toute forme de torture psychologique sur lui.
"Ces mesures abusives et provocatrices s’ajoutent à plusieurs pratiques agressives exercées à l’endroit de Mohamed Lamine Abidine Haddi, qui s’est vu même interdire de communiquer avec les autres prisonniers de droit commun".
Actuellement en détention dans la prison locale de Tiflet 2 à l’est de la capitale marocaine Rabat, le prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Abidine Haddi a été condamné à 25 ans d’emprisonnement suite à un jugement inique et abusif qui s’est déroulé dans la ville marocaine de Salé, à la lumière du démantèlement du camp de Gdeim Izik en novembre 2010. (SPS)
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